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Éditeur : Hachette
Genre : Policier
Nombre de pages : 288
Collection : Le Livre de Poche Jeunesse
Niveau conseillé : Collège
Difficulté de lecture : 3
LE CHIEN DES BASKERVILLE
Sir Arthur Conan Doyle (Traduit de l’anglais par Bernard Tourville)
Illustrations de couverture de Corbeau
RÉSUMÉ
Ch. 1, 2 et 3 : Le Dr. Mortimer vient consulter Sherlock Holmes. Il lui raconte en quoi consiste la
malédiction historique des Baskerville : Un chien gigantesque terrorise la famille. Charles
Baskerville vient d’être retrouvé mort. Holmes déduit que Sir Charles s’est mis à courir avant que
son cœur lâche. Ch. 4 et 5 : Henry, son neveu et héritier, débarque du Canada. Il montre une
lettre anonyme qui l’engage à ne pas se rendre à Baskerville. Holmes et son ami Watson
s’aperçoivent que Sir Henry est suivi dans la rue par un homme qui leur échappe. Watson
accompagne Sir Henry à Baskerville. Ch. 6, 7 et 8 : Le lieu est impressionnant. À leur arrivée,
les deux hommes apprennent qu’un prisonnier s’est échappé du bagne voisin. La nuit, Watson
entend une femme pleurer. Il fait la connaissance de l’entomologiste Stapleton et de sa sœur
Beryl. Cette dernière craint pour la vie de Sir Henry. Watson rencontre ensuite M. Frankland, un
vieux solitaire, procédurier. La nuit, il remarque que Barrymore, le maître d’hôtel, scrute la lande
de l’une des fenêtres d’une pièce inhabitée du manoir. Ch. 9 : Sir Henry est tombé amoureux de
Beryl. Il souhaite l’épouser. Stapleton surprend leur rencontre et se dispute avec le baronnet, mais
il vient peu après lui présenter ses excuses. La nuit venue, Watson et Sir Henry interpellent
Barrymore dans son manège. Son épouse avoue qu’elle et son mari nourrissent l’évadé qui est en
réalité son jeune frère. C’est elle qui pleure chaque nuit. Watson et Sir Hernry partent sur la
lande, entendent un aboiement sinistre et aperçoivent le forçat. Ce dernier détale et les sème. Peu
après, Watson distingue au loin une silhouette qui n’est pas celle du fugitif. Ch. 10 : Barrymore
implore Sir Henry de ne pas dénoncer son beau-frère. En échange, il lui révèle qu’une femme
inconnue signant “L.L.” avait fixé rendez-vous à Sir Charles à l’heure et à l’endroit où ce dernier
est mort. Watson découvre qu’il s’agit de Laura Lyons, la fille du vieux Frankland qui l’a rejetée.
Barrymore rapporte à Watson ce que lui a dit son beau-frère : Un autre homme que lui se cache
dans la lande, ravitaillé par un jeune garçon. Ch. 11 : Laura Lyons confie à Watson qu’elle n’a
pas pu se rendre au rendez-vous donné à Sir Charles. Frankland a aperçu l’enfant qui porte à
manger à l’inconnu. Il en fait part à Watson qui part sur la lande à sa recherche. Une cabane
paraît habitée. Watson décide d’attendre le retour de son occupant. Ch. 12 : Holmes est le
mystérieux inconnu. Il échange avec son ami plusieurs renseignements. Ainsi Watson apprend
que les Stapleton ne sont pas frère et sœur mais mari et femme. À la nuit tombée, un hurlement se
fait entendre, suivi d’un appel au secours. Après une longue course, Holmes et Watson
découvrent un cadavre qu’ils croient être celui de Sir Henry mais qui s’avère être le forçat évadé.
Holmes soupçonne Stapleton, sans toutefois en avoir les preuves. Ch. 13 : Les deux amis
feignent de regagner Londres. Ils se rendent chez Laura Lyons pour lui dévoiler que les Stapleton
sont mariés. Laura avoue alors que Stapleton a promis de l’épouser, lui a dicté la lettre à Sir
Charles et lui a interdit d’en parler. L’inspecteur Lestrade, alerté par Holmes, débarque de
Londres. Ch. 14 : Sir Henry dîne chez Stapleton. Il prend à pied le chemin du retour. Holmes,
Watson et Lestrade guettent dans le brouillard. Un chien monstrueux attaque Sir Henry. Holmes
abat la bête. Au domicile de Stapleton, les détectives découvrent Beryl bâillonnée. Elle indique
où se cache son mari qu’elle déteste. Au matin, le repaire, situé au centre du marais, est désert. Le
criminel n’a pu qu’être englouti dans le bourbier. Ch. 15 : Holmes explique à Watson comment
un neveu de Sir Charles, dont l’existence était ignorée, a pris le pseudonyme de Stapleton et a
organisé, en achetant un chien féroce, le meurtre de son oncle puis de son cousin.
