Étudiez mieux, étudiez plus

Les clés pour apprendre. Améliorer sa qualité d’étude
Étudiez mieux, étudiez plus
Student Academy asbl
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Les clés pour apprendre. Améliorer sa qualité d’étude
Introduction
T
ous les étudiants sont motivés pour réussir et ils possèdent les facultés
intellectuelles nécessaires puisqu’ils sont détenteurs d’un diplôme de
l’enseignement secondaire. Alors pourquoi plus de 60% des étudiants
échouent en première année? Les études relatives à ce sujet mettent à jour que ce
taux d’échec n’est pas tant dû à un manque d’aptitudes mais plutôt à un manque de
travail et de méthode. De fait, tous les étudiants ont les moyens de réussir s’ils sont
prêts à travailler de manière régulière et efficace. Vous êtes étudiant, votre métier
est donc d’étudier. Tout comme un patron, un employé ou un ouvrier doit travailler
entre 35 et 40 heures par semaine pour percevoir un salaire, il est attendu de vous
que vous étudiez entre 15 et 20 heures par semaine en dehors des heures de cours.
Étudier est une chance que la société vous offre. Saisissez-là.
I.
La mémoire
La mémoire est un outil formidable qui se travaille comme un muscle. Au plus vous
entrainez votre mémoire au plus il vous sera aisé de retenir sans efforts une quantité
importante de matière au même titre que la pratique régulière d’un sport, d’un
instrument de musique ou d’une langue amène à des résultats toujours plus
satisfaisants. La mémoire est divisée en trois parties.
a. Le registre des informations sensorielles
Nos sens captent en permanence des stimulations émises par notre
environnement (bruit de klaxon, odeur particulière,…). Notre cerveau fait le tri de
ces stimulations en sélectionnant celles qui valent la peine d’être traitées et qui
seront ensuite transférées vers la seconde partie de notre mémoire : la mémoire
à court terme. Ce tri est opéré par les mécanismes d’attention de notre cerveau.
b. La mémoire à court terme
Notre mémoire à court terme opère un second tri et sélectionne les informations
(ou stimulations) conscientes qui lui semblent pertinentes. La plupart des
étudiants font l’erreur en début de parcours universitaire de solliciter
exclusivement leur mémoire à court terme pendant l’étude. Malheureusement, la
mémoire à court terme ne peut contenir qu’un nombre limité d’informations et
pour une courte durée. (expl: liste des courses, refrain des chansons,…)
L’utilisation de la mémoire à court terme était envisageable dans le secondaire
mais plus dans l’enseignement supérieur.
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c. La mémoire à long terme
La mémoire à long terme est l’outil par excellence que vous devez apprendre à
maitriser en tant qu’étudiant. Elle est capable d’entreposer une quantité
formidable d’informations sur une longue durée mais fonctionne de manière plus
complexe que les autres parties de la mémoire. Le passage de l’information de la
mémoire à court terme vers la mémoire à long terme dépend de l’utilité que le
cerveau accorde à cette information.
Le cerveau va considérer une information comme utile si :
1. Elle est fréquente (c’est-à-dire qu’elle apparait de manière récurrente).
2. Elle peut être liée à quelque chose de connu (une information maitrisée
depuis longtemps ou une expérience vécue).
Comment faciliter la mémoire à long terme ?
1. Étudier de manière régulière (pour que l’information devienne
fréquente)
2. Créer un intérêt personnel pour l’information (pour que l’information
puisse être lié à quelque chose de connu ou de vécut). C’est-à-dire :
 Se poser des questions
 Situer l’information dans un contexte et lui donner du sens (table
des matières, organisation structurée plutôt que linéaire, apprendre
une réponse d’un tout,… expl : liste des courses versus organisation
d’un diner, idée du chemin de l’info)
 Trouver des exemples concrets et pratiques (par soi-même ou avec
l’aide du professeur)
 En parler autour de soi ou étudier en groupe (en débattant ou en
expliquant quelque chose à un tiers vous créer liens
supplémentaires).
Lorsque les premières connaissances sont bien apprises et intégrées, les
apprentissages suivants seront beaucoup plus faciles et la quantité d’informations
que vous pourrez apprendre sera plus grande.
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II.
L’attention et la concentration
a. L’attention
L’attention traite les perceptions qui lui semblent pertinentes et les rends
conscientes (voir mémoire ci-dessus). Les mécanismes d’attention ont pour but
de permettre au cerveau de traiter rapidement l’ensemble des informations pour
que le contact avec l’environnement soit efficace. En d’autres termes, elles
sélectionnent les informations susceptibles d’être utiles pour la vie de tous les
jours.
