EP134•ESC Montpellier - Studyrama grandes écoles

espace
■ Les valeurs fortes du programme Master Grande École – ESC Montpellier
VOIES D’ÉPANOUISSEMENT
C’est à chaque fois dans les premières pages des numéros d’Espace Prépas
que vous trouvez des nouvelles du programme Master Grande École – ESC
Montpellier, mais il était jusqu’à présent assez rare de croiser la business
school sous le format d’un article d’analyse. L’occasion s’est récemment
présentée de combler ce manque, et nous sommes donc partis à la
rencontre d’Olivier Guyottot, le directeur du programme Master Grande
École – ESC Montpellier, qui est revenu sur les valeurs portées par l’École
et la manière dont elles se déclinent dans le quotidien des étudiants. Ils
sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à y adhérer, comme le montrent
les excellents résultats de la business school au dernier concours…
ul besoin de se munir d’une calculatrice pour constater que l’opération « Concours 2010 » a remporté
un franc succès au sein du
programme Master Grande École –
ESC Montpellier. Les chiffres parlent d’euxmêmes : 2 841 préparationnaires inscrits au
cru 2009 des concours de la business school
contre 3 708 cette année. Un bond des
inscriptions de 30 %, qui la place dans le trio
de tête des écoles ayant connu le plus fort
taux de progression en 2010. Il n’en fallait
pas plus pour qu’Espace Prépas enquête sur
le parcours d’une École qui vous donne
envie!
N
Rentrée 2010 tous
signaux au vert !
Jusqu’à la rentrée 2009, Didier Jourdan
occupait à la fois le poste de directeur
général et celui de directeur du programme
■ Espace Prépas n° 134
Master Grande École – ESC Montpellier.
Face à la montée en puissance de ce
dernier, l’institution a décidé de renforcer
l’équipe dirigeante en recrutant à la fois un
directeur dédié et en créant le poste de
directrice adjointe confié à Laurence Maire.
C’est Olivier Guyottot, diplômé de BEM au
parcours atypique (voir encadré ci-contre),
qui a pris les rênes du programme en
septembre 2009, permettant ainsi à Didier
Jourdan de se consacrer pleinement à la
direction stratégique du groupe. Peut-être
pensez-vous que ces mouvements à la tête
de la business school ne vous concernent
que de loin, mais vous comprendrez vite
que les visages qui se chargent de faire
vivre une école et ses programmes compteront autant que ceux des camarades avec
lesquels vous traverserez votre scolarité.
D’ailleurs, lorsque nous l’interrogeons sur
la belle réussite du programme Master
Grande École – ESC Montpellier au
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Olivier Guyottot,
directeur du programme Master
Grande École – ESC Montpellier
Le parcours atypique
d’un directeur proche
des étudiants
• Étudiant en prépa HEC;
• Diplômé de BEM ;
• Professeur à l’Université
d’Aston, à Birmigham, en Angleterre,
pendans 6 ans ;
• PhD en Sciences Politiques et Relations
Internationales de l’Université d’Aston ;
• Directeur d’un CIPPA (Cycle d’Insertion
professionnelle par l’Alternance) pendant
4 ans en lien avec le rectorat de Paris ;
• Part 7 mois à Buenos Aires, en Argentine,
où il pratique le conseil pour un site
internet spécialisé dans la restauration ;
• Passe 2 ans et demi en Colombie comme
enseignant-chercheur et directeur d’un
Master en Relations Internationales ;
• Responsable des Relations
internationales de BEM de septembre
2008 à septembre 2009 ;
• Directeur du programme Master Grande
École – ESC Montpellier depuis
septembre 2009.
concours 2010, Olivier Guyottot y voit la
somme de plusieurs effets : « Dans le
courant de l’année dernière, les étudiants
ont reçu trois signaux forts de la montée
en puissance du programme Master
Grande École – ESC Montpellier. D’abord,
ils ont observé l’arrivée d’un nouveau
espace
directeur. Quelques mois plus tard, début
2010, ce même programme recevait l’accréditation Epas, délivrée par l’EFMD et
attestant sa qualité et sa conformité aux
normes internationales. Enfin, nous
avons affiché notre volonté de monter en
sélectivité en abandonnant les épreuves
ESC aux écrits des concours pour passer
aux épreuves fournies par les Parisiennes.
