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PROGRAMMATION 2016 – 2017
- La confirmation définitive de la programmation se fera en septembre 2016 Coordinateur cinéma : l'UFFEJ (Union Française du Film pour l'Enfance et la Jeunesse) / [email protected] / 02 96 61 11 76
Coordinateur technique : le cinéma Le Club 6 / [email protected] / 02 96 33 83 25
Coordinateur Education nationale : Direction Académique des Côtes d’Armor / CPD arts visuels / [email protected] / 02 96 75 90 40
AU CYCLE 2
Informations extraites des sites : Les enfants de cinéma et Transmettre le cinéma
1.Le Kid, 1h08
Comédie dramatique muette de Charles Spencer Chaplin ,1921, Etats-Unis, noir et blanc
Résumé
La mère d’un jeune enfant, ne pouvant le faire vivre, décide de
l’abandonner dans la voiture d’une famille fortunée. C’est alors que
deux voyous décident de voler cette même voiture. Quelques rues
plus loin, les voleurs entendent pleurer le bambin. Ils l’abandonnent
dans une ruelle où passe un peu plus tard Charlot, un vitrier
miséreux. Gêné par sa découverte, il tente d’abord de s’en défaire,
avant de s’attacher à lui. Il l’éduque de son mieux, malgré les
conditions difficiles. Cinq années passent ainsi dans la
débrouillardise, mais surtout l’amour et la tendresse.
Malheureusement, les services sociaux s’en mêlent…
De son côté, devenue riche, la mère de l’enfant cherche à retrouver
son fils.
Note d'intention
Charlot bouffon, charlot le vagabond, Charlot le dandy déchu qui
fait la nique au policier trouve ici son double parfait : un enfant de
cinq ans qui gambade sur les routes de la transgression de l'ordre
social avec le même évident bonheur que son complice. Tous les
enfants se retrouveront dans cette énergie à l'état pur que Charlot et
le kid mettent à survivre, à se nourrir, à se défendre.
1/6
2. Mon voisin Totoro, 1h26
Film d'animation - Aventures d'Hayao Miyazaki, 1999, Japon, couleur
Résumé
C’est une histoire d’après-guerre, et d’avant l’invention de la télévision : située quelque part entre
1945 et 1955 au Japon. Pour se rapprocher de leur mère, en convalescence dans une maison de
repos à la campagne, deux petites filles, Satsuki, quatre ans, et Mei, son aînée, s’installent avec
leur père, sous le soleil de l’été, dans une maison en pleine nature au milieu des rizières. Le père
part travailler la journée, et les fillettes découvrent un nouvel univers. La voisine : une vieille
dame ; les « noiraudes » : à la fois esprits de la maison, insectes et illusions d’optique ; un garçon
de leur âge : Kanta. Un soir sous la pluie, en attendant longuement leur père à un arrêt d’autobus
perdu dans la nuit et au milieu des arbres, la grande sœur voit et communique avec un totoro qui
grogne gentiment, un être qu’elle pensait imaginaire parce que sa cadette l’avait découvert avant
elle, endormi au fond d’un labyrinthe végétal, sous un camphrier géant. Il s’agit d’un être
fabuleux, un « fantôme de transition » qui ne ressemble qu’à lui-même et dont le mythe
commence quand on voit ce film. C’est Totoro et le chat-autobus, invisibles aux adultes, qui
guériront les fillettes de l’absence de leur mère et des douleurs qui s’ensuivent : une fugue, les
désespoirs et consolations provisoires des enfants.
Mots clés
Amitié, rêve, cadet/aîné, nature, envol, hôpital, fugue, animal, fabuleux, vie quotidienne, province,
déménagement
2/6
3. Peau d'âne, 1h29
Conte de Jacques Demy, 1970, France, couleur
Résumé
En mourant, l’épouse d’un roi lui fait jurer de n’épouser qu’une femme plus belle qu’elle.
