Sommaire - Selman Marrakech

Transcription

Sommaire
Introduction
Les propriétaires :
 Saida & Abdeslam Bennani Smires
 Interview Abdeslam Bennani Smires
Jacques Garcia :
 Biographie
 Interview
Restauration :
 Présentation
 Le Chef : Biographie de Ludovic Gomiero
Fiche Technique
Le Haras
Espace Vitalité Chenot :
 Présentation
 Interview Dominique Chenot
 Le programme des cures : Méthode Henri Chenot
www.selman-marrakech.com
B.P. 24 530 MARRAKECH ATLAS, KM5, ROUTE D’AMIZMIZ - 40160
MARRAKECH, MAROC
T. + 212 (0) 524 45 96 00 - F. + 212 (0) 524 38 62 03 - E . i n f o @ s e l m a n - m a r r a k e c h . c o m
« Quand Dieu voulut créer le cheval, Il dit au vent du Sud : je vais faire sortir de toi une créature qui
sera la gloire de mes fidèles, la terreur de mes ennemis, une beauté réservée à ceux qui m’obéissent...
et Dieu prit une poignée de vent et en fit un cheval. »
Légende arabe
Au pied de l’Atlas, préservé de l’agitation nerveuse de la médina, ce qui ne semblait qu’un mirage est
bien devenu réalité : Selman Marrakech, un palace à l’atmosphère singulière, sublime et attachant.
Passé l’immense portique, le regard se perd aux confins de la propriété où la géométrie des façades et
des jardins ponctués de fontaines engendre une sublime harmonie. Par le Mechouar, le voyageur
gagne l’écrin des salons, contrepoint sensuel à la démesure extérieure. Dessiné par Jacques Garcia et
construit par les meilleurs artisans, Selman séduit par son harmonie intemporelle. Il surgit comme un
souvenir, éveille notre imaginaire orientaliste. Une propriété de famille intime et personnelle, où
chaque voyageur partage les joies, l’amour et les rêves de ses hôtes passionnés et chaleureux. Dans ce
palais hors du temps, érigé de main de maître, revit l’art de l’hospitalité Marrakchie. De précieux
instants magnifiés par la présence des pur-sang arabes qui font l’âme de Selman et invitent au
bonheur de vivre. Depuis les terrasses des chambres et les jardins, on assiste au ballet majestueux de
ces chevaux. De purs moments de grâce qui viennent parfaire l’expérience unique de ce séjour à l’écart
du temps.
Une expérience essentielle et inédite, un retour à la source d’un luxe oublié, retrouvé à la lumière des
étoiles de Selman.
MARRAKECH, MAROC
Les propriétaires :
-Saida & Abdeslam Bennani Smires« Un rêve sans étoiles est un rêve oublié »
Paul Eluard.
La famille Bennani Smires est allée au bout de son rêve, sans oublier aucune étoile. Tout est en place
pour recevoir amis et voyageurs comme à la maison. Comme toutes les belles histoires hôtelières, celle
du Selman est avant tout une histoire de famille. Saida et Abdeslam Bennani Smires, réalisent
aujourd’hui le rêve de leur grand-père, originaire de Marrakech, de voir sa famille fonder un palais
dans sa ville natale. Collectionneur de pur-sang arabes, formé à l’école hôtelière de Lausanne,
Abdeslam, jeune homme porté par son goût de l’idéal et sa fougue, forme, en 2005, le projet inédit
d’associer ses deux passions en un lieu d’hospitalité hors du commun qui porterait le nom de sa lignée
d’étalons : Selman. Un projet unique qui n’aurait pu voir le jour sans le soutien de ses parents et
surtout l’appui de sa sœur, Saida, qui a su y apporter douceur et pragmatisme. Personnalités
complémentaires, Saida et Abdeslam sont parvenus à créer un lieu à leur image, aussi spectaculaire
que cohérent, porteur de leur histoire et animé d’une irrésistible fraîcheur.
Avec Selman, vous relevez un important défi touristique. D’où est venue l’idée de créer ce nouvel
établissement ? Avez-vous une tradition hôtelière dans votre famille ? Pourquoi avoir choisi
Marrakech ?
Non, l’hôtellerie n’est pas une histoire de famille. Notre famille a toujours été dans l’Industrie et la
Finance à Casablanca. Mais, enfants, nous avons eu la chance de beaucoup voyager avec nos parents.
Je me souviens (précise Abdeslam), quand j’avais 5 ou 6 ans, avoir passé des heures entières aux côtés
du Concierge d’un palace parisien. Je délivrais des messages ou je donnais leurs clés aux clients.
J’adorais ça ! Plus tard, je me suis naturellement tourné vers des études à l’école hôtelière de
Lausanne. Pour mieux revenir au Maroc, et en particulier à Marrakech, ville qui nous a touchés par
son histoire et sa magie. Et puis nos parents (souligne Saida) nous ont toujours poussés à développer
un certain esprit d’initiative, d’entreprise. Et aujourd’hui, ils nous ont accompagnés pour concrétiser
une vision novatrice du voyage.
MARRAKECH, MAROC
Vous avez confié la conception du Selman au célèbre architecte et décorateur Jacques Garcia,
notamment connu à Marrakech pour avoir entièrement rénové La Mamounia en 2009. Pourquoi ce
choix et comment s’est passée votre collaboration ?
Merveilleusement bien ! C’est une personne rare, sensible, très cultivée qui a immédiatement saisi
l’histoire et l’atmosphère que nous voulions pour Selman : loin, très loin des standards internationaux.
L’idée étant surtout de créer, non pas un hôtel de plus, mais un domaine et des lieux de vie, de
générer une véritable expérience dans un cadre unique qui semble exister depuis toujours... et dont
l’âme s’inscrit dans l’histoire et le patrimoine du Maroc. Et il a parfaitement réussi à mêler sa vision
artistique actuelle au style authentique arabo-mauresque que nous désirions.
