97-11 Lettre n°8 A3 (16p) - Ecole Nationale Supérieure d

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97-11 Lettre n°8 A3 (16p) - Ecole Nationale Supérieure d
LISTE COMPLEMENTAIRE
(sur les critères de sélection des recherches citées ci-dessous : voir texte introductif en première page)
Henr i RAYMOND, Mar ion SEGAUD :
Analyse de l'espace architectural. DGRST /
RAUC, 1970.
Ser ge SANTELLI, Isabelle HERPIN :
Bidonville à Nanterre. Etude architecturale.
ENSBA, 1971.
Anne GOTMAN, Antoine HAUMONT, J eanMichel LEGER :
L'espace du travail dans la ville. DGRST / ISU,
1973.
Ber nar d HUET, Chr istian DEVILLERS, Dominique DRUENNE :
Le Creusot. Naissance et développement d'une
ville industrielle. 1782-1914. Stratégie et morphologie urbaine et typologie du bâti. DGRST /
IERAU, 1973.
Ber nar d HUET (dir .), J ean-Pier r e BRAUN,
Ber nar d LE ROY, Ser ge SANTELLI, et al. :
Bourges. Politique municipale, morphologie urbaine et typologie architecturale au XIXème siècle - 1800-1914. DGRST / IERAU, 1973.
Roselyne BAILLERE, Claudine COLLET,
Amar o de VILLANOVA :
Incidences du discours sur la mise en forme architecturale : le logement social en France.
CORDA / LASSAU, 1974.
Philippe DARD, Anne GOTMAN, Hélène
VILLERS :
Les habitants paysagistes et leurs réalisations.
DGRST / LASSAU, 1975.
Anne GOTMAN, Philippe DARD :
Projets autoroutiers pour la population des villes moyennes : étude psychosociologique sur la
perception des finalités et incidences d'un projet
d'autoroute pour la population des villes moyennes. Etude exploratoire, SAEI / CEP, 1976.
Liliane DUFOUR, Ber nar d HUET, Henr i
RAYMOND :
Urbanistique et société baroques. Ministère des
Affaires Culturelles / IERAU, 1977.
Nicole ELEB-HARLE, Mar ie-Chr istine GANGNEUX, Fr ançois LAISNEY, Ser ge SANTELLI :
Typologie opérationnelle de l'habitat ancien
1850-1914 : Paris nord, Saint Denis. Plan Construction / IERAU, 1977.
J acques FREDET, Her vé LEBRAS (dir .) :
De l'usage de la géométrie en Architecture : tracés urbains et maisons de rapport à Paris au
XIXème siècle. Considérations sur les catégories architecturales, les codes de représentation
et le dessin d'architecture. IERAU, 1977.
Fr ançois LAISNEY, Ahmet GÜLGÖNEN :
Morphologie urbaine et typologie architecturale. CORDA / IERAU, 1977.
Amar o de VILLANOVA, Roselyne de VILLANOVA, Evelyne DESBOIS :
Réactions des habitants aux Tours Team de
Chaville. Plan Construction / LASSAU, 1977.
Sophie CHARPENTIER, Pier r e CLEMENT :
Eléments comparatifs sur les habitations des
ethnies de langues Thai. CORDA / Institut de
l'Environnement, 1978.
Anne GOTMAN, Fr ançoise GUYON :
Fonctionnement des espaces de prolongement
des logements dans les nouveaux ensembles
d'habitat. DRE d'Ile-de-France / IAURIF, 1978.
Ginette BATY-TORNIKIAN :
Architecture et Social-démocratie : un projet urbain idéal typique : agglomération parisienne
1919-1939. Ministère de l'Environnement et du
Cadre de vie / IERAU, 1979.
Amar o de VILLANOVA, Roselyne de VILLANOVA :
Droits et information sur les droits au logement
pour les populations portugaises de Sèvres et
Orsay. ATP CNRS Information / LASSAU,
1980.
Anne GOTMAN :
L'Habitat fabriqué. Innovation technique, innovation architecturale ; le cas du logement social
en France 1945-1980. LASSAU / CSTB, 1981.
Mar ion SEGAUD :
Code et esthétique populaire en architecture. Direction de l'Architecture / IERAU, 1981.
J ean-Pier r e FREY, G. TAUBMAN, Gilles
VERPRAET :
Les conditions juridiques de l'innovation architecturale. Plan Construction / MAIL, 1982.
Gilles VERPRAET :
Les transactions économiques, juridiques, morphologiques de l'Innovation architecturale. CEDRESS, 1982.
Pier r e CLEMENT :
Les capitales chinoises : leur modèle et leur site,
MULT / Ministère de la Recherche et de l'Industrie / SRA / IFA, 1983.
Ser ge SANTELLI :
Pour une recherche sur la structuration de l'espace de la ville arabo-islamique. Etude de trois
médinas de Tunisie : Tunis, Mahdiya, Testour.
SRA / IERAU, 1983.
Amar o de VILLANOVA, Roselyne de VILLANOVA :
Expérience coloniale et pensée urbanistique.
DGRST / LASSAU - CEDRESS, 1983.
Ginette BATY-TORNIKIAN, Mar c BEDARIDA :
Architecture et Social-démocratie : plaisir et intelligence de l'urbain. MULT / BRA / IERAU, 1984.
Pier r e CLEMENT, Emmanuelle PECHENART :
L'ambiguïté d'une dépendance. La ville chinoise
et le commerce. MULT / Ministère de la Recherche et de l'Industrie / SRA / IFA, 1984.
Mar ion SEGAUD :
La petite monumentalité. DGRST : Micro-architecture et Vie Quotidienne / LASSAU / IERAU,
1984.
Pier r e CLEMENT, Emmanuelle PECHENART :
Suzhou. Forme et tissu urbains. SRA / IFA, 1985.
Nicole ELEB-HARLE, Vér onique BIAU :
Pantin : conditions du projet urbain et périphérie. Mise en perspective historique des projets de
ville. MULT / SRA / IERAU, 1985.
Nicole ELEB-HARLE, Vér onique BIAU :
Pantin : périphérie et projet urbain, MULT /
SRA / IERAU, 1985.
Ser ge SANTELLI :
L'habitat populaire au Maghreb. Plan Construction / MULT / IERAU, 1985.
Ginette BATY-TORNIKIAN :
Architecture et Social-démocratie : les revues
professionnelles. MULT / BRA / IERAU, 1986.
Anne GOTMAN :
Transmission du patrimoine et trajectoires familiales, CNAF / IPRAUS, 1986.
Ber nar d HUET, Michèle LAMBERT, Mar ieFr ançoise MARTIN :
Les faubourgs de Toulouse au XIXème siècle.
SRA / IERAU, 1986.
Fr ançois LAISNEY :
Règle et règlement : la question du règlement
dans l'évolution de l'urbanisme parisien. 16001902. MELATT / BRA / EAPB, 1986.
Ser ge SANTELLI :
Pour une recherche sur la structuration de l'espace de la ville arabo-islamique. Etude comparative des médinas et agglomérations rurales du
Sahel tunisien. SRA / IERAU, 1986.
Mar ion SEGAUD, Mar yse EMERY, Rainier
HODDE, Chr istian BACHMAN :
Etude de quelques aspects de l'action de Banlieue
89. MULT / Plan Urbain / MAIL / IPRAUS, 1986.
Gilles VERPRAET, Roselyne de VILLANOVA :
Cohabitation, modes de vie, professions. DRE
d'Ile de France / CEDRESS / MAIL / IPRAUS,
1987.
Pier r e CLEMENT, Fr ançoise GED, Qi WAN :
Transformations de l'habitat à Shanghai. Plan
Construction / IFA, 1988.
Nicole ELEB-HARLE :
Portées et limites des plans d'aménagement,
d'extension et d'embellissement. Une génération
de plans d'aménagement communaux : Bondy
1928-1960. BRA / EAPB / IPRAUS, 1988.
Ber nar d HUET, Michèle LAMBERT, Mar ieAnne PERCHE, J ean-Mar c PEYSSON :
Mécanique de la percée urbaine de 1750 à
1900 : les trois percées d'Orléans. BRA / IERAU, 1988.
J ean-Michel LEGER :
Bilan de la conception des cellules et modes
d'habiter des familles. MELATT / MAIL, 1988.
Ser ge SANTELLI :
Pour une recherche sur la structuration de l'espace de la ville arabo-islamique : étude comparative des médinas de Hammamet, de Kairouan
et de l'agglomération rurale de Menzel Temime.
BRA / EAPB, 1988.
Pier r e CLEMENT, Sophie CLEMENTCHARPENTIER, Emmanuelle PECHENART, Qi WAN :
Architectures sino-logiques. MELT / Ministère
de la Recherche / BRA / IFA / IERAU, 1989.
Anne GOTMAN, Rainier HODDE, Michèle
LAMBERT, J ean-Yves TOUSSAINT :
L'Aide du Ministère de la Recherche et de la Technologie à la Culture Scientifique Technique et Industrielle : trois CCSTI in situ. Etude sur l'implantation en région des CCSTI de Poitiers, Grenoble et Lannion. Ministère de la Recherche et de
la Technologie / EXPO MEDIA / IPRAUS, 1989.
Michèle LAMBERT :
Les voies ferrées et les gares dans les villes.
L'implantation des gares au XIXème siècle. Orléans, Tours, Nantes, Bordeaux et Lyon. 1989.
