N°86 - Index of

Transcription

N°86 - Index of
Secrétariat : « Les Audois à Paris - 40, rue de Fontenay – 94300 Vincennes – [email protected]
N°86 – 2007
LE GOUFFRE DES QUATRE CRETES
Sommaire
1
2
3
4
5
6
7
8
19
10
11
12
13
14
LE MOT DU PRESIDENT
LES CIRCULADES : CAILHAU (11240)
LA FETE DU DEPIQUAGE A ARFONS
LES CEPAGES DANS L’AUDE
LEGENDES : LE SERPENT
NOTRE LOTO DU 11 FEVRIER 2007
NOTRE ASSEMBLEE GENERALE DU DIMANCHE 11 MARS 2007
NOS JOIES, NOS PEINES
DES IDEES DE LECTURE
UN RESTAURATEUR AUDOIS A L’HONNEUR
VOS ENCARTS PUBLICITAIRES
BULLETIN D’ADHESION POUR 2007
BULLETIN D’INSCRIPTION AU LOTO DU 11 FEVRIER 2007
RESERVATION DU REPAS DE CLOTURE APRES L’ASSEMBLEE GENERALE
1 - EDITORIAL : LE MOT DU PRESIDENT
Chers Amis Audois,
2007 est déjà commencé et conformément à la tradition je présente à chacun d’entre
vous mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année sans oublier vos familles et toutes celles
et tous ceux qui vous sont proches :
- santé d’abord, condition indispensable à une vie normale,
- réussite dans tous les projets essentiels, qu’actifs et retraités nous entreprenons,
- longue vie à notre association grâce à laquelle nous éprouvons toujours du plaisir à
nous rencontrer au travers des diverses manifestations que nous organisons.
Au cours du précédent bulletin j’avais annoncé un certain nombre de possibilités de
nous retrouver pendant le premier trimestre de cette année :
- le bal des associations de Courbevoie aura lieu le samedi 27 janvier à la salle des fêtes du
stade municipal.
Pour s’inscrire téléphoner à la maison de la rue Gaultier au 01 47 88 43 67.
- le concert exceptionnel prévu le 28 janvier a été depuis changé plusieurs fois de date par les
organisateurs du Chantier et devrait se tenir désormais le 3 février à 15h00. Les personnes
intéressées devront prévenir rapidement notre vice président Daniel Daubian : 40 rue de
Fontenay 94300 Vincennes  06 75 68 31 49.
- ce 28 janvier se tiendra donc un conseil d’administration qui sera suivi d’un déjeuner auquel
tous nos adhérents sont invités. Ce repas se tiendra à partir de midi au restaurant
Pavillon de Reuilly 8 rue Riesener 75012 Paris  01 44 73 40 42,
- la date du loto prévue le 11 février à Courbevoie reste inchangée,
- la date de l’assemblée générale est fixée au dimanche 11 mars au Chantier à 10 heures.
Pour ces cinq manifestations nous espérons que vous serez nombreux à participer.
Au plaisir de se revoir prochainement.
Amicalement.
Edouard Ricard
2 – LES CIRCULADES : CAILHAU (11240)
Le village, qui s’élève en amphithéâtre sur une
colline boisée, était autrefois lui aussi entouré de
murailles et de fossés. L’église et ses dépendances
étaient fortifiées et concouraient à la défense. On ne
pénétrait dans la place que par une seule porte, dite
Porte de l’Hôtel de la Mairie.
A voir :
- L’église est placée sur le point le plus élevé du
village. De la large terrasse qui précède l’entrée, on
jouit d’un merveilleux panorama sur presque tout le
Lauragais et sur les Pyrénées par temps clair.
Superbe clocher dont la base est en pierre et le haut
en briques, avec ouvertures plein cintre. Intérieur
magnifique, belle nef et sanctuaire de style ogival.
- Quatre moulins entouraient anciennement le
village, un seul subsiste aujourd’hui, situé dans la
partie haute de la colline qui porte le nom traditionnel
de « motte ».
CAILHAU, vient de Caillou en langue Occitane. Un
cailloux sur lequel a été construit ce village de forme
circulaire, maison après maison durant plus d'un
millénaire...
La plus ancienne mention de ce lieu, figure dans les
actes de l'Archevêché de Narbonne en l'an 779.
Situé dans le Bas Razès, appelé jadis "Haut Moyen
Age". Dans un de ces actes, il est fait mention d'un
jugement dépossédant d'une villa sise à Cailhau prés
de la Malepère, le Comte Milon de Narbonne, au
profit de l'Archevêque Daniel, de Narbonne.
Un héritage spirituel et matériel qu'il étendit à tout le
Razès et ses habitants, entièrement soumis à l'église
de Narbonne. Ans 779 - 791 -Auparavant, avant l'an
759, le Razès accueillit les Archevêques qui s'étaient
enfuis de Narbonne, chassés par les Sarrasins.
Au départ de l'envahisseur de Septimanie, et le
retour de l'archevêché à Narbonne, le Razès
conserva le titre de Comté. Successivement, les
comtes du Razès qui prêtèrent serment à Charles le
Chauve (petit fils de Charlemagne), furent : Raimon
comte de Toulouse - puis Bernard également comte
de Toulouse, mais qui fut "comte provincial", car
OlibaII et Acfred son frère, étaient Comtes par indivis
de Carcassonne et de Razès. Plus tard, le Comté du
Razès passa dans la maison de Carcassonne, y
resta et s'éteignit.
La fin de ce premier millénaire voit la Cure de
Cailhau s'unir à l'Abbaye de Montolieu, comme la
plupart des communes du "Haut Moyen âge"
(Brezilhac, Gramazie, etc...).