La thématique du pur-sang arabe est très originale. Est-ce une passion personnelle que vous avez
souhaité partager ?
Le cheval est en effet ma passion, tout comme l’hôtellerie. J’ai le privilège d’allier les deux, grâce à une
association cohérente. En effet, à l’instar de palaces qui exposent des pièces d’art, nous avons décidé
d’installer une exposition vivante et culturelle de la plus belle race de cheval au monde, le pur-sang
arabe, qui fait partie intégrante de notre culture.
On sent chez vous une quête d’exigence et d’authenticité... c’est ce qui vous a amené à choisir, pour
marque de spa, la très « select » maison Chenot ?
Exactement. Et nous sommes très heureux et flattés que Dominique et Henri Chenot nous suivent
dans cette belle aventure. Ils ont créé une expertise, développé des techniques et des programmes
reconnus dans le monde entier. Encore une fois, nous sommes à des années-lumière des marques
préfabriquées. Nos parents les ont découverts comme clients, il y a longtemps, dans leur institut de la
station thermale de Merano, en Italie. Et aujourd’hui, Dominique et Henri Chenot nous permettent
d’offrir à Marrakech leurs cures et soins exclusifs, comme le concept de la cuisine Biolight ou encore
des séances de médecine esthétique grâce à des appareils de dernière génération, inédits au Maroc.
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-Interview Abdeslam Bennani SmiresAbdeslam, pourquoi avoir voulu associer le cheval arabe au projet Selman ?
C’est le cheval qui a fait naître le projet. Selman est construit autour du cheval. Je voulais créer un
projet hôtelier unique pour offrir au voyageur une vision forte de notre culture. Le cheval,
profondément lié à notre histoire, me semblait incarner parfaitement cette intuition. J’ai eu la chance
de visiter les plus beaux haras du monde. A chaque fois, c’était des expériences exceptionnelles. Je
voulais pouvoir offrir aux gens la chance de vivre ces moments sans qu’ils aient besoin de faire partie
du monde très fermé du cheval et de devoir attendre l’invitation d’un propriétaire. Je voulais que le
client puisse vivre cette expérience dans toute sa splendeur. Par-là, mettre en avant ce sens du partage
si cher au peuple marocain.
D’où vous vient cette passion pour les chevaux ?
Je n’en ai pas souvenir. Je suis fasciné par les chevaux depuis que je suis né ! Enfant, je m’approchais
d’eux, je voulais les toucher, les caresser. C’est une passion, à l’origine, très instinctive. Pour moi, c’est
l’animal noble par excellence. On ne peut pas le domestiquer entièrement, il faut créer une relation de
confiance, sur le long terme. Le cheval nous oblige à nous surpasser pour réussir à gagner sa
confiance. Il faut se dominer, donner beaucoup de soi.
Vous faites toujours de la compétition ?
Oui. Depuis que je suis monté à cheval, j’ai l’impression de ne pas en être redescendu. Je fais toujours
de la compétition à haut niveau. Je participe régulièrement à des concours internationaux. J’ai, par
exemple, été sélectionné dans l’équipe nationale du Maroc pour participer aux Jeux Méditerranéens.
C’est une passion qui occupe une grande part de mon temps. J’aime la compétition mais j’aime
surtout travailler avec mes chevaux, créer des relations de confiance, des automatismes.
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Comment avez-vous commencé l’élevage ?
Il a été initié exactement en même temps que le projet. Nous avons commencé en 2005. L’élevage est
donc intiment lié au Selman. A l’hôtel, ce sont ces chevaux qui seront présentés aux clients.
Aujourd’hui, l’élevage est à Rabat, dans une ferme de 30 hectares. Il compte 22 pur-sang arabes. On
fait tout pour être présents sur la scène équestre internationale. Plusieurs de nos chevaux ont d’ailleurs
remporté des prix de beauté internationaux.
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Jacques Garcia
-BiographieNé en 1947, Jacques Garcia découvre très jeune ses facilités pour le dessin et sa fascination pour les
objets d’art et c’est tout naturellement qu’il se dirige vers une école d’architecture d’intérieur
Peninghen qu’il complète par une formation aux Métiers d’Art.
Dans le cadre de l’Agence où il débute, il se spécialise dans l’architecture contemporaine, en réalisant
notamment les concepts intérieurs de la tour Montparnasse et des Hôtels Méridiens. Versé dans des
projets ultra modernes, Jacques Garcia va s’ouvrir de concert à l’Art Contemporain : il court les
galeries, s’enthousiasme pour ces jeunes artistes qui savent rompre avec le passé et se constitue une
collection faite de coups de cœur, d’intuition, et de rencontres qui remportera lorsqu’il décidera de la
céder, un énorme succès. En se passionnant pour l’art conceptuel en particulier, Jacques Garcia
découvre beaucoup de parallélisme avec le XVIIe siècle qu’il affectionne depuis toujours.
Chineur invétéré, Jacques Garcia accumule sans le savoir les objets qui peupleront ses décors dix ans
plus tard. Aiguisant sa science de l’objet à travers les livres, dotée aussi d’une intuition innée, il
constitue par passion mais aussi par mission, celle de rassembler patiemment ce que la révolution
française a si vite dispersé, une fabuleuse collection de meubles et d’objets royaux, souvent mal
attribués et qu’il acquiert à moindre frais « Je percevais d’instinct que ce meuble était différent des
autres, je le sentais rempli d’âme, comme gavé de vécu ».
