objectif court terme euro
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LAZARD FRERES GESTION S.A.S. OBJECTIF COURT TERME EURO Fonds Commun de Placement RAPPORT ANNUEL au 31 Décembre 2015 OPC du groupe Siège social : 25, rue de Courcelles, 75008 Paris SAS au capital de € 14 487 500,00 352 213 599 R.C.S. PARIS LAZARD Classification AMF MONETAIRE COURT TERME Le FCP capitalise intégralement ses revenus Objectif de gestion L'objectif de gestion vise, sur la durée de placement recommandée, à atteindre une performance égale après déduction des frais de gestion, à l'Eonia capitalisé. Indicateur de référence Eonia capitalisé. EUROPEAN OVERNIGHT INDEX AVERAGE : le taux "EONIA" est le taux moyen pondéré calculé par la BCE, et diffusé par la FBE (Féfération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisés par les banques de meilleures signatures. L' indice EONIA est publié quotidiennement par la Banque Centrale Européenne (BCE). La capitalisation de cet indice s'obtient par l'application de la formule de capitalisation des intérêts composés. L'historique de l'indice est disponible sur le site de la BCE. Profil de risque Votre argent sera principalement investi dans des instruments financiers sélectionnés par la Société de gestion. Ces instruments connaîtront les évolutions et aléas des marchés. - Risque de crédit : En dépit de règles de gestion strictes et d'analyses réalisées par la société de gestion, l'émetteur d'un titre de créance négociable ou obligataire peut être amené à faire défaut. Ainsi, cette défaillance pourra faire baisser la valeur liquidative du FCP. Même dans le cas où aucun émetteur ne fait défaut, les variations des marges de crédit peuvent conduire la performance à être négative. - Risque taux : Il existe un risque d'une baisse de la valeur des obligations et autres produits de taux, et donc du portefeuille, provoquée par une variation des taux d'intérêts. Du fait des bornes de la fourchette de sensibilité, la valeur de cette composante du portefeuille est susceptible de baisser, soit en cas de hausse des taux si la sensibilité du portefeuille est positive, soit en cas de baisse des taux si la sensibilité du portefeuille est négative. - Risque sur instruments dérivés : Le FCP peut s'exposer sous forme synthétique à des instruments de taux et/ou d'indices jusqu'à une fois son actif net. L'utilisation des produits dérivés sur marchés organisés et de gré à gré peut exposer la valeur liquidative à des variations dues aux fluctuations des marchés sous-jacents. - Risque de contrepartie : Il s'agit du risque lié à l'utilisation par ce FCP d'instruments financiers à terme, de gré à gré, et/ou au recours à des opérations d'acquisitions et de cessions temporaires de titres. Ces opérations conclues avec une ou plusieurs contreparties éligibles, exposent potentiellement le FCP à un risque de défaillance de l'une de ces contreparties pouvant la conduire à un défaut de paiement. Malgré son objectif de progression régulière de sa valeur liquidative, il se peut que le FCP n'atteigne pas cet objectif et enregitre une performance négative. Aucune garantie ou protection du capital n'est attachée à ce FCP. TBM Souscripteurs concernés et profil de l'investisseur type Tous souscripteurs recherchant un placement comportant un risque limité et privilégiant la régularité de l'évolution de la valeur liquidative. Parts A : les parts A sont destinées à tous souscripteurs. Parts B : les parts B sont destinées plus particulièrement aux investisseurs institutionnels et aux grandes entreprises. Parts C : les parts C sont destinées à tous souscripteurs et plus particulièrement destinés aux dirigeants, collaborateurs et retraités de Lazard Frères Banque et des sociétés apparentées ainsi qu'aux OPC gérés par Lazard Frères Gestion SAS. Informations relatives aux investisseurs américains : Le FCP n’est pas enregistré en tant que véhicule d’investissement aux Etats-Unis et ses parts ne sont pas et ne seront pas enregistrées au sens du Securities Act de 1933 et, ainsi, elles ne peuvent pas être proposées ou vendues aux Etats-Unis à des Restricted Persons, telles que définies ci-après. Les Restricted Persons correspondent à (i) toute personne ou entité située sur le territoire des Etats-Unis (y compris les résidents américains), (ii) toute société ou toute autre entité relevant de la législation des Etats-Unis ou de l’un de ses Etats,(iii) tout personnel militaire des Etats-Unis ou tout personnel lié à un département ou une agence du gouvernement américain situé en dehors du territoire des Etats-Unis,ou (iv) toute autre personne qui serait considérée comme une U.S. Person au sens de la Regulation S issue du Securities Act de 1933, tel que modifié. FATCA : En application des dispositions du Foreign Account Tax Compliance Act (« FATCA ») applicables à compter du 1er juillet 2014,dès lors que le FCP investit directement ou indirectement dans des actifs américains, les capitaux et les revenus tirés de ces investissements sont susceptibles d'être soumis à une retenue à la source de 30%. Afin d’éviter le paiement de la retenue à la source de 30%, la France et les Etats-Unis ont conclu un accord intergouvernemental aux termes duquel les institutions financières non américaines (« foreign financial institutions ») s’engagent à mettre en place une procédure d’identification des investisseurs directs ou indirects ayant la qualité de contribuables américains et à transmettre certaines informations sur ces investisseurs à l’administration fiscale française, laquelle les communiquera à l’autorité fiscale américaine (« Internal Revenue Service »). Le FCP, en sa qualité de foreign financial institution, s’engage à se conformer à FATCA et à prendre toute mesure relevant de l’accord intergouvernemental précité Le montant qu'il est raisonnable d'investir dans ce FCP dépend de la situation personnelle de l'investisseur. Pour le déterminer, il doit tenir compte de son patrimoine personnel, de ses besoins actuels et de la durée de placement recommandée, mais également de sa capacité à prendre des risques, ou, au contraire, à privilégier un investissement prudent. Durée recommandée de placement : inférieur à 3 mois. COMMISSAIRE AUX COMPTES, GESTIONNAIRE Commissaire aux comptes Gestionnaire MAZARS Exaltis - 61, rue Henri Regnault 92075 La Défense Cedex LAZARD FRERES GESTION S.A.S. 25, rue de Courcelles 75008 PARIS ETABLISSEMENT CHARGE de RECUEILLIR les SOUSCRIPTIONS et les RACHATS Les souscriptions et les demandes de rachat sont effectuées chez Lazard Frères Gestion S.A.S. sur la base - de la dernière valeur liquidative connue pour les souscriptions et les rachats (réglement date V.L.+ 1 ouvré) pour les ordres passés avant 12 H 00 DÉPOSITAIRE LAZARD FRERES BANQUE. 121, boulevard Haussmann - 75008 PARIS TBM RAPPORT ANNUEL 2015 EVOLUTION ET PERFORMANCE Au cours de cet exercice, l’actif net du Fonds a connu l’évolution suivante : de € 904 235 657,36 le 31/12/2014, il est passé à € 734 423 851,94 le 31/12/2015. Le nombre de parts en circulation au 31/12/2015 est de 45 470 parts « A » 44 parts « B » et 81 128,237 parts « C » Catégorie parts "A" Le nombre de parts souscrites tout au long de l’exercice s’est élevé à 133 535 parts, ce qui représente un montant de € 948 166 652,96. Sur la même période, 153 395 parts ont été présentées au rachat, pour un montant de € 1 089 188 255,46. La valeur liquidative de € 7 099,09 le 31/12/2014 est passée à € 7 100,00 le 31/12/2015, ce qui correspond à une évolution de 0,01 %. La performance passée ne préjuge pas des résultats futurs de l’OPC et n’est pas constante dans le temps. Catégorie parts "B" Le nombre de parts souscrites tout au long de l’exercice s’est élevé à 379 parts, ce qui représente un montant de € 2 137 665 070,37. Sur la même période, 389 parts ont été présentées au rachat, pour un montant de € 2 194 161 828,75. La valeur liquidative de € 5 638 268,45 le 31/12/2014 est passée à € 5 641 348,09 le 31/12/2015, ce qui correspond à une évolution de 0,05 %. Catégorie parts "C" Le nombre de parts souscrites tout au long de l’exercice s’est élevé à 1 210 060,97 parts, ce qui représente un montant de € 2 436 861 897,99. Sur la même période, 1 196 471,972 parts ont été présentées au rachat, pour un montant de € 2 409 499 803,01. La valeur liquidative de € 2 013,42 le 31/12/2014 est passée à € 2 013,69 le 31/12/2015, ce qui correspond à une évolution de 0,01 %. La performance passée ne préjuge pas des résultats futurs de l’OPC et n’est pas constante dans le temps. La performance de l’indice sur la période est de -0.11 %. TBM Information relative aux mouvements du portefeuille sur la période : Code de mouvement Achat Achat Achat Achat Achat Isin FR0010337667 FR0000985558 FR0000983751 FR0010413583 FR0010213355 Libellé FCP Bnpp Cash Invest I-(3d) FCP Aviva Invest.monet.-C-(4d) FCP Amundi Treso Ct Ic-(3d) Cpr Cash I-Sicav FCP Groupama Entrepr-Ic-(4dec) Montant Net € 378 259 902,30 365 749 852,40 321 628 097,70 169 392 692,30 139 412 692,00 Code de mouvement Vente Vente Vente Vente Vente Isin FR0010337667 FR0000985558 FR0000983751 FR0010413583 FR0010213355 Libellé FCP Bnpp Cash Invest I-(3d) FCP Aviva Invest.monet.-C-(4d) FCP Amundi Treso Ct Ic-(3d) Cpr Cash I-Sicav FCP Groupama Entrepr-Ic-(4dec) Montant Net € 354 786 023,20 350 156 372,70 298 616 119,60 158 106 146,80 139 421 282,00 Information relative au risque global : La méthode de calcul utilisée par l’OPC est celle du calcul de l’engagement. Information relative aux acquisitions et cessions temporaires de titres : Dans le cadre de la gestion quotidienne de la trésorerie, le gestionnaire pourra avoir recours à des opérations de repo. Ces pensions livrées se font exclusivement avec Lazard Frères Banque et sur une durée d’une journée, éventuellement renouvelable. Les titres reçus en garantie par l’OPC afin de réduire le risque de contrepartie seront, les cas échéants, détaillés dans la rubrique « 3.9 Autres opérations » des compléments d’information. Les revenus sur ces opérations sont mentionnés dans le compte de résultat, dans la rubrique « Produits sur acquisitions et cessions temporaires de titres ». ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE Introduction La croissance mondiale est restée modeste en 2015 et inégale entre les zones. La baisse des cours du pétrole n’aura pas eu l’effet escompté pour les pays développés mais la lente reprise s’est poursuivie. En revanche, la croissance a ralenti pour la cinquième année consécutive dans les pays émergents qui ont affiché des divergences importantes, en partie liées aux incidences différentes de la correction des prix des matières premières sur les pays qui en exportent et les pays qui en importent. L’année écoulée aura également été marquée par une poursuite de la transition en Chine, une recrudescence du risque politique et la divergence des politiques monétaires entre les grandes banques centrales de la planète, avec des conséquences importantes sur les devises. Aux Etats-Unis, après sept ans de taux inchangés, la solidité de la croissance et les progrès accomplis sur le front de l’emploi ont permis à la Réserve Fédérale (FED) de remonter la fourchette cible de son taux directeur de 25 points de base à 0,25%0,50%. En zone euro, la reprise a continué malgré les développements liés à la Grèce qui a finalement trouvé un accord avec ses créanciers pour un nouveau plan d’aide. La Banque centrale européenne (BCE) a adopté une série de mesures visant à relancer l’inflation, dont un programme d’achat d’actifs de grande ampleur qui lui permet notamment d’acquérir des obligations publiques. Au Japon, la croissance est restée morose malgré un fort rebond au premier trimestre. En Chine, le rééquilibrage de l’économie a donné lieu à un ralentissement de la croissance cette année, poussant les autorités à TBM assouplir davantage leur politique monétaire et budgétaire. La banque centrale a également modifié le mécanisme de fixation du yuan et indiqué qu’elle piloterait dorénavant son évolution fasse à un panier composé des devises de ses principaux partenaires commerciaux. Dans les autres pays émergents, la croissance a résisté en Inde mais le Brésil et la Russie sont entrés en récession. Croissance du PIB en volume (%) Monde Pays avancés Pays émergents Zone euro Etats-Unis Japon Allemagne France Italie Espagne Royaume-Uni Chine Inde Brésil Russie 2014 2015 (e) 2016 (e) 3,4 1,8 4,6 0,9 2,4 0,0 1,6 0,2 -0,4 1,4 2,9 7,3 7,3 0,1 0,6 3,1 1,9 4,0 1,5 2,5 0,6 1,5 1,1 0,8 3,2 2,2 6,9 7,3 -3,8 -3,7 3,4 2,1 4,3 1,7 2,6 1,0 1,7 1,3 1,3 2,7 2,2 6,3 7,5 -3,5 -1,0 Source : perspectives économiques du FMI mises à jour en janvier 2016 Dans ce contexte, les marchés d’actions ont connu des épisodes de forte volatilité et ont évolué en ordre dispersé : +9,9% sur le Topix en yen, +8,0% sur l’Eurostoxx en euros, -0,7% sur le S&P 500 en dollars et -17,0% sur l’indice MSCI des pays émergents libellés en dollars qui recule de 8,0% en devise locale. Au premier trimestre, la combinaison d’une amélioration des perspectives de croissance pour la zone euro et de l’annonce d’un programme d’achats d’actifs par la BCE a déclenché une forte hausse des actions européennes. Le bras de fer entre la Grèce et ses créanciers a fini par peser sur le sentiment des investisseurs au deuxième trimestre mais les marchés se sont rétablis en juillet quand la résolution de la crise est devenue probable. Les inquiétudes autour de la croissance chinoise après la modification par la banque centrale de son régime de change, le 11 août, ont précipité une forte chute des marchés. Le discours prudent de la Fed sur la situation de l’économie mondiale et le scandale Volkswagen en ont entraîné une autre en septembre. L’anticipation de nouvelles mesures de soutien par la BCE après sa réunion du 22 octobre a permis un rebond remarquable. Il s’est toutefois essoufflé après que le nouveau paquet de mesures annoncé par Mario Draghi lors de sa conférence de presse du 3 décembre a déçu les attentes très élevées des investisseurs, alors que le prix du pétrole continuait de baisser très rapidement. Les rendements des obligations d’Etat des pays sans risque finissent en légère hausse sur l’année, ce qui masque des épisodes de tensions et de baisses importants. Le taux à 10 ans sur les emprunts d’Etat allemands a augmenté de 9 points de base pour se situer à 0,63% fin septembre alors que le taux à 10 ans des emprunts d’Etat américains a augmenté de 10 points de base pour atteindre 2,27% fin décembre. Les marges de crédit des pays périphériques par rapport à l’Allemagne se sont resserrées en Italie (38 pbs), au Portugal (-26 pbs) et en Grèce (-155 pbs) alors qu’elles se sont légèrement écartées en Espagne (+7 pbs). TBM Les marges de crédit des obligations privées de bonne qualité se sont écartées de 42 pbs contre les obligations d’Etat pour atteindre 136 pbs. Celles des obligations à haut rendement se sont écartées de 126 pbs à 535 pbs d’après les indices Merrill Lynch. Les divergences de politiques monétaires entre la FED, qui a remonté ses taux d’intérêt, et la BCE, qui a intensifié sa relance, se sont traduites par une dépréciation de l’euro de 10,2% face au dollar. L’euro s’est également déprécié de 9,8% face au yen. Les pressions baissières sur la monnaie unique ont entraîné une vague d’assouplissement monétaire dans les pays nordiques comme le Danemark. La Banque nationale suisse a abandonné son cours plancher de 1,20 franc suisse pour un euro le 15 janvier. Les prix du pétrole sont remontés au printemps, après les plus bas atteints en janvier, puis ils ont baissé rapidement à l’été du fait de la résistance de l’offre aux Etats-Unis et dans les pays de l’OPEP ainsi que des perspectives de hausse de la production en Iran. Ils sont remontés brièvement au-dessus de 50 USD le baril en octobre avant de chuter de nouveau à partir du mois de novembre pour atteindre 36 USD le baril, une baisse de 20 USD par rapport au niveau de fin décembre 2014 (-36%). Etats-Unis La croissance américaine a été affectée en début d’année par des facteurs temporaires, en particulier un hiver rigoureux et des grèves dans les ports de l’Ouest. Après un fort rebond au T2 2015, elle s’est modérée à +2,0% en rythme trimestriel annualisé au T3 2015, en raison notamment d’un moindre stockage des entreprises et du commerce extérieur. L’indice ISM du secteur non-manufacturier s’est maintenu sur un niveau élevé tout au long de l’année pour s’établir à 55,3 en décembre (-1,2 point sur un an). En revanche, l’indice du secteur manufacturier a nettement reculé pour atteindre 48,2 en décembre (-6,9 points sur un an), en lien avec les retombées de la baisse des cours du pétrole, l’appréciation du dollar et la normalisation des stocks. Le marché du travail est resté dynamique avec 212 000 créations d’emplois par le secteur privé en moyenne sur l’année, un peu moins qu’en 2014. Dans ce contexte, le marché du travail a continué de se tendre et les salaires ont progressé un peu plus rapidement : entre décembre 2014 et décembre 2015, le taux de chômage est passé de 5,6% à 5,0% et le salaire horaire dans le secteur privé a accéléré de +1,8% sur un an à +2,5% sur un an. La consommation des ménages est restée bonne mais elle n’a pas bénéficié pleinement des gains de pouvoir d’achat liée à la baisse des cours du pétrole, une partie de ces gains ayant été épargnés. Elle a augmenté de 2,5% sur un an en novembre alors que le taux d’épargne a remonté de 0,5 point pour atteindre 5,5% du revenu disponible en novembre. Le secteur de la construction a connu un passage à vide en début d’année du fait du mauvais temps avant de se reprendre. Les permis de construire et les mises en chantier ont progressé de respectivement 14,4% sur un an et de 6,4% sur un an en décembre alors que la confiance des constructeurs de maisons a continué de se redresser pour s’établir sur un niveau proche des plus hauts de ce cycle en janvier. Dans le secteur résidentiel, le rythme de progression des ventes de maisons neuves s’est ralenti mais elles restent en hausse de +9,1% sur douze mois novembre. Les ventes dans l’ancien ont progressé de +7,7% sur un an malgré les perturbations de fin d’année liées à un changement de règlementation qui allonge la durée des transactions. Les commandes de biens d’investissement hors défense et aviation ont reculé de 1,2% sur un an en novembre. Le recul est toutefois moins marqué hors commandes liées au secteur minier et pétrolier (0,3% sur un an) qui ont quasiment diminué de moitié (-45,6% sur un an) du fait de la baisse des cours du pétrole et du prix des autres matières premières. TBM Le déficit commercial a été perturbé par les grèves dans les ports de l’Ouest en début d’année mais il est à peu près stable sur l’année. Il était de 42,4 Mds USD en novembre. L’inflation globale a ralenti au cours des douze derniers mois sous l’effet du recul des prix de l’énergie alors que l’inflation sous-jacente a progressivement accéléré. La première atteignait +0,5% sur un an en novembre alors que la seconde est passée de +1,7% sur un an en décembre 2014 à +2,0% sur un an en novembre. Zone euro En zone euro, la croissance a ralenti à partir du T2 2015 pour atteindre +1,2% en rythme annualisé au T3 2015, alors que les enquêtes laissaient attendre une croissance proche de 2,0%. L’indice PMI composite se situait toutefois à 54,3 en décembre (+2,9 points sur un an), un niveau qui est cohérent avec une ré-accélération de l’activité. En France, la croissance vigoureuse du T1 2015 a été suivie d’une stabilisation au T2 2015 et d’un rebond de +1,4% du PIB en rythme annualisé au T3 2015. Sur un an, l’indice PMI composite a gagné 0,4 point pour atteindre 50,1 en décembre 2015. Le taux de chômage reste élevé mais il a baissé de 10,5% à 10,1% entre décembre 2014 et novembre 2015 d’après les données d’Eurostat. En Allemagne, après un rebond au T2 2015, la croissance s’est modérée à +1,3% en rythme annualisé au T3 2015. L’indice PMI composite a touché un point bas au printemps puis il s’est redressé progressivement pour atteindre 55,5 en décembre (+3,5 points sur un an). Le taux de chômage restait bas à 4,5% en novembre, soit le plus faible niveau en Europe. L’Italie est sortie de récession au T1 2015 et le PIB a progressé de +0,8% en rythme annualisé au T3 2015. L’indice PMI composite a connu une très forte progression sur les douze derniers mois (+6,6 points) pour se situer à 56,0 en décembre. A 11,1% en novembre, le taux de chômage demeure élevé mais il a baissé de plus d’un point par rapport à son niveau de décembre 2014. En Espagne, la croissance est restée forte (+3,2% en rythme annualisé au T3 2015), les enquêtes PMI se sont stabilisées sur des niveaux élevés et le taux de chômage a poursuivi sa baisse. En revanche, les élections régionales en Catalogne se sont soldées par une victoire des partis indépendantistes qui ont obtenu la majorité absolue au parlement et le résultat des élections législatives n’a pas permis de former un gouvernement. En Grèce, le risque politique a fortement augmenté fin décembre 2014 après que le parlement a échoué dans l’élection d’un nouveau président de la République, entrainant la dissolution du parlement et l’annonce d’élections législatives anticipées qui ont vu l’arrivée au pouvoir du parti radical de gauche Syriza. Après plusieurs semaines de négociations, la fermeture des banques grecques pendant trois semaines et la mise en place de contrôles de capitaux, la Grèce et ses créanciers ont finalement trouvé un accord sur un troisième plan d’aide. La BCE a annoncé, en janvier, un programme d’achats mensuels de 60 Mds EUR d’actifs. Outre les covered bonds et ABS, elle acquiert sur le marché secondaire depuis le mois de mars des obligations émises par les institutions de la zone euro et les Etats. A l’issue de sa réunion de décembre, elle a décidé d’inclure dans les actifs éligibles à son programme les titres émis par les administrations régionales et locales. La BCE a également annoncé une baisse du taux de dépôt de 10 points de base à -0,30% et un allongement de six mois de la durée du programme d’achats d’actifs, qui devrait donc se poursuivre au moins jusqu’à fin mars 2017. L’inflation globale en zone euro est restée faible du fait du recul des prix de l’énergie. Après plusieurs mois d’évolution négative en début d’année, elle s’est redressée pour atteindre +0,2% sur un an en décembre. L’inflation sous-jacente a quant à elle légèrement accéléré pour se situer à +0,9% sur un an en décembre. TBM Japon Après un solide rebond au premier trimestre, le PIB japonais a diminué au T2 2015 avant de rebondir de +1,0% en rythme annualisé au T3 2015. L’indice PMI du secteur manufacturier a touché un point bas au printemps mais la confiance des chefs d’entreprises s’est ensuite redressée progressivement jusqu’à atteindre 52,6 en décembre (+0,6 point sur un an). Les indicateurs mensuels disponibles pour la consommation privée sont demeurés faibles dans l’ensemble. L’indice synthétique calculé par le bureau du Conseil des ministres du Japon a diminué de 1,0% sur un an au mois de novembre. La balance commerciale en valeur (en yen) est revenue en excédent en fin d’année, reflétant à la fois une baisse des importations (-8,7% en 2015) et une progression