histoire de l`art contemporain - centre de documentation du Grand

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histoire de l`art contemporain - centre de documentation du Grand
BIBLIOGRAPHIE DE L’ART CONTEMPORAIN
BIBLIOGRAPHIE DE L’ART CONTEMPORAIN / SOMMAIRE
HISTOIRE DE L’ART CONTEMPORAIN
3
/Ouvrages généraux
//Peinture et dessin
///Photographie, vidéo, nouvelles images
////Sculptures, Installations, œuvres in situ
/////Performance, action, Body Art
//////Art numérique, nouveaux médias
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MOUVEMENTS
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/Art conceptuel et Art minimal
//Arte Povera
///Expressionisme abstrait, Abstraction
////Fluxus
/////Hyperréalisme
//////Land Art
///////Nouvelle figuration, figuration narrative
////////Nouveaux réalistes
/////////Pop Art
//////////Situationnisme
///////////Supports Surfaces
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ÉCRITS D’ARTISTES
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ENTRETIENS
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THÉORIE DE L’ART COMTEMPORAIN
43
/Ouvrages critiques/ esthétiques
//Sociologie de l’art / économie de l’art
43
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MÉTIERS DE L’ART CONTEMPORAIN / PROFESSIONNELS
64
/Sciences & techniques de l’exposition
//Critique d’art (sélection de textes et d’articles)
///Médiation, politique des publics : sensibilisation à l’art contemporain
////Conservation, prévention et régie des œuvres
/////Marché de l’art, collectionneurs
//////Mécénat
///////Droit et gestion / propriété intellectuelle, statuts de l’artiste
////////Politiques culturelles
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95
GUIDES & RÉPERTOIRES
101
/Annuaires & Répertoires
//Guides juridiques
///Guides pratiques
101
106
110
REVUES
113
/Générales
//Spécialisées
///Étrangères (par pays)
////Électroniques
/////Universitaires
113
117
132
141
145
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HISTOIRE DE L’ART CONTEMPORAIN
> Histoire de l’art contemporain
Ouvrages généraux
ARCHER, Michael, Lʼart depuis 1960, Paris, Thames and Hudson, coll. « LʼUnivers de lʼart », 1997.
S'il était possible, jusque dans les années 1960, de ne classer les œuvres d'art que dans les deux seules
catégories de la peinture et de la sculpture, les années suivantes marquent quant à elles une rupture
fondamentale et définitive avec les certitudes de ce système de classification. A la peinture, le métal
ou la pierre s'ajoute alors une profusion de matières et matériaux - lumière, air, sons, mots, personnes,
nourriture, etc. - que les artistes modèlent, agencent et fusionnent à leur guise afin de créer des
œuvres qui remettent en question la définition même de l'art. Cet ouvrage tente de rendre compte
des profonds changements survenus dans l'art en Europe et aux Etats-Unis, du Pop Art et du
minimalisme aux installations en passant par l'art conceptuel, le Land Art et le Body Art, et dresse un
tableau clair des innombrables styles, formes, pratiques et idées apparus au cours de ces quatre
dernières décennies. Accompagné d'un tableau chronologique mettant en relation les différents
mouvements, artistes et manifestations ainsi que d'une bibliographie complète, L'Art depuis 1960 est
un ouvrage essentiel pour comprendre les débats actuels sur l'art contemporain.
ARDENNE, Paul, Art, le présent. La création plasticienne au tournant du XXIe siècle, Paris,
Editions du regard, 2009.
Cet ouvrage examine les formes plastiques ayant émergé depuis les années 1980, une production
artistique profuse que Paul Ardenne analyse en qualité de chercheur en esthétique mais aussi de
témoin direct.
ARDENNE, Paul, Art, lʼâge contemporain : une histoire des arts plastiques à la fin du XXe
siècle, Paris, Editions du regard, 1997.
Envisageant le mouvement de l'art entre les années soixante et les derniers moments du XXe siècle,
cet ouvrage s'articule autour de deux grandes séquences. Développant les critères de modernité,
d'avant-gardisme et de postmodernité, s'attachant de surcroît à tracer une figure de l'artiste en
pleine mutation, une première partie examine en les inventoriant les fondements historiques de l'art
contemporain. Descriptive autant qu'analytique, une seconde partie présente l'art de la fin du XXe
siècle dans la diversité de ses composantes et de ses évolutions plastiques : néo-peinture, art
tridimensionnel sous ses formes multiples, création d'essence technologique, esthétiques
d'intervention sociale, représentations brouillées, art du presque rien... Un ultime chapitre est consacré
à l'examen des rapports entre art vivant et institutions, rapports envisagés à travers les aspects
dorénavant cardinaux et de l'intégration de l'art dans l'économie des biens politico-culturels.
ARDENNE, Paul, Un art contextuel : Création artistique en milieu urbain, en situation,
d'intervention, de participation, Paris, Flammarion, coll. « Champs sciences humaines », 2004.
Le terme d'art contextuel apparait en 1976 dans le manifeste de l'artiste polonais Jan Swidzinski L'Art
comme art contextuel. Aujourd'hui, l'art contextuel peut-être considéré comme une tendance des
artistes d'art contemporain à vouloir s'extraire des lieux de l'art et de ses formes traditionnelles pour
interagir avec leur environnement social, géographique, politique, etc. Il s'agit alors d'agir au cœur
d’un univers concret, « en situation d'intervention, de participation». Cette tendance tend à remettre
en cause les notions mêmes d'œuvre, de spectateur, de marché de l'art. L'œuvre n'a ici de sens
qu'au moment et à l'endroit où elle s'installe et tente d'opérer.
3
BOUSTEAU, Fabrice, Bonnet, Marie, Quʼest ce que lʼart aujourdʼhui, Paris, Beaux Arts édition,
2009.
Plus de dix ans après le succès de " Qu'est-ce que l'art aujourd'hui ? ", Beaux Arts éditions refait le
point sur l'art de la première décennie du XXIe siècle. Une première partie explore la géographie de
l'art, l'évolution du statut de l'artiste et des pratiques actuelles, à travers les témoignages de
professionnels de l'art contemporain. Une seconde partie, s'appuyant sur une sélection d'œuvres
emblématiques, s'organise autour de neuf grandes thématiques. Cette présentation synthétique
permet au lecteur de se repérer dans le foisonnement de la création avec pour ambition de faire
comprendre et aimer l'art contemporain.
BROWNSTONE, Gilbert, Art contemporain France, Paris, Assouline, 1997.
Brève histoire des arts plastiques depuis l’entre-deux-guerres jusqu’à nos jours, ce petit livre vise à
éclaircir la notion d’art contemporain en France, surtout depuis 1960. Avec une cinquantaine
d’œuvres reproduites pleine page, cet ouvrage se veut être une anthologue au discours simple et à
la vision éclectique.
CAUQUELIN, Anne, L'art contemporain, Paris, PUF, "Que sais-je ? ", 1992.
Désormais confronté à la dispersion des lieux de culture, à la diversité des œuvres présentées, à leur
nombre croissant tout comme à celui des publications qui le concernent, le public paraît aujourd'hui
déboussolé par l'irruption de l'art contemporain. Que penser en effet de ces chefs-d'œuvre qui n'en
sont peut-être pas? Ou plutôt : comment les penser? Cet ouvrage permet d'aborder sans détour le
travail artistique d'aujourd'hui dans toutes ses dimensions. Il montre que, bon gré mal gré, notre
société est bel et bien devenue une société culturelle, et qu'il en résulte, au niveau artistique comme
aux yeux du public, des conséquences troublantes.
CHALUMEAU, Jean-Luc, Histoire de l'art contemporain, Paris, Klincksieck, 2005.
L'une des ambitions de ce livre est de montrer par quels chemins, de Marcel Duchamp à l'art vidéo,
en passant par Jasper Johns, Andy Warhol et les minimalismes, on a pu en arriver à un tel
élargissement de la notion d'oeuvre. En retraçant cette évolution, c'est toute l'histoire de l'art
moderne depuis 1912 qu'on écrira, étant entendu que l'art dit contemporain ne peut en être séparé.
COUBETERGUES, Philippe, Une introduction à lʼart contemporain en regard des œuvres
du MAC/VAL, Paris, Cercle dʼart, 2005.
Soixante-quinze reproductions en grand format et en couleurs invitent à un parcours passionnant à
travers les œuvres du MAC/VAL, musée d'art contemporain du Val-de-Marne. Un texte informé et
précis présente et éclaire les démarches des artistes présents dans cette collection.
COUTURIER, Elisabeth, Lʼart contemporain, mode dʼemploi, Paris, Flammarion, 2009.
Des réponses aux interrogations suscitées par l'art contemporain à travers une tentative de définition
de ses caractéristiques et de ses enjeux, une réfutation des critiques les plus fréquentes à son
encontre, une présentation des grands thèmes d'inspiration des artistes actuels, de notions clé, de
dates incontournables et de 30 œuvres phares et un choix de lieux destinés à l'art contemporain.
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DE CHASSEY, Eric, LEBOVICI, Elisabeth, SEMIN, Didier, SOUTIF, Daniel, L'art du XXe siècle :
De l'art moderne à l'art contemporain : 1939-2002, Paris, Citadelles & Mazenod, 2005.
La qualité de cette histoire de l’art de la seconde moitié du XXe siècle ne se limite pas mais à son
impressionnant sommaire. Il convient de souligner l’exceptionnelle iconographie qui la rythme. Bien
plus qu’illustrer les textes, les 500 images du livre offrent une seconde lecture, visuelle celle-ci, de cet
art du XXe siècle. Lecture subtile, d’une grande sensibilité et intelligence, que stimulent un choix
iconographique et un art de la mise en page d’une grande efficacité.
DE MEREDIEU Florence, Histoire matérielle et immatérielle de l'art moderne & contemporain,
Paris, Larousse, coll. In Extenso, 2008.
Cette troisième édition revue et augmentée d'un ouvrage qui s'est imposé comme une des
références les plus appréciées de l'histoire de l'art du XXe siècle prend en compte les formes
contemporaines de l'art actuel : installation, art vidéo, art numérique, etc. La création artistique y est
analysée sous l'angle des techniques et des matériaux les plus divers et les plus incongrus, ceux-ci
s'échelonnant du matériel à l'immatériel entre transparence et opacité, pesanteur et apesanteur,
formel et informel, naturel et artificiel. Un index, une bibliographie, une chronologie synoptique et un
ensemble iconographique complètent l'ouvrage.
DRAGUET, Michel, Chronologie de l'art du XXe siècle, Paris, Flammarion, coll. "Tout l'art", 2006.
Ce livre propose une vision synthétique et claire de l'ensemble de la création artistique du XXe siècle.
Il donne des repères essentiels pour comprendre l'évolution de la peinture, de la sculpture et de
l'architecture, de 1900 à 2000. Le contexte politique, social et culturel est évoqué à travers la mention
des événements historiques fondamentaux et des œuvres majeures dans les domaines de la
littérature, de la musique et du cinéma.
FERRER, Mathilde, COLAS-ADLER Marie-Hélène, Groupes, mouvements, tendances de lʼart
contemporain depuis 1945, Paris, Ecole nationale des Beaux-Arts, dernière édition, 2001.
Véritable livre dictionnaire, cet ouvrage recense pas loin de 74 tendances, mouvements et groupes
qui ont fait l’art contemporain tout au long de la seconde moitié du 20e siècle. Sous le forme de
fiches parfaitement documentées, il en propose une approche à la fois historique, analytique et
critique très précise. Bibliographie et glossaire à l’appui. Un excellent outil pour les étudiants.
GAUVILLE, Hervé, Lʼart depuis 1945, groupes et mouvements, Paris, Hazan, 2007
Depuis 1945, l’art s’est pulvérisé en une multitude de groupes et de mouvements dans le monde
entier, et il est facile de s’y perdre. Des groupes – avec manifestes, expositions en commun,
performances et exclusions -il s’en est formé, du Japon à l’Argentine, de Vienne à Montréal, et
certains comme Cobra ou Fluxus sont devenus des repères essentiels. Des mouvements, notions plus
lâche, moins formalisée, il en a existé – il en existe encore bien davantage, parfois difficiles à cerner.
Le but de ce livre est d’aider à comprendre l’art de la seconde moitié du siècle sous l’angle de ces
groupes et mouvements, historiques et actuels, classés par ordre alphabétique et illustrés de
documents d’époque.
JOPPOLO, Giovanni, Lʼart italien au XXème siècle, Paris, LʼHarmattan, 2004.
Cet ouvrage propose un ensemble de lignes de force et de problématiques mises en place par les
individualités et les mouvements qui ont construit le vingtième siècle artistique italien dans un
continuel débat entre progrès et tradition. Les grands noms sont tous présents, même si certains
d'entre eux ne donnent pas lieu à des études approfondies. Au fil des chapitres de cette réflexion, de
Giorgio de Chirico et des futuristes à l'Arte Povera et la Trans-avant-garde, les grands courants sont ici
analysés.
5
LACOUE-LABARTHE, Philippe, Ecrits sur lʼart, Les Presses du réel – domaine MAMCO, 2009.
Ce recueil posthume voit pour la première fois rassemblée la quasi totalité des textes de Philippe
Lacoue-Labarthe directement attachés aux «arts du silence» – ceux que l'on nomme souvent «visuels»
ou «plastiques». Textes de plaquette, de catalogue ou de monographie, textes parus en revue, inédits
ou livres à part entière, chacun de ces écrits creuse à sa manière la distance qui sépare et relie le
discours et les œuvres. Mais si au fil de la chronologie (1976-2005) le registre ne cesse de varier, allant
de l'exposé au dialogue en faisant un détour par la chronique de Salon, une ligne s'y poursuit dans la
fidélité à une idée de l'art commandée par la question de l'abandon du sacré. Jean-Christophe Bailly
le pointe dans sa préface : c'est dans un rapport chaque fois particulier aux œuvres – «émotion» ou
«étrangement» mêlés de méfiance et de fascination – que se décide cette fidélité ouverte dès la
première phrase du livre, à la fois question initiale et leitmotiv : l'art peut-il s'identifier ?
LE THOREL-DAVIOT, Pascale, Nouveau dictionnaire des artistes contemporains, Paris,
Larousse, 2004.
Chaque artiste est illustré par une œuvre permettant au lecteur de visualiser le travail de création
Le texte consacré à chaque artiste est découpé de la façon suivante : la biographie, l'œuvre, un
propos de l’artiste, la bibliographie qui rend compte également des expositions.
MALDONADO, Guitemie, EWIG Isabelle, Lire l'art contemporain : Dans l'intimité des œuvres,
Paris, Larousse, 2009.
Les musées d'art moderne et contemporain peuvent sembler aussi fascinants que déroutants par la
nouveauté, la radicalité, ou simplement la diversité de ce qu'ils montrent. Le projet de ce livre est de
donner des pistes de lecture et d'interprétation des œuvres à travers : • les caractéristiques
techniques, la subversion des catégories` traditionnelles • les sources d'inspiration, du primitivisme aux
apports de la science moderne • le traitement du sujet ; • les savoir-faire et les stratégies de
réalisation • la prise en compte du regard du spectateur • la présentation des œuvres: exposition,
musée, in situ... Grâce à ces différents axes, Lire l'art contemporain permet d'embrasser l'ensemble du
XXe siècle, des avant-gardes jusqu'aux", premières années du XXIe siècle, de Picasso et Marcel
Duchamp à Cindy Sherman et Maurizio Cattelan, en passant par Joseph Beuys, Andy Warhol ou
Jean-Michel Basquiat, sans limites géographiques et au-delà des différences de supports (peinture,
sculpture, photographie, installation, vidéo...). Cet ouvrage novateur pointe également d'éventuelles
entre les courants artistiques ainsi que les transformations des notions au fil du temps. L'iconographie
et les encadra sur les artistes sont conçus comme autant d'incitations, au fil de la lecture, à revenir
aux œuvres pour mieux les regarder.
MARCADE, Bernard, 53 œuvres qui (mʼ) ébranlèrent le monde, une lecture intempestive de lʼart
du XXème siècle, Paris, Beaux arts éditions, 2009.
L'auteur présente des œuvres qui ont transformé son regard de critique et qui ont bouleversé sa
pensée et sa compréhension du monde. Chaque œuvre est analysée en deux temps. Le premier
temps concerne le contexte historique et analytique, le deuxième inscrit chaque œuvre au sein d'une
constellation iconographique et textuelle de référence.
MENEGUZZO, Marco, L'Art au XXe siècle : Tome 2, L'art contemporain, Paris, Hazan, 2007.
Second volume de la collection consacré à l'art du XXe siècle, ce guide s'attache aux démarches
artistiques de la deuxième moitié du siècle. L'art contemporain y est exploré selon un axe historique et
conceptuel : décennie après décennie, les tendances sont analysées, les mouvements, esthétiques
et techniques sont décrits. Sont ensuite examinés les foyers artistiques, sous un angle géographique
mais aussi dans un sens plus large (marché de l art, foires, musées, internet). Pour plus de soixante
artistes, chaque parcours est présenté par une notice biographique détaillée et une ou plusieurs
reproductions d’œuvres. Deux index complètent l'ensemble. Dès les années 1950, l'expérimentation
artistique se déplace nettement vers les États-Unis, avec l'expressionnisme abstrait (De Kooning),
l’action painting (Pollock), ou encore le color-field painting (Rothko). Les années 1960 confirmeront le
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continent américain comme creuset de la création et centre d'un florissant marché de l art. L'époque
est à la contestation, politique comme artistique : le pop art s'épanouit, tandis que naissent l'art
conceptuel, l'art cinétique, le happening ou le land art, qui sont autant de tentatives pour les artistes
de s'affranchir des limites fixées à leur champ d expression. Aux néo-dadaïstes Rauschenberg, Johns,
Dine, répondent en Europe le nouveau réalisme (Klein), les improbables machines de Tinguely, ou les
emballages de Christo. L'hyperréalisme est au cœur de la décennie 1970. L'art corporel,
l'actionnisme, la vidéo (Beuys, Gilbert & George, Paik) marquent un retrait de la peinture, qui revient
en force dans les années 1980, par les Européens : Schnabel, Baselitz, Kruger, Muñoz, Lavier, des
artistes témoins de leur temps, qui évoquent par exemple la pandémie du sida. Le siècle se referme
sur une dernière décennie, où les artistes occidentaux renouent avec des cultures moins aliénées par
le marché de l'art et où la photographie reprend une place de choix dans la création (Cindy
Sherman, Nan Goldin, Jeff Wall). Tout au long de ce demi-siècle, la profusion des expressions, leur
violence parfois ou leur radicalité sont le reflet d un monde en pleine mutation.
MILLET, Catherine, Lʼart contemporain, Paris, Flammarion, coll. Dominos, 1997.
Ce petit ouvrage est avant tout l’occasion d’une réflexion. « Un exposé pour comprendre » et « un
essai pour réfléchir ». Théorique, il s’interroge sur la volonté de l’art de se rapprocher du public et celle
des artistes de vouloir trop investir le réel. D’où les risques d’une inéluctable confusion.
MILLET, Catherine, Lʼart contemporain en France, Paris, Flammarion, 2005.
Depuis les années soixante jusqu'aux derniers événements des années 2000, ce sont quatre
décennies de création et de réflexion artistiques intenses que parcourt et explique cette nouvelle
édition de 'L' Art contemporain en France', ouvrage fondateur paru pour la première fois en 1987.
Catherine Millet, qui a activement participé à l'histoire des mouvements artistiques étudiés, en offre
une approche à la fois scientifique et humaine, mêlant aux dates et aux citations anecdotes et
souvenirs personnels. Tout en respectant la chronologie des faits, elle met en valeur les liens - parfois
inattendus entre les mouvements souligne aussi leurs contradictions et prend en compte les
changements sociaux et culturels intervenus depuis les années soixante, en France comme dans le
monde. L'ouvrage fournit des clés pour comprendre l'ensemble de la scène internationale.
MILLET, Catherine, Lʼart contemporain, histoire et géographie, Paris, Flammarion, 2006.
Des objets incongrus, des gestes excentriques, et tout aussi bien des photographies, des vidéos et des
peintures de facture traditionnelle, voilà ce qui constitue l'art contemporain. Quelquefois, ces œuvres
étonnent ou choquent le public. Elles suscitent en même temps sa curiosité : jamais on ne s'est autant
pressé dans les musées d'art contemporain, dans les biennales et les foires d'art. Au point de s'y
perdre un peu. Aussi, pour qui s'aventure dans le monde de l'art, ce livre est un vade-mecum, il fournit
des repères. Et pour qui s'interroge, l'auteur rend compte de ses observations critiques et suggère des
sujets de réflexion. Depuis quand l'art " moderne " est-il devenu " contemporain " ? Comment
expliquer qu'il s'engage dans des voies si contradictoires ? Pourquoi les artistes ont-ils voulu transformer
le rapport des spectateurs avec les œuvres ? Et quand les frontières avec la mode, l'architecture, le
film documentaire, ou même des objets rituels, deviennent très floues, peut-on encore faire entrer cet
art dans une définition ? Ce livre révèle en quoi l'art contemporain est avant tout un espace ouvert;
une aire de liberté pour penser et agir différemment quand les idéologies et les systèmes
philosophiques qui nous guident sont en crise.
ZABUNYAN, Elvan, Black is a colour, une histoire des arts visuels afro-américains
contemporains, Paris, Dis voir, 2005.
Les artistes contemporains noir américains commencent à intégrer à leurs œuvres des éléments
propres à leurs revendications sociales et culturelles. En réponse aux artistes occidentaux qui ont
puisé leurs références dans les arts dits « primitifs » ils affirment la volonté de faire un art authentique
où s’inscrit la valeur de leur culture visuelle noire longtemps considérée comme secondaire par le
monde occidental en regard de leur tradition musicale. Ils manifestent ainsi la nécessité de ne plus
être un être « invisible » en constituant par la (re)-présentation une identité culturelle afro-américaine,
éléments essentiels pour la mise en place d’une histoire de l’art afro-américain contemporain.
7
> Histoire de l’art contemporain
Peinture et dessin
CORNE, Eric, Voir en peinture, Bruxelles, La lettre volée, 2003.
A travers les œuvres d'une douzaine d'artistes contemporains, la création picturale des dix dernières
années. Les valeurs tactiles spécifiques à la peinture à travers le dessin, la couleur et la lumière sont au
cœur des préoccupations de ces artistes. (Marc Desgrandchamps, Ida Tursic, Cécile Bart, …)
DEXTER, Emma, Vitamine D : nouvelles perspectives en dessin, Paris, Phaidon, 2006.
Plus de 500 dessins contemporains signés de 109 artistes internationaux nous racontent les différents
courants, les tendances et les obsessions de ceux qui ont choisi le dessin pour s'exprimer. Sur 252
pages, toutes les sensibilités s'expriment, autant d'œuvres sélectionnées par un comité constitué de
plus d'une centaine de spécialistes.
RIOUT, Denys, La peinture monochrome : histoire et archéologue dʼun genre, Nîmes, Jacqueline
Chambon, 2003.
Une cartographie du territoire du monochrome, fondée sur la conviction que l'image n'est pas l'autre
du discours, son envers répulsif, mais un mode d'existence du savoir.
SCHNEIDER, Pierre, Petite Histoire de lʼinfini en peinture, Paris, Hazan, 2001.
L'auteur consacre une partie de son travail au "fond perdu", de tous les espaces qui accueillent les
figures, le seul qui permette aux images d'inspirer le sentiment de l'infini. Il relève les apparitions de cet
espace abyssal au fil des siècles, dégage une généalogie des artistes de l'infini. Réflexion sur l'histoire
des civilisations et méditation esthétique.
SCHWABSKY, Barry, Vitamine P : nouvelles perspectives en peinture, Paris, Phaidon, 2003.
Propose un panorama international de la peinture contemporaine, sa richesse, son éclectisme et son
dynamisme à travers le travail présenté et commenté de 114 peintres témoins des tendances
actuelles.
8
> Histoire de l’art contemporain
Photographie, vidéo, nouvelles images
BAQUE, Dominique, La photographie plasticienne, lʼextrême contemporain, Paris, Editions du
regard, 1998.
Le concept de photographie plasticienne a été inventé au milieu des années 80 pour désigner toute
une production d’images qui, si elle recourt au médium photographique, se distingue de l’usage
ordinairement convenu qu’on en fait. La qualité « plasticienne » renvoie en effet à l’idée d’une
photographie dont l’image procède de diverses manipulations tant des matériaux et des modèles
qui la constituent que du format ou de la mise en espace dans lesquels elle est établie.
BELLOUR, Raymond, LʼEntre-Images : photo, cinéma, vidéo, Paris, La Différence, 2002.
Entre photographie, cinéma, vidéo, l’entre-images est un lieu de passages. Le lieu, où passent
aujourd'hui les images. Cet essai tente de définir leur champ d'action et d'en délimiter le cadre. Il
introduit également la notion de l'art vidéo.
BOUSTEAU, Fabrice, BOUAISS, Rachida, MOISDON, Stéphanie, VAN ASCHE, Christine, Quʼest ce
que lʼart vidéo aujourdʼhui?, Paris, Beaux Arts éditions, 2008.
Panorama de la création contemporaine française et internationale en vidéo, sélection d’artistes,
notices, dictionnaire…
COTTON, Charlotte, La Photographie dans l'art contemporain, Paris, Thames & Hudson, 2005.
Ce livre analyse l'infinie variété de sujets abordés et de techniques employées par les artistes, mais il
s'attache surtout, et c'est là son originalité, à dresser une typologie de leurs différentes approches.
Pour certains artistes, comme Sophie Calle ou Erwin Wurm, la photographie est un moyen
d'enregistrer une performance ou une action quotidienne, tandis que pour d'autres, comme Yinka
Shonibare ou Gregory Crewdson, elle permet la mise en scène de récits imaginaires. Andreas Gursky,
Thomas Demand et Rineke Dijkstra présentent de leur côté une vision froide et en apparence
objective du monde extérieur, tandis que Richard Billingham, Nan Goldin ou encore Wolfgang
Tillmans donnent à voir des détails intimes de leur vie privée. Entre les mains de Luc Delahaye et
d'Allan Sekula, la photographie est un moyen de créer un travail documentaire, alors que pour
d'autres encore, comme Cindy Sherman ou Gillian Wearing, l'image photographique devient un
réceptacle de valeurs personnelles, sociales et culturelles dans un monde saturé d'images. Au fil de
sept chapitres richement illustrés, Charlotte Cotton mène une analyse originale du travail des artistes
les plus importants dans ce domaine et de leurs œuvres clés, et livre ainsi une introduction subtile et
exigeante à une forme qui domine la scène artistique en ce début de XXIe siècle.
DE CHASSEY, Eric, Platitudes : une histoire de la photographie plate, Paris, Gallimard, 2006.
Connu comme le spécialiste français du modernisme américain, l’historien de l’art Éric de Chassey
développe ici plusieurs travaux antérieurs sur la photographie en une «histoire de la photographie
plate», publiée par Gallimard dans la même collection que son livre précédent sur l’abstraction
américaine. La lecture de cet ouvrage tend à démentir aussi bien la facétieuse modestie du titre que
l’ambition du sous-titre: ce livre n’est pas plat, et son propos est moins historique que critique. La
proposition avancée ici sur un ton légèrement provocateur est simple et claire: contrairement à une
lecture traditionnelle qui voit le propre de la photographie dans la profondeur spatiale et sémantique
de l’image, c’est, selon Éric de Chassey, la recherche de la platitude qui, dès le XIXe siècle et jusqu’à
la période actuelle, en a constitué la lignée formelle la plus marquante – au point que cette quête
de platitude apparaisse comme la voie royale d’une exploration du “médium”.
9
DUBOIS, Philippe, Lʼacte photographique, Paris, Nathan, 1999.
La photo - voilà tout l'objet de ce livre - ce n'est pas seulement une image (le produit d'une technique
et d'une action, le résultat d'un faire et d'un savoir-faire, une figure de papier que l'on regarde
simplement dans sa clôture d'objet fini), c'est aussi, d'abord, un véritable acte iconique, une image si
l'on veut, mais en travail, quelque chose que l'on ne peut pas concevoir en dehors de ses
circonstances, en dehors du jeu qui l'anime, sans en faire littéralement l'épreuve : quelque chose qui
est donc à la fois et consubstantiellement une image-acte, étant entendu que cet " acte " ne se
limite pas, trivialement, au seul geste de la production proprement dite de l'image (le geste de la "
prise ") mais qu'il inclut aussi bien l'acte de sa réception (sa " contemplation "). On voit par là combien
ce médium mécanique, optico-chimique, soi-disant objectif, dont on a si souvent dit, sur le plan
philosophique, qu'il s'effectuait en l'absence de l'homme, implique en fait ontologiquement la
question du sujet, et plus spécialement du sujet en procès.
DUGUET, Anne Marie, Déjouer lʼimage, créations électroniques et numériques, Nîmes,
Jacqueline Chambon, 2002.
Cet ensemble d'essais traite des images électroniques et de la question du dispositif à travers l’œuvre
de quelques artistes: Peter Campus, Bill Viola, Thierry Kuntzel, Jean-Christophe Averty au Jeffrey Shaw.
Il interroge les nouvelles conditions de l'expérience des œuvres, en particulier interactives, l'enjeu
esthétique d'images vidéo incertaines, fragilisées à l'extrême, ou celui des images-objets et des
images-scènes produites par le numérique.
DURAND, Régis, Disparités : essais sur lʼexpérience photographique 2, Paris, La Différence,
2002.
Ce livre se compose de deux grands ensembles. Le premier concerne des artistes allemands
d'aujourd'hui que l'actualité et le marché placent souvent au premier plan (Andreas Gursky, Thomas
Struth, Thomas Ruff, Thomas Demand), et, à travers eux, tout ce que met en jeu une photographie
que l'on a qualifié beaucoup trop vite d'"objective". Le second concerne des artistes dont le rapport
au monde passe plutôt par une mise en scène de soi ou des autres, par l'illusion, le jeu, le simulacre,
voire l'imposture.
JAEGER, Anne-Cécile, La photographie contemporaine par ceux qui la font, Thames & Hudson,
2008.
28 entretiens passionnants avec les plus grands noms de la photographie contemporaine : Tina
Barney, Camilla Brown, Anton Corbijn, Thomas Demand, Rineke Dijkstra, Diane Dufour, William
Eggleston, Charles Fréger, Inka Graeve Ingelmann, Naomi Harris, Katherine Hinds, Rudolf Kicken,
David LaChapelle, Mary Ellen Mark, Boris Mikhailov, Martin Parr, Rankin, Eugene Richards, Kathy Ryan,
Sebastião Salgado, Stephen Shore, David Sims, Mario Sorrenti, Alec Soth, Gerhard Steidl, Neil Stewart,
Dan Torres, Ellen von Unwerth
• Un guide incontournable pour tous ceux qui ambitionnent de devenir photographe
• Des conseils précieux donnés par des professionnels
• Une source d’information fascinante sur la genèse des œuvres
Cet ouvrage est le premier à se pencher de manière systématique sur les motivations et sources
d’inspiration des photographes contemporains. Il révèle la façon dont travaillent quelques-uns des
plus célèbres photographes d’aujourd’hui dans les domaines de l’art, du reportage, de la mode, de
la publicité et du portrait, et analyse ce qui détermine les chefs de service photo, conservateurs,
galeristes, directeurs d’agence et éditeurs dans leur choix de telle ou telle photographie.
PARFAIT, Françoise, Vidéo : un art contemporain, Paris, Editions du regard, 2002.
Ce livre propose un parcours à la fois historique, esthétique et analytique à travers quatre décennies
de productions vidéographiques. À partir d'un choix significatif d'œuvres, les moments importants de
la relation entre images électroniques et art contemporain sont repérés, décrits et analysés. Les
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filiations établies entre les productions actuelles dans lesquelles le médium est désormais banalisé, et
les recherches plus anciennes, permettent de comprendre comment cette technologie hybride,
entre art et communication, entre cinéma et télévision, photographie et sculpture, a pu
s'accommoder de son impureté naturelle, et en faire une véritable force pour ouvrir le champ de l'art.
En dépassant la question moderniste de la spécificité des supports, en empruntant au cinéma, à la
télévision, à la musique, aux arts du geste et à la culture populaire, la vidéo s'est révélée être une
figure incontournable de l'art vivant de la seconde moitié du XXe siècle, à l'image de la diversité de
ses modes de conception et d'apparition. L'ouvrage, divisé en huit chapitres comme autant de
bornes d'un parcours pensé comme un récit, est largement illustré, ce qui permet d'accompagner
visuellement le cheminement de l'écriture.
POIVERT, Michel, La photographie contemporaine, Paris, Flammarion, 2002.
