Hollande s`excuse auprès de Bouteflika
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Hollande s`excuse auprès de Bouteflika
BOUIRA L’ESCROC DE LAKHDARIA NE SÉVIRA PLUS Lire en page 10 l’article de Abdenour Merzouk Le Quotidien Mardi 24 Décembre 2013 n°4006 - Prix : Algérie 10 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI APRÈS AVOIR PERDU SON MARCHÉ AUDIOVISUEL ET PUBLICITAIRE DANS UNE COMMUNICATION TÉLÉPHONIQUE Nessma ferme son bureau à Alger Hollande s’excuse auprès de Bouteflika Après avoir longtemps résisté, le patron de Nessma TV aurait officiellement fermé son bureau à Alger. Lire en page 24 l’article de Adel Mehdi Lire en page 24 LE RND TIENT AUJOURD’HUI ET DEMAIN SON 4è CONGRÈS RETOUR SUR UNE ANNÉE PRESQUE NORMALE (3 ET FIN) LES ÉLECTIONS ET LE RESTE Lire en page 2 l’article de Aïssa Hirèche A L’OMBRE DE LA PRÉSIDENTIELLE Lire en page 3 l’article de Nadia Benakli QUESTIONS AU GOUVERNEMENT AU CONSEIL DE LA NATION Le risque des 16 000 antennes-relais sera étudié Lire en page 3 l’article de Mohamed Boufatah UNE SEMAINE APRÈS LE LANCEMENT DES OFFRES OOREDOO ET MOBILIS Les Algériens découvrent la vie en «3G» Lire en page 6 l’article deWalid Aït Saïd FESTIVAL NATIONAL DE LA MUSIQUE ET CHANSONS AMAZIGHES La capitale de l’Ahaggar célèbre l’imzad Le coup d’envoi de la sixième édition a été donné, samedi dernier en fin d’après-midi à Tamanrasset, dans une ambiance magique. Lire en page 20 l’article de notre envoyé spécial à Tamanrasset Boualem Chouali EMEUTES DANS DES QUARTIERS D’ALGER, BÉJAÏA ET JIJEL Ph : R. Boudina L’HIVER FAIT GROGNER LES CITOYENS Contrairement au FLN, le RND ira à son congrès en rangs unis et avec un consensus sur le candidat au poste de secrétaire général. Lire en page 4 l’article de Djouher Ferrag PRÉPARATION DES VERTS AU MONDIAL BRÉSILIEN Halilhodzic impose ses choix Lire en page 12 l’article de Bachir Boutebina L’Actualité MARDI 24 DÉCEMBRE 2013 RETOUR SUR UNE ANNÉE PRESQUE NORMALE (3 ET FIN) Renforcer les capacités de stockage pour le contrôle des prix Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada a affirmé à Alger que le renforcement des capacités de stockage des légumes était à même d’assurer un meilleur contrôle du marché, notamment en hiver durant lequel l’offre baisse, influant directement sur les prix. « Les prix de certains légumes en cette saison ne diffèrent pas de ceux appliqués lors des hivers précédents, saison durant laquelle la production est la plus faible. Cependant, le renforcement des capacités de stockage est à même d’assurer un meilleur contrôle des prix et du marché en assurant une offre supplémentaire », a indiqué M. Benbada dans une déclaration à la presse en marge de la séance plénière du conseil de la Nation. « Notre production agricole est saisonnière, même s’il existe plusieurs régions de production qui commencent à se développer dans le domaine des cultures protégées, notamment dans les régions du Sud, sauf que leur superficie ne peut égaler celles des cultures ordinaires. Ainsi, l’offre qui est minime influe sur les prix », a précisé le ministre. Le ministre a souligné la nécessité d’opter pour d’autres programmes de stockage, qui se limitent actuellement à la pomme de terre, pour englober d’autres produits de large consommation et assurer une offre supplémentaire sur le marché, a-t-il souligné. M. Benbada a estimé nécessaire la relance des programmes de stockage lancés en 2010 qui ont permis de mettre en place des capacités de stockage d’un million de mètres cubes seulement au lieu de trois millions de mètres cubes. APW DE TIZI OUZOU Subvention de 14 millions de dinars pour les fêtes de l’artisanat Une subvention de 14 millions DA a été allouée aux fêtes de l’artisanat, célébrées annuellement à travers des communes et villages de la wilaya de Tizi Ouzou, sur le budget primitif de l‘exercice 2013 de la wilaya, adopté lundi. Sur ce montant global d’aides, il a été destiné une cagnotte de 11 millions DA répartie équitablement sur 11 fêtes organisées périodiquement par les collectivités locales pour la promotion d’activités artisanales spécifiques à la région et en soutien à la production de certains produits du terroir, à l’image des fêtes du bijou des Ath Yenni, du tapis d’Ath Hichem, de la robe kabyle d’Illoula Oumalou , de la fête du couscous de Frikat, de l’huile d’Ifigha, de la plaquemine de Mechtras. Le reste de ce montant, soit trois millions DA, a été consacré au soutien au Salon de l’artisanat que met sur pied, chaque année, la direction locale du tourisme et de l’artisanat, à l’effet d’accompagner les artisans locaux dans la commercialisation des fruits de leur labeur. La nouveauté dans ce budget primitif réside dans le fait que la commission économique et des finances de l’APW a décidé de doubler le montant habituel alloué pour chaque fête, en le faisant passer de 500 000 DA à 1 000 000 DA, à l’effet d’améliorer l’animation de ces fêtes et en faire un moyen principal de promotion du tourisme dans la région, a expliqué le rapporteur de cette commission lors de sa présentation du budget primitif. D’un montant de recettes de plus de deux milliards DA, le budget primitif de la wilaya a, par ailleurs, accordé une subvention de 30 millions DA au profit du club de la Jeunesse sportive de Kabylie. LES ÉLECTIONS ET LE RESTE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE que l’Algérie organisera en 2014 ne ressemble en rien et d’aucune manière à celles qu’elle a connues jusque-là. I AISSA HIRÈCHE n 2013, notre quotidien n’a pas été marqué unique ment par l’activité un peu trop anormale des partis ou par certaines luttes en hauts lieux. nous avons eu droit aussi à des préoccupations relatives à l’élection de 2014, à d’autres préoccupations d’ordre sécuritaire, sportif, social, économique etc… c’est ce à quoi nous nous intéressons aujourd’hui dans cette dernière partie de la revue consacrée à l’année 2013 qui s’en va. E L’élection présidentielle L’élection présidentielle que l’Algérie organisera en 2014 ne ressemble en rien et d’aucune manière à celles qu’elle a connues jusque-là. si l’on excepte les élections sous le règne du parti unique et dont le paradigme est totalement différent, on peut dire en effet que depuis l’ouverture du champ politique, c’est la première fois que l’on sent que quelque chose se passe réellement, quelque chose qui ne soit pas de la simple poussière aux yeux comme on a l’habitude de recevoir aussi bien de la part des uns que des autres. Cette fois, c’est différent. Il y a des parties dans l’opposition qui, considérant son état de santé, demandent au président en exercice de se retirer, ce qui n’est pas coutumier chez nous, il faut l’avouer. Cette partie de l’opposition, formée par un groupe très réduit qui ne dépasse pas les doigts d’une main, n’a pas cessé depuis le début d’afficher ses revendications. Cependant, ceux qui ont été le plus virulent vis-à-vis du pouvoir en place ont été Ahmed Benbitour, ex-chef de gouvernement de Bouteflika et Djilali Sofiane, président du parti Jil Jadid. Le premier a tôt fait d’annoncer son intention de postuler à l’élection de 2014, il l’a fait depuis 2012 et depuis, il n’a cessé de prêcher la parole d’un candidat à la succession. Mais, soit à cause de son trop court passage à la chefferie du gouvernement, soit parce qu’il donne plutôt l’impression de quelqu’un d’un peu « trop gentil ou peut être trop mou » pour un tel poste, soit parce que, en plus, il est candidat indépendant, soit alors parce qu’il n’est pas assez compris, Benbitour n’a suscité d’engouement qu’au tout début de son initiative car, par la suite, on l’entend rarement et les médias relaient de moins en moins ses activités. Djilali Sofiane a, quant à lui, fait plus d’apparitions dans l’ensemble. Peut-être est-ce à cause du fait qu’il soit, contrairement à Benbitour, président de parti ? Possible. Toujours est-il que ces deux candidats déclarés, ont introduit une manière nouvelle de s’adresser au pouvoir en place. Lorsqu’il a annoncé sa candidature le 02 novembre dernier, Yasmina Khadra a beaucoup plus surpris par sa décision elle-même de se porter candidat, que par autre chose car, chez nous, on n’est pas habitué de voir des intellectuels rôder de ce côté-ci de la vie ! Les spéculations vont bon train à propos d’autres candidats mais, dans la réalité, on n’a encore rien vu venir. On nous promet par- Ph : R. Boudina BENBADA Les urnes peuvent attendre... ci que Benflis va bientôt réapparaître, on nous informe par-là que Hamrouche se prépare, on s’interroge ailleurs si Hanoune sera de la course ou non ou si on aura une autre femme et, chaque fois, une main se lève pour nous dire, avec philosophie et un semblant de sagesse, que tout sera su avant la fin de l’année. Même Lamamra, pourtant ministre des Affaires étrangères, s’est mis de la partie pour nous informer que Bouteflika se prononcera, quand il le jugera opportun. En attendant, on rapporte des comités de soutien ci et là pour supporter Benflis, on nous rapporte aussi, en ce mois de décembre, qu’un certain Touhami Abdelghani, coordinateur des comités de soutien à Bouteflika, aurait demandé à Bouteflika de renoncer au quatrième mandat. Mais Bouteflika, dont le FLN de Saâdani soutient ouvertement la candidature depuis le 16 novembre et qu’il appelle à se présenter à un quatrième mandat, qu’il trouve tout à fait légal et possible, tout comme Ghoul de TAJ et Amara Benyounès du MPA, ne dit pas mot encore. Ira-t-il ? N’ira-t-il pas ? La main s’est levée cette fois aussi pour nous dire qu’il faut attendre la fin de l’année. Nous sommes en fin d’année, n’est-ce pas ?... Jusqu’à présent, on ne sait pas qui seront les candidats de l’élection présidentielle, version 2014, une autre différence de taille avec ce qu’on a l’habitude de voir. Sur le plan sécuritaire En 2013, l’aspect sécuritaire a sans doute été tant un thème récurrent dans la bouche de ceux qui ont fait du discours vide leur gagne-pain,mais il a été aussi une véritable préoccupation pour le gouvernement et pour le peuple algérien. Nous avons ouvert l’année avec un conflit armé à nos frontières Sud, au Mali précisément où la France est intervenue un peu trop précipitamment tout de même (11 janvier). Ceci a donné lieu à un autre problème sécuritaire de plus grande envergure (16 janvier 2013) dans la zone d’In Amenas lorsque des éléments, étrangers pour la plupart, sont venus prendre des otages à la base de Tiguengourine. Parmi ces otages, le nombre des étrangers n’était pas moindre et c’est ce qui a, sans doute conformément au désir des terroristes, donné une 2 ampleur internationale à la chose. Heureusement que l’ANP a su intervenir à temps (19 janvier)pour empêcher que cette action n’ait des répercussions plus importantes qu’elle n’a déjà eues et qui nous ont valu les remontrances et les critiques trop injustes de partenaires étrangers avant que ceux-ci ne reviennent sur leurs propos et reconnaissent le bien-fondé du comportement des institutions algériennes. En février, et avec l’assassinat de Belaïd Choukri, a commencé un autre casse-tête sécuritaire pour les Algériens, mais à nos frontières du côté Est cette fois où la Tunisie, avec les évènements de Chaâmbi notamment,s’est vue pénétrer dans une période assez dangereuse de son histoire. Ceci qui valut la mobilisation des troupes algériennes qui, déjà, étaient sur le terrain pour surveiller du côté de la frontière avec la Libye. Sur le plan sportif Sur le plan sportif, c’est encore le football qui s’est démarqué à deux reprises au cours de cette année. La première fois, c’était un certain 1er mai 2013 lorsque les joueurs et le staff du MCA avaient refusé de monter à la tribune recevoir les médailles des mains du Premier ministre entraînant le football algérien dans la sale mare du bas comportement. La deuxième fois, ce fut un certain 19 novembre à l’occasion de la qualification de l’Equipe nationale à son quatrième Mondial après ceux de 1982 (Espagne), 1986 (Mexique) et 2010 (Afrique du Sud). Une qualification qu’il a fallu attendre jusqu’au dernier moment certes, mais qui a fini par venir tout de même pour le bien d’une jeunesse qui n’a ni autre occupation ni autre passe-temps et, surtout, pour le bien d’un système qui ne sait rien inventer pour le bien de la jeunesse du pays. Encore une fois c’est donc tant mieux pour nous et, encore une fois, c’est donc tant pis pour nous ! Sur le plan économique et social L’économie n’a pas, encore une fois, été notre fort. Rien de particulièrement positif à mettre dans les registres de cette année 2013. Pour le côté négatif, nous ne manquons pas, comme à notre cou- tume. On peut cependant citer les plus importants comme le fameux scandale Sonatrach avec Chakib Khelil, dont on essaie de nous faire oublier le nom, ou cet aveu triste et tuant à la fois de Benyounès quant à l’échec total et sans appel de la privatisation des entreprises qu’on a menée avec des milliards de dinars en plus ! Sur le plan social, c’est toujours la grogne qui, cette année particulièrement ne s’est pas arrêtée depuis janvier jusqu’à décembre. On a vu sortir dans la rue tous les corps de métier et toutes les fonctions du pays, y compris les employés des mairies et ceux des affaires étrangères et même les chômeurs, ce qui est une première chez nous. En ce qui concerne les enseignants, tous paliers confondus, on est habitué à les voir arrêter le travail et il ne se passe pas une année sans qu’ils reviennent réclamer du logement et des salaires de manière particulière. Les pics de l’année 2013 dans la grogne et les revendications sociales ont été atteints en février, en avril et en août particulièrement. Ceux qui nous ont quittés Nous ne terminerons pas cette revue sans une pensée à ceux qui nous ont quittés durant cette année 2013. Certes, on ne peut pas les citer tous, néanmoins, nous rappellerons quelques noms comme Ahmed Mahsas, décédé le 24 février. Cet homme qui a été grand lors de la guerre de Libération nationale a su aussi rester grand après l’indépendance, bien que loin du pays et il a aussi gardé toute sa grandeur après son retour en Algérie. Il y eut, ensuite Ali Kafi qui nous quitta en avril 2013 et le cheikh Abdelhamid Kermali décédé un 13 avril. Ensuite, il y eut Jacques Vergès qui tira sa révérence le 15 août et finalement Mandela qui partit en cette fin de décembre 2013. Si nous avons intégré Vergès dans cette pensée « nécrologique », c’est au vu de ses rapports particuliers avec notre pays, notre histoire et avec nous-mêmes. Et si nous y avons aussi intégré Mandela, c’est parce que ce dernier est parti tellement grand qu’il ne puisse appartenir à l’Afrique du Sud seulement, il fait plutôt partie du patrimoine de l’humanité entière ! A. H. L’Actualité MARDI 24 DÉCEMBRE 2013 LE RND TIENT AUJOURD’HUI ET DEMAIN SON 4è CONGRÈS A L’OMBRE DE LA PRÉSIDENTIELLE CONTRAIREMENT au FLN, le RND ira à son congrès en rangs unis et avec un consensus sur le candidat au poste de secrétaire général. I NADIA BENAKLI a famille RND se donne rendez-vous aujourd’hui. congrès du Le 4è Rassemblement national démocratique, qui s’ouvre ce matin à l’hôtel El Aurassi à Alger, s’annonce comme un événement capital. Bien qu’il ne véhicule aucun enjeu ou changement à la tête du parti, ce congrès intervient dans une conjoncture politique particulière marquée par la présidentielle de 2014. Une occasion offerte sur un plateau d’argent pour le parti, qui lui donne de revenir en force sur le devant de la scène politique. Affaibli par la crise interne, qui a failli le diviser, le RND a su se remettre rapidement de son malaise. D’ailleurs, cette rencontre se tient dans une ambiance sereine loin de toute tension ou crise. Contrairement au FLN, le RND ira à son congrès en rangs unis et avec un consensus dégagé d’avance sur le candidat au poste de secrétaire général. L’absence de concurrents au poste de leader du parti a simplifié la tâche pour les militants du RND. D’ailleurs, même après la démission de Ahmed Ouyahia de son poste, en janvier 2013, il n’y a pas eu de guerre de leadership pour la reconquête de la tête du parti par les responsables du mouvement de redressement mené par Yahia Guidoum et Houria Hafsi. Ce mouvement s’est presque éclipsé lors de la phase de transition assurée par le président du Sénat. Cet état d’esprit a permis au parti de sortir rapidement de la crise et maintenir sa cohésion. Le congrès Ph : R. Boudina L Le siège du RND d’aujourd’hui ne réserve aucune surprise. Il va juste enterrer l’épisode Ouyahia. La reconduction de M.Bensalah en tant que secrétaire général du RND a été décidée depuis plus de deux mois sans que cela ait eu des répercussions négatives ou provoqué des tensions. Ce qui est un grand pas pour le parti qui tourne ainsi la page de la crise qui l’a secoué en 2012. M.Bensalah a d’ailleurs affiché sa satisfaction quant à l’ambiance qui a imprégné la pré- paration de ce congrès. Présidant, dimanche dernier, la tenue de la dernière réunion de préparation du congrès, M.Bensalah a estimé que cette échéance constituera «une étape cruciale pour ancrer davantage, après une crise véritable, la présence du RND sur la scène politique nationale». Cette déclaration véhicule un message fort sur le rôle que jouera le RND lors de la présidentielle. L’élection d’un secrétaire général va permettre au parti de se redéployer pleinement pour rattraper le coup sur le terrain. Ce retour tombe au bon moment, soit à la veille de la convocation du corps électoral. Lors de ce congrès, le RND va voler la vedette à ses concurrents en essayant de les devancer sur le terrain de la présidentielle et, sans doute, sur la question du quatrième mandat. C’est la raison pour laquelle, outre l’élection du secrétaire général, le RND va, certainement, adopter une résolution de soutien à la candidature du président de la République à sa propre succession. Une résolution qui sera votée par des centaines de militants et lue par le nouveau secrétaire général du RND. Ainsi, E L’ DITORIAL Le RND a les freins usés QUESTIONS AU GOUVERNEMENT AU CONSEIL DE LA NATION Le risque des 16 000 antennes relais sera étudié LES RISQUES sanitaires des (antennes-relais) suscités par la controverse sur les ondes électromagnétiques émises par plus de 16 000 sites des opérateurs de la téléphonie mobile, ont été évoqués, hier, au Conseil de la Nation. I MOHAMED BOUFATAH ’opération d’évaluation de l’impact des ondes émises par les relais de téléphonie mobile ne sera lancée qu’ au cours du 2ème semestre 2014 », a fait savoir Mme Derdouri devant les membres de la chambre basse du Parlement, du reste à moitié vide. Toutefois, en réponse à une question orale en séance plénière du Conseil de la nation, la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Zohra Derdouri, a affirmé qu’il n’y avait pas de mesures réglementaires fixant le seuil des ondes électromagnétiques émises par les stations de téléphonie mobile en Algérie. « Jusqu’à présent aucune disposition réglementaire ne fixe le niveau des ondes électromagnétiques émises par les stations de téléphonie mobile », a-t-elle indiqué. La ministre répondait à une question sur le niveau des ondes électromagnétiques émises par les stations de téléphonie mobile en Algérie. Des établissements relevant de l’Organisation mondiale de la santé ont certes établi des seuils de référence mais ils ne revêtent pas de caractère obligatoire pour les pays, a-t-elle soutenu. La réalisation des points hauts supportant les antennes de téléphonie mobile est régie par des textes réglementaires, notamment l’arrêté interministériel de 2006 portant sur le respect des critères relatifs à l’aménagement urbain, a-t-elle ajouté. Ces points hauts sont gérés par l’Agence nationale des fréquences et la Commission nationale des points hauts, a encore fait savoir Mme Derdouri affirmant que les statistiques de cette dernière font état de 16 500 sites déclarés par les opérateurs de téléphonie mobile à travers le territoire national. La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Souad Bendjaballah, a précisé, qu’un «L article a été proposé et inscrit dans la loi de finances 2014 faisant obligation aux employeurs qui ne consacrent pas 1% de l’effectif global aux personnes handicapées à s’acquitter d’une contribution financière qui sera versée dans le Fonds de solidarité nationale. Mme Bendjaballah a ajouté que « jusqu’à présent la valeur de cette contribution n’a pas encore été fixée » et qu’un texte d’application la déterminera. