Épidémiologie de l`infection due à HPV chez la femme après
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Épidémiologie de l`infection due à HPV chez la femme après
DOSSIER Épidémiologie de l'infection par HPV Épidémiologie de l’infection due à HPV chez la femme après conisation Epidemiology of HPV infection in women after a cone biopsy procedure P. Judlin*, D. Riethmuller** L * Pôle de gynécologie, obstétrique et reproduction, maternité régionale de Nancy, 10, rue du DocteurHeydenreich, 54000 Nancy. ** Service de gynécologie obstétrique, CHU Saint-Jacques, 2, place Saint-Jacques, 25030 Besançon Cedex. es infections génitales à papillomavirus humain (HPV) sont très fréquentes. Dans la majorité des cas, ces infections sont inapparentes et transitoires. Cependant, 10 à 20 % d’entre elles persistent, deviennent chroniques, et évoluent alors vers des néoplasies intraépithéliales de bas grade (CIN1) et/ou de haut grade (CIN2 ou CIN3) [1]. Les recommandations actuelles sont en faveur du traitement des lésions de haut grade. Les méthodes de résection (conisation) sont habituellement indiquées et préférées aux destructions, car elles permettent un contrôle histologique. En France, en 2004, on estimait à 17 000 le nombre de cas de CIN2-3, et chaque année, environ 25 000 conisations sont réalisées, la plupart du temps afin de traiter des CIN2-3 (2). Actuellement, de nombreux auteurs et experts s’interrogent sur la nécessité de traiter les CIN2 alors qu’une simple surveillance pourrait suffire devant l’importante propension à la guérison spontanée. En effet, une mauvaise classification (3) est fréquente en surévaluant un CIN1 en CIN2. De plus, 12 % des CIN2 sont la conséquence d’infections avec des HPV à bas risque (3) avec un risque de progression quasi nul. Ces lésions de CIN2 ont un taux de régression significatif et d’autant plus important que les patientes sont jeunes (3). Pour exemple, dans la ALTStudy, les auteurs ont constaté un taux de 40 % de régression des CIN2 à 25 ans. Le caractère récent de l’infection (4) et la relation avec un HPV oncogène non 16 (4) sont des éléments en faveur d’une régression. Une réflexion par les sociétés savantes est en cours en France à ce sujet (5), alors que le traitement systématique des CIN3 reste consensuel. Cet article décrit la situation épidémiologique de l’infection par les HPV chez les femmes ayant été traitées par conisation pour une lésion CIN2-3. Les femmes ayant subi une résection d’une lésion de bas grade ou celles traitées pour une lésion invasive ou micro-invasive n’ont pas été prises en compte. HPV en cause lors de CIN2+ La majorité des lésions CIN2-3 est secondaire à une infection par un HPV à haut risque oncogène (HPVHR), le plus souvent à HPV-16 (2, 6). Concernant la distribution des HPV-HR responsables de ces lésions, l’étude de prévalence française EDITH II (7) a montré que l’HPV-16 était présent dans 62,3 % de ces lésions tandis que l’HPV-18 est retrouvé dans 4,4 % des cas. Persistance de l’infection après conisation L’HPV en cause lors de la conisation n’est plus retrouvé chez la majorité des femmes opérées. Ainsi, 3 à 6 mois après l’intervention, 63 à 80 % des femmes opérées ont un test HPV négatif lors du contrôle (8, 9). Dans la plupart des cas, le test utilisé pour juger du statut HPV était de type Hybrid Capture II, qui est reconnu comme un test validé. Le risque d’avoir un test HPV positif après une conisation est corrélé à la charge virale préopératoire (10) et augmenté lorsque l’HPV causal est un HPV-16 (11). 