Le point central du livre réside dans l'articulation, complexe, permanente et devenue aujourd'hui
vertigineuse, entre les concepts d'art et de document. C'est en mettant cette question au cœur de
son propos analytique que Poivert fournit l'apport le plus novateur et le plus structurant à sa
théorisation (et à sa relecture) du rapport entre photographie et avant-gardes. En élargissant la
dialectique art-document au-delà du seul terrain de la photographie historique (dont le livre d'Olivier
Lugon sur Le Style documentaire avait déjà posé clairement les jalons), Poivert montre parfaitement
la redistribution du jeu que cela implique pour penser toute la photographie.
POIVERT, Michel, GUNTHERT André, L'art de la photographie des origines à nos jours, Paris,
Citadelles & Mazenod, 2007.
Ce volume propose en dix chapitres rédigés par les meilleurs spécialistes de l'histoire de la
photographie un ensemble de récits ouvrant sur toutes les époques et les multiples pratiques de
l'image. Prenant pour axe central la question de l'art et de la culture, ces récits traversent de longues
périodes en synthétisant les grands enjeux de la modernité. Attentifs aux débats d'époques - la
photographie entre art et science, amusement ou profession, espace social ou laboratoire technique
-, les auteurs nous font découvrir le daguerréotype et le calotype du XIXe siècle, les méthodes
d'observation, l'univers des amateurs comme celui des artistes en s'appuyant sur le formidable
renouvellement des questions esthétiques de l'époque contemporaine. Cherchant à montrer
comment, tout au long du XIXe siècle, la photographie a fait l'objet d'une construction de son univers
dans une quête de légitimité, l'ouvrage nous emmène ensuite dans une traversée du XXe siècle où la
photographie participe à toutes les révolutions artistiques comme à toutes les évolutions de la
communication. Tour à tour mobilisée par les avant-gardes et les nouveaux médias illustrés, la
photographie est tout aussi bien œuvre d'art que document, matrice expérimentale et message
politique. Par des histoires, plutôt qu'une histoire de la photographie, cet ouvrage révèle le
dynamisme de la recherche qui conduit depuis plus de dix ans à un renouvellement des approches
où se mêlent désormais histoire de l'art et histoire culturelle.
TAMISSIER, Marc, Sur la photographie contemporaine, Paris, LʼHarmattan, 2007.
La photographie contemporaine peut être définie par sa plastique. Ses photographies semblent, en
effet, imposer au regard une frontalité qui ne concerne plus tant ce qui est photographié que leur
propre surface devenue opaque. Le regard n'y découvre plus ces autres mondes crées par les
photographes, mais retrouve seulement son propre reflet. Le regardeur s'enferme dans son miroir
narcissique.
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> Histoire de l’art contemporain
Sculptures, Installations, œuvres in situ
CHARBONNEAUX, Anne-Marie, HILLAIRE Norbert, Œuvre et lieu, essais et documents, Paris,
Flammarion, 2002.
En art contemporain on qualifie d’in situ les œuvres conçues et réalisées pour et en fonction d’un lieu
précis, qu’il s’agisse d’un espace intérieur ou extérieur, urbain ou rural. Les essais et documents réunis
dans cet ouvrage posent une question essentielle que soulève ce type de réalisation : « Où et quand
l’œuvre a-t-elle lieu ? »
CROS, Caroline, Quʼest ce que la sculpture aujourdʼhui ?, Paris, Beaux arts magazine, 2008.
Panorama des artistes travaillant la sculpture : Guillaume Leblon, Thomas Hirschhorn, Daniel Firman,
Yona Friedman, Joseph Kosuth…
DE OLIVEIRA, Nicolas, OXLEY Nicola, PETRY Michael, Installation, lʼart en situation, Paris,
Thames & Hudson, 1997.
Cet ouvrage est considéré comme une référence, il traite de l’installation. Il permet d’approcher
l’histoire du phénomène, sa signification, sa portée symbolique, son économie… Abondante
documentation et illustrations.
DE OLIVEIRA Nicolas, OXLEY Nicola, PETRY Michael, GAILLARD Françoise, Installation II, Empire
des sens, Paris, Thames & Hudson, 2004.
Après Installations - l'art en situation, unanimement salué par la presse, Installations II - l'empire des
sens présente les créations les plus récentes des artistes d'aujourd'hui. Nicolas de Oliveira, Nicola Oxley
et Michael Petry sont les fondateurs et co-directeurs du Museum of Installation à Londres. Ce sont les
premiers à avoir analysé l'art de l'installation dans sa globalité. Nicolas de Oliveira et Nicola Oxley
enseignent à la London Metropolitan University ; Michael Petry est artiste et critique d'art.
FRECHURET, Maurice, Le mou et ses formes : Essai sur quelques catégories de la sculpture du
XXème siècle, Paris, Jacqueline Chambon, 2004.
Etude des sculptures de la seconde moitié du XXe siècle réalisées à partir de matériaux souvent mous,
informes et coulants. Analyse quatre œuvres de Marcel Duchamp puis examine un ensemble
d'œuvres des années 60 et 70 représentatives de cette tendance, sous trois catégories : entasser,
laisser pendre et nouer.
GARRAUD, Colette, Lʼidée de nature dans lʼart contemporain, Paris, Flammarion, 1993.
A la fin des années soixante, le désir de nombreux artistes de s’écarter de la triangulation ateliergalerie-musée et d’aller travailler dans un rapport direct avec la nature a considérablement
transformé la production artistique. L’excellente analyse du phénomène que propose cet ouvrage
est riche d’une précieuse illustration.
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KRAUSS, Rosalind, Pasages, une histoire de Rodin à Smithson, Paris, Macula, 1997.
Ce parcours commence avec Rodin, qui détruit tout à la fois l'unité de l'espace narratif et le postulat
analytique. Il se poursuit par un examen du cubisme et de son héritage constructiviste, puis, après un
intermède avec Brancusi et Duchamp, par l'analyse de l'apport du surréalisme dans le domaine de la
sculpture. Il se termine par l'étude de la période allant de l'après-guerre aux années 70.
MONVOISIN, Alain, Dictionnaire international de la sculpture moderne et contemporaine, Paris,
Editions du regard, 2008.
1.000 entrées regroupant artistes connus et nouveaux talents du XXe siècle constituent cet ouvrage
contenant des repères biographiques, une description formelle de l'œuvre dans ses matériaux, ses
techniques, ses procédures, ses structures, une analyse génétique, contextuelle et spécifique
effectuée au plus près de la réalité concrète des pièces, des références à des œuvres clés,
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> Histoire de l’art contemporain
Performance, action, Body Art
DAVILA, Thierry, Marcher, Créer - Déplacements, Flâneries, Dérives Dans L'art De La Fin Du XXe
Siècle, Paris, Editions du regard, 2007.
Ce livre part d'un constat : une partie de l'art actuel accorde au déplacement un rôle majeur dans
l'invention des œuvres. En ce sens elle ne fait que participer de l'histoire générale de l'art dans
laquelle la figure de l'homme qui marche est essentielle. La façon cependant dont cette question est
aujourd'hui traitée par les artistes est suffisamment singulière pour mériter une analyse à part entière.
C'est ce à quoi s'applique cet ouvrage qui n'est pas un panorama de la fonction plastique du
nomadisme mais un choix opéré à partir de recherches contemporaines (essentiellement Gabriel
Orozco, Francis Atys, le laboratoire Stalker) exemplaires de cette question dont il met en évidence les
règles et les mécanismes d'action. Apparaît alors un univers où le déplacement est non seulement le
moyen d'une translation spatiale mais également un fait psychique, un outil de fiction ou encore
l'autre nom de la production. Cette cinéplastique qui fait de la ville son théâtre d'opérations, ces
déplacements aux multiples résonances tracent le visage d'un monde où le réel est un processus.
DE LOISY, Jean, RESTANY, Pierre, Hors limites : l'art et la vie 1952-1994, Paris, Musée national
d'art moderne-Centre de création industrielle, 1994.
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition présentée du 9 novembre 1994 au 23 janvier 1995, Centre
Georges Pompidou.
GOLDBERG, Roselee, Performances, lʼart en action, Paris, Thames & Hudson, 1999.
Actions et performances ont profondément arqué l’art contemporain depuis une quarantaine
d’années. Si le corps, l’espace et le temps sont des paramètres essentiels de cette forma vivante et
mouvante, elle en appelle aussi à d’autres moyens d’expressions comme le théâtre, la musique ou la
photographie. Cet ouvrage précise également la notion d’art total.
GOLDBERG, Roselee, La Performance : du futurisme à nos jours, Paris, Thames & Hudson, 2001.
La performance a joué un rôle fondamental dans l'histoire de l'art du XXe siècle. A mesure que les
grandes écoles de la modernité - du cubisme au minimalisme et à l'art conceptuel - se figeaient dans
l'orthodoxie, certains artistes étaient amenés à adopter les stratégies fluides de la performance,
moyen pour eux de briser les catégories consacrées, et d'ouvrir de nouvelles voies. L'ouvrage de
RoseLee Goldberg, première histoire de la performance, retrace les créations des futuristes, des
dadaïstes, des surréalistes et des ateliers Bauhaus et propose une analyse des œuvres
contemporaines d'artistes aussi différents que Piero Manzoni, John Cage, Merce Cunningham, Gilbert
& George, Dan Graham, Laurie Anderson, Robert Wilson, Pina Bausch ou Alain Platel tout en
décrivant le contexte socio-culturel dans lequel leurs œuvres s'inscrivent. RoseLee Goldberg fut
directrice de la Royal Collège of Art Gallery à Londres et conservatrice au Kitchen Center for Video,
Music and Performance de New York. Elle se consacre aujourd'hui à l'enseignement de l'histoire de la
Performance et de l'art contemporain.
HOFFMANN Jens, JONAS, Joan, Action, Paris, Thames & Hudson, 2005.
À travers ce terme d'action, plutôt insaisissable, se cache une série d'œuvres qui créent une situation
plus qu'elles ne la représentent. On suit donc dans cet ouvrage, comme dans une exposition, chaque
chapitre étant une salle, des artistes de la performance, des créateurs d'environnement, des
détourneurs d'objets, des hyperréalistes, etc.
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KIRILI, Alain, DUFRENE, Thierry, Performing the city : actions et performances artistiques dans
l'espace public 1960 – 1980, Paris, INHA, 2009.
Avant-propos d'Alain Madeleine-Perdrillat ; textes de Thierry Dufrêne et Alain Kirili ; entretiens avec
Jochen Gerz, Tania Mouraud, Sarkis, Philippe Cazal…
MARTEL Richard, Art-Action, Dijon, Les Presses du réel, 2005.
Ce livre réunit un choix d'essais et d'articles de Martel depuis les années quatre-vingt et montre la
diversité de ses interventions et de son combat pour un art d'attitude, hors du marché mondial. C'est
un premier bilan actuel d'une forme méconnue de l'activité de l'art qui s'origine dans dada, les
happenings et Fluxus, au-delà des disciplines et des classifications. L'art comme action est envisagé
comme un acte culturel et politique, irréductible, et comme une résistance aux mille formes
incontrôlables. Ces essais donnent une idée de l'envergure de l'aventure instable et contradictoire
d'un infatigable globe-trotter, qui de performances en manœuvres, a su tisser un réseau mondial.
VERGINE, Lea, Body art and Performance, Milan, Skira, 2000.
Lea Vergine est écrivain, critique d’art et collaboratrice des plus importants quotidiens italiens. Elle a
été une des premières critiques à s’intéresser au Body Art en publiant en 1974 Body Art and
Performance : the Body as langage.
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> Histoire de l’art contemporain
Art numérique, nouveaux médias
BALPE, Jean-Pierre, Contextes de l'art numérique, Paris, Hermès Science Publications, 2000.
S'appuyant sur de nombreux exemples d'œuvres contemporaines numériques, et au travers des
changements majeurs comme l'interactivité, la générativité, le virtuel qu'introduit la production
numérique de l'art, ce livre se propose de faire le point théorique sur cette situation et de répondre à
la fois aux questions suivantes : Pourquoi y a-t-il encore de l'art aujourd'hui ? Qu'est-ce qui aujourd'hui
fait art ? Vers où nous mène la numérisation de l'art ?
BALPE, Jean-Pierre, BARROS, Manuela de, L'art a-t-il besoin du numérique ?, Paris, Hermès
Sciences Publications, 2006 (Colloque de Cerisy)
Cet ouvrage examine les relations de l'art et de la modélisation numérique dans des domaines aussi
divers que la littérature, la musique, le multimédia, le cinéma, l'art spatiaux, l'art en réseaux, l’art
biologique, l'installation. Dans ce vaste domaine de création et de réflexion, l'ensemble des textes
offre un panorama de propositions et de points de vue théoriques permettant de mesurer l'impact
actuel de ces technologies dans le champ de la création artistique.
BUCI-GLUCKSMANN, Christine (sous la dir.), L'art à l'époque du virtuel, Paris, L'Harmattan, 2003.
À partir d'une archéologie où le virtuel trouve son origine, il s'agira d'analyser ses nouveaux modèles
et les transformations de l'espace et du temps qu'ils engendrent. Le statut de l'image, tour à tour
simulée, hybridée, archivée, interactive ou détruite par les virus, est alors au cœur des textes comme
des pratiques artistiques. Car masques, doubles, ombres et hybrides créés par les artistes donnent
naissance à tous les corps virtuels.
BUREAUD, Annick, MAGNAN, Nathalie, Connexions : Art, réseaux, multimédia, Paris, Ecole
Nationale Supérieure des Beaux-Arts, 2002.
Ce recueil offre un corpus de textes dont certains sont fondateurs tandis que d'autres reflètent les
débats internationaux actuels, permettant une meilleure appréhension de la création en ligne. Il
s'inscrit dans une problématique actuelle – Internet – et dans une approche historique, notamment
celle des pratiques de l'art de la communication de la fin des années 70 et des années 80.
COUCHOT, Edmond, HILLAIRE, Norbert, Lʼart numérique, Comment la technologie vient au
monde de lʼart, Paris, Flammarion, 2009.
Depuis une dizaine d'années sont apparues de nouvelles formes artistiques, toutes fondées sur l'usage
des technologies numériques : images de synthèse, dispositifs interactifs, multi et hypermédia, art en
réseau... Ce phénomène gagne tes arts contemporains en général, et ta photo, le cinéma, la vidéo,
les spectacles vivants recourent de plus en plus à ces technologies, se revivifient et se transforment à
leur contact. Les auteurs de cet ouvrage retracent l'histoire de l'art numérique, en dressent un
panorama mondial et en relèvent les nouvelles tendances. Ils analysent aussi tes raisons qui l'ont
maintenu à l'écart du champ artistique « officiel » et soulignent ce qui fait rupture et continuité avec
les objets, tes fonctions, tes supports et les territoires antérieurs de t'art. En quoi l'art numérique est-il
t'art de l'hybridation par excellence ? Quels bouleversements profonds tes technologies numériques
introduisent-elles dans tes modes de production, de diffusion et de conservation des œuvres, dans te
marché de l'art, et dans te rapport souterrain mais crucial qui s'instaure désormais entre l'art et ta
science ? Comment envisager tes rapports entre l'art, ta culture et ta technologie à l'âge des
industries numériques mondialisées ?
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FOREST, Fred, De l'art vidéo au net art: art sociologique et esthétique de la communication,
Paris, L'Harmattan, 2004.
Fred Forest s'est imposé comme le tout premier artiste vidéo en France et comme le pionnier du Net
Art. Il s'est employé à mener des expérimentations continues, explorant les capacités expressives des
nouveaux médias de communication : la vidéo, le téléphone, la télévision, le câble, le fax, le minitel
etc. Cet artiste des réseaux et du numérique se retrouve aujourd'hui impliqué sur ce nouveau support
que l'on nomme le web ou encore le cyberespace.
FRANCK, Philippe. [collectif], Corps numériques en scène, Enghien-Les-Bains : Centre des arts
d'Enghien les Bains, 2008.
Corps Numériques en scène est né afin de poursuivre la réflexion sur le nouveau statut du corps au
sein des arts vivants actuels intégrant le numérique. Il s'inscrit – comme l'indique Philippe Franck dans
l'éditorial - dans la volonté du centre des arts et de ses partenaires de fournir des outils critiques
parallèlement à l'expérience créative artistique /scientifique, technologique « in vivo ».
GREENE, Rachel, L'art Internet, Paris,Thames & Hudson, 2005.
Cet ouvrage présente la grande diversité des formes que peut prendre l'art Internet et examine les
outils utilisés pour sa création tout en s'attachant à décrire le contexte culturel et l'importance
historique des oeuvres. Il décrit comment les artistes ont utilisé les technologies en ligne pour créer des
oeuvres d'un genre nouveau, capables de dialoguer avec l'histoire de l'art et des disciplines
habituellement considérées comme extérieures à la sphère artistique.
JACCARD-BEUGNET, Annick, L'artiste et l'ordinateur: socioanalyse d'une rencontre singulière
et de ses conséquences, Paris, L'Harmattan, 2003.
L'auteur a tenté de mesurer sociologiquement les conséquences de la rencontre entre l’art et
l’informatique en ce qui concerne les artistes. Depuis les premières tentatives de Computer art dans
les années soixante jusqu'au Cyberart aujourd'hui, les liens entre les mondes de l'art et de
l'informatique se sont multipliés et complexifiés, soit que les artistes deviennent informaticiens, ou les
informaticiens artistes.
MÈREDIEU, Florence de (sous la dir.), Arts et nouvelles technologies, Paris, Larousse, 2003.
Retracer l'histoire de l'art vidéo et de l'art par ordinateur. Prendre en compte le rôle de l'interactivité
et des dispositifs virtuels. Montrer comment image vidéo et image numérique ont fini par se rejoindre
au sein d'installations multimédia. Envisager l'impact des nouvelles technologies sur les différents arts.
Montrer comment ces mutations artistiques appellent une transformation du champ social. Cet
ouvrage donne au lecteur les informations et les repères nécessaires à la compréhension de l'art en
train de se faire.
PAUL, Christiane, Lʼart numérique : Digital art, Paris, Thames & Hudson, 2008 (l'univers de l'art, 2e
édition)
Les technologies numériques ont révolutionné la production et la réception de l'art. Christiane Paul
s'attache à décrire l'évolution de l'art numérique depuis son apparition dans les années 1980 et
propose des pistes quant à son avenir. Elle dresse un panorama des œuvres et des artistes clés du
numérique.
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RHEINGOLD, Howard. Foules intelligentes : une révolution qui commence, Paris, M21 Editions,
2005.
L’association des microprocesseurs de l’accès Internet généralisé et des technologies mobiles est à
l’origine de la nouvelle révolution sociale. Ce livre décrit comment des groupes importants dispersés
géographiquement et connectés par des technologies simples (téléphone mobile SMS e-mail Web)
peuvent être réunis rapidement pour agir collectivement et représentent une nouvelle forme de
connexion fondamentalement différente. L’auteur montre les possibilités mais aussi les dangers de
l’innovation dans les communications.
RUSH, Michael, Les nouveaux médias dans l'art, Paris, Thames & Hudson, 2005.
L'apparition dans les années 1970 de nouvelles technologies comme la vidéo ou le numérique a
provoqué une véritable révolution dans le monde de l'art. S'appropriant ces nouveaux médias, de
nombreux artistes ont fait exploser les frontières de l'art, achevant le processus de dématérialisation
de l'œuvre. Cet ouvrage s'organise autour de quatre grands domaines de création - les
performances médiatiques, l'art vidéo, les installations vidéo et l'art numérique - et analyse les œuvres
majeures d'artistes divers.
WANDS, Bruce. L'art à l'ère du numérique, Paris,Thames & Hudson, 2007.
Cet ouvrage présente le travail de plus d'une centaine d'artistes du monde entier, des artistes animés
par la volonté d'expérimenter. Après avoir retracé la genèse de l'art numérique, ce livre se propose
d'en considérer les principales catégories, des images et sculptures numériques à l'art Internet, en
passant par les créations de réalité virtuelle et les formes nouvelles d'installations, sans oublier la vidéo
numérique. C’est un guide pour ce qui souhaite s'immerger dans l'univers passionnant d'une forme
d'art en perpétuel, découvrir l'esthétique originale et de comprendre les multiples enjeux.
WORMS, Anne-Cécile (sous la dir.) Arts numériques: Tendances, Artistes, Lieux et Festivals,
Paris, M21 Editions, 2008.
Qu’est qu’une œuvre numérique ? Quels sont les artistes qui utilisent aujourd’hui les nouvelles
technologies dans leur processus de création ? Où découvrir ces nouvelles formes d’expression
artistique qui n’ont pas encore leur place dans les musées nationaux ? Un ouvrage qui décrypte les
différentes facettes de la création numérique qui touche toutes les disciplines artistiques, et pour
mieux connaître les acteurs de cet univers.
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MOUVEMENTS
> Mouvements
Art conceptuel et Art minimal
GODFREY, Tony, LʼArt conceptuel, Paris, Phaidon, 2003.
Faut-il distinguer l’art conceptuel de l’art en général, comme si par le biais de ce qualificatif, l’art
n’était ni tout à fait le même, ni tout à fait autre? Tony Godfrey nous invite, à travers cette étude
exhaustive, à découvrir l’étendue de cette dénomination : les formes d’art non conventionnelles et
variées, qui regroupent en fait toutes les catégories artistiques traditionnelles, mais aussi l’étude des
signes du langage de la poésie, de la chanson, de la communication dans toutes ses acceptions.
L’étonnement et le questionnement constant qui naissent de l’art conceptuel ébranlent nos
certitudes sur la nature même de l’art. L’art conceptuel s’applique directement entre autres à des
œuvres déjà existantes : la représentation du visage de la Joconde grimé par Duchamp, sous le titre
LHOOQ (1941-42) sur une carte postale pourrait en effet s’apparenter à un geste d’art conceptuel,
comme le suggère l’auteur. Voici, sous la plume de Tony Godfrey, maître de conférences en art
contemporain au Sotheby’s Institute de Londres, le premier exposé clair et riche d’enseignement
consacré à ce phénomène fascinant.
HERMANN, Gauthier, REYMOND, Fabrice, VALLOS Fabien, Art conceptuel, une entologie, Paris,
éditions MIX, 2008.
Art conceptuel, une entologie, est la première anthologie française qui réunit les textes des artistes
conceptuels des années 60-70. C'est un ouvrage de 528 pages, réunissant 42 artistes et présentant
près de 300 textes traduits, pour la plupart inédits en français. L'ouvrage a été complété par un
dossier réunissant des textes de Emmanuel Hocquard, Dean Inkster, Ghislain Mollet-Viéville, François
Piron et Gilles A. Tiberghien.
HUMBLET, Claudine, Art minimal ou une aventure structurelle aux multiples visages, Skira,
2009.
Cet ouvrage est né d'une longue fréquentation intellectuelle des avant-gardes de l'art américain qui
a fourni à l'auteur de multiples occasions de rencontrer ses représentants. Elle a suivi intensément leurs
parcours artistiques et a rassemblé au fil du temps une documentation fournie et détaillée. Grâce à
son regard subtil et connaisseur, elle nous fait pénétrer l'ouvre de neuf protagonistes de l'Art Minimal
en suivant fidèlement leur cheminement tant esthétique qu'éthique. Sa plume précise et évocatrice
sonde la quête patiente de Morris, la recherche de la pureté formelle de Judd, l'infinie variation des
formes - fondamentales chez LeWitt ; elle explore la vue poétique et méditative d'Andre, les œuvres
audacieuses jouant avec la lumière de Flavin, l'approche géométrique et totalisante de Smith et elle
nous révèle l'individualité du geste de Bladen, la sobriété et l'insolite chez Grosvenor, le
développement chez Smithson de la dialectique esprit-matière.
MARZONA, Daniel, Art minimal, Taschen, 2004.
Simplicité de forme ne signifie pas nécessairement simplicité de l'expérience. » Robert Morris. Tubes de
néon du commerce plaqués au mur en diagonale, poutres de bols brut ou plaques de métal posées
à même le sol et formant des structures simples, alignements rudimentaires de boîtes en métal ou en
plexiglas, cubes et autres formes stéréométriques fondamentales en contreplaqué, en aluminium ou
en acier - ainsi se présentent les travaux que de nombreux artistes ont réalisé au début des années
soixante, à New York et à Los Angeles. L'alignement géométrique dénué de tout jugement de valeur
d'éléments similaires est caractéristique d'Art minimal. Celui-ci est né aux Etats-Unis avant tout en tant
que contre-mouvement à l'expressionnisme abstrait et au Pop Art Le terme " Minimal Art " employé
pour la première fois en 1965 par le critique d'art Richard Wollheim ne visait cependant pas à décrire
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le nouveau courant stylistique américain mais un phénomène général de l'art du 20' siècle et qui est
son contenu artistique minimal. Les critiques d'art l'adoptèrent finalement pour décrire les travaux
d'artistes tels que Carl Andre, Dan Flavin, Donald Judd, Sol LeWitt, Robert Morris.
MEYER, James, Minimalisme, Paris, Phaidon, 2005.
Un ouvrage reconnu dans le monde entier comme l'étude la plus complète et la plus sérieuse parue
sur le minimalisme. Présente une analyse détaillée de l'œuvre de chaque créateur : les 5 minimalistes
les plus célèbres (Carl André, Dan Flavin, Donald Judd, Sol LeWitt et Robert Morris), mais aussi des
artistes assimilés à ce mouvement tels que Robert Mangold, Agnes Martin, Frank Stella ou Anne Truitt.
Le minimalisme, mouvement artistique majeur de l'après-guerre, est présent dans de grandes
collections publiques du monde entier. Il exerce toujours une grande influence sur l'art, l'architecture
et le design contemporains.
OSBORNE, PETER, Art conceptuel, Paris, Phaidon, 2006.
Ce nouvel ouvrage de la collection « Thèmes et Mouvement » analyse la place révolutionnaire de
l’art conceptuel au cœur des expériences d’une génération entière d’artistes, notamment autour de
la question de la définition de l’art, à partir des années 1970. L’ouvrage marque les défis posés à l’art
traditionnel à travers l’invention d’un langage, d’actions, de processus et de formes sans précédent.
L’influence de l’art conceptuel sur toutes les formes d’art qui suivront fait de l’essai de Peter Osborne
un outil indispensable pour comprendre les démarches artistiques contemporaines. La vision de
l’auteur apporte une contribution majeure à l’histoire de ce mouvement et plus largement à l’histoire
de la pensée. Peter Osborne est professeur de philosophie et d’esthétique à la Middlesex University
de Londres.
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> Mouvements
Arte Povera
BOUISSET, Maïten, Arte povera, Paris, Editions du regard, 1994.
Livre de référence avec une sélection large d’artistes qui ont fait partie de ce mouvement clef.
CELANT, Germano, Arte Povera, Villeurbanne, Art édition, 1989.
Ouvrage faisant suite à l’exposition avec les artistes : Giovanni Anselmo, Alighiero Boetti, Pier Paolo
Calzolari, Luciano Fabro, Jannis Kounellis, Mario Merz, Giulio Paolini, Pino Pascali, Giuseppe Penone,
Michelangelo Pistoletto et Gilberto Zorio…
CELANT, Germano, "Notes pour une guérilla", Flash art, novembre-décembre 1967.
Publié également dans t dans Identité italienne, l’art en Italie depuis 1959, sous la direction de
Germano Celant, Ed. du Centre Pompidou, Paris, 1981, pp. 218-221.
CHRISTOV–BAKARGIEV, Carolyn, Arte Povera, Londres, Phaidon, 2005.
It was in 1967 that critic Germano Celant defined as Arte Povera (poor art) the work of thirteen young
Italian artists. Through sculpture and installation they explored the relation between art and life as it is
made manifest through nature, elemental matter or cultural artefacts, and experienced through the
body. Their innovative works are lyrical, open-ended combinations of unlikely fragments: a slab of
marble with a lettuce, or fruit scattered amongst neon tubes, giving the most banal materials a
metaphysical dimension. First exhibiting together in Italy in the late 1960s, artists Anselmo, Boetti,
Calzolari, Fabro, Kounellis, Mario Merz, Marisa Merz, Paolini, Pascali, Penone, Pistoletto, Prini and Zorio
went on to become internationally renowned. Bridging the natural and the artificial, the urban and
the rural, Mediterranean life and Western modernity, Arte Povera's impact is still strongly resonant.
Rome-based critic and curator Carolyn Christov-Bakargiev has written extensively on these artists. Her
acute aestheticism brings the book to life: it embodies the essential in-depth survey of this
groundbreaking movement, in a compilation that is as beautifully presented as it is intellectually
rigorous.
JOPPOLO, Giovanni, Arte Povera, Paris, Fall éditions, 1996.
Né en 1948 à Milan, italien et français de langue et de culture, habilité à diriger des recherches en
histoire de l'art contemporain, Giovanni Joppolo est professeur à l'Ecole nationale supérieure d'artVilla Arson de Nice. Spécialiste de Lucio Fontana, Wifredo Lam et l'art contemporain de la Caraïbe, il
publie des ouvrages et des articles et assure des conférences dans le circuit des universités d'art
françaises et internationales.
LISTA, Giovanni, Arte povera, Milan, Edition 5 continents, 2006.
Fin des années soixante, l'Arte Povera a reflété le climat contestataire de cette époque dans son rejet
de la société de la consommation et du profit. Ses artistes -Pistoletto, Fabro, Penone, Merz, Boetti,
Paolini, Anselmo, Kounellis, Zorio - ont pourtant su ancrer leur travail dans une pensée plastique
capable de faire exister l'oeuvre en dehors de tout discours théorique ou révolutionnaire. L'Arte
Povera oblige l'artiste à une stratégie de balancement entre la matière de l'objet et ses signes d'ordre
conceptuel. Giovanni Lista est un historien et critique d’art italien, né le 13 février 1943 à Castiglione
del Lago, dans la province de Pérouse, et vivant à Paris. Il est un spécialiste de la culture artistique des
années vingt du XXe siècle et du Futurisme en particulier.
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> Mouvements
Expressionisme abstrait, Abstraction
BORDIER, Roger, Quand triomphait lʼart abstrait, Pantin, Le temps des cerises, 2009.
Roger Bordier, fut l'un des collaborateurs de la revue Art aujourd'hui et l'auteur du « manifeste jaune »
de 1955. Ce qui fait la richesse de son ouvrage est d'avoir laissé la parole à des protagonistes de l'art
abstrait, comme Hartung, Herbin, Poliakoff, Arp, et tant d'autres. De plus, il décrit l'aventure des
successeurs de Cercle et Carré, mais en s'intéressant aussi à Vasarely et à Tinguely. Les trois grands
essais que Bordier a placés en appendice nous révèlent le sens de son engagement et aussi les
combats d'une époque.
DE CHASSEY, Eric, La peinture efficace: une histoire de lʼabstraction aux Etats Unis, Paris,
Gallimard, 2001.
Une histoire de l'introduction de l'abstraction aux Etats-Unis jusqu'à son triomphe provisoire dans les
années 60, qui analyse aussi le lien entre réception et création, afin de cesser de concevoir la
peinture abstraite en tant que style ou absolu, pour la voir enfin comme méthode ou modèle de
relation au monde et à l'art, sans cesse en redéfinition.
HILAIRE, Michel, LEMOINE, Serge, Abstractions américaines, 1940-1960, Montpellier, RMN, 1999.
A New York règne entre 1940 et 1960 un mouvement sans précédent : l'expressionnisme abstrait. Son
audience est internationale et son évolution permanente jusqu'à l'avènement du pop art au début
des années 60. Les traits distinctifs de ce mouvement (angoisse, conflit et grand format) reflètent les
conditions sociales dans lesquelles il a été créé.
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> Mouvements
Fluxus
FEUILLIE, Nicolas, Fluxus dixit. vol. 1, une anthologie, Dijon, Les Presses du réel, 2002.
Fluxus, de sa naissance en 1962 à la mort de son initiateur, George Macunias, en 1978. Textes
d'artistes, lettres, manifeste, conférences, notes, conversations, etc. dressent un panorama historique
et conséquent de ce non-mouvement.
GIROUD, Michel, Fluxus, un état dʼesprit ludique, Art présence, avril – juin 1995, n°14, Paris,
pp.26-33.
Mr. Fluxus, A Collective Portrait of George Maciunas 1931-1978, Londres, Thames & Hudson, 1997.
George Maciunas était le membre fondateur et le leader de Fluxus - mouvement radical et
expérimental des années 1960, rejetant les systèmes traditionnels de l’art, pratiquant une forme d'antiart qui a englobé la photographie, l'espace public à la poésie et le drame. Maciunas était un clown
et un révolutionnaire, ce qui apparaît dans cet ouvrage avec des impressions et des anecdotes. Les
amis, des ennemis et des anciens membres Fluxus ont contribué à cette mémoire d'un homme qui
s’était donné comme mission de changer le monde, commençant en premier lieu avec le monde
d'art.
RUHE, Harry, 25 Fluxus stories, Amsterdam, Tuja Books, 1999.
Ruhé has assembled a selection from his archive of Fluxus relics including signboards, clothing, photos,
letters and notes, each accompanied by a short story detailing the life of an art movement through
people, places and events as they were experienced by the author.
