Porte clés 32

32
avril
2014
LE JOURNAL
DE L’OFFICE PUBLIC
DE L’HABITAT
SEINE-SAINT-DENIS
p.8
Ça bouge à l'Office :
Le rôle des gardiens
p.10
L’Office construit :
La Courneuve, quartier
des 4 000, démarrage
de la construction de
la résidence François Villon
p.12
Ça s’est passé près de chez vous :
La Courneuve, les 4 000
Mangeons ensemble,
mangeons mieux
DOSSIER :
L’aération de votre logement
EN PRATIQUE
Ensemble, luttons contre les nuisibles
Votre Délégation travaille avec une entreprise spécialisée en
désinsectisation. Chaque année, une campagne de désinsectisation est
organisée. L’entreprise passe dans votre résidence et votre logement afin
de prévenir l’apparition des nuisibles : rats, cafards... Il est important que
vous soyez en mesure d’ouvrir votre logement à cette entreprise, le
succès de l’opération en dépend ! Malgré cela, si vous êtes néanmoins
victime de nuisibles, prévenez immédiatement votre Point d’accueil ou
votre gardien. L’entreprise prendra contact avec vous afin d’évaluer la
situation et mettre en place un traitement adapté.
Faites confiance aux spécialistes
Les entreprises sélectionnées par l’Office sont des
spécialistes de la lutte contre les nuisibles. Pour que leur
travail soit efficace, il est primordial de ne pas utiliser
d’insecticides vous-mêmes. Ces produits entrent en
interaction avec ceux de l’entreprise et peuvent annuler
leurs effets.
Ordures ménagères et encombrants, les bons réflexes
Les ordures ménagères doivent être triées en fonction de leur
nature et ne doivent jamais être jetées depuis les fenêtres ou
entreposées dans les espaces communs. Ces pratiques
favorisent la prolifération de nuisibles comme les rats ou les
blattes. Vos déchets se trient par catégorie : verres, plastiques,
cartons... Des containers dédiés à la collecte sélective sont
présents dans chaque résidence. Il convient de les utiliser.
Les encombrants (meubles, matelas et sommiers…) dont vous
souhaitez vous débarrasser peuvent être entreposés dans les
locaux prévus à cet effet. Dans ce cas, adressez-vous à votre
gardien pour y avoir accès. Sinon, il faut les déposer devant votre
résidence la veille du jour de l’enlèvement sur votre commune.
Les Déchets d’Equipements
Electriques et Electroniques (D3E)
Les appareils électroménagers ne sont pas des
encombrants mais des D3E (Déchets d’Equipements
Electriques et Electroniques), qui ne sont pas ramassés.
Vous devez les emmener directement en déchetterie. Pour
connaître la déchetterie la plus proche de chez vous,
renseignez-vous auprès de votre Point d’accueil.
Pour connaître la date de l’enlèvement, vous pouvez vous
renseigner auprès de votre Point d’accueil.
SEPA, nouveau système de prélèvement automatique
Vous payez votre loyer par prélèvement automatique ? Celui-ci
devient le mandat de prélèvement SEPA, sans rien changer à vos
habitudes de paiement. Ce nouveau prélèvement uniformise les
prélèvements automatiques européens et renforce vos droits
prévus par la loi. Il vous autorise aussi, si nécessaire, à vous
opposer au prélèvement directement auprès de votre banque.
Ceci peut se faire avant ou après le règlement, si l’autorisation
de prélèvement s’avère mal formulée, incomplète ou abusive.
Le prélèvement SEPA est un service gratuit et automatique. Il y
a désormais autant de prélèvements sur votre compte qu’il y a
de contrats. Si vous louez un logement et une place de parking,
deux prélèvements sont effectués. La quittance et son montant
ne changent pas. Vous n’avez ni chèque à remplir, ni timbre ou
enveloppe à prévoir.
