Géopolitique en bref

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Géopolitique en bref
21 septembre 2016
La percée de l’extrême droite en Allemagne bouleverse l’échiquier
politique européen
Introduction
Alors que l’élection américaine fait de plus en plus la manchette, les investisseurs seraient bien avisés de s’intéresser de
plus près au paysage politique allemand, toujours plus préoccupant. Vu la place qu’occupe l’Allemagne dans l’Union
européenne (UE), plus l’incertitude y est grande, plus la confusion politique s’accentuera dans cette région. Il serait alors
encore plus difficile pour l’UE et la zone euro de surmonter leurs nombreuses difficultés et de retrouver le chemin d’une
croissance économique vigoureuse.
L’Allemagne est l’État le plus indispensable à l’Union européenne. Son économie est à la fois la plus grande et la plus
forte de l’UE. Le pays dirigé par Angela Merkel se distingue aussi depuis longtemps par sa stabilité politique. Au début de
2015, elle était considérée comme la personnalité politique de l’UE qui réussissait le mieux. Elle a remporté trois victoires
électorales successives en 10 ans et est en fait l’un des rares dirigeants européens à conserver une cote de popularité
élevée à l’échelle nationale dans le contexte des multiples défis qui se présentent à l’Europe. Contrairement à nombre
d’autres pays, l’Allemagne avait aussi largement réussi à éviter la percée de partis politiques à l’extrême droite et gauche
du spectre politique. Certains diraient que, n’eût été le solide leadership de l’Allemagne, la situation de l’UE et de la zone
euro serait pire qu’elle l’est aujourd’hui.
Cependant, l’afflux massif de migrants en Allemagne a bouleversé l’équilibre politique local et a fortement érodé la cote
de popularité d’Angela Merkel. Le moteur de ce déclin dans les sondages est la montée des inquiétudes concernant la
capacité de l’Allemagne d’intégrer économiquement et socialement les migrants et de maintenir la sécurité publique. Les
deux attaques terroristes perpétrées par des demandeurs d’asile en juillet n’ont fait qu’attiser les peurs. À ce jour, le
premier bénéficiaire de ce malaise grandissant a été le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD –
Alternative für Deutschland) fondé en 2013.
Angela Merkel essuie de lourdes pertes électorales dans son Land d’origine et à Berlin
Le parti de la chancelière, l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de centre-droite, a essuyé une cuisante défaite lors des
élections législatives régionales de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale le 4 septembre. Malgré une population de
seulement 1,6 million d’habitants (sur un total de 80 millions à l’échelle du pays), cette région, le Land de Mme Merkel, a
une portée symbolique.
À ce scrutin, le Parti social-démocrate (SPD) de centre-gauche est arrivé en tête avec 30,6 % des voix, contre 35,6 % en
2011. Le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne s’est classé deuxième avec 20,8 % des voix, devant la CDU
d’Angela Merkel, troisième avec seulement 19 % des voix (son pire score dans ce Land), contre 23 % en 2011. En effet,
c’est la première fois depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale que la CDU se fait doubler par un parti
d’extrême droite lors d’une élection. Il est également important de souligner que le parti d’extrême gauche, issu de
l’ancien parti communiste d’Allemagne de l’Est, a recueilli 13,2 % des suffrages. Les deux grandes familles politiques
(CDU et SPD) devraient maintenir leur coalition afin de laisser l’AfD d’extrême droite à l’écart du pouvoir.
GÉOPOLITIQUE EN BREF
Source : « Politicians blame Merkel's refugee policy for defeat in regional elections », Deutsche Welle, 5 septembre 2016
Le 18 septembre, le parti conservateur de la chancelière Angela Merkel a connu un nouveau revers en réalisant dans la
ville-État de Berlin son plus mauvais score depuis la réunification. L’Union chrétienne-démocrate, qui avait recueilli 23 %
des suffrages en 2011, est tombée à 17,6 %, tandis que le soutien aux sociaux-démocrates passait de 28 % à 21,6 %. Le
parti d’extrême gauche arrivait troisième avec 15,7 % des voix, suivi des Verts (15,1 %). Le parti d’extrême droite
Alternative pour l’Allemagne a recueilli 14,2 % des voix, soit un peu plus de 3 points de pourcentage de moins
que le parti d’Angela Merkel. Ces résultats soulignent également la poursuite de la fragmentation du paysage politique
allemand (nous en dirons plus par la suite).