22 | La Lettre du Gynécologue • n° 362 - mai 2011 LG 2011-05 bonne version.indd 22 17/05/11 16:41 Mots-clés Points forts »» Chaque année en France, environ 25 000 néoplasies intraépithéliales de haut grade (CIN2 ou CIN3) sont traitées par conisation. »» La très grande majorité de ces lésions est secondaire à une infection par un HPV à haut risque oncogène (HPVHR), le plus souvent un HPV 16. »» 63 à 80 % des patientes traitées pour une lésion CIN2+ présentent un test HPV-HR négatif 3 à 6 mois après la conisation. La négativation du test HPV est un critère de guérison, mais la patiente reste à risque et devra être dépistée tout au long de sa vie. »» Le risque de lésions résiduelles ou persistantes est augmenté à court ou à moyen terme chez les patientes opérées ayant un test HPV positif 3 à 6 mois après la conisation, faisant de ce test un indicateur du risque à court ou à moyen terme. »» La population des femmes conisées présente un risque de récidive plus important que la population générale. »» Le risque de cancer invasif cervical ou de cancer vaginal est augmenté à long terme chez les patientes ayant subi une conisation. Risque de lésions résiduelles ou persistantes à court ou à moyen terme Il existe une corrélation évidente entre le statut HPV-HR après la conisation et le risque de lésions résiduelles ou récidivantes à court et à moyen termes (12). La majorité des études confirme en effet que les patientes ayant un test HPV-HR positif après conisation présentent un risque très significativement plus élevé de récidive ou de lésions résiduelles que celles ayant un test devenu négatif. Ainsi, chez les patientes restées HPV positives après la conisation, l’odds ratio (OR) pour retrouver une lésion CIN (quel qu’en soit le grade) varie de 18,3 à 50,3 (13, 14). La négativité du test HPV en postopératoire présente une meilleure sensibilité que la cytologie pour dépister les lésions persistantes ou récidivantes ; surtout, ce test assure une valeur prédictive négative proche de 99 % (15). On peut donc le comparer à un test de guérison. Ces constatations semblent valables pour le court et le moyen termes ; la plupart des études ayant été menées sur des durées de 2 à 3 ans. Dans une étude réalisée à Besançon (16) sur une plus longue période (80 mois), le risque de lésions résiduelles ou récidivantes à moyen terme a été estimé à 4,6 % en moyenne contre 10 % environ dans la littérature. Si la résection non in sano reste un critère pour définir une population à risque de résidus post-opératoires, elle ne doit pas inciter à pratiquer une reprise chirurgicale immédiate : en effet, seule 1 patiente sur 6 dans cette situation aura une réelle lésion résiduelle et le test HPV permettra de les mettre en évidence dans quasiment tous les cas. Le CNGOF a d’ailleurs rédigé des recommandations pour la pratique clinique en 2007 (17) ; l’intégration du test HPV en suivi des femmes conisées y est clairement retenue comme une option permettant de remettre rapidement les femmes HPV négatives dans un suivi de routine après un deuxième contrôle à 18 mois. Risque de cancer à long terme L’étude prospective suédoise de Strander et al. (18) a montré que les patientes traitées pour lésion CIN3 présentaient sur le long terme un risque relatif accru de cancer invasif cervical (RR : 2,34 ; IC95 : 2,18-2,50) et de cancer vaginal (RR : 6,82 ; IC95 : 5,61-8,21). Ce risque augmente selon l’âge des patientes au moment du diagnostic initial. De plus, bien qu’il diminue avec le temps après la conisation, ce risque persiste après 25 années (19). À long terme, la pertinence du statut HPV dans l’évaluation du risque de nouvelle lésion cervicale semble discutable. Les études disponibles sont limitées. Néanmoins, l’étude suédoise de Strander et al. (18) trouve que le statut HPV après conisation n’est pas un indicateur pertinent du risque de nouvelle lésion survenant plus de 2 ans après le traitement initial. Vaccination des femmes conisées Le vaccin quadrivalent a démontré que le risque de CIN 2+ dû à tout type d’HPV était diminué de 64,6 % chez les jeunes femmes (16 à 26 ans) ayant eu une conisation (20). Cela doit nous faire réfléchir aux réponses à apporter à ce type de questionnement, qui ne manque pas d’arriver chez des femmes sensibilisées par leur prise en charge cervicale à la prévention du cancer du col. D’autant plus qu’avec un tel antécédent, elles font partie d’un groupe à risque réel de cancer invasif. Conclusion La majorité