N°67 - Mars 2007

18e année - Numéro 67 - Mars 2007
ECHOS DU SIGI
Le SIGI a 25 ans
Le SIGI va fêter dans quelques jours ses 25 ans.
C’est sans aucun doute l’occasion de s’arrêter pour tenter de discerner les grands moments qui ont
entraîné une véritable [r]évolution des outils de travail des Administrations communales.
Construction du nouveau siège du SIGI en 1996 et 1997
En 25 ans, l’environnement général de la vie communale a lancé
au SIGI des défis : changements
dans les lois ou changements
dans l’organisation des communes par exemple. Parallèlement,
la technologie lui a offert des
1
Le SIGI a 25 ans
4
opportunités.
Au fil des années le SIGI a relevé
les défis et saisi les opportunités
pour intégrer les nouvelles technologies.
Dans ce secteur le SIGI n’est pas
resté seul. Il a travaillé en inter-
L’environnement
de travail
7
La communication
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action avec des partenaires pour
réussir l’informatisation de ses
membres.
ACtuell se propose à l’occasion de
cet anniversaire de retracer quelques éléments clés de la vie informatique des communes.
Cours bureautiques
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Le mot du Président
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ECHOS DU SIGI
SIGI
L’idée du syndicat
Une idée futuriste
Il y a tout d’abord l’idée même du
syndicat. Petit rappel pour les
plus jeunes d’entre nous. En
1982, trois communes (Esch-surAlzette, Remich et Wiltz) sont
confrontées à la disparition de
leur fournisseur informatique. Il
s’agit de trouver rapidement une
solution car les programmes de
Quittancement ne tournent plus
et menacent l’équilibre des caisses communales.
Les communes concernées profitent de la possibilité législative
(détaillée par la loi de 1975 sur la
création du Centre Informatique
de l’Etat) de fonder un syndicat.
Cette idée d’un syndicat a notamment l’avantage de mutualiser
les frais d’analyse et de développement de logiciels spécifiques au
secteur.
Les fondateurs du SIGI croient
à la force de ce concept. Les
politiques et les premiers fonctionnaires administratifs et techniques prennent directement
contact avec les Conseils communaux du pays.
En quelques mois, 47 communes
s’unissent pour former ce qu’on
appelle “les membres fondateurs”
du SIGI. Ce groupe grandira sans
cesse au cours des 25 ans du syndicat.
Le SIGI a permis d’unifier l’informatique communale, de la faire
évoluer dans une même direction.
Aujourd’hui il serait trop tard
pour faire démarrer un tel projet.
En effet, chacun aurait opté
pour ses propres méthodes de travail. Il serait quasi impossible d’adopter une même base informatique. En prenant du recul, on peut
affirmer que l’idée était futuriste.
Derrière cette idée, il y a une
mission
Dans les grandes lignes, le syndicat apporte et maintient des
solutions informatiques spécifiquement adaptées aux communes
luxembourgeoises.
Le core business du SIGI repose
sur le développement du logiciel
de Gestion communale (Gescom).
Ce programme est le véritable
trait d’union entre les membres.
Malgré la différence de taille
entre les communes, les besoins
essentiels sont identiques.
Le syndicat offre également une
palette de progiciels PC et
propose une solution pour développer les sites Web des communes.
De plus il assure la formation des
utilisateurs et offre un service de
support. Le SIGI garantit aussi
le contrôle de qualité des soustraitants.
Coopérer depuis plus de 20 ans
Ce n’est pas le fruit du hasard !
Lorsque dans les années 80, le SIGI recherche un fournisseur
d’équipements informatiques, une société de services sera préférée à un constructeur de matériel.
AC fera l’unanimité pour sa fiabilité, son expérience et sa compétence. Ces différents aspects font régulièrement l’objet d’un audit
approfondi.
Quel est le rôle de AC ?
AC est un partenaire à valeur ajoutée.
Son objectif est de fournir et de maintenir une infrastructure
informatique et de télécommunication basée sur des équipements
de qualité et sur une somme de connaissances, de développements
et d’expériences.
Cette infrastructure doit permettre d’accéder aux applications du
SIGI et d’utiliser de manière optimale les outils bureautiques et
les logiciels spécifiques (SIG, APSAL, multiline…).
Quels sont les 6 piliers principaux de cette coopération?
1. La qualité du partenariat qui rend possible une coopération à
long terme : structure financière de la société, choix stratégiques et fidélité des interlocuteurs.