Ces deux résultats font suite à de solides scores réalisés par l’AfD d’extrême droite dans des élections locales dans trois
Länder allemands en avril (voir le graphique ci-dessous). Ce parti a fait de l’opposition à la politique d’accueil des réfugiés
d’Angela Merkel la pièce maîtresse de sa campagne. Il soutient également la sortie de la zone euro. L’AfD occupe à
présent des sièges dans 10 des 16 parlements régionaux.
Source : « Politicians blame Merkel's refugee policy for defeat in regional elections », Deutsche Welle, 5 septembre 2016
2 GÉOPOLITIQUE EN BREF
La popularité de la chancelière Angela Merkel s’effrite
La popularité de la chancelière Angela Merkel est tombée d’un sommet de 75 % au début de 2015 avant la crise des
réfugiés à 44 %, du jamais vu en cinq ans1. Les Allemands sanctionnent ainsi sa politique d’accueil des réfugiés, que les
deux tiers d’entre eux désapprouvent2. Cela fait monter les probabilités qu’Angela Merkel, à la tête du pays depuis
longtemps et figure de proue du paysage politique européen, puisse décider de quitter ses fonctions avant les
prochaines élections fédérales prévues en octobre 2017. La donne a bien changé depuis quelques mois à peine,
quand l’idée d’un quatrième mandat de Mme Merkel était encore une évidence. Selon un récent sondage du Bild, journal à
diffusion nationale, les Allemands s’opposent à 50 % à un quatrième mandat d’Angela Merkel, contre 42 % qui y sont
favorables3.
Sans surprise, la confiance accordée à son parti s’est aussi affaiblie dans les enquêtes d’opinion nationales. Selon un
sondage récent, le parti de la chancelière, l’Union chrétienne-démocrate, et son parti frère bavarois, l’Union chrétiennesociale, obtiennent 33 % d’appuis. C’est beaucoup moins que les 41,5 % que cette alliance a récoltés à l’élection
générale de 2013. Le Parti social-démocrate d’Allemagne, de centre-gauche – qui fait partie de la coalition au pouvoir –,
obtient 22 % (contre 26 % en 2013). Plus inquiétant encore, les appuis au parti d’extrême droite Alternative pour
l’Allemagne ont grimpé à 14 %, contre environ 3 % en septembre 20154, ce qui place cette formation au troisième
rang des partis au pays. Il est fort probable que l’AfD devienne le premier parti d’extrême droite à faire son entrée
au Bundestag depuis 1945.
Sa popularité croissante forcera les principaux partis allemands à durcir leur position dans le dossier de la crise
migratoire, et relativement à l’UE et à la zone euro en général. Ainsi, le ministre allemand des Finances a récemment été
jusqu’à déclarer publiquement que la stratégie de la BCE consistant à acheter massivement des obligations et à maintenir
des taux d’intérêt négatifs avait contribué à la montée en puissance du parti Alternative pour l’Allemagne en dépréciant
les rendements obligataires pour des millions d’épargnants allemands.
Autre menace à surveiller pour la chancelière, l’abandon possible de l’accord entre l’Union européenne et la Turquie par
lequel ce pays s’est engagé à freiner les flux de migrants vers l’Europe en échange d’une aide financière et du droit pour
ses citoyens de voyager sans visa au sein de l’UE. La Turquie a récemment menacé de renoncer à son engagement si
l’Europe ne remplissait pas rapidement sa promesse concernant les visas. Le démantèlement de cet accord entraînerait
un plus grand afflux de réfugiés vers l’Europe, ce qui apporterait de l’eau au moulin des partis populistes anti-immigrants.
Le paysage politique se fragmente en Allemagne
L’Allemagne fait face à une autre tendance inquiétante, celle qui a vu le soutien à ses deux principales familles politiques
– l’Union chrétienne-démocrate et le Parti social-démocrate – tomber de 90 % à la fin des années 1970 à 67 % en 2013,
puis à 55 % aujourd’hui, ce qui a poussé ces deux grandes formations à constituer des coalitions de gouvernement
(comme c’est encore le cas actuellement). À première vue, la stratégie semble saine, puisque les deux grands partis
recherchent l’intérêt national en alliant leurs forces pour former un gouvernement et faire barrage aux extrêmes.
