agora 79 - TBS Alumni

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agora 79 - TBS Alumni
Agora 79
DÉCEMBRE 2011
ASSOCIATION DES DIPLÔMÉS
n°
www.adesct.fr
ENQUÊTE CODE
ADESCT ET AGORA
Journal des diplômés du Groupe ESC Toulouse
Code de reconnaissance
>
L'Adesct fait le buzz
avec sa web-série décalée !
Le business des réseaux sociaux
12 diplômés témoignent
Donnez nous votre avis
avec votre smartphone
(si besoin téléchargez une
application QRcode gratuite)
3 questions
à Marc Dupaquier (ESC 83)
1 parole d'expert :
Stéphane Contrepois
(Bachelor 94)
C o u p d e projo’
Portraits chinois de diplômés
Vous connaissez – mais si ! – ce jeu du portrait chinois… Il peut vous aider à découvrir,
quelques années après, une face insoupçonnée d’un camarade qui était sur les mêmes bancs que vous…
Voire juste à côté ! Envie de vous prêter au jeu ? Envoyez votre portrait à [email protected].
Si j’étais…
Si j’étais…
un sport, je serais le tennis
une saison, je serais l’été
une technologie, le Blackberry
un pays, le Brésil
une discipline enseignée à l’ESCT
une invention, le téléphone
la communication de crise & d’influence
un film, Titanic
un homme d’affaire, un politicien
un métier, comédien
une marque, Apple
un homme d’affaire, Steve Jobs
une émission de tv/radio, une chaine d’infos
une époque, le début du 20e siècle.
une devise, « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort »
Nietzsche.
Joelle Vandame (ESC 81), Sales Manager chez
Sogeti, à Issy les Moulineaux
Bertrand Serp (MS MIT 96), président d’agence de
communication publique Public Partner
[email protected]
Si j’étais…
Si j’étais…
une saison, je serais l’été
un livre, La Physique Des Catastrophe, de Marisha Pessl
une discipline enseignée à l’ESCT, l’entrepreneuriat
une époque, chaque instant
une marque, Monsieur Chat L’Heureux
une émission de tv/radio, WimoovJee sur Widoobizz
une saison, je serais l’été
un pays, le Brésil
une invention, l’iPad
un métier, public relation
une émission TV, Le petit journal
un film, Minuit dans le jardin du Bien et du Mal
une marque, la mienne Mosquito !
une devise, Toujours prêt !
Bénédicte Sanson (ESC 90),
déléguée générale du MoovJee, Paris [email protected]
Benjamin Cano (ESC 07), propriétaire & directeur de
Casa MOSQUITO, associé dans RIOException, Rio de Janiero
[email protected]
Association des diplômés de l’École supérieure de commerce de Toulouse (Adesct)
20, bd Lascrosses / 31000 Toulouse • 9h – 12h30/ 14h- 18h du lundi au vendredi
Site web : www.adesct.fr • Email : [email protected]
• Directeur de la publication : Pierre Souloumiac (ESC 88)
• Rédactrice en chef déléguée : Marielle Garrigues, Autre Voie – Communication d’entreprise - 05 61 47 39 12
• Comité de rédaction : Claude Souloumiac (ESC 61), Corine Wuhrmann (ESC 93), Marina Estrampes (Bachelor 94), Robin Calot (ESC 00), Aurélia Cardis
(ESC 05), Sophie Clamens (MBA MC 09), Gilbert Mariéma (MBA MC 09), Karine Warin, Catherine Halupniczak (Métier Manager 06)
• Création, maquette Une : Légendes (Anne Lafont ESC 88) - 05 62 27 85 85
• Mise en page, impression : Imprimerie Abribat (Rémi Abribat, ESC 80) - 05 61 40 32 13
N° ISSN : 0-991-3424
L’édito
Philippe Jougla (ESC 75)
Président de l’Association des diplômés du Groupe ESCT
D’où viens-tu Ramelet ?
Le grand poète occitan Pèire Godolin, acteur éminent de la vie culturelle de la France du Sud au XVIe siècle, qui s’invite sur le web et fait le buzz dans les réseaux sociaux à travers la web série lancée par notre association ! Vous avez
dit paradoxe ? À moins que la boucle ne soit bouclée...
Au fait, à quoi servent-ils ces réseaux sociaux, qui font désormais partie, parfois de façon un peu envahissante pour
ne pas dire tyrannique, de notre quotidien ? Et puis, comment les utiliser efficacement dans notre vie professionnelle
ou personnelle tout en évitant les pièges qui nous sont tendus ? C’est le thème du dossier de cet Agora qui donne la
parole aux spécialistes des réseaux mais aussi aux utilisateurs avisés que vous êtes.
Bien sûr, nous ne pouvons qu’être émerveillés par la théorie magique des « sept contacts » qui permet d’espérer
entrer en relation avec Bill Gates en quelques clics. Mais il convient aussi de resituer l’individu dans un périmètre
plus à sa portée et de lui redonner le goût d’une relation moins déshumanisée. C’est tout le sens que nous donnons
aux actions que nous menons dans le cadre de notre association.
Les rencontres étudiants/diplômés (speed networking ; petits déjeuners thématiques ; visites de Toulouse) et les
animations d’antennes, dont la dernière née, celle de …Toulouse, n’est pas la moins active, sont autant de manifestations de cette volonté.
C’est également la raison pour laquelle il nous est apparu opportun de remettre au goût du jour ce signe de reconnaissance des diplômés qui « faisaient du réseau » avant l’heure. Soyons nombreux à nous rappeler ainsi, comme
nos anciens pleins de malice, que « ce n’est pas parce qu’on est diplômé, que l’école est finie !».
En attendant, on peut rêver, de se retrouver « à la cave, Moundi » !
Agora - Web série
L’Adesct fait le buzz
avec sa web-série drôle et décalée
Au générique : des diplômés et
des étudiants, toutes générations
confondues ! L’esprit de corps et
l’espièglerie du temps de l’école
de la rue de la Dalbade et de sa
célèbre Cave aux fêtes mémorables sont revisités dans cette
saga visible sur internet.
Ces petits films remettent au goût du jour un mot de passe et un geste
de reconnaissance autrefois en vogue parmi les étudiants.
Sommaire
Vie des diplômés Réseaux sociaux Parole d’expert Vie de l’école Vie de l’association Services de l’Adesct D’où viens-tu Ramelet ?, de la cave Moundi.
Tranches de vie Ce code identitaire, humoristique et fédérateur se diffuse aujourd’hui
dans les réseaux sociaux, interpellant bien mieux que ne le feraient de
grands discours sur le pouvoir créatif de la cohésion entre anciens de
l’école. Le lien unissant les membres de l’association s’en trouve démontré par un art consommé du second degré !
Au travail, en ville, en voyage... montrez-nous
Avec en moins de deux semaines via Facebook,
la diaspora des diplômés ESCT partout dans le
YouTube, Twitter ou Viadeo plus de 12000 vues,
monde en publiant votre film ou photo en train
où s’arrêtera l’engouement ?
de faire le code sur la page facebook de l’Adesct
Découvrez la web-série sur Youtube.fr
ou en l’envoyant à [email protected]
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(tapez Theadesct dans « search videos »).
Agora - n o 79 - Décembre 2011 3
V i e d e s diplômés
Carnet de famille
Ils sont arrivés
Toutes nos félicitations aux heureux
parents de :
a Paul Constantin, né en janvier 2011 chez Céline
Hareng (ESC 04) et Alban Constantin (ESC 05).
a Louis Guillevic, né le 22 juin 2011 chez
Amandine Caron (ESC 08) et Arnaud Guillevic.
a
Arthur, né le 30
juin 2011 chez Aurélie
Chandes-Armanet
et
Pierre Jean Chandes
(ESC 04).
Ils ont convolé
Tous nos vœux de bonheur !
 Isabelle Denis (ESC 03) et François Gilbert (ESC
03), le 14 mai 2011, dans la région d’Angers.
 Cécile Miard (ESC 05) et Jean Brin (ESC 03), le
28 mai, à Bormes-les-Mimosas.
 Marie Caussarieu (ESC 04) et Matthieu de Blic,
le 4 juin 2011, à Bordeaux.
 Ombeline de Legge de Kerléan et Eudes-
Philippe le Guelinel (ADMS 05), 1er juillet 2011
à Saint-Martin-du-Pertre
 Claire Lamalle (ESC 6) et Julien Thomas (ESC
06), le 2 juillet.
 Sophie Jeanpierre (ESC 03) et Emmanuel
Mathieu (ESC 03), le 30 juillet 2011, à Aix-enProvence.
 Joséphine Dauban et François Brin (ESC 99), le
10 août 2011.
 Carmen Clavijo et Xavier Montaud (ESC 98), le
27 août 2011, à Guayaquil, en Équateur.
Départs…
Jacques Bonnet (ESC 82) nous manque terriblement
Jacques nous a quittés brutalement le 15 juillet dernier lors d’une balade en VTT
dans l’arrière pays provençal qu’il aimait tant. Cette simple phrase, presque banale, qui
met un terme à tant d’années de complicité, de fêtes, de rires est d’une telle violence que nous n’arrivons pas à en accepter
la réalité, à en affronter les conséquences
voire à en comprendre tout à
fait le sens. C’est absurde, c’est
injuste, c’est tout simplement
impossible : on avait des projets
ensemble et encore plein de bons
moments avec toute la bande de
copains du Grand Zinc... On se
souvient en vrac et dans le désordre, des terrains de football
et de volley de ta jeunesse étudiante, des voyages à Nottingham
ou à Rouen, des rocks endiablés où tu brillais,
des chansons paillardes que tu aimais tant,
des tribunes d’Ernest Wallon à tes côtés ou
des déjeuners toulousains improvisés sur un
simple coup de fil.
Et pourtant il faut se rendre à l’évidence : nos
soirée ne résonneront plus au son des rires
et de la gouaille du génial créateur de Supdecovale*, Jacques ne passera plus de table en
table avec son look inimitable pour distiller sa
bienveillante amitié. Jean-Pierre Mardon, est décédé le 12 septembre 2011. Entré comme interprète dans
la société américaine de mégisserie Flynn
France, à Graulhet, il en devient le PDG.
S’en suit une carrière à l’international dans
laquelle Jean-Pierre, polyglotte, se réalise
pleinement. Par la suite ce passionné s’illustrera dans la vie économique locale en animant notamment la scop Régate, pépinière
 Catherine Vivien et Rémi Cordonnier (ESC 03),
le 22 octobre 2011.
Ils nous ont quittés
L’Adesct renouvelle ses condoléances
aux familles de ces camarades :
✝ Marthe Lagarde, née Saint Laurent (ESC 50),
Officier des Palmes académiques et cotisante
depuis toujours, le 30 mai 2011.
✝ Jacques Bonnet (ESC 82), le 15 juillet 2011.
✝ Jean-Pierre Mardon (ESC 62), le 12 septembre 2011.
✝ Anne-Marie Crapez (ESC 58), en novembre 2011.
de création d’entreprises à l’usage des jeunes
chômeurs. Son rôle a d’ailleurs été salué par
les plus hautes autorités du département.
Ainsi était Jean-Pierre un homme attachant,
ouvert aux autres, curieux de tout, musicien
dans l’âme (guitare) et épicurien. Nos pensées vont vers son épouse Jeanine et ses
trois enfants.
Claude Souloumiac (ESC 61)
Ils sont décorés ou récompensés
27 août 2011, à Toulouse.
le 10 septembre 2011, près de Grenoble.
Norbert Coudon (ESC 87), Eric Daubriac (ESC 84)
et Pierre Souloumiac (ESC 88)
Jean-Pierre Mardon (ESC 62) nous a quitté
 Sophie Polisset (ESC 04) et Julien Salanson, le
 Sylvia Marques (ESC 04) et Guillaume Michiels,
Mais il laisse à tous ceux qu’il a su réunir au
nom de cette fraternité une leçon de vie, de fidélité, d’authenticité. Jacques avait cette humanité et ce sens de l’essentiel qui n’appartient qu’à ceux pour qui la vie n’a pas toujours
été un long fleuve tranquille.
On n’oublie pas non plus le volet professionnel avec ses débuts chez Technal, l’aluminier
d’envergure internationale où il
a fait ses premières armes puis
l’entreprise de pose à Montauban
et enfin la maîtrise d’œuvre en
profession libérale. Des reconversions réussies qui ont pour
point commun l’estime de ceux
qui ont travaillé avec lui et qui le pleurent aujourd’hui.
Il nous manque terriblement et nous pensons
avec toute notre affection à Evelyne et leurs
trois enfants.
*L’association naissante mais déjà vigoureuse des anciens ESC qui aiment le rugby et
les tapas comme l’avait surnommée Bernard
Galy (Mastère 86).
