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2014 MÉTHODOLOGIE MÉTHODOLOGIE NOTE DE MÉTHODOLOGIE DES INDICATEURS SOCIAUX Note de méthodologie des indicateurs sociaux 1. Outil Les indicateurs sociaux sont issus du reporting social Groupe (RSG). Ils sont définis dans un référentiel commun au Groupe (consultable sur demande). La collecte, le traitement et la restitution des données saisies par les entités juridiques locales, filiales du Groupe GDF SUEZ, sont réalisés dans le progiciel de consolidation financière Magnitude conformément au périmètre financier IFRS. Les indicateurs publiés dans ce rapport concernent les sociétés dont le contrôle en capital et en management est détenu par GDF SUEZ, soit celles consolidées en intégration globale. Les indicateurs sociaux sont intégrés à hauteur de 100 % quel que soit le pourcentage de détention du capital. 2. Périmètre de restitution Un taux de restitution, fonction de l’effectif couvert, est attaché à chaque indicateur. En effet, certaines données manquantes ou incohérentes sont exclues de la restitution. Deux entités récemment acquises et de taille significative ont été exclues du périmètre de reporting des indicateurs relatifs à la formation et aux rémunérations, du fait du déploiement progressif des méthodes de reporting de GDF SUEZ. 3. Méthodes de consolidation Les données de structure, de flux d’effectifs, de conditions de travail, de formation et de sécurité sont consolidées par agrégation. Contrôle interne Les données sociales dont consolidées et contrôlées successivement par chaque entité opérationnelle et par chaque branche, avant de l’être au niveau de la DRH Groupe. 5. Loi Grenelle 2 Précisions sur certains indicateurs a) Emploi Les données Groupe regroupent les données des 6 branches d’activité et le Corporate (comprenant respectivement 3 339, 3 247 et 3 427 salariés en 2014, 2013 et 2012). En juillet 2013, la branche Environnement est sortie du périmètre de consolidation en intégration globale, son effectif était de 79 421 salariés et elle avait contribué à la réalisation de 7 022 embauches et de 1 665 mobilités au 1er semestre 2013, soit au total pour le Groupe avec BE : 22 810 embauches et 7 134 mobilités en 2013. 2 Les employés administratifs sont comptabilisés parmi les techniciens supérieurs agents de maîtrise (TSM). La notion de «cadres» reste parfois difficile à appréhender hors France, ce qui peut conduire à une légère sous-estimation, quelques entités pouvant ne retenir que les cadres dirigeants. b) Mouvements de personnel Les indicateurs de cette section sont calculés sur la base d’un périmètre constant c’est-à-dire les entités de reporting incluses dans le périmètre de consolidation en intégration globale au 31/12/N-1 et au 31/12/N. L’indicateur licenciement ne comprend pas les ruptures conventionnelles. c) Diversité et égalité des chances Le pourcentage de personnes handicapées déclarées fournit la meilleure information possible sur l’intégration des personnes handicapées. Nous ne considérons pas pertinent de fournir un taux de restitution puisque certaines sociétés ne peuvent collecter cet indicateur en raison de contraintes réglementaires locales. d) Développement professionnel Lorsque les données ne sont pas exhaustives dans les délais, un arrêté et une prévision des données manquantes de fin d’année sont réalisés. e) Organisation du temps de travail Le travail du personnel au sein des sociétés du Groupe est organisé dans le cadre des durées de travail légales, variables d’une législation nationale à une autre. L’indicateur jours d’absence par personne est calculé selon la convention Groupe de 8 heures de travail par jour. f) Rémunérations Les informations sociales en application de l’article R. 225-105 du Code du commerce se trouvent dans les chapitres 3.1 et 3.2, une table de correspondance avec les sections du présent Document de Référence est en Annexe B. Le tableau des indicateurs fait également référence aux informations demandées dans le décret d’application. 6. Les zones géographiques correspondent à celles du périmètre IFRS, ce qui conduit à l’affectation en Europe de sociétés de la branche Global Gaz&GNL localisées en Afrique. Les indicateurs formation ne prennent pas en compte l’e-learning. Les indicateurs de ce rapport font l’objet d’une consolidation selon des procédures et des critères clairement définis. 