programme - Orchestre de Chambre de Lausanne
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PROGRAMME DU CONCERT SÉRIE LES GRANDS CONCERTS LUNDI 16 & MARDI 17 NOVEMBRE 2015, 20H00 SALLE MÉTROPOLE LAUSANNE CÉDRIC PESCIA PIANO JOSHUA WEILERSTEIN DIRECTION ORCHESTRE DE CHAMBRE DE LAUSANNE GYULA STULLER, PREMIER VIOLON SOLO Partenaire de saison et banque officielle Coproduction Espace 2, partenaire radio exclusif Concerts donnés avec le soutien de la Fondation Leenaards Le bouquet de la soirée est offert par Meylan Fleurs SA à Lausanne PROGRAMME BOHUSLAV MARTINU ROBERT SCHUMANN Sinfonietta pour piano et orchestre de chambre en la majeur, H 328 « La Jolla » (18’) Concerto pour piano et orchestre en la mineur, op. 54 (30’) 1. Poco allegro 2. Largo — Andante moderato 3. Allegro 1. Allegro affetuoso 2. Intermezzo 3. Allegro vivace 18901959 18101856 ENTR ACTE, 20 MINUTES OSVALDO GOLIJOV NÉ EN 1960 Night of the Flying Horses (8’) LUDWIG VAN BEETHOVEN 17701827 Symphonie n° 4 en si bémol majeur, op. 60 (30’) 1. 2. 3. 4. Adagio — Allegro vivace Adagio Allegro vivace Allegro ma non troppo Diffusion du concert dans l’émission « Pavillon suisse » d’Espace 2 le jeudi 26 novembre 2015 à 20h00 DE NOUVELLES VIBRATIONS MUSICALES À L’OCL La Fondation Leenaards est heureuse de réitérer son soutien à l’Orchestre de Chambre de Lausanne pour cette saison marquée par l’arrivée de son nouveau directeur artistique. Le changement amènera une nouvelle dynamique annonçant un avenir radieux à la phalange lausannoise. La Fondation Leenaards se réjouit ainsi tout spécialement de parrainer ce concert inaugural de Joshua Weilerstein pour lequel il a concocté un programme alliant subtilement œuvres contemporaines et du répertoire. Ces deux soirées permettront en plus de retrouver le pianiste Cédric Pescia que la Fondation Leenaards a eu la chance de compter au nombre de ses boursiers, il y a une quinzaine d’années. Tous nos vœux de réussite accompagnent Joshua Weilerstein. Nous lui souhaitons des moments de partage mémorables avec le public de l’OCL, et au-delà. PETER BREY Directeur de la Fondation Leenaards UN AMÉRICAIN À LAUSANNE Une récente étude française tord le cou à certaines idées reçues concernant la fréquentation des concerts classiques. Il y a bien un vieillissement du public mais pas d’accélération du phénomène. L’appétence pour le classique ? Elle se forge souvent durant l’enfance, certes. Mais près de la moitié des sondés y a pris goût à l’âge adulte ! Sous l’influence de proches, parfois seul. Il y a même 12% des spectateurs adultes qui ont vécu une « socialisation secondaire inversée », entendez par là qu’ils sont venus à la musique classique via leurs enfants. Ces données justifient les actions des orchestres envers les jeunes publics. Elles valident également les initiatives favorisant le « passage à l’acte » des adultes, qui le feront d’autant plus volontiers si les conditions d’accueil les y encouragent. « Le problème de la musique classique, ce n’est pas la musique, c’est les codes qui l’entourent », nous dit notre nouveau directeur artistique, qui souhaite un échange simple et direct avec le public. Ainsi l’expérience du concert sera renouvelée, partout où l’OCL se produira avec son nouveau chef. Si la Fondation de l’OCL a choisi de nommer Joshua Weilerstein, c’est d’abord parce que c’est un musicien au talent immense. En cela il se situe pleinement dans la tradition d’excellence de notre formation. C’est aussi, naturellement, parce qu’une vraie « rencontre » a eu lieu avec les musiciens, qui l’ont plébiscité. En bonus, il amène dans ses bagages cette décontraction toute américaine et ce désir sincère de communiquer qui devrait éliminer quelquesuns des obstacles qui intimident les mélomanes en puissance. Welcome Joshua Weilerstein ! ALEXANDRE CURCHOD Président de la Fondation OCL LA FORME CLASSIQUE À TRAVERS LES ÂGES Il ne faut pas se méprendre sur le sous-titre donné par Martinu à sa Sinfonietta H 328 : « La Jolla » ne désigne pas une humeur mais une ville de Californie située non loin de la frontière mexicaine, qui eut un jour l’idée de commander une partition au compositeur tchèque. Guy Erismann, biographe de Martinu, y voit « une manifestation de l’Art du délice », « une musique qui se dessine comme un sourire, (…) s’impose par le plaisir d’être ». On peut aussi l’entendre comme un hommage à la symphonie concertante telle qu’on la pratiquait au XVIIIe siècle. L’œuvre fut créée le 14 mai 1951 par l’orchestre de la Musical Arts Society de La Jolla. Les trois mouvements sont classiquement ordonnés : le premier est vigoureux et léger à la fois, avec un piano non pas soliste mais partie prenante de l’orchestre. Le contraste est vif avec le Largo, qui a tout d’un mouvement lent de concerto, avec des cordes de plus en plus animées, jusqu’à ce que le temps de nouveau se suspende. Le joyeux finale, avec ses moments de calme rêveur, s’achève par un crescendo crépitant. Avec le Concerto en la mineur de Schumann, on reste dans l’héritage de la forme classique, mais empruntée presque fortuitement et par ailleurs fécondée par une tout autre sensibilité. Le premier mouvement de ce concerto fut en effet conçu, au début des années 1840, sous la forme d’une fantaisie pour piano et orchestre. Schumann lui ajouta cinq ans plus tard les deux mouvements enchaînés qui suivent, et parvint sans peine à retrouver l’esprit de sa fantaisie pour en faire un vaste concerto. S’il se résolut à mettre au point un concerto dans les règles, c’est que sa vie, à cette époque, était portée par une sérénité ardente qui fut loin d’être l’humeur la plus constante de sa vie. Une partition en trois mouvements, pour le Schumann de trente-cinq ans, c’est aussi bien un hommage à la stabilité d’une forme qu’un cri de joie devant l’équilibre personnel tout à coup retrouvé après des crises de folie douloureusement maîtrisées (la première remontant à 1833). L’œuvre tout entière baigne dans un constant enthousiasme. Le premier mouvement, après quelques mesures d’introduction, fait entendre l’un des thèmes les plus généreux qui soient sortis de la plume de Schumann, et qui portera le morceau tout entier, jusqu’à la cadence pleine d’une belle tension dramatique que suit une coda éclatante et impérieuse. Le radieux intermezzo, avec son solo attendri de violoncelle, est soutenu par une sorte d’émerveillement qui conduit au rondo, exubérant et sûr de lui, avec des ruptures de dynamique et des retours de flamme qui trahissent un état d’esprit fougueux, d’une allégresse rare chez Schumann. Œuvre sublime qui fait dialoguer avec passion et délicatesse l’instrument soliste et l’orchestre (celui-ci d’une belle étoffe transparente, à cent lieues de la grisaille que certains croient deviner dans l’écriture symphonique de Schumann), le Concerto en la mineur est, selon le compositeur lui-même, « quelque chose entre le concerto, la symphonie et la grande sonate ». La première audition eut lieu le 4 décembre 1845 à Dresde par Clara Schumann, sous