Portfolio Management - FONDS - BGL BNP Paribas Direct Invest

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Portfolio Management - FONDS
Rapport de Gestion – 30 Juin 2013
1. Portefeuille Modèle SERENITY
2. Portefeuille Modèle DEFENSIVE
Biais toujours très défensif avec 70% en monétaire. Le solde
est réparti en fonds défensifs afin d’optimiser le profil risque/
rendement :
Nous avons maintenu une approche flexible et diversifiée
afin d’obtenir une volatilité moindre tout en augmentant notre
pondération sur les actions, notamment européennes (avec
l’entrée du fonds actions européennes Métropole Sélection),
au détriment de notre exposition obligataire (vente des fonds
obligataires à haut rendement et obligataires d’entreprises).
JP Morgan Income Opportunity, fonds d’allocation obligataire
monde (environ 46%) / monétaire (à 54% aujourd’hui avec
un fort biais dollar américain) a pour objectif de délivrer
des rendements positifs sur le long terme quelle que soit
la configuration des marchés. Selon les opportunités
et les valorisations des marchés obligataires, le gérant
investit sur toutes les catégories d’obligations (entreprises,
gouvernementales, émergents). Il privilégie aujourd’hui les
obligations de très bonne notation. Le fonds est exposé
aujourd’hui à plus de 75% au dollar américain.
Nous avons introduit en début d’année le fonds d’allocation
obligataire / monétaire (JP Morgan Income Opportunity).
Nous avons maintenu notre exposition aux obligations convertibles mondiales qui offrent un rendement attractif et un
profil actions sous valorisé (Parvest Convertible Bond World).
Defensive
Le fonds M&G Optimal Income investit sur toutes les
classes obligataires via une gestion active et opportuniste.
Aujourd’hui, le gérant privilégie les obligations privées
européennes et américaines. Le fonds est totalement couvert
contre le risque de change. Il détient également environ 10%
d’actions internationales (sélectionnées sur la récurrence et
l’attractivité de leur taux de dividende).
Obligations
Monétaires / Liquidités
Diversification
Actions internationales
Serenity
Performance*
2011
2012
30.06.13
- 4,53 %
+ 6,56 %
+ 0,35 %
Obligations
Monétaires / Liquidités
Performance*
2011
2012
30.06.13
-2,29 %
+ 0,47 %
+0.22%
3. Portefeuille Modèle PERFORMANCE
Au cours de cette première moitié de l’année nous avons
continué à augmenter la pondération actions en renforçant
notre exposition aux marchés actions américains (Robeco US
Premium Equities) et européens (Métropole Sélection). Nous
avons maintenu notre exposition aux actions allemandes
(DWS Invest German Equities). Du côté de notre exposition
obligataire, nous avons vendu nos positions sur les obligations
privées à haut rendement (Axa US High Yield Short Duration)
et sur celles de bonne notation (Axa Euro Crédit Plus).
Nous conservons cependant nos obligations émergentes en
devises locales (Parvest Bond World Emerging Local). Nous
avons également maintenu notre exposition aux obligations
convertibles mondiales qui offrent un rendement attractif et un
profil actions sous valorisé (Parvest Convertible Bond World).
4. Portefeuille Modèle DYNAMIC
Au cours de la première moitié de l’année nous avons
continué à augmenter la pondération actions en renforçant
notre exposition aux marchés actions européens (Métropole
Sélection). Nous avons par contre coupé nos positions sur
les marchés des minières aurifères dès le mois de mars.
De même, le manque de visibilité et une politique monétaire
moins accommodante qu‘attendue nous ont incité à sortir du
marché brésilien.
Au niveau obligataire, nous privilégions toujours les obligations
émergentes en devises locales (Parvest Bond World Emerging
Local) et les obligations convertibles mondiales qui offrent un
rendement attractif et un profil actions sous valorisé (Parvest
Convertible Bond World).
