dealmakers - Leaders League

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dealmakers - Leaders League
N°32
& dealmakers
Mardi 8 septembre 2015
en Bourse. Nous avons notamment cédé nos parts dans
Trophos et Sarenza.
Aujourd’hui, nous travaillons avec deux fonds institutionnels (FPCA), pour le capital-développement et transmission en France, dotés de 110 M€. Nous avons un
autre véhicule dédié à la mécanique de précision d’un
encours de 30 M€. Ce dernier secteur est composé d’environ 400 entreprises en France, essentiellement situées
en Haute-Savoie. Par ailleurs, nous avons un programme
annuel de FIP représentant 25 M€ par an. Enfin, nous développons une approche de mandat PME (aussi dénommé
mandat ISF), à travers laquelle nous levons de l’argent
auprès des particuliers pour l’investir directement en equity
et leur faire profiter des vertus du capital-investissement.
a la une
cette
semaine
Décideurs. Au-delà des fonds restants à déployer, quelles sont
Stanislas Cuny
Head of direct private equity, Amundi
Décideurs. Amundi est connu dans le domaine de la gestion d’actifs de type OPC mais moins dans le private equity. Est-ce un tort ?
Stanislas Cuny. Oui, c’est un tort. Le private equity est
une classe d’actifs comme une autre,
très performante. Elle répond aussi au
besoin de nos clients, investisseurs
particuliers et professionnels. Nous
sommes l’un des principaux acteurs du
capital-investissement puisque nous
gérons plus de 5 Md€ dont 1 Md€ en
investissements directs. Pour les fonds de fonds, la
stratégie est tout simplement de sélectionner les meilleurs gérants en Europe et en Amérique du Nord. Pour le
reste, nous sommes actifs dans le capital-développement
et le capital-transmission mais pas dans le capital-risque
ou retournement.
les dernières sociétés prometteuses investies par Amundi PEF ?
S. C. FrogPubs est une société dans laquelle nous croyons
beaucoup. C’est une chaîne de burgers, de pubs, inspirée des
bars anglais, présente en France à travers une dizaine de points
de vente et brassant sa propre bière. Nous avons récemment
participé au rachat de DGF à Qualium avec le co-investissement de 21 Centrale Partners : c’est une entreprise qui fournit
une boulangerie-pâtisserie sur deux en France en préparation
boulangère et pâtissière (ingrédient, crèmes…). Nous sommes
aussi entrés dans Didactic, une société avec 36 M€ de CA,
fabriquant des produits médicaux à usage
unique (cathéters, gants…). Enfin, nous
sommes au capital d’Armor, le leader mondial de l’impression thermique, aux côtés
du management et d’autres fonds tels que
Arkéa, Ouest Croissance.
«Notre stratégie est
celle du minoritaire actif
au board »
Décideurs. Quel est votre rythme d’investissements ?
S. C. L’an dernier, nous avons déployé une cinquantaine de
millions d’euros pour onze nouvelles opérations. À la vente,
nous avons réalisé dix-sept sorties dont quatre introductions
Décideurs. Vous êtes toujours actionnaire minoritaire. Pourquoi
une telle stratégie ?
S. C. Amundi PEF est un minoritaire actif au Conseil d’administration. Nous apportons notre expertise de gestion
de la croissance, externe comme organique, et d’internationalisation grâce à notre implantation dans trente pays.
Cette stratégie fait d’Amundi PEF un acteur très apprécié
des sociétés dans lesquelles nous investissons : il n’y qu’à
écouter Stéphane Treppoz qui chez Sarenza, soutenu par
une myriade d’actionnaires, nous avait qualifié de « partenaire préféré ».
Sommaire
2.
4.
5.
6.
7.
L’essentiel
Insider
Tour de table
International
Nominations
L’essentiel ///
Une nouvelle bataille
pour Fosun
Webhelp
tesco
l'essentiel
Une nouvelle bataille pour Fosun
Le conglomérat chinois propose 675 M€ pour mettre la main sur la banque BHF.
Le français Oddo pourrait contre-attaquer.
