Nos concurrents ont souffert de leur manque de

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Nos concurrents ont souffert de leur manque de
N°28
& dealmakers
Mercredi15 Juillet 2015
CA Q1 2015 : 262 M€ (+ 71 % par rapport à n-1)
Ebitda Q1 2015 : 28 M€ (+ 94 % par rapport à n-1)
Nous avons aujourd’hui beaucoup plus de moyens pour grandir mais parallèlement plus d’attention sur nos performances
: la cotation revient à vivre dans un aquarium. Notre taille, critique, nous permet de bénéficier de réseaux inter-connectés
plus denses. Lorsque de gros clients travaillent avec vous, leurs
fournisseurs et partenaires sont plus enclins à en faire de même.
Il existe pour autant de plus jeunes entreprises s’étant inspirées
de notre technologie.
a la une
cette
semaine
Décideurs. Comment font ces petites entreprises pour sortir leur
épingle du jeu ?
B. F. Ces quinze derniers mois, beaucoup d’entre elles ont été
rachetées. Sociomantic, dont la solution était proche de la nôtre,
a été repris par Dunnhumby, filiale de Tesco. Plus récemment,
Twitter a acquis Tellapart pour 533 M$. Nous pensons que ces
concurrents directs ont souffert de leur manque de taille critique,
choisissant alors de se vendre auprès de sociétés dont le cœur
de métier n’est pas le marketing digital.
Benoît Fouilland
Directeur financier, Criteo
Décideurs. Avaient-elles constitué des cibles potentielles pour
Décideurs. Malgré la notoriété de Criteo, son activité n’est pas si
facile à cerner. Pouvez-nous expliquer ce que vous faites en des
termes simples ?
Benoît Fouilland. Nous faisons du marketing à la performance
et notre modèle est celui de la pure performance : notre unique
mission est de permettre à nos clients e-commerçants d’augmenter leurs ventes. Les entreprises qui nous
choisissent ne paient que pour les résultats
que nous délivrons puisque nous sommes
rémunérés au clic générateur de vente additionnelle. La traçabilité de notre prestation est
par conséquent très nette. Notre solution est
complémentaire à celle de Google, qui est
elle plus axée sur le search. Grâce au marketing à la performance, les firmes peuvent
valider leur budget de communication plus aisément. Elles
connaissent leur retour sur investissement et en direct.
Criteo ?
B. F. Nous savons utiliser le levier stratégique de la croissance
externe puisque quatre rachats ont déjà été faits depuis notre
création. En revanche, nous nous en servons de manière très
sélective dans la mesure où les acquisitions doivent constituer
un enrichissement. Cela peut permettre de gagner du temps, de
recruter une équipe talentueuse (Adquantic en 2014) ou d’enrichir notre offre produit
comme avec Tedemis en matière d’e-mails
ciblés.
Alors pourquoi ne pas avoir racheté un
concurrent de type Tellapart ? D’abord,
nous n’avons aucun intérêt à intégrer une
technologie que nous pensons inférieure
à la nôtre. Ensuite, nous ne pouvons pas
non plus acheter leurs relations clients car nous sommes sur
un business de performance où les clients sont libres d’aller
vers la meilleure offre. En fait, il n’y a que les talents qui puissent
être pour nous repris chez un concurrent direct. Et vous imaginez bien que dans ce cas nous ne pouvons pas mettre autant
d’argent sur la table que les autres enchérisseurs !
« Nos concurrents ont
souffert de leur manque
de taille critique, d’où
leur rachat »
Décideurs. C’est donc ce business model qui a séduit les investisseurs lors de votre spectaculaire IPO ?
B. F. Oui. Le Nasdaq a répondu présent à hauteur de 251 M$.
Sommaire
2.
4.
5.
6.
7.
L’essentiel
Insider
Tour de table
International
Nominations
L’essentiel ///
L’Oréal perd sa place
de n°1 des parfums
alcatel
Axel
Springer-ProSieben
l'essentiel
L’Oréal perd sa place
de n°1 des parfums
C'est Coty qui, grâce à un nouveau portefeuille de parfums, devient leader mondial du
secteur.