An Anthology, New York, La Monte Young, Jackson Low, 1970.
La plupart des contributions consistent en scénarios de performances exposées sur plusieurs pages.
Avec Georges Brecht, Yoko Ono, John Cage, Joseph Byrd.
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> Mouvements
Hyperréalisme
CHASE, Lynda, Les hyperréalistes américains, Paris, Filipacchi, 1973.
Ouvrage principal et complet avec une importante liste d’artistes : Duane Hanson, Richard McLean,
Harold Gregor, …
LEBENSZTEJN, Jean-Claude, JAVAULT, Patrick, Hyperréalismes USA 1965 – 1975, Strasbourg,
Musées de Strasbourg, 2003.
Cet ouvrage réunit des œuvres appartenant au courant hyperréaliste qui s'est développé aux EtatsUnis entre 1965 et 1970, qui joue de l'illusionnisme de la photographie avec des effets de brillance de
surfaces, et se caractérise par des thèmes urbains ou puisés dans le quotidien, dans une conception
esthétique proche du pop art, tout en s'en détachant dans le traitement de l'image.
> Mouvements
Land Art
BRUN, Jean-Paul, Nature, Art contemporain et société : le Land Art comme analyseur du social,
Paris, LʼHarmattan, 2007.
Dans ce travail, je cherche une ou des réponses à une question spécifique : qu'expriment de l'état du
social de leur époque les œuvres regroupées par la suite sous le label Land Art ? Sont-elles à la fois un
art de rupture et un art profondément enraciné dans la culture américaine, et portant ses traits
identitaires ? La forme de la question exclut formellement les Land Artists européens (Richard Long,
Jan Dibbets...), puisque la question suppose que la forme des œuvres porte les traits de l'identité
culturelle de l'Amérique. Elle écarte également les artistes américains n'ayant pas construit d'oeuvressites-monuments dans les déserts du Sud-ouest, comme Dennis Oppenheim. C'est à partir des travaux
de Norbert Elias (processus, configuration et habitus), de Howard S. Becker (monde de l'art, réseaux
de coopération et conventions), de Bruno Latour (sociologie de la traduction et réseaux
sociotechniques), de Roger Bastide (principe de coupure) et de Philippe Steiner (cliques et analyse
des réseaux sociaux), articulés autour du paradigme de la traduction, que j'ai construit le cadre
théorique et conceptuel sur lequel repose le questionnement. La méthodologie d'enquête et de
recherche est mise en œuvre à partir d'un travail de terrain (voyages sur les sites, rencontres avec les
actants, observation, entretiens) et de documentation (recherches dans les archives). Un journal de
voyages et de recherche et six monographies concernant les artistes du corpus sont rédigés et sont à
la base de la méthodologie comparative utilisée dans ce travail.
DORIAC, Franck, Le Land Art… et après. L'émergence d'œuvres géoplastiques, Paris,
l'Harmattan, 2005.
"Tout artiste qui travaille dans la nature n'est pas un land-artist et ne s'intéresse pas nécessairement au
paysage" (G. Tiberghien). Après le Land Art des années soixante, de nombreuses pratiques plastiques
- nées de recherche en relation avec la nature - voient le jour : ce sont des oeuvres géoplastiques.
L'hétérogénéité de ces oeuvres et expérimentations est immense. Ce livre donne des repères pour les
identifier et propose des exemples aussi variés que possible pour tenter de mesurer l'étendue de leur
diversité.
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TIBERGHIEN, Gilles, Land Art, éditions Carré, 1993.
Philosophe et professeur d'esthétique, Gilles A. Tiberghien enseigne à l'université de Paris PanthéonSorbonne et d l'Institut d'architecture de Genève. Il est membre du comité de rédaction des Cahiers
du Musée d'Art Moderne et des Carnets du Paysage. Il a dirigé la collection Arts et esthétique aux
éditions Carré, Hoëbeke et Desclée de Brouwer.
TIBERGHIEN, Gilles, Nature, art, paysage, Arles, Actes Sud/ENSP, 2001.
La question de la nature passe aujourd’hui largement par celle du paysage : ce dernier a en effet pris
dans le débat social et culturel contemporain une place centrale. Il convenait dès lors de
reconsidérer cette question tant à l’aune des pratiques artistiques de notre temps que dans le
contexte plus large où ces pratiques ont lieu, en ouvrant des perspectives éthiques sur les rapports de
notre société à son environnement. Ce livre est en même temps un essai d’esthétique, de critique et
d’histoire de l’art. Il analyse les articulations entre discours et pratiques artistiques contemporaines
dans la nature depuis le Land Art, entre projets et transformations paysagères, et s’interroge sur la
façon dont ces différentes attitudes nous concernent et nous rendent plus conscients à la fois de
notre appartenance et de notre singulière étrangeté au monde.
WALLIS, Brian, KASTNER, Jeffrey, Land Art et art environnemental, Paris, Phaidon, 2004.
Le genre traditionnel du paysage s'est radicalement transformé dans les années 1960, lorsque de
nombreux artistes ont cessé de simplement représenter le paysage et y ont directement imprimé leur
empreinte. Les artistes contestaient la galerie en tant que structure et le monde de l'art en tant que
système économique - une caractéristique de la contre-culture de cette décennie. Ils se sentaient
attirés par l'entropie des friches postindustrielles ou par les grands espaces incultes des déserts ou des
montagnes. Certains artistes remuaient la terre pour créer des symboles primaires monumentaux,
tandis que d'autres jalonnaient l'horizon de repères fabriqués par la main de l'homme. Ce
mouvement, qu'on associe généralement à la sculpture, recouvre aussi l'art de la performance et l'art
conceptuel ainsi que la prise en compte de l'environnement. Ce livre présente en détail la genèse du
phénomène Land Art dans les années 1960 et 1970, et les tendances qu'il a suscitées, jusqu'à l'art
environnemental contemporain. Earthworks, environnements, performances et actions sont illustrés
par de spectaculaires photographies.
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> Mouvements
Nouvelle figuration, figuration narrative
AMELINE, Jean-Paul, AJAC, Bénédicte, Figuration narrative : Paris 1960 - 1972 : Galeries
nationales du Grand Palais, Paris, Réunion des musées nationaux, 2008
Après l’introduction de Jean-Paul Ameline, le catalogue proposera une chronologie complète
retraçant l’histoire du mouvement de la figuration narrative entre 1960 et 1972 : abondamment
illustrée de documents d’époque souvent inédits, elle sera enrichie d’une anthologie de textes et
d’articles. Cette anthologie permettra en particulier de retrouver les prises de position des principaux
protagonistes de cette histoire : celles des artistes mais aussi celles des critiques qui défendirent la
figuration narrative (J.J. Levêque, G. Gassiot–Talabot, A. Jouffroy) comme celles de ceux qui la
combattirent. Enfin, une série d’entretiens permet à neuf personnalités (artistes et critiques), témoins
de cette histoire, de donner leur point de vue d’aujourd’hui. Toutes les œuvres sont reproduites en
couleurs selon le parcours de l’exposition.
CHALUMEAU, Jean-Luc, La nouvelle figuration: une histoire, de 1953 à nos jours : figuration
narrative, jeune peinture, figuration critique, Paris, Cercle dʼart, 2003.
Ouvrage soucieux de rendre justice à une génération d'artistes travaillant en France depuis le milieu
du XXe siècle. Des œuvres d'une cinquantaine d'artistes y sont représentées : Adami, Aillaud, Arroyo,
Cueco, Erro, Fromanger...
PERROT, Raymond, De la narrativité en peinture : essai sur la figuration narrative et sur la
figuration en général, Paris, LʼHarmattan, 2005.
L'art contemporain", dans sa phase actuelle et marchande, nous masque l'un des plus fameux
mouvements l'ayant précédé: la Figuration Narrative. Ainsi dénommée par le critique Gérald GassiotTalabot quand elle apparut dans les années 60, cette peinture figurative entama une critique acerbe
de certains aspects de la société: l'argent, la violence, la consommation, la domination par les
médias... Avec ses moyens propres, elle appuyait son discours sur une analyse fine de l'image, en
relation avec les imageries alors en expansion, celles de la publicité, de la BD ou du cinéma.
PRADEL, Jean-Louis, La figuration narrative, Paris, Hazan, 2000.
Art contemporain, la figuration narrative renoue avec la temporalité, l'histoire et les histoires,
conjugue la peinture au présent. Il s'agit de réintroduire la narration dans la peinture pour en finir
avec l'art pour l'art. La figuration narrative est aussi un réalisme de seconde main qui travaille l'image
déjà faite, popularisée par la photographie, le cinéma, la télévision, les médias, etc.
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> Mouvements
Nouveaux réalistes
FRANCBLIN, Catherine, Les nouveaux réalistes, Paris, Editions du regard, 1997.
Critique d'art, Catherine Francblin collabore au magazine « Art Press » pratiquement depuis sa
fondation. Elle a consacré de nombreux articles aux artistes contemporains et a publié deux
ouvrages, l'un consacré à Jean Le Gac, l'autre à Daniel Buren. Elle raconte ici l'aventure des artistes
qui se réunirent, en 1960, à l'initiative du critique d'art Pierre Restany, dans ce mouvement baptisé par
lui Nouveau Réalisme. Aucun ouvrage d'une telle importance n'avait jusqu'alors été consacré au
sujet, si ce n'est par Restany lui-même. Discutant les thèses de ce dernier à la faveur du temps passé,
et s'attachant à préciser l'apport de chacun des protagonistes, l'auteur propose une lecture
renouvelée de ce groupement éphémère. Son enquête, nourrie de nombreux témoignages, enrichit
la compréhension d'un moment historique essentiel. Ecrite au présent, elle met également en
évidence l'actualité des Nouveaux Réalistes dans le contexte artistique d'aujourd'hui.
MOLLARD, Claude, Les nouveaux réalistes, Paris, Cercle dʼart, 2002.
Soixante-dix chefs-d’œuvre reproduits en grand format et en couleurs invitent à un parcours
passionnant dans l'univers du Nouveau Réalisme. Un texte clair et précis évalue le sens et la portée
des créations artistiques qui ont été engendrées par cette effervescence intellectuelle.
RESTANY, Pierre, 60/90, Trente ans de Nouveau Réalisme, Paris, La Différence, 1991.
Pierre Restany (1930-2003), grande figure de la critique d'Art, est connu comme " l'inventeur " du
Nouveau Réalisme dont il annonce la naissance par l'exposition collective de mai 1960 à la galerie
Apollinaire de Milan. Proche de nombreux artistes qu'il aida à faire connaître, à l'exemple d’ Yves
Klein, il collabora aussi à de multiples revues (Domus, Cimaise, D'Ars...) A la fin de sa vie, il a contribué
à la création du Palais de Tokyo à Paris.
RESTANY, Pierre, HAINS, Raymond, Manifeste des nouveaux réalistes, Paris, Dilecta, 2007.
Le 16 avril 1960, en vue d'une exposition collective programmée en mai à la galerie Apollinaire de
Milan, Pierre Restany, qui n'a pas encore 30 ans, publie un court texte fondateur intitulé " Les
Nouveaux Réalistes " . C'est la première fois que le terme apparaît. Il marque le point de départ d'une
aventure majeure : le Nouveau Réalisme, qui comme expérience collective, occupe la scène
artistique de 1960 à 1963. Voici donc ce manifeste, à l'origine d'un " mouvement " qui compta, parmi
ses membres et proches sympathisants, des artistes de premier plan : Yves Klein, bien sûr, mais aussi
Arman, Raymond Hains, César, Jean Tinguely, Niki de Saint-Phalle, François Dufrêne, Jacques de
Villeglé, Martial Raysse, Daniel Spoerri, Christo... Le texte manifeste de Pierre Restany, qui appartient à
l'histoire de l'art, est accompagné de plusieurs photographies, d'un éclairage de Denys Riout, historien
d'art et professeur à Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
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> Mouvements
Pop Art
CHALUMEAU, Jean-Luc, Pop Art, Paris, Cercle dʼart, 2000.
En réussissant à combler le fossé qui s'était établi entre l'art et la vie le pop art a véritablement été un
mouvement artistique populaire. Plus de cinquante ans après sa naissance, le voici entré dans
l'histoire : le moment est venu d'en établir le bilan. Soixante reproductions en grand format et en
couleurs invitent à un parcours passionnant dans l'univers du Pop art. Un texte clair et précis situe les
œuvres dans le XXe siècle, montre ses principaux acteurs et raconte l'histoire du Pop art.
DOMINO, Christophe, Les années pop, Paris, Gallimard, 2001.
D'Europe et d'Amérique au tournant des années soixante, le même bruit court : Pop ! Pop ! Pop ! Que
se passe-t-il ? Voilà qu'en musique, mais aussi dans la mode, dans le design, en architecture et en
graphisme, et en art, un souffle nouveau, moderne et coloré, marque de ses rythmes et de ses
couleurs la vie quotidienne. Pop ! L'image est partout : la société marchande joue de son impact,
pendant que magazines et cinéma fabriquent les mythes du jour. De Londres à Paris et à New York,
l'art entend aussi se faire avec cette culture du quotidien, en ajoutant au répertoire des gestes
nouveaux : découper, décoller, récupérer, emprunter, déplacer, célébrer, banaliser. Autant de
auxquels se sont livrés les artistes, entre célébration et ironie. Une nouvelle forme de livres, une
nouvelle façon de lire ! Ouvrir. déplier. découvrir !.
FRANCIS, Mark, FOSTER, Hak, Pop, Londres, Phaidon, 2005.
Abordant les différentes étapes de l’évolution du courant artistique éponyme, Pop s’attache à en
saisir à nouveau les sens pluridisciplinaires, en commençant par la mise en page même de l’ouvrage :
une véritable gifle colorée aux titres et textes plus tonitruants les uns des autres. Mise en page tonique
qui accorde cependant à chaque artiste un espace presque "privé ", puisque chaque œuvre
reproduite bénéficie de sa genèse et de sa finalité. Chapitré comme une interrogation philosophique
causes, conséquences, constat -, Pop permet de pénétrer un univers plus hermétique et complexe
qu’il n’y paraît, livrant au lecteur les préoccupations des artistes actuels à travers son chapitre La
débandade, plus précis quant aux effets du Pop’art sur la scène actuelle.
FRANCIS, Mark, GRENIER, Catherine, Les années pop 1956-1968, exposition présentée au Centre
Georges Pompidou, Galerie 1, 15 mars - 18 juin 2001, Paris, Centre Pompidou, 2001.
Ce catalogue propose la chronologie internationale de la création artistique (arts visuels,
architecture, design, cinéma, musique, mode, littérature...) entre 1956 et 1968. Il ne s'agit pas ici d'un
nouvel ouvrage d'histoire de l'art sur les mouvements picturaux que furent le pop art ou le nouveau
réalisme, mais du vaste panorama d'une époque, qui fait dialoguer, année après année, les images
et les textes.
HONNEF, Klaus, GROSENIK, Uta, Pop Art, Cologne, Taschen, 2004.
Tour d'horizon du mouvement artistique pop art : né dans les années 50 aux Etats-Unis, il s'est
développé jusque dans les années 70 au Japon et en Europe à travers ses plus grands représentants
tels Andy Warhol, Roy Lichtenstein et Allen Jones.
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LIVINGSTONE, Marco, Le Pop Art, Paris, Hazan, 2000.
Marco Livingstone retrace l'évolution du Pop Art depuis les années 50 jusqu'au "néo-Pop" des années
80. Il examine ses sources, définit les constantes du mouvement: une imagerie empruntée à la culture
des masses, la présentation frontale et sans relief, la prédilection pour les aplats de couleur pure
cernés de contours francs, l'emploi de techniques dépersonnalisées, l'immersion dans l'actualité des
médias.
R. Lippard, Lucy, Le pop Art, Paris, Thames & Hudson, 1997.
Lucy R. Lippard est l'une des plus importantes historiennes de l'art américain. Son ouvrage sur le pop
art est donc considéré comme l'une des références indispensables pour la compréhension de ce
mouvement. Il est vrai que le succès de cet opuscule tient, en premier lieu, aux divers collaborateurs
dont elle a su s'entourer. Lawrence Alloway intervient dès le premier chapitre consacré au pop art
anglais ; Nancy Marmer et Nicolas Calas présentent dans les chapitres suivants quelques aspects
souvent méconnus de l'expansion du pop dans le monde. Pourtant, la réussite de cet ouvrage ne
tient pas uniquement à la réunion d'historiens et de critiques distingués. Sa force d'analyse réside
avant tout dans leurs capacités à élargir un propos, trop souvent centré sur les anecdotes, aux
véritables implications sociales et politiques de l'effervescence pop. L'anti-raffinement, l'anti-préciosité
de ce mouvement était à la fois une réponse aux pathos des mouvements précédents
(l'expressionnisme abstrait) mais aussi une célébration de la banalité et des clichés véhiculés par la
nouvelle société de consommation.
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> Mouvements
Situationnisme
BERREBY, Gérard, Textes et documents situationnistes 1957-1960, Paris, Allia, 2004.
Cet ouvrage regroupe tous les écrits (tracts, documents, monographies) publiés entre 1958 et 1960
par les membres de l'Internationale situationniste et qui ne figurent pas dans la revue du même nom.
Cet ouvrage présente notamment des textes de G. Debord restés inaccessibles et permet de
découvrir des aspects ignorés de la production situationniste.
CHOLLET, Laurent, Les situationnistes : lʼutopie incarnée, Paris, Gallimard, 2004.
Les situationnistes sont un groupe d'insurgés utopistes, de théoriciens radicaux, d'artistes novateurs,
d'activistes déterminés qui, dès les années 1950, ont dénoncé les mécanismes d'aliénation de la
société de consommation. A l'heure où la notion de " société des loisirs " émerge, Guy Debord, figure
de proue des situationnistes, oppose celle de " société du spectacle ", le spectacle étant défini
comme " le règne autocratique de l'économie marchande ayant accédé à un statut de
souveraineté irresponsable ". Etre situationniste consiste à lutter sans trêve contre l'aliénation sous
toutes ses formes - une lutte révolutionnaire qui a connu son heure de gloire en mai 1968. Il semblait
alors possible que l'utopie se réalise. Laurent Chollet raconte ici l'histoire de cette poignée d'hommes
et de femmes à l'ambition et à la détermination illimitées, à l'origine d'une pensée dissidente
implacable, dont le mouvement a influencé nombre d'événements collectifs et de parcours
individuels. Aujourd'hui encore, les théories situationnistes révèlent leur pertinence. En ce début du
XXIe siècle, l'utopie serait-elle de retour ? Historien et éditeur, Laurent Chollet a publié L'insurrection
situationniste (Dagorno, 2000).
DEBORD, Guy, Lʼinternationale situationniste 1958 – 1969, Paris, Librairie Arthème Fayard, 1997.
En 1957, à la conférence de Cosio d'Arroscia, huit artistes fondent l'Internationale situationniste. Guy
Debord, qui assure la direction des douze numéros de la revue du même nom, jusqu'à son
autodissolution en 1972, est l'auteur de plus de deux tiers des articles. Le déclenchement de la révolte
de mai 68 constitue, à bien des égards, une confirmation des thèses et de l'action de l'I.S
PARTOUCHE, Marc, La ligne oubliée : bohèmes, avant-gardes et art contemporain de 1830 à
nos jours, Paris, Al Dante, 2004.
« Bohèmes, avant-gardes et art contemporain de 1830 à nos jours ». L'histoire de l'art contemporain
vue par le petit bout de la lorgnette, celui relégué en notes de bas de pages. Une histoire parallèle à
celle, officielle, des avant-gardes, où le petit monde méprisé des humoristes et des caricaturistes tient
le haut du pavé et se mêle aux artistes reconnus.
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> Mouvements
Supports Surfaces
ABADIE, Daniel, SEMIN, Didier, ARNAULT, Pierre, Les années Supports Surfaces dans les
collections du Centre Georges Pompidou, Galerie nationale du Jeu de Paume, [Paris, 18.5.30.8.1998] Paris, Galerie nationale du Jeu de Paume, éd. du Centre Pompidou, 1998.
Textes de Didier Semin, Marcelin Pleynet, Eric de Chassey, Arnauld Pierre, Stéphanie Jamet, Katy
Toma et Daniel Abadie. Supports-Surfaces : groupe de peintres français qui, en réaction à l'Ecole de
Paris, veut montrer que peindre est encore possible à la fin des années soixante, mais que cela
nécessite une refonte des moyens picturaux. La confrontation directe avec la nature souligne le
caractère résolument non illusionniste des œuvres, éphémères pour la plupart. Trente ans après la
constitution de Supports-Surfaces, cette publication permet de situer ces artistes dans une
perspective historique et d'étudier leur rapport à la peinture contemporaine. Une chronologie
documentée, une bibliographie et une liste des œuvres complètent l'ouvrage.
CEYSSON, Bernard, DESCAMPS, Patrick, Questions/Peinture : Daniel Dezeuze, Patrick Saytour,
Claude Viallat, Paris, Somogy, 2005.
Questions/Peinture réunit Daniel Dezeuze, Patrick Saytour et Claude Viallat - trois artistes fondateurs
du groupe Supports/Surfaces - trente-six ans après l'exposition La peinture en question, présentée en
1969 au Havre, avant la naissance officielle du groupe, et veut souligner la permanence, dans leurs
œuvres les plus contemporaines, de ce questionnement de la peinture et de l'œuvre d'art initié dès
1967. Les séries d'œuvres de Daniel Dezeuze conduisent à envisager désormais son travail comme un
effort de mise en perspective du réel. Patrick Saytour poursuit ses parodies de la représentation
spectaculaire de la composition picturale. Claude Viallat continue le marquage de toiles libres par la
répétition d'une forme en exaltant la sensualité de la couleur. Leurs œuvres poursuivent leur entreprise
de déconstruction du système de la peinture, de son marché et de ses modes de diffusion.
CEYSSON, Bernard, Supports-surfaces 1966-1974 : André-Pierre Arnal, Vincent Bioulès, Louis
Cane, Marc Devade, Daniel Dezeuze, Noël Dolla, Toni Grand, Bernard Pagès, Jean-Pierre
Pincemin, Patrick Saytour, André Valensi, Claude Viallat, Musée d'art moderne, Saint-Etienne,
Edition du Musée dʼart moderne, 1991.
GRINDEFER, Marie-Hélène, Les années supports surfaces : 1965 – 1990, Paris, Herscher, 1991.
Très nombreuses reproductions et illustrations couleurs et noir et blanc autour des artistes du
mouvement SUPPORTS SURFACES.
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ECRITS D’ARTISTES
> Écrits d’artistes
Sélection
ALECHINSKY, Pierre, Travaux à deux ou trois, Paris, Galilée, 1994.
Pour rendre hommage à Asger Jorn et à Cobra, ce livre s’offre comme un écho démultiplié d’œuvres
réalisées depuis les années 1950 par Pierre Alechinsky en collaboration avec des peintres, des
sculpteurs, des écrivains, des musiciens. Croisements des sens et des travaux à plusieurs mains pour «
par ricochets faire rebondir une parcelle de l’esprit collectif du grand Jorn », d’Alechinsky et de
Cobra.
ANTIN, David, Ce quʼêtre dʼavant garde veut dire, Dijon, Les Presses du réel, 2008.
Poète, critique d’art, linguiste et performance artist, David Antin est né en 1932 à New York et vit
depuis 1968 à San Diego en Californie. Depuis 1971, à l’invitation de musées ou d’universités, David
Antin improvise des talk poems qui entrelacent le récit, la conférence, l’anecdote, le monologue, la
méditation et le dialogue philosophique. On a dit de lui qu’il était « un mélange de Mark Twain et de
Gertrude Stein », « un croisement de Lenny Bruce et de Ludwig Wittgenstein ». Par des digressions en
cascade, au gré de réflexions sur le contexte immédiat, sur l’art, les institutions, la société, la mémoire,
ou le langage, un discours se construit, se déploie, dérive et s’observe, tandis qu’Antin parcourt
imperceptiblement son motif.
ASGER, Jorn, Discours aux pingouins et autres écrits, Paris, Ecole des Beaux arts, 2001.
Cet ouvrage réunit des articles, des essais et des lettres d’Asger Jorn, publiés entre 1938 et 1973, pour
la plupart inédits en français. Étant donné l’abondance de sa production littéraire, cette sélection
d’écrits se veut être un éventail des plus complets des différents thèmes qu’il a pu traiter. Elle rend
compte de l’évolution de sa pensée esthétique ainsi que de ses multiples centres d’intérêt (art
populaire, sculpture romane, surréalisme, pour n’en citer que quelques-uns). Il s’y exprime également
sur différents artistes ou écrivains, tels que Enrico Baj, Jean Dubuffet, Guy Debord, Farfa, Sam Francis,
Fernand Léger, Le Corbusier. Ces textes, révélateurs de la complexité de la personnalité de l’artiste,
malheureusement parfois méconnu en France, permettent de mesurer son rayonnement ainsi que
celui de l’art nordique dans l’art du XXe siècle. Ils sont publiés à l’occasion de la rétrospective qui est
consacrée à Asger Jorn au Musée d’art moderne et d’art contemporain de Strasbourg, en octobre
2001.
BEUYS, Joseph, Quʼest-ce que lʼart ? (Was ist Kunst ? Werkstattgespräch mit Beuys), Paris,
LʼArche, 1982.
Un dialogue avec Beuys sur Qu'est-ce que l'art ?, sa définition, ses fondements et sa fonction. Beuys y
livre une conception éclatée et originale de l'art comme science de la liberté et de la responsabilité.
Il nous apprend l'écoute de la chose elle-même dans sa matérialité et son essence. On saisit les
"processus de substance" et les "constellations de force" à l'origine de la création et de l'apparition.
On comprend l'objectif de Beuys de créer une "plastique sociale" qui englobe l'artiste et l'objet d'art
dans un nouveau projet spirituel de société : "Mes objets doivent être compris comme des incitations
à transposer l'idée du plastique. Ils veulent amener à réfléchir sur ce que peut être la plastique et
comment la notion de plastique peut être étendue aux substances invisibles et utilisée par chacun :
Formes de pensées. »
32
BRECHT, George, Chance-Imagery=L'imagerie du hasard, Paris : Les Presses du réel, 2002.
La première édition critique par Bruno Elisabeth d’un texte fondateur d’un des acteurs principaux de
la mouvance Fluxus. Il montre que tout provient toujours des coïncidences et que nous devons savoir
jouer avec le hasard. À nous de saisir l’événement (event). Brecht élabore les fondements d’un art
minimum extrême, où la nouveauté comme la tradition ne peuvent exister, dans un monde
seulement présent, exact, précis, ouvert à toutes les connexions.
BROODTHAERS, Marcel, En lisant la Lorelei, Genève, Musée d'art moderne et contemporain, 1997.
Au départ, un livre de Marcel Broodthaers : En lisant la Lorelei, et une salle homonyme – dont seuls
deux murs sont photographiquement documentés – dans son exposition au Kunstmuseum de Bâle en
1974. Au terme actuel de l’enquête, un remarquable ensemble iconographique et une analyse
minutieuse de ce corpus largement inédit. L’œuvre polymorphe de Broodthaers s’y trouve
génétiquement ressaisie : méthodes de fragmentation, stratégies d’association, tactiques de
dissémination, réarticulations mytho-critiques, poétique du détournement, déconstruction du
spectacle, etc. – autant de gestes et d’intuitions au travers desquels il « déclare la guerre » dans l’art.
L’historiographie de l’art contemporain manque parfois de la patience du détail. Elle sous-estime la
portée des plongées de la micro-histoire. Le démon du général lui tient trop souvent lieu de vision. Il lui
faudrait plus de travail de proximité avec la réalité des œuvres, de leurs contextes et paratextes. Et,
au-delà de l’histoire des artistes et des « œuvres », il lui faudrait aussi une histoire des expositions et une
histoire de l’exposition (de la forme-exposition, de mode de constitution, d’institution, d’existence et
de signification de l’art exposé). C’est ce que cherchent à vérifier cet ouvrage et l’exposition qui
l’accompagne.
BUREN, Daniel, Les Écrits (1965-1990), Tome I : 1965-1976, Bordeaux, Capc Musée dʼart
contemporain de Bordeaux, 1991.
Les écrits (1965-1990), Daniel Buren, textes réunis et présentés par Jean-Marc Poinsot, CAPC Musée
d'Art Contemporain de Bordeaux, 1991, France, 3 tomes.
CAGE, John, Une année dès lundi : conférences et écrits, Paris, Textuel, 2006.
Une année dès lundi permet de redécouvrir John Cage (1912-1992), artiste américain aux idées
foisonnantes, à la fois compositeur, écrivain et peintre. Connu en France pour ses compositions qui
ont révolutionné la notion d’œuvre musicale, il apparaît à travers ce recueil comme un écrivain et un
penseur de premier plan. L’ouvrage qui se présente sous la forme d’un album est un ensemble
composite qui réunit des réflexions sur la musique et sur l’art. Dans ce questionnement sur
l’engagement et le rôle de l’artiste à travers des textes d’une inventivité impressionnante, John Cage
joue sans cesse avec l’espace, le graphisme et la typographie. Moment charnière dans l’œuvre de
John Cage, pour qui il n’existe pas de barrière entre création musicale et poétique, Une année dès
lundi constitue une réflexion capitale de l’artiste sur le principe qui lui tenait tellement à cœur, celui de
l’indétermination, appliqué ici aux mots et à l’écriture.
CHAPOULIE, Jean-Marc, Alchimicinéma : enquête sur une image invisible, Dijon, Les Presses du
réel, 2008.
Une réflexion du cinéaste / vidéaste / commissaire d'exposition sur l'image en mouvement et son
spectateur. Une personne qui regarde le paysage ou les étoiles depuis sa fenêtre, qui jette un œil sur
la couverture des livres dans la vitrine du libraire ou sur le corps des passants dans la rue s'adonne à
un art d'agrément sans en faire profession, sans but utilitaire, destiné à son seul plaisir. La réflexion
proposée par Jean-Marc Chapoulie sous le titre d'Alchimicinéma tente de situer l'axe d'observation
de l'image en mouvement dans le territoire des mateurs anonymes, des inconnus qui considèrent,
comme les hédonistes, que les passions et le plaisir sont naturels à l'homme, des sans-grades qui
matent en filmant ou qui filment en matant, naturellement, par passion et par plaisir. De Jean-Luc
Godard à Jean Nolle, des Frères Lumière à Jojo, entre electrotyping et Youtube, Alchimicinéma ouvre
grand le territoire du filmeur.
33
CHARLET, Nicolas, Les écrits dʼ Yves Klein, Transédition, 2005.
Yves Klein (Nice, 1928 - Paris, 1962) fut judoka, peintre, sculpteur, voyageur, poète, membre fondateur
du nouveau réalisme. Connu pour ses monochromes au bleu profond - le bleu Klein (IKB) -, son
exposition du Vide, ses modèles devenus pinceaux vivants (traces de corps nus sur la toile), ses
empreintes de la nature, végétaux, vent, feu, eau ou terre. Ses voyages, la Cosmogonie des rose-croix
de Max Heindel, le Journal d'Eugène Delacroix, L'Air et les songes de Gaston Bachelard, deux
générations d'abstraits depuis Malevitch, la langue d'Antonin Artaud ou des lettristes ont conduit la
réflexion de Klein. Trajectoire fulgurante, œuvre complexe et cohérente, impact majeur sur plusieurs
générations d'artistes. Quand Yves Klein meurt à 34 ans il laisse un imposant corpus d'écrits, pour la
plupart inédits : journaux, manifestes, utopies, poésies, essais, manuels, livres d'artiste, théories de l'art,
discours, conférences, récits, scénarios, correspondance, etc. Aux Archives Klein, Nicolas Charlet a pu
établir ces textes, les organiser, les identifier. La réflexion qu'il développe dans cet ouvrage à partir de
ce matériau jusqu'alors non exploité constitue une analyse passionnante et minutieuse de l'artiste, sa
vie et son œuvre. Ses écrits de jeunesse préfigurent l'esthétique du monochrome. Son association
avec le critique Pierre Restany, la systématisation du discours dans le processus de création, enfin la
dimension médiatique du personnage ont contribué à faire de Klein l'un des premiers artistes de la
scène mondiale.
DE KOONING, Ecrits et propos, Paris, Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, 1998.
De Kooning écrivain est à n'en pas douter le premier peintre théoricien de l'époque post-moderne.
Au fil de conférences organisées à l'initiative de Bernett Newman, ou au Studio 35 à New York en 1949
et 1950, il expose avec une rare clairvoyance son déni de tout style, son aversion pour toute norme.
De manière existentielle, il oppose au "confort de la pure forme" (néo-plasticisme de Mondrian,
constructivisme, suprématisme) la perte des repères, l'instabilité et le déséquilibre auquel est
condamné dorénavant l'artiste mesure de toute chose.
