samson et dalila
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SAMSON ET DALILA Camille Saint-Saëns nouveau spectacle OPÉRA EN TROIS ACTES ET QUATRE TABLEAUX 1877 MUSIQUE Camille Saint-Saëns (1835-1921) DIRECTION MUSICALE Philippe Jordan MISE EN SCÈNE Damiano Michieletto DÉCORS Paolo Fantin DALILA Anita Rachvelishvili SAMSON Aleksandrs Antonenko LE GRAND PRÊTRE DE DAGON Egils Silins ABIMÉLECH Nicolas Testé LIVRET Ferdinand Lemaire COSTUMES Carla Teti En langue française Surtitrage en français et en anglais UN VIEILLARD HÉBREU Frédéric Guieu LUMIÈRES Alessandro Carletti UN MESSAGER PHILISTIN John Bernard CHEF DES CHŒURS José Luis Basso PREMIER PHILISTIN Luca Sannaï , Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris • # OPÉRA BASTILLE DEUXIÈME PHILISTIN Jian-Hong Zhao La création La première (en allemand et sur l’initiative de Liszt) a eu lieu au théâtre de la Cour grand-ducale de Weimar, le 2 décembre 1877 sous la direction d’Eduard Lassen. L’œuvre Appartenant à la famille des grands opéras romantiques français (sujet historique, chœur, ballet et décor somptueux), cette œuvre, inspirée du récit biblique, raconte comment la sensuelle Dalila utilise ses charmes pour désarmer Samson, le chef de file d’un mouvement en rébellion. Karina Beltrán, Hide and Seek, 2010 L’œuvre à l’Opéra de Paris Samson et Dalila a été représenté en 1975 et 1976, à l’Opéra de Paris, sous la direction de Georges Prêtre et dans une mise en scène de Piero Faggioni. En 1978, la mise en scène est la même et la direction musicale est assurée par Pierre Dervaux. Samson et Dalila n’a pas été donné depuis 25 ans. La dernière représentation de cet opéra date de 1991, sous la direction de Myung-Whun Chung et dans la mise en scène de Pier Luigi Pizzi. Synopsis ACTE I À Gaza vers 1115 avant notre ère. Samson promet aux Hébreux qu’ils seront bientôt délivrés des Philistins qui exercent sur eux une oppression sans relâche. Il les encourage à placer leur espoir en Dieu en leur rappelant la libération des Égyptiens et la traversée de la mer Rouge. Débarque Abimelech qui tient des propos méprisants à l’égard des Juifs. Son comportement provoque la colère de Samson qui s’empare d’une épée et le tue. Le grand prêtre Dagon appelle alors les Philistins à la vengeance. Inversion des rôles : le soir les Hébreux prennent le pouvoir, occupent la ville et remercient leur dieu en priant. Débarque Dalila, entourée d’un cortège de Philistines qui dansent de façon ensorcelante. Elle invite Samson à venir chez elle. Sans doute frappé par le souvenir de sa beauté et d’un amour passé, il ne peut cacher son trouble. Le vieux sage le met en garde. ACTE II Dans la Vallée de Soreck en Palestine. Dagon persuade Dalila de séduire Samson afin de percer le secret de son incroyable force. Prêt à la payer pour ce service qu’elle rendrait à son peuple, il lui propose une somme d’argent qu’elle refuse. Elle a un compte personnel à régler avec Samson. Partagé entre son désir pour Dalila et la conscience du rôle qu’il joue pour le destin du peuple hébreu. Samson se montre prudent envers Dalila. Mais succombant au charme de la jeune femme, il révèle le secret de sa force. Pendant son sommeil, Dalila lui coupe sa chevelure et les Philistins viennent l’arrêter maintenant qu’il est sans défense. ACTE III À la prison de Gaza. Enchaîné à une roue qu’il doit tourner sans cesse, Samson aux cheveux coupés souffre de cécité. Les Juifs pleurent sa trahison. Samson implore le pardon de Dieu. Dans le temple de Dagon, les Philistins fêtent leur victoire. Samson, sous les cris de la foule, est conduit devant l’assemblée. En pleine scène d’humiliation, il supplie Dieu de lui rendre un instant sa