L’entreprise fondée par François Coty vient de remporter les enchères organisées par
P&G pour un total de 12,5 milliards de dollars, concernant l’acquisition de 43 marques
de parfums et cosmétiques, dont Gucci, Hugo Boss, Lacoste ou Dolce & Gabbana.
L’allemand Henkel et l’américain Revlon étaient eux-aussi présents pour s’offrir une
partie des actifs, mais en vain. Coty essuie ainsi l’échec du rachat avorté de son rival
Avon pour dix milliards de dollars en 2012. Profitant de la stratégie de recentrage
amorcée par P&G, l’opération en cours est la plus importante du secteur des cosmétiques depuis dix ans. Le géant ainsi créé va devenir le premier fabricant mondial de
parfums devant L'Oréal, et le troisième du maquillage derrière Estée Lauder. Après
l’annonce de la transaction, l’action Coty a perdu 4,7 %, contre 0,4 % pour celle de
P&G, traduisant le scepticisme attaché au bien-fondé de cette acquisition.
Pour P&G, il s’agit de se recentrer sur ses domaines d’activités stratégiques (DAS)
phares : la santé, le rasage, les soins et l’hygiène, et réaliser ainsi près de dix milliards
de dollars d’économies.
Fiscalement, l’opération prend la forme d’un « reverse Morris Trust » permettant au
cédant d’être exempt d’impôt sur la plus-value. P&G va ainsi scinder les actifs vendus
au sein d’une société indépendante qui sera ensuite fusionnée avec Coty. Les 10 000
salariés de P&G touchés par l’opération viendront s’ajouter aux 9 000 salariés de Coty.
Conseils acquéreur : financiers : BofA ML, Barclays, JPMorgan, Morgan Stanley ; juridiques : Davis Polk,
Skadden ; conseils cédant : financiers : Centerview Partners, Goldman Sachs ; juridique : Jones Day
2
Agrial et Eurial entament leur rapprochement
Après deux ans de discussion, les deux coopératives laitières ont décidé de fusionner en 2016.
Les coopératives laitières Agrial et Eurial ont validé leur projet de fusion. Arrêtées en mars
dernier, les discussions entamées en 2013 ont finalement repris et se sont conclues fin juin.
Leur rapprochement effectif devrait donc se concrétiser d’ici à 2016 après consultation des
instances représentatives et autorisation des adhérents. À l’issue de cette union lancée pour
faire face à la disparition des quotas laitiers en 2015, le nouvel ensemble deviendra le 6ème
acteur de la filière laitière en France – deuxième de statut coopératif derrière Sodiaal – avec
2,3 Md€ de chiffre d’affaires, 6 450 producteurs et 2,7 Md de litres de lait collectés par an.
Leader du fromage de chèvre et des beurres de spécialité, Eurial donnera son nom à la
nouvelle entité.
AEW Europe signe un portefeuille à un milliard !
AEW Europe a acquis, avec China Investment Corporation, le portefeuille Celsius comprenant dix centres commerciaux.
AEW Europe a acquis le portefeuille Celsius composé de dix centres
commerciaux situés en France et en Belgique, auprès de CBRE Retail Property Fund France Belgium CV. Ce deal a été conclu pour le
compte d’un partenariat entre une filiale de China Investment Corporation (CIC) et un affilié d’AEW Europe et est évalué à plus de
1 Md€. Développant près de 221 000 mètres carrés, le portefeuille
Celsius comprend des participations dans Waasland et Wijnegem,
deux centres commerciaux situés près d’Anvers en Belgique. Les
huit autres actifs sont répartis à travers la France, dont le centre commercial La Vache Noire à Arcueil et le centre Mayol à Toulon.
Conseils acquéreurs : juridique : Clifford Chance ; notarial : étude Cheuvreux
et Mazars
décideurs & dealmakers
LVMH accélère le développement
de Sephora en Asie
LE NUMÉRO UN MONDIAL DU LUXE
VIENT D’ACQUÉRIR LE PURE PLAYER
LUXOLA.