Ginette BATY-TORNIKIAN, Chr istophe CUNY :
Architecture et social-démocratie. Cités-jardins
et logement social en Europe. III : Sources, études, travaux. 1979 - 1989. BRA / IPRAUS, 1989.
Ginette BATY-TORNIKIAN :
Architecture et social-démocratie : nature et
culture dans les cités-jardins. MELTM / BRA /
IPRAUS, 1990.
* Présenté dans la "Lettre" n°4.
Nicole ELEB-HARLE, Cather ine FERMAND :
Evaluation de 10 opérations expérimentales de
réhabilitation. Pratique architecturale et méthode de conception. PCA / CUH, 1990.
* Publié dans la collection Expérimentation.
Ber nar d HUET, Michèle LAMBERT, J eanYves TOUSSAINT :
Transformation de la cellule du logement collectif contemporain. Emergence d'une typologie architecturale. PCA / IERAU, 1991.
* Publié par le Ministère dans la collection Recherche, présenté dans la "Lettre" n°4.
Roselyne de VILLANOVA, Rabia BEKKAR,
Eliane NICOLINO (collab.) :
Immigration et espaces habités : bilan bibliographique des travaux en France 1970-1992.
MELTE / IPRAUS, 1992.
* Publié chez L'Harmattan, présenté dans la
"Lettre" n°7.
Liliane DUFOUR :
Gela, il destino di una città federiciana. 1994.
* Rapport en italien.
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L A L E T T RE DE L ' I PRAUS
BULLETIN DE L'INSTITUT PARISIEN DE RECHERCHE : ARCHITECTURE, URBANISTIQUE ET SOCIETE,
LABORATOIRE DE RECHERCHE DE L’ECOLE D'ARCHITECTURE DE PARIS-BELLEVILLE
ET DE L’UNIVERSITE DE PARIS X - NANTERRE - DEPARTEMENT DE L'UMR N°7543 DU C.N.R.S.
Nov. 1997
8
NUMERO SPECIAL : RAPPORTS DE RECHERCHE
Après le numéro 7 de la Lettre de l'IPRAUS consacré à une sélection d'ouvrages édités en librairie sur la base de recherches développées par les chercheurs de notre laboratoire, après le numéro 4 consacré à une sélection d'ouvrages et de recherches antérieurs à 1990, ce numéro présente les recherches achevées depuis cette date.
Vous les trouverez classées par ordre chronologique et, pour une même année, par ordre alphabétique des auteurs –sachant
toutefois que deux rapports se situant dans le prolongement d'un travail sur une même thématique sont regroupés à la suite du
plus ancien des deux.
Toutes ces recherches sont consultables au Centre de documentation de l'IPRAUS.
La «liste complémentaire» qui suit ces présentations détaillées rappelle des recherches également consultables à notre
Centre de documentation, mais qui ont été achevées avant 1990 et dont les auteurs appartenaient alors aux laboratoires et équipes de recherche qui ont participé à la fondation de l'IPRAUS. S'y ajoutent quelques recherches plus récentes mais soit déjà
présentées dans les numéros précédents de cette Lettre, soit publiées en librairie.
Eliane Nicolino
Annie Térade
Ginette BATY-TORNIKIAN,
Chr istophe CUNY :
Cinq architectes dans l’espace
moderne : Bofill, Devillers,
Paurd, Portzamparc, SoriaNouvel.
MELTE Direction de la Construction / IERAU, 1990. Ed. Ville Recherche Diffusion, Ecole
d'Architecture de Nantes, 1992.
Cette recherche étudie cinq opérations architecturales construites
depuis au moins cinq ans par des
architectes dont la valeur architecturale n'exclut pas la valeur quali-
tative. L'hypothèse de travail, non
contredite par l'analyse, a stipulé
que «l'innovation architecturale, si
elle existe, doit se retrouver dans
la structuration de l'espace, c'està-dire dans les types de relations
établies entre tous les éléments qui
la composent et qui forment les
dispositifs ou les ensembles de dispositifs reproductibles. Ceux-ci
correspondent à des solutions à
des problèmes urbains et architecturaux et des systèmes qui supportent et permettent la pratique et l'élaboration d'habitus, de modes
d'«habité», tant dans l'habitat que
par l'habitat, donc tous les types de
relations à l'espace public formé
par la généralisation d'un mode urbain de spatialisation des relations
sociales.
Le travail a comporté trois types
d'analyse : analyse systématique des
interactions entre les acteurs qui ont
permis l'élaboration, la construction
et le développement du projet architectural ; analyse architecturale des
opérations dans leurs formes et leurs
types de relations à l'urbain ; analyse
sociale des opérations par la mise en
corrélation des espaces élaborés par
les architectes et les pratiques sociales privées et publiques ; ces trois
points ont été soumis aux architectes
sous forme d'entretiens-retours.
• •
•
Rabia BEKKAR, Ber nar d
HUET (dir .), Eliane NICOLINO (doc.), J ean-Yves TOUSSAINT :
Recherche
bibliographique :
urbanité, civilité, propreté.
MELTM / Plan Construction et
Architecture / IPRAUS, 1990.
Ce rapport présente une bibliographie précédant la recherche «Cycle
de propreté, espaces et pratiques» et
établie dans le cadre du séminaire
«urbanité, civilité et propreté».
Ce séminaire a réuni opérationnels, chercheurs et institutionnels
sur le thème de la gestion du sale et
du propre en tant que pratiques urbaines (lié aux conséquences collectives d'actions individuelles).
Ces préoccupations ont ainsi orienté la recherche bibliographique sur
la notion de propreté dans sa dimension technique et institutionnelle.
Le programme "Cité-Projet"
dans lequel était inclus le séminaire
coordonne les thèmes de recherche
autour de la formation de l'image
de la ville. Cette dimension plus générale a conduit à étendre la recherche bibliographique aux champs
ethnologique, culturel, architectural, urbanistique et historique.
Une dernière orientation, complémentaire aux deux précédentes
était donnée par la problématique
de la recherche "Cycle de propreté,
espaces et pratiques", qui aborde la
propreté à travers les phénomènes
de migrations et de transferts technologiques France-Algérie et privilégie les données inter-culturelles
et l'observation des modes d'organisation et d'aménagement de l'espace dans l'habitat de type collectif.
• •
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truisit ou endommagea gravement
58 agglomérations, dont Catane,
Noto et Syracuse. Que les villes sinistrées aient été reconstruites sur
d'autres plans ou d'autres sites, il en
résulte dans tous les cas une modification du paysage urbain. Le Val di
Noto représente à cet égard un véritable laboratoire de l'urbanistique et
de l'architecture baroque. Le séisme
est la rupture qui permet la brusque
transformation de l'espace urbain,
alors que d'ordinaire les modifications sont lentes et exceptionnelles.
Fait social total, révélateur, mais
aussi analyseur, le tremblement de
terre permet d'observer des phénomènes qui sont le plus souvent perceptibles sur la longue durée mais
qui se produisent en masse à l'occasion d'un tel bouleversement. Fonctionnement des institutions, émergence d'un nouveau modèle de ville,
mais aussi pratiques religieuses renforcées offrent à l'historien un
champ d'étude privilégié. Dans une
Sicile fortement urbanisée, le regroupement de la population dispersée et la reconstruction des villes,
constituent les premières étapes vers
la réorganisation de l'économie.
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•
qui ont pris part à la formation et reconstitution de ces tissus après le
tremblement de terre de 1693.
Il s'est agi de clarifier les relations
entre le parcellaire pensé comme division générale du sol et l’architecture –monumentale ou mineure– à
travers quelques cas particuliers.
Dans ce cadre, ce travail porte sur
les rapports entre population et parcellaire à Grammichele, et sur l'engendrement de Catania dès l'aube
de la Reconstruction.
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icole ELEB-HARLE :
Nicole
Atlas des formes urbaines. Périphéries. Est de Paris. 18001975.
BRA / EAPB / IPRAUS, 1990.
Liliane DUFOUR, Ber nar d
HUET, Henr i RAYMOND :
Des baraques au baroque. La
reconstruction du Val di Noto.
IPRAUS, 1990.
Ce travail fait suite aux recherches sur l'espace et la société en Sicile menées par H. Raymond,
B. Huet et L. Dufour et au rapport
Urbanistique et société baroque.
Le tremblement de terre qui ravagea la Sicile orientale en 1693 dé-
- 2 -
Liliane DUFOUR, Henr i RAYMOND :
Les tissus urbains en Sicile.
IPRAUS, 1990.
Au delà des recherches sur le baroque et les rapports entre la société
et l'urbanistique, les auteurs ont été
amenés à approfondir la question
du rapport entre l'engendrement des
tissus urbains et les groupes sociaux
Cette étude poursuit et développe une démarche comparative
entre éléments de planification
(locale et territoriale) et élection
des sites de projets par une étude
des transformations et des projets
urbains opérés dans les années
1965-75 sur le territoire concerné
par la réalisation effective des projets d'infrastructure autoroutière :
autoroute A3, échangeur de la
porte de Bagnolet, rocade du périphérique parisien, nationale 186.
Cette recomposition de la périphérie s'engage avec la nécessaire
adaptation de la ville à la voiture et
au développement de l'urbanisation
péri-urbaine. A la construction du
périphérique parisien s'associe directement une réflexion sur l'aménagement des terrains dégagés par
le plan Dausset et la programmation
de logements, en faisant un compo-
La Lettre de l'I.P.R.A.U.S.