force surhumaine. Dieu répond à son appel. Samson ébranle les colonnes de l’édifice qui s’écroule, l’emportant avec lui et avec ses ennemis. Tiré des fiches pédagogiques de l’Opéra Royal de Wallonie Damiano Michieletto MISE EN SCÈNE Né à Venise, Damiano Michieletto a étudié à l’École d’art dramatique Paolo Grassi à Milan. Il fait ses débuts internationaux au Festival de Wexford en 2003 avec une production remarquée de Švanda dudák de Jaromir Weinberger, désignée « Production de l’année » par le Irish Times. Il devient en quelques années l’un des plus intéressants metteurs en scène de la jeune génération italienne. Il met en scène L’Italienne à Alger au Teatro Olimpico de Vicenza, La Pie voleuse pour une coproduction du Festival Rossini de Pesaro et des théâtres de Bologne et Vérone (Prix Franco Abbiati 2008), Lucia di Lammermoor, Il Corsaro, Luisa Miller, Poliuto à l’Opéra de Zurich, Roméo et Juliette et un cycle Mozart / Da Ponte à La Fenice de Venise, L’Enlèvement au sérail au Teatro San Carlo de Naples, La Scala di seta au Festival de Pesaro et à la Scala de Milan, Le Barbier de Séville au Grand Théâtre de Genève, Madame Butterfly au Teatro Regio de Turin, L’Élixir d’amour au Teatro Bellas Artes de Valence, à l’Opéra de Graz et au Teatro Real de Madrid, La Passion grecque de Martinů au Teatro Massimo de Palerme, Così fan tutte au New National Theatre de Tokyo, Le Triptyque au Theater an der Wien et à l’Opéra Royal de Copenhague, Un bal masqué à la Scala de Milan, Idomeneo au Theater an der Wien, The Rake’s Progress à l’Opéra de Leipzig et à La Fenice de Venise, Don Giovanni, Così fan tutte, Les Noces de Figaro, La Flûte enchantée à La Fenice de Venise, Le Voyage à Reims à l’Opéra national d’Amsterdam, Guillaume Tell au Royal Opera House Covent Garden de Londres, L’Élixir d’amour à La Monnaie de Bruxelles, Otello de Rossini au Theater an der Wien. En 2012, il fait ses débuts au Festival de Salzbourg avec La Bohème et il y est de nouveau invité en 2013 pour Falstaff et en 2014 pour La Cenerentola. Le théâtre représente une autre partie importante de son parcours artistique. Il a notamment mis en scène L’Éventail de Goldoni et une vision corrosive de L’Inspecteur général de Gogol au Teatro Stabile de Vénétie. CAMILLE SAINT-SAËNS (1835-1921) Camille Saint-Saëns est un compositeur, pianiste, et organiste français du XIXe siècle (Paris 1835 - Alger 1921). Fondateur de la Société Nationale de Musique en 1871, il se caractérise par un attachement prononcé à la musique française de son époque, avec ses amis César Franck, Edouard Lalo, Gabriel Fauré. L’œuvre de Saint-Saëns est diversifiée et la plupart de ses pièces connaissent un grand succès de son vivant. Enfant prodige, Saint-Saëns entre à l’âge de 13 ans au Conservatoire, où il a comme professeurs Benoist, Halévy et Gounod. Il débute dans la musique en tant qu’organiste ; en parallèle, il compose de nombreuses pièces (messes, symphonies, six duos pour harmonium et piano). Saint-Saëns devient professeur de piano et compte Fauré ou encore Messager parmi ses élèves. Bien qu’il ne réussisse pas à obtenir de Prix de Rome, il acquiert vite une renommée significative auprès de grands compositeurs comme Rossini ou Berlioz. En 1871, il crée la Société Nationale de Musique, qui a pour dessein de promouvoir les compositeurs français contemporains – geste incarnant un patriotisme renforcé à la suite de la Guerre de 1870 perdue contre la Prusse. Dans les années qui suivent, Saint-Saëns prend position en faveur du poème symphonique, genre nouveau qui est notamment représenté par Franz Liszt et auquel Saint-Saëns contribue en précurseur. Maître de l’orchestration, Saint-Saëns a également