Projet plaquette 3 volets musée du Prieuré – traduction anglais et
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Projet plaquette 3 volets musée du Prieuré – traduction anglais et
Espace René Davoine L'ancien atelier de l'artiste, situé rue Davoine, est ouvert pour les Les sculptures de René Davoine (1888-1962) demande. Né à Charolles Journées Européennes du Patrimoine et la Nuit des Musées, où sur en 1888, René Davoine Bienvenue au Musée du Prieuré (Ce texte vient est complété par les fiches et panneaux en salle, ainsi que par le guide de visite en vente au Musée et téléchargeable en ligne) rejoint rapidement sa mère et son beau-père, exportateur en bois exotique, en Argentine. Il entre ensuite à l'école Une collection entre Beaux-Arts et Arts-Décoratifs des Beaux-Arts de Buenos Aires où il applique les leçons de ses maîtres argentins comme Eduardo Sivori et César Giovanola. L'on conserve aujourd'hui de cette L'ancien Prieuré clunisien Sainte-Marie- période des dessins académiques, réalisés au fusain, Madeleine remanié abrite aujourd'hui un d'oeuvres antiques grecques et romaines ainsi que des copies musée complet d'histoire de l'art locale, d'oeuvres italiennes plus tardives comme le remarquable "David" du Rez de Chaussée Premier étage Bernin. - Exposition temporaire - Faïences de Charolles où la faïence charolaise, coeur de la collection, côtoie sculpture. Jean la peinture Laronze et la (1852-1937), peintre paysagiste bourguignon, en offrant à la ville une quarantaine De retour en France en 1918, il honore alors ses premières - Zone archéologique commandes. Mais c'est avec l'exposition au Salon des Artistes - Sculptures médiévales d'oeuvres, est à l'origine de la création d’un musée à Charolles en Français (Paris) de Gaminerie en 1925, que débute réellement sa - Espace René Davoine 1933. Il est aujourd'hui labellisé Musée de France. horaires d'ouvertures : Un musée dans un ancien Prieuré - Peintures de Paysage carrière. Dès lors, il participe très régulièrement à ce prestigieux salon artistique où il est souvent primé. C'est en 1954 qu'il obtient la médaille d'or du jury pour la Vierge de l'Ecole, ce qui lui permet désormais d'être membre du jury, place qu'il conserve jusqu'en 1962. Durant toute sa carrière René Davoine privilégia le travail du bois, accordant une importance particulière au rendu lisse de la peau. A l'âge de 35 ans il se tourna vers la pierre dont il fit de nombreux monuments et statues, dédiées notamment à l'art sacré, un de ses sujets de prédilection. Travaillant seul, à l'écart du monde artistique et de ses influences, l'art classique resta sa principale source d'inspiration. Il accorda une importance particulière la à technique, au rendu des formes, des attitudes et de l'expression. Son oeuvre s'apparente au travail de certains de ses contemporains tel Joseph Bernard, Henri Bouchard ou Charles Despiau. Les œuvres de René Davoine sont présentées dans l'ancienne chapelle du Prieuré, reconstruite au XIXe siècle, à l'époque des sœurs de Nevers. En Mai : tous les weekends, jours fériés et pont de 14h à 18h Juin et septembre : tous les jours de 14h à 18h fermé le mardi juillet et août : tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h, fermé le mardi tout le reste de l'année pour les groupes et les scolaires sur réservation : 03.85.24.05.95 pour nous joindre : Musée du Prieuré - 4, rue du Prieuré - 71 120 Charolles Adresse postale : Hôtel de Ville - 40, rue Baudinot - 71 120 Charolles tel : 03 85 24 24 74 / 03 85 24 05 95 (hors saison) [email protected] www.ville-charolles.fr/musee-du-prieure Le prieuré Sainte-Marie-Madeleine a été fondé en 929, sur la colline à laquelle il donne son nom, après la victoire remportée par le roi Raoul de Bourgogne sur les Hongrois près de Changy. Il ne reste, cependant, plus de traces matérielles de cette époque. Le prieuré est rattaché à Cluny en 1104. Il ne connaît par la suite qu’un rayonnement local, tout en constituant un point de passage et d’accueil pour les pèlerins en route vers la grande abbaye de Cluny. Durant le XIIIe et le XIVe siècle, le prieuré clunisien de Charolles pratique avec peine l’aumône et l’hospitalité en raison de faibles effectifs et des troubles que subit la région. En 1408, l’édifice est totalement ruiné. A la fin du XVe siècle Sébastien de Rabutin, prieur de 1472 à 1483, œuvre à sa reconstruction. Il laisse ainsi, ses armoiries au linteau des portes de façade. Une partie des bâtiments conserve les témoignages des reconstructions de cette période : le corps central avec sa tour d’escalier à vis et ses fenêtres à meneaux, la salle d’apparat (classée MH) avec sa poutre engoulée en bois sculpté, les cheminées du corps central avec leurs traces d’enduit (début XVIe siècle). Autant d’exemples représentatifs de la bordure en « peigné » bleu. Cette production, au décor raffiné fait la sa belle-famille à sa passion pour la peinture. Il suit donc des cours transition entre la fin du Moyen Age et le tout début de la renommée de la faïencerie de Charolles. Parallèlement, la faïencerie dans l’atelier du paysagiste Dardoize, ainsi qu’auprès de Bouguereau Renaissance. Du XVIe au XVIIIe siècle, peu de modifications fabrique des pièces uniques, issues de commandes privées, aux et Robert-Fleury à l’Académie