DEZEUZE, Daniel, Textes, entretiens, poèmes, 1967 – 2008, Paris, Beaux arts de Paris éditions,
2008.
Dezeuze s'exprime avec sapeur et perspicacité sur Cézanne, Malévitch, Munch, Goya, Parmentier,
Clyfford Still, et d'autres. Mais on trouve également des réflexions sur des matières plus éloignées ;
qu'on en juge : les Gnostiques, le Mexique, l'art du colophon dans la peinture chinoise... A ce choix
déjà dense, on a ajouté ici l'ensemble des interviews et des poèmes donnés par l'artiste... Fondée sur
une connaissance historique, linguistique, culturelle, politique, souffrant sans doute peu d'exemples
parmi ses contemporains français, l'œuvre de Daniel Dezeuze est paradoxalement - ou en
conséquence - marquée par la transparence, le jeu, l'improbable, l'économie, la discrétion, la
retenue. Elle hésite entre la litote et l'ellipse. Elle fait de l'allusion sa force. Elle y gagne en intonation,
en tranchant, en radicalité.
DOLLA, Noel, La parole dite par un œil, Paris, LʼHarmattan, 1995.
DURHAM, Jimmie, Écrits et manifestes, Paris, Beaux arts de Paris, 2009.
Cet ouvrage, dont l'édition est établie par Nathalie Ergino, rassemble les principaux textes, écrits
militants ou prises de position artistiques de Jimmie Durham. Traduits pour la première fois en français
par Laurent du Pasquier, ils sont publiés à l'occasion de la rétrospective qui lui est consacrée au
Musée d'art moderne de la Ville de Paris en 2009. Jimmie Durham écrit depuis toujours. La poésie
laisse place au cours des années 1970 aux textes militants pour venir ensuite compléter son travail
d'artiste à partir des années 1980.
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FAROCKI, Harun, Reconnaître et poursuivre, Théâtre typographique, 2002.
Recueil de textes du cinéaste allemand suscités par le travail de recherche autour des films
documentaires.
FILLIOU, Robert, Histoire chuchotée de lʼart, Edition Clémence Hiver, 1994.
Poèmes exposant avec beaucoup de clarté le travail d'un artiste incontournable maniant humour,
dérision et profondeur de réflexion.
FILLIOU, Robert, Longs poèmes à finir chez soi, Bruxelles, Edition Leeber – Hossmann, 1984.
Cette série des Longs poèmes à terminer chez soi de 1961, nous permet de retrouver l’esprit facétieux
et le goût de l’artiste pour les idées multiples, les mots, la poésie ouvre une réflexion plus large sur le
langage, la communication et l’échange.
GRAHAM, Dan, Ma position, écrits sur mes œuvres, Dijon, Les Presses du réel, 1992.
HELION, Jean, Mémoire de la chambre jaune, Paris, Ecole des Beaux arts, 1998.
En 1983, Jean Hélion se rend compte que bientôt il aura perdu la vue. Il monte alors dans la chambre
où il a remisé tout au long de sa vie ses tableaux inachevés et les commente l'un après l'autre. " Il est
beaucoup plus supportable pour un peintre de regarder une œuvre inachevée qu'il rêve de parfaire,
qu'une œuvre apparemment aboutie, bien exécutée. Ce dernier mot est cruellement juste. Il y a,
dans toute œuvre ce sentiment qui me conduit durant cette méditation dans la chambre jaune, à
rechercher des œuvres qui poussent encore, qui n'ont pas reçu le coup de grâce de la finition. "
JUDD, Donald, Ecrits 1963-1990, Paris, Daniel Lelong, 1991.
Textes extraits de diverses revues et publications, 1963-1990.
KAPROW, Allan, L'art et la vie confondus, Paris, Centre Georges Pompidou, 1996.
Allan Kaprow est une des figures les plus influentes de l'art américain contemporain. Célèbre dès les
années cinquante pour ses Happenings, il est également connu pour ses essais, parmi les plus
profonds, les plus provocants, les plus marquants de sa génération. Depuis ses premiers écrits
importants (L'héritage de Jackson Pollock, 1958) jusqu'à ses essais les plus récents (Le sens de la vie,
1990), Kaprow a centré sa recherche philosophique sur la relation paradoxale qu'entretiennent l'art et
la vie, et partant, sur la question de la nature du sens. Significativement, cette réflexion s'est
développée en une époque de bouleversements artistiques et technologiques constants. Depuis le
modernisme des années cinquante jusqu'au postmodernisme fin de siècle, depuis les premiers temps
de la télévision jusqu'à l'ère de l'informatique, Kaprow a écrit sur les frontières floues qui délimitent les
genres, les médias, la culture, l'expérience. Notre définition de l'œuvre d'art et sa relation à la vie
forment l'axe principal d'une réflexion qui témoigne non seulement du développement d'une
démarche artistique personnelle, mais qui commente également l'évolution contemporaine de l'art.
Dispersés dans la presse artistique sur une période de trente ans, et rassemblés ici pour la première fois
par Jeff Kelley, les essais de Kaprow - artiste expérimentateur dont l'oeuvre se veut plus proche de la
vie que de l'art - apparaissent comme les pierres de touche d'une carrière créatrice, dont ils
constituent peut-être la part la plus accessible et la plus durable.
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KELLEY, Mike, Minor histories: statements, conversations, proposals, Cambridge, Mass. London,
The MIT Press, 2004.
This collection of essays and illustrations documents the work of Kelley, the Los Angeles-based artist
who once drew a swastika on Abe Lincoln’s forehead and called the resulting image With Malice
toward None: With Charity for All; who founded the ironic noise band Destroy All Monsters before
punk broke; and who posited, in Fresh Acconci (1996), "a specialized subcultural erotica for the
artworld despite what could be construed as its deconstructive pretensions"—among many other
actions and reactions. For this volume, UCSD art historian Welchman divides Kelley’s texts into five
categories. The first 20 brief "Statements" provide Kelley’s frank commentary on a particular piece’s
intentions or backstory. The much longer essay "The Meaning is Confused, Spatiality, Framed"
concerns multiple pieces, and includes a discussion of Harry Harlow’s experiments with primates and
emotion, while the last piece of the section comprises a set of answers to questions posed by the
curators of Eye Infection, a 2001 group show at Holland’s Stedelijk Museum. Three other sections,
"Image-Texts," "Architecture" and "Ufology" concern Kelley’s work with text panels, proposed textual
interventions and UFO imagery. Many of these pieces have been published before in art magazines,
but anyone who cares about post-1960s performance and video art will be very glad to have them in
one place. Newcomers to the artist’s work may prefer to start with Foul Perfection, Kelley’s set of
essays and commentaries on other artists, since writing about the work of others affords Kelley more
opportunity for stretching out and unpacking the sort of startling historical cross-connections and
commentaries that make his own work so compelling. But whether writing about his work or that of
others, Kelley remains one of the most incisive artists around. 62 illustrations.
KIRILI, Alain, Mémoires de sculpteur, Paris, Edition des Beaux arts, 2007.
Cet ouvrage réunit un ensemble d'entretiens entre Alain Kirili et des artistes, architectes, écrivains et
conservateurs comme Nicole Barbier, Jérôme Bourdellon, Louise Bourgeois, Martine Dancer, Marilia
Destot, Amahiguere Dolo, Bernadette Dufrêne, William Jeffett, Charlotta Kotik, Julia Kristeva, Serge
Lemoine, Eugène Leroy, Sylvia Lopes, Ariane Lopez-Huici, Maria Mitchell, Christian de Portzamparc,
Patrick Ramade, Raphaël Rubinstein, Philippe Sollers, Edmund White. Il comprend également des
notes d'atelier où Alain Kirili s'exprime sur sa pratique, les relations qu'il entretient avec la musique, en
particulier le jazz, et avec les artistes. Ces Mémoires de sculpteur sont abondamment illustrés de
photographies inédites de l'artiste au travail et de portraits réalisés lors des entretiens.
LABELLE-ROJOUX, Arnaud, Lʼacte pour lʼart, Paris, Editeur Evidant, 1988.
Épique, exaltée, provocante est l'histoire, ou plutôt " contre-histoire " de l'art-action, qui va des
futurismes à l'art performance, et passe par Dada, le Bauhaus, les happenings, Fluxus ou l'art corporel.
Longtemps rebelle à toute fixation, peuplée de trous noirs, cette histoire semble se poursuivre à
présent dans de nouvelles pratiques plus conformistes et " spectacularisées " issues du théâtre, de la
danse, de la musique, voire de la littérature. Rédigé il y a presque vingt ans dans le feu de l'action,
L'Acte pour l'art visait à rendre compte, y compris par la langue, le style, la forme, des mouvements,
événements, moments volatils constituant ce creuset essentiel de la modernité jusqu'alors
singulièrement sous-estimé par les panoramas artistiques du XXe siècle. Le contexte est aujourd'hui
différent. L'art-action est désormais homologué, sorti de la clandestinité. Moins souterrain, le mot
performance fait florès. Parlons-nous donc toujours, encore, dé la même chose, même si demeure
intacte, au-delà des fausses certitudes historiques, l'inépuisable réflexion sur le fugitif et l'éternel ?
LEVE, Edouard, Fictions, photographies et textes, Paris, P.O.L, 2006.
Sur fond noir et sol noir, des personnages habillés de noir se livrent à des actions collectives dont le
sens nous échappe. Saugrenues, poétiques ou inquiétantes comme dans un rêve, les scènes ne
semblent pas étonner ceux qui les interprètent : ils gardent, quelle que soit la situation, un sérieux de
cérémonie. Les modèles sont de tous âges. Les signes sociaux sont effacés par l'harmonie noire de
leurs sobres vêtements. A la différence de ses travaux antérieurs, qui s'inspiraient de codes visuels
établis (Rugby, Pornographie, Actualités), Edouard Levé a conçu ces tableaux vivants d'imagination
en les dessinant, sans se référer à un univers sémiologique préexistant. Il déjoue les certitudes de la
représentation. Le sens fuit à mesure que l'on s'en approche. Aucune solution n'est donnée à ses
rébus esthétiques. Quant au texte, il ne faut pas compter sur lui pour nous révéler des secrets. Ni
critique d'art explicative ni poésie traquant l'analogie du verbe et de l'image, il s'inspire des
photographies pour mieux les brouiller.
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LEWITT, Sol, Paragraphs on conceptual art, Artforum, 1966.
MORELLET, François, Mais comment taire mes commentaires, Paris, Ecole des Beaux arts, 1999.
François Morellet a toujours été attaché à transmettre le fruit de ses découvertes et de ses
recherches, à travers des textes, des tracts et des entretiens. Cette édition présente un choix d'écrits,
de 1949 à 1999. On verra comment il fait semblant de faire croire à une économie de moyens, et
pourquoi cet art de la litote, appliqué à des œuvres géométriques, rejoint les bérets basques de
Raymond Devos, à une nuance près : si elles n'ont pas de sens, c'est parce qu'on peut les lire dans les
deux sens comme les palindromes qu'il aime tant, ou que peut-être, comme les décimales du
nombre pi, elles ont une infinité de sens. Chaque spectateur y trouvera ce qu'il aura apporté luimême dans son pique-nique.
PANE, Gina, Lettre à un(e) inconnu(e), textes réunis par Blandine Chavanne et Anne Marchand,
Paris, ENSBA, 2003.
Les écrits de Gina Pane rassemblent ses textes publiés et dactylographiés, ainsi que ses notes de
travail : projets, commentaires, poèmes, rêves et réflexions. Ils sont présentés autour de quatre
grandes notions qu'elle énonce, en 1974, dans Lettre à un(e) inconnu(e) : " ART /SCIENCE / POLITIQUE
/ QUOTIDIEN. " Ces chapitres donnent un éclairage nouveau et intimiste sur les thèmes qui lui sont
chers et sur la force de son engagement. On y trouve aussi bien les listes des objets " utilisés en
permanence ", " utilisés ponctuellement " ou construits par l'artiste, que ses réflexions personnelles sur
le corps, la douleur, le langage, la pédagogie ou sa définition de l'art. Accompagnés de dessins
inédits, ces écrits constituent un complément indispensable pour mieux connaître Gina Pane.
PARMIGGIANI, Claudio, Stella sangue spirito, Arles, Actes Sud, 2004.
Déjà publié en italien sous le titre Stella, sangue, spirito, ce recueil a été enrichi de textes inédits, de
nature et de provenance diverses. Tirés des cahiers et des notes de travail de Claudio Parmiggiani,
ces écrits ont été directement suscités par des questions posées à l'Artiste dans un dialogue et en une
sorte de parcours à rebours finissant par dessiner un portrait, même involontaire.
PARMIGGIANI, Claudio, Apocalypsis Cum Figuris, éditions Umberto Allemandi, 2008.
PARRENO, Philippe, Speech bubbles, Dijon : Les Presses du réel, 2001.
En regard de la traduction jusqu'alors inédite en français de Snow Dancing (qui servit de script à l'une
des plus fameuses expositions de Philippe Parreno), Speech Bubbles est un florilège d'écrits
hétérogènes, dont la réunion permet d'entrer un peu plus encore dans la pensée de l'un des artistes
les plus complexes, les plus intrigants, mais aussi probablement le moins décrypté de la période
actuelle.
PENONE, Guiseppe, Respirer l'ombre, Paris, Ensb-a, 2000.
Respirer l’ombre est la part dévolue au langage du surprenant dialogue, pour le reste prioritairement
fait de gestes, avec ce que nous appelons la nature, entamé par l’artiste voici plus de trente-cinq
ans. Un dialogue dont on remarquera qu’il est toujours mezzo voce : la conscience qu’a Penone
d’une fraternité avec les pierres ou les plantes (il sait, comme Klee, que l’homme est nature, morceau
de nature dans l’aire de la nature »), sa familiarité décontractée avec l’Antiquité (l’Italie n’est-elle
pas ce pays où l’histoire de l’art tient lieu d’histoire tout court ?) le fait converser d’égal à égal avec
l’arbre et le ruiseau, tutoyer leurs divinités tutélaires (empruntées surtout au panthéon gréco-romain,
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mais s’y invite ici ou là un dieu exotique). Respirer l’ombre peut se lire comme un recueil de récits
mythiques, de paraboles fondatrices, sans qu’on puisse y déceler la moindre trace de pathos ou de
grandiloquence ; le mythe prend des allures du haïku cher à Roland Barthes, et les textes de Penone
parlent des choses cachées et des commencements du monde avec la précision économe et
discrète d’un journal de bord.
PISTOLETTO, Michelangelo, Le Ultime Parole Famose, Turin, 1967, traduction française dans Arte
Povera, Art Editions Villeurbanne, 1989, pp. 231-234.
ROTHKO, Mark, Ecrits sur lʼart, 1934 – 1969, Paris, Flammarion, 2005.
Lettres à ses amis peintres - Barnett Newman, Robert Motherwell, Adolph Gottlieb -, récits de voyage
en Europe, notamment à Paestum où Rothko affirme qu'il a «toujours peint des temples grecs sans le
savoir», description d'étés en famille dans les campus américains où il donne cours, cahiers de notes
où Rothko parle de l'importance du surréalisme, de Picasso ou de Miró, confessions amères sur le
règne des marchands et des critiques d'art, manifestes et réponses à des conservateurs et à des
critiques, ces Écrits sur l'art rassemblent tous les textes de Mark Rothko depuis ses débuts, en 1934,
jusqu'en 1969, un an avant son suicide. Confiés à des musées américains ou conservés par ses
enfants, ces écrits étaient jusqu'alors inédits. Ils nous révèlent l'ambition de l'un des plus grands peintres
du XXe siècle : «Les tableaux doivent être miraculeux : à l'instant où l'un est achevé, l'intimité entre la
création et le créateur est finie. Ce dernier est un étranger. Le tableau doit être pour lui, comme pour
quiconque en fait l'expérience plus tard, la résolution inattendue et sans précédent d'un besoin
éternellement familier.
RUTAULT, Claude, La peinture photographe, Genève, Art&Public, 2001.
Claude Rutault's writings on relationships between painting and photography.
SNOW, Michael, Des écrits 1958-2001, Paris, Ensb-a, Centre Georges Pompidou, 2002.
Recueil subjectif de textes de l'artiste canadien, écrits en correspondance avec son travail, et
commentés par lui. Jeux de langage et mise en page participent à l'appréhension et à la
compréhension de son œuvre multiforme.
TOMA, Yann, Part de jouissance, Paris, Jannink, 2007.
Si Lénine avait choisi une autre carrière, il aurait pu être P.D.G. et aurait distribué des parts de
jouissance. Yann Toma, lui, est Président à vie de Ouest-Lumière et vient d’écrire Part de jouissance,
texte publié aux éditions Jannink dans la collection « L’Art en écrit ». Il y explique la stratégie de son
groupe et en particulier tout ce qui concerne l’émission des Parts de jouissance. Ainsi, le Président
Toma développe, avec la clarté qui le caractérise, toutes les questions que l’on a pu se poser sur
Ouest-Lumière. L’Art Présidentiel s’apparente à celui d’artistes iconoclastes : Duchamps, Picabia,
Filliou, John Cage, Kaprow, Nam June Paik, Beuys, Ben ou Spoerri. Mélange inclassable de Dada,
Surréalisme, Fluxus ou encore Situationnisme. Il tourne en dérision le jargon ampoulé du capitalisme et
estime avec certitude que la rédemption artistique passera par le rayonnement de Ouest-Lumière. En
réalité il est son propre mouvement. L’ouvrage de Yann Toma est accompagnée d’une Part de
jouissance, pièce unique signée et numérotée, caviardée par intervention présidentielle – technique
mixte.
UFAN, Lee, Un art de la rencontre, Arles, Actes Sud, 2002.
Après un entretien avec le journaliste d'art Henry-François Debailleux sur sa peinture et sa sculpture
(rôle de l'abstraction, utilisation de formes élémentaires et de l'espace, non-couleur, matériaux
bruts…), la japonaise Lee Ufan éclaire par ses écrits ce qui anime son art.
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ZAUGG, Rémy, Le musée des beaux-arts auquel je rêve ou le lieu de l'œuvre et de l'homme,
Dijon, Les Presses du réel, 1995.
Transcription de la conférence donnée le 1er décembre 1986 au Kunstmuseum de Bâle à l'occasion
du 50e anniversaire du bâtiment actuel, organisée par le Verein der Freunde des Kunstmuseum Basel
et la Kunsthalle de Bâle.
ZAUGG, Rémy, La ruse de l'innocence : chronique d'une sculpture perceptive (1973-1980),
Dijon, Les Presses du réel, 1997.
« Les textes de ce volume sont la trace de ma relation avec une sculpture. L’écriture a été un
instrument asservi à la perception compréhensive pour la mise en forme de la perception réflexive
révélant l’œuvre. Elle m’a aidé à interroger et à apprendre, pas à dispenser un savoir. Ceci explique
la nature studieuse des textes, leurs circonvolutions, leurs détours et retours, les hésitations d’une
progression nécessairement empirique à l’entour et autour de la sculpture. »
ZAUGG, Rémy, Constitution d'un tableau : journal 1963-1968, Dijon, Art et art, 1989.
« Ma foi en l’école des beaux-arts ne dura que quelques heures. Pourquoi fallait-il d’abord dessiner
avec un crayon des verticales, et rien que des verticales ? Puis des horizontales et uniquement des
horizontales ? J’étais totalement dérouté. (...) Les esquisses perceptives du tableau La Maison du
pendu peint par Cézanne et regroupées aujourd’hui sous le titre Constitution d’un tableau ont été
faites par un étudiant entre 1963 et 1968. »
39
ENTRETIENS
> Entretiens
Sélection
ASHTON, Dore, Rencontre avec Marcel Duchamp, Paris, L'échoppe, 1996.
BERNADAC, Marie-Laure, Annette Messager : mot pour mot : textes, écrits et entretiens, Dijon,
Les Presses du Réel, 2006.
BOUGLE, Frédéric, 1-1=2 : entretiens / Fabrice Hybert, Nantes, Joca seria, 1992.
BOUTOUX, Thomas, L'entretien / Guillaume Leblon, Paris, Paraguay Press, 2009.
BOVIER, Lionel, JEANJEAN, Stéphanie, Deux ou trois choses que je sais d'elle... : écrits et
entretiens, 1966-2003 / Olivier Mosset, Genève, Musée d'art moderne et contemporain, 2005.
CATOIR, Barbara, Conversations Antoni Tapiès : précédées d'une introduction à son œuvre,
Paris, Cercle dʼart, 1988.
CHEVRIER, Jean-François, Essais et entretiens 1984-2001 / Jeff Wall, Paris, Ecole Nationale
Supérieure des Beaux-Arts, 2001.
DURAND, Régis, Jean-Luc Moulène : documents 1 : entretiens, Paris, Jeu de Paume, 2005.
DUROZOI, Gérard, Jacques Villeglé : œuvres, écrits, entretiens, Paris, Hazan, 2008.
ELGER, Dietmar, OBRIST, Hans Ulrich, Gerhard Richter: Text, writings, interviews and letters
1961-2007, Londres, Thames and Hudson, 2009.
FIETZEK, Gerti, Having been said: writings and interviews of Lawrence Weiner 1968 – 2003,
Ostfildern, Hatje Cantz, 2004.
40
GRENIER, Catherine, La vie possible de Christian Boltanski, Paris, Seuil, 2007.
JULIET, Charles, Entretien avec Pierre Soulages, Caen, L'Echoppe, 1990.
JUNGO, Jean-Paul, Doué pour la peinture : conversations avec Jean-Paul Jungo / Luc
Tuymans, Genève, Mamco, 2006.
KLOSSOWSKI, Pierre, simulacra / entretien avec Rémy Zaugg, Bern, Kunsthalle de Bern, 1981.
LEQUEUX, Emmanuelle, DAIVE, Jean, DEBAILLEUX, Henri-François, Rauschenberg : in the gap
between : entretiens avec Robert Rauschenberg, Paris, Archibooks, 2006.
MICHAUD, Yves, Entretiens avec Sam Francis : réalisés les 14, 15, 16 et 17 mai 1988 à Santa
Monica, Californie, Paris : Les presses artistiques, 1998.
OBRIST, Hans Ulrich, BERNADAC, Marie-Laure, Destruction du père, reconstruction du père :
écrits et entretiens 1923-2000 / Louise Bourgeois, Paris, D.Lelong, 2000.
OBRIST, Hans Ulrich, Hans Ulrich Obrist, Interviews : volume I, Milan, Charta Florence,
Fondazione Pitti Immagine Discovery, 2003.
OBRIST Hans Ulrich, Conversations volume 1, Paris, Manuella, 2008.
OBRIST, Hans Ulrich, Interview / Hans-Peter Feldmann, Cologne, W. König, 2009.
PEPPIAT, Michael, Entretiens avec Francis Bacon : 1963-1989, Paris, Lʼéchoppe, 1998.
PUGNET, Natacha, Figures d'artistes : entretiens avec Edouard Boyer, Pierre Buraglio, Mark
Dion, Herman de Vries, Ernest T. - Tarrop & Glabel - Letaris - Bert Duponstoq, Joan
Fontcuberta, Trevor Gould, Christian Jaccard, Lefevre Jean-Claude, Oscar Molina, François
Morellet, Niele Toroni, Claude Viallat, Paris, Archibooks, 2008.
RADRIZZANI, Dominique, Le dessin impossible de Christian Boltanski : entretiens et
documents, Paris, Buchet Chastel, 2010.
REITHMANN, Max, La mort me tient en éveil : choix d'entretiens et essais / Joseph Beuys,
Toulouse, ARPAP, 1994.
ROUSSEL, Danièle, Lettres de prison : lettres de prison (1991-1997), lettres et entretiens / Otto
Muehl, Dijon, Les Presses du réel, 2004.
41
SANS, Jérôme, HONORE, Vincent, Chen Zhen : les entretiens, Paris, Les Presses du réel, 2003.
SANS, Jérôme, BOEDEC, Morgan, GAUTHIER, Léa, Entretiens avec Jonas Mekas, Paris
Expérimental, 2006.
STECH, Fabian, J'ai parlé avec Lavier, Annette Messager, Sylvie Fleury, Hirschhorn, Pierre
Huyghe, Delvoye, D.G.-F., Hou Hanru, Sophie Calle, Ming, Sans et Bourriaud, Dijon, Les
Presses du réel, 2007.
SYLVESTER, David, Entretiens avec Francis Bacon, Milan, Skira, 2005 (1
ère
édition : 1989)
TREMEAU, Tristan, Entretien entre Daniel Dezeuze et Tristan Trémeau, Paris, février 2003, SaintBenoît-du-Sault, Tarabuste, 2003.
VENET, Bernar, BESSON, Christian, La conversion du regard : textes et entretiens, 1975-2000,
Genève, MAMCO, 2000.
WELCHMAN, John, Interviews, conversations, and chit-chat 1986-2004 / Mike Kelley ; with AA
Bronson, Larry Clark, Kim Gordon, Dijon, Les Presses du réel, 2005.
WILKIN, Karen, Giorgio Morandi : oeuvres, écrits, entretiens, Paris, Hazan, 2007.
YARD, Sally, De Kooning : oeuvres, écrits, entretiens, Paris, Hazan, 2007.
ZAUGG, Rémy, Conversations avec Jean-Christophe Ammann : portrait, Dijon, Art et art, 1990.
Entretien avec Acconci, Baldessari, Fabro, Centre culturel français de Turin, Turin, Lindau, 1999.
Richard Serra, Ecrits et entretiens : 1970-1989, Paris : D. Lelong, 1990.
Couleurs et mots : entretiens / Zao Wou-Ki, Paris, Le Cherche-Midi, 1998.
42
THEORIE DE L’ART COMTEMPORAIN
> Théories de l’art contemporain
Ouvrages critiques/ esthétiques
ABECASSIS, Nicole, Comprendre lʼart contemporain, Paris, LʼHarmattan, 2007.
Les audaces et les ruptures radicales de l'art contemporain sont proprement déroutantes. Voici un
éclairage n'omettant aucune forme de création. Il ne s'agit pas d'un dictionnaire de plus des arts
contemporains, mais d'un véritable système théorique articulant la multitude des propositions
artistiques contemporaines. L'Histoire générale contemporaine avec ses faits les plus troublants
(totalitarisme, génocides, guerre nucléaire, terrorisme international) est aussi prise en compte.
AGAMBEN, Giorgio, Qu'est-ce que le contemporain ?, Paris, Payot & Rivages, 2008.
Texte de la leçon inaugurale du cours de philosophie théorétique donné en 2005-2006 à l'Université
IUAV de Venise. Cette étude, fondée sur des écrits de philosophes, de poètes, de scientifiques, offre
des pistes de réflexion concernant la question que pose le présent.
AMEY, Claude, Mémoire archaïque de l'art contemporain : littéralité et rituel, Paris, L'Harmattan,
2003.
Malgré des formations sociales et culturelles diamétralement opposées aux nôtres, "l'art" dit primitif
avec ses rituels manifestent, une troublante parenté avec les arts contemporains ; notamment
plastiques et spectaculaires. L'approche ici du rituel archaïque essaye de comprendre la nature de
cette ressemblance, ce qui fait des artefacts archaïques des formes peut-être plus proches de celles
de l'art contemporain, que celui-ci n'est proche de l'art des quelques siècles qui précèdent l'art
moderne.
ARDENNE, Paul, GOUMARRE, Laurent, BEAUSSE, Pascal, Pratiques contemporaines, lʼart
comme expérience, Paris, Dis voir, 1999.
Les artistes sont aujourd’hui des passeurs. En recyclant des images issues des médias ou de films…ils ne
proposent plus d’œuvres – ni même d’objets d’art- mais des processus, des propositions de situations
à expérimenter en commun. On assiste ainsi à l’émergence d’hyper-œuvres, sans auteur ni linéarité
narrative, explorant l’idée que toute forme d’histoire est déjà une interprétation qui peut toujours être
reprise et réinterprétée par un spectateur qui va s’intégrer à ces processus et fabriquer lui-même une
histoire entre réalité et fiction. L’art devient expérience, l’œuvre d’art un interstice social.
ARDENNE, Paul, Extrême: esthétiques de la limité dépassée, Paris, Flammarion, 2006.
Notre époque est émotionnelle : elle aime les sensations fortes, les défis délirants, la violence. Ces
excès en tous genres, elle se les représente volontiers sous une forme extrême, où l'accent est mis sur
ce qui chavire nos sens : l'intensité, la démesure, le moralement inadmissible, l'horreur. Un élan
destructeur au point de rendre légitime, en termes spectaculaires, une " esthétique de la limite
dépassée ". L'objet de ce livre est double. D'une part, documenter par le menu les formes
d'expression contemporaines fortes de ce désir de dépassement esthétique : spectacles superlatifs,
performances artistiques engageant la souffrance, documents d'actualité insoutenables, images de
la pornographie dure, cinéma violent, mises en scène de la scatophilie, idolâtrie de la mort et du
cadavre. D'autre part, analyser le glissement vers l'esthétique extrême que consacre, plus qu'aucune
43
autre, la société occidentale. Magnétique et médiatique, la représentation de l'extrême y constitue
désormais une véritable culture, un nouveau référent, un but. Fourmillant d'exemples, cet essai
s'attache enfin à apporter une réponse à ce questionnement cardinal : quel avenir, en Occident,
pour le spectacle du pire ? Car à l'esthétique extrême il y a, en bout de course, une conséquence
dramatique : l'épuisement du désir de voir. Que faire dès lors pour revivifier ce désir sinon, à plus ou
moins court terme, devoir extrêmiser l'extrême lui-même et ses représentations ?
BELTING, Hans, LʼHistoire de lʼart est –elle finie ?, Nîmes, Jacqueline Chambon, 1989.
Depuis Hegel, on nous dit et redit que l'art est fini. Pourtant il continue, de façon désordonnée et
imprévisible, étonnante ou banale. Ce qui amble en revanche irrémédiablement perdu, c'est l'idée
d'un développement ordonné, l'idée d'une histoire des styles ou des formes. En ce sens, la fin de
l'histoire de l'art, c'est d'abord la fin de l'art comme histoire. Hans Belting, historien de l'art, byzantiniste,
professeur à l'université de Munich, fait le diagnostic de cette mort. Aujourd'hui, à l'époque
postmoderne de l'éclatement des pratiques artistiques, c'est une conception ouverte et pluraliste qui
doit prévaloir : il nous faut revenir de l'histoire aux oeuvres. Les rêves de grandes théories unitaires sont
nostalgiques, nous devons tenir compte d'une expérience plurielle, fragmentaire, parfois
contradictoire, qui est celle même de l'art contemporain. C'est à ce prix que non seulement peut être
surmonté le divorce entre l'histoire de l'art et l'art vivant mais que l'expérience du présent peut nous
faire voir autrement le passé L'histoire de l'art est-elle finie ? Oui, mais comme fin d'une illusion et
ouverture d'un travail.
BENJAMIN, Walter, Lʼœuvre dʼart à lʼère de sa reproductibilité technique, Paris, Allia, 2003.
C'est dans cet ouvrage que Walter Benjamin développe sa thèse sur la déperdition de l'aura. À
l'inverse des icônes qu'on voyait, par exemple, dans les églises orthodoxes, où l'emplacement et la
vibration de l'œuvre étaient uniques, propres à une communication mystique, les techniques de
reproduction de masse, notamment l'imprimerie et la photographie, ont contribué à la déperdition
de l'aura propre d'une œuvre unique, désincarnée par sa reproductibilité et sa déclinaison dans
d'infinis sous modèles. Désolidarisé des valeurs de culte véhiculées par la classe dirigeante, l'art perd
ainsi son autonomie originelle. Dans son ouvrage Benjamin propose également une analyse de
l'image cinématographique, ainsi qu'une réflexion sur la dimension politique et sociale de l'art à
l'époque de la reproductibilité technique. Cette thèse a été remise au goût du jour notamment à
travers la critique d'art contemporain, à la fin des années 1990, qui y voyait une prémonition du
changement de statut de l'œuvre d'art. Dès le début du XXe siècle, avec le dadaïsme notamment,
des œuvres éphémères et iconoclastes ont modifié la perception et le statut de l'œuvre d'art,
dépouillé des ornements classiques conférant aux œuvres d'art un statut sacré à travers leur beauté
platonicienne et leur immuabilité. Le Pop Art a consacré la sérialisation industrielle d'artefacts, sans
intervention nécessaire de l'artiste ; cette désincarnation de l'œuvre d'art a contribué par la suite à
l'émergence de la performance, forme d'expression « authentique » douée d'une aura psychique
quoique momentanée. Ainsi, Walter Benjamin anticipe un thème central de l'esthétique
contemporaine, où se retrouvent Marshall Mc Luhan ou Herbert Marcuse par exemple, L'Œuvre d'art
à l'époque de sa reproductibilité technique est un des textes majeur de l'histoire de l'art souvent utilisé
comme référence. Dans son ouvrage Benjamin effectue sa réflexion autour de trois axes, la
reproduction technique et ses conséquences sur l'art, l'image cinématographique et enfin le cinéma,
art de masse à dimension politique et sociale.
