programme - Orchestre de Chambre de Lausanne

Transcription

programme - Orchestre de Chambre de Lausanne
PROGRAMME
DU CONCERT
SÉRIE
LES GRANDS
CONCERTS
LUNDI 16 & MARDI 17 NOVEMBRE 2015, 20H00
SALLE MÉTROPOLE  LAUSANNE
CÉDRIC PESCIA
PIANO
JOSHUA WEILERSTEIN
DIRECTION
ORCHESTRE DE CHAMBRE
DE LAUSANNE
GYULA STULLER, PREMIER VIOLON SOLO
Partenaire de saison
et banque officielle
Coproduction Espace 2,
partenaire radio exclusif
Concerts donnés avec le soutien
de la Fondation Leenaards
Le bouquet de la soirée est offert
par Meylan Fleurs SA à Lausanne
PROGRAMME
BOHUSLAV MARTINU
ROBERT SCHUMANN
Sinfonietta pour piano et orchestre de
chambre en la majeur, H 328 « La Jolla » (18’)
Concerto pour piano et orchestre
en la mineur, op. 54 (30’)
1. Poco allegro
2. Largo — Andante moderato
3. Allegro
1. Allegro affetuoso
2. Intermezzo
3. Allegro vivace
18901959
18101856
ENTR ACTE, 20 MINUTES
OSVALDO GOLIJOV
NÉ EN 1960
Night of the Flying Horses (8’)
LUDWIG
VAN BEETHOVEN
17701827
Symphonie n° 4 en si bémol majeur,
op. 60 (30’)
1.
2.
3.
4.
Adagio — Allegro vivace
Adagio
Allegro vivace
Allegro ma non troppo
Diffusion du concert dans l’émission « Pavillon suisse » d’Espace 2
le jeudi 26 novembre 2015 à 20h00
DE NOUVELLES VIBRATIONS
MUSICALES À L’OCL
La Fondation Leenaards est heureuse de
réitérer son soutien à l’Orchestre de Chambre de
Lausanne pour cette saison marquée par l’arrivée
de son nouveau directeur artistique. Le changement
amènera une nouvelle dynamique annonçant un
avenir radieux à la phalange lausannoise.
La Fondation Leenaards se réjouit ainsi tout
spécialement de parrainer ce concert inaugural de
Joshua Weilerstein pour lequel il a concocté un
programme alliant subtilement œuvres contemporaines et du répertoire.
Ces deux soirées permettront en plus de retrouver le pianiste Cédric Pescia que la Fondation
Leenaards a eu la chance de compter au nombre
de ses boursiers, il y a une quinzaine d’années.
Tous nos vœux de réussite accompagnent
Joshua Weilerstein. Nous lui souhaitons des moments de partage mémorables avec le public de
l’OCL, et au-delà.
PETER BREY
Directeur de la Fondation Leenaards
UN AMÉRICAIN À LAUSANNE
Une récente étude française tord le cou à
certaines idées reçues concernant la fréquentation
des concerts classiques.
Il y a bien un vieillissement du public mais pas
d’accélération du phénomène. L’appétence pour le
classique ? Elle se forge souvent durant l’enfance,
certes. Mais près de la moitié des sondés y a pris
goût à l’âge adulte ! Sous l’influence de proches,
parfois seul. Il y a même 12% des spectateurs
adultes qui ont vécu une « socialisation secondaire
inversée », entendez par là qu’ils sont venus à la
musique classique via leurs enfants.
Ces données justifient les actions des orchestres
envers les jeunes publics. Elles valident également
les initiatives favorisant le « passage à l’acte » des
adultes, qui le feront d’autant plus volontiers si les
conditions d’accueil les y encouragent.
« Le problème de la musique classique, ce n’est
pas la musique, c’est les codes qui l’entourent »,
nous dit notre nouveau directeur artistique, qui
souhaite un échange simple et direct avec le public.
Ainsi l’expérience du concert sera renouvelée, partout où l’OCL se produira avec son nouveau chef.