Sommaire
2 - En pratique
• Ensemble, luttons contre les nuisibles
• Ordures ménagères et encombrants, les bons réflexes
• SEPA, nouveau système de prélèvement automatique
3 - Le mot de l’Office
Questions à Stéphane Troussel, Président de l’Office
4-7 - Dossier
L’aération de votre logement
2
8-11 - C’est en cours
8 - Ça bouge à l’Office
Le rôle des gardiens
9 - L’Office construit
• Stains, Neuilly-sur-Marne : trois résidences de qualité
s’apprêtent à accueillir leurs premiers locataires
• La Courneuve, quartier des 4 000 : démarrage de
la construction de la résidence François Villon
10-11 - L’actualité des chantiers
• Epinay-sur-Seine, Ilot Gendarmerie : fin de la réhabilitation
du parking Silo
• Stains, le Clos Saint-Lazare : le square Molière bientôt
réhabilité
12 - Ça s’est passé près de chez vous
• Aulnay-sous-Bois, La Prairie : un gardien d’immeuble un peu particulier
• La Courneuve, les 4000 : le petit Debussy bientôt sur grand écran
• La Courneuve, les 4 000 : mangeons ensemble, mangeons mieux
LE MOT DE L’OFFICE
A
Questions à Stéphane Troussel,
Président de l’Office
près l’examen et le vote de la Loi ALUR,
les parlementaires ont adopté le projet de Loi
pour la Ville et la cohésion urbaine. Que
vous inspire ce texte et quelles perspectives
ouvre-t-il pour les habitants des quartiers concernés ?
Stéphane Troussel : Après les mesures pour
l’encadrement des loyers et la lutte contre l’habitat
indigne, il est également nécessaire de mettre la
politique de la Ville au diapason de la réalité de 2014,
trois décennies après son lancement. La politique de la
Ville a indéniablement transformé nos quartiers, les
projets de rénovation urbaine ont permis de
redynamiser des cités, d’apporter du
mieux vivre dans les communes. Je
salue le projet du Ministère de la Ville,
qui a décidé de simplifier les
procédures et de concentrer les crédits
dans les territoires qui en ont le plus
besoin. Pour la Seine-Saint-Denis,
cela représente un enjeu majeur de
développement et un véritable levier
d’accès à l’emploi. C’est aussi
l’amélioration du quotidien en
instaurant davantage de justice et
d’égalité républicaine entre tous les
territoires.
Enfin, je souscris d’autant plus à la réforme de la Politique de
la Ville qu’elle doit permettre aux habitants concernés par les
projets de rénovation d’y être davantage associés puisque,
désormais, des représentants des locataires siègeront au
Conseil d’administration de l’ANRU. C’est une avancée
significative. L’association des habitants aux décisions est la
condition sine qua non de leur adhésion aux projets.
De quels autres moyens disposent les locataires pour
s’impliquer dans la vie de leur quartier et de leur cité ?
Stéphane Troussel : Ils ont la possibilité de s’investir
dans les amicales de locataires présentes dans de très
nombreux ensembles de notre
patrimoine et avec lesquelles nous
entretenons un dialogue permanent.
Nous allons prochainement préparer les
élections des locataires programmées à
la fin de cette année. C’est un temps fort
de la vie de l’Office. Nos locataires
peuvent aussi donner leur point de vue
en prenant part aux votes préalables à
l’engagement de travaux, en assistant
aux réunions d’information et également
en répondant à l’enquête de satisfaction
que nous réalisons tous les trois ans, la
prochaine aura lieu au printemps. Agir
pour son cadre de vie, c’est aussi
participer aux actions de sensibilisation
que l’Office met en place sur différentes
thématiques. Le dossier que consacre ce numéro du
magazine Porte Clés à l’aération de son logement en
témoigne. Bien ventiler son logement, mais aussi maîtriser
sa consommation d’eau, participer à la collecte sélective,
être attentif à la qualité de vie de ses voisins… c’est avoir
une attitude personnelle responsable et agir pour mieux
vivre sa cité. J’y attache une importance particulière
comme tous nos locataires.
L’association
des habitants
aux décisions est
la condition sine qua non
de leur adhésion
aux projets.
Pour l’Office, c’est également un sujet
majeur. Nous poursuivons les quinze
programmes de renouvellement urbain actuellement
menés en Seine-Saint-Denis, dont plus de 60% des
travaux sont achevés. Ils ont redynamisé et revitalisé de
nombreux quartiers. Nous travaillons sur le futur
programme de renouvellement urbain, souhaitant que
plusieurs de nos cités soient retenues dans le
programme de 230 quartiers prioritaires qui sera
dévoilé par l’Agence Nationale pour la Rénovation
Urbaine (ANRU) courant 2014. J’ai écrit et rencontré ces
derniers mois le président de l’ANRU et le ministre de la
Ville.
