POUR DIFFUSION IMMÉDIATE La Fondation des prix Manning
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POUR DIFFUSION IMMÉDIATE La Fondation des prix Manning
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE La Fondation des prix Manning annonce le nom des 10 innovateurs canadiens s’étant le plus illustrés en 2015 Les adultes et les étudiants lauréats en provenance du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de l’Alberta se partagent 175 000 $ en prix Calgary (Alberta), le 1er octobre 2015 – La Fondation Ernest C. Manning a annoncé aujourd’hui le nom des lauréats des Prix d’innovation et des Prix d’innovation pour jeunes Canadiens 2015. Les 10 lauréats se partageront un prix en argent de 175 000 $ pour avoir réussi à élaborer de nouveaux produits qui améliorent la vie des gens autant au Canada qu’à l’échelle mondiale. « La Fondation contribue à la culture d’innovation canadienne en soulignant et en récompensant les efforts des innovateurs canadiens. Ils ajoutent de la valeur aux économies provinciales et nationale en créant des emplois et de la prospérité et positionnent notre pays comme un joueur de calibre mondial. Nous estimons qu’ils sont la ressource la plus précieuse de notre pays, affirme Jennifer Diakiw, présidente de la Fondation. » La Fondation des Prix Ernest C. Manning décerne chaque année des prix aux Canadiens qui font preuve d’un sens de l’innovation exceptionnel. Les lauréats des Prix d’innovation Ernest C. Manning sont sélectionnés par un comité pancanadien indépendant dont les membres sont des chefs de file reconnus œuvrant dans diverses disciplines. Les lauréats des Prix d’innovation pour jeunes Canadiens ont été sélectionnés par une équipe de juges lors de l’Exposciences pancanadienne de 2015, en mai dernier. Les gagnants recevront leur prix lors du 34e gala de remise des Prix d’innovation de la Fondation, qui se tiendra à Saskatoon le 2 octobre 2015. Les lauréats des Prix d’innovation Ernest C. Manning 2015 sont : M. Mark Torchia et M. Richard Tyc, de Winnipeg (Manitoba), Prix principal de 100 000 $ pour l’invention et la commercialisation réussie du NeuroBlate, un dispositif laser médical unique conçu pour aider les chirurgiens à traiter les patients atteints de tumeurs cérébrales malignes auparavant considérées comme inopérables. Matthew Sheridan, de Hamilton (Ontario), Prix de distinction David E. Mitchell de 25 000 $ pour l’invention et la commercialisation réussie du détecteur de couleurs Nix, un appareil ultracompact conçu pour mesurer instantanément et avec précision la couleur de n’importe quel objet, rendant ainsi la gestion des couleurs plus facile et plus économique pour diverses industries, telles que les secteurs alimentaire et textile, les cosmétiques, la peinture et le graphisme. Dr Vito Forte, de Toronto (Ontario), Prix d’innovation Ernest C. Manning de 10 000 $ pour l’invention et la commercialisation réussie de l’OtoSim, une oreille de silicone pour la formation en milieu médical. Cet outil est conçu pour aider les étudiants en médecine de partout au monde à diagnostiquer avec plus de précision les troubles de l’oreille avant de pratiquer sur de véritables patients. Fabrizio Chiacchia et Iwain Lam, de Calgary (Alberta), Prix d’innovation Ernest C. Manning de 10 000 $ pour l’invention et la commercialisation réussie du CleanPatch, un matériau adhésif conçu pour réparer les lits d’hôpitaux déchirés et prévenir la transmission des infections tout en évitant aux établissements de soins de santé les coûts liés au remplacement de l’équipement endommagé. Les lauréats des Prix d’innovation pour jeunes Canadiens 2015 sont : Dan Alferov, 17 ans, de London (Ontario), Prix pour jeunes Canadiens de 7 500 $ pour avoir mis au point un examen permettant de cerner la manière dont le cerveau perçoit les émotions faciales afin d’aider les professionnels de la santé à diagnostiquer les troubles de l’humeur ainsi que d’autres maladies mentales, surtout chez les jeunes. Sandrine Bayard, 17 ans, de Québec (Québec), Prix pour jeunes Canadiens de 7 500 $ pour avoir mis au point une méthode permettant de détecter les bactéries sous les pansements, ou « pansement qui pense », laquelle peut déceler les