Communiqué de Presse - British American Tobacco France

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Communiqué de Presse - British American Tobacco France
Communiqué de Presse
www.batfrance.com
Boulogne-Billancourt, le 27 juillet 2009
British American Tobacco France
écrit au Président de la République Nicolas Sarkozy
pour demander la levée de l'interdiction
d'un nouveau produit du tabac moins nocif, le Snus.
Alors que le gouvernement français, sous l'autorité du Président de la République, travaille à
l’élaboration du Plan Cancer 2, que la Suède assume la Présidence de l’Union européenne, et
qu’une Mission parlementaire réfléchit à l’avenir des buralistes, Marc Jones, Président de British
American Tobacco (BAT) France souhaite attirer l'attention du Président de la République Nicolas
Sarkozy sur un produit du tabac, le Snus.
Le Snus (prononcer snous) est un produit du tabac qui ne se fume pas, et qui se présente sous la
forme de tabac humide, commercialisé dans des petits sachets en cellulose naturelle comparable à
de petits sachets de thé. Ce produit est fabriqué à partir de feuilles de tabac séchées au soleil et à
l’air libre, finement coupées. Pour être consommé, le Snus se place dans la bouche, entre la gencive
et la lèvre supérieure.
Plusieurs experts en santé indépendants reconnaissent que le Snus est au moins 90% moins nocif
que la cigarette. S’agissant d’un tabac sans combustion, le Snus, à la différence de la cigarette,
n’engendre ni fumée, ni goudron, ni monoxyde de carbone, ni inhalation, ni fumée de tabac
ambiante.
Cependant, et depuis mai 1992, la commercialisation du Snus est interdite au sein de l’Union
européenne, à l’exception de la Suède, où le Snus est très fortement ancré dans la culture des
Suédois et où sa consommation a été jugée suffisamment importante pour que le pays obtienne une
dérogation à son entrée dans l’UE, en 1995.
« Des critiques contre le Snus désormais caduques »
Scientific Committee on Emerging and Newly Identified Health Risks (SCENIHR),
Commission Européenne - 6 février 2008.
Dans le cadre de la révision de la directive sur les produits du tabac, la Commission européenne a
soumis l’évaluation des produits du tabac sans combustion à son comité scientifique européen
(SCENIHR). Le rapport de ce comité scientifique européen a été rendu public en février 2008. Il
indique que la nocivité de certains produits du tabac sans combustion est sensiblement inférieure à
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celle des cigarettes. Il donne également des précisions sur une éventuelle législation du Snus suédois,
dans le contexte d’une évolution de l’interdiction actuellement en vigueur.
Ce rapport du SCENHIR tire un certain nombre de conclusions significatives :
 Le Snus suédois est moins dangereux que les autres produits du tabac sans combustion dont
la vente est actuellement autorisée dans l’UE. Il présente donc un risque considérablement
plus faible pour la santé que la cigarette.
 La forme et la teneur en agents toxiques des produits du tabac sans combustion
actuellement disponibles sur le marché varient considérablement. Ils sont donc associés à
différents niveaux de risque pour la santé.
 Le tabac sans combustion contient des substances cancérigènes (ex. le TSnAs) et de la
nicotine, une substance addictive.
 Le fait que le Snus soit disponible sur le marché en Suède a eu un impact positif sur la santé
publique suédoise.
 L’utilisation du Snus n’est pas un facteur de risque supplémentaire du cancer de la bouche.
 La consommation de Snus chez les jeunes adultes n’est pas une variable significative
prouvant qu’ils fumeront des cigarettes dans le futur.
 Le Snus peut contribuer à aider certains fumeurs à arrêter de fumer des cigarettes.
Les affirmations des associations anti-tabac
démenties par les résultats du rapport conduit par le SCENHIR,
organisme indépendant et commandité par l’Union Européenne.
Lorsqu'on évoque aujourd'hui le Snus et la levée de son interdiction de commercialisation, on ne
peut pas faire comme si le Rapport du Comite Scientifique Européen qui fait un bilan objectif de sa
consommation en Suède n'avait pas été publié en février 2008 !
 Des associations anti-tabac affirment que le Snus augmente le risque de cancer du pancréas.
C'est faux : Comparée à la consommation de cigarettes, celle du Snus présente une réduction
générale du risque de cancer du pancréas d’au moins 30 %. Le Snus n’est pas présenté comme un
produit du tabac sans risque, mais comme une alternative au tabac qui se fume moins
dangereuse.
 Des associations anti-tabac affirment que le Snus est le premier pas vers la cigarette. C'est faux
: Les études menées en Suède prouvent que les Suédois qui ont commencé par consommer du
Snus tendent majoritairement à continuer d’utiliser ce produit, et non pas à passer à la cigarette.