En dressant un premier bilan du SIGEM
2010, nous avons observé que le
programme Master Grande École – ESC
Montpellier figurait dans les trois
premiers choix de près de 100 % des
étudiants ayant intégré l’École en cette
rentrée ! Cela prouve que nos décisions
ont été comprises par les étudiants. » Il
faut également noter que le rang du dernier
intégré n’a pas reculé malgré la difficulté
plus grande des épreuves, signe que l’objectif de la business school a été atteint.
Un cursus pas
comme les autres
Et puisqu’à tort ou à raison, vous vous
appuyez beaucoup sur les classements consacrés aux écoles de commerce pour forger
vos opinions, vous aurez remarqué que, dans
les récents palmarès, le programme Master
Grande École – ESC Montpellier a grimpé
d’une à trois places, permettant à son
parcours atypique de gagner en visibilité.
Contrairement à ce qui a court dans la
plupart des Grandes Écoles de management,
le programme Master Grande École – ESC
Montpellier se déroule obligatoirement sur
quatre ans. « Nous faisons de cette spécificité, un atout pour lequel il n’est pas question de « faire payer » l’étudiant qui ne
devra régler que trois années de scolarité,
Stéphanie Ratinaud,
étudiante en dernière année
Apprentie épanouie!
« Après une 1re année qui permet de
découvrir la vie de l’École et son esprit
associatif, j’ai choisi de profiter de la
chance que nous offre le programme
Master Grande École – ESC Montpellier
d’effectuer une année complète à
l’étranger en partant au Mexique. Nous
avions un large choix de destinations, mais je
tenais à m’expatrier dans un pays d’Amérique
latine, qui m’a toujours attirée. Cela m’a permis
de revenir en France bilingue avec un CV enrichi
par le réputé TEC de Monterrey. J’ai passé une
année formidable en échange, à partager le
tout en bénéficiant d’une quatrième année
d’étude dans l’École », précise Olivier
Guyottot. Le temps, après lequel vous courrez en prépa et qui filera très rapidement une
fois votre école intégrée, jusqu’au jour où
vous sortirez diplômés est envisagé de
manière profondément différente au sein du
programme Master Grande École – ESC
Montpellier. Ce n’est pas tant le moment de
la découverte de nouvelles disciplines,
sances et des comportements du commerce
et de la gestion (analyse financière, droit
des affaires, marketing et analyse des
marchés, techniques de vente, géographie
économique, etc.). La 2e année se déroule
quant à elle intégralement à l’étranger, sur
le campus de l’une des 137 institutions
dont nous sommes partenaires dans le
monde. » Envoyer l’ensemble d’une promotion à l’étranger, soit 370 étudiants, en même
La Fontaine des Trois-Grâces, au
cœur de Montpellier l’Étudiante,
ville préférée des Français selon
un récent sondage IPSOS pour le
quotidien France Soir.
d’autres langues vivantes, de la culture d’un
pays ou du monde de l’entreprise qui
importe ; c’est avant tout l’immersion, et,
plus exactement, le temps d’immersion qui
fera la différence. Le temps que vous consacrerez à approfondir votre connaissance
d’une discipline, les mois que vous passerez
au sein d’un pays étranger, votre manière
d’évoluer sur la durée dans une
entreprise, etc. « La 1 re année du
programme Master Grande École – ESC
Montpellier reste axée sur les fondamentaux et regroupe l’ensemble des étudiants
sur notre campus, explique Olivier
Guyottot. C’est une année intense dont ils
profitent pour s’impliquer au sein des associations et faire l’acquisition des connais-
quotidien des étudiants
mexicains qui adorent les
Français! Leur accueil a été
formidable, mais lorsqu’il a
fallu faire le choix d’un pays
où effectuer mon année de
césure en stage, j’ai préféré
revenir en France afin de
tirer le maximum de cette
nouvelle expérience.
J’ai d’abord intégré la
direction du Développement économique et de
l’emploi de l’agglomération de Montpellier en
tant que stagiaire en charge des événements
pour les entreprises. Au bout de deux mois, on
m’a proposé un contrat qui m’a permis d’achever
cette année en entreprise en tant que cadre! Une
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temps et pour une durée aussi longue, cela
ne se voit pas ailleurs et implique une logistique soignée et une préparation bien en
amont par les équipes en charge des relations internationales, car le programme
Master Grande École – ESC Montpellier
prévoit d’offrir plus de places qu’il n’y a
d’étudiants afin de leur éviter de faire un
choix de destination « par défaut ».
Pour autant, cela n’a pas effrayé la business
school qui tient à ce format particulier.
