objectif court terme euro

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objectif court terme euro
LAZARD FRERES GESTION S.A.S.
OBJECTIF
COURT TERME EURO
Fonds Commun de Placement
RAPPORT ANNUEL
au 31 Décembre 2015
OPC du groupe
Siège social : 25, rue de Courcelles, 75008 Paris
SAS au capital de € 14 487 500,00
352 213 599 R.C.S. PARIS
LAZARD
Classification AMF
MONETAIRE COURT TERME
Le FCP capitalise intégralement ses revenus
Objectif de gestion
L'objectif de gestion vise, sur la durée de placement recommandée, à atteindre une performance égale après déduction des frais
de gestion, à l'Eonia capitalisé.
Indicateur de référence
Eonia capitalisé. EUROPEAN OVERNIGHT INDEX AVERAGE : le taux "EONIA" est le taux moyen pondéré calculé par la BCE, et
diffusé par la FBE (Féfération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le
jour de prêts non garantis réalisés par les banques de meilleures signatures. L' indice EONIA est publié quotidiennement par la Banque
Centrale Européenne (BCE). La capitalisation de cet indice s'obtient par l'application de la formule de capitalisation des intérêts composés.
L'historique de l'indice est disponible sur le site de la BCE.
Profil de risque
Votre argent sera principalement investi dans des instruments financiers
sélectionnés par la Société de gestion.
Ces instruments connaîtront les évolutions et aléas des marchés.
- Risque de crédit :
En dépit de règles de gestion strictes et d'analyses réalisées par la société de gestion, l'émetteur d'un titre de créance négociable ou
obligataire peut être amené à faire défaut.
Ainsi, cette défaillance pourra faire baisser la valeur liquidative du FCP. Même dans le cas où aucun émetteur ne fait défaut, les
variations des marges de crédit peuvent conduire la performance à être négative.
- Risque taux :
Il existe un risque d'une baisse de la valeur des obligations et autres produits de taux, et donc du portefeuille, provoquée par une
variation des taux d'intérêts. Du fait des bornes de la fourchette de sensibilité, la valeur de cette composante du portefeuille est susceptible
de baisser, soit en cas de hausse des taux si la sensibilité du portefeuille est positive, soit en cas de baisse des taux si la sensibilité
du portefeuille est négative.
- Risque sur instruments dérivés :
Le FCP peut s'exposer sous forme synthétique à des instruments de taux et/ou d'indices jusqu'à une fois son actif net. L'utilisation des
produits dérivés sur marchés organisés et de gré à gré peut exposer la valeur liquidative à des variations dues aux fluctuations des marchés
sous-jacents.
- Risque de contrepartie :
Il s'agit du risque lié à l'utilisation par ce FCP d'instruments financiers à terme, de gré à gré, et/ou au recours à des opérations
d'acquisitions et de cessions temporaires de titres.
Ces opérations conclues avec une ou plusieurs contreparties éligibles, exposent potentiellement le FCP à un risque de défaillance de
l'une de ces contreparties pouvant la conduire à un défaut de paiement.
Malgré son objectif de progression régulière de sa valeur liquidative, il se peut que le FCP n'atteigne pas cet objectif et enregitre une
performance négative.
Aucune garantie ou protection du capital n'est attachée à ce FCP.
TBM
Souscripteurs concernés et profil de l'investisseur type
Tous souscripteurs recherchant un placement comportant un risque limité et privilégiant la régularité de l'évolution de la valeur liquidative.
Parts A : les parts A sont destinées à tous souscripteurs.
Parts B : les parts B sont destinées plus particulièrement aux investisseurs institutionnels et aux grandes entreprises.
Parts C : les parts C sont destinées à tous souscripteurs et plus particulièrement destinés aux dirigeants, collaborateurs et retraités de Lazard
Frères Banque et des sociétés apparentées ainsi qu'aux OPC gérés par Lazard Frères Gestion SAS.
Informations relatives aux investisseurs américains :
Le FCP n’est pas enregistré en tant que véhicule d’investissement aux Etats-Unis et ses parts ne sont pas et ne seront pas enregistrées au sens
du Securities Act de 1933 et, ainsi, elles ne peuvent pas être proposées ou vendues aux Etats-Unis à des Restricted Persons, telles que définies
ci-après.
Les Restricted Persons correspondent à (i) toute personne ou entité située sur le territoire des Etats-Unis (y compris les résidents américains),
(ii) toute société ou toute autre entité relevant de la législation des Etats-Unis ou de l’un de ses Etats,(iii) tout personnel militaire des Etats-Unis
ou tout personnel lié à un département ou une agence du gouvernement américain situé en dehors du territoire des Etats-Unis,ou (iv) toute
autre personne qui serait considérée comme une U.S. Person au sens de la Regulation S issue du Securities Act de 1933, tel que modifié.
FATCA :
En application des dispositions du Foreign Account Tax Compliance Act (« FATCA ») applicables à compter du 1er juillet 2014,dès lors
que le FCP investit directement ou indirectement dans des actifs américains, les capitaux et les revenus tirés de ces investissements
sont susceptibles d'être soumis à une retenue à la source de 30%.
Afin d’éviter le paiement de la retenue à la source de 30%, la France et les Etats-Unis ont conclu un accord intergouvernemental aux
termes duquel les institutions financières non américaines (« foreign financial institutions ») s’engagent à mettre en place une procédure
d’identification des investisseurs directs ou indirects ayant la qualité de contribuables américains et à transmettre certaines informations
sur ces investisseurs à l’administration fiscale française, laquelle les communiquera à l’autorité fiscale américaine (« Internal Revenue
Service »).
Le FCP, en sa qualité de foreign financial institution, s’engage à se conformer à FATCA et à prendre toute mesure relevant de
l’accord intergouvernemental précité
Le montant qu'il est raisonnable d'investir dans ce FCP dépend de la situation
personnelle de l'investisseur. Pour le déterminer, il doit tenir compte de son patrimoine
personnel, de ses besoins actuels et de la durée de placement recommandée, mais
également de sa capacité à prendre des risques, ou, au contraire, à privilégier un
investissement prudent.
Durée recommandée de placement : inférieur à 3 mois.
COMMISSAIRE AUX COMPTES, GESTIONNAIRE
Commissaire aux comptes
Gestionnaire
MAZARS
Exaltis - 61, rue Henri Regnault
92075 La Défense Cedex
LAZARD FRERES GESTION S.A.S.
25, rue de Courcelles
75008 PARIS
ETABLISSEMENT CHARGE de RECUEILLIR les SOUSCRIPTIONS et les RACHATS
Les souscriptions et les demandes de rachat sont effectuées chez Lazard Frères Gestion S.A.S. sur la base
- de la dernière valeur liquidative connue pour les souscriptions et les rachats (réglement date V.L.+ 1 ouvré)
pour les ordres passés avant 12 H 00
DÉPOSITAIRE
LAZARD FRERES BANQUE. 121, boulevard Haussmann - 75008 PARIS
TBM
RAPPORT ANNUEL 2015
EVOLUTION ET PERFORMANCE
Au cours de cet exercice, l’actif net du Fonds a connu l’évolution suivante :
de € 904 235 657,36 le 31/12/2014, il est passé à € 734 423 851,94 le 31/12/2015.
Le nombre de parts en circulation au 31/12/2015 est de 45 470 parts « A » 44 parts « B » et
81 128,237 parts « C »
Catégorie parts "A"
Le nombre de parts souscrites tout au long de l’exercice s’est élevé à 133 535 parts, ce qui représente
un montant de € 948 166 652,96.
Sur la même période, 153 395 parts ont été présentées au rachat, pour un montant de
€ 1 089 188 255,46.
La valeur liquidative de € 7 099,09 le 31/12/2014 est passée à € 7 100,00 le 31/12/2015, ce qui
correspond à une évolution de 0,01 %.
La performance passée ne préjuge pas des résultats futurs de l’OPC et n’est pas constante dans le
temps.
Catégorie parts "B"
Le nombre de parts souscrites tout au long de l’exercice s’est élevé à 379 parts, ce qui représente un
montant de € 2 137 665 070,37.
Sur la même période, 389 parts ont été présentées au rachat, pour un montant de € 2 194 161 828,75.
La valeur liquidative de € 5 638 268,45 le 31/12/2014 est passée à € 5 641 348,09 le 31/12/2015, ce
qui correspond à une évolution de 0,05 %.
Catégorie parts "C"
Le nombre de parts souscrites tout au long de l’exercice s’est élevé à 1 210 060,97 parts, ce qui
représente un montant de € 2 436 861 897,99.
Sur la même période, 1 196 471,972 parts ont été présentées au rachat, pour un montant de
€ 2 409 499 803,01.
La valeur liquidative de € 2 013,42 le 31/12/2014 est passée à € 2 013,69 le 31/12/2015, ce qui
correspond à une évolution de 0,01 %.
La performance passée ne préjuge pas des résultats futurs de l’OPC et n’est pas constante dans le
temps.
La performance de l’indice sur la période est de -0.11 %.
TBM
Information relative aux mouvements du portefeuille sur la période :
Code de mouvement
Achat
Achat
Achat
Achat
Achat
Isin
FR0010337667
FR0000985558
FR0000983751
FR0010413583
FR0010213355
Libellé
FCP Bnpp Cash Invest I-(3d)
FCP Aviva Invest.monet.-C-(4d)
FCP Amundi Treso Ct Ic-(3d)
Cpr Cash I-Sicav
FCP Groupama Entrepr-Ic-(4dec)
Montant Net €
378 259 902,30
365 749 852,40
321 628 097,70
169 392 692,30
139 412 692,00
Code de mouvement
Vente
Vente
Vente
Vente
Vente
Isin
FR0010337667
FR0000985558
FR0000983751
FR0010413583
FR0010213355
Libellé
FCP Bnpp Cash Invest I-(3d)
FCP Aviva Invest.monet.-C-(4d)
FCP Amundi Treso Ct Ic-(3d)
Cpr Cash I-Sicav
FCP Groupama Entrepr-Ic-(4dec)
Montant Net €
354 786 023,20
350 156 372,70
298 616 119,60
158 106 146,80
139 421 282,00
Information relative au risque global :
La méthode de calcul utilisée par l’OPC est celle du calcul de l’engagement.
Information relative aux acquisitions et cessions temporaires de titres :
Dans le cadre de la gestion quotidienne de la trésorerie, le gestionnaire pourra avoir recours à des
opérations de repo. Ces pensions livrées se font exclusivement avec Lazard Frères Banque et sur une
durée d’une journée, éventuellement renouvelable.
Les titres reçus en garantie par l’OPC afin de réduire le risque de contrepartie seront, les cas échéants,
détaillés dans la rubrique « 3.9 Autres opérations » des compléments d’information.
Les revenus sur ces opérations sont mentionnés dans le compte de résultat, dans la rubrique « Produits
sur acquisitions et cessions temporaires de titres ».
ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE
Introduction
La croissance mondiale est restée modeste en 2015 et inégale entre les zones. La baisse des cours du
pétrole n’aura pas eu l’effet escompté pour les pays développés mais la lente reprise s’est poursuivie.
En revanche, la croissance a ralenti pour la cinquième année consécutive dans les pays émergents qui
ont affiché des divergences importantes, en partie liées aux incidences différentes de la correction des
prix des matières premières sur les pays qui en exportent et les pays qui en importent. L’année écoulée
aura également été marquée par une poursuite de la transition en Chine, une recrudescence du risque
politique et la divergence des politiques monétaires entre les grandes banques centrales de la planète,
avec des conséquences importantes sur les devises. Aux Etats-Unis, après sept ans de taux inchangés,
la solidité de la croissance et les progrès accomplis sur le front de l’emploi ont permis à la Réserve
Fédérale (FED) de remonter la fourchette cible de son taux directeur de 25 points de base à 0,25%0,50%. En zone euro, la reprise a continué malgré les développements liés à la Grèce qui a finalement
trouvé un accord avec ses créanciers pour un nouveau plan d’aide. La Banque centrale européenne
(BCE) a adopté une série de mesures visant à relancer l’inflation, dont un programme d’achat d’actifs
de grande ampleur qui lui permet notamment d’acquérir des obligations publiques. Au Japon, la
croissance est restée morose malgré un fort rebond au premier trimestre. En Chine, le rééquilibrage de
l’économie a donné lieu à un ralentissement de la croissance cette année, poussant les autorités à
TBM
assouplir davantage leur politique monétaire et budgétaire. La banque centrale a également modifié le
mécanisme de fixation du yuan et indiqué qu’elle piloterait dorénavant son évolution fasse à un panier
composé des devises de ses principaux partenaires commerciaux. Dans les autres pays émergents, la
croissance a résisté en Inde mais le Brésil et la Russie sont entrés en récession.
