Techniques physiques, kinésithérapie et ergothérapie

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Techniques physiques, kinésithérapie et ergothérapie
2ème cycle – Handicap-Incapacité-Dépendance (MT4) – item 53
Année Universitaire 2008-2009
Quels sont les outils à disposition ?
• Soins trophiques et antalgiques
Techniques physiques,
kinésithérapie et ergothérapie
en pathologie ostéo-articulaire
-Physiothérapie
-Massages
• Techniques de mobilisation
articulaire
-Méthodes passives, actives
-Posture et tractions
Kinésithérapie
• Techniques
q
de travail musculaire
Docteur Dischler Florence,, CCA
-Renforcement musculaire
-Travail de l’extensibilité
Service central de rééducation fonctionnelle
Hôpital Lapeyronie
• Rééducation proprioceptive
• Réentraînement à l’effort
Quels sont les outils à disposition ?
Ergothérapie
Quand et comment utiliser ces outils en
pathologie ostéo-articulaire?
• Rééducation par la tâche
• Travail rééducatif
rééducatif, fonctionnel,
fonctionnel
occupationnel.
• Moyen thérapeutique utilisable dans toutes les
pathologies ostéo
ostéo-articulaires
articulaires
• Conseils d’ergonomie
• Nécessité de connaître et respecter les contreindications
• Appareillage : orthèses, aidesaides
techniques
• Prescription en fonction d’un bilan préalable :
Exemples : arthrose, traumatologie, post-opératoire,
algodystrophie, rhumatisme inflammatoire…
Bilan de la douleur, articulaire, musculaire, sensitif et
fonctionnel
• Fixer des objectifs en fonction du bilan initial et
du contexte
(Mise ligne 02/10/08 – LIPCOM)
F. DISCHLER
Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes
2ème cycle – Handicap-Incapacité-Dépendance (MT4) – item 53
Année Universitaire 2008-2009
Ordonnance de kiné
•
•
•
•
•
•
Kinésithérapie
Nom/ prénom/date
Nb de séances / fréquence / lieu
Caractère urgent ?
Articulation/membre/fonction visée
Diagnostic(s)
Objectif(s)
Physiothérapie (2)
Physiothérapie (1)
Utilisation d’agents physiques pour traiter la douleur
1. Thermothérapie (chaleur)
 d
de contact
t t : application
li ti de
d la
l chaleur
h l
directement
di t
t sur la
l
zone douloureuse
1. Thermothérapie (chaleur)
Fangothérapie (boue + paraffine) ; bains de paraffine
Effet antalgique
-Réduction des contractures musculaires
-Amélioration des conditions circulatoires
-Action directe sur les mécanismes de contrôle de la douleur
(augmentation seuil nociceptif, gate-control, sécrétion
d’endorphines)
 par diathermie : transformation d’un agent physique en
chaleur
-Rayonnement infra-rouge (ondes électromagnétiques)
é
é
: échauffement
é
superficiel cutané (brûlure!)
-Radar (ondes électromagnétiques >>) : échauffement plus profond
musculaire
-Autres : laser, US….
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F. DISCHLER
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Physiothérapie (4)
Physiothérapie (3)
4. Electrothérapie
2. Cryothérapie (froid)
-Application de glace, sprays réfrigérants, cold packs
avec substance cryopexique
-Effet anti-inflammatoire, anti-oedémateux et vaso
constrictif (hématome, entorse…) et anesthésique
(augmentation du seuil nociceptif)
3. Ultra-sons (vibrations mécaniques de haute
fréquence de 0,5
0 5 à 3 Mhz)
Micro-massages avec friction ; action fibrinolytique,
échauffement local et vasodilatation
Massage ultrasonore.
Application parallèle.
•
Courant continu unidirectionnel = galvanique
utilisé
tili é le
l plus
l souventt pour ionisations
i i ti
(véhiculer
( éhi l des
d
médicaments à travers la peau)
•
Courants alternatifs = état variable
TENS le plus souvent utilisé
Courant Basse fréquence (< 1000 Hz)
Action sur les mécanismes du contrôle de la douleur, en
particulier sur le gate-control
Pas de contre-indication du fait des basses fréquences
Efficacité démontrée
Très intéressant dans douleurs type neurogène
Application circulaire.
Physiothérapie (5)
5. Balnéothérapie
Physiothérapie (5)
5. Balnéothérapie
Rééducation dans l’eau à 34 / 36°





Effet antalgique, décontracturant
Eff d’
Effet
d’allègement
llè
corporell
(pression hydrostatique)
Effet stimulant sensoriel
Effet résistant permettant un
travail contre résistance
Effet psychologique
CI : insuffisance cardiaque
décompensée, insuffisance
respiratoire sévère, plaie,
eczéma, escarre, mycose,
verrues, incontinence urinaire /
fécale, affection fébrile,
insuffisance veineuse sévère
Installations techniques:
-Baignoires de rééducation
-Piscines de rééducation
-Couloirs de marche
-Accessoires
Barre d’appui
Chaises tabourets
Chaises,
Plan incliné
Jets de pression
Tapis, colliers mousse, palmes…..