 Les années 1980
Très vite cette passion de collectionneur le pousse à vouloir mettre en scène ses trouvailles et Jacques
Garcia s’attache peu à peu une clientèle privée qui s’adresse au grand maître pour ressusciter leur
demeure. Ses clients s’appellent d’Ornano, Bouygues, Mauboussin…
C’est l’époque aussi où Jacques Garcia s’installe à titre privé dans un des lieux les plus époustouflant
de la capitale, l’hôtel de Mansart rue des Tournelles. Cette demeure d’un des principaux architectes
de Versailles, retrouva sous l’égide de Jacques Garcia les fastes d’un glorieux passé. Il parvient à le
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hisser à l’altitude des chefs d’œuvre, incarnant le style Garcia, celui de voir grand dans l’élégance, de
faire riche sans pour autant s’appesantir.
 Les années 1990
Au début des années 1990, le travail de Jacques Garcia devait connaître une inflexion d’importance
avec la rencontre de Diane Desseigne, propriétaire du groupe hôtelier Lucien Barrière. Commençant
avec la rénovation de quelques suites de l’hôtel Royal de Deauville, une relation de confiance devait
s’installer entre l’héritière et le décorateur, donnant lieu à une collaboration toujours actuelle,
rénovant tous les fleurons du groupe du mythique hôtel Majestic à
Cannes au grand hôtel
d’Enghien, de Dinard à La Baule.
En passant du privé au public, Jacques Garcia franchit un pas déterminant qui allait lui porter chance
et lui offrir l’opportunité d’étendre son registre créatif en s’inspirant d’univers très différents, du
minimalisme zen à la surcharge néo-gothique, de l’exotisme retour d’Egypte à la folie Napoléon III..
Le nom de Jacques Garcia est déjà très connu à cette époque, la presse se faisant le relaie assidu d’un
de ses plus prestigieux chantiers, le pied à terre parisien du Sultan de Brunei, pas moins de 6 000 m²
Place Vendôme. Mais en fait ce n’est qu’en 1996, à l’ouverture de l’hôtel Costes que les Parisiens
découvrent pour la première fois dans toute son ampleur le style Garcia. On n’avait jamais vu
jusqu’alors autant de personnalité dans un lieu public. A l’heure du minimalisme ambiant, il fallait un
esprit singulièrement indépendant pour afficher une telle audace. Le « tout-Paris dont on parle »
applaudit et l’hôtel Costes devient un des hôtels les plus prisés de la capitale. Le mythe est né et
depuis ce sont plus de 24 hauts lieux à Paris et pas des moindres qui portent le sceau Garcia : le
Fouquet’s, Ladurée, l’Esplanade, L’Avenue, la Grande Armée, le Ruc, le Cabaret, L’hôtel des
Beaux-Arts, le Rivoli Notre Dame…
L’étranger est à son tour atteinte par la fièvre Garcia, les projets affluent et sous n’importe quelle
latitude, le public se précipite au rendez-vous du grand genre : New York, Chicago, Las Vegas,
Beyrouth, Baden Baden, Genève, La Haye, Bruxelles… En 2000, c’est la consécration ! Le succès en
librairie de son livre « Jacques Garcia ou l’éloge du décor » chez Flammarion vient confirmer la côte
d’amour du public.
MARRAKECH, MAROC
Avec plus de 34 000 exemplaires vendus en 6 mois et cela malgré 3 ruptures de stock, c’est un succès
sans précédent pour la maison d’édition !
Au fil des années, Jacques Garcia devient un personnage public. Il reçoit la médaille de la Ville de
Paris en 1994, il est fait Chevalier de la Légion d’honneur en 1997 et Commandeur des Arts et des
Lettres en 2002. Sa vie entièrement consacrée à la défense de la beauté et de patrimoine de la France
lui vaut quelques distinctions, telles que le prix Mont-Blanc du Mécénat culturel en 2001 et le Prix
Oscar Wilde en 2002. La même année, L’Académie des Sciences Morales et Politiques lui décerne le
prestigieux prix Henri Texier pour l’ampleur des travaux de restauration effectués dans son château du
Champ de Bataille, l’Académie remplissant ainsi l’une des missions que lui a confié la patrie en 1795,
celle de « suivre les travaux qui auront pour objet l’utilité générale et la gloire de la République » (loi
fondatrice de l’Institut de France, 3 brumaire an IV). Ces pharaoniques travaux entrepris dans ses
jardins de Champ de Bataille lui vaudront aussi en 2005 d’être nommé chevalier de l’Ordre du Mérite
Agricole. En 2006, Jacques Garcia est fier de recevoir des mains du Ministre des petites et moyennes
entreprises, Monsieur Renaud Dutreil, les insignes d’Officier de la Légion d’honneur, au titre de
toute sa dynamique d’entrepreneur et sa capacité à promouvoir partout dans le monde l’excellence du
savoir-faire français. Un hommage qu’il a tenu à partager d’ailleurs en présence de toute son agence.
Sa créativité débordante et son sens des effets sont mis à contribution dans les musées nationaux : en
1993, Il met en scène l’exposition Maire Antoinette au Musée Carnavalet. A son sujet la presse écrit :
« l’émotion était à son comble. C’est là tout le pouvoir et la magie sans doute d’une matière pétrie
d’esprit, humaine et charnelle, brûlante et savoureuse, jamais terne, jamais morte ». En 2001, il
participe à une importante exposition organisée par la mairie de Paris, intitulée « tous les jardins du
monde » à Bagatelle.En1997, il s’attèle à la résurrection du Musée de la Vie Romantique qui abrite
les émouvants souvenirs de Georges Sand et de ses amis. Jacques Garcia en a fait un des musées les
plus chaleureux de Paris.