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf quant à lui a déclaré que le centre anticancer de Annaba dont la réception des travaux accuse un retard de près de 4 ans, ne sera réceptionné que « durant le premier semestre de l’année 2014 ». Le retard enregistré dans la réalisation de ce projet est dû selon le ministre « à un différend, avec le centre d’études et le maître d’œuvre, qui a provoqué l’arrêt des travaux ». Le ministre a expliqué qu’un accord a été conclu avec deux entreprises étrangères de Suède et des EtatsUnis pour l’approvisionnement du centre en équipements. Il a également prévu l’acquisition de 39 accélérateurs à l’horizon 2016. Dans ce contexte, il a promis qu’outre le centre anticancer de Annaba, son département avait programmé « la réception de cinq autres structures similaires à Tizi Ouzou, Tlemcen, Sétif, Batna et Sidi Bel Abbès ». Enfin, le ministre a rappelé l’organisation le 18 janvier prochain d’un colloque international sur la politique de la santé en Algérie en présence de spécialistes étrangers notamment en matière de lutte contre le cancer. Par ailleurs, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada a affirmé, que « dans le cadre de sa demande d’adhésion à l’ OMC, l’Algérie a été sommée de présenter deux dossiers supplémentaires relatifs à la nature de gestion de l’ Oaic, l’Institut Pasteur et la Pharmacie centrale des hôpitaux ». Aussi, il a été noté que le ministre de l’Intérieur, Tayeb Belaïz a également brillé par son absence à la M. B. session d’hier. 3 le RND se mettra sur la même longueur d’onde que son rival FLN qui s’est prononcé lors de la dernière session de son comité central sur le soutien à un nouveau mandat du président sortant. Certes, le RND n’a jamais cessé de réitérer son soutien à l’option du quatrième mandat, mais la résolution du congrès porte plus de poids. Dans un communiqué rendu public dimanche dernier, le RND a encore confirmé son soutien au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika pour concrétiser « le développement et la stabilité». «Le RND sera présent en force lors de la prochaine campagne électorale pour défendre ses convictions, consacrer ses idées et confirmer ses positions», indique le communiqué. L’apport du RND bouclera, donc, l’architecture électorale pour le quatrième mandat. Deuxième force politique nationale, le RND pèse beaucoup sur l’échiquier politique. Créé en 1995 dans une conjoncture particulière marquée par le passage du FLN à l’apposition, le RND a pu prendre les rênes du pouvoir en un peu de temps. Majoritaire en 1997, le parti a été à la tête du gouvernement pendant plusieurs N. B. années. I BRAHIM TAKHEROUBT ’est le moment fatidique, le spasme final pour le Rassemblement national démocratique qui tient, finalement, son congrès aujourd’hui. Le 4e congrès ordinaire du RND, une étape cruciale pour s’ancrer davantage dans la scène politique nationale, après une crise interne résolue. Plus de 1 400 délégués participeront au congrès, dont les préparatifs menés par une commission nationale présidée par le secrétaire général par intérim du parti, Abdelkader Bensalah, se sont déroulés à travers huit congrès régionaux dans neuf wilayas. Comme le FLN, son frère aîné, le RND a lui aussi choisi l’hôtel El Aurassi pour tenir ce rendez-vous. C‘est dans l’air du temps : il faut encourager la production et la consommation nationales. Mais cet événement politique malgré l’importance de ce qui en ressortira, n’a pas une résonance nationale. Pourtant, l’enjeu est capital puisqu’il arrimera directement le parti à l’échéance présidentielle de 2014. C’est un trait de caractère chez ce parti où non seulement on lave le linge sale en famille mais en silence. Il a fallu quelques sautes d’humeur de quelques partisans, pour que l’ex-secrétaire général Ahmed Ouyahia rende le tablier, à la surprise générale. Sans bruit, sans que la crise ne gangrène les structures. Quand en 2002, le même Ahmed Ouyahia a été accusé d’échec durant les législatives face à un retour tonitruant du FLN, M. Ouyahia avait éteint son portable, pour s’éclipser sans grand fracas. Il revient en salvateur ? quelques semaines plus tard…Y-a-t-il une règle tacite, selon laquelle le RND ne doit jamais faire de bruit ? Il est fort probable, car à sa naissance, il y a eu un élément bien particulier qui le prouve. C’est que le RND avait pour fonction d’extraire l’Etat du chantage du FLN. A l’époque, le vieux parti dirigé par le défunt Abdelhamid Mehri, avait basculé contre toute attente dans l’opposition. Avec le FFS de Hocine Aït Ahmed, le FLN prônait la réconciliation nationale…elle n’était pas d’actualité. Autres temps, autres mœurs. Le RND naquit dans la douleur au moment où l’Algérie était au creux de la vague. On lui a appris dès sa tendre enfance à savoir attendre… Il a attendu sagement, il a eu des députés, une majorité à l’assemblée en 1997, des maires,, des sénateurs, des ministres, il a eu à deux reprises le poste de chef de gouvernement et une fois celui de Premier ministre. Mais le pouvoir a le double désavantage de donner à la fois l’ivresse et l’accoutumance. Servi à satiété par le pouvoir qu’il a lui- même servi, le RND ne se contente plus de merles. Il veut des grives. Il ambitionne de gouverner aux destinées du pays. Ses cadres s’échauffent, construisent et scénarisent pour l’échéance présidentielle. Ils ont usé leurs freins à force d’attendre. Ils risquent de se lâcher après le congrès. B. T. C L’Actualité Le mécontentement gagne la rue I ABDENOUR MERZOUK es actions se succèdent, les méthodes diffèrent, mais les raisons sont identiques. D’est en ouest, du nord au sud, la wilaya connaît des actions et la grogne citoyenne prend des proportions depuis le début de cette semaine. En effet et depuis dimanche dernier plusieurs foyers de tension ont été enregistrés à différents coins de la wilaya. A Biraghbalou, à l’extrême Ouest, les citoyens ont recouru une nouvelle fois à la fermeture des deux routes nationales, la RN8 qui relie ce chef-lieu de daïra à Sour El Ghozlane au sud et la RN28 qui assure la liaison avec Aïn Bessem. Tout au long de la journée les manifestants ont obstrué le passage en brûlant des pneus et en barricadant le passage avec divers objets. Les revendications sont multiples et touchent à l’amélioration du cadre de vie. Le gaz de ville, l’éclairage public, le gazonnement de l’unique stade, l’emploi, le transport… sont autant de problèmes brandis par les manifestants. Les mécontents soupçonnent une volonté de laissés-pourcompte. «Des communes qui n’ont pas d’équipes sportives ont bénéficié du gazonnement de leurs stades quand notre équipe, qui évolue en régionale 2, continue dans la boue et la poussière. On n’a pas d’élus auprès de l’instance de la wilaya capables de défendre notre région » commente un sportif de la commune. Plus au nord et dans la daïra de Kadiria, les habitants de plusieurs villages alentours se sont manifestés devant le siège de la daïra. Le chef de daïra est chargé de deux circonscriptions (intérimaire à Bouira et chef à Kadiria). Une grande ressemblance caractérise leurs revendications avec celles soulevées ailleurs. « Le silence des autorités et leur entêtement à ne pas régler les problèmes nous obligent à recourir à des actions coups de poing. Même si les victimes restent des citoyens comme nous, des usagers, on n’a pas le choix quand votre APC est bloquée depuis plusieurs mois sans qu’aucun responsable ne daigne lever le doigt » pense un participant aux manifestations de Biraghbalou. A l’est de la wilaya et plus précisément dans la commune d’Ahnif, les travailleurs de l’unité de production de plâtre de la Colpa, filiale du groupe français Lafarge, ont fermé l’accès aux camions. La revendication brandie est inhérente au refus des habitants de la région de l’exploitation d’un second gisement. Le problème qui date de plusieurs années revient en cette fin d’année. Les habitants d’Ahnif ont de tout temps refusé l’extraction au motif que l’usine est domiciliée dans la commune d’El Adjiba. Les habitants avaient alors conditionné la mise en place de la carrière à l’obligation de recruter les jeunes de la région. Dimanche dernier, les choses sont revenues à leur point de départ avec la décision du groupe d’ouvrir une nouvelle carrière. Plus à l’Est encore sur les limites avec la wilaya de Béjaïa, les habitants de Toghza, commune de Chorfa, ont organisé un sit-in devant le siège de la commune pour exprimer plusieurs demandes. Une antenne communale est plus que nécessaire, quand on sait qu’entre le siège et les habitants de ce hameau il y a plusieurs kilomètres. Toutes ces actions succèdent à la venue, en visite, du ministre Délégué auprès du Premier ministre chargé de la Réforme administrative. M Ghazi a été accueilli et est reparti plus que satisfait. Normale, la visite a été soigneusement préparée, le ministre a eu à voir les lieux les plus chics, à rencontrer des personnes ramenées pour la circonstance… il a vécu une A. M. belle fiction. L EMEUTES DANS DES QUARTIERS D’ALGER, BÉJAÏA ET JIJEL L’hiver fait grogner les citoyens LES DERNIÈRES INTEMPÉRIES qui ont causé de nombreux dommages aux habitations précaires ont été le déclencheur de ces événements. I DJOUHER FERRAG ne fois de plus, la commune de Baraki se met en exer gue. Face à la politique de la « sourde oreille » appliquée par les pouvoirs publics à l’égard de centaines de familles - auxquelles il a été promis des logements décents - les jeunes de deux bidonvilles de la ville ont investi hier les routes menant vers le chef-lieu de la commune à l’aide de barricades, tout en brûlant des pneumatiques. Les intempéries et le mauvais temps n’ont pas été étrangers au retour de la violence dans ces quartiers démunis de Baraki. Face à cette situation lamentable, et le motus des autorités, ces habitants si mal logés n’ont eu d’autre choix que de recourir à ce qui, de toutes les façons, reste condamnable, l’usage de la force pour se faire entendre. Ces derniers affrontaient les forces de l’ordre à coups de projectiles et de cocktails Molotov, lesquelles ripostaient avec des gaz lacrymogènes. Alors que les affrontements ont duré plusieurs heures, plus d’une dizaine de camions de police antiémeute étaient stationnés à proximité de ce quartier populaire pour éviter que la situation dégénère. Plus loin, les habitants de Birga 2, un autre bidonville de Baraki, ont fermé à la circulation la route menant à Larbâa. Même mode opératoire, les manifestants ont brûlé des pneus et utilisé des troncs d’arbres pour obstruer la route, chose qui a perturbé la circulation automobile. Les habitants ont réclamé leur relogement dans l’immédiat. Ils ont dénoncé le fait que la vague de relogement qui a été lancée par la wilaya d’Alger ne les ait pas touchés. Ils ne se sont pas empêchés de pointer un doigt accusateur envers U Ph : R. Boudina BOUIRA MARDI 24 DÉCEMBRE 2013 Les intempéries et le mauvais temps n’ont pas été étrangers au retour de la violence les responsables de Baraki qui selon eux n’ont pas « bougé le petit doigt» pour atténuer leurs souffrances. Avec l’hiver qui vient tout juste de s’installer et les vagues de froid qu’il induit, on craint fort que d’autres quartiers ne se joignent à ceux de Baraki, vu que ce genre de quartiers précaires pullulent à Alger. Par ailleurs, le journal on line Algérie patriotique a rapporté hier que les habitants de plusieurs communes du littoral de la wilaya de Béjaïa et de Jijel ont investi dans la matinée d’aujourd’hui la rue. Selon la même source, leur colère est justifiée par le retard accusé dans les opérations de raccordement de leurs communes au réseau du gaz naturel. Les citoyens des daïras de Souk El Tenine et de Darguina auxquels se sont joints ceux de ZiamaMansouria ont procédé ce dimanche à la fermeture de la RN9 reliant Béjaïa à Sétif, au niveau du cheflieu de la commune de Souk ElTenine. Algériepatriotique note que les initiateurs de ce mouvement de pro- testation ont déploré, , dans leur déclaration, «l’absence des autorités publiques compétentes pour prendre les mesures administratives qui s’imposent» pour soulager quelque 5000 foyers qui attendent avec impatience le fameux combustible. La raison à l’origine de ce retard préjudiciable aux habitants de la région du sahel béjaoui et de Jijel : l’opposition d’un citoyen de la commune voisine, Aokas au passage de la conduite par sa propriété. D. F. ARCELORMITTAL/ EL HADJAR Un dérapage évité de justesse LA GRÈVE illimitée des sidérurgistes est maintenue et la marche passive organisée par 4 000 employés a failli tourner au drame. I WAHIDA BAHRI ne vraie démonstration de force a été engagée, hier, par le syndicat libre et indépendant d’ArcelorMittal/Annaba, qui engagé une marche depuis le complexe jusqu’au siège de la wilaya de Annaba. Une action engagée pour décrocher l’agrément et s’imposer en tant que syndicat libre et indépendant. Par conséquent un interlocuteur incontournable et partenaire social, sans rival au sein du complexe d’El Hadjar, loin « des magouilles de la centrale syndicale, avec la mafia industrielle » comme rapporté par l’ensemble des travailleurs. Sur la base d’assurances apportées par le premier responsable de la wilaya, le wali en l’occurrence, lors de sa rencontre avec, le porte-parole des employés, où il a été fait état d’une sérieuse prise en charge de la situation d’une part, et la remise par la direction locale, d’un accusé réception, relatif au dépôt du dossier du syndicat libre/autonome. Selon les propos tenus par nos interlocuteurs, « il y a anguille sous roche, sinon comment expliquer ce retard, surtout que le wali, Mohamed Sandid, nous a promis de nous remettre le document », ont-ils crié. « C’est au niveau de l’administration locale que se prépare la magouille », ont rétorqué nos interlocuteurs. « Nous avons eu vent des coups de fil de Menadi et H’marnia, demandant de laisser traîner le plus possible, afin de leur permettre d’installer leur syndicat » devaient-ils ajouter. Une situation qui a suscité la rage de la masse salariale. Ainsi, la pression est montée d’un cran avec l’exécution de la décision relative à l’organisation d’une marche sur la wilaya, Près de 4 000 U salariés du complexe sidérurgique ArcelorMittal, ont investi la rue dans la matinée et ont pris la direction du siège de la wilaya. Encadrés par un dispositif sécuritaire déployé tout au long des 11 km que constitue le parcours de la marche vers le siège de la wilaya, où la circulation automobile a été bloquée, voire même interdite, les travailleurs ont effectué une partie du trajet, dans un calme plat. À mi-chemin, les marcheurs ont été stoppés par un dispositif sécuritaire qui leur barrait la route. Le premier responsable de la Gendarmerie nationale, est parvenu à gagner la sagesse des esprits des représentants des travailleurs, réussissant finalement, à les convaincre à rebrousser chemin vers le complexe sidérurgique. Scandant « Kechichi, président/syndicat libre et indépendant », en insistant sur la satisfaction de leurs doléances, les représentants des travailleurs ont demandé aux marcheurs de regagner le complexe. Ne décampant pas de leur position, les travailleurs d’ArcelorMittal, ont formulé des menaces après avoir donné un ultimatum de 24 heures, soit, aujourd’hui, mardi, faute de quoi, ils ne reculeront devant rien « la marche sera remise pour mardi. Si rien n’est fait, personne ne pourra contenir la colère des travailleurs », ont avancé les représentants de la masse salariale. Dans ce contexte, on nous indiquera que le mot d’ordre de la grève illimitée est maintenu. Par ailleurs, il est à signaler qu’une assemblée générale a été tenue dans la même journée, devant le siège du syndicat, après un rassemblement organisé devant le portail du complexe, en présence du chef de daïra et de plusieurs responsables des services de sécurité. Pour rappel, une élection organisée au mois 4 d’octobre dernier, en présence de deux huissiers de justice a permis d’installer de nouveaux représentants syndicaux qui ont, immédiatement, fait part de la création d’un nouveau syndicat libre et indépendant. Et c’est dans ce sillage que les employés du complexe sidérurgique ont demandé, à travers une correspondance à la direction générale, d’engager une série de rencontres avec leurs représentants syndicaux, à leur tête Daoud Kechichi, à l’effet de résoudre tous les problèmes du complexe en suspens, « sans aucune ingérence de parties extérieures à l’entreprise ou tout autre chapelle syndicale. » Pour l’heure, le nouveau syndicat libre et indépendant maintient une pression sur la direction, afin de l’obliger à le reconnaître en tant que syndicat d’entreprise, sachant, pertinemment, que la direction de Sider ne traitera pas avec lui. Tant il est vrai que le partenaire public Sider qui détient 51% du capital d’ArcelorMittal, n’est pas en odeur de sainteté avec les nouveaux syndicalistes. Les travailleurs exigent même » le remplacement du président du conseil d’administration désigné par Sider et l’éloignement de tous les retraités qui continuent encore d’activer, en faisant fi, de toutes les instructions du Premier ministre ». De son côté, le partenaire étranger adopte plutôt, une position « du weat and see », face à ce renouveau. Pour leur part, les travailleurs aspirent à la protection de leurs acquis et des intérêts de l’entreprise en exprimant massivement leur volonté de s’affranchir de la tutelle Ugta, à cause des pratiques maffieuses adoptées, en son nom, par « certains de ses propres représentants W. B. locaux ». De Quoi j’me Mêle MARDI 24 DÉCEMBRE 2013 Bougherra remplace le wali d’Alger LE CAPITAINE de l’Equipe nationale Madjid Bougherra a été l’invité éclair dimanche dernier d’une émission consacrée aux actions dans la wilaya d’Alger. Alors qu’on pensait que le wali d’Alger M. Zoukh serait l’invité principal pour parler de ses actions, c’est finalement un joueur de l’EN et auteur du but victorieux contre le Burkina Faso, qui prendra sa place pour quelque 10 minutes. L’émission s’est poursuivie durant plus d’une heure avec les explications des directeurs chargés de l’hydraulique, l’urbanisme, les travaux publics et l’environnement. Le wali d’Alger qui était dans une autre pièce à côté n’est apparu qu’à la fin de l’émission. Le pape refuse la messe de Noël en Israël et ira la célébrer en Palestine C’EST LA DÉCEPTION en Israël, depuis que le gouvernement a appris le programme de la prochaine visite du pape François en Terre Sainte, le 25 mars pour une visite éclair de moins de 48 heures. La visite du pape débutera samedi prochain en Jordanie, puis il se déplacera par hélicoptère à l’aéroport Ben Gourion, où il sera reçu de façon officielle. Jorge Bergoglio s’entretiendra avec le président Shimon Peres et plusieurs chefs religieux. Lorsque le pape Jean-Paul II a visité la Terre Sainte, en 2000, sa visite a duré six jours, celui-ci a fait une messe à Bethléem, à Nazareth et à Jérusalem. Tandis que le voyage du pape Benoît XVI avait duré cinq jours en 2009. La boutade de Hollande sur Orangina L’Algérie sera-t-elle présente aux JO d’hiver de Sotchi ? LA PARTICIPATION de l’Algérie aux Jeux olympiques d’hiver de 2014, à Sotchi, en Russie, est-elle compromise ? C’est en tout cas ce qui risque de se passer si l’Algérie ne présente pas le seul candidat algérien qualifié à ce rendezvous sportif olympique. Lors des Jeux olympiques d’hiver à Vancouver au Canada en 2010, la délégation sportive algérienne se composait d’un unique sportif, Mehdhi-Selim Khelifi, qui avait à cette époque 17 ans et qui était le porte-drapeau de l’équipe algérienne. Mehdhi-Selim Khelifi possédant la double nationalité, franco-algérienne, et prenait part aux Jeux olympiques pour la première fois. MehdhiSelim Khelifi, qui a terminé 84e des 95 concurrents sur le 15 kilomètres. C’est le plus jeune skieur prenant part à cette course. Il a devancé l’autre athlète africain, l’Éthiopien Robel Zemichael Teklemariam qui termine à la 93e place. Et a fait mieux que Noureddine Maurice Bentoumi, seul fondeur algérien aux Jeux olympiques d’hiver de Turin en 2006, qui n’a pas terminé le 50 kilomètres. Si la Fédération algérienne de ski et sports de montagne n’inclut pas ce jeune qui a réalisé les minimats pour se qualifier aux JO d’hiver de Sotchi en Russie et qui possède plus d’expérience depuis, l’Algérie ratera le rendez-vous olympique. BIEN AVANT sa blague sur l’Algérie devant le Crif, le président François Hollande lors de sa visite officielle en Algérie en décembre 2012, avait fait déjà de l’humour en répondant lors d’une conférence de presse à Alger, à une question d’un journaliste algérien, au sujet de la vente d’Orangina (la marque que dispute un propriétaire algérien) aux Japonais. Le président Hollande qui avait été surpris par la question, avait promis de « bien secouer le dossier », en référence au slogan publicitaire de la boisson gazeuse. 491 postes débloqués pour des jeunes diplomés GRÂCE au concours de la Fonction publique, le MJS a assuré l’insertion professionnelle de quelque 491 jeunes diplômés formés dans les centres de formation professionnelle sis dans plusieurs wilayas, suite à une opération initiée en 2005 dans le cadre d’une convention signée entre le MJS et le Mefp. ON remet PETIT PAPA NOËL ÇA « Petit papa Noël, quand tu descendras du ciel, avec des joujoux par milliers, n’oublie pas nos petits souliers. » Tino Rossi I SELIM M’SILI l nous a fallu bien du temps pour apprendre que le Père Noël n’a pas toujours fait partie de l’imagerie chrétienne, comme on nous l’a fait croire. Le Père Noël avec sa barbe blanche, son manteau rouge et sa hotte sur le dos, n’est qu’une invention du capitalisme américain qui a trouvé là un bon moyen de vendre des jouets, des victuailles, des vins et un tas de bonnes choses, que les pauvres travailleurs ne peuvent s’offrir qu’après bien des sacrifices. Nous aussi, colonisés que nous étions, avions failli mordre à l’hameçon de cette fable moderne qui fait partie de la panoplie de la dépersonnalisation. Le sapin décoré d’étincelantes boules, les crèches reconstituées à son pied, ont fait partie du décor de fin d’année dans certaines salles de classe. Et certains enfants sont invités à faire une demande I Depuis la mort de Boudiaf, on a essayé de cesser de croire au Père Noël mais au fond de nous-mêmes, il reste toujours cette petite flamme de l’enfance qui fait que nous voulons encore croire au Père Noël et qu’il finira toujours un jour par se tromper de chemin et venir avec son chariot surchargé survoler nos HLM. C’est pourquoi, on s’entête à la veille du 25 de ce mois de joindre nos vœux à ceux des milliers de grands enfants qui croient encore au Père Noël. Que pouvons-nous lui demander que nous n’avons déjà ? Une villa somptueuse, une voiture de luxe, des coffres-forts remplis de devises ? On nous dit que tous ces biens sont éphémères et qu’ils finissent par lasser l’égoïste individu qui les possède. C’est pourquoi, nous le supplions simplement de nous accorder, si c’est dans ses cordes, bien sûr, des cadeaux durables qui profiteront à toute notre communauté frustrée par un demi-siècle de promesses non tenues : d’abord et avant toutes écrite au Père Noël pour recevoir le cadeau de leur choix, poser leurs petits souliers au pied de la cheminée et dormir sagement jusqu’au petit matin. Il paraît même que le Père Noël ne rend visite qu’aux enfants sages. Certains revenaient après les vacances d’hiver avec la tête pleine des histoires de veillées à raconter, des soirées passées dans des lieux où nous avions toujours rêvé d’y être. Les anecdotes qu’ils nous racontaient, les yeux brillants nous rendaient jaloux, parce que nous, nous n’avions pas de Noël. Nous n’avions même pas de cheminée où déposer nos godillots… C’est la raison pour laquelle, avec l’âge, nous vient la douce nostalgie du temps où l’on voulait bien croire au Père Noël. Evidemment, nous y avons cru à notre manière : ce Père Noël s’appelait Ben Bella, Boumediène ou Chadli, et sa hotte était pleine de promesses. Que des promesses. Et pourtant, nous avons été sages. 