Richard Delepierre (ESC 90), chevalier
de l’Ordre National du Mérite
Le 29 mars 2011,
Richard Delepierre
(ESC 90) a reçu les
insignes de chevalier
de l’Ordre National
du Mérite des mains
du sénateur Vantomme. Cette distinction pour « dixneuf ans de services
civils et militaires », vient sanctionner un parcours bien rempli à la SNCF. Richard y a tenu
notamment les postes de chef de cabinet de
Guillaume Pepy et de directeur de l’établissement traction de Paris Sud-Est, avant de
prendre en charge les relations institution-
4 Agora - n o79 - Décembre 2011
nelles de Transilien SNCF. En parallèle, Richard a également conduit une carrière d’officier de réserve dans l’armée de l’air où il est
aujourd’hui commandant, tout en exerçant
les fonctions de conseiller municipal en sa
bonne ville du Chesnay.
Philippe Sentous (Mastère AIGG 86),
lauréat du Trophée de la gestion financière Midi-Pyrénées
Philippe Sentous, directeur administratif et financier de CLS est le lauréat de la 1ère édition
du Trophée de la gestion financière Midi-Pyrénées. Ce Trophée récompense le directeur
financier ou le directeur du contrôle de gestion
d’une entreprise régionale pour ses méthodes
de gestion et les résultats qu’elles lui ont permis d’atteindre.
Ils se lancent
François Blanc (ESC 08) crée
Purple Cap
Ils courent, ils courent…
« Avec Philippe Blanc, j’ai créé
cette agence en webmarketing
et communication digitale en
constatant l’absence de prestataires proposant une approche
marketing s’éloignant de l’achat
publicitaire ou des stratégies
SEM classiques. Ainsi, Purple
Cap propose des prestations
basées sur du community et du
content management, avec la
possibilité de déléguer la gestion
de projets web et leur coût. »
Philippe Gélis (ESC
03) crée Kantox
« Après six ans de
conseil en stratégie à
Barcelone et Londres,
en partie dans le secteur bancaire, j’ai créé
kantox.com : un service Web de couverture de change sans
intermédiation bancaire. Notre
service s’adresse aux entreprises
qui opèrent en devises et qui
considèrent les produits de couverture offerts par les banques
peu adaptés à leurs besoins car
trop chers et trop complexes. »
Road Trip Buggy Brasil 2011
Le concept : des retrouvailles quelque part sur la terre pour laisser de côté son quotidien, à
renouveler tous les deux à trois ans si possible, et à consommer sans modération !
La première édition réunit une
bande de vieux potes de Sup de
Co Toulouse et leurs amis pour
un raid en buggy sur les plages
du Nordeste brésilien. Les participants : Jean-Marc Peyrard (l’organisateur, ESC 90), Henri Peyrard (le frère), Thierry Branche (le
coach), Jean-Philippe Lambert
(Windows man, presque ESC
90), Anne-So Lambert (Windows
woman), Marc Priou (le prof de
gym suédoise, ESC 90), Alain Behar (la calculatrice, ESC 88), Isa
Behar (la traductrice), François
Vitte (le satanas du buggy, ESC
90), Xavier Martelli (Zaza), Olivier
Carrot (l’arrosé, ESC 88), Pierre
Martinez (le Colombiano, ESC 91),
Alexandra Martinez (la Colombiana), Isabelle Ventre (LE rire de
la bande) et bien sur Carlos (le
guide brasileiro au torse doré qui
plaît beaucoup aux filles).
Le parcours : de Fortaleza à Jericoacoara, aller-retour, soit environ 1000 km de plages, dunes,
mangrove et lagunes.
Ils publient
Jean-Pierre Estival (ESC 64)
publie sur le duel économique franco-allemand
« Ancien élève de la
promo - fort ancienne 1964 de ce qui était alors
l’ESCT, je suis membre
depuis toujours de votre
association. Après une
vie bien remplie en
tant qu’expert économique
intergouvernemental dans une trentaine de pays
dans le cadre de nombreuses
missions internationales au
nom des grandes organisations
économiques mondiales ou européennes, j’ai consigné mes
réflexions sur la géostratégie
dans plusieurs ouvrages dont le
dernier vient de paraître : Le duel
économique franco-allemand:
l’heure de vérité, juillet 2011 Éditions L’Harmattan.
Les activités : s’éclabousser et
s’enliser en buggy, attendre et tirer des bacs de fortune en buvant
de la bière Skol ‘bem geladinha’,
jouer et gagner à la belote, rire,
beaucoup, rêver dans un hamac,
manger du poisson, du riz et
du feijão dans des baraques de
pêcheurs au bord de l’eau... et
surtout boire des caïpirinhas, en
veux-tu en voilà, partout ! Liberté,
amitié et légèreté... Tudo bom!
Triathlon de Nice
Philippe Colombié (ESC 75)
publie sur l’entreprise sociale et solidaire et sur l’auto-entreprise
Philippe, « accompagnateur » en créat i o n - re p r i s e
d’entreprises
et
conférencier, a publié
cette
année
deux nouveaux ouvrages :
• Entreprise sociale et solidaire
– Créer, gérer et développer
une structure, coécrit avec Erik
Pillet, ancien DRH et consultant, aujourd’hui président de
l’Arche en France - Éditions
Eyrolles.
• L’après auto-entreprise – Juridique, fiscal, social, patrimonial - Éditions Francis Lefebvre.
Serge Claverie (ESC 80) a franchi la ligne d’arrivée !
« Après 11 marathons, le triathlon de Nice était pour moi l’ultime épreuve d’endurance. Il enchaîne 3800 mètres de natation
en baie de Nice, 180 kilomètres
de vélo dans l’arrière-pays et un
marathon sur la Promenade des
Anglais.
Le rêve est devenu réalité après
huit mois de préparation intensive
à l’excellent Club de Champigny
et quinze heures de course sans
incident : une immense satisfaction personnelle. Dans mon cas, la réussite passait par une gestion mesurée
de l’effort. Pour le talent, voyez
plutôt Julie Croissant, élève de
l’ESCT, capable de finir en moins
de douze heures : chapeau l’artiste ! »
Agora - n o 79 - Décembre 2011 5
C e q u ’ i ls deviennent…
Jean-Charles Casella (Bachelor 05)
IEDN Bachelor
Fougue entrepreneuse dans les affaires familiales
C’est dans un univers de passionnés que JeanCharles Casella, diplômé IEDN 2005, a grandi.
Il y puise cette fougue et ce talent de négociateur qu’on lui connait, mêlés à un bagou hors
du commun. Ses parents, Chantal et Philippe
Casella, passionnés des terres ibériques,
créent il y a vingt-cinq ans Les jardins d’Espagne, devenus plus tard La cantine du quartier, puis quelques années plus tard un second
restaurant, Le Borriquito Loco, où l’on déguste
les premiers « boquerones » (anchois marinés) de la ville rose. Malgré une concurrence
toujours plus agressive, le restaurant bodega
connaît une belle ascension, respectant un
concept bien rodé : « ici, les clients font la fête
pendant qu’ils mangent ! ».
Sans réelle surprise, Jean-Charles effectue
sa deuxième année IEDN à Barcelone mais
quel étonnement d’apprendre qu’il se dirige
finalement vers la finance après un Mastère
spécialisé à l’EM Lyon. Il confirme, intégrant la
société HSBC où il exerce deux ans en tant que
chargé d’affaires LBO (Leverage Buy-Out). La
passion d’entreprendre mène ensuite JeanCharles vers la grande distribution, à SaintMaur-des-Fossés (94), directeur deux années
du Super U.
En 2010, la vente du Borriquito Loco est évoquée. Jean-Charles n’hésite pas longtemps :
il reprend l’affaire familiale en mars 2011,
des projets plein la tête ! Avec acharnement,
il réorganise la structure autour d’un concept
plus moderne pour capter une clientèle plus
jeune et rénove, rue des Paradoux, le siège
historique pour laisser place au Borriquito
Café, un bar tapas à l’ambiance cosy mais festive, largement inspiré par son année d’étude
à Barcelone.
Comme son ainée il y a vingt-cinq ans, la formule connait des débuts prometteurs. JeanCharles envisage déjà le développement du
concept, d’abord à Toulouse et Paris, et réfléchit, à plus long terme, à la franchise.
De ses expériences chez HSBC et dans la
grande distribution, Jean-Charles tire un réel
esprit pragmatique ; il ne laisse rien au hasard
et s’entoure des bonnes personnes. A l’IEDN,
il a acquis des bases solides et validé son goût
pour l’entreprenariat. Aujourd’hui, il confirme
son sens d’entrepreneur avec ce projet empli
de valeurs fortes.
Justine Fraysse (Bachelor 05)
Stéphane Peltier (ESC 01), Stéphane Cremades (ESC 01),
Antoine De Robert (ESC 01) et Julien Rabier (ESC 02)
Grande école
Quatre ECST dans la même boite, qui dit mieux ?
Stéphane Peltier et Stéphane Cremades (ESC
01) se sont rencontrés à l’école. Quatre ans
après leur sortie, ils fondent l’Institut du Patrimoine (www.institut-patrimoine.com) et proposent par la suite à Antoine de Robert (ESC
01) et Julien Rabier (ESC 02) de les rejoindre.
Aujourd’hui, ils allient entreprenariat et amitié
au quotidien.
L’Institut du Patrimoine est un groupe indépendant spécialisé dans la gestion de patrimoine. En 2005, nous sommes partis du
constat qu’internet pouvait donner un coup de
jeune à ce vieux métier. Six ans après, 30 personnes font avancer le groupe au quotidien,
toujours en accord avec nos valeurs d’engagement, de confiance et d’innovation. Il est
vrai qu’internet nous a offert une visibilité que
nous aurions mis des années à obtenir autrement. Des prospects ont très vite manifesté
leur intérêt sur notre site qui était à l’époque
le seul sur ce créneau.
Et c’est là que la vitesse de compréhension acquise de notre amitié a été décisive. Nous nous
sommes répartis les rôles, nous partagions la
même vision, ce qui nous a permis de structurer et de développer la société rapidement,
dans la limite que nous imposait notre trésorerie. C’est donc naturellement que lorsque
nos chemins professionnels se sont croisés
avec Antoine de Robert et Julien Rabier, nous
leur avons proposé de nous rejoindre. L’Institut du Patrimoine s’est alors enrichi de deux
filiales à Montpellier et à Paris.
Et dire que tout a commencé à Toulouse ! Sur
les bancs de l’école mais aussi au bar de la
Cave, au Mexique, lors des soirées châteaux
du BDE… car c’est là que notre complicité est
6 Agora - n o79 - Décembre 2011
née. A ceux qui nous avaient prévenus que le
business et l’amitié ne font pas bon ménage,
nous leur répondons que les six dernières années ont déjà amorti le risque et que l’envie
doit rester plus forte que la peur. Aujourd’hui,
travailler ensemble est une vraie force et un
vrai plaisir partagé !
Stéphane Crémades (ESC 01)
Asma Hammani (MS RRH 11)
Mastères spécialisés
Lauréate du 1er prix Masters RH
de l’Institut de l’audit social
Une fois encore, une diplômée du mastère
spécialisé « Responsable ressources humaine » de l’ESCT reçoit le prix Santé Sécurité
Qualité de vie au Travail (SSQT-Master RH) !
Ce prix récompense un mémoire de mastère
RH mettant en lumière les dimensions santé,
sécurité et qualité de vie au travail.
Asma Hammani, diplômée 2011, a choisi de
traiter des « pratiques innovantes de gestion
des ressources humaines visant à renforcer
l’engagement des salariés en période d’incertitude », avec l’appui de son directeur de thèse
Alain Klarsfeld, responsable du programme,
sur le cas concret de l’entreprise Ciba Vision
où elle est actuellement en poste. Comment
une personne peut-elle encore s’engager pour
une entreprise qui ne peut rien lui promettre
en retour sur son avenir professionnel ? Asma
travaille sur la mise en place de programmes
de « mieux vivre » en entreprise comme outils
d’accompagnement au changement, dans le
cadre de la prévention des risques psychosociaux. Selon elle, le bien-être ne doit pas être
traité comme une donnée RH mais intégré au
pilotage stratégique de l’entreprise, soutenu
par le comité de direction.
Grâce au Mastère spécialisé RRH, Asma
appréhende mieux le rôle stratégique de la
fonction RH et a élargi son champ de compétences, donnant à sa carrière une dimension
plus généraliste. Nous la félicitions et nous
lui souhaitons une bonne continuation professionnelle.
Aurélia Cardis-Coneim (ESC 05)
Pascal Goursaud (MBA Management Consulting 10)
Management Consulting MBA
L’Alliance Management, un nouveau business model et un nouveau métier
L’Alliance Stratégique est un business model
en soi et recouvre un métier bien spécifique.
Une stratégie d’alliance découle avant toute
chose d’une stratégie tout court qui déterminera le profil du partenaire idéal pour l’entreprise. Quelque soit la taille de l’entreprise
et sa position dans la chaîne de valeur, une
stratégie d’alliance se doit de partir à la recherche d’une relation de dépendance mutuelle entre les parties.
Cette dépendance ne saurait se résumer
aux clauses juridiques d’un contrat mais
doit valoriser les avantages compétitifs que
l’alliance apporte à toutes les parties via la
proposition de valeur unique qu’elle propose
au marché. Il s’agit là de la meilleure garantie du dynamisme de l’alliance et de l’équilibre (jamais tout à fait réalisé) de la relation entre les partenaires. La raison d’être
de l’alliance doit trouver sa démonstration
dans le business plan de l’Alliance, élaboré
en commun par les parties.