Durant l’été, le groupe bancaire belge BHF Kleinwort Benson a reçu une offre
non-sollicitée de reprise de la part de son principal actionnaire, le chinois Fosun. Cette OPA n’ayant pas encore été remise aux autorités, la maison mère
belge prépare une contre-offensive. Elle a fait appel à son deuxième actionnaire,
le français Oddo, qui pourrait être intéressé par ses activités de gestion de fortune en Allemagne. Récemment, le français s’est en effet implanté outre-Rhin
en rachetant Seydler, puis Meriten, mais n’y détient pas encore d’offre privée.
De son côté, Fosun mène une vaste offensive dans le secteur financier européen. Au printemps, il a repris 8,5 % de BHF à l’américain Tim Lewis, montant
sa participation à plus de 28 %. Il est également entré en négociation pour reprendre Novo Banco, la banque portugaise née de la restructuration de Banco
Espirito Santo. Le mois dernier, c’est sur l’allemand Hauck & Aufhaüser que le
Chinois a mis la main pour 210 M€. Le groupe de Philippe Oddo n’a pas encore
fait d’offre concurrente officielle. Pour rester dans la course, il devra toutefois
trouver un allié, selon Les Échos citant une source proche. La banque familiale
ne détient que 15,1 % de la cible et l’offre de Fosun s’élève à 675 M€, soit 5,10
euros par action. Et l’exemple du Club Med montre que le Chinois n’hésitera
pas à surenchérir s’il le doit.
2
Total cède son réseau de distribution en Turquie
Les actifs vont être repris par le conglomérat Demirören pour 325 M€.
Le géant français du pétrole poursuit la revue de son portefeuille d’activités. Après
la cession d’actifs gaziers en mer du Nord, Total se déleste à nouveau en Turquie. Il
s’agit cette fois du réseau de stations-service et des activités de commerce et d’approvisionnement qu’il opère dans le pays. Pour un montant atteignant 325 M€, le
conglomérat local Demirören s’est porté acquéreur de cette ensemble qui constitue
le cinquième réseau de distribution de carburant de Turquie. L’opération, validée par
les deux groupes, reste soumise à l’approbation des autorités concernées. À l’issue
de la transaction, Total maintiendra une présence dans le pays à travers ses activités
lubrifiants et GPL sans odeur. Ares Management débourse 400 millions
pour un portefeuille paneuropéen
C’est la deuxième transaction de l’année entre Ares et IVG,
partenaires particuliers de deals.
Ares Management a signé, à travers l’un de ses fonds gérés, l’acquisition d’un portefeuille paneuropéen, valorisé 400
millions d’euros, et composé de trente actifs de bureaux. Ce
portefeuille développe 240 000 mètres carrés au RoyaumeUni, en France, aux Pays-Bas, en Belgique, en Finlande et
en Espagne. L’acquisition s’est faite auprès d’IVG. C’est la
deuxième acquisition pan-européenne faite par Ares auprès
d’IVG cette année, après l’achat d’un portefeuille de huit actifs de bureaux et de commerces, développant 45 000 mètres
carrés en Europe. décideurs & dealmakers
Vivendi valorise
Dailymotion 271 M€
APRÈS AVOIR PRIS 80 % DU CAPITAL
AU PRINTEMPS, LE GROUPE FRANÇAIS MONTE À 90 %.
VIVENDI CONFIRME SON INTÉRÊT
POUR DAILYMOTION EN MONTANT
À 90 % DE SON CAPITAL, CONTRE
80 % INITIALEMENT PRÉVU. POUR
CETTE OPÉRATION, VIVENDI A DÛ
DÉBOURSER UN PEU PLUS DE
VINGT-SEPT MILLIONS D'EUROS,
VALORISANT DAILYMOTION À PLUS
DE 271 MILLIONS D'EUROS. AU TOTAL, L’INVESTISSEMENT DE VIVENDI
S’ÉLÈVE À 245 MILLIONS D'EUROS.
LE GROUPE FRANÇAIS DEVRA DÉSORMAIS DONNER LES MOYENS
FINANCIERS À DAILYMOTION POUR
CONCURRENCER YOUTUBE. ORANGE
CHIFFRAIT EN 2013 LES INVESTISSEMENTS NÉCESSAIRES À PRÈS DE
CENT MILLIONS D'EUROS.
l'essentiel
Un quatrième LBO
en vue pour Webhelp ?
Quatre ans après son arrivée au capital de la pépite française, Charterhouse
cherche un repreneur.