5 choses, une élection présidentielle propre et honnête qui verra des candidats mener une course transparente avec des débats de haut niveau et des propositions qui nous feront encre rêver pour le reste du siècle, et après, des joutes qui nous feront haleter, nous aurons après un long suspense des résultats incontestables, fruits d’ un recomptage des voix, sous les yeux admiratifs des membres du panel de l’ONU venu superviser l’opération. Le président qui en sortira, quelle que soit sa qualité, son origine, ses capacités, peu importe, sera le président de tous les Algériens puisqu’il aura été choisi démocratiquement par la majorité. Mais un président ne suffit pas : il lui faudra de bons ministres intègres et honnêtes qui emploieront à leur tour des collaborateurs qui ont dans les veines le sang du patriotisme. Et pour finir, on lui demandera de la pluie de temps en temps, de la courgette à 25 dinars et plus de coupures de courant. S. M. L’Actualité MARDI 24 DÉCEMBRE 2013 UNE SEMAINE APRÈS LE LANCEMENT DES OFFRES OOREDOO ET MOBILIS Les Algériens découvrent la vie en «3G» UN RUSH est constaté dans les points de vente des deux opérateurs. Les utilisateurs qui ont sauté le pas, sont satisfaits. I WALID AÏT SAÏD epuis une semaine, les Algériens découvrent la vie en « 3G ». Le succès est au rendez-vous. Des chaînes interminables sont constatées chez les points de vente des deux opérateurs Ooredoo et Mobilis. En effet, dès l’ouverture de ces magasins et jusqu’à leur fermeture, les citoyens se bousculent pour acquérir les puces ou clés Internet qui permettent l’utilisation de cette téléphonie mobile de 3e génération. Certains sont prêts à attendre des heures pour avoir leur 3G. « On a attendu neuf ans, alors une heure de plus ou de moins ne nous fera pas de mal », plaisante Rabah, un jeune étudiant rencontré dans la «queue» à l’entrée de la boutique Ooredoo de la rue DidoucheMourad. Rabah ne semblait pas s’impatienter dans cette chaîne. Tout comme ses compères de fortune. C’est le même décor qui est planté devant les points de vente de l’autre opérateur qui a lancé sa 3G, Mobilis. Il faut dire que les offres spéciales lancement des deux opérateurs ont de quoi provoquer ce rush. Ooredoo par exemple, propose des clés Internet 3G à 500 DA, et des promotions de smartphones avec puce 3G pour 7500 DA, alors que son concurrent a opté pour une ristourne de 75% sur tout équipement ou abonnement 3G. « Des superpromo. De véritables affaires qui valent l’attente dans ces interminables chaînes humaines », assure pour sa part Lydia, rencontrée devant la boutique Mobilis à D Certains sont prêts à attendre des heures pour avoir leur 3G Kouba, qui avoue avoir fait la veille la chaîne pendant plus de trois heures devant la boutique Ooredoo à Kouba. « Ces promotions font que les prix d’acquisition des puces et clés Internet 3G sont abordables. Ces promos sont limitées, alors je profite pour acheter des équipements 3G des deux opérateurs. Comme ça, j’essaye la connexion et je choisirais plus tard la meilleure en me basant sur la qualité de la connexion et son prix », expliquet-elle. Néanmoins, même si les offres des deux opérateurs sont très attrayantes, il n’en demeure pas moins que ce n’est pas la seule raison qui a poussé cette ruée vers la 3G. Certains clients avouent que quel que soit le prix, ils auraient acquis cette technologie pour leur permettre enfin d’avoir l’Internet à haut débit. C’est le cas de Salima qui lance d’emblée : «Qu’il pleuve ou qu’il vente, je ne partirais pas sans ma clé 3G ! ». « J’en ai marre de devoir aller dans un cybercafé pour pouvoir me connecter sur Internet vu que dans mon quartier, on n’est pas encore branché au téléphone fixe. Pas de fixe, pas d’Internet ! », explique ce cadre dans une société étrangère. « J’avais les clés de la 2G, mais “ chghoul ma derna walou” ( C’est comme si on n’avait rien fait). On ne peut même pas ouvrir avec nos mails » , assure-t-elle. Alors, pour Salima, la 3G est la seule solution. Pour sa part, Hakim, un autre Algérien qui a sauté le pas de la 3G cette semaine, nous avoue qu’il a opté pour cette technologie à cause de sa portabilité. « Je suis un accro au Net. J’attends depuis longtemps le lancement de la 3G, pour pouvoir avoir sur moi l’Internet haut débit où que je sois », atteste-t-il, lui qui est tout heureux d’avoir sa puce 3G entre les mains. « Cela a aussi donné une seconde vie à ma tablette et smartphone, que je pourrai utiliser pour surfer sur le Net sans avoir besoin de point d’accès Wifi. Je pourrai ainsi tweetter ou aller sur ma page Facebook où que je sois », rétorque-t-il. Mehdi, lui par contre, a acheté une puce 3G dans l’espoir que le débit soit plus puissant que celui qu’il a sur sa connexion classique fixe. « J’ai un abonnement Internet fixe de un méga de débit, qui est censé être le plus rapide sur le marché, mais il me fait vraiment souffrir. C’est difficile de voir des vidéos, alors pour le téléchargement, je vous laisse imaginer…C’est donc dans l’espoir qu’elle soit plus efficace que mon abonnement fixe que je vais l’essayer! », témoigne-t-il. En parlant justement de puissance du débit, qu’en est-il réellement ? Que pensent ceux qui l’ont déjà essayé ? « C’est vraiment efficace. Je peux voir les vidéos sans attendre. Je peux même effectuer des téléchargements très rapidement », souligne Nina qui regrette cependant que cette connexion ne soit pas illimitée. « Il ne me faut toutefois pas abuser du téléchargement sinon on épuise tout notre crédit Internet d’un seul coup. J’aurais voulu que cela soit illimité, mais bon on ne fait pas la fine bouche, c’est déjà très bien pour un début. Le débit est puissant alors je dis que la 3G c’est génial ! » , conclut-elle sourire aux lèvres. Voilà donc les Algériens qui découvrent enfin, avec joie, le monde merveilleux de la 3G. Il était temps …! W. A. S. BAISSE DE 50% DE L’EXCÉDENT COMMERCIAL, CHUTE DES EXPORTATIONS… Le gouvernement en appel CES CHIFFRES LIVRÉS par les services des Douanes attestent que l’addiction aux exportations d’hydrocarbures demeure très importante. I MOHAMED TOUATI ’Algérie veut donner une impulsion déterminante à son économie pour (...) la rendre plus perfor mante, moins fragile et moins sensible aux chocs externes», avait déclaré Abdelmalek Sellal lors de la 15e tripartite qui s’est tenue le 10 octobre à Alger. Le moment est venu pour passer à l’action. Le Premier ministre ne pouvait mieux dire. L’économie nationale affiche sa fragilité. L’année 2013 est à marquer d’une pierre blanche. L’Algérie n’a pas enregistré de grandes performances même si sa balance commerciale a dégagé un bénéfice de 10,22 milliards de dollars durant les 11 premiers mois de 2013. Grâce notamment à des prix du pétrole qui ont évolué à des niveaux élevés. La fin du pétrole cher n’est heureusement pas pour demain mais les Algériens ne sont apparemment pas encore près de voir le bout du tunnel. Ils attendent toujours la «L concrétisation des promesses récurrentes qui doivent améliorer leur quotidien. On leur fait miroiter depuis quelques années déjà la mise en œuvre d’une économie productrice de richesses (hors hydrocarbures) alors que la production nationale n’arrive toujours pas à satisfaire le marché local. Les chiffres livrés par les services des Douanes sont sans appel. Le premier pas confirme que l’addiction aux exportations d’hydrocarbures n’a pas été encore franchie. « Les hydrocarbures… ont constitué l’essentiel (96,72%) des ventes du pays à l’étranger les 11 mois 2013 » a indiqué le 21 décembre le Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (Cnis). En ce qui concerne l’excédent commercial, la mauvaise série n’a pas été enrayée comme pour attester que la marge de manœuvre s’amenuise irrémédiablement. « L’Algérie a réalisé durant les 11 premiers mois de l’année en cours un excédent commercial de 10,22 milliards de dollars (mds usd), contre 20,42 mds durant la même période de 2012… » annonce la même source. Soit une baisse de 49,95%. Une dégringolade qui met à nu les tares et les faiblesses de l’économie nationale portées à bout de bras par un secteur des hydrocarbures qui lui-même donne des signes d’essoufflement. « Les exportations des hydrocarbures ont atteint 57,92 mds usd durant les onze premiers mois de 2013 contre 64,29 mds usd à la même période de l’année écoulée, enregistrant une baisse de 9,91% », soulignent les services du centre. « Le recul des exportations est dû à une chute de plus de 33% des produits bruts, des biens d’équipements industriels (-13%) et des biens de consommation non alimentaires (-11,7%) », expliquent les enquêteurs du Cnis. L’économie patauge dans un bourbier. Comment en sortir lorsque la conjoncture est à ce point défavorable. D’autres secteurs restent à assainir. Le marché informel brasse plus de 40 % de la masse monétaire en circulation, soit environ 13 milliards de dollars, selon des chif- fres avancés par des experts tandis que les spéculateurs entretiennent une flambée des prix qui ne cesse de rogner le pouvoir d’achat des salariés alors que l’on a recours à des importations massives de produits de première nécessité pour satisfaire les besoins de la population ( pomme de terre, blé, poudre de lait…). Que deviennent dans pareille situation toutes ces déclarations à la cantonade qui nous promettent de nous sortir de la dépendance par rapport au pétrole ? De booster une production nationale déjà bien maigrichonne. Le rêve d’un paradis même artificiel est-il possible quand nos hôpitaux ressemblent à des mouroirs et que les trottoirs de nos villes sont des décharges publiques à ciel ouvert ? Nous a-t-on promis la lune ? Une réalité selon toute vraisemblance qui a fini par se transformer en fatalité pour la majorité des Algériens qui finiront bien par rattraper ceux qui veulent nous faire prendre des vessies pour des lanternes. M. T. Ooredoo saisit officiellement l’ARPT pour violation grave et continue des conditions d’octroi de la licence 3G par Mobilis ujourd’hui 23 décembre 2013, Wataniya Telecom Algérie (WTA) a déposé une réclamation auprès de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT) ayant pour objet «Des violations graves des conditions de l’octroi de la Licence 3G et traduisant le non-respect continu du Cahier des Charges 3G par ATM-Mobilis «. Cette réclamation fait suite à plusieurs autres réclamations transmises à l’ARPT au cours des dernières semaines concernant des pratiques de concurrence déloyale et A de dénigrements. En dépit des graves irrégularités identifiées ces derniers jours, WTA fonde encore l’espoir d’un traitement non-discriminatoire des cas soumis à l’ARPT mais réserve sa possibilité d’exercer toute voie de droit appropriée pour mettre un terme immédiat aux violations actuelles de la législation et réglementation nationale. Malgré la campagne de désinformation organisée récemment, WTA confirme que le mécanisme de souscription en ligne, qui permettait de faciliter et simplifier l’accès de ses propres abonnés parfaitement identifiés aux services 3G et nécessitait la signature d’un nouveau contrat dans un délai de 15 jours, est totalement conforme au Cahier des charges. Sa suspension temporaire intervient malheureusement suite à une demande de l’ARPT dont le bien-fondé a été remis en cause à la fois sur le plan réglementaire et sur le plan opérationnel. Interdire à un opérateur de proposer des services à ses propres clients est une démarche inédite. Dénigrement, diffamation, désinformation, aucun procédé n’est 6 épargné pour détourner de la question centrale de la double numérotation de la 3G utilisée comme verrou pour freiner et contrôler le lancement de la 3G par une limitation du nombre de numéros attribués. Ce verrou sera cependant levé en octobre 2014. Une telle échéance ne peut qu’interpeller. Interrogé sur la situation actuelle, Monsieur Joseph Ged, Directeur Général de WTA, a tenu à rappeler : « Nous ne répondons pas aux stratagèmes mais maintenons notre stratégie avec force et fierté, à l’algérienne. Nous défendrons les intérêts légitimes de nos 10 millions d’abonnés et de notre entreprise. Nous continuerons à contribuer à la démocratisation du haut débit mobile et à dénoncer la désinformation et les illégalités systématiques qui bloquent le développement sincère de la 3G. Nous le devons par respect à nos abonnés dont l’estime reste le plus important pour nous. » L’Actualité INVESTISSEMENT ET DÉVELOPPEMENT DE L’AQUACULTURE La priorité aux porteurs de petits projets I AMAR CHEKAR Réunissant les opérateurs économiques de la pêche et les différents organismes d’investissement et banques, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques songe à doubler la production nationale de poisson qui est estimée à plus de 70 000 tonnes, toutes productions confondues. « La rencontre des opérateurs permet justement de mettre sur la table, l’ensemble des préoccupations, voies et moyens à mettre en place, afin d’augmenter la production de poisson à raison de70 000 tonnes en plus », a déclaré hier, Sid Ahmed Farroukhi, en marge du séminaire portant sur le développement de l’investissement dans le domaine de l’aquaculture à l’hôtel El Aurassi. Insistant sur la nécessité de briser les blocages psychologiques qui freinent les bonnes volontés pour aller de l’avant, le ministre de la Pêche à ajouté que la flotte maritime est suffisamment outillée, afin d’arriver à l’objectif. Evoquant deux programmes principaux qui ont été engagés par le ministère de la Pêche, le ministre a parlé de la relance des projets précédents qui sont au nombre de plus de 10 projets, tout en révélant le lancement d’une moyenne de 25 à 30 projets en 2014. La concentration du programme sur la pêche du poisson uniquement au lieu de verser dans la diversification tous azimuts, au point de ne maîtriser aucun produit, constitue une des priorités majeures pour la relance et la distribution équitables des produits de l’aquaculture marine. Les projets d’investissements à court terme doivent commencer par des moyens plus ou moins acceptables, qui ne dépassent pas les 300 tonnes de production, ce qui équivaut les huit cages pour débuter tout projet d’investissement. Les représentants de l’Agence du développement des investissements (Andi), de la banque Badr et des opérateurs économiques n’ont pas manqué de souligner toute l’importance des engagements du ministère de la Pêche, à redonner la place au secteur de la pêche qui possède une importante valeur ajoutée en termes de développement économique et de réponse aux besoins des consommateurs aussi bien en termes de qualité, que de disponibilité des produits. Pour ce faire, des mesures de facilitations à commencer par les crédits bancaires, l’exonération des taxes fiscale et parafiscale ainsi que l’accompagnement technique, ont été avancées en grande pompe, afin de booster et redynamiser le secteur de la pêche. A. C. MARDI 24 DÉCEMBRE 2013 PROJETS D’INFRASTRUCTURES UNIVERSITAIRES À ALGER Comment raccourcir les délais de livraison LE WALI D’ALGER est en train de marquer une nouvelle ère, de par son assiduité et son attachement à ce que les différents projets soient livrés dans les temps impartis. I KHEIREDDINE BOUKHALFA epuis quelques années, la réalisation des projets d’infrastructures universitaires a connu un boom. A cet effet le wali d’Alger, M. Abdelkader Zoukh qui multiplie les sorties sur le terrain, n’a pas manqué à appeler les chefs des entreprises chargées de la réalisation des projets inscrits dans le secteur de l’enseignement supérieur, au profit de la wilaya d’Alger, de raccourcir les délais de livraison de ces infrastructures, en vue de les ouvrir à la prochaine rentrée universitaire. L’appel de M.Zoukh a été émis, à l’issue d’une visite aux chantiers de réalisation d’infrastructures universitaires, et a par ailleurs estimé, que « nous cherchons à ce que les projets en cours de réalisation à Alger dans le secteur de l’enseignement supérieur soient prêts à l’inauguration, à la prochaine rentrée universitaire. Aussi, nous avons demandé aux entreprises de raccourcir les délais de réalisation, car nous avons vu que cela est possible ». En prévision de la prochaine rentrée universitaire 2014/2015, et aussi le nombre croissant des nouveaux bacheliers, M.Zoukh a mis l’accent sur la nécessité d’augmenter le nombre de places pédagogiques ainsi que la capacité d’accueil dans les cités universitaires. Quant à l’avancement des projets, il est à noter que la nouvelle résidence universitaire d’El Alia est quasiment achevée, tandis que celle d’El Djorf est au stade des terrassements. D Des travaux qui s’éternisent Par ailleurs, 22 000 nouvelles places pédagogiques ont été réceptionnées en 2013, avec l’inauguration des facultés de droit de Saïd Hamdine et de médecine de Ben Aknoun, d’une capacité de 10 000 places chacune. Toutefois, d’autres projets similaires dans la capitale sont à l’étude. Ils devraient générer 24 530 places pédagogiques et 11 000 lits. Avec ses multiples sorties sur le terrain, le wali d’Alger est en train de marquer une nouvelle ère, de par son assiduité et son attachement à ce que les différents projets soient livrés dans les temps, ainsi que donner de la puissance à la capitale tout en lui conservant son identité. Cependant, il est vrai que la réception des nouvelles infrastructures, constituera une avancée remarquable, car comme chaque capitale qui se respecte, Alger aura sa gamme d’universités modernes. Néanmoins, il ne faut pas trop se fier aux apparences, car les équipements high-tech dont sont soi-disant dotées les nouvelles facultés et leur architecture moderne, ne représentent que la face cachée de l’iceberg. Certes, leur réalisation constitue un pas en avant vers la redynamisation du secteur de l’enseignement supérieur ainsi que sa modernisation, seulement le fond et l’épicentre du tremblement de terre qui a secoué l’Université algérienne n’a pas encore fait l’objet de changement, à savoir le facteur humain. Le problème qui gangrène l’Université algérienne, n’est autre que la mauvaise gestion et l’incompétence de certains au sein de ces universités. En d’autres termes, pour sauver l’Université algérienne, il faut s’attaquer au problème depuis la racine pour mieux l’éradiquer. K. B. PAR MANQUE DE CULTURE CITOYENNE Les Algériens rechignent à s’assurer ENREGISTRANT un taux de 7 à 8 % du chiffre d’affaires global, l’assurance de personnes souffre du manque de culture citoyenne. I AMAR CHEKAR ancée au mois de juillet 2011, afin de faire la part des choses entre l’assu rance dommages et l’assurance de personnes, « Caarama assurance », qui n’est autre qu’une filiale de la compagnie d’assurance la Caar, vient de livrer son bilan de deux ans tout en apportant une approche innovatrice pour l’année 2014 à l’hôtel El Djazaïr. Mokhtar Naouri, directeur général de Caarama assurance a souligné dans sa communication que « le marché de l’assurance de personnes reste un terrain vierge dans le marché national », dit-il avant de déplorer que « le manque de culture d’assurance de personnes, chez les citoyens qui ne prennent pas les dispositions nécessaires », et ce, afin de se protéger et protéger leurs familles en cas d’accident ou de décès qui peut survenir à n’importe quel âge. Pour convaincre le grand public afin d’aller souscrire dans les agences d’assurances de personnes, Dr Naouri a qualifié l’action de souscription « d’acte de modernité et de prise de conscience » qui permet L une meilleure prise en charge dans la vie familiale et sociale. Abordant le volet des chiffres, le directeur général de Caarama assurance, a révélé un chiffre d’affaires global de 100 milliards de dinars dont 7 à 8 milliards de dinars qui revient à l’assurance de personnes. Classée comme leader dans le marché national de l’assurance de personnes, cette compagnie qui est âgée de deux ans seulement a pu conquérir une part de marché de 25% entre les 7 opérateurs qui activent sur le plan national, à savoir les compagnies Salama ou Axa, qui sont des multinationales. Abordant différents aspects qui sont liés aux assurances de personnes, le séminaire Culture Building 2013, qui a été organisé sous le thème « Nouveaux horizons, avenir promoteur », la première édition de ce genre a englobé d’autres thèmes qui sont tous dans le sens du développement de la culture de l’assurance de personnes, à commencer par « le rôle du médecin conseil dans la gestion des assurances de personnes », « la distribution des assurances de personnes : entre diversification des 7 réseaux et motivation de la force des ventes » ainsi que la couverture des entreprises pour les besoins des assurances de personnes qui ont suscité des débats et des échanges assez riches en termes de partage d’informations et des expériences. Interrogé sur le service après-vente qui n’est pas souvent avantageux aux assurés, tout en soulignant au passage les délais qui ne sont pas respectés et autres tracasseries bureaucratiques des différentes administrations et les services concernés, le directeur général de la Caarama assurance retient son souffle avant de répondre « c’est justement en organisant ce genre de rencontres qui nous permettent d’améliorer la qualité des services à commencer par la réduction des délais de traitement des dossiers », dit-il. S’agissant du coût de l’assurance de personnes, on apprend que le montant est vraiment dérisoire par rapport à ce que l’on dépense dans les faux frais. Toutefois, une assurance de personne de 1000 DA/mois, peut sauver des vies humaines entières en cas d’accidents ou de décès, a-t-on indiqué. A. C. L’Actualité MARDI 24 DÉCEMBRE 2013 FORMATION SPÉCIALISÉE EN TECHNIQUES DE MÉDIATION JUDICIAIRE ETUDIANTS POSTULANT AU CAPA Le parcours du combattant Ils sont des centaines d’étudiants à vouloir postuler pour des études plus poussées après une licence en droit. Ils ont opté pour le Capa, Certificat d’aptitude à l’exercice du métier d’avocat. Ils sont de Constantine, Skikda et Jijel. Le dernier délai d’inscription est programmé pour jeudi prochain, ce qui justifie le nombre considérable de postulants au niveau du centre hospitalier pour malades mentaux. Les étudiants, en effet, doivent présenter un certificat de leur santé mentale, obligatoire dans la constitution du dossier. Mais seulement et à leur grande surprise, on leur a refusé l’accès à l’hôpital psychiatrique de Djebel El Ouehche sur ordre du directeur. Or, le médecin de garde qui exerce habituellement au centre de prévention pour malades mentaux sis rue, MessaoudBoudjriou, ex Saint-Jean, devait consulter les postulants et ces derniers obtenaient ce droit pour être admis. Le comportement du directeur a été vivement critiqué par les étudiants que nous avons rencontrés et auquel ils ne trouvent pas d’explication. La galère des étudiants ne se limite pas à cela ! Si certains se sont acquitté d’une somme de 2000 DA non remboursable, en cas de refus du dossier, d’autres notamment ceux résidant à Constantine ont été contraints de verser 12 000 DA. Un fait paradoxal selon les étudiants, surtout qu’ils n’ont plus le droit de réclamer ce dû, même s’ils sont écartés. Est-ce une manière pour limiter le nombre d’étudiants. Ou pire encore encaisser de l’argent par extorsion ? Une seule réponse nous a été fournie : « Cette somme est exigée par la procédure » ! Une question qui reste posée : pourquoi ces 12 000 DA pour certains et seulement 2 000 DA pour d’autres ? Aucun n’a été en mesure d’apporter une justification logique, malgré notre insistance auprès des instances compétentes ! Ikram Ghioua GESTION DES HÔPITAUX Ce ne sera plus comme avant dès 2014 Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière mettra en oeuvre, au début de l’année prochaine, un nouveau mécanisme susceptible d’assurer un meilleur fonctionnement des hôpitaux du pays, a annoncé hier à Oran le sous-directeur chargé du budget auprès de la tutelle. Dans une déclaration, en marge d’une rencontre régionale sur « La gestion budgétaire des établissements sanitaires et hospitalières » regroupant les directeurs du secteur (DSP) des wilayas dans l’Ouest du pays, M. Saïd Alim a précisé que ce dispositif permettra aux gestionnaire de ces établissements