Marc Bergougnoux (MBA MC 06)
et Marc Confesson (MBA MC 07)
Cet outil sera alors, dans la durée la base
de la mise en œuvre et de la gouvernance
de la relation.
La fonction Alliance Management s’est fortement professionnalisée, tout particulièrement dans les industries de l’informatique et
de la pharmacie. Des entreprises ont compris
que si le client final souhaite une solution
complète, il n’est pas forcément rentable de
tout faire soi-même, de même que l’innovation éclot rarement chez ceux qui travaillent
en solitaire. C’est pour formaliser les bonnes
pratiques, le savoir-faire, mais aussi la fonction d’Alliance Manager que des entreprises
se sont regroupées au sein de l’Association
of Strategic Alliance Professionnals (ASAP)
dont il existe depuis juin 2010 une branche
française. Elle a pour vocation de fédérer
l’expérience terrain des professionnels des
alliances et de faire connaître aux directions
générales ce business model, alternative à
(ou étape vers) une fusion/acquisition.
Management Consulting MBA
Métier : manager de transition
Conduire des changements profonds dans
une entreprise, pallier l’absence d’un cadre,
mettre en place une filiale sont quelquesuns des défis que relèvent chaque jour les
managers de transition. C’est le choix qu’ont
fait Marc Bergougnoux (ESC 78, HEC Executive MBA et CPA 03, MBA MC 06) et Marc
Confesson (Polytech Paris-Sud, Management
Consulting MBA MC 07 et MS Audit Interne
et Contrôle de Gestion 10) en lançant leurs
activités respectives de Compétences on Demand et Management de Transition.
Leur vocation est de mettre à disposition
des entreprises un profil expérimenté et de
haut niveau, rompu à la conduite du changement dans des environnements complexes
et stressants, immédiatement opérationnel,
flexible pour adapter son intervention à l’évolution des besoins de l’entreprise et focalisé
sur l’atteinte des résultats
Les managers de transition sont ainsi, pour
chaque entreprise cliente, les pilotes du changement. Mais les spécificités de leurs missions ne s’arrêtent pas là, puisqu’ils arrivent
en entreprise avec l’objectif d’en repartir à une
date donnée, en ayant atteint les résultats attendus, et en ayant fait en sorte de garantir la
pérennité des solutions mises en œuvre.
Ni conseil, ni intérim, le management de
transition est un métier à part, avec une posture, un mode de pensée et un mode d’action
qui lui sont propres. Être manager de transition, c’est être un entrepreneur de tous les
jours, c’est savoir donner le maximum dans
des contextes instables, sans jamais s’écarter du cap fixé avec le client.
Agora - n o 79 - Décembre 2011 7
Dossier
Le business des ré
Le business des réseaux sociaux
Vous êtes de plus en plus nombreux sur les médias sociaux. Mode ou révolution ?
Parce qu’ils en ont fait le cœur de leur activité, parce qu’ils y trouvent une plus-value professionnelle
substantielle, parce que c’est un canal incontournable dans leur métier, l’équipe des journalistes
d’Agora a sollicité les témoignages des diplômés « connected » aux réseaux sociaux.
N’oubliez pas ! L’Adesct est aussi présente sur plusieurs de ces réseaux (Facebook, Twitter,
Viadeo, LinkedIn) : les discussions commencées dans ces pages peuvent se poursuivre sur
les réseaux !
Les réseaux sociaux pour les nuls !
Si les jeunes générations franchissent le pas avec aisance, il est plus difficile de
se lancer quand on a 40 ans ou plus et aucune compréhension des tenants et aboutissants des réseaux sociaux.
Ma ligne de vie sur le web
> Facebook et Google+ Vous partagez des tranches
de vie avec vos amis, vos enfants partis à l’étranger ; vous
retrouvez des copains d’école en tapant simplement leur nom et en devenant “amis“. Vous
illustrez vos commentaires de photos, vidéos…Vous pouvez limiter l’accès à qui vous souhaitez (amis seulement, groupes
précis) : il suffit de paramétrer votre compte selon ces critères.
Vous pouvez aussi créer une page entreprise ou de groupe tout
en générant une communication influente et du buzz.
Claude (73 ans), Pierre (48 ans) et Marina (38 ans) ont défriché
pour nous le B.-A.-BA des médias sociaux et nous livrent l’essentiel de ce qu’il faut savoir.
Tout d’abord, vous trouverez ci-contre les principaux acteurs de
ce domaine d’activité dont les noms ne vous sont sûrement pas
inconnus, quel que soit votre degré d’implication dans les nouvelles technologies. De Facebook à Twitter, ces sites sur lesquels des centaines de millions de personnes communiquent
et échangent des informations chaque jour, peuvent recouvrir
différents types d’utilisations et de fonctionnalités.
Les utilisateurs, plutôt professionnels pour Viadeo ou LinkedIn, plutôt grand public pour Facebook ou YouTube, sont inscrits sur plusieurs d’entre eux pour répondre à l’ensemble de
leurs besoins : partager (des vidéos des photos, des idées…),
être informés instantanément, trouver des contacts… Voici un
décryptage sommaire des utilisations potentielles par grande
famille de sites.
M
Je dis tout de suite ce que je vis, là où je suis
> Twitter et Foursquare Twitter est caractérisé par une limite de caractères (microblogging de 140 caractères), d’où parfois un langage raccourci
peu compréhensible, mais son efficacité est redoutable dans
l’instantané. Nos amis et notre communauté suivent nos tweets
(s’abonnent à nos messages) et deviennent ainsi nos «followers». Quand à Foursquare, il s’agit de signaler à sa communauté sa localisation pour espérer y retrouver des « amis ».
Je partage mes photos et mes vidéos
> Flickr, YouTube et Dailymotion La vidéo est le format le plus regardé sur internet : des photos
ou vidéos de vacances partagées en famille aux films de promotion, les sites de publication Flickr, YouTube et Dailymotion
concentrent une part prépondérante du trafic social.
Je développe pour réseau professionnel
> Viadeo et LinkedIn
Ce sont certainement les réseaux que vous connaissez le plus :
carte de visite professionnelle et CV en ligne, vous opérez les
rapprochements, affinités professionnelles selon des objectifs
de recherche d’emploi ou de rencontres professionnelles.
…Maintenant, à vous de jouer en gardant toujours l’esprit que ce que vous publiez est
susceptible d’être consulté par des millions de personnes. Attention à votre e-réputation !
8 Agora - n o79 - Décembre 2011
seaux sociaux
D’internet aux réseaux sociaux
La plus rapide des révolution de notre ère !
François Blanc (ESC 08), qui vient de
créer Purple Cap – lire en p. 5 - et qui
intervient cette année auprès des étudiants de l’école, ouvre ce dossier par
une mise en perspective historique des
réseaux sociaux sur internet.
Fondateur et délégué général de la Mêlée
Numérique, Edouard Forzy (Bachelor 94)
observe depuis plus de dix ans la révolution numérique en Midi-Pyrénées. Aurélia Cardis Coneim (ESC 05) a recueilli sa
vision de l’impact des médias sociaux.
En 1967, Stanley Milgram montre qu’il
existe, en moyenne, six intermédiaires
entre deux personnes prises au hasard
dans le monde : c’est le « small world phenomenon ». Découlant de cette séduisante théorie, les réseaux sociaux sur Internet sont apparus en 2003 avec le lancement de Friendster
puis se sont développés plus tard, avec MySpace et Facebook.
Aujourd’hui plusieurs millions d’utilisateurs dans le monde ont
inclus ces sites dans leurs pratiques quotidiennes.
La révolution numérique est au cœur
de l’association La Mêlée, que Stéphane
Contrepois (président délégué de l’association, fondateur de
start-ups) et moi-même (délégué général et porte parole de
l’association) avons créée.
Cette révolution est une des plus impactantes et assurément la plus rapide des révolutions de notre ère. En moins de
quinze ans, les technologies de l’information et de la communication, puis le web 2.0 et les réseaux sociaux, ont profondément fait évoluer l’ensemble des sociétés et économies à
travers le monde.
Très tôt la notion de communauté
Né aux USA de la rencontre improbable entre méga-science
(grands projets publics), recherche militaire et culture libertaire, Internet a été marqué par ces communautés autant dans
son développement technique que dans son utilisation. Les valeurs culturelles et les règles sociales issues de ces communautés virtuelles ont influencé la structure du réseau. Ainsi,
les premières communautés présentes sur Internet intégraient
une notion de réseau social, au travers du partage et de la mise
en commun pour la communauté.
Une extension de la vie telle qu’elle est
Si l’émergence de ce moyen de communication inédit a donné
lieu à des prises de positions contradictoires sur l’avènement
de nouveaux modes de sociabilité, Internet reste une extension
de la vie telle qu’elle est, dans toutes ses dimensions et modalités. Logiquement, les réseaux sociaux ont connu un essor
important depuis 2005, déplaçant alors la génération dans une
société en réseaux où tout et tous sont interconnectés et peuvent interagir.
Avec l’avènement de Facebook, Twitter et Google+, le Web 2.0
est à son apogée. Toutefois, le maillage des différents supports
et la fusion des sphères publiques et privées risquent plus que
jamais de faire du non accès à ces réseaux un des facteurs les
plus ostracisants de ces prochaines années.
La démocratie (révolutions arabes...), les modes de travail (télétravail, coworking, nomadisme...), les modes d’organisation
déportés et décentralisés (fin des organisations pyramidales,
passage du mode d’organisation en silo au mode «open»), l’innovation, l’entreprenariat, le financement (crowdfounding...),
l’économie du partage (car sharing, time sharing, home sharing...), la dématérialisation des services, des biens, les digital natives (générations Y et Z), les entreprises, les organisations… : tout et tout le monde est impacté et cela s’accélère par
l’arrivée de nouvelles technologies et plus encore des réseaux
sociaux (information instantanée pour tous et partout).
Dans ce cadre, notre association (www.lamelee.com) et ses 500
adhérents, à travers ses activités (lettres d’informations, réunions thématiques, groupe de travail réseaux sociaux, organisation de manifestations, lieu d’animation numérique «La Cantine»...) est le think tank, le réseau, l’organisation de référence
sur ces thématiques innovantes en Midi-Pyrénées et au-delà.
Depuis 2007, La Mêlée a ouvert ses portes aux utilisateurs de
nouvelles technologies, afin d’accroitre les synergies et les partenariats avec les fournisseurs. Conformément au tissu économique régional, ce sont majoritairement des TPE/PME mais
nous avons également de grandes entreprises adhérentes.
Agora - n o 79 - Décembre 2011 9
Une idée vieille comme le monde
Jean-Christophe Thibaud (ESC 94), fondateur et dirigeant de Lectia, est un utilisateur précurseur et passionné des
réseaux sociaux, notamment de la plateforme Viadeo qu’il a promu au sein de
l’Adesct. Corine Wuhrmann (ESC 93) a
sollicité ses conseils.
Il existe parfois une appréhension à aller
sur ces réseaux sur internet. Avons-nous raison ?
C’est une erreur d’assimiler les réseaux sociaux à internet. Internet
n’est qu’un outil et les réseaux existaient bien avant ; leur origine remonte même à la préhistoire. Le terme de réseaux sociaux date des
années 50, et s’est accompagné dans les années 90 de l’outil internet,
avec le meilleur comme le pire.
Quels avantages et inconvénients d’être sur un réseau ?
Dans une démarche de recherche d’emploi, l’avantage est de découvrir et se faire connaître. Membre de réseaux, vous préparerez vos
rencontres le soir, grâce aux informations fournies par les personnes.
C’est un gain de temps. L’inconvénient relève de l’e-réputation que l’on
peut se faire sur le net. Avant, une mauvaise réputation ne sortait pas
Les réseaux sociaux ont radicalement
changé ma vie
Julien Condamines (ESC 06) est Online Media Consultant & EMEA Social Media Specialist chez Google. Convaincu, bien sûr, il
nous livre ses usages personnels ainsi que
l’ambition sociale du géant du web.
Peu de gens réalisent réellement les implications de l’avènement des réseaux sociaux. C’est une innovation qui a remodelé la façon dont ils échangent, consomment et
s’informent. C’est un changement de paradigme d’importance
similaire à l’invention d’Internet, tant elle a changé le comportement de chacun.
Personnellement, les réseaux sociaux ont radicalement changé
ma vie. Facebook me permet de garder le contact avec des amis
installés dans plus de 15 pays différents ; je suis au courant,
en temps réel et sans effort, des dernières actualités du monde
entier via Twitter ; c’est grâce à Viadeo et LinkedIn que mon employeur a appris mon existence et, en un clic, je raconte ma dernière soirée à mes amis basés à Dubaï, Amsterdam et Montréal
grâce au chat vidéo de Google+. Il est loin le temps où je peinais
à envoyer une lettre à mon correspondant qui la recevait trois
semaines plus tard…
Passionné par cette révolution sociale, j’ai la chance de travailler
sur le projet social Google+. Le projet, vise à donner à l’ensemble de l’offre Google une dimension sociale, c’est-à-dire à
donner à l’internaute la possibilité de créer, consommer et partager n’importe quel contenu (texte, musique, image, vidéo…)
depuis n’importe quelle plateforme (ordinateur, tablet, mobile)
de manière simple, puissante et… ludique. Une idée simple sur
le papier mais en réalité d’une complexité étourdissante dans
sa réalisation, puisqu’elle intègre aussi bien des problématiques
techniques que psychosociologiques. Peu ont obtenu du succès
dans ce domaine, Google compris.