Stéphane Troussel
Président de l’Office public de l’habitat
Seine-Saint-Denis
3
DOSSIER
L’aération de votre logement
La qualité de l’air dans votre logement peut être moins bonne que celle de l’air extérieur, même en ville. Ce constat,
difficile à croire, est pourtant vrai. Les produits chimiques contenus dans les colles des meubles, les peintures ou le
tabac font partie des multiples causes de pollution. L’humidité se dégageant du linge à sécher, de la cuisine ou même
de notre respiration peut altérer, quant à elle, les murs, les peintures et faire apparaître des moisissures. Pour
protéger son logement et sa santé, une bonne aération de son lieu de vie est primordiale.
L’humidité
La ventilation
La vie dans un logement crée de l’humidité. Comme pour le
brouillard, l’air ambiant retient des particules d’eau. Si l’air
ambiant n’est pas renouvelé, un phénomène appelé
« condensation » se crée. Sur les murs, les meubles ou les vitres,
l’eau se dépose sous forme de gouttelettes. La condensation
dégrade votre appartement. Les papiers peints et les peintures
se détériorent, des moisissures se développent et des odeurs
désagréables peuvent apparaître.
On considère que le pourcentage d’humidité de l’air idéal d’un
logement se situe entre 45 et 65%. L’humidité n’est donc pas un
problème, à condition que le surplus soit évacué. C’est le rôle de
la ventilation. Celle-ci peut être naturelle ou artificielle mais le
but reste le même : renouveler régulièrement l’air du logement.
Le saviez-vous ?
Une famille produit environ 32 litres d’eau par jour sous
forme de vapeur.
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La circulation de l’air dans un logement sans Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC)
DOSSIER
Ventilation naturelle ou mécanique ?
La ventilation naturelle
Certains logements du patrimoine de l’Office, souvent les plus
anciens, sont aérés de manière naturelle. La circulation de l’air
se fait à partir de grilles d’aération situées de part et d’autre du
logement. Les pièces sont ainsi ventilées par un balayage
permanent. L’air chaud, chargé d’humidité, est plus léger que
l’air frais. L’air frais pénètre par les grilles d’aération disposées
dans la partie basse des murs ou dans les menuiseries des
fenêtres. Réchauffé, il s’extrait ensuite par les sorties d’aération,
placées en hauteur dans la cuisine, la salle de bain ou les
toilettes. Vous pouvez faciliter la ventilation naturelle de votre
logement en aérant vous-même. Chaque jour, même en hiver,
ouvrez vos fenêtres en grand pendant quelques minutes. Cette
manipulation simple permet à l’ensemble de l’air de votre
logement de se renouveler complètement et rapidement.
Ne bouchez pas les entrées d’air !
La Ventilation Mécanique
Contrôlée (VMC)
Un moteur, placé sur le toit de la résidence ou dans les combles
du pavillon, actionne un ventilateur. L’air du logement est mis en
mouvement et se renouvelle en permanence dans tout
l’appartement. L’air humide s’évacue par des bouches
d’extraction situées dans les pièces humides (cuisine, salle de
bains, toilettes). Quant à l’air neuf, il pénètre dans le logement
par des entrées d’air situées au-dessus des fenêtres et dans les
pièces sèches (séjour et chambres).
Lorsque votre logement est équipé d’une Ventilation Mécanique
Contrôlée (VMC), vous n’avez pas besoin d’aérer votre logement
vous-même en ouvrant les fenêtres. La VMC s’occupe de tout.
Profitez de cet avantage pour ne pas ouvrir vos fenêtres trop
longtemps pour de ne pas gaspiller l’énergie destinée au
chauffage.
De manière générale, il est fortement déconseillé
de boucher les entrées d’air de votre logement.
Si votre logement est équipé d’une chaudière ou
d’un chauffe-bain, c’est même formellement
interdit, à cause du risque de production
de monoxyde de carbone.
Ce gaz toxique cause une centaine
de décès chaque année en France.
Il provient essentiellement du
mauvais fonctionnement d’un
appareil consommant du bois,
du charbon, du gaz, de
l’essence, du fioul ou encore
de l’éthanol. Les appareils à
risque sont donc les
chaudières, cuisinières,
cheminées, appareils de
chauffage à combustion.