Vers 1191, les Chevaliers de Cailhau (dont Guilhem
et Raimon) se rendent à Sauzens, pour jurer fidélité
à Trencavel, Comte de Carcassonne. Au XIIIeme
siècle et jusqu'au XVIIIeme,Cailhau eu nombre
Seigneurs et Chevaliers : vers 1220, Robert de
Cailhau, Dame Na Cavaers co-seigneieuresse de
Fangeaux et qui avait des sympathies pour l'hérésie
cathare, François de Malhaurens (XVeme), etc...
Précisément, après 1560 et durant les guerres de
religion, les protestants se rassemblent dans notre
région, Cailhau, Alet, Bruga irolles, sont occupés.
Laviston, Gouverneur de Carcassonne chasse les
protestants de Carcassonne, du Cabardès et du
Lauragais.
Ce moulin est bâti sur une colline de grés dans
laquelle ont été taillés des silos à grains, certains
murés, d'autres visibles. A l'emplacement de l'Eglise,
une forteresse située à l'extrême Nord-ouest, reliée
au moulin par quelques maisons perchées.
Cet édifice et habitats étaient protégés à leur pied,
par des fossés remplis d'eau. L'église actuelle a été
intégrée dans cette forteresse. L'évêque Dalmace
consacra l'autel de notre paroisse en l'an 1088.
Photo Philippe Contal
Le Clocher faisant partie de la forteresse, date du
XIII eme. La guérite (échauguette) a été construite
en briques rouges au XVIIIeme, dans l'esprit de
l'ancien château fort.
L'église a été maintes fois endommagée, réparée,
intérieur, extérieur et le clocher rafistolé...Au XIXeme
l'intérieur a été transformé en Gothique, et crées les
chapelles latérales. La porte a été reconstituée à
partir d'éléments déplacés, en vrai Gothique, du
XIVeme siècle.
Photo Philippe Contal
Il accorda son aide au Consul de Limoux et contribua
à délivrer Cailhau, Alet et quelques autres places en
1575. En 158O, la guerre recommence, et la région
demeure dans la tourmente. En 1586, le Vicomte de
Mirepoix s'installe à Cailhau. Montréal est assiégé et
Brugairolles brûle en 1588.
Henri IV abjure le Protestantisme en 1593, il
demeure Roi de France. C'est donc au moyen âge
que les premières habitations virent le jour à
CAILHAU, probablement autour de l'habitat
seigneurial primitif, là même où se trouvent les ruines
d'un moulin à vent (La motte) au point le plus haut du
village.
La flèche verte du clocher date de 1925. Quant aux
Cloches, il en est une qui date du XVIeme siècle et
qui est classée au titre des Monuments Historiques.
Signalons que le Clocher en entier, a été
magnifiquement restauré en 2002, à l'heureuse
initiative du conseil municipal et du maire Pierre
CARATGE.
Sur le Parvis de l'église se trouve une croix en pierre
datée de 1645.En deçà de ce que l'on peut appeler
la "calotte" de la cité, le chemin du tour des fossés,
avec la porta Aquaria (le porche) et le chemin de la
Terrasse où des constructions apparurent et de
nouveaux fossés dissuasifs installés. Plus bas
encore, le chemin de la Fontaine, qui ceinture le
village au niveau le plus étendu, des puits et jardins.
Avec l’aimable autorisation de http://sudplanet.chez.tiscali.fr/pagecailhauhistoire1.htm
et de Philippe Contal : http://www.cathares.org
4
3 - FÊTES CONVIVIALES
" LA FÊTE DU DÉPIQUAGE "
Arfons, le village de mes grands-parents de la Montagne
Noire étant proche du Lauragais, on y cultivait beaucoup
de céréales : blé, orge ou sarrasin. A la fin de l'été, juste
après la fête patronale du village, le battage de ces
céréales se transformait en une interminable fête. Il
donnait lieu à une alternance ininterrompue de travail et
de ripaille, et nous l'attendions impatiemment.
Le jour de l'arrivée de la machine à dépiquer ayant été
fixé longtemps à l'avance et à une heure très matinale,
tout le village était en émoi dès l'aurore. J'étais réveillée
avant le jour et je guettais, comme tout le monde, les
premiers grondements qui annonçaient, de très loin,
l'approche de la machine et de sa locomobile à vapeur.
Tous les adultes étaient aux fenêtres.
Les grondements sourds se rapprochaient et soudain, au
tournant de la route, apparaissait l'immense dinosaure,
caparaçonné de tôles rouges et bardé de courroies et
engrenages de toutes tailles, tiré, à l'origine, par un
attelage de bœufs, puis par les premiers tracteurs.
Les roues sans caoutchouc de la locomobile a vapeur
faisaient un vacarme d'enfer, et l'ensemble ébranlait de
son énorme poids la rue et les maisons environnantes,
provoquant des vibrations que nous ressentions jusqu'au
tréfonds de nos estomacs.
Épouvantés par la crainte que ce gigantesque monstre ne
dévie de sa route et ne nous écrase, nous nous
enfoncions dans l'embrasure de la porte, en essayant de
perdre le moins possible du spectacle.
Aussitôt notre maison dépassée, nous rejoignions la
cohorte joyeuse des enfants suivant le cortège jusqu'à la
première aire de battage préparée devant l'une des
grandes fermes où devait se dérouler le dépiquage. Les
immenses gerbiers (" las garbièras ") se dressaient vers
le ciel, côtoyant parfois les " garbierons " plus modestes
de certains paysans du voisinage.
D'autres
agriculteurs,
plus
modestes
encore,
apporteraient leur petite récolte entassée sur une
charrette branlante. Le ballet des attelages amenant des
gerbes et reprenant des sacs de grains et des
chargements de paille terminerait la journée.
Pour le moment, nous suivions, avec intérêt, les
manœuvres des engins qui se plaçaient au ras des
gerbiers.