2. La performance et le prix des équipements sélectionnés avec le
SIGI en fonction des besoins des utilisateurs.
3. Les services professionnels à des prix forfaitaires de manière à
accéder à une solution de qualité tout en respectant les enveloppes budgétaires des communes et syndicats.
4. La transparence vis-à-vis des communes obtenue grâce au bilan
informatique fourni par AC et composé de l’inventaire permanent des équipements, des engagements financiers et des
questions techniques posées.
5. La transparence vis-à-vis du SIGI garantie au terme d’un audit
approfondi concernant tous les aspects de l’offre AC.
6. L’information et la formation des utilisateurs basées sur la
revue ACtuell depuis 1988 et sur les cours agréés par le
Ministère de l’Intérieur et l’INAP.
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ECHOS DU SIGI
Gescom comme core business
Gescom doit sans cesse évoluer
Gescom est le fruit d’un travail
étalé sur plus de 20 ans.
Aujourd’hui les nombreuses fonctionnalités du programme s’articule autour de trois ensembles
bien connus des utilisateurs :
gestion des personnes, gestion de
la facturation et des clients,
comptabilités administrative et
de gestion.
Dans les grandes lignes la première version de Gescom programmée
en Cobol (Gescom 1) a intégré
une logique communale au sein
des programmes. La population
est l’élément clé dans l’organisation communale. La recette vient
ensuite avec toutes les questions
de gestion (quittancement, facturation directe, comptabilité…).
Avec Gescom 1 toute l’exécution
du programme se faisait à l’aide
de commandes.
Pour la première fois, un logiciel
spécifique était présenté aux
communes quelle que soit leur
taille. Mais pour tourner sur trois
plates-formes hardware (HP,
IBM et Ericsson) Gescom demandait des adaptations incessantes.
Celles-ci nuisaient au développement rapide et au déploiement de
la solution dans les communes.
Après 9 années, il convenait de
revoir ce logiciel et de le faire
tourner sur une plate-forme
“matériel” unique.
Gescom 2 entre en service en
1993. Il est opérationnel sur HP
3000. Il s’agit d’une famille d’ordinateurs adaptés aux communes
de toute taille. Il intègre principalement une nouvelle base de données IMAGE, chargée de gérer
l’ensemble des données et les
liens définis entre celles-ci. Cette
base de données tourne sur un
système dit propriétaire, propre
au matériel hp 3000. C’est la tendance de l’époque où les différents éléments d’infrastructure
(système d’exploitation, gestion-
Informer les utilisateurs
Pour plus de transparence
1988
Parution du premier ACtuell. L’expérience du SIGI au niveau des
circulaires montrait que même si elles sont bien réalisées, elles ne
touchent pas les personnes directement concernées.
ACtuell trace les expériences acquises auprès des Administrations
Communales. Le SIGI communique les faits qui animent le syndicat. C’est aussi le prolongement des connaissances acquises aux
cours.
ACtuell c’est la rencontre du monde politique, des fonctionnaires,
du personnel du SIGI et des principaux intervenants dans le développement de l’informatisation des communes.
Mars 2007
Parution de l’ACtuell numéro 67.
Tout comme la souris est une extension naturelle du PC, l’ACtuell
se veut un outil de dialogue entre utilisateurs.
naires de base de données et
hardware) relèvent du même
constructeur.
Le logiciel incorpore également
quantité de nouvelles fonctions.
C’est une solution fiable et performante pour les communes et les
syndicats qui donne satisfaction
aux fonctionnaires et édiles politiques.
En octobre 2001, hp annonce
l’arrêt du 3000 pour fin 2006. A
nouveau, le SIGI doit effectuer
des choix stratégiques et technologiques. Le nouveau Gescom se
basera sur une base de données
Oracle et le système d’exploitation Windows Server.
Gérer les moments de transition
Dans un environnement de haute
technologie et changeant, le SIGI
traverse des phases délicates.
C’est le cas lors de l’introduction
des nouvelles versions du logiciel
communal. Actuellement le SIGI
est confronté au déploiement du
nouveau Gescom 2.2 dans les communes et syndicats. Après quelques mois de migration, il convient
parfois de marquer un temps d’arrêt, de réévaluer certains outils ou
de revoir certaines options.
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ECHOS DU SIGI
Visibilité du SIGI
Le SIGI est devenu un interlocuteur de premier plan
Le SIGI représente un poids :
103 communes membres, 35 syndicats en comptabilité, 55 syndicats et établissements publics en
APSAL. Il regroupe une population de 350.000 personnes.