Les dispositifs adoptés, quelquefois présents dans un seul projet,
peuvent ainsi être référés à trois catégories de figures des espaces publics :
- celles des réseaux et des nœuds,
qui articulent les différentes échelles en agissant sur les modalités de
transition des lieux et des espaces
du mouvement, et du déplacement
selon des vitesses modulées ;
- celles de la ville héritée, où le
vide de la place intervient davantage comme une clairière dans la
densification végétale ;
- celles où prédomine l'échelle domestique dans son rapport visuel à
la nature : la rue, la promenade,
quelquefois le parkway deviennent
les lieux d'une médiation tellurique
entre le grand paysage, le territoire
et le chez soi.
Ce constat conduit à élargir le
questionnement aux différentes représentations des espaces publics
contemporains, telles que les dessinent les lauréats de cette session :
espaces aux limites fluctuantes,
plus enracinés dans les lieux que
codifiés par des normes ou des
conventions, plus ouverts aux relations visuelles lointaines ou au
spectacle de la vie communautaire
de proximité, enfin plus dynamiques et mouvants selon les parcours, les déplacements.
• •
•
Anne GOTMAN, Maur ice AYMARD (coor dination) :
Ville et hospitalité : textes du
séminaire 1995-1996.
Fondation des Sciences de
l'Homme / Plan Construction et
N°8 - Novembre 1997
Architecture, série documents
de travail, Paris, 1997.
Le thème de l'hospitalité a été retenu par rapport à une triple question :
- les flux migratoires qui continuent d'alimenter la croissance urbaine et qui, en raison du principe
de libre circulation, mettent la société en contradiction avec ellemême ;
- la multiplication des services urbains qui sortent de plus en plus le
citadin hors de chez lui et suscitent
constamment de nouveaux besoins
d'accueil ;
- enfin les limites des dispositifs de
solidarité qui sortent un nombre
croissant de citoyens du «système»
et exigent de nouveaux protocoles
d'accès aux ressources de base et à
la protection.
Soit trois catégories d'étrangers
(et trois niveaux d'étrangeté) sécrétées par la ville au fur et à mesure
de sa diversification : les étrangers
au pays, les étrangers à l'organisation, et les étrangers à la cité.
Les communications des chercheurs de différentes disciplines
portent sur différentes dimensions
de l'hospitalité urbaine : hospitalité
d'Etat, hospitalité des groupes, hospitalité privée ; avec des exemples
empruntés à la France, mais aussi à
Venise, à la Suisse, au Québec, au
Yémen et à la ville arabo-musulmane…
Centré sur la période contemporaine, avec des incursions dans
l'antiquité, la période moderne, le
XIXème siècle, le séminaire a envisagé différentes populations
(communautés musulmane, arménienne, tsigane, juive…) et populations «cible» (malades, personnes
âgées, sportifs…) dans plusieurs
types d'espaces (privés, publics,
privés à usage public…).
• •
•
J ean-Michel LEGER, AldoJ osé ALTAMIRANO (collab.) :
Les villes nouvelles d’Ile-deF rance. Images sociales et
identité.
Groupe central des villes nouvelles / DREIF / DAU / IPRAUS,
1997.
Les bilans des villes nouvelles
réalisés au tournant des années 80
(cf. Alduy, Merlin) étaient réservés.
Aujourd'hui, l'alignement des
performances économiques et démographiques tend à prouver qu'elles sont des villes «comme les autres», au risque d'être rattrapées par
l'agglomération parisienne, ses migrations alternantes et sa petite délinquance de banlieue (Béhar).
Par-delà leur spécificité institutionnelle et morphologique, les villes nouvelles interrogent toutes les
formes d'urbanisation hors des centres anciens : relations entre le centre et les périphéries, mixité et ségrégation sociale, valorisation/dévalorisation immobilière, place de
la nature dans la ville, patrimoine
et permanences, densification.
Cette étude est un parcours à travers les images sociales, l'identité
et la mémoire des villes nouvelles
d'Ile-de-France : leur formation,
leur évolution et leur perception
par les professionnels, les habitants
et les autres usagers. Basée sur une
vaste recherche documentaire et
l'interview d'acteurs, elle s'ouvre
sur une proposition détaillée d'orientations de recherche.
• •
•
LA LETTRE DE L'IPRAUS
Réalisation du numéro :
Eliane Nicolino
Annie Térade
Ecole d'Architecture de Paris-Belleville
78, rue Rébeval - 75019 - Paris
Tel : 01.53.38.50.51 Fax : 01.53.38.50.50
- 15 -
Politique, patrimoine et art de
vivre.
BRA / IPRAUS, 1997.
Les cités-jardins françaises ont
été plutôt mal traitées depuis les
années 50. Elles ont fait partie d'un
parc de logements qui n'a profité
d'aucun entretien pendant plus d'un
demi-siècle. Pourtant elles constituent un archétype mental européen incontournable.
Nous avons voulu faire le bilan
de la situation actuelle des citésjardins et comprendre, en étudiant
leur identité sociale, le caractère de
la confrontation entre la représentation des habitants et la représentation des politiques, ainsi que la
violence qu'a dégagée le choc de
l'éradication ou de la volonté d'éradication de certaines d'entre elles.
Cette recherche établit le patrimoine des cités-jardins dans leur
histoire sociale et architecturale
ainsi que dans leur contexte social
actuel et leur environnement urbain. Elle porte sur le rôle et le statut des cités-jardins dans leur ville
et sur le modèle de morphologie
tant physique que social, l'alternative, qu'elles ont développés dans
la banlieue.
Dans la continuité des travaux
menés sur les cités-jardins depuis
1977, la recherche porte ici sur le
rôle du politique et de l'économique dans la gestion du patrimoine
qu'elles représentent en Europe,
donc dans l'enjeu des réhabilitations et des éradications.
La primauté du politique sur l'économique apparaît d'évidence
dans ce type de relations établies et
stables entre les élus locaux et les
acteurs économiques que sont les
maîtres d'ouvrage, gestionnaires
mais décideurs seulement apparents de ce patrimoine.
L'étude, menée sur les cités-jardins de la région parisienne, est
confrontée à des cités-jardins belges et allemandes afin de saisir les
différentes voies qui mènent, tantôt
à une gestion socialisée "civile",
empreinte de civilité de ces parcs
d'habitations aux caractéristiques
spécifiques, tantôt à une éradication forcenée tant des habitations
que de la vie sociale, allant au devant de toute gestion économiste
qui aurait été soumise à la pression
d'une rente foncière sauvage, incontrôlable.
L'analyse des idéologies et des
stratégies des politiques nous
-14 -
éclaire sur les limites et les possibilités pour des groupes sociaux locaux de développer leur citoyenneté sur plusieurs générations incluant
un art de vivre.
• •
•
Phnom Penh développement urbain et patrimoine.
Ministère de la Culture / APUR,
1997.
A cette étude conduite sous la
direction de Christiane Blancot, l'IPRAUS a participé par l'intermédiaire d'Aline Hétreau-Pottier.
Dans deux textes introductifs,
Pierre Clément replace les problèmes de Phnom Penh parmi ceux
des villes du Sud-Est asiatique en
croissance rapide et Guillaume
Stetten souligne le rôle essentiel de
l'eau.
Dans une première partie consacrée aux grandes étapes du développement urbain, Christiane Blancot, Aline Hétreau-Pottier et Guy
Lemarchands rappellent les grandes périodes de constitution de la
ville ; Khieu Kanharith et Ty Yao
évoquent les années du retour des
Cambodgiens à Phnom Penh.
Dans une deuxième partie plus
précisément consacrée au patrimoine architectural et urbain, Bruno Bruguier, Olivier de Bernon et
Phuoeng Sophean traitent de différents éléments-clefs de ce patrimoine, et une synthèse des résultats de l'étude du quartier de Daun
Penh, le centre de la ville, sur la
base des travaux d'Aline HétreauPottier est présentée.
Une dernière partie comprend
l'ensemble des cartes d'analyse qui
illustrent les caractéristiques du tissu urbain de Phnom Penh et situent
les constructions présentant un intérêt historique et architectural.
• •
•
sant urbain considéré comme unité
projectuelle.
La démarche d'interprétation cartographique, étayée par des études
monographiques sur les communes
de Bagnolet, Romainville et Montreuil, a pour but de permettre une
approche comparative de l'évolution urbaine entre le territoire nordest étudié précédemment et le plateau. La série de cartes montre
créations et remaniements de voies,
illustre les figures de remodelages
qui se sont succédées sur le territoire, et fait percevoir la transformation radicale du dispositif urbain
qui marginalise les deux communes les plus anciennes et annexe
celles de Bagnolet et de Bondy à sa
logique en leur assignant le rôle de
porte du nord-est parisien.
• •
•
Nicole ELEB-HARLE, Anne
d'ORAZIO (collab.) et Cather ine HANNEN :
L'architecture des espaces publics modernes : le rapport au
patrimoine architectural et urbain dans les projets lauréats
d'EUROPAN 3.
Plan Construction et Architecture "Cité-projet" / CNRS /
IPRAUS, 1997.
Sur quels objets patrimoniaux se
fondent les transformations des espaces publics contemporains, marqués davantage par la circulation et
la vitesse que par la halte et le séjour urbain ? Sur le bâti existant, la
géométrie des modes d'implantation, les traces parcellaires ou paysagères plus profondément inscrites dans l'histoire du territoire ? A
ces interrogations, cette recherche
a tenté de répondre en analysant un
corpus constitué de sites et de projets lauréats parmi ceux de la génération d'«Europan» : «Chez soi en
ville, urbaniser les quartiers d'habitat».
