Vaccination HPV - Sanofi Pasteur MSD

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Vaccination HPV - Sanofi Pasteur MSD
SYNTHESE DE PRESSE
Mardi 10 juillet 2012 Vaccination HPV :
des bénéfices déjà tangibles, des inquiétudes infondées
Le succès des programmes nationaux de vaccination HPV, associés au dépistage par frottis,
constitue l'un des enjeux majeurs de la lutte contre le cancer du col de l'utérus. Consacré à ce cancer
et aux maladies associées au HPV, le congrès européen EUROGIN 1 qui se déroule actuellement à
Prague, se fait l'écho des données d'impact en vie réelle de la vaccination HPV dans différents pays
du monde. "La France a fait les frais d’une campagne de dénigrement infondée de nature à créer une
inquiétude et une suspicion autour des vaccins qui ne manquera pas de porter une atteinte grave à la
protection sanitaire" regrette toutefois le Docteur Joseph Monsonego, Président du Congrès
d'EUROGIN, gynécologue, oncologue. Les autorités de santé françaises ont pourtant récemment, et à
plusieurs reprises, confirmé le profil de tolérance du vaccin et appelé à une augmentation de la
couverture vaccinale des jeunes filles.
Les types de papillomavirus 16 et 18 sont à l’origine d’environ 70% des cancers du col de l’utérus en Europe, de la majorité des lésions précancéreuses du col de l’utérus (appelées aussi CIN2/3 ou bien lésions dysplasiques cervicales de grade modéré ou sévère) et de 70% des lésions précancéreuses de la vulve et du vagin. Les types 6 et 11 sont responsables de la formation de 90% des verrues génitales. Vaccination HPV : un impact perceptible en Australie…
Après 5 ans d'utilisation, l'impact de Gardasil® dans la "vie réelle" s'avère déjà perceptible. "100 millions de doses de vaccins HPV ont été distribuées à ce jour dans plus de 120 pays qui l’ont approuvé et pour beaucoup d’entre eux recommandé et remboursé. En Australie où un programme scolaire est en place avec une couverture vaccinale dépassant 80% dans les cohortes cibles (pour au moins une dose), la baisse de l'incidence des condylomes et, dans certaines tranches d'âge, celle des lésions cervicales précancéreuses, renforcent l'intérêt de la vaccination avec Gardasil®", souligne le Docteur Andrew Grulich, Epidémiologiste. … Et aussi en Europe
Communiqués lors du congrès Eurogin, les résultats préliminaires de trois études observationnelles de cohorte menées en Allemagne 2,3 (observation de l'incidence des verrues génitales avant et après la mise en place de la vaccination), en Suède 4 et en Belgique 5 (observation de l'incidence des verrues génitales chez les filles vaccinées versus les non vaccinées sur la base de registres de vaccination) apportent également de données encourageantes. Ainsi, dans ces 3 études, une tendance à la baisse des verrues génitales est constatée après mise en place de la vaccination 1 EUROGIN (European Research Organization on Genital Infection and Neoplasia), Prague 8‐11 Juillet 2012 – www.eurogin.com
Horn J, et al ‐ Health Care Databases – A tool to study population effects of HPV vaccination : Assessment of HPV in German health insurance data – EUROGIN 2012 3 Mikolajczyk R et al ‐ The incidence of anogenital warts in Germany after introduction of HPV vaccination ‐ EUROGIN 2012 4 Leval A, et al. ‐ Quadrivalent HPV‐vaccine population effectiveness on genital warts: a population‐based study in over 2.2 million women – EUROGIN 2012 5 Van Tielen R., Gobbo C. – Monitoring the early impact of young girls quadrivalent HPV vaccination on genital warts in Belgium – EUROGIN 2012 2
1 Mettre fin à des inquiétudes infondées