Le syndicat assure aujourd’hui
un rôle de coordination très précieux entre les communes.
Certains utilisateurs affirment
même que pour certaines questions législatives relevant du
domaine communal, il est souvent plus facile d’obtenir une
réponse auprès du syndicat, plutôt que de chercher auprès du
Ministère.
Ainsi par exemple lors de la préparation des élections législatives
et européennes de 2004, le SIGI a
réalisé un véritable travail de
fond. Il a collaboré avec le
Ministère d’Etat pour régler différentes questions (sur les aspects
lois, lay-out, impression) à propos
des nombreux formulaires destinés aux élections.
Le SIGI souhaite accroître davantage sa visibilité en prenant une
part active à tous les programmes
concernant le e-Luxembourg.
Dans ce but le SIGI travaille de
plus en plus en concertation avec
les services du gouvernement. Il
souhaite suivre de près toutes les
questions relatives au portail
informatique, au guichet virtuel,
aux signatures électroniques. Il
faut préparer aujourd’hui les
structures de demain qui rendront les services publics plus
accessibles aux citoyens.
L’ENVIRONNEMENT
DE TRAVAIL
Du crayon au PC
Du PC au logiciel
En 1982 le fonctionnaire communal travaillait principalement
avec des crayons, des dossiers et
une machine à écrire dotée d’une
petite mémoire. En bref des
instruments qui font sourire à
l’heure actuelle. Les applications
informatiques tournaient le plus
souvent en batch (par opposition
au travail dit interactif) sur d’imposantes machines centralisées.
Les communes travaillaient principalement en service bureau.
Des mini-ordinateurs (hp 3000,
Ericsson ou IBM 34) arrivent progressivement dans les communes
et permettent de faire tourner
Gescom. Peu à peu le service
bureau évolue vers le travail en
site propre.
Enfin apparaissent les ordinateurs personnels qui remplacent
les terminaux. Ils vont révolutionner en profondeur les tâches
journalières des fonctionnaires en
s’attaquant au travail de bureau :
traitement de texte et tableurs
font les premiers pas.
Les machines seront vite associées à de la quincaillerie. Car ce
qui intéresse vraiment les utilisateurs ce sont les logiciels. Ils présentent de plus en plus de fonctionnalités directement exploitables dans le travail quotidien du
fonctionnaire communal.
Le premier trait d’union entre le
fonctionnaire et le PC est le système d’exploitation. C’est un
véritable tremplin pour gérer les
éléments fondamentaux du PC :
matériel, logiciels, mémoire, données, réseaux.
Dans les années 1980 le DOS
(Disk Operating System) permettait une certaine gestion de l’ordinateur dans un cadre de travail
vraiment rigide. Face à un écran
noir l’utilisateur devait taper
chaque commande sur un clavier,
chacune d’elle ayant une action
bien précise. La moindre imprécision entraînait un message d’erreur. Qui ne se souvient pas par
exemple du DIR /P ?
Début des années 90 les premières versions Windows apparaissent avec un début d’interface
graphique, la notion de programme exécuté dans une fenêtre et
les premiers échanges d’informations. Windows apporte un standard dans la présentation des icônes, des menus, dans la gestion
des fenêtres… Il offre des outils
pour gérer les dossiers et fichiers
de manière plus conviviale, il présente les premiers programmes
de dessin (Paintbrush), il permet
l’utilisation de la souris.
Windows 95 apporte d’autres
améliorations : une nouvelle
interface graphique, le multitâche, la mémoire virtuelle, la gestion des réseaux et la définition
des noms de fichiers dont la taille
n’est plus limitée à 8+3 caractères mais peut s’étendre jusqu’à
255 caractères.
Système d’exploitation
Cerveau de votre machine
1988
ACtuell annonce la livraison
prochaine du DOS 4.0 et son
lot de nouveauté.
2007
Microsoft annonce VISTA.
Ce mot évoque une vue, une
perspective.
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ECHOS DU SIGI
Vers 2001 Windows évolue une
nouvelle fois vers le système XP,
qui garantit plus de stabilité et de
sécurité dans les infrastructures
réseau. Microsoft impose aussi
l’activation du logiciel pour lutter
contre les copies pirates.