d’engager aussitôt les dépenses nécessaires afin d’assurer une bonne gestion. Ce système, adopté en collaboration avec le ministère des Finances, aidera les managers des établissements hospitaliers et sanitaires à mieux gérer leurs besoins et à parer à toutes les éventualités, a ajouté le chargé du budget auprès du ministère de la Santé, soulignant que cette mesure est une « première » depuis l’indépendance. Les hôpitaux et autres établissements du secteur de la Santé publique bénéficieront, dans le cadre de ce mécanisme, de crédits budgétaires dans la première quinzaine du mois de janvier, contrairement au passé. D’habitude, ce budget est accordé à la fin mars ou avril, a-t-il noté. 25 intellectuels ont bénéficié de cette «formation» « NOUS SOMMES en mesure de conduire la médiation en Algérie. » I ILHEM TERKI es conflits entre deux personnes ont souvent besoin d’une gestion alternative pour être réglés. Cette solution pacifique porte pour nom la médiation. Vu son importance dans les conflits quotidiens, l’Association nationale des médiateurs a organisé deux sessions de formation la première au mois d’octobre dernier et la seconde au mois de décembre en cours. Cette formation a été dispensée par l’expert en médiation Evelyne Meissirel du Souzy. Ce cycle de formation a été clôturé par une cérémonie de remise d’attestation de médiateur à Alger. Cette formation de médiateur a été organisée sous l’égide du ministère de la Justice algérienne en coopération avec le Programme P3a d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’association dont 25 intellectuels algériens venus des quatre coins du pays ont bénéficié de cette formation de formateurs et approfondissement. « Nous avons vraiment besoin d’avoir des formateurs qui aillent par la suite exercer dans toutes les cours algériennes et commencer à former les autres. Des attestations de formateurs ont été remises aux lauréats en fin de cette formation », indique M. Boukhelkhal Ali président de l’Association nationale des médiateurs en expliquant l’importance de cette formation en Algérie du fait notamment que c’est la première en Algérie. Le président de l’association précise que les mécanismes qui ont fait l’objet de cette formation ont été structurés sur deux étapes dont la première étape a été sur la formation de base et la seconde était sur la formation de formateur. « Nous sommes en mesure de conduire la médiation dans notre pays », ajoute M.Boukhelkhal. Il ajoute qu’« elle n’est pas L Le ministère de la Justice uniquement une formation mais un diplôme qu’on a préparé, et on est en train de préparer une autre formation pour l’année 2014 ». « Des médecins, des professeurs universitaires, des avocats et d’autres intellectuels ont bénéficié de cette formation qui est la première en Algérie », souligne le président de l’association. « Nous avons appris dans cette formation que celle-ci en elle-même n’est pas simple, pour bien vous expliquer ce n’est pas d’arranger entre les personnes en conflit et d’essayer de comprendre, c’est une technicité et de nouveaux mécanismes académiques », indique un membre de l’association en ajoutant qu’il faut utiliser ces technicités pour pouvoir approcher les gens des deux côtés afin d’avoir une solution définitive à leur litige. « Il est important dans la formation de développer la médiation, ce genre de formation doit être destiné aux magistrats, aux avocats, à l’ensemble des auxiliaires de justice et notamment aux étudiants », indique le docteur Ali Benchaleb professeur à l’université de Paris et expert en jumelage. Il appuie en outre ses propos par : « A l’occasion de la réforme de 2008 plusieurs articles ont été réformés pour consacrer le système de la médiation judiciaire donc une fois cette option a été prise sans croire que c’est une solution miracle, il est important d’envisager de la développer et mettre en place un certain nombre de mécanismes de formation et coopération d’interprétation de la loi ». Le même professeur explique qu’il est temps qu’un module sur la médiation soit étudié à l’université et qu’un programme éducatif doit être sérieusement intégré. Pour sa part, la formatrice et expert en médiation Mme Evelyne Meissirel du Souzy explique que le but de cette formation est d’échanger et adapter un certain nombre de protocoles d’intervention comme les formateurs et le guide de médiateur. « Grâce à cette formation ils vont pouvoir dans leurs régions et au niveau des cours travailler. Les participants ont porté toutes leurs compétences pour faire en sorte que ce programme se tiendra et réussira », précise la formatrice en ajoutant qu’il y aura une possibilité de faire valider ces diplômes. « Elle ne sera pas la première et dernière formation », indique le secrétaire général de l’association. I. T. «CARE » TRAITE DE LA LIBERTÉ ÉCONOMIQUE DANS LA RÉGION MENA L’Algérie classée dernière LE TABLEAU de classement affiche Bahrein en tête et la Mauritanie 16e et l’Irak 17e avant l’Algérie. I ABDELKRIM AMARNI l’heure où les autorités monétaires et financières du pays informent à l’attention du public sur les déficits des balances de payement et sur les réductions des recettes financières d’origine pétrolière, l’attractivité pour les IDE (investissements directs étrangers) revêt un caractère particulier et devient un enjeu sérieux. C’est donc autour du classement de la fondation « Fraser » qu’une conférence-débat a été organisée hier matin à Alger par le Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise « Care » avec le soutien de la Fondation allemande Friedrich Naumann. Le point focal de cette conférence, tenue sous forme de petit-déjeuner-débat dans un grand hôtel de la capitale, a été la communication édifiante soutenue par Mahrez Aït Belkacem, consultant en entreprise et mem- A bre de Care (Association à but non lucratif agréée depuis 2003), qui a assisté à cette conférence. Dans son témoignage, Aït Belkacem éclaire par son témoignage sur trois points essentiels. La perception dans le Monde arabe et de l’institution qui réalise un rapport annuel sur la question (Institut Fraser), la situation de la liberté économique en Algérie et la pértinence ou non de ce type de classement. Dans ce classement du Mena (Middle East and North Africa), l’on retrouve l’Algérie à la dernière place, derrière l’Irak et la Mauritanie qui occupent respectivement la 17e et la 16e place, le Bahrein se situant à la tête des pays arabes de la région. La tenue à Mascate (Oman) les 25 et 26 novembre 2013, de la 8ème conférence annuelle sous le thème « Liberté économique dans le monde arabe » organisée par l’insti- 8 tut Fraser, a été l’occasion de présenter le « benchmark » de cette institution sur l’état de la liberté économique dans les 22 pays de la région Mena. En finance, sur les marchés de taux d’intérêts, un «benchmark» est un emprunt particulièrement liquide qui sert de base de comparaison à l’ensemble du marché obligataire. Il peut également signifier une étude s’appuyant sur plusieurs expériences étrangères de projets déjà réalisés ou, au moins, plus avancés. La liberté du commerce et de l’industrie est garantie par l’article 37 de la Constitution algérienne depuis la réforme constitutionnelle de 1989. Quelle que soit sa pertinence, ce classement a été l’occasion de faire le point de la situation qui prévaut en Algérie et ce qu’il en est des pays Mena depuis cette date. A. A. Reportage MARDI 24 DÉCEMBRE 2013 CHEZ LES «LION’S CLUB», D’ALGER-ICOSIUM «La prévention est le meilleur des remèdes» «Ce serait un étrange abus de considérer que le don de soi est nécessairement mauvais, alors qu’il peut atteindre à la plus haute noblesse.» Etienne Souriau I KAMEL BOUCHAMA * oursuivant ses nobles actions, au cours de week-ends altruistes, l’équipe du docteur Mohamed Mokrani, au nom du «Lion’s» Alger-Icosium, s’est déplacée cette fois-ci au «Col des genêts», à Tizi-Wezzu, accompagnée de nombreux amateurs, recrutés dans le monde des bénévoles, et qui se plaisent dans la philanthropie et le don de soi. Elle était chargée de conviction et de beaucoup de croyance en ce travail qu’elle conjugue au présent dans cette Algérie du réel. Elle avait dans sa musette ce «Aouin», (des provisions en dialecte algérien) qu’on prend généralement avec soi quand on fait la route et quand on rend visite aux parents ou aux amis, selon la bonne et sympathique tradition de chez nous. P «Larbaâ Ath Dwala», première étape de la virée kabyle Le «‘Aouin» de l’équipe Mokrani, cette fois-ci – et comme toujours, allez-vous nous dire – n’est pas une promesse pieuse qui se dit bruyamment, comme la balancent certaines gens en quête de popularité, mais une charge abondante et riche de «choses» essentielles pour ceux qui en ont le plus besoin. C’est dire que l’équipe travaille consciencieusement pour être toujours plus près de ces nécessiteux à qui elle veut être utile par ces petits «plus», dont elle pense atténuer partiellement leurs besoins, hélas, toujours grandissants. Au cours de ce mois de décembre, et bien avant cette dernière cérémonie du jeudi 19, l’équipe se trouvait dans la commune d’AïtMahmoud, dans la daïra de Béni-Douala où les écoliers pauvres des trois écoles ont bénéficié de dons – nécessaires, il faut le signaler encore une fois – dont le coût est équivalent à la somme de 470 000,00 DA. Ces enfants ont reçu des habits chauds pour qu’ils puissent supporter le froid de l’hiver, toujours rigoureux en ces régions de montagne. Les docteurs Mokrani Mohamed et Dahmani Fayçal, ainsi que leurs épouses, le président d’APC, M. Allem accompagné de ses élus, de même que l’autre Mokrani, l’incontournable Rabah, médecin de BéniDouala et initiateur de cette action en tant qu’ancien membre fondateur du «Lion’s Club» de Tizi Ouzou, étaient là, dans cette commune de «Larbaâ», que se partagent les Ath Douala, les Ath Mahmoud et les Ath Aïssi. Ils n’ont pas oublié cette commune qui, de tout temps, a démontré son attachement aux vertus de l’Algérie profonde et refusé sa soumission à tous les envahisseurs, notamment au colonialisme français. Ainsi, le maréchal Randon qui est passé par là, ne l’at-il pas appris à ses dépens, en ce mois d’octobre de l’année 1856, quand il a enregistré d’énormes pertes, malgré les «dix bataillons» engagés dans la bataille et commandés par l’élite de son armée, les généraux Liniers et Deligny, sous la direction du général Renault ? Ne serait-ce que pour cette ancestralité dans le combat, dans le nationalisme et l’amour du pays, de même que pour ce grand espoir qu’ont les habitants de ce petit coin de paradis de vivre des jours meilleurs, après les quelques «secousses» de ces dernières années, l’équipe des Mokrani, qui est mûe par cette passion de vouloir toujours bien faire, a tenu à honorer «Larbaâ Ath Dwala», par une cérémonie, somme toute modeste, mais combien significative, compte tenu de son ampleur dans l’ambiance de la solidarité agissante de notre peuple. En tout cas, ce geste qu’on voudrait voir se généraliser à travers nos différentes régions du pays, par d’autres organisations de bienfaisance, ne peut passer inaperçu dans une région qui a vu naître de grands personnages d’Histoire et de Culture, les Amar Imache, cet homme politique qui a laissé des écrits d’une grande facture dont : «Le vrai visage de l’impérialisme», «Le droit des peuples» ou encore «Une monstrueuse iniquité», l’écrivain Mouloud Feraoun avec Le Dr Mokrani expliquant au Pr Zakia Arbouche l’utilité du rétinographe faction, c’est d’avoir accompli convenablement leur devoir citoyen. Alors, se demandent d’aucuns, en pensant à cette équipe de battants : que va-t-elle encore nous proposer de concret dans ses prochaines sorties ? Et au Dr Mokrani, avec un petit sourire au coin des lèvres, de répondre : laissez-nous d’abord vous expliquer ce que c’est le rétinographe, comme pour insister sur cet objet indispensable dans nos centres hospitaliers et qui n’existe pas partout… hélas ! En effet, le rétinographe, selon sa définition par les spécialistes, est l’appellation française de la «Fundus camera» des AngloSaxons. Cet appareil sert à photographier le fond d’œil, soit tout ce qui est visible en arrière de l’iris et du cristallin. On peut y observer la rétine, la papille optique, la macula, l’ensemble portant le nom de pôle postérieur. Le rétinographe est utilisé pour surveiller d’éventuelles modifications du fond d’œil, pour transmettre des images à un ophtalmologiste distant ou réaliser des assemblages couvrant une grande surface de la rétine. Il permet, entre autres, d’évaluer et de surveiller les symptômes de décollement de la rétine, de rétinopathies diabétiques, d’affections vasculaires ou inflammatoires et diverses maladies oculaires telles que le ses nombreux romans et essais, dont le chefs-d’œuvre le «fils du pauvre», et le grand chanteur et poète Matoub Lounès, qui est originaire de la même commune, précisément de la tribu de «Thawrirt Moussa». Allons-nous oublier dans cette liste de personnalités, qui d’ailleurs n’est pas exhaustive, un sportif, un grand, la coqueluche de la JSK et de l’Equipe nationale de football, Miloud Iboud, qui a fait les beaux jours de l’équipe kabyle, en lui offrant plusieurs fois le championnat d’Algérie de même que le championnat d’Afrique ? Ce serait commettre un impair gravissime que la jeunesse ne nous pardonnerait jamais ! Le «‘Aouin» de Tizi Ouzou Revenons au siège de la wilaya, pour comprendre l’étendue de cette action d’aide, d’assistance, de soutien, de contribution désintéressée ou de bienfaisance – appelonsla comme on veut –, dirigée par les membres du «Lion’s Club Alger-Icosium», ces membres qui offrent un «rétinographe non mydriatique» au service de diabétologie du Pr Zakia Arbouche de Tizi Ouzou. Eh bien, c’est cela l’«‘Aouin» qu’a choisi l’équipe du Dr Mokrani, et pas des moindres, pour se déplacer chez les malades de «l’Hôpital sanatorium de Sidi Belloua». Et ne soyez pas encore étonnés, lorsqu’on vous dira que le don, c’est-à-dire ce que représente ce petit joujou, est d’une valeur de 2 millions de dinars (2 000 000, 00 DA). Il a été remis solennellement, par le Dr Mohamed Mokrani, en présence d’une assistance élevée, dans laquelle se trouvaient les professeurs Belkacemi, chef de service d’ophtalmologie du même hôpital, les docteurs Amari Smaïl, jeune chirurgien à qui l’avenir appartient, et Belmadani, ophtalmologue privé qui tenait à y être pour prouver que la santé est l’affaire de tous. Il y avait également la présence des pasts et du gouverneur élu pour l’année 2014 du lionisme, Saïd Khitmane, accompagné de son président de région Ismet Bouchnak, des représentants des autorités locales, de la directrice de l’hôpital et enfin, l’ami de l’organisation, Kamel Bouchama, l’ancien ministre et ambassadeur qui était là, lui aussi, avec une bonne quantité de ses livres qu’il a dû dédicacer à l’assistance. Madame la professeure Zakia Arbouche a eu l’insigne honneur d’être la première à manipuler cet appareil puisqu’il appartient désormais à son service. Elle s’est prêtée, ensuite, à un examen ophtalmologique, devant un parterre de jeunes assistantes du service d’endocrinologie-diabétologie, et d’un panel de responsables et d’invités venus assister à cette cérémonie de remise solennelle, au cours de laquelle, le Dr Mohamed Mokrani a présenté, avec grandiloquence et forte persuasion et certitude, l’utilité d’un appareil aussi sophistiqué que ce rétinographe. Mais, c’est quoi au juste cette nouvelle acquisition pour l’ancien hôpital de Tizi Ouzou ? Il faudrait dire quelque chose, pour que le lecteur – profane comme nous tous, La Pr Zakia Arbouche, chef de service diabétologie, se prêtant à une consultation de rétinographe sous l’œil vigilant du Dr Mokrani d’ailleurs – puisse savoir à quoi peut servir cet appareil qui a fait l’objet de déplacement d’une équipe technique de haut niveau, de responsables politiques et administratifs et, selon l’exigence de la communication, de journalistes de la presse nationale. Cependant, et avant cela, disons que si cet ancien sanatorium de «Redjaouna», un chefd’œuvre d’architecture, situé sur les chemins qui montent aux hauteurs du mont Sidi Belloua, a connu une animation inhabituelle en ce jeudi 19 décembre 2013 ; était-il besoin de plonger dans ce jeu de l’esbroufe, s’il n’y avait rien à montrer et à prouver, comme dans certaines manifestations qui se caractérisent par un trop plein de démagogie ? Avaient-ils hâte (les organisateurs) de pénétrer dans ce jeu qui les donnait, d’avance, perdants ? Non ! Les Mokrani, Mohamed l’ophtalmologue et sa sœur Malika, l’endocrino-diabétologue, de même que le Dr Djamel Zatout, cet homme de l’ombre qui est constamment du voyage, ainsi que sa fille Massika, et d’autres spécialistes, ne peuvent prendre cette gageure quand ils n’ont pas toutes les données de l’action et cette certitude de réussir. Il s’agit là de missions bénévoles, désintéressées, caritatives…, comment donc ne pas prendre toutes les précautions et aller vers les plus importantes surtout, les plus rentables et les plus profitables aux nécessiteux ? Avec une équipe de gagneurs C’est ainsi que l’équipe s’est lancée dans ce genre de défi. Elle a osé et elle a gagné. Tant mieux pour ces «faiseurs de bien» qui n’attendent pas d’être glorifiés et encore moins d’être remerciés car, leur seule satis- 9 glaucome. Avant de quitter le programme de cette journée à Tizi Ouzou, rappelons qu’il y avait également dans la musette du «Club Alger-Icosium», un lot de 300 paires de lunettes, qui a été remis au service d’endocrinologie-diabétologie pour qu’il soit distribué gratuitement aux diabétiques, dans le besoin, qui se présenteraient à l’hôpital. Les enfants malades dans le même service n’ont pas été oubliés pour autant ; ils ont bénéficié d’un autre lot de 4000 couches pour leur confort au quotidien. C’est ainsi que va la tradition dans cette équipe de militants qui vaque pour une cause dont les dimensions se conjuguent au rythme de la noblesse et de l’affabilité. Ce sont ces valeurs qui la font mouvoir dans l’espace et le temps, mais toujours dans le sens de la pérennité. Alors, 2014, cette année qui sera là, d’ici peu, verra en elle des actions aussi concrètes les unes que les autres…, des actions qui vont à une expérience à multiples prolongements et qui se feront par des réalisations concrètes qui génèreront, sans aucun doute, une chaîne de solidarité agissante et d’obligations permanentes au profit de ceux que la nécessité a réduit au stade de l’indigence… D’ici là, notre espoir est grand en cette équipe de gagneurs qui n’a pas oublié de remercier publiquement, au cours de ces principales cérémonies, quelques sponsors inconditionnels, dont l’opérateur de NedjmaOoredoo, le P-DG Joseph Ged ainsi que le Directeur général de la Banque Natixis, pour leur aide et leur soutien. K. B. * Auteur L’Actualité BOUIRA L’escroc de Lakhdaria ne sévira plus Les services de la police judicaire de la 2e sureté urbaine de Bouira ont arrêté S.R agé de 33 ans, résidant à Lakhdaria. Quatre citoyens âgés entre 24 et 46 ans et résidant à Bouira avaient déposé plainte pour escroquerie, tromperie et falsification. Le prévenu se présentait chez les victimes en prétextant avoir gagné le gros lot dans le jeu, mais qu’il lui était impossible de percevoir son gain dans l’immédiat pour non-possession de la carte d’identité nationale, surtout qu’il prétendait être un militaire déserteur du Service national. Le prévenu, en présence des victimes prend attache avec le PSA (ce qui est, bien sûr, faux) et propose de vendre les tickets gagnants (il prétendait connaitre les numéros de série des tickets gagnants) pour des sommes allant de 20 000 à 100 000 DA. C’est en s’adressant au PSA que « les pigeons » apprendront que les tickets n’étaient en fait que des faux. Le 12 décembre dernier, un citoyen sollicite l’intervention des éléments de la PJ au lieudit Souk Errahma et désignera le prévenu qui cherchait à repérer la direction du PSA. A la vue des policiers, l’escroc a fui les lieux. Il sera vite rattrapé. Présenté au parquet, l’escroc a été mis en détention provisoire. Les services de la sûreté nationale de la daïra d’El Hachimia, à une trentaine de kilomètres au sud de Bouira ont récupéré un véhicule recherché de type « Volswagen ». Lors d’un contrôle routier habituel à l’entrée Nord en direction de Bouira, les policiers constatent que le conducteur, originaire de Kadiria, utilisait un récépissé de dépôt délivré par la circonscription administrative de Bouzaréah et libellé au nom d’une autre personne. L’enquête détermina que le conducteur avait acheté le véhicule auprès d’une personne résidant à Sidi Bel Abbès et que le véhicule était recherché. Les services de police ont remis le véhicule aux services compétents de la wilaya de l’Ouest alors que le conducteur a été laissé en liberté. A. M. MARDI 24 DÉCEMBRE 2013 BESSAM ARAB UN HÉROS DANS L’OMBRE L’HISTOIRE de Bessam Arab est extraordinaire. Un Algérien qui a prouvé son patriotisme et son esprit de sacrifice pour l’indépendance de l’Algérie. I DJOUDI ATTOUMI* es faits qui vont suivre sont édifiants sur sa personnalité, son parcours et son combat. Son exploit a fait de lui un héros et s’est répandu à travers toute la région. Né en 1920 à Boumlal (Aït Oughlis), il avait fréquenté l’école primaire de Takrietz sans pouvoir aller plus loin que le cours fin d’études. Mais à l’époque, il avait un niveau qui lui permettait de s’exprimer facilement et ses relations avec les Européens étaient faciles, puisqu’ils avaient souvent besoin de lui. Mais la dure épreuve, il l’a passée lors de la Seconde Guerre mondiale où il servit dans la marine de guerre de 1937 à 1942, lorsqu’il exerçait les fonctions de chef mécanicien. A la fin de la guerre, il sera heureux de rentrer chez lui. Muni de son diplôme de chef mécanicien de la marine, le problème de sa réinsertion ne se posait pas et il savait que son talent allait attirer vers lui une bonne clientèle. Effectivement, il s’installa dans le quartier de la gare ; avec un garage tenu d’une façon impeccable à la manière militaire, il était assuré de gagner honnêtement et dignement sa vie. Son sérieux, sa rigueur et ses compétences allaient aussitôt rehausser sa réputation. Ceci lui valut une affluence de la clientèle, puisqu’il était le plus compétent et le plus honnête de la ville. Tout en exerçant son métier, il n’a pas omis d’adhérer au mouvement nationaliste, malgré que le plus gros de sa clientèle était européenne ; en effet, les pieds-noirs avaient plus de voitures donc directement liés à un mécanicien de renom, comme Bessam Arab. Au déclenchement de la guerre de Libération, il ressentit l’honneur retrouvé, la dignité reconquise et l’indépendance au bout du chemin. Quelques mois plus tard, l’organisation des maquis l’avait remarqué ; il était bien placé pour « bricoler » des bombes. Il est vrai qu’au début de la Révolution, il s’agissait surtout d’un tâtonnement, et dans les maquis, il n’y avait pas encore ni médecins, ni infirmiers, ni artificiers… Et c’est pour cette dernière raison que Bessam Arab fut choisi pour « fabriquer » des corps de bombes. Il n’avait presque pas de moyens pour le faire, mais en tant qu’ancien L Il restera dans les annales de l’histoire de notre guerre de Libération de la marine, il a su se débrouiller, trouver le matériel et surtout connaître les techniques des explosifs. Pour fabriquer des bombes, il lui faut un chalumeau, des tubes… pour les confectionner. Dans la marine, il avait appris à bricoler, à toucher à tout, car en haute mer, lors de ses navigations, il fallait recourir à la débrouille. De la poudre, il n’en avait pas ; il ne pouvait en avoir sans risques et même s’il arrive à s’en procurer, il l’expédiait rapidement dans les maquis, en même temps que les corps de bombes. Les artificiers de l’ALN n’auront plus qu’à faire l’assemblage, en remplissant les corps de bombes d’explosifs auxquels ils branchent soit un système d’horloge, soit un détonateur. Tout marchait bien jusqu’au jour où il fut dénoncé. Arrêté et son garage soumis à la fouille, les inspecteurs ne trouvèrent pas de preuves pouvant le compromettre, mais les enquêteurs étaient sûrs de ce qui se faisait dans le garage. Leur renseignement était sûr ; l’auteur serait même en relation avec son milieu professionnel, selon les enquêteurs. Placé dans les locaux de l’ancienne poste érigée en lieu de torture, les inspecteurs, des officiers de renseignement procédèrent à l’interrogatoire. Arab résiste ; il dit n’avoir rien à avouer. Et c’est ainsi qu’ils le passèrent à la torture. 