D’autant plus qu’il permet à près de la moitié
des étudiants de rentrer en France en étant
diplômés de l’université qui les a accueillis,
puisque le programme Master Grande École
– ESC Montpellier s’applique à mettre en
place des accords de doubles diplômes avec
chance incroyable qui ne m’aurait pas été donnée
si je n’avais pas fait mes preuves, bien sûr, et qui
a été favorisée par la durée de mon stage.
Cette année en entreprise m’a donné envie
d’achever ma scolarité au sein du programme
Master Grande École – ESC Montpellier en
Apprentissage. C’est aussi un moyen pour moi de
compléter mon C.V. en donnant une orientation
“Management de projets solidaires et durables”
plus marquée à mon parcours. C’est d’ailleurs le
nom de la spécialisation de dernière année pour
laquelle j’ai postulé à l’École et le poste
d’Apprentie “Communication développement
durable” que j’occupe à GRDF (Gaz Réseaux
Distribution France) est en cohérence avec ce
choix, en plus de faciliter mon passage dans la
vie active… »
Novembre 2010 ■
espace
ses partenaires internationaux. « Rester une
année complète à l’étranger fait vraiment
la différence. Ce ne sont pas trois mois ou
même un semestre qui marqueront le
parcours d’un étudiant, puisqu’il s’agit du
temps incompressible d’adaptation à la vie
dans un pays. C’est le fait de dépasser cette
période qui va permettre aux étudiants de
revenir bilingues, imprégnés d’une culture
différente et en ayant tissé de véritables
liens d’amitié avec des personnes vivant à
l’autre bout du monde ! C’est un format
pédagogique qui nous a paru pertinent. Il
n’y a pas de comparaison possible entre ce
séjour d’un an à l’étranger et une année de
cours en France, même si elle s’effectue
100 % en anglais… », défend Olivier
Guyottot.
Expériences de l’entreprise
C’est le même principe qui prévaut lorsque
le programme Master Grande École – ESC
Montpellier rend obligatoire l’année de
césure en entreprise. Et cela part d’une
observation simple dont l’École a su tirer la
meilleure conclusion pour ses étudiants :
« Une entreprise ne donnera pas les mêmes
Hugo Mazzocchin, étudiant en 1re année
Des premiers mois bien remplis
à l’ESC Montpellier
La toute nouvelle
équipe du BDS de
l’ESC Montpellier.
Au centre, Hugo,
son président.
« J’ai croisé beaucoup de préparationnaires
lors des oraux que j’ai passés pour le
programme Master Grande École – ESC
Montpellier. C’était assez impressionnant et
c’est une bonne chose qu’une partie des
étudiants de 2e année, qui sont normalement à
l’étranger à cette période, ait pu se libérer
pour nous accompagner. Même s’ils étaient
très occupés, pouvoir échanger avec eux m’a
conforté dans l’idée que l’année obligatoire à
l’étranger est un véritable “plus”, tout comme
l’année de césure en entreprise. La première
nous permet de revenir bilingues, et la
seconde permet aux anciens
préparationnaires de vivre enfin une
expérience significative en entreprise et de
mieux identifier la spécialisation souhaitée en
■ Espace Prépas n° 134
responsabilités à un étudiant qui effectue
un stage de quatre à cinq mois qu’à celui
qui va rester une année entière, explique
Olivier Guyottot. Dans le second cas, les
perspectives d’implication sont beaucoup
plus fortes et permettent aux étudiants de
se constituer un premier réseau professionnel solide qu’ils pourront solliciter — s’ils
ne l’ont pas été avant, ce qui arrive très
fréquemment — au moment de leur sortie
de l’École. » Ce que vous apprendrez durant
cette année ne pourra pas vous être enseigné
en salle de classe. C’est un excellent moyen
de découvrir le fonctionement d’une organisation humaine et c’est un facilitateur d’intégration. Les recruteurs et entreprises recherchent aujourd’hui la capacité d’adaptation
des équipes à des environnements changeants. Ce premier contact prolongé à l’entreprise sera une occasion de vous tester et
permettra aussi de faire la différence sur
votre C.V. « Il est évident que les entreprises
recherchent des collaborateurs qui sont des
experts dans leur domaine, résume Olivier
Guyottot. Qu’il s’agisse de la finance, du
marketing, des ressources humaines ou
autre. Mais il faudra qu’ils soient également capables de s’adapter. Arriver devant
4e année. Je sais déjà que j’aimerais partir en
Amérique latine l’an prochain, en Argentine ou
au Mexique. Il me semble que l’on profite
mieux de cette expérience en choisissant de
partir loin ! Mais d’autres de mes camarades
opteront pour des destinations plus proches
car l’ESC Montpellier n’impose pas un pays de
départ. Pour ma spécialisation de dernière
année, c’est un peu plus flou en revanche. Mais
je ne m’inquiète pas du tout. J’ai intégré le
programme Master Grande École – ESC
Montpellier depuis un peu moins de trois mois
seulement, tout est encore très nouveau pour
moi et mon parcours est devant moi.