Croissance du PIB en volume
(%)
Monde
Pays avancés
Pays émergents
Zone euro
Etats-Unis
Japon
Allemagne
France
Italie
Espagne
Royaume-Uni
Chine
Inde
Brésil
Russie
2014
2015 (e)
2016 (e)
3,4
1,8
4,6
0,9
2,4
0,0
1,6
0,2
-0,4
1,4
2,9
7,3
7,3
0,1
0,6
3,1
1,9
4,0
1,5
2,5
0,6
1,5
1,1
0,8
3,2
2,2
6,9
7,3
-3,8
-3,7
3,4
2,1
4,3
1,7
2,6
1,0
1,7
1,3
1,3
2,7
2,2
6,3
7,5
-3,5
-1,0
Source : perspectives économiques du FMI mises à jour en janvier 2016
Dans ce contexte, les marchés d’actions ont connu des épisodes de forte volatilité et ont évolué en
ordre dispersé : +9,9% sur le Topix en yen, +8,0% sur l’Eurostoxx en euros, -0,7% sur le S&P 500 en
dollars et -17,0% sur l’indice MSCI des pays émergents libellés en dollars qui recule de 8,0% en
devise locale.
Au premier trimestre, la combinaison d’une amélioration des perspectives de croissance pour la zone
euro et de l’annonce d’un programme d’achats d’actifs par la BCE a déclenché une forte hausse des
actions européennes. Le bras de fer entre la Grèce et ses créanciers a fini par peser sur le sentiment des
investisseurs au deuxième trimestre mais les marchés se sont rétablis en juillet quand la résolution de
la crise est devenue probable. Les inquiétudes autour de la croissance chinoise après la modification
par la banque centrale de son régime de change, le 11 août, ont précipité une forte chute des marchés.
Le discours prudent de la Fed sur la situation de l’économie mondiale et le scandale Volkswagen en
ont entraîné une autre en septembre. L’anticipation de nouvelles mesures de soutien par la BCE après
sa réunion du 22 octobre a permis un rebond remarquable. Il s’est toutefois essoufflé après que le
nouveau paquet de mesures annoncé par Mario Draghi lors de sa conférence de presse du 3 décembre
a déçu les attentes très élevées des investisseurs, alors que le prix du pétrole continuait de baisser très
rapidement.
Les rendements des obligations d’Etat des pays sans risque finissent en légère hausse sur l’année, ce
qui masque des épisodes de tensions et de baisses importants. Le taux à 10 ans sur les emprunts d’Etat
allemands a augmenté de 9 points de base pour se situer à 0,63% fin septembre alors que le taux à 10
ans des emprunts d’Etat américains a augmenté de 10 points de base pour atteindre 2,27% fin
décembre.
Les marges de crédit des pays périphériques par rapport à l’Allemagne se sont resserrées en Italie
(38 pbs), au Portugal (-26 pbs) et en Grèce (-155 pbs) alors qu’elles se sont légèrement écartées en
Espagne (+7 pbs).
TBM
Les marges de crédit des obligations privées de bonne qualité se sont écartées de 42 pbs contre les
obligations d’Etat pour atteindre 136 pbs. Celles des obligations à haut rendement se sont écartées de
126 pbs à 535 pbs d’après les indices Merrill Lynch.
Les divergences de politiques monétaires entre la FED, qui a remonté ses taux d’intérêt, et la BCE, qui
a intensifié sa relance, se sont traduites par une dépréciation de l’euro de 10,2% face au dollar. L’euro
s’est également déprécié de 9,8% face au yen.
Les pressions baissières sur la monnaie unique ont entraîné une vague d’assouplissement monétaire
dans les pays nordiques comme le Danemark. La Banque nationale suisse a abandonné son cours
plancher de 1,20 franc suisse pour un euro le 15 janvier.
Les prix du pétrole sont remontés au printemps, après les plus bas atteints en janvier, puis ils ont
baissé rapidement à l’été du fait de la résistance de l’offre aux Etats-Unis et dans les pays de l’OPEP
ainsi que des perspectives de hausse de la production en Iran. Ils sont remontés brièvement au-dessus
de 50 USD le baril en octobre avant de chuter de nouveau à partir du mois de novembre pour atteindre
36 USD le baril, une baisse de 20 USD par rapport au niveau de fin décembre 2014 (-36%).
Etats-Unis
La croissance américaine a été affectée en début d’année par des facteurs temporaires, en particulier
un hiver rigoureux et des grèves dans les ports de l’Ouest. Après un fort rebond au T2 2015, elle s’est
modérée à +2,0% en rythme trimestriel annualisé au T3 2015, en raison notamment d’un moindre
stockage des entreprises et du commerce extérieur.
L’indice ISM du secteur non-manufacturier s’est maintenu sur un niveau élevé tout au long de l’année
pour s’établir à 55,3 en décembre (-1,2 point sur un an). En revanche, l’indice du secteur
manufacturier a nettement reculé pour atteindre 48,2 en décembre (-6,9 points sur un an), en lien avec
les retombées de la baisse des cours du pétrole, l’appréciation du dollar et la normalisation des stocks.
Le marché du travail est resté dynamique avec 212 000 créations d’emplois par le secteur privé en
moyenne sur l’année, un peu moins qu’en 2014. Dans ce contexte, le marché du travail a continué de
se tendre et les salaires ont progressé un peu plus rapidement : entre décembre 2014 et décembre 2015,
le taux de chômage est passé de 5,6% à 5,0% et le salaire horaire dans le secteur privé a accéléré de
+1,8% sur un an à +2,5% sur un an.
La consommation des ménages est restée bonne mais elle n’a pas bénéficié pleinement des gains de
pouvoir d’achat liée à la baisse des cours du pétrole, une partie de ces gains ayant été épargnés. Elle a
augmenté de 2,5% sur un an en novembre alors que le taux d’épargne a remonté de 0,5 point pour
atteindre 5,5% du revenu disponible en novembre.
Le secteur de la construction a connu un passage à vide en début d’année du fait du mauvais temps
avant de se reprendre. Les permis de construire et les mises en chantier ont progressé de
respectivement 14,4% sur un an et de 6,4% sur un an en décembre alors que la confiance des
constructeurs de maisons a continué de se redresser pour s’établir sur un niveau proche des plus hauts
de ce cycle en janvier.
Dans le secteur résidentiel, le rythme de progression des ventes de maisons neuves s’est ralenti mais
elles restent en hausse de +9,1% sur douze mois novembre. Les ventes dans l’ancien ont progressé de
+7,7% sur un an malgré les perturbations de fin d’année liées à un changement de règlementation qui
allonge la durée des transactions.
Les commandes de biens d’investissement hors défense et aviation ont reculé de 1,2% sur un an en
novembre. Le recul est toutefois moins marqué hors commandes liées au secteur minier et pétrolier (0,3% sur un an) qui ont quasiment diminué de moitié (-45,6% sur un an) du fait de la baisse des cours
du pétrole et du prix des autres matières premières.
TBM
Le déficit commercial a été perturbé par les grèves dans les ports de l’Ouest en début d’année mais il
est à peu près stable sur l’année. Il était de 42,4 Mds USD en novembre.
L’inflation globale a ralenti au cours des douze derniers mois sous l’effet du recul des prix de l’énergie
alors que l’inflation sous-jacente a progressivement accéléré. La première atteignait +0,5% sur un an
en novembre alors que la seconde est passée de +1,7% sur un an en décembre 2014 à +2,0% sur un an
en novembre.
Zone euro
En zone euro, la croissance a ralenti à partir du T2 2015 pour atteindre +1,2% en rythme annualisé au
T3 2015, alors que les enquêtes laissaient attendre une croissance proche de 2,0%. L’indice PMI
composite se situait toutefois à 54,3 en décembre (+2,9 points sur un an), un niveau qui est cohérent
avec une ré-accélération de l’activité.
En France, la croissance vigoureuse du T1 2015 a été suivie d’une stabilisation au T2 2015 et d’un
rebond de +1,4% du PIB en rythme annualisé au T3 2015. Sur un an, l’indice PMI composite a gagné
0,4 point pour atteindre 50,1 en décembre 2015. Le taux de chômage reste élevé mais il a baissé de
10,5% à 10,1% entre décembre 2014 et novembre 2015 d’après les données d’Eurostat.
En Allemagne, après un rebond au T2 2015, la croissance s’est modérée à +1,3% en rythme annualisé
au T3 2015. L’indice PMI composite a touché un point bas au printemps puis il s’est redressé
progressivement pour atteindre 55,5 en décembre (+3,5 points sur un an). Le taux de chômage restait
bas à 4,5% en novembre, soit le plus faible niveau en Europe.
L’Italie est sortie de récession au T1 2015 et le PIB a progressé de +0,8% en rythme annualisé au T3
2015. L’indice PMI composite a connu une très forte progression sur les douze derniers mois (+6,6
points) pour se situer à 56,0 en décembre. A 11,1% en novembre, le taux de chômage demeure élevé
mais il a baissé de plus d’un point par rapport à son niveau de décembre 2014.
En Espagne, la croissance est restée forte (+3,2% en rythme annualisé au T3 2015), les enquêtes PMI
se sont stabilisées sur des niveaux élevés et le taux de chômage a poursuivi sa baisse. En revanche, les
élections régionales en Catalogne se sont soldées par une victoire des partis indépendantistes qui ont
obtenu la majorité absolue au parlement et le résultat des élections législatives n’a pas permis de
former un gouvernement.
En Grèce, le risque politique a fortement augmenté fin décembre 2014 après que le parlement a échoué
dans l’élection d’un nouveau président de la République, entrainant la dissolution du parlement et
l’annonce d’élections législatives anticipées qui ont vu l’arrivée au pouvoir du parti radical de gauche
Syriza. Après plusieurs semaines de négociations, la fermeture des banques grecques pendant trois
semaines et la mise en place de contrôles de capitaux, la Grèce et ses créanciers ont finalement trouvé
un accord sur un troisième plan d’aide.
La BCE a annoncé, en janvier, un programme d’achats mensuels de 60 Mds EUR d’actifs. Outre les
covered bonds et ABS, elle acquiert sur le marché secondaire depuis le mois de mars des obligations
émises par les institutions de la zone euro et les Etats. A l’issue de sa réunion de décembre, elle a
décidé d’inclure dans les actifs éligibles à son programme les titres émis par les administrations
régionales et locales. La BCE a également annoncé une baisse du taux de dépôt de 10 points de base à
-0,30% et un allongement de six mois de la durée du programme d’achats d’actifs, qui devrait donc se
poursuivre au moins jusqu’à fin mars 2017.
L’inflation globale en zone euro est restée faible du fait du recul des prix de l’énergie. Après plusieurs
mois d’évolution négative en début d’année, elle s’est redressée pour atteindre +0,2% sur un an en
décembre. L’inflation sous-jacente a quant à elle légèrement accéléré pour se situer à +0,9% sur un an
en décembre.
TBM
Japon
Après un solide rebond au premier trimestre, le PIB japonais a diminué au T2 2015 avant de rebondir
de +1,0% en rythme annualisé au T3 2015.
L’indice PMI du secteur manufacturier a touché un point bas au printemps mais la confiance des chefs
d’entreprises s’est ensuite redressée progressivement jusqu’à atteindre 52,6 en décembre (+0,6 point
sur un an).
Les indicateurs mensuels disponibles pour la consommation privée sont demeurés faibles dans
l’ensemble. L’indice synthétique calculé par le bureau du Conseil des ministres du Japon a diminué de
1,0% sur un an au mois de novembre.
La balance commerciale en valeur (en yen) est revenue en excédent en fin d’année, reflétant à la fois
une baisse des importations (-8,7% en 2015) et une progression des exportations (+3,5% en 2015).
L’inflation a ralenti pour atteindre +0,3% sur un an en décembre 2015. L’inflation sous-jacente s’est
modérée jusqu’à l’été puis elle est remontée pour atteindre +0,9% sur un an en décembre.
Chine
Le rééquilibrage de l’économie chinoise a donné lieu à un ralentissement de la croissance à +6,9%
cette année après +7,3% en 2014, l’accélération dans le secteur tertiaire n’ayant pas permis de
compenser le ralentissement dans le secteur secondaire.
L’investissement a ralenti à +10,0% en 2015 (+15,7% en 2014) sur la base des données mensuelles, en
raison du ralentissement de l’investissement dans le secteur de l’immobilier qui a augmenté de 1,0%
cette année (+10,5% en 2014). L’investissement en infrastructure a en revanche mieux tenu avec une
progression de 17,3% sur l’année (+20,3% en 2014).
Les ventes au détail ont bien résistés et progressent de 10,6% en 2015 après +10,9% en 2014.
L’excédent commercial a atteint le niveau record de 594 Mds USD cette année, ce qui reflète une
baisse des exportations de 2,8% en 2015 (+6,1% en 2014) et un recul de 14,1% des importations
(+0,4% en 2014).
La banque centrale a abaissé son taux directeur de 125 points de base sur les douze derniers mois en
cinq mouvements. Cela a déclenché une forte hausse des marchés d’actions à partir du mois de
novembre qui a été suivie d’une chute entre la mi-juin et la mi-juillet. Le coefficient des réserves
obligatoires a également été abaissé de 250 points de base en quatre fois.