LE DISTRIBUTEUR DE COSMÉTIQUES
ET DE PARFUMS SEPHORA POURSUIT
SON DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL
AVEC L’ABSORPTION DE LUXOLA. BASÉE
À SINGAPOUR, CETTE PLATE-FORME DE
E-COMMERCE FONDÉE EN 2011 EST SPÉCIALISÉE DANS LES PRODUITS DE BEAUTÉ. FORTE DE PLUS DE 4 000 RÉFÉRENCES
ET DISTRIBUANT 250 MARQUES, LUXOLA
EST PRÉSENTE DANS TOUTE L’ASIE DU
SUD-EST MAIS ÉGALEMENT EN AUSTRALIE ET AUX ÉMIRATS ARABES UNIS. LVMH
N’A PAS RÉVÉLÉ LE MONTANT DE LA TRANSACTION RÉALISÉE PAR SA FILIALE. DE
SON CÔTÉ, EN DEUX TOURS DE TABLE, LA
CIBLE AVAIT LEVÉ PRÈS DE 13 M€ AUPRÈS
DE TRANSCOSMOS ET GREE VENTURES
NOTAMMENT.
l'essentiel
Qui pour récupérer les câbles
sous-marins d’Alcatel ?
Engagé dans un processus de fusion avec Nokia, le câbleur français discuterait
avec trois fonds quant à la reprise de sa filiale valorisée autour de 700 M€.
Dans le cadre d’un deuxième tour d’enchères pour le rachat d’Alcatel-Lucent
Submarine Networks (ASN), trois fonds de private equity sont encore en lice :
PAI Partners, Ardian et TowerBrook Capital Partners. Valorisée autour de 700
M€, ASN pourrait aussi bien s’envoler avec PAI qu’avec Ardian, les deux GPs
français ayant une capacité d’investissement similaire à l’aune de la dotation de
leurs fonds, Europe VI (3,3 Md€ et 6 investissements déjà réalisés) et midcap
buyout (2,2 Md€ investis pour moitié) respectivement. Bientôt couplé au groupe
finlandais Nokia, Alcatel-Lucent semble en tout cas avoir privilégié l’exit par
le LBO alors que l’IPO était un temps évoquée. La cible, dont les revenus ont
fortement baissé entre 2009 et 2013 (de 825 à 410 M€), est également dans le
viseur de BPIFrance qui souhaiterait s’adjuger une participation minoritaire afin
de préserver son ancrage français. Crédit Agricole CIB, mandaté par le groupe
de Michel Combes pour diriger l’auction, a donc encore beaucoup de travail
jusqu’à la cession de l’actif.
Conseil cédant : financier : CA CIB
3
Cenexi : buy-out avec Cathay
Capital confirmé
Actionnaire depuis 2008, Chequers Capital
laisse sa place à Cathay dans le cadre d’un
buy-out secondaire.
Alors qu’il étudiait diverses solutions de
financement pour Cenexi, Chequers Capital, actionnaire depuis 2014, semble
avoir trouvé une porte de sortie : dans le
cadre d’un mandat de vente porté par
Natixis Partners (anciennement Leonardo
& Co), Cathay Capital a proposé une offre
suffisante pour emporter le façonnier pharmaceutique. Fort d’un chiffre d’affaires de
120 millions d'euros en 2014, le fabricant
de suppositoires, d’ampoules injectables,
de gélules et de comprimés pourrait
constituer une bonne affaire après ses
récents build-up menés sur Osny Pharma
et Thissen, pour peu que l’intégration se
fasse sans encombre.
Conseils cédant : financier : Natixis Patners; juridique : King & Wood Mallesons ; conseils management : financier : Aforge Degroof; juridique :
Latournerie Wolfrom; conseils acquéreur : due
diligence : juridique : Dechert; dette unitranche :
Willkie Farr; financière : KPMG; stratégique : Cepton; M&A : Transaction R
Ekkio Capital réaffirme son intérêt pour le secteur de la santé
LA SOCIÉTÉ INDÉPENDANTE DE CAPITAL INVESTISSEMENT CONFIRME
L’ACQUISITION DE STERIENCE.
