N°86 - Index of
Transcription
N°86 - Index of
Secrétariat : « Les Audois à Paris - 40, rue de Fontenay – 94300 Vincennes – [email protected] N°86 – 2007 LE GOUFFRE DES QUATRE CRETES Sommaire 1 2 3 4 5 6 7 8 19 10 11 12 13 14 LE MOT DU PRESIDENT LES CIRCULADES : CAILHAU (11240) LA FETE DU DEPIQUAGE A ARFONS LES CEPAGES DANS L’AUDE LEGENDES : LE SERPENT NOTRE LOTO DU 11 FEVRIER 2007 NOTRE ASSEMBLEE GENERALE DU DIMANCHE 11 MARS 2007 NOS JOIES, NOS PEINES DES IDEES DE LECTURE UN RESTAURATEUR AUDOIS A L’HONNEUR VOS ENCARTS PUBLICITAIRES BULLETIN D’ADHESION POUR 2007 BULLETIN D’INSCRIPTION AU LOTO DU 11 FEVRIER 2007 RESERVATION DU REPAS DE CLOTURE APRES L’ASSEMBLEE GENERALE 1 - EDITORIAL : LE MOT DU PRESIDENT Chers Amis Audois, 2007 est déjà commencé et conformément à la tradition je présente à chacun d’entre vous mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année sans oublier vos familles et toutes celles et tous ceux qui vous sont proches : - santé d’abord, condition indispensable à une vie normale, - réussite dans tous les projets essentiels, qu’actifs et retraités nous entreprenons, - longue vie à notre association grâce à laquelle nous éprouvons toujours du plaisir à nous rencontrer au travers des diverses manifestations que nous organisons. Au cours du précédent bulletin j’avais annoncé un certain nombre de possibilités de nous retrouver pendant le premier trimestre de cette année : - le bal des associations de Courbevoie aura lieu le samedi 27 janvier à la salle des fêtes du stade municipal. Pour s’inscrire téléphoner à la maison de la rue Gaultier au 01 47 88 43 67. - le concert exceptionnel prévu le 28 janvier a été depuis changé plusieurs fois de date par les organisateurs du Chantier et devrait se tenir désormais le 3 février à 15h00. Les personnes intéressées devront prévenir rapidement notre vice président Daniel Daubian : 40 rue de Fontenay 94300 Vincennes 06 75 68 31 49. - ce 28 janvier se tiendra donc un conseil d’administration qui sera suivi d’un déjeuner auquel tous nos adhérents sont invités. Ce repas se tiendra à partir de midi au restaurant Pavillon de Reuilly 8 rue Riesener 75012 Paris 01 44 73 40 42, - la date du loto prévue le 11 février à Courbevoie reste inchangée, - la date de l’assemblée générale est fixée au dimanche 11 mars au Chantier à 10 heures. Pour ces cinq manifestations nous espérons que vous serez nombreux à participer. Au plaisir de se revoir prochainement. Amicalement. Edouard Ricard 2 – LES CIRCULADES : CAILHAU (11240) Le village, qui s’élève en amphithéâtre sur une colline boisée, était autrefois lui aussi entouré de murailles et de fossés. L’église et ses dépendances étaient fortifiées et concouraient à la défense. On ne pénétrait dans la place que par une seule porte, dite Porte de l’Hôtel de la Mairie. A voir : - L’église est placée sur le point le plus élevé du village. De la large terrasse qui précède l’entrée, on jouit d’un merveilleux panorama sur presque tout le Lauragais et sur les Pyrénées par temps clair. Superbe clocher dont la base est en pierre et le haut en briques, avec ouvertures plein cintre. Intérieur magnifique, belle nef et sanctuaire de style ogival. - Quatre moulins entouraient anciennement le village, un seul subsiste aujourd’hui, situé dans la partie haute de la colline qui porte le nom traditionnel de « motte ». CAILHAU, vient de Caillou en langue Occitane. Un cailloux sur lequel a été construit ce village de forme circulaire, maison après maison durant plus d'un millénaire... La plus ancienne mention de ce lieu, figure dans les actes de l'Archevêché de Narbonne en l'an 779. Situé dans le Bas Razès, appelé jadis "Haut Moyen Age". Dans un de ces actes, il est fait mention d'un jugement dépossédant d'une villa sise à Cailhau prés de la Malepère, le Comte Milon de Narbonne, au profit de l'Archevêque Daniel, de Narbonne. Un héritage spirituel et matériel qu'il étendit à tout le Razès et ses habitants, entièrement soumis à l'église de Narbonne. Ans 779 - 791 -Auparavant, avant l'an 759, le Razès accueillit les Archevêques qui s'étaient enfuis de Narbonne, chassés par les Sarrasins. Au départ de l'envahisseur de Septimanie, et le retour de l'archevêché à Narbonne, le Razès conserva le titre de Comté. Successivement, les comtes du Razès qui prêtèrent serment à Charles le Chauve (petit fils de Charlemagne), furent : Raimon comte de Toulouse - puis Bernard également comte de Toulouse, mais qui fut "comte provincial", car OlibaII et Acfred son frère, étaient Comtes par indivis de Carcassonne et de Razès. Plus tard, le Comté du Razès passa dans la maison de Carcassonne, y resta et s'éteignit. La fin de ce premier millénaire voit la Cure de Cailhau s'unir à l'Abbaye de Montolieu, comme la plupart des communes du "Haut Moyen âge" (Brezilhac, Gramazie, etc...). Vers 1191, les Chevaliers de Cailhau (dont Guilhem et Raimon) se rendent à Sauzens, pour jurer fidélité à Trencavel, Comte de Carcassonne. Au XIIIeme siècle et jusqu'au XVIIIeme,Cailhau eu nombre Seigneurs et Chevaliers : vers 1220, Robert de Cailhau, Dame Na Cavaers co-seigneieuresse de Fangeaux et qui avait des sympathies pour l'hérésie cathare, François de Malhaurens (XVeme), etc... Précisément, après 1560 et durant les guerres de religion, les protestants se rassemblent dans notre région, Cailhau, Alet, Bruga irolles, sont occupés. Laviston, Gouverneur de Carcassonne chasse les protestants de Carcassonne, du Cabardès et du Lauragais. Ce moulin est bâti sur une colline de grés dans laquelle ont été taillés des silos à grains, certains murés, d'autres visibles. A l'emplacement de l'Eglise, une forteresse située à l'extrême Nord-ouest, reliée au moulin par quelques maisons perchées. Cet édifice et habitats étaient protégés à leur pied, par des fossés remplis d'eau. L'église actuelle a été intégrée dans cette forteresse. L'évêque Dalmace consacra l'autel de notre paroisse en l'an 1088. Photo Philippe Contal Le Clocher faisant partie de la forteresse, date du XIII eme. La guérite (échauguette) a été construite en briques rouges au XVIIIeme, dans l'esprit de l'ancien château fort. L'église a été maintes fois endommagée, réparée, intérieur, extérieur et le clocher rafistolé...Au XIXeme l'intérieur a été transformé en Gothique, et crées les chapelles latérales. La porte a été reconstituée à partir d'éléments déplacés, en vrai Gothique, du XIVeme siècle. Photo Philippe Contal Il accorda son aide au Consul de Limoux et contribua à délivrer Cailhau, Alet et quelques autres places en 1575. En 158O, la guerre recommence, et la région demeure dans la tourmente. En 1586, le Vicomte de Mirepoix s'installe à Cailhau. Montréal est assiégé et Brugairolles brûle en 1588. Henri IV abjure le Protestantisme en 1593, il demeure Roi de France. C'est donc au moyen âge que les premières habitations virent le jour à CAILHAU, probablement autour de l'habitat seigneurial primitif, là même où se trouvent les ruines d'un moulin à vent (La motte) au point le plus haut du village. La flèche verte du clocher date de 1925. Quant aux Cloches, il en est une qui date du XVIeme siècle et qui est classée au titre des Monuments Historiques. Signalons que le Clocher en entier, a été magnifiquement restauré en 2002, à l'heureuse initiative du conseil municipal et du maire Pierre CARATGE. Sur le Parvis de l'église se trouve une croix en pierre datée de 1645.En deçà de ce que l'on peut appeler la "calotte" de la cité, le chemin du tour des fossés, avec la porta Aquaria (le porche) et le chemin de la Terrasse où des constructions apparurent et de nouveaux fossés dissuasifs installés. Plus bas encore, le chemin de la Fontaine, qui ceinture le village au niveau le plus étendu, des puits et jardins. Avec l’aimable autorisation de http://sudplanet.chez.tiscali.fr/pagecailhauhistoire1.htm et de Philippe Contal : http://www.cathares.org 4 3 - FÊTES CONVIVIALES " LA FÊTE DU DÉPIQUAGE " Arfons, le village de mes grands-parents de la Montagne Noire étant proche du Lauragais, on y cultivait beaucoup de céréales : blé, orge ou sarrasin. A la fin de l'été, juste après la fête patronale du village, le battage de ces céréales se transformait en une interminable fête. Il donnait lieu à une alternance ininterrompue de travail et de ripaille, et nous l'attendions impatiemment. Le jour de l'arrivée de la machine à dépiquer ayant été fixé longtemps à l'avance et à une heure très matinale, tout le village était en émoi dès l'aurore. J'étais réveillée avant le jour et je guettais, comme tout le monde, les premiers grondements qui annonçaient, de très loin, l'approche de la machine et de sa locomobile à vapeur. Tous les adultes étaient aux fenêtres. Les grondements sourds se rapprochaient et soudain, au tournant de la route, apparaissait l'immense dinosaure, caparaçonné de tôles rouges et bardé de courroies et engrenages de toutes tailles, tiré, à l'origine, par un attelage de bœufs, puis par les premiers tracteurs. Les roues sans caoutchouc de la locomobile a vapeur faisaient un vacarme d'enfer, et l'ensemble ébranlait de son énorme poids la rue et les maisons environnantes, provoquant des vibrations que nous ressentions jusqu'au tréfonds de nos estomacs. Épouvantés par la crainte que ce gigantesque monstre ne dévie de sa route et ne nous écrase, nous nous enfoncions dans l'embrasure de la porte, en essayant de perdre le moins possible du spectacle. Aussitôt notre maison dépassée, nous rejoignions la cohorte joyeuse des enfants suivant le cortège jusqu'à la première aire de battage préparée devant l'une des grandes fermes où devait se dérouler le dépiquage. Les immenses gerbiers (" las garbièras ") se dressaient vers le ciel, côtoyant parfois les " garbierons " plus modestes de certains paysans du voisinage. D'autres agriculteurs, plus modestes encore, apporteraient leur petite récolte entassée sur une charrette branlante. Le ballet des attelages amenant des gerbes et reprenant des sacs de grains et des chargements de paille terminerait la journée. Pour le moment, nous suivions, avec intérêt, les manœuvres des engins qui se plaçaient au ras des gerbiers. La locomobile commençait à libérer sa vapeur pour actionner la machine enfin immobilisée et déployée. Elle prenait alors, pour nous, l'allure d'un énorme insecte de cauchemar, avalant pendant des heures de belles gerbes dorées et luisantes, pour recracher dans