Pour éviter que ce gaz, incolore
et inodore, ne s’accumule dans
le logement et risque de vous
asphyxier, il est primordial que
la ventilation soit efficace.
La circulation de l’air dans un logement avec Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC)
5
DOSSIER
L’entretien du système de ventilation
Pour assurer le bon fonctionnement de la ventilation de votre logement, voici quelques gestes simples à réaliser :
> Laissez libres les entrées d’air et les bouches d’extraction de votre logement.
> Ne bouchez pas le bas des portes. L’air doit pouvoir passer sous les portes.
> Nettoyez régulièrement les bouches d’extraction et les grilles d’entrée d’air (avec de l’eau savonneuse).
> Ne raccordez pas de hotte aspirante sur la bouche d’extraction, c’est formellement interdit !
> Chauffez correctement votre logement (la température conseillée est de 19°).
> Facilitez l’accès à votre logement lors du passage de l’entreprise en charge de l’entretien de votre VMC.
Comment vérifier que mon système de ventilation
fonctionne correctement ?
Tenez un mouchoir en papier au-dessus de la bouche
d’extraction de la VMC (située dans la cuisine, la salle
de bains ou les toilettes). S’il est aspiré vers la grille, votre
VMC fonctionne correctement. Si ce test n’est pas
concluant (et que la bouche d’extraction est propre),
cela signifie que le débit de votre VMC n’est pas suffisant.
Contactez votre Point d’accueil.
Bon à savoir :
Laissez votre VMC en marche tous les jours.
Votre logement doit être aéré de manière permanente,
même lorsque vous vous absentez pendant une longue
période. Si la ventilation est arrêtée, l’humidité et
diverses pollutions stagnent dans votre logement.
Nettoyage de la grille d'extraction d'air
d'une Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC)
L’entretien de la Ventilation Mécanique Contrôlée
par l’Office
Un marché « d’exploitation Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC ) » est en négociation actuellement. Dans quelques mois, une
entreprise spécialisée sera chargée d’entretenir et de ramoner les équipements de VMC sur tout le patrimoine de l’Office.
Chaque conduit, entrée d’air ou bouche d’extraction sera ainsi nettoyé en profondeur. En quatre ans, l’ensemble du patrimoine aura
été nettoyé. « Ces prestations », explique Eric Lescurier, chef du service Chauffage à l’Office, « seront désormais réalisées par une
entreprise spécialisée en VMC. La qualité des prestations en sera améliorée. »
6
DOSSIER
Quelques méthodes pour aérer son logement
et lutter contre l’humidité
Ouvrez vos fenêtres tous les jours pendant une dizaine de minutes. L’air humide de votre logement sera ainsi remplacé par un air
sec et sain. Même en hiver, ce geste est essentiel, même si vous ne devez pas aérer trop longtemps votre appartement, ce qui le
refroidirait trop et entraînerait une surconsommation de chauffage pour le réchauffer.
Je fais la cuisine
Je prends un bain ou une douche
> La plupart des logements neufs ou réhabilités sont
équipés d’une bouche d’extraction d’air dans la cuisine.
Cette trappe est réglable, grâce à une petite corde.
Lorsque vous cuisinez, ouvrez davantage la trappe
à l’aide de la corde. Le courant d’air deviendra alors
plus important. Les odeurs et l’humidité dégagées
par la cuisine s’en iront plus rapidement.
> Dans les logements plus anciens, la ventilation est
naturelle. Lorsque vous faites la cuisine, prenez le soin
d’ouvrir la fenêtre et la porte de la cuisine. La différence
de pression créera un courant d’air qui chassera
l’humidité de la cuisine. Inutile de laisser ouvert trop
longtemps. Mieux vaut quelques minutes à grande
ouverture qu’une longue durée à petite ouverture.
> Si votre logement est équipé d’une Ventilation Mécanique
Contrôlée (VMC), contentez-vous de laisser la porte de
la salle de bain ouverte pendant plusieurs minutes
après votre douche ou votre bain.