La politique de change a été modifiée à deux reprises. Le 11 août, la banque centrale a indiqué que le
yuan continuerait de s’échanger contre le dollar dans une bande de fluctuation de +/- 2% mais que la
parité centrale autour de laquelle cette bande est calculée évoluerait en fonction du cours de la veille,
et non plus par rapport à un cours prédéterminé. A la mi-décembre, quelques semaines après que le
FMI a entériné l’entrée du yuan dans son panier des DTS, les autorités ont annoncé qu’elles
piloteraient désormais l’évolution de leur monnaie face à un panier de devises et non plus face au seul
dollar.
POLITIQUE DE GESTION
Janvier 2015
La première réunion des gouverneurs de la BCE a mis fin au suspense avec l’annonce d’un
programme d’achat mensuel de titres souverains de 60 M€ à compter du mois de mars. L’essentiel
(80%) sera à la charge des Banques Centrales Nationales sur les titres de leurs Etats respectifs, sans
mutualisation du risque, le reste (20%) à la charge de la BCE. Cette perspective a entraîné l’abandon
brutal par la BNS (Banque Nationale Suisse) de la défense du cours-plancher EUR/CHF de 1,20,
entraînant immédiatement leur devise à un cours de parité. La banque du Danemark, qui s’efforce elle
TBM
aussi de maintenir l’arrimage de sa monnaie à l’euro, a dû pour ce faire baisser ses taux directeurs par
3 fois en janvier, ramenant son principal taux à -0,50%, soit 55 points de base de baisse cumulée. En
zone euro, l’indice eonia est remonté vers 0% en fin de mois, se stabilisant vers -0.02% à -0.03%.
Mais cette situation, liée à une relative contraction des excédents de liquidités, ne masque pas le fait
que les anticipations (taux forwards appréhendés par la courbe de swaps) le situent vers -0.8% à partir
du 6 mois et autour de -0,10% entre le 1 et le 2 ans.
Le taux euribor 3M finit janvier à 0.054%, en baisse de 2 bp, le taux euribor 1 an passe dans le même
temps de 0.32 à 0.27%.
Le maintien de notre politique de couverture systématique des taux pour les titres à taux fixes de plus
de 3 mois cantonne la WAM (« Weighted Average Maturity ») à 9 jours, tandis que la WAL («
Weighted Average life ») touche le maximum règlementaire de 120. Les titres notés A-3 court terme
(ou équivalent) ne représentent plus que 3,7% de l’actif net et devraient, toutes choses égales par
ailleurs, être ramenées à zéro fin février.
Février 2015
Les taux ont suivi une tendance au resserrement tout au long du mois et singulièrement dans la
dernière phase, lorsque les nouvelles de la Grèce, tout autant que celles concernant la gestion de la
liquidité par la BCE ont contribué à gommer ce qui aurait pu contrecarrer le mouvement. De plus, rien,
dans l’audition de Mme Jelen devant le Congrès, n’était susceptible de créer un contrepoids outre
Atlantique. A Athènes, Syriza se montre moins intransigeant qu’attendu dans les négociations avec
l’ex-Troïka et la liste des réformes fournie a été jugée satisfaisante comme base de travail pour la suite
des négociations. La BCE a accru le plafond et l’échéance de l’aide d’urgence aux banques pour
répondre au problème posé par le refus de continuer à prendre les titres grecs en garantie. Par ailleurs,
les échéances finales des LTRO 3 ans ne pèseront que faiblement sur l’excédent de liquidités du
marché car la Banque Centrale a largement répondu aux soumissions des banques dans les opérations
à 1 et 3 mois mises en place. Enfin, Janet Yellen a tenu devant le Congrès américain un discours aussi
accommodant que possible concernant sa politique monétaire. Si les fondamentaux économiques
restent toujours aussi solides, l’écart croissant avec la situation européenne lui permet de laisser planer
le doute sur l’imminence du rehaussement attendu.
En résultante, l’Eonia a évolué dans un range serré entre -0,03 et -0,05%, avec une légère tendance à la
baisse en fin de période, nonobstant la « pointe » à +0,064% le dernier jour. Les anticipations
confirment ce mouvement car les swaps s’affichent résolument sur les points les plus bas : le swap 3
mois Eonia est passé franchement en-dessous de - 0,05%, le 6 mois en-dessous de – 0,08% et le 1 an
en-dessous de – 0,10%. Les taux Euribor ont bien entendu évolué dans le même sens, le 3 mois et le 6
mois perdant presque 2,5 bp, passant respectivement de 0,055% à 0,039% et de 0,271% à 0,233%. La
baisse sur le 1 an était un peu plus marquée, avec – 3,8 bp, marquant un léger aplatissement, logique
puisque les investisseurs se reportent sur les titres de maturités supérieures à 6 mois, tant les titres plus
courts n’offrent généralement plus que des rendements négatifs ou très faiblement positifs.
L’augmentation de la WAM (« Weighted Average Maturity ») ne traduit qu’un léger renforcement de
nos positions très courtes (moins de 3 mois) à taux fixes mais pas une inflexion de notre politique de
couverture de taux. La WAL (« Weighted Average life ») reste au plus près du maximum
règlementaire de 120 tandis que les titres affectés d’une notation A-3 court terme sont tous parvenus à
maturité.
Mars 2015
Les taux de la zone euro s’enfoncent toujours plus en territoire négatif et les anticipations indiquent
qu’ils pourraient s’y ancrer pour au moins 2 ans. En mars, sous les effets conjugués d’un TLTRO «
servi » à presque 98 milliards d’euros et du début de la mise en œuvre du programme BCE d’achats
d’actifs pour 41 milliards d’euros au 27 mars (soit, prorata temporis, plus que les 60 milliards
mensuels annoncés), en plus des programmes d’achats de covered bonds et d’ABS, les excédents de
liquidités ont bondi de 164 milliards fin février à 264 milliards au 31 mars. Les négociations très
tendues entre les dirigeants grecs et les représentants européens et du FMI n’y changent rien, malgré
l’évocation de moins en moins voilée d’un « Grexit ». Outre Atlantique, la divergence avec l’Europe
est plus marquée que jamais mais la Fed, si elle a cessé de prêcher la patience, n’en demeure pas
moins très manifestement circonspecte et prudente quant à la sortie de sa politique de taux zéro. Les
TBM
faucons au sein du FOMC prennent du poids mais les chiffres macro-économiques les plus récents
traduisent peut-être un début d’essoufflement de la reprise, de sorte que le marché reste très indécis sur
la datation d’une hausse de taux à venir.
L’eonia a évolué constamment entre -0,04% et -0,064% mais le plus souvent en dessous de -0,05%. La
courbe de swaps matérialise la tendance évoquée plus haut et reste légèrement inversée, puisqu’au 31
mars, tous les points à partir du 4 mois sont inférieurs à -0,10%, passant par -0,13% sur le 1 an et un
plus bas de -0,144% sur le 18 mois. Les taux euribor poursuivent leur glissement et la courbe son
aplatissement. Le taux euribor 3 mois finit le mois en dessous de 0,02% à 0,019%, soit une baisse de 2
bp sur le mois tandis que l’euribor 12 mois perd 3,2 bp, passant de 0,23% à 0,198%. Les émetteurs
bancaires n’ont pas modifié notablement leurs spreads d’émission mais il convient de souligner que la
baisse des swaps entraîne donc les taux d’émission en dessous ou vers 0% jusqu’au 6 mois environ,
confortant les investisseurs dans leur détermination à rechercher le rendement sur les maturités plus
longues. Il semble toutefois que certains émetteurs corporates assurent leur refinancement à court
terme en continuant à offrir une rémunération légèrement supérieure à 0% sur les maturités de 1 à 3
mois, ce qui correspond objectivement à un léger écartement de leurs spreads. Cela leur est sans doute
rendu nécessaire par la résistance des investisseurs à se positionner sur des titres à rendement négatif.
Les rachats de fin de trimestre ont mécaniquement réduit les liquidités du fonds, portant la WAL («
Weighted Average life ») à son maximum règlementaire, alors que le maintien de notre politique de
couverture du risque de taux cantonne la WAM (« Weighted Average Maturity ») à un niveau très
modeste.
Avril 2015
Dès le début du mois, l’indice quotidien s’est ancré autour de -0,07% à -0,08%, marquant un plus bas
historique le 16 à -0,093% et terminant le mois pour la première fois en territoire négatif à -0,027%.
Les taux euribor ont suivi le mouvement et le 3 mois, indice de référence, est également passé endessous de zéro depuis le 21 avril pour finir à -0,005%, tandis que le 1 an passait de 0,196% à 0,171%.
Les excédents de liquidité ont atteint des niveaux inégalés jusque-là, passant de 235 à 275 milliards.
Les spreads émetteurs ont très graduellement accentué leur resserrement : les émetteurs se positionnent
de plus en plus nombreux à taux négatifs jusqu’au 6 mois, et le 1 an est généralement émis entre
0,07% et 0,12% pour les signatures A1/P1. L’évènement marquant sur les taux se situe en toute fin de
période: un mouvement violent et inattendu de hausse a affecté la partie longue, de sorte que le Bund
10 ans offrait le 30 avril un rendement proche de 0,35% après être passé par un plus bas de 0,07% le
20 et avoir débuté le mois autour de 0,20% sans que la partie la plus courte, sur laquelle s’exerce la
gestion monétaire, n’en soit réellement affectée.
La politique d’investissement déployée reste constante, avec une couverture des risques de taux, ce qui
situe la WAM (« Weighted Average Maturity ») à 4, et une exposition proche de son maximum
règlementaire en termes de durée de vie moyenne puisque la WAL (« Weighted Average life »)
atteignait 112.
Mai 2015
Si l’eonia a terminé le mois à -0,08%, il a par deux fois, courant mai, les 14 et 25, atteint -0,143%,
plus bas historique et depuis le 13, il a constamment affiché une valeur inférieure à -0.10%. Pour
mémoire, un an auparavant, l’indice se situait à 0,24%, dans un univers où les excédents de liquidité
évoluaient un peu en dessous de 150 milliards d’euros. En mai 2015, ils ont varié autour de 300
milliards d’euros, à plus ou moins 5 milliards près. Cette sur-abondance prolonge et accentue les
phénomènes observés depuis des mois de baisse des taux forwards et des spreads émetteurs. Sur le 3
mois, le swap contre eonia est passé en-dessous de 0,10% depuis le 13 mai et a fini à -0,125%. Si un
infime changement de profil peut être décelé, il réside dans le fait que la courbe est « moins inversée »
qu’au cours des mois précédents : le point bas se situe maintenant sur le segment 3 à 6 mois, les
échéances de swaps plus longues, 1 et 2 ans, affichant fin mai des valeurs comprises entre -0,11 et 0,12%, ce qui dessine une courbe concave plus qu’inversée… Il convient probablement d’y voir
l’influence du re-pricing qui s’était ébauché en avril et qui s’est nettement confirmé en mai sur la
partie longue, même en tenant compte de la correction partielle en fin de mois. Le 10 ans allemand est
TBM
repassé allègrement au-dessus de 0,50%, jusqu’à 0,75% le 13 mai, avant de refluer très nettement
pour finir le mois à 0,49%. Le 18, Benoît Coeuré, membre du Directoire de la BCE, avait fait une
intervention qui a fait polémique (car effectuée devant des invités choisis) où il annonçait que la BCE
allait accroître le rythme de ses achats durant le mois, en prévision de l’approche de la période
estivale, traditionnellement peu liquide. De fait, les achats de la Banque Centrale ont atteint 63
milliards d’euros en mai, un peu au-dessus du rythme mensuel annoncé. Globalement, une volatilité
inattendue reste de mise sur les taux longs européens, en partie, seulement, justifiée par la grande
incertitude qui pèse sur l’issue des négociations entre le gouvernement grec et le groupe de Bruxelles,
à l’approche des échéances auxquelles le trésor hellène doit faire face en juin vis-à-vis du FMI.
Toutes les options sont régulièrement évoquées, même celle d’un « Grexit » qui paraît de moins en
moins tabou. Dans l’univers monétaire, les spreads émetteurs ont très peu varié mais s’appliquent
donc à une base de taux toujours plus négative, de sorte qu’il faut généralement investir à partir du 8
mois pour engranger un intérêt positif, du moins en ce qui concerne les émetteurs notés A1/P1. En
attendant confirmation par la note mensuelle de la Banque de France sur les TCN, l’impression d’un
appauvrissement du marché primaire - faute de combattants- prévaut, tandis que le marché secondaire
fait à l’inverse preuve d’une activité (très) relativement soutenue : cessions de titres courts au profit de
maturités plus longues (rolls) et allègements de portefeuilles pour la fin de mois se conjuguent
probablement.