des exportations (+3,5% en 2015). L’inflation a ralenti pour atteindre +0,3% sur un an en décembre 2015. L’inflation sous-jacente s’est modérée jusqu’à l’été puis elle est remontée pour atteindre +0,9% sur un an en décembre. Chine Le rééquilibrage de l’économie chinoise a donné lieu à un ralentissement de la croissance à +6,9% cette année après +7,3% en 2014, l’accélération dans le secteur tertiaire n’ayant pas permis de compenser le ralentissement dans le secteur secondaire. L’investissement a ralenti à +10,0% en 2015 (+15,7% en 2014) sur la base des données mensuelles, en raison du ralentissement de l’investissement dans le secteur de l’immobilier qui a augmenté de 1,0% cette année (+10,5% en 2014). L’investissement en infrastructure a en revanche mieux tenu avec une progression de 17,3% sur l’année (+20,3% en 2014). Les ventes au détail ont bien résistés et progressent de 10,6% en 2015 après +10,9% en 2014. L’excédent commercial a atteint le niveau record de 594 Mds USD cette année, ce qui reflète une baisse des exportations de 2,8% en 2015 (+6,1% en 2014) et un recul de 14,1% des importations (+0,4% en 2014). La banque centrale a abaissé son taux directeur de 125 points de base sur les douze derniers mois en cinq mouvements. Cela a déclenché une forte hausse des marchés d’actions à partir du mois de novembre qui a été suivie d’une chute entre la mi-juin et la mi-juillet. Le coefficient des réserves obligatoires a également été abaissé de 250 points de base en quatre fois. La politique de change a été modifiée à deux reprises. Le 11 août, la banque centrale a indiqué que le yuan continuerait de s’échanger contre le dollar dans une bande de fluctuation de +/- 2% mais que la parité centrale autour de laquelle cette bande est calculée évoluerait en fonction du cours de la veille, et non plus par rapport à un cours prédéterminé. A la mi-décembre, quelques semaines après que le FMI a entériné l’entrée du yuan dans son panier des DTS, les autorités ont annoncé qu’elles piloteraient désormais l’évolution de leur monnaie face à un panier de devises et non plus face au seul dollar. POLITIQUE DE GESTION Janvier 2015 La première réunion des gouverneurs de la BCE a mis fin au suspense avec l’annonce d’un programme d’achat mensuel de titres souverains de 60 M€ à compter du mois de mars. L’essentiel (80%) sera à la charge des Banques Centrales Nationales sur les titres de leurs Etats respectifs, sans mutualisation du risque, le reste (20%) à la charge de la BCE. Cette perspective a entraîné l’abandon brutal par la BNS (Banque Nationale Suisse) de la défense du cours-plancher EUR/CHF de 1,20, entraînant immédiatement leur devise à un cours de parité. La banque du Danemark, qui s’efforce elle TBM aussi de maintenir l’arrimage de sa monnaie à l’euro, a dû pour ce faire baisser ses taux directeurs par 3 fois en janvier, ramenant son principal taux à -0,50%, soit 55 points de base de baisse cumulée. En zone euro, l’indice eonia est remonté vers 0% en fin de mois, se stabilisant vers -0.02% à -0.03%. Mais cette situation, liée à une relative contraction des excédents de liquidités, ne masque pas le fait que les anticipations (taux forwards appréhendés par la courbe de swaps) le situent vers -0.8% à partir du 6 mois et autour de -0,10% entre le 1 et le 2 ans. Le taux euribor 3M finit janvier à 0.054%, en baisse de 2 bp, le taux euribor 1 an passe dans le même temps de 0.32 à 0.27%. Le maintien de notre politique de couverture systématique des taux pour les titres à taux fixes de plus de 3 mois cantonne la WAM (« Weighted Average Maturity ») à 9 jours, tandis que la WAL (« Weighted Average life ») touche le maximum règlementaire de 120. Les titres notés A-3 court terme (ou équivalent) ne représentent plus que 3,7% de l’actif net et devraient, toutes choses égales par ailleurs, être ramenées à zéro fin février. Février 2015 Les taux ont suivi une tendance au resserrement tout au long du mois et singulièrement dans la dernière phase, lorsque les nouvelles de la Grèce, tout autant que celles concernant la gestion de la liquidité par la BCE ont contribué à gommer ce qui aurait pu contrecarrer le mouvement. De plus, rien, dans l’audition de Mme Jelen devant le Congrès, n’était susceptible de créer un contrepoids outre Atlantique. A Athènes, Syriza se montre moins intransigeant qu’attendu dans les négociations avec l’ex-Troïka et la liste des réformes fournie a été jugée satisfaisante comme base de travail pour la suite des négociations. La BCE a accru le plafond et l’échéance de l’aide d’urgence aux banques pour répondre au problème posé par le refus de continuer à prendre les titres grecs en garantie. Par ailleurs, les échéances finales des LTRO 3 ans ne pèseront que faiblement sur l’excédent de liquidités du marché car la Banque Centrale a largement répondu aux soumissions des banques dans les opérations à 1 et 3 mois mises en place. Enfin, Janet Yellen a tenu devant le Congrès américain un discours aussi accommodant que possible concernant sa politique monétaire. Si les fondamentaux économiques restent toujours aussi solides, l’écart croissant avec la situation européenne lui permet de laisser planer le doute sur l’imminence du rehaussement attendu. En résultante, l’Eonia a évolué dans un range serré entre -0,03 et -0,05%, avec une légère tendance à la baisse en fin de période, nonobstant la « pointe » à +0,064% le dernier jour. Les anticipations confirment ce mouvement car les swaps s’affichent résolument sur les points les plus bas : le swap 3 mois Eonia est passé franchement en-dessous de - 0,05%, le 6 mois en-dessous de – 0,08% et le 1 an en-dessous de – 0,10%. Les taux Euribor ont bien entendu évolué dans le même sens, le 3 mois et le 6 mois perdant presque 2,5 bp, passant respectivement de 0,055% à 0,039% et de 0,271% à 0,233%. La baisse sur le 1 an était un peu plus marquée, avec – 3,8 bp, marquant un léger aplatissement, logique puisque les investisseurs se reportent sur les titres de maturités supérieures à 6 mois, tant les titres plus courts n’offrent généralement plus que des rendements négatifs ou très faiblement positifs. L’augmentation de la WAM (« Weighted Average Maturity ») ne traduit qu’un léger renforcement de nos positions très courtes (moins de 3 mois) à taux fixes mais pas une inflexion de notre politique de couverture de taux. La WAL (« Weighted Average life ») reste au plus près du maximum règlementaire de 120 tandis que les titres affectés d’une notation A-3 court terme sont tous parvenus à maturité. Mars 2015 Les taux de la zone euro s’enfoncent toujours plus en territoire négatif et les anticipations indiquent qu’ils pourraient s’y ancrer pour au moins 2 ans. En mars, sous les effets conjugués d’un TLTRO « servi » à presque 98 milliards d’euros et du début de la mise en œuvre du programme BCE d’achats d’actifs pour 41 milliards d’euros au 27 mars (soit, prorata temporis, plus que les 60 milliards mensuels annoncés), en plus des programmes d’achats de covered bonds et d’ABS, les excédents de liquidités ont bondi de 164 milliards fin février à 264 milliards au 31 mars. Les négociations très tendues entre les dirigeants grecs et les représentants européens et du FMI n’y changent rien, malgré l’évocation de moins en moins voilée d’un « Grexit ». Outre Atlantique, la divergence avec l’Europe est plus marquée que jamais mais la Fed, si elle a cessé de prêcher la patience, n’en demeure pas moins très manifestement circonspecte et prudente quant à la sortie de sa politique de taux zéro. Les TBM faucons au sein du FOMC prennent du poids mais les chiffres macro-économiques les plus récents traduisent peut-être un début d’essoufflement de la reprise, de sorte que le marché reste très indécis sur la datation d’une hausse de taux à venir. L’eonia a évolué constamment entre -0,04% et -0,064% mais le plus souvent en dessous de -0,05%. La courbe de swaps matérialise la tendance évoquée plus haut et reste légèrement inversée, puisqu’au 31 mars, tous les points à partir du 4 mois sont inférieurs à -0,10%, passant par -0,13% sur le 1 an et un plus bas de -0,144% sur le 18 mois. Les taux euribor poursuivent leur glissement et la courbe son aplatissement. Le taux euribor 3 mois finit le mois en dessous de 0,02% à 0,019%, soit une baisse de 2 bp sur le mois tandis que l’euribor 12 mois perd 3,2 bp, passant de 0,23% à 0,198%. Les émetteurs bancaires n’ont pas modifié notablement leurs spreads d’émission mais il convient de souligner que la baisse des swaps entraîne donc les taux d’émission en dessous ou vers 0% jusqu’au 6 mois environ, confortant les investisseurs dans leur détermination à rechercher le rendement sur les maturités plus longues. Il semble toutefois que certains émetteurs corporates assurent leur refinancement à court terme en continuant à offrir une rémunération légèrement supérieure à 0% sur les maturités de 1 à 3 mois, ce qui correspond objectivement à un léger écartement de leurs spreads. Cela leur est sans doute rendu nécessaire par la résistance des investisseurs à se positionner sur des titres à rendement négatif. Les rachats de fin de trimestre ont mécaniquement réduit les liquidités du fonds, portant la WAL (« Weighted Average life ») à son maximum règlementaire, alors que le maintien de notre politique de couverture du risque de taux cantonne la WAM (« Weighted Average Maturity ») à un niveau très modeste. Avril 2015 Dès le début du mois, l’indice quotidien s’est ancré autour de -0,07% à -0,08%, marquant un plus bas historique le 16 à -0,093% et terminant le mois pour la première fois en territoire négatif à -0,027%. Les taux euribor ont suivi le mouvement et le 3 mois, indice de référence, est également passé endessous de zéro depuis le 21 avril pour finir à -0,005%, tandis que le 1 an passait de 0,196% à 0,171%. Les excédents de liquidité ont atteint des niveaux inégalés jusque-là, passant de 235 à 275 milliards. Les spreads émetteurs ont très graduellement accentué leur resserrement : les émetteurs se positionnent de plus en plus nombreux à taux négatifs jusqu’au 6 mois, et le 1 an est généralement émis entre 0,07% et 0,12% pour les signatures A1/P1. L’évènement marquant sur les taux se situe en toute fin de période: un mouvement violent et inattendu de hausse a affecté la partie longue, de sorte que le Bund 10 ans offrait le 30 avril un rendement proche de 0,35% après être passé par un plus bas de 0,07% le 20 et avoir débuté le mois autour de 0,20% sans que la partie la plus courte, sur laquelle s’exerce la gestion monétaire, n’en soit réellement affectée. La politique d’investissement déployée reste constante, avec une couverture des risques de taux, ce qui situe la WAM (« Weighted Average Maturity ») à 4, et une exposition proche de son maximum règlementaire en termes de durée de vie moyenne puisque la WAL (« Weighted Average life ») atteignait 112. Mai 2015 Si l’eonia a terminé le mois à -0,08%, il a par deux fois, courant mai, les 14 et 25, atteint -0,143%, plus bas historique et depuis le 13, il a constamment affiché une valeur inférieure à -0.10%. Pour mémoire, un an auparavant, l’indice se situait à 0,24%, dans un univers où les excédents de liquidité évoluaient un peu en dessous de 150 milliards d’euros. En mai 2015, ils ont varié autour de 300 milliards d’euros, à plus ou moins 5 milliards près. Cette sur-abondance prolonge et accentue les phénomènes observés depuis des mois de baisse des taux forwards et des spreads émetteurs. Sur le 3 mois, le swap contre eonia est passé en-dessous de 0,10% depuis le 13 mai et a fini à -0,125%. Si un infime changement de profil peut être décelé, il réside