Dynamic
Obligations
Monétaires / Liquidités
Diversification
Actions Etats-Unis
Actions internationales
Performance
Obligations
Monétaires / Liquidités
Diversification
Actions Etats-Unis
2011
2012
30.06.13
- 11,09 %
+ 10,68 %
+ 0,32 %
2011
2012
30.06.13
Averstissement
Il est rappelé qu’il existe un risque de fluctuation du capital investi et que ce risque est
généralement en corrélation avec la performance envisagée. La Banque ne donne en
aucun cas une quelconque garantie en capital et/ou de performance et/ou de rendement
des fonds investis dans le présent mandat pas plus que de résultat de la gestion opérée
selon le présent mandat. Aucune information donnée ne doit être interprétée comme pouvant
constituer une telle garantie. A ce titre et notamment, il existe un risque que le rendement du
portefeuille soit négatif, voire qu’une partie du capital soit perdue.
- 6,28 %
+ 8,76 %
+ 0,34 %
* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Actions internationales
Performance*
Performance*
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Rapport de Gestion – 30 Juin 2013
5. Evolution des marchés et perspectives
Conjoncture et Marchés Financiers
La réduction des primes de risque des marchés d’actions
entamées au cours du second semestre 2012 s’est
poursuivie en ce début d’année. Les signaux positifs se
révélaient nombreux : la volonté des banques centrales
mondiales de soutenir l’économie, un ralentissement de la
dégradation dans les pays périphériques européens dont
certains enregistraient des gains de compétitivité grâce aux
lourdes réformes structurelles engagées les mois précédents.
Le principal moteur des marchés d’actions était cependant
la faiblesse des rendements des actifs jugés sans risque en
comparaison des dividendes offerts par les actions du même
pays. Ainsi, fin mars l’OAT 10 ans (obligation d’Etat français)
offrait un rendement de 2.03% contre un dividende moyen
des actions du CAC 40 de 3.55%.
Les inquiétudes quant à l’incertitude de l’issue des élections
italiennes ou l’instabilité politique dans les pays à la
périphérie de l’Europe n’ont été que de faibles générateurs
de volatilité, encore un signe que le risque systémique
européen est désormais considéré comme minime. Cette
relative sérénité se voyait renforcée par l’intervention de Ben
Bernanke (Président de la réserve fédérale américaine) qui
estimait que le niveau de chômage et la croissance modérée
de l’économie américaine justifiait la poursuite de la politique
monétaire d’assouplissement quantitatif (Quantitative Easing,
QE).
La crise chypriote fut réellement, le premier catalyseur
négatif de l’année sur les marchés financiers. Afin de faire
face aux besoins de financement d’un secteur bancaire
surdimensionné, Chypre a du se résoudre à faire appel
aux institutions européennes et internationales. Plus que le
montant nécessaire au sauvetage financier de Chypre, ce
sont les modalités qui ont inquiété les investisseurs. En effet,
pour la première fois une participation des déposants à la
restructuration du système bancaire est approuvée. Un tel
exemple constitue une remise en cause du projet de garantie
des dépôts européens qui est l’un des piliers du projet
européen d’union bancaire.
Ben Bernanke, donné partant en fin d’année, ne souhaite
pas commettre la même erreur que son prédécesseur Alan
Greenspan. Ce dernier n’avait pas préparé les marchés
financiers à la remontée des taux directeurs. Sa décision
s’était traduite par une baisse du marché obligataire de plus
de 20%.
Cette décision est une inflexion plus qu’une rupture dans la
politique monétaire de la FED. La réaction du marché ne doit
pas être considérée comme un excès de pessimisme mais
plutôt comme l’adaptation à un changement de paradigme.
En effet, la garantie de taux bas à long terme touche à sa
fin, amenant ainsi les investisseurs à établir une nouvelle
hiérarchisation des risques. On peut donc anticiper un retour
de la volatilité sur les marchés financiers au cours des
prochains mois.
Perspectives
Dans le prolongement du mois de juin, nous nous attendons
à un prochain semestre marqué par le retour de volatilité.