Les informations qui sont perçues comme utiles par l’attention :
1. Les émotions et les pensées ou facteurs personnels : expériences vécues et
concrètes positives comme négatives
 exemple : une augmentation soudaine de son loyer
2. Tout ce qui bouge et affecte plusieurs sens à la fois ou facteurs.
 exemple : un film d’horreurs sans sons ne va pas vous faire très peur
Les problèmes rencontrés par l’étudiant à cause des mécanismes de l’attention :
1. La passivité mentale
Vous sortez d’un cours de deux heures et vous vous rendez compte que
vous n’avez rien retenu alors que votre souhait initial était bien de suivre
le cours en question. Votre attention était focalisée sur vos émotions ou
vos pensées et ces dernières ont été traitées en priorité par votre cerveau.
La passivité mentale résulte du manque d’habitude du cerveau à répondre
à vos ordres. Il fonctionne sans votre accord.
2. La dépendance au contexte extérieur
Vous êtes en cours et votre attention est focalisée sur des stimulations
extérieures positives (professeur passionnant, support de cours vivant) ou
au contraire négatives (feuille qui tombe, voix monotone du professeur,..).
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Comment lutter contre la passivité mentale et la dépendance au contexte extérieur ?
1. Prendre note de ses pensées et émotions et planifier un moment pour
songer sérieusement à ce qui vous tracasse.
2. Prendre des notes : créer des liens entre l’information
3. Développer la curiosité intellectuelle (chercher à savoir, à comprendre, à
percevoir, à saisir, à découvrir). La curiosité intellectuelle se développe et
s’entretient et va augmenter de manière significative votre qualité
d’attention et de mémorisation. Gardez en tête que vous êtes la première
personne responsable de ce que vous apprenez.
4. Se poser des questions (à vous-même et au prof)
5. Se faire des scénarios
6. Adopter le comportement des meilleurs étudiants. S’assoir au premier
rang.
7. Adoptez un mode de vie équilibrée (repos, alimentation saine, sport,
détente,…)
 Exercice : Prenez conscience en quelques minutes de votre environnement
extérieur
b. La concentration
La concentration ne revient pas à être simplement attentif. La concentration
consiste à bloquer de manière consciente et volontaire l’arrivée des perceptions
traitées par l’attention qui pourraient nuire à l’utilisation des mécanismes
mentaux ou de réflexion. La concentration sert à diminuer votre sensibilité à
percevoir et à prendre conscience des stimulations qui vous entourent. C’est un
mécanisme mental qui réduit le champ de l’attention par un effort de volonté. La
concentration vise à diminuer et même à empêcher la réception des
informations. Lorsque vous vous concentrez, vous forcez votre cerveau à refuser
de traiter l’information qu’il est habitué à traiter de manière automatique. C’est
pourquoi la concentration demande un effort important.
La durée de concentration peut varier entre 20 et 40 minutes en fonction du :
1.
2.
3.
4.
Niveau d’entrainement du cerveau à des tâches de concentration
Degré de familiarité de la tâche
Type de tâche
Contexte de travail
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Les clés pour apprendre. Améliorer sa qualité d’étude
Les facteurs qui perturbent la concentration et les solutions pour y remédier
1. L’environnement auditif et visuel.
Plus il y a de bruits et de mouvements au moins vous arriverez à vous
concentrer. Dans milieu bruyant, l’effort que vous dépenserez pour vous
concentrer sera tel que vous n’aurez plus d’énergie par la suite pour
étudier de manière efficace.
 Trouvez-vous un endroit calme pour étudier.
 Informez votre entourage de ne pas vous déranger.
 Coupez-vous de toutes les sources de distraction. Toutes !
 Faites de votre étude un cérémonial (ne sortez que le matériel dont
vous avez besoin, adoptez un éclairage adéquat, utilisez toujours la
même tasse et vêtements).
 Ne prenez pas plus de 30 secondes pour vous concentrer avant
d’entamer une tâche.
 Quelques minutes avant d’étudier, réfléchissez quelques secondes au
sujet de votre prochaine étude. Cet exercice va ramener toute
l’information relative à votre sujet d’étude vers « l’avant de votre
cerveau ». En vous asseyant, vous serez calme et directement efficace.
2. La familiarité de la tâche.
L’apprentissage d’une nouvelle tâche (ou d’une nouvelle matière)
demande un effort de concentration considérable. Certaines tâches
demandent plus d’efforts que d’autres : étude théorie > résolution
d’exercices > lecture. Pensez à votre première heure de conduite au volant
d’une voiture.
