special report
Transcription
special report
special report S U PPLI E R S PR P R I VAT E L A B E L Génération Private Label P EU D’ENTRE EUX COMMUNIQUENT SUR LEURS ACTIVITÉS. SECRET OBLIGE. M AIS CEUX QUI ACCEPTENT DE NOUS CONFIER LEUR APPROCHE DE CE MÉTIER , ET LA DIVERSITÉ DE LEUR OFFRE DE SERVICES, APPORTENT DE L’EAU AU MOULIN DE L’INNOVATION. E N VOICI DEUX EXEMPLES, RICHES D’ENSEIGNEMENT. PAR S. C. V oilà maintenant quinze ans que Bioware a ouvert ses portes. Ce laboratoire essonnien de formulation à façon propose des solaires, du bio, des produits dermatologiques et cosmétiques. Avec une spécialité en produits vendus en pharmacie, notamment les gammes d’hygiène intime, les soins contre l’acné ou pour les peaux intolérantes. Et, fidèle à sa philosophie, il vend la formule aux sociétés, qui ont toute liberté de fabriquer ou de faire fabriquer. Bioware a également vite compris que les marques souhaitaient un accompagnement sur le réglementaire, le marketing, la finance et le commercial, parfois même la communication. Service oblige, ce laboratoire propose donc des brevets d’application – pour permettre aux marques de se différencier –, des formules complètes, des audits d’usine et de sous- APPROACH AND THE DIVERISTY OF THEIR SERVICE OFFER CARRY WATER TO THE MILL OF INNOVATION. BELOW ARE TWO EXAMPLES , WITH LOTS TO TEACH US . ID Beauty élargit son horizon Toutes les compétences de Bioware traitants, sans oublier des listings à jour des acheteurs de la distribution ou des journalistes beauté-santé. Enfin, il organise des formations, par exemple des séminaires export. « C’est un accompagnement global, pour aider les petites et moyennes entreprises, mais aussi les groupes pour la partie technologique », explique Estelle Roger, DGA de Bioware. La réflexion de l’équipe va bien plus loin, puisqu’elle intègre l’aval, très loin, jusqu’à la distribution. FEW TELL OF THEIR ACTIVITIES, AS CONFIDENTIALITY REQUIRES. BUT THOSE WHO AGREE TO CONFIDE IN US ABOUT THEIR accompagne ses clients jusqu’au bout, et développe plus encore des prestations pour les aider à vendre les produits qu’il a conçus pour eux. « Aimer le client avant même de le comprendre est chez nous une culture d’entreprise ! Vous l’aurez compris, le rapport de force n’est pas notre tasse de thé et pour une raison simple : il ne produit rien de bon... », conclut Estelle Roger. L A RÉFLEXION DE BIOWARE VA PLUS LOIN, PUISQU’ELLE INTÈGRE L’AVAL , TRÈS LOIN, JUSQU’À LA DISTRIBUTION. BIOWARE’S THINKING GOES FURTHER, Constatant que la majorité des nouvelles marques consacrent tellement de temps au produit qu’elles en perdent de vue l’autre élément-clé, c’est-àdire la distribution nationale et internationale, Bioware AS IT INCORPORATES THE EARLY STAGES AND GOES ALL THE WAY THROUGH TO DISTRIBUTION. P our Pascale Hacké, directrice du développement d’ID Beauty, la réflexion et l’objectif de cette PME sont clairs et simples : « Toucher du doigt un manque ou une faille dans l’offre d’une marque ou d’un distributeur, et lui proposer la solution, avec une gamme ad hoc signée ID Beauty ». Ainsi le développement de la ligne Fruit Forever pour Nocibé, totalement absent sur le segment des produits de soin naturels. Ou la conception de Rexaline, produit d’expertise dermo-cosmétique, à vocation à la fois hydratante et anti-rides, venu compléter l’offre high-tech de Sephora. Ou encore, pour la même chaîne, O 2 D-biotic, dont le packaging soft touch illustre à lui seul le concept de ce soin tout en douceur pour la peau. À la fois marque, développeur à façon et distributeur (pour Interparfums, Missoni…), ID Beauty, qui a signé récemment la licence Diane von Furstenberg pour le parfum, le soin et le maquillage, vise un déploiement rapide de ses activités. Avec un délai de quinze à vingt mois entre la réflexion initiale et la livraison. L’avenir, ce sera les soins premium, à la limite de la dermatologie, mais en gardant une accessibilité en termes de concept et de prix. « Si le packaging reste simple, nous utilisons toutes les dernières technologies de l’imagerie pour les protocoles de test. C’est une véritable offre de contenu, avec un discours cohérent, direct, transparent », précise Pascale Hacké, consciente que sa légitimité est fondée sur l’innovation. En témoigne une ligne spécifique dédiée à la ride, et seulement à la ride, avec une nouvelle I t’s now been 15 years since Bioware opened its doors. This private label formulation lab from the Essonne area south of Paris offers tanning products, organics, dermatological products and cosmetics. It specializes in products sold in pharmacies, notably intimate hygiene products, anti-acne and allergic skin treatments. Loyal to its philosophy, it sells the formula to companies, which are completely free to make it or have it made. Bioware has also quickly understood that brands want assistance with regulations, marketing, financing and sales, sometimes even with communi- 30 BEYOND BEAUTY MAG 03-2011 cations. As the service demands, this lab thus offers patent applications to enable brands to stand out from one another, complete formulas, factory and sub-contractor audits, not to mention updated listings of buyers in the distribution world and health and beauty journalists. Finally, they hold training sessions, for example export seminars. “It’s overall assistance to help small and midsize companies, and also groups in terms of the technological aspect,” explains Estelle Roger, vice president of Bioware. The thinking of the team goes even further because it in- corporates the final stages of a project, down to distribution. Observing that the majority of new brands spend so much time on the product that they lose sight of the other key element – national and international distribution – Bioware assists its clients all throughout the process, and is developing even more services to help them sell the products they’ve designed for them. “Liking clients even before you understand them is our corporate culture. You see, power struggles are not our cup of tea and for good reason: nothing good comes of it,” concludes Estelle Roger. Photos D.R. Bioware’s many skills