Le Roi s’enferme dans le veuvage, puis se décide à envoyer des messagers lui rapporter
des portraits de princesses à marier. Un seul portrait retient son attention : celui de sa
propre fille, qu’il n’avait pas reconnue. Il déclare vouloir l’épouser. Effrayée, la Princesse
vient demander conseil à sa marraine la Fée, qui semble avoir un contentieux avec le Roi.
Après trois échecs consécutifs (la confection, comme gage d’amour, de trois robes que la
Fée croyait irréalisables), la Fée conseille à la Princesse de demander à son Père la peau
d’un âne miraculeux, qui défèque de l’or, « l'âne-banquier ». Nouvel échec: le Roi apporte
à sa fille la peau de l’âne. La Fée se résout à faire voyager la Princesse, revêtue de la peau
de l’âne, pendant son sommeil. La Princesse arrive dans une métairie où elle va travailler
comme souillon mais parvenir à se faire remarquer d’un Prince qui passait par là. Revenu
dans son palais, le Prince est en proie à la « maladie d’amour ». Il demande que Peau
d’Âne lui fasse un gâteau, ce qu’elle fait, mais en glissant dans la pâte une bague. Le
Prince obtient de ses parents de faire défiler toutes les femmes du royaume pour savoir à
qui appartient cette bague. Alors qu’on n’a trouvé personne, Peau d’Âne apparaît. Des
noces en grande pompe sont organisées.
Note d'intention
Dans Peau d'âne, Jacques Demy rend avec finesse un hommage au Jean Cocteau de La
Belle et la Bête. Le film est avant tout un conte. L'adaptation par le cinéaste du texte de
Perrault fait appel au merveilleux bien plus qu'au fantastique. « Ici, les éléments
surnaturels se produisent grâce à des puissances magiques ». Le personnage de
l'impertinente fée-marraine donne au film un ton, et accentue avec grâce ce qui est
finalement le thème central : « Mon enfant, on n'épouse pas ses parents… » Au chapitre de
l'enchantement, les paroles des chansons et la musique de Michel Legrand, la beauté des
deux jeunes gens, la robe couleur du temps, le cake d'amour…
Mots clés
Conte, couleurs, père, fée, enchantement, sentiments, costumes, chansons, décor, trucages,
gâteau, éveil amoureux, au fil de l'eau, fugue, prince/princesse, étrange
3/6
AU CYCLE 3
- La confirmation définitive de la programmation se fera en septembre 2016 -
1. Le Kid, 1h08
Comédie dramatique muette de Charles Spencer Chaplin ,1921, Etats-Unis, noir et blanc
Résumé
La mère d’un jeune enfant, ne pouvant le faire vivre,
décide de l’abandonner dans la voiture d’une famille
fortunée. C’est alors que deux voyous décident de
voler cette même voiture. Quelques rues plus loin, les
voleurs entendent pleurer le bambin. Ils
l’abandonnent dans une ruelle où passe un peu plus
tard Charlot, un vitrier miséreux. Gêné par sa
découverte, il tente d’abord de s’en défaire, avant de
s’attacher à lui. Il l’éduque de son mieux, malgré les
conditions difficiles. Cinq années passent ainsi dans la
débrouillardise, mais surtout l’amour et la tendresse.
Malheureusement, les services sociaux s’en mêlent…
De son côté, devenue riche, la mère de l’enfant
cherche à retrouver son fils.
Note d'intention
Charlot bouffon, charlot le vagabond, Charlot le
dandy déchu qui fait la nique au policier trouve ici
son double parfait : un enfant de cinq ans qui
gambade sur les routes de la transgression de l'ordre
social avec le même évident bonheur que son
complice. Tous les enfants se retrouveront dans cette
énergie à l'état pur que Charlot et le kid mettent à
survivre, à se nourrir, à se défendre.
4/6
2. Le garçon et le monde, 1h20
Film d'aventure, drame, film d'animation d'Alê Abreu, 2014, Brésil, couleur
A la recherche de son père, un garçon quitte son village et découvre un
monde fantastique dominé par des animaux-machines et des êtres étranges.
Un voyage lyrique et onirique illustrant avec brio les problèmes du monde
moderne à travers le regard d’un enfant.