La locomobile commençait à libérer sa vapeur pour
actionner la machine enfin immobilisée et déployée. Elle
prenait alors, pour nous, l'allure d'un énorme insecte de
cauchemar, avalant pendant des heures de belles gerbes
dorées et luisantes, pour recracher dans des sacs de jute
des cascades bruissantes de grains de froment, et
déféquer sur un tapis roulant des parallélépipèdes de
paille comprimée et ficelée sans aucune poésie.
Une chaîne de travail se formait, où la place de choix était
celle de l'officiant, perché au faîte de la machine. Il allait,
d'une fourche habile, pêcher adroitement les gerbes, et
les précipiter dans la gueule du monstre, dont les
engrenages allaient digérer cette nourriture en séparant
intelligemment le grain, récupéré au centre, de la paille
qui sortirait en fin de course. Le dépiquage commençait.
Il arrivait parfois qu'un accident attristât la fête. On parlait
de terribles retours de flamme ou d'engrenages sans pitié
ayant broyé des membres. Nous en frémissions!...
Mais la joie et l'exaltation du moment chassaient vite les
idées moroses.
L'affairement était général. A tous les niveaux, des
hommes et quelques femmes surveillaient le parcours. La
locomobile crachait feu, flammes et vapeur. Le bruit
intense et le halo de poussière et de débris de paille qui
tamisait le soleil donnaient au spectacle un aspect irréel.
Nous passions la journée entière à observer, ne voulant
pas perdre une miette de l'événement!
Dès 9 heures, le travail était interrompu pour le premier
repas : le "déjeuner". Dans la région, c'est ainsi que l'on
nomme le petit déjeuner, le déjeuner étant le dîner et le
dîner devenant le souper. Donc le premier repas de la
journée était servi. Je dis bien repas, car il ne s'agissait
pas de quelques tartines ou de tranches de saucisson. Un
énorme cassoulet et quelques poulets rôtis ou une
pantagruélique daube et quelques canards rôtis en
constituaient l'essentiel. Tout cela était avalé assez vite,
car le travail ne manquait pas, et chacun reprenait sa
place. A midi, deuxième pause pour un repas un peu plus
copieux : poule-au-pot ou pot-au-feu, suivi d'une sauce de
veau ou de poule, accompagnée d'un fricot de petits pois
ou de macaronis au gratin, puis de quelques volailles
rôties. Le repas s'achevait par un fromage et quelques
croustades. Tout ceci bien arrosé.
Le soir, lorsque les derniers villageois avaient amené leur
dernière charrette de blé, quand tout le grain et la paille
avaient été engrangés, le travail faisait place au dernier
repas où alternaient les civets et sauces qui n'avaient pas
encore été servis dans la journée, la variété des plats et
volailles ayant été sévèrement étudiée.
Je me suis toujours demandé comment les. participants
de ces agapes, et surtout leur foie, pouvaient résister a
une telle débauche de victuailles!... Cela durait parfois
jusqu'à quarante-cinq jours, puisque chaque fermier allait
"donner la main" aux fermiers du voisinage, qui venaient
ensuite à leur tour chez eux.
Nous avions assisté, en spectateurs intéressés, aux
préparatifs des banquets. Les femmes avaient dressé
d'immenses tables dans la remise et nous avions pu les
voir aller et venir, préparant les cassoulets somptueux, les
volailles grasses et dodues, et les croustades dorées. Les
plus grandes fermes avaient leur propre four, pour les
autres, les fermières avaient recours au four du
boulanger. Nous les regardions passer, trottinant, les bras
chargés de plats, recouverts de torchons qui nous
permettaient mal, malgré nos efforts, d'apprécier le menu.
Nous regrettions d'être exclus de ces festivités dont nous
entendions souvent les échos, mais pas très tard dans la
nuit, car dès l'aurore il faudrait reprendre dans la ferme
voisine! Je n'ai jamais assisté à l'un de ces repas, mais je
sais qu'il y régnait une gaieté et un entrain qui rendaient
les participants heureux et fournissaient des sujets de
conversation pour des semaines, surtout si la récolte avait
été bonne.
Le lendemain matin, dès le lever du jour, la machine
changeait de ferme et le rituel se renouvelait ainsi jusqu'à
la fin de la semaine pour les métairies les plus proches.
Le jour arrivait où, le battage terminé près de chez nous,
la machine s'éloignait du centre du village. L'attrait de la
nouveauté passé, le matin du départ, nous passions juste
une tête ensommeillée dans la fenêtre entrebâillée,
histoire de dire un dernier adieu au monstre qui avait
cessé de nous impressionner pour l'année.
Avec l’aimable autorisation d’Henriette Guilhem
(http://www.cuisine-savoureuse.fr)
5
4 – LES CEPAGES DANS L’AUDE
CABERNET SAUVIGNON
Un cépage facilement identifiable
Cépage à débourrement tardif, le Cabernet Sauvignon
mûrit en milieu de vendange en Cabardès.
Sa feuille, à 5 lobes, qui semble trouée à l'emporte-pièce
et ses petites grappes compactes en font un cépage
facilement reconnaissable, même pour le néophyte.
Malgré son port naturel semi érigé, le Cabernet Sauvignon
exige une conduite sur espalier.
Une variété mondialement connue
Bien que d'écologie atlantique, puisqu'il est originaire de
Gironde, le Cabernet Sauvignon a été implanté dans la
plupart des vignobles mondiaux, de la plaine de la Bekaa,
au Liban, aux terroirs froids de Nouvelle-Zélande en
passant par les zones côtières de Californie.
En Languedoc-Roussillon, du fait de son débourrement
tardif, le Cabernet Sauvignon a été implanté dans les
zones gélives de plaine, destinées à l'élaboration des vins
de pays.