 Étudiez souvent
3. La fatigue
 Dormez au minimum de 7 à 8h par nuit, faites du sport et manger
sainement.
4. Les problèmes personnels.
 Ne minimiser pas un événement ou une émotion qui nuit à votre
concentration. C’est un signal d’alarme important et il faut le traiter
mais pas pendant les périodes d’étude. Prenez note du problème et
choisissez-vous un moment adéquat pour y songer.
5. Le stress.
 Offrez-vous une bonne distraction (rien d’intellectuel : ni TV ou livre ou
Ipad).
 Organisez-vous d’avantage. Plus vous serez organisé plus vous réduirez
votre stress et vous pourrez donc vous concentrer de manière plus
efficace.
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 Exercice 1 : Calculez votre durée de concentration optimum (le résultat n’est
pas définitif)
 Exercice 2 : Enumérez en partant de 100 les nombres en sautant à chaque
fois 3 chiffres (100, 97, 94,…)
 Exercice 3 : Apprenez à vous rendre compte du moment où une pensée vient
vous déranger et du nombre de fois que vous êtes dérangé pendant votre
temps de concentration optimum (le jeu des petites barres)
III.
La gestion du temps
a. Le planning
La réalisation d’un bon planning est un exercice indispensable pour devenir
un étudiant sérieux. Une fois votre planning établit, il faudra le gérer toutes les
semaines. Vous verrez qu’un bon planning vous aidera significativement non
seulement au cours de votre vie d’étudiant mais aussi plus tard dans la gestion
de votre vie professionnelle.
Les étapes pour réaliser un bon planning
1. J’établis le bilan de mes performances passées
 Quels sont les résultats des tests, labos et examens passés ? Ais-je
donné le maximum de mes capacités ? Suis-je capable de faire plus ?
 Dans le passé, quel est le nombre d’heures par semaine en moyenne
que j’ai accordé à l’étude en dehors des heures de cours ? Et en
période de blocus ?
 Quel est mon rythme de travail ? Suis-je plutôt productif le matin, le
soir, en journée ? Quel est mon temps moyen de concentration ?
(prenez votre chrono et établissez un ordre de grandeur pour
connaitre votre rythme d’étude en nombre de pages/exos/labos)
2. J’établis mes objectifs
 Quelles sont les prochaines dates de remise de travaux et les dates
de tests et d’examens ?
 Quels sont mes objectifs en termes de résultats ? Dispenses, réussite
simple, ou grande distinction ? Soyez ambitieux avec vous-même.
3. Quelles sont les ressources dont je dispose ?
 De combien d’heures par semaine je dispose réellement pour
étudier (tout en prévoyant des plages horaires pour les cours, les
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transports, les activités sportives, un job d’étudiant, la détente en
famille et entre amis) ?
 Suis-je accompagné (professeur particulier, groupe d’étude entre
amis, support familial) ?
4. J’établis mes chances de succès en vérifiant la cohérence entre les étapes
1, 2 et 3 de la réalisation de votre planning.
5. Je réfléchis à des solutions concrètes pour assurer la cohérence entre vos
objectifs et la réalité. Ajustez votre stratégie et votre planning.
 Trouvez des solutions pour étudier d’avantage ou de manière plus
efficace : organisez votre temps libre et/ou vos activités autrement.
 Demandez de l’aide autour vous (entourage, amis, assistants,
professeurs,… vous seriez étonné de voir à quel point les gens sont
prêts à aider si vous formulez clairement une demande et que vous
êtes sérieux dans votre rôle d’étudiant).
Les petits trucs pour rédiger et gérer son planning.
1. Le temps consacré à votre travail d’étude pendant l’année (hors de
périodes de blocus) doit totaliser environ 15 à 20h dans une semaine de 7
jours.
2. Le temps consacré à votre travail d’étude pendant le blocus doit être de
minimum 8h par jour.
3. Ne prévoyez pas plus de 10 heures de travail intellectuel par jour.
4. Il est recommandé d’accorder environ 20 minutes d’étude par période de
45 minutes de cours.
5. Ne planifiez jamais de tâches d’étude inférieures à 30 minutes.
6. Dans chaque tâche détaillez exactement ce que vous comptez faire.
7. Commencez la tâche prévue dans les 30 secondes avant d’avoir eu le temps
de vous décourager. Ne perdez pas d’énergie à vous demander si vous avez
envie de réaliser la tâche ou pas.
8. Prévoyez des bons moments de détente et d’activité physique. Gardez une
période consécutive de 24 heures dans la semaine sans travail.
9. Organiser votre planning en fonction de votre métabolisme et de votre
rythme personnel.