À la suite du troisième LBO de Webhelp en 2011, le fonds d’investissement
britannique Charterhouse avait repris la participation majoritaire de 60 % détenue conjointement par Astorg et Barclays Private Equity, à hauteur de 300 millions d’euros, le solde restant détenu par les deux fondateurs Frédéric Jousset
et Olivier Duha. Aujourd’hui, Charterhouse entend signer sa sortie sur la base
d’un quatrième LBO, valorisant le spécialiste de la relation client à un milliard
d’euros. C’est par le biais de Deutsche Bank que Charterhouse souhaite passer
le témoin à un autre investisseur. Quant à Webhelp, la société affiche une forte
dynamique de croissance, tablant sur près de 650 millions d’euros de revenus
pour 2015 et prévoyant d’atteindre le milliard d’ici trois à cinq ans. Pour ce faire,
elle s’appuie notamment sur des acquisitions paneuropéennes, à l’image des
récents rachats de l’allemand Perry & Knorr et de l’italien OnLine. Dorénavant,
son renforcement aux États-Unis semble apparaître comme une priorité…
3
Siparex et BPIFrance entre au capital de Synchrone Technologies
La société de consulting spécialisée
en ingénierie est valorisée cent millions d’euros.
Synchrone Technologies, SSII leader sur le
marché des banques et des assurances, réalise son premier LBO en ouvrant une minorité de son capital à Siparex et BPIFrance. Les
deux fonds injectent trente millions d’euros
chacun. Cette opération valorise la société
à environ cent millions d’euros. Synchrone
Technologies complète le financement de
l’opération en souscrivant une dette senior
de cinquante millions d’euros. La société
qui réalise un chiffre d’affaires de 97 millions
d’euros ambitionne de doubler ses revenus
au cours des cinq prochaines années en développement son modèle dans le secteur de
l’industrie. Pour y arriver, Synchrone Technologies prévoit d’embaucher trente commerciaux avant fin 2017.
Conseils investisseurs : due diligences : financière : Eight Advisory ; stratégique : LEK Consulting ; juridique : Pinot de Villechenon & Associés ;
conseils cédant : financier : UBS ; juridique : Archers ; conseil prêteurs senior : juridique : Agilys
Avocats ; dette senior : Banque Populaire Rives
de Paris, LCL, Caisse d’Epargne Provence Alpes
Corse, Crédit Agricole Alpes-Provence
Alcatel-Lucent SN : qui de Towerbrook ou PAI l’emportera ?
Valorisée autour de 700 M€ au début des enchères, la cible ne vaudrait plus que 500600 M€ en raison d’incertitudes sur la signature de contrats importants.
Il y a quelques semaines encore, Ardian, PAI Partners et Towerbrook étaient dans la
course pour racheter la filiale de câbles sous-marins d’Alcatel, mais aujourd’hui, seuls
les deux derniers seraient encore en lice. Dans les faits, et selon une source proche du
dossier, Ardian se serait retiré de l’auctionau motif d’inquiétudes sur des sujets de marché
et de complexités liées au carve-out d’Alcatel-Lucent Submarine Networks (ASN). Par
ailleurs, la valorisation de la cible aurait été revue à la baisse en raison d’incertitudes sur
la signature de contrats importants : autrefois valorisée autour de 700 M€, elle ne vaudrait
plus que 500-600 M€. Dans tous les cas de figure, il semblerait que BPIFrance accompagne, en tant que minoritaire, le nouvel actionnaire d’ASN.
Montagu PE collecte 2,75 Md€ pour son cinquième véhicule
Le partenaire financier cherchera essentiellement à investir dans des opérations de
MBO/LBO en Europe, pour des entreprises valorisées entre 100 M€ et 1 Md€.