10 L’inspecteur Albert Pujole s’acharna ; après le départ de ses camarades vers 23 heures, il resta seul ; il avait un plan pour le faire parler, lui le dur. Pujole avait une expérience dans le domaine de l’investigation et il était sûr qu’il arriverait à le faire parler, à lui faire cracher ce qu’il sait et qu’il lui arrachera des aveux. Son acharnement n’avait d’égal que son ardeur à le faire parler. Il s’entêta, redoubla ses insultes en même temps que les coups. Arab Bessam n’était pas l’homme à supporter les humiliations, la torture et autres agressions morales ou physiques. L’homme de la marine ne pouvait accepter que son honneur soit bafoué. Un homme de sa trempe connu et respecté dans la cité ne pouvait flancher ; ne supportant plus tous ces agacements, les coups et l’eau savonneuse, il se décida à jouer le tout pour le tout. Pendant tous ces supplices qu’il subissait, il remarqua chez son tortionnaire un pistolet dans son étui ; subitement, l’idée lui vint telle une étincelle qui jaillit dans son esprit. En l’espace de quelques secondes, son plan est arrêté. Il savait que ce plan était suicidaire, mais que c’était le seul moyen d’en finir. Emporté par son acharnement au point où les deux hommes se sont retrouvés corps contre corps, Arab glissa rapidement la main vers l’étui ; il arracha le pistolet et rageusement, il tira deux coups en visant le ventre, l’endroit où il ne devait pas rater son coup. Lorsque Pujole s’affala en poussant un râle, Arab était en extase ; son tortionnaire était par terre, gisant dans une mare de sang. Il regardait ce barbare qui n’avait ni sentiment humain, ni un signe quelconque d’une personne, d’un humain ; c’était un monstre qui, à la vue du sang, redoublait de férocité. Il se ressaisit et chercha à fuir. Il fallait sortir de cet endroit maudit avant que d’autres n’arrivent à la rescousse ; les coups de feu les auraient sans doute déjà alertés ; il se dirigea vers la porte. Malheureusement, il ne la franchira pas. Razika Harir, la femme du goumier Abdelkader Rabhi, réveillée par les coups de feu se précipita dans la salle, en emportant avec elle l’arme de son mari. A la vue d’un corps étendu par terre, et Arab qui se dirigeait vers la porte de sortie, elle tira deux rafales vers sa direction ; il s’affala à son tour. Il savait que c’était sa fin, mais il était soulagé de s’être débarrassé de son tortionnaire. Les secours accoururent aussitôt. Ce qui venait d’arriver dans les locaux de l’ancienne poste était grave ! Militaires, policiers, gendarmes se bousculaient dans ce local exiguë. Le sous-préfet était là puisqu’il logeait juste à côté ; des officiers de tous rangs se précipitaient pour s’enquérir de ce qui s’était passé. Ils découvrirent deux corps allongés gisant tous les deux dans une mare de sang : Albert Pujole, l’inspecteur de la PJ et Arab Bessam « le mécanicien ». Les photographes de l’armée et de la police se glissaient discrètement pour prendre des photos. Tout ce monde n’arrivait pas à s’expliquer ce qui s’était passé. Impensable ! Incroyable ! Ce sont les mots qui fusaient de leurs bouches. Albert Pujole fut transporté aussitôt à l’hôpital de Bougie, tandis que le corps de Bessam Arab restait étendu. Au lever du jour, la nouvelle se répandit dans la ville d’abord, puis dans la région ; elle nous parvint même dans les maquis. L’événement, parce qu’il en fut un, a été accueilli avec beaucoup de fierté ! Bessam Arab, le mécanicien, le militant avait accompli son devoir. Il est tombé pour la cause nationale. Et il restera dans les annales de l’histoire de notre guerre de Libération. D. A. (*) Ancien officier de l’ALN Écrivain ENTRAÎNEUR ADJOINT DE L’EN KENYANE Slatni se réjouit de son expérience Le technicien algérien, Mourad Slatni, nommé en novembre en tant qu’entraîneur-adjoint de l’équipe kenyane a affirmé hier qu’il est en train de vivre «une expérience unique », après avoir passé un autre palier dans sa carrière. « Après avoir entraîné quelques clubs en Algérie, j’ai passé un autre cap, en atterrissant au Kenya, où j’occupe actuellement le poste d’assistant du sélectionneur algérien, Adel Amrouche. Je suis en train de vivre une expérience unique », a indiqué Slatni. Mourad. Slatni avait débuté la saison actuelle avec l’USM Aïn Beïda (division amateur/Est), avant d’accepter la proposition d’Amrouche. « Le contact avec Amrouche remonte à quelques mois, il me voulait à côté de lui, mais je n’étais pas prêt pour partir. En novembre dernier, après mûre réflexion, j’ai décidé d’accepter la proposition en quittant l’USMAB, dont les dirigeants avaient fait preuve de compréhension », a-t-il ajouté. Evoquant ses débuts avec les « Harambee stars », l’ancien défenseur international s’est dit « heureux » par ses premiers pas avec cette sélection. « Dieu merci, ça s’est bien passé pour moi. La présence d’Amrouche a facilité mon adaptation, même si je rencontre un problème de langue. D’ailleurs, je me suis inscrit pour apprendre l’Anglais et l’Espagnol. Je tiens à préciser que mon arrivée a coïncidé avec la consécration du Kenya, qui a remporté la coupe de la CECAFA, reconnue par la fédération internationale (FIFA) », a souligné Slatni. « C’est mon premier titre avec le Kenya, et cela ne peut que me rendre heureux, d’autant que l’équipe n’a plus gagné ce trophée depuis 13 ans. Le président kenyan (Uhuru Kenyatta, ndlr), avait reçu l’équipe et le staff technique dans son palais présidentiel pour nous féliciter, c’était un moment chargé d’émotion pour moi ». Concernant son contrat de travail, Mourad Slatni, a révélé qu’il n’a rien signé encore, expliquant que cela dépendrait des négociations que doit mener Amrouche avec les responsables de la fédération. « Un contrat long de 5 ans nous a été proposé, mais Amrouche avait refusé. Je pense qu’on va signer ensemble bientôt un bail de deux ans. Je suis prêt à travailler le plus longtemps possible avec Amrouche, d’autant qu’on s’entend à merveille », a enchaîné Slatni, précisant que son objectif « est de bien représenter l’Algérie, et prouver que le technicien local peu s’exporter ». Appelé à juger le groupe dans lequel jouera l’Algérie, lors de la prochaine coupe du Monde, Slatni le qualifie de « jouable ». « C’est un groupe équilibré et jouable. Nos adversaires au Mondial (Belgique, Russie, Corée du Sud, ndlr), sont en train d’étudier le jeu de l’équipe, et savent qu’elle reste imprévisible. Je pense que nous sommes avertis par rapport au Mondial 2010, et nous devrons éviter de reproduire les mêmes erreurs », a-t-il préconisé. Sports MARDI 24 DÉCEMBRE 2013 MALGRÉ SON STATUT DE MEILLEUR ARBITRE AFRICAIN Haïmoudi s’est discrédité en Algérie Lors du match USMA-JSK, l’arbitre algérien a carrément fermé les yeux sur un nombre incalculable de fautes commises de part et d’autre et surtout, il est resté impassible devant des comportements indignes de la part de certains joueurs. BACHIR BOUTEBINA u lendemain du dernier match de coupe d’Algérie USMA-JSK, qu’il a dirigé samedi dernier au stade OmarHamadi de Bologhine, l’ensemble des médias sont revenus sur les véritables causes qui ont malheureusement provoqué une colère sans précédent de la part des Usmistes envers l’arbitre international Djamel Haïmoudi. Même notre meilleur sifflet du moment, est désormais au centre de très violentes contestations. Mais ce que vient de vivre samedi dernier au stade de Bologhine l’homme en noir sus-cité, notamment au moment de son départ, reflète malheureusement la triste réalité qui caractèrise tous les week-end notre sport-roi. Ce qui s’est passé le week-end dernier au stade Omar-Hamadi de Bologhine, parle clairement de lui-même, tant cet arbitre considéré pourtant à très juste titre comme le meilleur en Algérie, et récemment désigné n°1 au niveau de tout le continent africain, a vraiment complètement failli à son tour dans sa mission. Comment expliquer aujourd’hui que même un arbitre international de la stature de Djamel Haïmoudi, se soit finalement et totalement discrédité dans son pays. Lors du match USMA-JSK, Djamel Haïmoudi a bel et bien carrément fermé les yeux sur un nombre incalculable de fautes commises de part et d’autre par les joueurs des deux camps et surtout, il est resté vraiment impassible devant des comportements indignes de la part de certains joueurs. A titre d’exemple, A L’arbitre algérien au centre des critiques au cours de cette rencontre, trois joueurs au moins, méritaient carrément le carton rouge. Tout d’abord, côté usmiste, Djediat méritait franchement la sanction suprême, après avoir essuyé carrément ses crampons de manière volontaire sur les pieds du portier Malik Asselah. Côté Canaris kabyles, tout le monde aura vu et surtout entendu de très vive voix les insultes portées par le défenseur Mekkaoui à l’adresse du jugeassistant. Mais Haïmoudi est pourtant resté de marbre. Et puis, il y a enfin pour clore le tout, cette fameuse faute de main commise par le défenseur Ali Rial, et sur laquelle l’actuel capitaine d’équipe de la JSK, aurait dû se voir infliger un second car- ton jaune sur une action très litigieuse, et qui a véritablement constitué le premier tournant du dernier Clasico USMA-JSK. Les mauvaises langues qui disent aujourd’hui que Djamel Haïmoudi a tout simplement eu peur de voir s’abattre, sur lui aussi, les foudres de Moh Chérif Hannachi, n’ont finalement pas du tout tort quelque part. Tout le monde sait que le président est devenu aujourd’hui la véritable bête noire des arbitres, au point de faire perdre l’esprit même à un homme en noir de la trempe de Djamel Haïmoudi. Et si aujourd’hui la plupart de nos arbitres sont de plus en plus décriés de partout, cela n’est nullement dû au hasard. Aujourd’hui, il se passe réelle- ment au sein, et surtout autour de certains de nos arbitres, des choses pas du tout claires à faire admettre aux supporters, encore moins à être admises et passées sous silence. Ce qui s’est passé samedi dernier au stade OmarHamadi de Bologhine, fait tout simplement partie de la face hideuse de notre football. Résultat des courses : l’arbitre international Djamel Haïmoudi a désormais perdu tout crédit au niveau national. Reste à savoir s’il sera à son tour mis au frigo, ou bien continuera-t-il d’être considéré, comme le pense aujourd’hui sérieusement certains observateurs très avertis en la matière, comme un arbitre « protégé » par sa tutelle. B. B. MC ORAN Le stage hivernal à Alger Ce stage qui débutera le 4 janvier prochain s’étalera sur dix jours et permettra au coach Benchadli de corriger les lacunes constatées durant la phase aller. e MC Oran devrait vraisemblablement effectuer à Alger son stage hivernal à l’occasion de la trêve qu’observera le championnat de Ligue 1 entre le 28 décembre en cours et le 17 janvier prochain, a-t-on appris avant-hier soir auprès de l’entraîneur du club oranais, Djamel Benchadli. « Il était question au départ d’effectuer ce regroupement en Turquie, mais faute d’argent, les dirigeants voulaient se rabattre sur la Tunisie, une destination qui ne m’a pas emballé, surtout qu’il était difficile de programmer des matchs amicaux sur les lieux », a indiqué le patron de la barre technique des « Hamraoua ». « Vu cette situation, j’ai émis le vœu d’effectuer le regroupement en ques- L tion à Alger, surtout qu’on aura sur place la possibilité de trouver des sparring-partners », a-t-il ajouté. Le MC Oran terminera la phase aller par la réception du RC Arba samedi prochain pour le compte de la 15e journée du championnat. Quatre jours de repos seront alors accordés aux joueurs après ce match. Le stage d’Alger, lui, débutera le 4 janvier prochain et s’étalera sur une période entre une semaine et dix jours, selon Benchadli, qui mise énormément sur cette période de trêve pour corriger les lacunes constatées au cours des cinq matchs qu’il a dirigés aux commandes techniques des Mouloudéens, puisqu’il avait succédé à l’Italien Gianni Solinas, il y a quelques semaines seulement. « Je commence à avoir une idée précise sur les points forts et points faibles de l’équipe. On va profiter de l’arrêt prochain de la compétition pour apporter les correctifs nécessaires, à même de nous permettre de bien revenir lors de la deuxième partie de la saison », a assuré Benchadli. A une journée de la fin de la phase aller, le club phare de la capitale de l’ouest pointe à la 10e place avec 18 points, un classement que son nouvel entraîneur souhaite « améliorer », tout en tâchant d’aller « le plus loin possible » en coupe d’Algérie, après la qualification dans la douleur de son équipe aux huitièmes de finale de cette épreuve aux dépens de la JSM Béjaïa vendredi dernier à Oran (2-1 a.p.). COMPÉTITIONS INTER-CLUBS La CAF lance son nouveau système a Confédération africaine de football (CAF) a lancé son nouveau système de gestion des compétitions (CMS) qui vise à développer et faciliter la gestion des compétitions de la CAF par les Associations nationales membres. Le Compétition management system (CMS) gérera les compétitions en général. Il combinera : L les calendriers de compétitions, les désignations, les rapports, les informations sur les joueurs et les Associations nationales, précise la CAF. Le lancement du système s’est fait au cours d’un séminaire de trois jours qui a débuté le 20 décembre et qui a rassemblé les représentants des 54 associations membres. Le séminaire a permis 11 aux participants de s’initier au nouveau système. Ils ont eu la possibilité, en exercice pratique, de procéder à l’enregistrement des joueurs des clubs engagés dans les compétitions interclubs (Ligue des champions, Coupe de la Confédération) de la CAF pour la saison 2014, ainsi que des joueurs engagés au tournoi final du CHAN qui aura lieu en Afrique du Sud du 11 janvier au 1er février 2014. Le système ainsi lancé servira désormais à la gestion de toutes les compétitions de la CAF à partir de 2014. L’Algérie sera représentée par trois clubs en compétitions interclubs 2014 : l’ES Sétif et l’USM El Harrach et le CS Constantine. Sports MARDI 24 DÉCEMBRE 2013 PRÉPARATION DES VERTS AU MONDIAL BRÉSILIEN TOTTENHAM Nabil Bentaleb débute en Premier League Le jeune milieu de terrain algérien des Spurs de Tottenham, Nabil Bentaleb, 19 ans, a effectué avant-hier soir ses grands débuts en Premier League avec le club londonien. Déjà apparu cette saison en League Cup, le jeune algérien a débuté en Championnat sur la pelouse de Southampton. Entré en jeu à la 50ème minute, il a pris la relève de l’international belge Moussa Dembélé, sorti sur blessure. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le jeune gaucher, capable d’évoluer sur tout le front du milieu de terrain, a réussi une première prometteuse dans l’élite anglaise. Avec un physique qui semble taillé pour la Premier League, Bentaleb, dont le poste de prédilection est milieu axial, possède une technique et une vision du jeu appréciables. Lié par un long contrat avec les Spurs (jusqu’en 2018), celui qui porte actuellement les couleurs de l’équipe de France (international U19), ambitionne d’évoluer pour l’Algérie, selon la chaîne française Canal+Sport. Il a probablement marqué des points auprès du manager intérimaire des Spurs Tim Sherwood, qui a enregistré son premier succès à la tête de Tottenham (3-2, 17e j.) sur le terrain de Southampton. Un succès qui replace les Spurs au 7ème rang (30 points). ES TUNIS Trois matchs de suspension pour Belaïli Expulsé mercredi dernier en Championnat contre le CS Sfaxien (2-1, 8e j.), match au cours duquel il avait également été décisif en faveur de l’Espérance de Tunis, Youcef Belaïli sera logiquement suspendu pour plusieurs matchs. L’ancien international espoirs a écopé de trois matchs de suspension pour ce rouge direct reçu face aux Sfaxiens après avoir réagi négativement à une dernière provocation adverse, oeuvre de l’international tunisien Fakhreddine Ben Youssef. Sanctionné de trois matchs fermes, Belaïli ratera les matchs de son équipe face à l’Olympique de Béja (disputé avant-hier), à la Palme de Tozeur et au Stade Gabesien, selon Global Net Tunisie. Rappelons que l’aventure de l’Algérien avec l’Espérance pourrait prendre fin dès cet hiver, l’ancien Oranais ayant réitéré ses envies de départ dès le mercato hivernal qui se profile. CLUB AFRICAIN Djabou passeur décisif contre Bizertin Le Club Africain a été accroché au Stade de Radès par le CA Bizertin (1-1, 9e j.) et rate l’occasion de s’emparer seul de la tête du classement suite au match nul concédé par l’Espérance de Tunis à Béja (0-0) sans Youcef Belaïli, suspendu, ni Antar Yahia, sur le départ. C’est Abdelmoumène Djabou qui a délivré la passe décisive sur l’unique but Clubiste. D’un magnifique centre du gauche, il dépose le ballon sur la tête de Mourad Hedhli pour l’égalisation (83’). Au classement, le CA (20 points) est devancé par l’EST à la différence de buts en tête de la Ligue 1 tunisienne. Halilhodzic impose ses choix La Slovénie et la Chine seront bel et bien les prochains adversaires des Verts d’avant-Mondial 2014. BACHIR BOUTEBINA a Slovénie est désormais officiellement retenue comme prochain sparring-partners de l’EN, le 5 mars 2014, ici même en Algérie, selon finalement le vœu pieu du sélectionneur des Verts. C’est aussi désormais presque définitivement acquis concernant la Chine, d’après le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, de retour du Maroc, où il a lui-même confié aux médias, présents au dernier Mondial des clubs, être sur le point de conclure un autre match amical de préparation avec le pays le plus grand du continent asiatique. Il est vrai que le choix d’un pays comme la Chine, relève clairement de la logique. Il n’en demeure pas moins que le choix de la Slovénie n’a nullement emballé l’ensemble de l’opinion publique nationale, via le net, et les principaux habituels réseaux sociaux l’en attestent clairement aujourd’hui. Il est vrai que la grande majorité des Algériens, se réjouissait déjà au lendemain de la qualification des Verts au Mondial 2014, à assister à un éventuel inédit AlgériePortugal, d’autant plus que les ministres des Sports respectivement Algérien et Portugais, avaient évoqué entre eux, la possibilité d’organiser ce match gala qui n’aura finalement pas lieu. Il est donc très clair que Vahid Halilhodzic a d’autres projets en tête, concernant la préparation future de l’EN au prochain Mondial. Il est surtout vrai qu’en sa qualité de premier responsable technique des Verts, sa fonction actuelle lui donne toute la latitude d’imposer ses choix, et que la Fédération algérienne de football semble d’ailleurs avoir pris le soin de respecter. Il est aussi évident que Vahid Halilhodzic s’apprête à adopter une nouvelle stratégie en prévi- L sion du Mondial 2014. Le fait d’avoir lui-même accepté désormais comme nouveau premier adjoint Abdelhafid Tasfaout et non Toufik Korichi, encore moins Yazid Mansouri, et cela malgré le vœu pieu de Mohamed Raouraoua, Halilhodzic a visiblement déjà en tête son plan de bataille futur qu’il compte mettre en pratique au cours des six prochains mois de l’année 2014. La nouvelle feuille de retour avec les Verts que compte appliquer Vahid Halilhodzic, commence à prendre forme. Les choix de Vahid Halilhodzic sont désormais très clairs, notamment au lendemain de la dernière réunion en date, qu’il a dirigée avec l’ensemble de son staff technique. La Slovénie et la Chine seront bel et bien les prochains adversaires des Verts d’avant-Mondial 2014. Il n’en demeure pas moins que l’actuel patron technique de l’EN ne pourra pas avoir continuellement sous la main un groupe de 32 joueurs. Il est clair que Vahid Halilhodzic va donc devoir revoir à la baisse le nombre des éléments susceptibles de répondre prochainement à son nouveau plan de bataille qu’il compte appliquer au cours du Mondial brésilien, et qui s’annonce selon ses propres dires, très difficile pour l’EN, au regard des trois adversaires que les Verts affronteront au cours du premier tour. D’ailleurs, la première phase du Mondial 2014, commence réellement à faire débat au sujet du premier tour qui attend désormais les Verts au pays de la samba. Contrairement à Vahid Halilhodzic qui continue de soutenir mordicus qu’en l’état actuel des choses, l’EN n’est finalement pas assez armée aujourd’hui pour se qualifier au second tour, d’autres pensent tout à fait le contraire. Mais dans l’immédiat, force est de reconnaître que l’actuel sélectionneur des Verts ne souhaite nullement « s’enflammer » pour l’instant, tant qu’il n’aura pas en main toutes les cartes qu’il espère brandir et surtout faire valoir au B. B. Brésil. MOHAMED RAOURAOUA «On a de grosses ambitions au Brésil» Le président de la FAF avait affirmé auparavant que l’objectif de l’EN lors du prochain Mondial, était de « se qualifier au deuxième tour », pour la première fois de l’histoire de l’Algérie. e président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, a réitéré hier les ambitions de la sélection nationale de faire « bonne figure » lors de la prochaine Coupe du monde qui aura lieu entre le 12 juin et le 13 juillet 2014 au Brésil. « Certes, nous aurons la mission très difficile, vu qu’on aura à se mesurer à des adversaires de taille, mais cela ne nous empêche pas d’avoir de grosses ambitions », a indiqué Raouraoua. Le