4. Les données 2012 ont été recalculées sans la branche Environnement à des fins de comparaison. La politique du Groupe est d’offrir à tous une rémunération individualisée, équitable et compétitive sur le marché et qui reflète la performance et les niveaux de responsabilité de chacun : l’indicateur sur les rémunérations retenu est le ratio du salaire brut moyen des ouvriers, employés et techniciens (OET) rapporté au salaire minimum légal par pays. Il permet d’apprécier le niveau relatif des salaires moyens des OET à temps plein du pays ; le salaire brut moyen est obtenu en rapportant le salaire brut annuel à l’effectif moyen mensuel en équivalent temps plein (ETP) ; le taux de restitution dépend principalement de l’existence et de la disponibilité d’un salaire minimum légal. Globalement il est proche de 80 %. À noter que le ratio n’est pas calculé pour la Belgique chez BEE qui n’a pas déclaré d’OET. Les données relatives au salaire minimum légal 2013 sont issues d’Eurostat. En complément, l’évolution des charges de personnel est dans le chapitre 6.2 Note 7.2. ENGIE MÉTHODOLOGIE 2014 www.engie.com MÉTHODOLOGIE CERIS est déployé dans chaque branche et couvre ainsi l’ensemble du groupe GDF SUEZ. Note de méthodologie des indicateurs santé-sécurité Périmètre Les analyses effectuées dans ce document exclusivement les entités en intégration globale. concernent Méthodes de contrôle et de consolidation des indicateurs Après avoir été collectées, les données santé-sécurité quantitatives de ce rapport ont fait l’objet de contrôles et ont été consolidées selon des procédures et des critères clairement définis. Pour la branche Infrastructures, la consolidation des données relatives à la BU de distribution GrDF qui travaille en service commun avec ERDF ne prend en compte que la part «gaz» des heures travaillées. Les pratiques des autorités et les réglementations quant à la communication du nombre de maladies professionnelles aux entreprises diffèrent selon les pays (par exemple, la Belgique où l'information n'est que partiellement disponible). Cela entraîne des divergences dans le mode de calcul de ces informations par les filiales du Groupe. Un effort de sensibilisation auprès des entités du Groupe est porté depuis 2013 pour harmoniser la donnée publiée. Note de méthodologie des indicateurs environnementaux Afin de piloter le déploiement de sa politique environnementale, de maîtriser les risques environnementaux et de favoriser la communication de ses performances environnementales aux parties prenantes, GDF SUEZ a développé un système de reporting spécifique, allant au-delà des exigences de la loi française, sur la base de travaux conduits au sein d’instances de dialogue internationales comme le Global Reporting Initiative (GRI) ou le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD). Le reporting environnemental est intimement lié à celui de la performance opérationnelle et devient ainsi un outil de management. Cette volonté de faire de l’environnement une partie intégrante du management est portée par la Direction Générale du Groupe. Des auditeurs formés dans les BU, accompagnés par les services du Centre, réalisent des audits environnementaux pour vérifier que la réglementation environnementale est respectée sur le terrain et évaluer les risques environnementaux majeurs. Un système de lettres de conformité environnementale garantit l’implication du management opérationnel : il s’engage à fournir une information de qualité, conforme au référentiel, contrôlée, vérifiée et validée. Le reporting environnemental de GDF SUEZ est mis en œuvre grâce à un outil dédié permettant une remontée structurée des données. Cet outil appelé CERIS est une solution informatique de reporting environnemental, qui permet la gestion du réseau de correspondants et coordinateurs environnement, la gestion et la documentation du périmètre de reporting environnemental, la saisie, le contrôle et la consolidation des indicateurs, l’édition de rapports et enfin, la mise à disposition de la documentation nécessaire à la production et à la collecte des données (procédures et instructions de reporting). Les entités juridiques incluses dans le périmètre de reporting sont celles dont l’activité est pertinente en termes d’impact environnemental et qui sont intégrées globalement ou proportionnellement selon les règles de consolidation financière (IFRS) alors que les entités juridiques dont la seule activité est le négoce d’énergie, des activités financières ou de l’ingénierie sont exclues du périmètre. Les entités incluses dans le reporting rapportent