La WAL (« Weighted Average life ») est maintenue à un niveau proche du maximum règlementaire
autorisé, 111 contre 120, afin de bénéficier au mieux des spreads les plus élevés offerts sur les
maturités longues, tandis que la WAM (« Weighted Average Maturity ») s’est quelque peu élevée,
passant de 4 à 16, sans que cela traduise une modification de notre politique de couverture de taux
(couverture systématique par swaps des titres à taux fixes de plus de 3 mois de maturité résiduelle).
Les rachats de parts de fin de mois ont, classiquement, consommé les liquidités et mécaniquement fait
monter cet indicateur que nous continuerons à maintenir à de faibles niveaux.
Juin 2015
Du 05 au 29 juin, l’eonia a toujours évolué à l’intérieur de la fourchette -0.13% / -0.11%. Pour le
dernier jour du mois/trimestre/semestre, il a marqué -0.06%. Il s’était distingué en début de mois où il
atteignait le 3 juin son plus bas historique pour la 3ème fois après les 14 et 25 mai passés. Les
excédents de liquidités au sein de la zone euro ont pratiquement atteint les 400 milliards. Les taux cash
euribor ont prolongé leur lente glissade sur la partie courte : le 3 mois est passé de -0.013% à -0.016%
le 29, pour remonter anecdotiquement le 30 à -0.014%. Sur le 1 an, l’évolution est plus erratique. Si
l’indice a enregistré un plus bas le 2 juin à +0.158%, il est ensuite « remonté » progressivement à +
0.166% jusqu’au 19 juin pour finalement évoluer entre +0.162% et +0.164%. Au total, moins de 1 bp
d’évolution sur l’ensemble du mois. En résumé, les taux monétaires ont plutôt fait du sur place sur
leurs niveaux les plus bas historiques. Les taux forwards traduisent une grande stabilité des
anticipations puisque toute la courbe de swaps de taux contre eonia, du 1 mois au 24 mois est
pratiquement plate, autour de -0.102%. Compte tenu de l’énorme incertitude qui pèse sur l’avenir de la
Grèce, les taux longs ont fait preuve d’une volatilité somme toute modérée : le Bund 10 ans a varié
entre 0.80% et 0.90%, l’OAT entre 1.20% et 1.30%, tandis que les périphériques évoluaient à
l’intérieur de fourchettes d’une amplitude plus importante mais limitée à 25-30 bp, de 2.10% à 2.35%
pour l’Italie et 2.70% à 3.00% pour le Portugal. Dans cette crise européenne, ces jalons illustrent au
moins l’efficacité des dispositifs anti-contagion mis en place depuis 2012.
Cet environnement et l’approche de la fin de semestre, mais aussi de la période estivale, se sont
conjugués pour chloroformer le marché monétaire. Les échanges se sont réduits et les intérêts
vendeurs ont pris le pas sur ceux des émetteurs. Après les rachats de fin de trimestre, le portefeuille
affichait une WAL (« Weighted Average life ») de 104 et une WAM (« Weighted Average Maturity »)
de 2.
Juillet 2015
La courbe des taux monétaires en euro n’a pas subi d’évolution sensible en juillet. L’eonia ne s’est
jamais écarté de -0,12% de plus d’un demi-point de base et si l’euribor 3 mois a baissé d’un point,
pour finir à -0,023%, le 6 mois est resté presque immobile, variant de +0,05% à +0,48% tandis que le
TBM
1 an passait de +0,164% à +0,167%. Rien d’étonnant puisqu’en cette période de torpeur estivale, les
excédents de liquidités ont continué leur progression, dépassant largement les 400 milliards pour finir
à 430. Les taux forwards annoncent un prolongement durable de cette situation, les swaps contre eonia
ayant fait preuve d’une grande stabilité, autour de -0,12% sur 3 et 6 mois et -0.13% sur le 1 an. La
crise grecque a connu un dénouement positif, puisqu’un accord est intervenu entre les parties, bien que
sa mise en œuvre représente un nouveau défi pour une économie hellène déjà très éprouvée. La
question de la réduction de la dette, pourtant essentielle, reste à ce jour un tabou, notamment pour les
allemands, et n’a donc pas été abordée. En attendant, les marchés de la dette souveraine ont salué cette
étape et se sont nettement détendus. Ainsi, le 10 ans allemand perdait environ 20 points de base pour
finir juillet à 0,65%. Dans ce contexte, les émetteurs du marché monétaire ont réduit leurs spreads
d’émission. Leurs intérêts sont concentrés sur la partie du 9 mois au 2 ans, les marges proposées y ont
baissé de 2 à 3 points de base. Sur un an, les émetteurs bancaires affichent des taux d’émission proches
de +0,10%, ce qui matérialise des écarts par rapport au swap de taux contre eonia de l’ordre de 22 à 25
points de base.
La gestion du portefeuille conserve un objectif de WAL (« Weighted Average Life ») proche du
maximum règlementaire (120), avec une couverture systématique du risque de taux pour les positions
supérieures à 3 mois.
Août 2015
La politique monétaire en zone euro entraîne les excédents de liquidité vers des montants toujours plus
élevés. En août, ils se sont fortement approchés de la barre des 500 milliards, passant de 430 à 488
milliards d’euros. L’indice quotidien a fait preuve d’une relative stabilité sur ses niveaux historiques
les plus bas, autour de -0,12%. Tout au plus pouvait-on observer une très légère tendance à la baisse,
la première quinzaine ayant plutôt enregistré des niveaux compris entre -0,11% et -0,12%, alors que
la seconde marquait le plus souvent un taux compris entre -0,12% et -0,13%. Il est significatif de noter
que la fin de mois n’est pratiquement plus sensible aux besoins exprimés ce jour-là, tant les liquidités
sont abondantes. Ainsi, l’eonia du 31 août s’est inscrit à -0,11%. Cette baisse tendancielle et très
progressive caractérise également le mouvement des taux euribor depuis de nombreux mois et août n’a
pas échappé à la règle : le 3 mois et le 6 mois ont perdu un point de base pour finir respectivement à 0,033 % et +0,039 %, alors que le 1 an baissait dans l’intervalle de +0,166% à +0,16%. Enfin, les
anticipations du marché traduisent pour les 12 mois à venir une stabilisation des taux sur ces niveaux.
En effet, la courbe de swaps contre eonia est presque totalement plate et s’est translatée « vers le bas »
d’environ 1 point de base sur toutes les échéances, les plus courtes passant de -0,12% à -0,13%
environ tandis que la partie 6 mois/1 an passait de -0,13% à -0,14% environ. L’univers des émetteurs
obéit à la même règle de stabilité avec une tendance à la baisse, les combattants étant
traditionnellement peu nombreux en période estivale. Sommairement résumés, les intérêts des
émetteurs corporates non financiers se concentrent sur les échéances de 1 à 3 mois. Ceux qui
bénéficient de ratings A1 et/ou P1 affichent des niveaux négatifs, avec des spreads de l’ordre de eonia
flat à eonia + 5 bp, tandis que ceux qui ressortent de la catégorie A2/P2 présentent encore des taux très
légèrement positifs, correspondants à des spreads de eonia + 12 à eonia +15 pour la plupart. Quant aux
émetteurs bancaires, leurs besoins de refinancement ne s’expriment généralement qu’au-delà du 6
mois et offrent des rendements positifs à partir des échéances 8 à 9 mois, du moins pour ceux qui
bénéficient des ratings A1 ou P1. Leur niveau d’émission sur le 1 an ressort aux alentours de +0,10%.
Considérant la stabilité des taux à leurs niveaux les plus bas et la prolongation de cette tendance, nous
maintenons notre politique de couverture systématique des positions à taux fixes pour les titres de
plus de 3 mois, tout en recherchant la performance sur les maturités les plus longues compatibles avec
les maximum règlementaires. La WAM (« Weighted Average Maturity ») ressortait donc à 11 en fin
de mois et la WAL (« Weighted Average Life ») à 109.
Septembre 2015
Sur fonds d’interrogations persistantes concernant tant la capacité de la Chine à gérer le
ralentissement de son taux de croissance que celle des pays émergents à faire face à l’effondrement
des cours des matières premières, la réunion du FOMC des 16 et 17 septembre a marqué un point
d’inflexion à partir duquel les marchés de crédit ont subi un fort écartement des spreads et les marchés
de taux repris nettement leur mouvement baissier. Sur le marché monétaire euro, cela s’est traduit par
TBM
un approfondissement des baisses de taux, renforcé par le sentiment que la BCE pourrait prolonger audelà de septembre 2016 son programme d’achat de titres, d’autant que le 30 septembre était publié un
chiffre d’inflation négatif pour août en zone euro (-0,1%). L’indice eonia s’est inscrit tous les jours endessous de -0,13% à partir du 04 septembre, puis en-dessous de -0,14% à partir du 18, marquant même
par deux fois des plus bas historiques, les 21 et 28 du mois, respectivement à -0,145% et -0,146%.
Pour la fin de mois qui était aussi la fin de trimestre, aucune tension réelle n’est venue contrecarrer la
tendance puisque l’indice a été publié à -0,122% le dernier jour. Les taux euribor ont évidemment
emboîté le pas : le 3 mois est passé dans le mois de -0,033% à -0,04% et le 1 an de 0,161% à 0,142%.
La courbe des swaps contre eonia reflète les anticipations renforcées d’un approfondissement de ces
tendances et présente un profil un peu plus inversé : si le swap 1 mois se traite maintenant autour de 0,14%, tous les points entre 1 et 2 ans se trouvent entre -0,17% et -0,18%. Dans ce contexte, le
TLTRO de septembre n’a enregistré que 15,5 milliards d’euros d’allocation, très en-deçà des volumes
servis lors des opérations précédentes à 3 ans. Il est vrai que les excédents de liquidités dans la zone
sont déjà de l’ordre de 500 milliards et que les crédits à l’économie, base de ces opérations,
n’enregistrent pas une franche poussée. La réunion du FOMC les 27 et 28 octobre et celle du Conseil
des Gouverneurs de la BCE le 22 octobre sont très attendues, même si le discours de ces deux
institutions apparait quelque peu brouillé dans cette période délicate. Sur le marché des TCN, les
niveaux d’émission s’inscrivent logiquement en baisse. Les émetteurs n’ont globalement pas modifié
leurs spreads mais ces derniers s’appliquent donc sur des bases de taux à la baisse. A la baisse
également les volumes traités, du moins au mois d’août comme en atteste la dernière note mensuelle
de la Banque de France, qui retrace une nette contraction de l’encours de CDN sur un an (de 275
milliards à 225), très partiellement compensée par une petite hausse de l’encours des billets de
trésorerie (de 55 milliards à 65).
Le portefeuille reste couvert en taux (WAM - Weighted Average Maturity – égale à 7) et exposé en
durée moyenne à un niveau proche du maximum règlementaire (WAL - Weighted Average Life – à
112).
Octobre 2015
Il semble bien qu’une digue a cédé, ou plus exactement un plancher, sous les coups répétés des
publications de taux d’inflation négatifs, ou du moins décevants. Ce plancher, c’est celui que Mario
Draghi avait désigné lors de la conférence de presse qu’il avait animée en septembre 2014 à l’occasion
de la dernière baisse de taux directeurs pratiquée par la BCE. Rappelons que les baisses décidées pour
le taux refi à 0.05% et pour le taux marginal de dépôt à -0.20% avaient été déclarées comme étant les
dernières… jusqu’à la conférence du 22 octobre dernier. Ce jour-là, le ton particulièrement « dovish »
adopté, et surtout l’annonce que toutes les possibilités sont examinées « sans tabou » pour favoriser le
retour de l’inflation, ont été lus par le marché comme un signal de nouvelle baisse possible des taux
directeurs. Depuis lors, si l’indice quotidien a continué à évoluer entre -0.135% et -0.145% comme au
cours du mois précédent, les forwards (swaps de taux contre eonia) ont très vite glissé de 5 à 6 bp,
passant de -0.16% à -0.21% sur le 6 mois et de -0.18% à -0.24% sur le 1 an. Le cash n’était pas en
reste ; l’euribor 3 mois est passé de -0.04% en début de mois à -0.068% le 30. Dans le même temps
l’euribor 6 mois passait de 0.027% à 0.006% et l’euribor 1 an de 0.142% à 0.107%. Les spreads ayant
peu, ou pas, évolué, les taux d’émissions pour la plupart des contreparties les mieux notées ne sont
plus positifs qu’au-delà du 10 mois. Certains de ces émetteurs ont d’ailleurs légèrement augmenté leur
spread sur 1 an, semblant ainsi vouloir inciter les investisseurs à se porter sur cette maturité. Si ces
tendances se confirment, ce qui semble probable, les fonds monétaires court terme accélèreront leur
propension à délivrer des performances structurellement négatives. Dans ce contexte, nous avons plus
que jamais maintenu notre exposition crédit à la limite du seuil règlementaire avec une WAL
(Weighted Average Life ) à 117.