EKKIO CAPITAL CONTINUE D’INVESTIR DANS LE SECTEUR DE LA SANTÉ, SON
DOMAINE D’EXPERTISE, EN RACHETANT LE LEADER FRANÇAIS DES SERVICES DE
STÉRILISATION POUR LES HÔPITAUX AUPRÈS DE DALKIA, FILIALE D’EDF. POURSUIVANT SA DYNAMIQUE ACTIONNARIALE SUR LE LONG TERME SANS RECOURS
À L’ENDETTEMENT, EKKIO CAPITAL ASPIRE À ACCÉLÉRER LE DÉVELOPPEMENT DU
NOUVEAU VENU AUX VINGT MILLIONS DE REVENUS. L’EXPERT DES DISPOSITIFS
MÉDICAUX, JACQUES PENICAUD, REPREND LES RÊNES DE STERIENCE.
Capio rejoint le Nasdaq de Stockholm
Participation d’Apax Partners depuis 2006, le gérant suédois de cliniques privées a levé
250 M€.
Décomposée en une augmentation de capital de 80 M€ et une cession de titres existants
de 170 M€, l’introduction en Bourse de Capio sur le Nasdaq de Stockholm lui permet
d’atteindre une capitalisation de marché de 740 M€. Leader de l’hospitalsiation privée
en Europe, Capio entend utiliser les fruits de l’IPO pour se désendetter et financer de
nouveaux projets : modernisation des installations, élargissement de l’offre de services et
implantation sur de nouveaux marchés sont au programme.
Global coordinators : SEB, JP Morgan ; bookrunners : Carnegie, Deutsche Bank ; conseils société :
juridiques : Mannheimer Swartling, Davis Polk
décideurs & dealmakers
insider
« L’avenir du divertissement
passe par le spectacle
vivant »
CA 2014 : 73,8 M€ (+ 15,7 % par rapport à n-1)
Ebitda 2014 : 10,6 M€ (+ 50 % par rapport à n-1)
Implantation : France, Pays-Bas, Angleterre, Russie
Nb de collaborateurs : 1 400 (contre 1300 en 2014)
Décideurs. Quelle est votre recette pour rester rentable ?
N. V. Pour commencer, nous avons l’obligation d’être ren-
Nicolas de Villiers
CEO, Puy du Fou
4
Décideurs. Avec une croissance cumulée de son chiffre d’affaires de + 50 % depuis 2011, le Puy du Fou est-il le symbole
d’une nouvelle ère de parcs de loisirs ?
Nicolas de Villiers. Notre vision de l’avenir du divertissement passe en effet par le spectacle vivant. Nous pensons
que les cinquante premières années de l’existence des
parcs de loisirs ont consacré la primauté des manèges
et des attractions à sensations. Pendant longtemps, les
parcs se sont plus adressés au corps qu’à l’esprit, mais
la tendance a changé. Aujourd’hui, le spectacle vivant
et innovant est en pleine progression, d’autant plus qu’il
laisse des souvenirs pérennes aux
visiteurs.
tables dans la mesure où nous n’avons ni actionnaires
extérieurs ni subventions publiques. Si nous n’étions pas
rentables, nous serions morts de facto. Pour que notre
modèle économique fonctionne, nous créons tout en
interne, à l’instar d’un Disney. Par choix, nous ne touchons
pas de droits d’auteur, ce qui représente des économies
importantes par rapport à ce qui se pratique généralement dans le monde de la création artistique.
Décideurs. D’ailleurs, c’est plutôt le Puy du Fou qui met à
disposition d’autres acteurs sa force créative ?
N. V. Effectivement, la société Puy du Fou International
a vocation à aider les porteurs de projets étrangers à
proposer des œuvres d’art et d’esprit sur le modèle du
Puy du Fou, pour peu qu’ils en aient les moyens financiers. En ce moment, un spectacle tourne tous les jours
aux Pays-Bas et cela depuis
trois ans. Par ailleurs, si nous
sommes dynamiques en dehors
de nos frontières, c’est que nous
ne cherchons pas à dupliquer le
modèle en tant que tel mais à
s’en servir pour puiser dans la
culture et l’histoire du pays où
nous allons afin d’en faire un
spectacle original. C’est ce que
nous faisons actuellement en
Angleterre et en Russie.
Décideurs. Ne proposant pas les
mêmes prestations que vous, les
parcs d’attractions ne sont donc pas
vos concurrents ?
N. V. Les parcs d’attractions
ne sont pas nos concurrents.