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Massages
 Effets physiologiques
– Neurologique : bombarde d’influx les centre nerveux
– Vasculaire : stimulation circulation veineuse et
lymphatique
– Antalgique : action décontracturante,
décontracturante modulation de la
libération de neuromédiateurs de la douleur
– Psychique : relation soignant /soigné, intégration
sensorielle de la zone massée
 Différents types
– Effleurage ou pression glissées superficielles
– Pression
P
i glissées
li é profondes
f d
– Pression locale statique
– Palper-rouler
– Massage transverse profond
(tendinopathie d’insertion)
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Mobilisation articulaire passive (1)
•Principe
Induire un déplacement d’un segment
articulaire par une force extérieure ; pas
de contraction musculaire volontaire
•Force
-Kiné
-Appareil mécanique : arthromoteur
-Patient lui-même : auto-mobilisation
•Objectifs
-Mobilisation d’entretien
-Mobilisation de récupération
d’amplitude
-Mobilisation de régulation articulaire
Réharmonisation, recentrage
– Drainage lymphatique etc.….
Mobilisation articulaire passive (2)
Mobilisation articulaire active
•Règles techniques:
Utiliser des bras de leviers courts
Prise + contre-prise stables
Mobilisation très lentes avec atteinte
progressive des amplitudes extrêmes
• Principe
-Participation
Participation du patient par stimulation musculaire au
mouvement articulaire
-Méthode dite globale car associant stimulation
articulaire, musculaire, proprioceptive
Règle de la non-douleur
N pas exercer d
Ne
de contraintes
t i t sur lles
foyers fracturaires, les lésions
ligamentaires, les lésions cutanées
• Objectifs
j
Entretien articulaire
Récupération articulaire
Réglage et surveillance des appareils
mécaniques
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Toujours préférable
quand elle est possible, en
particulier pour respecter
le principe de non douleur
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Postures
Tractions axiales
• Principe
Maintien d’une ou plusieurs articulations dans une position
imposée
• Principe
Mise en tension de l’articulation dans l’axe du segment
• Objectifs
préventif : maintenir la position de fonction d’une articulation
chaque fois qu’il existe un risque de déformation
exemple : la main rhumatoïde
correctif : obtenir un gain en amplitude articulaire
• Méthodes
-Postures de positionnement : utilisation de la pesanteur
-Postures manuelles : kiné, auto-posture
-Postures instrumentales : plâtre, petit appareillage amovible
et semi-rigide, sangle ou charge indirecte
à renouveler au fur et à mesure du gain articulaire
s’assurer de leur bonne tolérance
• Objectifs
Antalgie par décoaptation articulaire
Gain d’amplitude articulaire par mise en tension
capsulo ligamentaire
• Méthodes
Manuelles
Mécaniques
• Exemples : les tractions vertébrales
Tractions vertébrales
Diminution des contraintes entre deux segments
vertébraux (disques et articulaires postérieures)
• Tractions cervicales
8 à 15 kg, augmentation progressive des charges, 10 à 20 mn
• Tractions lombaires
Renforcement musculaire (1)
 Objectifs
-entretenir la force et la trophicité musculaire
-récupération en force musculaire et en trophicité
-obtenir une force musculaire maximale (sportif)
-choix des techniques variable en fonction de l’objectif initial
fixé
 Effets du renforcement musculaire
-augmentation de la force contractile
-augmentation du volume musculaire
-modification
modification du métabolisme musculaire :
•
Mêmes principes, débuter à 20 kg
•
entraînement en endurance (effort prolongé à intensité sub-maximale)
orientation métabolique aérobie impliquant les fibres musculaires I et
IIa
entraînement en force (efforts courts, répétés à intensité maximale)
orientation métabolique anaérobie, glycolytique impliquant les fibres
musculaires IIb
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Renforcement musculaire (2)
Technologie
• Course de travail
C’est le secteur d’activité q
que l’on souhaite pprivilégier
g au
cours de l’exercice
Course interne : travail musculaire avec rapprochement
maximal de ses points d’insertion
Course externe : travail musculaire avec éloignement
maximal de ses points d’insertion
Course intermédiaire : intermédiaire !