les performances et les impacts des installations industrielles dont elles détiennent le contrôle technique opérationnel, y compris les installations opérées pour compte de tiers. Sont exclues les entités juridiques mises en équivalence. Ainsi, en accord avec les règles de consolidation financière, 100 % des impacts collectés sont consolidés lorsque les entités sont sous intégration globale. Pour les entités sous intégration proportionnelle, les impacts environnementaux sont consolidés proportionnellement au taux d’intégration financière du Groupe, pour autant que le contrôle technique opérationnel leur appartienne à 100 % ou qu’il soit a minima partagé avec d’autres actionnaires. Le périmètre est figé au 30 juin de l’année de l’exercice. Pour les cessions intervenant après cette date, il est prévu que l’entité remplisse le questionnaire environnemental avec les données disponibles au dernier jour du mois qui précède la cession. Les acquisitions réalisées après le 30 juin ne sont pas prises en compte, sauf demande de dérogation formulée par la branche concernée et sous réserve que les données soient disponibles. Pour le calcul des indicateurs de management environnemental de type «part du CA pertinent couvert par une certification environnementale, par un plan de gestion de crise environnementale, etc.», un chiffre d’affaires pertinent est estimé pour chaque entité juridique. Pour obtenir ce CA pertinent, les activités jugées non pertinentes en termes d’impact environnemental (négoce, finance, ingénierie) sont soustraites du chiffre d’affaires consolidé de chaque entité juridique. Le jeu de procédures pour la remontée des informations environnementales se compose de procédures génériques déclinées en instructions types à mettre en œuvre aux niveaux appropriés du processus de reporting. Le déploiement des procédures et des instructions à travers l’ensemble du Groupe repose sur un réseau de correspondants et de coordinateurs environnementaux dûment mandatés. Ces procédures et instructions de travail au niveau Groupe et branches décrivent en détail les phases de collecte, contrôle, consolidation, validation et transmission des données environnementales aux différents niveaux de l’organisation ainsi que les règles de définition du périmètre et de consolidation. Elles sont assorties de documents techniques fournissant des lignes directrices méthodologiques pour le calcul de certains indicateurs. En fonction de ses activités, chaque entité se voit attribuer un profil qui détermine les indicateurs auxquels elle doit répondre. La liste des entités entrant dans le périmètre de reporting environnemental est validée par chaque branche. Les définitions des indicateurs utilisées pour mesurer la performance environnementale des métiers du Groupe ont été revues sur base des commentaires des Commissaires aux comptes. Elles ont par ailleurs bénéficié des commentaires des responsables opérationnels représentés dans des groupes de travail dédiés. L’ensemble de la documentation est disponible sur simple requête auprès du Groupe (Direction de la Responsabilité Environnementale et Sociétale). ENGIE MÉTHODOLOGIE 2014 3 MÉTHODOLOGIE Sur les données publiées dans le présent rapport il convient de préciser les éléments suivants : 1. la fiabilité du périmètre couvert par le reporting environnemental est une des priorités de GDF SUEZ qui évolue dans un contexte international de cessions et d’acquisitions d’activités. Avant chaque campagne de reporting, un rapprochement est effectué entre le périmètre financier et les informations remontées par les responsables environnement de branche pour vérifier à quelles entités financières sont rattachées les entités industrielles qui contribuent dans l’outil CERIS ; 2. pour l’exercice 2014, afin d' assurer la livraison de l’ensemble des données attendues dans les délais impartis, des méthodes d’estimation ont été définies pour les données qui n’auraient pas été disponibles sur les 12 mois de l’année calendaire ; 3. GDF SUEZ est signataire, depuis 2007, du CEO Water Mandate (Mandat des PDG concernant l’eau) marquant ainsi sa volonté de préserver les ressources en eau. Afin d’améliorer la gestion de l’eau du Groupe, les indicateurs relatifs à l’eau ont été modifiés et rendus conformes aux indicateurs GRI (Global Reporting Initiative) en 2011. GDF SUEZ est ainsi capable de répondre de façon plus exhaustive aux questionnaires externes : SAM, CDP water disclosure (communication d’informations CDP