massif du stubai

Transcription

massif du stubai
RENSEIGNEMENTS UTILES
SKI DE RANDONNEE EN AUTRICHE
METEO Autriche/SUISSE
Dresner Hutte
Tarif 1/2 pension
tél
fax
mail
0043/052226/8112
0043/5226/8113
[email protected]
Amberger Hutte
Tarif 1/2 pension
tél
fax
mail
0043/525355605
0043/52536442
Fransen Hutte
Tarif 1/2 pension
tél
fax
mail
0043/05226/2218
Hotel Rogen à Neustift
Tarif 1/2 pension
tél
45 euros /personne
[email protected]
MASSIF DU
STUBAI
Traversée en cinq jours dénivelé total : 7250 à 7450 m
SKI DE RANDONNEE EN AUTRICHE
Carte 1/25000 Alpen Verein skarte
Stubai Alpen 31-1
Alpi rando n°
Livre de JR Minnelli « les grands raids à skis »
Carte routière Michelin Europe
Vignette autoroute Suisse : 30 euros
Vignette Autriche : 8 euros ou péages
Grenoble/Innsbrück : 708 km
Environ 8heures de route
Carte CAF pour les refuges DAV
Les acteurs
• François : l’elfe rieur, le metteur en scène
• Marie Noelle : son amoureuse, lièvre agile sur les skis
• Stéphane : le voisin de St nizier ou le gamin blagueur
• Jean Noel : le « doudou de stéph » Spiderman du ski
• Guy : senior de la rando ou l’homme des montagnes
• Anny : son amoureuse de Belledonne
Date : du vendredi 22 avril au mercrecredi 27 avril 05
P AG E 2
SK I DE RANDONNEE EN A U TR ICH E
programme
Vendredi 22 avril
Le voyage
Samedi 23 avril
le Windacher
Dimanche 24 avril
le Kuhscheiben Kogel
Lundi 25 avril
la traversée sur FransenHutte
Mardi 26 avril
le Wilder Hinterberger
Mercredi 27 avril
l’Ostleseespitze
Jeudi 28 avril
Innsbruck et le retour
Voyage, voyage…..! « j’étais sur la route toute la sainte journée…! »
Retrouvailles sur le parking de l’autoroute à Chambéry, nous ne connaissons pas
encore Jean No, mais il nous repère tout de suite au
déballage de chaussures, sac et skis . Nous laissons
sans regrets notre vieille Opel pour s’installer dans le
confort du Toyota tout neuf !
Première étape difficile du voyage, faire la route jusqu’en Autriche!!
Les paysages des chalets suisses, les verts alpages et
les vaches grasses, ressemblent à ceux du Lichtenstein
puis à ceux d’Autriche. Nous osons un pique nique sur
le gazon helvète, avant de reprendre la suite des autoroutes jusqu’à la frontière autrichienne, nous goûtons
un échantillon des supers salades de Jean No.
L’heure passe et le temps nous presse pour arriver
avant l’heure de fermeture du télécabine à Mutterberg .
Malgré une arrivée sur les chapeaux de roues au milieu des skieurs qui terminent
leur journée sur le glacier, nous sommes trop tard pour la dernière benne partie à
16H!!! Mais encore à l’heure pour profiter de la sono style « tyrolmania »
La seule solution est limpide mais fatiguante : rejoindre le refuge de DresnerHutte à
skis 600m plus haut!!
Après 9h de route le moral des troupes est un peu entamé, nous chargeons les
sacs et hardi petits pour la trace dans la neige très mouillée et la douceur de fin
d’après midi, tout ça en rythme au son de Radio Mutterberg . A moitié de parcours,
un allemand déterminé nous rattrape et fini la trace jusqu’au refuge, nous ne raterons pas l’heure de la soupe ! Refuge 4 étoiles, nappes blanches verres à pieds et
serveurs jamais vu ça! La soupe au croûton unique nous laisse songeur ….
L’ostleseespitz
PA GE 7
ALT : 3418m dénivelé + 1300m
Dernière rando sous le signe du soleil avec vent assez fort qui rafraîchit l’atmosphère . Après la classique traversée plate après le refuge, la montée devient plus
alpine et plus raide dans ces belles pentes nord ouest . Nous traçons suivis de près
par un vieil allemand solitaire .Superbe panoramique sur l’Ortless, le sommet est
bien chargé, nous terminons à pieds dans la neige jusqu’au genoux .
En cherchant bien à la descent et plutôt rive gauche, nous trouvons encore de la
poudreuse, puis de la neige bien portante e t un peu de croûtée en traversée pour
rejoindre le fond du vallon.
Nous terminons jusqu’au refuge sur un tapis de transfo, royal !!
Dernière bière et dernier strudel avant de charger les sacs et les skis dans le Seilbahn . Et oui ! Grand avantage du ski de rando en Autriche, on peut descendre à
pieds sur le chemin d’été insuffisamment enneigé, sans sacs!!