Si la Fondation de l’OCL a choisi de nommer
Joshua Weilerstein, c’est d’abord parce que c’est
un musicien au talent immense. En cela il se
situe pleinement dans la tradition d’excellence
de notre formation. C’est aussi, naturellement,
parce qu’une vraie « rencontre » a eu lieu avec les
musiciens, qui l’ont plébiscité.
En bonus, il amène dans ses bagages cette
décontraction toute américaine et ce désir sincère
de communiquer qui devrait éliminer quelquesuns des obstacles qui intimident les mélomanes
en puissance.
Welcome Joshua Weilerstein !
ALEXANDRE CURCHOD
Président de la Fondation OCL
LA FORME CLASSIQUE
À TRAVERS LES ÂGES
Il ne faut pas se méprendre sur le sous-titre
donné par Martinu à sa Sinfonietta H 328 :
« La Jolla » ne désigne pas une humeur mais une
ville de Californie située non loin de la frontière
mexicaine, qui eut un jour l’idée de commander une
partition au compositeur tchèque. Guy Erismann,
biographe de Martinu, y voit « une manifestation
de l’Art du délice », « une musique qui se dessine
comme un sourire, (…) s’impose par le plaisir
d’être ». On peut aussi l’entendre comme un hommage à la symphonie concertante telle qu’on la
pratiquait au XVIIIe siècle. L’œuvre fut créée le 14
mai 1951 par l’orchestre de la Musical Arts Society
de La Jolla.
Les trois mouvements sont classiquement
ordonnés : le premier est vigoureux et léger à la
fois, avec un piano non pas soliste mais partie
prenante de l’orchestre. Le contraste est vif avec
le Largo, qui a tout d’un mouvement lent de
concerto, avec des cordes de plus en plus animées,
jusqu’à ce que le temps de nouveau se suspende.
Le joyeux finale, avec ses moments de calme
rêveur, s’achève par un crescendo crépitant.
Avec le Concerto en la mineur de Schumann,
on reste dans l’héritage de la forme classique,
mais empruntée presque fortuitement et par ailleurs fécondée par une tout autre sensibilité.
Le premier mouvement de ce concerto fut en effet
conçu, au début des années 1840, sous la forme
d’une fantaisie pour piano et orchestre. Schumann
lui ajouta cinq ans plus tard les deux mouvements
enchaînés qui suivent, et parvint sans peine à
retrouver l’esprit de sa fantaisie pour en faire un
vaste concerto.
S’il se résolut à mettre au point un concerto
dans les règles, c’est que sa vie, à cette époque,
était portée par une sérénité ardente qui fut loin
d’être l’humeur la plus constante de sa vie. Une
partition en trois mouvements, pour le Schumann
de trente-cinq ans, c’est aussi bien un hommage
à la stabilité d’une forme qu’un cri de joie devant
l’équilibre personnel tout à coup retrouvé après
des crises de folie douloureusement maîtrisées
(la première remontant à 1833).
L’œuvre tout entière baigne dans un constant
enthousiasme. Le premier mouvement, après
quelques mesures d’introduction, fait entendre
l’un des thèmes les plus généreux qui soient
sortis de la plume de Schumann, et qui portera
le morceau tout entier, jusqu’à la cadence pleine
d’une belle tension dramatique que suit une coda
éclatante et impérieuse. Le radieux intermezzo,
avec son solo attendri de violoncelle, est soutenu
par une sorte d’émerveillement qui conduit au
rondo, exubérant et sûr de lui, avec des ruptures
de dynamique et des retours de flamme qui trahissent un état d’esprit fougueux, d’une allégresse
rare chez Schumann.
Œuvre sublime qui fait dialoguer avec passion
et délicatesse l’instrument soliste et l’orchestre
(celui-ci d’une belle étoffe transparente, à cent
lieues de la grisaille que certains croient deviner
dans l’écriture symphonique de Schumann), le
Concerto en la mineur est, selon le compositeur
lui-même, « quelque chose entre le concerto, la
symphonie et la grande sonate ». La première
audition eut lieu le 4 décembre 1845 à Dresde par
Clara Schumann, sous la direction de Ferdinand
Hiller, dédicataire de l’œuvre. Clara le rejoua
lors de la création officielle, le 1er janvier 1846,
au Gewandhaus de Leipzig, sous la direction de
Mendelssohn.