dans le fait que la courbe est « moins inversée » qu’au cours des mois précédents : le point bas se situe maintenant sur le segment 3 à 6 mois, les échéances de swaps plus longues, 1 et 2 ans, affichant fin mai des valeurs comprises entre -0,11 et 0,12%, ce qui dessine une courbe concave plus qu’inversée… Il convient probablement d’y voir l’influence du re-pricing qui s’était ébauché en avril et qui s’est nettement confirmé en mai sur la partie longue, même en tenant compte de la correction partielle en fin de mois. Le 10 ans allemand est TBM repassé allègrement au-dessus de 0,50%, jusqu’à 0,75% le 13 mai, avant de refluer très nettement pour finir le mois à 0,49%. Le 18, Benoît Coeuré, membre du Directoire de la BCE, avait fait une intervention qui a fait polémique (car effectuée devant des invités choisis) où il annonçait que la BCE allait accroître le rythme de ses achats durant le mois, en prévision de l’approche de la période estivale, traditionnellement peu liquide. De fait, les achats de la Banque Centrale ont atteint 63 milliards d’euros en mai, un peu au-dessus du rythme mensuel annoncé. Globalement, une volatilité inattendue reste de mise sur les taux longs européens, en partie, seulement, justifiée par la grande incertitude qui pèse sur l’issue des négociations entre le gouvernement grec et le groupe de Bruxelles, à l’approche des échéances auxquelles le trésor hellène doit faire face en juin vis-à-vis du FMI. Toutes les options sont régulièrement évoquées, même celle d’un « Grexit » qui paraît de moins en moins tabou. Dans l’univers monétaire, les spreads émetteurs ont très peu varié mais s’appliquent donc à une base de taux toujours plus négative, de sorte qu’il faut généralement investir à partir du 8 mois pour engranger un intérêt positif, du moins en ce qui concerne les émetteurs notés A1/P1. En attendant confirmation par la note mensuelle de la Banque de France sur les TCN, l’impression d’un appauvrissement du marché primaire - faute de combattants- prévaut, tandis que le marché secondaire fait à l’inverse preuve d’une activité (très) relativement soutenue : cessions de titres courts au profit de maturités plus longues (rolls) et allègements de portefeuilles pour la fin de mois se conjuguent probablement. La WAL (« Weighted Average life ») est maintenue à un niveau proche du maximum règlementaire autorisé, 111 contre 120, afin de bénéficier au mieux des spreads les plus élevés offerts sur les maturités longues, tandis que la WAM (« Weighted Average Maturity ») s’est quelque peu élevée, passant de 4 à 16, sans que cela traduise une modification de notre politique de couverture de taux (couverture systématique par swaps des titres à taux fixes de plus de 3 mois de maturité résiduelle). Les rachats de parts de fin de mois ont, classiquement, consommé les liquidités et mécaniquement fait monter cet indicateur que nous continuerons à maintenir à de faibles niveaux. Juin 2015 Du 05 au 29 juin, l’eonia a toujours évolué à l’intérieur de la fourchette -0.13% / -0.11%. Pour le dernier jour du mois/trimestre/semestre, il a marqué -0.06%. Il s’était distingué en début de mois où il atteignait le 3 juin son plus bas historique pour la 3ème fois après les 14 et 25 mai passés. Les excédents de liquidités au sein de la zone euro ont pratiquement atteint les 400 milliards. Les taux cash euribor ont prolongé leur lente glissade sur la partie courte : le 3 mois est passé de -0.013% à -0.016% le 29, pour remonter anecdotiquement le 30 à -0.014%. Sur le 1 an, l’évolution est plus erratique. Si l’indice a enregistré un plus bas le 2 juin à +0.158%, il est ensuite « remonté » progressivement à + 0.166% jusqu’au 19 juin pour finalement évoluer entre +0.162% et +0.164%. Au total, moins de 1 bp d’évolution sur l’ensemble du mois. En résumé, les taux monétaires ont plutôt fait du sur place sur leurs niveaux les plus bas historiques. Les taux forwards traduisent une grande stabilité des anticipations puisque toute la courbe de swaps de taux contre eonia, du 1 mois au 24 mois est pratiquement plate, autour de -0.102%. Compte tenu de l’énorme incertitude qui pèse sur l’avenir de la Grèce, les taux longs ont fait preuve d’une volatilité somme toute modérée : le Bund 10 ans a varié entre 0.80% et 0.90%, l’OAT entre 1.20% et 1.30%, tandis que les périphériques évoluaient à l’intérieur de fourchettes d’une amplitude plus importante mais limitée à 25-30 bp, de 2.10% à 2.35% pour l’Italie et 2.70% à 3.00% pour le Portugal. Dans cette crise européenne, ces jalons illustrent au moins l’efficacité des dispositifs anti-contagion mis en place depuis 2012. Cet environnement et l’approche de la fin de semestre, mais aussi de la période estivale, se sont conjugués pour chloroformer le marché monétaire. Les échanges se sont réduits et les intérêts vendeurs ont pris le pas sur ceux des émetteurs. Après les rachats de fin de trimestre, le portefeuille affichait une WAL (« Weighted Average life ») de 104 et une WAM (« Weighted Average Maturity ») de 2. Juillet 2015 La courbe des taux monétaires en euro n’a pas subi d’évolution sensible en juillet. L’eonia ne s’est jamais écarté de -0,12% de plus d’un demi-point de base et si l’euribor 3 mois a baissé d’un point, pour finir à -0,023%, le 6 mois est resté presque immobile, variant de +0,05% à +0,48% tandis que le TBM 1 an passait de +0,164% à +0,167%. Rien d’étonnant puisqu’en cette période de torpeur estivale, les excédents de liquidités ont continué leur progression, dépassant largement les 400 milliards pour finir à 430. Les taux forwards annoncent un prolongement durable de cette situation, les swaps contre eonia ayant fait preuve d’une grande stabilité, autour de -0,12% sur 3 et 6 mois et -0.13% sur le 1 an. La crise grecque a connu un dénouement positif, puisqu’un accord est intervenu entre les parties, bien que sa mise en œuvre représente un nouveau défi pour une économie hellène déjà très éprouvée. La question de la réduction de la dette, pourtant essentielle, reste à ce jour un tabou, notamment pour les allemands, et n’a donc pas été abordée. En attendant, les marchés de la dette souveraine ont salué cette étape et se sont nettement détendus. Ainsi, le 10 ans allemand perdait environ 20 points de base pour finir juillet à 0,65%. Dans ce contexte, les émetteurs du marché monétaire ont réduit leurs spreads d’émission. Leurs intérêts sont concentrés sur la partie du 9 mois au 2 ans, les marges proposées y ont baissé de 2 à 3 points de base. Sur un an, les émetteurs bancaires affichent des taux d’émission proches de +0,10%, ce qui matérialise des écarts par rapport au swap de taux contre eonia de l’ordre de 22 à 25 points de base. La gestion du portefeuille conserve un objectif de WAL (« Weighted Average Life ») proche du maximum règlementaire (120), avec une couverture systématique du risque de taux pour les positions supérieures à 3 mois. Août 2015 La politique monétaire en zone euro entraîne les excédents de liquidité vers des montants toujours plus élevés. En août, ils se sont fortement approchés de la barre des 500 milliards, passant de 430 à 488 milliards d’euros. L’indice quotidien a fait preuve d’une relative stabilité sur ses niveaux historiques les plus bas, autour de -0,12%. Tout au plus pouvait-on observer une très légère tendance à la baisse, la première quinzaine ayant plutôt enregistré des niveaux compris entre -0,11% et -0,12%, alors que la seconde marquait le plus souvent un taux compris entre -0,12% et -0,13%. Il est significatif de noter que la fin de mois n’est pratiquement plus sensible aux besoins exprimés ce jour-là, tant les liquidités sont abondantes. Ainsi, l’eonia du 31 août s’est inscrit à -0,11%. Cette baisse tendancielle et très progressive caractérise également le mouvement des taux euribor depuis de nombreux mois et août n’a pas échappé à la règle : le 3 mois et le 6 mois ont perdu un point de base pour finir respectivement à 0,033 % et +0,039 %, alors que le 1 an baissait dans l’intervalle de +0,166% à +0,16%. Enfin, les anticipations du marché traduisent pour les 12 mois à venir une stabilisation des taux sur ces niveaux. En effet, la courbe de swaps contre eonia est presque totalement plate et s’est translatée « vers le bas » d’environ 1 point de base sur toutes les échéances, les plus courtes passant de -0,12% à -0,13% environ tandis que la partie 6 mois/1 an passait de -0,13% à -0,14% environ. L’univers des émetteurs obéit à la même règle de stabilité avec une tendance à la baisse, les combattants étant traditionnellement peu nombreux en période estivale. Sommairement résumés, les intérêts des émetteurs corporates non financiers se concentrent sur les échéances de 1 à 3 mois. Ceux qui bénéficient de ratings A1 et/ou P1 affichent des niveaux négatifs, avec des spreads de l’ordre de eonia flat à eonia + 5 bp, tandis que ceux qui ressortent de la catégorie A2/P2 présentent encore des taux très légèrement positifs, correspondants à des spreads de eonia + 12 à eonia +15 pour la plupart. Quant aux émetteurs bancaires, leurs besoins de refinancement ne s’expriment généralement qu’au-delà du 6 mois et offrent des rendements positifs à partir des échéances 8 à 9 mois, du moins pour ceux qui bénéficient des ratings A1 ou P1. Leur niveau d’émission sur le 1 an ressort aux alentours de +0,10%. Considérant la stabilité des taux à leurs niveaux les plus bas et la prolongation de cette tendance, nous maintenons notre politique de couverture systématique des positions à taux fixes pour les titres de plus de 3 mois, tout en recherchant la performance sur les maturités les plus longues compatibles avec les maximum règlementaires. La WAM (« Weighted Average Maturity ») ressortait donc à 11 en fin de mois et la WAL (« Weighted Average Life ») à 109. Septembre 2015 Sur fonds d’interrogations persistantes concernant tant la capacité de la Chine à gérer le ralentissement de son taux de croissance que celle des pays émergents à faire face à l’effondrement des cours des matières premières, la réunion du FOMC des 16 et 17 septembre a marqué un point d’inflexion à partir duquel les marchés de crédit ont subi un fort écartement des spreads et les marchés de taux repris nettement leur mouvement baissier. Sur le marché monétaire euro, cela s’est traduit par TBM un approfondissement des baisses de taux, renforcé par le sentiment que la BCE pourrait prolonger audelà de septembre 2016 son programme d’achat de titres, d’autant que le 30 septembre était publié un chiffre d’inflation négatif pour août en zone euro (-0,1%). L’indice eonia s’est inscrit tous les jours endessous de -0,13% à partir du 04 septembre, puis en-dessous de -0,14% à partir du 18, marquant même par deux fois des plus bas historiques, les 21 et 28 du mois, respectivement à -0,145% et -0,146%. Pour la fin de mois qui était aussi la fin de trimestre, aucune tension réelle n’est venue contrecarrer la tendance puisque l’indice a été publié à -0,122% le dernier jour. Les taux euribor ont évidemment emboîté le pas : le 3 mois est passé dans le mois de -0,033% à -0,04% et le 1 an de 0,161% à 0,142%. La courbe des swaps contre eonia reflète les anticipations renforcées d’un approfondissement de ces tendances et présente un profil un peu plus inversé : si le swap 1 mois se traite maintenant autour de 0,14%, tous les points entre 1 et 2 ans se trouvent entre -0,17% et -0,18%. Dans ce contexte, le TLTRO de septembre n’a enregistré que 15,5 milliards d’euros d’allocation, très en-deçà des volumes servis lors des opérations précédentes à 3 ans. Il est vrai que les excédents de liquidités dans la zone sont déjà de l’ordre de 500 milliards