MARRAKECH, MAROC
Son chef d’œuvre : le château et les jardins du Champ de Bataille
Mais il serait impossible de raconter l’incroyable parcours de Jacques Garcia, sans parler de Champ
de Bataille. Cet homme qui a l’habitude d’aller jusqu’au bout de ses passions, acquiert en 1992 l’un
des plus imposants châteaux du XVIIe siècle français, situé en Normandie à une centaine de
kilomètres de Paris. En l’espace de cinq ans, Jacques Garcia ressuscite Champ de Bataille de ses
splendeurs princières, livrant à cette demeure le meilleur de lui-même. A lui seul, Champ de Bataille
offre l’étendue du talent de Jacques Garcia, un mélange de genres, d’alliances, d’emprunts qui exalte le
grand goût, livrant un enchaînement de salons, de galeries, de cabinets de jeux, de bibliothèques,
richement décorés, admirablement meublés. Mais la passion qu’il nourrit pour toutes les choses
élevées le pousse très vite à s’intéresser aux jardins qui entourent Champ de Bataille. La restitution
des jardins à la française dans l’esprit des créations d’André Lenôtre tels qu’ils avaient été pensés à
l’origine, avec bosquets, parterres dessinés, bassins, allées, terrasses, plans d’eau, fontaine et
perspectives, permettent de redonner à Champ de Bataille son unité initiale. En tout, plus de 38
hectares dessinés, nivelés, plantés, irrigués, une tâche titanesque qui font des jardins de Champ de
Bataille, l’une des plus grandes réalisations de jardins privés en France depuis le début du XXIème
siècle.
Avec plus de 40 réalisations d’envergure par an, Jacques Garcia est un des décorateurs français les plus
sollicités. C’est d’ailleurs cette notoriété grandissante qui le pousse au début des années 2000 à
développer ses propres collections de meubles, de lampes et de tissus aux Etats-Unis et partout dans
le monde. Spécialiste des lieux mythiques, du restaurant favori de James Joyce (Le Fouquet’s) à la
villégiature parisienne d’Oscar Wilde, (l’hôtel des beaux-Arts), Jacques Garcia s’est aussi attachée une
clientèle privée prestigieuse et internationale, de François Pinault à l’Emir du Qatar, de Charles
Cohen au Cheik Al Soleman.
MARRAKECH, MAROC
Jacques Garcia
-InterviewComment s’est passée la rencontre avec la famille Bennani Smires ?
A l’époque, pour plusieurs raisons, j’étais convaincu que je n’avais plus envie de mener des projets au
Maroc. Abdeslam est venu me rencontrer. Il était plein de conviction, débordait d’idées atypiques,
nouvelles. Il m’a parlé de sa passion pour les chevaux qu’il voulait associer au projet. Je me suis laissé
séduire par son envie. Il m’a présenté des plans dessinés pour le permis. Je ne les ai pas trouvés
satisfaisants. Je lui ai donc dessiné le projet tel que moi je l’imaginais, avec ce bassin central enterré et
les façades couvertes de briques. L’hôtel a été construit exactement suivant ce premier croquis.
Qu’est-ce que ce projet avait de spécial ? Qu’est-ce qui vous a inspiré ? Comment le décririez-vous ?
C’est une oasis. Au cœur de l’hôtel, il y a l’eau, ce grand bassin sur lequel ouvrent toutes les chambres
et les parties communes. Avec la végétation foisonnante, faussement négligée, qui dévale des talus,
cette grande perspective du bassin évoque les jardins de la villa d’Hadrien ou l’Alhambra…
l’intemporalité de l’art de vivre héritée de la Perse. Tous ces endroits sont complètement protégés de
l’extérieur. C’est un lieu très atypique à Marrakech. Une fois dans la chambre, on ne se sent pas dans
un hôtel, on est coupé du monde. Le lien avec les chevaux m’a aussi beaucoup inspiré. Les écuries, de
style andalou ou indien, confèrent aussi beaucoup de caractère à Selman.
Toutes les briques de façade, par exemple, ont été posées à la main. C’est un travail pharaonique de
très grande qualité. Il était important pour vous que l’artisanat marocain soit mis en valeur ?
Lorsque les artisans sont bien dirigés, ils sont capables de travailler comme au XIIIe siècle. Bois,
plâtre, zelliges : tout est sculpté et posé à la main. Comme ce sont des matériaux qui ne vieillissent
pas, s’ils sont bien utilisés, si les modèles sont bons, cela ne fait jamais pastiche. C’est une richesse
extraordinaire du Maroc.
Comment avez-vous conçu les espaces intérieurs ?
C’est un élément très important. La réception est fermée, cachée, ce n’est pas un commerce. On entre
ensuite dans le cœur de l’endroit avec une vue d’axe sur les jardins et le bassin que croise une autre
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perspective avec le bar et le restaurant, prolongée par l’allée qui mène spa. C’est un espace magnifique
qui fonctionne de manière grandiose avec beaucoup de monde aussi bien que dans l’intimité grâce à
des jeux de rideaux et de décrochements. Quant aux couleurs, j’ai essayé d’unifier le plus possible pour
ne pas perturber les volumes. Une couleur, cela se change. L’architecture, elle, reste. C’est elle qui fait
l’endroit. On a l’impression que le bâtiment est là depuis des années.
Quelle atmosphère avez-vous voulu créer dans les chambres ?
Elles sont très mystérieuses. C’est très différent de ce qui se fait à Marrakech. Avec 61 chambres, il
était important de se distinguer. Je les ai voulues très confortables avec des salles de bains lumineuses.
Le fait de séparer une petite alcôve et d’ouvrir sur une terrasse leur donne un côté très « sexy ». On a
l’impression d’être seul dans l’hôtel. C’est un hôtel de plaisir, sensuel. Dans les Riads, c’est identique,
l’atmosphère est très vaporeuse, romantique. Les salons sont couverts de rideaux, on s’y sent bien,
protégé. On peut y passer la journée tranquillement, sans s’ennuyer.
Comment avez-vous conçu le spa ?
Le spa est d’inspiration orientale, évidemment. Il m’évoque les hammams de l’antique Istanbul. Pour
moi, sa source, c’est le harem de Topkapi. Les jeux de clair-obscur, les trompe l’œil que créent les
paravents de moucharabiehs… tout y évanescent. C’est un pur endroit de bien-être, très raffiné. Avec
ses deux piscines privatives, le spa est une oasis dans l’oasis.