Ce corpus européen permet
d'examiner trois grandes catégories
de questions se rapportant à l'échelle des sites et des projets : les
logiques métropolitaines, les transformations des infrastructures et
les rapports au paysage.
La Lettre de l'I.P.R.A.U.S.
Rabia BEKKAR, Ber nar d
HUET (dir .) J ean-Yves TOUSSAINT :
Cycle de propreté : Espaces et
pratiques.
MELTM / IPRAUS, 1991.
Rabia BEKKAR :
Cycle de propreté : espaces et
pratiques. Analyse comparative
des comportements dans le logement social à Sidi Saïd,Tlemcen
(Algérie) et Saint-Etienne-duRouvray (Seine-Maritime).
ML / DC / IPRAUS, 1995.
Le premier rapport pose les méthodes d'enquête, clarifie la problématique, fait la synthèse des travaux
sur les catégories du propre et du
sale et leur articulation à l'espace.
N°8 - Novembre 1997
La première partie du deuxième
rapport porte sur propreté et urbanité en Algérie. Elle s'appuie sur une
enquête par entretiens menée auprès
des habitants et des gestionnaires à
Tlemcen, en Algérie, dans une cité
de grands ensembles : Sidi Saïd.
La seconde partie de ce rapport
porte sur : propreté, image et altérité. A partir d'un corpus d'entretiens
non directifs effectués à Saint
Etienne-du-Rouvray, dans la banlieue de Rouen, auprès des populations françaises et maghrébines, la
recherche s'articule autour de quelques axes qui semblent structurer
les oppositions de la catégorie propre/sale et organiser les rapports de
cohabitation entre populations d'origines différentes.
L'axe espace privé/espace public
différencie les populations dans
leurs pratiques d'appropriation de
l'espace et l'organisation des seuils
de voisinage. L'usage et l'image apparaissent comme deux catégories
fortement associées à la propreté.
Chaque population a ses médiateurs de saleté : les jeunes et les enfants pour les français, les animaux
pour les maghrébins.
• •
•
Pier r e CLEMENT, Fr ançoise
GED, Emmanuelle PECHENART :
Shanghai : Images d'architecture : unité-diversité.
MELTM / IPRAUS , 1991.
Cette recherche s'attache à dessiner les contours vivants de Shanghai : elle se propose de restituer
les représentations de la ville et de
ses édifices à travers les images cinématographiques, graphiques, littéraires. Par ailleurs, les formes architecturales, les structures urbaines qui sont retracées retrouvent,
avec les héros de ces récits, avec
leur atmosphère, le peuplement humain sans lequel elles ne sont qu'une enveloppe vide.
• •
•
Anne GOTMAN (IPRAUS),
Isabelle BERTAUX-WIAME
(Tr avail et Mobilités), Cather ine BONVALET (INED),
Paul CUTURELLO (SOLIIS),
Yves GRAFMEYER (GRS),
Daniel MAISON (Par is XNanter r e), Paul-Andr é ROSENTAL (Centr e de Recher ches Histor iques) :
Statuts résidentiels : approche
intergénérationnelle.
- 3 -
Plan Construction et Architecture - Socio-économie de l'habitat / IPRAUS / IRAD, 1991.
L'atelier SRAI regroupe un collectif de chercheurs sociologues,
démographes et historiens, qui s'est
constitué en 1990 autour de la question du statut résidentiel –dont l'unité de description est habituellement le ménage– et celle du rapport
entre générations, afin de replacer
les mobilisations ponctuelles, trop
souvent assimilées à des stratégies
de consommation, dans des perspectives généalogiques.
Ce premier rapport de recherches
(1991) traite à la fois de l'extension
et des limites de la variable intergénérationnelle, et de son modus operandi. Il a donné lieu à publication
–Le logement, une affaire de famille,
par C. Bonvalet et A. Gotman (eds),
L'Harmattan, Paris, 1993– et réunit
des contributions ayant chacune appliqué la problématique commune à
des corpus différents : Le transmis
et l'acquis : localisation, statut d'occupation et type d'habitat (C. Bonvalet). Héritage et production de statut résidentiel : éléments d'analyse
de milieux locaux (Y. Grafmeyer).
Appartenance territoriale, migration
et choix patrimoniaux (P-A. Rosental). Effets d'alliance et transmission
différée dans le rapport à la propriété
et à l'habitat (D. Maison). Le poids
de l'origine et la force de la parenté :
la dualité familiale dans les pratiques résidentielles (P. Cuturello).
Le changement de statut résidentiel
comme expérience familiale (I. Bertaux-Wiame et A. Gotman).
• •
•
Anne GOTMAN (IPRAUS),
Isabelle BERTAUX-WIAME
(Tr avail et mobilités) :
• L'accession à la propriété dans
le parc social. Enquête exploratoire.
Direction de la Construction /
IPRAUS / Travail et Mobilités,
1991.
• L'accession à la propriété dans
le parc social. Deuxième enquête.
Direction de la Construction /
IPRAUS / Travail et Mobilités,
1994.
La vente des logements sociaux
aux occupants a fait l'objet en
France de lois successives cepen-
- 4 -
l'évolution des rapports de cohabitation entre habitants, propriétaires
et locataires, des immeubles mis en
vente ; et les difficultés soulevées
par le passage à la copropriété.
• •
•
dant peu suivies d'effets. Elle demeure une politique controversée, à
laquelle les bailleurs sociaux restent
massivement opposés. Face à ce
contexte, l'enquête sur l'accession à
la propriété dans le parc social s'est
proposée d'examiner la vente des
logements sociaux du point de vue
des accédants, afin de mieux connaître la demande et, en particulier,
de mieux cerner les effets de l’accession à la propriété sur la trajectoire résidentielle des habitants.
Sur la base d'une soixantaine
d'entretiens approfondis effectués
dans trois sites de la Région parisienne, dont la majorité auprès d'accédants et un plus petit nombre auprès de locataires ayant décliné l'offre de vente, les deux enquêtes ont
permis de mettre en évidence : les
stratégies de réappropriation du logement déclenchées par l'achat ; les
différentes stratégies résidentielles
dans lesquelles s'inscrit l'accession ;
gement : relations familiales ;
relations sociales ; ségrégation,
exclusions ; prise en compte
des usages et expérimentation
architecturale.
Plan Construction et Architecture / IPRAUS, 1996.
Ce rapport est le résultat d'une
recherche documentaire dont le but
premier était de fournir un corpus
de références à analyser pour la
réalisation de quatre bilans effectués à la demande du Plan Construction et Architecture sur quatre
thèmes concernant les critères d'usages du logement :
- Habitat et relations familiales.
- Les relations sociales autour du
logement.
- Ségrégation, exclusions, solitudes
urbaines.
- La prise en compte des usages dans
des opérations expérimentales sur
l'architecture du logement social.
La bibliographie ainsi obtenue
est présentée sous forme de deux
listes distinctes. La première, principalement constituée de recherches récentes commanditées par le
Plan construction ou le Plan urbain
représente le corpus retenu pour
analyse détaillée dans les divers bilans. La seconde est une bibliographie complémentaire sur ces quatre
thèmes, fournissant un panorama
plus important des publications sur
les critères d'usage du logement.
Elle est constituée de recherches
plus anciennes ou réalisées dans
d'autres cadres, de livres ou articles
de livres, de thèses ou mémoires et
d'articles de revues.
• •
•
Michèle LAMBERT :
• La ville d'Avignon au XIXème
siècle. 1ère partie : Avignon,
des projets et des villes.
• La ville d'Avignon au XIXème
siècle. 2ème partie : La rue et le
cours Bonaparte.
MELT / IPRAUS, 1992.
Ces deux recherches se sont intéressées aux transformations et développement de la ville à partir des
implantations d'équipements et
plus particulièrement à partir de la
nouvelle relation créée entre centre-ville et périphérie à l'occasion
La Lettre de l'I.P.R.A.U.S.
Ser ge SANTELLI, Ida KASDI :
Atlas des médinas marocaines :
recueil de plans.
BRA / IPRAUS, 1996.
L'atlas des médinas marocaines
fait suite à l'atlas de médinas tuni-
N°8 - Novembre 1997
siennes. Il partage la même ambition et procède de la même méthode : celle de rassembler les plans et
cartes de différentes médinas marocaines dispersés dans différentes
bibliothèques et cartothèques du
Maroc et de France.
Par ailleurs, l'équipe a réalisé
pour certaines médinas un plan de
structure publique, dessiné à la manière de Nolli (l'espace public est
dessiné coupé au rez-de-chaussée
et l'espace privé avec des hachures)
qui distingue clairement la sphère
du public de celle du privé. Regroupés dans un seul volume ces
documents permettront sans doute
aux chercheurs ou aux amateurs de
faciliter une lecture des formes traditionnelles au Maroc. L'atlas n'est
pas exhaustif, et les agglomérations
berbères du sud marocain –ksour et
casbahs par exemple, en sont exclus. Pour des raisons de commodité les médinas sont présentées par
ordre alphabétique, et leurs plans
de manière chronologique.
• •
•
milial, à quoi elle répondait et
quelles variables pouvaient caractériser les trajectoires de chacun de
ces groupes.