En dépassant les 25 millions d’utilisateurs en quelques semaines
à peine, Google+ est devenu le réseau avec le taux de croissance
le plus élevé de tous les temps. La route est longue et la
compétition n’est pas prête à baisser les bras. En attendant la suite de cette histoire, n’hésitez pas à me contacter pour une formation personnalisée, ou tout simplement une invitation à la plateforme sociale de Google.
Pour créer votre profil sur Google+ et m’ajouter à vos
cercles, rendez-vous sur www.plus.google.com
10 Agora - n o79 - Décembre 2011
du quartier, aujourd’hui elle s’élargit très vite et crée des déceptions. Un
livre intéressant à ce sujet : « The brand called you » de Peter Montoya.
Tu connais particulièrement Viadeo…
Viadeo -certains ont traduit « La voie de Dieu » (sourire) !- s’appelait
Viaduc à l’origine et a été fondé par deux anciens HEC et X pour mettre
en commun des moyens. Ils l’ont élargi, il y a une dizaine d’années, à
des amis et aux diplômés d’autres écoles. Je faisais partie des betatesteurs. Avec l’Adesct, nous y avons créé une communauté et un espace réservés aux diplômés : cela apporte un label, l’accès à davantage
d’informations et une aide à la recherche d’emploi.
Tu te sers toi-même beaucoup de Viadeo professionnellement ?
Dans mon travail, cela me permet de chercher des candidats, de qualifier des clients, de prospecter. Mais internet n’est pas mon seul outil :
je suis revenu aux cartes de vœux papier et j’envoie des cartes postales
l’été à mes principaux clients.
Sur quels réseaux conseilles-tu une recherche de travail ?
Pour une carrière nationale, Viadeo. Pour une carrière internationale,
plutôt LinkedIn bien que Viadeo, ayant racheté des plateformes dans
de nombreux pays, a une conception multiculturelle et s’affiche dans
plusieurs langues.
la fin du mythe «pour vivre
heureux, vivons cachés»
Co-fondateur de X-PRIME, agence interactive dédiée à la communication et au
marketing des marques sur les médias
digitaux, François Garcia (ESC 00) nous
donne quelques clés des usages professionnels des médias sociaux.
Les réseaux sociaux sont aujourd’hui les carrefours d’audience
les plus utilisés par les utilisateurs d’internet, premier média
consommé par le public. Toutes les entreprises peuvent et doivent être présentes sur ces espaces pour en tirer parti. Les réseaux sociaux ne nécessitent pas un budget conséquent pour
qui souhaite y être actif. Réservez-vous un hôtel sans aller voir les avis du public
sur www.tripadvisor.com ? Moi non, et nous sommes de plus
en plus. Les médias sociaux améliorent la communication autour de son activité, de ses services et de ses produits. Cela implique d’être transparent et direct : c’est la fin du mythe «pour
vivre heureux, vivons cachés». A l’ère du social media, il devient
même suspect de ne pas être présent sur ces espaces.
Et pour y être présent, il vaut mieux mener une réflexion pour
savoir comment investir son énergie, son temps et son argent.
Contrairement à la publicité, on ne peut pas «tricher» sur les
réseaux sociaux. Le pré-requis est d’avoir de bons produits et
services. Puis, il faut définir les meilleurs outils pour entrer en
conversation avec ses publics, ainsi que le fond et la forme des
futures discussions. Enfin et surtout, il faut se lancer ! Commencer à partager, écrire, donner son avis, parler de son métier, son expertise pour la faire partager aux autres et créer
autour de soi sa communauté.
Dell a lancé en 2009 le site www.ideastorm.com, où le public
poste ses idées sur l’amélioration des produits et services. Via
le système de vote, Dell connaît les attentes les plus cruciales
de ses clients. Deux ans auparavant, Dell comptabilisait 50% de
commentaires négatifs ; ce taux est à moins de 20% aujourd’hui.
Le site internet est un bon palier vers les réseaux sociaux : il
intègre des contenus plus riches, avec une meilleure expérience
utilisateur même s’il ne sera bientôt plus le principal canal de
contact entre une marque et son public.
Dossier
e-réputation : écouter pour mieux communiquer
Anne Lafont (ESC 88) crée Légende Digital avec Jean-Philippe Loche, intervenant professionnel au GESCT sur le référencement web. Ils ont choisi d’évoquer pour Agora la question de l’e-reputation sur les réseaux sociaux.
En moins de 20 ans, l’internaute a développé une nouvelle relation avec l’information. Sur Internet, il a le
sentiment d’avoir le pouvoir,
de décider, et l’information
y serait plus pure, prise à la
source de ses propres choix.
Les blogs, les sites d’avis
consommateurs et surtout les
réseaux sociaux, qui échappent a priori aux pressions et aux
pouvoirs traditionnels, sont devenus les premiers lieux de fabrication de l’opinion publique. Une des forces de ces réseaux
sociaux est de reposer sur des fondamentaux sympathiques :
on y retrouve « ses copains d’avant », on y crée des groupes
« d’amis », on partage avec la communauté choisie et surtout
on y savoure les joies de la liberté d’expression…
C’est d’abord dans la sphère privée que le revers de la médaille
est apparu. Les anecdotes circulent sur les déboires de candidats victimes de traces, laissées par eux ou leurs « amis »,
incompatibles avec leurs aspirations professionnelles ou sur
la surprise de vacanciers réalisant qu’ils ont été les indics de
leurs cambrioleurs.
Dans le monde professionnel, les mêmes causes produisent
des effets similaires. Chaque entreprise a une identité numérique : il s’agit de l’image que s’en font les internautes, à partir
des traces laissées par et autour d’elle. Cette perception façonne l’e-réputation en même temps qu’elle en résulte, elle est
à la fois construite et subie dans des proportions variables. La
poule pourrait ne plus reconnaitre son œuf. Sur Internet, on est
ce qu’on dit de soi mais on est surtout ceux que les autres en
disent, le plus souvent via les réseaux sociaux.
Trop souvent les entreprises que nous rencontrons prennent
conscience de l’existence de leur e-réputation à l’occasion
d’une crise. Pour autant, l’e-réputation n’est pas par essence
destructrice ou négative. Certaines entreprises ont vu le niveau
des candidatures spontanées s’améliorer grâce à une image
positive relayée par leurs salariés sur Internet.
Si elle est souvent constructive, l’e-réputation est aussi prospective : Internet donne écho, souvent très en amont, aux
bruits qui résonneront demain. Nous pensons donc nécessaire
une démarche stratégique basée sur l’audit de cette image,
sur la veille au regard des enjeux et sur des actions correctives
ou proactives. Ecouter pour mieux communiquer : cet accompagnement est complémentaire à celui d’agence conseil en
communication.
L’Adesct est là où vous êtes : sur les réseaux !
Un des objectifs de l’association des diplômés de l’ESCT est de renforcer les
liens entre anciens afin de faire perdurer l’esprit de camaraderie, d’entraide
et de réseau acquis sur les bancs de
l’école. L’essor récent des réseaux sociaux nous donne désormais des outils
supplémentaires pour mener à bien
cette mission. Il est donc grand temps
de passer à la vitesse supérieure.
J’ai accepté d’être le community manager de l’association et
une équipe d’animateurs est en train d’être constituée afin
de faire vivre au quotidien la communauté sur le web. L’idée
est de vous proposer une ligne éditoriale sur l’emploi et le
développement de carrière, mais aussi sur l’actualité de l’association et de ses diplômés. Lorsque l’on sait que 90% des
recruteurs chassent des profils de cadres sur les réseaux sociaux, travailler et enrichir son identité numérique apparaît
alors comme une évidence. L’association des diplômés, à travers sa présence sur les différents réseaux, vous offre cette
opportunité. Au-delà de ces préoccupations d’ordre professionnel, notre but est également de préserver et de cultiver
les sentiments d’appartenance et de camaraderie, si chers à
notre école et son esprit.L’association est d’ores et déjà présente sur les réseaux les plus importants tels que Facebook,
Twitter, Viadeo et LinkedIn. De nombreux anciens nous ont rejoints et la communauté officielle de l’association sur Viadeo
rassemble déjà près de 4000 membres ! Ce réseau s’agrandit
chaque jour, alors ne tardez pas à vous inscrire si ce n’est pas
encore le cas ! Vous y trouverez toute l’actualité de l’école, les
nombreux événements de l’association et de ses différentes
antennes locales, mais aussi de nombreuses opportunités
professionnelles et un relais supplémentaire pour échanger
et partager des bons plans. Vous êtes les principaux acteurs
de ces communautés, alors n’hésitez pas à prendre part aux
débats, à alimenter le forum, à poster des offres d’emploi ou à
partager vos expériences… Cultivons ensemble notre réseau !
@ très bientôt !
Jérémy Cavailles (ESC 11)
Agora - n o 79 - Décembre 2011 11
3 questions à Marc Dupaquier (ESC 83)
Vice Président Global Marketing, Communication et Stratégie du Groupe IBM
Systems & Technology
C’est à l’occasion de sa venue à l’ESC Toulouse, le 3 octobre dernier, pour les 100
ans d’IBM, que Marina Estrampes (Bachelor 94) et Cathy Halupniczak
(Métier Manager 06) ont rencontré Marc Dupaquier.
Marc, pourquoi les réseaux sociaux sont ils
devenus indispensables aux entreprises ?
Les réseaux sociaux sont de formidables accélérateurs d’interactivité ! Les nouvelles générations communiquent plus facilement via le « wall » d’un réseau social que par mail. Ils sont
nés avec les réseaux sociaux, sans en avoir appris la dangerosité. Or, la frontière entre le monde du travail et celui de la maison devient de plus en plus mince : un manager se plaint d’un
collaborateur ou un commercial partage sa joie d’avoir rencontré tel prospect… Les conséquences humaines et stratégiques
sont multiples. Le groupe IBM a écrit des règles strictes d’utilisation de « IBM Connections » (notre réseau interne) mais
aussi des autres réseaux sociaux, règles portées à la connaissance de chaque employé.
Et si les entreprises ne vont pas vers ses médias, que leur prédisez-vous ?
Une entreprise sans réseau social n’a pas d’avenir. Les PME,
TPE, grands groupes ont intérêt à se positionner eux-même
sur ces réseaux, au risque de voir les autres parler pour elles
: un client qui critique une PME peut lui faire un tort considérable, surtout si les dirigeants ne prennent pas soin de se
créer une net-réputation à leur image. De plus, si elle n’a pas
de politique réseaux sociaux, elle risque fort de ne pas recruter
de collaborateurs à son image.
Personnellement, quel réseau utilises-tu ?
Pourquoi ?
J’utilise un compte LinkedIn, car professionnel et international ; je consulte Twitter régulièrement, sans toutefois y avoir
un compte. Personnellement, je ne prends pas le risque de
laisser des communications personnelles sur des réseaux sociaux qui pourraient altérer l’image du groupe IBM. Ce qu’il faut savoir des digital natives
A l’occasion de la remise des diplômes de l’ESC à Casablanca et de la création de l’Association marocaine des
diplômés du Groupes ESC Toulouse, en mars dernier,
une table ronde a eu pour sujet le management de la
Génération Y, les digital natives. Voici en synthèse ce
qu’il faut retenir de cette génération.
Les sociologues ont défini trois générations qui cohabitent professionnellement le plus souvent autour de quelques traits typiques, notamment par leurs rapports à l’emploi et au travail.
Les baby-boomers, nés entre 1945 et 1965, ont une vision positive
de l’avenir, recherchent la réussite professionnelle, respectent
les institutions et l’autorité, sont loyaux envers l’entreprise et la
hiérarchie, sont référencés par un marqueur symbolique (mai
68) et sont victimes du double choc : crise et vieillissement.
La Génération X, née entre 1965 et 1980, est la génération sacrifiée, née sous X. Elle a connu la Guerre Froide, est référencée
par des marqueurs puissants (SIDA, crise et chômage, Tchernobyl, divorces, etc.), est technologiquement érudite , en quête
d’identité, en panne de l’ascenseur social et sceptique vis-à-vis
de l’avenir, en proie à la montée de l’agressivité, du cynisme et
Pourquoi je ne suis pas sur les réseaux sociaux
2 contre-points à l’engouement pour les réseaux : Claude Souloumiac (ESC 61) e
Flatter l’ego d’un senior «in» ?
J’ai été directement invité à rejoindre la
communauté Sup de Co Toulouse constituée sur Viadeo. J’ai reçu par ailleurs plusieurs invitations pour retrouver des amis
sur Facebook. A ce jour je ne me suis pas
décidé. Pourquoi ?