des sacs de jute des cascades bruissantes de grains de froment, et déféquer sur un tapis roulant des parallélépipèdes de paille comprimée et ficelée sans aucune poésie. Une chaîne de travail se formait, où la place de choix était celle de l'officiant, perché au faîte de la machine. Il allait, d'une fourche habile, pêcher adroitement les gerbes, et les précipiter dans la gueule du monstre, dont les engrenages allaient digérer cette nourriture en séparant intelligemment le grain, récupéré au centre, de la paille qui sortirait en fin de course. Le dépiquage commençait. Il arrivait parfois qu'un accident attristât la fête. On parlait de terribles retours de flamme ou d'engrenages sans pitié ayant broyé des membres. Nous en frémissions!... Mais la joie et l'exaltation du moment chassaient vite les idées moroses. L'affairement était général. A tous les niveaux, des hommes et quelques femmes surveillaient le parcours. La locomobile crachait feu, flammes et vapeur. Le bruit intense et le halo de poussière et de débris de paille qui tamisait le soleil donnaient au spectacle un aspect irréel. Nous passions la journée entière à observer, ne voulant pas perdre une miette de l'événement! Dès 9 heures, le travail était interrompu pour le premier repas : le "déjeuner". Dans la région, c'est ainsi que l'on nomme le petit déjeuner, le déjeuner étant le dîner et le dîner devenant le souper. Donc le premier repas de la journée était servi. Je dis bien repas, car il ne s'agissait pas de quelques tartines ou de tranches de saucisson. Un énorme cassoulet et quelques poulets rôtis ou une pantagruélique daube et quelques canards rôtis en constituaient l'essentiel. Tout cela était avalé assez vite, car le travail ne manquait pas, et chacun reprenait sa place. A midi, deuxième pause pour un repas un peu plus copieux : poule-au-pot ou pot-au-feu, suivi d'une sauce de veau ou de poule, accompagnée d'un fricot de petits pois ou de macaronis au gratin, puis de quelques volailles rôties. Le repas s'achevait par un fromage et quelques croustades. Tout ceci bien arrosé. Le soir, lorsque les derniers villageois avaient amené leur dernière charrette de blé, quand tout le grain et la paille avaient été engrangés, le travail faisait place au dernier repas où alternaient les civets et sauces qui n'avaient pas encore été servis dans la journée, la variété des plats et volailles ayant été sévèrement étudiée. Je me suis toujours demandé comment les. participants de ces agapes, et surtout leur foie, pouvaient résister a une telle débauche de victuailles!... Cela durait parfois jusqu'à quarante-cinq jours, puisque chaque fermier allait "donner la main" aux fermiers du voisinage, qui venaient ensuite à leur tour chez eux. Nous avions assisté, en spectateurs intéressés, aux préparatifs des banquets. Les femmes avaient dressé d'immenses tables dans la remise et nous avions pu les voir aller et venir, préparant les cassoulets somptueux, les volailles grasses et dodues, et les croustades dorées. Les plus grandes fermes avaient leur propre four, pour les autres, les fermières avaient recours au four du boulanger. Nous les regardions passer, trottinant, les bras chargés de plats, recouverts de torchons qui nous permettaient mal, malgré nos efforts, d'apprécier le menu. Nous regrettions d'être exclus de ces festivités dont nous entendions souvent les échos, mais pas très tard dans la nuit, car dès l'aurore il faudrait reprendre dans la ferme voisine! Je n'ai jamais assisté à l'un de ces repas, mais je sais qu'il y régnait une gaieté et un entrain qui rendaient les participants heureux et fournissaient des sujets de conversation pour des semaines, surtout si la récolte avait été bonne. Le lendemain matin, dès le lever du jour, la machine changeait de ferme et le rituel se renouvelait ainsi jusqu'à la fin de la semaine pour les métairies les plus proches. Le jour arrivait où, le battage terminé près de chez nous, la machine s'éloignait du centre du village. L'attrait de la nouveauté passé, le matin du départ, nous passions juste une tête ensommeillée dans la fenêtre entrebâillée, histoire de dire un dernier adieu au monstre qui avait cessé de nous impressionner pour l'année. Avec l’aimable autorisation d’Henriette Guilhem (http://www.cuisine-savoureuse.fr) 5 4 – LES CEPAGES DANS L’AUDE CABERNET SAUVIGNON Un cépage facilement identifiable Cépage à débourrement tardif, le Cabernet Sauvignon mûrit en milieu de vendange en Cabardès. Sa feuille, à 5 lobes, qui semble trouée à l'emporte-pièce et ses petites grappes compactes en font un cépage facilement reconnaissable, même pour le néophyte. Malgré son port naturel semi érigé, le Cabernet Sauvignon exige une conduite sur espalier. Une variété mondialement connue Bien que d'écologie atlantique, puisqu'il est originaire de Gironde, le Cabernet Sauvignon a été implanté dans la plupart des vignobles mondiaux, de la plaine de la Bekaa, au Liban, aux terroirs froids de Nouvelle-Zélande en passant par les zones côtières de Californie. En Languedoc-Roussillon, du fait de son débourrement tardif, le Cabernet Sauvignon a été implanté dans les zones gélives de plaine, destinées à l'élaboration des vins