En Cabardès, motivés par la recherche d'une plus grande
qualité, les vignerons ont fait "remonter" le Cabernet
Sauvignon en coteau en évitant les situations trop sèches
mais en préférant les expositions chaudes (Sud).
Des vins aptes à l'élevage
Les vins de Cabernet Sauvignon se caractérisent par une
robe aux reflets violacés dans leur jeunesse, avec des
arômes élégants et intenses, mêlant les notes fruitées
(cassis...) aux nuances végétales (poivron vert...).
Les vins de Cabernet Sauvignon présentent en général
une belle aptitude à l'élevage.
Rarement utilisé en rosé à ce jour, le Cabernet Sauvignon
est essentiellement utilisé dans les assemblages de vins
rouges en Cabardès avec le Merlot qui l'assouplit ou avec
la Syrah qui apporte de la complexité aromatique.
Les années à maturation tardive sont défavorables aux
vins de Cabernet Sauvignon en accentuant les notes
herbacées.
Les cépages issus, issus de parcelles ne pouvant
prétendre aux critères rigoureux de l'appellation Cabardès,
sont vinifiés en vins de pays et fréquemment
commercialisés en cépage pur.
CINSAUT
En période de maturation, il se repère grâce à ses grosses
grappes à gros grains ovoïdes. Il est récolté en fin de
vendanges.
Un cépage adapté aux terroirs chauds et secs
Originaire de Méditerranée, il est présent sur ses deux
rives : Italie, Languedoc, Provence au Nord, Liban et
Maghreb au Sud.
En Cabardès, le Cinsaut valorise correctement les sols
superficiels et bien exposés qui modèrent sa productivité
naturelle et autorisent une bonne maturité.
D'agréables vins rosés
En Cabardès, il est utilisé principalement pour élaborer
des vins rosés fruités et légers.
Les vins rouges de Cinsaut, discrets sur le plan
aromatique, à la robe claire et à la structure légère en
bouche, sont commercialisés en vins de pays.
GRENACHE
Un cépage tricolore
Ce cépage, à port érigé, peut être conduit sans espalier.
Son feuillage vert brillant est constitué de feuilles glabres.
Ses raisins compacts sont récoltés en milieu de
vendanges en Cabardès.
Ce cépage existe sous les trois formes: blanc, gris et noir.
Un méditerranéen pur-sang
Originaire d'Espagne, ce cépage aux caractéristiques
écologiques très méditerranéennes s'est développé avec
succès dans les vignobles catalans, languedociens et
provençaux.
A Moussoulens, il est réservé aux sols peu profonds et
bien exposés.
Des vins aux multiples facettes
Les vins rouges de Grenache noir, les années de bonne
maturité, confèrent en assemblage de la rondeur, des
arômes fruités évoluant avec l'âge vers des arômes
complexes.
En Cabardès, les vignerons tirent un excellent parti en le
vinifiant en vin rosé, au profil caractéristique: robe
saumonée, généreux en bouche avec des arômes de
petits fruits rouges.
Les années tardives, la taille longue (engendrant des
rendements élevés) et l'implantation en sol profond sont
préjudiciables à la qualité des vins de Grenache noir.
Traditionnellement, les vignerons de Moussoulens
élaborent leur carthagène à domicile à base de Grenache
cueilli en surmaturité.
MERLOT
Un cépage productif
Localement appelé Unha (prononcer Ugno), ce cépage, à
port retombant, est généralement conduit sur espalier.
Les premiers raisins dont se gavent les merles
Son débourrement précoce l'expose aux gelées de
printemps.
Sa végétation palissée, d'un vert sombre en été, contraste
avec l'aspect carminé de ses bourgeons à peine éclatés
au printemps.
Ses grappes volumineuses et peu compactes, constituées
de petites baies sphériques qui changent de couleur
(véraison) dans le courant du mois d'août, sont récoltées
en début de vendange (2ème décade de septembre) après
6
des cépages extrêmement
Chardonnay ou le Portan.
précoces,
tels
que
le
Une variété en extension
D'origine girondine, le Merlot est, au-delà des frontières
françaises, présent dans la plupart des vignobles
mondiaux (Italie, Espagne, Roumanie, Hongrie, Bulgarie,
Slovénie, Afrique du Sud, Australie, Nouvelle Zélande,
Argentine, Chili, Californie...). Il est l'une des variétés les
plus implantées depuis 20 ans en Languedoc-Roussillon
et notamment dans le Cabardès.
La précocité de maturité et sa bonne affinité avec les sols
argilo-calcaires expliquent son développement important à
Moussoulens.
Il résulte d'un croisement de Grenache noir et de Portugais
bleu.
Les premières expérimentations de ce cépage ont été
menées au Centre d'expérimentation de la Chambre
d'Agriculture de l'Aude, au domaine de Cazes à Alaigne.
Son cycle court et sa maturité précoce lui permettent de
s'adapter aux zones de maturité tardive.
Un vin primeur
Ce cépage est parfaitement adapté à l'élaboration de vins
primeurs du fait de ses arômes fruités, de sa grande
souplesse en bouche et de l'absence de toute astringence.
CARIGNAN
Un cépage aux utilisations multiples
Les vins de Merlot affichent en général une belle robe
sombre aux reflets violacés dans leur jeunesse, évoluant
vers des nuances tuilées avec l'âge. Les arômes primaires
de Merlot évoquent les fruits rouges (cassis, framboise...)
et les fruits noirs (mûre...).
Les vins de Merlot se caractérisent en bouche par une
grande souplesse, suggérant une impression de velouté
au palais. Les millésimes "torrides" peuvent conduire à
des vins déséquilibrés, où l'alcool écrase le fruit.
Les excès de rendement peuvent engendrer un
phénomène de dilution sensible sur la couleur et l'intensité
des arômes.