Julian. Remarqué au Salon de 1887, il architecturales notables interviennent. En 1791 l’édifice est vendu décors d’une grande dextérité, utilisant parfois une finition à l’or et développe un style sobre et apaisé, caractérisé par ces vastes et comme Bien National et divisé entre plusieurs propriétaires. Au XIXe appelant une cuisson dite « à petit feu ». calmes paysages de la campagne charolaise, entourés de brumes. siècle l’ancien prieuré est l’objet de travaux importants. L’église du A. Molin succède à H. Prost en 1892. C’est à cette période qu’est Rythmées par le cycle des bords de Loire, les années vingt et trente prieuré (aile nord) est remplacé par une chapelle au milieu du XIXe créée la signature d’une marguerite à la tige barrée d’un « m ». La marquent siècle par les Sœurs de Nevers qui établissent en ce lieu une école de famille Molin dirige la faïencerie jusqu’en 1989. Alors que la systématiquement jeunes filles. L’aile sud subit également d’importantes modifications, manufacture connaît plusieurs périodes de fermetures pendant la préparatoires. La plupart des fusains portent des rehauts de craie et et les niveaux de sols, notamment dans les pièces du corps central, guerre, les années 1965-1980 voient sa production se rationaliser. de pastel. Jean Laronze est un exemple bourguignon du mouvement sont rehaussés. Le Maghreb, l’Orient et l’Extrême-Orient sont de nouvelles sources paysagiste qui émerge en France, avec l’école de Barbizon, au début d’inspirations pour la manufacture qui expérimente de nouvelles du XIXe siècle.. Jean Laronze meurt en 1937, après avoir donné à la formes et de nouveaux émaux, sous la direction de J. Molin. ville de Charolles une quarantaine de ses oeuvres qui ont permis Après une période de crise, la faïencerie est rachetée en 1996 par la l'ouverture d'un musée Jean Laronze en 1933. Cette collection est Le musée conserve une collection de chapiteaux romans du premier famille Terrier qui fonde la marque FdC. Une nouvelle ligne design aujourd'hui regroupée au Musée du Prieuré. âge roman. Certaines de ces sculptures est mise en place. Outre le travail de recherche sur les formes, une furent retrouvées dans la rivière au cœur de attention particulière est portée à l’élaboration d’émaux métalliques. Les chapiteaux la ville et exposées durant de longues années aux intempéries dans le jardin de l'Hôtel de Ville, avant de rejoindre les collections du musée. Il s'agit pour la plupart de chapiteaux du tout début du XIIe siècle, qui étaient engagés dans un mur : ils ne sont en effet sculptés que sur trois faces, de motifs ornementaux et végétaux. Ils sont classés "Monument Historique". Faïences de Charolles H. Prost fonde la faïencerie en 1844. Les premières productions sont essentiellement utilitaires comme les « culs noirs », identifiables à leur couverte extérieure brune. Le style ordinaire, élaboré dès les années 1850, orne également une vaisselle commune. La bordure de cette vaisselle est surlignée de « dents de scie » bleues, appliquées à l’aide d’une éponge taillée en « v ». Le décor est généralement réalisé au pochoir ou peint de fleurs exécutées au pinceau. E. Parmentier, décoratrice de métier, arrivée en 1879 à Charolles, est à l’initiative du style « artistique » qui se caractérise par un bouquet de fleurs champêtres, des insectes et une l’apogée de sa précéder carrière. ses toiles Laronze de fait dessins presque et études L'oeuvre de Paul-Louis Nigaud Un film de mémoire du geste Né à Digoin en 1895, Paul-Louis Nigaud commença des études de droit mais Un film documentaire de mémoire du geste tourné dans la faïencerie préféra rapidement se consacrer à l'art. FdC en 2010, par l'ethnologue Nadine Michau (Université F. Rabelais Montrant très tôt des aptitudes pour le - Tours) est diffusé dans la salle dédiée à la technique de fabrication dessin, il se lança dans la peinture et de la faïence. l'illustration. Mobilisé durant la première Guerre Mondiale, il fut décoré et fait La peinture de paysage chevalier de la légion d'honneur quelques années plus tard. Les œuvres de Jean Laronze (1852-1937) Ses toiles et ses dessins représentent principalement l'Avallonais, les vallées de la Cure et du Cousin. Son oeuvre est essentiellement Paysannes, paysages de la Loire, du Charolais ont été tout au long composé de paysages et de portraits, mais aussi de représentations de sa vie des sources d'inspiration pour Jean Laronze, peintre de différents travaux agricoles, à l'huile, à la sanguine et en gravure. originaire de Génelard, né en 1852. Ses tableaux reflètent toute la Son travail, proche de celui du peintre du Morvan Louis Charlot, poésie et la mélancolie de la nature. Sa s'inspire de l'art de Paul Cézanne. Il fut également illustrateur, et vocation naît vers l’âge de 6 ans en cette salle conserve plusieurs de ses productions. Paul-Louis Nigaud visitant le musée d’Autun et se développe exposa dans de nombreux salons en France et à l'étranger, au lycée de Mâcon où son professeur de notamment aux côtés des sculpteurs Pierre Vigoureux et François dessin, Eugène Chambellan, l’encourage à Pompom. débuter une carrière artistique. Celle-ci ne débute réellement qu’en 1882, après son mariage et sa venue à Paris où il peut se consacrer, grâce au soutien financier de