des patientes traitées pour une lésion CIN2+ du col utérin présente un test HPV-HR négatif 3 à 6 mois après la conisation. Le statut HPV est un indicateur intéressant pour le suivi à court et à moyen termes des patientes traitées, les lésions résiduelles ou récidivantes survenant quasi exclusivement chez les patientes HPV positives et le test HPV ayant une très forte valeur prédictive négative. Néanmoins, à plus long terme, ce statut HPV initial semble perdre de son intérêt dans le suivi. Cela implique que les lésions apparaissant à distance seraient secondaires à une nouvelle infection (ce qui justifierait la vaccination HPV individuelle des patientes devenues HPV négatives) ou résulteraient de la persistance du génome viral de façon Conisation Épidémiologie Femmes Facteurs de risque Papillomavirus humain (HPV) Keywords Conisation Epidemiology Women Risk factors Human papillomavirus (HPV) Références bibliographiques 1. Andersson S, Rylander E, Larson B, et al. Types of human papillomavirus revealed in cervical adenocarcinomas after DNA sequencing. Oncol Rep 2003;10:175-9. 2. Monsonego J. Traité des infections et pathologies génitales à papillomavirus. Springer eds Paris : 2007;168-70. 3. Castle PE, Schiffman M, Wheeler CM, Solomon D. Evidence for frequent regression of cervical intraepithelial neoplasia-grade 2. Obstet Gynecol 2009;113:18-25. 4. Plummer M, Schiffman M, Castle PE, Maucort-Boulch D, Wheeler CM; ALTS Group. A 2-year prospective study of human papillomavirus persistence among women with a cytological diagnosis of atypical squamous cells of undetermined significance or low-grade squamous intraepithelial lesion. J Infect Dis 2007;195:1582-9. 5. Carcopino X, Muszynski C, Mergui JL, Gondry J, Boubli L. Should CIN 2 and 3 be treated the same way? Gynecol Obstet Fertil 2011;39:94-9. 6. Smith JS, Lindsay L, Hoots B et al. Clifford Human papillomavirus type distribution in invasive cervical cancer and high-grade cervical lesions: a meta-analysis update. Int. J Cancer 2007;121:621-32. 7. Pretet JL, Lacquard AC, Carcopino X et al. Human papillomavirus genotype distribution in high grade cervical lesions (CIN2/3) in France: EDITH study. Int J Cancer 2008;122:424-7. 8. Kreimer AR, Guido RS, Solomon D et al. Human papillomavirus testing following loop electrosurgical excision procedure identifies women at risk for posttreatment cervical intraepithelial neoplasia grade 2 or 3 disease. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev 2006;15:908-14. La Lettre du Gynécologue • LG 2011-05 bonne version.indd 23 n° 362 - mai 2011 | 23 17/05/11 16:41 DOSSIER Épidémiologie de l'infection par HPV indétectable (ce qui justifierait un suivi prolongé avec des tests HPV). Le risque de lésions HPV induites est plus important chez ces patientes (rôle du terrain). Le bénéfice potentiel apporté par la vaccination en termes de diminution du risque de nouvelle lésion sur ce terrain particulier n’est pas quantifié à ce jour. Dans tous les cas (vaccination ou pas), une surveillance étroite de ces patientes est nécessaire. ■ Références bibliographiques 9. Nagai Y, Maehama T, Asato T, Kanazawa K. Persistence of papillomavirus test in the follow-up of patients who underhuman papillomavirus infection after therapeutic conization went conization of the cervix for cervical intraepithelial for CIN3: is it an alarm for disease recurrence? Gynecol neoplasia. J Gynecol Oncol 2009;20:86-90. Oncol 2000;79:294-9. 14. Sarian LO, Derchain SF, Pittal Dda R et al. Human 10. Park JY, Lee KH, Dong SM, Kang S, Park SY, Seo SS. The papillomavirus detection by hybrid capture II and association of preconization high-risk HPV load and the residual or recurrent high-grade squamous cervical persistence of HPV infection and persistence/recurrence of intraepithelial neoplasia after large loop excision of the cervical intraepithelial neoplasia after conization. Gynecol ANN ANT 21x29,7_ANN ANT 21x29,7 17/03/11 15:28 Page2 transformation zone (LLETZ). Tumori 2005;91:188-92. Oncol 2008;108:549-54. 