Les premières semaines ont été très prises
par la campagne pour élire les nouveaux
bureaux. Je me suis présenté à la présidence
du bureau des sports. Avec mon équipe, nous
avons eu quelques semaines et 400 euros de
budget pour convaincre les étudiants de nous
élire. Nous avons démarché quelques
entreprises pour obtenir des fonds
supplémentaires, nous avons fabriqué des
déguisements, organisé une soirée, un combat
de sumos, etc. Finalement, c ‘est notre liste
qui a été choisie et nous avons pour ambition
de créer la marque Sup de Co Montpellier,
comme cela peut se voir dans les universités
américaines et de faire du traditionnel
concours de pétanque organisé en fin d’année
un succès… »
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un recruteur en lui parlant de cette expérience qui a lieu très tôt dans le cursus est
une preuve que le jeune diplômé s’est
confronté rapidement et sur une longue
période à un univers professionnel. Et donc
le gage d’une expérience solide, d’ailleurs
très appréciée par ceux de nos étudiants
qui sortent de prépa sans connaître les
codes de la vie en entreprise. »
Ceux d’entre eux qui optent pour
l’Apprentissage — une voie que le
programme Master Grande École – ESC
Montpellier a particulièrement développée
ces dernières années, jusqu’à devenir n° 1
en France en matière d’effectifs avec 303
apprentis — sortent pour la plupart de
l’École avec une proposition d’embauche,
et, dans tous les cas avec une expérience
intense de l’entreprise qui aura pu débuter
dès la 1re année du cursus. Les étudiants sont
présents quinze jours sur le campus et
quinze jours en entreprise. « Dans ce cas,
explique Olivier Guyottot, il est vrai que
nous ne pouvons pas demander à ces
étudiants une période d’expatriation aussi
longue que celle qui est d’ordinaire exigée
au cours de la 2e année. Nous leur proposons donc de passer à distance le Bachelor
de l’Université australienne de La Trobe
afin qu’ils puissent également mettre en
avant une expérience internationale de
qualité. »
Mais faire partie des 303 apprentis que le
programme Master Grande École – ESC
Montpellier dénombre en 2010, c’est aussi
bénéficier du travail réalisé par l’École en
matière d’égalité des chances, puisqu’un
étudiant empruntant cette voie ne payera
pas de frais de scolarité. « Si l’on remonte
cinq ans en arrière seulement, nous
n’avions que quelques dizaines d’apprentis au sein du programme Grande École. Le
nombre était déjà significatif par rapport
à d’autres écoles, mais aujourd’hui, nous
avons une politique très volontariste en
matière d’égalité des chances et
l’Apprentissage est l’une des formules
gagnantes de cette politique », complète
Olivier Guyottot.
Pratiques de l’ouverture
C’est notamment à travers la défense de
l’égalité des chances que le programme
Master Grande École – ESC Montpellier
aborde les questions d’ouverture et de
diversité qui sont les valeurs qu’elle défend
en même temps que l’esprit d’entreprise et
la responsabilité globale. Plusieurs actions
espace
ont d’ailleurs été mises en place, qui vont
dans le sens de ces valeurs. Cela fait
plusieurs années déjà que la business school
Innovations culturelles
a choisi de ne pas distribuer de goodies aux
étudiants venus passer les oraux sur son
L’agenda de la rentrée en dit long sur l’engacampus, mais de reverser 1 euro par candigement du Groupe face aux enjeux culturels
dat et 5 euros par jury à l’association
actuels : une série de conférences innoEnfance et Partage. En 2010, le don du
vantes « Organiser le Dialogue et
programme Master Grande École – ESC
l’Intelligence Sociale dans la Société et
Montpellier s’élevait à 7 000 euros environ.
l’Entreprise » avec l’Association Odissée,
Au cours des entretiens, justement, le jury a
présidée par le DRH d’Oracle, un partenariat
ordre de ne pas demander au candidat le nom des autres écoles
auxquelles il est admissible afin de
ne pas influencer son jugement.