Course choisie en fonction du contexte fonctionnel
habituel d’utilisation du muscle
• Sans ou contre résistance
Renforcement musculaire (4)
• Isocinétique
-Travail musculaire dynamique à vitesse constante sur
appareil
pp
isocinétique
q
-Contrôle de la vitesse sur ensemble du mouvement
articulaire
-Enregistrement de la force développée en permanence
-Travail concentrique ou excentrique
-Détermination d’un secteur angulaire douloureux ou
d’un secteur musculaire déficient
-Exemples
Renforcement extenseurs du rachis
chez le lombalgique chronique
Renforcement post-opératoire
des ligamentoplasties de genou
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Renforcement musculaire (3)
Technologie
• Statique /Isométrique
Pas de variations de longueur du muscle
Pas de mouvement articulaire
• Dynamique /Isotonique
Variations de longueur du muscle
-Raccourcissement (les points d’insertion du muscle se
rapprochent)
travail concentrique
q
-Allongement (les points d’insertion du muscle s’éloignent)
travail excentrique
la contraction musculaire entraîne un freinage, cad un
ralentissement du mouvement provoqué
-Exemple : renforcement concentrique ou excentrique du
quadriceps
Extensibilité musculaire
• Le muscle est composé d’éléments contractiles
et élastiques.
• L’extensibilité est la propriété du muscle qui lui
permett d
de se llaisser
i
étirer
éti
en sollicitant
lli it t ses
fibres contractiles et surtout non contractiles.
• La proportion d’éléments non contractiles
dirige le débattement articulaire et donc la
raideur éventuelle.
• Les
L méthodes
éth d :
-Le tenu-relâcher : extension maximale, contraction
statique puis relâchement secondaire
-Stretching : auto-étirements actifs
-Étirements passifs
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Rééducation proprioceptive (2)
Rééducation proprioceptive (1)
• Prise en charge visant à récupérer le mouvement actif via la
stimulation de l’information sensorielle
• Facilitation neuro-musculaire par la proprioception
• Objectifs
Préserver le système proprioceptif (immobilisation)
Restaurer le système proprioceptif (contexte dégénératif, traumatique,
post-opératoire…)
• Principales
P i i l techniques
t h i
( h l i ostéo-articulaire)
(pathologie
é
i l i )
• L’information sensorielle proprioceptive émane de différents
capteurs :
-Récepteurs musculaires
Fuseaux neuromusculaires (corps musculaire)
Organes tendineux de golgi (jonction musculo tendineuse)
-Récepteurs
p
articulaires
Corpuscules de Ruffini (capsulaires ; récepteurs statiques)
Organes de Golgi-Mazzoni (ligamentaires ; récepteurs statiques)
Corpuscules de Vater-Pacini (capsulaires ; récepteurs dynamiques)
-Récepteurs cutanés
Mécanorécepteurs sensibles au toucher et à la pression
-Stimulations sensorielles simples
TENS, massages, US, balnéothérapie : restauration du schéma moteur par
stimulation sensorielle
-Méthode de Kabat
Stimulation fonctionnelle de chaînes musculaires contre résistance
progressive proximo-distale en diagonale et spirale avec stimulation
agoniste antagoniste permanente
agoniste-antagoniste
-Travail de l’équilibre postural debout (MI)
Équilibre statique, dynamique, YO et YF, bipodal et unipodal
-Travail de l’équilibre postural assis (Tronc)
Même principe
Etc…..
Réentraînement à l’effort
Ergothérapie
Syndrome de déconditionnement fréquent dans les pathologies
ostéo-articulaire chroniques
Diminution des capacités globales à l’effort (VO2 max)
Diminution des performances musculaires
Déconditionnement psychique et sociale
Réentraînement à l’effort associé au programme
Prise en charge globale indispensable
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Travail fonctionnel
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Conseils d’ergonomie
• Exemples
• Activités ludiques
-Prévention de la luxation après prothèse totale de
hanche
Peinture, vannerie : rééducation de la main
Apprentissage des consignes anti-luxation
• Travail AVJ
-Conseil d’ergonomie
g
du rachis : le verrouillage
g
lombaire
H bill
Habillage,
toilette,
t il tt transferts…
t
f t
Appareillage et aides-techniques
• Orthèses : confection et conseils
Références bibliographiques
Traité de médecine physique et réadaptation
JP Held et O Dizien
Flammarion
• Aides –techniques
techniques :
EMC de kinésithérapie Volume no1
(Mise ligne 02/10/08 – LIPCOM)
F. DISCHLER
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Année Universitaire 2008-2009
CAS CLINIQUE no1
• Monsieur Jéipairmalle âgé de 37 ans, est hospitalisé dans le
service central de rééducation fonctionnelle le 3 mars 2004 pour
la prise en charge de lombalgies évoluant depuis 7 mois suite à
un effort de soulèvement de poids (déménagement). Ces
douleurs sont d’horaire mécanique,
q , sans irradiation radiculaire.
Il prend un traitement antalgique au long cours par paracétamol
et n’a jamais bénéficié de kinésithérapie.