> Si votre logement n’est pas équipé d’une VMC, laissez
la porte de la salle de bain ouverte après votre douche ou
votre bain. Ouvrez également une fenêtre dans une pièce
sèche (cuisine, chambre ou salon) afin de créer un
courant d’air. Celui-ci chassera l’humidité de la salle
de bain.
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C’EST EN COURS
Ça bouge à l’Office
Le rôle des gardiens
Les 124 gardiens exerçant à l’Office assurent une présence
de proximité indispensable à la qualité du cadre de vie
des locataires. Ils sont principalement responsables du contrôle
de l’hygiène et de la propreté et de la sécurité technique
des résidences.
De la propreté des sols à celle des espaces extérieurs, le gardien
reste vigilant pour garantir le cadre de vie des locataires. Il contrôle
la qualité des prestations des entreprises de nettoyage et veille, avec
les agents d’immeuble, à l’entretien des containers et des locaux à
encombrants. « Je dois veiller à la propreté de la cité mais aussi à son
entretien. », explique Thierry Serais, gardien à la cité Paul Eluard à
Bobigny. Une ampoule à remplacer, un début de fuite d’eau,
un dysfonctionnement électrique : le gardien est à l’affût de
la moindre anomalie. Il en va de même pour les étiquettes des boîtes
aux lettres et l’apparition de graffiti. Quand c’est nécessaire, il fait
appel aux techniciens de l’Office qui se chargent de faire intervenir
les entreprises.
Qui contacter en cas d’urgence?
• Si vous rencontrez un problème technique grave dans votre
logement : contactez immédiatement votre Point d’accueil ou
votre gardien. En cas d'incendie, contactez d'abord les secours
(numéros d'urgence précisés ci-dessous).
• Les soirs, week-ends et jours fériés : contactez votre gardien
sur le téléphone portable dont le numéro est affiché dans
votre cité ou directement les secours (numéros d’urgence
précisés ci-dessous). Pour les urgences, l’Office dispose
d’équipes d’astreinte 24h/24 et 7jours/7.
Les numéros d’urgence :
Pompiers : 18
Police Nationale : 17
SAMU : 15
Numéro européen d’urgence : 112
Gaz de France : 0 800 47 33 33
8
© Hervé Thouroude
La qualité de service, c’est avant tout la sécurité des bâtiments.
Le gardien le sait et s’en assure : le bon fonctionnement des portes
coupe-feu et des équipements électriques des immeubles fait partie
de ses priorités. Les ascenseurs et le système incendie doivent être
en bon état et ne présenter aucun risque. En cas de neige ou de
verglas, du sel doit être jeté sur les allées, les trous dans la chaussée
doivent être signalés. Quant aux vitres brisées, leur remplacement
doit se faire dans les meilleurs délais.
M. Barnier, gardien à la cité Larivière à Dugny, en compagnie
d’une locataire.
Améliorer la petite maintenance, mieux diagnostiquer
les problèmes
Afin de répondre au plus vite aux demandes des locataires, de
nouvelles actions de formation des gardiens à la petite maintenance
(électricité, plomberie, serrurerie) ont débuté en 2014. L’ensemble
des gardiens seront formés dans les années à venir.
Les états des lieux entrants des nouveaux locataires leur sont
également confiés peu à peu depuis le début de l’année 2014.
Le rôle du gardien
Les missions des gardiens sont diverses et leur bonne
exécution est essentielle au bon fonctionnement de l’Office :
C’EST EN COURS
L'Office construit
Stains, Neuilly-sur-Marne
Trois résidences de qualité s’apprêtent à accueillir leurs premiers
locataires
Les résidences Winston Churchill et Le Corguillé, à Neuilly-sur-Marne et Marcel Andréas, à Stains, ne sont pas toutes dans
la même commune mais ont un point commun : les équipements de ces trois résidences, en voie d’achèvement, ont fait l’objet
d’un soin particulier. Tour d’horizon des aménagements proposés.