10. Planifier votre semaine le dimanche soir ou le lundi matin. Votre
planification doit devenir un petit rituel à ne manquer sous aucun prétexte.
11. Tous les soirs, revoyez votre grille horaire du lendemain et la listes des
tâches à accomplir.
12. Ajourner au lendemain les tâches que vous n’avez pas pu réaliser le jour
même.
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13. Ne prenez pas l’habitude de modifier votre planning en dernière minute
sauf pour un changement majeur.
14. Commencez toujours par une tâche agréable quand vous êtes démotivé
15. Planifier aussi de manière très précise les tâches désagréables
16. Lorsqu’un cours est annulé ou que votre bus a du retard ne restez pas le
nez en l’air. Consultez votre planning et rentabilisez votre temps. Le temps
gagné pourra alors être utilisé à quelque chose de plus agréable.
NB : Gardez en tête qu’il est parfaitement possible de remplir tous vos objectifs
académiques et personnels tout en ayant une vie sociale riche et épanouissante. Si
un ministre a le temps de partir en vacances ou de passer des moments privilégiés
en famille malgré ses responsabilités, c’est parce que son équipe son planning 24h
sur 24. Combien d’heures n’avez-vous pas passé à ne rien faire entre deux cours au
lieu de rentabiliser votre temps en bibliothèque ? Constance et persévérance sont les
maitres mots. C’est par la constance de vos démarches de planification que vous
arriverez à atteindre tous vos objectifs, même les plus ambitieux.
 Exercice 1 : Réalisez votre premier planning avec un professeur de la Student
Academy.
 Exercice 2 : À la maison, étudiez quelques heures et prenez note de votre vitesse
d’étude réelle (nombre de pages/exos/labos/rédaction par heure). Ajustez votre
planning en fonction de vos résultats
IV.
La prise de notes
La prise de notes est impérative pendant le cours. Le fait de devoir transposer ce que
vous entendez sur votre feuille vous demande d’établir des liens entre les différents
points de la matière. Votre compréhension et vos dispositions à la mémorisation
après cet effort seront bien plus productives que si vous découvriez le cours pour la
première fois.
Quelques données intéressantes :
1. 30 minutes après avoir quitté le cours, votre cerveau a déjà oublié plus de
50% de la matière
2. Le lendemain d’un cours, c’est déjà plus de 60% de la matière qui a été oubliée
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3. Après un mois c’est plus de 80% de la matière qui a été oubliée
Comment optimiser votre prise de notes ?
1. Préparer le cours dans les 24h précédant le cours (uniquement ce qui
portera sur le cours). Listez vos questions pour pouvoir demander des
explications au professeur. Recherchez la signification du vocabulaire,
concepts et formules que vous ne comprenez pas. Vous verrez que le fait
d’avoir parcouru votre cours avant d’aller en cours, enclenchera le
processus de mémorisation à long terme (fréquence et utilité de
l’information) et facilitera votre prise de notes.
2. Arrivez au cours reposé
3. Utilisez des abréviations et établissez des liens visuels forts entre les
différents points de la matière.
4. Comparez vos notes à celles des meilleurs étudiants
5. Asseyez-vous à proximité du professeur et posez-lui des questions
6. Assurez-vous que vous n’avez pas de problème de vue ou d’ouïe.
Prise de notes : les choses à ne pas faire
1. N’enregistrez pas le cours pour le réécrire ensuite. C’est inefficace et constitue
une perte de temps considérable.
2. Ne recopiez pas vos notes de cours après le cours. Vérifiez plutôt que vous
comprenez tout et faites un plan de la matière.
 Exercice : Organiser un exercice au tableau de schématisation d’un cours. Les
autres étudiants doivent participer et commenter
V.
La préparation aux examens
Plus vous commencer à étudier tôt et de manière régulière au plus vous augmentez
vos chances de réussite. En plus de la préparation du cours avant le cours, il est
conseillé aux étudiants d’étudier chaque cours à quatre reprises.
Les étapes pour étudier efficacement :
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1. Le soir même du cours
En révisant le soir même ce qui a été vu au cours, vous vous garantissez que vous
connaitrez quasi toute la matière encore le lendemain et les jours qui suivent. En
effet, plus de 50% de la matière est oubliée dès le lendemain. En effet, plus la
mémorisation commence tôt plus elle est efficace.
2. Dans la semaine qui suit le cours
Si vous ne faites rien, vous aurez oublié après une semaine plus de 60-70% de la
matière vue au cours.