infections sous un pansement qui recouvre une blessure chronique sans que celui-ci soit retiré. Gayashan Tennakoon, 18 ans, d’Ottawa (Ontario), Prix pour jeunes Canadiens de 7 500 $ pour l’invention d’une méthode simple et rentable qui consiste à tester l’eau potable en « l’évaporant » sur place afin d’y détecter les éléments traces susceptibles de provoquer des maladies rénales et autres problèmes de santé, surtout dans les régions reculées. Samna Aziz, 17 ans, de Hamilton (Ontario), Prix pour jeunes Canadiens de 7 500 $ pour avoir conçu un ciment acrylique non toxique et biodégradable qui pourrait un jour remplacer les ciments actuellement utilisés pour réparer les fractures osseuses. La Fondation des prix Ernest C. Manning a été créée en 1980 par le chef de la direction de l’Alberta Energy Company David Mitchell. En collaboration, notamment, avec l’ancien premier ministre de l’Alberta Ernest C. Manning, il a mis sur pied la Fondation afin de souligner et de célébrer le travail des innovateurs canadiens de tous les âges et de toutes les disciplines. Depuis sa création, la Fondation a mis en place un réseau national composé de 3 000 innovateurs (jeunes et adultes) qui sont des chefs de file dans divers domaines, notamment la technologie, les affaires, le génie et l’innovation sociale. La Fondation a décerné des prix à 255 Canadiens ayant fait preuve d’un talent novateur pour concevoir et commercialiser avec succès un nouveau concept, un nouveau processus ou un nouveau procédé. Pour obtenir de plus amples renseignements, y compris la liste complète des lauréats des Prix d’innovation pour l’année 2015, visitez le site www.manningawards.ca/fr. – Fin – RENSEIGNEMENTS SUR LES LAURÉATS DES PRIX MANNING 2015 Prix principal : 100 000 $ Mark Torchia et Richard Tyc Technologie de laser médical NeuroBlateMC Winnipeg (Manitoba) Pour les patients atteints de tumeurs malignes au cerveau, la chirurgie est souvent le traitement recommandé. Toutefois, certaines tumeurs sont situées dans une région du cerveau d’accès trop difficile ou trop risqué et sont considérées comme inopérables. L’arrivée du NeuroBlate donne aux neurochirurgiens une nouvelle option de traitement des tumeurs cérébrales. Le système NeuroBlate détruit les cellules cancéreuses par la chaleur au moyen d’une sonde laser insérée dans le cerveau par une petite incision pratiquée dans le crâne. Cette procédure très peu invasive s’effectue au moyen d’un appareil d’imagerie par résonance magnétique qui permet aux chirurgiens de planifier, guider et ajuster le traitement tout au long de l’opération, ce qui assure une intervention plus précise et réduit les risques de dommages aux tissus sains environnants. Grâce à cette technique, les patients ressentent très peu de douleur postopératoire et peuvent obtenir leur congé de l’hôpital un ou deux jours après la chirurgie. M. Torchia a conçu l’idée du NeuroBlate en 1990, alors qu’il travaillait à l’Hôpital St-Boniface, à Winnipeg. Il s’est ensuite associé à M. Tyc pour mettre au point les applications de cette technologie et transformer le concept en un produit viable sur le plan commercial. S’appuyant sur une petite subvention de recherche du Centre de recherche de l’Hôpital St-Boniface, ils ont cherché à combiner l’énergie du laser, pour la destruction thermique des cellules, au contrôle et à l’orientation thermique de l’imagerie par résonance magnétique. Les deux hommes ont fondé Monteris Medical Inc. en 1999 afin de mettre au point le système NeuroBlate. Le dispositif est maintenant employé pour traiter les patients dans plus de 30 hôpitaux aux États-Unis et a été approuvé par Santé Canada pour l’utilisation dans les hôpitaux canadiens. Mark G. Torchia, occupe le poste de chercheur principal au centre de recherche de l’Hôpital St-Boniface. Il est également directeur du centre pour l’avancement de l’enseignement et de l’apprentissage de l’Université du Manitoba, ainsi que professeur agrégé de chirurgie à la faculté de médecine. M. Torchia travaille aussi à titre de directeur des technologies de pointe au sein de l’Office régional de la santé de Winnipeg. Il est titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat de l’Université du Manitoba. M. Richard