En 2007 Windows débarque avec
Vista. Ce mot (compris dans plusieurs langues) évoque une vue,
une perspective. Vista présente
une nouvelle interface aéro (en
transparence), un bureau 3D
intuitif qui permet d’accéder plus
facilement aux informations du
PC, une sidebar (volet sur le côté
du bureau) qui offre un accès
rapide à différents utilitaires.
Le système est plus réactif au
démarrage grâce à SuperFetch,
technologie destinée à améliorer
la vitesse d’ouverture et le temps
de réponse des programmes les
plus utilisés.
Vista vise aussi le développement
de la sécurité. Il y a le contrôle de
compte d’utilisateur qui exige les
droits d’administrateur pour exécuter les opérations les plus délicates. Le système offre aussi une
protection contre les spywares
(avec l’outil Windows Defender)
Applications bureautiques
Adieu crayons et gommes
1989
Bertrange utilise APSAL
pour le calcul des salaires et
Lotus 1-2-3 pour finaliser certaines opérations.
Mamer traite avec ECM le
fichier “Permis de pêche”. Ce
logiciel permet d’effectuer des
recherches générales et particulières, des classements sur
base de différentes clés
(noms, communes, professions…), différents types
d’impression…
2007
Microsoft annonce Office
2007. Une nouvelle interface
utilisateur accélère l’accès
aux tâches notamment par le
biais des rubans à onglets,
l’aperçu instantané qui permet de visualiser d’avance les
modifications de mise en
forme. Le partage de fichiers,
la collaboration ouvrent de
nouvelles perspectives.
et contre le phishing. D’autre
part la fonction Bitlocker assure
un chiffrement des données personnelles, avec blocage de l’accès
au disque dur en cas d’utilisation
non autorisée du PC.
De plus des outils d’administration sont intégrés pour faciliter la
gestion des systèmes au niveau
des parcs informatiques.
La prise en compte du système
d’exploitation est importante car
elle a une répercussion de compatibilité sur le matériel et les logiciels utilisés.
Si le système d’exploitation est
une plate-forme technique indispensable, les outils clés restent
les logiciels.
Bien sûr en matière communale
Gescom reste l’outil phare. Grâce
au logiciel Reflection, le PC se
transforme en terminal du hp
3000 et permet à l’utilisateur de
travailler dans Gescom. On dira
que le logiciel Reflection émule
(simule) un terminal hp 3000.
Dans le nouveau Gescom 2.2, le
fonctionnaire se branche sur l’application avec le browser (navigateur) d’Internet Explorer.
6
ECHOS DU SIGI
A côté de Gescom le SIGI a développé d’autres applications PC,
tels le calcul des traitements et
salaires (APSAL) et d’autres logiciels spécifiques (autorisations de
bâtir, rôles de chasse et de
pêche…).
De nombreux rapports et catalogues permettent d’exploiter les
données de Gescom pour les traiter de manière particulière.
Impromptu et Discoverer sont
des outils utilisés respectivement
avec l’ancienne et la nouvelle
application de gestion communale.
En matière de logiciels bureautiques les employés communaux
découvrent les premiers traitements de texte milieu des années
80. C’est une révolution : les
contenus sont mémorisés et les
corrections se font simplement
sans devoir tout retaper.
L’écriture se gère en continu avec
le retour automatique à la ligne,
les premières mises en forme
apparaissent. Le hp texte (qui
fonctionnait sur le hp 3000) fait
place à EMM (Executive Memomaker de hp) puis à MS Works,
ensuite à MS Word.
Côté des outils de calcul les
tableurs arrivent (Lotus, MS
Works et plus tard MS Excel).
L’informatique bouleverse positivement le travail journalier. Le
fonctionnaire peut rationaliser
efficacement toutes sortes d’applications. Une organisation
astucieuse du travail évite la
répétition inutile des mêmes
tâches.
L’environnement de travail évolue dans le sens d’une plus grande convivialité. Les tâches deviennent directement accessibles
grâce à des liens, des boutons
outils, des raccourcis. Toute répétition de travail est simplifiée,
que ce soit l’encodage répétitif
d’un contenu ou d’une mise en
forme.
L’utilisateur attache également
beaucoup d’importance à l’échan-
ge de données. Reprendre des éléments d’une base de données ou
encore des graphiques et les intégrer dans une lettre, voilà une
application courante utile à tous.
Le MS Works offrait cette possibilité de façon directe vu son
caractère intégré. Les logiciels de
la suite Office ont développé cette
intégration via l’élément OLE
(Object Linking and Embedding),
qui permet aux applications
Windows, utilisant des formats
différents, de dialoguer.