D’abord, les visiteurs s’étant déjà
rendus dans de grands parcs à
manèges seront amenés à venir
au Puy du Fou, considérant que l’expérience du parc de
loisirs leur a plu. Ensuite, comme vous l’avez compris,
notre stratégie est exactement à l’opposé de ce que proposent les acteurs traditionnels du secteur. Notre modèle,
reposant sur du divertissement enraciné dans la culture
d’un pays et à l’origine de créations uniques, est d’ailleurs
loué à l’étranger. Plusieurs confrères, russes ou anglais
par exemple, souhaitent connaître la recette du Puy du
Fou et l’appliquer à leur image.
Décideurs. Pour résumer, le Puy du Fou est-il aux parcs de
divertissement ce que le Cirque du Soleil a été au monde
du cirque ?
N. V. Peut-être. Notre point commun avec le Cirque du
Soleil réside certainement dans la volonté de rupture qu’a
eue cette entreprise vis-à-vis du cirque classique, de la
même manière que nous avons pensé le parc de loisirs
autrement.
Contact : 15, avenue de la Grande-Armée - 75116 Paris Tél. : 01 43 92 93 94 - Fax : 01 43 92 93 95
Direction de publication : Pierre-Étienne Lorenceau
Rédaction : Firmin Sylla, Camille Drieu, Jean-Hippolyte Feildel, Aurélien Florin, Thomas Marolleau, Vincent Paes,
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Maquette & Graphisme : Morgane Tudal
Partenariats & Publicité : Mathieu Meffre
Diffusion : Magdalena Ciemielewska
Une publication du groupe Leaders League - n° RCS Paris : B422 584 532
« Notre modèle économique
fonctionne car nous créons
tout en interne  »
décideurs & dealmakers
tour d'horizon
ARDIAN S’EMPARE
D’IRCA GROUP
Secteur : Agroalimentaire
Valorisation : NC (CA cible
2014 : 200 M€)
Conseils investisseurs : financier : Vitale e Associati ;
comptabilité : PwC ; stratégique : Long Term Partners ;
juridiques : Giovannelli e
Associati, Gattai Minoli ;
fiscalité : CBA ; conseils
cible : financier : Cube8 ;
juridique : D’Urso Gatti e
Bianchi ; fiscalité : Ludovici
& Partners
CIRPACK S’AIDE DE
MIDI CAPITAL ET
BPIFRANCE
Secteur : ESN
Valeur : 3 M€
Conseil financier société :
Linkers
GENYMOBILE LÈVE
AUPRÈS D’ALVEN CAPITAL ET BPIFRANCE
Secteur : ESN
Valeur : 7 M€
Conseil société : juridique :
SB Avocats ; conseils investisseurs : juridique : Jones
Day ; comptabilité : EY
TOUAX CONCLUT SON
ÉMISSION D’ORNANE
Secteur : Location d’actifs
maritimes
Valeur : 23 M€
Coordinateurs globaux,
chefs de file associés, teneurs de livre : CA CIB, SG
CIB, Octo Finances
BIOCORP REJOINT
ALTERNEXT PARIS
Secteur : Pharmas
& Biotechs
Valeur : 9,25€ par action
(8,9 M€ d’augmentation de
capital)
Conseil juridique société :
Brunswick
Troisième tour de table pour
1001pharmacies.com
SONEPAR RÉUSSIT
SON EURO PP
Secteur : Distribution de
matériel électrique
Valeur : 220 M€
(échéance 8 ans)
Conseils juridiques société :
CMS, Bredin Prat
La start-up spécialisée dans la vente en ligne de produits
de santé lève 8 M€.
La jeune entreprise montpelliéraine fondée par Cédric
O'Neill et Sabine Safi capte un total de huit millions d’euros
lors de sa troisième levée de fonds. La somme provient
d’acteurs divers. D’abord, Newfund et CM-CIC investissent cinq millions d’euros, auxquels s’ajoutent les placements de business angels dont Xavier Niel, Pierre Kosciusko-Morizet, Olivier Mathiot (PriceMinister) et Sébastien
Steinmetz (La Financière des Entrepreneurs). L’éditeur de
la place de marché en ligne reçoit le solde en contractant
un emprunt de 1,5 millions d’euros majoritairement auprès
de BPIFrance. Auparavant, les deux premiers tours de
table avaient permis de lever un total de 2,6 millions d’euros (600 000 euros pour la première et deux millions pour
la seconde). 1001pharmacies.com, la société aux 500 000
clients, peut ainsi financer sa croissance en Europe du
Nord, où elle génère déjà 10 % de son activité, en ciblant
l’Angleterre et l’Allemagne. S’appuyant sur cette stratégie
et étoffant son réseau, elle peut prévoir une croissance
mensuelle de 20 %.