3. Après 4 ou 6 semaines
4. Après trois mois (ou avant les examens)
Quelques petits conseils pour faciliter l’étude :
1. Utilisez un chronomètre pendant l’étude. Pendant les pauses, il est important
de reposer son cerveau et de changer de lieu. Sortez de votre cadre d’étude et
ne prolongez surtout pas la pause.
2. Étudiez la matière en allant du plus général au plus précis.
3. Schématiser votre cours au lieu de le réciter et noter au fur et à mesure les
concepts ou formules à connaitre sur le bout des doigts.
4. Adopter la méthode du questionnement permanent.
Cette méthode consiste à aborder votre cours à partir de questions. De quoi
va-t-on parler ? Puis-je lier l’information à quelque chose que je connais déjà ?
Est-ce que je comprends tous les concepts et le vocabulaire utilisé ? Pourquoi
le professeur soulève cette problématique dans cette partie du cours ?
L’information est-elle primordiale ou secondaire ? Est-ce que cette partie est
illustrative ou constitue un pilier de l’axe du cours ?
5. N’abordez jamais un nouveau chapitre sans avoir été capable d’articuler l’axe
central du chapitrer précédent et en alimentant votre développement des
informations essentielles (formules, concepts clés, définitions, vocabulaire
spécifique).
NB : Votre étude ne pourra être considérée comme productive que si vous êtes
capable en sortant de vos bouquins d’exposer à un ami sous forme de petite
conférence l’essentiel de ce que vous venez d’étudier. Mettez-vous à la place du
professeur. C’est ce que vous devez visez !
 Exercice : Questionnement permanent. Lecture d’un paragraphe en groupe.
Notez et commentez en groupe les questions qui peuvent surgir à la lecture
du paragraphe.
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Les clés pour apprendre. Améliorer sa qualité d’étude
VI.
Le passage des examens
Même si vous avez l’impression d’être à 100% prêt pour un examen il arrive parfois
d’échouer. Pourquoi ? Il ne s’agit pas seulement de connaitre la matière mais aussi
d’être capable de prouver que vous la connaissez. Durant les examens c’est souvent
la fatigue qui est responsable des erreurs dues à l’inattention. Voici quelques
conseils pour augmenter vos chances de réussite aux examens :
Avant l’examen :
1. Avant l’examen, ne revoir que le plan du cours.
2. Dormez au minimum 6h la nuit avant l’examen
3. Evitez toute discussion juste avant de passer dans la salle d’exams.
À l’examen :
1. Facilitez la tâche du professeur
Le professeur est un être humain comme un autre. Il ne prend aucun plaisir à
corriger des centaines de copies surtout si elles sont illisibles.
 Écrivez clairement (écriture lisible, phrases structurées, articulateurs,
orthographe impeccable, vocabulaire précis et riche, ponctuation)
 Structurez au maximum votre réponse. Calquer votre réflexion sur celle
du professeur (il appréciera inconsciemment que vous adoptiez le
même mode de pensé que lui et vous attribuera plus de points).
 Soyez précis et clair. Ne répondez jamais à une question par un exemple
ou par « c’est comme.. ». Vous êtes dans l’enseignement supérieur et
non plus à l’école. Élevez-vous au niveau du professeur. Introduisez
votre réponse en reprenant la question.
2. Lisez attentivement les directives avant de commencer à rédiger.
3. Evaluez le temps nécessaire à accorder aux questions en fonction de leur
pondération et de leur complexité.
4. Avant de répondre, écrivez sur votre feuille de brouillon votre plan de
réponse ainsi que les éléments qui doivent y figurer impérativement.
5. N’inventez d’informations. Si vous souhaitez introduire une réflexion
personnelle dans votre réponse, faites-le en fin de réponse et de manière
modérée en précisant bien qu’il s’agit de votre opinion.
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Les clés pour apprendre. Améliorer sa qualité d’étude
6. Laissez les questions qui posent trop de problèmes pour la fin.
7. Prévoyez au moins 20 minutes pour relire votre copie d’examen.
8. Si vous n’êtes pas satisfait de vos résultats, allez consultez votre copie et
demandez au professeur des conseils précis pour vous améliorer.
 Exercice : Prenez un chapitre de cours, lisez-le en groupe. Formulez des
questions d’examens possibles. Chaque étudiant répond à une question
oralement. Les autres étudiants commentent et améliorent.
VII. Bon courage et bonne étude
Chers étudiants, gardez en tête que demandez de l’aide à son entourage proche ou
lointain n’est pas un signe de faiblesse mais de détermination à réussir. Vous êtes le
seul acteur de votre réussite, mettez toutes les chances de votre côté pour réussir !
Bon courage et bonne étude !
L’équipe de la Student Academy
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