la direction de Ferdinand Hiller, dédicataire de l’œuvre. Clara le rejoua lors de la création officielle, le 1er janvier 1846, au Gewandhaus de Leipzig, sous la direction de Mendelssohn. « La souplesse de ses thèmes, la malléabilité de leur enchaînement en font une symphonie du mouvement. » On restera en Europe centrale, d’une certaine manière, avec Night of the Flying Horses, une œuvre du compositeur argentin Osvaldo Golijov, créée en 2002 à Minneapolis sous la direction d’Alan Gilbert avec la participation de Dawn Upshaw, mais dont nous entendrons ici la version instrumentale. Comme l’écrit en effet le compositeur : « Night of the Flying Horses commence par une berceuse yiddish que j’ai composée pour le film de Sally Potter The Man Who Cried, qui doit dialoguer avec un autre thème important utilisé dans la musique de ce film : l’air “ Je crois l’entendre encore ” des Pêcheurs de perles de Bizet. Dans ce film, Sally Potter se penche sur le destin tragique des juifs et des tziganes dans l’Europe du milieu du XXe siècle, et met en scène l’amour qui lie une jeune juive et un jeune tzigane. La berceuse se métamorphose en une sombre doina (danse tzigane lente) que jouent les cordes graves des altos. L’œuvre s’achève par un galop dont j’ai emprunté le thème à mes amis les musiciens du sauvage ensemble tzigane Taraf de Haïdouks. Le thème est ici présenté à la manière d’une poursuite entre deux groupes orchestraux ». C’est par un Allegro vivace que commence la Quatrième Symphonie de Beethoven. Une œuvre qui, a priori, n’a pas de chance : elle se situe entre deux des plus célèbres symphonies de Beethoven (la Troisième, dite « Héroïque », et l’illustre Cinquième). Certes, il lui manque le drame qui confère le prestige, mais ses rythmes capricieux et ses modulations en font l’une des plus inattendues de son auteur. Comme toutes les symphonies paires de Beethoven, la Quatrième est une éclaircie entre deux cataclysmes ; elle brille par sa concision, sa légèreté, son élégance très particu- lières. La souplesse de ses thèmes, la malléabilité de leur enchaînement en font une symphonie du mouvement, mais un mouvement léger, allègre, ailé. Pour tout dire, c’est un joyau. Elle fut composée rapidement, pendant l’été et l’automne 1806, et créée à titre privé au palais Lobkowitz de Vienne (la première audition publique eut lieu le 15 novembre de la même année, toujours à Vienne, mais au Hoftheater). Le premier mouvement ménage d’abord l’attente, l’indécision, le mystère. Puis le premier Allegro, au bout d’un irrésistible crescendo, éclate avec vitalité. On remarquera en particulier le second thème énoncé par les bois, comme poursuivis par les cordes. Les trois mouvements suivants (une belle rêverie, un scherzo bondissant, un mouvement perpétuel) ne brisent aucun des schémas attendus, mais sont d’une réjouissante fraîcheur d’inspiration. Le premier thème de l’Adagio a quelque chose de limpide et d’allant, soutenu par une pulsation discrète mais insistante des seconds violons. Les motifs passent avec naturel d’un pupitre à l’autre jusqu’à un sursaut marqué fortissimo après quoi la clarinette cite le thème initial dans un soupir. Il y a là comme une euphorie douce, que poursuit la jubilation fébrile du scherzo, avec son enchaînement nerveux des tonalités et son traitement capricieux des timbres ; rarement Beethoven a atteint cet humour fantasque, cette fantaisie débridée. On a pu rapprocher le finale de celui de la Trente-neuvième symphonie de Mozart ; on y