Novembre 2015
Depuis la fin du mois de juillet 2011, le marché croit M Draghi. Et certains malicieux ajoutent que M
Draghi fait ce que le marché attend. Quoi qu’il en soit, les taux se sont positionnés en novembre en
considérant comme acquise dès le meeting de la BCE du 03 décembre une nouvelle baisse des taux
directeurs. Il subsiste plus d’incertitude concernant les autres mesures possibles, modulation,
prolongation et extension du programme d’achat de titres mais l’ensemble de la courbe des taux courts
TBM
intègre clairement une baisse immédiate de 0,10% de l’indice eonia. Au quotidien, ce dernier est resté
à l’intérieur de la bande -0.129% / -0.145% dans laquelle il évolue depuis 3 mois. Mais les
anticipations se sont faites de plus en plus baissières au fil des jours. Ainsi, le swap 1 mois est
progressivement passé de -0.14% en début de période à -0.24% le 30 novembre, et toute la courbe
enregistrait un recul de l’ordre de 9 points de base. Le 3 mois finissait à -0.27%, le 6 mois à -0.30% et
le 1 an à -0.32%. Au cours de la période, les taux euribor ont poursuivi et accéléré leur glissement, de
sorte que le 6 mois, mais également le 9 mois à partir du 27 novembre, sont devenus négatifs. Du côté
des émetteurs, la tendance générale a clairement été à la hausse des spreads contre eonia, sur toutes
périodes à partir du 3 mois. Le mouvement n’a toutefois pas été suffisamment marqué pour annuler
l’effet de la baisse des taux, de sorte que jusqu’au 1 an la quasi-totalité des émetteurs les mieux notés
propose des rendements négatifs.
Nous maintenons l’exposition crédit à un niveau proche du maximum règlementaire. La WAL
(Weighted Average Life) s’établissait fin novembre à 104 tandis que la WAM (Weighted Average
Maturity) restait à un modeste niveau de 14, traduisant notre souhait de ne pas exposer le fonds au
risque de taux.
Décembre 2015
La BCE a agi…. modérément. Le 3 décembre, avec application le 9, le taux marginal de dépôt a été
abaissé de -0.20% à -0.30%, tandis que le taux refi et le taux de prêt marginal demeuraient inchangés,
respectivement à 0.05% et 0.30%. La panoplie des mesures non-conventionnelles a été élargie : le
programme d’achat d’actifs de 60 milliards d’euros par mois se prolongera au moins jusqu’en mars
2017, les TCN émis par les administrations locales et régionales deviennent éligibles, les titres échus
seront réinvestis aussi longtemps que nécessaire et les opérations de refinancement à 3 mois seront
reconduites elles aussi « aussi longtemps que nécessaire », à taux fixe, la totalité des soumissions étant
servie. Le président fait donc un bilan mitigé des résultats obtenus jusqu’alors, en matière de retour à
une inflation proche de 2%. Il est permis de considérer que la BCE en garde « sous le pied », car le
marché, qui manifestement attendait plus, a marqué sa déception à l’annonce de ces mesures. L’eonia
quotidien a bien baissé de 10 bp environ à compter du 9 décembre, passant de la zone -0,14% à la zone
-0.24% jusqu’à Noël. La remontée de l’indice en fin de mois est anecdotique et liée, comme chaque
année, à l’assèchement de la liquidité (-0.127% pour le dernier jour de l’année). Mais les swaps de
taux contre eonia, reflet des anticipations du marché sur l’indice, ont instantanément et nettement
remonté sur l’annonce. Alors que sur 3 mois, 6 mois et un an, ils débutaient le mois respectivement à 0.27%, -0.30% et -0.33%, puis reprenaient brusquement 6, 8 et 10 bp, pour ensuite revenir
partiellement à des niveaux quelques peu inférieurs. Ils terminaient finalement l’année à -0.23%, 0.25% et -0.27%, dessinant comme depuis de nombreux mois une courbe légèrement inversée. Les
taux cash euribor ont suivi un mouvement similaire de hausse (modérée) le 7 décembre puis de baisse
lente jusqu’à la fin du mois sans toutefois revenir aussi bas qu’ils l’étaient le 30 novembre. L’euribor 9
mois est donc redevenu légèrement positif en décembre tandis que le 1 an finissait l’année à 0.06%.
Les émetteurs de titres de créances négociables ont peu, voire pas réagi à ces mouvements, de sorte
que la stabilité de leurs spreads a fait ressortir en taux positifs certaines échéances qui ne l’étaient plus,
9, 10 et 11 mois notamment, dès lors que la courbe des swaps s’est translatée « vers le haut ». Le
phénomène a été de courte durée, puisque les swaps ont ensuite à nouveau baissé, et surtout, il s’est
produit à une période durant laquelle l’investisseur se fait rare, occupé qu’il est à gérer sa liquidité de
fin d’année…
Le fonds a subi le mouvement de baisse des taux directeurs initié par la BCE, de sorte que la
performance est devenue négative sur le mois. Nous avons réduit la WAL (Weighted Average Life),
qui se situait fin 2015 à 93, situation provisoire liée à la gestion de la liquidité. Nous maintiendrons
ensuite l’exposition plus près du maximum règlementaire de 120. En revanche nous maintenons le
parti de réduire le risque de taux en couvrant par swaps tous les actifs de durée supérieure à trois mois.
Fin décembre, la WAM (Weighted Average Maturity) ressortait à 7.
FRAIS DE NEGOCIATION
Les frais de négociation sont perçus par LAZARD FRERES BANQUE. Ils ne sont pas soumis à une
clé de répartition.
TBM
Ces frais sont perçus dans le cadre de la société en participation, qui assure entre LAZARD FRERES
BANQUE et LAZARD FRERES GESTION S.A.S. la mise en commun de leurs moyens tendant à la
gestion financière, à la gestion administrative et comptable, à la conservation des valeurs et à
l’exécution des mouvements sur ces valeurs.
EXERCICE DES DROITS DE VOTE
Lazard Frères Gestion S.A.S. exerce les droits de vote attachés aux titres détenus dans les OPC dont il
assure la gestion selon le périmètre et les modalités précisées dans la charte qu'il a établi concernant sa
politique d'exercice du droit de vote. Ce document est mis à disposition des porteurs de parts sur
simple demande écrite auprès de la société de gestion.
PROCEDURE DE SELECTION ET D’EVALUATION DES INTERMEDIAIRES ET
CONTREPARTIES
Les intermédiaires utilisés par la société de gestion sont sélectionnés sur la base de différents critères
d'évaluation, parmi lesquels figurent la recherche, la qualité d'exécution et de dépouillement des
ordres, l'offre de services. Le " Comité Broker" de la société de gestion valide toute mise à jour dans la
liste des intermédiaires habilités. Chaque pôle de gestion (taux et actions) rend compte au minimum
deux fois par an au Comité Broker de l'évaluation de la prestation de ces différents intermédiaires et de
la répartition des volumes d'opérations traités.
FRAIS D’INTERMEDIATION
L’information concernant les frais d’intermédiation est consultable sur le site internet :
www.lazardfreresgestion.fr.
TECHNIQUES DE GESTION EFFICACE DE PORTEFEUILLE
Le portefeuille n’a pas enregistré d’opérations de pension au titre de l’exercice écoulé.
INSTRUMENTS FINANCIERS EMIS OU GERES PAR UNE ENTITE DU GROUPE
LAZARD
L’information relative à ces instruments figure dans les comptes annuels du FCP.
INFORMATION CRITERES ESG
La prise en considération de critères extra-financiers est au cœur de notre philosophie d'investissement
actions ISR (Investissement Socialement Responsable). La philosophie même de notre gestion ISR
repose sur une conviction forte : la performance économique de l'entreprise n'est durable que s’il y a
prise en compte de certains facteurs extra-financiers. La valorisation du "capital humain" et la
prévention de l'ensemble des risques environnementaux sont une assurance de la pérennité de la
performance économique.
La qualité de la gouvernance d’entreprise est analysée pour toutes les sociétés dont les actions sont
détenues par des OPC gérés par Lazard Frères Gestion, même s'il ne s'agit pas de portefeuilles
développant spécifiquement une gestion ISR. Dans ce cadre, le Fond Commun de Placement
OBJECTIF COURT TERME EURO géré par Lazard Frères Gestion prend en compte les critères de
qualité de gouvernance, sans que ceux-ci ne soient nécessairement associés simultanément à des
critères sociaux ou environnementaux.
L’information concernant les critères ESG est consultable sur le site internet :
www.lazardfreresgestion.fr.
TBM
CHANGEMENT INTERVENU AU COURS DE LA PERIODE ET A INTERVENIR
Modification du prospectus :
Le Président de Lazard Frères Gestion S.A.S décide de modifier la rédaction de la stratégie
d’investissement du FCP Objectif Court Terme Euro dans la mesure où le gestionnaire ne peut plus se
reposer exclusivement et systématiquement sur les notations des agences.
Date effet : 23 juin 2015.
Abandon des frais de gestion
Le Président de Lazard Frères Gestion S.A.S décide pour le FCP OBJECTIF COURT TERME EURO
Code Isin part A : FR0007498480 - Code Isin part B : FR0010446633 - Code Isin part C :
FR0011291657 d’abandonner le 31 décembre 2015, une partie des frais de gestion lui revenant, pour
un montant total de 5.174,33 €.
Modification des frais de gestion réels :
Le Président de Lazard Frères Gestion S.A.S décide de modifier les frais de gestion réels du FCP
OBJECTIF COURT TERME EURO
(Code Isin part A : FR0007498480) 0.05% en lieu et place de 0.14%
(Code Isin part B : FR0010446633) 0.05% en lieu et place de 0.10%
(Code Isin part C : FR0011291657) 0.05% en lieu et place de 0.10%.