de pays. En Cabardès, motivés par la recherche d'une plus grande qualité, les vignerons ont fait "remonter" le Cabernet Sauvignon en coteau en évitant les situations trop sèches mais en préférant les expositions chaudes (Sud). Des vins aptes à l'élevage Les vins de Cabernet Sauvignon se caractérisent par une robe aux reflets violacés dans leur jeunesse, avec des arômes élégants et intenses, mêlant les notes fruitées (cassis...) aux nuances végétales (poivron vert...). Les vins de Cabernet Sauvignon présentent en général une belle aptitude à l'élevage. Rarement utilisé en rosé à ce jour, le Cabernet Sauvignon est essentiellement utilisé dans les assemblages de vins rouges en Cabardès avec le Merlot qui l'assouplit ou avec la Syrah qui apporte de la complexité aromatique. Les années à maturation tardive sont défavorables aux vins de Cabernet Sauvignon en accentuant les notes herbacées. Les cépages issus, issus de parcelles ne pouvant prétendre aux critères rigoureux de l'appellation Cabardès, sont vinifiés en vins de pays et fréquemment commercialisés en cépage pur. CINSAUT En période de maturation, il se repère grâce à ses grosses grappes à gros grains ovoïdes. Il est récolté en fin de vendanges. Un cépage adapté aux terroirs chauds et secs Originaire de Méditerranée, il est présent sur ses deux rives : Italie, Languedoc, Provence au Nord, Liban et Maghreb au Sud. En Cabardès, le Cinsaut valorise correctement les sols superficiels et bien exposés qui modèrent sa productivité naturelle et autorisent une bonne maturité. D'agréables vins rosés En Cabardès, il est utilisé principalement pour élaborer des vins rosés fruités et légers. Les vins rouges de Cinsaut, discrets sur le plan aromatique, à la robe claire et à la structure légère en bouche, sont commercialisés en vins de pays. GRENACHE Un cépage tricolore Ce cépage, à port érigé, peut être conduit sans espalier. Son feuillage vert brillant est constitué de feuilles glabres. Ses raisins compacts sont récoltés en milieu de vendanges en Cabardès. Ce cépage existe sous les trois formes: blanc, gris et noir. Un méditerranéen pur-sang Originaire d'Espagne, ce cépage aux caractéristiques écologiques très méditerranéennes s'est développé avec succès dans les vignobles catalans, languedociens et provençaux. A Moussoulens, il est réservé aux sols peu profonds et bien exposés. Des vins aux multiples facettes Les vins rouges de Grenache noir, les années de bonne maturité, confèrent en assemblage de la rondeur, des arômes fruités évoluant avec l'âge vers des arômes complexes. En Cabardès, les vignerons tirent un excellent parti en le vinifiant en vin rosé, au profil caractéristique: robe saumonée, généreux en bouche avec des arômes de petits fruits rouges. Les années tardives, la taille longue (engendrant des rendements élevés) et l'implantation en sol profond sont préjudiciables à la qualité des vins de Grenache noir. Traditionnellement, les vignerons de Moussoulens élaborent leur carthagène à domicile à base de Grenache cueilli en surmaturité. MERLOT Un cépage productif Localement appelé Unha (prononcer Ugno), ce cépage, à port retombant, est généralement conduit sur espalier. Les premiers raisins dont se gavent les merles Son débourrement précoce l'expose aux gelées de printemps. Sa végétation palissée, d'un vert sombre en été, contraste avec l'aspect carminé de ses bourgeons à peine éclatés au printemps. Ses grappes volumineuses et peu compactes, constituées de petites baies sphériques qui changent de couleur (véraison) dans le courant du mois d'août, sont récoltées en début de vendange (2ème décade de septembre) après 6 des cépages extrêmement Chardonnay ou le Portan. précoces, tels que le Une variété en extension D'origine girondine, le Merlot est, au-delà des frontières françaises, présent dans la plupart des vignobles mondiaux (Italie, Espagne, Roumanie, Hongrie, Bulgarie, Slovénie, Afrique du Sud, Australie, Nouvelle Zélande, Argentine, Chili, Californie...). Il est l'une des variétés les plus implantées depuis 20 ans en Languedoc-Roussillon et notamment dans le Cabardès. La précocité de maturité et sa bonne affinité avec les sols argilo-calcaires expliquent son développement important à Moussoulens. Il résulte d'un croisement de Grenache noir et de Portugais bleu. Les premières expérimentations de ce cépage ont été menées au Centre d'expérimentation de la Chambre d'Agriculture de l'Aude, au domaine de Cazes à Alaigne. Son cycle court et sa maturité précoce lui permettent de s'adapter aux zones de maturité tardive. Un vin primeur Ce cépage est parfaitement adapté à l'élaboration de vins primeurs du fait de ses arômes fruités, de sa grande souplesse en bouche et de l'absence de toute astringence. CARIGNAN Un cépage aux utilisations multiples Les vins de Merlot affichent en général une belle robe sombre aux reflets violacés dans leur jeunesse, évoluant vers des nuances tuilées avec l'âge. Les arômes primaires de Merlot évoquent les fruits rouges (cassis, framboise...) et les fruits noirs (mûre...). Les vins de Merlot se caractérisent en bouche par une grande souplesse, suggérant une impression de velouté au palais. Les millésimes "torrides" peuvent conduire à des vins déséquilibrés, où l'alcool écrase le fruit. Les excès de rendement peuvent engendrer un phénomène de dilution sensible sur la couleur et l'intensité des arômes. Le Merlot peut être utilisé aussi bien en vin de cépage (mentionné sur l'étiquette) qu'en vin de pays des Côtes de Lastours (assemblage de plusieurs cépages). Sa vinification en vin primeur est de plus en plus prisée. Les parcelles les plus qualitatives de Merlot sont réservées à l'élaboration de l'appellation d'origine Cabardès après assemblage avec d'autres cépages tels que le Cabernet Sauvignon ou le Grenache noir. Le Merlot peut donner aussi des vins rosés à la belle robe saumonée et au caractère chaleureux et fruité. PORTAN Un cépage précoce De débourrement et de maturité très précoces. Conduit sur espalier, il présente des feuilles au vert tendre totalement glabres. Une création moderne Le Portan est le fruit d'une longue et patiente recherche conduite par les scientifiques de l'Institut National de la Recherche Agronomique à Montpellier. Un cépage tardif Localement appelé plant dur, il peut être conduit sans espalier, en gobelet traditionnel. Les vignerons du Cabardès préfèrent la conduite sur espalier, facilement mécanisable. Les feuilles du Carignan sont, en général, de grande taille, tourmentées et à l'aspect gaufré autour du pétiole. Les grappes volumineuses, compactes, à gros grains ne mûrissent que tardivement en fin de vendanges (octobre). Cette variété est présente localement sous ses trois formes : blanche, rosée et noire. Une variété à écologie méditerranéenne Originaire d'Aragon (Espagne), le Carignan s'est principalement développé en Languedoc et en Californie. Parfaitement adapté au climat méditerranéen (chaud et sec) et aux sols pauvres (à petits rendements) des coteaux bien exposés des terroirs du Minervois, des Corbières et du Fitou, le Carignan n'occupe qu'une place secondaire dans les vins de qualité du Cabardès. Un cépage en voie de disparition Le Carignan a remplacé, après les gelées de 1956, l'Aramon dans les parcelles destinées à élaborer des vins de table. Il est probablement arraché pour être remplacé par des cépages mieux adaptés aux terroirs du Cabardès. SYRAH Un cépage fragile Cépage à port retombant, la Syrah exige un palissage qui limite la casse des jeunes rameaux par le vent. De maturité intermédiaire entre le Merlot et le Cabernet Sauvignon, la 7 Syrah fournit des grappes cylindriques, allongées et pignées. De Syracuse à Moussoulens, un long voyage Vraisemblablement originaire de Perse, la Syrah a été introduite dans la vallée du Rhône avec l'arrivée des légions romaines, via Syracuse. D'implantation locale plus récente, la Syrah est à réserver aux situations bien exposées et dans des sols suffisamment profonds évitant les problèmes de sécheresse. Ailleurs dans le monde, la Syrah est également cultivée en Australie où elle est le cépage le plus répandu. Un bouquet d'arômes typiques Ses vins présentent des robes violacées en vin rouge et une robe rose soutenu en vin rosé. Les arômes fruités et épicés en vin jeune évoluent vers des notes animales (cuir, gibier) avec l'âge. Les années tardives ou les années de sécheresse extrêmes qui gênent la maturité portent préjudice à la qualité de ses vins. La Syrah permet d'élaborer des vins rouges pouvant s'assembler avec les autres cépages du Cabardès, notamment le Cabernet Sauvignon. Ce cépage donne aussi des rosés remarquables. 5 - LEGENDES : LE SERPENT AUTRES CEPAGES D'autres cépages, vestiges du passé ou prémices de l'avenir... On peut citer aussi quelques cépages cultivés sur les terroirs de Moussoulens : Cabernet Franc, Cot et Fer Servadou en développement récent. Aramon, roi de la période de production de vins de consommation courante alors appréciés. Alicante Bouschet, cépage teinturier jouant un rôle médecin dans les assemblages avec des vins déficients en couleur. Aubun, cépage rustique plus apprécié en vin rosé. Mourvèdre, mieux adapté aux conditions climatiques de la zone méditerranéenne du vignoble audois Chasan, cépage blanc parfumé mais à l'acidité faible, complémentaire de l'Ugni blanc (appelé ici St-Emilion), neutre sur le plan aromatique mais d'une grande nervosité Chardonnay et Sauvignon blanc, dernier venus dans le vignoble Moussoulénois, permettent d'élaborer des vins aux arômes intenses et d'une grande pureté. Avec l’aimable autorisation de : http://perso.wanadoo.fr/ampelofolies Il y avait, autrefois, dans les Pyrénées, un serpent long de cent toises, plus gros que le tronc d'un vieux chêne, avec des yeux rouges, et une langue en forme de grande épée. Ce serpent comprenait et parlait les langages de tous les pays ; et il raisonnait mieux que nul chrétien n'est en état de le faire. Mais il était plus méchant que tous les diables de l'enfer, et si goulu, si goulu, que rien ne pouvait le rassasier. Nuit et jour, le serpent vivait au haut d'un rocher, la bouche grande ouverte, comme une porte d'église. Par la force de ses yeux et de son haleine, les troupeaux, les chiens, les pâtres, étaient enlevés de terre comme des plumes, et venaient plonger dans sa gueule. Cela vint au point, que nul n'osait