Formation des utilisateurs
Rentabiliser son équipement
Mars 1989
Remise des diplômes aux 100 premiers lauréats.
La formation est le meilleur moyen de rentabiliser rapidement son
informatique. Rien n’est plus cher qu’un équipement sous-utilisé !
Afin de permettre une meilleure utilisation des équipements, AC
propose au SIGI d’organiser des cours bureautiques parallèlement
aux formations Gescom. Ces cours seraient donnés exclusivement
au personnel communal dans les locaux du SIGI. Les exercices pratiques devraient se rapporter à des cas concrets.
Les cours furent immédiatement un succès. Ce qui frappe c’est l’enthousiasme des participants. Les cours sont un lieu d’échange où les
expériences de chacun mettent en lumière quantité d’astuces.
En peu de temps, tous les PC installés dans les communes et jadis
quelquefois boudés sont utilisés de manière intensive. Rapidement
les cours sont homologués par le Ministre de l’Intérieur et une première remise de diplôme a lieu en 1989.
2007
Le SIGI est très actif en matière de formation continue. Différents
manuels en relation avec les applications communales sont accessibles via le Web.
7
ECHOS DU SIGI
Du matériel au logiciel
Du logiciel au service
Le SIGI joue un rôle d’informations et de conseils à propos des
infrastructures informatiques qui
doivent respecter des règles de
compatibilité entre matériel, système d’exploitation et software.
Tout changement dans l’évolution du hardware ou du software
peut entraîner des adaptations
nécessaires de l’une ou l’autre
couche de l’outil.
Le syndicat offre aussi un service
helpdesk pour aider les communes à résoudre toute question en
lien avec les différents volets de
Gescom et les autres applications.
Il est primordial d’écouter les
questions des utilisateurs, car
celles-ci peuvent déboucher sur
des demandes d’améliorations
des programmes. Le SIGI doit
tenir compte des besoins, établir
des priorités dans les développements et parfois renoncer à des
exigences trop particulières.
Dans ce but le syndicat organise
régulièrement des Conseils
techniques sur différents thèmes précis pour analyser les
opportunités à développer.
Le SIGI est très actif en matière
de formation continue. Les
journées d’information, les cours,
les recyclages sont un bon moyen
pour comprendre les nouveaux
outils de travail.
Tous les cours SIGI sont officiellement reconnus par le Ministère
de l’Intérieur en tant que cours de
recyclage. De 1982 à fin 2006,
5154 participants ont suivi les
différents cours de formation au
SIGI, concernant les programmes
Gescom et les applications
bureautiques.
LA COMMUNICATION
De la lettre dactylographiée au
fichier multimédia
Du fichier modèle à la lettre
personnalisée
En 25 ans le processus de création des documents a considérablement changé. Les logiciels
bureautiques donnent accès à
une quantité de modèles. En
quelques clics souris le fonctionnaire apporte toutes les modifications souhaitées au document. Si
nécessaire il suit l’évolution de
son travail en gardant la trace
des différentes versions. Et grâce
aux options de révision ils intègrent les remarques apportées
par les relecteurs.
Quelle rapidité et quelle souplesse dans l’exécution des tâches si
l’on compare avec la rigueur de la
machine à écrire d’autrefois.
Les documents offrent également
un autre lay-out. Le traditionnel
texte en noir et blanc est enrichi
de photos, d’images, de graphismes, de liens… La couleur a également un impact considérable
sur la visibilité des documents.
La lettre d’aujourd’hui a vraiment un autre look.
La personnalisation des courriers
est une autre avancée de la
Les risques
Anticiper
1989
Dès le 4e numéro d’ACtuell
(1989), AC mettait en garde
l’utilisateur contre la problématique des virus. Les
risques ont toujours existé
mais en plus de 20 ans, ils
ont évolué : ils se sont diversifiés et amplifiés. Il est loin
le temps où il suffisait de
passer sa disquette à l’antivirus pour déceler un des 40
virus répertoriés ! Piratage,
spamming, spyware…, les
agressions sont aujourd’hui
constantes mais peuvent être
combattues par une politique
préventive de sécurité.
2007
Les logiciels installés par AC
sur les serveurs et les PC
sont constamment mis à jour
et contrôlés à distance. Ils
atteignent des niveaux de
détection extrêmement élevés.
8
ECHOS DU SIGI
bureautique. Le publipostage offre aux destinataires une lettre
personnalisée, qui contraste avec
l’aspect impersonnel du courrier
d’autrefois.