Tyc occupe le poste de vice-président des technologies et du développement avancé chez Monteris Medical. Il travaille à titre d’ingénieur professionnel et est titulaire d’une maîtrise en génie mécanique et industriel. Avant de collaborer à la conception du NeuroBlate, M. Tyc a œuvré dans le domaine de l’automatisation au sein des secteurs pharmaceutique et industriel ainsi que dans l’industrie des appareils prothétiques. Prix de distinction David E. Mitchell : 25 000 $ Matthew Sheridan Détecteur de couleurs NixMC Hamilton (Ontario) La capacité d’agencer les couleurs, de les formuler, de les corriger et de vérifier leur qualité est essentielle dans bon nombre d’industries : le secteur textile, les cosmétiques, l’imagerie numérique, les peintures commerciales et le graphisme. Les méthodes traditionnelles de détection de la couleur, des spectrophotomètres aux nuanciers en éventail, sont coûteuses, difficiles à déplacer et plutôt imprécises en raison des variations de lumière et des erreurs humaines. Matthew Sheridan a eu l’idée d’un détecteur de couleur de la taille d’une balle de ping-pong en remarquant que des amis travaillant dans l’industrie du design d’intérieur étaient contraints de transporter de lourds et dispendieux échantillons de couleurs de peinture. En s’appuyant sur sa formation en génie, il a conçu un prototype avec l’aide de ses anciens coéquipiers en compétition de voitures solaires de l’Université McMaster, avec le soutien d’Innovation Factory, une association située à Hamilton, et avec l’appui d’une campagne de financement participatif Kickstarter qui lui a permis de recueillir 70 000 $. Résultat : le détecteur de couleurs Nix, le premier détecteur de couleurs ultracompact au monde, conçu sous forme d’accessoire de téléphone intelligent. Faisant appel à la technologie à faible consommation d’énergie Bluetooth, l’appareil permet de détecter rapidement la couleur des objets; une fois captée, la couleur peut être conservée en mémoire, partagée ou utilisée pour contrôler la qualité d’une couleur par rapport à des données existantes. De plus, il est compatible avec tous les systèmes chromatiques en usage à l’échelle mondiale. Nix Sensor Ltd. a vendu plus de 1 000 appareils à des professionnels de la couleur dans 31 pays. Entrevoyant le potentiel de cette technologie, Matthew étudie certains projets dans ce créneau avec des partenaires de divers secteurs un peu partout dans le monde. Matthew Sheridan est titulaire d’un baccalauréat en génie et gestion mécatroniques de l’Université McMaster à Hamilton. Il a fondé l’entreprise Nix Sensor Ltd. en 2012 et en est aujourd’hui le directeur général. Prix d’innovation Manning : 10 000 $ Dr Vito Forte Outil de formation médicale OtoSimMC Toronto (Ontario) Au cours de leurs nombreuses années d’enseignement au département d’oto-rhino-laryngologie de l’Université de Toronto, Dr Vito Forte et son collègue, Dr Paolo Campisi, ont constaté que les étudiants en médecine avaient du mal à apprendre comment diagnostiquer avec précision les troubles de l’oreille. Il est devenu évident que les étudiants avaient besoin de s’entraîner davantage à l’examen de l’oreille, appelé otoscopie, pour éviter de prescrire trop d’antibiotiques ou d’orienter inutilement les patients vers des spécialistes, ce qui impose un fardeau à l’ensemble du système de santé. En collaboration avec une équipe multidisciplinaire composée de cliniciens, d’enseignants et d’ingénieurs, le Dr Forte s’est inspiré de son expérience d’enseignement et de son expertise comme chirurgien au Hospital for Sick Children de Toronto pour créer l’OtoSim. Ce dispositif consiste en une oreille de silicone à l’échelle munie d’un affichage numérique capable de reproduire toute la gamme des affections du canal auditif et du tympan. Grâce à cet outil, les étudiants peuvent simuler l’expérience d’un examen de l’oreille au moyen d’un otoscope. L’OtoSim est également doté d’une fonctionnalité réseau permettant à l’enseignant de présenter les images à un groupe d’étudiants en classe ou à distance, en ligne. Les résultats montrent que la précision du diagnostic est 44 % plus élevée chez les étudiants en médecine formés avec OtoSim que chez les autres. À