Date d’effet : le 05/01/2016 sur la VL du 04/01/2016
TBM
bilan au 31 décembre 2015 en euro
EXERCICE
EXERCICE
au 31/12/15
€uros
au 31/12/14
€uros
IMMOBILISATIONS NETTES
0,00
0,00
DEPOTS
0,00
0,00
734 358 083,48
902 930 022,64
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
660 970 301,50
660 970 301,50
660 970 301,50
0,00
0,00
73 387 781,98
73 387 781,98
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
901 043 867,64
901 043 867,64
901 043 867,64
0,00
0,00
1 886 155,00
1 886 155,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
Opérations sur un marché réglementé ou assimilé
Autres opérations
 AUTRES INSTRUMENTS FINANCIERS
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
62 244,21
0,00
62 244,21
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
81 971,36
0,00
81 971,36
0,00
CREANCES
1 166,76
2 516,14
0,00
1 166,76
0,00
2 516,14
139 322,40
1 380 750,01
139 322,40
1 380 750,01
734 560 816,85
904 395 260,15
ACTIF
INSTRUMENTS FINANCIERS
 ACTIONS ET VALEURS ASSIMILEES
Négociées sur un marché réglementé ou assimilé
Non négociées sur un marché réglementé ou assimilé
 OBLIGATIONS ET VALEURS ASSIMILEES
Négociées sur un marché réglementé ou assimilé
Non négociées sur un marché réglementé ou assimilé
 TITRES DE CREANCES
Négociés sur un marché réglementé ou assimilé
 Titres de créances négociables
 Autres titres de créances
Non négociés sur un marché réglementé ou assimilé
 ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF
OPCVM et FIA à vocation générale destinés aux non professionnels et équivalents
d'autres pays
Autres Fonds destinés à des non professionnels et équivalents d'autres pays Etats
membres de l'Union européenne
Fonds professionnels à vocation générale et équivalents d'autres Etats membres de
l'union européenne et organismes de titrisations cotés
Autres Fonds d'investissement professionnels et équivalents d'autres Etats membres
de l'union européenne et organismes de titrisations non cotés
Autres organismes non européens
 OPERATIONS TEMPORAIRES SUR TITRES FINANCIERS
Créances représentatives de titres financiers reçus en pension
Créances représentatives de titres financiers prêtés
Titres financiers empruntés
Titres financiers donnés en pension
Autres opérations temporaires
 CONTRATS FINANCIERS
Opérations de change à terme de devises
Autres
COMPTES FINANCIERS
liquidités
TOTAL DE L'ACTIF
TBM
EXERCICE
EXERCICE
au 31/12/15
€uros
au 31/12/14
€uros
733 128 878,82
0,00
0,00
210 703,89
1 084 269,23
901 788 076,45
0,00
0,00
250 248,97
2 197 331,94
734 423 851,94
904 235 657,36
128 486,80
155 315,40
 OPERATIONS DE CESSION SUR INSTRUMENTS FINANCIERS
0,00
0,00
 OPERATIONS TEMPORAIRES SUR TITRES FINANCIERS
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
128 486,80
0,00
128 486,80
155 315,40
0,00
155 315,40
8 478,11
4 287,39
0,00
8 478,11
0,00
4 287,39
COMPTES FINANCIERS
0,00
0,00
Concours bancaires courant
Emprunt
0,00
0,00
0,00
0,00
734 560 816,85
904 395 260,15
PASSIF
CAPITAUX PROPRES
 Capital
 Plus et moins-values nettes antérieures non distribuées (a)
 Report à nouveau (a)
 Plus et moins-values nettes de l'exercice (ab)
 Résultat de l'exercice (ab)
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES
( = Montant représentatif de l'actif net)
INSTRUMENTS FINANCIERS
Dettes représentatives de titres financiers donnés en pension
Dettes représentatives de titres financiers empruntés
Autres opérations temporaires
 CONTRATS FINANCIERS
Opérations sur un marché réglementé ou assimilé
Autres opérations
DETTES
Opérations de change à terme de devises
Autres
TOTAL DU PASSIF
(a) Y compris comptes de régularisations
(b) Diminués des acomptes versés au titre de l'exercice
TBM
hors bilan au 31 décembre 2015 en euros
EXERCICE
au 31/12/15
€uros
EXERCICE
au 31/12/14
€uros
OPERATIONS DE COUVERTURE
 ENGAGEMENTS SUR MARCHES REGLEMENTES OU ASSIMILES
 ENGAGEMENTS DE GRE A GRE
 AUTRES ENGAGEMENTS
AUTRES OPERATIONS
 ENGAGEMENTS SUR MARCHES REGLEMENTES OU ASSIMILES
 ENGAGEMENTS DE GRE A GRE
SWAPS
SWAP 07/01/2016 BNPPARIB
SWAP 13/01/2016 NATIXIS
SWAP 12/02/2016 NATIXIS
SWAP 18/02/2016 NATIXIS
SWAP 29/02/2016 NATIXIS
SWAP 23/03/2016 NATIXIS
SWAP 24/03/2016 BNPPARIB
SWAP 14/04/2016 NATIXIS
SWAP 19/04/2016 BNPPARIB
SWAP 29/04/2016 NATIXIS
SWAP 04/05/2016 BNPPARIB
SWAP 05/08/2016 NATIXIS
SWAP 09/08/2016 NATIXIS
SWAP 12/08/2016 NATIXIS
SWAP 27/10/2016 NATIXIS
SWAP 28/10/2016 BNPPARIB
SWAP 02/01/2015 NATIXIS
SWAP 04/02/2015 NATIXIS
SWAP 04/02/2015 NATIXIS
SWAP 12/02/2015 NATIXIS
SWAP 18/02/2015 BNPPARIBAS
SWAP 30/04/2015 BNPPARIBAS
SWAP 05/05/2015 NATIXIS
SWAP 13/05/2015 NATIXIS
SWAP 15/05/2015 NATIXIS
5 500 000,00
25 000 000,00
12 000 000,00
10 000 000,00
15 000 000,00
20 000 000,00
10 000 000,00
10 000 000,00
15 000 000,00
7 000 000,00
10 000 000,00
15 000 000,00
10 000 000,00
10 000 000,00
20 000 000,00
15 000 000,00
20 000 000,00
20 000 000,00
20 000 000,00
20 000 000,00
10 000 000,00
20 000 000,00
20 000 000,00
10 000 000,00
5 000 000,00
 AUTRES ENGAGEMENTS
TBM
compte de résultat au 31 décembre 2015 en euros
EXERCICE
au 31/12/15
€uros
2 694 295,98
EXERCICE
au 31/12/14
€uros
4 995 916,17
0,00
0,00
247 349,99
2 191 819,63
0,00
255 126,36
0,00
0,00
0,00
0,00
4 624 834,18
0,00
371 081,99
0,00
2 694 295,98
4 995 916,17
CHARGES SUR OPERATIONS FINANCIERES
350 980,48
426 954,25
 Charges sur acquisitions et cessions temporaires de titres financiers
 Charges sur contrats financiers
 Charges sur dettes financières
 Autres charges financières
0,00
350 748,94
0,00
231,54
0,00
426 954,25
0,00
0,00
350 980,48
426 954,25
2 343 315,50
4 568 961,92
0,00
853 139,48
0,00
1 082 041,81
1 490 176,02
3 486 920,11
-405 906,79
0,00
-1 289 588,17
0,00
1 084 269,23
2 197 331,94
PRODUITS SUR OPERATIONS FINANCIERES1
 Produits sur dépôts et comptes financiers
 Produits sur actions et valeurs assimilées
 Produits sur obligations et valeurs assimilées
 Produits sur titres de créances
 Produits sur acquisitions et cessions temporaires de titres financiers
 Produits sur contrats financiers
 Autres produits financiers
TOTAL I
TOTAL II
RESULTAT SUR OPERATIONS FINANCIERES ( I - II )
 Autres produits (III)
 Frais de gestion et dotations aux amortissements (IV)
RESULTAT NET DE L'EXERCICE (L.214-17-1)(I - II + III - IV )
 Régularisation des revenus de l'exercice (V)
 Acomptes sur résultat versés au titre de l'exercice (VI)
RESULTAT (I-II+III-IV+/-V-VI)
1
Selon l'affectation fiscale des revenus reçus des OPC
TBM
annexe aux comptes
I. REGLES D’EVALUATION ET DE COMPTABILISATION DES ACTIFS
L’organisme s’est conformé au règlement ANC n° 2014-01 du 14 janvier 2014 relatif au plan
comptable des organismes de placement collectif à capital variable.
1 – Règles d’évaluation des Actifs
 Les instruments financiers et valeurs négociées sur un marché réglementé sont évalués à leur prix de
marché.

Les instruments de type « actions et assimilés » sont valorisés sur la base du dernier cours connu sur
leur marché principal.
Le cas échéant, les cours sont convertis en euros suivant le cours des devises à Paris au jour de
l’évaluation (source Banque Centrale Européenne).
 Les instruments financiers de taux
Les instruments de taux sont pour l'essentiel valorisés en mark-to-market, sur la base soit de prix issus de
Bloomberg (BGN) à partir de moyennes contribuées, soit de contributeurs en direct.
Il peut exister un écart entre les valeurs retenues au bilan, évaluées comme indiqué ci-dessus, et les prix
auxquels seraient effectivement réalisés les cessions si une part de ces actifs en portefeuille devait être
liquidée.
o
type « obligations et assimilés » sont valorisés sur la base d’une moyenne de prix recueillis
auprès de plusieurs contributeurs en fin de journée.

En application des règles de valorisation fixées par le prospectus, « La valeur liquidative est datée du jour
d’évaluation, sauf lorsque le jour d’évaluation tombe la veille d’une période chômée en France (week-ends ou
jours fériés), auquel cas, la valeur liquidative est datée du dernier jour de cette période (ex. le jour d’évaluation
est un vendredi, la valeur liquidative est datée du dimanche). »

En conséquence, la valeur liquidative au jeudi 31 décembre 2015 inclue les frais de gestion calculés
jusqu’au dimanche 3 janvier 2016.
Les instruments financiers dont le cours n’a pas été constaté le jour de l’évaluation ou dont le cours a été
corrigé, sont évalués à leur valeur probable de négociation sous la responsabilité de la société de gestion
du FCP.
Ces évaluations et leur justification sont communiquées au commissaire aux comptes à l’occasion de ses
contrôles.
Toutefois, les instruments suivants sont évalués selon les méthodes spécifiques suivantes :

Type Titres de créances négociables :
-
TCN dont la durée de vie résiduelle est supérieure à 3 mois :
Les titres de créance négociables faisant l’objet de transactions significatives sont évalués au prix
de marché. En l’absence de transactions significatives, une évaluation de ces titres est faite par
application d’une méthode actuarielle, utilisant un taux de référence éventuellement majoré d’une
marge représentative des caractéristiques intrinsèques de l’émetteur.
TBM
Taux de référence
TCN en devises
TCN en Euro
EURIBOR, SWAPS OIS et
BTF
- 3 – 6 – 9 – 12 mois
BTAN
- 18 mois, 2 – 3 –4 – 5 ans
Taux officiels principaux
des pays concernés.
- TCN dont la durée de vie résiduelle est égale ou inférieure à 3 mois :
Les TCN dont la durée de vie résiduelle est égale ou inférieure à 3 mois font l’objet d’une évaluation
linéaire. Toutefois, en cas de sensibilité particulière de certains de ces titres au marché, cette méthode
ne serait pas appliquée.

OPC :
Les parts ou actions d’OPC sont évaluées à la dernière valeur liquidative connue.
Les parts ou actions d’OPC dont la valeur liquidative est publiée mensuellement peuvent être
évaluées sur la base de valeurs liquidatives intermédiaires calculées sur des cours estimés.

Acquisitions / Cessions temporaires de titres
- Les titres pris en pension sont évalués à partir du prix de contrat, par l’application d’une méthode
actuarielle utilisant un taux de référence (EONIA au jour le jour, taux interbanques à 1 ou 2
semaines, EURIBOR 1 à 12 mois) correspondant à la durée du contrat.
-

Les titres donnés en pension continuent d’être valorisés à leur prix de marché. La dette représentative
des titres donnés en pension est calculée selon la même méthode que celle utilisée pour les titres pris
en pension.
Opérations à terme fermes et conditionnelles
- Les contrats à terme et les options sont évalués sur la base d’un cours de séance dont l’heure de
prise en compte est calée sur celle utilisée pour évaluer les instruments sous-jacents.
Les positions prises sur les marchés à terme fermes ou conditionnels et du gré à gré sont valorisées
à leur prix de marché ou à leur équivalent sous-jacent.
1.1. Les instruments financiers et valeurs non négociés sur un marché réglementé
Tous les instruments financiers du FCP sont négociés sur des marchés réglementés.
1.2. Méthodes d’évaluation des engagements hors-bilan
Les opérations de hors-bilan sont évaluées à la valeur d’engagement.
La valeur d’engagement pour les contrats à terme fermes est égale au cours (en devise du FCP) multiplié
par le nombre de contrats multiplié par le nominal.
La valeur d’engagement pour les opérations conditionnelles est égale au cours du titre sous-jacent (en
devise du FCP) multiplié par le nombre de contrats multiplié par le delta multiplié par le nominal du
sous-jacent.
La valeur d’engagement pour les contrats d’échange est égale au montant nominal du contrat (en devise
du FCP).
2 – Méthode de comptabilisation

Des revenus des valeurs à revenu fixe
-
La comptabilisation des revenus de valeurs à revenu fixe est effectuée suivant la méthode des
« intérêts encaissés ».
TBM

Des frais de gestion
-
Les frais de gestion sont calculés à chaque valorisation.
Le taux de frais de gestion correspondant à chaque catégorie de parts est appliqué respectivement
à chacun des actifs selon la formule ci-après.
(Actif brut – OPC de Lazard Frères Gestion S.A.S détenus)
x
x
taux de frais de fonctionnement et de gestion
nb jours jusqu’à prochaine VL
365

En application des règles de valorisation fixées par le prospectus, « La valeur liquidative est datée du jour
d’évaluation, sauf lorsque le jour d’évaluation tombe la veille d’une période chômée en France (week-ends ou
jours fériés), auquel cas, la valeur liquidative est datée du dernier jour de cette période (ex. le jour d’évaluation
est un vendredi, la valeur liquidative est datée du dimanche). »

En conséquence, la valeur liquidative au jeudi 31 décembre 2015 inclue les frais de gestion calculés
jusqu’au dimanche 3 janvier 2016.
-
Ce montant est alors enregistré au compte de résultat du FCP et versé intégralement à la société de
gestion.
-
La société de gestion effectue le paiement des frais de fonctionnement du FCP et notamment :
. de la gestion financière ;
. de la gestion administrative et comptable ;
. de la prestation du dépositaire ;
. des autres frais de fonctionnement :
. honoraires des commissaires aux comptes ;
. publications légales (Balo, Petites Affiches, etc…) le cas échéant.
Ces frais n’incluent pas les frais de transactions.
Le taux maximum des frais de gestion de la part « A » est de 0,14 %, sur la base définie dans le
prospectus.
Le taux maximum des frais de gestion de la part « B » est de 0,10 %, sur la base définie dans le
prospectus.
Le taux maximum des frais de gestion de la part « C » est de 0,10 %, sur la base définie dans le
prospectus.

Des frais de transaction
La méthode retenue est celle des frais exclus.

Des rétrocessions perçues de frais de gestion ou de droits d’entrée
Le mode de calcul du montant des rétrocessions est défini dans les conventions de commercialisation.
-
Si le montant calculé est significatif, une provision est alors constituée au compte 619.
-
Le montant définitif est comptabilisé au moment du règlement des factures après reprise des
éventuelles provisions.
TBM
3 – Devise de comptabilité
La devise de comptabilité est l’euro.