laissé un opus considérable en musique de chambre, mélodies et formes chorales. En 1877 et 1898, ses opéras Samson et Dalila et Déjanire remportent un succès immense qui souligne la notoriété du compositeur à la fin du XIXe siècle. Saint-Saëns obtient plusieurs récompenses pour l’ensemble de son œuvre, participe à des projets de musique de scène, et écrit la première musique de film (pour L’Assassinat du duc de Guise). Si Saint-Saëns s’inscrit en opposition avec le wagnérisme et l’évolution vers la musique moderne, il incarne une période charnière de la musique française et stimule son développement. Saint-Saëns en six dates 1848 Entrée au Conservatoire de Paris. 1867 Avec sa cantate Les noces de Prométhée, Saint-Saëns obtient le Premier prix du concours organisé pour la Fête Internationale du Travail et de l’Industrie ; membres du jury : Rossini, Auber, Berlioz, Verdi et Gounod. 1871 Saint-Saëns fonde la Société Nationale de Musique, avec Romain Bussine, Alexis de Castillon, Gabriel Fauré, César Franck, Edouard Lalo. 1877 Don de 100 000 francs du mécène Albert Libon, pour que Saint-Saëns puisse se consacrer à la composition. 1881 Élu à l’Académie des Beaux-Arts. 1900 Commandeur de la Légion d’Honneur, Croix du Mérite. Saint-Saëns en six œuvres 1874 La Danse Macabre, poème symphonique. 1877 Samson et Dalila, opéra sur un livret de Ferdinand Lemaire. 1880 Septuor pour trompette, deux violons, alto, violoncelle, contrebasse et piano en mi bémol majeur op. 65. 1885 Sonate pour violon et piano n°1 en ré mineur op. 75. 1886 Symphonie n°3 avec orgue. 1886 Le Carnaval des animaux. Biographie France musique STÉPHANE LISSNER DIRECTEUR DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane Lissner a dirigé durant toute sa carrière des théâtres, des festivals et des maisons d’opéras en France et en Europe. Il monte sa première pièce de théâtre à l’âge de seize ans puis crée, à dix-huit ans, son propre théâtre dans une salle du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre Mécanique, où il travaille notamment avec Alain Françon et Bernard Sobel entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les métiers : régisseur, électricien, auteur ou encore metteur en scène. Il est ensuite nommé secrétaire général du Centre dramatique national d’Aubervilliers (1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu’en 1983. En 1984-1985, il enseigne la gestion des institutions culturelles à l’université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre. Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983 puis en est nommé directeur général en 1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de l’Orchestre de Paris (1993-1995). De 1998 à 2006, il prend la direction du Festival international d’art lyrique d’Aix-enProvence. Il y crée l’Académie européenne de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la promotion de jeunes talents. Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998 et 2005. En 2002, il s’associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la Madeleine, qu’il quittera en 2011. De 2005 à 2014, il devient surintendant et directeur artistique du Teatro della Scala de Milan. Il en est le premier directeur non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener Festwochen en Autriche. Au cours de sa carrière, il a travaillé avec les plus grands chefs d’orchestre, metteurs en scène ou chorégraphes parmi lesquels : Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ; Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth, Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein, Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina Bausch, William Forsythe… Nommé directeur