• L’examen clinique retrouve un poids de 78 kg pour une taille de
1m70, un syndrome rachidien lombaire modéré avec douleur à
la palpation des épineuses L5 et S1, indice de schoeber à 10 +2
et distance doigts-sol à 43 cm. Les plans sous-pelviens sont
rétractés. L’examen neurologique est normal.
• Sur le plan des examens complémentaires, la NFS et le bilan
inflammatoire sont dans les normes. Les radiographies du rachis
lombaire et le TDM retrouve une discopathie L5 S1 isolée.
• Rédigez la prescription de soins à l’attention du kinésithérapeute
qui va le prendre en charge.
Cas clinique 2 partie 1
•
•
Mme F 65ans consulte pour douleurs de hanche.
Douleur bilatérales d’horaire mécanique
prédominant à droite, limitant le périmètre de
marche à 1km maximum, montée et descente des
escaliers pénibles. Gène dans les actes de la vie
quotidienne mais patiente encore dynamique et
autonome.
. Examen clinique: Surpoids. Limitation de la flexion,
RE RI de
RE,
d hanche
h h bilatéralement
bil é l
1. Diagnostics?
2. Prise en charge thérapeutique en dehors de la
chirurgie?
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F. DISCHLER
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CAS CLINIQUE no2
• Madame F. âgé de 72 ans est admise en centre de
rééducation après pose d’une prothèse totale de
hanche droite sur fracture du col fémoral. Elle ne
présente
é t pas d’ATCD particuliers.
ti li
V
Veuve,
sans enfants
f t
vit seule dans un appartement au 4ème étage sans
ascenseur.
• A l’examen clinique on retrouve une flexion de
hanche à 70 °à D, une extension à–10°, RE 10°,
RI10°,, ADD 20°,, ABD 20°. La cicatrice opératoire
p
est
propre sans écoulement ou inflammation. Le testing
des muscles fessiers est à 3/5.
Quel type de prise en charge ?
CAS CLINIQUE n°3
•
•
•
•
•
•
CAS CLINIQUE n°4
Vous voyez en consultation Madame blokéconplé âgée de 48 ans. Cette
charmante patiente se plaint de douleurs localisées à la face antéro externe
de l’épaule droite évoluant depuis 15 jours sans facteur déclenchant. Ces
douleurs sont d’horaire mixte avec réveils nocturnes. Elle a de plus en
plus de difficultés à se laver, s’habiller en raison de l’apparition
progressive d’une raideur associée de cette épaule.
Dans ses antécédents, on retient une HTA et un diabète insuliné depuis
l’âge de 23 ans.
L’examen clinique retrouve une limitation majeure des amplitudes en
passif et en actif de l’épaule droite avec élévations latérale et antérieure à
70°, rotation externe à 10° et rotation interne de niveau main-fesse. Cette
épaule est très douloureuse à la mobilisation et les tests de coiffe ne sont
pas réalisables.
Les radiographies de l’épaule et le bilan inflammatoire sont sans
anomalie.
Quel est votre diagnostic ?
Quels sont les différents aspects du traitement à mettre en place ? Vous
rédigerez l’ordonnance détaillée de soins à l’attention du kinésithérapeute.
•
•
•
Mr JC Duss 30ans, s’entraîne pour participer au marathon de Paris.
Il vient consulter pour une douleur face latérale du genou. Cette douleur
apparaît après 1/4h de course de façon assez régulière et devient vite
intolérable empêchant ce sportif de poursuivre son activité. Pas de notion
d traumatisme
de
t
ti
. Le
L genou n’a
’ jamais
j
i gonflé.
flé Pas
P de
d changement
h
t de
d
chaussures. En revanche, le patient a dû quitter pendant un mois son
entraînement en sous-bois pour le remplacer par des courses en ville.
Examen: Genou sec, pas de laxité, douleur sur la face externe du condyle
fémoral réveillée par des mouvements de flexion/extension du genou en
maintenant l’appui sur la zone douloureuse qui correspond au balayage du
TFL.
• Diagnostics?
Di
ti ?
• Tt?
• Ex complémentaires?
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CAS CLINIQUE n°5
Mme D. 40 ans consulte pour des douleurs de la main droite évoluant
depuis 2 mois dans les suites d’une opération du canal carpien
homolatéral. La douleur est diffuse d’horaire mixte.
Examen clinique: la main est rouge, chaude, oedématiée, avec
hypersudation. Pas d’autre douleur articulaire ou périarticulare, pas
de synovites ou de ténosynovites.
Examen neurologique normal. Pas de fièvre, pas d’adénopathies.
Par contre, l’examen de l’épaule est douloureux lors de sa mobilisation
active et passive.
Bilan biologique sans particularités.