Ces ouvertures ont permis aux
communes de mettre une touche
d’art, de convivialité dans les
documents, et d’élaborer un layout général pour l’ensemble des
courriers.
Du téléphone au mail
D’une communication locale
vers un échange ouvert sur le
monde
Les outils de communication des
communes se sont métamorphosés en 25 ans. Bien sûr le téléphone et le fax existent encore,
cependant avec l’évolution des
réseaux et d’Internet le mail
prend une place grandissante
dans le quotidien des fonctionnaires. Beaucoup de réunions sont
préparées avec les mails.
Les avantages sont nombreux :
fichiers attachés, insertion de
liens, liste de distribution, confirmation de lecture…
L’information transmise se fait
de manière rapide et fiable. De
plus l’outil offre des atouts d’économie et de flexibilité.
L’expéditeur rédige son message
à l’heure qui lui convient et il l’envoie depuis l’endroit où il se trouve (bureau, domicile) vers son
destinataire localisé dans le pays
ou le reste du monde ; tout cela
sans frais supplémentaires (hors
abonnement ADSL). Les destinataires profitent à leur tour des
mêmes avantages.
Les réseaux
Le monde est un village
1990
ACtuell expose le concept du réseau local.
Les systèmes d’exploitation ont successivement supporté les groupes de travail puis les réseaux. C’est un énorme changement pour
l’utilisateur qui n’est plus seul face à son ordinateur personnel. Il
peut échanger des informations et travailler en groupe.
Les réseaux présentent de nombreux avantages. Ils permettent
aux utilisateurs de partager des fichiers, des programmes, différents types de matériel, une connexion à Internet et aussi de centraliser certaines opérations (notamment les sauvegardes)… De
plus ils ouvrent la communication entre les personnes (notamment
via le mail). Ce partage est intégré à la routine du travail communal.
La structure des réseaux varie en fonction de la complexité des différents appareils reliés entre eux. Les réseaux reposent généralement sur l’utilisation de serveurs, qui ont une utilité particulière
notamment pour partager, centraliser et sécuriser les opérations.
Le travail en réseau ne se limite pas à la connexion des appareils
existant au sein d’une même commune. Le réseau s’ouvre peu à peu
vers l’extérieur, notamment avec le développement d’Internet.
La manière de travailler change radicalement dans les communes.
Du travail isolé on passe de plus en plus au travail en groupe.
L’utilisateur ne peut pas rester seul sur son île.
Désormais il faut concilier l’interaction dans le travail des utilisateurs avec la technique.
AC installe et maintient l’infrastructure informatique et de télécommunication, tant au niveau des petites entités communales que
des administrations plus importantes, qui exigent des configurations très spécialisées. Cet énorme travail réalisé au fil du temps
permet de rendre les réseaux toujours plus performants et plus
sécurisés.
Du papier au support numérique
Du fichier au paperless office
Il y a 25 ans les documents distribués passaient nécessairement
par l’étape de l’impression papier.
Aujourd’hui beaucoup d’informations sont échangées sous forme
électronique (mails, pages Web,
fichiers divers).
2007
Fibre optique, réseaux à haut débit sont prêts pour le multimédia.
9
ECHOS DU SIGI
L’utilisateur a le choix de visualiser les documents à l’écran plutôt
que de les imprimer. On parle
déjà d’une tendance paperless
office.
Ces nouvelles formes de communication imposent de nouveaux
défis.
L’information numérique est facilement partagée et distribuée. En
conséquence le fonctionnaire a
tendance à recevoir beaucoup
plus d’informations. La question
qui se pose est de savoir comment
gérer et classer toutes ces données.
L’aspect sécurité est une autre
exigence primordiale. Si les
réseaux ne sont pas efficacement
protégés contre toute agression
extérieure, les utilisateurs sont
envahis par une quantité de messages indésirables et d’attaques
diverses, qui mettent en péril son
outil informatique.
Enfin les atouts de la technologie
ne doivent pas conduire l’utilisateur à s’isoler dans son univers
numérique. Au contraire il doit
profiter de ces nouvelles opportunités sans perdre la convivialité
nécessaire à toute communication.
Internet offre d’énormes possibilités pour les communes ; le SIGI
reste très vigilent sur le sujet.
Dans cette optique le SIGI propose un outil CMS pour aider les
administrations à construire
leurs pages Web. Ce CMS
contient des modules de base
intégrés (menus, annuaires,
agendas…) qui répondent directement aux préoccupations communales. Un espace “guichet citoyen”
permet à l’internaute de trouver
toutes les informations utiles
pour exécuter différentes démarches administratives via le Web.