Le Merlot peut être utilisé aussi bien en vin de cépage
(mentionné sur l'étiquette) qu'en vin de pays des Côtes de
Lastours (assemblage de plusieurs cépages). Sa
vinification en vin primeur est de plus en plus prisée.
Les parcelles les plus qualitatives de Merlot sont
réservées à l'élaboration de l'appellation d'origine
Cabardès après assemblage avec d'autres cépages tels
que le Cabernet Sauvignon ou le Grenache noir. Le Merlot
peut donner aussi des vins rosés à la belle robe
saumonée et au caractère chaleureux et fruité.
PORTAN
Un cépage précoce
De débourrement et de maturité très précoces.
Conduit sur espalier, il présente des feuilles au vert tendre
totalement glabres.
Une création moderne
Le Portan est le fruit d'une longue et patiente recherche
conduite par les scientifiques de l'Institut National de la
Recherche Agronomique à Montpellier.
Un cépage tardif
Localement appelé plant dur, il peut être conduit sans
espalier, en gobelet traditionnel. Les vignerons du
Cabardès préfèrent la conduite sur espalier, facilement
mécanisable.
Les feuilles du Carignan sont, en général, de grande taille,
tourmentées et à l'aspect gaufré autour du pétiole. Les
grappes volumineuses, compactes, à gros grains ne
mûrissent que tardivement en fin de vendanges (octobre).
Cette variété est présente localement sous ses trois formes :
blanche, rosée et noire.
Une variété à écologie méditerranéenne
Originaire d'Aragon (Espagne), le Carignan s'est
principalement développé en Languedoc et en Californie.
Parfaitement adapté au climat méditerranéen (chaud et sec)
et aux sols pauvres (à petits rendements) des coteaux bien
exposés des terroirs du Minervois, des Corbières et du
Fitou, le Carignan n'occupe qu'une place secondaire dans
les vins de qualité du Cabardès.
Un cépage en voie de disparition
Le Carignan a remplacé, après les gelées de 1956,
l'Aramon dans les parcelles destinées à élaborer des vins
de table.
Il est probablement arraché pour être remplacé par des
cépages mieux adaptés aux terroirs du Cabardès.
SYRAH
Un cépage fragile
Cépage à port retombant, la Syrah exige un palissage qui
limite la casse des jeunes rameaux par le vent. De maturité
intermédiaire entre le Merlot et le Cabernet Sauvignon, la
7
Syrah fournit des grappes cylindriques, allongées et
pignées.
De Syracuse à Moussoulens, un long voyage
Vraisemblablement originaire de Perse, la Syrah a été
introduite dans la vallée du Rhône avec l'arrivée des légions
romaines, via Syracuse.
D'implantation locale plus récente, la Syrah est à réserver
aux situations bien exposées et dans des sols suffisamment
profonds évitant les problèmes de sécheresse.
Ailleurs dans le monde, la Syrah est également cultivée en
Australie où elle est le cépage le plus répandu.
Un bouquet d'arômes typiques
Ses vins présentent des robes violacées en vin rouge et
une robe rose soutenu en vin rosé. Les arômes fruités et
épicés en vin jeune évoluent vers des notes animales (cuir,
gibier) avec l'âge.
Les années tardives ou les années de sécheresse extrêmes
qui gênent la maturité portent préjudice à la qualité de ses
vins. La Syrah permet d'élaborer des vins rouges pouvant
s'assembler avec les autres cépages du Cabardès,
notamment le Cabernet Sauvignon. Ce cépage donne aussi
des rosés remarquables.
5 - LEGENDES : LE SERPENT
AUTRES CEPAGES
D'autres cépages, vestiges du passé ou prémices de
l'avenir...
On peut citer aussi quelques cépages cultivés sur les
terroirs de Moussoulens :
Cabernet Franc, Cot et Fer Servadou en développement
récent.
Aramon, roi de la période de production de vins de
consommation courante alors appréciés.
Alicante Bouschet, cépage teinturier jouant un rôle médecin
dans les assemblages avec des vins déficients en couleur.
Aubun, cépage rustique plus apprécié en vin rosé.
Mourvèdre, mieux adapté aux conditions climatiques de la
zone méditerranéenne du vignoble audois
Chasan, cépage blanc parfumé mais à l'acidité faible,
complémentaire de l'Ugni blanc (appelé ici St-Emilion),
neutre sur le plan aromatique mais d'une grande nervosité
Chardonnay et Sauvignon blanc, dernier venus dans le
vignoble Moussoulénois, permettent d'élaborer des vins aux
arômes intenses et d'une grande pureté.
Avec l’aimable autorisation de :
http://perso.wanadoo.fr/ampelofolies
Il y avait, autrefois, dans les Pyrénées, un serpent long de
cent toises, plus gros que le tronc d'un vieux chêne, avec
des yeux rouges, et une langue en forme de grande épée.
Ce serpent comprenait et parlait les langages de tous les
pays ; et il raisonnait mieux que nul chrétien n'est en état
de le faire. Mais il était plus méchant que tous les diables
de l'enfer, et si goulu, si goulu, que rien ne pouvait le
rassasier.
Nuit et jour, le serpent vivait au haut d'un rocher, la bouche
grande ouverte, comme une porte d'église. Par la force de
ses yeux et de son haleine, les troupeaux, les chiens, les
pâtres, étaient enlevés de terre comme des plumes, et
venaient plonger dans sa gueule. Cela vint au point, que
nul n'osait aller garder son bétail, à moins de trois lieues
de la demeure du serpent. Alors, les gens du pays
s'assemblèrent, et firent tambouriner dans tous les
villages.
"Ran tan plan, ran tan plan, ran tan plan. Celui qui tuera le
serpent sera libre de toucher, pour rien, sur la montagne,
cent vaches, avec leurs veaux, cent juments avec leurs
poulains, cinq cents brebis, et cinq cents chèvres."