et que les crédits à l’économie, base de ces opérations, n’enregistrent pas une franche poussée. La réunion du FOMC les 27 et 28 octobre et celle du Conseil des Gouverneurs de la BCE le 22 octobre sont très attendues, même si le discours de ces deux institutions apparait quelque peu brouillé dans cette période délicate. Sur le marché des TCN, les niveaux d’émission s’inscrivent logiquement en baisse. Les émetteurs n’ont globalement pas modifié leurs spreads mais ces derniers s’appliquent donc sur des bases de taux à la baisse. A la baisse également les volumes traités, du moins au mois d’août comme en atteste la dernière note mensuelle de la Banque de France, qui retrace une nette contraction de l’encours de CDN sur un an (de 275 milliards à 225), très partiellement compensée par une petite hausse de l’encours des billets de trésorerie (de 55 milliards à 65). Le portefeuille reste couvert en taux (WAM - Weighted Average Maturity – égale à 7) et exposé en durée moyenne à un niveau proche du maximum règlementaire (WAL - Weighted Average Life – à 112). Octobre 2015 Il semble bien qu’une digue a cédé, ou plus exactement un plancher, sous les coups répétés des publications de taux d’inflation négatifs, ou du moins décevants. Ce plancher, c’est celui que Mario Draghi avait désigné lors de la conférence de presse qu’il avait animée en septembre 2014 à l’occasion de la dernière baisse de taux directeurs pratiquée par la BCE. Rappelons que les baisses décidées pour le taux refi à 0.05% et pour le taux marginal de dépôt à -0.20% avaient été déclarées comme étant les dernières… jusqu’à la conférence du 22 octobre dernier. Ce jour-là, le ton particulièrement « dovish » adopté, et surtout l’annonce que toutes les possibilités sont examinées « sans tabou » pour favoriser le retour de l’inflation, ont été lus par le marché comme un signal de nouvelle baisse possible des taux directeurs. Depuis lors, si l’indice quotidien a continué à évoluer entre -0.135% et -0.145% comme au cours du mois précédent, les forwards (swaps de taux contre eonia) ont très vite glissé de 5 à 6 bp, passant de -0.16% à -0.21% sur le 6 mois et de -0.18% à -0.24% sur le 1 an. Le cash n’était pas en reste ; l’euribor 3 mois est passé de -0.04% en début de mois à -0.068% le 30. Dans le même temps l’euribor 6 mois passait de 0.027% à 0.006% et l’euribor 1 an de 0.142% à 0.107%. Les spreads ayant peu, ou pas, évolué, les taux d’émissions pour la plupart des contreparties les mieux notées ne sont plus positifs qu’au-delà du 10 mois. Certains de ces émetteurs ont d’ailleurs légèrement augmenté leur spread sur 1 an, semblant ainsi vouloir inciter les investisseurs à se porter sur cette maturité. Si ces tendances se confirment, ce qui semble probable, les fonds monétaires court terme accélèreront leur propension à délivrer des performances structurellement négatives. Dans ce contexte, nous avons plus que jamais maintenu notre exposition crédit à la limite du seuil règlementaire avec une WAL (Weighted Average Life ) à 117. Novembre 2015 Depuis la fin du mois de juillet 2011, le marché croit M Draghi. Et certains malicieux ajoutent que M Draghi fait ce que le marché attend. Quoi qu’il en soit, les taux se sont positionnés en novembre en considérant comme acquise dès le meeting de la BCE du 03 décembre une nouvelle baisse des taux directeurs. Il subsiste plus d’incertitude concernant les autres mesures possibles, modulation, prolongation et extension du programme d’achat de titres mais l’ensemble de la courbe des taux courts TBM intègre clairement une baisse immédiate de 0,10% de l’indice eonia. Au quotidien, ce dernier est resté à l’intérieur de la bande -0.129% / -0.145% dans laquelle il évolue depuis 3 mois. Mais les anticipations se sont faites de plus en plus baissières au fil des jours. Ainsi, le swap 1 mois est progressivement passé de -0.14% en début de période à -0.24% le 30 novembre, et toute la courbe enregistrait un recul de l’ordre de 9 points de base. Le 3 mois finissait à -0.27%, le 6 mois à -0.30% et le 1 an à -0.32%. Au cours de la période, les taux euribor ont poursuivi et accéléré leur glissement, de sorte que le 6 mois, mais également le 9 mois à partir du 27 novembre, sont devenus négatifs. Du côté des émetteurs, la tendance générale a clairement été à la hausse des spreads contre eonia, sur toutes périodes à partir du 3 mois. Le mouvement n’a toutefois pas été suffisamment marqué pour annuler l’effet de la baisse des taux, de sorte que jusqu’au 1 an la quasi-totalité des émetteurs les mieux notés propose des rendements négatifs. Nous maintenons l’exposition crédit à un niveau proche du maximum règlementaire. La WAL (Weighted Average Life) s’établissait fin novembre à 104 tandis que la WAM (Weighted Average Maturity) restait à un modeste niveau de 14, traduisant notre souhait de ne pas exposer le fonds au risque de taux. Décembre 2015 La BCE a agi…. modérément. Le 3 décembre, avec application le 9, le taux marginal de dépôt a été abaissé de -0.20% à -0.30%, tandis que le taux refi et le taux de prêt marginal demeuraient inchangés, respectivement à 0.05% et 0.30%. La panoplie des mesures non-conventionnelles a été élargie : le programme d’achat d’actifs de 60 milliards d’euros par mois se prolongera au moins jusqu’en mars 2017, les TCN émis par les administrations locales et régionales deviennent éligibles, les titres échus seront réinvestis aussi longtemps que nécessaire et les opérations de refinancement à 3 mois seront reconduites elles aussi « aussi longtemps que nécessaire », à taux fixe, la totalité des soumissions étant servie. Le président fait donc un bilan mitigé des résultats obtenus jusqu’alors, en matière de retour à une inflation proche de 2%. Il est permis de considérer que la BCE en garde « sous le pied », car le marché, qui manifestement attendait plus, a marqué sa déception à l’annonce de ces mesures. L’eonia quotidien a bien baissé de 10 bp environ à compter du 9 décembre, passant de la zone -0,14% à la zone -0.24% jusqu’à Noël. La remontée de l’indice en fin de mois est anecdotique et liée, comme chaque année, à l’assèchement de la liquidité (-0.127% pour le dernier jour de l’année). Mais les swaps de taux contre eonia, reflet des anticipations du marché sur l’indice, ont instantanément et nettement remonté sur l’annonce. Alors que sur 3 mois, 6 mois et un an, ils débutaient le mois respectivement à 0.27%, -0.30% et -0.33%, puis reprenaient brusquement 6, 8 et 10 bp, pour ensuite revenir partiellement à des niveaux quelques peu inférieurs. Ils terminaient finalement l’année à -0.23%, 0.25% et -0.27%, dessinant comme depuis de nombreux mois une courbe légèrement inversée. Les taux cash euribor ont suivi un mouvement similaire de hausse (modérée) le 7 décembre puis de baisse lente jusqu’à la fin du mois sans toutefois revenir aussi bas qu’ils l’étaient le 30 novembre. L’euribor 9 mois est donc redevenu légèrement positif en décembre tandis que le 1 an finissait l’année à 0.06%. Les émetteurs de titres de créances négociables ont peu, voire pas réagi à ces mouvements, de sorte que la stabilité de leurs spreads a fait ressortir en taux positifs certaines échéances qui ne l’étaient plus, 9, 10 et 11 mois notamment, dès lors que la courbe des swaps s’est translatée « vers le haut ». Le phénomène a été de courte durée, puisque les swaps ont ensuite à nouveau baissé, et surtout, il s’est produit à une période durant laquelle l’investisseur se fait rare, occupé qu’il est à gérer sa liquidité de fin d’année… Le fonds a subi le mouvement de baisse des taux directeurs initié par la BCE, de sorte que la performance est devenue négative sur le mois. Nous avons réduit la WAL (Weighted Average Life), qui se situait fin 2015 à 93, situation provisoire liée à la gestion de la liquidité. Nous maintiendrons ensuite l’exposition plus près du maximum règlementaire de 120. En revanche nous maintenons le parti de réduire le risque de taux en couvrant par swaps tous les actifs de durée supérieure à trois mois. Fin décembre, la WAM (Weighted Average Maturity) ressortait à 7. FRAIS DE NEGOCIATION Les frais de négociation sont perçus par LAZARD FRERES BANQUE. Ils ne sont pas soumis à une clé de répartition. TBM Ces frais sont perçus dans le cadre de la société en participation, qui assure entre LAZARD FRERES BANQUE et LAZARD FRERES GESTION S.A.S. la mise en commun de leurs moyens tendant à la gestion financière, à la gestion administrative et comptable, à la conservation des valeurs et à l’exécution des mouvements sur ces valeurs. EXERCICE DES DROITS DE VOTE Lazard Frères Gestion S.A.S. exerce les droits de vote attachés aux titres détenus dans les OPC dont il assure la gestion selon le périmètre et les modalités précisées dans la charte qu'il a établi concernant sa politique d'exercice du droit de vote. Ce document est mis à disposition des porteurs de parts sur simple demande écrite auprès de la société de gestion. PROCEDURE DE SELECTION ET D’EVALUATION DES INTERMEDIAIRES ET CONTREPARTIES Les intermédiaires utilisés par la société de gestion sont sélectionnés sur la base de différents critères d'évaluation, parmi lesquels figurent la recherche, la qualité d'exécution et de dépouillement des ordres, l'offre de services. Le " Comité Broker" de la société de gestion valide toute mise à jour dans la liste des intermédiaires habilités. Chaque pôle de gestion (taux et actions) rend compte au minimum deux fois par an au Comité Broker de l'évaluation de la prestation de ces différents intermédiaires et de la répartition des volumes d'opérations traités. FRAIS D’INTERMEDIATION L’information concernant les frais d’intermédiation est consultable sur le site internet : www.lazardfreresgestion.fr. TECHNIQUES DE GESTION EFFICACE DE PORTEFEUILLE Le portefeuille n’a pas enregistré d’opérations de pension au titre de l’exercice écoulé. INSTRUMENTS FINANCIERS EMIS OU GERES PAR UNE ENTITE DU GROUPE LAZARD L’information relative à ces instruments figure dans les comptes annuels du FCP. INFORMATION CRITERES ESG La prise en considération de critères extra-financiers est au cœur de notre philosophie d'investissement actions ISR (Investissement Socialement Responsable). La philosophie même de notre gestion ISR repose sur une conviction forte : la performance économique de l'entreprise n'est durable que s’il y a prise en compte de certains facteurs extra-financiers. La valorisation du "capital humain" et la prévention de l'ensemble des risques environnementaux sont une assurance de la pérennité de la performance économique. La qualité de la gouvernance d’entreprise est analysée pour toutes les sociétés dont les actions sont détenues par des OPC gérés par Lazard Frères Gestion, même s'il ne s'agit pas de portefeuilles développant spécifiquement une gestion ISR. Dans ce cadre, le Fond Commun de Placement OBJECTIF COURT TERME EURO géré par Lazard Frères Gestion prend en compte les critères de qualité de gouvernance, sans que ceux-ci ne soient nécessairement associés simultanément à des critères sociaux ou environnementaux. L’information concernant les critères ESG est consultable sur le site internet : www.lazardfreresgestion.fr. TBM CHANGEMENT INTERVENU AU COURS DE LA PERIODE ET A INTERVENIR Modification du prospectus : Le Président de Lazard Frères Gestion S.A.S décide de modifier la rédaction de la stratégie d’investissement du FCP Objectif Court Terme Euro dans la mesure où le gestionnaire ne peut plus se reposer exclusivement et systématiquement sur les notations des agences. Date effet : 23 juin 2015. Abandon des frais de gestion Le Président de Lazard Frères Gestion S.A.S