Dans un avenir proche le citoyen
pourra accéder à certains outils
du nouveau Gescom 2.2 à travers
le portail du site communal, qui
deviendra alors un véritable guichet virtuel.
Au fil des 25 années le SIGI
s’est trouvé confronté à la
question d’assurer la pérennité de l’outil informatique face
à une technologie sans cesse
innovante.
L’informatique communale a fort
évolué et elle a entraîné en cascade des bouleversements visibles
jusque dans l’organisation interne
des communes. Plusieurs administrations ont fondamentalement
revu leur infrastructure pour s’orienter vers un Biergerzenter, un
“guichet unique”.
Les communes souhaitent mettre
à profit tous les moyens, les techniques dont elles disposent pour
offrir les meilleurs services à
leurs habitants et pour rendre
leur organisation administrative
plus efficace et plus proche des
citoyens. Le travail du SIGI
rejoint celui des communes.
Les prix ? Parlons en
Comment les calculer !
Le meilleur critère est le “cost of ownership” ou “coût à l’usage”. Ce
critère tient compte du prix d’achat ou de location de l’ordinateur et
de l’ensemble des logiciels, des frais d’installation et de paramétrage, du transfert des données, de l’intégration au niveau du réseau,
de configuration vers des services extérieurs (CIE, banques, SIGI,
Internet, VPN…), de la maintenance et de la qualité du support.
Acheter un équipement ne se résume donc pas à réaliser une bonne
affaire !
En incluant un ensemble de services lors de l’installation (et souvent même avant !), et en proposant un contrat de support à prix
forfaitaire, AC permet au client de connaître précisément le coût
d’usage de son informatique (cost of ownership) et d’éviter le désagrément des prestations en régie.
10
ECHOS DU SIGI
Décembre 1990
La nouvelle ruggedwriter de HP imprime 480 caractères
par seconde…
L'impression jet d'encre, l'impression laser monochrome
ou couleur vont révolutionner le monde du papier imprimé.
Ces imprimantes sont silencieuses (en comparaison avec
l'impression matricielle par impact), rapides, en recto
verso, monochrome ou couleur. Configurées en réseau
(et donc partagées), elles sont capables de reproduire des
graphiques, des logos (pour rendre inutile les papiers à
en-tête) et des photos. Elles apportent de multiples fonctionnalités à l'environnement de Bureau.
2007
L'appareil MFP offre une série de fonctions : il imprime,
faxe, copie, scanne, envoie par e-mail. Un panneau de
commande convivial offre une interaction facile avec
l'utilisateur. Paradoxalement l'imprimante peut aider à
réduire le volume de papier imprimé.
Contrats de services ?
A votre service !
L’idée partagée dès le départ par le SIGI et
AC est de permettre aux fonctionnaires communaux de se concentrer sur leur travail en
considérant l’outil informatique comme un
instrument de travail. L’informatique doit
être considérée comme un outil fiable, performant et simple à utiliser… et non comme une
fin en soi.
AC a simplifié les procédures administratives :
un seul relevé annuel reprend tous les éléments couverts par le contrat de support.
AC a aussi simplifié les procédures d’intervention : un numéro d’appel coordonne toutes les interventions.
Enfin pour garantir un taux de disponibilité
maximal de l’équipement, AC a organisé un
service de support performant : contrôle proactif chaque nuit, help desk, équipe technique
pour les interventions sur site, stockage des
pièces détachées, inventaire des incidents
communiqués chaque semaine au SIGI.
11
ECHOS DU SIGI
La technologie
A votre service
La technologie doit rendre possible le développement de nouvelles
applications.
Voici quelques repères pour mieux comprendre le chemin parcouru
en 25 ans :
■
le processeur, l’une des parties les plus complexes de la machine,
capable d’effectuer chaque seconde des millions d’instructions. On
estime que leur puissance de traitement a doublé tous les 18 mois.
■
l’échange de données : de la disquette de 360 KOctets à la clé USB
de 2 GOctets (multiplié par 5000) ou au DVD de 4,7 GOctets.
■
le stockage de données : du disque dur de 5 MOctets au disque de
300 GOctets (multiplié par 60.000).
■
le débit sur les câbles : 9.600 bits par seconde (liaison terminal
vers hp 3000) au switch Gbits (multiplié par 100.000).