En ce temps-là, vivait un jeune forgeron, fort et hardi
comme
Samson,
avisé
comme
pas
un.
"C'est moi, qui me charge de tuer le serpent, et de gagner
la récompense promise."
Que fit le forgeron ? Sans être vu du serpent, il installa sa
forge dans une grotte, juste au-dessous du rocher où
demeurait la male bête. Cela fait, il se lia, par la ceinture,
avec une longue chaîne de fer, et plomba solidement
l'autre bout dans la pierre de la grotte.
Le héros de ce compte est un forgeron. Ce personnage
emblématique des villages de France réussit à
débarrasser le pays, grâce à sa force et à son intelligence,
d'un serpent monstrueux.
"Maintenant, nous allons rire," dit-il.
Alors, le forgeron plongea dans le feu sept barres de fer,
grosses comme la cuisse, et souffla ferme. Quand elles
furent rouges, il les jeta dehors. Par la force des yeux et de
8
l'haleine du serpent, les sept barres de fer rouges, grosses
comme la cuisse, s'enlevèrent de terre comme des
plumes, et vinrent plonger dans sa gueule. Mais le
forgeron fut retenu par sa chaîne, et il rentra dans la
grotte.
Ce travail dura sept ans. Les barres de fer rouges,
grosses comme la cuisse, avaient enfin mis le feu dans
les tripes du serpent. Pour éteindre sa soif, il avalait la
neige par charretées ; il mettait à sec les fontaines et les
gaves. Mais le feu reprenait dans ses tripes, chaque fois
qu'il avalait sept nouvelles barres de fer rouges, grosses
comme la cuisse.
Un an plus tard, il ne restait plus que les os du serpent, sur
le rocher dont il avait fait sa demeure. Avec ces os, les
gens du pays firent bâtir une église. Mais l'église n'était
pas encore couverte, que la contrée fut éprouvée, bien
souvent, par des tempêtes et des grêles, comme on n'en
n'avait jamais vu. Alors, les gens comprirent que le bon
Dieu n'était pas content de ce qu'ils avaient fait, et ils
mirent le feu à l'église.
J.F. Bladé
Avec l’aimable autorisation de M. Claude AZEMARD
http://www.balades-pyrenees.com
Enfin, la bête creva. De l'eau qu'elle vomit, en mourant, il
se forma un grand lac. Alors les gens du pays
s'assemblèrent,
et
dirent
au
forgeron
:
"Forgeron, ce qui est promis sera tenu. Tu es libre de
toucher pour rien, sur la montagne, cent vaches, avec
leurs veaux, cent juments, avec leurs poulains, cinq cents
brebis, et cinq cents chèvres."
6 – LOTO DU DIMANCHE 11 FEVRIER 2007
Notre grand loto annuel aura lieu, cette année, le
dimanche 11 février 2007 à Courbevoie, 73 rue Gaultier à
partir de 14 heures.
Le loto reste une de nos manifestations les plus
appréciées et très attendues de nos adhérents. Cette
année encore, La ville de Courbevoie nous laissant la
possibilité d’utiliser gracieusement une de ses plus belles
salles, nous invitons tous ceux qui désirent y participer à
venir nombreux.
Nos amis audois pourront réserver leur place en achetant
des cartons. Pour cela, nous renvoyer le coupon joint en
dernière page avec le règlement correspondant.
Inscription et participation, 10 euros, vous donnant le droit
à deux cartons. Des cartons supplémentaires seront
disponibles sur place. En payant d’avance, vous vous
assurez une place. Cette année encore, nous aurons de
très beaux lots.
A très bientôt !
7 – ASSEMBLEE GENERALE
Dimanche 11 mars 2007 à 10 heures
(Date limite d’envoi le 5 mars)
L’assemblée générale des Audois à Paris se tiendra
dans les locaux de:
LE CHANTIER – 24 rue Hénard 75012 PARIS –
(métro Montgalet) - Tél. : 01 49 28 51 40
A l’issue de cette assemblée générale, aura lieu un
repas au prix de 30 €, (Apéritif, Hors d’œuvres, Plat
chaud, Desserts, eaux minérales plates et gazeuses,
vin rouge en pichet et café.)
N’oubliez pas de réserver vos places en utilisant le
bon situé en dernière page
Nous espérons vous voir nombreux à cette
assemblée générale
Ordre du jour,
1. Compte rendu de la dernière assemblée générale.
2. Rapport moral.
3. Rapport financier.
4. Adhérents.
5. Élection des membres du conseil
6. Questions diverses
9
8 – NOS JOIES, NOS PEINES
Décès du père de Madame Jeanine BUCHAILLAT
Nous regrettons tous sa disparition et nous présentons à sa fille et à toute sa famille, nos très sincères
condoléances
9 – DES IDEES DE LECTURE
Près de 200 foyers audois ont déjà "La Tonnelière" dans
leur bibliothèque, tandis que l'agglomération toulousaine
y a fait un accueil encourageant.
LA TONNELIERE
Un livre à déguster entre amis.
Oyez, oyez! Amis des "Audois à Paris": notre bonne terre
de mer, de vignes et de montagnes fête un nouveau
troubadour, qui publie le premier roman de la tonnellerie.
Puisé à la source du génie travailleur, il met sur le pavois
du goût une veuve de 14-18, capable de reprendre et de
faire prospérer l'atelier de son époux, soldat venu des
hauteurs de Lastours, tombé sur le front belge un mois
avant la déclaration d'armistice du 11 novembre.
"La Tonnelière" et son intelligence innée pétrie de
générosité, apportent les épices de la tolérance et de
l'innovation pour réussir un pari difficile: devenir un
modèle envié, dans un métier d'hommes.
Elle établit à Carcassonne et dans le Cabardès un pôle
d'excellence qui fera l'admiration du pays.