délégué de l’Opéra national de Paris en octobre 2012, il a pris ses fonctions le 1er août 2014. Stéphane Lissner est chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’Ordre National du mérite et de l’Ordre du Mérite de la République italienne. PHILIPPE JORDAN DIRECTEUR MUSICAL Directeur Musical de l’Opéra national de Paris et Directeur Musical des Wiener Symphoniker depuis de la saison 2014 / 2015, Philippe Jordan est déjà reconnu comme l’un des chefs d’orchestre les plus doués et les plus passionnants de sa génération. Il prend à 6 ans sa première leçon de piano. À 8 ans, il rejoint les Zürcher Sängerknaben et à 11 ans commence le violon. En 1994, à l’âge de 16 ans, il entre au conservatoire de Zurich où il obtient le diplôme de professeur de piano avec mention. Il étudie parallèlement avec le compositeur suisse Hans Ulrich Lehmann et continue ses études de piano auprès de Karl Engel. Dans la même période, il travaille comme assistant de Jeffrey Tate sur le Ring de Wagner présenté au Théâtre du Châtelet. Philippe Jordan commence sa carrière comme Kapellmeister au Stadttheater d’Ulm en 1994 -1995. De 1998 à 2001, il est assistant de Daniel Barenboim à la Deutsche Staatsoper de Berlin. De 2001 à 2004, il est Directeur musical de l’Opéra de Graz et de l’Orchestre Philharmonique de Graz, puis de 2006 à 2010 principal chef invité à la Staatsoper Unter den Linden Berlin. Pendant ce temps, il fait ses débuts dans les plus importants opéras et festivals internationaux comme le Semperoper de Dresde, le Royal Opera House Covent Garden, l’Opéra de Zurich, la Wiener Staatsoper, le Metropolitan Opera New York, le Théâtre royal de La Monnaie de Bruxelles, le Teatro alla Scala de Milan, la Bayerische Staatsoper de Munich, le Festival de Bayreuth, le Festival de Glyndebourne, le Salzburger Festspiele et le Festival d’Aix-en-Provence. En concert, Philippe Jordan a dirigé les Berliner Philharmoniker, le Philharmonia Orchestra de Londres, l’Orchestre de Chicago, l’Orchestre de Cleveland, l’Orchestre de Philadelphie, le National Symphony de Washington, l’Orchestre Philharmonique de New York, les Wiener Philharmoniker, la Staatskapelle de Berlin, le NDR Hamburg, le DSO Berlin, le Filarmonica della Scala, l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre Gustav Mahler des Jeunes et le Tonhalle de Zurich. Il se produit régulièrement en tant que pianiste en récitals et musique de chambre. Au cours de la saison 2014 / 2015, Philippe Jordan se consacre entre autres, avec les Wiener Symphoniker, à un cycle intégral des symphonies de Schubert, à des compositions contemporaines et aux grands oratorios de Bach. À l’Opéra national de Paris, il dirige les nouvelles productions de L’Enlèvement au sérail et du Roi Arthus, la reprise de Pelléas et Mélisande ainsi que l’intégrale des symphonies de Beethoven. Il sera présent au Bayerische Staatsoper de Munich avec une nouvelle production d’Arabella et une reprise de Tristan et Isolde. Philippe Jordan a enregistré en DVD Werther (Wiener Staatsoper), Doktor Faust (Opernhaus Zurich), Salomé (Covent Garden), Les Noces de Figaro (Opéra national de Paris). Il a également enregistré l’intégrale des concertos pour piano de Beethoven avec François-Frédéric Guy et l’Orchestre Philharmonique de Radio France ainsi que Pelléas et Mélisande avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris (Naïve), le Requiem de Verdi et des extraits symphoniques du Ring des Nibelungen (Erato/Warner Classics). Pour ces trois derniers enregistrements, il a été nommé « Artiste de l’année – Classica 2013 ». En septembre 2014 il a enregistré en CD la symphonie Pathétique de Tchaïkovski avec les Wiener Symphoniker. AURÉLIE DUPONT DIRECTRICE DE LA DANSE Parcours : 1983 : entre à l’École de danse. 