Montagu Private Equity, le fonds d’investissement paneuropéen, vient de lever 2,75 Md€
pour son cinquième véhicule (Montagu V), soit le hard cap qu’il s’était fixé. Son précédent fonds, bouclé en 2011, était doté de 2,5 Md€. Avec ces nouvelles liquidités, le GP
cherchera essentiellement à investir dans des opérations de MBO/LBO en Europe, pour
des entreprises valorisées entre 100 M€ et 1 Md€. Au rang des LPs ayant permis ce dernier fundraising, pas de grandes surprises dans la mesure où toutes les régions comme
tous les acteurs ont été mis à contribution. décideurs & dealmakers
insider
« Le piège des business models
Internet, c’est de penser qu’ils
peuvent se répliquer sans
développement progressif »
Décideurs. Et compte tenu de l’appétence du marché asiatique
Yann-Hervé du Rusquec
Managing Partner, Eurazeo Croissance
Décideurs. Vous venez d’investir 20 M€ sur les 33 levés par
4
Vestiaire Collective. Peut-on déjà dire que c’est la participation
phare d’Eurazeo Croissance ?
Yann-Hervé du Rusquec. Il s’agit effectivement d’une levée
de fonds importante en France et même de la deuxième
plus large en valeur depuis le début de l’année 2015. Vestiaire Collective constitue un investissement essentiel pour
Eurazeo et l’écosystème « French tech ». Notre stratégie
tournée vers le digital se justifie aujourd’hui par l’émergence
de très beaux dossiers tricolores ayant un potentiel de leadership mondial.
Vestiaire Collective, comme Prêt d’Union, sont deux sociétés emblématiques de notre portefeuille : elles sont toutes deux
tournées vers Internet, avec un fort
pilier collaboratif, et bénéficient
déjà d’un leadership européen ou
mondial.
pour le luxe, c’est aussi un objectif à venir ?
Y.-H. R. Bien sûr, la Chine, la Corée du Sud et le Japon sont
des cibles privilégiées. Pour autant, le piège des business
models Internet, qui par essence sont facilement extensibles, c’est de penser qu’ils peuvent se répliquer en même
temps, sans développement progressif. C’est impossible !
Aujourd’hui, cette levée de fonds sert avant tout les marchés
européen et nord-américain. Nous aurons des réflexions
autour des relais asiatiques dans un deuxième temps.
Décideurs. Christian Blanckaert vous représentera au board
de Vestiaire Collective. Le profil idéal ?
Y.-H. R. C’est le profil idéal, une référence dans le secteur du
luxe en France. Il est déjà au conseil d’administration de Moncler et a été Directeur général d’Hermès International. Je l’ai
présenté au management de Vestiaire Collective lorsque nous
étudiions le dossier. L’entente et la compréhension mutuelles
ont été immédiates. Sa connaissance très fine des marques
n’était pas vraiment représentée
au sein du Conseil. Il apporte donc
un complément essentiel.
« L’un des enjeux est d’adapter
l’expérience d’achat en magasin
au modèle online »
Décideurs. Quel est le premier objet
de cette collecte ?
Y.-H. R. Il s’agit bien sûr de renforcer l’activité européenne
de Vestiaire Collective. Ensuite, il faut donner les moyens
à la société de réussir en Amérique du Nord, là où plusieurs concurrents ont été identifiés sur un marché n’ayant
pas attendu, comme bien souvent, qu’une plate-forme de
vêtements et d’accessoires de luxe de seconde main se
développe ailleurs. Toutefois, le marché est très gros aux
États-Unis et il devrait permettre à notre participation d’exploiter une de ses plus grandes forces : sa capacité à attirer
des clients vendeurs de plusieurs pays et donc, de composer un catalogue plus diversifié et plus riche que celui de la
concurrence.
Contact : 15, avenue de la Grande-Armée - 75116 Paris Tél. : 01 43 92 93 94 - Fax : 01 43 92 93 95
Direction de publication : Pierre-Étienne Lorenceau
Rédaction : Firmin Sylla, Jean-Hippolyte Feildel, Thomas Marolleau, Vincent Paes, Alexis Valero
Maquette & Graphisme : Julien Sommier, Morgane Tudal
décideurs & dealmakers
Décideurs. Côté opérationnel, en
quoi consistera le soutien d’Eurazeo Croissance ?
Y.-H. R. Les principaux enjeux de
Vestiaire Collective sont ceux que
connaissent un certain nombre de sites dédiés à l’univers du
luxe : adapter l’expérience d’achat en magasin au modèle
online, optimiser la logistique (le contrôle des produits par
la société), améliorer le référencement mobile et faire vivre
une communauté et un catalogue high-end (seulement 70
% des produits proposés sont acceptés par les experts de
l’entreprise). Eurazeo soutiendra les équipes de Vestiaire
sur l’ensemble de ces sujets clés en s’inspirant notamment
des best practices des sociétés plus matures de notre portefeuille dans ce secteur (Moncler et Desigual) et en mobilisant
notre réseau international pour accompagner le déploiement
de la société en tenant compte des spécificités de marché.