1ère raison : je n’ai pas saisi dans l’immédiat ce que cela pouvait m’apporter sinon
un facteur anxiogène supplémentaire.
2e raison : j’ai un peu de défiance vis-à-vis de cette démarche
exhibitionniste ou considérée par moi comme telle et qui peut
conduire à des désillusions ou même à des ennuis. Cette immense caisse de résonance peut engendrer en effet à tout moment un « buzz » aussi bien positif que négatif et destructeur.
3e raison : j’ai un bon fichier relationnel et celui-ci me permet
d’échanger avec nombre de mes amis, en utilisant les res-
12 Agora - n o79 - Décembre 2011
sources de ma messagerie. Je vais aussi à l’occasion sur le net
pour m’informer. Tout cela représente du temps, trop de temps
parfois. Alors pourquoi m’astreindre davantage au détriment
de mes diverses activités ? A moins de considérer, pour flatter
mon ego, qu’à tout le moins l’inscription sur un réseau me permettrait de donner l’image d’un senior « in » même si je suis
Claude Souloumiac (ESC 61)
un usager très occasionnel. Corine Wuhrmann (ESC 93) a interpelé son camarade
de promotion, Axel de Tarlé, journaliste économique
(Europe 1, Paris Match, Le Journal des Entreprises, C
à dire), sur sa perception économique des réseaux sociaux. Tout d’abord, les utilise-t-il ?
Je ne suis pas sur les réseaux sociaux. Honte à moi ! D’une
part, ça me gène un peu d’étaler ainsi mes amis, ma famille
sur le web. Je n’y vois pas l’intérêt. Et puis, peut-être suis-je
un peu fainéant, et « plus tout à fait dans le coup », génération
Dossier
Illustrations © Mimi Potter - Fotolia.com
La communauté IRL (in real life) : le Startup Weekend Toulouse
Le Startup Weekend s’inspire de l’esprit communautaire et de l’instanéité de l’échange propres aux médias sociaux
pour réunir les créateurs d’entreprise. Sabine Safi (ESC 11), organisatrice et participante de l’édition toulousaine,
nous en dévoile les ressorts.
Startup Weekend, c’est une affaire de création d’entreprise,
un week-end intense dédié aux entrepreneurs dans l’âme (ou
dans les faits !), organisé tout autour du monde. Le mouvement
est né aux Etats-Unis avec un concept simple : rassembler
des motivés de tous bords, des profils complémentaires, des
porteurs de projet ou de simples curieux, qui se réunissent en
équipes et travaillent comme des fous pendant 54h. L’objectif :
présenter le dimanche soir le projet le plus crédible au jury, le
de l’individualisme, méfiante à l’égard des institutions et des organisations. La Génération Y, née dans les années 1980-1996,
est celle des digital natives, la génération internet hypermoderne des millenials. Les principaux acteurs du web 2.0 sont
des « quasi Y » : Mark Zuckerberg (co-fondateur de Facebook né
en 1984) et Chad Hurley (co-fondateur de Youtube né en 1977).
Ils représentent 13 millions de personnes environ en France,
soit la génération la plus importante depuis celle du baby-boom
(15% de la population européenne et 40% des actifs en France
d’ici 2015). Ils parlent et pensent internet comme ils respirent
et se caractérisent schématiquement par les 4 « I » : interconnectés, inventifs, individualistes et impatients. Jamais une génération n’a été si diplômée. Se caractérisent par une nature
plutôt confiante et optimiste.Une génération précaire : difficultés à entrer sur le marché de l’emploi, stages à rallonge… En
première ligne des bouleversements économiques et sociaux
Génération Peter Pan… : en raison de sa propension à retarder
certains rites de passage à l’âge adulte (quittent le domicile familial plus tardivement).
D’après la synthèse de la table ronde de Casablanca préparée
par Stéphane Adnet (ESC 97)
business plan d’enfer qui cartonnera à coup sûr ! Mais au-delà
du titre convoité de vainqueur, la création effective de l’entreprise reste l’objectif du Startup Weekend, avec en moyenne
un tiers des projets développés qui se poursuivent ensuite ! Il
s’agit en majorité de projets web, plus adaptés au timing imposé, mais il y a toujours quelques exceptions.
Avec 300 Startup Weekend ayant eu lieu dans le monde entier
depuis 2007, l’événement est arrivé à Toulouse en novembre
2010, à l’initiative de Willy Braun (ESC 11). Etant copains de
promo, c’est par son biais que je suis arrivée dans l’organisation de l’évènement. Résultat : en plus d’avoir adoré l’expérience événementielle, j’y ai rencontré mon associé actuel,
avec qui je crée une startup révolutionnaire dans la parapharmacie en ligne ! D’autres beaux projets sont sortis, pas loin
d’une dizaine en deux éditions seulement ! C’est que Startup
Weekend apporte énormément de choses, à commencer par
des opportunités de networking
incroyables pour qui veut entreprendre ! Les participants sont
toujours ravis de tout ce qu’ils y
ont appris, de la manière la plus
concrète, efficace et motivante
qu’il soit !
La deuxième édition toulousaine a eu lieu en mai 2011,
une troisième se prépare ! Il y
en existe partout en France et
dans le monde, alors si vous
vous intéressez aux startups,
inscrivez-vous d’urgence à un
Startup Weekend !
et Axel de Tarlé (ESC 93)
« magnétophone », « téléphone fixe ». Je dois reconnaître que
beaucoup de choses se passent aujourd’hui sur Twitter et Facebook. Cet été, la rumeur de faillite de la Société Générale s’est
propagée depuis le tweet d’une journaliste de l’agence Reuters.
Ses « followers » étaient les premiers informés.
Comment se traduit l’engouement pour les réseaux sociaux
dans le paysage économique français ?
J’ai réalisé pour la première fois l’importance de ces réseaux
sociaux en janvier 2008, quand a éclaté l’affaire Jérôme Kerviel. A Europe 1, c’est grâce au compte Facebook du trader
qu’on a pu trouver et interviewer ses amis. Les grandes entreprises n’ont que récemment mesuré l’impact de ces réseaux.
Jusqu’à présent, ce n’était qu’un simple outil de propagande
pour diffuser des messages « à la noix » sur le « développement durable » ou l’« entreprise citoyenne ». Mais, la rumeur
dont a été victime la Société Générale cet été montre l’importance de maitriser ces réseaux sociaux.
Les grands groupes doivent surveiller ce qui
s’y dit, être en veille permanente, et pouvoir
très rapidement réagir à une rumeur, à
toute information, vraie ou fausse.
En référence à ton premier livre, perd-on
739 €/seconde si on investit dans les réseaux sociaux ?
Oui ! Certes, on peut devenir milliardaire
comme Mark Zuckerberg, le fondateur de
Facebook. Mais, tout peut se dégonfler
très vite. Pour preuve, le magnat de la
presse Rupert Murdoch (propriétaire du Sun, Wall
Street Journal) a acheté en 2005 MySpace 580 millions de dollars. Il vient de le revendre… 35 millions ! Joli plantage ! C’est
le PDG de France Telecom, Stéphane Richard, qui aime dire :
« Qui peut dire si Facebook sera toujours là dans dix ans ? Alors
qu’assurément France Telecom existera toujours ».
Agora - n o 79 - Décembre 2011 13
P a r o l e d’exper t
Internet, réseaux sociaux, mobilité
Les accélérateurs de la croissance française
Stéphane Contrepois (IEDN-BACHELOR 94)
Président de PCKADO SA / vente-du-diable.com, président délégué de La Mêlée, membre associé de Agregator,
intervenant ESC Toulouse
Le marketing conversationnel prend de plus en plus d’envergure sur les médias
sociaux. L’équipement des Français et l’essor commercial considérable des
smartphones poussent les entreprises à mettre en place une stratégie digitale
reposant sur les nouveaux concepts de SoLoMo (social, local et mobile). La France
est particulièrement dynamique dans ce domaine : l’exemple de MyFeelBack.
La Fédération E-commerce et Vente
à Distance (FEVAD) annonce que 72 %
des internautes français achèteront
en ligne en 2011 pour un montant total de 40 milliards d’euros (une hausse
de plus de 25 %). Si le e-commerce est
largement adopté par les Français, le
m-commerce -ou commerce sur téléphone mobile- commence à compter
ses adeptes : 3 millions ont déjà franchi
le pas, selon Gilles Blanc, directeur des
études chez CCM Benchmark.
Le rapport Médiamétrie sur l’audience
de l’Internet mobile en France au premier trimestre 2011 dénombre que
plus 16 millions de personnes se sont
connectées à Internet depuis leur téléphone portable, un chiffre en progression de 27 % en un an ! Selon le cabinet Forrester, le taux de pénétration de
l’Internet mobile augmente plus rapidement en France que partout ailleurs
en Europe ; il devrait atteindre 41 % en
2014.
Derrière cette effervescence en faveur
du e-commerce, se cachent des processus longs et ingénieux pour accompagner l’internaute jusqu’au bout de l’acte
d’achat. Ces processus sont sans cesse
remis en question avec l’arrivée de
nouvelles tendances liées à l’évolution
des usages des consommateurs. Les
réseaux sociaux et le mobile sont aujourd’hui au centre des problématiques
de la relation clients chez les e-commerçants et, demain, chez l’ensemble
des annonceurs.
« Sur internet, si vous ne payez
pas un service, c’est que vous
êtes le produit vendu, pas le
consommateur » Andrew Lewis,
consultant.
Techniquement, il est relativement facile
de collecter sur internet une multitude de
données permettant de vous « profiler ».
Les régies publicitaires savent sans difficulté ce qui vous intéresse, traquent vos
préoccupations, vos habitudes… en bref,
établissent votre « profil » pour mieux
influencer vos futurs actes d’achat. Des
sociétés d’analyse comportementale
proposent des services qui permettent
d’afficher sur les pages internet des
contenus différents en fonction du profil
de l’internaute qui les visitent. Ce n’est
plus vous qui recherchez un produit mais
c’est le produit qui vient à vous quand on
sait qu’il peut vous séduire.
Ce qui importe, c’est de vous connaître.
Comment ? Les réseaux sociaux marquent une révolution dans la qualification des profils web. Il a fallu 38 ans à la
radio pour toucher 50 millions d’utilisateurs, 13 ans à la télévision, 4 ans à Internet… tandis que Facebook a conquis
100 millions de membres en moins de 9
mois, plus de 700 millions en moins de 8
ans ! Aujourd’hui, plus d’un milliard de
personnes sont connectées sur les réseaux sociaux dans le monde. D’abord
destinés aux individus désireux de nouer
ou de prolonger des relations sociales,
ces outils du Web 2.0 constituent un
14 Agora - n o79 - Décembre 2011
puissant vecteur de création de valeur.
On rentre ainsi dans un marketing
conversationnel où internet s’affirme
comme un média clé dans les stratégies
multimédias des marques. Le consommateur est passé d’un mode de communication privé «one to one», à un mode de
communication publique «one to many».
Le consommacteur dispose désormais
des trois piliers fondamentaux du média : le contenu, le canal de diffusion et
l’audience. Pour faire face à ces usages
émergeants, les entreprises doivent intégrer de nouvelles compétences mais
la question du retour sur investissement
(ROI) brûle alors toutes les lèvres.
Le ROI est-il un bon paramètre
pour la mise en œuvre d’une
stratégie social media ?
Accroître la fréquence d’achats, obtenir de nouveaux clients et augmenter la
taille du panier moyen ?
La complexité du Social Media ROI
fait qu’il est difficile d’avoir des métriques communes à toutes les entreprises. Gartner et les plus grands cabinets de conseils font désormais la part
belle au Social Media ROI. Or, sur ces
nouveaux média, il faut davantage s’intéresser au ROO (Return On Objectifs). Se
fixer des objectifs en amont est la clé de
la mesure de son efficacité : ne mesurez
que ce qui compte. « Ce qui compte ne
peut pas toujours être compté, et ce qui
peut être compté ne compte pas forcément », Albert Einstein.
Recréer les points de connexion
entre marques et consommateurs par les réseaux sociaux
L’utilisation des réseaux sociaux connaît
déjà une mutation importante : plus
de 50 % des usagers consultent leur
compte sur un smartphone. Aux ÉtatsUnis, 40 % des mères de famille utilisent
leur smartphone en faisant les courses
au supermarché. Les tendances européennes suivent la même voie. La
croissance effrénée de ces « mobiles
intelligents » amène les annonceurs à
intégrer le mobile dans leur stratégie
marketing et commerciale. Le smartphone est le merveilleux outil qui permet d’accompagner les consommateurs
dans leur processus d’achat, faisant le
lien parfait entre le monde virtuel et le
commerce physique.
Le web 2.0 est devenu la pierre angulaire
des relations entre marques et consommateurs. Le consommateur devient luimême un média et diffuse un volume
plus conséquent d’information à un public plus large. On rentre ainsi dans un
marketing conversationnel où internet
s’affirme comme un média clé dans les
stratégies multimédias des marques.