premier responsable du football algérien, qui s’exprimait en marge de la cérémonie de remise du ballon d’or algérien du joueur Islam Slimani au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, s’est montré « confiant » quant aux L capacités des Verts à réussir un bon parcours en terre brésilienne. « Je suis persuadé que nous avons les atouts pour réussir un bon Mondial, et honorer par là même l’Algérie, le Monde arabe et l’Afrique », a-t-il poursuivi, tout en « félicitant » les joueurs de l’Équipe nationale pour avoir réussi le défi de qualifier l’Algérie à la Coupe du monde pour la deuxième fois de rang. « Je suis fier de tous nos joueurs. Je suis content aussi pour Slimani qui a amplement mérité son Ballon d’or, vu le rôle important qu’il a joué dans la qualification de notre équipe au Mondial », a-t-il précisé, faisant allusion au statut de buteur des Verts que s’est offert l’actuel attaquant de Sporting Lisbonne au cours des éliminatoires africaines. Le président de la FAF avait affirmé auparavant que l’objectif du « Club Algérie » lors du prochain Mondial, était de « se qualifier au deuxième tour », pour la première fois dans l’histoire des participations algériennes dans cette manifestation footballistique planétaire (elle en a déjà disputé trois). Un objectif que l’entraîneur national n’a pas voulu s’engager à réaliser, en déclarant dernièrement qu’il ne pouvait pas promettre au peuple algérien la qualification aux huitièmes de finale du Mondial. Lors de la Coupe du monde, la sélection nationale évoluera dans le groupe H avec la Belgique, la Russie et la Corée du Sud. BLESSÉ CONTRE REAL SOCIEDAD FC VALENCE Test médical inquiétant pour Yebda Feghouli s’incline difficilement contre Real Madrid Le milieu de terrain internation a l a l g é r i e n d u F C Grenade, Hassan Yebda, blessé samedi dernier lors de la réception de la Real Sociedad (défaite 3-1) pour le compte de la 17e journée du championnat espagnol, serait « sérieusement atteint », selon les premiers tests médicaux effectués, a rapporté dimanche dernier le site Ideal.es. Le milieu défensif des Verts a ressenti des douleurs derrière la cuisse gauche, et a été remplacé juste après la reprise par son coéquipier Recio (49e). Il s’agit d’un coup d’arrêt pour l’ancien Le milieu international algérien du FC Valence, Sofiane Feghouli, a pris part à l’intégralité du match face au Real Madrid (défaite 3-2), disputé avant-hier soir au stade Mestalla, comptant pour la 17e journée du championnat d’Espagne. Titularisé par l’entraîneur intérimaire du club valencien, Nico Estevez, qui a remplacé le Serbe Miroslav Djukic, limogé, Feghouli, excentré sur son côté droit, a quelques peu inquiété, par intermittences la défense du Real, qui a encaissé deux buts inscrits par Piatti (34e), Mathieu (62e). Le club merengue, 3e de la Liga derrière les joueur de Benfica Lisbonne, lui qui est revenu à son meilleur niveau, après une longue période d’indisponibilité en raison d’une méchante blessure au niveau du genou. Yebda (29 ans) devra effectuer des examens complémentaires pour connaître la période de son indisponibilité. Le joueur algérien qui n’a pas été épargné par les blessures depuis qu’il a rejoint l’Espagne, est d’ores et déjà forfait pour le match en déplacement, prévu le 4 janvier prochain face à Almeria, comptant pour la 18e journée de la Liga. 12 deux co-leaders, le FC Barcelone et l’Atletico Madrid, a dû attendre la 82e minute de jeu pour marquer le but de la victoire par l’entremise de Jesé Rodriguez (82e). A l’issue de cette défaite, le FC Valence stagne à la 11e place avec 20 pts, loin derrière les places européennes. Par ailleurs, le président du FC Valence Amadeo Salvo a annoncé avant-hier qu’un homme d’affaires de Singapour, Peter Lim, avait fait une offre pour acquérir le club avant le 15 janvier prochain et éponger ses lourdes dettes, estimées à plus de 300 millions d’euros. Sports MARDI 24 DÉCEMBRE 2013 APRÈS LE MATCH AMICAL PROGRAMMÉ CONTRE LA SLOVÉNIE PROGRAMMANT 3 MATCHS AMICAUX EN 3 SEMAINES La Corée du Sud déjà dans le Mondial La sélection de la Corée du Sud va entamer dès janvier un stage de préparation à la Coupe du monde. Etalé sur trois semaines, il se déroulera au Brésil et aux Etats-Unis et permettra à la sélection asiatique de disputer trois matchs amicaux. Ainsi le sélectionneur national sud-coréen Hong Myung-bo a prévu un camp d’entraînement précompétitif qui débutera dès le 13 janvier. La particularité du stage est dans le fait que les Guerriers de Taegeuk vont enchaîner trois matchs en moins de trois semaines. En effet du 20 janvier au 1er février, les Coréens seront dans une configuration qui les mettra dans les conditions de la Coupe du monde avec une opposition face au Costa Rica, au Mexique et pour finir les Etats-Unis. Un programme sérieux et ambitieux pour les Tigres d’Asie qui enchaîne leur 8e Coupe du monde d’affilée, un Mondial où ils sont présents depuis 1986. COUPE DU MONDE 2014 22 sélections ont choisi leur camp de base 22 sélections sur les 32 qualifiées à la Coupe du monde 2014 au Brésil, ont officiellement choisi leur camp de base, a rapporté avant-hier le journal sportif brésilien Super Esportes. Le quotidien s’est basé sur les réservations effectuées au niveau des hôtels et complexes sportifs, figurant au catalogue établi par la Fédération internationale de football (FIFA). Le Brésil, pays hôte de la compétition, a choisi d’élire domicile au Granja Comary à Teresopolis (Rio de Janeiro), alors que l’Espagne, détenteur du trophée, sera basée au Centre do Caju à Curitiba. La Russie, adversaire de l’Algérie dans le groupe H, avec la Belgique et la Corée, sera installée à l’hôtel San Raphaël Country à Itu (Sao Paulo). La Fédération algérienne de football (FAF), n’a pas encore annoncé officiellement le lieu du camp de base des Verts au Brésil, qui sera près de Sao Paulo. L’équipe d’Allemagne, trois fois championne du monde, a décidé de construire un camp de base, sur mesure, dans la ville de Santa Cruz Cabralia, à 30 km de Porto Seguro, dans l’État de Bahia. Les équipes auront un délai jusqu’au 30 janvier 2014 pour choisir leur camp de base. La Chine prochain adversaire des Verts Selon le site Anpao, les responsables de la Fédération chinoise auraient reçu une demande officielle de leurs homologues algériens. SAÏD MEKKI près avoir choisi la Slovénie comme prochain adversaire des Verts pour le 5 mars prochain au stade Tchaker de Blida, la sélection algérienne de football devrait rencontrer son homologue chinoise pour un second match de préparation en attendant le dernier Sparring-Partner des Verts au programme avant le début de la phase finale du Mondial brésilien, l’année prochaine. En effet, selon le site Anpao, les responsables de la Fédération chinoise auraient reçu une demande officielle de leurs homologues algériens. Le même site indique que c’est le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, qui aurait choisi cette sélection, car son style de jeu ressemble beaucoup à l’équipe de Corée du Sud, deuxième adversaire des Verts dans le groupe H. Il faut dire, que l’Algérie a affronté la Chine trois fois dans son histoire. Les deux premières rencontres se sont déroulées en Algérie, en 1964 (2-0) et (4-1), alors que la dernière en date a eu lieu en France en 2004 où l’Equipe nationale a encore une fois pris le dessus (2-0). Mieux encore, et s’appuyant sur une déclaration du président de la Fédération algérienne de football (FAF), Raouraoua, la presse chinoise affirme que ce match devrait s’officialiser dans les jours à venir : «On attend une délégation chinoise à Alger pour programmer un match entre les deux sélections.» . Il est utile de noter que le président de la Fédération algérienne de football avait préparé avec joie la venue de la sélection portugaise de l’insaisissable et non moins connu des joueurs à l’échelle mondiale, cristiano Ronaldo, mais le premier responsable de la FAF a eu le véto du coach des Verts Halilhodzic qui A L’EN retrouvera la Slovénie de nouveau voulait une équipe répondant aux critères des adversaires des Verts au Mondial, la Belgique, la Corée du Sud et la Russie. Il avait même proposé son propre pays, la Bosnie Herzégovine. Mais, Raouraoua choisit alors la Slovénie qui a le même type de jeu. Reste donc à connaître après le match assuré contre la Slovénie le 5 mars prochain, les deux derniers matchs amicaux au programme des Verts, à savoir celui du 31 mai et celui du début du 4 juin prochain. Et là, on parle de plusieurs propositions, à savoir celles des sélections mexicaine, japonaise, allemande et ce, sans oublier la France. Mais cette dernière devrait être un adversaire des Verts en amical après le Mondial. Car d’ici au Mondial, il n’est vraiment pas possible d’organiser une telle confrontation, bien qu’amicale. L’annulation du match qui devrait avoir lieu le 5 mars face au Portugal, a vraiment déçu les Algériens et Halilhodzic va certainement connaître la réponse du public au stade Tchaker de Blida (ou Constantine) contre la Slovénie. D’ailleurs le lieu de ce match amical n’a pas encore été déterminé. Ainsi le stade de Blida ou celui de Constantine, devra abriter cette rencontre internationale entre les deux sélections, qui se sont déjà rencontrées au premier tour de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Les Slovènes avaient pris le meilleur sur le score de 1 à 0. La Slovénie, dirigée par Srecko Katanec, qui n’a pas réussi à se qualifier pour la prochaine Coupe du monde, prépare les éliminatoires de l’Euro 2016, prévu en France. La FAF avait annoncé, au lendemain du tirage au sort de la phase finale du Mondial 2014, que la sélection nationale allait disputer trois tests amicaux, contre des équipes d’Europe, d’Asie, et de l’Amérique latine. Ainsi, et comme la FAF devra ainsi conclure avec deux autres sélections, dans l’optique de la préparation de l’équipe pour le Mondial, la Chine serait donc le deuxième sparringpartner et il est donc tout à fait logique de penser que pour le troisième match, ce serait une sélection sud-américaine. Et si tel serait le cas le Mexique sera certainement cet adversaire de taille à voir contre les Verts. Mais, là, il faut avoir l’aval du coach Vahid qui, semble t-il, ne veut pas entendre parler d’une équipe solide évitant une « correction » pouvant influer négativement sur le moral de sa future troupe. Ainsi, il ne reste aux fans des Verts que d’attendre d’ici à la fin des fêtes de fin d’année, soit d’ici au mois prochain pour être fixé sur les trois adversaires officiels des Verts pour les matchs amicaux au programme de Halilhodzic avant l’entame de la phase finale du Mondial 2014 au Brésil. A rappeler enfin que l’Algérie, versée dans le groupe H de ce Mondial 2014, évoluera en compagnie de la Belgique, la Russie, et la Corée du Sud. Les Verts entameront la compétition le 17 juin face aux Belges, au stade de Belo Horizonte. S. M. MADJID BOUGHERRA, CAPITAINE DE L’EN «La Slovénie sera un bon test» Le défenseur international Madjid Bougherra, convalescent, a indiqué hier à Alger qu’il comptait reprendre la compétition avec Lekhwiya à la mi-janvier prochain. e me remets bien de ma blessure. Je profite de la trêve qu’observe actuelle ment le championnat au Qatar pour me soigner davantage afin d’être prêt pour la reprise. Je serais compétitif à la mi-janvier prochain », a déclaré le capitaine des Verts. Bougherra s’est blessé à la cuisse, lors d’un match de championnat de son équipe le 26 novembre dernier quelques jours après son but marqué au cours du match Algérie-Burkina Faso, et qui a permis à l’Equipe nationale de se qualifier au Mondial 2014 au Brésil. En perspective justement de cette compéti- «J tion, le joueur de 32 ans, rencontré en marge de la remise du Ballon d’or algérien par son coéquipier Islam Slimani au représentant du président de la République, s’est dit, en outre, satisfait d’affronter la Slovénie le 5 mars prochain, pour ce qui sera la première sortie amicale des Verts dans le cadre de leur préparatifs pour le rendezvous brésilien. « Ce sera bien de jouer face à la Slovénie, une équipe que je connais assez pour l’avoir affronté lors du précédent Mondial (défaite de l’Algérie 10), et de surcroît en Algérie. Je n’ai plus d’informations sur cette équipe depuis notre dernière INTER MILAN PANATHINAÏKOS Taïder gagne son premier derby milanais A une semaine de la fin de l’année 2013, le milieu de terrain algérien de l’Inter Milan, Saphir Taïder, a réalisé une excellente opération en remportant son tout premier derby milanais sous le maillot des Nerrazuri. Titularisé à nouveau par Walter Mazzarri, l’international algérien a disputé presque une heure de jeu de cette grande affiche italienne avant de céder sa place à Kovacic à la 57’. Dominant la majorité du match, les coéquipiers de Taïder, ont réussi à damer le pion à leur grand rival en fin de partie grâce à une splendide talonnade à la Madjer du renard argentin Palacio (85’, 1-0). Remplaçant, Ishak rencontre, mais ça reste tout de même un bon test », a ajouté le défenseur central du « Club Algérie ». « Comme nous allons affronter deux sélections européennes lors de la Coupe du monde (la Belgique et la Russie, ndlr), notre match face à la Slovénie nous permettra de nous adapter au jeu de nos futurs adversaires au Mondial », a-t-il encore dit. Les coéquipiers de Bougherra affronteront la Belgique le 17 juin, puis la Corée du Sud le 22 avant de clôturer le premier tour face à la Russie le 26 du même mois. Belfodil n’a pas quitté le banc de touche. Le milieu de terrain récupérateur de l’EN a été encore une fois préféré à son concurrent au poste Kovacic dans le onze de départ. Le joueur algérien a rendu une copie tout juste honorable au sein du milieu de terrain intériste. Quant à Ishak Belfodil, laissé sur le banc, il y a de quoi s’inquiéter puisque Mazzarri a préféré lancer le revenant Icardi en fin de rencontre. Cette situation de Belfodil confirme encore une fois son statut de remplaçant éternel ce qui le poussera certainement à quitter le navire milanais dès ce mercato hivernal. 13 Doublé pour Mehdi Abeid L’ex-international olympique algérien, Mehdi Abeid, a été décisif dans la victoire à domicile de son équipe Panathinaïkos face à Xanthi (2-1), en inscrivant un doublé avant-hier soir pour le compte de la 17ème journée du championnat de Grèce. Les locaux, menés au score dès la 17e minute, ont eu recours à leur jeune milieu défensif algérien pour d’abord égaliser à la 20e, puis faire la différence en début de la deuxième période. Il s’agit du quatrième but du joueur de 23 ans sous les couleurs de son nouveau club qu’il avait rejoint durant l’intersaison à titre de prêt de Newcastle (Premier League). Disposant d’un volume de jeu appréciable depuis le début de cet exercice, Abeid pourrait intéresser l’entraîneur national, Vahid Halilhodzic, en prévision de la Coupe du monde au Brésil, surtout que ce dernier ne cesse de se plaindre du manque de compétition de la majorité de ses joueurs, dont ceux évoluant dans l’entre jeu. Le technicien bosnien connaît d’ailleurs assez bien le joueur formé à Lens, pour avoir assisté aux rencontres de la sélection olympique pendant le championnat d’Afrique des U23 en fin 2011 au Maroc. Un rendez-vous qui avait vu Abeid porter le maillot national pour la première fois. S ports MONDIAL 2014 DE HANDBALL- DAMES 1er FESTIVAL NATIONAL DES ÉCOLES DE JUDO Près de 500 participants à Aïn Defla Le 1er festival national des écoles de judo a débuté hier après-midi à Aïn Defla avec la participation de plus de 500 jeunes sportifs âgés de moins de 13 ans, issus de 47 wilayas du pays. Les jeunes participants, répartis en 8 circonscriptions géographiques, se mesureront durant quatre jours, lors de ce tournoi national de quatre jours, abrité par le complexe sportif Abdelkader-Benhamdoud. Outre son aspect purement sportif, cette manifestation constitue, selon le responsable des activités sportives de la direction de la jeunesse et des sports (DJS), Mustapha Hamlaoui, une occasion pour les jeunes de se connaître et de se forger une personnalité. Il a affirmé que toutes les dispositions ont été prises pour permettre le bon déroulement des compétitions et un bon séjour aux délégations présentes. Diverses activités culturelles et artistiques figurent au programme de ce festival, a également signalé M. Hamlaoui. MARDI 24 DÉCEMBRE 2013 Un Brésil historique Pour la première fois de leur histoire, les Brésiliennes ont décroché le titre de championnes du monde au terme d’une finale âprement disputée contre la Serbie (22-20). ’histoire d’une formidable ascension. Il y a quatre ans seulement, le Brésil terminait 3e de la… President Cup, cette coupe de consolation pour les équipes trop vite éliminées lors du Championnat du monde. Autant dire que sorties d’Amérique du Sud, les Brésiliennes n’existaient pour ainsi dire pas aux yeux des toutes puissantes nations européennes. Mais à l’époque, certains avaient noté des progrès dans leur jeu, tout en constatant la jeunesse de l’effectif. Quatre ans plus tard, c’est une véritable page de l’histoire du handball que les Auriverde viennent d’écrire en remportant le titre de championnes du monde, le premier conquis par le continent sud-américain, hommes et femmes confondus. Une performance unique, qui ne doit rien au hasard et tout, ou presque, aux futurs Jeux olympiques de Rio. Sauf qu’Alexandra Nascimento et consorts n’auront pas attendu 2016 pour se parer d’or… En décrochant une 9e victoire en 9 matchs, le Brésil a réalisé un parcours aussi parfait qu’impressionnant lors de ce Mondial. Surtout qu’en finale l’attendait une équipe serbe portée par tout un peuple, dans une Kombank Arena de Belgrade effervescente. Une ambiance extraordinaire et hostile qui ne déstabilisait pas les Brésiliennes en début de match (5-3, 8e). Mais un bon passage de la massive pivot serbe, Dragana Cvijic (5 buts en 22 minutes), permettait à la formation locale de prendre les commandes au tableau d’affichage (8-9, 22e). L Les Brésiliennes ont battu les Serbes en finale Le moment idéal pour voir la meilleure joueuse du monde en 2012, Nascimento, prendre les choses en mains en inscrivant trois buts en cinq minutes (13-11 à la pause). Dès la reprise, le Brésil affermissait son emprise sur la rencontre avec deux buts consécutifs de celle qui venait tout juste d’être désignée MVP de la compétition, Eduarda Amorim (1611, 35e). Mais la Serbie disposait encore de ressources insoupçon- CHAMPIONNAT D’ALGÉRIE JUNIORS DE JUDO Blida accueille les jeunes judokas Le championnat d’Algérie de judo, réservé aux juniors garçons et filles, aura lieu vendredi et samedi à Blida, une semaine après le déroulement de celui des cadets, a-t-on appris hier auprès de la Fédération algérienne de judo (FAJ). La journée de vendredi sera réservée aux catégories -55, -60, -66 et -73 kg (garçons) et -44, -48, -52, -57 et -63 kg chez les filles. Les éliminatoires auront lieu dans la matinée, tandis que les finales se dérouleront à partir de 17h. Les autres catégories de poids (-81, -90, -100 et +100 kg garçons ainsi que - 70, -78 et 78 kg filles) se dérouleront samedi prochain, selon le programme de la compétition. La réunion technique et le tirage au sort auront lieu vendredi à partir de 8h, soit avant le début des éliminatoires prévues une heure plus tard. Les sélections nationales cadets et juniors (garçons et filles) se préparent pour les championnats d’Afrique qui auront lieu à Tunis (mars 2014), les Jeux africains de la jeunesse en mai 2014 à Gaborone (Botswana) et les Jeux olympiques de la jeunesse (août 2014) en Chine. GRAND TOUR D’ALGÉRIE 2014 DE CYCLISME Brian Cookson invité d’honneur e président de l’Union cycliste internationale (UCI) le Britannique Brian Cookson, sera l’invité d’honneur du Grand Tour d’Algérie cycliste 2014 (GTAC) prévu du 8 au 29 mars, a appris dimanche l’APS auprès de l’instance fédérale. Le nouveau patron de l’instance internationale de cyclisme profitera de cette occasion pour visiter les installations de la Fédération algérienne de cyclisme (FAC) dont le centre national de préparation des équipes nationales à Baba Hacène à Alger. Le Britannique Brian Cookson, élu le 27 septembre 2013 à la tête de l’UCI en remplacement de l’Irlandais Pat McQuaid, donnera probablement le coup d’envoi de la 4e édition du Grand Tour d’Algérie. A cette occasion, le président de la Fédération algérienne, M. Rachid Fezouine mettra à profit la présence du Brian Cookson pour aborder avec lui les voies et moyens à mettre en œuvre pour consolider le partenariat qui lie les deux parties, souligne l’instance fédérale. Le GTAC-2014 devant se dérouler à travers 22 wilayas du pays, traversera près de 350 communes, avec la participation d’une vingtaine d’équipes : 12 formations européennes, quatre africaines et quatre algériennes. Parmi les pays participant à la quatrième édition du Tour d’Algérie 2014 figurent, outre l’Algérie, les Pays-Bas, l’Allemagne, la France, l’Angleterre, le Danemark, l’Erythrée et le Maroc. L’édition 2014 du Grand Tour d’Algérie sera composée de 9 épreuves et prendra fin le 29 mars avec le déroulement du Critérium international de Blida. L 14 nées… Discrète jusqu’alors, la gardienne Katarina Tomasevic sortait comme un diable de sa boîte et ses multiples parades décontenançaient des Brésiliennes soudainement moins rayonnantes (16-15, 43e). Débutait alors un fantastique bras de fer entre les deux équipes, chacune se rendant coup pour coup. A un détail important près : jamais la Serbie n’allait réussir à prendre les commandes. Devant se contenter de plusieurs égalisations (19-19 à la 56e, puis 20-20 à la 58e), les Européennes finissaient par craquer. D’un splendide un contre un, Deborah Nunes marquait en infériorité numérique (21-20, 59e) alors que Cvijic ratait son seul tir du match au pire moment. Un ultime but d’Ana Rodrigues mettait alors fin au suspense (22-20), pour le plus grand bonheur de Sud-Américaines porteuses d’un nouveau souffle. Internationale MARDI 24 DÉCEMBRE 2013 CONDAMNATION DE MILITANTS EN EGYPTE ARSENAL CHIMIQUE SYRIEN Moscou envoie 75 véhicules Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a indiqué hier que son pays avait envoyé 75 véhicules en Syrie afin de participer à la destruction des armes chimiques syriennes. « Au total, en trois jours, entre le 18 et le 20 décembre, 75 unités de transport dont 50 (camions) Kamaz et 25 véhicules blindés Oural ont été envoyés à l’aérodrome de Lattaquié », en Syrie, a indiqué le ministre au président Vladimir Poutine, selon les images retransmises par la télévision russe. Les avions russes ont emmené également « des citernes pour l’eau, des cuisines roulantes et des tentes destinées aux effectifs chargés du transport et de la destruction » des armes chimiques, selon le ministre cité par l’agence Interfax. La semaine dernière, l’ambassadeur russe à Damas a indiqué que Moscou avait envoyé dix avions au port syrien de Lattaquié pour aider la Syrie dans cette opération. Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté en septembre une résolution ordonnant la destruction de l’arsenal chimique syrien d’ici à la mi-2014. Ce texte avait été adopté dans la foulée d’un accord russo-américain sur le démantèlement de l’arsenal chimique syrien, qui avait écarté in extremis la menace d’une frappe américaine, brandie après une attaque chimique meurtrière le 21 août près de Damas. CONFÉRENCE «GENÈVE 2» La Chine souhaite sa tenue comme prévu La Chine a souhaité hier que la conférence de paix pour la Syrie, dite Genève 2, se tienne comme prévu afin d’ « assurer une vie pacifique et stable » pour le peuple syrien. « La Chine espère que les dispositions relatives à l’organisation de la conférence seront décidées le plus tôt possible et soutient la participation des régions et des pays concernés », a déclaré la porte-parole de la diplomatie chinoise, Hua Chunying, lors d’une conférence de presse. « La Chine espère que la conférence débouchera sur des résultats positifs et que le processus politique sera mené de manière substantielle et dans les meilleurs délais afin d’assurer une vie pacifique et stable pour le peuple syrien », a poursuivi la porteparole. Genève 2, qui doit s’ouvrir le 22 janvier, réunira le gouvernement syrien et l’opposition à la table des négociations pour la première fois depuis le début du conflit en mars 2011. Les délégués des Nations unies, des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, de la Ligue arabe, de l’Union européenne (UE) et de l’Organisation de coopération islamique (OCI) seront présents à la conférence. Les délégués de l’Irak, de la Jordanie, du Liban et de la Turquie, les quatre principaux pays d’accueil des réfugiés syriens, y assisteront également. Les représentants des pays arabes de la région, tels que l’Arabie saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis et l’Egypte, participeront aussi à cette conférence, de même que ceux des pays occidentaux comme l’Allemagne, le Canada et le Danemark. Vendredi, l’émissaire internationale pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a révélé, à des médias, que les Etats-Unis n’avaient pas donné leur accord concernant la participation de l’Iran à Genève 2. Crainte d’un retour de l’Etat policier LA CONDAMNATION à la prison en Egypte de trois figures de la révolte qui a chassé Hosni Moubarak du pouvoir érode les espoirs de démocratie suscités par la fin d’un régime autoritaire. econnus coupables de « manifestation illégale », Ahmed Maher, Ahmed Douma et Mohamed Adel sont devenus dimanche les premiers manifestants non islamistes condamnés depuis que l’armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi le 3 juillet et que le nouveau pouvoir dirigé de facto par les militaires réprime implacablement ses partisans. Un autre militant, Alaa Abdel Fattah, inquiété sous Moubarak puis sous la junte militaire qui lui a succédé avant l’élection de Morsi, attend son jugement dans une affaire similaire. Pour les experts, ces affaires menacent les progrès réalisés ou promis depuis la chute de Moubarak. Pour 14 ONG égyptiennes, dont l’influente Initiative égyptienne pour les droits de l’Homme, elles signifient le retour d’un « Etat policier plus brutal que jamais ». Sarah Leah Whitson, directrice de Human Rights Watch pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, près de trois ans après la chute de Moubarak, « les forces de sécurité se sentent plus fortes que jamais et sont toujours déterminées à écraser le droit des Egyptiens à manifester contre les actions de leur gouvernement ». Les nouvelles autorités se sont récemment attiré les foudres de nombreux militants, dont certains leur avaient pourtant apporté un temps leur soutien lorsqu’il s’agissait d’obtenir le départ de M. Morsi. Le 3 juillet, l’armée avait affirmé exaucer le désir de millions de manifestants descendus fin juin pour réclamer le départ du premier président élu démocratiquement d’Egypte. Mais moins de cinq mois R Ahmed Maher, l’un des fers de lance de la révolution qui a fait tomber Hosni Moubarak en 2011, a été condamné à trois ans de prison plus tard, les autorités intérimaires promulguaient une loi interdisant toute manifestation n’ayant pas obtenu l’aval du ministère de l’Intérieur, une mesure jugée « liberticide » à l’étranger. De plus, ce jugement sévère intervient quelques jours à peine après l’acquittement dans une affaire de corruption des deux fils Moubarak et d’Ahmad Chafiq, dernier Premier ministre de Moubarak et candidat malheureux au second tour de la présidentielle contre Morsi. Aujourd’hui, le tour de vis sécuritaire ne vise plus seule- ment les Frères musulmans -la confrérie de M. Morsi qui avait remporté toutes les élections depuis la révolte de 2011 décimée par une répression qui a fait plus de 1.000 morts et l’emprisonnement de ses chefs- mais aussi les militants prodémocratie. « L’emprisonnement de militants est un vrai retour en arrière dans le processus engagé à la chute de Moubarak », estime James Dorsey, spécialiste du MoyenOrient, évoquant une « atmosphère de peur voire d’intimidation ». Alaa Abdel Fattah a été arrêté à son domicile un soir et son épouse a dit avoir été « frappée » lors de cette interpellation. Mohamed Adel a été arrêté dans les locaux d’une ONG mise à sac par des dizaines de policiers en civil. Pendant ce temps, Chafiq et les deux fils de Moubarak étaient acquittés. Pour les militants, les méthodes comme les accusations n’ont pas changé par rapport à l’avant-« révolution ». « Il est clair que le pouvoir laisse désormais la responsabilité exclusive du dossier de l’activisme politique et public à l’appareil sécuritaire, comme cela était le cas » du temps de Moubarak, accuse ainsi le communiqué des 14 ONG égyptiennes. « Dans les faits, (le régime) conserve un pouvoir autocratique. Si l’on ajoute à cela la loi sur les manifestations, il n’y a plus qu’un espace extrêmement réduit pour la contestation », note M. Dorsey, chercheur à l’Ecole d’études internationales S. Rajaratnam de Singapour. Les experts s’interrogent sur les réelles intentions des autorités quant à la « feuille de route » annoncée par l’armée et qui promet une transition démocratique, dont la première étape sera un référendum sur la nouvelle Constitution les 14 et 15 janvier, avant des élections législatives et présidentielle mi-2014. Pour Hassan Nafaa, professeur de Sciences politiques à l’Université du Caire, le jugement de dimanche « est une opération de sabotage contre le front qui soutenait la feuille de route » et qui incluait notamment le mouvement du 6-Avril, fondé par M. Maher. Le groupe, fer de lance de la révolte de 2011, a soutenu la transition mais lui a retiré son soutien dimanche soir. EN VUE DE LA FORMATION D’UN GOUVERNEMENT TUNISIEN Reprise des pourparlers à Tunis LES NÉGOCIATEURS auront en particulier à discuter de la démission du cabinet de Ali Larayedh afin de permettre au président Marzouki de nommer Mehdi Jomaâ, désigné au poste de Premier ministre. e dialogue national pour déterminer le calendrier de formation d’un nouveau gouvernement par le Premier ministre désigné Mehdi Jomaâ, a repris hier en séance plénière au siège du ministère des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle au Bardo à Tunis, sous le parrainage de la centrale syndicale UGTT. « Au programme des travaux de la plénière figure l’examen de la note adressée par le Front du salut au quartette », a indiqué à la presse le président du parti populaire progressiste, Néjib Hosni soulignant que cette note comprenait un certain nombre de points conditionnant la poursuite de la participation du Front du salut au dialogue. « Parmi les principaux points: la démission immédiate du chef de gouvernement Ali Larayedh afin que le président de la République provisoire puisse charger officiellement son successeur Mehdi Jomaa de former un nouveau cabinet, conformément à l’organisation provisoire des L pouvoirs publics », a précisé l’orateur cité par la TAP. Pour sa part, Zied Lakhdhar, dirigeant du Front populaire et Secrétaire général du parti des patriotes démocrates unifié, a réaffirmé l’attachement du Front du salut au changement de toute l’équipe ministérielle, à la dissolution des ligues de protection de la révolution et à la révision des nominations partisanes. Le porte-parole du parti des travailleurs, Jilani Hammami, avait indiqué samedi dernier que le Front de Salut national a décidé d’adresser une note au Quartette, parrain du dialogue, avant le démarrage aujourd’hui de la séance plénière du dialogue national, en vue de demander des garanties pour la réussite des négociations. Le président du Haut comité politique d’Al Joumhouri, Ahmed Néjib Chebbi, avait déclaré récemment son retrait du dialogue national, estimant que le dialogue a été avorté et le consensus bafoué dans la mesure où la solution a été trouvée sans consultation des grands partis et contre leur volonté. Ennahda, qui dirige l’actuel gouvernement depuis octobre 2011, a accepté de quitter le pouvoir à condition qu’en parallèle soit adoptée la future Constitution, en cours d’élaboration depuis deux ans, et que le calendrier des futures élections soit fixé. M. Jomaâ avait promis de « favoriser les conditions appropriées pour des élections transparentes et crédibles, d’assurer la sécurité des Tunisiens, et de promouvoir l’économie ». Sa désignation est intervenue à l’issue de deux mois de négociations tendues destinées à sortir la Tunisie de sa crise politique déclenchée par l’assassinat par balles d’un député de l’opposition le 25 juillet. La Tunisie est privée d’institutions pérennes faute de consensus sur la Constitution trois ans après le début de la révolution ayant évincé mi-janvier 2011 le président Zine El Abidine Ben Ali du pouvoir. PROCESSUS DE PAIX Les Palestiniens insistent sur l’échéance du 29 avril es dirigeants palestiniens excluent toute prolongation des pourparlers de paix avec Israël au-delà des neuf mois impartis, qui s’achèvent le 29 avril, a déclaré hier le négociateur en chef palestinien Saëb Erakat. «Nous refusons toute prolongation» des négociations relancées fin juillet sous l’égide des Etats-Unis, a déclaré M. Erakat à la radio officielle Voix de la Palestine, estimant que ses récents propos à ce sujet avaient été mal interprétés. « J’ai dit que si nous parvenions à un accord sur toutes les questions de statut final, nous pourrions L continuer à discuter les détails », at-il ajouté. Le 18 décembre, le négociateur palestinien avait évoqué la possibilité de poursuivre les discussions pendant six mois à un an pour rédiger un traité de paix si les deux parties parvenaient avant le 29 avril à une « ossature » d’accord sur les principales questions. Une porte-parole du département d’Etat américain, Jennifer Psaki, a « salué » vendredi cette déclaration, tout en affirmant que le calendrier n’avait pas changé. Lors d’une réunion arabe samedi au Caire, le président palestinien 17 Mahmoud Abbas a « insisté sur son refus de toute solution partielle et provisoire et sur le fait que la solution devait régler toutes les questions de statut final, dans un délai de neuf mois, qui ne peut être étendu », avait expliqué M. Erakat à l’AFP. Au cours de cette réunion d’urgence, la Ligue arabe a « apporté son entier soutien à la position palestinienne », s’est félicité hier le négociateur palestinien, interviewé par téléphone depuis le Qatar, a précisé la radio palestinienne. Le négociateur palestinien démissionnaire Mohammed Chtayyeh a estimé jeudi soir que les négociations « ne mèneraient nulle part ». « Les Israéliens veulent substituer à une occupation par la force une occupation sur invitation, avec notre signature. Cela n’arrivera jamais », a-t-il lancé, appelant à intensifier les pressions internationales sur Israël. Les négociateurs palestiniens ont prévenu à maintes reprises qu’il leur deviendrait impossible de poursuivre les pourparlers sans une diminution du nombre de personnes tuées et de maisons démolies par l’armée israélienne, ainsi que des constructions dans les colonies. Culture MARDI 24 DÉCEMBRE 2013 FESTIVAL NATIONAL DE LA MUSIQUE ET CHANSONS AMAZIGHES La capitale de l’Ahaggar célèbre l’imzad LE COUP D’ENVOI de la sixième édition a été donné, samedi dernier en fin d’après-midi à Tamanrasset, dans une ambiance magique. I DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL À TAMANRASSET BOUALEM CHOUALI omme chaque fin d’année depuis 2008, la capitale de l’Ahaggar accueille le Festival national de la chanson et de la musique amazighes. Cette 6ème édition s’est ébranlée depuis l’après-midi du samedi dernier, à partir du théâtre communal de la ville de Tamanrasset. Ce festival qui se tient sous le haut patronage du ministère de la Culture et de la wilaya de Tamanrasset se poursuivra jusqu’à jeudi prochain. Cette manifestation culturelle nationale regroupe de nombreuses troupes et associations artistiques d’expression amazighe, dans les genres chaoui, targui, kabyle, mozabite et chenoui, issues des quatre coins du pays. La cérémonie inaugurale a été marquée par la présentation de plusieurs genres lyriques targuis, dont l’imzad, le tindi et autres lectures poétiques puisées du patrimoine artistique ancestral de la région de l’Ahaggar. Dans son allocution d’ouverture, le commissaire du festival M. Karim Arib a indiqué que « ce festival, qui connaît une réussite d’année en année, est le fruit d’une politique prônée par le ministère de la Culture. Il vise la sauvegarde et la promotion du patrimoine matériel et immatériel de la culture amazighe dans ses différents fragments issus des différentes régions du pays ». De son côté, le représentant de la ministre de la Culture, M. Zoheir Bellalou, également commissaire du festival culturel local de la chanson mozabite, déclare que « ce festival est devenu, suite à sa retentissante réussite une station importante et incontournable pour la promotion de la chanson amzighe dans ses différents genres. Cette manifestation se veut aussi un moyen pour rassembler le patrimoine national authentique, surtout après que le genre imzad ait obtenu la reconnaissance de l’Unesco qui vient de le classer parmi le patrimoine universel ». Cette cérémonie d’ouver- C Une belle ambiance en perspective ture proprement protocolaire, a été une occasion pour honorer des artistes et vedettes de la chanson amazighe ayant contribué à sa promotion, à l’instar de Mme Ngassou dans le genre tindi, Massinissa dans le genre chaoui et Karim Abranis dans le genre rock-kabyle. Ce festival est scindé en trois grands axes. Le premier axe est relatif à un concours qui mettra aux prises les lauréats des festivals culturels locaux de la chanson et musique kabyles, chaouies, targuies, et mozabites organisés auparavant dans les wilayas de Béjaïa, Khenchela, Tamanrasset et Ghardaïa respectivement. Le dernier axe est réservé aux soirées lyriques animées par des grandes vedettes de la chanson et de la musique amazighes à l’esplanade du 1er-Novembre jouxtant la Maison de la culture de Tamanrasset. Le troisième et dernier axe consiste en la tenue des conférences-débats sur la théma- tique « Musique et territoire » avec la présentation de communications sur le thème, qu’animeront des MME GAOUA SALIMA : artistes et chercheurs concernés par ce patrimoine culturel national. Des soirées magiques se tien- Ils ont dit COMMISSAIRE DU FESTIVAL DE LA CHANSON KABYLE À BÉJAÏA «C’est parti pour être une réussite» « Ce Festival national de la chanson et musique amazighes est une station importante et incontournable pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine immatériel de la culture amazighe dans son volet relatif à la musique et la chanson. Cette 6ème édition est bien partie pour être une réussite comme furent les éditions précédentes. Je souhaite une bonne participation aux jeunes talents qui participent au concours et que la fête soit totale ! ». KARIM ARIB : nent chaque soir en compagnie de plusieurs troupes et artistes vedettes de la musique et chanson amazighes. La première soirée a été animée par la troupe Ithrène M’zab avec son genre mozabite moderne, Boualem Boukassem dans le genre traditionnel kabyle, le groupe imzad, guitaretouareg et la vedette de la chanson chaouie, Massinissa en l’occurrence qui boucle la soirée. La deuxième soirée a connu un plateau riche animé par Amara Amzal dans le genre chenoui de Cherchell, Djamel Belbache dans le genre chaoui moderne suivi par Moussa Machar (luthtouareg) et clôturée en apothéose par le mythique groupe rock kabyle, en l’occurrence le groupe Abranis. Karim Abranis longuement ovationné par l’assistance, a tout simplement allumé le feu dans la capitale de l’Ahaggar avec son répertoire riche et varié. B. C. COMMISSAIRE DU FESTIVAL NATIONAL «Que la fête commence !». « La belle cérémonie d’ouverture suivi de deux beaux concerts sont de bon augure pour que cette nouvelle édition soit une réussite totale. Cette année nous avons ratissé large en matière de participation des troupes et groupes et autres chanteurs vedettes de la chanson amazighe dans ses différents genres kabyle, chaoui, targui, mozabite et chenoui. Nous avons misé sur la technique pour atteindre le stade de la perfection en matière de sonorisation. Pour le moment tout se passe bien sur tous les plans. Que la fête commence et continue dans la capitale de l’Ahaggar ! ». M. ABDELHAKIM CHATE : WALI DE TAMANRASSET «Bienvenue dans la capitale de l’Ahaggar» « Tout d’abord, je vous souhaite la bienvenue et je salue toute l’équipe de L’Expression. Un journal que je respecte beaucoup. Je souhaite la bienvenue à tous les participants, chanteurs, troupes, les journalistes, les conférenciers et les touristes qui ont choisi la destination Tamanrasset pour passer les vacances d’hiver. C’est un grand honneur, comme chaque année d’ailleurs, pour moi et pour tous les habitants de la capitale de l’Ahaggar d’accueillir le Festival national culturel de la chanson et la musique amazighes. Que la fête soit totale et bonne année aux Algériennes et Algériens !». FARID FERRAGUI «L’officialisation de tamazight va dans l’intérêt du pays» L’OFFICIALISATION de la langue amazighe est un élément phare pour la stabilité et la prospérité du peuple algérien. événement annuel organisé par le HCA (HautCommissariat à l’amazighité), cet artiste qui a fait pleurer des milliers de ses mélomanes, tout en disant que l’Algérie peut dépasser le développement des Américains, grâce à ses valeurs, soulignera que l’impossible n’est pas algérien du moment que l’histoire du pays a démontré à quel point nous sommes capables de relever les défis. A l’occasion de ses deux galas très attendus, Farid Ferragui n’a pas oublié de souhaiter une bonne année 2014 à tous les Algériens où qu’ils soient en Algérie ou à l’étranger. L’artiste devait animer une conférence de presse hier, lundi 23 décembre à 13h00 à la salle de conférences de la Maison de la culture Mouloud-Mammeri à Tizi Ouzou. I AMAR CHEKAR rogrammé pour les 27 et 28 décembre prochain à partir de 14h00 à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri à Tizi Ouzou, Farid Ferragui revient, après une année d’absence, auprès d’un public exceptionnel qui connaît le sens de la chanson sentimentale. Considéré comme l’un des chantres de la chanson algérienne de manière générale et kabyle en particulier, Farid Ferragui que nous avons joint par téléphone, n’a pas tardé à lancer des messages d’envergure universelle, qui vont dans le sens du développement des valeurs de paix, fraternité et développement des peuples sans aucune distinction. « Il est clair que dans le monde entier, il y a des valeurs inestimables qui unissent les peuples et garantissent la paix et la stabilité des Etats. Dans notre pays, je pense que l’officialisation de la langue amazighe est un élément phare pour penser à la prospérité du peuple » dit-il avant d’ajouter que tout retard n’est que perte de temps à l’encontre de l’identité qui constitue un patrimoine cher à tout le peuple algérien depuis des millénaires. Répondant à la question de l’arrivée d’autres nouvelles composantes complémentaires à l’identité algérienne, a savoir le chant chaoui, tergui, mozabite, chenoui, bousamghoune dans la wilaya d’El Bayadh au sud-ouest du pays et les Béni Snous dans l’ouest du pays et plus, cet artiste qui P Farid Ferragui n’a pas de compte Facebook lutte pacifiquement pour les causes justes, dira avec une grande émotion « mais ce sont tous nos frères », avant d’ajouter que la cause nationale a toujours uni et réuni tous les Algériens depuis la nuit des temps, d’où l’engagement de tous les Algériens pour la liberté et l’indépendance du pays. Très politisé mais sans afficher sa position personnelle, Farid Ferragui se veut et un artiste digne de ce nom, qui se place audessus de la mêlée partisane. Tout en donnant à chaque chose ses valeurs, l’art se place audessus des querelles intestines, mais c’est aussi, un humaniste doté de loyauté qui n’a de compte à rendre à personne sauf à sa conscience. Interrogé sur la question de l’organisation de la fête Yennayer à Tébessa, qui est un 20 Avis aux artistes et hommes publics. Supris par l’utilisation erronée de son nom et prénom ainsi que sa photo qui a été prise à l’occasion de l’enterrement du défunt cinéaste Abderrahmane Bouguermouh et qui a été exposée sur le Web, l’artiste tient à dénoncer et préciser qu’un Facebookeur n’a pas trouvé mieux pour se connecter, afin de tromper les internautes, que de se présenter au nom de Farid Ferragui, alors que celui-ci n’est jamais porté sur la page Facebook. Voilà un genre qui se rapproche du phénomène de la cybercriminalité. A. C. Culture «SENFOUNIA MIN TOURAB» DU TRC DE CONSTANTINE Chaleureusement accueillie par le public Les adeptes des planches se sont particulièrement déléctés samedi dernier, à Constantine, de la générale de la pièce « Senfounia min tourab » (Symphonie en terre), produite par le théâtre régional de Constantine (TRC). Adaptée par Tayeb Dehimi, d’une œuvre du poète palestinien Moein Bsisso, « Le drame de Guevara » et co-réalisée par Antar Hilal et Hacéne Benaziz, « Senfounia min tourab » est l’histoire des peuples opprimés, victimes de l’occupation, qui refusent la soumission et aspirent à la liberté. La pièce s’ouvre sur Afahloul, un jeune qui débarqua dans un douar et chamboula le quotidien morne et insipide des fellahs. Le jeune, révolté et insoumis, appela les fellahs à résister à l’oppresseur et à rêver d’un lendemain meilleur. Les événements s’enchaînent et les idées d’Afhaloul, qui multiplie la diffusion des tracts appelant à la révolte, font leur petit bout de chemin dans la tête et l’esprit des villageois. Conscients que seule la résistance peut changer leur vie, les villageois adhèrent aux idées d’Afahloul et mènent des actions de