Partenariats & Publicité : Mathieu Meffre
Diffusion : Magdalena Ciemielewska
Une publication du groupe Leaders League - n° RCS Paris : B422 584 532
tour d'horizon
LENGOW PART EN
LEVÉE DE FONDS
Secteur : Édition de logiciel
Valeur : 10 M€
Conseils cible : juridique :
Brocard Avocats ; leveur
de fonds : Alpha Capital
Partners
Conseils investisseurs :
juridique : Pinot De Villechenon & Associes ; financier :
2cfinance
OENEO S’OFFRE LE
GROUPE PIEDADE
Secteur : Conteneurs et
emballages
Valeur : NC
Conseils acquéreurs : juridique : STCPartners, Caiado
Guerreiro & associados ;
due diligence financière et
fiscale : PricewaterhouseCoopers & Associados,
Sroc.Lda
Conseils cédants : José
Pedro Aguiar-Branco,
Fundo de Reestruturação
Empresarial, PLMJ
MERCATO FRUCTUEUX POUR LE PARIS-SAINT-GERMAIN
Secteur : Club sportif
Valeur : NC (transferts >
50 M€)
Conseils club : Nataf
Fajgenbaum & Associés,
Touttée Conseil et Associés
BPIFRANCE ET
ARKÉA CAPITAL
INVESTISSENT DANS
QUADRAN
Secteur : Capital-investissement
Valeur : 30 M€
Conseil investisseurs : juridique et fiscal : CGR Legal
Conseils cible : Brandford
Griffith & Associés, Fidal
MERCK SHARP &
DOHME CÈDE SON
SITE DE LA VALLÉE À
FAREVA
Secteur : Industrie pharmaceutique
Valeur : NC
Conseils cédant : juridique :
Gide, Hogan Lovells, Morgan Lewis
Conseil acquéreurs : juridique : Patrick Mousset
3TGROUP REPREND
LABORATOIRE TETRA
MEDICAL
Eurazeo Croissance mène le tour
de table de Vestiaire Collective
Secteur : Fabrication de
préparations pharmaceutiques
Valeur : NC
CA acquéreur (2014) : 25 M€
CA cible (2014) : 46 M€
Conseil acquéreur : Sodica
Corporate finance
Le leader de la mode et du luxe d’occasion enfile une tenue
aux couleurs internationales.
Via son fonds Eurazeo Croissance, la société d’investissement paneuropéenne apporte vingt millions d’euros à la
levée de fonds de trente-trois millions d’euros amorcée par
Vestiaire Collective. Cette prise de participation minoritaire
est suivie par les actionnaires historiques de la plate-forme
communautaire, Condé Nast, Balderton Capital, Ventech
et IdInvest. Avec 46 millions d’euros de revenus l’an dernier, le site aux quatre millions de membres a accéléré au
premier semestre 2015 avec une croissance de près de
85 % de son volume d’affaires. Déjà présente en France,
en Angleterre, en Allemagne, en Italie et aux États-Unis,
Vestiaire Collective compte consolider son leadership en
Europe, grâce à son implantation en Espagne, et accélérer
son développement aux États-Unis.
Retency lève 5 M€ auprès de
Truffle Capital
CICLAD ET 123 VENTURE PARIENT SUR
ALSEI
Secteur : Immobilier
Valeur : 10 M€
Conseil cible : Aelios
Finance
Conseils juridiques : Laval
& Associés, Bichot & Associés, IDEACT Avocats
EKKIO CAPITAL :
NOUVEL ACTIONNAIRE
MAJORITAIRE DU
GROUPE THOIRY
5
Secteur : Parc zoologique
Valeur : entre 5 et 10 M€
La société spécialisée dans l’analyste d’audience des
points de vente physiques ambitionne de devenir le leader
de ce marché très porteur.