Mais l’effet secondaire de cette stratégie a été une montée en popularité de forces politiques auparavant marginales. En
effet, plus les deux principaux partis gouvernent en coalition, plus le risque grandit que les Allemands les considèrent
comme un seul et même parti et que ceux en quête de changement se tournent vers des formations de l’extrême droite
ou gauche, en particulier parce qu’elles sont les seules à constituer une réelle opposition.
Une Europe à la dérive
Une Allemagne plus instable politiquement, préoccupée par des difficultés internes telles que la montée de l’extrême
droite et la crise des migrants, devra abandonner son rôle traditionnel de leader de l’UE, ce qui signifie qu’elle engagera
moins d’efforts pour résoudre les nombreux défis de l’Union. Ce risque est amplifié par le sentiment qu’ont beaucoup
d’Allemands d’être injustement forcés à assumer le gros du fardeau de l’accueil des migrants en Europe. Cela rendra
1
« Merkel acknowledges breakdown of trust after election setback », The Financial Times, 5 septembre 2016
« Two German State Elections Pose Test for Merkel Amid Voter Angst Over Migrants », Wall Street Journal, 18 août 2016
3
« Half of Germans against Merkel serving fourth term », Reuters, 28 août 2016
4
« Nationwide German poll: Merkel's popularity dips to a five-year low », Deutsche Welle, 1er septembre 2016
2
3 GÉOPOLITIQUE EN BREF
l’Allemagne encore plus réticente à aider financièrement des pays de l’UE en difficulté à l’avenir. Le départ potentiel de
Mme Merkel accentuerait ce manque de leadership, car la chancelière est l’un des seuls dirigeants de l’Union à avoir
réussi à concilier les intérêts de son pays avec ceux de l’UE. Il est loin d’être certain que l’Allemagne saurait trouver un
nouveau dirigeant aux qualités analogues.
Si l’Allemagne perdait son statut de chef de file de l’Union européenne, la région serait livrée à elle-même, car
aucun autre pays n’aurait la capacité ni la volonté d’endosser ce rôle. La France est occupée à gérer les séquelles
des vagues d’attentats terroristes et est aux prises avec une économie faible; le Royaume-Uni est absorbé par le Brexit et
l’Italie est préoccupée par son économie, qui a à peine crû depuis que le pays s’est joint à la zone euro en 1999.
La montée de partis anti-UE dans toute l’Europe
La popularité grandissante du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne reflète une tendance qui est plus
prononcée encore dans d’autres pays européens. Des partis d’extrême droite recueillent déjà beaucoup d’appuis aux
Pays-Bas, en Finlande, en Autriche, en Suède et en France.
En Pologne, en Hongrie, en Suisse et au Danemark, de tels partis sont déjà au pouvoir ou partagent le pouvoir. En ce qui
concerne l’extrême gauche, Syriza est au pouvoir en Grèce, une coalition de gauche gouverne au Portugal et, après les
solides résultats de Podemos aux élections récentes en Espagne, ce pays est incapable de former un gouvernement.
Avec les élections et référendums à venir en Europe se profile une instabilité politique accrue.

Le référendum sur les réformes constitutionnelles qui doit se tenir en Italie à la fin de novembre se présente de
facto de plus en plus comme un vote de confiance dans le gouvernement du premier ministre Matteo Renzi et
l’Union européenne. Les résultats des sondages sont si serrés qu’aucune tendance ne semble émerger. Un vote
défavorable pourrait mener à une chute du gouvernement et à la tenue de nouvelles élections. Le Mouvement
cinq étoiles, formation populiste qui bénéficie d’une courte avance dans les sondages nationaux, milite en faveur
de la tenue d’un référendum sur le maintien ou non de l’Italie dans l’UE et la zone euro.

En Autriche, l’élection présidentielle a été fixée au 2 décembre. Norbert Hofer, du Parti de la liberté d’extrême
droite, et Alexander Van der Bellen, ancien chef du parti des Verts, sont au coude à coude dans les sondages.
Pour la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale, les deux grands partis politiques d’Autriche ont été
écartés du deuxième tour de l’élection présidentielle. Bien que le président ait largement un rôle honorifique, il a
le pouvoir dans certaines circonstances de dissoudre l’Assemblée législative et d’organiser des référendums.
M. Hofer a largement fait connaître son intention de tenir des référendums sur le port de la burqa ou l’approbation
des accords de libre-échange négociés par l’UE. Bien que le Parti de la liberté soit eurosceptique, son candidat a
promis de ne pas organiser de référendum sur le maintien du pays dans l’UE à moins que celle-ci ne se rende
coupable de plus d’ingérence vis-à-vis des États membres ou qu’elle n’accueille d’autres pays membres.