sur l’eau), CEO Water Mandate, etc. Ces nouveaux indicateurs se répartissent en quatre catégories : Prélèvement, Rejet, Consommation, Réutilisation/Recyclage. En 2014, des clarifications ont encore été apportées pour améliorer la compréhension de ces indicateurs ; 4. soucieux du devenir des déchets générés par ses activités, le Groupe dispose d’indicateurs sur la production et la valorisation de ses déchets. Il s’appuie pour cela sur les définitions de déchets et de valorisation établis par les réglementations locales. Pour éviter une déclaration erronée des stocks, seuls les tonnages emportés et pesés sur le site doivent être rapportés comme évacués. Les tonnages qui doivent être rapportés sont des tonnages humides ou secs, selon la manière dont ils ont été évacués : si les déchets évacués étaient humides, les tonnages rapportés sont humides et inversement pour les déchets secs. Par exception, si les déchets sont stockés de façon définitive sur place, les tonnages secs associés doivent également être rapportés comme évacués. Dans ce dernier cas, les déchets ne sont jamais valorisés. C’est notamment le cas des centrales d’Hazelwood et de Loyang B en Australie. 5. les émissions de CO2 issues de la combustion de combustibles fossiles ont été calculées sur la base des facteurs d’émissions publiés par le GIEC (4th Assessment Report - 2007). Le potentiel de réchauffement global (PRG) permet de comparer la capacité de réchauffement des différents gaz à effet de serre par rapport au 4 CO2. Les PRG utilisés pour convertir les émissions de GES du Groupe en CO2 équivalent sont les tout derniers PRG publiés par le GIEC (5th Assessment Report – 2014), considérés sur une échelle de 100 ans ; 6. Les indicateurs Biodiversité permettant de suivre l’évolution de l’objectif Groupe (cf. §3.3.4.8) sont basés sur la notion de site prioritaire. Un site prioritaire est un site qui présente un risque potentiel pour la biodiversité en raison de la nature de ses activités, qui est situé dans ou à proximité d’une zone protégée et qui ne rencontre aucune séparation (interruption naturelle ou artificielle) entre son emplacement et la zone protégée. Sous réserve d’une justification appropriée, Un site ne répondant pas à ces critères objectifs a la possibilité de se déclarer comme étant prioritaire. 7. les émissions spécifiques de GES de la production d’énergie en kg eq CO2/MWh sont calculées sur le périmètre des trois branches pour lesquelles il s’agit d’une activité principale : branche Énergie Services, branche Energy International et branche Énergie Europe ; 8. les données liées à l’activité des méthaniers, y compris les impacts et les consommations, ont été assimilées à celles d’un site en exploitation et sont donc rapportées comme telles. Les navires pris en compte sont ceux pour lesquels le groupe GDF SUEZ détient une part majoritaire ou ceux exploités par une filiale détenue majoritairement par GDF SUEZ ainsi que les navires affrétés sur le long terme (> 1 an). Cela donne une liste de 13 navires : Grace Cosmos, BW GDF SUEZ Everett, BW GDF SUEZ Boston, Matthew, Provalys, GDF SUEZ Global Energy, Gaselys, BW GDF SUEZ Paris, GDF SUEZ Neptune (SRV), GDF SUEZ Point Fortin, Grace Acacia, Grace Barleria, BW GDF SUEZ Brussels. L’éventuelle certification ISO 14001 des navires est également prise en compte ; 9. à des fins de cohérence, le facteur pour convertir l’énergie thermique produite (GWhth) en énergie électrique (GWhe) est fixé à 0,44 pour toutes les activités de production d’énergie du Groupe et à 0,25 pour les incinérateurs ; 10. les impacts environnementaux significatifs générés par les sous-traitants dans une installation du Groupe pendant des activités de services matériels sont inclus dans les impacts Groupe sauf lorsqu’une clause contractuelle spécifique prévoit que le sous-traitant est tenu responsable des impacts générés sur le site pendant la fourniture du service. Les données fournies par les sous-traitants ne font pas systématiquement l’objet de vérifications internes avant d’être agrégées aux données du Groupe et n’engagent que les sous-traitants. La réglementation et les obligations légales dans le domaine de l’environnement pouvant être différentes d’un pays à l’autre, certaines données sont parfois plus difficiles à collecter. ENGIE MÉTHODOLOGIE 2014 www.engie.com MÉTHODOLOGIE ENGIE MÉTHODOLOGIE 2014 5 Siège social : 1, place Samuel de Champlain 92930 Paris La Défense - France Tél. : +33 (0)1 44 22 00 00 engie.com