L'auteur, Bernard Pratviel, est persuadé que ce livre
pourra intéresser ceux d'entre-vous qui ne manquent pas
une occasion de respirer sans retenue l'air du pays.
Dans l'aventure d'Elise, dans sa marche en avant, tout
est frais, naturel, enthousiaste, tout est enfant de bob
sens, d'honnêteté intellectuelle et de furieuse envie de
connaissances.
La jeune épousée au profil de médaille, devenue chef
d'entreprise courtisée et confidente des âmes
froissées, saura vous entraîner dans une passionnante
recherche du bonheur, faite de retenue et de grande
force morale, ouverte sur le progrès social, porte
drapeau de l'esprit de justice pourfendeur des fauxsemblants.
Fille du terroir, à l'affût d'une foule d'inventions, Lisou
ne se départit jamais de sa noblesse de sentiments,
jusque dans son ultime recherche spirituelle, où le
souvenir des ancêtres romains et cathares tient une
place que notre époque, avide et souvent trop pressée,
avait enfouie dans les sédiments de l'oubli.
Le roman, dans son respect rigoureux des frais
historiques qui se mêlent à l'intrigue, vous apportera une
infinie de révélations.
En cas de commande, l'auteur est prêt à personnaliser
l'ouvrage à chaque acheteur, par une dédicace ciblée. La
dédicace demandée par le site Web de radio France et
La Radio du Livre, vous servira de marque-page.
Bernard PRATVIEL
1, rue de la Tarentelle - 31 130 QUINT-FONSEGRIVES
Tél. + fax: 05 61 24 29 80
"La Tonnelière" est publié aux Editions Bénévent.
Bernard Pratviel a publié en septembre 2004 un livre sur
l'extraordinaire carrière rugbystique de Puig-Aubert,
intitulé « Immortel PIPETTE".
La Tonnelière
A Carcassonne, au coeur du plus grand vignoble de
France, Elise, la veuve du tonnelier le plus actif de
la région, porte son deuil depuis 1918. Elle reprend
en mains l'atelier et se forge petit à petit une
carrure de chef d’entreprise aux idées modernes
de partage des tâches et des profits.
Attachée à la promotion du vin et des liqueurs nées
de la distillation, elle prospecte tous les milieux, y
compris ceux de la mode et du sport, et parcourt
sans relâche la France, donnant des conférences
pour mettre en valeur son Languedoc.
Le doux sentiment qu'elle éprouve pour un ancien
apprenti de son mari la soutient dans son travail
considérable.
Un jour, elle découvre par hasard une grotte
karstique qui ressemble au souterrain que les
persécutés cathares avaient creusés entre les
châteaux de Lastours et la Cité de Carcassonne.
Elle va alors s'intéresser à la culture et au
message délivré par ses ancêtres cathares, qu'elle
relie à sa passion pour le vin, symbolisant à ses
yeux les échanges entre terre et ciel...
10
10 – UN RESTAURATEUR AUDOIS A L’HONNEUR :
JEAN-MARC BOYER
Restaurant
LE PUITS DU TRESOR
21, ROUTE DES QUATRE CHATEAUX
11600 LASTOURS
TEL : 04 68 77 50 24
Présentation sur FR3 à "Bon appétit bien sur" dans la semaine du 11 décembre 2006 :
… Originaire de Carcassonne, très tôt il veut faire de la cuisine son métier.
Il fait son apprentissage dans la région puis il entre chez Doddin Bouffant à Paris aux coté de Jacques Manière.
Il est ensuite cuisinier chez le gouverneur militaire de la place de Paris, puis arrive à l'Ambroisie, avec Bernard
Pacaud d'abord en tant que pâtissier, puis accèdera à différents postes en cuisine.
Après un passage au Ritz auprès de Maurice Guillouet en tant que chef saucier, il retourne dans sa région natale
avec la ferme envie de s'installer, il a le coup de foudre pour un établissement à Lastours.
Il propose une cuisine de produits basée sur l'émotion. Il essaie d'être toujours en harmonie avec les saisons et
d'offrir un maximum de vérité…
Cinq recettes ont été présentées pendant la semaine:
- Noix de Saint-Jacques aux marrons
- Matelote d'anguille sur croûtons aillés
- Parmentier de boudin aux noisettes
- Blancs de gauloise aux topinambours
- Tarte de patate douce à la mangue rôtie
A voir sur http://bonappetitbiensur.france3.fr/chefs.php3?id_article=1925
11
NOIX DE SAINT-JACQUES AUX MARRONS
Plat de poisson du chef JEAN-MARC BOYER
Coût : 8 euro(s) par personne
Ingrédients pour 2 personnes :
6 noix de Saint-Jacques
1 dl de crème liquide
100 g de petits lardons fumés
1 filet d'huile d'olive
10 marrons pelés et cuits (sous vide, ou surgelés)
2 dl de bouillon de légumes
1 échalote
Sel fin et poivre du moulin
20 g de beurre
Préparation
1) Peler et hacher finement 1 échalote. Faire suer sans coloration, dans un poêlon, l'échalote hachée avec 20 g de
beurre, remuer avec une spatule en bois, puis 100 g de petits lardons fumés pendant 2 à 3 minutes. Ajouter ensuite
4 marrons cuits, mélanger, mouiller avec 2 dl de bouillon de légumes, amener à frémissement, et laisser mijoter 10
minutes.
Au terme de la cuisson, verser le contenu du poêlon dans le bol d'un mixeur, et bien mixer. Incorporer ensuite 1 dl
de crème liquide, émulsionner.
La totalité de la crème de marrons obtenue ne sera pas utilisée dans la recette, mais il est difficile d'en réaliser une
quantité moindre. Etant très veloutée, il est possible de déguster le restant en guise de potage.