• Traitement préventif:
- Ex autoétirements du TFL
- Coin postéro externe
 Traitement curatif
- Repos
- Cryo
y
- Electrothérapie
- Massage transverse profond
- Étirements passifs du TFL et par postures
1. Diagnostic? Justifiez.
2. Examens complémentaires?
3. Prise en charge médicale et ordonnance(s)?
Mme M. 40 ans
1) Histoire clinique:
-Gonalgie droite depuis 3 ans.
- Radiographie genou (F+P) début décembre 2004: pincement du
compartiment interne
-Fin décembre 2004, prescription d’une IRM par son médecin
traitant= hypersignal T1 compatible avec une fissure du ménisque
médial.
-Résection de la corne postérieure sous arthroscopie par le Dr
PICCARD;; en cours d’intervention constatation de lésions
cartilagineuses (=genou dégénératif).
Absence de rééducation dans les suites opératoires.
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F. DISCHLER
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-persistance des douleurs avec impotence fonctionnelle à la marche et
gonflements.
-En avril 2005, ponction d’hydarthrose à 3 reprises par le Dr HERVE
(Rhumatologue) et consultation auprès du Dr ALONZO (chirurgien
orthopédiste)
p
) qui
q ne retient pas
p d’indication chirurgicale.
g
-En juillet 2005, la gonalgie persistant, réaxation (?) par section de
l’aileron rotulien externe +/- shaving par le Dr DUSSERRE. Mais pas
d’indication à une arthroplastie.
-Vue par le Dr NICOLAS en Août et septembre=hospitalisation dans le
service
i pour visco-induction.
i
i d ti
Actuellement douleurs mécaniques aggravées en charge et en Hyperext.
4) Examen clinique:
2) Antécédents:
-EVA=70/100
-
Obésité morbide (IMC=49)
-
Syndrome dépressif
-Handicap fonctionnel+++ (canne, ne sort plus, ne peut plus descendre les
escaliers, PM réduit à quelques mètres)
-
Hépatite C
-Marche en hyper extension avec bon verrouillage du genou
-
Diarrhée chronique +/- maladie de CROHN non authentifiée
-Membres
M b iinférieurs
fé i
en Genu
G
varum
-
Bronchospasme
-Au genou droit= douleur à la palpation du compartiment interne sur
-
Allergie à l’aspirine
l’interligne tibiale
=douleur en H+ext et flexion forcée
=amplitudes articulaires limitées 120º/+5º
3) Mode de vie:
-Mariée (problèmes conjugaux), sans enfant
- douleur
d l
à la
l palpation
l ti du
d condyle
d l interne
i t
- Télé opératrice en invalidité, COTOREP à 100% depuis 2000
-signes d’arthrose fémoro-patellaire (ZOLHEN et RABOT +)
-Vit en appartement
-Pas de déficit moteur.
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5) Bilan d’imagerie:
-Radiographies genoux (F+P+SCHUSS):
=Arthrose avec pincement majeur sur le compartiment
fémoro tibial médial droit
=Aspect de nidus sur le condyle fémoral médial droit
évocateur d’ostéonécrose (ON).
Mise en décharge en attendant résultat du TDM
-TDM genou Dt: Arthrose stade 4 ,pas d’argument pour une ON à
confronter à l’IRM
-IRM genou Dt: confirmation de l’arthropathie+remaniements souschondraux, pas d’ON.
-TDM genou Dt: Arthrose stade 4 ,pas d’argument pour une ON
à confronter à l’IRM
CAT
-
Mise en décharge ALD
-
Rééducation axée sur maintien des amplitudes articulaires et de la
trophicité musculaire.
-
Première injection d’une série de 3 visco-induction
-
Avis auprès du Pr MAURY:
* Complément de bilan avec goniomètrie et
arthroscanner du genou Dt.
* 2 alternativesostéotomie de valgisation +/PU genou
arthroplastie totale
-IRM genou Dt: confirmation de l’arthropathie+remaniements
sous-chondraux, pas d’ON.