« La souplesse de ses thèmes, la malléabilité de leur enchaînement
en font une symphonie du mouvement. »
On restera en Europe centrale, d’une certaine
manière, avec Night of the Flying Horses, une
œuvre du compositeur argentin Osvaldo Golijov,
créée en 2002 à Minneapolis sous la direction
d’Alan Gilbert avec la participation de Dawn
Upshaw, mais dont nous entendrons ici la version
instrumentale.
Comme l’écrit en effet le compositeur : « Night
of the Flying Horses commence par une berceuse
yiddish que j’ai composée pour le film de Sally
Potter The Man Who Cried, qui doit dialoguer avec
un autre thème important utilisé dans la musique
de ce film : l’air “ Je crois l’entendre encore ” des
Pêcheurs de perles de Bizet. Dans ce film, Sally
Potter se penche sur le destin tragique des juifs
et des tziganes dans l’Europe du milieu du XXe
siècle, et met en scène l’amour qui lie une jeune
juive et un jeune tzigane. La berceuse se métamorphose en une sombre doina (danse tzigane
lente) que jouent les cordes graves des altos.
L’œuvre s’achève par un galop dont j’ai emprunté
le thème à mes amis les musiciens du sauvage
ensemble tzigane Taraf de Haïdouks. Le thème est
ici présenté à la manière d’une poursuite entre
deux groupes orchestraux ».
C’est par un Allegro vivace que commence la
Quatrième Symphonie de Beethoven. Une œuvre
qui, a priori, n’a pas de chance : elle se situe entre
deux des plus célèbres symphonies de Beethoven
(la Troisième, dite « Héroïque », et l’illustre
Cinquième). Certes, il lui manque le drame qui
confère le prestige, mais ses rythmes capricieux
et ses modulations en font l’une des plus inattendues de son auteur. Comme toutes les symphonies paires de Beethoven, la Quatrième est une
éclaircie entre deux cataclysmes ; elle brille par sa
concision, sa légèreté, son élégance très particu-
lières. La souplesse de ses thèmes, la malléabilité
de leur enchaînement en font une symphonie du
mouvement, mais un mouvement léger, allègre,
ailé. Pour tout dire, c’est un joyau.
Elle fut composée rapidement, pendant l’été
et l’automne 1806, et créée à titre privé au palais
Lobkowitz de Vienne (la première audition publique eut lieu le 15 novembre de la même année,
toujours à Vienne, mais au Hoftheater).
Le premier mouvement ménage d’abord
l’attente, l’indécision, le mystère. Puis le premier
Allegro, au bout d’un irrésistible crescendo,
éclate avec vitalité. On remarquera en particulier
le second thème énoncé par les bois, comme
poursuivis par les cordes. Les trois mouvements
suivants (une belle rêverie, un scherzo bondissant,
un mouvement perpétuel) ne brisent aucun des
schémas attendus, mais sont d’une réjouissante
fraîcheur d’inspiration. Le premier thème de
l’Adagio a quelque chose de limpide et d’allant,
soutenu par une pulsation discrète mais insistante
des seconds violons. Les motifs passent avec
naturel d’un pupitre à l’autre jusqu’à un sursaut
marqué fortissimo après quoi la clarinette cite le
thème initial dans un soupir. Il y a là comme une
euphorie douce, que poursuit la jubilation fébrile
du scherzo, avec son enchaînement nerveux des
tonalités et son traitement capricieux des timbres ;
rarement Beethoven a atteint cet humour fantasque,
cette fantaisie débridée. On a pu rapprocher le
finale de celui de la Trente-neuvième symphonie de
Mozart ; on y entendra plutôt un moment d’ivresse
maîtrisé, virevoltant comme le sont assez peu de
mouvements de Beethoven.