décide pour le FCP OBJECTIF COURT TERME EURO Code Isin part A : FR0007498480 - Code Isin part B : FR0010446633 - Code Isin part C : FR0011291657 d’abandonner le 31 décembre 2015, une partie des frais de gestion lui revenant, pour un montant total de 5.174,33 €. Modification des frais de gestion réels : Le Président de Lazard Frères Gestion S.A.S décide de modifier les frais de gestion réels du FCP OBJECTIF COURT TERME EURO (Code Isin part A : FR0007498480) 0.05% en lieu et place de 0.14% (Code Isin part B : FR0010446633) 0.05% en lieu et place de 0.10% (Code Isin part C : FR0011291657) 0.05% en lieu et place de 0.10%. Date d’effet : le 05/01/2016 sur la VL du 04/01/2016 TBM bilan au 31 décembre 2015 en euro EXERCICE EXERCICE au 31/12/15 €uros au 31/12/14 €uros IMMOBILISATIONS NETTES 0,00 0,00 DEPOTS 0,00 0,00 734 358 083,48 902 930 022,64 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 660 970 301,50 660 970 301,50 660 970 301,50 0,00 0,00 73 387 781,98 73 387 781,98 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 901 043 867,64 901 043 867,64 901 043 867,64 0,00 0,00 1 886 155,00 1 886 155,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 Opérations sur un marché réglementé ou assimilé Autres opérations AUTRES INSTRUMENTS FINANCIERS 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 62 244,21 0,00 62 244,21 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 81 971,36 0,00 81 971,36 0,00 CREANCES 1 166,76 2 516,14 0,00 1 166,76 0,00 2 516,14 139 322,40 1 380 750,01 139 322,40 1 380 750,01 734 560 816,85 904 395 260,15 ACTIF INSTRUMENTS FINANCIERS ACTIONS ET VALEURS ASSIMILEES Négociées sur un marché réglementé ou assimilé Non négociées sur un marché réglementé ou assimilé OBLIGATIONS ET VALEURS ASSIMILEES Négociées sur un marché réglementé ou assimilé Non négociées sur un marché réglementé ou assimilé TITRES DE CREANCES Négociés sur un marché réglementé ou assimilé Titres de créances négociables Autres titres de créances Non négociés sur un marché réglementé ou assimilé ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF OPCVM et FIA à vocation générale destinés aux non professionnels et équivalents d'autres pays Autres Fonds destinés à des non professionnels et équivalents d'autres pays Etats membres de l'Union européenne Fonds professionnels à vocation générale et équivalents d'autres Etats membres de l'union européenne et organismes de titrisations cotés Autres Fonds d'investissement professionnels et équivalents d'autres Etats membres de l'union européenne et organismes de titrisations non cotés Autres organismes non européens OPERATIONS TEMPORAIRES SUR TITRES FINANCIERS Créances représentatives de titres financiers reçus en pension Créances représentatives de titres financiers prêtés Titres financiers empruntés Titres financiers donnés en pension Autres opérations temporaires CONTRATS FINANCIERS Opérations de change à terme de devises Autres COMPTES FINANCIERS liquidités TOTAL DE L'ACTIF TBM EXERCICE EXERCICE au 31/12/15 €uros au 31/12/14 €uros 733 128 878,82 0,00 0,00 210 703,89 1 084 269,23 901 788 076,45 0,00 0,00 250 248,97 2 197 331,94 734 423 851,94 904 235 657,36 128 486,80 155 315,40 OPERATIONS DE CESSION SUR INSTRUMENTS FINANCIERS 0,00 0,00 OPERATIONS TEMPORAIRES SUR TITRES FINANCIERS 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 128 486,80 0,00 128 486,80 155 315,40 0,00 155 315,40 8 478,11 4 287,39 0,00 8 478,11 0,00 4 287,39 COMPTES FINANCIERS 0,00 0,00 Concours bancaires courant Emprunt 0,00 0,00 0,00 0,00 734 560 816,85 904 395 260,15 PASSIF CAPITAUX PROPRES Capital Plus et moins-values nettes antérieures non distribuées (a) Report à nouveau (a) Plus et moins-values nettes de l'exercice (ab) Résultat de l'exercice (ab) TOTAL DES CAPITAUX PROPRES ( = Montant représentatif de l'actif net) INSTRUMENTS FINANCIERS Dettes représentatives de titres financiers donnés en pension Dettes représentatives de titres financiers empruntés Autres opérations temporaires CONTRATS FINANCIERS Opérations sur un marché réglementé ou assimilé Autres opérations DETTES Opérations de change à terme de devises Autres TOTAL DU PASSIF (a) Y compris comptes de régularisations (b) Diminués des acomptes versés au titre de l'exercice TBM hors bilan au 31 décembre 2015 en euros EXERCICE au 31/12/15 €uros EXERCICE au 31/12/14 €uros OPERATIONS DE COUVERTURE ENGAGEMENTS SUR MARCHES REGLEMENTES OU ASSIMILES ENGAGEMENTS DE GRE A GRE AUTRES ENGAGEMENTS AUTRES OPERATIONS ENGAGEMENTS SUR MARCHES REGLEMENTES OU ASSIMILES ENGAGEMENTS DE GRE A GRE SWAPS SWAP 07/01/2016 BNPPARIB SWAP 13/01/2016 NATIXIS SWAP 12/02/2016 NATIXIS SWAP 18/02/2016 NATIXIS SWAP 29/02/2016 NATIXIS SWAP 23/03/2016 NATIXIS SWAP 24/03/2016 BNPPARIB SWAP 14/04/2016 NATIXIS SWAP 19/04/2016 BNPPARIB SWAP 29/04/2016 NATIXIS SWAP 04/05/2016 BNPPARIB SWAP 05/08/2016 NATIXIS SWAP 09/08/2016 NATIXIS SWAP 12/08/2016 NATIXIS SWAP 27/10/2016 NATIXIS SWAP 28/10/2016 BNPPARIB SWAP 02/01/2015 NATIXIS SWAP 04/02/2015 NATIXIS SWAP 04/02/2015 NATIXIS SWAP 12/02/2015 NATIXIS SWAP 18/02/2015 BNPPARIBAS SWAP 30/04/2015 BNPPARIBAS SWAP 05/05/2015 NATIXIS SWAP 13/05/2015 NATIXIS SWAP 15/05/2015 NATIXIS 5 500 000,00 25 000 000,00 12 000 000,00 10 000 000,00 15 000 000,00 20 000 000,00 10 000 000,00 10 000 000,00 15 000 000,00 7 000 000,00 10 000 000,00 15 000 000,00 10 000 000,00 10 000 000,00 20 000 000,00 15 000 000,00 20 000 000,00 20 000 000,00 20 000 000,00 20 000 000,00 10 000 000,00 20 000 000,00 20 000 000,00 10 000 000,00 5 000 000,00 AUTRES ENGAGEMENTS TBM compte de résultat au 31 décembre 2015 en euros EXERCICE au 31/12/15 €uros 2 694 295,98 EXERCICE au 31/12/14 €uros 4 995 916,17 0,00 0,00 247 349,99 2 191 819,63 0,00 255 126,36 0,00 0,00 0,00 0,00 4 624 834,18 0,00 371 081,99 0,00 2 694 295,98 4 995 916,17 CHARGES SUR OPERATIONS FINANCIERES 350 980,48 426 954,25 Charges sur acquisitions et cessions temporaires de titres financiers Charges sur contrats financiers Charges sur dettes financières Autres charges financières 0,00 350 748,94 0,00 231,54 0,00 426 954,25 0,00 0,00 350 980,48 426 954,25 2 343 315,50 4 568 961,92 0,00 853 139,48 0,00 1 082 041,81 1 490 176,02 3 486 920,11 -405 906,79 0,00 -1 289 588,17 0,00 1 084 269,23 2 197 331,94 PRODUITS SUR OPERATIONS FINANCIERES1 Produits sur dépôts et comptes financiers Produits sur actions et valeurs assimilées Produits sur obligations et valeurs assimilées Produits sur titres de créances Produits sur acquisitions et cessions temporaires de titres financiers Produits sur contrats financiers Autres produits financiers TOTAL I TOTAL II RESULTAT SUR OPERATIONS FINANCIERES ( I - II ) Autres produits (III) Frais de gestion et dotations aux amortissements (IV) RESULTAT NET DE L'EXERCICE (L.214-17-1)(I - II + III - IV ) Régularisation des revenus de l'exercice (V) Acomptes sur résultat versés au titre de l'exercice (VI) RESULTAT (I-II+III-IV+/-V-VI) 1 Selon l'affectation fiscale des revenus reçus des OPC TBM annexe aux comptes I. REGLES D’EVALUATION ET DE COMPTABILISATION DES ACTIFS L’organisme s’est conformé au règlement ANC n° 2014-01 du 14 janvier 2014 relatif au plan comptable des organismes de placement collectif à capital variable. 1 – Règles d’évaluation des Actifs Les instruments financiers et valeurs négociées sur un marché réglementé sont évalués à leur prix de marché. Les instruments de type « actions et assimilés » sont valorisés sur la base du dernier cours connu sur leur marché principal. Le cas échéant, les cours sont convertis en euros suivant le cours des devises à Paris au jour de l’évaluation (source Banque Centrale Européenne). Les instruments financiers de taux Les instruments de taux sont pour l'essentiel valorisés en mark-to-market, sur la base soit de prix issus de Bloomberg (BGN) à partir de moyennes contribuées, soit de contributeurs en direct. Il peut exister un écart entre les valeurs retenues au bilan, évaluées comme indiqué ci-dessus, et les prix auxquels seraient effectivement réalisés les cessions si une part de ces actifs en portefeuille devait être liquidée. o type « obligations et assimilés » sont valorisés sur la base d’une moyenne de prix recueillis auprès de plusieurs contributeurs en fin de journée. En application des règles de valorisation fixées par le prospectus, « La valeur liquidative est datée du jour d’évaluation, sauf lorsque le jour d’évaluation tombe la veille d’une période chômée en France (week-ends ou jours fériés), auquel cas, la valeur liquidative est datée du dernier jour de cette période (ex. le jour d’évaluation est un vendredi, la valeur liquidative est datée du dimanche). » En conséquence, la valeur liquidative au jeudi 31 décembre 2015 inclue les frais de gestion calculés jusqu’au dimanche 3 janvier 2016. Les instruments financiers dont le cours n’a pas été constaté le jour de l’évaluation ou dont le cours a été corrigé, sont évalués à leur valeur probable de négociation sous la responsabilité de la société de gestion du FCP. Ces évaluations et leur justification sont communiquées au commissaire aux comptes à l’occasion de ses contrôles. Toutefois, les instruments suivants sont évalués selon les méthodes spécifiques suivantes : Type Titres de créances négociables : - TCN dont la durée de vie résiduelle est supérieure à 3 mois : Les titres de créance négociables faisant l’objet de transactions significatives sont évalués au prix de marché. En l’absence de transactions significatives, une évaluation de ces titres est faite par application d’une méthode actuarielle, utilisant un taux de référence éventuellement majoré d’une marge représentative des caractéristiques intrinsèques de l’émetteur. TBM Taux de référence TCN en devises TCN en Euro EURIBOR, SWAPS OIS et BTF - 3 – 6 – 9 – 12 mois BTAN - 18 mois, 2 – 3 –4 – 5 ans Taux officiels principaux des pays concernés. - TCN dont la durée de vie résiduelle est égale ou inférieure à 3 mois : Les TCN dont la durée de vie résiduelle est égale ou inférieure à 3 mois font l’objet d’une évaluation linéaire. Toutefois, en cas de sensibilité particulière de certains de ces titres au marché, cette méthode ne serait pas appliquée. OPC : Les parts ou actions d’OPC sont évaluées à la dernière valeur liquidative connue. Les parts ou actions d’OPC dont la valeur liquidative est publiée mensuellement peuvent être évaluées sur la base de valeurs liquidatives intermédiaires calculées sur des cours estimés. Acquisitions / Cessions temporaires de titres - Les titres pris en pension sont évalués à partir du prix de contrat, par l’application d’une méthode actuarielle utilisant un taux de référence (EONIA au jour le jour, taux interbanques à 1 ou 2 semaines, EURIBOR 1 à 12 mois) correspondant à la durée du contrat. - Les titres donnés en pension continuent d’être valorisés à leur prix de marché. La dette représentative des titres donnés en pension est calculée selon la même méthode que celle utilisée pour les titres pris en pension. Opérations à terme fermes et conditionnelles - Les contrats à terme et les options sont évalués sur la base d’un cours de séance dont l’heure de prise en compte est calée sur celle utilisée pour évaluer les instruments sous-jacents. Les positions prises sur les marchés à terme fermes ou conditionnels et du gré à gré sont valorisées à leur prix de marché ou à leur équivalent sous-jacent. 1.1. Les instruments financiers et valeurs non négociés sur un marché réglementé Tous les instruments financiers du FCP sont négociés sur des marchés réglementés. 