aller garder son bétail, à moins de trois lieues de la demeure du serpent. Alors, les gens du pays s'assemblèrent, et firent tambouriner dans tous les villages. "Ran tan plan, ran tan plan, ran tan plan. Celui qui tuera le serpent sera libre de toucher, pour rien, sur la montagne, cent vaches, avec leurs veaux, cent juments avec leurs poulains, cinq cents brebis, et cinq cents chèvres." En ce temps-là, vivait un jeune forgeron, fort et hardi comme Samson, avisé comme pas un. "C'est moi, qui me charge de tuer le serpent, et de gagner la récompense promise." Que fit le forgeron ? Sans être vu du serpent, il installa sa forge dans une grotte, juste au-dessous du rocher où demeurait la male bête. Cela fait, il se lia, par la ceinture, avec une longue chaîne de fer, et plomba solidement l'autre bout dans la pierre de la grotte. Le héros de ce compte est un forgeron. Ce personnage emblématique des villages de France réussit à débarrasser le pays, grâce à sa force et à son intelligence, d'un serpent monstrueux. "Maintenant, nous allons rire," dit-il. Alors, le forgeron plongea dans le feu sept barres de fer, grosses comme la cuisse, et souffla ferme. Quand elles furent rouges, il les jeta dehors. Par la force des yeux et de 8 l'haleine du serpent, les sept barres de fer rouges, grosses comme la cuisse, s'enlevèrent de terre comme des plumes, et vinrent plonger dans sa gueule. Mais le forgeron fut retenu par sa chaîne, et il rentra dans la grotte. Ce travail dura sept ans. Les barres de fer rouges, grosses comme la cuisse, avaient enfin mis le feu dans les tripes du serpent. Pour éteindre sa soif, il avalait la neige par charretées ; il mettait à sec les fontaines et les gaves. Mais le feu reprenait dans ses tripes, chaque fois qu'il avalait sept nouvelles barres de fer rouges, grosses comme la cuisse. Un an plus tard, il ne restait plus que les os du serpent, sur le rocher dont il avait fait sa demeure. Avec ces os, les gens du pays firent bâtir une église. Mais l'église n'était pas encore couverte, que la contrée fut éprouvée, bien souvent, par des tempêtes et des grêles, comme on n'en n'avait jamais vu. Alors, les gens comprirent que le bon Dieu n'était pas content de ce qu'ils avaient fait, et ils mirent le feu à l'église. J.F. Bladé Avec l’aimable autorisation de M. Claude AZEMARD http://www.balades-pyrenees.com Enfin, la bête creva. De l'eau qu'elle vomit, en mourant, il se forma un grand lac. Alors les gens du pays s'assemblèrent, et dirent au forgeron : "Forgeron, ce qui est promis sera tenu. Tu es libre de toucher pour rien, sur la montagne, cent vaches, avec leurs veaux, cent juments, avec leurs poulains, cinq cents brebis, et cinq cents chèvres." 6 – LOTO DU DIMANCHE 11 FEVRIER 2007 Notre grand loto annuel aura lieu, cette année, le dimanche 11 février 2007 à Courbevoie, 73 rue Gaultier à partir de 14 heures. Le loto reste une de nos manifestations les plus appréciées et très attendues de nos adhérents. Cette année encore, La ville de Courbevoie nous laissant la possibilité d’utiliser gracieusement une de ses plus belles salles, nous invitons tous ceux qui désirent y participer à venir nombreux. Nos amis audois pourront réserver leur place en achetant des cartons. Pour cela, nous renvoyer le coupon joint en dernière page avec le règlement correspondant. Inscription et participation, 10 euros, vous donnant le droit à deux cartons. Des cartons supplémentaires seront disponibles sur place. En payant d’avance, vous vous assurez une place. Cette année encore, nous aurons de très beaux lots. A très bientôt ! 7 – ASSEMBLEE GENERALE Dimanche 11 mars 2007 à 10 heures (Date limite d’envoi le 5 mars) L’assemblée générale des Audois à Paris se tiendra dans les locaux de: LE CHANTIER – 24 rue Hénard 75012 PARIS – (métro Montgalet) - Tél. : 01 49 28 51 40 A l’issue de cette assemblée générale, aura lieu un repas au prix de 30 €, (Apéritif, Hors d’œuvres, Plat chaud, Desserts, eaux minérales plates et gazeuses, vin rouge en pichet et café.) N’oubliez pas de réserver vos places en utilisant le bon situé en dernière page Nous espérons vous voir nombreux à cette assemblée générale Ordre du jour, 1. Compte rendu de la dernière assemblée générale. 2. Rapport moral. 3. Rapport financier. 4. Adhérents. 5. Élection des membres du conseil 6. Questions diverses 9 8 – NOS JOIES, NOS PEINES Décès du père de Madame Jeanine BUCHAILLAT Nous regrettons tous sa disparition et nous présentons à sa fille et à toute sa famille, nos très sincères condoléances 9 – DES IDEES DE LECTURE Près de 200 foyers audois ont déjà "La Tonnelière" dans leur bibliothèque, tandis que l'agglomération toulousaine y a fait un accueil encourageant. LA TONNELIERE Un livre à déguster entre amis. Oyez, oyez! Amis des "Audois à Paris": notre bonne terre de mer, de vignes et de montagnes fête un nouveau troubadour, qui publie le premier roman de la tonnellerie. Puisé à la source du génie travailleur, il met sur le pavois du goût une veuve de 14-18, capable de reprendre et de faire prospérer l'atelier de son époux, soldat venu des hauteurs de Lastours, tombé sur le front belge un mois avant la déclaration d'armistice du 11 novembre. "La