BOURRIAUD Nicolas, Radicant, pour une esthétique de la globalisation, Paris, Denoël, 2009.
Que peut nous apprendre l'art sur la globalisation économique? En retour, comment comprendre les
nouvelles formes de l'art contemporain à la lumière de cette mutation sociale et intellectuelle?
Appuyant son analyse sur l'expérience vécue aussi bien que sur les écrits de Victor Segalen ou les
aventures artistiques les plus novatrices aujourd'hui, Nicolas Bourriaud dresse la cartographie d'un
monde en mouvement. Entre menace d'uniformisation et tentation du retour aux racines, entre
multiculturalisme et traditionalisme qui assignent tous deux les individus à leur prétendue «identité», la
culture mondialisée est en quête d'une troisième voie qui sorte du postmodernisme pour aller vers
l'«altermodernité» dont ce livre esquisse les figures. Un organisme qui fait pousser ses racines au fur et à
mesure qu'il avance : tel est le sens du mot radicant, par lequel Nicolas Bourriaud définit cette
modernité émergente, s'opposant à la radicalité qui hanta le siècle précédent.
44
BOURRIAUD Nicolas, Esthétique relationnelle, Dijon, Les Presse du réel, 1998.
D'où vient cette obsession de l'interactif qui traverse notre époque ? Après la société de
consommation, après l'ère de la communication, l'art contribue-t-il aujourd'hui à l'émergence d'une
société relationnelle ? Nicolas Bourriaud tente de renouveler notre approche de l'art contemporain
en se tenant au plus près du travail des artistes et en exposant les principes qui structurent leur
pensée: une esthétique de l'interhumain, de la rencontre, de la proximité, de la résistance au
formatage social. Son essai se donne pour but de produire des outils nous permettant de comprendre
l'évolution de l'art actuel : on y croisera Felix Gonzalez-Torres, Louis Althusser, Rirkrit Tiravanija ou Félix
Guattari, et la plupart des artistes novateurs en activité.
BOURRIAUD Nicolas, Postproduction – La culture comme scénario : comment lʼart
reprogramme le monde contemporain, Dijon, Les Presses du réel, 2004.
Les artistes actuels évoluent dans un univers de produits en vente, de formes préexistantes, de signaux
déjà émis, de bâtiments déjà construits, d’itinéraires balisés par leurs devanciers. Ils ou elles ne
considèrent plus le champ artistique comme un musée contenant des œuvres qu’il faudrait citer ou
"dépasser", ainsi que le voudrait l’idéologie moderniste du nouveau, mais comme autant de
magasins remplis d’outils à utiliser, de stocks de données à manipuler, à rejouer et à mettre en scène.
Comment s’orienter dans le chaos culturel et comment en déduire de nouveaux modes de
production ? La suite d'Esthétique relationnelle.
CAILLET, Aline, Quelle critique artiste ? : Pour une fonction critique de l'art à l'âge
contemporain, Paris, LʼHarmattan, 2008.
Si l'on en croit les historiens, les critiques d'art et les philosophes, l'art ne pourrait plus à l'âge
contemporain assumer une fonction critique : intégration institutionnelle de l'art, récupération par le
capitalisme des valeurs et postures alternatives prônées par l'art des années 60/70, fin des grands
récits... Autant d'évolutions qui ajourneraient une fois pour toute le projet d'un art critique, conçu
comme praxis, à visée émancipatrice, porté par la modernité. Ce constat de clôture constitue, bien
au contraire, le nouveau point de départ à partir duquel un art critique doit être repensé. Tel est
l'essence même d'une critique artiste qui ajuste son désir de riposte au contexte et excelle dans l'art
du contre. Ce qu'invalide le contexte contemporain, c'est une forme d'art, de nature praxique,
enferrée dans des postures esthétiques et politiques solidaires d'une certaine conception de la
modernité et du projet d'émancipation ou d'autonomisation du sujet fondé sur la connaissance et la
prise de conscience. L'art critique n'est ni caduc ni obsolète, il doit simplement analyser le cadre dans
lequel il s'inscrit et repenser ses formes, ce que le présent ouvrage esquisse au travers d'un parcours
croisé, entre théories esthétiques et pratiques artistiques contemporaines.
CAUQUELIN, Anne, Les théories de lʼart, Paris, PUF, "Que sais-je ? ", 3
ème
édition, 2007.
Les différentes théories philosophiques concernant l'art sont présentées, non pas d'une manière
chronologique, mais selon les influences qu'elles ont eues et ont encore sur la pratique artistique. Cela
donne ainsi une vision originale de l'influence de la théorie dans le domaine de l'art et permet
d'établir des comparaisons entre théoriciens, critiques, commentateurs et artistes.
CHALUMEAU, Jean-Luc, Les théories de l'art : Philosophie, critique et histoire de l'art de Platon
ème
à nos jours, éd. Vuibert, 5
édition, 2009.
Les interprétations sont des fonctions qui transforment des objets matériels en œuvres d'art : de Platon
à Clément Greenberg, aucune civilisation n'en a fait l'économie. Ces interprétations appartiennent
aux différents champs de la critique d'art, de l'histoire de l'art et de la philosophie de l'art. Toutes ces
catégories d'interprétation sont considérées ici comme des variantes de la théorie de l'art, qui
entretiennent des relations complexes les unes avec les autres. Il ne s'agit pas de savoir quelle forme
d'art il conviendrait d'aimer, mais en vertu de quels critères des penseurs cherchent à savoir, depuis
toujours, comment séparer l'art de ce qui n'en est pas, comment expliquer son évolution, comment
comprendre les relations que l'homme entretient avec celui-ci. " Les Théories de l'art " constituent
donc un ouvrage de base présentant et commentant la pensée de quelque cinquante auteurs
essentiels qui ont progressivement établi la pensée sur l'art en Occident.
45
CHARBONNEAUX, Anne-Marie, GRENIER Catherine, BUCI-GLUCKSMANN, Christine, Les Vanités
dans l'art contemporain, Paris, Flammarion, 2005.
Qu'il s'agisse d'œuvres vidéo, de photographies, d'installations, de performances, aussi bien que de
peintures et de sculptures, la représentation de la Vanité connaît, depuis le milieu du XXe siècle, un
véritable renouveau et fait preuve d'une étonnante actualité. Le vanités dans l’art contemporain est
né de ce constat et rend compte de la richesse et de la diversité des expressions perspectives
actuelles de ce thème classique de l'histoire de l'art. De quelle manière les artistes contemporains
investissent-ils et renouvellent-ils le thème de la Vanité ? Quels sont les enjeux et les significations à la
fois esthétiques et morales des œuvres ainsi créées ? Comment comprendre cet intérêt
contemporain pour la représentation de la fuite du temps, de l'instabilité et de la métamorphose ?
C'est à de telles questions que cet ouvrage cherche à répondre, en proposant au regard et à la
lecture, réflexions et documents.
CHATEAU, Dominique, La question de la question de l'art : note sur l'esthétique analytique
(Danto, Goodman et quelques autres), Saint-Denis, Presses universitaires de Vincennes, 1994.
CHATEAU, Dominique, L'art comptant pour un, Dijon, Les Presses du réel, 2009.
L'adhésion à l'art contemporain, non pas en tant que genre, concurrent de l'art classique et de l'art
moderne, mais en tant qu'il est art et quand il l'est : voilà l'idée traversière qui anime cet essai
composé de fragments plus ou moins brefs. L'auteur y défend une attitude esthétique pour laquelle
l'objectivité de l'œuvre et des sensations qu'elle procure l'emporte sur toute prétention au jugement
par avance. L'art n'est jamais donné a priori, il est à conquérir a posteriori, lorsque la rencontre entre
le donné d'un médium et la singularité d'un artiste réussit. Cela suppose qu'une visée ontologique
rivalise avec l'attraction culturelle. Cela suppose aussi que soit requalifiée la singularité de la
rencontre avec l'œuvre et grâce à elle la surprise qu'elle rend possible, son pouvoir toujours
imprévisible de proposer une sollicitation à penser, à élaborer. Requalifier donc le pouvoir de l'œuvre :
tel est le souci majeur, dont cet ouvrage se fait puissamment l'écho, en même temps que la tâche la
plus urgente dont il représente un possible exemple.
CLAIR, Jean, De immundo : apophatisme et apocatastase dans l'art d'aujourd'hui, Paris, Galilée,
2004.
« Le temps est loin où saint Bonaventure enseignait la delectatio. Docere et delectare : l’art s’est
longtemps donné pour fin, autant qu’instruire l’esprit, de réjouir les sens. Il semble que ce soit d’un tout
autre registre que joue l’œuvre contemporaine. Le temps du dégoût a remplacé l’âge du goût.
Exhibition du corps, désacralisation, rabaissement de ses fonctions et de ses apparences, morphings
et déformations, mutilations et automutilations, fascination pour le sang et les humeurs corporelles, et
jusqu’aux excréments, coprophilie et coprophagie : de Lucio Fontana à Louise Bourgeois, d’Orlan à
Serrano, de Otto Muehl à David Nebreda, l’art s’est engagé dans une cérémonie étrange où le
sordide et l’abjection écrivent un chapitre inattendu de l’histoire des sens. Mundus immundus est ? Le
dialogue du Parménide avançait que la crasse et le poil sont deux choses pour lesquelles il n’existe
aucune Idée. Du Beau idéal de Platon à ce qu’on pourrait appeler, d’aisthesis, la sensation, et de
stercus, les excréments, une esthétique du stercoraire, que s’est-il passé ? Les écrits de Bataille et de
Sartre, dans les années 1930, placés sous le signe d’un sacer ambigu, annonçaient cette évolution. Et
le pessimisme de Freud qui disait impossible de concilier les revendications de la pulsion sexuelle et les
exigences de la civilisation semble se vérifier sous nos yeux. Le problème se pose cependant : en quoi
les responsables des grandes institutions culturelles, à Cassel, à Londres, à New York, à Paris, à Venise,
trouvent-ils leur intérêt à bénir cette ritualité d’une physiologie nue ?
46
CRIQUI, Jean-Pierre, Un trou dans la vie : essais sur lʼart depuis 1960, Paris, Desclée de Brouwer,
2002.
« Un trou dans la vie » est une expression forgée par l'artiste américain Robert Smithson afin de
caractériser l'expérience du spectateur de cinéma. Si elle sert ici de titre à un ensemble de textes
consacrés aux arts visuels contemporains, c'est que les oeuvres des artistes abordés travaillent toutes
à une sorte d'interruption. Cette suspension du monde est un moment fondateur où se conjuguent
l'appréhension de l'œuvre et la saisie par lui-même d'un sujet percevant.
CUIR, Raphael, Pourquoi y a-t-il de lʼart plutôt que rien ?, Paris, Archibooks + Sautereau éditeur,
2009.
Raphael Cuir invite d'éminents spécialistes de l'art, conservateurs de musées, critiques et historiens de
l'art, philosophes et artistes, à répondre à la question : «Pourquoi y a-t-il de l'art plutôt que rien ?». Tout
en situant la fonction qu'occupe l'art dans les sociétés humaines, relativement à la religion, au désir, à
la science, au langage, à l'économie ou à la mort, les auteurs rebondissent sur d'autres questions
implicites et enchâssées : pourquoi l'humanité a t-elle créé l'art ? Peut-on imaginer l'humanité sans art
? Pourquoi l'art plutôt qu'autre chose ? Et dans ce cas, plutôt que quoi ? Diverses, complémentaires
ou contradictoires, les réponses suggèrent en creux une définition de l'art. Spontanées, recueillies lors
d'entretiens réalisés par Raphael Cuir, les réponses sont traitées avec humour, engagement, ou
poésie.
DAGEN, Philippe, La haine de lʼart, Paris, Grasset, 1997.
La France aime-t-elle ses artistes? A en croire une polémique récente, l'art contemporain serait sans
nécessité ni avenir, sans amateurs ni acheteurs. Il y aurait d'un côté les tenants d'un bon goût et de
l'autre une élite éprise d'hermétisme. Simpliste? Sans doute. Mais les Français défilent en masse
devant les Impressionnistes et font la grimace devant l'art d'aujourd'hui. Serait-ce cela, l'exception
culturelle nationale? Critique d'art au journal Le Monde, Philippe Dagen affirme les enjeux de cette
nouvelle querelle des anciens et des modernes. Il analyse cette haine singulière de l'art, qui jadis alla
jusqu'à l'autodafé et ne va plus, aujourd'hui, au-delà de l'indifférence. Les musées ressemblent à des
sarcophages. La monomanie du patrimoine étend son empire. L'Etat culturel restreint une aide déjà
parcimonieuse. L'influence artistique française à l'étranger s'évanouit. Au nom de la tradition, le
classique rétablit sa molle dictature. Pourquoi ce culte de ce qui fut et ce refus de ce qui est? La
société française ne demanderait-elle plus qu'une chose à ses artistes importuns: qu'ils la laissent
dormir, ou mourir, en paix?
DAGEN, Philippe, Lʼart impossible, de lʼinutilité de la création dans le monde contemporain,
Paris, Grasset, 2002.
Pourquoi l'art est-il presque impossible aujourd'hui ? Parce que la situation lui est défavorable. Parce
que la société contemporaine n'a plus de temps à consacrer à ses artistes. Elle réserve son attention
aux divertissements que diffuse chaque jour la télévision, aux messages que répète la publicité, aux
mythologies qu'exploite un cinéma dit grand public , aux spectacles sportifs, aux loisirs. Ces activités
ont pour elles l'écrasante supériorité de la facilité, du nombre, de la masse, de l'argent. On peut en
prendre son parti et capituler devant cet état de fait c'est l'attitude la plus confortable. C'est la plus
répandue de nos jours - et aussi celle de bien des artistes eux-mêmes qui, certains de n'avoir plus
qu'une audience minime, ont réduit leur champ d'action à leur atelier et au musée. Ce livre défend
l'attitude contraire. Il en appelle aux artistes vivants contre le spectacle, et à la liberté individuelle
contre la fascination collective.
DANTO, Arthur, Lʼart contemporain et la clôture de lʼhistoire, Paris, Edition du Seuil, 2000.
Arthur Danto, professeur émérite de philosophie à l'université Columbia et critique d'art, prolonge
dans ce texte une réflexion entamée en 1996 avec Après la fin de l'art. Il y reprenait à son compte
l'assertion de Hegel concernant la mort de l'art et tâchait d'en actualiser l'échéance. Il ne s'agissait
pas d'annoncer la fin des productions artistiques, mais celle de l'idée même d'art. L'objet de ce
nouveau recueil est de brosser le tableau de l'époque artistique actuelle, où « tout est possible » et où
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il n'existe plus de critère permettant de dire ce qu'est une œuvre d'art visuel. A. Danto relève en
particulier que la démarche de rupture avec le passé, obligatoire pour l'artiste moderne, ne s'impose
plus à l'artiste postmoderne : il peut jouer avec le passé et l'utiliser dans ses œuvres.
DANTO, Arthur, La transfiguration du banal, Paris, Edition du Seuil, 1998.
Trente ans après sa publication, vingt ans après sa traduction française, un ouvrage s’est imposé dans
le rayon des classiques de la philosophie de l’art : en effet, La transfiguration du banal d’Arthur Danto
a nourri pendant nombre d’années les discussions pointues en ontologie de l’art en proposant une
redéfinition de la philosophie analytique de l’art et un regard différent sur l’histoire de l’art même.
DIDI-HUBERMAN, Georges, Devant l'image : question posée aux fins d'une histoire de l'art,
Paris, Les Editions de Minuit, 1990.
Ce livre développe une question critique posée et reposée à nos certitudes devant l'image.
Comment regardons-nous ? Pas seulement avec les yeux, pas seulement avec notre regard. Voir rime
avec savoir, ce qui nous suggère que l'œil sauvage n'existe pas, et que nous embrassons aussi les
images avec des mots, avec des procédures de connaissance, avec des catégories de pensée.
DION, Stéphane, Pour une esthétique du renouveau, Paris, LʼHarmattan, 2005.
Ce livre se veut provocant. Les opinions définitives et tranchées de l'auteur sur Marcel Duchamp,
Andy Warhol, qu'il ne reconnaît pas comme des artistes majeurs de notre temps, peuvent choquer
mais on ne peut pas rester insensible à son interrogation radicale sur le "vivre". On ne peut pas, non
plus, ne pas s'interroger sur la conception de l'art que l'auteur fustige, celle de ceux que Pierre Bergé
appelle les "faiseurs d'art contemporain".
DOLEVICZEYI-LE PAPE, Isabelle, L'esthétique du deuil dans l'art allemand contemporain :
du rite à l'épreuve, Paris, L'Harmattan, 2009
Tombes, stèles, crânes, reliques... Autant de motifs qui hantent l'art allemand depuis 1945. Peintures
cadavériques chez Gerhard Richter, toiles maculées de cendre et de cheveux chez Anselm Kiefer,
madones noircies et déliquescentes imaginées par Anne Wenzel : en peinture comme en sculpture,
le deuil se manifeste de façon si insistante que nous pouvons légitimement y reconnaître la clef de
voûte d'une véritable esthétique outre-Rhin.
FOISY, Suzanne, THERIEN, Claude, TREPANIER, Josette, L'expérience esthétique en question :
enjeux philosophiques et artistiques, Paris, L'Harmattan, 2009.
A travers 4 disciplines, (la philosophie, l'art, l'histoire de l'art et la sociologie) et selon 3 axes, les lieux de
l'expérience esthétique, les effets esthétiques, les cultures et interprétations, l'ouvrage tente de
comprendre la situation actuelle de l'esthétique artistique.
GAUTHIER, Michel, LʼAnarchème, Genève, Les Presses du réel, MAMCO, 2002.
Il ne s’agit donc, en aucun cas, ni d’une histoire ni d’une théorie de ce que Michel Gauthier désigne
sous le vocable d’anarchème. Il s’agit plutôt d’une tentative pour poser quelques jalons dans la prise
en compte du singulier phénomène qu’est un régime de défocalisation appliqué à l’œuvre. Et que la
défocalisation constitue un attentat fait à l’autorité de l’œuvre d’art et que, en ce sens, le saccage
puisse, à l’occasion, être une alternative à la défocalisation, c’est évidemment aussi l’une des
perspectives que, avec le travail de Steven Parrino, ce recueil voudrait ouvrir.
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GAUTHIER, Michel, Les promesses du zéro, Genève, Les Presses du réel, MAMCO, 2009.
Inaptitude à voir, sentiment de perte, absence de sens, quête du zéro, plaisir de la réification ou, au
contraire, ultime tentative pour la déjouer, telles sont les singulières données que l'ouvrage de Michel
Gauthier dégage à travers l'analyse de quelques-unes des œuvres majeures de notre temps.
GENIN, Christophe, LEROUX, Claire, LONTRADE, Agnès, Juger l'art ?, ouvrage publié avec le
concours du Conseil scientifique de l'université Paris 1, Colloque, 2005, Paris, Centre Saint-Charles
de l'université Paris 1, Paris, Publications de la Sorbonne, 2009.
Ouvrage collectif rassemblant plusieurs conférences produites lors du colloque "Juger l'art ?", du 25 au
27 novembre 2005. Il fut organisé et dirigé par Christian Denker, alors ATER à l'université Paris 1,
Christophe Genin, maître de conférences à l'université Paris 1, Claire Leroux, enseignante-chercheur à
l'ESIEA et Agnès Lontrade, maître de conférences à l'université Paris 1. Quinze auteurs reviennent sur
les concepts fondamentaux de la théorie du jugement esthétique et de la critique d'art au vu de l'art
contemporain. Ils analysent le problème de la règle du jugement esthétique, le rapport entre la
critique et la démocratie, entre l'engagement personnel et la communauté des avis ainsi que la
critique d'art aujourd'hui, ses nouvelles pratiques et ses nouveaux champs.
GOODMAN, Nelson, Langages de lʼart : une approche de la théorie des symboles, Paris,
Hachette, 2005.
Le débat sur l'art est en général traversé par des controverses touchant à la définition du beau. Dans
ce livre devenu un classique de la réflexion philosophique sur l'art, Nelson Goodman propose une
élucidation de ce que nous appelons " objet d'art ", considéré comme une forme, particulière du
symbole, analogue à l'écriture, par exemple. Recourant à des exemples tirés des sciences, de l'étude,
de la perception ou encore de l'usage pratique des objets, il cherche à comprendre comment la
musique ou la peinture peuvent être considérés comme des langages ayant leur logique propre. Son
enquête le conduit à s'interroger sur la notion d'authenticité, sur l'esquisse ou encore sur l'émotion
esthétique. Ce livre inaugure ainsi une nouvelle manière, plus modeste, de réfléchir sur l'art, qui
conduit pas à pas le lecteur à s'interroger sur le sens des mots qu'il emploie. Professeur de philosophie
à Harvard, Nelson Goodman est l'un des plus célèbres représentants de la tradition de la philosophie
analytique anglo-saxonne. Nombre de ses ouvrages ont été traduits en français, parmi lesquels L'Art
en théorie et en action (L'Eclat, 1996).
GRENIER, Catherine, Lʼart contemporain est-il chrétien ?, Nîmes, Jacqueline Chambon, 2003.
Catherine Grenier développe ce qui apparaîtra à certains comme une provocation en commençant
par une étude détaillée de cette nouvelle iconographie. L'homme y est réinterprété comme corps
incarné, faible, en échec. Cette religion insiste sur l'ordinaire et l'accessible, elle est hantée par la
dérision, la mort et le deuil. Après une modernité désincarnée proposant ses icônes majestueuses, on
en revient à une image incarnée, une image d'après la chute. En profondeur, il se dit là un
renversement des modèles de l'art lui-même : A Prométhée succède Sisyphe ou mieux le Christ
souffrant, un homme sans modèle, sans lien, inscrit dans une condition humaine à laquelle il ne peut
échapper. Les persuasives analyses de Catherine Grenier sont menées sur un large corpus d'œuvres
d'artistes comme Hirst, Alys, Jankowski, Cattelan, Gordon, Rondinone, Wallinger, Pfeiffer, Taylor Wood,
Kulig, Meese, Serrano, Sorin, Stoll, Wearing, Delvoye, Kersels, Guilleminot, Mac Queen, Billingham,
Tuymans, Dumas, Ahtila, etc., etc.
GRENIER, Catherine, La revanche des émotions : essai sur lʼart contemporain, Paris, Edition du
Seuil, 2008.
L'art du XXIe siècle est né sous le signe de l'émotion : le pathos et le rire, les stimulations sensorielles et
l'empathie sont aujourd'hui les modes d'adresse privilégiés par les artistes. Au travers d'une analyse
très documentée de la scène artistique contemporaine, Catherine Grenier met en lumière le passage
"du concept à l'affect" dont témoignent des œuvres qui réaniment les forces vives de la tragédie, du
drame ou de la comédie. Enfants terribles de la modernité, héritiers de Goya et de Shakespeare, les
49
artistes convoqués par l'auteur répondent aux pulsions dépressives de notre temps par une
interpellation directe du spectateur. Le trauma, la Vanité, le grotesque, l'animalité, l'immaturité sont
les zones d'exploration dans lesquelles l'art nous invite à renouer avec une forme de connaissance
sensible : la connaissance pathétique.
JIMENEZ, Marc, La querelle de lʼart contemporain, Paris, Folio essais, 2005.
Dans cet essai, Marc Jimenez s'interroge sur la création artistique contemporaine. Une création sans
cesse remise en question par ses détracteurs : controverses, polémiques, débats virulents traduisent
une certaine perplexité, une désorientation des récepteurs de ces œuvres. Ainsi, tenter d'évaluer les
normes d'évaluation et d'appréciation esthétiques s'avère plus que jamais nécessaire. Car si la
modernité artistique a bouleversé les catégories traditionnelles, c'est sur le thème de la décadence
de l'art contemporain que s'oriente la polémique depuis déjà de nombreuses années.
JIMENEZ, Marc, L'esthétique contemporaine : tendances et enjeux, Paris, Klincksieck, 2004.
Les formes inédites de l'art contemporain, souvent provocatrices et parfois mal comprises par le
public, sont certainement à l'origine du regain d'intérêt pour l'esthétique. Dès le XIXe siècle, celle-ci
s'est trouvée confrontée aux soubresauts de la modernité artistique puis des avant-gardes et elle s'est
forgée une terminologie propre, d'origine philosophique, qui n'est pas toujours familière aux nonspécialistes. Pour que le débat sur l'art actuel paraisse moins confus ou réservé aux seuls initiés, cet
ouvrage expose les enjeux artistiques nés avec le XXe siècle et les principales questions auxquelles
tente de répondre l'esthétique contemporaine. Marc Jimenez, philosophe et germaniste, est
professeur à l'université de Paris I (Panthéon-Sorbonne). Il enseigne l'esthétique à l'UFR d'Arts plastiques
et sciences de l'art où il dirige le Centre de recherches en esthétique théorique et appliquée. Il est le
directeur de la Collection d'esthétique chez Klincksieck.
JOUANNAIS, Jean-Yves, Lʼidiotie : art, vie, politique, Paris, Beaux Arts éditions, 2003.
Depuis plus d'un siècle, les arts regorgent d'artistes qui jouent à faire les idiots. Des créateurs seuls et
singuliers, ni vraiment clowns, ni tout à fait mystiques, qui ont fait le choix de ne pas être compris. J.Y
Jouannais embrasse ici le destin d'artistes qui ont perdu en reconnaissance ce qu'ils ont gagné en
spiritualité.
JOUANNAIS, Jean-Yves, Artistes sans œuvres : I would prefer not to, Paris, Verticales-Phase
deux, Gallimard, 2009.
Catalogue raisonné et déraisonnable des artistes chez qui les œuvres sont « présentes partout et
visibles nulle part », ce large inventaire fait l'éloge a priori paradoxal d'un art qui n'existe qu'en creux,
de créateurs qui n'en sont qu'à peine, comme autant d'avatars plus ou moins volontaires du fameux
Bartleby.
KIHM Christophe, DURING Elie, JEANPIERRE Laurent, ZABUNIAN Dork, In actu, de lʼexpérimental
dans lʼart, Dijon, Les Presses du réel, 2009.
Un ensemble de textes inédits de vingt-six auteurs et artistes d'horizons divers pour redéfinir les
pratiques expérimentales de la culture contemporaine, au croisement des sciences, des arts et des
nouvelles technologies : un nouveau regard critique sur l'art et ses processus créatifs.
50
KIHM, Christophe, ALIZART, Mark, Fresh théorie, Paris, Editions Léo Scheer, 2005.
La pensée française des années 1970 a fait récemment un retour remarqué sous le nom de « French
Theory ». Avec elle, avec Deleuze, Guattari ou Foucault, viennent ou reviennent aussi les auteurs et les
disciplines qu’elle a inspirés dans le monde anglo-saxon : Judith Butler et les gender studies ou Paul
Gilroy et les postcolonial studies. A l’heure où le climat politique se fait pesant, reviennent aussi la
pratique révolutionnaire d’un Toni Negri, inspirée du marxisme hétérodoxe de Mai 68, et une critique
des industries culturelles et de la société de consommation aux accents marcusiens. Que pouvonsnous faire de cette pensée qui a déjà plus de trente ans, dans un cas ; qui s’est développée sur un sol
américain, dans l’autre ; à des époques et dans des contextes différents du nôtre ? Ses concepts
n’ont-ils pas besoin d’être « rafraîchis », son voltage converti ? Telle est l’interrogation qui est à l’origine
de ce livre. Le lecteur trouvera ainsi dans Fresh Théorie, développées par 35 auteurs, des nouvelles
pensées du politique (« Communautés »), du corps (« Identités »), des formes (« Formes »), basées sur
une nouvelle lecture du monde (« Mutations »), qui en passent parfois par la French Theory, parfois
non, mais le plus souvent rafraîchissent la French Theory grâce à la French Theory elle-même.
KIHM, Christophe, ALIZART, Mark, Fresh théorie II: black album, Paris, Editions Léo Scheer, 2006.
KIHM, Christophe, ALIZART, Mark, Fresh théorie III : manifestations, Paris, Editions Léo Scheer,
2007.
LACOSTE, Jean, La philosophie de l'art, Paris, Presses Universitaires de France, 2004.
Synthèse sur les différents systèmes philosophiques portant sur le beau, la création artistique,
l'appréciation esthétique, l'imaginaire, etc.
LESCOURRET, Marie-Anne, Introduction à lʼesthétique, Paris, Flammarion, 2002.
En cinq chapitres : La relation esthétique ; La saveur et la faim ; Savoir et pouvoir ; Le champ artistique
; La correspondance des arts. Avec un glossaire critique sur des notions telles qu’abstraction, critère,
empathie, génie, image ou sur des acteurs comme Dahlhaus, Duchamp, etc.
LESZEK, Brogowski, FRANGNE, Pierre-Henry, Ce que vous voyez est ce que vous voyez :
tautologie et littéralité dans l'art contemporain, Rennes, PUF, 2009.
« Ce que vous voyez est ce que vous voyez» est la formule que le peintre américain Frank Stella a
utilisée en 1964 afin de justifier sa pratique picturale abstraite que les critiques de l'époque ont
rapidement nommée «art minimal». Car il s'agissait, pour lui, d'inventer une nouvelle forme artistique
qui réduisît l'œuvre à ses éléments les plus simples, les plus matériels et les plus visibles au point de
n'être plus qu'une entité purement objectale ne s'identifiant qu'à elle-même. Par ce geste et cette
formule, l'art minimal et littéraliste de Stella mais aussi de Robert Morris, de Carl Andre ou de Donald
Judd rejetait d'un coup la définition traditionnelle de l'art comme imitation, expression, symbole ou
métaphore à interpréter. Il impliquait aussi une radicale reconsidération de l'art et de son histoire à
l'époque moderne (au moins depuis l'émergence de la photographie et de l'impressionnisme
d'Édouard Manet) que ce livre collectif entend explorer. En nouant les discours de l'esthétique, de la
critique, de la philosophie, de l'histoire de l'art et de l'art lui-même, l'ouvrage analyse les enjeux d'un
moment important de l'art du XXe siècle. Profond à force de créer des surfaces seulement visibles,
réflexif à force de vouloir réduire l'œuvre à une simple chose parmi les choses, «l'art minimal» - puis
«l'art conceptuel» - nous interroge et nous inquiète au sujet de la nature, des opérations et de la
fonction de l'art d'aujourd'hui. Leszek Brogowski et Pierre-Henry Frangne sont tous les deux
enseignants-chercheurs en esthétique à l'université Rennes 2 Haute Bretagne.
51
MACEL, Christine, Le temps pris : le temps de l'œuvre, le temps à l'œuvre, Paris, Blou, Centre
Georges Pompidou, Monografik éditions, 2008.
Une analyse de la façon dont certains artistes reformulent l'expérience du temps dans leurs oeuvres et
déploient de nouvelles stratégies par rapport à ceux des années 1960 et 1970. Mêlant théorie
esthétique et scientifique et histoire de l'art, elle porte sur les oeuvres de R. Hains, P. Perreno, C. Wym
Evans, J. Mancuska, M. Blazy, M. François, etc.
MANGION, Eric, DE BRUGEROLLES, Marie, LABELLE-ROJOUX, Arnaud, Ne pas jouer avec des
choses mortes, Dijon, Les Presses du réel, 2009.
A partir d'une série d'«objets» issus de performances réunissant une trentaine d'artistes internationaux,
de Paul McCarthy à Jessica Warboys, Spartacus Chetwynd ou John Bock, ce catalogue rassemble
de nombreux textes sur les pratiques performatives de 1960 à aujourd'hui. Quels que soient ses
définitions, ses courants ou ses acteurs, l'histoire de la performance s'est construite entre ses premiers
actes futuristes ou dadaïstes, jusqu'à la fin des années 1970, sur des principes quasi invariables liés au
furtif et au fugitif, à l'éphémère, à l'action, au geste, à la parole, au public, mais surtout au corps qui
en est l'essence et la base même. Tous ces paramètres apparaissent comme les garants d'un
médium qui refuse par définition les formes esthétiques traditionnelles. De ce fait, la performance est
en principe l'art de l'immatérialité.
MARCADE, Bernard, ll n'y a pas de second degré : remarques sur la figure de l'artiste au XXe
siècle, Nîmes, Jacqueline Chambon, 1999.
Les textes réunis ici tentent chacun à leur manière de dessiner les contours mouvants de la figure de
l'artiste au XXe siècle. Ils tournent autour d'un paradoxe : l'artiste a beau se mettre à distance
(critique, esthétique ou éthique) de ses objets-sujets de considération ou de prédilection, il reste
immanquablement compromis avec eux.
MASSERA, Jean-Charles, Amour, gloire et CAC 40 : esthétique, sexe, entreprise, croissance,
mondialisation et médias, Paris, P.O.L., 1999.