1.2. Méthodes d’évaluation des engagements hors-bilan Les opérations de hors-bilan sont évaluées à la valeur d’engagement. La valeur d’engagement pour les contrats à terme fermes est égale au cours (en devise du FCP) multiplié par le nombre de contrats multiplié par le nominal. La valeur d’engagement pour les opérations conditionnelles est égale au cours du titre sous-jacent (en devise du FCP) multiplié par le nombre de contrats multiplié par le delta multiplié par le nominal du sous-jacent. La valeur d’engagement pour les contrats d’échange est égale au montant nominal du contrat (en devise du FCP). 2 – Méthode de comptabilisation Des revenus des valeurs à revenu fixe - La comptabilisation des revenus de valeurs à revenu fixe est effectuée suivant la méthode des « intérêts encaissés ». TBM Des frais de gestion - Les frais de gestion sont calculés à chaque valorisation. Le taux de frais de gestion correspondant à chaque catégorie de parts est appliqué respectivement à chacun des actifs selon la formule ci-après. (Actif brut – OPC de Lazard Frères Gestion S.A.S détenus) x x taux de frais de fonctionnement et de gestion nb jours jusqu’à prochaine VL 365 En application des règles de valorisation fixées par le prospectus, « La valeur liquidative est datée du jour d’évaluation, sauf lorsque le jour d’évaluation tombe la veille d’une période chômée en France (week-ends ou jours fériés), auquel cas, la valeur liquidative est datée du dernier jour de cette période (ex. le jour d’évaluation est un vendredi, la valeur liquidative est datée du dimanche). » En conséquence, la valeur liquidative au jeudi 31 décembre 2015 inclue les frais de gestion calculés jusqu’au dimanche 3 janvier 2016. - Ce montant est alors enregistré au compte de résultat du FCP et versé intégralement à la société de gestion. - La société de gestion effectue le paiement des frais de fonctionnement du FCP et notamment : . de la gestion financière ; . de la gestion administrative et comptable ; . de la prestation du dépositaire ; . des autres frais de fonctionnement : . honoraires des commissaires aux comptes ; . publications légales (Balo, Petites Affiches, etc…) le cas échéant. Ces frais n’incluent pas les frais de transactions. Le taux maximum des frais de gestion de la part « A » est de 0,14 %, sur la base définie dans le prospectus. Le taux maximum des frais de gestion de la part « B » est de 0,10 %, sur la base définie dans le prospectus. Le taux maximum des frais de gestion de la part « C » est de 0,10 %, sur la base définie dans le prospectus. Des frais de transaction La méthode retenue est celle des frais exclus. Des rétrocessions perçues de frais de gestion ou de droits d’entrée Le mode de calcul du montant des rétrocessions est défini dans les conventions de commercialisation. - Si le montant calculé est significatif, une provision est alors constituée au compte 619. - Le montant définitif est comptabilisé au moment du règlement des factures après reprise des éventuelles provisions. TBM 3 – Devise de comptabilité La devise de comptabilité est l’euro. 4 – Affectation Résultat net : Parts A : Capitalisation Parts B : Capitalisation Parts C : Capitalisation Plus-values nettes : Parts A : Capitalisation Parts B : Capitalisation Parts C : Capitalisation TBM 5 – Annexes Les comptes annuels sont présentés selon le nouveau format conformément aux dispositions du Règlement ANC 2014-01 abrogeant le Règlement CRC 2003-02 et ses modifications successives : Ce règlement intègre la nouvelle classification AIFM des OPC, mais ne modifie pas les principes comptables applicables selon le règlement antérieur ni les méthodes d’évaluation des actifs et passifs. Les modifications portent donc essentiellement sur la présentation des documents de synthèse et sur la nomenclature des OPC, le montant global des OPC demeure inchangé. Afin d'assurer la comparabilité des états de synthèse de l'exercice avec ceux de l'exercice précédent, les modifications suivantes ont été effectuées sur la présentation des données de l'exercice N-1 de manière simplifiée en l'absence d'impact significatif identifié sur la comparabilité des données: · La sous-rubrique « OPCVM et Fonds d’investissement à vocation générale destinés aux non professionnels et équivalent d’autres pays » correspond à l’ancienne sous-rubrique « OPCVM européens coordonnés et OPCVM français à vocation générale ». · La sous-rubrique « Autres Fonds destinés à des non professionnels et équivalents d’autres Etats membres de l’Union Européenne » correspond à l’ancienne sous-rubrique « OPCVM réservés à certains investisseurs - FCPR FCIMT ». · La sous-rubrique « Fonds professionnels à vocation générale et équivalents d’autres Etats membres de l’Union Européenne et organismes de titrisations cotés » correspond à l’ancienne sous-rubrique « Fonds d'investissement et FCC cotés ». · La sous-rubrique « Autres Fonds d’investissement professionnels et équivalents d’autres Etats membres de l’Union Européenne et organismes de titrisations non cotés » correspond à l’ancienne sous-rubrique « Fonds d'investissement et FCC non cotés ». · La sous-rubrique « Autres organismes non européens » a été introduite par le Règlement n° 2014-01. TBM II - Evolution de l'actif net EXERCICE au 31/12/15 €uros Actif net en début d'exercice EXERCICE au 31/12/14 €uros 904 235 657,36 1 410 696 759,08 Souscriptions (y compris les commissions de souscription acquises à l'OPC) + 5 522 693 621,32 6 739 434 655,46 Rachats (sous déduction des commissions de rachat acquises à l'OPC) - -5 692 849 887,22 -7 249 470 669,39 Plus - values réalisées sur dépôts et instruments financiers + 654 009,64 578 476,71 Moins - values réalisées sur dépôts et instruments financiers - -341 182,75 -275 069,55 Plus - values réalisées sur instruments financiers à terme + 0,00 0,00 Moins - values réalisées sur instruments financiers à terme - 0,00 0,00 Frais de Transaction - 0,00 0,00 Différences de change +/- 0,00 0,00 Variation de la différence d'estimation des dépôts et instruments financiers Différence d'estimation exercice N Différence d'estimation exercice N - 1 +/- -1 465 643,88 -213 731,94 380 821,63 1 846 465,51 1 846 465,51 2 060 197,45 Variation de la différence d'estimation des instruments financiers à terme Différence d'estimation exercice N Différence d'estimation exercice N - 1 +/7 101,45 -66 242,59 -73 344,04 -1 683,12 -73 344,04 -71 660,92 Distribution de l'exercice antérieur sur plus et moins-values nettes - 0,00 0,00 Distribution de l'exercice antérieur sur résultat - 0,00 0,00 1 490 176,02 3 486 920,11 Résultat net de l'exercice avant compte de régularisation +/- Acompte(s) versé(s) au cours de l'exercice sur plus et moins-values nettes - 0,00 0,00 Acompte(s) versé(s) au cours de l'exercice sur résultat - 0,00 0,00 +/- 0,00 0,00 734 423 851,94 904 235 657,36 Autres éléments Actif net en fin d'exercice TBM III - Compléments d'information 3.1 Instruments financiers : ventilation par nature juridique ou économique d'instrument Obligations et valeurs assimilées par nature d'instrument obligations indexées obligations convertibles et échangeables titres participatifs autres Titres de créances par nature d'instrument bons du trésor bons à moyen terme négociable billets de trésorerie certificats de dépôt autres Néant Néant Néant Néant Néant Néant 219 924 438,45 € 441 045 863,05 € Néant Opérations de cession sur instruments financiers par nature d'instrument titres de créances négociables Néant actions Néant obligations Néant Ventilation des rubriques de hors-bilan par type de marché taux actions devises 209 500 000,00 € Néant Néant 3.2 Ventilation par nature de taux des postes d'actif, de passif et de hors-bilan Actif Dépôts Obligations et valeurs assimilées Titres de créances Opérations temporaires sur titres Comptes financiers Passif Opérations temporaires sur titres Comptes financiers Hors-bilan Opérations de couverture Autres opérations * liquidités non rémunérées Taux fixe Taux variable 427 839 321,70 233 130 979,80 Taux révisable Autres 139 322,40 * 209 500 000,00 3.3 Ventilation par maturité résiduelle des postes d'actif, de passif et de hors-bilan Actif Dépôts Obligations et valeurs assimilées Titres de créances Opérations temporaires sur titres financiers Comptes financiers Passif Opérations temporaires sur titres financiers Comptes financiers Hors-bilan Opérations de couverture Autres opérations 0-3 mois 3 mois-1an 365 946 786,67 295 023 514,83 139 322,40 97 500 000,00 112 000 000,00 TBM 1 an-3 ans 3 ans-5 ans > 5 ans 3.4 Ventilation par devise de cotation ou d'évaluation des postes d'actif, de passif et de hors-bilan Actif Dépôts Actions et valeurs assimilées Obligations et valeurs assimilées Titres de créances OPC Opérations temporaires sur titres financiers Créances Comptes financiers Passif Opérations de cession sur instruments financiers Opérations temporaires sur titres financiers Dettes Comptes financiers Hors-bilan Opérations de couvertrure Autres opérations 3.5 Créances et dettes : ventilation par nature Autres créances Ventilation des opérations de change à terme Achat Vente Néant Néant Coupons à recevoir Néant Vente à règlement différée Néant Autres 1 166,76 € Autres dettes Ventilation des opérations de change à terme Achat Vente Néant Néant Achat à règlement différé Néant Frais de gestion à régler 8 478,11 € Autres Néant TBM 3.6 Capitaux propres Nombre et valeur des titres : émis pendant l'exercice (y compris la commission de souscription restant acquise à l'OPC) Quantité : Quantité : Quantité : 133 535,000 parts "A" 379,000 parts "B" 1 210 060,970 parts "C" Montant : € Montant : € Montant : € 948 166 652,96 2 137 665 070,37 2 436 861 897,99 rachetés pendant l'exercice (sous déduction de la commission de rachat restant acquise à l'OPC) Quantité : Quantité : Quantité : 153 395,000 parts "A" 389,000 parts "B" 1 196 471,972 parts "C" Montant : € Montant : € Montant : € 1 089 188 255,46 2 194 161 828,75 2 409 499 803,01 Commissions de souscription et/ou rachat : Montant des commissions de souscription et/ou de rachat perçues € 0,000 parts "A" € 0,000 parts "B" € 0,000 parts "C" Montant des commissions de souscription et/ou de rachat rétrocédées à des tiers € 0,000 parts "A" € 0,000 parts "B" € 0,000 parts "C" Montant des commissions de souscription et/ou de rachat acquises à l'OPC € 0,000 parts "A" € 0,000 parts "B" € 0,000 parts "C" 3.7 Frais de gestion Parts "A" Frais de gestion fixes : pourcentage de l'actif moyen : 0,10 Parts "B" Frais de gestion fixes : pourcentage de l'actif moyen : 0,06 Parts "C" * Frais de gestion fixes : pourcentage de l'actif moyen : * annualisé Commission de sur-performance (frais variables) : Rétrocessions reçues au titre des OPC détenus Parts "A" Parts "B" Parts "C" * 0,10 Néant 1 240,62 € 472,26 € 582,46 € 185,90 € GROUPAMA 3.8 Engagements reçus et donnés Engagements reçus Néant Engagements donnés Néant ² Valeur actuelle des instruments financiers faisant l'objet d'une acquisition temporaire Titres acquis à réméré : Néant Titres pris en pension livrée : Néant Valeur actuelle des instruments financiers constitutifs de dépôts de garantie: Néant Instruments financiers reçus en garantie et non inscrits au bilan : Néant Instruments financiers donnés en garantie et maintenus dans leur poste d'origine : Néant Instruments financiers détenus en portefeuille émis par le prestataire ou les entités de son groupe et OPC gérés par le prestataire ou les entités du groupe Lazard : voir inventaire du portefeuille. TBM 3.10 Tableau d'affectation des sommes distribuables Acomptes sur résultat versés au titre de l'exercice Montant total Montant unitaire Crédits d'impôt totaux Date Crédit d'impôt unitaire Total acomptes Date Acomptes sur plus et moins-values nettes versés au titre de l'exercice Montant