La Hongrie tiendra le 2 octobre un référendum sur l’acceptation du plan européen de répartition des migrants
dans les pays membres de l’UE. La population devrait sans aucun doute voter contre la politique européenne.

L’Espagne pourrait tenir en décembre ses troisièmes élections nationales en un an si ses difficultés à former un
gouvernement persistent, celles-ci étant dues à la perte de soutien aux grands partis traditionnels au bénéfice du
parti d’extrême gauche Podemos et du parti centriste Ciudadandos.
Le calendrier politique de l’UE est également assez chargé en 2017. Des élections auront lieu aux Pays-Bas (mars),
en France (avril/mai) et en Allemagne (octobre). Toutes ces élections sont susceptibles de confirmer le soutien aux partis
eurosceptiques, ce qui forcera les principaux partis à durcir leur position vis-à-vis de l’UE afin de ne pas perdre davantage
d’appuis. L’exemple parfait est incarné par le candidat Nicolas Sarkozy, ancien président de la République française
(2007-2012), qui tente de s’imposer à nouveau comme le candidat du parti Les Républicains pour l’élection présidentielle.
Dans l’espoir de rafler les voix des électeurs du Front National, il soutient à présent la primauté de la loi française sur le
droit européen et le droit des pays européens à reprendre le contrôle de leur politique d’immigration. Il est ironique de
constater que ce sont les mêmes pouvoirs que le Royaume-Uni avait demandés en vain à l’UE avant son référendum.
4 GÉOPOLITIQUE EN BREF
Il y a aussi les négociations à venir sur le Brexit. L’UE sera divisée entre les pays qui souhaitent punir sévèrement le
Royaume-Uni afin d’en décourager d’autres de suivre son exemple et ceux qui pensent que cela ne fera qu’affaiblir une
économie européenne déjà fragile. Sans surprise, les pays qui entretiennent d’étroites relations commerciales avec le
Royaume-Uni plaident pour plus d’indulgence.
Enfin, autre risque à surveiller : la position par défaut des élites européennes qui considèrent que les difficultés de l’UE ne
peuvent être surmontées que par davantage d’intégration. Cette opinion contraste cependant de plus en plus avec celle
d’une frange croissante de la population européenne, pour qui l’intégration est déjà trop avancée. Ainsi, toute tentative
des élites européennes de centraliser encore le pouvoir dans les coulisses sans consultation démocratique des
citoyens européens ne fera qu’attiser l’instabilité politique.
Conclusion
Une Allemagne aux prises avec ses propres défis intérieurs ne pourra plus assumer avec la même force le rôle
traditionnel de leader qu’elle joue en Europe. Avec la montée de la popularité des partis antisystème en Europe, l’UE
s’expose à encore plus de troubles politiques, d’autant qu’aucun autre pays ne serait capable ni désireux de remplacer
l’Allemagne dans son rôle de chef de file.
À court terme, les investisseurs devraient accorder plus d’attention au référendum à venir sur les réformes
constitutionnelles en Italie (fin novembre 2016), à l’élection présidentielle en Autriche (2 décembre 2016), ainsi qu’aux
élections aux Pays-Bas (mars), en France (avril/mai) et en Allemagne (août) en 2017. Les partis antisystème devraient
réaliser des scores élevés à toutes ces consultations et forcer les partis traditionnels à durcir le ton sur les sujets de l’UE
et de la crise des migrants.
Ces turbulences géopolitiques croissantes ne faciliteront pas la tâche de l’UE, qui doit surmonter ses nombreux défis,
dont une croissance économique léthargique, des niveaux élevés de dette, les négociations sur le Brexit et la désillusion
grandissante vis-à-vis de l’Union européenne. L’instabilité politique accrue est également l’une des raisons pour
lesquelles les principaux indices boursiers européens devraient rester encore à la traîne de ceux des États-Unis dans un
avenir prévisible.
Monde : S&P 500 et Eurostoxx 50
Comparaison des deux grands indices boursiers – indexation 2007
160
Indice 2007m1 = 100
150
140
130
S&P 500
120
110
100
90
80
70
Eurostoxx 50
60
50
40
2007
2008
2009
2010
FBN Économie et Stratégie (données de Datastream)
2011
2012
2013
2014
2015
2016
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