Salle de bain
Cuisine
Miroirs avec éclairages
incorporés
Carrelage
Robinets mitigeurs
limiteurs de débit
Douchette à
turbulence
Evier en résine
Meuble-évier robuste
Poubelle avec bacs de tri
Bouche d’extraction de Ventilation
Mécanique Contrôlée (VMC) à
débit réglable
Séjour et chambres
Placards équipés (tablettes et tringles)
Vitres à double vitrage avec gaz argon
Sols aspect parquet
9
C’EST EN COURS
L'Office construit
La Courneuve, quartier des 4 000
Démarrage de la construction
de la résidence François Villon
Le projet paraissait difficile mais pas impossible. Après des mois
d’études, l’Office a commencé la construction de la résidence François
Villon, dans le quartier des 4 000 de La Courneuve. C’est l’idée de
« prolongement » de la cité François Villon, plutôt que la construction
d’une deuxième résidence totalement à part, qui a finalement été
retenue. « Nous avons décidé de construire deux nouveaux bâtiments
contre les pignons de deux immeubles de la cité François Villon. »,
rapporte Alice Kassen, chargée d’opérations à l’Office.
Les craintes d’une partie des locataires de la résidence étaient vives de
voir la vue depuis leurs fenêtres bouchée par la construction des
nouveaux logements. « Le projet de départ prévoyait de construire quatre
petites maisons entre la nouvelle rue du 17 octobre 1961 et la cité François
Villon. », explique Alice Kassen. « Devant la réticence des habitants, on a
dû revoir notre copie. », admet-elle. C’est grâce au travail d’équipe
réalisé, au cours de l’année 2013, entre l’Office et ses partenaires
qu’une alternative a été trouvée.
La configuration du terrain était atypique. La nouvelle rue du 17 octobre
1961 longe la cité François Villon mais laisse un espace vide entre
la route et les premiers immeubles. Un des intérêts d’une extension
de la résidence était d’habiller cette voie. Toute la difficulté résidait dans
la capacité à réaliser cet habillage sans boucher la vue des locataires
déjà présents. Ce travail d’orfèvre, appelé « dentelle urbaine » dans le
jargon de la construction, dotera la résidence François Villon de
28 nouveaux logements dès 2015.
© Agence Verdier / Rebière Architectes
Une nouvelle résidence se construit dans le quartier des 4 000 de
la Courneuve. Les 28 logements de la résidence François Villon, c’est
son nom, seront livrés dès 2015. Le projet est le résultat d’un travail
d’équipe réussi entre l’Office et ses partenaires pour satisfaire toutes
les exigences, dont celles des locataires de la cité François Villon,
située à proximité.
Perspective de la résidence François Villon.
Un projet qui a évolué
Le projet initial prévoyait quatre petites « maisons » en face d’un des
bâtiments de la cité François Villon.
L’engagement de l’Office dans le Programme de
rénovation urbaine (PRU) de La Courneuve
Avec la signature de la convention ANRU (Agence Nationale
pour la Rénovation Urbaine) en 2006, l’Office et ses partenaires
se sont engagés à renouveler le quartier des 4 000 de La
Courneuve. L’opération de construction François Villon s’ajoute
aux quatre résidences déjà livrées par l’Office :
• Renoir en 2009, 97 logements,
• Les jardins de Presov en 2011, 134 logements,
• Joliot Curie en 2011, 47 logements,
• Genève Leclerc en 2013, 77 logements.
Au total, 430 logements seront démolis, autant
reconstruits et 1692 réhabilités par l’Office dans ce
quartier emblématique de La Courneuve.
10
Finalement, la résidence François Villon sera construite sur les pignons
des immeubles existants. Un jardin, partagé avec la cité François Villon,
sera aménagé.
C’EST EN COURS
L’actualité des chantiers
Epinay-sur-Seine, Ilot Gendarmerie
Fin de la réhabilitation
du parking Silo
Construit en co-propriété avec France Habitation dans les années
70, ce grand parking de huit niveaux avait besoin d’un coup de
jeune. Un an et demi après le début des travaux, l’Office s’apprête
à livrer un parking modernisé aux habitants du quartier
Gendarmerie. Avec la livraison de l’opération, l’Office confirme
son engagement au sein du Projet de Rénovation Urbaine
d’Epinay-sur-Seine.
Elle n’est plus du tout la même. Avec sa couleur corail et ses éclairages,
la façade du parking Silo a bien changé. Le chantier, débuté en 2013,
s’achève. De nombreuses améliorations ont été apportées à ce parking
de 280 places. 130 d’entre elles ont été « boxées » individuellement.
Un ascenseur, des portes sécurisées et un contrôle d’accès par badge ont
fait leur apparition. L’éclairage a été complètement repensé et offre
davantage de sécurité aux utilisateurs.