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Année Universitaire 2008-2009
• ANTECEDENTS
• Médicaux :
MOTIF d’ HOSPITALISATION
Homme
H
– Dyslipidémie
dde 49 ans, hhospitalisé
it li é en rééducation
ééd ti
fonctionnelle pour PEC d’une capsulite
rétractile de l’épaule G
• Chirurgicaux :
– 1985 : Fracture de la clavicule gauche
– 1991 : Ligamentoplastie post-traumatique du
genou droit
– 1991 : Lavage
g du genou
g
droit sous arthroscopie
p
• Pas d’antécédents familiaux particuliers
Novembre
• MODE de VIE
2004
–Traumatisme sur épaule G : chute d’une échelle
Peu de douleurs
Installation progressive d’une limitation articulaire
– Marié,, 3 enfants
– Vit en maison particulière avec un
étage
– Droitier
– Informaticien et arbitre de rugby
–Réalisation d’un arthroscanner :

Fissuration punctiforme du supraépineux
 Subluxation du tendon du long biceps
 Remaniement acromioclaviculaire
–Infiltration cortisonée : Cortivazol (Altim®)
Amélioration 3 semaines
–Pas de rééducation
– Pas d’arrêt de travail
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F. DISCHLER
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2ème cycle – Handicap-Incapacité-Dépendance (MT4) – item 53
• EXAMEN CLINIQUE
• Constantes : 97 Kg, 1m 82 TA 12/9
• Examen rhumatologique :
Année Universitaire 2008-2009
• EXAMEN CLINIQUE
– YOCUM +
– JOBE +
– Rachis modérément enraidi dans toutes les directions
– Mobilisation passive de l’épaule:
Elévation antérieure : 80°
Elévation latérale : 40°
– Mobilisation active de l’épaule :
Elévation antérieure : 70°
Elévation latérale : 30°
Rotation externe (1) : 20°
Rotation interne : 63 cm ( contre 29 cm à G )
– Pas de douleur à la ppalpation
p
des tendons du long
g biceps
p et du
supra épineux
– ROT présents et symétriques
Pas de trouble de sensibilité ni de déficit moteur
Pas de topographie radiculaire
– EVA :
Repos : 1
– Constant : 41 / 75
Activité : 3
• Reste de l’examen clinique normal
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
• Bilan bio :
– Pas de syndrome inflammatoire
• Radiographies de face de l’épaule :
REEDUCATION
Evaluation
de la douleur et de l’ enraidissement
– Score de Constant
Moyens
physiques
–Cryothérapie
–Physiothérapie : ultrasons sur les douleurs superficielles
Moyens
rééducatifs
–Massages, pressions glissées, pétrissage
–Postures et étirements
–Mouvements pendulaires
–± Balnéothérapie adjuvante
(Mise ligne 02/10/08 – LIPCOM)
F. DISCHLER
Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes
2ème cycle – Handicap-Incapacité-Dépendance (MT4) – item 53
RECUPERATION PASSIVE
Année Universitaire 2008-2009
AUTO REEDUCATION
Elévation antérieure
Elévation antérieure
Rotation externe
R t ti iinterne
Rotation
t
Rotation externe
Mouvement pendulaire
RECUPERATION ACTIVE
Objectifs
Stabilité
• RECUPERATION ACTIVE
Méthodes
• Correction des attitudes vicieuses et maintien de postures
et mobilité scapulothoracique
• Stimulations électriques
Recentrage
de la tête humérale
Réharmonisation
Prévention
des couples Agoniste/Antagoniste
gestuelle
• Kinébalnéothérapie
• Renforcement musculaire
• Proprioception
• Ergothérapie
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Rotation interne
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Dossier de rééducation fonctionnelle n°2
Mr V. 30ans est adressé à votre consultation par son médecin traitant pour avis
concernant des lombalgies basses chroniques.
Il se plaint depuis plusieurs mois de lombalgies basses avec fessalgies à bascule le
réveillant la nuit.
Question 1: Que recherchez vous à l'examen clinique et à l'interrogatoire?
Question 2: Quels examens complémentaires prescrivez vous?
Question 3: Hypothèses diagnostiques par ordre décroissant?
Question 4: Interprétez cette imagerie.
imagerie
Question 5: Si les sacro iliaques sont atteintes, à quel diagnostic pensez vous et quels
sont les critères diagnostics?
Question 6: Quelle est votre prise en charge thérapeutique en général ? Rédigez votre
ordonnance de kinésithérapie ?