Voyage à travers le Brésil
Un petit garçon voit son père quitter le foyer, probablement pour aller
trouver du travail loin de leur village. Puis il prend la route à son tour dans
l’idée de retrouver son père. Le sinueux récit initiatique le conduit dans les
grands champs où l’on récolte le coton, puis à la ville où il est traité dans
des usines, et enfin dans les centres commerciaux adossés à de somptueuses
résidences où la consommation fait rage. Ce parcours conduit le garçon
dans les paysages magnifiques et luxuriants des champs, et sur les pas du
joyeux défilé d’un carnaval bigarré, avant de l’emmener dans des parades
militaires sinistres.
Un personnage simple dans un monde complexe
Un personnage simple dans un monde complexe. Le Garçon et le monde
épouse le regard de son jeune personnage en usant du passage du dessin
naïf sur fond blanc à des décors extrêmement élaborés pour évoquer des
réalités distinctes. Les favelas qui abritent les hommes qui travaillent dans
les usines, où sont fabriqués les vêtements convoyés dans des multitudes de
container depuis le port. Par un effet marabout/ bout d’ficelle, ce film
presque sans parole (hormis quelque mots d’une langue imaginaire : un
brésilien à l’envers) saute d’un monde à un autre et emmène le spectateur
dans autant de styles de dessins différents en même temps que les types de
musiques varient eux aussi. La beauté sidérante des dessins de champs de
coton ou de nuit sur la favela se transforme tantôt en symphonie visuelle,
hommage à la peinture sur pellicule de Norman McLaren, tantôt en une
fable écologique profondément pessimiste.
5/6
3. Rabi, 1h02
Récit initiatique de Gaston Kaboré, 1992, Burkina Faso/Grande-Bretagne, couleur
Résumé
Rabi vit avec sa famille dans un village en brousse. Il joue avec ses copains et aide son
père à la forge. Deux rencontres changent sa vie : son père lui demande d’aider Pugsa,
vieux sage du village qui va initier le garçon au respect de la liberté de chacun et de la
nature. Il lui rapporte aussi une tortue, qui a heurté son vélo. Tout à sa tâche auprès du vieil
homme, Rabi lui sert de messager auprès de Tusma, son ancienne amoureuse. Mais le
garçon s’occupe surtout de sa tortue, au point de négliger son travail d’apprenti forgeron.
Son père s’en irrite, ramène l’animal en brousse. Pugsa, sensible au chagrin de l’enfant,
l’emmène chercher une autre tortue, si grosse que Rabi peine à la porter. Il tente d’en faire
un animal domestique, lui construit un enclos, la maltraite. Les moqueries de ses amis et un
affreux cauchemar rendent la raison à l’enfant qui, au terme d’une longue marche, redonne
à la tortue sa liberté, non sans avoir d’abord longuement discuté avec elle. De retour, Rabi
organise la rencontre de Pugsa et Tusma. Au village, la vie reprend son cours mais l’enfant
et le vieil homme continuent leur dialogue.
Note d'intention
Rabi, film limpide, couleur de safran, est délicat comme est délicat son réalisateur, Gaston
Kaboré, qui donne à voir en douceur la vie d'un enfant de dix ans, dans un pays très
lointain pour nos jeunes spectateurs, le Burkina-Faso. Dire combien il est important qu'à
travers l'enfant Rabi s'exprime la découverte d'une vie, d'un paysage, de coutumes, d'une
économie différents de ceux du monde occidental, semble une évidence. Mais, sans doute
plus important encore, est l'émergence dans ce contexte inconnu, d'une universalité des
sentiments : rêve, révolte contre l'injustice d'un père, espièglerie, désir de liberté, etc. Et
plus encore, la nuance personnelle de Gaston Kaboré, réalisateur-conteur, qui peint à
petites touches, jamais dénuées d'humour, jamais dénuées d'amour.
Mots clés
Traditions, fable, famille, rural, respect, traditions, transmission, village, fugue, nature
6/6