MAAMBA COLLIERIES LIMITED TROUVE
SON FINANCEMENT
Cette première levée d’argent servira au développement commercial et au renforcement de son activité de
R&D. Créée fin 2014, Retency fournit aux enseignes physiques des outils d'analyse de trafic équivalents aux outils
dont disposent les e-commerçants. Cela leur permet de
savoir en temps réel le nombre de visiteurs présents dans
leurs magasins et d’optimiser leurs campagnes publicitaires sur les media on et off line. La start-up compte déjà
neuf contrats avec de grandes enseignes dans la distribution de produits électroniques et de jardinage. Le secteur
du cinéma est également très intéressé par ces solutions.
Avant la fin de l’année, Retency devrait recruter une dizaine de personnes pour accélérer son déploiement en
France, avant de se positionner à l’international en utilisant
ses grands clients nationaux.
Secteur : Industrie minière
Valeur : 825 M$
Conseil prêteurs: Clifford
Chance
AIR LIQUIDE REPREND
LA FILIALE IRLANDAISE
BAYWATER
Secteur : Services médicaux
Valeur : NC
Conseil acquéreur : juridique : A&L Goodbody Conseil cédant : juridique :
DLA Piper ; financier :
DC Advisory décideurs & dealmakers
international
Tesco se sépare de Homeplus
pour moins de 6 Md€ finalement !
Convoité de part et d’autre, le grand distributeur coréen est repris par le consortium mené par MBK Partners pour 5,44 Md€..
Face aux difficultés financières du géant britannique de la distribution Tesco,
ce dernier vient de finaliser la vente de sa filiale sud-coréenne Homeplus, pour
quatre milliards de livres (5,44 milliards d’euros), auprès d’un pool d’investisseurs mené par le fonds d’investissement coréen MBK Partners. Le consortium
comprend également les fonds de pension canadiens CPPIB et PSP Investments, ainsi que le fond singapourien Temasek Holdings. Compte tenu de la
fiscalité et des coûts de transaction inhérents à l’opération, le produit net s’élèvera finalement à 3,35 milliards de livres. Avec un endettement de 8,5 milliards
de livres, le numéro trois mondial de la distribution précise qu’une fois la transaction effectuée, celle-ci réduira sa dette de près de 4,2 milliards de livres. La
cession de Homeplus permet à Tesco de poursuivre sa priorité stratégique de
renforcement de bilan. Toutefois, le groupe assure poursuivre ses opérations en
Asie du Sud, en Grande-Bretagne, en Irlande et en Europe occidentale.
Conseils cédant : financier : HSBC, Barclays
6
Russie : Aeroflot en passe
de contrôler Transaero
Sur fond de ralentissement économique
national, la consolidation se poursuit dans
l’industrie du transport notamment.
Annoncée par le premier ministre adjoint
russe Igor Shuvalov, la fusion entre Aeroflot et Transaero va combiner les deux
premières compagnies aériennes du pays
pour le prix symbolique d’un rouble. Ce
faisant, Aeroflot récupère une participation
d’environ 75 % dans sa consoeur lourdement endettée, à hauteur de 1 Md$, à la
fin du premier trimestre de cette année. Ce
deal témoigne directement de la stratégie
du Kremlin, décidant quelles entreprises
doivent être préservées ou sacrifiées. Transaero, ses employés et ses clients peuvent
donc s’en satisfaire. La situation est en revanche moins claire pour Aeroflot, l’absorbant récupérant une dette substantielle.
Uber China lève 1 Md$
CETTE COLLECTE DE FONDS N’EST PAS ÉTRANGÈRE À CELLE MENÉE PAR
SON RIVAL ASIATIQUE, DIDI KUAIDI, POUR UN MONTANT DE 2 MD$.
QUI DE DIDI KUAIDI OU D’UBER PRENDRA L’ASCENDANT SUR LE MARCHÉ CHINOIS DU
TRANSPORT COLLABORATIF ? SI LA RÉPONSE EST ENCORE LOIN D’ÊTRE CLAIRE, IL FAUT
TOUT DE MÊME NOTER QUE LE PREMIER A RÉALISÉ UN TOUR DE TABLE DE 2 MD$ TANDIS
QUE LE SECOND VIENT DE RÉCUPÉRER UN « PETIT » MILLIARD DE DOLLARS ! AU RANG
DES INVESTISSEURS DU BRAS CHINOIS DE LA LICORNE AMÉRICAINE FIGURENT HILLHOUSE CAPITAL, BAIDU, CITIC, ET LES ASSUREURS CHINA LIFE INSURANCE ET PING AN
INSURANCE. UBER CHINA, DÉSORMAIS VALORISÉ À 7 MD$, PEUT COMMENCER À SE PROJETER VERS UNE ÉVENTUELLE IPO.
