IVG : dépliant

Transcription

IVG : dépliant
Direction des Affaires Sanitaires et Sociales
de Nouvelle-calédonie
Dépliant Guide
Pour qui?
Toute femme que sa grossesse
met en situation de détresse,
avant le terme de 12 semaines,
soit 3 mois de grossesse
(fixé par la loi).
Quand?
Le plus tôt possible:
faire un test de grossesse dès que le
retard de règles dépasse 7 jours.
Cela permettra de réaliser toutes les
démarches nécessaires dans le respect de
la loi, et de prendre la décision sans
précipitation.
Qui aller voir?
Un médecin généraliste, un gynécologue
ou une sage-femme.
Comment cela se passe?
L’IVG peut se faire :
Î avec des médicaments, en l’absence de
contre-indications (tabac, problèmes
cardiaques…). Le gynécologue vous fera
prendre des comprimés qui déclencheront
l’expulsion de l'embryon.
Î par la technique de l’aspiration, dans
tous les autres cas. C’est une brève
opération qui permet d’aller aspirer le
contenu de l’utérus par les voies naturelles,
sous anesthésie locale ou générale.
Une hospitalisation de courte durée
est toujours nécessaire.
Quelles sont
les démarches à faire ?
n Une 1ère consultation médicale
pendant laquelle le médecin écoute votre
demande, vous examine, réalise
éventuellement un frottis cervico-vaginal.
Il confirme la grossesse, vous explique
comment se déroulera l'intervention en
fonction de la méthode choisie. Il prescrit,
si besoin, une prise de sang ( bilan préopératoire ) et parfois une échographie
pour préciser l’âge de la grossesse. Il prend
rendez-vous pour la 2ème consultation
médicale, en général auprès du gynécologue
qui réalisera l’IVG.
Votre couverture sociale doit être
bien à jour pour réaliser les
examens nécessaires et pour que
l'IVG soit prise en charge. Sinon
contactez au plus vite l'assistante
sociale de votre secteur.
o Un entretien social
avec l’assistante sociale de votre
secteur (ou à Nouméa, celle du Centre
de Conseil Familial) est obligatoire
entre la 1ère et la 2ème consultation
médicale, normalement séparées par un
"délai de réflexion" de 8 jours fixé par
la loi. Il permet de faire le point sur
votre situation sociale, familiale et sur
votre prise en charge.
p
La 2ème consultation médicale
obligatoire se fait donc au moins 8 jours
après la 1ère, si les délais le permettent. Au
mieux, elle se fait avec le gynécologue qui
réalisera l’acte. Elle permet de confirmer le
désir d’IVG, d’organiser celle-ci
(consultation avec un médecin anesthésiste,
organisation de l’hospitalisation…) et de
choisir avec vous votre futur moyen de
contraception. Cette consultation est prise
en charge à 100% ainsi que l’IVG elle-même.
Si vous avez opté pour un stérilet celui-ci
pourra être posé pendant l’opération.
q
Dans les 15 jours après l’IVG
une consultation de contrôle
prise en charge à 100 %, est impérative.
Elle permet au médecin (gynécologue ou
généraliste) de s’assurer de l’absence de
complication et de vérifier la bonne
utilisation de la contraception
Y a-t-il des risques?
Oui, mais tout est fait pour les prévenir.
Î La répétition d’IVG est dangereuse
pour votre fertilité.
Î Des complications hémorragiques,
infectieuses, ou liées à l’anesthésie,
peuvent survenir.
Soutien psychologique
Si vous avez des difficultés à prendre votre
décision ou si vous ressentez un mal être
dans les temps qui suivent l'intervention,
vous pouvez rencontrer une sage-femme,
votre médecin généraliste ou votre
gynécologue pour en parler. En province
Sud, vous pouvez aussi rencontrer la
psychologue du CCF (consultation gratuite).
Quelle est la prise en
charge financière ?
Î la 1ère consultation médicale et
les examens prescrits (frottis,
prise de sang, échographie…) sont
pris en charge au taux de votre
organisme de protection sociale
Î la 2ème consultation médicale,
l’IVG et la consultation de contrôle
sont prises en charge à 100%
Si vous n'avez pas de couverture
sociale, l'assistante sociale
examinera votre situation et
trouvera la meilleure solution.
La contraception
(pilule, stérilet) est
prise en charge à 80 %
par toutes les caisses
La "pilule du lendemain"
qu’on peut se procurer au CHT de Magenta
24h/24h, au CCF, auprès des infirmières
scolaires, dans les dispensaires, et dans les
pharmacies sans ordonnance est efficace
jusqu’à 3 jours (72 heures) après un rapport
sexuel non ou mal protégé.
Elle permet d’éviter bien des IVG !
L’IVG n’est pas
un mode de contraception
Cas particulier de l’IVG
chez une jeune fille mineure
Il est toujours préférable d’avoir
l’autorisation parentale pour réaliser
l’IVG (notamment pour l’anesthésie),
avec accord écrit d’un des 2 parents
ou du tuteur légal.
Si cela est vraiment impossible, après
discussion avec le médecin et
l’assistante sociale, la mineure peut
désigner un adulte majeur dit
"accompagnant". Celui-ci ne peut se
substituer à l’autorité parentale mais
aide et conseille l’adolescente. La
mineure devra demander par écrit le
recours à l’IVG.
Ce dépliant guide a été réalisé sous la responsabilité
de la Direction des Affaires Sanitaires et Sociales
de la Nouvelle-Calédonie, en collaboration
avec la Direction de l'Action Sanitaire et Sociale de la Province Sud,
la Direction des Affaires Sanitaires et Sociales
et des Problèmes de Société de la Province Nord,
la Direction de l'Action Communautaire et de l'Action Sanitaire
de la Province des Iles,
le service de gynécologie-obstétrique de Magenta
et la CAFAT.
Les médecins et organismes
chargés de la diffusion de ce dépliant peuvent se le procurer auprès de
la DASS-NC, au 5 rue Gallieni, centre ville, 24 37 00.

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