Conseils juridiques : investisseurs : Dillenschneider Favaro ; société : Jones
Day
Idinvest lève 400 M€
Bien qu'Allianz soit absent, les LPs internationaux deviennent souscripteurs majoritaires.
Après un premier closing de 235 M€ en septembre 2014,
le private debt troisième génération réussit à atteindre la
barre de 400 M€ à l’issue de son closing final. Allianz, qui
avait apporté 150 millions d’euros pour le véhicule précédent (280 M€), ne participe pas à cette levée. Tournant
inédit, les LPs internationaux représentent la majorité du
fonds levé. La compagnie d’assurances reste toutefois
le premier LP d’Idinvest, tous véhicules confondus. Ce
nouveau fonds, dédié au financement mezzanine et unitranche de cinq à quarante millions d’euros orienté autour
des PME européennes, s’inscrira dans la dynamique stratégique de ses prédécesseurs. Ayant déjà financé onze
sociétés européennes, il prendra part à des opérations de
transmission et de croissance organique et externe.
Conseil juridique : Clifford Chance
BIOPHYTIS S’INTRODUIT AU BAS DE LA
FOURCHETTE
Secteur : Pharmas & Biotechs
Valeur : 6€ par action (10 M€
d’augmentation de capital)
VOLKSWAGEN TITRISE
SES CRÉDITS AUTOMOBILES EN FRANCE
Secteur : Automobile
Valeur : 481,2 M€
Conseil juridique société :
Hogan Lovells
5
ASI INNOVATION
REPREND ATLANTIC
AIR INDUSTRIES À LA
BARRE
Secteur : Équipement
aéronautique
Valeur : NC (CA cible 2014 :
11 M€)
Conseils acquéreurs :
due diligence financière :
Red2Green ; juridique : SEH
Legal
MBO SECONDAIRE
POUR LGI WINES
AVEC IDIA CAPITAL ET
INITIATIVE & FINANCE
Secteur : Viticulture
Valeur : NC (CA cible 2014 :
50 M€)
Conseil juridique société :
Lamartine Conseil ; dette senior : LCL, Société générale,
BNP Paribas
décideurs & dealmakers
international
Axel Springer-ProSieben :
un nouveau roi des médias ?
Encore à un stade précoce, les discussions entre les deux firmes s’accompagnent de premiers montages juridiques.
D’un côté, nous avons Axel Springer, le premier éditeur européen d’actualités
en circulation et de l’autre, ProSiebenSat.1, le plus important diffuseur de programmes télévisés en Allemagne. Selon toute vraisemblance, les deux entreprises seraient en pourparlers au sujet d’une fusion de leurs activités. Le groupe
médiatique ainsi rassemblé bénéficierait d’une valorisation d’environ 14 Md€.
Si certains analystes sont sceptiques à l’idée d’un rapprochement de deux business, la presse et la télévision, de plus en plus antinomiques, l’actionnaire
majoritaire d’Axel Springer est déjà sur le point de changer la forme juridique de
la firme. Friede Springer a effectivement fait le nécessaire pour transformer son
groupe en partnership limited by shares, structure qui lui permettrait de garder
le contrôle sur la société même en deçà de 50 % de participation.
6
Sony envisage une levée de fonds
de 3,6 Md$
Cet apport de liquidités doit permettre au
groupe nippon d’améliorer nettement la
précision de ses capteurs photographiques.
