Quand les rêves d`enfant deviennent réalité…
Transcription
Quand les rêves d`enfant deviennent réalité…
Communiqué de presse – Janvier 2012 Quand les rêves d’enfant deviennent réalité… Dans les années 60-70, des créateurs de génie mettent au point des voitures qu’ils ont créées de toutes pièces. Comme dans leurs rêves d’enfants, ils inventent une pièce unique, un modèle superbe, souvent marginal, qui n’obtiendra jamais de licence et ne sera donc pas produit en série mais qui est capable de rouler. Cette année, Rétromobile présente une exposition sur la « Grande histoire des constructeurs solitaires ». Le journaliste photographe Dominique Pascal en sera le parrain, il présentera à cette occasion son nouveau livre qui est le deuxième tome des « Constructeurs sans patente ». Les constructeurs de ces voitures seront également présents pour accueillir et partager avec les visiteurs cette passion de l’automobile. La BLF Belle histoire que celle de la BLF. Construite par Lionel Bernard, un baby-boomer doué et inventif, qui avait envie de piloter une voiture de course. Rien de plus simple, il décide de la construire. À Saint-Julien, dans le Doubs, il se lance dans l’aventure en 1966, il a alors tout juste 18 ans. Il fait les plans et décide que sa voiture serait plus basse que la Ford GT 40, la référence de l’époque. Et de fait, la BLF mesure 0,91 m de hauteur contre 1,01 m pour la Ford. Pari gagné. Lionel pilotera sa voiture en courses de côte et vient de la ressortir d’un musée suisse dans lequel elle a passé une vingtaine d’années. La Collet Fils de carrossier, Michel Collet est pris très tôt par le virus de la mécanique. C’est dans l’atelier de son père, en plein Paris, qu’il va élaborer sa voiture, inspirée de ce qui se fait de mieux à l’époque, la Ford GT 40. Pour la réaliser, il va partir d’ingrédients que l’on trouve facilement dans les casses du moment, c’est-à-dire des éléments de Renault 8 Gordini (moteur, boîte de vitesses, suspensions avant et arrière). Aujourd’hui encore, sa voiture flambant neuve trône dans l’atelier de ce sculpteur, basé non loin de la frontière Suisse. La Fauvel Conçue en 1977, c’est dans la région de Caen que roule encore, pratiquement toutes les semaines, l‘automobile construite par Xavier Fauvel sur la base d’un moteur de Peugeot 204 puis 304. Son idée : installer dans un châssis et une carrosserie de sa conception, l’ensemble motopropulseur de cette Peugeot à traction avant, devenant de facto une propulsion ! Il fallait y penser. Tous les autres ingrédients sont achetés à la casse, comme les phares de Renault 16, les suspensions de R8 Gordini.... Autre particularité, elle compte deux coffres : un à l’avant, l’autre à l’arrière. La Fauvel, régulièrement immatriculée à l’époque, affiche fièrement aujourd’hui 160 000 kms au compteur ! La Piollet Jacques Piollet n’a que 11 ans quand il construit sa première voiture en bois, carrosserie et moteur. Adolescent, il n’aura de cesse de fabriquer avec les moyens du bord des autos qui rouleront sur route. C’est en Algérie, pendant son service militaire, qu’il décide de construire un coupé digne de ce nom. Il en fait des croquis précis, et dès son retour à la vie civile, met son projet à exécution. Sa voiture à mécanique Peugeot, construite entre 1962 et 1965, est toujours dans son garage et… toujours prête à prendre la route. La Prab C’est l’histoire de deux copains qui, au sortir de leur école d’ingénieurs, se disent que s’ils construisaient de leurs mains une auto, ils atteindraient un double objectif, celui de se faire plaisir, tout en enrichissant leurs curriculum vitae ! Paul Retailleau, 20 ans, et André Bodin, 21 ans, se lancent dans l’aventure et vont faire avancer la construction de deux voitures originales, travaillant une semaine sur l’une et la semaine suivante sur l’autre. Au final, ils créent une Prab rouge et une Prab blanche, immatriculées en 1969. Les deux compères montrent ainsi leur maîtrise de toutes les techniques : mécanique, carrosserie, polyester, sellerie, et surtout des dessins et l’élaboration d’un cahier des charges ! La Renaudat Imaginée par Guy Renaudat sur la base châssis d’une Matra Djet, la Renaudat est née dans une ferme en rase campagne en 1968. Trois ans plus tard, elle passe au service des Mines et Guy Renaudat obtient une carte grise à son nom de constructeur. La mécanique est un moteur de Renault 16 TS, les suspensions proviennent d’une Renault 8 Gordini. C’est la carrosserie et le travail du polyester qui causeront le plus de problèmes à Guy. Ces problèmes ont été résolus à en juger par la voiture, encore fringante, aux allures de Dino Ferrari. La Romer Oyonnax, patrie du plastique en France, c’est là que Bernard Mermet va élaborer sa voiture inspirée de plusieurs automobiles, dont la Ford GT 40, et qui possède, naturellement, une carrosserie en polyester. Pour la mécanique, c’est bien sûr le sacro-saint moteur Renault 8 Gordini, accouplé à sa boîte de vitesse. La belle Romer – nom de la société paternelle –, qui date de 1972, n’a jamais été immatriculée. Pourtant, elle affiche 4 000 km au compteur, des kilomètres effectués dans la région, nuitamment, par Bernard et ses amis. La tentation était bien trop forte ! Quand ? : Du mercredi 1er au dimanche 5 février 2012 – Mercredi 11h-22h, Jeudi 10h-19h, Vendredi 10h-22h, Samedi 10h-19h, Dimanche 10h-19h. Où ? : Paris-Porte de Versailles - Pavillons 2/2, 2/3 & 3 Combien ? : Adulte : 14 € / Enfant : 8 € / Groupe : 10 € Contacts presse Marie-Noëlle Bas : 06 37 40 42 69 - [email protected] Anne Quémy : 06 81 12 24 28 - [email protected] www.retromobile.com