Un marché à évangéliser pour
nos PME
30 % des français sont équipés de
smartphones connectés à internet et
le taux de renouvellement des mobiles
classiques vers les smartphones est
de 80 %. Internet, les réseaux sociaux
et la mobilité s’avèrent des leviers de
croissance très forts pour les petites et
moyennes entreprises. Pourtant, trop
peu investissent sur ces supports. Si
les années 90 ont été marquées par les
applications Web basées sur le Cloud
(concept qui consiste à déporter sur des
serveurs distants des traitements informatiques traditionnellement localisés
sur des serveurs locaux ou sur le poste
client de l’utilisateur), les années 2000,
par les applications mobiles -également
basées sur le Cloud-, les années 2010
sont elles placées sous le signe des
outils sociaux, renforçant encore les recours au Cloud et à la mobilité.
SoLoMo (Social Local Mobile),
c’est le maître mot 2012 en matière de stratégie digitale
Notre société s’adapte aux usages en
perpétuelles mouvances des internautes
qui sont de plus en plus technophiles
et mobile. Les services mobiles, communautaires et locaux ont connu leur
premier succès avec Foursquare et les
services de couponing géolocalisés. Le
CRM (Customer Relationship management) devient social et mobile. La mutation continue d’opérer avec de nouveaux
acteurs et une relation en constante
évolution entre annonceurs et clients.
Salesforce (2 milliards de dollars de
chiffre d’affaires, 6 000 salariés, 2 millions d’utilisateurs dans le monde)
est très bien placée pour capter sa
part du gâteau dans ces applications sociales, accessibles via
un navigateur web. Son modèle Cloud de gestion de la
relation client (CRM) fait
référence à ce jour.
mobiles et communautaires de gestion
de la relation clients : un Social CRM
Mobile rendant tout support physique
communiquant.
Comment ça marche ? Via un QR code
(ou code 2D), imprimé sur n’importe
quel produit ou support.
La solution MyFeelBack attire déjà des
grands comptes nationaux. Sûr, vous
flasherez bientôt un de ses QR codes
pour vous inscrire en ligne ou répondre
à une enquête de satisfaction depuis votre
smartphone !
Des solutions
locales grâce au
dynamisme
des
startups
Suite logique de ces (r)évolutions des
usages du web, on assiste aujourd’hui
à la création de startups très prometteuses outre-Atlantique mais également en France. Vainqueur du dernier
Startup Week-end Toulouse (lire p.13),
soutenue par l’incubateur Midi-Pyrénées et l’Institut de Recherche
en Informatique de Toulouse,
MyFeelBack propose des solutions
Agora - n o 79 - Décembre 2011 15
L a v i e de l’école
Reynald Seznec,
parrain d’honneur
de la promotion 2011
Le 18 octobre, les 445 étudiants
de la nouvelle promotion du
programme ESC Toulouse ont
été attentifs au discours de leur
parrain, Reynald Seznec, président directeur général de Thalès Alenia Space. Il les invite à
poursuivre cet échange par mail
sur une boîte réservée à l’ESC
Toulouse. Un privilège auquel les
étudiants sont sensibles !
Mastère en sciences
Community Manager
Ce nouveau programme forme
des cadres capables de concevoir
et de faire vivre une politique efficace de community management,
proposer et manager un système
performant de pilotage de la communication des marques et de la
e-relation marque/clients. La formation est dispensée au choix à
Toulouse, Paris, Casablanca ou
Barcelone.
Satisfaction et fatigue
pour les Bachelors
en management
Le 8e Régiment de parachutistes
d’infanterie de marine de Castres
a accueilli en octobre les étudiants de 3e année du Bachelor
en management pour un stage
« cohésion du groupe et gestion
du stress ». Objectif : mettre en
pratique les apprentissages dans
un environnement hostile. L’expérience, exceptionnelle, restera
gravée dans leurs mémoires !
ESCadrille Toulouse
Junior Conseil :
Grand Chelem de
l’entreprenauriat !
Le Prix d’Excellence de la Confédération nationale des junior-entreprise (CNJE), lauréate dans la
catégorie Label Entrepreneur,
primée au JADE Excellence Award
« Most Entrepreneurial JuniorEnterprise in Europe » (JuniorEntreprise la plus entreprenante
d’Europe), ESCadrille Toulouse
Junior Conseil accumule les récompense et s’affirme championne de l’entrepreneuriat !
Toulouse Business School
Programme Grande Ecole à Casablanca
Hervé Passeron, directeur du
Groupe ESC Toulouse, a reçu
le 14 octobre 2011 des mains
du secrétaire général du ministère de l’éducation nationale du Royaume du Maroc
l’autorisation officielle d’ouvrir le programme Grande
école du Groupe ESC Toulouse à Casablanca.
« Toulouse Business School
va délivrer officiellement au
Maroc un diplôme Grande
école qui sera visé aussi bien
par les autorités françaises
que par les autorités marocaines, ce qui est je crois est
une première » indique Hervé
Passeron.
« L’ouverture de ce programme vient parachever
l’offre sur le campus d’Aïn
Sebaa de la Chambre Française de Commerce et d’In-
dustrie du Maroc, notre partenaire » ajoute Jacques
Digout, directeur du campus
du Groupe ESC Toulouse à
Casablanca qui propose déjà
7 programmes (environ 300
stagiaires). Ce déploiement
au Maroc obéit à plusieurs
considérations stratégiques.
Pour former les futurs managers d’entreprises mondialisées, une Business School se
doit d’être elle-même mondialisée, avec des campus à
l’étranger. Par ailleurs, plus
d’un millier de cadres d’entreprises marocains sont diplômés du Groupe ESC Toulouse.
Réforme en profondeur du programme
La rentrée est marquée par
la mise en œuvre d’une importante réforme pédagogique du programme Grande
école. « Au cœur des modifications, le renforcement
de l’internationalisation, de
la professionnalisation et de
l’entrepreneuriat », explique
Hervé Gasiglia, directeur du
programme Grande école. «
La réforme rend notre programme plus modulable
avec quatre durées de cursus. Notre formation est à
la fois plus lisible et visible
au niveau international. Une
donnée capitale dans un
contexte où la mondialisation
tient une place de plus en
plus grande. »
Le semestre académique à
l’étranger (à Barcelone ou
16 Agora - n o79 - Décembre 2011
dans une université partenaire) est intégré officiellement au cursus et le parcours en anglais, renforcé.
Le stage en entreprise de
première année passe de 3
à 6 mois ; en cumul, les étudiants feront 12 à 26 mois de
stage en entreprise (contre 3
à 21 mois)durant leur scolarité. Le nombre d’heures de
cours passe à 460, organisés
en six majeures et une vingtaine d’options professionnelles. Tous les étudiants
bénéficient du tronc commun
dispensé par Toulouse Business School ; la pédagogie en petits groupes d’une
trentaine d’étudiants est
renforcée (au moins 50% des
cours). La préformation pour
le recrutement en M1 dure
désormais trois mois, avec
240 heures d’enseignement.
Cinq parcours à la carte sont
proposés, adaptés au profil
des étudiants (plus de maths
pour les littéraires, davantage de culture générale
pour les scientifiques) afin
de donner à tous les élèves
un solide socle de connaissances communes.
Toulouse Business School
renforce enfin, dès le début
de la formation, la dimension
entrepreneuriale du cursus.
« Les étudiants désireux de
créer ou de reprendre une
entreprise développent et
mûrissent leur projet tout
au long de leur cursus. Nous
sommes la seule école à offrir une telle possibilité »,
conclut Hervé Gasiglia.
L a v i e de l’Adesct
À Paris
Des Afterworks toulousains au Bouclier de Bacchus les 2es jeudis du mois
Le Bouclier de Bacchus, créé par Philippe
Jeannerat (ADMS 02), devient le rendez-vous
parisien des diplômés de l’ESC tous les deuxièmes jeudis du mois, les Afterworks toulousains sont l’occasion de s’abreuver après une
journée de labeur, de rencontrer les diplômés/
étudiants passés par la case « Sup de Co Toulouse », de discuter, networker et tout simplement, de profiter des rencontres.
Le lieu est une cave agréable pour prendre un
apéro, des plats «terroirs», des planches de
charcuterie et fromage et de bons vins ! Actualisez votre profil dans l’annuaire et rejoignez la
page Facebook de l’Adesct pour recevoir les informations de notre communauté parisienne.
Le Bouclier de Bacchus 18, rue St Lazare,
75009 Paris
À Nantes
Rendez-vous le 16 décembre
au Webb ElLis
Passerelles
Un café, un croissant partagés
L’Adesct propose aux étudiants de rencontrer des diplômés lors de petits-déjeuners, l’occasion d’échanges informels entre un ou deux diplômés et huit
à dix étudiants sur un métier, un secteur
d’activité, un parcours… Ces rencontres
ont lieu au moins une fois par mois, le
jeudi matin, de 8h30 à 10h, au local de
l’association. Le 13 octobre, le petit-déjeuner était consacré aux métiers de la
banque, le 17 novembre, aux métiers de
la culture, le 8 décembre, ce sera l’ingénierie d’affaires…
Vous êtes étudiant et vous avez envie de
participer ? Passez nous voir à l’association ou inscrivez-vous par mail à adesct@
esc-toulouse.fr.
Vous êtes diplômés et prêt à partager votre expérience ? Faites-vous
connaître : [email protected] ou
05.61.21.12.50. À très bientôt !
e
Florence
Barrié-Vidal
(ESC 81), directrice de
centre d’affaires entreprises 31 Caisse
d’Épargne, et Maxime Storti (BEM et
Mastère Banque et Finance ESC 09),
chargé d’affaires Caisse d’Épargne, ont
inauguré les petits-déjeuners étudiants/
diplômés le 13 octobre dernier.
Tissages de toile
À Toulouse…
C’est parti pour les apéros mensuels !
Encore une très bonne soirée passée lors de
la réunion des anciens de l’ouest qui s’est déroulée à Nantes, au Webb Ellis, ce 14 octobre.
Malgré la faible affluence, nous garderons un
très bon souvenir de ce nouveau concept de
réunion : l’apéro dinatoire ! Autour des tapas
et autres substances liquides, les discussions
inter générations sont allées bon train. Nous
vous invitons, à la prochaine édition, vendredi 16 décembre, au Webb Ellis à 19h30.
Merci de prévenir de votre présence, selon le
nombre, nous réserverons une salle indépendante.
Guillaume Devianne (ESC 03)
À Barcelone
Lancement officiel de l’antenne : inscrivez-vous !
Nous avons officiellement lancé l’antenne de
Barcelona mardi 29 novembre à l’ESEC Barcelone. L’antenne se structure autour d’Olivier
Gruson (ESC 99), Carlos Alcover (ESC 05) et Dario Crusafon (IEDN 02), super aidés par Valérie
Picard de l’ESEC Barcelone ! Une page Facebook (Toulouse Business School Alumni-Barcelona) réunit déjà quelques diplômés et sert
de groupe identifié et accessible pour communiquer toutes les manifestations à venir.
Olivier Gruson (ESC 99)
À Toulouse, il y a le Groupe ESC Toulouse,
le rugby, le cassoulet, Zebda, les violettes...
À Toulouse, il y a la super équipe de permanentes de l’asso, son bureau non moins impliqué. Mais à Toulouse, on ne faisait plus
assez la fête !
L’antenne toulousaine a renoué les liens des
diplômés et des étudiants le 28 septembre.
C’était pendant la coupe du monde de rugby,
alors Arnaud Costes, 17 sélections en équipe
de France de rugby, consultant Canal +, direc-
teur commercial Team one, s’est joint à nous
au Bistrot d’Austerlitz, pour notre premier
apéro afterwork de l’antenne toulousaine.
Une cinquantaine d’anciens, tous programmes confondus, se sont retrouvés dans
une ambiance très amicale. C’est décidé,
l’antenne remet ça désormais tous les mois !
Venez nombreux et parlez-en autour de vous !
Nous vous attendons nombreux !
Le Bistrot d’Austerlitz (chez Thomas Chérubin ESC 03), 4 rue d’Austerlitz à Toulouse
Les anciens font découvrir la ville aux étudiants
Chaque rentrée universitaire amène dans
les murs de notre école des élèves venus
d’horizons géographiques différents. Notre
établissement attire de nombreux candidats ne connaissant pas tous les attraits de
notre cité.
Quelques anciens proposent la découverte
d’une partie de notre patrimoine local, selon l’affluence, tous les trimestres.
La promenade débute par une présentation
de la ville au plan géographique, historique
et traditions locales. Les étudiants sont ensuite conviés à un parcours commenté dans
le Toulouse de la Renaissance, période de
grande richesse économique dans notre
région grâce à la culture du pastel. Ce véritable siècle d’or est à l’origine de réalisations architecturales uniques et de renom
par des familles de mécènes du XVIe siècle.
Nous visitons quelques hôtels particuliers
construits en ce temps là : l’hôtel de Bernuy
18 Agora - n o79 - Décembre 2011
(Collège P. de Fermat), l’hôtel d’Assézat,
le quartier de la Dalbade, son église et les
hôtels avoisinants dont celui des Chevaliers
de Malte (siège de l’ESC pendant 80 ans), de
Bagis dit de Pierre, Bérenger-Maynier dit
du Vieux-Raisin...