C’est par le biais d’une émission de 3,6
Md$ de nouvelles actions et de 1 Md$
d’obligations convertibles que le géant
de l’électronique Sony compte renflouer
ses caisses. Les fonds débloqués serviront à améliorer nettement la précision des
capteurs photographiques produits par la
marque : elle croit fermement dans le potentiel de cette technologie utilisée pour
les célèbres Iphone d’Apple et Galaxy de
Samsung. Pour autant, les projections de
l’équipementier japonais ne concordent
pas forcément avec celles des investisseurs puisque le titre a perdu 8,25 % le
jour de cette annonce.
décideurs & dealmakers
KKR veut sa part de retail sud-coréen
LE GP AMÉRICAIN FAIT DÉSORMAIS PARTIE DES CINQ POTENTIELS ACQUÉREURS DE HOMEPLUS, LA FILIALE DE TESCO EN CORÉE DU SUD.
VALORISÉE ENTRE 6 MD$ ET 7 MD$, L’UNITÉ SUD-CORÉENNE DE TESCO, HOMEPLUS,
FAIT PÂLIR D’ENVIE BEAUCOUP D’INVESTISSEURS INTERNATIONAUX : APRÈS CARLYLE,
AFFINITY EQUITY PARTNERS, GOLDMAN SACHS, ET LE LOCAL MBK PARTNERS, C’EST
KKR QUI ENTRE DANS LA DANSE. PETITE PARTICULARITÉ, KKR N’ÉTAIT PAS PRÉSENT
DANS LES TEMPS AU PREMIER TOUR D’ENCHÈRES MAIS LE CÉDANT SEMBLE VOULOIR
FAIRE JOUER LA CONCURRENCE AU MAXIMUM GRÂCE À LA PUISSANCE FINANCIÈRE
DE CE DERNIER ENTRANT, TRÈS INTÉRESSÉ PAR UNE PARTICIPATION RETAIL AU SEIN
DE LA 4E ÉCONOMIE ASIATIQUE.
Cisco vise l’IoT britannique
L’équipementier leader des réseaux Internet a annoncé qu’il investirait environ 1 Md$ dans
le secteur de l’Iot au Royaume-Uni.
Alors que les start-up techno-digitales britanniques ont déjà reçu près de 1,9 Md$ de
fonds en 2014, elles ne risquent pas d’être moins bien loties à l’avenir : le géant américain des réseaux, Cisco, a déjà annoncé qu’il débloquerait 1 Md$ de liquidités pour
ces entreprises. Pour ce faire, le groupe nouvellement dirigé par Chuck Robins entend
développer trois axes : les acquisitions en direct, les tours de capital-risque mais aussi les
programmes d’éducation. Le marché de l’Internet des objets, évalué à 50 Md$ en 2020,
est bien représenté outre-Manche où des firmes telles que Arm Holdings ou Imagination
Technologies ont largement fait parler d’elles. Pour commencer cette période d’investissement, Cisco s’intéressera au domaine la cyber-sécurité.
nominations
François-Xavier Roger, Nestlé
Le français prend la tête de la direction financière.
Nouveau venu chez Nestlé : le 7 juillet dernier,
François-Xavier Roger a été nommé directeur
général et chef financier de la firme. Il quitte ainsi son poste similaire chez le groupe japonais
Takeda Pharmaceutical où il a travaillé de 2013 à
2015. À 53 ans, ce passionné de chiffres n’a pas
peur des nouveaux défis : après des études de
finance et de contrôle de gestion, il enchaîne les
hauts postes financiers dans des industries hétéroclites. Expert
des télécommunications, de l’alimentaire ou encore des industries
pharmaceutiques, l’homme n’a pas froid aux yeux et déploie ses
compétences au service des grands groupes, de Roussel-Uclaf
à Sanofi en passant par Danone et Millicom. Fort de sa connaissance du marché asiatique, ce dirigeant aura notamment pour
mission de piloter l’entreprise face aux bouleversements que subit le secteur avec l’arrivée des produits en ligne chinois, qui implique un fort changement dans les habitudes de consommation.
Marc-Antoine Janny, Lionel Marron, Adrien Hautefeuille, Léo Fallourd, Goetzpartners
Quatre nouveaux talents arrivent au bureau parisien du conseil international.
Marc-Antoine Janny rejoint l'équipe corporate finance de
Goetzpartners en tant que senior associate. Diplômé de l’école
de management de Grenoble, il a débuté sa carrière au sein du
département fusions-acquisitions de Calyon. En 2012, il fonde la
société Canary Street, dédiée à la vente en lignes de décorations
d’intérieur, activité cédée en 2014. Lionel Marron sera également
senior associate en corporate finance. Ancien de Lazard, il rejoint
Bucéphale Finance en 2013 après un passage chez DC Advisory.