4 – Affectation
Résultat net :
Parts A : Capitalisation
Parts B : Capitalisation
Parts C : Capitalisation
Plus-values nettes :
Parts A : Capitalisation
Parts B : Capitalisation
Parts C : Capitalisation
TBM
5 – Annexes
Les comptes annuels sont présentés selon le nouveau format conformément aux dispositions du
Règlement ANC 2014-01 abrogeant le Règlement CRC 2003-02 et ses modifications successives :
Ce règlement intègre la nouvelle classification AIFM des OPC, mais ne modifie pas les principes comptables
applicables selon le règlement antérieur ni les méthodes d’évaluation des actifs et passifs.
Les modifications portent donc essentiellement sur la présentation des documents de synthèse et sur la
nomenclature des OPC, le montant global des OPC demeure inchangé.
Afin d'assurer la comparabilité des états de synthèse de l'exercice avec ceux de l'exercice précédent, les
modifications suivantes ont été effectuées sur la présentation des données de l'exercice N-1 de manière simplifiée
en l'absence d'impact significatif identifié sur la comparabilité des données:
· La sous-rubrique « OPCVM et Fonds d’investissement à vocation générale destinés aux non professionnels et
équivalent d’autres pays » correspond à l’ancienne sous-rubrique « OPCVM européens coordonnés et OPCVM
français à vocation générale ».
· La sous-rubrique « Autres Fonds destinés à des non professionnels et équivalents d’autres Etats membres de
l’Union Européenne » correspond à l’ancienne sous-rubrique « OPCVM réservés à certains investisseurs - FCPR FCIMT ».
· La sous-rubrique « Fonds professionnels à vocation générale et équivalents d’autres Etats membres de l’Union
Européenne et organismes de titrisations cotés » correspond à l’ancienne sous-rubrique « Fonds d'investissement et
FCC cotés ».
· La sous-rubrique « Autres Fonds d’investissement professionnels et équivalents d’autres Etats membres de
l’Union Européenne et organismes de titrisations non cotés » correspond à l’ancienne sous-rubrique « Fonds
d'investissement et FCC non cotés ».
· La sous-rubrique « Autres organismes non européens » a été introduite par le Règlement n° 2014-01.
TBM
II - Evolution de l'actif net
EXERCICE
au 31/12/15
€uros
Actif net en début d'exercice
EXERCICE
au 31/12/14
€uros
904 235 657,36
1 410 696 759,08
Souscriptions (y compris les commissions de souscription
acquises à l'OPC)
+
5 522 693 621,32
6 739 434 655,46
Rachats (sous déduction des commissions de rachat
acquises à l'OPC)
-
-5 692 849 887,22
-7 249 470 669,39
Plus - values réalisées sur dépôts et instruments financiers
+
654 009,64
578 476,71
Moins - values réalisées sur dépôts et instruments financiers
-
-341 182,75
-275 069,55
Plus - values réalisées sur instruments financiers à terme
+
0,00
0,00
Moins - values réalisées sur instruments financiers à terme
-
0,00
0,00
Frais de Transaction
-
0,00
0,00
Différences de change
+/-
0,00
0,00
Variation de la différence d'estimation des dépôts et instruments
financiers
 Différence d'estimation exercice N
 Différence d'estimation exercice N - 1
+/-
-1 465 643,88
-213 731,94
380 821,63
1 846 465,51
1 846 465,51
2 060 197,45
Variation de la différence d'estimation des instruments
financiers à terme
 Différence d'estimation exercice N
 Différence d'estimation exercice N - 1
+/7 101,45
-66 242,59
-73 344,04
-1 683,12
-73 344,04
-71 660,92
Distribution de l'exercice antérieur sur plus et moins-values nettes
-
0,00
0,00
Distribution de l'exercice antérieur sur résultat
-
0,00
0,00
1 490 176,02
3 486 920,11
Résultat net de l'exercice avant compte
de régularisation
+/-
Acompte(s) versé(s) au cours de l'exercice
sur plus et moins-values nettes
-
0,00
0,00
Acompte(s) versé(s) au cours de l'exercice sur résultat
-
0,00
0,00
+/-
0,00
0,00
734 423 851,94
904 235 657,36
Autres éléments
Actif net en fin d'exercice
TBM
III - Compléments d'information
3.1 Instruments financiers : ventilation par nature juridique ou économique
d'instrument
Obligations et valeurs assimilées par nature d'instrument
 obligations indexées
 obligations convertibles et échangeables
 titres participatifs
 autres
Titres de créances par nature d'instrument
 bons du trésor
 bons à moyen terme négociable
 billets de trésorerie
 certificats de dépôt
 autres
Néant
Néant
Néant
Néant
Néant
Néant
219 924 438,45 €
441 045 863,05 €
Néant
Opérations de cession sur instruments financiers par nature d'instrument
 titres de créances négociables
Néant
 actions
Néant
 obligations
Néant
Ventilation des rubriques de hors-bilan par type de marché
 taux
 actions
 devises
209 500 000,00 €
Néant
Néant
3.2 Ventilation par nature de taux des postes d'actif, de passif et de hors-bilan
Actif
Dépôts
Obligations et valeurs assimilées
Titres de créances
Opérations temporaires sur titres
Comptes financiers
Passif
Opérations temporaires sur titres
Comptes financiers
Hors-bilan
Opérations de couverture
Autres opérations
* liquidités non rémunérées
Taux fixe
Taux variable
427 839 321,70
233 130 979,80
Taux révisable
Autres
139 322,40
*
209 500 000,00
3.3 Ventilation par maturité résiduelle des postes d'actif, de passif et de hors-bilan
Actif
Dépôts
Obligations et valeurs assimilées
Titres de créances
Opérations temporaires sur titres financiers
Comptes financiers
Passif
Opérations temporaires sur titres financiers
Comptes financiers
Hors-bilan
Opérations de couverture
Autres opérations
0-3 mois
3 mois-1an
365 946 786,67
295 023 514,83
139 322,40
97 500 000,00
112 000 000,00
TBM
1 an-3 ans
3 ans-5 ans
> 5 ans
3.4 Ventilation par devise de cotation ou d'évaluation des postes d'actif, de passif
et de hors-bilan
Actif
Dépôts
Actions et valeurs assimilées
Obligations et valeurs assimilées
Titres de créances
OPC
Opérations temporaires sur titres financiers
Créances
Comptes financiers
Passif
Opérations de cession sur instruments financiers
Opérations temporaires sur titres financiers
Dettes
Comptes financiers
Hors-bilan
Opérations de couvertrure
Autres opérations
3.5 Créances et dettes : ventilation par nature
Autres créances
 Ventilation des opérations de change à terme
 Achat
 Vente
Néant
Néant
 Coupons à recevoir
Néant
 Vente à règlement différée
Néant
 Autres
1 166,76 €
Autres dettes
 Ventilation des opérations de change à terme
 Achat
 Vente
Néant
Néant
 Achat à règlement différé
Néant
 Frais de gestion à régler
8 478,11 €
 Autres
Néant
TBM
3.6 Capitaux propres
Nombre et valeur des titres :
 émis pendant l'exercice (y compris la commission de souscription restant acquise à l'OPC)
Quantité :
Quantité :
Quantité :
133 535,000 parts "A"
379,000 parts "B"
1 210 060,970 parts "C"
Montant : €
Montant : €
Montant : €
948 166 652,96
2 137 665 070,37
2 436 861 897,99
 rachetés pendant l'exercice (sous déduction de la commission de rachat restant acquise à l'OPC)
Quantité :
Quantité :
Quantité :
153 395,000 parts "A"
389,000 parts "B"
1 196 471,972 parts "C"
Montant : €
Montant : €
Montant : €
1 089 188 255,46
2 194 161 828,75
2 409 499 803,01
Commissions de souscription et/ou rachat :
 Montant des commissions de souscription et/ou de rachat perçues
€
0,000 parts "A"
€
0,000 parts "B"
€
0,000 parts "C"
 Montant des commissions de souscription et/ou de rachat rétrocédées à des tiers
€
0,000 parts "A"
€
0,000 parts "B"
€
0,000 parts "C"
 Montant des commissions de souscription et/ou de rachat acquises à l'OPC
€
0,000 parts "A"
€
0,000 parts "B"
€
0,000 parts "C"
3.7 Frais de gestion
Parts "A"
 Frais de gestion fixes : pourcentage de l'actif moyen :
0,10
Parts "B"
 Frais de gestion fixes : pourcentage de l'actif moyen :
0,06
Parts "C" *
 Frais de gestion fixes : pourcentage de l'actif moyen :
* annualisé
 Commission de sur-performance (frais variables) :
 Rétrocessions reçues au titre des OPC détenus
Parts "A"
Parts "B"
Parts "C" *
0,10
Néant
1 240,62 €
472,26 €
582,46 €
185,90 €
GROUPAMA
3.8 Engagements reçus et donnés
 Engagements reçus
Néant
 Engagements donnés
Néant
²
Valeur actuelle des instruments financiers faisant l'objet d'une acquisition temporaire
 Titres acquis à réméré :
Néant
 Titres pris en pension livrée :
Néant
Valeur actuelle des instruments financiers constitutifs de dépôts de garantie:
Néant
Instruments financiers reçus en garantie et non inscrits au bilan :
Néant
Instruments financiers donnés en garantie et maintenus dans leur poste d'origine :
Néant
Instruments financiers détenus en portefeuille émis par le prestataire ou les entités de son groupe et OPC
gérés par le prestataire ou les entités du groupe Lazard : voir inventaire du portefeuille.