Tonnelière" et son intelligence innée pétrie de générosité, apportent les épices de la tolérance et de l'innovation pour réussir un pari difficile: devenir un modèle envié, dans un métier d'hommes. Elle établit à Carcassonne et dans le Cabardès un pôle d'excellence qui fera l'admiration du pays. L'auteur, Bernard Pratviel, est persuadé que ce livre pourra intéresser ceux d'entre-vous qui ne manquent pas une occasion de respirer sans retenue l'air du pays. Dans l'aventure d'Elise, dans sa marche en avant, tout est frais, naturel, enthousiaste, tout est enfant de bob sens, d'honnêteté intellectuelle et de furieuse envie de connaissances. La jeune épousée au profil de médaille, devenue chef d'entreprise courtisée et confidente des âmes froissées, saura vous entraîner dans une passionnante recherche du bonheur, faite de retenue et de grande force morale, ouverte sur le progrès social, porte drapeau de l'esprit de justice pourfendeur des fauxsemblants. Fille du terroir, à l'affût d'une foule d'inventions, Lisou ne se départit jamais de sa noblesse de sentiments, jusque dans son ultime recherche spirituelle, où le souvenir des ancêtres romains et cathares tient une place que notre époque, avide et souvent trop pressée, avait enfouie dans les sédiments de l'oubli. Le roman, dans son respect rigoureux des frais historiques qui se mêlent à l'intrigue, vous apportera une infinie de révélations. En cas de commande, l'auteur est prêt à personnaliser l'ouvrage à chaque acheteur, par une dédicace ciblée. La dédicace demandée par le site Web de radio France et La Radio du Livre, vous servira de marque-page. Bernard PRATVIEL 1, rue de la Tarentelle - 31 130 QUINT-FONSEGRIVES Tél. + fax: 05 61 24 29 80 "La Tonnelière" est publié aux Editions Bénévent. Bernard Pratviel a publié en septembre 2004 un livre sur l'extraordinaire carrière rugbystique de Puig-Aubert, intitulé « Immortel PIPETTE". La Tonnelière A Carcassonne, au coeur du plus grand vignoble de France, Elise, la veuve du tonnelier le plus actif de la région, porte son deuil depuis 1918. Elle reprend en mains l'atelier et se forge petit à petit une carrure de chef d’entreprise aux idées modernes de partage des tâches et des profits. Attachée à la promotion du vin et des liqueurs nées de la distillation, elle prospecte tous les milieux, y compris ceux de la mode et du sport, et parcourt sans relâche la France, donnant des conférences pour mettre en valeur son Languedoc. Le doux sentiment qu'elle éprouve pour un ancien apprenti de son mari la soutient dans son travail considérable. Un jour, elle découvre par hasard une grotte karstique qui ressemble au souterrain que les persécutés cathares avaient creusés entre les châteaux de Lastours et la Cité de Carcassonne. Elle va alors s'intéresser à la culture et au message délivré par ses ancêtres cathares, qu'elle relie à sa passion pour le vin, symbolisant à ses yeux les échanges entre terre et ciel... 10 10 – UN RESTAURATEUR AUDOIS A L’HONNEUR : JEAN-MARC BOYER Restaurant LE PUITS DU TRESOR 21, ROUTE DES QUATRE CHATEAUX 11600 LASTOURS TEL : 04 68 77 50 24 Présentation sur FR3 à "Bon appétit bien sur" dans la semaine du 11 décembre 2006 : … Originaire de Carcassonne, très tôt il veut faire de la cuisine son métier. Il fait son apprentissage dans la région puis il entre chez Doddin Bouffant à Paris aux coté de Jacques Manière. Il est ensuite cuisinier chez le gouverneur militaire de la place de Paris, puis arrive à l'Ambroisie, avec Bernard Pacaud d'abord en tant que pâtissier, puis accèdera à différents postes en cuisine. Après un passage au Ritz auprès de Maurice Guillouet en tant que chef saucier, il retourne dans sa région natale avec la ferme envie de s'installer, il a le coup de foudre pour un établissement à Lastours. Il propose une cuisine de produits basée sur l'émotion. Il essaie d'être toujours en harmonie avec les saisons et d'offrir un maximum de vérité… Cinq recettes ont été présentées pendant la semaine: - Noix de Saint-Jacques aux marrons - Matelote d'anguille sur croûtons aillés - Parmentier de boudin aux noisettes - Blancs de gauloise aux topinambours - Tarte de patate douce à la mangue rôtie A voir sur http://bonappetitbiensur.france3.fr/chefs.php3?id_article=1925 11 NOIX DE SAINT-JACQUES AUX MARRONS Plat de poisson du chef JEAN-MARC BOYER Coût : 8 euro(s) par personne Ingrédients pour 2 personnes : 6 noix de Saint-Jacques 1 dl de crème liquide 100 g de petits lardons fumés 1 filet d'huile d'olive 10 marrons pelés et cuits (sous vide, ou surgelés) 2 dl de bouillon de légumes 1 échalote Sel fin et poivre du moulin 20 g de beurre Préparation 1) Peler et hacher finement 1 échalote. Faire suer sans coloration, dans un poêlon, l'échalote hachée avec 20 g de beurre, remuer avec une spatule en bois, puis 100 g de petits lardons fumés pendant 2 à 3 minutes. Ajouter ensuite 4 marrons cuits, mélanger, mouiller avec 2 dl de bouillon de légumes, amener à frémissement, et laisser mijoter 10 minutes. Au terme de la cuisson, verser le contenu du poêlon dans le bol d'un mixeur, et bien mixer. Incorporer ensuite 1 dl de crème liquide, émulsionner. La totalité de la crème de marrons obtenue ne sera pas utilisée dans la recette, mais il est difficile d'en réaliser une quantité moindre. Etant très veloutée, il est possible de déguster le restant en guise de potage. 