Certaines parties de ce livre reprennent dans des versions originales ou remaniées des textes ou des
extraits publiés précédemment en revue (La lettre du cinéma, Art press...) ou dans des ouvrages
collectifs et des catalogues (L'Intime, Bruce Nauman, Transit...)
MICHAUD, Yves, Critères esthétiques et jugement de gout, Paris, Hachette, 2005.
La situation contemporaine de l'art semble signifier la fin de tout critère esthétique et l'ère du "
n'importe quoi ". À rebours de ce constat désenchanté ou cynique, Yves Michaud revient sur la
définition de critères esthétiques pour montrer qu'on peut penser leur diversité et leur pluralité sans
tomber dans un pur relativisme. En effet, nous apprécions les œuvres d'art en fonction de critères
distincts, les uns techniques, les autres en rapport avec la thématique représentée, d'autres encore
en fonction de références internes à l'histoire de l'art. Mais cette variété peut être explicitée et
discutée. Nourrissant sa réflexion d'une fréquentation assidue du scepticisme de Hume, l'auteur
retrouve l'esthétique du XVIIIe siècle pour donner un sens nouveau à la question du goût. Un ouvrage
concis qui propose, avec une clarté rare, des clés pour la compréhension de la modernité et de la
postmodernité. Yves Michaud, philosophe, dirige l'Université de tous les savoirs. Il est l'auteur de
nombreux ouvrages de philosophie politique et esthétique, et s'est imposé comme l'un des principaux
commentateurs de l'art contemporain. Il a déjà publié, dans la collection " Pluriel ", L'Art à l'état
gazeux (2004).
52
MICHAUD, Yves, Lʼart à lʼétat gazeux, Paris, Hachette, 2004.
Le livre d’ Yves Michaud est construit autour d'un paradoxe. Nous vivons dans le monde du triomphe
de l'esthétique. Tout est supposé être beau : les produits packagés, les corps du body-building,
l'environnement protégé et préservé, la nourriture dans les assiettes ; même les cadavres sont
emballés dans des housses plastique clean. Nous vivons dans un monde cosmétique. Mais ce
triomphe de l'esthétique s'accomplit dans un monde vide d'œuvres d'art, au sens de ces objets rares,
hyper valorisés, qu'on accrochait dans les musées et qu'on venait contempler religieusement. Les
tableaux accueillent des fragments de papier peint ou de linoléum, des collages, des éléments de
récupération, jusqu'au moment où il n'y aura plus du tout de tableau, au sens d'une surface colorée.
Ce qui remplace l'œuvre ? Des happenings, des « installations », des « performances ». Ce n'est pas la
fin de l'art et il n'y a pas lieu de crier au scandale. Mais c'est la fin du régime traditionnel de l'art, celui
où il produisait des objets
MOINEAU, Jean-Claude, L'art dans l'indifférence de l'art, Paris, PPT, 2001.
Jean-Claude MOINEAU a développé, dans les années 60, de nombreuses activités artistiques et
« méta-artistiques » tournées notamment vers l’art processuel, le livre d’artiste, la poésie visuelle,
l’event, la performance, le mail art, « l’art au-delà de l’art ». Puis, comme tant d’autres, dans le
contexte des années post-soixante-huit, il a interrompu toute activité artistique. Contrairement,
cependant, à beaucoup d’autres qui n’ont pas tardé à reprendre le chemin d’activités artistiques,
Jean-Claude Moineau s’est toujours, depuis, refusé à reprendre, comme si de rien n’était, son activité
artistique antérieure. Ce qui ne l’a toutefois pas empêché de continuer à être attentif à l’actualité de
l’art et aux apories dans lesquelles celui-ci se débattait. Ce en quoi la démarche de Jean-Claude
Moineau est restée, malgré tout, « méta-artistique », au sens de « ce qui traite (de façon critique) de
l’art ». Depuis 1969 Jean-Claude Moineau enseigne la théorie de l’art à l’Université de Paris 8 tout en
adoptant une « attitude » (au sens où Michel Foucault parle d’ « attitude de modernité ») à la fois
prospective et critique sur l’art en train de se faire.
MOINEAU, Jean-Claude, Contre l'art global : pour un art sans identité, Maisons-Alfort, Ere, 2007.
L’art global n’est pas tant un art intégral qu’un art intégralement intégré, ayant -après l’échec de ce
qu’il pouvait encore y avoir de velléité critique dans le postmodernisme et le constat que toute visée
critique se trouve inexorablement absorbée par ceci même dont elle entend faire la critiqueabandonné toute dimension critique qui supposerait un ailleurs, s’appliquant sans relâche à faire
passer dorénavant toute ambition critique pour réactive.
MOISDON TREMBLEY, Stéphanie, Stéphanie Moisdon / Stéphanie Moisdon, Dijon, Les Presses
du réel, 2007.
On pourrait dire que ce livre traite de l'événement de la jouissance et de la mort de la critique, à
moins que ce soit l'inverse. Il fait cohabiter des articles, des chroniques, des entretiens, des récits sur
l'art, publiés entre 1987 et 2007. Il y est question du travail, du contrat, de la propriété, de la mutualité,
de l'institution, de l'espace public, d'exposition, de projection, de représentation, du réel, du
spectateur et de sa condition, du désir et de son économie, du passage du nom propre au nom
commun. Il parle de ces noms qui sont ou ont été : John Armleder, Bless, Trisha Donnelly, Mehdi Belhaj
Kacem, Gilles Châtelet, Guy Debord, de Rijke/de Rooij, Sylvie Fleury, Jean-Luc Godard, Dominique
Gonzalez-Foerster, Douglas Gordon, Carsten Höller, Michel Houellebecq, Pierre Huyghe, Pierre Joseph,
Joseph Kosuth, Jacques Lacan, Jean-François Lyotard, Olivier Mosset, Philippe Parreno, Tino Sehgal,
Rirkrit Tiravanija, Jean-Luc Verna, Andy Warhol... et d'une Stéphanie Moisdon.
MOULENE, Claire, Art contemporain et lien social, Paris, Cercle dʼart, 2007.
Certains artistes contemporains œuvrent dans le sens d'une consolidation du lien social. Ils activent
l'échange direct ou la réciprocité, initient de grands rassemblements ou créent des structures
d'accueil, dans une démarche favorisant un mieux "être ensemble". D'autres élaborent des utopies
qui interrogent et critiquent l'organisation sociale et son lot de frustrations.
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NANCY, Jean-Luc, DURAND, Régis, Sans commune mesure : image et texte dans l'art actuel,
Paris, Léo Scheer, 2002.
Cet ouvrage est une réflexion autour des rapports sans commune mesure qu’entretiennent l’image et
le texte dans l’art contemporain. Il est fondé sur trois expositions (qui ouvriront à partir du 11
septembre 2002) au Centre national de la photographie (Paris), au Fresnoy Studio national des arts
contemporains (Tourcoing) et au Musée d’art moderne Lille Métropole (Villeneuve d’Ascq). Il
rassemble des textes de Régis Durand, Savine Faupin, Alain Fleischer, Charles Harrison, Jean-Luc
Nancy et Jean-Pierre Rehm et comporte de nombreuses illustrations d’œuvres d’une soixantaine
d’artistes dont Art & Language, Claude Closky, Walker Evans, Robert Filliou, Robert Frank, Jean-Luc
Godard, Gary Hill, Barbara Kruger, Ken Lum, Michael Snow, Lawrence Weiner... À travers un
entrecroisement de points de vue de commissaires d’expositions, critiques et théoriciens, Sans
commune mesure traite de la multiplicité et de la complexité des relations entre les images et les
textes dans l’art contemporain. Il a pour objectif d’instruire cette thématique texte-image à travers de
nouveaux regards et l’iconographie des expositions. Régis Durand, l’initiateur du projet commun
d’expositions, pose le sujet. C’est parce que l’image appartient bel et bien à un ordre différent, sans
commune mesure avec le langage, que le rapport texte-image-cellule fondamentale de la
communication - apparaît comme le premier dispositif multimédia. C’est dans un espace mince
comme une feuille que Jean-Luc Nancy oscille entre le recto du texte (sa signification) et le verso de
l’image (sa représentation) et vice-versa. De Picasso à Pierre Huyghe, en passant par l’art
conceptuel, Savine Faupin nous propose un parcours de son exposition. Charles Harrisson, lui,
confronte la faillite du Modernisme en cette fin des années soixante à l’émergence de l’art
conceptuel, cet art d’écriture ou cette écriture comme art. Pour Alain Fleisher, si les mots éclairent
l’image, une fois déterminée, elle n’en continue pas moins de briller par elle-même. Et enfin, c’est
tout au long d’une course-poursuite » que se livrent les images qui défilent et la voix off dans le film de
Marguerite Duras Les mains négatives que Jean-Pierre Rehm interroge le rapport texte-image.
NEGRI, Toni, Art et multitude : neuf lettres sur l'art, Paris, EPEL, 2005.
Cet ouvrage se présente sous forme de lettres fictives de T. Negri à des amis. L'auteur s'interroge sur la
place de l'art dans le monde actuel. Dominé par la globalisation et la saturation du capitalisme, l'art
comme le travail sont devenus abstraits. Le désir d'expression artistique est partout présent quand la
multitude agit de manière créative.
OʼDOHERTY, Brian, White cube : l'espace de la galerie et son idéologie, Zurich, JRP-Ringier,
2008.
Les quatre essais que Brian O'Doherty publia entre 1976 et 1981 et qui furent regroupés sous le titre
collectif de Inside the White Cube. The Ideology of the Gallery Space constituent l'une des plus belles
boîtes à outils dont disposent aujourd'hui artistes, critiques, curateurs et collectionneurs. Le «cube
blanc» est ainsi devenu, à travers le monde, titre d'expositions, nom de galeries et l'un des topiques les
plus répandus de l'art contemporain.
ONFRAY, Michel, Archéologie du présent : manifeste pour une esthétique cynique, Paris, Adam
Biro, 2003.
L'art contemporain, qui occupe une place de plus en plus importante dans la vie culturelle et sociale
(musées, expositions événements, aide accrue des pouvoirs publics), est aussi au cœur d'un débat, la
plupart du temps en termes très polémiques. Après Jean Clair, Yves Michaud, Philippe Dagen bien
d'autres, le philosophe Michel Onfray apporte sa contribution à cette « querelle des Modernes», mais
il le fait ici dans un esprit très nouveau. S'il reprend à son compte, avec beaucoup de talent et
d'énergie certaines des critiques faites habituellement à l'art contemporain narcissisme, hermétisme
culte de la laideur, infantilisme, provocation tournant à vide, arrogance des « experts », il refuse la
condamnation de principe, à ses yeux purement réactionnaire et conservatrice. L'art contemporain
ne doit pas être vu, et rejeté, comme un bloc homogène des artistes s'y distinguent, grenant un
travail échappant à ces critiques. Loin de toute nostalgie d'un art figé, idéalisé, Michel Onfray donne
une approche vivante politiser de certaines œuvres en cours, et parie sur leur postérité. Avec des
artistes comme Gustav von Hagens, Wim Delvoye, Hans Haacke Panamarenko ou Orlan, pour citer
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qu'eux, se dessine une cartographie nouvelle de l'art contemporain l'essai de Michel Onfray, sorte de
fil d'Ariane dans le labyrinthe des créations contemporaines, propose des critères de jugement et
réinscrit des œuvres encore énigmatiques et très novatrices, dans l'histoire de l'art.
PONTBRIAND, Chantal, Fragments critiques 1978 – 1998, Nîmes, Jacqueline Chambon, 1998.
Chantal Pontbriand, critique d'art et commissaire, est directrice-fondatrice de la revue d’art
contemporain Parachute. Après avoir étudié l'histoire de l'art, la littérature comparée et
l'administration de l'art à l'Université du Québec à Montréal, elle suit les séminaires de Louis Marin et
de Jean-François Lyotard à Montréal, ce qui la marque profondément. Elle commence son activité
de critique et de commissaire alors qu'elle est encore étudiante. Après avoir collaboré à diverses
revues canadiennes et étrangères, dont Artscanada, Vie des Arts et Flashart, elle fonde Parachute en
1975.
RANCIERE, Jacques, Le partage du sensible : esthétique et politique, Paris, La Fabrique, 2000.
Au-delà des débats sur la crise de l’art ou la mort de l’image qui rejouent l’interminable scène de la
fin des utopies », le présent texte voudrait établir quelques conditions d’intelligibilité du lien qui noue
esthétique et politique. Il propose pour cela d’en revenir à l’inscription première des pratiques
artistiques dans le découpage des temps et des espaces, du visible et de l’invisible, de la parole et du
bruit, qui définit à la fois le lieu et l’enjeu de la politique. On peut alors distinguer des régimes
historiques des arts comme formes spécifiques de ce rapport et renvoyer les spéculations sur le destin
fatal ou glorieux de la « modernité » à l’analyse d’une de ces formes.
RANCIERE, Jacques, Malaise dans l'esthétique, Paris, Galilée, 2004.
On accusait hier l'esthétique de dissimuler les jeux culturels de la distinction sociale. On voudrait
aujourd'hui délivrer les pratiques artistiques de son discours parasite. Mais l'esthétique n'est pas un
discours. C'est un régime historique d'identification de l'art. Ce régime est paradoxal, car il ne fonde
l'autonomie de l'art qu'au prix de supprimer les frontières séparant ses pratiques et ses objets de ceux
de la vie ordinaire et de faire du libre jeu esthétique la promesse d'une révolution nouvelle.
L'esthétique n'est pas politique par accident mais par essence. Mais elle l'est dans la tension irrésolue
entre deux politiques opposées : transformer les formes de l'art en formes de la vie collective,
préserver de toute compromission militante ou marchande l'autonomie qui en fait une promesse
d'émancipation.
RANCIERE, Jacques, Le spectateur émancipé, Paris, La Fabrique, 2008.
« Celui qui voit ne sait pas voir » : telle est la présupposition qui traverse notre histoire, de la caverne
platonicienne à la dénonciation de la société du spectacle. Elle est commune au philosophe qui
veut que chacun se tienne à sa place et aux révolutionnaires qui veulent arracher les dominés aux
illusions qui les y maintiennent. Pour guérir l aveuglement de celui qui voit, deux grandes stratégies
tiennent encore le haut du pavé. L une veut montrer aux aveugles ce qu’ils ne voient pas: cela va de
la pédagogie explicatrice des cartels de musées aux installations spectaculaires destinés à faire
découvrir aux étourdis qu’ils sont envahis par les images du pouvoir médiatique et de la société de
consommation. L autre veut couper à sa racine le mal de la vision en transformant le spectacle en
performance et le spectateur en homme agissant. Les textes réunis dans ce recueil opposent à ces
deux stratégies une hypothèse aussi simple que dérangeante : que le fait de voir ne comporte
aucune infirmité ; que la transformation en spectateurs de ceux qui étaient voués aux contraintes et
aux hiérarchies de l action a pu contribuer au bouleversement des positions sociales ; et que la
grande dénonciation de l homme aliéné par l excès des images a d abord été la réponse de l ordre
dominant à ce désordre. L’émancipation du spectateur, c est alors l affirmation de sa capacité de
voir ce qu’il voit et de savoir quoi en penser et quoi en faire. Les interventions réunies dans ce recueil
examinent, à la lumière de cette hypothèse, quelques formes et problématiques significatives de l art
contemporain et s efforcent de répondre à quelques questions : qu’entendre exactement par art
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politique ou politique de l art ? Où en sommes-nous avec la tradition de l art critique ou avec le désir
de mettre l art dans la vie ? Comment la critique militante de la consommation des marchandises et
des images est-elle devenue l affirmation mélancolique de leur toute-puissance ou la dénonciation
réactionnaire de l « homme démocratique » ?
ROSENKRANZ, Karl, Esthétique du laid, Belval, Circé, 2004.
Analyse la controverse actuelle autour de l'esthétique et de sa légitimité en tant que pratique
philosophique à identifier l'art et à penser le sensible. Et étudie l'évolution de la place que prennent
simultanément la politique et l'éthique dans cette pratique.
RUBY, Christian, Devenir contemporain ? La couleur du temps au prisme de lʼart, Paris, Edition
du Félin, 2007.
Que signifie être contemporain de quelqu'un ou de quelque chose ? " L'artiste est fils de son époque,
mais pas son disciple. " Voilà ce que notait Friedrich von Schiller dans ses Lettres sur l'éducation
esthétique de l'homme (1794-1795), voilà le point de départ d'une méditation sur la beauté moderne
et ses perspectives. Historiens de l'art et philosophes retournent sans cesse le même sablier de la
réception, inversent l'angle de pensée, défendent une position contre une autre. Le résultat ? C'est
un paradoxe. La profondeur critique s'est développée à la même vitesse que la confusion dans les
esprits. Il est urgent de penser à nouveau - et c'est ici le travail pertinent de Christian Ruby - le rapport
de l'individu à l'art et à son époque. De penser vraiment la création et de renouer avec une forme
intelligente d'engagement.
SEMIN, Didier, LʼAtlantique à la rame : humeurs et digressions, Genève, MAMCO, 2009.
Historien de l'art, essayiste, conservateur de musée ou professeur, Didier Semin est peut-être avant
tout un regard (don d'acuité cruelle et sens du point de vue) servi par un ton d'une rare élégance et
d'une inimitable drôlerie, une culture savante et curieuse tempérée par une indépendance d'esprit
que n'impressionne plus aucune autorité.
SEMIN, Didier, La piste du hérisson, Nîmes, Jacqueline Chambon, 2004.
STERCKX, Pierre, Impasses et impostures en art contemporain, Paris, Anabet éditions, 2008.
Sur quelles bases théoriques s'appuyer aujourd'hui pour séparer les excitations de la mode de ce qui
fera événement dans l'art contemporain ? Les concepts d'« histoire », de « mouvement », « style » ou «
école » ont volé en morceaux. C'est dans ce méli-mélo actuel que Pierre Sterckx passe au crible
quelques grandes stars du marché international : des reliquaires de Damien Hirst à l'illustratif et
matiériste Anselm Kiefer, de l'anamorphose visqueuse de Garouste jusqu'à la déferlante chinoise
illustrée par l'artiste Wang Du... L'auteur ne prétend pas ajouter sa voix à la sinistre chorale qui multiplie
les discours d'exécration à l'égard de l'art contemporain mais plutôt à pister, démonter
scientifiquement ce qu'il croit être des impostures et des impasses.
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STERCKX, Pierre, Les plus beaux textes de l'histoire de l'art, Boulogne-Billancourt, Beaux arts
éditions, 2009.
Des grottes de Lascaux révélées par Georges Bataille aux dessins de Cy Twombly décryptés par
Roland Barthes, écrivains, philosophes, poètes, historiens de l'art ont pris la plume pour éclairer les
œuvres et les artistes qui les inspirèrent. Ainsi, Diderot dévoile Chardin, Zola et Mallarmé défendent
Manet, Rilke rend hommage à Rodin, Arasse réinterprète la Joconde. Articles de presse, comptes
rendus de Salons, poèmes, extraits de romans, essais, la critique d'art s'écrit de mille façons. Cette
anthologie illustrée propose un florilège de 70 chefs-d’œuvre qui ont fasciné les grands auteurs et
constitue une nouvelle histoire de la critique. Sélectionnés et commentés par Pierre Sterckx, illustrés
par l'œuvre décrite, ces morceaux choisis célèbrent les noces de l'art et de la littérature.
ROCHLITZ, Rainer, Lʼart au banc dʼessai : esthétique et critique, Paris, Gallimard, 1998.
Arguant de la relativité des goûts et des plaisirs, une esthétique libérale entend prendre simplement
acte du différend des jugements, tous par nature individuels et subjectifs. Rarement, pourtant, s'est
fait à ce point sentir le besoin de critiquer, de juger, de sélectionner. R. Rochlitz nous invite à
réinventer l'esthétique ; il montre notamment la complémentarité entre esthétique et critique.
SOURIAU, Etienne, Vocabulaire d'esthétique, Paris, Presses Universitaires de France, 2004.
Plus de 2.000 termes constituent les entrées de ce vocabulaire. De nombreux renvois complètent les
articles. Contient un index des écoles et mouvements artistiques ainsi qu'une liste des articles traités.
SZEEMANN, Harald, Quand les attitudes deviennent forme : œuvres, concepts, processus,
situations, Kunsthalle Bern, 1969.
Szeemann entreprend une carrière de commissaire d'exposition indépendant au niveau international
à partir de son exposition « Quand les attitudes deviennent forme » (When attitudes becomes form :
live in your head, Berne, 1969) où il expose, entre autres parmi les 69 participants, son ami Joseph
Beuys, Richard Serra, Michelangelo Pistoletto, Sarkis ou encore Lawrence Weiner. L'exposition fait date
et marque la reconnaissance du processus de création comme partie intégrante de l'œuvre d'art.
TRON, Colette, DURING, Elie, MONDZAIN, Marie-José, Esthétique et société : actes, Paris,
L'Harmattan, 2009.
Série de conférences sur les modes d'expression en cours pour "actualiser, transformer, critiquer,
renouveler les questionnements esthétiques". Les textes étudient l'industrie culturelle, l'apport des
appareils techniques dans la création ou le monde de l'image.
TRONCY Eric, Le colonel Moutarde dans la bibliothèque avec le chandelier (textes de 1985 –
1998), Dijon, Les Presses du réel, 1998.
Le Colonel Moutarde dans la bibliothèque avec le chandelier regroupe une trentaine de textes écrits
par Éric Troncy entre 1988 et 1998. Au fil de ces dix années, l’auteur esquisse une approche originale
du champ artistique, entre histoire et sociologie, et porte un regard particulièrement incisif sur
l’événement exposition. Une observation exigeante et passionnée de la production des artistes fonde
cette analyse, qui définit aussi les modalités contemporaines d’apparition de l’œuvre.
57
TRONCY Eric, Le docteur Olive dans la cuisine avec le revolver - Monographies et entretiens
1989 -2002, Dijon, Les Presses du réel, 2002.
Eric Troncy livre ici (après Le colonel Moutarde...) un florilège des monographies et entretiens
consacrés aux artistes de notre époque. Plus que le portrait d'une génération d'artistes, c'est toute
une philosophie de l'activité contemporaine qui s'esquisse en filigrane, et dont l'auteur n'épargne
jamais le récit des travers et aberrations qui font aussi son identité.
VIRILIO, Paul, Esthétique de la disparition, Paris, Galilée, 1989.
Si la vitesse c'est la lumière, alors le semblant c'est le mouvant. L'auteur s'interroge ici sur les
perceptions inconscientes, sur la vraisemblance des images et sur les manipulations cinématiques
dont elles sont l'objet.
VON DRATHEN, Doris, Vortex of silence: proposition for an art criticism beyond aesthetic
categories, Milan, Charta, 2004.
58
> Théories de l’art contemporain
Sociologie de l’art / économie de l’art
BECKER, Howard S, Les mondes de l'art, Paris, Flammarion, coll. Champs Arts, 2006.
Howard S. Becker analyse la production de toute œuvre d'art comme une action collective. L'artiste
est au centre d'une chaîne de coopération liant tous ceux qui, à des titres divers, concourent à
l'existence de l'œuvre. Il se réfère à des créateurs du passé ou de son temps; il mobilise des fabricants
de matériels, des collaborateurs, des intermédiaires diffusant l'œuvre, des critiques et des théoriciens,
des fonctionnaires pour soutenir ou censurer l'activité créatrice, des publics. Tous agissent sur la base
de conventions communes qui s'incarnent dans des savoirs, des techniques, des habitudes de travail,
des catégories de perception. L'œuvre apparaît ainsi dans le mouvement de sa genèse matérielle et
cognitive : elle est empreinte des multiples décisions et interprétations qui font du " monde de l'art "
tout entier son " auteur ". Les Mondes de l'art compte parmi les contributions les plus originales au
développement de la sociologie de l'art.
BECKER, Howard S, Comment parler de la société : Artistes, écrivains, chercheurs et
représentations sociales, Paris, La Découverte, 2009.
S'appuyant sur sa longue expérience d'enseignant et de chercheur, le sociologue Howard S. Becker
traite des différentes représentations de la société. Il met au jour et questionne les conditions de
production et de réception de ces représentations, qu'il s'agisse de graphiques, de tableaux
statistiques, de cartes routières, de modèles mathématiques, de photographies, de pièces de
théâtre, d'enquêtes sociologiques ou de romans. En une série d'études passionnantes, l'auteur se
demande et nous demande, non sans humour, comment parler de la société.
CHATEAU, Dominique, Quʼest ce quʼun artiste ?, Rennes, PUF, 2008.
Insaisissable artiste...Il semble, en effet, fuir toute définition. Son rôle social affiche une prétention à
l'exception, il incarne une posture humaine qui ruse avec toute normalisation, et il prétend rechercher
une singularité qui ne souffre de se fixer qu'en s'inventant à chaque instant. Or, cet état à la fois de
plénitude et d'ambiguïté correspond à un moment très précis de l'histoire. Avant, le type de l'artiste
s'est formé au rythme de la spécialisation de son activité, après, à l'ère postmoderne, il semble subir
une crise qui fait peser un doute sur sa persistance. Il s'agit, dans ce livre, de retracer la courbe de
cette évolution : la montée progressive de la maturation de la posture d'artiste, jusqu'à l'apogée de
l'artiste-roi, puis sa chute, sinon attestée, du moins annoncée. Soit, entre le presque-artiste et le postartiste, le plein-artiste qui, outre d'avoir régné, est le fantasme que visa le premier et continuera de
hanter le second. Dominique Château est professeur d'esthétique à l'université Paris Ier PanthéonSorbonne. Il a publié notamment : L'art comme fait social, L'Harmattan, 1998 ; L'Héritage de l'art.
Imitation, tradition et modernité, L'Harmattan, 1998 ; Duchamp et Duchamp, l'Harmattan, 1999 ; Arts
plastiques : archéologie d'une notion, Jacqueline Chambon, 1999 ; Qu'est-ce que l'art ? L'Harmattan,
2000 ; Cinéma et philosophie, Nathan, 2003.
DUCRET, André, L'art pour objet : Travaux de sociologie, Paris, La Lettre volée, 2006.
Comprendre, pour le sociologue, c'est remonter de l'œuvre à l'acte, du produit au procès, de l'art
déjà fait à l'art en train de faire en replaçant l'activité artistique dans son contexte de production, de
diffusion et de réception. Issus d'enquêtes empiriques comme de recherches en bibliothèque, les
textes que réunit ce recueil sont autant de tentatives de remplir ce vaste programme sans cesse
amendé et disputé par la tradition sociologique. De la question de l'écriture pour Piet Mondrian au
rôle de l'artiste dans l'espace public, de la problématique de l'industrie culturelle selon Theodor
Adorno à celle du polythéisme des valeurs, d'une querelle savante autour de l'objet et de la méthode
en sociologie de la musique à la polémique publique suscitée par un concours d'embellissement
controversé, ces travaux s'inscrivent depuis une décennie au cœur du débat qui anima aujourd'hui la
sociologie des arts sur ses frontières, ses méthodes et ses résultats. André Ducret enseigne la sociologie
des arts et de la culture ainsi que l'histoire de la pensée sociologique à l'université de Genève. Il est
l'auteur de Mesures. Etudes sur la pensée plastique (Bruxelles, la Lettre volée, 1990) ; L'Art dans
59
l'espace public. Une analyse sociologique (Zurich, Seismo, 1994) et Architecte en Suisse. Enquête sur
une profession en chantier (Lausanne, PPUR, 2003).
FAURE, Sylvia, TRALONGO, Stéphanie, Le travail artistique, Paris, L'Harmattan, 2004.
Les articles analysent les logiques à l'œuvre dans la création artistique. A travers la musique, le théâtre
ou le cinéma, ils montrent que l'art connaît une dimension socialisatrice permettant au créateur de se
réaliser et de se construire une identité.
HEINICH, Nathalie, Etre artiste, les transformations du statut des peintres et des sculpteurs,
Paris, Klincksieck, 2005.
Les peintres et les sculpteurs n'ont pas toujours occupé la même place dans la société : conditions de
travail, statut juridique, encadrement institutionnel, position hiérarchique, fortune, mode de vie,
notoriété, critères d'excellence, et même caractère ou aspect physique ont considérablement
changé au cours des siècles, du Moyen Âge à aujourd'hui. C'est l'ensemble de ces différentes
caractéristiques qui forme leur « statut » : celui-ci englobe donc non seulement les conditions
matérielles de leur activité, mais aussi les représentations qui y sont associées, ainsi que la dimension
symbolique des significations du mot « artiste ». Cette investigation relève donc autant d'une
anthropologie de la notion d'artiste que d'une sociologie ou d'une histoire sociale de l'art.
HEINICH, Nathalie, L'élite artiste, Excellence et singularité en régime démocratique, Paris,
Gallimard, Bibliothèque des sciences humaines, 2005.
Ici, la sociologue s’intéresse à la place de l’artiste au sein du régime démocratique français. Partant
de l’analyse historique de la genèse de la figure de l’artiste après la Révolution comme être toutpuissant, aussi prestigieux que les membres les plus éminents de la société, malgré leur naissance
souvent modeste et leur absence de fortune personnelle. D’une aristocratie l’autre ? D’une certaine
manière, oui, l’aristocratie des artistes s’affirmant non plus par la qualité de son sang mais par la
singularité de ses comportements et de ses créations. Écrivains, auteurs dramatiques, musiciens,
peintres, autant d’arpenteurs des marges devenus, par la magie de l’art, de véritables héros de la
société…Comment ce phénomène s’est-il développé jusqu’à aujourd’hui et comment l’expliquer ?
HEINICH, Nathalie, Faire voir : l'art à l'épreuve de ses médiations, Paris, Les impressions
nouvelles, 2009.
Les professionnels de l'art, qu'ils soient experts, critiques, conservateurs ou commissaires d'expositions,
contribuent à faire sortir les œuvres des ateliers et à les exposer. L'auteure, sociologue du CNRS,
revient sur les valeurs et les représentations des décisions d'achats par les conservateurs ou sur les
arguments utilisés par les critiques pour qualifier une œuvre.
HILLAIRE, Norbert, Lʼartiste et lʼentrepreneur, Colloque, 2005, Nice, Université Sophia Antipolis,
Saint Etienne, Cité du design, 2008.
Ensemble de réflexions sur la façon dont le monde de l'entreprise, au-delà de la question du
mécénat, imprègne le monde de la création artistique, non seulement dans ses formes de production
et de diffusion, mais aussi l'œuvre elle-même, dans ses langages et ses matériaux. Il s'agit aussi de se
demander, en retour, dans quelle mesure le monde de l'art infiltre celui de l'entreprise.
60
HUITOREL, Jean-Marc, Art et économie, Paris, Cercle dʼart, 2008.
L'art s'intéresse à l'économie autant que l'économie s'intéresse à l'art. Toutefois, plus que d'économie
de l'art (le marché), il sera question ici de la manière dont les artistes, au cours de ces trente dernières
années, se sont appropriés la réalité économique. Comment se fait-il, en effet, qu'ils soient si
nombreux à représenter cette activité par les moyens de la photographie, de la vidéo, de la peinture
et de la sculpture mêmes, de l'installation également ? D'où vient ce désir des artistes de fonder des
entreprises, fictives ou bien réelles : de mimer à leur manière, critique ou amusée, cet aspect central
de l'activité humaine ? Si l'art se fonde sur la propension toute spécifique à lire, à comprendre et à
donner à voir ce monde que nous partageons pour le meilleur et pour le pire, alors l'économie, qui
fonde une large part du monde, ne pouvait que se soumettre au questionnement des artistes.
IVENS, Maria, Le peuple-artiste, cet être monstrueux : la communauté des pairs face à la
communauté des génies, Paris, L'Harmattan, 2002.
L’auteur s’attache à construire et à penser la notion d’artiste en conciliant l’homme ordinaire et le
génie que la modernité avait rendus contradictoires. L’individu exceptionnel proposé par l’histoire de
l’art contredit les populations d’artistes dont les documents d’archives gardent le témoignage. Le
retour aux sources de la modernité rétablit le lien légitime entre la " population " et l’" exception ", et
ce par le croisement des deux termes. L’artiste se révèle alors comme une métaphore, un signifiant
(le génie), renvoyant à un autre signifiant (le peuple) dont il faut exprimer la soudure.
MENGER, Pierre-Michel, Le travail créateur : S'accomplir dans l'incertain, Paris, Gallimard / Seuil,
coédition EHESS, 2009.