Les Portugais, par exemple, ne
cherchent pas à se regrouper, mais
à rester près de la famille et du lieu
de la première résidence. Les relations de voisinage restent superficielles. Ils choisissent le pavillonnaire à réhabiliter. Leur préférence
pour la maison individuelle est
forte et statistiquement dominante.
Les Africains de Sarcelles montrent l’importance de la référence
identitaire africaine commune qui
préside à la constitution des réseaux de sociabilité de voisinage et
à la défense de valeurs d’entraide
et de convivialité. Ce sont les constructeurs qui les orientent dans leur
choix vers des lotissements où ils
peuvent avoir des prêts conventionnés et où se trouvent déjà des
Africains. L’espace résidentiel rassemble des couches professionnelles et sociales différenciées comme
dans les HLM d’où ils viennent généralement.
Les Turcs de la Haute-Savoie illustrent les mécanismes de discrimination locaux producteurs des concentrations résidentielles d’immigrés. Lorsqu'ils accèdent à la propriété, ils ne se regroupent pas, le regroupement étant perçu comme discriminatoire, ils cherchent d’abord
l’occasion d’un achat avantageux.
• •
•
Roselyne de VILLANOVA :
Les migrants propriétaires : de
la location à l'accession, y a-t-il
des règles d'agrégat ?
Plan Construction et Architecture / IPRAUS / 1996.
Cette étude porte sur les trajectoires résidentielles depuis le pays
d’origine, de trois groupes qui accèdent à la propriété en France :
Portugais, Turcs, Africains de
l’ouest. Elle s’est attachée à montrer comment l’accession intervenait dans l’itinéraire résidentiel fa-
Ginette BATY-TORNIKIAN,
Cather ine TITEUX (collab.) :
Architecture et social démocratie : Cités-jardins en Europe.
- 13 -
ne Saint-Denis, la ZAC Bercy, Sextius-Mirabeau (Aix-en-Provence),
Euralille, Tolbiac-Masséna, Cergyle-Haut, Le Mandinet (Marne-laVallée), L'Isle d'Abeau.
• •
•
des habitants. Le rapport issu de
cette première phase d'étude présente la méthodologie employée,
un ensemble monographique de
quatre cas d'étude, et une approche
thématique ou lecture transversale
de ces derniers. Dix indicateurs de
forme urbaine –allant des densités
à la répartition du foncier, en passant par les espaces libres– ont été
retenus et saisis à trois échelles différentes –la ville, le quartier, l'îlot–
chacune d'elles étant soumise à sa
propre logique en termes de mesure de la densité, de décision d'acteurs, de documents réglementaires
et d'opérationalité.
• •
•
Gér ar d ABADIA (IAURIF),
Pauline de DIVONNE (IAURIF), Sabine GUTH (doctor ante IPRAUS) :
Maîtrise d'ouvrage et formes
urbaines
Rapport d'étude, 1996.
Etude réalisée par l'IAURIF avec
le concours de l'IPRAUS pour le
compte du District du Plateau de
Saclay, de la Direction Régionale
de l'Equipement d'Ile-de-France,
des Etablissements Publics d'Aménagement de Cergy-Pontoise, de la
Défense, de Saint-Quentin-en-Yvelines, des Missions Roissy et Yvelines Nord-Ouest et des Sociétés
d'Economie Mixte d'Argenteuil et
de Massy.
Résultat d'une année d'échanges
au sein du groupe de travail "Habitat et modes de vie" réunissant différents aménageurs des pôles de
développement de l'ouest parisien,
cette étude constitue la première
phase d'une étude plus globale dont
les objectifs sont les suivants :
identifier les composantes de la
forme urbaine au travers d'indicateurs mesurables tels que la densité
ou plus qualitatifs comme le traitement des espaces publics, et constituer un outil de références communes pour les aménageurs, les élus
ainsi que les actions de concertation en direction des associations et
- 12 -
programmes, favorise l'approfondissement du travail du concepteur
sur l'immeuble, mais renvoie la prédétermination de la qualité urbaine
à de nouvelles catégories d'acteurs,
les maîtres d'œuvre urbains : urbanistes-voyers et architectes coordinateurs, responsables de la vision
d'ensemble, des espaces publics, et
de l'image collective des logements.
La recherche confronte contradictoirement les points de vue des
"émetteurs de règles" à ceux des
"récepteurs" finaux, les architectes
maîtres d'œuvre des logements.
Après avoir ordonné les problèmes par thèmes (l'alignement, les
gabarits, les dispositifs, l'îlot) et
soulevé les convergences (le rapport au sol, les "marges de manœuvre", la nécessaire division en parcelles, la connivence culturelle),
des suggestions de réforme réglementaire sont énoncées. Tous insistent sur la nécessité de la longue
durée dans les missions de maîtrise
d'œuvre urbaine, sur la nécessité de
règles claires, qui anticipent les
problèmes toujours récurrents.
Les opérations analysées ont été
choisies soit dans le cadre du droit
commun du POS en tissu existant,
soit dans le cadre juridique des
ZAC, en examinant l'articulation
des règlements (PAZ) opposables
aux tiers avec le cahier des charges
de droit privé imposé aux promoteurs.
de la création de la gare. Contrairement à Orléans où la percée "suit"
la gare, il apparaît qu'à Avignon la
percée a joué un rôle important
dans la localisation de celle-ci.
Cela étaie l'hypothèse selon laquelle l'implantation des équipements, et en particulier celle des
gares, s'effectue par rapport à un
déterminisme inscrit dans la ville.
La démarche commence par analyser l'évolution d'Avignon à partir
de ses premiers éléments de transformation : la création et l'agrandissement de ses deux grandes places qui forment un double centre,
l'un institutionnel, l'autre commerçant. L'élaboration du plan d'alignement de la ville –qui se met en
place dans la première partie du
XIXème siècle et est approuvé lors
de la création de la rue de la gare
(en 1854)– éclaire les nouvelles intentions urbaines de la ville et restitue l'importance des modifications apportées par l'implantation
de la gare. Les différents projets
renseignent sur l'attitude de la Ville
par rapport à la gare, mais aussi sur
son aptitude à gérer les potentialités urbanistiques, et sur l'évolution
des pratiques urbaines au XIXème
siècle : par delà ses justifications
fonctionnelles, la rue de la République focalise de nouvelles activités (banques, hôtels, grands magasins), vecteurs de l'économie d'échange.
• •
•
• •
•
Fr ançois LAISNEY, Sibylle
CHARLET :
La coordination architecturale :
du règlement urbain au projet
de logement.
Plan Construction et Architecture / IPRAUS, 1996.
L'évolution de la production du
logement est conditionnée par des
contraintes réglementaires de plus
en plus nombreuses, particulièrement dans le logement social. En
laissant de côté, les plus facilement
identifiables, celles qui conditionnent le logement de l'intérieur, la recherche s'intéresse aux règles urbaines définies en amont, qui déterminent le projet de logement depuis
l'extérieur et s'imposent comme un
donné dans le processus de conception des constructeurs de logements.
Après l'épisode démiurgique des
grands ensembles, le fractionnement quantitatif et opérationnel des
Eliane NICOLINO :
Evaluation documentaire des
études et recherches existantes
sur les critères d’usage du lo-
La Lettre de l'I.P.R.A.U.S.
Michèle LAMBERT :
• Les voies ferrées et les gares
dans les villes. 1ère partie :
Avignon.
N°8 - Novembre 1997
AHICF / IPRAUS-développement, 1992.
• Les voies ferrées et les gares
dans les villes. 2ème partie : Nîmes, du canal au chemin de fer.
AHICF / IPRAUS-développement, 1994.
L'étude du chemin de fer dans la
ville s'intéresse plus particulièrement, à travers les implantations de
gares, aux transformations urbaines
–le chemin de fer étant au XIXème
siècle le principal support de ces
transformations et de l'extension
des villes.
Deux études distinctes ont mis
en évidence les particularités des
implantations en fonction de l'histoire des intervenants et de la morphologie de chacune des villes étudiées.
La première, sur Avignon, a permis de montrer d'une part le rôle
joué par la municipalité lors des
propositions de localisation de la
gare de voyageurs ; d'autre part les
modifications morphologiques occasionnées par l'implantation de la
gare au sud de la ville. L'évolution
et le choix des différents emplacements proposés montrent la persistance des idées urbaines dans la recherche constante de la proximité
du centre et des activités économiques et industrielles. Les transformations s'effectuent avec l'évolution des techniques ferroviaires et
l'importance croissante du rôle des
communications dans la ville, mais
au détriment de la relation de la
ville à son environnement paysager
et à son territoire.
La seconde étude, sur Nîmes,
éclaire le moment de l'histoire du
chemin de fer en France où l'Etat
s'interroge sur sa participation dans
la réalisation du réseau ferré : le
gouvernement souhaitant exécuter
les lignes et les concéder à des sociétés ferroviaires, la ligne de Nîmes à Montpellier sera l'une des
deux seules lignes effectivement
construites par l'Etat. Mais l'étude
met surtout en évidence une autre
particularité de l'aménagement des
villes : contrairement à Avignon,
l'implantation de la gare de voyageurs s'inscrit dans la continuité
des réflexions sur les aménagements urbains développées par la
Ville au siècle précédent –même si
le chemin de fer impose ses contraintes techniques comme la construction d'un viaduc qui crée une
nouvelle "enceinte" et coupe la
ville de son territoire.