total Montant unitaire Total acomptes Tableau d'affectation des sommes distribuables afférentes au résultat SOMMES RESTANT A AFFECTER Report à nouveau Résultat TOTAL EXERCICE au 31/12/15 €uros EXERCICE au 31/12/14 €uros 0,00 1 084 269,23 0,00 2 197 331,94 1 084 269,23 2 197 331,94 0,00 0,00 1 084 269,23 0,00 0,00 2 197 331,94 1 084 269,23 2 197 331,94 430 510,29 1 064 888,73 430 510,29 1 064 888,73 434 643,02 820 938,94 434 643,02 820 938,94 219 115,92 311 504,27 219 115,92 311 504,27 AFFECTATION Distribution Report à nouveau de l'exercice Capitalisation TOTAL PART A / FR0007498480 AFFECTATION Capitalisation TOTAL PART B / FR0010446633 AFFECTATION Capitalisation TOTAL PART C / FR0011291657 AFFECTATION Capitalisation TOTAL TBM Tableau d'affectation des sommes distribuables afférentes aux plus et moins values nettes SOMMES RESTANT A AFFECTER Plus et moins-values nettes antérieures non distribuées Plus et moins-values nettes de l'exercice Acomptes versés sur plus et moins-values nettes de l'exercie TOTAL EXERCICE au 31/12/15 €uros EXERCICE au 31/12/14 €uros 0,00 210 703,89 0,00 0,00 250 248,97 0,00 210 703,89 250 248,97 0,00 0,00 210 703,89 0,00 0,00 250 248,97 210 703,89 250 248,97 92 621,13 128 353,20 92 621,13 128 353,20 71 213,13 84 261,57 71 213,13 84 261,57 46 869,63 37 634,20 46 869,63 37 634,20 AFFECTATION Distribution Plus et moins-values nettes non distribuées Capitalisation TOTAL PART A / FR0007498480 AFFECTATION Capitalisation TOTAL PART B / FR0010446633 AFFECTATION Capitalisation TOTAL PART C / FR0011291657 AFFECTATION Capitalisation TOTAL TBM Tableau des résultats et autres éléments caractéristiques de l'OPC depuis les cinq derniers exercices EXERCICE EXERCICE EXERCICE EXERCICE EXERCICE 30/12/2011 31/12/2012 31/12/2013 31/12/2014 31/12/2015 SOLDE DES SOUSCRIPTIONS ET DES RACHATS AU COURS DE L' EXERCICE en €uro . Montant souscrits parts "A" . Montant souscrits parts "B" . Montant souscrits parts "C" -142 314 657,39 3 218 408 318,72 3 436 132 888,45 -62 671 990,96 3 405 846 530,53 4 678 811 589,30 34 153 294,38 -272 039 191,81 2 204 586 501,99 3 520 235 784,28 1 904 781 569,09 -510 036 013,93 2 036 168 940,48 2 465 777 195,61 2 237 488 519,37 -170 156 265,90 948 166 652,96 2 137 665 070,37 2 436 861 897,99 . Montant rachetés parts "A" . Montant rachetés parts "B" . Montant rachetés parts "C" 3 035 771 052,71 3 761 084 811,85 3 456 979 814,23 4 713 060 522,44 11 443 068,50 2 258 842 225,80 3 879 672 966,60 1 763 127 854,77 2 252 051 425,11 2 730 853 769,92 2 266 565 474,36 1 089 188 255,46 2 194 161 828,75 2 409 499 803,01 en nombre de parts . Parts émises "A" . Parts émises "B" . Parts émises "C" 26 145 461 530 621 4 117 483 535 837 17 995 62 877 311 681 627 949 490 -44 936,206 287 155,000 438,000 1 112 518,126 -6 281,002 133 535,000 379,000 1 210 060,970 . Parts rachetées "A" . Parts rachetées "B" . Parts rachetées "C" 435 326 680 490 755 843 6 652 319 381 691 878 849 317 600,000 485,000 1 126 962,332 153 395,000 389,000 1 196 471,972 1 728 100 637,99 776 527 037,14 951 573 600,84 1 678 684 054,87 730 967 037,79 924 991 836,78 22725180,29 1 410 696 759,08 678 222 161,56 567 818 238,38 164656359,1 904 235 657,36 463 783 888,81 304 466 496,82 135985271,73 734 423 851,94 322 837 222,81 248 219 316,13 163 367 313,00 110 695 171 103 475 165 11 343 95 775 101 81 983 65 330,000 54,000 67 539,239 45 470,000 44,000 81 128,237 7 015,01 5 564 757,89 7 064,18 5 606 011,13 2 003,49 7 081,41 5 621 962,75 2 008,40 7 099,09 5 638 268,45 2 013,42 7 100,00 5 641 348,09 2 013,69 Résultat hors compte de régularisation en € 18 182 552,74 14 555 954,06 5 685 732,64 3 486 920,11 1 490 176,02 Résultat distribuable en € 18 005 375,73 12 609 690,96 4 650 891,92 2 197 331,94 1 084 269,23 ACTIF NET (en €) Parts "A" Parts "B" Parts "C" Nombre de parts Parts "A" Parts "B" Parts "C" Valeur liquidative en € Parts "A" Parts "B" Parts "C" Distribution unitaire sur plus et moins values nettes (y compris acomptes) Parts "A" Parts "B" Parts "C" N/A N/A N/A N/A FCP de Capitalisation FCP FCP dede Capitalisation Capitalisation FCP de Capitalisation N/A FCP de Capitalisation FCP FCP dede Capitalisation Capitalisation FCP de Capitalisation N/A FCP de Capitalisation FCP FCP dede Capitalisation Capitalisation FCP de Capitalisation FCP de Capitalisation Capitalisation unitaire sur résultat en € Parts "A" Parts "B" Parts "C" Capitalisation unitaire sur les plus et moins-values nettes en € Parts "A" Parts "B" Parts "C" Capitalisation unitaire sur résultat (y compris sur les plus et moins values nettes*) en € TBM 23,35 18534,91 6,62 16,30 15 202,57 4,61 9,46 9 878,25 2,70 4,95 3926,14 1,4 1,95 1 560,40 0,55 2,03 1 618,48 0,57 COMPOSITION DE L'ACTIF DE OBJECTIF COURT TERME EURO (FCP) AU JEUDI 31 DÉCEMBRE 2015 Libelle Isin Cours TOTAL OPC UCITS à vocation générale destinés aux non professionnels et équivalents d'autres pays CPR CASH -I- SICAV FR0010413583 1 294 224,2000 FCP AMUNDI TRESO CT -IC-(3D) FR0000983751 18 864,3900 FCP AVIVA INVEST.MONET.-C-(4D) FR0000985558 2 261,1800 FCP BNPP CASH INVEST -I-(3D) FR0010337667 57 260,6341 Titres de Créances Négociables ABBEY NATIONAL PLC. C0F 19/04/2016 FR0123085070 0,0000 BARCLAYS BANK PLC LONDRES CFC 01/08/2016 FR0123244743 0,0000 BARCLAYS BANK PLC LONDRES CFC 05/08/2016 FR0123409650 0,0000 BMW FINANCE NV B0T 14/04/2016 FR0123398713 0,0000 CREDIT SUISSE GROUP PM1 27/10/2016 XS1314347581 0,0000 CREDIT SUISSE LONDON DT1 24/03/2016 XS1210044530 0,0000 DEUTSCHE BANK FRANCFORT PM1 12/08/2016 XS1278526857 0,0000 DEUTSCHE BANK FRANCFORT PM1 18/02/2016 XS1194085129 0,0000 KA FINANZ AG C0F 11/01/2016 FR0122910724 0,0000 LVMH FINANCE BELGIQUE SA PS1 18/02/2016 BE6282472735 0,0000 SANTANDER CONSUMER FINANCE SA PM1 04/05/2016 XS1318729842 0,0000 SANTANDER CONSUMER FINANCE SA PM1 28/10/2016 XS1315973716 0,0000 STANDARD CHARTERED BANK PM1 29/02/2016 XS1285425234 0,0000 UNICREDIT SPA CFC 04/11/2016 FR0123421374 0,0000 VODAFONE GROUP PLC PS1 07/01/2016 XS1165736106 0,0000 VODAFONE GROUP PLC PS1 08/01/2016 XS1165736528 0,0000 VODAFONE GROUP PLC PS1 15/01/2016 XS1171549980 0,0000 ALLIANZ BANQUE EX AGF BANQUE CFC 02/08/2016 FR0123156095 0,0000 ALLIANZ BANQUE EX AGF BANQUE CFC 15/03/2016 FR0122983499 0,0000 BANQUE ACCORD SA CFC 15/01/2016 FR0123097349 0,0000 BANQUE ACCORD SA CFC 27/07/2016 FR0123356794 0,0000 BANQUE EDEL SNC CFC 21/07/2016 FR0123134308 0,0000 BANQUE FEDERATIVE DU CREDIT MUTUEL CFC 04/01/2016 FR0122915129 0,0000 BANQUE FEDERATIVE DU CREDIT MUTUEL CFC 04/05/2016 FR0123091680 0,0000 BANQUE POPULAIRE RIVES DE PARIS C0F 04/01/2016 FR0123424378 0,0000 BANQUE REGIONALE D'ESCOMPTE ET DE DEPOTS C0F 04/01/2016 FR0123370308 0,0000 BPCE CFC 13/05/2016 FR0122991971 0,0000 BPCE CFC 26/08/2016 FR0123163844 0,0000 BPCE CFC 30/06/2016 FR0123163489 0,0000 BPCE CFC 31/05/2016 FR0123163265 0,0000 CAISSE FEDERALE DE CREDIT MUTUEL OCEAN C0F 05/02/2016 FR0123421473 0,0000 CAISSE FEDERALE DE CREDIT MUTUEL OCEAN C0F 26/02/2016 FR0123418107 0,0000 CARREFOUR BANQUE C0F 12/02/2016 FR0123201537 0,0000 CIC PARIS CFC 04/07/2016 FR0123258487 0,0000 CIC PARIS CFC 04/08/2016 FR0123259576 0,0000 CMP BANQUE PARIS C0F 13/01/2016 FR0122751458 0,0000 CRCA DE TOULOUSE CFC 27/06/2016 FR0123171789 0,0000 CREDIT MUNICIPAL DE PARIS C0F 09/08/2016 FR0123251524 0,0000 DANONE B0T 05/02/2016 FR0123423909 0,0000 DEPARTEMENT DU PUY-DE-DôME B0T 13/01/2016 FR0123498059 0,0000 ENGIE SA EX ANTE GDF SUEZ BFC 11/03/2016 FR0123202592 0,0000 FRANFINANCE B0T 05/08/2016 FR0123259592 0,0000 FRANFINANCE BFC 20/01/2016 FR0122914270 0,0000 KERING B0T 25/01/2016 FR0123417257 0,0000 NATIXIS CFC 26/07/2016 FR0123255426 0,0000 NATIXIS CFC 31/03/2016 FR0123087852 0,0000 ORANGE B0T 29/04/2016 FR0123256663 0,0000 RENAULT CREDIT INTERNATIONAL SA BANQUE C0F 20/01/2016 FR0123397400 0,0000 SOCIETE GENERALE CFC 31/05/2016 FR0123234314 0,0000 SUEZ ENVIRONNEMENT B0T 23/03/2016 FR0123360986 0,0000 TECHNIP EUROCASH SNC B0T 02/02/2016 FR0123361174 0,0000 UNION FINANCES GRAINS GARANTIE BECM (GPE BFCM) B0T 08/01/2016FR0123424592 0,0000 UNION FINANCES GRAINS GARANTIE BECM (GPE BFCM) B0T 15/01/2016FR0123399117 0,0000 UNION FINANCES GRAINS GARANTIE PAR LE CREDIT LYONNAIS B0T 02/02/2016 FR0123357057 0,0000 UNION FINANCES GRAINS GARANTIE PAR LE CREDIT LYONNAIS B0T 07/01/2016 FR0123357354 0,0000 VEOLIA ENVIRONNEMENT B0T 04/01/2016 FR0123201347 0,0000 VINCI B0T 06/01/2016 FR0123423677 0,0000 Titres donnés en pension Créances représentatives de titres reçus en pension Dettes representatives de titres donnés en pension Instruments financiers à terme Swaps Créances Autres Dettes Autres Comptes financiers Liquidités TOTAL DE L' ACTIF NET (*) Instruments financiers émis ou gérés par une entité du Groupe Lazard Estimation faite en fonction des cours de bourse disponible le 31-12-2015 COUPON 0,0000000 0,0000000 0,0000000 0,0000000 0,0000000 0,0000000 0,0000000 Dev Cours Dev QTE EUR EUR EUR EUR 1,00 1 220,00 6 900,00 410,00 EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR 15 000 000,00 10 000 000,00 10 000 000,00 10 000 000,00 20 000 000,00 10 000 000,00 10 000 000,00 10 000 000,00 9 000 000,00 20 000 000,00 10 000 000,00 15 000 000,00 15 000 000,00 5 000 000,00 3 500 000,00 2 000 000,00 9 000 000,00 10 000 000,00 10 000 000,00 10 000 000,00 8 000 000,00 10 000 000,00 10 000 000,00 20 000 000,00 20 000 000,00 9 000 000,00 10 000 000,00 10 000 000,00 10 000 000,00 10 000 000,00 20 000 000,00 6 000 000,00 22 000 000,00 10 000 000,00 10 000 000,00 7 000 000,00 20 000 000,00 10 000 000,00 15 000 000,00 10 000 000,00 10 000 000,00 15 000 000,00 10 000 000,00 10 000 000,00 10 000 000,00 10 000 000,00 7 000 000,00 20 000 000,00 10 000 000,00 20 000 000,00 20 000 000,00 4 000 000,00 2 000 000,00 4 400 000,00 4 000 000,00 20 000 000,00 24 000 000,00 Evaluation € % 734 358 083,48 99,99 73 387 781,98 9,99 73 387 781,98 9,99 11 294 224,20 1,54 23 014 555,80 3,13 15 602 142,00 2,12 23 476 859,98 3,20 660 970 301,50 90,00 14 999 377,75 2,04 10 004 410,00 1,36 10 001 790,00 1,36 10 000 384,06 1,36 19 989 398,73 2,72 9 998 339,18 1,36 9 995 493,32 1,36 9 998 216,47 1,36 8 999 243,31 1,23 20 000 000,00 2,72 9 994 073,68 1,36 14 958 606,30 2,04 15 003 192,58 2,04 5 002 249,00 0,68 3 499 989,09 0,48 1 999 992,14 0,27 8 999 316,22 1,23 10 003 555,00 1,36 10 010 400,00 1,36 10 003 680,00 1,36 8 002 064,80 1,09 10 007 177,00 1,36 10 012 730,00 1,36 20 012 978,00 2,72 20 000 000,00 2,72 9 000 000,00 1,23 10 006 759,00 1,36 10 003 553,00 1,36 10 003 662,00 1,36 10 003 460,00 1,36 19 999 911,11 2,72 6 000 675,68 0,82 22 000 293,42 3,00 10 003 555,00 1,36 10 004 293,00 1,36 6 999 636,40 0,95 20 005 792,00 2,72 9 998 984,10 1,36 15 000 133,33 2,04 10 000 312,51 1,36 9 999 851,00 1,36 15 002 655,66 2,04 10 020 530,00 1,36 9 999 854,17 1,36 10 005 132,00 1,36 10 008 383,00 1,36 7 000 752,43 0,95 19 999 822,22 2,72 10 004 976,00 1,36 20 001 316,76 2,72 19 999 436,16 2,72 4 000 000,00 0,54 1 999 990,83 0,27 4 399 932,65 0,60 3 999 998,33 0,54 20 000 000,00 2,72 23 999 993,11 3,27 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 -66 242,59 -0,01 -66 242,59 -0,01 1 166,76 0,00 1 166,76 0,00 -8 478,11 0,00 -8 478,11 0,00 139 322,40 0,02 139 322,40 0,02 734 423 851,94 100,00 Nombre de parts C au 31-12-2015 Valeur liquidative au 31-12-2015 Actif Net au 31-12-2015 81 128,237 2 013,69 163 367 313,00 Nombre de parts B au 31-12-2015 Valeur liquidative au 31-12-2015 Actif Net au 31-12-2015 44,00 5 641 348,09 248 219 316,13 Nombre de parts A au 31-12-2015 Valeur liquidative au 31-12-2015 Actif Net au 31-12-2015 45 470,00 7 100,00 322 837 222,81 CERTIFICATION DU COMMISSAIRE AUX COMPTES MAZARS CERTIFICATION DU DEPOSITAIRE LAZARD FRERES BANQUE TBM