MARRAKECH, MAROC
Restauration

Le restaurant Selman
C’est le restaurant principal de l’hôtel qui s’étire sur 300 m² dès le lobby. Imaginé par Jacques Gracia
dans des tons pétillants de vert et de mauve qui contraste avec la grandiose austérité de l’architecture,
le restaurant Selman se veut un lieu chic mais décontracté, ouvert sur l’extérieur et vivant. C’est
pourquoi il communique directement avec le hall de réception et se compose de deux décors : une
grande salle avec une cheminée monumentale partageant la perspective du lobby et le bar, prolongé
d’un patio couvert. Ouvert à la clientèle extérieure, il propose une carte internationale.

Le pavillon Assil
C’est le lieu majeur de la restauration en journée. Terminant la longue perspective d’un bassin, Le
Pavillon Assil offre un point de vue privilégié sur le haras et ses paddocks où paradent les chevaux
arabes de la lignée Selman. On y déjeune en plein air, à quelques mètres seulement des purs sangs, en
toute décontraction, profitant de ce spectacle unique au monde. De midi à 16h30, on déguste les
plats d’une carte d’inspiration méditerranéenne : simples, goûteux et frais. Fort d’une capacité
d’accueil, ce restaurant sera entièrement autonome puisqu’il possède sa propre cuisine et ses offices.

Lounge, piscine & room service
A toute heure de la journée, il est possible de se restaurer. Dans le Lounge ou sur la terrasse
surplombant la piscine, une carte légère de snack accompagne les moments de la journée, de la fin de
matinée à la fin de soirée. Si l’on souhaite profiter du soleil, au bord de la piscine, de 12 à 18 heures,
une carte de mets est mise à disposition, ainsi qu’une carte plus surprenante de finger food. Si l’on
préfère savourer la calme intimité des chambres ou des Riads, la carte du room service saura donner
entière satisfaction.

Les Bars
Au nombre de trois, situés respectivement en bord de Piscine, au Pavillon Assil et au Selman, ces
lieux vous invitent à des moments de détente et de rencontre, idéaux autour d’un verre ou d‘un
cocktail.
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Le Chef: Ludovic Gomiero
-BiographieLudovic Gomiero est un chef cuisinier dont l’âme et les aspirations sont celles d’un voyageur. Chef
par goût, ce toulousain d’origine a trouvé en la personne de Michel Bras et Pierre Gagnaire des
maîtres à penser.
Après avoir fait ses armes durant quatre années aux côtés du chef étoilé Michel Bras, Ludovic
Gomiero quitte le sol français et traverse la méditerranée, direction le Maroc. Un exil culinaire qui le
conduit dans les cuisines de l’hôtel Amanjena, à Marrakech, où il est nommé chef cuisinier. De 2002
à 2006, il cultive ainsi son goût pour les produits locaux et leur qualité irréprochable, exporte son
savoir-faire, s’enivre de la culture orientale et affine sa connaissance de la tradition marocaine. Durant
ses quatre années, sa cuisine se perfectionne pour devenir un subtil mélange de saveurs et de couleurs.
Chaque plat est pensé avec sobriété ; chaque assiette conçue avec une remarquable élégance. Une
cuisine maîtrisée, authentique et sincère.
S’ensuit, en 2006, un autre voyage vers l’île Maurice. Installé au sein des cuisines de l’hôtel Le
Pavillon, connu et apprécié pour ses luxuriants jardins tropicaux, Ludovic Gomiero prend une
nouvelle fois son envol et laisse parler son originalité. Jusqu’en 2009, il pense et confectionne des plats
emplis de légèreté où, même le minimalisme se veut généreux. Les produits de la mer sont le cœur
d’assiettes à la fois colorées et savoureuses, témoins d’une cuisine ambitieuse, dictée par le goût de la
culture et des produits locaux. Nombre de goûteurs sont restés rêveurs, après avoir succombé à la
finesse et à l’originalité de sa fameuse langouste au cacao.
En 2009, le Caire, nid de saveurs, emporte Ludovic Gomiero dans un tourbillon de projets. Il est
enrôlé pour piloter plusieurs projets ambitieux de l’hôtel First Arabian Hotels & Resorts. Placé à la
tête de quatre restaurants et d’un night-club répartis à travers le Caire, il confectionne de nouvelles
recettes dont les maîtres mots sont authenticité, sobriété, couleurs et dépaysement. De quoi combler
des centaines de palais exigeants. De la brasserie française haut de gamme (La Gourmandise) au
restaurant gastronomique (La Maison Blanche), en passant par un restaurant indonésien (Indigo) et
MARRAKECH, MAROC
La Gourmandise Maadi, une autre brasserie de luxe, Ludovic Gomiero est un homme pluriel,
goûtant avec passion à toutes les déclinaisons culinaires.
Il y a quelques mois, à la fin de l’été 2011, le soleil de l’Orient lui fait une nouvelle fois un clin d’œil.
Le voilà rattrapé par les hauts plateaux de l’Atlas marocain qui l’invitent à distiller tout son savoirfaire, entre les somptueux murs de l’Hôtel Selman. A Marrakech, Ludovic Gomiero est tout sauf un
inconnu. S’il est un fin-connaisseur de la tradition marocaine, il préfère élargir son inspiration à la
Méditerranée dans son ensemble. Formé dans plusieurs étoilés Michelin, Ludovic Gomiero est resté
très impressionné par la poésie et l’implication de Pierre Gagnaire et de Michel Bras. De ces
inspirateurs, il a conservé une attention particulière à la qualité irréprochable du produit, un élément
fondateur capable de transmettre les caractéristiques des terroirs. Une clef de voûte qui donne tout
son sens au jeu de saveurs que propose sa cuisine, sans faux-semblant, tout en sobre élégance et en
sincérité.