Depuis 2008 et le début de la crise, les différentes banques
centrales se sont attachées à maintenir de faibles taux. Bien
que les rendements obligataires demeurent à des niveaux
historiquement faibles, la hausse des taux observée ces
dernières semaines à la suite de l’annonce du prochain
ralentissement des injections de liquidités par la réserve
fédérale des Etats-Unis (FED) pourrait conduire à une
nouvelle hiérarchisation des risques. En effet, la conjonction
des taux bas et de primes de risques relativement élevées ont
amené des investisseurs sur des compartiments sur lesquels
ils n’ont pas vocation à rester à long terme. Par exemple,
certains intervenants obligataires ont pu être tentés d’acheter
des actions offrant des rendements élevés afin de compenser
la faiblesse des taux des obligations gouvernementales. Au
vu des récentes tensions sur les marchés de taux, on peut
légitimement penser que cela ne devrait pas perdurer.
La saison des publications de résultats du 1er trimestre et
la confirmation des objectifs par une majorité de grands
groupes internationaux a permis de rapidement tourner la
page chypriote.
Par ailleurs, si l’action des banques centrales dans le monde a
permis d’éloigner le spectre du risque systémique, notamment
en Europe, il nous semble que le levier est relativement limité.
En effet, il faut désormais que les moteurs traditionnels de
la croissance, à savoir la consommation, les exportations et
l’investissement prennent le relais des politiques monétaires.
Le véritable tournant est intervenu dans le courant du mois
de mai avec l’émergence du débat sur les modalités de la
poursuite du quantitative easing. En effet, s’il est indéniable
que la politique monétaire a permis de soutenir l’économie
américaine ces derniers mois, le conseil des gouverneurs
de la réserve fédérale (FED) des Etats-Unis estiment que
les liquidités injectées profitent désormais plus aux marchés
financiers qu’à l’économie réelle. Tout le monde garde en
mémoire le souvenir de l’éclatement de la bulle obligataire
en 1994.
En Europe, l’endettement des différents pays nécessite la
mise en œuvre de réformes structurelles profondes qui ne
favoriseront pas la relance par la consommation. Les pays
émergents doivent faire face à de nouvelles problématiques.
Ainsi, les nouveaux dirigeants chinois ont choisi la transition
vers un rééquilibrage de la croissance en favorisant le
développement de la demande intérieure. Par ailleurs, le
gouvernement souhaite réduire le niveau des créances
douteuses qui font planer un risque important sur le secteur
financier chinois.
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Rapport de Gestion – 30 Juin 2013
5. Evolution des marchés et perspectives (Suite et fin)
De son côté, le Brésil devra une nouvelle fois s’attaquer aux
pressions inflationnistes qui émergent à chaque accélération
du niveau de croissance. Ces défis sont autant d’éléments qui
peuvent peser sur l’exportation des pays développés.
Enfin, le scénario de croissance mondiale faible est créateur
d’incertitude et la hausse des taux d’intérêts ne favorise pas
la reprise de l’investissement des entreprises bien qu’elles
disposent d’importantes réserves de liquidité.
Si le tableau macro économique apparaît très nuancé, il nous
semble que les marchés continuent d’offrir des opportunités
d’investissement. Plus que le niveau de valorisation globale
relativement faible, notamment en Europe, nous continuons
de nous focaliser sur les qualités intrinsèques des entreprises.
La remontée récente des taux nous conforte dans l’idée de
privilégier les sociétés avec un faible niveau d’endettement.
Marketing & Communication – Personal Investors – 30.06.13
Enfin, il nous semble qu’il est encore trop tôt pour nous
intéresser aux entreprises fortement sous valorisées. En
effet, les faibles niveaux de croissance donc de visibilité et le
contexte de remontée des taux sont défavorables à ce type
d’investissement. En revanche, la capacité des entreprises
à générer de la croissance dans un contexte de croissance
atone sera également un déterminant important dans nos
choix d’investissement.
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