• •
•
Ser ge SANTELLI :
• Atlas des médinas tunisiennes.
BRA / IPRAUS, 1992. Ed. Ville
Recherche Diffusion, Ecole
d'Architecture de Nantes, 1992.
• Atlas des médinas tunisiennes. Recueil de plans.
IPRAUS / EAPB, 1994.
Le Maghreb est riche d'un patrimoine urbain de tradition arabo-islamique : les médinas, villes traditionnelles de l'époque pré-coloniale
qui déclinent une structure urbaine
spécifique, –celle d'une centralité
soukière et religieuse. La stabilité
durant des siècles de l'espace urbain
des médinas –de sa forme et de sa
structure comme de son mode opératoire– autorise à parler d'un espace des médinas tunisiennes dont
les caractéristiques sont restées permanentes jusqu'à ce jour.
- 5 -
Les médinas tunisiennes, relativement nombreuses pour une société traditionnelle rurale, sont l'objet
d'étude de la présente recherche,
dont l'ambition est de préciser la
description de leur structure, leur
forme et leur spécificité.
L'étude se fonde sur une documentation multiple : plans historiques établis par les militaires et premiers topographes, plans cadastraux, photographies aériennes, relevés architecturaux et urbains réalisés sur le terrain par les chercheurs associés à la recherche ; documents graphiques complétés par
les gravures, aquarelles, photographies anciennes et autres matériaux
illustrant les récits de voyageurs
jusqu'au début du siècle.
Le relatif bon état de conservation de la majorité des médinas tunisiennes, malgré la lente et massive dégradation de leur tissu architectural, a permis de réaliser des documents originaux sur place –tels
les plans de structure publique, précieux outils de lecture de la forme
urbaine– et de multiples relevés informant sur l'architecture de la médina. Ainsi la présentation de l'ensemble de cette documentation estelle une première étape dans la réalisation d'un ouvrage plus ambitieux : celui d'un atlas des médinas
maghrébines.
Le recueil de plans qui fait suite
au rapport de recherche a été élaboré sur la base des travaux développés avec les étudiants de l'Ecole
d'Architecture de Paris-Belleville
et du CEAA "Villes Orientales".
• •
•
Nicole ELEB-HARLE, Fr ançois LAISNEY, Vér onique
HATTET (collab.) :
Projet de recomposition de la
rue de Paris à Montreuil.
Plan Construction et Architecture "Cité-projet" / Ville de
- 6 -
active ” à Villejuif, Yves Lion architecte.
Plan Construction et Architecture / IPRAUS, 1995.
Montreuil / EAPB / IPRAUS,
1993.
Ce travail, orienté vers les projets et les objectifs de requalification de l'espace public de la rue, a
été mené à trois échelles différentes articulées entre elles :
- Echelle du territoire (cartographie), afin de mieux appréhender la
structure globale du maillage de
part et d'autre de la rue de Paris,
pour en évaluer les lacunes, les discontinuités et les blocages.
- Echelle de l'espace public de la
rue (analyse visuelle, reportage
photographique, croquis), afin de
dégager le rôle des carrefours, des
croisements de rues dans la ponctuation de la voie, mais aussi les
micro-événements à valoriser, tels
que les émergences visuelles des
profondeurs du quartier du BasMontreuil révélées par les voies
obliques ou les biais de pignons.
- Echelle du parcellaire (cartographie), afin de caractériser la structure morphologique, à savoir la
taille et la surface des parcelles, leur
dimension en façade, mais aussi
leur orientation et leurs régularités.
Il a permis : de fonder des points
de vue sur le rapport entre les séquences de la rue, liées à son mode
d'occupation, au rythme des façades
et à la structure parcellaire ; d'approfondir des réflexions sur l'irrigation et la structure du maillage rapportée à la très grande différence entre les deux tissus de part et d'autre
de la rue de Paris, et de fonder ainsi
les limites du territoire à considérer ; de relier ces logiques "circulatoires" ou "fonctionnelles" à celles
de la ponctuation de la rue, aux nécessités de redécoupage des grands
îlots de la rive sud –donc à une mise
en séquence possible ; de mettre en
rapport des nécessité de redécoupage d'îlot avec de nouvelles possibilités de valorisation foncière par
lotissement des voies créées, exclues par la structure bloquée des
grands îlots septentrionaux ; de
mettre en évidence la question des
parkings nécessaires aux bâtiments
conservés sur la rue de Paris.
• •
•
Nicole ELEB-HARLE, Vér onique HATTET (collab.) :
Projet de recomposition de la
rue de Paris à Montreuil. 2ème
partie : Les îlots sud de la Rue
de Paris.
Plan Construction et Architecture "Cité projet" / Ville de
Montreuil / EAPB / IPRAUS,
1993.
Ce travail présente les réflexions
méthodologiques concernant la démarche de recomposition des îlots
sud de la rue de Paris, appuyées sur
des hypothèses de densification et
de gabarit de référence définis en
bordure de la voie et dans la profondeur des tissus concernés par
ces opérations.
A partir du contenu synthétique
de l'atelier, reformalisé pour rendre
les résultats plus lisibles, une réflexion plus centrée sur la genèse
et les évolutions morphologiques
des îlots sud de la rue de Paris a été
conduite à partir des plans d'alignement du XIXème siècle et des cadastres les plus anciens disponibles : ceux de Louis Philippe (1846
environ). En les mettant en perspective, elle expose les règles de
remembrement du parcellaire, qui
sont corrélées à des hypothèses de
densification et de gabarit, afin de
recomposer un front de rue et à
terme un îlot en procédant de façon
globale dans la réflexion, et progressivement dans l'action. Enfin,
une synthèse des propositions est
mise en rapport avec les profils résultants de l'aménagement projeté
pour la ZAC Etienne Marcel, afin
de visualiser les propositions à l'échelle globale de la rue et d'en tirer
des éléments critiques.
• •
•
Fr ançois LAISNEY :
Espaces publics et réurbanisation des grands ensembles.
MELT / Plan Urbain / IERAU,
1993.
Cette recherche présente pour
l'auteur l'occasion d'expliciter les
notions théoriques auxquelles il a
été confronté au cours de nombreu-
La Lettre de l'I.P.R.A.U.S.
La construction de 78 logements
dans le quartier des Hautes-Bruyères à Villejuif, par Yves Lion pour
l'office municipal d'HLM, est-elle
une opération expérimentale de
plus dans une production de logement social qui compte depuis toujours son petit pourcentage d'avantgarde ?
Elle est tout à fait exemplaire de
la complexité des enjeux architecturaux et sociaux de ce type de proposition. D'abord, elle ne se réduit
pas à une évaluation de la «bande
active», ce dispositif, certes le plus
original, n'étant qu'un parmi ceux
remis entre les mains des habitants : ce bâtiment est aussi un immeuble-villas avec terrasses, duplex, vastes séjours, escaliers d'accès ouverts et publics.
Les modifications apportées aux
pratiques de la chambre et du bain
représentent une contribution inédite à la connaissance des relations familiales, tandis que les discussions menées autour de cette
évaluation menaient Yves Lion à
modifier le dispositif chambre-salle
de bains tel qu'il avait été initialement proposé dans un projet ultérieur, à Champs-sur-Marne.
• •
•
Alain BORIE, Pier r e PINON,
Stéphane YERASIMOS :
L'occidentalisation d'Istanbul
au XIXème siècle.
N°8 - Novembre 1997
BRA / Ecole d'Architecture de
Paris-la-Défense, 1996.
Ce document constitue le rapport
de synthèse de la recherche «L'occidentalisation d'Istanbul aux
XIXème et XXème siècle», reprenant les acquis des différents rapports remis précédemment au BRA.
Cette recherche porte sur l'évolution de la ville d'Istanbul pendant le
XIXème siècle et jusqu'au début du
XXème siècle.
L'occidentalisation est envisagée
dans le domaine de l'urbanisme vu
sous l'angle de la réglementation et
des formes urbaines, et dans le domaine de l'architecture privée et de
l'architecture publique. L'occidentalisation des grandes villes ottomanes a été précoce, dès la première moitié du XIXème siècle,
parallèlement aux transformations
qu'ont subies des villes coloniales
comme Alger par exemple. L'originalité du processus, en ce qui concerne les villes ottomanes, c'est
qu'il a été désiré plutôt qu'imposé.
La recherche examine des documents inédits issus des archives
municipales, des documents cartographiques peu exploités, des éléments de la littérature ottomane ancienne, et des relevés d'architecture
déjà publiés ou inédits. Dans tous
les cas une double lecture de ces
documents a été utilisée : à la fois
historique et morphologique.
• •
•
Nicole ELEB-HARLE, Fr édér ic BERTRAND (collab.) :
La conception et la coordination urbanistique et architectu-
rale dans le cadre de la maîtrise
d’ouvrage urbaine. Cultures et
outils.
Rapport d'expertise. Plan Construction et Architecture /
CMOC, 1996.
La recherche ici présentée constitue une capitalisation et un approfondissement d'un rapport d'expertise préparatoire à une rencontre
organisée sur le thème par le Club
des Maîtres d'Ouvrage, en janvier 1995 à la SEMAEST (Paris
12ème).