MARRAKECH, MAROC
Fiche Technique
ADRESSE
Km 5, Route d’Amizmiz, 40160, Marrakech, Maroc
RESERVATIONS
Email : [email protected]
T. +212 (0) 524 45 96 00 – F. +212 (0) 524 38 62 03
CONSTRUCTION DE L’HOTEL
2008
OUVERTURE DE L’HOTEL
Soft Opening de Mai à Septembre 2012
CATEGORIE HOTELIERE
5*
SITUATION GEOGRAPHIQUE
Idéalement situé entre 5 et 10 minutes de l’aéroport et la
médina de Marrakech, au Km 5 sur la route d’Amizmiz.
L’hôtel jouit à la fois de la proximité de la ville et des
espaces paisibles des alentours de Marrakech, et offre des
vues imprenables sur les contreforts de l’Atlas.
HEBERGEMENT
12 chambres Supérieures de 55 m²
18 chambres Deluxe de 55 m²
20 Suites Junior de 70 m²
6 Suites de 120 m²
5 Riads de 580 à 700 m² avec jardin, piscine privative
chauffée et service majordome
Ecran TV plasma dans toutes les chambres -Chaînes
satellites-Climatisation-Mini bar- CoffreTéléphone/messagerie- Wifi gratuit- Dressing-Espace
douche séparé- Air-conditionné -Minibar- Technologie
de pointe-Terrasses privées.
MARRAKECH, MAROC
PRESTATIONS & SERVICES
Service en chambre 24H/24
Conciergerie 24H/24
Pressing
Service transferts en voiture limousine
Excursions privées
Parking souterrain avec station de lavage
Service de garde enfants sur demande
Haras de pur- sang arabes
Service Butler/ Majordome dans les Riads 24H/24
Parc paysager de six hectares
Piscines (1 Extérieure de 80 M de long et 2 piscines
chauffées au SPA)
Bibliothèque et station internet.
RESTAURANTS & BARS
Restaurant Selman
Ouvert de 7:00 à 11:00 pour le petit déjeuner
et de 19:00 à 23:00 pour le dîner
Capacité de 170 personnes
Pavillon Assil
Ouvert de 12:00 à 16:30 pour le déjeuner
Bar Selman
Ouvert de 18:00 à 1:00
Le Bar du Pavillon
Ouvert de 12:00 à 18:00
Pool Bar
Ouvert de 8:00 au coucher du soleil
Capacité de 64 transats et 10 beds autour de la piscine
ESPACE VITALITE CHENOT
Un sublime espace de 1200 m² qui propose des
traitements novateurs et une approche différente du
corps et du bien-être.
7 Cabines de soins
MARRAKECH, MAROC
4 Cabines d’hydrothérapie
1 Bassin massage à jets
Espace Hammam
1 Salle Fitness
1 Suite SPA (Espace privatisé avec hammam
/Massage/Balnéothérapie)
2 Piscines extérieures chauffées et 1 bassin de relaxation
1 Jacuzzi extérieur
LE HARAS SELMAN
2 somptueuses écuries dessinées par Jacques Garcia, avec
16 boxes abritant 12 pur-sang arabes et 4 chevaux de
randonnées, 6 paddocks extérieurs, 1 Spring Garden et
Poney pour les enfants.
ESPACE CONFERENCE
1 Espace multifonction avec son patio andalou extérieur
de 300 m².
Equipement technologique audio & vidéo.
SIEGE SOCIAL
Elite Hospitality Management
29, rue Bab Mansour Espace Porte d’Anfa
4éme étage Apt 12 Casablanca
T. +212 522 36 07 24
PROPRIETAIRES
Famille Bennani Smires
Représentation Commerciale & Marketing : G.L.A
Hotels
Opérateur du Spa: Dominique Chenot
Architecte & décorateur intérieur : Jacques Garcia
INFORMATION HOTEL
SELMAN Marrakech
T. + 212 (0) 524 45 96 00 – F. + 212 (0) 524 38 62 03
B.P 24530 Marrakech Atlas KM 5, Route d’Amizmiz40160 Marrakech- Maroc
[email protected]
MARRAKECH, MAROC
Le Haras
Le cheval arabe, hérité de la Perse antique, est au centre de la culture marocaine. Son introduction, à
partir du VIIe siècle puis au XIe siècle depuis l’Arabie, coïncide avec la progressive islamisation du
pays, synonyme de paix et de civilisation. A ce titre, le pur-sang symbolise, au même titre que
l’architecture mauresque, un âge d’or de la culture marocaine.
Abdeslam Bennani Smires a donc décidé de rendre un hommage appuyé à ce cheval qui fascine le
monde depuis des millénaires. C’est le cheval qui donne son nom – Selman est le père de sa lignée de
purs sangs – et son âme à l’hôtel. Il y occupe donc une place majeure. Face au pavillon andalou,
longeant le grand bassin, le haras de Selman se compose de deux somptueuses écuries, décorées
comme un palace à part entière par Jacques Garcia. Dans les jardins, cinq paddocks entourés de
baldaquins accueillent des chevaux de l’élevage Selman, lâchés en liberté, pour le plus grand plaisir des
clients. Ce ballet magnifique donne tout son sens et sa magie à l’endroit. On a vraiment l’impression
d’être l’invité de marque dans le palais d’un éleveur, à la manière de ces haciendas qui reçoivent
quelques collectionneurs privilégiés. Une expérience unique au monde.
Cet ensemble de paddocks constitue un immense spring garden dans lequel seront organisés de
prestigieux événements autour du cheval arabe : garden parties avec présentation de pur-sang arabes,
concours de beauté internationaux… pour rendre hommage à leur beauté et leur raffinement et
permettre aux hôtes de Selman d’en profiter pleinement.
Comment avez-vous commencé l'élevage ?