CHRISTIAN WASSELIN
BIOGRAPHIE
DES ARTISTES
CÉDRIC PESCIA
PIANO
Né à Lausanne, de nationalité suisse et française,
Cédric Pescia commence ses études musicales
à l’âge de sept ans, d’abord au Conservatoire de
Lausanne dans la classe de Christian Favre, puis
auprès de Dominique Merlet au Conservatoire de
Genève. Il étoffe sa formation à l’Universität der
Künste de Berlin dans la classe de Klaus Hellwig,
et se perfectionne auprès de Pierre-Laurent Aimard,
Henri Barda, Daniel Barenboim, Irwin Gage, Ivan
Klansky, Christian Zacharias, Ilan Gronich et du
Quatuor Alban Berg. Il collabore en tant qu’accompagnateur à plusieurs cours d’interprétation de
lied donnés par Dietrich Fischer-Dieskau.
Il remporte le Premier Prix de la Gina Bachauer
International Artists Piano Competition en 2002
à Salt Lake City, et, de 2003 à 2006, est invité à
l’Académie internationale du lac de Côme, où
il étudie avec Dimitri Bashkirov, Leon Fleisher,
Andreas Staier, William G. Naboré et Fou T’song.
Cédric Pescia donne de nombreux concerts et
récitals dans le monde entier. A côté de ses activités
de soliste, son amour de la musique de chambre
l’amène à jouer notamment avec la violoniste
Nurit Stark (leur duo est soutenu par la Fondation
Forberg-Schneider).
En 2012, il est nommé professeur de piano à la
Haute École de musique de Genève. Il donne des
masterclasses aux États-Unis et en Europe, entre
autres dans le cadre de l’Accademia pianistica
internazionale Incontri col Maestro à Imola (Italie).
Il a été membre du jury du Concours Clara Haskil
de Vevey en 2005 et en 2007.
Membre fondateur de la série lausannoise de
concerts de musique de chambre Ensemble enScène,
il en est, depuis 2006, le directeur artistique.
Il enregistre pour Claves Records, Aeon, La Dolce
Volta, Bis et Genuin.
JOSHUA WEILERSTEIN
DIRECTION
Né dans une famille de musiciens, Joshua
Weilerstein a remporté le premier prix ainsi que
le prix du public du Concours de jeunes chefs
d’orchestre Nikolaï Malko de Copenhague.
Il est ensuite devenu chef assistant du New York
Philharmonic auprès d’Alan Gilbert, mandat de
trois ans terminé en 2013—2014. Premier violon solo
du Discovery Ensemble de Boston, il a été premier
violoniste étranger de l’Orquesta sinfonica Simon
Bolivar puis a dirigé cette formation en 2010 et
2012. Il est aujourd’hui invité par de nombreuses
formations du monde entier et, en 2014—2015,
a fait ses débuts avec plusieurs orchestres dont
le Mahler Chamber Orchestra et l’Orchestre philharmonique de Radio France.
Avec un répertoire allant de Gesualdo à
Christopher Rouse, Joshua Weilerstein s’efforce
d’inscrire au moins une pièce d’un compositeur
vivant dans ses concerts. Le programme qu’il
dirige les 16 et 17 novembre est son premier en
tant que directeur artistique de l’Orchestre de
Chambre de Lausanne.
L’ORCHESTRE DE CHAMBRE
DE LAUSANNE
Fondé en 1942 par le violoniste Victor Desarzens,
l’Orchestre de Chambre de Lausanne (OCL) n’a
cessé de déployer ses ailes pour devenir aujourd’hui l’une des phalanges de chambre les plus
demandées d’Europe. La nomination à sa tête
en 2015 de l’un des jeunes chefs les plus prometteurs de la nouvelle génération, l’Américain
Joshua Weilerstein, en est la preuve éclatante.
De formation Mannheim (soit une quarantaine
d’instrumentistes), l’orchestre embrasse un vaste
répertoire qui va des premiers baroques à la création contemporaine. Très vite convié à l’étranger
— il participe au Festival d’Aix-en-Provence dès
la deuxième édition, ses tournées en Allemagne
puis aux États-Unis sont des succès retentissants,
comme ses concerts plus récents au Théâtre des
Champs-Élysées, au Musikverein de Vienne ou
aux BBC Proms de Londres. Parmi ses dernières
invitations, on citera le Théâtre Mariinski de
Saint-Pétersbourg, le Festival Rostropovitch de
Moscou et le Festival d’Istanbul.