lutte. Le révolté devient alors la cible des oppresseurs qui le cherchent dans toutes les maisons du village. Caché chez Sakina, une jeune femme enceinte, celle qu’on présente comme « la femme facile du douar », Afahloul fut arrêté, torturé puis assassiné par Slimane, l’indicateur des oppresseurs, le frère de l’autre révolté El Hani, le meneur de la grève des miniers. Ne pouvant admettre que Sakina fasse aussi de la résistance et adhère aux idées d’Afahloul, le militaire oppresseur assassine également la jeune femme. Le rideau tomba sur les cris d’un nouveau-né, symbole d’espoir. Alors qu’à l’arrière scène, alliant le théâtre au cinéma, des images d’Ernesto Che Guevara, Martin Luther King, Nelson Mandela, Larbi Ben M’hidi, le Mahatma Ghandi, défilent. Dans une déclaration à l’APS, Antar Hilal a estimé que la pièce théâtrale « Senfounia min tourab » est une histoire à « dimension universelle » qui transcende les frontières « pour raconter la lutte et la résistance des peuples ». La pièce théâtrale, pour le co-réalisateur, est aussi un hommage « aux immortels » de l’Histoire de l’humanité, les résistants et les révolutionnaires et c’est aussi, a-t-il poursuivi, « un message » pour les générations qui n’ont pas connu ces héros pour se pencher sur l’histoire des libérateurs des peuples. MARDI 24 DÉCEMBRE 2013 EXPO POINTS -SUTURES DE HICHAM BELHAMITI AU BOX 24 Métal/métaphores et gouttes d’or ! HAUT LIEU DÉSORMAIS incontournable de l’art indergroud contemporain à Alger, l’expo qui s’y tient jusqu’au 31 décembre, se décline en trois parties : dessin, peinture et sculpture. I O. HIND elui qui verra dans le titre de cette expo (Points-Sutures)) une quelconque résonance mortifère avec le sentiment de blessure psychologique humaine, en sortira déçu, voire désappointé, car le titre n’est que l’écho de ces morceaux de bronze et de fers soudés et transformés, une fois façonnés et sculptés, en une œuvre d’art. Quoique… L’expo de Hicham Belhami, dont le vernissage a eu lieu samedi dernier au Box 24, haut lieu désormais incontournable de l’art indergroud contemporain à Alger, se décline d’emblée en trois parties : dessin, peinture et sculpture. Cette dernière est un art dans lequel l’artiste mostaganémois excelle. Les fascinantes sculptures de notre diplômé de l’école régionale des beaux-arts, sont faites, de récupération entre métal et bronze. Leur morphologie rappelle les soldats massaï (une population d’éleveurs et de guerriers semi-nomades d’Afrique de l’Est, vivant principalement dans le centre et le sudouest du Kenya, le nord de la Tanzanie, Ndlr). Leurs oreilles pour certains sont serties de boucles d’oreilles . Ces ministatuettes métalliques aussi bien fantaisistes qu’originales sont posées ça et là au gré du couloir du Box 24, au-dessus d’un support couvert de papier blanc derrière lequel est projetée de la lumière. Bel effort scénique déployé à retenir durant cette expo où l’agencement de l’espace a été incontesta- C Curiosité à découvrir blement minutieusement étudié et cela se voit. Mais ce qui suscitera encore plus notre curiosité sera assurément ces petits bonhommes accrochés au mur et superposés l’un au-dessus de l’autre. Des hommes asexués et ayant une partie du corps teinté d’orange, du pied, en passant par la jambe jusqu’au torse. Des spectres identiques, faits sans doute d’argile, ayant tous la tête jetée en arrière comme pour accueillir un don du ciel. Intitulée à juste titre « gouttes à gouttes » cette installation met en scène les différents niveaux ou degrés de vie qu’atteint l’homme asservi. Où va cette énergie naturelle ? Une connotation qui n’est pas loin sans rappeler la peinture de l’ar- tiste exposée, l’an dernier, dans le cadre de Picturie générale mettant en scène un homme la bouche tout aussi ouverte au-dessus duquel passe un robinet géant, et un mur tapissé du sigle du dollar. Cela renvoie immanquablement au baril du pétrole que l’on bazarde alors que le peuple meurt de faim. Cela tombe bien ! Une peinture représentant des barils de pétrole, il y en a une, juste en face de l’entrée du box. Dans un registre pas totalement différent ni anodin sont ces peintures intitulées « bouches peintes ». Le choix de ces peintures est loin d’être fortuit. L’on distingue des portraits un peu grotesques, semi figuratifs, soulignant en filigrane le silence complice de nos dirigeants somme toute. Un des tableaux qui nous surprendra est sans doute celui de cet individu enturbanné qui rappelle un peu les émirs arabes . D’ailleurs est –ce par hasard qu’une des sculptures ( la photo de l’affiche de l’expo Ndlr) met en scène un homme couronné assis sur une chaise des plus banales. Est-ce une manière pour souligner la fragilité de son trône, vacillant selon son asservissement à l’Occident peutêtre ? Que de sous-entendus non tarissables amènent cette belle expo qui nous fait se poser plein de questions sur l’état du monde d’aujourd’hui. Aussi, Hicham Belhamiti qui s’est déjà déplacé dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf nous est revenu par des dessins ou aquarelles mettant en exergue femmes et enfants dans des couleurs chatoyantes. De touchants tableaux nés de cette rencontre avec ce peuple du Sahara occidental qui tend, tant bien que mal de survivre dans des conditions des plus misérables. Points-Sutures en tout cas sera la preuve patente qu’avec peu de moyens et sans même l’aide de l’Etat ( qui régit quasiment toutes les activités culturelles dans ce pays), mais avec de la solidarité et la passion, on arrive toujours à faire des choses tant que le talent et sève créatrice sont là, indubitablement Comme dirait l’autre artiste plasticien designer qui n’est plus à présenter, Karim Sergoua : « J’ai vu du très bon travail d’un plasticien pur produit de l’Ecole algérienne, du savoir-faire, de la technicité, de l’émotion et de l’amour. » Un joli mot de la fin. Peut pas mieux faire... O. H. PROJECTION DE CINÉMA KOMUNISTO Le regard de Tito sur Hollywood TITO l’homme qui propulsa le 7e art. ous allez voir dans ce documentaire un lieu auj ourd’ h ui aban don n é. Un e ville fantôme. Une cité du cinéma dans laquelle des cinéastes algériens se sont formés. On y voit des bobines, des costumes... Depuis, le tournage, beaucoup de choses n’existent déjà plus. Cet endroit va être vendu au prix du terrain et transformé sans doute en une maison ou établissement touristique. Ces studios qui ont fait le cinéma yougoslave d’antan sont aujourd’hui perdus », révèle la réalisatrice en présentant en préambule son film. L’on s’attendait donc à voir des cinéastes défendre aussi cette cause, évoquer nos cinéastes algériens aussi. Que nenni. Le film choisit de dresser le portrait du président Tito, puisque c’était un passionné de cinéma et c’est à lui qu’on doit cette cité, aujourd’hui disparue… Le film commence. Que voit-on ? Cette phrase : « Voici l’histoire d’un pays qui n’existe plus sauf au cinéma.. »Quelques extraits de films tirés des archives sont dévoilés. « Le cinéma bénéficiait de la plus haute importance en Yougoslavie. La cité du film constitué, de plateaux etc, a été construite par l’Etat yougoslave…» Le président de l’association des acteurs se souvient de ce temps faste et des jours heureux du cinéma yougoslave. Que reste-t-il aujourd’hui ? pas grand-chose, si ce n’est une association qui tente, tant bien que mal à sauvegarder ses vestiges, ses documents de l’oubli, cette mémoire du 7e art de ce pays , à l’instar de notre association Lumières. « Aujourd’hui, le cinéma c’est quelque chose de différent » dira cet homme dépité. Mais l’on comprend vite que ce cinéma là était d’obédience propagandiste comme fut le nôtre après l’indépendance. Sous l’impulsion du président Tito et soucieux de reconstruire le pays, il décida de bâtir une grande cité du cinéma dont le siège serait à Belgrade. Avala Film est né. Son but ? réaliser entre 30 et 50 films par an à la gloire de la Yougoslavie et la guerre des partisans. Au départ, le modèle acquis était le cinéma russe qui s’apparentait à « un outil important » mais le conflit entre Tito et Staline fera vite pencher la tendance vers le cinéma hollywoodien. Le projectionniste personnel durant 32 ans de Josip Broz Tito, Leka Konstantinovic, confie que Tito V « était un grand fan de cinéma » Pour preuve, il dénombra plus de 8 000 films vus par son président dans le salon de la maison familiale. Des images illustrant cela, seront par la suite montrées. Le projectionniste racontera au fil d’anecdotes et d’archives exclusives comment Tito a utilisé l’industrie ciné pour créer l’histoire d’un pays qui était peut-être lui-même une fiction. Tito aimait les acteurs et ces derniers étaient presque à sa botte. Question cinéma, Tito savait être généreux en récompensant les cinéastes qui se préoccupaient de l’histoire du pays et en les aidant ainsi à produire leurs films . La preuve la plus patente est ce film La Bataille de la Neretva (Bitka na Neretvi) un film yougoslavo-américano-italo-allemand de Veljko Bulajic réalisé en 1969. Il fut nommé pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. Car, après les films de pro- 21 pagande, le nouveau propriétaire de Avala Film optera pour la coproduction d’où le choix porté sur les Américains qui feront voyager ce film et pousser le président Tito à lancer un festival du cinéma . Des films spectaculaires vont naître ainsi. La veille du festival, il est dit que Tito regardait tous les films et donnait son avis, surtout sur les comédiens. Bien sûr, seul son comédien préféré sera primé dès lors. Tito, un homme cultivé et sympathique, certes, cependant gare à cet artiste qui osera contrecarrer ses idées. Il devra presque fuir le pays s’il ne veut pas être puni. Au-delà de l’image « propre » et presque angélique de Tito, le film laisse passer une petite échappée critique sur Tito sans trop s’attarder là-dessus. Il n’évoquera pas non plus le caractère dictatorial de sa politique qui se traduira par l’interdiction précitée du pluralisme politique et l’absence d’alternance au pouvoir. L’on apprend seulement que Tito sera président à vie, mais encore la vie sociale était dure et beaucoup de choses manquaient mais malgré tout, la vie était meilleure à cette époque-là, car d’ailleurs juste après sa mort en 1980 la guerre inter-ethniques s’installa entre les peuples à nouveau. Il est bon de rappeler par ailleurs que le maréchal Tito qui a régné durant 35 ans, fut d’abord chef du gouvernement, puis chef de l’État, et enfin Président à vie. « Certes il était un dictateur, mais cela ne m’étonnerait pas que ce film ait un prix car il ne faut pas oublier que Tito a aidé l’Algérie », nous dira cet averti, professionnel en 7e art à l’Université d’Alger. Une question s’impose cela dit : ce film servait -il réellement la cause de cette cité du cinéma ou bien aspirait-il à « restaurer » et redorer l’image flamboyante de Tito ? A la question de savoir pourquoi s’être trop étalé sur Tito dans son film documentaire, la réalisatrice serbe nous confiera : « Je ne pouvais pas faire autrement. C’était incontournable.» Nous demeurons –tout de même sceptiques. On aurait préféré d’autant plus voir des artistes se battre pour cette cité, au lieu de dépoussiérer ces pages du passé qui ne reviendront plus. Mais sans doute, la démarche de la cinéaste était de dire qu’avant, c’était mieux. O. H. DERNIÈRE HEURE sur internet http://www.lexpressiondz.com APRÈS AVOIR PERDU SON MARCHÉ AUDIOVISUEL ET PUBLICITAIRE L’ALGÉRIE COMPTE SUR SES AMIS POUR ADHÉRER À L’OMC Nessma ferme son bureau à Alger APRÈS AVOIR longtemps résisté, le patron de Nessma TV aurait officiellement fermé son bureau à Alger. I ADEL MEHDI elon certaines sources sûres, il a notifié par mail, le nonrenouvellement des contrats qui expiraient le 31 décembre 2013 à quatre de ses principaux employés : sa journaliste culturelle qui était chargée des couvertures de tous les festivals en Algérie, sa chargée de production, son régisseur et un chauffeur. Depuis octobre dernier les employés du bureau d’Alger de Nessma n’ont pas perçu leurs salaires. Aucun d’eux n’a réagi ou exigé des explications. La direction tunisienne aurait décidé de ne pas payer les employés algériens, pour les punir du vol des caméras, qui a eu lieu durant la dernière fête de l’Aïd. Entre-temps, le chargé de communication a été remercié, avec dans ses bagages une forte indemnité pour éviter de faire des révélations à la presse. La direction de Nessma a tout de même gardé la rédactrice en chef de l’émission Djak el mersoul, car son contrat se poursuit jusqu’à 2014. Mais rien n’indique que cette émission, qui fait de l’audience ne s’arrête pas aussi, car le salaire de l’animateur Tayeb est élevé. Selon certaines sources, l’animateur algérien toucherait plus de 4 000 euros par mois, pour animer quatre numéros. Ceci intervient après la mise à l’écart de la directrice algérienne du bureau, Linda Khalfa et son remplacement par une responsable marocaine Ibtissem Hassi. Depuis cette nomination controversée, les annonceurs algériens et internationaux installés en Algérie, ont dans leur majorité déserté la chaîne tunisienne privée. C’est donc la fin de l’aventure de Nessma TV en Algérie. C’est surtout le résultat d’une gestion catastrophique du bureau d’Alger et surtout d’une mauvaise appréciation du climat politique et économique du pays. Depuis son lancement en S Depuis son lancement en 2008, Nessma TV et plus particulièrement son P-DG, Nebil Karoui avait beaucoup misé sur l’Algérie 2008, Nessma TV et plus particulièrement son P-DG, Nebil Karoui avait beaucoup misé sur l’Algérie, croyant profiter de la manne financière du marché publicitaire, boosté par les opérateurs de téléphonie mobile, dont son agence Karoui and Karoui, gérait la distribution de la publicité et la production d’un des opérateurs. Mais depuis 2012 et l’arrivée des nouvelles télévisions privées comme Ennahar TV et Echourouk TV, cette manne se réduisait comme une peau de chagrin. Les opérations audiovisuelles de Nessma TV lancées pour séduire les téléspectateurs algériens et les responsables de décision en Algérie, comme la célébration du 50e anniversaire de l’Indépendance, la couverture pro-gouvernementale des élections législatives de 2012 et la couverture de la participation de l’équipe algérienne de handball en coupe d’Afrique en Egypte, n’ont pas abouti pour l’obtention d’une autorisation pour l’ouverture d’un bureau à Alger. Nessma avait juste obtenu l’accréditation d’un journaliste, qu’elle a viré ensuite. La dernière tentative pour obtenir cette autorisation, lors de la rencontre du patron Nebil Karoui et du Premier ministre Sellal lors de sa rencontre avec le chef de l’opposition tunisienne Béji Caïd Essebsi. Indésirable sur le plan politique, concurrencé par l’Entv, qui a fait couler Nessma en achetant les mêmes productions durant le Ramadhan comme ce fut le cas du feuilleton Omar qui a fait perdre à Nessma plus de 1 million de dollars, elle est aujourd’hui concurrencée par des chaînes algériennes privées telles que Ennahar TV et Echourouk TV qui lui ont piqué la manne publicitaire et l’ont obligée à faire des économies durant le Ramadhan 2013. L’autre cafouillage audiovisuel occasionné par Nessma TV a été accentué par la déclinaison de Nessma avec trois couleurs Nessma El Khadhra étant destinée à l’Algérie, n’a pas eu le succès escompté. Nessma El Khadhra a réalisé des chiffres catastrophiques dans l’audimat en Algérie, réalisant un taux de 1% dans le meilleur des cas. La direction de Nessma qui compte gagner une place sur le plan politique et a tout misé sur Nessma El Hamra, destinée au téléspectateur tunisien, alors que Nessma Zerka ( Bleu) a été fermée faute de payer le signal sur Hotbird. Ce désintéressement de l’Algérie intervient aussi après la fermeture du bureau de Nessma TV au Maroc. N’arrivant pas à obtenir de la publicité sur le marché marocain, le bureau a tout bonnement été fermé. Situation semblable en Algérie où Nessma TV, qui, après avoir construit sa notoriété sur le marché algérien, a dû mettre la clé sous le A. M. paillasson. COMMERCE ÉLECTRONIQUE L’Algérie prise d’assaut par les sites marchands LA DÉMOCRATISATION de l’Internet a changé notre façon de vivre et de voir les choses. Aujourd’hui on peut tout faire sans quitter son ordinateur. I KHEIREDDINE BOUKHALFA vec l’avènement de l’Internet et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic) le monde est entré dans une nouvelle ère. En Algérie un nouveau type de business est en train de fleurir sur la Toile ces derniers temps, c’est un domaine tout frais qui fait son entrée dans la vie quotidienne des citoyens algériens, c’est le E-Commerce. Le ECommerce ou vente en ligne englobe essentiellement les transactions commerciales s’effectuant sur Internet, mais aussi : la réalisation de devis en ligne, le conseil aux utilisateurs et la mise à disposition d’un catalogue électronique. La démocratisation de l’Internet a changé notre façon de vivre et de voir les choses. Aujourd’hui, on peut tout faire sans quitter son ordinateur, et c’est dans cette optique-là que des start-up algériennes se sont lancées dans le domaine du E-Commerce. En effet, ce domaine connaît un boom en Algérie avec l’apparition de plusieurs sites marchands, tels que Nechrifinet ( j’achète sur le Net), Guiddini, Superetti, ardis.online, Kitabi, Tbeznyss. Ces sites marchands proposent : équipements maison, électroménagers, électroniques, téléphonie, livres et matériel informatique. Faute d’avoir un système de paiement en ligne par carte bancaire, le problème est contourné à travers les paiements par virement ou par chèque bancaire ou postal, ou règlement en espèces lors de la livraison qui s’effectue à travers un réseau de points relais. A Le marché algérien dans le domaine est en friche, et chaque start-up voulant se lancer dans le cyber-commerce permettra de combler le vide existant. D’ailleurs, l’émergence de ces sites permet de générer des emplois pour absorber le chômage, ce qui constitue vraisemblablement un autre aspect positif de cette nouvelle activité. En outre, le cyber-commerce procure des avantages qui ne laissent pas les clients indifférents : les clients n’auront pas à subir les pressions exercées par les vendeurs, ils pourront comparer les meilleures offres, ils gagneraient du temps, de même ils auront droit à une offre actualisée. Toutefois, un vide juridique flagrant est relevé dans le domaine du commerce électronique. Aucune loi le régissant n’existe, mis à part le texte réglementaire qui concerne la codification d’inscription au registre du Commerce, pour laquelle rien de spécifique n’est exigé à l’exception de l’obligation de présenter une copie de la carte grise du véhicule utilisé pour la livraison des produits vendus. Face à la multiplication de ces sites, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a réagi en mettant en place une petite commission regroupant des représentants respectivement des ministères du Commerce, de la Justice et des TIC. Celle-ci devra élaborer une plate-forme réglementaire pour le E-Commerce et la signature électronique. Les acteurs de la filière compte constituer une fédération pour élaborer des règles à suivre. Néanmoins, en Algérie le domaine reste dans une étape rudimentaire et peu incitant vu le vide juridique et l’absence du l’e-paiement ainsi que le manque de professionnels. Mais aussi le peu de rentabilité actuellement en dépit des grosses sommes investies. Mais malgré ces lacunes, les pionniers du secteur sont déterminés à poursuivre leur aventure, développer et améliorer leurs activités. D’où la nécessité d’accorder plus d’importance à cette nouvelle activité et cela dans le but de la hisser au rang de véritable activité économique structurée et rentable. K. B. L’Algérie attend des pays amis qui espèrent son accession prochaine à l’OMC des «efforts directs» pour accélérer le traitement de son dossier, a affirmé hier, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada. «Tout le monde espère une entrée prochaine de l’Algérie à l’OMC, mais les déclarations à elles seules ne suffisent pas, car ce processus est tributaire de certaines conditions, concessions et exigences, c’est pourquoi nous espérons voir les pays amis déployer des efforts directs dans ce sens», a affirmé le ministre dans une déclaration à la presse en marge d’une séance plénière du Conseil de la nation. M. Benbada a évoqué «un changement remarquable observé chez les principaux partenaires, notamment l’Union européenne (UE) et les Etats-Unis concernant le soutien au dossier d’adhésion de l’Algérie». 63 TONNES DE DROGUE ET 830 000 LITRES DE CARBURANT Plus de 63 tonnes de drogues et 830 000 litres de carburant ont été saisis en 2013 par les Douanes algériennes, a-t-on appris lundi auprès de ce corps. Les opérations de saisie ont été menées par les différentes brigades des douanes dans les zones frontalières de l’Ouest mais aussi par les brigades du Sud ainsi que celles du Nord du Sahara, notamment Béchar, Laghouat, et Ghardaïa, a précisé Mohammed Arezki Hennad, sous-directeur de la lutte contre la contrebande et les stupéfiants à la direction générale des Douanes. «Ces opérations ont touché également les wilayas de l’Est et du Sudest jusqu’à Djanet», a-t-il ajouté. Selon le même responsable, le phénomène de la contrebande continue de prendre de l’ampleur, malgré les efforts déployés par les brigades des douanes pour lutter contre ce phénomène. DANS UNE COMMUNICATION TÉLÉPHONIQUE Hollande s’excuse auprès de Bouteflika Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier, une communication téléphonique du président français François Hollande, a appris l’APS de source officielle. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, avait reçu dimanche, rappelle-t-on, une communication téléphonique de son homologue français Laurent Fabius. Dans la même journée, le président français avait exprimé ses «sincères regrets» pour «l’interprétation» faite de ses propos tenus récemment sur l’Algérie, affirmant qu’il exprime ses sincères regrets pour l’interprétation qui est faite de ses propos et en fera directement part au président Bouteflika», avait indiqué un communiqué de l’Elysée, dont une copie avait été transmise à lAPS. Du côté algérien, le porte-parole du MAE, Amar Belani, avait indiqué à l’APS que M. Ramtane Lamamra «a pris connaissance avec satisfaction» du communiqué rendu public par le président François Hollande, en particulier les sentiments d’amitié qu’il porte à l’Algérie et le grand respect qu’il a pour son peuple et qu’il a tenu à réitérer. Il est attendu, avait ajouté la même source, que l’état et les perspectives du partenariat d’exception entre l’Algérie et la France «fassent l’objet d’échanges à l’occasion de la communication téléphonique que le président de la République Abdelaziz Bouteflika recevra de son homologue français, le président François Hollande».