15. Nobbenhuis MA, Meijer CJ, Van den Brule AJ et al. Addi11. Gök M, Coupé VM, Berkhof J et al. HPV-16 and increased tion of high-risk HPV testing improves current guidelines risk of recurrence after treatment for CIN. Gynecol Oncol on follow-up after treatment for cervical intraepithelial 2007;104:273-5. neoplasia. Br J Cancer 2001;84:796-801. 12. Paraskevaidis E, Arbyn M, Sotiriadis A et al. The role of 16. Riethmuller D, Gabelle C, Ramanah R et al. Intérêt de HPV DNA testing in the follow-up period after treatment la recherche du papillomavirus humain (HPV) dans le suivi for CIN: a systematic review of the literature. Cancer Treat post-conisation des CIN2-3: à propos de 386 cas. J Gynecol Rev 2004;30:205-11. 13. Park JY, Bae J, Lim MC et al. Role of high risk-human Obstet Biol Reprod 2008;37:329-37. 17. Mergui JL, Polena V, David-Montefiore E, Uzan S. Guidelines for the follow-up of women treated for high-grade cervical neoplasia. J Gynecol Obstet Biol Reprod (Paris). 2008;37 Suppl.1:S121-30. 18. Strander B, Andersson-Ellstrom A, Milsom I, Sparen P. Long term risk of invasive cancer after treatment for cervical intraepithelial neoplasia grade 3: population based cohort study. BMJ 2007;335:1077-82. 19. Strander B, Ryd W, Wallin KL et al. Does HPV-status 6-12 months after treatment of high grade dysplasia in the uterine cervix predict long term recurrence? Eur J Cancer 2007;43:1849-55. 20. Joura E. Analysis of the effect of Gardasil in women with definitive therapy. Oral communication. ESGO Belgrade 2009. ANTADYS®100 mg comprimé pelliculé. Forme pharmaceutique et présentation : Comprimé pelliculé. Boîte de 15. Composition qualitative et quantitative : Flurbiprofène : 100 mg, pour un comprimé pelliculé. Excipients : cellulose microcristalline (Avicel pH 102), lactose monohydraté, silice colloïdale anhydre, croscarmellose sodique type A, stéarate de magnésium, OPADRY YS-14254 (dioxyde de titane (E 171)), indigotine sur laque (E 132), propylèneglycol, hypromellose), cire de carnauba. Indications thérapeutiques : Elles procèdent de l'activité antiinflammatoire du flurbiprofène, de l'importance des manifestations d'intolérance auxquelles le médicament donne lieu et de sa place dans l'éventail des produits antiinflammatoires actuellement disponibles. Elles sont limitées, chez l'adulte et l'enfant à partir de 15 ans, au : - traitement symptomatique au long cours : des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ou syndromes apparentés, tels que syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter, et rhumatisme psoriasique ; de certaines arthroses douloureuses et invalidantes ; - traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës des : rhumatismes abarticulaires tels que périarthrites scapulohumérales, tendinites, bursites, arthroses, lombalgies, radiculalgies ; - dysménorrhées après recherche étiologique. Posologie, mode et voie d’administration* : Voie orale. Affections rhumatismales : traitement d'attaque (1 comprimé à 100 mg, 3 fois par jour, soit 300 mg/jour), traitement d'entretien (1 comprimé à 100 mg, 1 à 2 fois par jour, soit 100 à 200 mg/jour). Dysménorrhées : 1 comprimé à 100 mg, 2 à 3 fois par jour, soit 200 à 300 mg/jour dès le début des douleurs et jusqu'à disparition des symptômes. Contre-indications : Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes : à partir du 6ème mois de la grossesse, antécédent d'allergie ou d'asthme déclenché par la prise de ce médicament ou de substances d'activité proche telles que autres AINS, aspirine, ulcère gastro-duodénal en évolution, insuffisance hépatocellulaire sévère, insuffisance rénale sévère, enfant de moins de 15 ans. Ce médicament est généralement déconseillé en association avec : les anticoagulants oraux, les autres AINS (y compris les salicylés à fortes doses), les héparines (voie parentérale), le lithium, le méthotrexate (utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine), la ticlopidine. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi* : Mises en garde : Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d'aspirine et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population. L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme. Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent se produire à n'importe quel moment en cours de traitement sans qu'il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d'antécédents. Le risque relatif augmente chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel, le malade soumis à un traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire. En cas d'hémorragie gastro-intestinale ou d'ulcère, interrompre immédiatement le traitement. Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au lactose. Précautions d'emploi : La survenue de crise d'asthme chez certains patients peut être liée à une allergie à l'aspirine ou à un AINS. Le flurbiprofène sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs (ulcère gastroduodénal, hernies hiatales, hémorragies digestives...). En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, cirrhotiques et rénaux chroniques, chez les patients prenant un diurétique, après une intervention chirurgicale majeure ayant entraîné une hypovolémie, et particulièrement chez les sujets âgés. Il n'y a pas lieu de réduire la posologie chez le sujet âgé. Interactions médicamenteuses et autres* : Avec les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les inhibiteurs de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime. Associations déconseillées : autres AINS, anticoagulants oraux, héparines (voie parentérale), lithium, méthotrexate, ticlopidine. Associations faisant l'objet de précautions d'emploi : diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), inhibiteurs de l'angiotensine II, méthotrexate, pentoxifylline, zidovudine. Associations à prendre en compte : bêtabloquants, ciclosporine, dispositif intra-utérin, thrombolytiques. Grossesse et allaitement* : La prescription d'AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse. La prescription d'AINS est contre-indiquée à partir du 6ème mois. Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d'éviter de les administrer chez la femme qui allaite. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines : Prévenir les patients de l'apparition possible de vertiges. Effets indésirables* : Effets gastro-intestinaux : nausées, vomissements, gastralgies, dyspepsies, hémorragies digestives occultes ou non, troubles du transit (diarrhée, constipation), ulcères, perforation. Réactions d'hypersensibilité : générales (réaction anaphylactique, oedème de Quincke), respiratoires (survenue de crise d’asthme). Réactions cutanées : éruptions, rash, prurit, oedèmes, urticaire, exceptionnellement, syndrome de StevensJohnson, syndrome de Lyell. Atteintes rénales : insuffisance rénale (rarement), oligurie et réduction de l'excrétion rénale calcique (exceptionnellement). Effet sur le système nerveux central : vertiges, céphalées. Autres : troubles de la vue (rarement), augmentation des transaminases, agranulocytose, anémie hémolytique, thrombocytopénie (exceptionnellement). Propriétés pharmacologiques* : ANTI-INFLAMMATOIRE NON-STÉROÏDIEN (M: système locomoteur). Le flurbiprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, dérivé de l'acide aryl carboxylique, appartenant au groupe des propioniques. AMM : n° 34009 326 767 2 9 - boîte de 15 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/aluminium). Conditions de prescription et de délivrance : Liste II. Prix public : 3,68 €. C.T.J. : 0,25 à 0,74 €. Remboursé par la Sécurité Sociale à 65 % ; Agrée Collectivités. Date de révision : 11 août 2008. Exploitant : Laboratoire THERAMEX - 6, Avenue Albert II - BP 59 - 98007 MONACO Cedex. Information médicale : Tél. : 00 377 92 05 08 08. *Pour une information complète se référer au RCP disponible sur le site internet de l’AFSSAPS. 24 | La Lettre du Gynécologue • n° 362 - mai 2011 LG 2011-05 bonne version.indd 24 17/05/11 16:41