Avec son nouvel éclairage, le parking Silo procure un sentiment de sécurité
apprécié la nuit.
Alors que le chantier du parking Silo s’achève, celui de la salle des fêtes
débute. Conduit par la ville d’Epinay-sur-Seine, le chantier permettra
l’aménagement d’une nouvelle entrée côté passage des Arts,
la réorganisation des locaux intérieurs et la réhabilitation des façades.
En décembre 2011, l’Office achevait la réhabilitation des 217 logements de
l’Ilot Gendarmerie, situé à proximité. Avec la réhabilitation du parking Silo,
l’Office confirme son engagement dans le Projet de Rénovation Urbaine
d’Epinay-sur-Seine.
L’Office réalise, de l’autre côté, l’extension de la future maison de santé qui
sera aménagée par la Ville dès cette année.
Stains, le Clos Saint-Lazare
Le square Molière bientôt
réhabilité
Le square Molière avait été construit en îlot. Les commerces délimitaient
le square et leurs vitrines donnaient sur son cœur. L’Office a souhaité
renverser la situation en déplaçant le cœur de la place vers l’extérieur.
Sept commerces seront relocalisés au pied d'un nouvel immeuble de
33 logements face à la place Nelson Mandela que Plaine Commune
aménagera en parallèle de la réhabilitation. Les anciens commerces,
situés en rez-de-chaussée, seront transformés en logements pour
Personnes à Mobilité Réduite (PMR). Une maison médicale, accueillant
cinq cabinets de médecins aménagés par l'Office, complétera l'opération
en lieu et place des anciens commerces.
Le nouveau square Molière profitera pleinement de la restructuration du
Clos Saint-Lazare. La Maison du Temps Libre, bâtiment flambant neuf,
lui fera face. Il sera bordé de part et d’autre par les nouvelles rues George
Sand et Jean Ferrat. Le square deviendra également le cœur de
la nouvelle place Nelson Mandela. Le projet s’inscrit dans une réflexion
globale, garantie que le square Molière saura s’intégrer dans l’espace
public.
© agence F. Daune
Les habitants l’attendaient depuis longtemps. La rénovation du
square Molière, place emblématique du quartier du Clos
Saint-Lazare, a commencé par le chantier de construction de
33 nouveaux logements.
Perspective du square Molière
Cette réhabilitation est aussi un exemple réussi d’association des
habitants. Très concernés par leur quartier, certains d’entre eux se sont
portés volontaires dès septembre 2011. Devenus « habitants référents »,
ils ont participé aux réunions de concertation en compagnie de l’équipe de
Maîtrise d’Œuvre de l’Office. Leur implication dans le projet est la
promesse d’un quartier qui saura répondre aux attentes de ses habitants.
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ÇA S’EST PASSÉ
PRÈS DE CHEZ VOUS
Aulnay-sous-Bois, La Prairie
Un gardien d’immeuble un peu particulier
« Pas de fêtes de fin d’année sans lumières », affirme Jean-François
Colinot, gardien d’immeuble à Aulnay-sous-Bois. Depuis plus de
dix ans, il habille le hall du 13, rue de la Prairie, aidé par l’Amicale
des locataires et les habitants. Tout a commencé en décembre
2003, avec un simple sapin. Depuis, à chaque Noël,
M. Colinot ajoute une guirlande ou un père Noël. « J’aime faire plaisir
aux locataires, les remercier pour l’année que nous avons passée et pour leur
respect des parties communes. », explique le gardien.
Originaire des Rhône-Alpes où la « Fête des Lumières » est une
institution de la ville de Lyon, le gardien prépare les décorations et
illumine le sapin les 8, 24 et 31 décembre. Pourquoi le 8 ? « C’est le jour
de la « Fête des lumières » », répond M. Colinot dans un sourire. Il éteint
tout avant de se coucher et rallume l’arbre tôt le matin, « pour que les
locataires partent au travail avec le sourire aux lèvres et un état d’esprit
détendu ». « Cette initiative », conclue M. Colinot, « donne une bonne image
de l’Office et j’y tiens beaucoup ».
La Courneuve, les 4000
Le petit Debussy bientôt
sur grand écran
faire confiance et l’accompagnera tout au
long de son parcours.