entendra plutôt un moment d’ivresse maîtrisé, virevoltant comme le sont assez peu de mouvements de Beethoven. CHRISTIAN WASSELIN BIOGRAPHIE DES ARTISTES CÉDRIC PESCIA PIANO Né à Lausanne, de nationalité suisse et française, Cédric Pescia commence ses études musicales à l’âge de sept ans, d’abord au Conservatoire de Lausanne dans la classe de Christian Favre, puis auprès de Dominique Merlet au Conservatoire de Genève. Il étoffe sa formation à l’Universität der Künste de Berlin dans la classe de Klaus Hellwig, et se perfectionne auprès de Pierre-Laurent Aimard, Henri Barda, Daniel Barenboim, Irwin Gage, Ivan Klansky, Christian Zacharias, Ilan Gronich et du Quatuor Alban Berg. Il collabore en tant qu’accompagnateur à plusieurs cours d’interprétation de lied donnés par Dietrich Fischer-Dieskau. Il remporte le Premier Prix de la Gina Bachauer International Artists Piano Competition en 2002 à Salt Lake City, et, de 2003 à 2006, est invité à l’Académie internationale du lac de Côme, où il étudie avec Dimitri Bashkirov, Leon Fleisher, Andreas Staier, William G. Naboré et Fou T’song. Cédric Pescia donne de nombreux concerts et récitals dans le monde entier. A côté de ses activités de soliste, son amour de la musique de chambre l’amène à jouer notamment avec la violoniste Nurit Stark (leur duo est soutenu par la Fondation Forberg-Schneider). En 2012, il est nommé professeur de piano à la Haute École de musique de Genève. Il donne des masterclasses aux États-Unis et en Europe, entre autres dans le cadre de l’Accademia pianistica internazionale Incontri col Maestro à Imola (Italie). Il a été membre du jury du Concours Clara Haskil de Vevey en 2005 et en 2007. Membre fondateur de la série lausannoise de concerts de musique de chambre Ensemble enScène, il en est, depuis 2006, le directeur artistique. Il enregistre pour Claves Records, Aeon, La Dolce Volta, Bis et Genuin. JOSHUA WEILERSTEIN DIRECTION Né dans une famille de musiciens, Joshua Weilerstein a remporté le premier prix ainsi que le prix du public du Concours de jeunes chefs d’orchestre Nikolaï Malko de Copenhague. Il est ensuite devenu chef assistant du New York Philharmonic auprès d’Alan Gilbert, mandat de trois ans terminé en 2013—2014. Premier violon solo du Discovery Ensemble de Boston, il a été premier violoniste étranger de l’Orquesta sinfonica Simon Bolivar puis a dirigé cette formation en 2010 et 2012. Il est aujourd’hui invité par de nombreuses formations du monde entier et, en 2014—2015, a fait ses débuts avec plusieurs orchestres dont le Mahler Chamber Orchestra et l’Orchestre philharmonique de Radio France. Avec un répertoire allant de Gesualdo à Christopher Rouse, Joshua Weilerstein s’efforce d’inscrire au moins une pièce d’un compositeur vivant dans ses concerts. Le programme qu’il dirige les 16 et 17 novembre est son premier en tant que directeur artistique de l’Orchestre de Chambre de Lausanne. L’ORCHESTRE DE CHAMBRE DE LAUSANNE Fondé en 1942 par le violoniste Victor Desarzens, l’Orchestre de Chambre de Lausanne (OCL) n’a cessé de déployer ses ailes pour devenir aujourd’hui l’une des phalanges de chambre les plus demandées d’Europe. La nomination à sa tête en 2015 de l’un des jeunes chefs les plus prometteurs de la nouvelle génération, l’Américain Joshua Weilerstein, en est la preuve éclatante. De formation Mannheim (soit une quarantaine d’instrumentistes), l’orchestre embrasse un vaste répertoire qui va des premiers baroques à la création contemporaine. Très vite convié à l’étranger — il participe au Festival d’Aix-en-Provence dès la deuxième édition, ses tournées en Allemagne puis aux États-Unis sont des succès retentissants, comme ses concerts plus récents au Théâtre des Champs-Élysées, au Musikverein de Vienne ou aux BBC Proms de Londres. Parmi ses dernières invitations, on citera le Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, le Festival Rostropovitch de Moscou et le Festival d’Istanbul. Ses concerts sont rythmés par l’engagement de solistes de premier plan : de Clara Haskil, Alfred Cortot, Walter Gieseking et Edwin Fischer à Murray Perahia, Radu Lupu, Martha Argerich et Nikolai Lugansky chez les pianistes, d’Arthur Grumiaux à Frank Peter Zimmermann chez les violonistes, de Paul Tortelier à Truls Mørk chez les violoncellistes, ou encore de Jean-Pierre Rampal à Emmanuel Pahud chez les flûtistes, les plus grands noms l’ont gratifié de leur concours et continuent plus que jamais à lui faire confiance. L’OCL a aussi toujours su attirer les baguettes les plus intéressantes du moment : de Günter Wand à Charles Dutoit, de Paul Hindemith à Ton Koopman, de Jeffrey Tate à Bertrand de Billy (actuel principal chef invité), il s’enrichit sous leur direction des influences les plus diverses. À l’instar du disque, qui offre un miroir pérenne de cet esprit d’ouverture : de l’intégrale des opéras de Haydn dans les années 1970–1980 sous la direction d’Antal Dorati aux concertos de Beethoven avec Christian Zacharias (qui viennent de sortir en DVD chez Bel Air Media), en passant par les récentes gravures chez Alpha consacrées à Schönberg et Webern (avec Heinz Holliger) et à Spohr (avec Paul Meyer), à la faveur d’une nouvelle collaboration avec Outhere Music, la vitrine est séduisante et parfaitement en phase avec l’identité historique de l’OCL. Le premier disque sous la direction de Joshua Weilerstein sera consacré à Stravinski, à paraître chez MDG. Résident de la Salle Métropole, écrin idéal au centre de Lausanne, l’OCL est l’hôte régulier de la fosse de l’Opéra de Lausanne et le partenaire privilégié de nombreuses institutions de la région telles que la Haute école de musique de Lausanne, l’Auditorium Stravinski de Montreux, la Fondation Pierre Gianadda de Martigny, le Festival d’opéra d’Avenches ou le Concours de piano Clara Haskil de Vevey. Il est également un partenaire historique de la Radio Télévision Suisse, dont il nourrit les programmes depuis l’origine et profite en retour de son vaste réseau de diffusion national et européen. C’est ainsi que ses concerts, enregistrés par Espace 2, sont mis à la disposition du public en écoute à la demande sur www.espace2.ch. Une phalange du rang de l’OCL, c’est bien sûr des affiches aux noms de solistes et de chefs invités prestigieux, mais c’est d’abord une identité forte forgée au fil des ans par un petit nombre de directeurs artistiques. Au fondateur Victor Desarzens (1942—1973), qui marque l’institution par son engagement infatigable en faveur des créateurs suisses (Frank Martin en tête) succèdent DIRECTEUR ARTISTIQUE CONTREBASSES Joshua Weilerstein Marc-Antoine Bonanomi premier solo PRINCIPAL CHEF INVITÉ Bertrand de Billy Sebastian Schick deuxième solo VIOLONS Daniel Spörri Gyula Stuller François Sochard premiers violons solo Julie Lafontaine deuxième solo des premiers violons NN chef d’attaque des seconds violons Olivier Blache deuxième solo des seconds violons Gàbor Barta Delia Bugarin Stéphanie Décaillet Alexander Grytsayenko Edouard Jaccottet Stéphanie Joseph Janet