GVC parie sur Bwin
Sur fond de bataille boursière à Londres, GVC a pris le dessus sur 888 et s’allie à la célèbre
plate-forme de jeux et paris en ligne.
La venue de 888 aux enchères de Bwin aura bien fait monter le prix de la cible : GVC
repart avec le lot pour un montant de 1,1 Md£, prime de 45 % incluse. C’est donc une
offre supérieure de 13 % à celle de 888 qui a été acceptée par l’entreprise domiciliée à
Gibraltar. À l’issue de la transaction, les actionnaires de Bwin, bien plus gros que son
acquéreur, détiendront les deux tiers de la célèbre plate-forme de jeux et paris en ligne,
ancien sponsor maillot de l’équipe de football du Real Madrid. GVC, propriétaire de Sportingbet, un autre acteur des paris en Europe, a bénéficié d’un prêt de 400 M€ de la part
du fonds d’investissement Cerberus pour se payer Bwin.
Conseils cible : financiers : Deutsche Bank AG, Numis Securities ; conseils acquéreur : financier : Houlihan Lokey, Cenkos Securities ; juridiques : Freshfields Bruckhaus Deringer, Noerr
décideurs & dealmakers
nominations
Gilles Briatta, Arnaud Jacquemin,
Patrick Suet, Société générale
Suite à la dissociation des fonctions de président
et de directeur général, le groupe bancaire français réorganise sa gouvernance.
La Société générale vient d’annoncer la nomination de Gilles Briatta en tant que secrétaire général et responsable de la conformité
du groupe. Dans le cadre de ses nouvelles
fonctions, il entre au comité exécutif du
groupe. Secrétaire général adjoint du groupe
depuis juin 2011, Gilles Briatta sera remplacé à ce poste par
Arnaud Jacquemin, auparavant directeur général délégué des
Risques du Groupe. Enfin, Patrick Suet devient secrétaire du
conseil d’administration, une fonction nouvellement créée dans
le cadre de la nouvelle gouvernance du groupe, marquée par la
dissociation des fonctions de président et de directeur général. Il
était auparavant secrétaire général et responsable de la conformité du groupe.
Alfa Chan, David Mackenzie, Joachim Braun,
Silverfleet
Tous les trois sont promus aux rangs d’associés.
Alfa Chan et David Mackenzie, basés à Londres, ont rejoint Silverfleet
Capital il y a respectivement treize et onze ans, et ont notamment été
impliqués sur des transactions dans la santé et l’industrie. Joachim
Braun, basé à Munich, a intégré Silverfleet il y a huit ans et est désormais le deuxième associé du bureau local destiné à réaliser des
investissements en Allemagne, Autriche et Suisse. Silverfleet a également annoncé l’arrivée d’Adam Ahern en qualité d’associate dans
son bureau de Londres, à partir de fin septembre. Ces nominations
témoignent du renforcement constant de l’équipe de Silverfleet, qui
investit actuellement son deuxième fonds indépendant de 870 millions d’euros clôturé au mois de mai 2015.
Arnaud Bensoussan, BBVA France
Il est nommé directeur central adjoint.
Âgé de 52 ans, Arnaud Bensoussan conserve ses responsabilités fonctionnelles de responsable juridique de la succursale. Implanté en France depuis 1902, BBVA, deuxième groupe bancaire espagnol, compte aujourd’hui
une centaine de collaborateurs à Paris. Après avoir débuté sa carrière en
1986 au Crédit Lyonnais en qualité de conseiller juridique, il rejoint BBVA
France, succursale du groupe bancaire espagnol BBVA, en 1991, pour occuper le poste de directeur des affaires juridiques.
7
Stéphane Dehaies, Jean de Saint Basille, RBS
Pour succéder à Sébastien Rozès, les deux hommes sont promus directeurs généraux adjoints.