La création est un acte de travail. Depuis l'élaboration de l'œuvre jusqu'à l'organisation des activités
en marchés, en professions, en relations d'emploi et en dispositifs d'évaluation, un même principe
régulateur agit: l'activité créatrice est de part en part fécondée par l'incertitude. Le travail n'est
gratifiant pour l'artiste que si son déroulement demeure surprenant. Les professionnels, les critiques et
les publics procèdent à d'incessantes comparaisons pour identifier les qualités des artistes et des
œuvres, faute de savoir comment déterminer leur valeur absolue. Les marchés gèrent par la
surproduction la recherche de l'originalité profitable. Cet ouvrage met en place un cadre théorique
d'analyse de l'action en horizon incertain, puis l'applique aux arts. Des différences considérables de
succès peuvent-elles résulter de différences minimes de talent? La catégorie du génie est-elle soluble
dans la critique sociologique? Pourquoi les inégalités présentent-elles le même profil dans les arts et
dans les sciences? Si l'offre augmente toujours plus vite que la demande, faut-il conclure que les
artistes sont les funambules du déséquilibre, et que les mondes artistiques gagent leur
développement sur les paris de ces "fous rationnels"? Avec quelles contreparties? Comment le
principe d'incertitude gouverne-t-il l'action culturelle publique? Comment une œuvre peut-elle être
admirée pour son inachèvement?
MENGER, Pierre-Michel, Profession artiste, Extension du domaine de la création, Paris, Textuel,
coll. Conversations pour demain, 2005.
La fameuse querelle de l’argentier et du saltimbanque a fait l’objet d’une énième mise en scène à
l’été 2003 avec la grève des intermittents, réglée par l’absurde puisqu’on ne joua pas… Les
spectateurs étaient sommés de choisir leur camp entre la défense de la « Culture »… ou celle des
comptes sociaux. Refusant ce manichéisme, Pierre-Michel Menger nous adresse ici un tout autre
discours. Son propos : lutter contre les idées reçues et les conservatismes de tout poil, qu’ils tentent
de faire du financement de la culture un sanctuaire intouchable sous peine d’excommunication ou
qu’ils stigmatisent des professions artistiques jugées privilégiées et vaguement paresseuses. Pour sortir
de l’idéologie, Pierre-Michel Menger nous invite à comprendre ces réactions épidermiques comme
l’aveu d’une myopie vis-à-vis d’un monde en pleine mutation. Un monde où le travail artistique se
banalise en revêtant les caractéristiques de la flexibilité salariale et entrepreneuriale et où les notions
de créativité et de travail expressif se répandent dans le monde salarial conventionnel.
61
MENGER, Pierre-Michel, Du labeur à l'œuvre : Portrait de l'artiste en travailleur, Paris, Seuil, coll.
La république des idées, 2003.
Derrière la scène, l’écran ou la toile, il y a des hommes et des femmes au travail : des chanteurs, des
acteurs, des peintres, des musiciens, des metteurs en scène, des réalisateurs qui gagnent leur vie. À
quel prix ? Avec quels risques et quelles contraintes ? Quels sont les bons critères économiques
lorsqu’on s’intéresse à la création, c’est-à-dire à des objets par définition uniques et singuliers ?
Comment sécuriser les trajectoires professionnelles des créateurs ? C’est cet envers du décor
qu’explore Pierre-Michel Menger. Tel qu’il le raconte, le monde artistique est à la fois singulier et
exemplaire. Singulier parce que caractérisé par une multiplicité de risques sans équivalent dans les
autres professions. Exemplaire parce qu’il pose des questions qui sont celles du monde du travail dans
son ensemble aujourd’hui. Et si l’économie du monde artistique était la forme la plus aboutie du
nouveau capitalisme ?
MENGER, Pierre-Michel, Portrait de l'artiste en travailleur : métamorphoses du capitalisme,
Paris, Seuil, 2002.
Le temps n'est plus aux représentations héritées du XIXe siècle [...].Dans les représentations actuelles,
l'artiste voisine avec une incarnation possible du travailleur du futur, avec la figure du professionnel
inventif, mobile, indocile aux hiérarchies, intrinsèquement motivé, pris dans une économie de
l'incertain, et plus exposé aux risques de la concurrence interindividuelle et aux nouvelles insécurités
des trajectoires professionnelles. Comme si, au plus près et au plus loin de la révolution permanente
des rapports de production prophétisée par Karl Marx, l'art était devenu un principe de fermentation
du capitalisme. Comme si l'artiste lui-même exprimait à présent, avec toutes ses ambivalences, un
idéal possible du travail qualifié à forte valeur ajoutée.
MOULIN, Raymonde, Le marché de l'art : Mondialisation et nouvelles technologies, Paris,
Flammarion, coll. Champs Arts, réédition 2009.
La constitution des valeurs artistiques s'effectue à l'articulation du champ artistique et du marché.
Dans le champ artistique s'opèrent et se révisent les évaluations esthétiques ; dans le marché se
réalisent les transactions et s'élaborent les prix. Alors qu'ils ont chacun leur propre système de fixation
des valeurs, ces deux réseaux entretiennent des relations d'étroite interdépendance. Face aux
transformations économiques et artistiques à l'œuvre depuis la fin du XX' siècle, les marchés de l'art
classé - ancien et moderne - et le marché de l'art contemporain doivent relever de nouveaux défis.
Quels effets la mondialisation des échanges et des réseaux a-t-elle sur le marché de l'art? Quels effets
exercent les nouveaux supports impliquant la démultiplication et la dématérialisation des œuvres?
MOULIN, Raymonde, L'artiste l'institution et le marché, Paris, Flammarion, nouvelle réédition 2009.
L'« art contemporain », parallèlement à son institutionnalisation et à son entrée fracassante dans les
circuits académiques, suscite de nombreuses controverses entre les différents « spécialistes »
(historiens d'art, critiques d'art, conservateurs de musées, marchands d'art, sociologues...). Ce
phénomène (de société), qui est loin d'être exclusif à notre époque, se situe au cœur de la réflexion
de Raymonde Moulin dans son ouvrage L'artiste, l'institution et le marché. Dans un monde sans cesse
redéfini par ses mutations rapides, qualifié de bouleversé (et bouleversant), il importait à cette
sociologue (historienne de formation), de se pencher sur la production artistique, sphère de
prédilection desdites mutations. En abordant successivement, les différentes modalités de
construction des valeurs esthétiques, les mécanismes du marché de l'art, les paramètres de définition
d'un groupe social des artistes, Raymonde Moulin se propose de redéfinir, ou du moins d'éclaircir, ce
que nous pouvons appeler, de manière générale (donc imprécise et arbitraire), le « monde de l'art ».
62
MOULIN, Raymonde, Sociologie de lʼart, colloque, Marseille, 13-15 juin, Paris, Montréal (Québec),
L'Harmattan, 1999.
Une quarantaine de chercheurs de nationalités, de générations et d'écoles de pensée différentes
proposent leurs réflexions sur les deux grands sujets suivants : politiques et institutions culturelles ;
professions artistiques et marchés de l'art.
MOUREAU, Nathalie, SAGOT-DUVAUROUX Dominique, Le marché de lʼart, Paris, Editions La
Découverte, 2010.
En novembre 2006, un tableau de Jackson Pollock, toile n°5 1948, atteignait le prix record de 140
millions de dollars. En septembre 2008, Damien Hirst court-circuitait les galeries et proposait
directement aux enchères 218 de ses œuvres. Au final ? Un chiffre d'affaires de 120 millions de dollars.
Entre janvier 2004 et 2009, la cote des artistes chinois s'est accrue de 416%. Par quelle alchimie un
morceau de toile, une installation peuvent-ils valoir plusieurs millions d'euros ? Contrairement aux biens
usuels, pour lesquels la valeur dépend de caractéristiques essentiellement techniques, la valeur d'une
oeuvre d'art contemporain résulte d'un jeu complexe d'interactions entre différents acteurs : artistes,
galeries, conservateurs, commissaires d'exposition, collectionneurs, critiques, dont les actions et les
choix sont perçus comme autant de signaux attestant de la qualité de l'oeuvre. Le talent, bien sûr,
mais aussi le hasard et les stratégies se mêlent pour donner naissance à des hiérarchies de valeurs, qui
font in fine l'objet d'un relatif consensus. Cet ouvrage propose de décrypter les rouages d'un marché
généralement considéré comme le temple de l'irrationalité. Nathalie Moureau est maître de
conférences à Montpellier III et membre du Lameta (Montpellier I). Elle a publié L'Incertitude dans les
théories économiques (avec D. Rivaud-Danset, " Repères ", 2004). Dominique Sagot-Duvauroux est
professeur à l'université d'Angers et directeur du GRANEM (UMR-MA n° 49). Il a publié L'Economie des
fusions et acquisitions (avec N. Coutinet, " Repères ", 2003). Spécialisés en économie de la culture, ils
ont publié ensemble de nombreux articles et ouvrages sur le marché de l'art.
NICOLAS-LE STRAT, Pascal, Une sociologie du travail artistique : artistes et créativité diffuse,
Paris, L'Harmattan, 1998.
En quels termes juger l'art lorsque les pratiques sont devenues si multiples et les créateurs si nombreux
? L'entrée de l'art dans une dimension de masse pose de nombreux enjeux démocratiques. L'idée de
démocratisation culturelle convenait tant que l'art relevait encore d'une culture savante qu'il s'agissait
de diffuser dans le peuple. Face à cette vision élitiste, ce livre réfléchit à l'idée d'une démocratie
culturelle.
PEQUIGNOT, Bruno, ANCEL, Pascale, Une représentation sociale du temps : étude pour une
sociologie de l'art, Paris, L'Harmattan, 1996.
Cette étude s'intéresse aux représentations du temps telles qu'elles sont mises en scène dans une
pratique artistique contemporaine : l'installation. L'auteur nous montre à partir du croisement de
plusieurs exemples issus de pratiques sociales différentes (sciences, travail, etc.) que le temps est une
catégorie de pensée socialement et historiquement construite, qui structure notre expérience. Elle
précise en particulier comment l'oeuvre d'art au même titre que la religion, le travail, etc. peu être un
objet et un outil de connaissance de ce qui structure la vie sociale.
SAINT JACQUES Camille, Artiste, et après ?, Nîmes, Editions Jacqueline Chambon, 1999.
Ensemble d’entretiens. Réflexion collective sur le statut de l’artiste contemporain.
ZURCHER, Bernard, LISBONNE, Karine, Lʼart avec pertes ou profit ?, Paris, Flammarion, 2007.
Afin de déterminer ce que le monde de l'art et celui de l'entreprise peuvent avoir en commun, les
auteurs interrogent la légitimité et la finalité de l'art dans le monde du travail. Ils mettent à plat la
situation française et examinent les stratégies et les méthodes entrepreneuriales des autres pays
européens. Ils analysent également les apports positifs de l'art à la vie interne de l'entreprise.
63
METIERS DE L’ART CONTEMPORAIN / PROFESSIONNELS
> Métiers de l’art contemporain / Professionnels
Sciences & techniques de l’exposition
Commissaires, pratiques et théories curatoriales
ARDENNE, Paul, De lʼexposition de lʼart à la surexposition du commissaire, revue LʼArt même,
numéro 21, décembre 2003.
BUREN, Daniel, Exposition d'une exposition, Catalogue Documeta V. Kassel, 1972.
En 1972, Daniel Buren écrivait ceci : “De plus en plus le sujet d’une exposition tend à ne plus être
l’exposition d’œuvres d’art, mais l’exposition de l’exposition comme œuvre d’art. Ici, c’est bien
l’équipe de Documenta, dirigée par Harold Szeemann, qui expose (les œuvres) et s’expose (aux
critiques). Les œuvres présentées sont les touches de couleurs – soigneusement bien choisies – du
tableau que compose chaque section (salle) dans son ensemble. Il y a même un ordre dans ces
couleurs, celles-ci étant cernées et composées en fonction du dess(e)in de la section (sélection) dans
laquelle elles s’étalent, se présentent. Ces sections (castrations), elles-mêmes ‘touches de couleurs’ –
soigneusement choisies – du tableau que compose l’exposition dans son ensemble et dans son
principe même, n’apparaissent qu’en se mettant sous la protection de l’organisateur. Celui-ci réunifie
l’art en le rendant tout égal dans l’écrin-écran qu’il lui apprête. Les contradictions, c’est
l’organisateur qui les assume, c’est lui qui les couvre. Il est vrai alors que c’est l’exposition qui s’impose
comme son propre sujet et son propre sujet d’œuvre d’art. L’exposition est bien le ‘réceptacle
valorisant’ où l’art non seulement se joue mais s’abîme, car si hier encore l’œuvre se révélait grâce au
musée, elle ne sert plus aujourd’hui que de gadget décoratif à la survivance du musée en tant que
tableau, tableau dont l’auteur ne serait autre que l’organisateur de l’exposition lui-même.
CHAMBOISSIER, Anne-Laure, FRANCK, Philippe, Exposer l'image en mouvement ?, Colloque,
2003, Institut supérieur pour l'étude du langage plastique, Bruxelles : La Lettre volée, 2004.
Exposer l'image en mouvement? Comment "exposer" le flux des images artistiques polymorphes
d'aujourd'hui? Telle est la question à déclinaisons multiples que se sont posée les intervenants du
colloque international organisé en novembre 2003 à l'Institut supérieur pour l'étude du langage
plastique (Bruxelles) pendant le Festival des arts électronique Net@ys Wallonie-Bruxelles. Sur la lancée
de cette rencontre, des philosophes, critiques, historiens de l'art, commissaires d'exposition, artistes
livrent ici le fruit de leurs réflexions nourries par une expérience théorique et pratique. Partant des arts
visuels dans leurs développements les plus récents, incluant la vidéo et le cinéma expérimental
jusqu'à la création multimédia, ces contributions proposent une vision kaléidoscopique des images
projetées, incarnées, actualisées, virtualisées...qui nous renvoient à notre statut tout aussi hybride de
regardeurs-spectateurs, lequel se trouve à son tour redéfini par ces nouveaux modes de
représentation.
CUSSET, Yves, Le musée : entre ironie et communication : à propos des stratégies
d'exposition de l'art contemporain, Nantes, pleins feux, 2000.
Le musée garde, archive, collectionne, conserve. Pour exposer, transmettre, communiquer. Par sa
fonction même, il lui est difficile d'accueillir ce qui nous est contemporain. L'art contemporain
constitue pourtant un défi ironiquement lancé à sa fonction de conservation, et de communication.
Analyser ce défi, c'est essayer de comprendre un des enjeux majeurs de l'art aujourd'hui.
64
DAVALLON, Jean, Claquemurer, pour ainsi dire, tout lʼunivers, la mise en exposition. Paris,
Editions du Centre Pompidou, 1986.
Alors que les expositions ont connu un essor sans précédent, que connaissons-nous au juste de leur
nature et de leur fonctionnement Comment permettent-elles non seulement de présenter des objets
mais encore de faire comprendre des savoirs ? D'où tiennent-elles leur opérativité symbolique ?
Quelle place occupent-elles dans la vie de notre société ? Reprenant un ensemble de textes - dont
certains articles de référence devenus introuvables - qui ont jalonné ses recherches sur ces questions,
Jean Davallon fait le point sur l'exposition comme média. L'œuvre de l'exposition apparaît alors aussi
variée dans ses formes que fondamentale dans ses effets : capacité à servir des stratégies de
communication, sélection et mise en scène d'objets ouvrant un rituel social, originalité d'un
fonctionnement médiatique donnant aux expositions et aux musées une place importante dans la
constitution de l'espace public contemporain. Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui sont intéressés à
divers titres par une connaissance de l'exposition comme média : professionnels, chercheurs ou
étudiants concernés par le monde des expositions et des musées, mais plus généralement aussi par la
nature, le fonctionnement et les enjeux des processus de communication et de médiation ;
autrement dit par une anthropologie de notre société.
DAVALLON, Jean, Lʼexposition à lʼœuvre, stratégies de communication et médiation
symbolique. Paris, LʼHarmattan, 1999.
Alors que les expositions ont connu un essor sans précédent, que connaissons-nous au juste de leur
nature et de leur fonctionnement Comment permettent-elles non seulement de présenter des objets
mais encore de faire comprendre des savoirs ? D'où tiennent-elles leur opérativité symbolique ?
Quelle place occupent-elles dans la vie de notre société ? Reprenant un ensemble de textes - dont
certains articles de référence devenus introuvables - qui ont jalonné ses recherches sur ces questions,
Jean Davallon fait le point sur l'exposition comme média. L'œuvre de l'exposition apparaît alors aussi
variée dans ses formes que fondamentale dans ses effets : capacité à servir des stratégies de
communication, sélection et mise en scène d'objets ouvrant un rituel social, originalité d'un
fonctionnement médiatique donnant aux expositions et aux musées une place importante dans la
constitution de l'espace public contemporain. Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui sont intéressés à
divers titres par une connaissance de l'exposition comme média : professionnels, chercheurs ou
étudiants concernés par le monde des expositions et des musées, mais plus généralement aussi par la
nature, le fonctionnement et les enjeux des processus de communication et de médiation autrement
dit par une anthropologie de notre société.
DE BARY, Marie-Odile, Scénographier lʼart contemporain et propos sur la muséographie, Lyon,
PUF, 1998.
« En 1986, la MNES, à Dijon, organisait le stage : scénographie : « objet ». Les stagiaires soucieux de
poursuivre leur formation en matière de muséographie furent, à ce moment là, demandeurs d'un
stage identique concernant l'art contemporain. Nous avons rassemblé ici quelques-unes des
interventions de Dijon que nous avons complétées par celles de Villefranche-sur-Saône. Alors que
depuis quelques années, tandis que les artistes occupent les espaces qui leur sont alloués, sous une
forme environnementale, niant l'accrochage mural traditionnel, les expositions organisées par les
musées ou les centres culturels sont confiées à des scénographes muséographes, metteurs en
espace, décorateurs... qui, à la place du conservateur, à la place de l'artiste « mettent en forme »
ces expositions. Comment dans ce mouvement se situe l'artiste, comment réagit l'organisateur de ces
manifestations ? Nous avons entendu des conservateurs et des commissaires d'expositions, nous
avons écouté des artistes parler de leurs propres expériences. A la lecture de tous ces propos, il
semble qu'il n'existe pas de règle préétablie de scénographie pour l'art contemporain, que les
meilleures expositions naissent d'une connivence entre l'organisateur et l'artiste, qu'il existe un danger
à vouloir trop « mettre en scène » car ceci peut se faire au détriment de l'œuvre , des œuvres donc
de l'artiste et du créateur. »
65
DEOTTE, Jean–Louis, HUYGHE, Pierre-Damien, Le jeu de l'exposition, Paris, LʼHarmattan, 1998.
A l'idée, commode et médiatique, d'un public prédéfini et susceptible d'être visé comme une cible, il
faut substituer l'idée, plus difficile mais plus juste, d'une rencontre au cours de laquelle œuvre et
public se constituent réciproquement. Cette rencontre n'est pas foncièrement spectaculaire. Elle ne
se produit pas sans risque pour le travail artistique. Le fruit en est un certain inachèvement de l'art : on
ne parvient jamais qu'à exposer des œuvres dépourvues d'absolue finition. Mais comment cela se
fait-il ? dans quels espaces l'indécision est-elle susceptible de se produire ? Quels sont les lieux et le
moment d'une exposition artistique possible ? Est-ce dans l'atelier que se joue l'essentiel ? Est-ce
encore au musée, dans la constitution des collections ? Ou bien dans la rue, la ville, voire le paysage
quotidien ?
DERIEUX, Florence, AUBART, François, Harald Szeemann : méthodologie individuelle, Zürich,
JRP/Ringier, 2007.
Harald Szeemann. Méthodologie individuelle est le résultat d’une investigation approfondie dans les
archives du curateur. La recherche a pu se baser sur une documentation inestimable et méconnue
grâce à l’opportunité offerte par la famille de Harald Szeemann d’accéder à la Fabbrica rosa, l’usine
qui fut investie en 1988 par le faiseur d’expositions pour y établir le siège de son archive et de son
agence, à Maggia, près de Locarno, dans le canton du Tessin en Suisse.
DOUROUX, Xavier, TRONCY, Eric, DETTON, Keren, Compilation : une expérience de
l'exposition, Dijon, Les Presses du réel, 1998.
Compilation : une expérience de l’exposition sur vingt ans, tout contre l’art contemporain et autour
des activités du Consortium à Dijon. Le catalogue des expositions et de la collection. “Le Consortium
est par bien des aspects un drôle d’engin spatial : interventions in situ d’artistes, investissement de
lieux publics et privés, jeux d’espaces. Sous ses aspects de terrain de jeux, avec sa structure souple et
modulaire, le Consortium prend acte des dernières évolutions de l’art contemporain et se mêle à la
réflexion avec une question en tête : qu’est-ce qu’un espace dévoué à l’art ?” (Jean Max Colard,
Les Inrockuptibles)
FIBICHER, Bernard, Lʼart exposé, quelques réflexions sur lʼexposition dans les année 90, sa
topographie, ses commissaires, son public et ses idéologies, Suisse, Musée cantonal des
Beaux arts, Sion, Cantz, 1996.
Ce recueil de textes comprend notamment une rapide cartographie des expositions artistiques
internationales qui met en exergue quelques étapes importantes.
GOB, André, DROUGUET, Noémie, La muséologie, Histoire, développements, enjeux actuels,
Paris, Armand Colin, 2010.
Discipline émergente, la muséologie se situe à l'intersection de différents domaines des sciences
sociales. Elle est sociologie lorsqu'elle questionne la place du musée dans la société et qu'elle analyse
ses publics. Elle est pédagogie par la prise en compte de la mission didactique de l'institution
muséale.
66
GUELTON, Bernard, Lʼexposition : interprétation et réinterprétation. Paris, LʼHarmattan, 1998.
L'interprétation de l'exposition traitée dans cet ouvrage est le fruit d'une expérience concrète de
création et de présentation d'œuvres contemporaines. Elle se réalise à partir de thématiques et
d'œuvres conçues à l'intérieur et à l'extérieur du cadre muséal. Le cas d'œuvres " reconstruites " dans
des contextes différents engage les questions d'une interprétation et d'une réinterprétation qui
rapprochent, dans une certaine mesure l'œuvre plastique de l'œuvre musicale ou théâtrale. Ainsi les
questions de l'exposition comme mise en scène, celles de la place du spectateur sont étudiées à
partir de la possibilité pour une œuvre et une exposition d'être " reproduites ". En bouleversant la
conception traditionnelle de l'œuvre originale (voire en l'abandonnant totalement), en considérant
l'exposition du point de vue des différents acteurs qui la constituent c'est finalement du côté du film
qu'est envisagé le modèle de l'exposition contemporaine. Celle-ci est considérée comme l'interaction
entre plusieurs caractéristiques qui sont le site, la scénographie, les acteurs, la médiation et la
reproduction qui définissent toute une interprétation. Le livre ménage l'analyse de cas précis mais
aussi le rapport de l'exposition aux autres champs artistiques. Les œuvres et les expositions
documentées ici sont pour la plupart inédites et le livre se clôt avec des entretiens réalisés avec Giulio
Paolini (artiste) et Rüdiger Schöttle (artiste concepteur d'exposition) sur la place du spectateur.
GLICENSTEIN, Jérôme, Lʼart : une histoire dʼexpositions, Paris, PUF, 2009.
Le discours sur l'art traite généralement d'œuvres, d'artistes ou de création mais délaisse un aspect
essentiel de la relation esthétique : l'exposition. De fait, la question est complexe : comment aborder
conjointement des éléments aussi hétérogènes que les relations entre objets, les relations de ces
objets à des lieux ou à des publics ou encore les relations internes au monde de l'art qu'ils soustendent ? Une partie de la difficulté tient aux compréhensions contradictoires impliquées par
l'exposition ; car exposer c'est à la fois produire une énonciation (un exposé) et découvrir, mettre à
nu, mettre en danger. Bien que la question de l'art et de son appréciation ne se réduise évidemment
pas à un ensemble de dispositifs de présentation, à des textes d'accompagnement ou de critique, à
des choix de commissaires, il n'en demeure pas moins que la prise en compte des procédures
d'exposition éclaire singulièrement la place de l'art dans notre monde. Des explications sur les
circonstances entourant la création d'une œuvre - de même que la façon dont ces circonstances
sont connues et divulguées - enrichissent sa connaissance et en modifient le sens et l'approche. De
même, une réflexion sur les publics, la scénographie, l'architecture, les commentaires, les textes de
présentation, permet de voir en quoi les différentes médiations orientent et réorientent en
permanence le jugement sur les œuvres et notre compréhension de l'art.
HEINICH, Nathalie, Harald Szeemann, un cas singulier, Paris, LʼEchoppe, 1995.
Dans ses ouvrages la sociologue s’attache à décrire la manière dont s’affirme le statut de créateur,
d’auteur, d’artiste dans la société. Elle a publié cette interview, dans laquelle le commissaire
d’exposition évoque les différentes étapes de sa carrière, sa manière de structurer son travail, ses
relations avec les institutions qui l’invitent à organiser des expositions. L’entretien est suivi de
commentaires de Nathalie Heinich, qui ne montre pas les qualités ou les défauts des expositions de
Harald Szeemann, mais relève comment cette carrière est emblématique de l’apparition d’une
nouvelle catégorie professionnelle : le commissaire indépendant, créateur et auteur d’expositions. La
notion de Gesamtkunstwerk hante Harald Szeemann depuis très longtemps (Der Hang zum
Gesamtkunstwerk, Europäische Utopien seit 1800, Zurich, Kunsthaus, 1983) et c’est sous cette bannière
qu’il place la prochaine Biennale de Venise. Il s’agit d’une notion pour le moins ambiguë, dont le sens
a beaucoup évolué. Il faut la situer face aux notions d’hybridation, de passage d’une technique et
d'un domaine d'expression à l’autre qui marque la scène artistique actuelle.
HEINICH, Nathalie, Face à lʼart contemporain, Lettre à un commissaire, Pars, LʼEchoppe, 2003.
Réflexion sur ce qui permet aujourd'hui d'établir le contact avec les œuvres d'art contemporain.
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HEINICH, Nathalie, Faire voir : l'art à l'épreuve de ses médiations, Paris, Les impressions
nouvelles, 2009.
Les professionnels de l'art, qu'ils soient experts, critiques, conservateurs ou commissaires d'expositions,
contribuent à faire sortir les œuvres des ateliers et à les exposer. L'auteure, sociologue du CNRS,
revient sur les valeurs et les représentations des décisions d'achats par les conservateurs ou sur les
arguments utilisés par les critiques pour qualifier une œuvre . Quelles sont les valeurs et les
représentations sous-jacentes aux décisions d'achats par les conservateurs de musées, ou encore, en
matière d'art contemporain, les modalités concrètes de subventions par les commissions relevant des
pouvoirs publics, ou d'acquisitions par les comités des Frac ? Telle est l'une des principales questions
dont traitent les textes réunis dans ce recueil.
KIHM, Christophe, Auteur dʼexposition : lʼaccrocheur accroché, Artpress, n°294, octobre 2003.
KLUSER, Bernd, L'art de l'exposition : une documentation sur trente expositions exemplaires
du XXe siècle, Paris, Editions du Regard, 1998.
L'exposition représente le moyen de communication artistique le plus ancien, celui qui rencontre le
plus vif succès mais demeure paradoxalement le plus équivoque aux yeux du public, des artistes et
des critiques. Il semble que l'exposition d'art contemporain ait de tout temps été subversive.[...] Au
seuil de l'an 2000 nous nous devions de faire l'inventaire des expositions marquantes de ce siècle à
travers les textes et témoignages de Harald Szeemann, Pierre Restany, Germano Celant, Milton
Brown, Achille Bonito Oliva, Ad Petersen...principaux acteurs de cette forme de création du XX e
siècle et de tirer les enseignements du courage intellectuel et de l'audace de leurs organisateurs.
L"Art de l'Exposition" ne tend pas à l'exhaustivité, il se propose avant tout d'étudier les évènements
artistiques qui ont, au cours du XXe siècle, façonné l'art de l'exposition, de l'accrochage.
KRAUSS, Rosalind, Le musée sans murs du postmodernisme, Cahiers du MNAM, n°17/18. Paris,
Centre George Pompidou, 1998.
JEANPIERRE, Laurent, Que font les commissaires ?, 17 avril 2007, texte à consulter :
http://fondation-entreprise-ricard.com/curators/visions/Laurent_Jeanpierre/?tri=&sens=
JEUDY, Henri-Pierre, Exposer, Exhiber, Paris, Edition de la Villette, 1995.
Tout est exposable. La résistance à l'oubli fait bon ménage avec l'accumulation des objets.
Répondant à cette logique de la conservation et de la révélation, les stratégies de l'exposition ne
cessent de se perfectionner. Mais la réflexion sur le sens de l'acte même d'exposer demeure
occultée. La démonstration publique et ostentatoire du tout culturel impose le principe d'une visibilité
sans fin comme apogée de l'esthétique contemporaine et ce culte de l'exhibition consacre la
légitimité de la transmission patrimoniale. Comment déjouer cette machinerie de l'aveuglement?
MERLEAU-PONTY, Claire, Lʼexposition, théorie et pratique, Paris, LʼHarmattan, 2005.
Les expositions se multipliant dans les musées et les institutions culturelles, leur rôle dans le cadre de la
diffusion de la culture prenant une importance de plus en plus grande, les professionnels des musées
sont amenés à produire des expositions de plus en plus nombreuses et d'une qualité toujours
meilleure. Face à cela, les étudiants et les jeunes professionnels des musées manifestent un besoin
d'information dans le domaine de l'exposition. Cet ouvrage a pour but de répondre à l'attente
d'information et d'aide des étudiants et des professionnels, et d'améliorer la qualité des productions
grâce à la méthode de travail proposée.
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MICHAUD, Yves, Lʼartiste et les commissaires, quatre essais non pas sur lʼart contemporain
mais sur ceux qui sʼen occupent, Paris, Hachette Littératures, 2007.
L'art n'est plus fait par ceux qui avaient l'habitude de le faire, mais par ceux qui le montrent : gens de
musée, fonctionnaires de l'art, collectionneurs, communicateurs et mécènes. Aux artistes se
substituent les commissaires : commissaires d'exposition, commissaires à la circulation, commissaires
priseurs. C'est le monde de l'art qui fait l'art. L'ouvrage d'Yves Michaud n'use pas de ce constat pour
dresser un procès contre l'art contemporain, pas plus qu'il n'y voit le couronnement d'une approche
seulement sociologique de l'art. C'est plutôt pour lui la condition actuelle de l'art, l'horizon dont il faut
partir pour en parler. Ce qui n'implique pourtant pas un relativisme total. Sans mettre en avant d'a
priori esthétique ou moral, ce livre montre que l'art contemporain peut exister tout en s'affranchissant
de toute référence à l'œuvre et au public.
OBRIST, Hans Ulrich, A Brief History of Curating, Dijon, Les Presses du réel, 2008.
Cette publication, dédiée aux pionniers du commissariat d'exposition, rassemble une sélection inédite
d'entretiens réalisés par Hans Ulrich Obrist (Anne d'Harnoncourt, Werner Hofmann, Jean Leering, Franz
Meyer, Seth Siegelaub, Walter Zanini, Johannes Cladders, Lucy Lippard, Walter Hopps, Pontus Hulten
et Harald Szeemann). Ces contributions retracent le développement du champ curatorial, depuis
l'émergence du commissariat indépendant des années 1960 et 1970 et les programmes
institutionnaux expérimentaux en Europe et aux Etats-Unis à cette époque, jusqu'à des manifestations
comme la Documenta et la multiplication actuelle des biennales.
OBRIST, Hans Ulrich, ...dontstopdontstopdontstopdontstop, Dijon, Les Presses du réel, 2007.
Un recueil de textes rédigés entre 1990 et 2006, revenant sur des expositions aussi célèbres que Hotel
Carlton Palace, Cities on the Move, Do It ou Utopia Station, qui ont mis en scène les travaux d'un
grand nombre d'artistes et d'architectes parmi les plus influents et stimulants de notre époque (Paul
Chan, Alexander Dorner, Olafur Eliasson, Cao Fei, Hans-Peter Feldmann, Peter Fischli & David Weiss,
Douglas Gordon, Pierre Huyghe, Qingyung Ma, Philippe Parreno, Cedric Price, Luc Steels, Rirkrit
Tiravanija...). Un must-have pour quiconque s'intéresse aux stratégies curatoriales et critiques horsnormes.
PERRET, Catherine, Lʼart contemporain et son exposition I, Paris, LʼHarmattan, 2002.
Ce livre regroupe les différentes interventions qui ont été faites au cours d'un séminaire mensuel
intitulé " L'art contemporain et sa présentation " au Collège International de Philosophie, de 1999 à
2001, de Catherine Perret et Elisabeth Caillet. La question posée est celle de l'exposition de l'art
contemporain en ce qu'elle relève de différents registres : la culture, le savoir et la constitution du
patrimoine. En privant l'art de lieu matériel sans pour autant le priver de visibilité et tout en l'inscrivant
dans l'espace d'une conversation au statut encore à définir, l'exposition d'art contemporain indique
un déplacement essentiel du statut artistique et de la fonction sociale de l'art.