L'élevage a vu le jour à mesure que le projet Selman germait dans mon esprit et prenait forme. Je ne
voulais pas seulement faire l'acquisition de beaux chevaux que j'exposerais à l'hôtel une fois celui-ci
construit, mais j'espérais pouvoir écrire toute l'histoire de ce projet de mes propres mains,
sans rien laisser au hasard. Autrement dit, je décidai de me consacrer moi-même à l'élevage qui,
aujourd'hui, est sur le point d'occuper les écuries Selman.
MARRAKECH, MAROC
J'ai donc, à l'époque, acheté mes deux premiers pur-sang arabes avant même que les travaux du
chantier ne soient amorcés. Je les ai méticuleusement sélectionnés sur la base de leurs origines
marocaines, dans le but de donner à l'élevage un cachet d'authenticité.
J'ai ensuite beaucoup voyagé, explorant les plus éminents haras de chevaux arabes, à la découverte de
lignées toujours différentes et surprenantes. Ce moment fut d'une importance majeure dans le sens
où il m'a permis d'avoir une vision et une connaissance globales du cheval arabe et de son histoire.
C'est ainsi que j'ai progressivement orienté mes choix et mes préférences, dans le but d'importer de
nouveaux chevaux aux influences génétiques diverses et de donner une identité à part entière à
l'élevage Selman.
Le monde du cheval arabe au Maroc, qui voyait jusque-là sa production s'éloigner des standards de la
race, faute de diversification des croisements, a alors connu une véritable révolution. Le premier
concours d'élevage auquel nous avons participé a d'ailleurs été une réussite, nos chevaux ayant
remporté les premiers titres de beauté. Depuis, ces derniers sont devenus des références pour les
éleveurs.
Marocain et je suis fier de voir aujourd'hui des produits issus de nos étalons à travers tout le Maroc.
MARRAKECH, MAROC
Espace Vitalité Chenot
Une «Oasis dans l’oasis» c’est le SPA « Espace Vitalité Chenot ».
Construit à l’écart du grand bassin, protégé par le bâtiment principal, le spa est un hymne au bienêtre oriental. Organisées autour d’un bassin central carré, les sept cabines de soin sont dissimulées
derrière des paravents de moucharabieh. Au-dessus, seule une voûte percée, comme étoilée, laisse
doucement filtrer la lumière zénithale et plonge la pièce principale et sa colonnade dans une semiobscurité propice à la relaxation. Clair-obscur, jeux d’ombre, miroitement des zelliges, contrastes des
Tadelakt… cette dépendance d’inspiration éminemment orientale, dotée de deux piscines extérieures
chauffées et complètement protégées du reste de l’hôtel, évoque les antiques hammams de la grande
Istanbul. Hammam, sauna, parcours aquatique, balnéothérapie… tout concourt à une remise en
forme de premier ordre.
L’Espace Vitalité Chenot propose des soins issus de la Méthode Chenot qui est appliquée au Palace
Merano Espace Henri Chenot avec un grand succès international. Son concept de santé s’appuie sur
le principe de la « Biontologie », il est basé sur la compréhension des ressources vitales de l’organisme
humain aux différents âges de sa vie.
La Méthode Henri Chenot diffère de tout ce qui existe et repose sur 40 ans d’expérience. Elle
consiste à rééquilibrer l’organisme en l’aidant à se débarrasser de ses toxines. A travers un parcours de
soins personnalisés il restitue à l’organisme son bien-être.
MARRAKECH, MAROC
Interview Dominique Chenot
Qu’est-ce que la méthode Chenot ?
Comme l’homme qui fait partie intégrante d’un système naturel plus grand, chaque principe de soin
de la personne doit s’étendre à une évaluation totale de la qualité de vie : de ce qui se passe en nous à
ce qu’il y a autour de nous, tout ceci influence chaque jour notre être.
Voici notre philosophie : mieux comprendre chaque individu pour offrir de nouvelles opportunités de
santé et de bien-être physique, psychique et émotif, dans nos centres de soin, dans nos centres de
bien-être, et chaque jour à travers nos produits cosmétiques et diététiques qui portent notre marque.
Le tout selon une conception vaste et interdisciplinaire de l’individu, avec des principes développés
par des recherches continues dans nos laboratoires et quotidiennement vérifiés à travers des
applications pratiques sur ceux qui s’adressent à nous, depuis désormais plus de quatre décennies.
Les principes de la Biontologie :
Le terme Biontologie, créé par Henri Chenot lui-même, est « l’étude de l’essence de la vie et de son
évolution ».
La Biontologie naît des connaissances de la médecine chinoise, conjuguées aux technologies les plus
évoluées de la médecine occidentale.
Une vision finalement complète de la machine-homme, pour opérer sur l’équilibre entre l’esprit,
l’inconscient et le corps physique, en atténuant les problèmes et les signes du vieillissement, de la
fatigue et de l’Intoxination organique.
 Le vieillissement
Le vieillissement des cellules, des tissus et de nos organes est un fait inévitable.
Les premiers signaux sont la déshydratation des tissus et de la peau, l’accumulation des graisses dans
les vaisseaux sanguins, la diminution des fonctions musculaires, des fonctions cérébrales, nerveuses,
digestives et la diminution des défenses immunitaires.
MARRAKECH, MAROC
Le vieillissement est un phénomène intimement lié à notre style de vie, à l’utilisation que nous faisons
de notre corps et surtout à la qualité de notre alimentation : le carburant qui, en brûlant, doit produire
de l’énergie mais sans polluer l’organisme.
 L’intoxination organique.
Chaque jour notre organisme métabolise la nourriture et produit de l’énergie mais aussi des toxines,
provoquant ainsi la « détérioration » et le vieillissement.
Ce processus peut être aggravé par des facteurs héréditaires ou des conditions environnementales
particulières, par une activité physique erronée ou une alimentation incorrecte, par l’utilisation
superflue de médicaments.