1989 : est engagée à 16 ans dans le Corps de ballet. 1991 : « Coryphée ». 1992 : « Sujet ». Remporte la Médaille d’or au Concours de Varna (catégorie junior). Est l’une des trois Ombres de La Bayadère (Rudolf Noureev). 1993 : Prix AROP de la Danse. Danse le Pas de deux des paysans dans Giselle (d’après Jean Coralli et Jules Perrot), « Sanguin » dans Les Quatre tempéraments ainsi que Tchaikovski-pas de deux (George Balanchine) lors des soirées « Jeunes danseurs ». 1994 : Prix du Cercle Carpeaux. Interprète Gamzatti dans le Pas de six de La Bayadère (Rudolf Noureev) lors des soirées « Jeunes danseurs ». 1995 : danse le Pas de six de Napoli (August Bournonville), In the Middle Somewhat Elevated (William Forsythe), Etudes (Harald Lander), une des deux Amies et La Demoiselle d’honneur de Don Quichotte (Rudolf Noureev), le Pas de trois de Paquita (d’après Marius Petipa). 1996 : elle est Clara dans Casse-Noisette (Rudolf Noureev), la Jeune Fille dans Le Loup (Roland Petit), Marie dans Annonciation (Angelin Preljocaj) et Le Printemps dans The Four Seasons (Jerome Robbins). Promue « Première danseuse ». Elle danse : Les Sylphides (Michel Fokine), Grand pas classique (Victor Gsovsky), Pas de deux des Écossais dans La Sylphide (Pierre Lacotte), Manon dans L’Histoire de Manon (Kenneth MacMillan), rôle-titre de Raymonda, Kitri dans Don Quichotte, Gamzatti dans La Bayadère (Rudolf Noureev), Soir de fête (Léo Staats), Ancient Airs and Dances (Richard Tanner), Dark Elegies (Antony Tudor). 2001 : Benois de la danse. À l’issue de la représentation de Don Quichotte (Rudolf Noureev), le 31 décembre 1998, est nommée « Étoile ». Elle a depuis ajouté à son répertoire : Capriccio / Rubis, Symphonie en ut, Violin Concerto, Concerto Barocco, Agon, Le Palais de cristal (George Balanchine), Boléro (Maurice Béjart), Giselle (d’après Jean Coralli et Jules Perrot et dans la version de Mats Ek), Tatiana dans Onéguine (John Cranko), Woundwork 1 (William Forsythe), La Sylphide (Pierre Lacotte d’après Philippe Taglioni), Paquita (Pierre Lacotte d’après Joseph Mazilier et Marius Petipa), Suite en blanc, Les Mirages (Serge Lifar), Sylvia, Le Songe d’une nuit d’été (John Neumeier), La Belle au bois dormant, Cendrillon, Nikiya dans La Bayadère, Roméo et Juliette, Le Lac des cygnes (Rudolf Noureev), Carmen (Roland Petit), Le Parc (Angelin Preljocaj), In The Night, En Sol, Dances at a Gathering (Jerome Robbins). Principales créations à l’Opéra Rythme de valses (Roland Petit, 1994), Musings (James Kudelka, 1997), Casanova (Angelin Preljocaj, 1998), Le Concours – rôle de Ada (Maurice Béjart, 1999), Perpetuum (Ohad Naharin, 2000), Stepping Stones, Bella Figura (Jiří Kylián, 2001), Liebeslieder Walzer (George Balanchine, 2003), Il faut qu’une porte (Jiří Kylián, 2004), O zlozony / O composite (Trisha Brown, 2004), La Dame aux camélias (John Neumeier, 2006), Amoveo (Benjamin Millepied, 2006, 2009), Roméo et Juliette (Sasha Waltz, 2007), Siddharta – rôle de l’Éveil (Angelin Preljocaj, 2010), L’Anatomie de la sensation (Wayne McGregor, 2011), Psyché – rôletitre (Alexeï Ratmansky, 2011), Boléro (Sidi Larbi Cherkaoui – Damien Jalet, 2013), Darkness is Hiding Black Horses (Saburo Teshigawara, 2013), Mademoielle Julie – rôle-titre (Birgit Cullberg, 2014), Daphnis et Chloé – rôle de Chloé (Benjamin Millepied, 2014). Elle fait ses adieux officiels à la scène le 18 mai 2015 dans L’Histoire de Manon (MacMillan) Chevalier des Arts et Lettres et dans l’ordre national du Mérite. À compter du 1er août 2016, Aurélie Dupont succède à Benjamin Millepied comme Directrice de la Danse à l’Opéra national de Paris.