2) Assaisonner de sel fin et poivre du moulin 6 noix de Saint-Jacques. Chauffer 1 filet d'huile d'olive dans une poêle
anti-adhésive, puis ajouter et colorer rapidement les noix de St Jacques et 6 marrons, compter 30 secondes de
cuisson de chaque côté.
Débarrasser le tout sur un papier absorbant.
3) Réchauffer la crème aux marrons sur feu doux.
4) Dresser harmonieusement les noix de St Jacques poêlées et les marrons dans 2 assiettes creuses. Ajouter tout
autour, dans chaque assiette, 2 généreuses cuillères à soupe de crème aux marrons bien chaude.
Servir et déguster sans attendre ces noix de Saint-Jacques aux marrons avec un viognier frais par exemple.
12
11 - VOS ENCARTS PUBLICITAIRES
Cette page vous est réservée. Dans la limite de la place disponible sur chaque bulletin, ce dernier étant limité à
quatorze pages à cause des frais de livraison, vous avez la possibilité de placer des encarts publicitaires pour la
modique somme de 30€.
Faite parvenir votre texte et votre règlement, à : "Les audois à Paris" 40, rue de Fontenay – 94300 Vincennes
Votre
ici
Votre pub
pub ici
Votre pub ici
Votre
ici
Votre pub
pub ici
Votre pub ici
Les publicités ci-dessous ont été, pour ce bulletin n°86, généreusement offerte par le vice président à ces sociétés
qui, par leurs dons et leur générosité ont permis à notre association de disposer de magnifiques lots pour nos
précédents lotos de février 2005 et février 2006. Qu’elles en soient à nouveau remerciées
LA RESERVE AFRICAINE
Route nationale 9
11130 SIGEAN
ENCRE BLEUE EDITEUR
51 av Minervois
11600 VILLEGLY
SPANGHERO (SA)
Z I en Tourre, Avenue du docteur Guilhem
11400 CASTELNAUDARY
http://www.spanghero.fr/index.php3
--AQUAJET
Chemin Départemental 332
11100 NARBONNE PLAGE
--LE PARC AUSTRALIEN
Chemin Bartavelles - Montlegun
11000 CARCASSONNE
MUSEE DE LA CHAPELLERIE
3, rue bergerie - LE SOMMAIL
11120 GINESTAS
Véritable voyage dans l'histoire de la chapellerie française,
le musée vous fait découvrir à travers des machines
authentiques et riches d'un passé prestigieux, les différentes
étapes de la fabrication du chapeau de feutre de laine. Un
film vidéo tourné dans la seule usine existant en France
agrémente cette étonnante visite.
Choix exceptionnel de chapeaux à l'accueil.
Tél./Fax. : 04 68 74 00 75
CHÂTEAU DE VILLERAMBERT-JULIEN
11160 CAUNES MINERVOIS
Le vignoble du Château Villerambert Julien est une très ancienne propriété familiale créée en 1858. Il s'étend sur 75 hectares
de vignes. Avec un terroir très complexe, la propriété bénéficie de marbre rose et de schistes ( terroir intéressant pour les
Grenaches ) ainsi que des terrains argilo-calcaires profonds adaptés pour la Syrah en période sèche.
Le Château Villerambert Julien, pour la qualité de ses terroirs et pour l'exigence apportée aux soins de la vigne, aux
vinifications ainsi qu'à l'élevage des vins, représente un passage obligé pour tous les amateurs de grands vins.
http://www.villerambert-julien.com/index.php
13
12 – BULLETIN D’ADHESION 2007
Nom et prénom : ……………………………………………………………………………………………………..…
Adresse : ………………………………………………………………………………………………………………………………… Code postal : ………….……………………
Ville : ………………………………………………………………………………………… Tél. : …………………………..…………… Email : ………………………………………
Souhaite :


Adhérer/renouveler mon adhésion pour 2007 (25 Euros par famille),
40 €, membre bienfaiteur
Ci-joint un chèque de ……… € à l’ordre de « Les Audois à Paris »

Ne plus adhérer et ne plus recevoir le bulletin de liaison
A retourner à : « Les Audois à Paris - 40, rue de Fontenay – 94300 Vincennes »
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
13 - GRAND LOTO ANNUEL DES AUDOIS A PARIS
Dimanche 11 février 2007
A 14 heures Maison des Associations 73, rue Gaultier 92400 COURBEVOIE
Nom et prénom : ……………………………………………………………………………………………………..…
Adresse : ………………………………………………………………………………………………………………………………… Code postal : …………………….…………
Ville : ………………………………………………………………………………………… Tél. : …………………………..…………… Email : ………………………………………
Assistera au loto accompagné de ………………………………………… personnes.
Ci-joint mon règlement, par chèque bancaire de 10 euros par personne que je vous fais parvenir avant le
5 février au secrétariat : Les Audois à Paris 40, rue de Fontenay – 94300 Vincennes
(Cette inscription vous permet d’obtenir deux cartons et une place réservée. Des cartons supplémentaires seront disponibles sur place).
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
14 - ASSEMBLEE GENERALE DU DIMANCHE 11 MARS
RESERVATION POUR LE REPAS DE CLOTURE
(Date limite d’envoi le 5 mars)
Nom et prénom : ……………………………………………………………………………………………………..…
Adresse : ………………………………………………………………………………………………………………………………… Code postal : ………….……………….……
Ville : ………………………………………………………………………………………… Tél. : …………………………..…………… Email : ………………………………………
Nombre de personnes
……………………………….………….
à 30 euros, soit un total de : ……………………………….………… €
Ci-joint mon règlement, par chèque à l'ordre des "Audois à Paris" 40, rue de Fontenay – 94300 Vincennes
Seules les réservations accompagnées de leur règlement seront enregistrées
14

Documents pareils