Ses concerts sont rythmés par l’engagement
de solistes de premier plan : de Clara Haskil,
Alfred Cortot, Walter Gieseking et Edwin Fischer
à Murray Perahia, Radu Lupu, Martha Argerich
et Nikolai Lugansky chez les pianistes, d’Arthur
Grumiaux à Frank Peter Zimmermann chez les
violonistes, de Paul Tortelier à Truls Mørk chez les
violoncellistes, ou encore de Jean-Pierre Rampal
à Emmanuel Pahud chez les flûtistes, les plus
grands noms l’ont gratifié de leur concours et
continuent plus que jamais à lui faire confiance.
L’OCL a aussi toujours su attirer les baguettes
les plus intéressantes du moment : de Günter
Wand à Charles Dutoit, de Paul Hindemith à Ton
Koopman, de Jeffrey Tate à Bertrand de Billy
(actuel principal chef invité), il s’enrichit sous
leur direction des influences les plus diverses.
À l’instar du disque, qui offre un miroir pérenne
de cet esprit d’ouverture : de l’intégrale des opéras
de Haydn dans les années 1970–1980 sous la direction d’Antal Dorati aux concertos de Beethoven
avec Christian Zacharias (qui viennent de sortir
en DVD chez Bel Air Media), en passant par les
récentes gravures chez Alpha consacrées à
Schönberg et Webern (avec Heinz Holliger) et à
Spohr (avec Paul Meyer), à la faveur d’une nouvelle collaboration avec Outhere Music, la vitrine
est séduisante et parfaitement en phase avec
l’identité historique de l’OCL. Le premier disque
sous la direction de Joshua Weilerstein sera
consacré à Stravinski, à paraître chez MDG.
Résident de la Salle Métropole, écrin idéal au
centre de Lausanne, l’OCL est l’hôte régulier de
la fosse de l’Opéra de Lausanne et le partenaire
privilégié de nombreuses institutions de la région
telles que la Haute école de musique de Lausanne,
l’Auditorium Stravinski de Montreux, la Fondation
Pierre Gianadda de Martigny, le Festival d’opéra
d’Avenches ou le Concours de piano Clara Haskil
de Vevey. Il est également un partenaire historique
de la Radio Télévision Suisse, dont il nourrit les
programmes depuis l’origine et profite en retour
de son vaste réseau de diffusion national et européen. C’est ainsi que ses concerts, enregistrés par
Espace 2, sont mis à la disposition du public en
écoute à la demande sur www.espace2.ch.
Une phalange du rang de l’OCL, c’est bien
sûr des affiches aux noms de solistes et de chefs
invités prestigieux, mais c’est d’abord une identité
forte forgée au fil des ans par un petit nombre
de directeurs artistiques. Au fondateur Victor
Desarzens (1942—1973), qui marque l’institution
par son engagement infatigable en faveur des
créateurs suisses (Frank Martin en tête) succèdent
DIRECTEUR ARTISTIQUE
CONTREBASSES
Joshua Weilerstein
Marc-Antoine Bonanomi
premier solo
PRINCIPAL CHEF INVITÉ
Bertrand de Billy
Sebastian Schick
deuxième solo
VIOLONS
Daniel Spörri
Gyula Stuller
François Sochard
premiers violons solo
Julie Lafontaine
deuxième solo
des premiers violons
NN
chef d’attaque
des seconds violons
Olivier Blache
deuxième solo
des seconds violons
Gàbor Barta
Delia Bugarin
Stéphanie Décaillet
Alexander Grytsayenko
Edouard Jaccottet
Stéphanie Joseph
Janet E. Loerkens
Alexandre Orban
Catherine Suter Gerhard
Ophélie Vadot
Anna Vasilyeva
Armin Jordan (1973—1985), qui par les disques
(chez Philips et Erato) accentue considérablement
le rayonnement international de l’orchestre, puis
Lawrence Foster (1985—1990), Jesús López Cobos
(1990—2000), Christian Zacharias (2000—2013)
avec une exceptionnelle intégrale des concertos
pour piano de Mozart chez MDG, pour arriver en
2015 à Joshua Weilerstein, qui d’emblée déclare
son intention de poursuivre l’œuvre de ses prédécesseurs tout en inscrivant l’OCL dans le XXIe
siècle, par le biais de programmes audacieux ou
l’exploitation plus efficace des nouveaux moyens
de communication.