A propos des inquiétudes relatives à la vaccination HPV en France, le docteur Joseph Monsonego rappelle que les autorités de santé ont, à plusieurs reprises, confirmé le profil de tolérance de Gardasil et souligne que « le taux d’évènements de nature neurologique ou manifestations auto‐immunes très rarement répertoriés 6 , qui est estimé à 0,2/100 000 doses distribuées, n’est pas plus élevé que dans la population générale de cet âge 7 . Et il faut rappeler qu’après l’administration de vaccin contenant un simple placebo, des manifestations de même nature sont observées 8,9 . « En France, les papillomavirus sont à l’origine d'environ 3 000 nouveaux cas de cancer par an avec près de 1000 décès. Les virus HPV type 16 et 18 ont le potentiel oncogène le plus important, et sont responsables de plus de 70% des cancers du col utérin. L'association de la vaccination dès l’âge de 14 ans et du dépistage par frottis à partir de 25 ans, est aujourd'hui le seul moyen de faire reculer ce cancer et la mortalité qui lui est liée » rappelle le Professeur Jean Levêque, Chef du Service de Gynécologie au CHU Anne de Bretagne, à Rennes, et membre du Collège National des Gynécologues Obstétriciens Français (CNGOF). Recommandations vaccination HPV*
Recommandations générales : • La vaccination contre les infections à papillomavirus humains est recommandée pour toutes les jeunes filles âgées de 14 ans, afin de les immuniser avant qu’elles soient exposées au risque d’infection à HPV. Une mesure de rattrapage est prévue et le vaccin est également proposé aux jeunes filles et jeunes femmes de 15 à 23 ans qui n’auraient pas eu de rapports sexuels ou, au plus tard, dans l’année suivant le début de leur vie sexuelle. • Cette vaccination peut être effectuée indifféremment avec l’un ou l’autre des deux vaccins existants. Cependant, ces deux vaccins ne sont pas interchangeables et toute vaccination initiée avec l’un d’eux doit être menée à son terme avec le même vaccin. Remarques • La vaccination contre les infections à papillomavirus ne se substitue pas au dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus par le frottis cervico‐utérin, y compris chez les femmes vaccinées, mais vient renforcer les mesures de prévention. • À partir de 25 ans, toutes les jeunes femmes vaccinées ou non vaccinées doivent continuer à bénéficier du dépistage selon les recommandations en vigueur. * BEH du 10 avril 2012 n°14‐15 ‐ Le Calendrier des vaccinations et les recommandations vaccinales 2012 selon l’avis du Haut Conseil de la santé publique*** A propos de Sanofi Pasteur MSD
Sanofi Pasteur MSD est une joint‐venture entre Sanofi Pasteur, la division vaccin de Sanofi et Merck & Co., Inc. Conjuguant innovation et savoir‐faire, Sanofi Pasteur MSD est la seule société en Europe à se consacrer exclusivement aux vaccins. Bénéficiant à la fois du fruit de la recherche de Sanofi Pasteur et de Merck & Co. Inc, et en liaison avec leurs équipes au niveau mondial, Sanofi Pasteur MSD se consacre, pour l’Europe, au développement de nouveaux vaccins visant à étendre la protection à d’autres maladies et à perfectionner les vaccins existants, afin d’améliorer l’acceptabilité, l’efficacité et la tolérance de la vaccination. Contacts presse :
Anne‐Laure Brisseau et Delphine Eriau – Tel : 01 45 03 50 36 ‐ Email : [email protected] 6 Gardasil® : Troisième bilan du plan de gestion des risques européen et national Afssaps http://www.afssaps.fr/var/afssaps_site/storage/original/application/dd74df4740c453f1889d56ef5ddf4387.pdf 7 Slade BA et al. JAMA. 2009 Aug 19;302(7):750‐7 Postlicensuresafety surveillance for quadrivalent human papillomavirus recombinant vaccine 8 Siegrist CA, et al. Pediatr Infect Dis J. 2007 Nov;26(11):979‐84Human papillomavirus immunization in adolescent and young adults: a cohort study to illustrate what events might be mistaken for adverse reactions. 9
Adverse Effects of Vaccines :Evidence and Causality www.iom.edu/vaccineadverseeffects 2 

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