2) Assaisonner de sel fin et poivre du moulin 6 noix de Saint-Jacques. Chauffer 1 filet d'huile d'olive dans une poêle anti-adhésive, puis ajouter et colorer rapidement les noix de St Jacques et 6 marrons, compter 30 secondes de cuisson de chaque côté. Débarrasser le tout sur un papier absorbant. 3) Réchauffer la crème aux marrons sur feu doux. 4) Dresser harmonieusement les noix de St Jacques poêlées et les marrons dans 2 assiettes creuses. Ajouter tout autour, dans chaque assiette, 2 généreuses cuillères à soupe de crème aux marrons bien chaude. Servir et déguster sans attendre ces noix de Saint-Jacques aux marrons avec un viognier frais par exemple. 12 11 - VOS ENCARTS PUBLICITAIRES Cette page vous est réservée. Dans la limite de la place disponible sur chaque bulletin, ce dernier étant limité à quatorze pages à cause des frais de livraison, vous avez la possibilité de placer des encarts publicitaires pour la modique somme de 30€. Faite parvenir votre texte et votre règlement, à : "Les audois à Paris" 40, rue de Fontenay – 94300 Vincennes Votre ici Votre pub pub ici Votre pub ici Votre ici Votre pub pub ici Votre pub ici Les publicités ci-dessous ont été, pour ce bulletin n°86, généreusement offerte par le vice président à ces sociétés qui, par leurs dons et leur générosité ont permis à notre association de disposer de magnifiques lots pour nos précédents lotos de février 2005 et février 2006. Qu’elles en soient à nouveau remerciées LA RESERVE AFRICAINE Route nationale 9 11130 SIGEAN ENCRE BLEUE EDITEUR 51 av Minervois 11600 VILLEGLY SPANGHERO (SA) Z I en Tourre, Avenue du docteur Guilhem 11400 CASTELNAUDARY http://www.spanghero.fr/index.php3 --AQUAJET Chemin Départemental 332 11100 NARBONNE PLAGE --LE PARC AUSTRALIEN Chemin Bartavelles - Montlegun 11000 CARCASSONNE MUSEE DE LA CHAPELLERIE 3, rue bergerie - LE SOMMAIL 11120 GINESTAS Véritable voyage dans l'histoire de la chapellerie française, le musée vous fait découvrir à travers des machines authentiques et riches d'un passé prestigieux, les différentes étapes de la fabrication du chapeau de feutre de laine. Un film vidéo tourné dans la seule usine existant en France agrémente cette étonnante visite. Choix exceptionnel de chapeaux à l'accueil. Tél./Fax. : 04 68 74 00 75 CHÂTEAU DE VILLERAMBERT-JULIEN 11160 CAUNES MINERVOIS Le vignoble du Château Villerambert Julien est une très ancienne propriété familiale créée en 1858. Il s'étend sur 75 hectares de vignes. Avec un terroir très complexe, la propriété bénéficie de marbre rose et de schistes ( terroir intéressant pour les Grenaches ) ainsi que des terrains argilo-calcaires profonds adaptés pour la Syrah en période sèche. Le Château Villerambert Julien, pour la qualité de ses terroirs et pour l'exigence apportée aux soins de la vigne, aux vinifications ainsi qu'à l'élevage des vins, représente un passage obligé pour tous les amateurs de grands vins. http://www.villerambert-julien.com/index.php 13 12 – BULLETIN D’ADHESION 2007 Nom et prénom : ……………………………………………………………………………………………………..… Adresse : ………………………………………………………………………………………………………………………………… Code postal : ………….…………………… Ville : ………………………………………………………………………………………… Tél. : …………………………..…………… Email : ……………………………………… Souhaite : Adhérer/renouveler mon adhésion pour 2007 (25 Euros par famille), 40 €, membre bienfaiteur Ci-joint un chèque de ……… € à l’ordre de « Les Audois à Paris » Ne plus adhérer et ne plus recevoir le bulletin de liaison A retourner à : « Les Audois à Paris - 40, rue de Fontenay – 94300 Vincennes » -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 13 - GRAND LOTO ANNUEL DES AUDOIS A PARIS Dimanche 11 février 2007 A 14 heures Maison des Associations 73, rue Gaultier 92400 COURBEVOIE Nom et prénom : ……………………………………………………………………………………………………..… Adresse : ………………………………………………………………………………………………………………………………… Code postal : …………………….………… Ville : ………………………………………………………………………………………… Tél. : …………………………..…………… Email : ……………………………………… Assistera au loto accompagné de ………………………………………… personnes. Ci-joint mon règlement, par chèque bancaire de 10 euros par personne que je vous fais parvenir avant le 5 février au secrétariat : Les Audois à Paris 40, rue de Fontenay – 94300 Vincennes (Cette inscription vous permet d’obtenir deux cartons et une place réservée. Des cartons supplémentaires seront disponibles sur place). --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 14 - ASSEMBLEE GENERALE DU DIMANCHE 11 MARS RESERVATION POUR LE REPAS DE CLOTURE (Date limite d’envoi le 5 mars) Nom et prénom : ……………………………………………………………………………………………………..… Adresse : ………………………………………………………………………………………………………………………………… Code postal : ………….……………….…… Ville : ………………………………………………………………………………………… Tél. : …………………………..…………… Email : ……………………………………… Nombre de personnes ……………………………….…………. à 30 euros, soit un total de : ……………………………….………… € Ci-joint mon règlement, par chèque à l'ordre des "Audois à Paris" 40, rue de Fontenay – 94300 Vincennes Seules les réservations accompagnées de leur règlement seront enregistrées 14