Par ailleurs, il s’avère que le nombre de personnes changeant de la cigarette vers le Snus est bien
plus important que l’inverse. Etre utilisateur de Snus n’implique donc pas que l’on devienne
nécessairement fumeur de cigarette. Une enquête de la Santé publique Nationale Suédoise en
2005 révélait même que pour chaque consommateur de Snus qui commençaient à fumer, quatre
fumeurs arrêtaient de fumer pour consommer du Snus.
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 Des associations anti-tabac affirment que le Snus augmente le risque de maladie de la cavité
buccale. C'est faux : les études épidémiologiques conduites en Suède confirment par ailleurs que
la consommation de Snus n’est pas reliée à l’augmentation d’un risque de cancer oral.
 Des associations anti-tabac affirment que la consommation de Snus est plus dangereuse pour
le système cardio-vasculaire. C'est faux : de la même manière que pour le cancer du pancréas, le
risque cardio-vasculaire lié à la consommation de Snus existe, mais est moindre qu’avec la
consommation de cigarettes.
 Des associations anti-tabac affirment que le Snus entraîne plus de dépendance à la nicotine
que la cigarette. C'est faux : le rapport du SCENIHR confirme que tous les produits du tabac,
même ceux sans fumée, contiennent de la nicotine, et peuvent donc générer une dépendance.
Ce même rapport note toutefois que les consommateurs de Snus reçoivent la même quantité de
nicotine que les fumeurs de cigarettes. Toutefois, la nicotine est absorbée beaucoup moins
rapidement que lorsque l’on fume une cigarette, et c’est pourquoi le niveau de dépendance
nicotinique serait légèrement moins important chez les consommateurs de Snus.
 Des associations anti-tabac affirment que la solution pour diminuer les risques liés aux
produits du tabac n’est pas de consommer du Snus, mais d’arrêter le tabac. C'est vrai : notre
position est claire à ce sujet depuis des années, il n’existe pas à l’heure actuelle de
consommation de tabac sans risque. Ainsi pour un fumeur, la meilleure façon de réduire ses
risques est d’arrêter de fumer. Cependant, malgré le développement des réglementations et de
la prise de conscience des consommateurs concernant les risques sanitaires, nombreux sont ceux
qui continuent de fumer. Pourquoi ne pourrions nous pas proposer, pour ces personnes, une
alternative moins nocive pour la santé à la cigarette, le Snus ?
C’est sur cette base, qu’aujourd’hui, British American Tobacco (BAT) France demande à Nicolas
Sarkozy de saisir la Présidence suédoise de l’Union européenne pour que la procédure visant à
autoriser la commercialisation du Snus soit lancée dans les délais les meilleurs.
Jusqu’à présent la politique de santé publique sur l’usage du tabac s’est principalement attelée à
inciter les fumeurs à arrêter de fumer. Cependant, on constate que nombreux sont ceux qui
continuent de fumer.
Ainsi, en tant que société de tabac responsable, British American Tobacco pense qu’il est important
pour les consommateurs avertis de pouvoir choisir des produits à risques réduits. Il en va de l’intérêt
des consommateurs. Pourquoi ne proposerions-nous pas une alternative moins nocive aux
consommateurs qui le souhaitent, alors que cette dernière existe et a fait ses preuves?
Enfin, au-delà des raisons de santé publique qui plaident en faveur de la commercialisation du Snus,
British American Tobacco France pense que cette dernière permettrait aussi d’apporter une réponse
aux demandes de diversification formulées par la Confédération des Buralistes et l’ensemble de son
réseau, dans le cadre des travaux actuellement conduits par la Mission parlementaire, initiée par le
Président du Groupe UMP Jean-François Copé et par les députés Richard Mallié et Thierry Lazaro,
Mission qui réfléchit actuellement au devenir du métier de buraliste.
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BRITISH AMERICAN TOBACCO :
British American Tobacco est le numéro 2 mondial du tabac. Présent dans 180 pays, British American
Tobacco est leader dans 50. British American Tobacco a produit près de 715 milliards de cigarettes
grâce à ses 49 usines implantés dans 41 pays en 2008, et emploie plus de 54 000 personnes dans le
Monde.
En France, British American Tobacco est présent sur le marché des cigarettes et du tabac à rouler, et
commercialise une trentaine de marques.
www.batfrance.com
POUR TOUT CONTACT :
Yves Trévilly,
Directeur des Relations Institutionnelles,
British American Tobacco France.
Tel : 01.55.19.93.03 ou 06.73.84.16.66
Courriel : [email protected]
ANNEXES :
Une boîte de Snus :
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Lettre au Président de la République, Nicolas Sarkozy :
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