ce jour, plus de 100 établissements d’enseignement dans plus d’une dizaine de pays ont fait l’achat de l’outil de formation. Dr Vito Forte est oto-rhino-laryngologiste en chef au Hospital for Sick Children de Toronto et est également professeur titulaire au département d’oto-rhino-laryngologie de la faculté de médecine à l’Université de Toronto. Il exerce aussi l’oto-rhino-laryngologie pédiatrique générale à temps plein. Sa pratique et ses recherches sont axées presque exclusivement sur les chirurgies des voies respiratoires, de la tête et du cou chez les enfants. Il travaille également à titre de conseiller pour les unités néonatales de soins intensifs au Mount Sinai Hospital et au Sunnybrook and Women’s College Health Sciences Centre. Il a notamment reçu le prix humanitaire Robert-Salter du Hospital for Sick Children de même que le prix du professeur de l’année du département d’oto-rhino-laryngologie de l’Université. Prix d’innovation Manning : 10 000 $ Fabrizio Chiacchia et Iwain Lam CleanPatchMC Calgary (Alberta) On estime que 220 000 Canadiens contractent une infection dans un établissement de soins de santé chaque année et que les infections nosocomiales entraînent jusqu’à 12 000 décès ainsi que des dépenses en soins de santé pouvant s’élever jusqu’à un milliard de dollars annuellement. Pour faire face à ce problème, les hôpitaux et les cliniques doivent embaucher davantage d’employés pour l’entretien et faire l’achat de matériel de nettoyage supplémentaire. L’approche novatrice de Fabrizio et d’Iwain propose la conception de produits visant à éviter la contamination des lits d’hôpitaux, des civières et des autres surfaces ainsi que la propagation des maladies. Lors de ses recherches initiales, Fabrizio a découvert qu’à tout moment, de 30 % à 50 % des matelas d’hôpitaux en circulation sont endommagés et que certains présentent des croissances bactériennes qui, dans 20 % des cas, sont pathogènes. Fabrizio s’est donc associé à plusieurs partenaires pour fonder l’entreprise Surface Medical Inc. et a embauché Iwain pour l’appuyer dans le développement du produit. Les deux collègues se sont inspirés de leur expérience dans le domaine des affaires et du développement de produits biomédicaux pour concevoir des centaines de prototypes à partir de divers matériaux avant de finalement créer le CleanPatch, une pellicule adhésive conçue pour l’entretien préventif, pouvant être appliquée facilement sur les surfaces déchirées du matériel hospitalier, comme un pansement adhésif, de manière à prolonger sa vie utile et à prévenir la contamination. Le CleanPatch, mis en marché par Surface Medical Inc., s’avère une solution rentable pour réduire le nombre d’infections nosocomiales. Son prix est environ 20 fois moins élevé que le coût d’un nouveau matelas et est maintenant employé par 350 hôpitaux dans 7 pays. Fabrizio Chiacchia est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en technologie biomédicale de l’Université de Calgary ainsi que d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université Queen’s. Iwain Lam a étudié la génétique moléculaire à l’Université de l’Alberta et possède une maîtrise en technologie biomédicale de l’université de Calgary. Dan Alferov Tout est dans le visage! Utiliser la perception des émotions faciales pour faciliter les diagnostics de troubles de l’humeur London, (Ontario) Dan Alferov, âgé de 18 ans, étudie les visages depuis des années pour mieux comprendre comment les émotions faciales peuvent faciliter les diagnostics des troubles de l’humeur, surtout chez les jeunes. La maladie mentale touche 1,8 milliard de personnes dans le monde, et les troubles de l’humeur sont les plus difficiles à diagnostiquer et les plus souvent mal diagnostiqués. Actuellement, les pratiques cliniques courantes, comme les tests écrits utilisés pour diagnostiquer le trouble du spectre autistique (TSA), le trouble bipolaire, la schizophrénie et d’autres troubles de l’humeur exigent beaucoup de temps, sont subjectives et parfois non concluantes. Dan a élaboré un test de concurrence binoculaire qui présente des images contradictoires afin de cerner la façon dont le cerveau perçoit les émotions faciales. Maintenant que les premiers