Cas clinique 1 : réponses
Question 1 (26 points)
Recherche d’une altération de l’état général (1), de fièvre (1) pour le diagnostic différentiel
Examen de l’appareil locomoteur
Inspection : modification de courbure (1), scoliose et gibbosité (1)
Palpation : contracture paravertébrale (1), signe de la sonnette (1), signe de Lasègue ou de Léri (1)
Manœ res dynamiques
Manœuvres
d namiq es
Recherche d’une augmentation de la distance main sol (1)
Diminution de l’indice de Schöber (1)
Mesure de la distance nuque-mur (1)
Ampliation thoracique (1), mobilité en rotation bassin bloqué (1)
Manœuvres d’écartement à la recherche du signe du trépied (2)
Douleur au soutillement unipodal (1)
Douleur à la palpation (1)
Recherche d’atteinte articulaire périphérique (2):
Recherche d
d’enthésopathie
enthésopathie (2) : talalgie (1), douleur de la tubérosité antérieure (1)
Recherche de signes cliniques ou à l’interogatoire de spondylarthropathies :Uveite, troubles digestifs,
antécédents familiaux de rhumatismes inflammatoires, atteinte génitale (urétrite, balanite) , aphtose
bipolaire, psoriasis, kératose palmo plantaire (5)
 recherche de complications : examen neurologique (1)(syndrome de la queue de cheval par épidurite
inflammatoire, examen cardiaque (1)
Question 2 (19)
Bilan biologique à la recherche d’un syndrome inflammatoire : NFS (1), VS, CRP (1),
plaquettes, électrophorèse des proteines seriques
R h h de
Recherche
d l’antigène
l’ ti è HLAB27 (3)
Hémocultures si fièvre, calcémie (1)
Bilan préthérapeutique : iono sanguin urée creat(1), bilan hépatique, TP, TCA
Sérologie HC, HB, VIH
Cliché de De Sèze, dorso lombo pelvi fémoral postéro antérieur de face à la recherche de
syndesmophytes et de la spondylite antérieure de Romanus (5)
Radio du bassin de face (1)
Radio bilatéral et comparative des pieds à la recherche d’une érosion calcanéenne (1)
Rx thorax F et P (1)
Recherche de complications : ex opthalmo, ECG (1)
TDM du rachis lombaire et des sacroiliaques (3)
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Question 4 (8)
Scanner des articulations sacroiliaques de face (2) avec érosions (2), zones de
condensations bilatérales (2)
Aspect de sacro iléite bilatérale (2)
Question 3 (9)
Spondylarthropathie (1) : Spondylarthrite ankylosante (1), secondaire à un psoriasis (1),
une maladie inflammatoire de l’intestin (1), une arthrite réactionnelle (1)
Une sondylodiscite bactérienne (1)
Une métastase osseuse (1)
Tumeur rachidienne bénigne (1)
Tumeur intra rachidienne (neurinome) (1)
Myélome
Question 6 (28 points)
ALD 100% (1)
Prise en charge d’une maladie chronique (1)
Information, éducation (1) du patient sur sa maladie, son traitement, l’importance de
l’observance
Risque de fracture et complication neurologique sur traumatisme mineur (1)
Mise en place d’un projet thérapeutique, soutien psychologique (1), association de malades
Adaptation activité professionnelle (1)
Mesures générales
-limiter l’activité physique lors des poussées douloureuses (1)
Dormir sur le ventre (1)
Activité physique régulière (2)
Traitement de la crise
AINS (1)
Antalgiques de niveau 1(1)
Traitement de fond : AINS au long cours, en d’inéfficacité changement de classe AINS.
Sinon discuter traitement par anti TNF
Mesures associées : arrêt de travail pendant la crise(1)
Question 5 (8 points)
Spondylarthrite ankylosante (5)
Critères d’Amor à 6 (3) (Douleur nocturne lombaire, réponse aux AINS, sacroiliite
stade 3)
Rééducation fonctionnelle (4)
- 20 séances de Kinésithérapie active rachidienne, respiratoire,
2 à 3 fois par semaine (2) afin de prévenir l’ankylose (1) et le
risque d’insuffisance respiratoire restrictive (1)
pp
g d’autoexercices : autoagrandissement,
g
, travail
Apprentissage
posturale (2)
Surveillance clinique (5) de l’efficacité, tolérance
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En phase de rémission
En période inflammatoire
A visée
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Objectifs
:
antalgique
◦ lutter contre les douleurs résiduelles
Rachis
◦ récupérer et maintenir le jeu articulaire
◦ renforcer la musculature périphérique
segmentaire et axiale et favoriser une
correction posturale
Articulations périphériques
Force
musculaire
Réalisation
Lutte
de postures
contre la douleur
Renforcement
musculaire
Réalisation de postures
• But : lutter contre les attitudes vicieuses
• Favoriser l’expansion thoracique et l’extension du rachis,
améliorer la lordose lombaire et lutter contre la cyphose dorsale :
- posture du Sphinx
- posture de l’espalier : patient suspendu aux espaliers
pendant
plusieurs minutes par les bras ; entraîne des
élongations rachidiennes et permet de lutter contre la cyphose
dorsale
- sac de sable sur le rachis dorsal en position à 4 pattes ;
permet de lutter contre la cyphose dorsale
• Lutte contre un flessum de genou : patient assis sur une chaise,
genoux en extension, talons sur un tabouret et en avant
Posture du Sphinx
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Lutte contre la douleur
• Balnéothérapie chaude
• Massages décontracturants
• Physiothérapie à visée antalgique et
décontracturante
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Lutte contre la raideur
• Techniques d’assouplissement et d’étirement
- très précoces
- buts : obtenir un gain d’amplitude et lutter
contre les déformations
• Rachis cervical :
mobilisations douces
douces, passives puis actives
actives,
dans toutes les direction
• Rachis dorsolombaire
• Articulations périphériques
Rachis cervical (1)
• Assouplissement
• Exercice d’autod auto
agrandissement
Inspirer à fond en gonflant le
ventre puis, en soufflant, se
grandir en rentrant le menton
Réaliser des mouvements dans
les différentes directions :
flexion, extension, inclinaison
latérale, rotation en maintenant
les positions extrêmes pendant
quelques secondes
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•
Le patient place un bâton derrière
sa nuque, au-dessus des omoplates.