À la fin de cet itinéraire, quelques pistes de
visites personnelles sont conseillées pour
continuer la découverte.
Anne-Marie Laharrague (ESC 63)
et Raymond Larroque (ESC 68)
Tissages de toile (suite)
À Montpellier
Rendez-vous le 20 décembre : financer la création d’entreprise,
Nous nous sommes réunis une première
fois le 14 juin dernier, dans les locaux du
Florian Mantione Institut, à Montpellier.
Et nous avons remis cela le 28 septembre,
pour de nouveaux échanges constructifs.
Christelle Soriano : Florian, dès que je t’ai
parlé du projet de réunir les diplômés de la
région, j’ai été encouragée par ton enthousiasme !
Florian Mantione : Normal. L’ESCT m’a
beaucoup donné et c’est volontiers que je
rends ce que j’ai reçu… Il y a quelques années, j’avais déjà organisé plusieurs rencontres conviviales.
CS : J’ai envie de retrouver l’esprit de convivialité et d’entraide qui m’a fait lier amitié
avec de nombreux diplômés de la région
toulousaine. Cela m’apporte énormément
et pas seulement sur le plan professionnel.
Je suis certaine de
retrouver cette même
dynamique ici, en Languedoc Roussillon. Tu
nous as offert l’hospitalité et ouvert ton
carnet d’adresse.
FM : C’est Françoise Nicoulet (ESC 76),
présidente de Sud Angels, qui anime notre
prochain débat, mardi 20 décembre. Sa société de business angels participe au premier tour de financement de nouvelles entreprises. Nous préparons aussi des visites
d’entreprise, des échanges sur le management et l’emploi. On fait jouer nos réseaux
pour ceux qui en ont besoin… Bref, on fait
vivre un groupe de diplômés où chacun apporte sa contribution.
Christelle Soriano (ESC 94)
et Florian Mantione (ESC 72)
Une communauté très soudée
À Bordeaux
En visite dans une base de l’armée de l’air
Le 16 juin dernier, une délégation de diplômés du groupe ESC Toulouse, s’est rendue
pour la première fois sur la base aérienne
120 «Commandant Marzac» de Cazaux.
Après une présentation de la base et de ses
missions par le commandant en second de
la base, le lieutenant-colonel Legendre, le
groupe d’une vingtaine de membres a visité
les différentes unités de la base aérienne.
Le programme était complet : école de
transition opérationnelle (ETO) de l’AJetS
(advanced jet training school) avec une présentation statique des alphajets français
et belge, et une visite des nouvelles installations de l’escadron d’hélicoptères EH
01.067, escadron interarmées, ainsi que le
centre de formation des pompiers de l’armée de l’air. Grâce à une organisation magistrale de Valérie Legendre (ESC 87) et de
Samuel Ferrière (ESC 95), les participants
ont assisté à plusieurs conférences animées
par des intervenants de haut-niveau. Plusieurs opérationnels de retour de mission
en Afghanistan ont expliqué des éléments
de géopolitique ainsi que des aspects techniques de l’armement des forces françaises.
Le lieutenant Colonel Legendre nous a également guidés dans la visite du musée de
l’armée de Cazaux, pendant laquelle certains ont posé des questions pertinentes et
parfois politiquement… délicates.
Lors de la réception d’excellente qualité au
mess des officiers, nous avons eu l’opportunité de nous entretenir avec les militaires
de retour d’Afghanistan et le lieutenant colonel Legendre, ex-pilote d’hélicoptère des
présidents de la république Jacques Chirac
et François Mitterrand.
À Berlin
Notre périple en bus affrété par l’armée de
l’air s’est continué vers les décollages des
vols de nuit, où nous avons pu nous positionner aux commandes d’un alphajet…
en stationnement dans le hangar principal, puis admirer un mirage 2000. Le clou
du spectacle fût, dans cette base grande
comme deux fois Paris, l’embrasement réel
d’un avion de chasse. Les pompiers de l’armée de l’air exécutaient sous nos yeux une
brillante démonstration de leurs compétences en fixant cet incendie en une dizaine
de minutes. Spectacle et réchauffement garantis en cette fin de soirée océane.
L’association remercie vivement le lieutenant -colonel Legendre et son épouse Valérie pour avoir ouvert les portes de cette
base destinée à devenir une base de défense européenne.
Depuis que Samuel Ferrière a repris l’antenne de Bordeaux, on peut dire que ça décoiffe. Repos !
Philippe Lecomte,
professeur à Toulouse
Business
School, a profité de
son passage à Berlin pour rencontrer le 29 octobre
dernier la cellule
berlinoise
des
doubles diplômes
franco-allemands.
La réunion a eu
lieu dans le cadre
sympathique du restaurant Aznavourian,
dans le quartier rénové du Prenzlauer Berg
à l’Est, qui sert une magnifique assiette de
fromages français !
Outre, Julie Cauret (ESC 04), la petite Française qui a tracé sa route dans la capitale
allemande dans le domaine du marketing
online, étaient présents le très sympathique
animateur de la cellule berlinoise Björn
Tittler (ESC 94), Sabine Sieber (ESC 93),
Jens Hampl (ESC 91) tout juste de retour
du Vietnam, Hagen Hastenteufel (ESC 93),
le « Professor Doktor » Sven Pohland (ESC
94) (eh oui, les manager aussi peuvent mal
tourner !) et sa compagne française. Également présente à cette réunion, Andréa
Cerajewski, diplômée de la TU Berlin et de
l’EM Lyon. Je peux vous assurer que, s’il fait
bon vivre à Berlin aujourd’hui, tous gardent
la nostalgie de Toulouse et demandent des
nouvelles de l’évolution de l’école avec un
intérêt non affecté.
Cette communauté très soudée se réunit
environ une fois par mois et c’est Sabine
Sieber qui a la lourde tâche d’explorer les
restos français de Berlin. Il y a le choix. Le
réseau franco-allemand se porte bien !
Dr Philippe Lecomte
Didier Machard (ESC 94)
Agora - n 79 - Décembre 2011 19
o
S e r v i c es de l’Adesct
Organisation
Des changements pour plus d’efficacité
L’association s’organise pour vous
rendre encore plus de services !
Cathy Halupniczak, coordinatrice de
l’association depuis
novembre 2006, devient déléguée générale de l’Adesct.
À ce titre, outre la
reconduction de ses
fonctions de coordination des actions
des bénévoles, de
mise en place et suivi de la communication (en lien avec la
Agenda
Pôle Carrières & Emploi
Mercredi 25 janvier, 19h
Paris merlane
Atelier de gestion de carrière animé par
Laurence Masseron - 35€ / 25€
Mercredi 25 et jeudi 26 janvier, toute la
journée
Paris merlane
Entretiens individuels de gestion de carrière
(gratuits)
Bilans d’orientation et bilans de carrière
(prestations payantes)
Les 1er 2 et 3 février, de 9h à 19h
ESC Toulouse Career Starter
RV individuels gestion de carrière
gratuit pour les cotisants
Jeudi 9 février, 18h30
Toulouse association ADESCT
Atelier de gestion de carrière animé par
Laurence Masseron - 35€ / 25€
Jeudi 1er mars, 18h30
Toulouse association ADESCT
Atelier de gestion de carrière animé par
Laurence Masseron - 35€ / 25€
Les thèmes des ateliers seront définis
début janvier 2012.
Pour toute demande d’informations complémentaires ou obtenir un RV individuel, contactez directement Laurence : [email protected].
communication du GESCT), d’organisation
des événements majeurs de l’Adesct, elle
devient le manager de l’équipe en place et
assure, aux côtés du président de
l’association, la liaison avec les institutions (Groupe ESCT, CCIT).
Laurence Masseron, dans le cadre
du rapprochement réussi avec le
Groupe ESC Toulouse, rejoint les
locaux du Career Starter nouvellement créé place Alphonse Jourdain.
Toujours membre de l’équipe de
l’Adesct, Laurence bénéficie de
l’effet de synergie d’une équipe
entièrement dédiée à l’emploi
des étudiants et à la gestion de carrière
des diplômés. À son poste de consultant
coach, Laurence prend
toujours en charge les
bilans de carrière des
diplômés (à partir de
N+3) et des bilans
d’orientation des plus
jeunes. Elle fait aussi
le lien entre les recruteurs et les diplômés
(offres d’emploi sélectionnées, partenariats
avec les cabinets de
recrutement).
Claire Touaux, psychologue du travail,
a accompagné une centaine de diplômés ces dix-huit derniers mois. Elle
quitte l’Adesct… pour une très bonne
cause puisque son premier enfant doit
naitre tout début décembre. Souhaitonslui plein de bonheur dans son nouveau
rôle ! Nous espérons vivement que Claire
pourra nous rejoindre en 2012, en tant
que
psychologue
consultante.
Karine Warin a rejoint l’équipe à mitemps en août 2010. Elle est confirmée
à son poste qu’elle occupe désormais à
plein temps. Karine est l’assistante de
l’Adesct, et grâce à sa formation d’analyse et de gestion d’informations statistiques, devient naturellement la coordinatrice des mises à jour de l’annuaire
du GESCT. Dans cette fonction, Karine
continue et renforce l’action menée depuis cinq ans pour produire un annuaire
à jour des informations personnelles et
professionnelles des diplômés.
Forte de cette nouvelle organisation,
l’ADESCT veut être le reflet de sa nouvelle devise :
Ce n’est pas parce qu’on est diplômé que l’école est finie !
(Voir les coordonnées page 22).
20 Agora - n o79 - Décembre 2011
Retours d’expériences
Prendre de meilleures décisions
« J’ai choisi de bénéficier du programme
de bilan de carrière proposé par l’association car j’avais besoin de conseils pour
réorienter mon parcours professionnel.
J’ai apprécié la qualité de l’écoute et la
pertinence des outils qui sont déployés au
cours de cet accompagnement. Le recul,
l’expérience et le réseau dont disposent
les conseillers carrière m’ont permis d’y
voir plus clair sur les diverses options qui
s’offraient à moi et de rencontrer ensuite
les bonnes personnes au moment opportun. En jouant le jeu et en travaillant, j’ai
pu apprendre sur moi-même et prendre
de meilleures décisions. »
Quentin Prévot (ECS 10)
Je viens de signer mon contrat de travail pour la Chine !
« Grâce aux renseignements que vous
m’avez fait suivre concernant un poste
à Shanghai, j’ai pu contacter l’entreprise
qui était toujours à la recherche de son
directeur commercial. Après plusieurs
entretiens, ma candidature est retenue.
Je prends mes fonctions le mois prochain, deux mois après mes premiers
contacts avec vous.
Je tiens à vous remercier vivement pour
votre réactivité et pour vos précieux
conseils. J’ajoute que l’atelier collectif
«CV et Lettre de motivation» que vous
avez organisé et auquel j’ai participé à
Paris m’a beaucoup aidé dans ma recherche et augmenté considérablement
le nombre de retours à mes candidatures.
Marc Labastie (ESC 09)
L’embauche d’un collaborateur handicapé
coûte moins cher que celle d’un valide Amandine Pillot (MS M2C 07), forte de
sa propre expérience, propose aux lecteurs d’Agora de parcourir les avantages
financiers et managériaux du recrutement d’un collaborateur handicapé,
sans oublier l’influence positive sur l’efficience et l’image.
Plus de 20 salariés = obligation d’emploi de personnes handicapées
Si mon entreprise, association ou autre
structure de droit privé compte au moins
vingt salariés, je suis soumis à l’obligation d’emploi de personnes handicapées
(loi du 11 février 2005). Pour la respecter, je peux recruter un travailleur handicapé (cela se prépare, par exemple
avec Cap Emploi), sous-traiter avec une
entreprise du secteur protégé, accueillir
un stagiaire handicapé ou conclure un
accord de branche ou d’entreprise.
Si mon entreprise ne mène aucune
action en faveur de l’insertion de travailleurs handicapés (TH), je verse une
contribution à l’Agefiph (Association
pour la gestion des fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) qu’elle utilise pour encourager et sensibiliser les professionnels au
travail des personnes handicapées.
Aides et primes en faveur de l’emploi
du travailleur handicapé
Mes besoins sont identifiés et le candidat idéal TH, sélectionné. Son embauche
diminue ou réduit à zéro la contribution
due à l’Agefiph. Comprise entre 400 et
600 fois le Smic horaire par unité manquante, celle-ci peut se monter à 1500
fois le Smic horaire si l’entreprise n’a
rien entrepris en faveur des personnes
handicapées pendant les trois dernières
années. Lorsqu’une adaptation du poste
de travail est nécessaire, l’Agefiph participe à son financement grâce à l’Aide
à l’adaptation de la situation de travail.
Si j’embauche un collaborateur handicapé en CDI ou en CDD (d’au moins 12
mois), l’entreprise bénéficie de la prime
à l’insertion (PI)* ou de la prime initiative
emploi (PIE)*. Des aides existent aussi
pour les contrats de professionnalisation* et les contrats d’apprentissage*.