PISTES D’EXPLOITATION PÉDAGOGIQUE
I. Découverte du livre : Premières acquisitions / Premières questions
La couverture : Quelles sont les parties les plus claires (une éclaircie blanche dans le
ciel et la lanterne) ? À quoi reconnaît-on le personnage de Sherlock Holmes (sa casquette et sa
cape caractéristiques) ? Quels sont les éléments inquiétants (la lumière éclairant du dessous le
visage du détective, son regard tourné dans la direction opposée au danger : la silhouette d’un
énorme chien qui n’est peut-être que l’ombre d’un arbre mort) ?
Feuilletage : Relever tous les adjectifs dans le prière d’insérer de la quatrième de
couverture (mort, démoniaque, perdu, obscure, diabolique). Quelles impressions laissent-ils au
lecteur (malaise et curiosité) ? Qu’ont en commun les onze titres cités pp. 286 à 288 (des
énigmes) ?
Où, dans le livre, trouve-t-on des indications sur l’auteur (sur le premier rabat et la
quatrième de couverture, ainsi qu’à la p. 284) ? Qu’est-ce qui rassemble Sir Arthur Conan Doyle
et le Dr. Watson (Ils sont tous deux médecins) ?
II. Premières lectures / Découverte du texte / Sensibilisation aux thèmes
En cours de lecture : En lisant le premier chapitre, peut-on savoir en quelle année se
déroule l’affaire (5 ans, p. 12, à ajouter à 1884, p. 7, soit 1889) ?
On notera au fur et à mesure de la lecture les noms des différents personnages et les
relations qu’ils entretiennent (les habitants de la lande, les membres de la famille des Baskerville,
etc.) ainsi que les noms des lieux cités (Baskerville Hall, Merripit, Lafter Hall, Coombe Tracy, le
bourbier de Grimpen), en essayant de les situer les uns par rapport aux autres.
Le titre du Ch. 5 sera expliqué (les trois pistes qui ne débouchent sur rien de tangible).
Échanges / Argumentation et débats : Les lecteurs remarqueront tous les détails qui
poussent à croire à la présence dans la lande d’une bête étrange (A titre d’exemples : Pp. 33, le
Docteur Mortimer aperçoit quelque chose qu’il prend pour une grosse vache noire. P. 35, les
empreintes autour du cadavre ressemblent à celles d’un chien gigantesque. P. 41, plusieurs
personnes ont signalé une bête qui ne ressemble à aucun animal catalogué par la science, une bête
énorme, quasi phosphorescente, etc.). On comparera ces descriptions avec celles du chien de
Stapleton tel que le voient Holmes, Watson et Lestrade (pp. 254, 256, 264, 271,273). D’où vient
l’aspect phosphorescent de l’animal décrit par les habitants de la lande (Le chien est barbouillé de
phosphore) ?
La classe évoquera des légendes s’appuyant sur la présence supposée de bêtes
monstrueuses (le monstre du Loch Ness, la bête du Gévaudan, le Yéti, le Big Foot, etc.). Une
discussion s’engagera sur l’importance qu’il y a à ce que des observations rigoureuses et
scientifiques soient utilisées pour vérifier la véracité de témoignages qui s’appuient sur
l’imagination et les peurs (présence de petits hommes verts venus d’autres planètes, etc.).
Activités en liaison avec la lecture : On rappellera quelques exemples tirés de l’actualité
et les lois en vigueur concernant les dangers que représentent certains chiens.
Une équipe constituera un dossier sur le célèbre auteur et sur Sherlock Holmes. Mais les
trois romans cités sur le premier rabat de couverture ne sont pas tous des livres policiers.
L’écrivain de fictions fantastiques sera donc aussi évoqué.
III. Dire / Quelques suggestions
Les rôles seront répartis pour jouer la scène qui met en jeu Sir Henry, Watson et M. et
Mme. Barrymore (pp. 154 « Que faites-vous ici, Barrymore ? » à 159 « […] nous reparlerons de
l’affaire dans la matinée »).
La lecture de la Rétrospective (ch. 15) permettra de remettre en place tous les éléments
concernant la véritable identité et les buts de Stapleton.
IV. Écrire / Quelques propositions
La p. 16 offre l’exemple d’un discours médical. Les mots scientifiques (dolichocéphalie,
supra-orbitaire, pariétales, anthropologie) seront expliqués. On choisira parmi la galerie des
ancêtres (p. 105) un portrait pour le décrire avec des termes savants.
De retour à Scotland Yard, Lestrade rédige un rapport écrit, le plus objectif possible, sur
ce qu’il a vécu tout au long du Ch. 14.