FLÛTES
Jean-Luc Sperissen
premier solo
Anne Moreau Zardini
deuxième solo
HAUTBOIS
Beat Anderwert
premier solo
Barbara Stegemann
deuxième solo
CLARINETTES
Davide Bandieri
premier solo
Curzio Petraglio
deuxième solo
BASSONS
NN
premier solo
François Dinkel
deuxième solo
ALTOS
CORS
Eli Karanfilova
premier solo
Iván Ortiz Motos
premier solo
Nicolas Pache
deuxième solo
Andrea Zardini
deuxième solo
Johannes Rose
Janka Szomor-Mekis
Karl Wingerter
TROMPETTES
VIOLONCELLES
Joël Marosi
premier solo
Catherine Marie Tunnell
deuxième solo
Lionel Cottet
Indira Rahmatulla
Philippe Schiltknecht
Marc-Olivier Broillet
premier solo
Nicolas Bernard
deuxième solo
TIMBALES
Arnaud Stachnick
premier solo
LA PRESSE EN PARLE
OH ! UNE CHEFFE D’ORCHESTRE.
SIMONE YOUNG DIRIGE L’OCL
L'Orchestre de Chambre de Lausanne commence sa saison avec la seule star féminine des podiums.
La chose est si rare qu’elle fait encore les gros
titres : une femme à la baguette ! La direction
d’orchestre reste en effet un bastion masculin
inexpugnable. Simone Young est l’une des seules
femmes à en avoir forcé les remparts pour construire
une carrière de haut niveau. Elle a notamment
régenté ces dix dernières années la vie musicale
à Hambourg, où elle a à la fois dirigé l’orchestre
philharmonique et l’opéra. Australienne, sans
origines musicales particulières, Simone Young
a gagné l’Allemagne dès l’âge de 22 ans, et s’est
toujours amusée de sa triple singularité dans
le milieu où elle débarquait : femme, bien sûr,
Australienne et donc « bizarre », particulièrement
jeune de surcroît. Mais c’est une travailleuse enragée, reconnaissante à son mari père au foyer, qui
assistait aux soirées des parents à l’école de leurs
deux filles lorsqu’elle répétait ses concerts. Elle a
vu grand et obtenu ce qui se fait de mieux dans le
Cédric Pescia
et Schumann
chez Claves
www.claves.ch
monde musical, y compris l’Orchestre philharmonique de Vienne, qu’elle fut la première femme à
diriger à une époque où cette prestigieuse phalange
n’était encore composée que d’hommes. Elle a
notamment enregistré la plupart des symphonies de Bruckner, et l’intégrale des quatre opéras
de L’Anneau du Nibelung de Wagner. Grande
musicienne, donc, appelée à ouvrir la saison de
l’Orchestre de chambre de Lausanne qui retrouve
la salle Métropole rénovée. Au programme : la
Symphonie n° 4 de Schubert et le concerto pour
violon de Max Bruch, avec en soliste l’Américaine
d’origine coréenne Sarah Chang. On ne pouvait
faire mieux en attendant le nouveau directeur
musical de l’OCL, Joshua Weilerstein, qui prendra
les commandes en novembre.
© Le Matin Dimanche — 18.10.2015
LE FLON
AUTREMENT
BACH
SYMPHONIQUE
TRANSCRIPTIONS DE RESPIGHI, ELGAR, WEBERN,
REGER, VUATAZ ET FIORE
ORCHESTRE DES HAUTES ÉCOLES
DE MUSIQUE DE SUISSE ROMANDE
LEONARDO GARCÍA ALARCÓN
DIRECTION
HAUTE ÉCOLE DE MUSIQUE DE LAUSANNE
BCV CONCERT HALL - FLON
SAMEDI 21 NOVEMBRE 2015
17:00
WWW.HEMU.CH
SCANNEZ ET
DÉCOUVREZ
LES CONCERTS
DU FLON
AUTREMENT.