La tour Debussy a joué les stars de cinéma lors du mois de
novembre 2013. Pour les besoins du long-métrage « Papa was not
a rolling stone », certains de ses appartements ont servi de décor.
Le film, qui sortira en salles cette année, narre l’histoire d’une
jeune fille des 4 000 qui, pour fuir les difficultés de la vie,
se réfugie dans l’école… et l’amour.
Sylvie Ohayon, co-scénariste du film « Papa was not a rolling
stone » et auteure du livre éponyme publié en 2011, est née dans le
quartier des 4 000 de la Courneuve. Dans « Papa was not a rolling
stone », elle raconte l’histoire d’une jeune fille du quartier qui n’a
jamais connu son père. A force de détermination, elle s’évadera des
difficultés de la vie par l’école républicaine, dans laquelle elle
s’investira à fond. Dans son aventure, elle croisera le chemin d’un
petit caïd au grand cœur. Malgré ses défauts, il sera le premier à lui
La Courneuve, les 4000
Mangeons ensemble, mangeons mieux
L’amicale des locataires des quartiers Joliot-Curie et Saint Just
des 4000 de la Courneuve a décidé de mettre une cuisine sur des
roulettes. Avec elle, ils comptent animer des ateliers de cuisine
pour sensibiliser à la malnutrition et au gaspillage alimentaire.
Leur projet a reçu le soutien du programme « Terre d’avenir »
de la communauté d’agglomération Plaine Commune.
L’idée courait depuis un moment. Pour favoriser les échanges et sensibiliser
au gaspillage alimentaire, l’Amicale des locataires « Joliot-Curie - Saint-Just »,
à la Courneuve, a décidé de rendre sa cuisine mobile. Baptisé « Manger
mieux et ensemble au quartier 4 000 sud », le projet a pour objectif
d’organiser des ateliers de cuisine participatifs, itinérants et ouverts aux
habitants. « Nous voulons favoriser les échanges entre les habitants par l’achat
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Le hall d’entrée du 13, rue de la Prairie en
décembre 2013
Sylvie Ohayon tenait beaucoup à disposer
de logements au sein du quartier des
4 000 pour les décors du film. Après
concertation avec l’Office, c’est la tour
Debussy qui a été choisie. Dans la
première lettre qu’elle a adressée à
l’Office, Sylvie Ohayon résuma sa
Couverture du livre de
démarche par ces mots : « Mon histoire est Sylvie Ohayon, dont
une déclaration d’amour et de reconnaissance s’inspire le film.
à ces quartiers trop souvent méprisés, à
leurs habitants incompris, à l’art qui m’a
sauvé et à l’école qui m’a donné les armes pour me réinventer. »
Ce n’est pas la première fois que les 4 000 crèvent l’écran.
En 1967, Jean-Luc Godard avait posé ses quartiers au milieu des
tours pour le tournage de son film Deux ou trois choses que je sais
d’elle.
d’une cuisinette mobile que nous
pourrons transporter lors de la
mise en place d’ateliers de
cuisine et de réunions avec les
habitants du quartier. », résume
Alice Barrault, médiatrice Avec la cuisinette mobile, les petits plats
sociale à la Délégation de de l’Amicale seront accessibles au plus
Dugny, qui a soutenu l’amicale grand nombre.
dans son projet. Des ateliers « apprendre à faire un plat équilibré pas cher »
ou « éviter le gaspillage alimentaire » sont déjà prévus. Ce projet fait suite à
l’appel à candidatures lancé par Plaine Commune et baptisé « Terre
d’avenir ». La communauté d’agglomération veut promouvoir les collectifs
de citoyens qui « contribuent concrètement à la transition écologique et
sociale du territoire ». Dans ce cadre, le projet « Manger mieux et ensemble
au quartier 4 000 sud » a été logiquement sélectionné. Les subventions
serviront notamment à l’achat de la cuisinette mobile. Bon appétit !
PORTE-CLÉS 32 - AVRIL 2014 - Directeur de la publication : Yves Nédélec - Mise en page : Obea Communication - Rédaction : Julien Mouffron,
Farah Melloulchi - Crédits photos : (sauf mention) Oph 93. Ce document a été imprimé sur papier recyclé par un imprimeur certifié IMPRIM’VERT.