L'objectif est de s'interroger sur
les attentes des maîtres d'ouvrage et
des maîtres d'œuvre vis-à-vis d'une
conception et d'une coordination
saisies comme un ensemble de démarches qui articulent conception
urbanistique et architecturale et
moyens de la maîtrise des qualités
architecturales et urbaines dans le
temps. Ces questionnements ont été
abordés de façon privilégiée par le
biais de la culture des acteurs et de
leurs outils autour de trois points :
1. les démarches et méthodes de
conception et de coordination, les
processus et outils mis en œuvre
dans leur élaboration et leur articulation ;
2. les résultats en termes de formes
urbaines et architecturales, afin de
capitaliser des enseignements sur
leurs rapports avec les différentes
démarches de coordination ;
3. la pertinence et l'efficacité des
outils au regard des résultats et de
l'adéquation avec les objectifs préalables.
Les finalités, les objectifs et les
modalités d'intervention doivent
ainsi pouvoir être éclairés sur le
plan des échelles spatiales et temporelles des projets comme sur celui des savoir-faire de la maîtrise
d'ouvrage et de la maîtrise d'œuvre
architecturale et urbaine.
Pour un cadrage plus précis de la
coordination, trois thèmes majeurs
ont été dégagés à l'issue des phases
d'entretiens et des rencontres organisées par le Club :
1. la maîtrise sur le long terme des
objectifs de forme urbaine, de l'espace public et de l'architecture ;
2. les relations des échelles de
temps et d'espace ;
3. la gestion des opérations par les
contraintes, les règles ou les processus.
Des études de cas ont été retenues
pour approfondir un ou plusieurs de
ces thèmes : Port-Marianne, la Plai-
- 11 -
marches selon les différents moments.
• •
•
Anne GOTMAN (IPRAUS),
Isabelle BERTAUX-WIAME
(Tr avail et Mobilités), Cather ine BONVALET (INED),
Paul CUTURELLO (SOLIIS),
Yves GRAFMEYER (GRS),
Daniel MAISON (Par is XNanter r e), Paul-Andr é ROSENTAL (Centr e de Recher ches Histor iques) :
• Statuts résidentiels : approche
intergénérationnelle. Exploitation et prolongement de l'enquête “Proches et parents” de
l'INED.
Rapport intermédiaire, CNRS PIR-Villes / GRS / IPRAUS /
IRAD, 1995.
• Proches et parents : à quelle
distance - Analyses de configurations résidentielles.
Rapport final, CNRS - PIR-Villes / GRS / IPRAUS / IRAD. A
paraître dans les Dossiers et Recherches de l'INED en 1998.
Après la phase de travail de
1991, l'atelier SRAI, dans une
deuxième étape, a poursuivi l'exploration des stratégies résidentielles en les resituant dans l'horizon
de la parenté (biologique) et dans
celui des proches (parenté choisie).
Le point de départ de ce programme scientifique a été fourni
par l'enquête "Proches et parents"
de l'INED (1946 personnes enquêtées par questionnaires), prolongée
par la passation de 99 entretiens
approfondis auprès d'une sélection
- 10 -
de répondants tirés dans l'échantillon d'origine.
L'exploitation combinée de ces
deux enquêtes s'est structurée autour de six thèmes faisant chacun
l'objet d'un chapitre : La famille, à
quelle distance ? Proximité spatiale
et affinité (C. Bonvalet et D. Maison). Géographies familiales, petites migrations et générations
(A. Gotman). L'hébergement par
les parents et les proches (Y. Grafmeyer). Profession, résidence et famille : analyse de configurations résidentielles d'indépendants (I. Bertaux-Wiame). Le rôle de la famille
et des proches dans le rapport à la
propriété (P. Cuturello). Trajectoires sociales ou espace social : le solipsisme et l'envie (P-A. Rosental).
• •
•
L'évolution du projet à partir d'une
utopie (l'immeuble-villas) n'est-elle
pas exemplaire d'un processus de
génération des projets expérimentaux dans lesquels les ambitions
initiales sont révisées à la baisse par
phases successives ?
La deuxième partie répond à la
question de l'impact de l'opération
Le Corbusier sur le grand ensemble : les habitants des immeublesvillas ne veulent pas être confondus avec ceux des Gaziers, qui le
leur rendent bien.
La troisième partie restitue la parole d'habitants sur les espaces extérieurs et intérieurs. La double hauteur des logements –symbolique–
est cher payée, la mono-orientation
des logements induit leur sur-occupation, le principe d'un nouveau
dispositif de desserte pour s'affranchir des conflits de voisinage perd
sa légitimité dès lors qu'il recourt à
une architecture de fer et de béton
refusée par les cultures populaires
de l'habitat –toutefois, l'implantation des escaliers dans la rue ne
pose pas de conflit entre l'usage public et l'usage privé.
Cette évaluation à plusieurs sens
vérifie que l'adaptation d'un type
mythique (l'immeuble-villas) reste
très contrainte par son contexte urbain effervescent, les conditions
économiques de sa réalisation et les
conditions sociales de son occupation.
• •
•
J ean-Michel LEGER, Benoîte
DECUP-PANNIER, Dominique DURAND, Chr istophe
BASTIDE :
Une évaluation des immeublesvillas Le Corbusier à Orly.
Plan Construction et Architecture / OPAC du Val-de-Marne /
IPRAUS, 1995.
La REX de la Gare des Saules à
Orly –autrement dit les immeublesvillas Le Corbusier– est une réalisation lourde d'enjeux urbains, architecturaux et sociaux, la greffe
de logements et de commerces en
forme de liaison piétonne entre le
grand ensemble des Gaziers et la
gare du RER devant participer à la
restructuration urbaine du secteur.
La première partie interroge le
coût d'un tel projet expérimental.
J ean-Michel LEGER, Benoîte
DECUP-PANNIER :
Chambre-bains et terrasse avec
vue. Evaluation de la “ bande
La Lettre de l'I.P.R.A.U.S.
un environnement pauvre et contraignant, source de dégradations et
de dysfonctionnements.
• •
•
ses années d'expériences professionnelles dédiées à la réhabilitation d'ensembles d'habitat social
(grands ensembles, ZUP et ZAC).
La première partie trace la genèse
de l'espace public moderne et de ses
modes d'application ; elle énonce
les caractéristiques liées à l'idéologie planificatrice de l'époque (monolithisme, enclavement, logiques
périmétrales, démembrement du
sol, effacement des traces, espace
libre, espace vert) et comment l'espace public, en étant à la fois subordonné à la prédominance du dessin
des infrastructures et à l'autonomisation des typologies de l'habitat, a
perdu son rôle traditionnel d'articulation entre ces deux niveaux.
La deuxième partie décrit la
crise et l'évolution récente de l'espace public, et les moyens mis en
œuvre pour son amélioration, faisant un bilan critique de 20 ans de
politiques publiques caractérisées
par le "cosméticisme", le gâchis financier, la superficialité des interventions sur les espaces publics,
dégradés aussitôt qu'achevés.
La troisième partie énonce les
stratégies de reconquête de l'espace
public dans une optique prospective : à partir des démarches plus récentes de projet urbain, elle insiste
sur la nécessité de distinguer méthodologiquement puis d'articuler
les stratégies globales sur la structure urbaine et les stratégies locales
sur le tissu urbain.
La recherche s'efforce finalement, en se démarquant de la vulgate sociologique dominante, de
prouver combien la structure formelle qui a été projetée sur les périphéries contemporaines a pu créer
N°8 - Novembre 1997
Pier r e CLEMENT, Nicole
ELEB-HARLE, Philippe PANERAI (dir ecteur s scientifiques), Michèle LAMBERT,
Valér ie FOUQUE :
Recherche et expérimentation
pour le projet : Agglomération
orléanaise.
Phase 1 : Histoire et stratégie de
la formation du territoire urbain, juillet 1994.
Phase 2 : Analyse diagnostic de
six thèmes, décembre 1994.
DDE du Loiret / Agence d'urbanisme de l'agglomération orléanaise / IPRAUS.
Cette recherche a été effectuée
dans le cadre de la révision du schéma directeur de l'agglomération orléanaise. Elle s'est intéressée à l'avènement d'une nouvelle génération d'espaces dans l'architecture urbaine, associé aux transformations
dialectiques qui s'opèrent sur les
grands réseaux. Elle a porté sur les
projets de reconquête des espaces
publics consécutifs au déclassement
des voiries nationales.
Dans la première phase, les recherches ont donné lieu à une investigation sur les différentes étapes de la planification à l'échelle de
la métropole pouvant renseigner
les problématiques de recomposition urbaine à partir des hypothèses
de déclassement ou non des autoroutes A10 et A71 : premières tentatives de planification, plans de la
Reconstruction, projets de SDAU
(1974) et de SD (1994).
La deuxième phase, portant sur
l'élaboration du dossier de voirie de
l'agglomération orléanaise a concerné la production du travail d'analyse
spécifique à chacun des six thèmes
suivants : Orléans et l'avenir de ses
autoroutes ; un nouveau boulevard
est-ouest ; le pont Renault, de la
Source à Saint-Jean-de-Braye ; donner un statut à la nouvelle liaison,
l'axe nord-sud d'Orléans ; l'épine
dorsale en mutation ; les mails : un
espace public à restaurer, un équilibrage à préparer. Cette phase a débouché sur trois documents : l'analyse du diagnostic des six thèmes ;
une analyse urbaine ; un catalogue
des voies. Après avoir établi l'état
des lieux de chaque site ont été formulés les objectifs sur chacun des
thèmes, dans les logiques de développement urbain futur, et les hypothèses de scénarios de voirie qui
puissent constituer les meilleurs
compromis vis-à-vis des enjeux et
des potentiels du développement urbain, de la préservation des espaces
paysagers et de l'amélioration de la
qualité des déplacements.