Il s’illustre notamment sur l’un des LBO emblématiques de 2013 :
l’acquisition d’OGF, leader français des services funéraires, par
Pamplona Capital Management. Quant à Adrien Hautefeuille, il occupera les mêmes fonctions. Ce diplômé d’HEC a commencé sa
carrière chez Ardian Capital. Depuis 2011, il travaillait chez Accelero Capital, un fonds spécialisé dans les technologies et les médias.
Karen Cook, Goldman Sachs
Karen Cook, 61 ans, devient le rainmaker en chef de la banque fondée par Marcus Goldman.
Chez les banques d’investissement, la tendance est au départ des top advisers vers des structures plus petites
ou l’entrepreneuriat, mais Goldman Sachs fait fi de l’air du temps : la célèbre banque de Manhattan a décidé de
promouvoir Karen Cook au poste de responsable de la division investment banking. Avec cette promotion, celle qui
a récemment défendu les intérêts d’AstraZeneca lors de l’OPA hostile de Pfizer ou accompagné BG Group lors de
sa vente à Royal Dutch Shell en avril dernier pour 49 Md£, devient de facto l’un des rainmakers les plus prisés de la
planète finance. Parallèlement au développement du conseil global de « GS », Karen Cook continuera à gérer son
réseau de clients britanniques.
7
Christophe Jadot, Industries & Finances
Le co-fondateur de la chaîne de restauration Chaak occupera le poste de chargé d’affaires.
Le diplômé de l’ESCP arrive chez Industries & Finances au poste de chargé d’affaires. Il
a débuté sa carrière en banque d’affaires où il a effectué des opérations de fusions-acquisitions pour Dresdner Kleinwort et UBS. En 2009, il a co-fondé Chaak, la première
chaîne de restauration rapide mexicaine en France. Il l’a également co-dirigée jusqu’en
2014. Parallèlement à ce recrutement, Industries & Finances partenaires vient d’annoncer
l’acquisition de l’agence digitale Equinoa. Avec une croissance organique comprise entre
25 et 30 % ces dernières années, Equinoa se tournera vers une stratégie de build-up
soutenue par Industries & Finances.
Sami Chayeb, Paluel-Marmont
Capital
Olivier Chatin, Alvarez & Marsal
Julien Di Marco et Réjean Guern, FCDE
Il devient directeur de participations.
Nouvelle étape pour Alvarez & Marsal en
France qui accueille Olivier Chatin comme
Managing Director.
Julien Di Marco est nommé directeur associé
et Réjean Guern directeur d’investissement.
À 33 ans, Sami Chayeb est nommé directeur de participations chez Paluel-Marmont Capital. En 2005, il a débuté sa
carrière à la Société Générale à New-York
dans le département Tax, Debt & Advisory.
Il a ensuite exercé le métier de capital-investisseur chez Perfectis PE qui a intégré
le fonds HLD en 2012. Sami a notamment
participé à une dizaine d’opérations de
LBO, et de croissance externe.
Jusqu’alors COO et responsable de l’activité software du groupe BearingPoint
et après avoir été CEO de BearingPoint
France, Olivier Chatin apporte ses vingt
années d’expérience en direction d’entreprises, en France et en Europe, de transformation et de redressement. Il a, entre
autres, été en charge du MBO des activités européennes de l’entreprise après la
faillite de la maison mère.
À 35 ans, Julien Di Marco devient directeur
associé après avoir été successivement
chargé d’affaires et directeur d’investissement au sein de la FCDE. Auparavant, Julien
était auditeur chez KPMG, puis au sein du
département Transaction Advisory Services
d’EY. Il rejoint Activa Capital en 2007. Quant
à Réjean Guern, il débute sa carrière en
2005 en qualité d’analyste au sein du bureau
parisien d’Advent International. Il rejoint ensuite les rangs du cabinet L.E.K Consulting.
décideurs & dealmakers
Tacloban, Philippines, novembre 2013
© F. Penard / SOLIDARITÉS INTERNATIONAL
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