CONSEILS DE DERNIERE MINUTE POUR LES REVISIONS ET LE

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CONSEILS DE DERNIERE MINUTE POUR LES REVISIONS ET LE
Lycée franco-mexicain – Cours Olivier Verdun
CONSEILS DE DERNIERE MINUTE POUR LES REVISIONS ET LE BAC
1) Révisions
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Revoir tous les cours depuis le début de l’année à l’aide des fiches récapitulatives.
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Apprendre par cœur les définitions, les repères, les citations ; bien mémoriser le plan et
le contenu des cours.
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Se constituer une liste d’exemples par notion (exemples donnés en cours).
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Relire les textes étudiés en classe et les explications proposées.
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Travailler les corrigés (dissertations et explications de texte + corrigés dans Dropbox ou
dans les annales), apprendre des plans par coeur.
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Relire attentivement les corrigés des fiches de lecture.
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Relire attentivement les corrigés des contrôles de cours.
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Travailler les 2 œuvres de lecture suivie en vue des épreuves écrites, voire orales.
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Relire attentivement les fiches de méthode et mémoriser les étapes du travail de
préparation. Ne pas oublier la fiche sur les fautes de français.
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Utiliser ses proches : demander aux amis ou à la famille de vous interroger sur votre
cours, voire sur un sujet tiré des annales. L’exercice de reformulation est toujours utile.
2) La veille de l’épreuve écrite de philosophie
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Bonne nouvelle : se détendre, ne rien faire ou faire quelque chose qu’on aime (sport,
musique, lecture, cinéma, rêverie…). Avoir suffisamment d’heures de sommeil avant
l’épreuve (se coucher tôt).
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Manger équilibré, en évitant la « comida chatarra ». Bannir également l’alcool, le café à
haute dose, le tabac (et toutes les drogues évidemment). Ils ne feront que diminuer vos
capacités le jour J.
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3) Comment organiser son temps le jour J ?
Durée de l’épreuve : 4 heures
Gestion du temps pendant l’épreuve :
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Choix du sujet (10 minutes)
Lecture et relecture du sujet ou du texte, recherche de la problématique (au
brouillon, 30 minutes)
Établissement d’un plan, étayé par des arguments et des exemples (au brouillon,
40 minutes)
Rédaction (sur la copie, 2 heures 30 minutes)
Relecture (10 minutes)
Mon brouillon :
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Je peux recopier l’énoncé s’il est court. J’entoure les mots-clefs du texte ou de
l’énoncé.
J’écris les grandes notions qui s’y rattachent, ce qui me permet de dégager une
problématique.
J’écris une introduction et une conclusion (les seuls éléments que je rédige
entièrement sur mon brouillon).
J’écris un plan détaillé où je précise brièvement les arguments, les exemples et les
transitions entre les parties.
Ma copie :
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À partir du sujet posé, je rédige une introduction, un développement
(comportant plusieurs parties reliées entre elles par des transitions) et une
conclusion. Je n’oublie pas de sauter des lignes entre les parties et de faire des
paragraphes pour les sous-parties.
4) Comment présenter sa copie ?
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Essayez de faire un effort d’attention sur l’orthographe. Trop de ratures donnent
un air négligé à la copie ; cela fait sale et agace le correcteur. Même si cela vous
semble utile après relecture, les ajouts et notes en bas de page sont à bannir.
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L’aspect général de votre copie est important : celle-ci doit être claire et aérée.
Par exemple, veillez à sauter une ligne en fin de paragraphe pour indiquer que
vous passez à une autre partie. Votre écriture doit être lisible pour éviter de
fatiguer et d’irriter le correcteur qui n’arriverait pas à vous déchiffrer.
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Dans le même ordre d’idées, le correcteur appréciera une ponctuation adaptée
(virgule, point, point-virgule, deux points) qui aide la lecture en donnant des
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indices sur la construction logique de votre travail. Par contre, n’abusez pas des
points d’exclamation.
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Pour rendre la lecture plus fluide et plus intelligible, vous placerez des
connecteurs logiques quand vous passez à une autre idée ou quand vous changez
de partie ou de paragraphe: "car", "en effet", "par conséquent", "pourtant",
"donc", etc.
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Evitez les formules obscures ou trop générales, du genre : "L’humanité s’est
toujours posé des questions profondes…" Vérifiez, en écrivant, que ce que vous
dites est porteur de sens, et que ce serait compréhensible par un de vos amis, par
exemple. Évitez les allusions complices, du genre : "Vous voyez ce que je veux
dire…" Il faut expliquer et expliciter comme si vous vous adressiez à un autre
élève. Le correcteur n’est pas censé deviner vos pensées !
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En philosophie, on attend des arguments, et non des opinions. Le correcteur
n’apprécie guère les avis personnels non justifiés, du genre : "Je pense qu’ici
Descartes exagère…"
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Vous ferez aussi attention à ne pas vous laisser dériver vers des digressions qui
vous éloignent du sujet, et vous exposent au risque du "hors-sujet" : quand vous
avez fini un paragraphe, vérifiez que vous ne vous en êtes pas écarté. Veillez à ne
pas perdre de vue le libellé du sujet.
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Les exemples sont appréciés, car ils manifestent un talent pédagogique consistant
à rendre concrètes des idées trop abstraites. Pensez autant que possible à
appuyer vos affirmations sur un exemple bien choisi et analysé.
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Des références mais sans excès. Une réflexion philosophique doit se nourrir de
références aux auteurs, mais elle ne se réduit pas à un parcours d’histoire des
idées.
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Une problématique. En dissertation, vous devez poser un problème
philosophique sur le sujet proposé. Les questions des sujets n’interrogent pas des
faits mais des jugements et demandent donc une appréciation de votre esprit
critique.
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Une argumentation construite. Une fois la problématique posée, il vous faut
construire votre argumentation. C'est le rôle du plan en trois parties.
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Des auteurs, ou plutôt des textes, mais pas trop. Citez d’abord l’idée, puis
l’auteur ou l’exemple. N’enchaînez pas les “selon Kant”, “selon Sartre”, etc.
N’abusez pas des citations.
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Ne traitez pas un sujet du bac comme une question de cours, en notant sur votre
copie tout ce que vous savez sur la ou les notions que vous identifiez. C’est le
défaut le plus fréquent observé par les correcteurs. Si vous voyez le mot “liberté”,
ne sautez pas dessus pour construire votre sujet autour ! Revenez-en toujours à :
“Quel est le problème posé ?”
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Bannissez les “je pense que”. Le seul “je” possible est universel, ne désigne pas un
individu en particulier et surtout pas vous !
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Évitez de faire un plan oui/non/ça dépend des cas.
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Si vous utilisez une citation, pensez aux guillemets et souvenez-vous que la
citation ne se suffit pas à elle-même, qu’elle doit être expliquée, reformulée et
commentée par vos soins.

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