« Cette année, ajoute Olivier
Guyottot, nous continuons de nous
impliquer au sein des « projets
Prométhée » qui permettent à nos
étudiants de prendre part à la vie
associative de la ville de
Montpellier en étant actifs auprès
des bénévoles. Ce sont des travaux
qu’ils réalisent en groupes et leur
permettent de prendre en compte
certaines réalités dont ils sont
parfois éloignés. Nous avons bien
entendu un système de bourses
d’excellence et du mérite destiné
aux étudiants français, mais nous
n’oublions pas les très bons
étudiants étrangers qui n’ont
La dictée ELA, en grand amphi, en
parfois pas les moyens de se payer
compagnie de Romain Barras,
des études en France. Notre bourse
champion d’Europe du Décathlon.
internationale d’excellence existe
justement pour leur permettre de venir
avec l’Association Ela et des sportifs de
étudier au sein du programme Master
haute volée pour une sensibilisation sur la
Grande École – ESC Montpellier. Elle a
maladie et le handicap. « Le sport est aussi
récemment été attribuée à un étudiant
une valeur que nous défendons notamHaïtien. L’an dernier, c’est un Colombien
ment à travers notre partenariat avec
qui avait pu en bénéficier. » Ajoutez à cela
l’Open Sud de France, un des quatre tourla possibilité pour les étudiants d’emprunter
nois ATP en France, ajoute Olivier Guyottot.
le cursus « Job alterné », où l’emploi du
Nous sommes également partenaire de la
temps est adapté aux horaires de ceux qui
tournée française de Carmina Burana, du
occupent un petit job en parallèle pour
compositeur Carl Orff, qui réunit sur scène
payer leurs études, ou celle de travailler au
l’Opéra national d’Ukraine-Lviv aux côtés
sein de l’École sous forme de monitorat, et
d’Ève Ruggiéri. Enfin, dernière innovation
vous comprendrez pourquoi le groupe Sup
culturelle de la rentrée avec la mise en
de Co Montpellier a été le premier établisseplace d’une formation "lecture efficace"
ment d’enseignement supérieur à obtenir le
pour tous les étudiants de première année.
« label diversité » saluant son engagement en
C’est un moyen de leur redonner le goût à
matière de prévention des discriminations,
la lecture, de les doter d’un esprit critique
d’égalité des chances et de promotion de la
qui distinguera les étudiants et futurs
diversité.
responsables en entreprise. »
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L’ouverture culturelle et la personnalité des
étudiants s’expriment naturellement avec la
nomination de la promo 2010 : Promotion
Michel Colucci (dit Coluche) choisie par
près de 40 % des étudiants, bel exemple de
cohésion entre étudiants classiques et
étudiants apprentis de première année
autour d’une identité commune. Cette
promotion 2010 sera à l’origine d’initiatives
étudiantes citoyennes à l’image de l’engagement de Coluche au sein des Restos du
Cœur. Lorsque nous nous sommes inquiétés
de savoir ce qu’il advenait de cet esprit au
cours de la 2e année, au moment où les
étudiants partent aux quatre coins du
monde, Olivier Guyottot nous a rassurés en
nous parlant d’Open Portal et de Moodle,
des plateformes en ligne qui permettent de
faire le lien entre étudiants mais aussi avec
les professeurs. Les étudiants que nous
avons interrogés nous ont souri en nous
expliquant qu’il n’y avait aucune raison pour
que la distance défasse ces liens, et que
Skype s’occupait du reste! D’autant qu’ils se
retrouvent tous sur le campus en 4e année
pour y suivre l’une des 34 spécialisations
proposées par le programme Master Grande
École – ESC Montpellier, dont 17 sont des
doubles diplômes nationaux de Master avec
l’Université de Montpellier, et toujours en
lien avec des niches professionnelles
permettant de répondre au mieux aux
besoins du marché. À moins qu’ils ne préfèrent opter pour la filière « International
business », et donc partir une année supplémentaire à l’international… Dans tous les
cas, 80 % d’entre eux seront recrutés avant
l’obtention de leur Master, comme cela a été
le cas en moyenne les cinq années passées.
« Même en 2009, au plus fort de la crise,
souligne Olivier Guyottot, ce taux atteignait
les 77 %. » Rangez définitivement les calculatrices ! Nous vous confirmons que c’est un
très bon chiffre qui prouve que les valeurs
défendues par le programme Master Grande
École – ESC Montpellier vous porteront loin
sur la voie de l’épanouissement personnel et
professionnel…
Novembre 2010 ■