TBM
3.10 Tableau d'affectation des sommes distribuables
Acomptes sur résultat versés au titre de l'exercice
Montant total
Montant unitaire
Crédits d'impôt
totaux
Date
Crédit d'impôt
unitaire
Total acomptes
Date
Acomptes sur plus et moins-values nettes versés au titre de l'exercice
Montant total
Montant unitaire
Total acomptes
Tableau d'affectation des sommes distribuables
afférentes au résultat
SOMMES RESTANT A AFFECTER
 Report à nouveau
 Résultat
TOTAL
EXERCICE
au 31/12/15
€uros
EXERCICE
au 31/12/14
€uros
0,00
1 084 269,23
0,00
2 197 331,94
1 084 269,23
2 197 331,94
0,00
0,00
1 084 269,23
0,00
0,00
2 197 331,94
1 084 269,23
2 197 331,94
430 510,29
1 064 888,73
430 510,29
1 064 888,73
434 643,02
820 938,94
434 643,02
820 938,94
219 115,92
311 504,27
219 115,92
311 504,27
AFFECTATION
 Distribution
 Report à nouveau de l'exercice
 Capitalisation
TOTAL
PART A / FR0007498480
AFFECTATION
 Capitalisation
TOTAL
PART B / FR0010446633
AFFECTATION
 Capitalisation
TOTAL
PART C / FR0011291657
AFFECTATION
 Capitalisation
TOTAL
TBM
Tableau d'affectation des sommes distribuables
afférentes aux plus et moins values nettes
SOMMES RESTANT A AFFECTER
 Plus et moins-values nettes antérieures non distribuées
 Plus et moins-values nettes de l'exercice
 Acomptes versés sur plus et moins-values nettes de l'exercie
TOTAL
EXERCICE
au 31/12/15
€uros
EXERCICE
au 31/12/14
€uros
0,00
210 703,89
0,00
0,00
250 248,97
0,00
210 703,89
250 248,97
0,00
0,00
210 703,89
0,00
0,00
250 248,97
210 703,89
250 248,97
92 621,13
128 353,20
92 621,13
128 353,20
71 213,13
84 261,57
71 213,13
84 261,57
46 869,63
37 634,20
46 869,63
37 634,20
AFFECTATION
 Distribution
 Plus et moins-values nettes non distribuées
 Capitalisation
TOTAL
PART A / FR0007498480
AFFECTATION
 Capitalisation
TOTAL
PART B / FR0010446633
AFFECTATION
 Capitalisation
TOTAL
PART C / FR0011291657
AFFECTATION
 Capitalisation
TOTAL
TBM
Tableau des résultats et autres éléments caractéristiques
de l'OPC depuis les cinq derniers exercices
EXERCICE
EXERCICE
EXERCICE
EXERCICE
EXERCICE
30/12/2011
31/12/2012
31/12/2013
31/12/2014
31/12/2015
SOLDE DES SOUSCRIPTIONS ET DES RACHATS AU COURS DE L' EXERCICE
en €uro
. Montant souscrits parts "A"
. Montant souscrits parts "B"
. Montant souscrits parts "C"
-142 314 657,39
3 218 408 318,72
3 436 132 888,45
-62 671 990,96
3 405 846 530,53
4 678 811 589,30
34 153 294,38
-272 039 191,81
2 204 586 501,99
3 520 235 784,28
1 904 781 569,09
-510 036 013,93
2 036 168 940,48
2 465 777 195,61
2 237 488 519,37
-170 156 265,90
948 166 652,96
2 137 665 070,37
2 436 861 897,99
. Montant rachetés parts "A"
. Montant rachetés parts "B"
. Montant rachetés parts "C"
3 035 771 052,71
3 761 084 811,85
3 456 979 814,23
4 713 060 522,44
11 443 068,50
2 258 842 225,80
3 879 672 966,60
1 763 127 854,77
2 252 051 425,11
2 730 853 769,92
2 266 565 474,36
1 089 188 255,46
2 194 161 828,75
2 409 499 803,01
en nombre de parts
. Parts émises "A"
. Parts émises "B"
. Parts émises "C"
26 145
461 530
621
4 117
483 535
837
17 995
62 877
311 681
627
949 490
-44 936,206
287 155,000
438,000
1 112 518,126
-6 281,002
133 535,000
379,000
1 210 060,970
. Parts rachetées "A"
. Parts rachetées "B"
. Parts rachetées "C"
435 326
680
490 755
843
6 652
319 381
691
878 849
317 600,000
485,000
1 126 962,332
153 395,000
389,000
1 196 471,972
1 728 100 637,99
776 527 037,14
951 573 600,84
1 678 684 054,87
730 967 037,79
924 991 836,78
22725180,29
1 410 696 759,08
678 222 161,56
567 818 238,38
164656359,1
904 235 657,36
463 783 888,81
304 466 496,82
135985271,73
734 423 851,94
322 837 222,81
248 219 316,13
163 367 313,00
110 695
171
103 475
165
11 343
95 775
101
81 983
65 330,000
54,000
67 539,239
45 470,000
44,000
81 128,237
7 015,01
5 564 757,89
7 064,18
5 606 011,13
2 003,49
7 081,41
5 621 962,75
2 008,40
7 099,09
5 638 268,45
2 013,42
7 100,00
5 641 348,09
2 013,69
Résultat hors compte de
régularisation en €
18 182 552,74
14 555 954,06
5 685 732,64
3 486 920,11
1 490 176,02
Résultat distribuable en €
18 005 375,73
12 609 690,96
4 650 891,92
2 197 331,94
1 084 269,23
ACTIF NET (en €)
Parts "A"
Parts "B"
Parts "C"
Nombre de parts
Parts "A"
Parts "B"
Parts "C"
Valeur liquidative en €
Parts "A"
Parts "B"
Parts "C"
Distribution unitaire sur plus et moins values nettes (y compris acomptes)
Parts "A"
Parts "B"
Parts "C"
N/A
N/A
N/A
N/A FCP de Capitalisation FCP
FCP
dede
Capitalisation
Capitalisation FCP de Capitalisation
N/A FCP de Capitalisation FCP
FCP
dede
Capitalisation
Capitalisation FCP de Capitalisation
N/A FCP de Capitalisation FCP
FCP
dede
Capitalisation
Capitalisation FCP de Capitalisation
FCP de Capitalisation
Capitalisation unitaire sur résultat en €
Parts "A"
Parts "B"
Parts "C"
Capitalisation unitaire sur les plus et moins-values nettes en €
Parts "A"
Parts "B"
Parts "C"
Capitalisation unitaire sur résultat (y compris sur les plus et moins values nettes*) en €
TBM
23,35
18534,91
6,62
16,30
15 202,57
4,61
9,46
9 878,25
2,70
4,95
3926,14
1,4
1,95
1 560,40
0,55
2,03
1 618,48
0,57
COMPOSITION DE L'ACTIF DE OBJECTIF COURT TERME EURO (FCP)
AU JEUDI 31 DÉCEMBRE 2015
Libelle
Isin
Cours
TOTAL
OPC
UCITS à vocation générale destinés aux non professionnels et équivalents d'autres pays
CPR CASH -I- SICAV
FR0010413583 1 294 224,2000
FCP AMUNDI TRESO CT -IC-(3D)
FR0000983751
18 864,3900
FCP AVIVA INVEST.MONET.-C-(4D)
FR0000985558
2 261,1800
FCP BNPP CASH INVEST -I-(3D)
FR0010337667
57 260,6341
Titres de Créances Négociables
ABBEY NATIONAL PLC. C0F 19/04/2016
FR0123085070
0,0000
BARCLAYS BANK PLC LONDRES CFC 01/08/2016
FR0123244743
0,0000
BARCLAYS BANK PLC LONDRES CFC 05/08/2016
FR0123409650
0,0000
BMW FINANCE NV B0T 14/04/2016
FR0123398713
0,0000
CREDIT SUISSE GROUP PM1 27/10/2016
XS1314347581
0,0000
CREDIT SUISSE LONDON DT1 24/03/2016
XS1210044530
0,0000
DEUTSCHE BANK FRANCFORT PM1 12/08/2016
XS1278526857
0,0000
DEUTSCHE BANK FRANCFORT PM1 18/02/2016
XS1194085129
0,0000
KA FINANZ AG C0F 11/01/2016
FR0122910724
0,0000
LVMH FINANCE BELGIQUE SA PS1 18/02/2016
BE6282472735
0,0000
SANTANDER CONSUMER FINANCE SA PM1 04/05/2016
XS1318729842
0,0000
SANTANDER CONSUMER FINANCE SA PM1 28/10/2016
XS1315973716
0,0000
STANDARD CHARTERED BANK PM1 29/02/2016
XS1285425234
0,0000
UNICREDIT SPA CFC 04/11/2016
FR0123421374
0,0000
VODAFONE GROUP PLC PS1 07/01/2016
XS1165736106
0,0000
VODAFONE GROUP PLC PS1 08/01/2016
XS1165736528
0,0000
VODAFONE GROUP PLC PS1 15/01/2016
XS1171549980
0,0000
ALLIANZ BANQUE EX AGF BANQUE CFC 02/08/2016
FR0123156095
0,0000
ALLIANZ BANQUE EX AGF BANQUE CFC 15/03/2016
FR0122983499
0,0000
BANQUE ACCORD SA CFC 15/01/2016
FR0123097349
0,0000
BANQUE ACCORD SA CFC 27/07/2016
FR0123356794
0,0000
BANQUE EDEL SNC CFC 21/07/2016
FR0123134308
0,0000
BANQUE FEDERATIVE DU CREDIT MUTUEL CFC 04/01/2016
FR0122915129
0,0000
BANQUE FEDERATIVE DU CREDIT MUTUEL CFC 04/05/2016
FR0123091680
0,0000
BANQUE POPULAIRE RIVES DE PARIS C0F 04/01/2016
FR0123424378
0,0000
BANQUE REGIONALE D'ESCOMPTE ET DE DEPOTS C0F 04/01/2016
FR0123370308
0,0000
BPCE CFC 13/05/2016
FR0122991971
0,0000
BPCE CFC 26/08/2016
FR0123163844
0,0000
BPCE CFC 30/06/2016
FR0123163489
0,0000
BPCE CFC 31/05/2016
FR0123163265
0,0000
CAISSE FEDERALE DE CREDIT MUTUEL OCEAN C0F 05/02/2016
FR0123421473
0,0000
CAISSE FEDERALE DE CREDIT MUTUEL OCEAN C0F 26/02/2016
FR0123418107
0,0000
CARREFOUR BANQUE C0F 12/02/2016
FR0123201537
0,0000
CIC PARIS CFC 04/07/2016
FR0123258487
0,0000
CIC PARIS CFC 04/08/2016
FR0123259576
0,0000
CMP BANQUE PARIS C0F 13/01/2016
FR0122751458
0,0000
CRCA DE TOULOUSE CFC 27/06/2016
FR0123171789
0,0000
CREDIT MUNICIPAL DE PARIS C0F 09/08/2016
FR0123251524
0,0000
DANONE B0T 05/02/2016
FR0123423909
0,0000
DEPARTEMENT DU PUY-DE-DôME B0T 13/01/2016
FR0123498059
0,0000
ENGIE SA EX ANTE GDF SUEZ BFC 11/03/2016
FR0123202592
0,0000
FRANFINANCE B0T 05/08/2016
FR0123259592
0,0000
FRANFINANCE BFC 20/01/2016
FR0122914270
0,0000
KERING B0T 25/01/2016
FR0123417257
0,0000
NATIXIS CFC 26/07/2016
FR0123255426
0,0000
NATIXIS CFC 31/03/2016
FR0123087852
0,0000
ORANGE B0T 29/04/2016
FR0123256663
0,0000
RENAULT CREDIT INTERNATIONAL SA BANQUE C0F 20/01/2016
FR0123397400
0,0000
SOCIETE GENERALE CFC 31/05/2016
FR0123234314
0,0000
SUEZ ENVIRONNEMENT B0T 23/03/2016
FR0123360986
0,0000
TECHNIP EUROCASH SNC B0T 02/02/2016
FR0123361174
0,0000
UNION FINANCES GRAINS GARANTIE BECM (GPE BFCM) B0T 08/01/2016FR0123424592
0,0000
UNION FINANCES GRAINS GARANTIE BECM (GPE BFCM) B0T 15/01/2016FR0123399117
0,0000
UNION FINANCES GRAINS GARANTIE PAR LE CREDIT LYONNAIS B0T 02/02/2016
FR0123357057
0,0000
UNION FINANCES GRAINS GARANTIE PAR LE CREDIT LYONNAIS B0T 07/01/2016
FR0123357354
0,0000
VEOLIA ENVIRONNEMENT B0T 04/01/2016
FR0123201347
0,0000
VINCI B0T 06/01/2016
FR0123423677
0,0000
Titres donnés en pension
Créances représentatives de titres reçus en pension
Dettes representatives de titres donnés en pension
Instruments financiers à terme
Swaps
Créances
Autres
Dettes
Autres
Comptes financiers
Liquidités
TOTAL DE L' ACTIF NET
(*) Instruments financiers émis ou gérés par une entité du Groupe Lazard
Estimation faite en fonction des cours de bourse disponible le 31-12-2015
COUPON
0,0000000
0,0000000
0,0000000
0,0000000
0,0000000
0,0000000
0,0000000
Dev
Cours Dev
QTE
EUR
EUR
EUR
EUR
1,00
1 220,00
6 900,00
410,00
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
15 000 000,00
10 000 000,00
10 000 000,00
10 000 000,00
20 000 000,00
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10 000 000,00
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10 000 000,00
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15 000 000,00
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10 000 000,00
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10 000 000,00
10 000 000,00
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10 000 000,00
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6 000 000,00
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15 000 000,00
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10 000 000,00
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20 000 000,00
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4 400 000,00
4 000 000,00
20 000 000,00
24 000 000,00
Evaluation €
%
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73 387 781,98
9,99
73 387 781,98
9,99
11 294 224,20
1,54
23 014 555,80
3,13
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2,12
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14 999 377,75
2,04
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1,36
10 001 790,00
1,36
10 000 384,06
1,36
19 989 398,73
2,72
9 998 339,18
1,36
9 995 493,32
1,36
9 998 216,47
1,36
8 999 243,31
1,23
20 000 000,00
2,72
9 994 073,68
1,36
14 958 606,30
2,04
15 003 192,58
2,04
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3 499 989,09
0,48
1 999 992,14
0,27
8 999 316,22
1,23
10 003 555,00
1,36
10 010 400,00
1,36
10 003 680,00
1,36
8 002 064,80
1,09
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1,36
10 012 730,00
1,36
20 012 978,00
2,72
20 000 000,00
2,72
9 000 000,00
1,23
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1,36
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1,36
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1,36
10 003 460,00
1,36
19 999 911,11
2,72
6 000 675,68
0,82
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3,00
10 003 555,00
1,36
10 004 293,00
1,36
6 999 636,40
0,95
20 005 792,00
2,72
9 998 984,10
1,36
15 000 133,33
2,04
10 000 312,51
1,36
9 999 851,00
1,36
15 002 655,66
2,04
10 020 530,00
1,36
9 999 854,17
1,36
10 005 132,00
1,36
10 008 383,00
1,36
7 000 752,43
0,95
19 999 822,22
2,72
10 004 976,00
1,36
20 001 316,76
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19 999 436,16
2,72
4 000 000,00
0,54
1 999 990,83
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3 999 998,33
0,54
20 000 000,00
2,72
23 999 993,11
3,27
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
-66 242,59 -0,01
-66 242,59 -0,01
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0,00
1 166,76
0,00
-8 478,11
0,00
-8 478,11
0,00
139 322,40
0,02
139 322,40
0,02
734 423 851,94 100,00
Nombre de parts C au 31-12-2015
Valeur liquidative au 31-12-2015
Actif Net au 31-12-2015
81 128,237
2 013,69
163 367 313,00
Nombre de parts B au 31-12-2015
Valeur liquidative au 31-12-2015
Actif Net au 31-12-2015
44,00
5 641 348,09
248 219 316,13
Nombre de parts A au 31-12-2015
Valeur liquidative au 31-12-2015
Actif Net au 31-12-2015
45 470,00
7 100,00
322 837 222,81
CERTIFICATION DU COMMISSAIRE AUX COMPTES
MAZARS
CERTIFICATION DU DEPOSITAIRE
LAZARD FRERES BANQUE
TBM