En inspirant, il incline le tronc à
droite puis, en expirant, revient à la
position initiale. Il réalise le même
mouvement vers la gauche et peut
également faire des rotations du
tronc de chaque côté.
•
Le patient réalise des mouvements
de flexion-extension du tronc. En
inspirant, il réalise une extension
p
en levant les bras ppuis, en expirant,
il fléchit en tentant de toucher ses
pieds (sans plier les genoux).
Rachis dorsolombaire (1)
•
Le patient est à quatre pattes, il
inspire à fond. Puis, en
expirant, il descend la poitrine
vers le sol, les bras restant
tendus et les fesses allant
•
Le patient est à quatre pattes. Il
doit alterner le dos rond en
inspirant (en gonflant le ventre)
et le dos creux en expirant (en
rentrant le ventre).
toucher les talons.
Articulations périphériques : épaules
• Le but est d’éviter l’enroulement par
étirement des muscles pectoraux.
• Le patient est assis, les mains croisées
derrière la nuque. En inspirant, il recule les
coudes
d vers l’arrière,
l i
permettant le
l
rapprochement des omoplates. En expirant,
il maintient la position 5 secondes puis se
relâche.
Articulations périphériques : hanches
(1)
•
Le patient est en décubitus
dorsal sur le sol, les fesses
rapprochées d’un mur, les
membres inférieurs en
extension sont levés avec un
angle de hanche d’environ 70°
et les talons élevés contre le
mur. Le ppatient doit pousser
p
les
genoux en direction du mur et
doit tirer les pointes des pieds
vers lui. L’exercice dure 10
secondes puis le patient se
relâche.
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Ischiojambiers
• Quadriceps
Patient debout, enfoncer le talon
sur le sol, un tabouret ou une table
en gardant le genou tendu et en
penchant le tronc en avant.
Relâcher. Puis pencher encore plus
le tronc en avant en poussant vers
le haut. Penser à relever la pointe
des pieds vers soi.
•
Patient
P
i
d b
debout,
poser le
l pied
i d sur
une table, en se plaçant dos à la
table. Appuyer le pied sur la table
en tentant de réaliser une extension
de genoux. Il est possible
également
de
réaliser
une
contraction
isométrique
des
quadriceps en gardant le genou
étendu Relâcher.
étendu.
Relâcher Puis réaliser une
flexion de genou et une extension
de hanche en gardant le pied sur la
table ou en prenant le pied avec la
main homolatérale.
Une autre position d’étirement
consiste à appuyer avec les mains
contre le mur en gardant un des
membres inférieurs tendu et en
poussant le bassin vers l’avant.
Renforcement musculaire
•
•
•
•
Muscles paravertébraux
Muscles respirateurs
- partie supérieure du thorax : favorisent l’élévation
des côtes et l’élargissement antéro-postérieur du
thorax
- partie inférieure du thorax : augmentent le diamètre
transversal du thorax
Muscles abdominaux
- statique pelvienne et maintien du rachis lombaire
- sur le plan respiratoire : contre-appui
diaphragmatique et favorisent la respiration
abdominale dans les atteintes thoraciques évoluées
Muscles des membres inférieurs (quadriceps, fessiers, ischio-jambiers
et triceps sural)
• Exercices d’autoagrandissement
•
•
Au niveau du rachis cervical, le patient,
dos au mur, appuie sa tête pendant 8 à 10
secondes de contraction efficace contre le
mur.
Pour le rachis dorsolombaire,, le sujet
j est
en décubitus dorsal, les genoux fléchis,
pieds en appui. Il doit soulever les fesses
et le bas du dos en poussant sur les
hanches. Tenir la position pendant 10
secondes.
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•
•
Le patient se plaçant ensuite en
décubitus ventral doit tout d’abord
décoller sa tête et ses épaules du sol
ppendant 5 secondes.
Toujours en décubitus ventral mais
avec la tête posée par terre et tournée
dd’un
un côté
côté, le patient doit soulever
l’un des deux membres inférieurs
pendant 8 à 10 secondes.
Année Universitaire 2008-2009
Muscles respirateurs
• En décubitus dorsal, les genoux pliés, les mains sur les
côtes. Il faut inspirer profondément par le nez en poussant,
lors de ce temps respiratoire, contre les côtes avec les
mains placées de chaque côté de la poitrine pour la partie
basse du thorax, alors qu’elles sont placées en avant et en
haut pour la partie haute. On réalise secondairement une
expiration forcée par la bouche.
Muscles abdominaux (1)
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