Nous apprécions de faire les 500m de dénivelé le pied léger . Une petite taverne
dans le hameau du bout de la route, le taxi vient nous chercher là et nous ramène à
Neustift . La gardienne du refuge de Fransen a réservé pour nous des chambres à
l’Hôtel Roguen, celui de sa sœur, pa splus cher que le refuge et grand standing !!
Nous avons chacun des chambres immenses, le sauna de l’hôtel à volonté et un
buffet gargantuesque au repas …
Belle fin de séjour, le patron du Roguen pousse l’amabilité jusqu’à ramener les
chauffeurs à la station pour ramener nos voitures !
Voilà une fin de séjour nostalgique des bons moments passés ensemble , une seule
envie , recommencer la saison prochaine, le raid de l’Ortless est tout près pour l’année prochaine si l’enneigement le permet . Si la jeunesse veut bien encore de la
compagnie des seniors, c’est sûr nous repartons !!
Marino a négocié une halte par Innsbrück et sa vielle ville, belle idée de flânerie
dans les rues étroites, encore une bière en terrasse avant de reprendre la longue
route qui nous ramène chez nous .
P AG E 6
Le Wilder hinterberger
SK I DE RANDONNEE EN A U TR ICH E
ALT : 3288m dénivelé + 1100m
Belle surprise du réveil, 20 centimètres de poudreuses tombés de la nuit, et un succulent petit déjeuner avec fromage, charcuterie tout à volonté, il est même prévu
d’emporter le casse croûte de midi et de remplir les
thermos du thé parfumé à l’hibiscus tout ça offert par le
refuge !!
Le soleil joue à cache - cache avec les nuages, le
grand plat au départ du refuge n’a pas changé depuis
la veille, mais nous améliorons la technique de glisse
de jour en jour . Nous remontons ensuite à droite le
glacier de Verborgenbergferner, le soleil nous rattrape
et ce versant sud nous réchauffe très vite, Marino trace
vaillante, puis nous nous relayons, Stèph se trouve devant avec la chaleur montante mais ne faiblit pas!!
François trace seul sur l’autre versant avant de nous
rejoindre, imperturbable ( querelle d’amoureux !! Mais
qui a perdu le Nord dans l’histoire, va savoir!!)
Le glacier se termine en cul de sac au pied de deux couloirs , celui de droite semble
le moins chargé, François trace seul nous le rejoignons un par un pour chausser les
crampons avant d’attaquer le couloir . Nous trouvons un câble au départ du couloir,
puis montons encordés , assurés par François . Un petit chamois sculpté trône sur
les rochers à côté du couloir .
Le sommet du Wilder apparaît un instant avant de disparaître dans le brouillard, les
premiers virages sont au radar, puis nous retrouvons la visibilité et le soleil en arrivant sur le glacier. une poudreuse d’enfer nous attends, mais il faut se méfier des
crevasses et bien garder la rive droite du glacier. Le concours de traces parallèles
continue. La neige réchauffe vite arrivés au dessus du vallon qui mène au refuge,
les virages deviennent prudents, Stèph sauve son genou après un plongeon spectaculaire dans la neige pourrie !!
Début d’après midi au soleil sur la terrasse devant une bonne bière, nous serons
incapables de rivaliser avec les autrichiens pour la taille des verres !!
Une partie de dames chinoises pour terminer la journée, avant de rentrer chacun
sous sa couette à carreaux bleues .
Le Windacherdaunkogel
PA GE 3
ALT : 3351m dénivelé+1200m
P’tit déj à 7h , buffet garni à volonté !!les premiers skieurs du glacier sont prêts les
remontées ouvrent à 8h30. Nous longeons une piste jusqu’au replat des balisages
de ski de fond et attaquons la montée plus raide sous le col de Daunjoch dans une
belle trace ou nous croisons tous les âges du ski de rando, les autrichiens vétérans
ont la santé! Le col à 3057m permet par une courte descente raide et en neige
croûtée infâme de rejoindre le glacier . Nous devenons les rois de la conversion .
La chaleur se fait sentir dans la longue traversée du glacier peu crevassé, en direction du col de Wietenkarsattel, nous bifurquons à gauche avant le col pour rejoindre
l’arrête qui mène au sommet. A l’ombre la poudre est prometteuse, nous gagnons le
sommet à pieds, neige soufflée . Beau point de vue sur les autres massifs le Grossglockner, l’Ortless?? Marino questionne un autrichien au sommet sur la géographie
locale, il doit encore réfléchir à la réponse à cette heure!!
Sur leurs conseils nous rephoquons sur le glacier pour prendre les pentes les plus à
l’ouest du glacier, restées en poudre . Nous nous appliquons à aligner nos traces
dans la poudre pour respecter les coutumes locales et les espaces de neige vierge .