PRÉLOCATION
NOS PROCHAINS CONCERTS
LES DOMINICALES
LES GRANDS CONCERTS
DIMANCHE 22 NOVEMBRE 2015, 11H15
LUNDI 7 & MARDI 8 DÉCEMBRE 2015, 20H00
SALLE MÉTROPOLE  LAUSANNE
SALLE MÉTROPOLE  LAUSANNE
Daniel Spörri CONTREBASSE
Daniele Damiano BASSON
Lorenzo Viotti DIRECTION
Kazuki Yamada DIRECTION
Œuvres de Serge Koussevitzky et Francis Poulenc
Œuvres d'Aloÿs Fornerod, Toru Takemitsu,
Daniel Schnyder et Robert Schumann
TOURNÉE EN ALLEMAGNE
LES ENTRACTES
MARDI 24 NOVEMBRE 2015, 20H00
MARDI 8 DÉCEMBRE 2015, 12H30
DIE GLOCKE  BREMEN
SALLE MÉTROPOLE  LAUSANNE
MERCREDI 25 NOVEMBRE 2015, 19H30
Daniel Perrin
Daniel Spörri
LAEISZHALLE  HAMBURG
BANDONÉON
CONTREBASSE
JEUDI 26 NOVEMBRE 2015, 19H30
Stéphanie Joseph
Davide Bandieri
NDR GROSSER SENDESAAL  HANNOVER
VIOLON
CLARINETTE
VENDREDI 27 NOVEMBRE 2015, 20H00
Catherine Suter Gerhard
TONHALLE  DÜSSELDORF
Albrecht Mayer
Joshua Weilerstein
HAUTBOIS
DIRECTION
VIOLON
Œuvres d’Astor Piazzolla & Daniel Perrin
Œuvres de Sergueï Prokofiev,
Franz Anton Hoffmeister, Ludwig van Beethoven
et Wolfgang Amadeus Mozart
NOTRE NOUVELLE ADRESSE :
RUE DE GENÈVE 12, 1003 LAUSANNE
REMERCIEMENTS
La Fondation de l’Orchestre de Chambre de Lausanne remercie pour leur fidèle soutien les autorités,
institutions, personnalités et entreprises suivantes :
Contributions publiques
Ville de Lausanne
État de Vaud
Fonds intercommunal
de soutien aux institutions
culturelles de la région
lausannoise
Partenaires médias
Espace 2
RTS Radio Télévision Suisse
24 heures
Mécénat
Loterie Romande
Fondation Leenaards
ProHelvetia
Fondation Notaire André
Rochat
Association des Amis
de l'Orchestre de Chambre
de Lausanne
Partenaire de saison
et banque officielle
Banque Cantonale Vaudoise
Aide comptable
Gaétan Golay
[email protected]
T 021 345 00 29
Responsable de la presse
Hélène Brunet
[email protected]
T 021 345 00 20
Bibliothécaire
Pierre Béboux
[email protected]
T 021 329 03 73
Responsable
des activités jeunesse
Aude Leclerc
[email protected]
T 021 345 00 23
Régisseur administratif
Pierre-François Bruchez
pierre-francois.bruchez
@ocl.ch
T 021 345 00 26
Responsable
de la billetterie
Yannick Geering
[email protected]
T 021 345 00 25
Responsable de la
promotion et du mécénat
Lydiane Pittet
[email protected]
T 021 345 00 28
Régisseur technique
André Goy
[email protected]
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des Concerts Découvertes
Nestlé
Échanges promotionnels
Lausanne Palace
Meylan Fleurs, Lausanne
Partenaires institutionnels
Opéra de Lausanne
Haute Ecole de Musique
de Lausanne (HEMU)
Conférence des Sociétés
Chorales Vaudoises
de Concert (CSCVC)
La Manufacture,
Haute Ecole de Théâtre
de Suisse Romande
(HETSR)
L’ADMINISTRATION
Directeur exécutif
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T 021 345 00 24
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T 021 345 00 27
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de la publication
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p.4, p.7
Uwe Neumann — p.8
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