• •
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Pier r e CLEMENT, Sabine
GUTH :
La densité dans ses rapports
aux formes architecturales et
urbaines.
Rapport provisoire. IPRAUS,
1994.
Une exploration du concept de
densité dans ses rapports aux formes architecturales et urbaines
- 7 -
pose quelques jalons de son développement tout au long du siècle et
depuis son émergence vers la fin du
XIXème siècle.
Reposant sur une lecture comparative centrée sur le projet, elle
montre comment le concept de densité a pu alternativement être utilisé
comme simple indicateur de maux
(insalubrité, mortalité), élément régulateur, ou facteur de projet –justifiant tour à tour le maintien ou le
renouvellement des formes existantes et la rentabilité financière des
opérations immobilières.
Croisant des questions telles que
celles des limites, de l'échelle et
des découpages, cette étude met en
évidence certains aspects liés aux
relations formes-densités, comme
la place de la densité comme élément charnière entre architecture,
ville et réglementation, ou encore
l'intérêt d'intégrer données quantitatives et qualitatives (mettant en
jeu des questions de perception et
de pratique de l'espace).
• •
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Fr ançois LAISNEY, Xavier
MALVERTI :
Espaces publics parisiens : méthode d'inventaire typologique.
Ville de Paris / DAU / GEVR,
1994.
L'IPRAUS a participé en la personne de François Laisney à cette
recherche menée par l'équipe du
GEVR sous la direction de Xavier
Malverti.
En complément des "guides de
l'espace public" élaborés par la Ville
à l'usage des prescripteurs dans le
- 8 -
cadre de ses actions de requalification de ceux-ci, la recherche, sur la
méthode d'inventaire typologique
des espaces publics parisiens, est
conçue comme un premier pas en
vue de l'établissement d'un ambitieux inventaire patrimonial.
A partir d'un balayage exhaustif
des critères morphologiques et historiques, l'hypothèse élaborée met
en avant la distinction entre espace
linéaire (voie) et espace ponctuel
(place, carrefour). Par la confection
de fiches descriptives appuyées sur
un lexique et un corpus explicatif,
les objets comparables sont ensuite
regroupés en classes, illustrées par
des exemples-types. La typologie
ainsi constituée vise à devenir un
outil de référence pour les concepteurs appelés à travailler sur des
cas analogues par la taille, le type
d'aménagement, l'usage…
En fournissant une diversité de
solutions, la doctrine sous-jacente
est de conserver le caractère spécifique et unitaire de tout l'espace
public parisien, acquis en particulier au XIXème siècle et regroupé
sous le concept de "parisianité".
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Eliane NICOLINO, J ean-Yves
TOUSSAINT :
Recherche
bibliographique :
Architecte-urbaniste en Algérie : un fragment de la crise algérienne .
IPRAUS, 1994. Ed. Ville Recherche Diffusion, Ecole d'Architecture de Nantes.
Cette recherche bibliographique
a été réalisée entre 1990 et 1993
dans le cadre de la thèse «Architecte-urbaniste en Algérie», soutenue par J-Y. Toussaint le 12 novembre 1993.
Cette thèse prend appui sur une
expérience particulière d'architecteurbaniste coopérant en Algérie dans
le cadre d'un contrat de coopération
entre 1980 et 1982, passé par la CADAT (Caisse Algérienne d'Aménagement du Territoire) d'Oran, Mission technique de Tlemcen. Son objet est de procéder à une déconstruction des mobiles à l'œuvre dans la
production de l'espace dans le cadre
du projet –ici le projet en urbanisme. Ce regard sur le projet s'intéresse au système de relations qui lie
tout à la fois l'engagement personnel
d'un individu, son statut professionnel et le rôle social que ce dernier lui
octroie, une organisation spécifique
et un complexe organisationnel. Le
contexte –l'Algérie– est exemplaire.
La modernité y est un enjeu considérable du développement.
Ce travail a progressivement
glissé de l'analyse du cheminement
de l'acteur-l'architecte-dans une organisation –la CADAT chargée de
produire l'espace urbain, à l'analyse
de la CADAT comme organisation
et de l'organisation au phénomène
bureaucratique dans la société algérienne.
La bibliographie présentée, agrémentée de plusieurs index, reprend
tous ces thèmes.
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Rabia BEKKAR, Nadir BOUMAZA, Daniel PINSON :
Habité et urbanité des immigrés maghrébins en F rance.
La Lettre de l'I.P.R.A.U.S.
Plan Construction et Architecture / IPRAUS / IGA / LAUA,
1995.
Rabia BEKKAR :
Habiter l'urbain et le quotidien
des Algériens en F rance.
Plan Construction et Architecture/ IPRAUS, 1995.
Cette recherche a pour objet
l'étude des formes et des évolutions
de la présence et des pratiques résidentielles des populations d'origine
maghrébine en France. Mais elle
aborde également les effets de l'expérience émigrée dans le pays d'origine tant par la réalisation de la
"maison de retour" que par d'autres
types de relations entre l'émigré,
son réseau de parentèle et son voisinage.
Elle se compose de trois monographies élaborées dans trois régions différentes :
- à Nantes (Loire atlantique) avec
un échantillon de familles résidant
dans un grand ensemble, plus souvent marocaines qu'algériennes ou
tunisiennes ;
- à Villard-Bonnot et à Domène
(Isère) avec des familles marocaines et kabyles résidant en logement
collectif ou individuel ;
- à Décines, dans la banlieue de
Lyon (Rhône), où le travail a porté
essentiellement sur des familles algériennes engagées dans l'accession à la propriété en maison individuelle.
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Pier r e CLEMENT (dir .), Michèle LAMBERT, Sophie ALLARD, Anne-Sophie LEBRETON, Annie TERADE :
Pôles
Pôles d'échange : formes urbaines et urbanité. Saint-Lazare, Cour de Rome et Cour du
Havre.
Programme de recherches concertées Plan Urbain / RATP /
N°8 - Novembre 1997
SNCF : "Les lieux-mouvements
de la ville". IPRAUS-développement, 1995.
Le site de la gare Saint-Lazare à
Paris est aujourd'hui pôle de correspondance entre trains, métro et
bus. Centrée sur les formes des espaces publics ou ouverts au public
qui le composent, la recherche s'organise selon deux axes.
Le premier propose une lecture
des bâtiments et espaces construits
existants qui repose sur une décomposition et des représentations
graphiques visant à faire ressortir,
à partir du rôle et des fonctions
spécifiques qu'ils assurent au sein
du pôle, des lieux et éléments architecturaux identifiables. Décomposition et spécification des lieux
sont établies à partir des domanialités dont ils relèvent, de leurs emprises, accès, toponymies et appellations.
L'échelle du pôle d'échanges et
celle du quartier dans lequel il s'inscrit sont particulièrement prises en
compte dans cette partie de l'étude.
Le second analyse la genèse de
ces bâtiments et espaces afin d'en
comprendre les processus de stratification et de croissance, de repérer
les lignes directrices de celle-ci, de
dégager les constantes formelles
longues fondant l'identité du site
dans la ville. L'évolution des projets successifs, des formes construites, des principes de leur
conception, du rôle des acteurs urbains concourent à retracer cette
genèse.
Aux échelles précitées, s'ajoute
ici celle de la ville entière, interrogeant les logiques de mise en relation de la gare avec le territoire
qu'elle dessert en terminus.
De la confrontation des deux axes
d'analyses ressort la convergence
entre la pérennité de certains espaces et leur capacité à constituer les
lieux symboliques majeurs du pôle.
Elle permet aussi de dégager quelques axes méthodologiques pour
l'élaboration de projets ultérieurs
sur un site appelé à se transformer
avec les lignes Météor et Eole.
• •
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Nicole ELEB-HARLE, Fr ançois LAISNEY :
Le rapport Plan-Projet : Madrid, Lisbonne, Bâle et Sienne.
Observations sur le rôle des
projets urbains dans la straté-
gie de quatre villes européennes.
Plan Construction et Architecture - Programme “Euroconception” / Ecole d'Architecture de
Paris-Belleville / IPRAUS, 1995.
En choisissant de porter l'observation sur quatre villes européennes (Madrid, Porto, Sienne et
Bâle), il s'agit d'étudier les projets
qui les ont marquées par leur qualité et leur impact. Le rôle de ces
projets, leur nature et leur mise en
œuvre témoignent aussi des différentes stratégies à l'œuvre au cours
des dix dernières années de leur
gestion urbaine.
Ces projets ont porté sur la sauvegarde et la revalorisation des
centres et noyaux historiques ; la
reconquête des franges urbaines,
populaires ou industrielles, pour
leur intégration à la ville ; la reconquête des sites ferroviaires, berges
de fleuves, voies à grande vitesse,
sites délaissés par les mutations
technologiques.
L'actualité met en avant d'autres
enjeux, comme la relance de la planification stratégique, des questions d'infrastructures territoriales
liées aux secteurs de développements économiques régionaux et
aux nouvelles coalitions entre partenaires publics et privés qu'elle
nécessite.
Les différents processus sont interrogés vis-à-vis de la conception
de l'art urbain mis en œuvre, à savoir : savante et dans la tradition
du dessin de ville ; participative et
appuyée sur la concertation ; orientée sur la communication et la médiation ; mêlant ces différentes dé-
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