E. Loerkens Alexandre Orban Catherine Suter Gerhard Ophélie Vadot Anna Vasilyeva Armin Jordan (1973—1985), qui par les disques (chez Philips et Erato) accentue considérablement le rayonnement international de l’orchestre, puis Lawrence Foster (1985—1990), Jesús López Cobos (1990—2000), Christian Zacharias (2000—2013) avec une exceptionnelle intégrale des concertos pour piano de Mozart chez MDG, pour arriver en 2015 à Joshua Weilerstein, qui d’emblée déclare son intention de poursuivre l’œuvre de ses prédécesseurs tout en inscrivant l’OCL dans le XXIe siècle, par le biais de programmes audacieux ou l’exploitation plus efficace des nouveaux moyens de communication. FLÛTES Jean-Luc Sperissen premier solo Anne Moreau Zardini deuxième solo HAUTBOIS Beat Anderwert premier solo Barbara Stegemann deuxième solo CLARINETTES Davide Bandieri premier solo Curzio Petraglio deuxième solo BASSONS NN premier solo François Dinkel deuxième solo ALTOS CORS Eli Karanfilova premier solo Iván Ortiz Motos premier solo Nicolas Pache deuxième solo Andrea Zardini deuxième solo Johannes Rose Janka Szomor-Mekis Karl Wingerter TROMPETTES VIOLONCELLES Joël Marosi premier solo Catherine Marie Tunnell deuxième solo Lionel Cottet Indira Rahmatulla Philippe Schiltknecht Marc-Olivier Broillet premier solo Nicolas Bernard deuxième solo TIMBALES Arnaud Stachnick premier solo LA PRESSE EN PARLE OH ! UNE CHEFFE D’ORCHESTRE. SIMONE YOUNG DIRIGE L’OCL L'Orchestre de Chambre de Lausanne commence sa saison avec la seule star féminine des podiums. La chose est si rare qu’elle fait encore les gros titres : une femme à la baguette ! La direction d’orchestre reste en effet un bastion masculin inexpugnable. Simone Young est l’une des seules femmes à en avoir forcé les remparts pour construire une carrière de haut niveau. Elle a notamment régenté ces dix dernières années la vie musicale à Hambourg, où elle a à la fois dirigé l’orchestre philharmonique et l’opéra. Australienne, sans origines musicales particulières, Simone Young a gagné l’Allemagne dès l’âge de 22 ans, et s’est toujours amusée de sa triple singularité dans le milieu où elle débarquait : femme, bien sûr, Australienne et donc « bizarre », particulièrement jeune de surcroît. Mais c’est une travailleuse enragée, reconnaissante à son mari père au foyer, qui assistait aux soirées des parents à l’école de leurs deux filles lorsqu’elle répétait ses concerts. Elle a vu grand et obtenu ce qui se fait de mieux dans le Cédric Pescia et Schumann chez Claves www.claves.ch monde musical, y compris l’Orchestre philharmonique de Vienne, qu’elle fut la première femme à diriger à une époque où cette prestigieuse phalange n’était encore composée que d’hommes. Elle a notamment enregistré la plupart des symphonies de Bruckner, et l’intégrale des quatre opéras de L’Anneau du Nibelung de Wagner. Grande musicienne, donc, appelée à ouvrir la saison de l’Orchestre de chambre de Lausanne qui retrouve la salle Métropole rénovée. Au programme : la Symphonie n° 4 de Schubert et le concerto pour violon de Max Bruch, avec en soliste l’Américaine d’origine coréenne Sarah Chang. On ne pouvait faire mieux en attendant le nouveau directeur musical de l’OCL, Joshua Weilerstein, qui prendra les commandes en novembre. © Le Matin Dimanche — 18.10.2015 LE FLON AUTREMENT BACH SYMPHONIQUE TRANSCRIPTIONS DE RESPIGHI, ELGAR, WEBERN, REGER, VUATAZ ET FIORE ORCHESTRE DES HAUTES ÉCOLES DE MUSIQUE DE SUISSE ROMANDE LEONARDO GARCÍA ALARCÓN DIRECTION HAUTE ÉCOLE DE MUSIQUE