(merci JeanNo pour les conseils techniques! ) Pique nique sur un gros rocher au
milieu du glacier de Zulztalferner avant de traverser le grand plat qui mène au refuge de Ambergerhutte . Vive la poussée simultanée! Jean No expérimente le fart
en tube sous peine de rester scotché sur place! Le récital des salades maisons
commence, le poids de certains sacs s’expliquent !!Le refuge est bien complet , un
club de rando Bavarois organise une course sur le glacier le lendemain ..
Soirée bruyante arrosée de pintes XXl, première leçon de Zanzi, jeu de dés qui devient une référence dans notre séjour . Dans le dortoir Stéphane retrouve « Bijou »
alias Jean No ou l’inverse , je ne sais plus !! En tout cas une super équipe ces deux
là !! Marino parfait son allemand avec un vieux randonneur bavard et sans doute
charmé !!! pas de danger l’elfe surveille du coin de l’œil . La nuit sera perturbée par
les allées et venues des couches tard claqueurs de porte .
P AG E 4
Le Kuhscheiben Kogel
SK I DE RANDONNEE EN A U TR ICH E
ALT : 3200m dénivelé + 1050m
Réveil difficile après cette nuit mouvementée, nuageux, regel moyen et douceur sensible..Nous partons avant le flot des coureurs bavarois, dans la précipitation Marino oublie son Arva , et gagne un retour en poussée sur le plat de refuge !!
Le soleil arrive doucement, des pentes sud un peu raide et partiellement déneigées
nous permettent de rejoindre un vallon suspendu et de remonter ensuite le glacier de
Rosskarferner, les couteaux seront utiles dans les premiers 100m de cette pente .
François refait une trace plus logique qui évite les zigs et les zags contournant le relief.
Nous repérons un beau couloir nord à notre gauche, attirant pour la descente .
Steph termine la montée en « accordéon »pour réaliser le reportage photo ! Les changements de rythme n’ont pas l’air de le déranger, c’est beau la jeunesse !!!
Le couloir prometteur est un régal de poudre avec un départ prudent au sommet et le
passage un par un obligé . Jean No modère les élans de skieurs autrichiens qui voulaient descendre au dessus de nos têtes sans se préoccuper de la corniche…!
Chacun sa trace jusqu’au pied du couloir, nous rephoquons sur le replat pour rejoindre
le pied du Wammen kogel . Un couloir raide barré par des rochers permet d’accéder au
sommet, François, Marino, Jean No et Stéph prennent cette option , il faidra sortir un
bout de corde pour franchir le passage rocheux .
Nous prenons l’option plus tranquille de rejoindre le glacier de Rosskarferner par une
jolie pente encore poudreuse, nous croisons les coureurs allemands qui descendent le
plus vite possible vers le refuge sans se soucier ni de la neige ni du style de virage, ce
qui donne quelques chutes spectaculaires !!
Du refuge nous observons la descente des copains, quelques belles coulées partent
avec eux sans dommages . Le soleil est de retour et la douceur est propice à la bière et
à l’Apfelstrudel !!
Les 4 valident +1300m pour le Wammenkogel
La traversée sur Fransenhutte
PA GE 5
ALT : 3170m dénivelé +1100m
Le temps se gâte sérieusement, le mauvais est annoncé pour midi et nous laissera
le temps de traverser sur Fransen Hutte . Nous montons au col de Wildgratschark à
3170m par le glacier de Scharzenbergferner . Nous laissons le col du même nom
qui nous permettrait de traverser, mais les pentes sont peu engageantes et très
plaquées . Les derniers rayons du soleil nous accompagnent au col, il faut dechausser pour monter les derniers mètres, la neige arrive doucement au moment ou nous
basculons sur le glacier d’Alpaiheirferner . La neige est assez mauvaise et tourner
devient un exploit, Stèph nous fait un super salto avant et tire un peu sur le genou .
Je prend l’option grandes traversées et virages prudents, Jean No me donnent
quelques petits conseils super utiles .
La visibilité n’est plus très bonne le jour blanc efface tout le relief . Le refuge est
encore loin, tout au bout du vallon après un grand plat .
Le refuge de Fransen est typique « Tyrol », les rideaux à carreaux, les housses de
couettes, les tresses de la gardienne ...une petite chambre pour nous cinq , la douche chaude est un régal . Dehors il peut neiger et venter peu importe !
Nous continuons la comparaison des Apfelstrudel au goûter, celui de Fransen remporte le premier prix y compris sur la taille!!
Une partie de dames chinoises avant la soupe aux crêpes ( une autre surprise culinaire !)
Les dames chinoises deviennent le deuxième jeu du séjour après le Zanzi !! Chaque équipe fait des progrès en stratégie mais le Stèph devient vite imbattable

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