Cas pratique J’embauche un TH bénéficiaire de l’allocation adulte handicapé (AAH) en CDI
à temps plein. Mon entreprise ayant au
moins 20 salariés, « j’économise » de
3 600 € à 5 400 €. Voire 13 500 € si je
n’ai eu aucune action durant les trois
dernières années ! Comme mon nouveau
collaborateur bénéficiait d’un minima social, je peux aussi demander la prime Initiative emploi (PIE) : l’entreprise touche
une aide de 3 000 € de l’Agefiph.
Dans ce cas, cette embauche permet
une économie comprise entre 6 600 € et
16 500 €.
Le coût de l’embauche d’un salarié handicapé est donc très inférieur à celle d’un
salarié valide.
Nous verrons dans un prochain Agora les
avantages managériaux, puis la valorisation en termes de communication du
recrutement de travailleurs handicapés.
Amandine Pillot (MS M2C 07)
www.atouthandicap.net
*Plus d’informations : www.agefiph.fr
Agora - n o 79 - Décembre 2011 21
Ce n’est pas parce qu ’ o n e s t d i p l ô m é que l’école est f inie !
Avec Karine et Cathy, travaillez votre esprit de corps !
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et vous informe des actualités de vos pairs.
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promo, suivez la diaspora des Sup de co,
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l’Adesct relayent avec enthousiasme vos informations sur la newsletter. Profitez-en !
Cathy Halupniczak – [email protected]
Karine Warin – [email protected]
+33(0)5 61 21 12 50 / +33(0)6 29 62 27 28
20 bis Bd Lascrosses 31000 Toulouse
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l’ESC Toulouse dans ses locaux.
Plus le réseau s’utilise tôt, plus il se fortife !
[email protected]
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les techniques de recherche d’emploi, l’orientation
au sein du réseau des diplômés de l’ESC Toulouse.
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accompagnement personnalisé pour analyser votre
parcours et vos besoins pour être plus performant
et saisir de nouvelles opportunités professionnelles.
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Partagez vos expériences et optimisez votre recherche d’emploi.
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1 coach pour un accompagnement réussi !
1 Sur le site www.adesct.fr : renseignez le formulaire et réglez
en ligne.
2 Par courrier : sur papier libre,
envoyez vos coordonnées,
promo et adresse mail, joignez
le chèque correspondant à
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3 Par téléphone (05 61 21 12 50)
laissez-vous guider par l’une
des permanentes de l’association pour faire vos premiers pas
d’adhérent et/ou finalisez votre
adhésion.
4 Dans nos locaux, à Toulouse :
juste à côté de l’école. Ce sera
un plaisir de faire connaissance
et d’actualiser ensemble votre
profil.
Combien ça coûte ?
Cotisation annuelle renouvelable à
date anniversaire de l’inscription.
Laurence Masseron – [email protected]
+33 (0)5.61.29.48.57 / +33 (0) 6.28.03.15.12
Career Starter - GESCT, Bureau 25 - Place Alphonse
Jourdain, 31000 Toulouse
SSII
Ingénierie & services informatiques
Tél. 05 61 80 02 71 - Fax 05 61 54 66 19 - www.labsoft.fr
ACTYS 1, voie l’Occitane - BP 87305 31673 Labège cedex
22 Agora - n o79 - Décembre 2011
Comment adhérer
à l’Adesct ?
Diplômés en activité : 80 € | en
recherche d’emploi : 50 € | à la
retraite : 50 € | promo 2008 et
2009 : 60 € | promo 2010 et 2011 :
40 € | Membre bienfaiteur : 130 €
En couple, c’est moins cher !
Couple de diplômés en activité :
120 € | en recherche d’emploi :
75 € | à la retraite : 75 € | promo
2008 et 2009 : 90 € | promo 2010
et 2011 : 60 € | Membre bienfaiteur : 200 €
?
T r a n c h es de vie
?
Qui est-ce ?
Il n’y a rien à gagner si ce n’est de voir son nom publié dans le prochain Agora si l’on est le
premier à dévoiler l’identité de ce portrait masqué. Prêts ? Partez ! Les réponses sont à adresser
à [email protected], en mettant en objet « Portrait masqué ». Suite au prochain numéro !
À l’école
­ tudiant(e), avais-tu les cheveux longs ?­
É
● Oui
Ton professeur préféré à l’ESCT était
● Geneviève Cazes Valette, qui m’épate toujours autant.­
Quelle(s) association(s) étudiante(s) fréquentais-tu ?
● La Cave, pas mal, et le Job Service pour me la payer.
­Ton premier stage, c’était où ?
● Le stage ouvrier avant la première année, dans la métallurgie,
avec plein de souvenirs de solidarités ouvrières.
­L’ESCT a-t-elle été aussi l’école de l’amour pour toi ?
● Oui…
Aujourd’hui
­ u continues le sport ?
T
● J’aimerais !
­Tu roules en / au…
● Collectif.
­Aux pieds, tu es plutôt souliers/escarpins, boots/bottines ou baskets ?
● boots, ballerines, sandales et les trucs qu’on porte sur l’épaule
ou au bras, j’adore !
­Si tu pouvais, tu…
● donnerais un coup de ciseaux dans certains ego.
­Ton moment de bonheur, c’est...
● les échanges avec les gens que j’admire pour leurs valeurs, et
j’ai la chance d’en rencontrer souvent.
­Ce qu’il ne faut surtout pas dire à ta mère, c’est …
● qu’en fait, c’était pas si dur, l’école…
­Hors l’ESCT, Toulouse est pour toi...
● la ville que j’ai choisie mais la mer m’y a manquée.
­Tes camarades de promo n’en reviennent toujours pas de…
● ma vie de famille.
Ton travail
­ u es devenu(e) ce que... / tu es là où tu pensais arriver... quand tu étais
T
étudiant ?
● Non, je ne connaissais pas les SCOP.
­Tu changerais bien, dans ton métier, ...
● le rythme, trop rapide, frustrant.
­Pour rien au monde, tu ne voudrais changer...
● les contacts variés et denses.
­Sans l’école, tu n’aurais pas pu…
● être aussi indépendante.
­Ta plus grande satisfaction professionnelle à ce jour ?
● Avoir pu contribuer à la construction d’une belle entreprise
coopérative.
Ta/tes passion(s)
­Ah… ce n’est pas ton travail, ta passion ?
● J’ai un travail passionnant que j’ai la chance d’avoir pu choisir
mais il ne remplit pas toute mon existence.
­Tes amis te disent assez doué(e) en…
● mises en relation
­Le dimanche matin, tu fais quoi ?
● Je déjeune à rallonge en bouquinant, idéalement à la plage.
­Si tu étais riche, tu…
● aurais un Kandinsky dans mon salon.
Un indice ? Pas trop facile, hein l’indice !
● J
e me suis éclatée dans ma vie de journaliste avec l’équipe
Agora.
Dans le précédent Agora (n°78 – juin 2011), il fallait reconnaître entre les lignes :
En vert, Cordula Barzantny (ESC 90)
« Je suis issue du double-diplôme avec la TU Berlin. Après des expériences professionnelles en finance et contrôle
de gestion, j’ai présenté mon doctorat ès Sciences de gestion, et été intervenante, puis professeur permanent à
l’école depuis septembre 1997. Je suis également la « maman académique » du Aerospace MBA et principalement
investie dans nos programme Aerospace, MBA, OP et le partenariat avec l’ENAC pour le Mastère du Transport
Aérien, alors ca vole….. »
En rouge, Geneviève Cazes-Valette (ESC 77)
?
« Oui, bon, c’était facile… je suis donc Geneviève Cazes (ESC 77), devenue en 83 Cazes-Valette, prof à l’école depuis
janvier 80, je suis à présent une des plus anciennes (mais pas la plus vieille) parmi les profs et j’aime toujours autant
mon métier et avoir des nouvelles de « mes » anciens (ceux de l’option GPGC devenue B2C mais aussi du
mastère MATA et ceux que j’ai pu côtoyer à d’autres occasions et dans d’autres programmes). »
?
Bravo à Thomas Parouty (ESC 95) qui a quasi-instantanément reconnu sa prof de marketing !
Retrouvez leurs portraits masqués en téléchargeant Agora n°78 sur adesct.fr
Agora - n o 79 - Décembre 2011 23
T ra n c h es de vie
Dominique Billet (ESC 84)
Piano, politique et Unesco
Il connaît la musique
Dominique, alias « le professeur Clavix », n’avait pas cinq ans
et déjà il faisait résonner les touches du piano de son père
(ingénieur). Cette attirance précoce pour la musique conduit
ses parents à lui faire donner, tout jeune, des leçons. A 14 ans il
est diplômé du Conservatoire de musique de Toulouse. Ensuite
viennent les récitals dans les piano bars seul ou avec des
groupes musicaux. Cette passion lui sert de base de lancement
pour sa carrière.
Le lycée Lapérouse,
à Albi (celui de G. Pompidou),
puis l’ESC de Toulouse et l’université (maitrise de biologie
moléculaire) lui donnent les moyens de capitaliser autour de la
musique. Comme il le dit si bien, « les arts pour adoucir la vie
et l’ESC pour gagner sa croûte. »
C’est un Albigeois
qui se définit comme un rebelle
bien élevé : à l’origine de ce tempérament, on peut penser au
mélange d’ascendances andalouse (maman) et francomtoise
(papa). En tout cas, ce qui ressort de notre discussion et de son
parcours, c’est qu’il n’y a rien qu’il aime mieux que créer autant
sur le plan artistique qu’économique.
Dominique est divorcé. Il a trois enfants dont il a assumé
l’éducation. Il a la chance de travailler à la maison (télétravail)
et d’être son propre patron. Cela donne à cet amateur de
cigares la possibilité d’organiser sa vie à sa guise entre son
métier, sa famille, ses loisirs (le ski dans les Pyrénées) et sa
deuxième passion, la politique (locale).
Il crée la société Clavix dès sa sortie de l’ESCT.
Il met au point une méthode informatique qui permet de
rendre l’apprentissage du solfège plus ludique. Il diffuse cet
enseignement au travers d’une chaîne d’écoles privées de piano
(sept dont cinq dans la région). Ses partenaires bénéficient d’une
concession-licence et lui versent une redevance. En l’an 2000, il
rend leur liberté à ses franchisés et il réoriente son activité.
Que vend-il sur internet ?
Vous allez sur son site et vous
choisissez l’un des 150 morceaux de
musique répertoriés dans un catalogue
« éclectique » dans lequel vous trouverez du
classique mais aussi bien les derniers tubes de Renan Luce
(ESC 02).
Pour apprendre le morceau choisi vous bénéficiez de partitions
animées, d’enregistrements vidéo, de conseils et même d’un
cours personnalisé par téléphone suivant votre option. Le
paiement se fait par carte de crédit sur le site sécurisé d’un
établissement bancaire. Le produit peut-être téléchargé ou
adressé par courrier. Le chiffre d’affaires est réalisé à 70%
à l’étranger : Suisse, Luxembourg, Belgique, Québec… Une
importante évolution est en cours et la sortie en fin d’année
de profdepiano.com permettra une approche plus facile sur un
site à l’ergonomie encore améliorée.
Le réseau Facebook lui est utile pour le marketing
direct. C’est ainsi qu’il a dénombré 38 000 francophones
mettant en avant leur goût pour le piano. Cependant on ne peut
pas le classer comme un utilisateur quotidien de ce média.
Sa deuxième passion, la politique, lui vaut une
médaille. Il est élu en 1995 à la mairie d’Albi et réélu à deux
reprises. Durant ses deux premiers mandats, il est adjoint
à la Culture puis, depuis 2008, adjoint au Tourisme et à la
Communication. Depuis cette même date, il est conseiller
général (d’opposition, normal pour un rebelle !) et depuis peu
délégué départemental du Nouveau Centre.
Il est intarissable dès que l’on parle de sa ville natale
qui bénéficie de l’effet Unesco depuis son inscription au
patrimoine mondial en juillet 2010 et qui est reconnue comme
le premier pôle culturel de Midi Pyrénées, après Toulouse.
Il change de concept et crée Clavix.fr sur internet. Son Dominique Intervient quelquefois à Sup de Co, pour la filière
management industries culturelles, et à Quint-Fonsegrives,
credo est nouveau : « Mettez le piano à votre portée et réveillez
pour le programme Bachelor
le pianiste qui est en vous ».
C’est à son action détermioption
management
des
Ainsi peut-on résumer son
nante au sein de la municiaffaires culturelles.
nouveau challenge. La
palité d’Albi qu’il doit d’être
mise en œuvre est facilitée
fait Chevalier des Arts et des
Il est un fidèle lecteur d’Agora
par l’obtention d’un prix de
Lettres fin 2010 (cf Agora
dont il a particulièrement apl’innovation dans les sern° 78). Il a été décoré par Fréprécié la nouvelle présentation
vices auprès de l’Anvar et
déric Mitterrand ès qualité de
ainsi que le contenu très pro.
l’accompagnement finanministre de la Culture.
Claude Souloumiac (ESC 61)
cier privilégié d’Oséo.
Agora - n o 79 - Décembre 2011

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