C’est ainsi que se génère une Toxinhémie qui réduit la vitalité des cellules, des tissus et plus
généralement le fonctionnement de nos organes. Un tel organisme doit et peut être rééquilibré.
Intervenir à temps peut réellement ralentir le processus de vieillissement.
Comment est né le projet de l’Espace Vitalité Chenot au Selman ?
J’adore Marrakech. Je joue au golf, j’y vais donc régulièrement depuis les années 1970. J’ai besoin de
me « plonger » dans ce pays au moins deux fois par an. Lorsque j’ai rencontré la famille Bennani
Smires, je me suis aperçue que nous avions beaucoup de similarités. Nous avons deux enfants,
impliqués dans le projet familial. J’ai adoré l’enthousiasme d’Abdeslam et de Saïda. C’était vraiment
un coup de cœur. J’étais content de faire ce projet avec ces gens qui me correspondaient.
A-t-il été difficile d’adapter la méthode aux spécificités de l’environnement de Marrakech, plutôt lié à
l’orientalisme et au cocooning ?
La philosophie Chenot reste dans le monde entier fidèle à ses propres principes. C’est cette raison qui
nous différencie des autres SPA. Le Selman Marrakech a pris une décision très consciente en nous
choisissant pour se différencier dans un marché aujourd’hui banalisé. Il n’y a pas vraiment eu
d’adaptation aux spécificités de Marrakech, nous avons simplement transmis notre savoir-faire, notre
méthode, nos techniques et à cet endroit que nous aimons afin de le faire aimer aux personnes qui le
découvriront.
MARRAKECH, MAROC
Comment avez-vous organisé le spa de Marrakech ?
Comme il est défini dans l’application de la Méthode Chenot et comme tous les Spas qui ont adopté
notre enseigne. Notre Spa se compose de différents départements qui agissent ensemble et se
complètent :
 Le Département Biontologie des massages et des traitements esthétiques visage, corps et cuir
chevelu.
 Le Département Biontologie d’hydrothérapie qui comprend enveloppements de tout le corps
massage à jets d’eau et immersion dans les eaux corrigées avec des mélanges d’huiles
essentielles.
 Le Département de Biontologie corrections esthétiques utilisant des appareils de haute
technologie et dans un proche futur la présence d’un médecin esthétique.
 Le Département Fitness et Wellness équipé des dernières machines.
 Le Département Biontologie Culinaire offrant au restaurant un choix de menus Biolight.
Tout ceci dans l’objectif d’offrir à nos hôtes un programme complet pour les aider à retrouver
harmonie, bien-être et énergie.
La cuisine « bio-light » est une des composantes majeures de votre méthode ?
Absolument. La proposition Biolight est la démonstration que notre « diététique » est bien
harmonisée avec des plats bons et beaux. Le Chef du Selman Marrakech a appris avec moi la
philosophie de notre cuisine. C’est une alimentation qui tient compte surtout de la sélection des
produits, du respect des modes de cuisson. On apprend alors que suivre une ligne alimentaire saine
est aussi un plaisir. La cuisine présentée fait partie de notre vraie identité, de notre recherche.
MARRAKECH, MAROC
Le programme des cures
-Méthode Henri Chenot
Régime bilight
Le menu Biolight, composé d’aliments sains et légers, préparés avec des méthodes salutaires qui
préservent toutes leurs propriétés nutritionnelles et proposés dans des « portions bien-être ».
 Les moyens d’intervention en Biontologie Esthétique
 Application des Actifs, des huiles essentielles de la ligne « Chenot »
Des mélanges exclusifs de ressources marines et végétales sélectionnées comme par exemple les oligoéléments, les sels, les algues, les plantes et les fleurs, dont l’efficacité est le fruit d’une expérience
appliquée quotidiennement dans les laboratoires de recherche et de développement de l’Académie de
Biontologie.
 Drainage
Il est pratiqué manuellement par le biais d’un appareil spécifique muni de ventouses de verre.
 Stimulation des méridiens tendino-musculaires
Les méridiens tendino-musculaires sont les trajets de circulation de l’énergie. Les organes libèrent
leur énergie dans l’ensemble du corps. Cette énergie peut être localisée et régulée pour chaque organe
en intervenant sur les méridiens tendino-musculaires. Chaque organe dispose de sa propre énergie :
elle peut être mesurée et stimulée.
 Stimulation des points énergétiques
La technique de l’électrostimulation énergétique selon la Méthode Chenot intervient sur les points
énergétiques qui se trouvent sur le parcours des principaux méridiens et permet aussi d’agir sur la
tonicité des tissus en l’améliorant, par exemple dans le traitement du visage.
MARRAKECH, MAROC
 Massage tendino-musculaire
Il est pratiqué manuellement et par le biais d’instruments capables de libérer les blocages
énergétiques, en agissant sur les tissus des muscles et des tendons en les tonifiant et en les régénérant.
L’application de ventouses permet d’accélérer le rythme ondulatoire des liquides et de stimuler
l’élimination des impuretés et la régénération cellulaire.

Cure hydro-énergétique
Son but est de rétablir la bonne circulation des liquides dans le corps. Elle prévoit trois phases :
 Hydro-aromathérapie
Une technique d’hydromassage particulière utilisant des huiles essentielles. Les variations de
température et de pression des eaux ainsi que l’action des extraits de plantes, agissent sur la
vasodilatation ou sur la vasoconstriction des capillaires.
 Phyto-fangothérapie
La boue, douce et agréable, utilisée dans les cataplasmes est enrichie de micro-algues pures, d’argiles
blanches ou vertes, d’huiles essentielles pures.
 Hydrojet
Il s’agit de la troisième et dernière phase de la cure hydro-énergétique : un jet d’eau sur le corps,
orienté avec précision, redonne énergie et vitalité. Il tonifie et raffermit le corps.
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Sommaire - Selman Marrakech

Transcription

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