travaux de Dan ont été publiés, son test pourrait aider les professionnels de la santé à établir comment les gens en santé traitent les émotions faciales, de façon à établir un point de comparaison pour diagnostiquer les troubles comme l’autisme et la schizophrénie, caractérisés par des déficits de perception des émotions faciales. Dan Alferov est étudiant de première année à l’Université de Toronto. Sandrine Bayard Le pansement qui pense Sept-Îles (Québec) Sandrine Bayard, âgée de 17 ans, a voulu améliorer la qualité de vie des patients souffrant de blessures chroniques après avoir vu sa grand-mère subir de douloureux changements de pansement pendant sa guérison d’une brûlure. S’il est vrai qu’il y a eu des avancées majeures dans le traitement des plaies chroniques, comme la possibilité de laisser un pansement en place pendant plus longtemps, presque comme une peau artificielle, il n’existe aucune méthode de détection rapide des infections bactériennes sous les pansements. Sandrine a cependant élaboré une méthode permettant de détecter ces bactéries sous le pansement – un « pansement qui pense » – sans qu’on doive le retirer. Ce pansement présente tous les avantages de la peau artificielle doublés d’une couche de graphène qui permet de détecter la présence d’une infection bactérienne. Il permet aux patients de savoir exactement quand changer leurs pansements, ce qui accélère la guérison. Sandrine Bayard est diplômée du cégep de Sept-Îles, à Québec. Gayashan Tennakoon Une nouvelle approche pour l’analyse des éléments à l’état de traces dans l’environnement Ottawa (Ontario) Gayashan Tennakoon, âgé de 18 ans, s’est mis à la recherche d’une meilleure façon de tester l’eau potable après s’être familiarisé avec la maladie rénale chronique, qui a pris des proportions épidémiques à l’échelle mondiale et a frappé durement des pays en développement comme sa terre natale, le Sri Lanka. Gayashan s’efforce d’améliorer les systèmes de surveillance environnementale utilisés pour analyser les sources d’eau potable, particulièrement dans les régions éloignées de partout dans le monde. Il a élaboré une approche simple et rentable pour détecter de faibles quantités d’éléments traces comme le cadmium, le plomb et l’arsenic qui peuvent contaminer des échantillons d’eau potable. Sa méthode consiste à ajouter un entraîneur (une substance solide) dans un échantillon d’eau, puis à faire sécher l’échantillon en le faisant chauffer et à détacher les éléments de l’entraîneur. Les premiers essais ont mené à une récupération complète des éléments d’intérêt de l’échantillon. Les répercussions de cette méthode sur la détection d’éléments traces normalement non décelables ou trop coûteux et difficiles à mesurer sont énormes. Gayashan Tennakoon est étudiant de première année en sciences biomédicales à l’Université d’Ottawa. Samna Aziz Un meilleur ciment acrylique, une meilleure réparation des fractures osseuses Hamilton (Ontario) C’est après une attente de trois heures dans une clinique pour une blessure au genou que Samna Aziz s’est engagée à créer un meilleur ciment acrylique plus sécuritaire pour réparer les fractures osseuses. Près d’un Canadien de plus de 40 ans sur dix souffre d’ostéoporose et de fractures connexes. On utilise les ciments acryliques depuis les années 1940 pour joindre les implants orthopédiques aux os, mais on s’inquiète de plus en plus des toxines qu’ils peuvent libérer dans le corps. Ils peuvent aussi entraîner d’autres blessures, puisqu’ils sont plus durs que les os. Samna Aziz, âgée de 17 ans, a conçu une nouvelle solution de rechange en matière de ciment acrylique : un mélange de ciment à base de phosphate de calcium biocompatible, non toxique et doté d’une résistance à la traction semblable à celle des os, ce qui permet d’éviter d’autres fractures et dommages aux tissus voisins. De plus, il est entièrement biodégradable pour que le corps, une fois rétabli, puisse éliminer le ciment. Aziz espère que son ciment novateur à base de phosphate de calcium remplacera le ciment utilisé actuellement. Ce vœu pourrait être exaucé si son produit fait bientôt l’objet d’essais cliniques. Samna Aziz est étudiante à l’école secondaire Westmount, à Hamilton.