Centre de traitement de l`hémophilie (CTH), du CHU de Béni
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Centre de traitement de l`hémophilie (CTH), du CHU de Béni
ACTUALITÉ Centre de traitement de l’hémophilie (CTH), du CHU de Béni-Messous Par Fortas Nadjia L e projet Centre de Traitement de l’Hémophilie (CTH), du CHU de Béni-Messous, évolue à grand pas, après plusieurs mois de négociations, entre Bayer Healthcare Pharmaceuticals et les autorités sanitaires algériennes. Ce projet, initié par l’équipe "Hématologie" de la division "Specialty Medicine" et mis en place avec la contribution de l’équipe DAF, s’inscrit dans la stratégie de partenariat durable, entre Bayer et les différents acteurs de la santé, en Algérie, professionnels de la santé, patients, autorités de santé et de la promotion de la recherche scientifique; ainsi que dans la politique mondiale de soutien de l’hémophile, à travers la mise en place de cellules de soins, spécialisées, dans la prise en charge de l’hémophilie, en offrant les aménagements, les équipements et les formations nécessaires, à cet effet. Aujourd’hui, l’Algérie voit les choses en grand et pour la première fois, dans l’histoire de l’industrie pharmaceutique, Bayer-Algérie s’investit dans la construction et offre une bâtisse de plus 300 m², sur 2 niveaux (R+1). Ce CTH accueillera le 1er Centre Référence de Traitement de l’Hémophilie de la Wilaya d’Alger et visera 2 Santé-MAG N°35 - Décembre 2014 à regrouper plus de 100 patients hémophiles dispersés, actuellement, entre les différents services du CHU de Béni-Messous et l’hôpital du Jour de Bouzaréah. Ce centre centralisera, ainsi, la prise en charge des patients hémophiles à son seul niveau, en offrant des soins prodigués par une équipe pluridisciplinaire, spécialisée et dédiée à l’hémophilie, dans un environnement moderne et aux normes internationales. Les accords entre Bayer-Algérie et le CHU de Béni-Messous ont été signés en août dernier et les travaux ont été lancés durant le mois de septembre et ce centre sera inauguré au 2ème semestre de l’année 2015. Pour rappel, le 1er centre-pilote fut inauguré en avril 2013, à l’est de l’Algérie et consistait en l’aménagement et l’équipement d’un espace de plus de 100 m², au niveau du service d’hématologie, dirigé par le Pr N. Sidi Mansour, au CHU de Constantine. Ce centre comprend 3 salles pour la consultation, l’hospitalisation d’urgence et les réunions médecins/patients, lors de sessions d’éducation thérapeutique; programme mis en place par BayerAlgérie, avec la contribution de 4 professeurs en hématologie et en pédiatrie. Ce centre reçoit plus de 60 patients, tous âges confondus INFO Le vaccin contre la grippe, une protection contre la grippe aviaire ? C haque année, le vaccin contre la grippe protège contre une série de souches différentes du virus, en fonction de l’épidémie prévue. Des chercheurs américains ont observé que l’injection, proposée pour la saison hivernale 2009-2010, protégeait, aussi, contre des souches absentes du vaccin. Et en particulier, de virus aviaires… Le vaccin contre la grippe, développé pour l’hiver 2009-2010, avait pour but de protéger, essentiellement, contre la souche H3N2. Or, d’après les prélèvements effectués sur des participants à l’étude, certains d’entre eux se sont révélés immunisés contre d’autres souches du virus. Lesquelles n’avaient, d’ailleurs, jamais été incluses dans un vaccin contre la grippe, jusque-là. Cette découverte «suggère que le vaccin contre la grippe saisonnière stimulerait la réponse des anticorps», explique Paul G. Thomas, principal auteur de l’étude et membre du département d’immunologie au St Jude Children’s Research Hospital, à Memphis (Etats-Unis). Cette injection «pourrait, même, fournir une certaine protection, face à une nouvelle souche pandémique, qui pourrait émerger de la population aviaire», ajoute-t-il. En effet, les individus vaccinés présentaient un taux d’anticorps élevé, contre les souches de grippe aviaire H4, H5, H6 et H8. Pour obtenir des explications sur ces résultats, les auteurs ont lancé des études complémentaires. Objectif, déterminer comment stimuler l’immunité, face aux virus de la grippe aviaire