Parodie pour les cinquante ans de l

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Parodie pour les cinquante ans de l
Parodie pour les cinquante ans de l'association PENELOPE.
Deux compères entrent en scène :
L'autre : Chères Pénélopes bonsoir (ou bonjour)
L'un : Cher Ulysse , bonjour.
L'autre : (montant sa toilette). Tu as vu, je me suis mis sur mon 31.
L'un : Oui je vois, moi, pour Pénélope je me suis mis en « 4 « .
L'autre : Alors, quoi de « 9 » ? (son partenaire sort un carnet) Qu'est-ce que tu fais ??
L'un : Attends, je note le tiercé : 31-4-9.
L'autre : ( mal à l'aise) Ce n'est pas le moment, nous avons du monde (il indique le public).
L'un : Ah oui...Eh bien Pénélope est un club féminin, dont nous fêtons aujourd'hui les cinquante ans.
L'autre : Cinquante ans, cinquante ans que notre Pénélope croise chez elle, chaque matin, ce bipède
hirsute, la langue pâteuse, se dirigeant d'un pas mal assuré, vers son petit déjeuner, et le tout Mesdames,
le tout, emballé dans un ravissant caleçon XXL.
L'un : Tu vois grand.
L'autre : Mais j'imagine les matins triomphants de notre Ulysse, qui le regard fixe rêve devant le dos
courbé de sa Pénélope en train de passer joyeusement la serpillière dans la cuisine.
L'un: Ah....
L'autre : Oui que de souvenirs !.
L'un : Pour en revenir aux Pénélopes, elles ne sont pas fermées à la présence de notre Ulysse au sein de
leur union.
L'autre : Oh, je les imagine elles aussi, le matin, les bigoudis sur la tête, le visage luisant par la faute
d'une crème miraculeuse avec deux rondelles de concombre sur les yeux qui nous donnent l'impression,
Messieurs, que nous entrons dans la quatrième dimension.
L'un : Après cette galerie de portraits, nous allons si vous le voulez bien, vous proposer le jeu du métro
parisien.
L'autre : Dans votre vie professionnelle ou dans vos loisirs, vous avez sans doute emprunté ce moyen de
transport, « LE METROPOLITAIN ».
L'un : C'est drôle, dans métropolitain on entend la syllabe « POLI ».
L'autre : Oh ce n'est pas toujours le cas, dans la bousculade on entend plutôt de charmants noms
d'oiseaux.
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L'un : Oui, ce n'est pas le doux chant des sirènes !!
L'autre : Pourquoi des sirènes ??
L'un : Mais Ulysse.... L'histoire des sirènes ......
L'autre : Ah oui.... Là tu vois, comme dirait ton héros, j'ai un peu ramé. Mais revenons à notre jeu. Nous
allons vous jouer une petite scène dans laquelle nous avons glissé quelques noms de stations qu'il vous
faudra découvrir.
(Ils apportent deux chaises, pour s'asseoir en bord de scène)
L'autre : Plantons le décor. (Au public) Comme vous pouvez le remarquer nous n'avons pas
hésité sur la mise en scène. En voiture.....
L'un : On y va ?
L'autre : On y va.
L'un : On a l'air malin comme ça.
L'autre : C'est l'attitude que nous avions le matin dans le métro en partant au boulot.
L'un : C'est vrai que nous étions TERNES à souhaits.
L'un : Vous prenez souvent le métro ?
L'autre : Je le prends uniquement en dehors des heures de pointes.
L'un : Vous évitez comme ça le corps à corps, et surtout les odeurs du vendredi soir qui ne sentent pas
toujours le JASMIN.
L'autre : Vous êtes en retraite sans doute ?
L'un : Oui, j'ai travaillé à la BOURSE.
L'autre : Oh BONNE NOUVELLE, je peux vous demander un renseignement ?
L'un : Vous savez à présent les placements sont le CADET de mes soucis.
L'autre : Il y a un placement, si je peux dire, dont on se passerait bien, ce sont les impôts.
L'un : Si nous avions le choix, il y aurait peu de VOLONTAIRES.
L'autre : C'est vrai, depuis la nuit des temps il faut toujours que l'homme ait sa bourse en main.
L'un : Plus on prend de l'âge, plus c'est dur.
L'autre : Oh, quelle belle image...
L'un : Et comme aurait pu dire Napoléon en Egypte du haut des PYRAMIDES : " Mieux vaut la laisser
dans sa poche, plutôt que de la sortir".
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L'autre : Mais dites dont, ce que vous CITE, est à double sens.
L'un : Oui, j'aurais dû faire de la politique.
L'autre : Dans ce domaine, il est vrai que pour noyer le poisson, nous avons des champions.
L'un : Je verrais bien nos hommes politiques aux jeux olympiques.
L'autre : Il faut du souffle pour cela.
L'un : Il y en a qui ne manquent pas d'air.
L'autre : C'est vrai que parfois ils sont gonflés.
L'un : Quand je pense que pour finir le mois, certains songent à mettre un cierge à LA CHAPELLE du
coin.
L'autre : Même si cela paraît léger comme un bouchon de LIEGE.....
L'un : Chacun a ses croyances.
L'autre : Justement, croyez-vous que nous pouvons à présent demander à nos chères Pénélopes le
nombre de stations de métro, glissées dans cette courte histoire ?
L'un : Oui, comme pourrait nous dire le héros d'Agatha Christie « Hercule Poirot "Les petites cellules
grises" entrent en action.
L'autre : Alors, combien de stations de métro avez-vous entendues ? (Après
l'interrogation au public.)
L'autre : Tiens un « Scoop ». On parlait de nos hommes politiques.
L'un : Oui, et alors ?
L'autre : Notre ministre des finances.....
L'un: Aie !!
L'autre : Il recherche son chien.
L'un : Oh, il faut l'aider . il s'appelait comment ?
L'autre « Fiscale ». On l'entend dans les couloirs de Bercy scander A LA NICHE FISCALE ,
A LA NICHE FISCALE .......
(Au public) Au revoir et merci ( Ils sortent)
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