Stéphane Dehaies et Jean de Saint Basille sont promus en qualité de directeurs généraux
adjoints. Ils succèdent à Sébastien Rozès à la tête des activités pour la France, la Belgique
et le Luxembourg depuis 2012. Stéphane Dehaies s’occupera de la mise en œuvre du plan
stratégique « capital resolution » pour la zone et pilotera la succursale parisienne. De son
côté, Jean de Saint Basille prendra en charge la coordination des activités commerciales
tout en devenant responsable de la relation clients auprès des grandes entreprises. Les
deux hommes auront fort à faire puisque, selon Les Échos, le groupe bancaire a mis en
place un plan de départs volontaires. Actuellement, RBS emploie 150 salariés en France.
Denis Villafranca, Bridgepoint
Bridgepoint nomme Denis Villafranca associé.
Jusqu’à
présent
senior
partner du bureau parisien de
BC Partners, Denis Villafranca rejoint Bridgepoint où il
devient le cinquième associé
de l’équipe hexagonale. Âgé
de 43 ans, il a commencé sa
carrière chez Bain & Cie en 1992 avant de la
poursuivre chez BC Partners où il a notamment contribué aux IPO d’Intelsat, Médica et
Amadeus. Diplômé d’HEC, Denis Villafranca
est titulaire d’un MBA d’Harvard. Il vient ainsi
renforcer l’équipe de Bridgepoint après que
la levée de Bridgepoint Europe V à hauteur
de 4 Md€.
Verena Romero Frychel, Guillaume
Durao, Idinvest Partners
Idinvest Partners renforce ses équipes.
Idinvest Partners poursuit son développement avec l’arrivée de deux nouveaux directeurs d’investissement : Verena Romero Frychel et Guillaume Durao. Diplômée de l’ESCP
Europe, 30 ans, Verena Romero Frychel intègre ainsi l’équipe private debt après avoir
travaillé en financement d’acquisition chez
Goldman Sachs à Londres. Àgé de 36 ans,
MBA Insead, Guillaume Durao rejoint pour sa
part les équipes « capital croissance ». Venu
de Mangrove Capital Partners, il a débuté sa
carrière en M&A au Crédit Agricole avant de
rejoindre Bryan Garnier & Co.
Benjamin Debré, JLL
Benjamin Debré rejoint le pôle Debt Advisory
de JLL.
Le bureau parisien de JLL se renforce
avec l’arrivée de Benjamin Debré qui intègre le départment debt advisory. Il aura
pour mission d’accompagner foncières,
institutionnels et fonds d’investissement
dans leur recherche de financements immobiliers sur le marché français. Diplômé
de l’ESTP et titulaire d’un MBA de l’Essec,
Benjamin Debré a débuté sa carrière en
2004 comme analyste financier chez Lazard Frères avant de rejoindre Citigroup
comme Associate en financements immobiliers structurés puis Monument Capital
Group en qualité de Senior Advisor.
décideurs & dealmakers
19
NOVEMBRE
2015
Conférences & networking
PAVILLON D’ARMENONVILLE
PARIS
Première journée de conférences traitant de la montée en puissance
de la régulation dans notre système juridique. Près de 400 professionnels rassemblés - régulateurs nationaux et supranationaux,
directeurs juridiques et affaires publiques, dirigeants d’entreprises... Une occasion unique d’échanges et de partage d’expériences
entre les différents experts du secteur. PARMI LES INTERVENANTS
Claire Favre,
Vice-présidente,
Autorité de la Concurrence
Marc Mossé,
Directeur des affaires juridiques
et publiques,
Microsoft France
Céline Kauffmann,
Deputy Head Regulatory Policy
Division Public Governance Directorate,
OCDE
Pierre Louette,
Directeur général adjoint,
ORANGE
PROGRAMME DE LA JOURNÉE
à partir de 9h
Alain Terzian,
Président,
Union des Producteurs
de Films
Louis Gautier,
Secrétaire général,
SGDSN
CONTACT
Accueil Café
9h30 - 13h
Conférences Tracks matin
13h - 14h30
Déjeuner d’affaires*
14h30 - 18h
Conférences Tracks après-midi
Pour vous inscrire, veuillez contacter :
Marine Jouët
[email protected]
01 45 02 25 52
Restons connectés !
* Déjeuner uniquement sur invitation
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Business & Regulation Summit
La série de conférences de l’après-midi sur le thème «technologies, médias et télécom»
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