Le matériel a évolué de manière impressionnante. Ce qui tenait
(péniblement) dans une salle entière il y a moins de cinquante ans,
tient aujourd’hui (facilement) dans la main.
Ces dernières années, l’évolution du rapport prix/performance a
abaissé considérablement le prix des équipements.
Progressivement, la part du logiciel dans le coût de l’informatique
est devenue prépondérante. Aujourd’hui c’est le service qui prend
toute son importance : installation, configuration des équipements,
intégration dans des réseaux complexes, contrôles permanents à
distance de manière à intervenir avant l’incident.
Alors que le matériel se banalise, que les applications se standardisent, la qualité de la solution se joue au niveau du service. C’est cela
le métier de AC.
Cours bureautiques
Dossier "Quelques pistes de
recherche sur Internet"
La bureautique est une matière
en perpétuelle évolution. Il est
impératif pour les utilisateurs de
rafraîchir leurs connaissances à
intervalles périodiques. Pourquoi
ne pas profiter de l'e-learning ?
Une nouvelle idée est proposée.
Prochainement un dossier spécial
explorant quelques techniques de
recherche sur Internet sera
disponible sur le site Web du
SIGI.
Le cyberespace innove et bouge
sans cesse : à tout moment de
nouvelles ressources sont publiées tandis que d'autres deviennent inaccessibles. De nouveaux
outils (wikis, blogs, flux RSS…)
font leur apparition.
Le sujet est vaste et le dossier
synthétique. Il a pour but d'expliquer les étapes à suivre pour
adopter une bonne stratégie de
recherche et de montrer comment
accéder facilement à différentes
ressources documentaires. Des
exemples pratiques illustrent les
différents thèmes.
A titre d'information voici la
structure du dossier.
■ Comment chercher ?
■ Quelques
bons outils de
recherche.
■ Trouver différentes ressources
documentaires.
■ Organiser et faciliter son surf.
■ Evaluer l'information trouvée.
A côté de cette version e-learning
les utilisateurs passionnés par le
sujet pourront suivre le cours, qui
développera de nombreux exemples ciblés sur le secteur communal.
new
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ECHOS DU SIGI
Le mot du Président
Si l’évolution de l’informatique se faisait les 3 dernières décennies surtout dans l’équipement et les
logiciels, on peut penser que la communication est et sera l’élément clé des prochaines années.
Ceci est aussi bien vrai pour les
installations techniques que pour
les solutions pratiques à y implémenter. Les connexions à haute
bande passante sont déjà aujourd’hui disponibles.
Malheureusement les prix restent trop élevés pour pouvoir en
profiter pleinement 24 heures sur
24 et 7 jours sur 7 dans la vie professionnelle comme dans la vie
privée.
Cette question du coût explique
aussi pourquoi les solutions pratiques ne sont qu’assez rarement
utilisées à cent pour cent ou tout
simplement ne sont pas encore
commercialisées parce que trop
chères.
Ceci va changer assez rapidement les années à venir.
Dans cette optique le SIGI a opté
pour investir dans l’infrastructure de la communication et a déci-
dé, il y quatre ans, d’interconnecter toutes les communes membres par un VPN (virtual private
network). Ceci surtout pour réaliser une économie d’échelle grâce
à un “datacenter” mutualisé évitant ainsi d’installer dans chaque
commune des serveurs pour faire
tourner le progiciel Gescom.
Mais au-delà de ce VPN d’autres
utilisations seront envisagées :
la possibilité de se connecter de
son domicile au Gescom pour
offrir ainsi la possibilité du travail à distance ; le VoIP (Voice
over IP) : pour réduire les coûts
de communication ; la possibilité
d’offrir les applications “office” à
partir d’un serveur centralisé au
lieu de gérer toutes ces installations dans chaque commune séparément.
“back office” pour ainsi dire.
En ce qui concerne la communication avec la population, le “front
office” le SIGI a investi beaucoup d’énergie dans la conception
d’un CMS (content management
système) pour la réalisation de
sites Internet communaux capables de communiquer avec le
Gescom. Ainsi très prochainement toute une panoplie de services online, comme par exemple la
déclaration d’un nouveau né ou le
déménagement d’un citoyen,
pourront être traités du domicile
sans déplacement à la commune.
De cette façon l’évolution technologique va augmenter la qualité
des services communaux envers
le citoyen.
Tout ceci concerne la communication interne de la commune, le
Yves Wengler
Président du SIGI
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