DE LAUSANNE BCV CONCERT HALL - FLON SAMEDI 21 NOVEMBRE 2015 17:00 WWW.HEMU.CH SCANNEZ ET DÉCOUVREZ LES CONCERTS DU FLON AUTREMENT. PRÉLOCATION NOS PROCHAINS CONCERTS LES DOMINICALES LES GRANDS CONCERTS DIMANCHE 22 NOVEMBRE 2015, 11H15 LUNDI 7 & MARDI 8 DÉCEMBRE 2015, 20H00 SALLE MÉTROPOLE LAUSANNE SALLE MÉTROPOLE LAUSANNE Daniel Spörri CONTREBASSE Daniele Damiano BASSON Lorenzo Viotti DIRECTION Kazuki Yamada DIRECTION Œuvres de Serge Koussevitzky et Francis Poulenc Œuvres d'Aloÿs Fornerod, Toru Takemitsu, Daniel Schnyder et Robert Schumann TOURNÉE EN ALLEMAGNE LES ENTRACTES MARDI 24 NOVEMBRE 2015, 20H00 MARDI 8 DÉCEMBRE 2015, 12H30 DIE GLOCKE BREMEN SALLE MÉTROPOLE LAUSANNE MERCREDI 25 NOVEMBRE 2015, 19H30 Daniel Perrin Daniel Spörri LAEISZHALLE HAMBURG BANDONÉON CONTREBASSE JEUDI 26 NOVEMBRE 2015, 19H30 Stéphanie Joseph Davide Bandieri NDR GROSSER SENDESAAL HANNOVER VIOLON CLARINETTE VENDREDI 27 NOVEMBRE 2015, 20H00 Catherine Suter Gerhard TONHALLE DÜSSELDORF Albrecht Mayer Joshua Weilerstein HAUTBOIS DIRECTION VIOLON Œuvres d’Astor Piazzolla & Daniel Perrin Œuvres de Sergueï Prokofiev, Franz Anton Hoffmeister, Ludwig van Beethoven et Wolfgang Amadeus Mozart NOTRE NOUVELLE ADRESSE : RUE DE GENÈVE 12, 1003 LAUSANNE REMERCIEMENTS La Fondation de l’Orchestre de Chambre de Lausanne remercie pour leur fidèle soutien les autorités, institutions, personnalités et entreprises suivantes : Contributions publiques Ville de Lausanne État de Vaud Fonds intercommunal de soutien aux institutions culturelles de la région lausannoise Partenaires médias Espace 2 RTS Radio Télévision Suisse 24 heures Mécénat Loterie Romande Fondation Leenaards ProHelvetia Fondation Notaire André Rochat Association des Amis de l'Orchestre de Chambre de Lausanne Partenaire de saison et banque officielle Banque Cantonale Vaudoise Aide comptable Gaétan Golay [email protected] T 021 345 00 29 Responsable de la presse Hélène Brunet [email protected] T 021 345 00 20 Bibliothécaire Pierre Béboux [email protected] T 021 329 03 73 Responsable des activités jeunesse Aude Leclerc [email protected] T 021 345 00 23 Régisseur administratif Pierre-François Bruchez pierre-francois.bruchez @ocl.ch T 021 345 00 26 Responsable de la billetterie Yannick Geering [email protected] T 021 345 00 25 Responsable de la promotion et du mécénat Lydiane Pittet [email protected] T 021 345 00 28 Régisseur technique André Goy [email protected] T 021 329 03 74 Partenaire exclusif des Concerts Découvertes Nestlé Échanges promotionnels Lausanne Palace Meylan Fleurs, Lausanne Partenaires institutionnels Opéra de Lausanne Haute Ecole de Musique de Lausanne (HEMU) Conférence des Sociétés Chorales Vaudoises de Concert (CSCVC) La Manufacture, Haute Ecole de Théâtre de Suisse Romande (HETSR) L’ADMINISTRATION Directeur exécutif Benoît Braescu [email protected] Assistante de direction Aline Stalder [email protected] T 021 345 00 24 Comptable Joséphine Moretta Piguet [email protected] T 021 345 00 27 IMPRESSUM Responsable de la publication Benoît Braescu Graphisme trivial mass CONTACT Impression Imprimerie Cornaz SA Photographies Felix Broede — Couverture, p.4, p.7 Uwe Neumann — p.8 Rue de Genève 12 CH — 1003 Lausanne T +41 21 345 00 20 F +41 21 345 00 21 www.ocl.ch L’OCL est résident de la Salle Métropole L’Orchestre de Chambre de Lausanne est membre d’orchester.ch Orchestre de Chambre de Lausanne Chaque année, la BCV soutient plus de 600 événements dans le canton. 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