PERRET, Catherine, Lʼart contemporain et son exposition II, Paris, LʼHarmattan, 2007.
Le contexte créé par les nouvelles techniques d'information et de communication contraint les
artistes et les médiateurs de l'art à repenser leurs démarches. Les objets deviennent collectifs et
interactifs ; les lieux d'exposition deviennent des réseaux immatériels ; le statut même de ce qui est
montré change de signification en mettant en question la nature même de l'exposition. Ces questions
ont fait l'objet d'un colloque en 2002 au Centre Georges Pompidou.
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POINSOT, Jean-Marc, Lʼart contemporain et le musée, Cahiers du MNAM, n°17/18, Paris, Centre
George Pompidou, 1992.
POINSOT, Jean-Marc, Quand lʼœuvre a lieu : lʼart exposé et se récits autorisés, Genève, musée
dʼArt moderne et contemporain et Villeurbanne, Institut dʼArt contemporain, 1999.
L'art exposé n'a pas seulement pris une place dans l'histoire de l'art, il marque insensiblement une
transformation profonde de la pratique artistique. Il importait de mettre en évidence comment, en se
saisissant de la circonstance de l'exposition, des artistes comme Yves Klein, Daniel Buren ou Lawrence
Weiner avaient transformé la manière dont les œuvres ont lieu. L'art exposé est aussi un art pour le
public et les artistes formulent pour lui, dans leurs « récits autorisés », leurs figures d'artiste, le contrat
iconographique qui propose un mode de lecture des œuvres et les conditions de leur actualisation.
L'auteur en examine le fonctionnement et propose par là un mode d'accès à une iconologie de l'art
contemporain. Jean-Marc Poinsot est historien de l'art, docteur en histoire de l'art contemporain,
professeur d'histoire de l'art contemporain à l'université de Haute Bretagne, Rennes 2, président des
Archives de la critique d'art, à Châteaugiron. Commissaire d'expositions, il a également organisé des
rencontres et des colloques, participé à l'écriture de plusieurs catalogues du Capc Musée d'art
contemporain de Bordeaux, rédigé de nombreux ouvrages individuels et collectifs. Jean-Marc
Poinsot est par ailleurs le premier à avoir mis en place un Fonds régional d'art contemporain, en
France, en 1980.
PUTNAM James, Le musée à lʼœuvre. Le musée comme médium dans lʼart contemporain, Paris,
Thames & Hudson, 2001.
C’est à l’étude d’un véritable retournement de situation que s’intéresse cet ouvrage dont l’auteur
analyse comment un grand nombre d’artistes contemporains utilisent de façon créative le musée
comme médium. Et, partant, comment ont-ils contribué à en redéfinir la nature, le statut et la
fonction.
OʼDOHERTY, Brian, White cube : l'espace de la galerie et son idéologie, Zurich, JRP-Ringier,
2008.
Les quatre essais que Brian O'Doherty publia entre 1976 et 1981 et qui furent regroupés sous le titre
collectif de Inside the White Cube. The Ideology of the Gallery Space constituent l'une des plus belles
boîtes à outils dont disposent aujourd'hui artistes, critiques, curateurs et collectionneurs. Le «cube
blanc» est ainsi devenu, à travers le monde, titre d'expositions, nom de galeries et l'un des topiques les
plus répandus de l'art contemporain.
RASSE, Paul, Les musées à la lumière de lʼespace public : histoire, évolution, enjeux, Paris,
LʼHarmattan, 1999.
Le musée demeurera sans doute comme l'institution culturelle caractéristique de cette fin de siècle,
où s'inventent de nouveaux rapports à la culture. Aujourd'hui, les musées ne donnent plus seulement
à voir les goûts du prince, les choix d'une " intelligentsia ", les objets de connaissances savantes, ils ont
élargi leur champ d'intervention à la société tout entière, aux cultures populaires, au monde du
travail, à l'environnement, et même, pour les meilleurs d'entre eux, aux préoccupations sociales ou
politiques du moment.
SABATIER, Jacky, a.b.c de lʼexposition, Bouc Bel Air, Régie culturelle régionale, 2006, textes à
consulter :
http://www.culture-alsace.org/publicmedia/original/116/89/fr/abc de l'exposition.pdf
70
SZEEMANN, Harald, Écrire les expositions, Éditions Lettre volée, Bruxelles, 1996.
Voici un choix de textes de 1969 à aujourd'hui, pour la plupart inédits en français, situant la pensée de
l'organisateur de ces expositions qui ont marqué les dernières décennies (...) Traversée à la fois
critique, prospective et poétique de l'art contemporain et de son développement muséographique,
les textes publiés ici sont chargés de sa quête des énergies primordiales et de sa profonde conviction
en ces possibilités objectives qu'ouvre l'intensité de l'art.
SZEEMANN, Harald, Quand les attitudes deviennent forme : œuvres, concepts, processus,
situations, Kunsthalle Bern, 1969.
Szeemann entreprend une carrière de commissaire d'exposition indépendant au niveau international
à partir de son exposition « Quand les attitudes deviennent forme » (When attitudes becomes form :
live in your head, Berne, 1969) où il expose, entre autres parmi les 69 participants, son ami Joseph
Beuys, Richard Serra, Michelangelo Pistoletto, Sarkis ou encore Lawrence Weiner. L'exposition fait date
et marque la reconnaissance du processus de création comme partie intégrante de l'œuvre d'art.
TREMEAU, Tristan, Lʼart contemporain entre normalisation culturelle et pacification sociale,
Bruxelles, LʼArt même, 2003.
VANDER GUCHT, Daniel, Lʼart contemporain au miroir du musée, Bruxelles, La Lettre volée, 1998.
Le musée est aujourd’hui traversé de logiques parfois contradictoires, qui sont le résultat de la
sédimentation de l’histoire de cette institution éminemment moderne. Parcourant les cinq temps du
musée, qui correspondent à autant d’idéaux-types, l’auteur dévoile les rapports qui se nouent à
chaque époque entre le musée et la création artistique contemporaine, d’abord sous l’égide de
l’État, puis du marché. Une confusion des rôles s’ensuit pour l’époque contemporaine qui voit
apparaître des musées d’artistes dans le même temps où des commissaires d’exposition se prennent
au jeu de l’artiste, où les musées redoublent le monde à mesure que le monde se muséalise.
ZAUGG, Rémy, Construire un lieu public de lʼœuvre dʼart, Les Cahiers du MNAM. n°17-18,
printemps, 1986
Exposition d'art contemporain, mode d'emploi, FRAC Aquitaine, 2009
Guide pratique pour les opérateurs culturels sur la manière d'organiser une exposition.
Oublier lʼexposition, Artpress, hors série n°21, 2000.
Musées et collections publiques de France : Quels enjeux d'identité et de territoire pour les
musées en Ile-de-France, Journée d'étude 2003 de l'AGCCPF, tome 2, Paris, Direction des Musées
de France, 2007.
71
> Métiers de l’art contemporain / Professionnels
Critique d’art (sélection de textes et d’articles)
AIRAUD, Stéphanie, RYNGAERT, Muriel, C'est pas beau de critiquer ?, MAC/VAL musée d'art
contemporain du Val-de-Marne (Vitry-sur-Seine), AICA France, 2009.
Recueil des textes produits par des critiques d'art membres de l'Aica. Depuis sa création le Musée
d'art contemporain du Val-de-Marne demande tous les deux ou trois mois à un critique de choisir et
présenter au public une œuvre issue de ses collections.
ARDENNE, Paul, www.accacritics.org, Art contemporain et critique dʼart, deux laboratoires
esthétiques,
www.accacritics.org/downloads/sympo 05 05.pdf
COLARD, Jean-Max, Les visions critiques, 2008-2009.
Textes à consulter : http://fondation-entreprise-ricard.com/curators/visions/
COUBETERGUES, Philippe, RYNGAERT, Muriel, Lʼart peut-il se passer de commentaire(s) ?,
Colloque, Vitry-sur-Seine, MAC/VAL Musée d'art contemporain du Val-de-Marne, 2006.
À l’occasion de son ouverture récente, le MAC/VAL, musée d’art contemporain du Val-de-Marne,
propose de discuter et définir les différentes formes d’accompagnement commentées des œuvres
d’art : commentaire oral, écrit ou sans parole, au musée ou ailleurs. Une réflexion ouverte à un large
public sous la forme d’un colloque et d’un ouvrage où sont associées des interventions de natures à
la fois théoriques et artistiques. Une façon de situer et spécifier la mission de médiation aux œuvres
dont un musée d’art contemporain est en charge, en confrontant des points de vue différents et
inattendus sur la question. L’art peut-il se passer de commentaire ? La question est abrupte. Elle met
directement en doute l’intérêt d’un commentaire sur les œuvres. Mais indirectement, elle interroge les
œuvres elles-mêmes et les différents dispositifs de leur existence. L’œuvre d’art n’intègre-t-elle pas
une part d’autoréférence ? Ne nous est-elle pas toujours livrée avec un commentaire intégré ? Et
n’est-ce pas là ce qui lui donne son caractère d’art ? Aussi, cette capacité à s’énoncer de façon
autonome, en d’autres termes, ce pouvoir d’autopromotion n’est-il pas à prendre en considération
sitôt qu’on élabore autour de l’œuvre un supplément de commentaire de quelque nature qu’il soit ?
Pour traiter ce jeu croisé de questions, ce recueil conçu en amont, présentant les contributions de
chaque intervenant, remplace les actes du colloque. La forme particulière redonnée à cet
événement où se croisent le théorique, le pédagogique et l’artistique, et dont témoigne cet ouvrage,
se veut à l’image d’un principe de décloisonnement des fonctions pour lequel le MAC/VAL a d’ores
et déjà opté.
DOMINO, Christophe, Droit dʼauteur et critique dʼart, Paris, AICA Press, 2003.
Critique d'art, Président de la section française de l'A.I.C.A. (Association internationale des Critiques
d'art). Qui en veut au droit d'auteur? Devenu un sujet pour tout le monde, qui fait la une des hebdos,
le droit d'auteur est aussi devenu un terrain de débats où le fantasme idéologique est venu
remplacer le discours réputé difficile du juridique. Au prix d'écarts avec les réalités socioprofessionnelles dont il y a peu de chance qu'ils servent la pratique des acteurs de la vie culturelle,
tous artistes ou auteurs.
72
FRANGNE, Pierre-Henry, POINSOT, Jean-Marc, Lʼinvention de la critique dʼart, actes du colloque
international, Université Rennes 2, Presses, Universitaires de Rennes, 2002.
Quand la critique d'art a-t-elle été inventée ? Quelles sont les conditions intellectuelles qui rendent
possible le discours critique et ses trois opérations : décrire, interpréter et évaluer les œuvres d'art ?
Croiser les discours (historique, esthétique, littéraire), comparer les régions culturelles et les périodes,
observer tous les arts : telle est la méthode de cet ouvrage qui veut donner les moyens de
comprendre la nature et l'origine du regard critique.
JIMENEZ, Marc, La critique : crise de lʼart ou consensus culturel ?, Paris, Klinsieck, 1995.
Crise de l'art ou consensus culturel ? Aujourd'hui, l'important n'est plus, semble-t-il, que la critique
esthétique ait encore à dire sur Josef Beuys mais que le Centre Pompidou puisse faire croire qu'il dit
tout de lui. Le culturel, dans son mécanisme institutionnel et médiatique bien huilé, apparaît comme
l'ultime parade que l'ordre social ait su trouver pour conjurer sa peur — ou sa haine — de l'art.
Cependant la critique n'a pas à se laisser abuser ni intimider par l'artifice du consensus culturel qui
règne actuellement. Il lui revient de continuer à évaluer les œuvres, pour autant que le jugement sur
l'art engage aussi la société et l'époque dans lesquelles cet art se déploie. La réflexion esthétique ne
se réduit pas au jugement de goût, elle commence avec lui et se poursuit après lui.
JOPPOLO, Giovanni, La critique dʼart en question, Paris, LʼHarmattan, 2000.
Ce livre propose une réflexion sur le rôle et les outils de la critique d'art, en partant de quelques enjeux
cruciaux auxquels ont été confrontés les acteurs et les témoins de la création plastique de ce siècle.
La " machine " régissant l'art contemporain tend de plus en plus à confiner le public et les acteurs
dans des approches fragmentaires, sectorielles, en les privant d'une " totalité de regard ". Peut-on
échapper à cette fatalité ?
LAMARCHE-VADEL, Bernard, Conférence de Bernard Lamarche Vadel : la bande son de lʼart
contemporain, Paris, Editions du Regard, 2005.
La " bande-son de l'art contemporain ", selon Bernard Lamarche-Vadel, c'est la critique d'art. Cet
ouvrage retranscrit l'essentiel des conférences sur l'art moderne et contemporain données par
Bernard Lamarche-Vadel à l'Institut Français de la Mode entre 1991 et 1999. Un parcours esthétique
de grande ampleur qui va de l'impressionnisme à la trans-avant-garde en passant par des figures de
la modernité aussi marquantes que Malevitch, Mondrian, Pollock ou Opalka. Au-delà de la
compréhension de trajectoires artistiques, Bernard Lamarche-Vadel se saisit surtout des enjeux
philosophiques et esthétiques de la modernité. Parce qu'il cherchait à communiquer, de son propre
aveu, le goût de s'approcher " non seulement des œuvres elles-mêmes, mais aussi des discours qui se
sont tenus à propos de ces œuvres et qui les éclairent ", cet ouvrage offre un accès inattendu et
percutant à la pensée d'un des plus importants critiques d'art de sa génération.
LAMAUDIE, Mathieu, Face à Lamarche Vadel, Paris, Inculte, 2009.
Recueil d'articles consacrés à Bernard Lamarche-Vadel, critique d'art théoricien, directeur de la
revue "Artistes", poète et romancier. Critique d’art inclassable qui consacra de nombreux ouvrages à
des artistes tels que Pierre Klossowski, Alberto Giacometti ou encore Arman, Bernard Lamarche-Vadel
est également l’auteur d’une œuvre littéraire majeure. À l’occasion de l’exposition Dans l’œil du
critique - Bernard Lamarche-Vadel et les artistes, qui se tiendra au Musée d’Art Moderne de la Ville de
Paris du 29 mai au 6 septembre 2009, une vingtaine d’auteurs se sont réunis pour évoquer le
Lamarche-Vadel écrivain.Arno Bertina, Yannick Haenel, Isabelle Rabineau, Oliver Rohe... témoins
directs ou héritiers de la pensée de Lamarche-Vadel, tous parcourent et interrogent son œuvre, des
premiers poèmes aux derniers écrits en passant par la trilogie romanesque constituée par Vétérinaires,
Tout casse et Sa vie, son œuvre .Aux travaux critiques viennent s’ajouter des entretiens et des textes
méconnus de Lamarche-Vadel. Un ouvrage indispensable pour qui veut cerner au mieux la
personnalité, l’univers et l’écriture si puissants et singuliers d’un homme qui consacra les dernières
années de sa vie à la littérature avant de se donner la mort au soir du 2 mai de l’an 2000.
73
POINSOT, Jean-Marc, Quelles mémoires pour lʼart contemporain ? , Rennes, Presses
universitaires de Rennes, 1997
Comment se constitue la mémoire de l'art contemporain ? Quelles institutions et quels outils
documentaires permettent de constituer un mémorable sélectionné ? À l'heure de l'information
généralisée, comment se constitue la mémoire longue de l'art ?
TIO BELLIDO, Ramon, Histoires de 50 ans de l'Association internationale des critiques
d'art/AICA, Paris, International Association of Art Critics, 2002.
WILDE, Oscar, Le critique comme artiste, in La vérité des masques, Paris, Rivages, 2001.
Ces essais et aphorismes forment non pas un traité d’esthétique - rien n’est plus opposé à l’art de
Wilde que l’esprit de système -, du moins un ensemble très cohérent qui témoigne avec précision de
la conception que Wilde se faisait de l’art : supériorité de l’art décoratif sur les autres arts plastiques ;
de la musique et de la littérature sur tous les autres arts ; de l’art sur la vie - ou de la culture sur la
nature ; du critique sur le créateur ; de la beauté sur la morale ; de la contemplation sur l’action.
Cette position exclut qu’on juge l’art sur des critères de fidélité, de vraisemblance, de vérité, et
encore moins sur des critères moraux : « L’art est voile plus que miroir.»
L'engagement : actes du symposium de l'Association internationale des critiques d'art, (Les
Abattoirs, Toulouse, 15-16 juin 2000) / d'Alain Mousseigne ; prés. de Ramon Tio Bellido ; textes de
Kim Levin, Salah Hassan, Jean-Charles Masséra, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2002.
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> Métiers de l’art contemporain / Professionnels
Médiation, politique des publics : sensibilisation à l’art
contemporain
AILLAGON, Jacques, BARRE, François, Art, médiation, société – Médiateurs culturels :
Témoignages et investigation en France, Dijon, Les Presses du réel, 1996.
Publié sous l’égide de la Fondation de France, ce livre regroupe une vingtaine de témoignages de
médiateurs culturels ainsi qu’une étude menée sur la mission, les objectifs, les stratégies de
responsables culturels dans cinq régions françaises. Ce livre donne un aperçu de ce qu’est la
médiation culturelle en France aujourd'hui. La question à laquelle chacun est confronté est celle de
son action. La médiation, quant à elle n’existe que dans la diversité, les contradictions, le
questionnement
ANCEL Pascale, PESSIN, Alain, Les non-publics, les arts en réceptions : Tome I, Tome II, Paris,
LʼHarmattan, 2004.
Les statistiques de la sociologie de la culture estiment que seule une minorité de la population serait
touchée directement par les manifestations actuelles de l'art. Mais il semble que l'on doive renoncer
à une stricte opposition entre publics et non-publics: observer des reproductions de tableaux dans la
vitrine d'une boutique, découvrir des chefs-d’œuvre comme support publicitaire dans les pages d'un
magazine... sont autant de situations de la vie courante par lesquelles la culture légitime fait l'objet
d'une diffusion, d'une actualisation et d'une appropriation par un public occasionnel peu impliqué.
ANSELLEM, Guy, CAILLET, Elisabeth, FRADIN, Françoise, Traces… pour la médiation culturelle,
Paris, 00h00, 2000.
Les difficultés d'approche de l'art contemporain ont conduit les différents lieux de création et de
diffusion de l'art contemporain à considérer l'importance des actions pour les publics. Centres d'art,
Frac, écoles d'art, artothèques...mettent en place de nombreuses actions afin que les visiteurs,
occasionnels ou réguliers, trouvent les moyens de comprendre les démarches des artistes
d'aujourd'hui et s'approprient progressivement les clés de compréhension nécessaires à la rencontre
avec les œuvres. Ce petit ouvrage reprend les échanges qui se sont déroulés entre les spécialistes de
la médiation de l'art contemporain lors d'un stage national.
BAUDSON, Michel, Médiation de l'art contemporain : perspectives européennes pour
l'enseignement et l'éducation artistiques, Colloque, Paris, Bibliothèque nationale de France,
Paris, Galerie nationale du Jeu de Paume, 2000.
BOURDIEU, Pierre, DARBEL, Alain, SCHNAPPER, Dominique, L'amour de l'art : les musées d'art
européens et leur public, Paris, Les Editions de Minuit, 1997.
L’accès aux trésors artistiques est à la fois ouvert à tous et interdit en fait au plus grand nombre.
Qu’est-ce qui sépare des autres ceux qui fréquentent les musées ? Les amoureux de l’art vivent leur
amour comme affranchi des conditions et des conditionnements. Ne fallait-il pas qu’ils fussent
prédisposés à recevoir la grâce pour aller à sa rencontre et pour l’accueillir ? Pourtant, le musée est
un des lieux où l’on ressent le plus vivement le poids des obligations mondaines : la pratique obligée
peut-elle conduire à la vraie délectation ou bien le plaisir cultivé est-il irrémédiablement marqué par
l’impureté de ses origines ? Chaque visiteur des musées est enclin à suspecter la sincérité des autres :
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mais ne trahit-il pas par là qu’il sait que son amour doit aux arguments de la raison et à la force de la
coutume autant qu’à l’inspiration du cœur ? Ce livre essaie d’apporter à la question des réponses
sociologiques, c’est-à-dire à la fois logiques et empiriques. Sans craindre de manquer au bon goût, il
prétend soumettre le bon goût à la rigueur de l’examen scientifique. En mettant en évidence les
conditions sociales de l’accession à la pratique cultivée, il fait voir que la culture n’est pas un privilège
de nature mais qu’il faudrait et qu’il suffirait que tous possèdent les moyens d’en prendre possession
pour qu’elle appartienne à tous.
CAILLET, Elisabeth, A lʼapproche du musée, la médiation culturelle, Lyon, PUF, 1995.
Le développement des musées et la volonté de les ouvrir à de plus larges publics ont modifié la
relation qu'ils entretenaient avec leurs visiteurs. Alors que ceux qui les fréquentaient possédaient les
clés de lecture nécessaires à la délectation des collections, les nouveaux publics ont besoin qu'on
leur en facilite l'accès, afin d'y trouver intérêt scientifique et intérêt esthétique. La médiation culturelle
recouvre l'ensemble des dispositifs grâce auxquels les musées cherchent à mieux informer, orienter et
former leurs publics, directement ou par l'intermédiaire de relais de plus en plus variés. On a en effet
inventé de nouvelles professions à côté de celle, relativement ancienne, de conférencier, dont les
fonctions sont progressivement reconnues tarit par la mise en place systématique de services culturels
dans les musées que par la filière culturelle des collectivités territoriales. Loin d'être unifiée, la
médiation cherche à s'adapter à la diversité des musées. Ces derniers en effet s'organisent et
accueillent leurs publics chacun à leur façon, tant ils diffèrent par leur localisation, leur taille, la nature
de leurs collections, leur statut, la politique culturelle de leur tutelle. Ce livre cherche à présenter une
approche de la médiation culturelle qui relève d'une conception du musée fondée sur l'importance
de la mémoire et du contact avec l'objet. L'échange entre les partenaires qui permet au musée
d'exister aujourd'hui place les publics au centre du musée. Une réorientation du regard qui change
ce que le musée rend visible.
CAILLET, Elisabeth, FRADIN, Françoise, ROCH, Elisabeth, Médiateurs pour l'art contemporain :
répertoire des compétences : animation/intervention/médiation culturelle /formation /profils
/emplois jeunes/évaluation/publics/éducation artistique, Paris, La Documentation française,
2000.
CAILLET, Elisabeth, JACOBI, Daniel, Culture et Musées : les médiations de lʼart contemporain,
Arles, Actes Sud, 2004.
Comment l'art contemporain peut-il parvenir à s'échapper du petit monde dans lequel il est enfermé
afin d'élargir son audience et de renouveler ses publics ?
CAUNE, Jean, LESCOT, David, La démocratisation culturelle : une médiation à bout de souffle,
Grenoble, PUF, 2006.
L'art et la culture sont des phénomènes qui participent à la structuration du tissu social : ils permettent
de nommer et de se nommer et, par là, donnent le pouvoir de nouer des relations intersubjectives. Le
propos de cet ouvrage est d'éclairer l'achèvement d'une histoire de la démocratisation culturelle qui
est aussi la fin d'une histoire de l'art enfermée dans l'idée d'une essence de l'art s'exprimant dans des
catégories fixées une fois pour toutes. Cet essai met en évidence les impasses d'un accès à la culture
dont les voies se limiteraient à une rencontre avec les œuvres d'art. L'examen des conditions de la
réception de l'œuvre d'art, et de l'expérience esthétique qui en résulte, se substitue alors à
l'évaluation des politiques culturelles sur le plan de la production, c'est-à-dire de l'économie du
spectacle, et sur celui de la diffusion, envisagée à partir de la notion sociologique de public. L'objectif
de cet essai est de montrer la responsabilité politique des pouvoirs publics dans la construction des
liens sociaux qui mettent en jeu des processus sensibles, qu'ils se concrétisent ou non dans une œuvre.
76
COUBETERGUES, Philippe, L' art peut-il se passer de commentaire(s) ?, Colloque tenu au
Mac/Val, Musée d'art contemporain du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine, les 24 et 25 mars 2006, Vitrysur-Seine (Val-de-Marne), MAC-VAL Musée d'art contemporain du Val-de-Marne, 2006.
COUSIN, Saskia, DA LAGE, Emilie, DEBRUYNE, François, Le sens de lʼusine : arts, publics,
médiation, Paris, Créaphis, 2008.
Depuis quelques années, de multiples expériences en matière de travail artistique et de médiation
culturelle ont et font lieu, notamment dans le cadre de la reconversion de friches industrielles en
structures culturelles. "Le sens de l'usine" est né de la volonté de faire travailler ensemble des
chercheurs, des artistes et des professionnels de la culture sur la question des publics et des
médiations. Les articles qui composent cet ouvrage s'organisent autour des thématiques de
participation des habitants, d'inscription territoriale des actions culturelles, de politiques de la ville et
du sens des relations nouées entre les œuvres et les publics.
DARRAS, Bernard, Médiations & Médiateurs, Paris, LʼHarmattan, 2004.
Entretiens avec Jean Caune, Bernard Darras et Antoine Hennion par Marie Thonon, La médiation: la
communication en procès ?, Jean Davallon, Etude des conceptions de la culture et de la médiation,
Bernard Darras L'écran comme médiation vers l'infigurable, Stéphanie Katz, Une médiation
paradoxale : La danse, une histoire à ma façon , Marie-Christine Bordeaux , De l'empire du métissage,
Anolga Rodionoff , Les arts de la rue et les manifestations festivalières des villes, Olivier Jeudy , Les
figures des médiateurs humains, Marie Thonon, Comment la médiation culturelle ; La pratique d'un
mode-modèle et ses actualisations : les interventions de type conversationnel en présence directe,
Francoise Julien-Casanova, Qui sont les médiateur culturels ? Statuts ; rôles et constructions d 'images,
Bernadette Dufrêne & Michèle Gellereau , La médiation journalistique au risque du numérique, Thierry
Lancien, Des médiateurs (culturels) dans un centre d'art, Thi Ai Lien Pham, Un site de création
contemporaine et son public : le Palais de Tokyo, ou l'utopie de proximité, Mathilde Monier, La Saline
royal d'Arc-et-Senans ; L'influence des médiateurs dans la construction d'une singularité culturelle
pour les musées, Silvia Filippini-Fantoni.
GLEIZAL, Jean-Jacques, L'art et le politique : essai sur la médiation, Paris, Presses universitaires
de France, 1994.
L'ouvrage de Jean-Jacques Gleizal, professeur de science politique et de droit à l'Université de
Grenoble, mérite notre attention car il tranche avec le ton catastrophique ou cynique que les
sociologues et les politologues adoptent d'ordinaire lorsqu'ils examinent la création contemporaine.
Contrairement à certains auteurs qui déclarent que la diffusion de l'art contemporain tourne à vide
(Baudrillard) ou d'autres qui déplorent la contradiction qui grève un art subversif subventionné par le
musée (Rochlitz), Gleizal reconnaît que la création contemporaine est devenue inséparable de ses
conditions de diffusion, mais que cette interpénétration, loin de se faire au détriment de l'art, vient au
contraire l'enrichir. Pour étayer sa thèse Jean-Jacques Gleizal utilise le concept de médiation qu'il
emprunte aux théoriciens de la communication (B. Latour, L. Sfez, U. Eco). La médiation définit, selon
lui, ce nouveau lieu où les acteurs du monde de l'art échangent leur rôle, où la création se confond
avec la diffusion. Mais la médiation permet également de comprendre l'élargissement de l'art au
politique -- et c'est ici que l'ouvrage prend toute son ampleur. Gleizal soutient en effet la thèse selon
laquelle, « l'art et le politique ont cessé d'avoir une relation d'extériorité » (p. 249) mais à l'opposé de
l'«activisme esthétique» défendu par certains artistes et théoriciens américains, l'auteur montre
qu'avec l'art élargi (de Joseph Beuys mais aussi de Joseph Kosuth, de Jeff Koons, de Krysztof
Wodiczko...) « ce n'est pas l'art qui se politise mais bien l'art qui inonde la politique » (p. 186).
Soutenant des positions qui nous rappellent parfois celles de Hannah Arendt ou Jean-François
Lyotard, l'auteur défend l'idée selon laquelle l'art contemporain doit aujourd'hui servir de modèle à la
politique. En se penchant sur l'œuvre de plusieurs artistes contemporains, J.-J. Gleizal soutient que
ceux-ci redessinent les figures de notre espace public et les fondements de nos démocraties
(solidarité, civisme, liberté).
77
GOTTESDIENER, Hana, VILATTE, Jean-Christophe, L'accès des jeunes adultes à l'art
contemporain : approches sociologique et psychologique du goût des étudiants pour l'art et
de leur fréquentation des musées, Paris, Ministère de la culture et de la communication, 2006
LACERTE, Sylvie, La médiation de l'art contemporain, Trois-Rivières, Editions d'art Le Sabord,
2007.
L'auteur examine dans cet ouvrage comment l'accès à l'art, mais surtout l'accès au sens de l'art fut,
dès les débuts de l'histoire des expositions, empreint d'une aura de mystère et de secret. Sa
démarche s'inscrit dans un parcours historique amorcé depuis les cabinets de curiosités de la
Renaissance, jusqu'aux musées, réseaux virtuels et événements internationaux voués à l'art
contemporain, en passant par la création du musée public des Lumières. La notion de la médiation
est envisagée ici à travers la lunette de ses différentes acceptions pour l'appliquer au domaine de
l'art contemporain. Son but est de jeter les bases d'une relation prégnante entre l'art contemporain et
les divers publics, mais aussi pour voir comment cette relation pourrait s'articuler en gardant l'œuvre
au centre de cette action. Des exemples de médiation de l'art contemporain, puisés à partir d'études
de cas, permettant d'illustrer l'analyse de l'auteur.
MARCHES, Dominique, NICOL, Monique, Les publics, sensibilisation et formation, Villeurbanne,
Association des directeurs de centres d'art, 1998.
PICHON, Christophe, L'œuvre d'art contemporain et sa médiation : contribution à une
éducation artistique, Séminaire, 2003, Bignan, Domaine de Kerguéhennec - centre d'art
contemporain, Châteaugiron, Rennes, FRAC Bretagne, Pôle de ressources Arts plastiques de
Bretagne, 2005.
Les actes de ce séminaire consacré à la médiation de l'œuvre d'art contemporain, organisé par le
Pôle ressources Arts plastiques de Bretagne, proposent des pistes de réflexion à l'ensemble des
acteurs concernés par la question de l'éducation artistique. Considérée en tant que pratique, la
médiation artistique et culturelle se définit avant tout par sa propension à ouvrir des espaces
privilégiés de rencontre : rencontre avec les œuvres, rencontre avec les publics, rencontre avec les
champs professionnels... Les contributions des intervenants (qu'ils soient esthéticien, collectionneur,
artiste, enseignant, formateur, chargé des publics ou responsable de structure culturelle) s'emploient
à souligner l'importance de la démarche créative dans tout processus de médiation. Analyser
l'expérience du rapport à l'œuvre et à son exposition, élaborer une méthodologie de sensibilisation
artistique dans le cadre d'un projet pédagogique, articuler les spécificités d'un dispositif partenarial
avec les modalités de son évaluation sont les principaux axes développés au fil de cet ouvrage.
ROUGET, Bernard, SAGOT-DUVAUROUX, Dominique, Economie des arts plastiques : une
analyse de la médiation, Paris, LʼHarmattan, 1997.
VIEL, Annette, Médiation culturelle, Entre conservation et médiation, lʼexposition temporaire: un
projet partagé, 2002
http://mediationculturelle.free.fr/PDF/MCARencontre200111.pdf
78
Voyager à la verticale : la médiation de l'art contemporain dans les collectivités locales, Paris,
Association de prévention du site de la Villette, Parc de la Villette, Arles, Actes sud, 2001.
10 artistes et leur création pour une collectivité locale d'Ile de France (Catherine Beauregrand à
Malakoff, Michel Blazy à Bagneux, Dominique Gonzalez-Foerster au Pré-Saint-Gervais, Bertrand Lavier
à Montreuil, Claude Rutault à Nanterre..) et le rôle de l'agent d'accompagnement culturel. Livre qui
fait le bilan d'une exposition au Parc de la Villette
Médiateurs pour lʼart contemporain, Répertoire des compétences, Délégation aux arts plastiques,
Paris, La Documentation française, 2000.
La médiation est la mise en relation des œuvres et des publics. Les médiateurs en art contemporain
en sont les acteurs. Ce répertoire, accompagné d'un cédérom lisible sur Mac et PC leur permettra
dans un environnement convivial : de formuler le poste d'un collaborateur, d'élaborer un programme
de stage, de définir le profil d'un chef de projet chargé de l'art contemporain, de faire leur propre
évaluation ou de rédiger leur CV. Il s'adresse aux étudiants, enseignants, responsables de formation,
directeurs de centres d'art, frac, professionnels qui travaillent ou souhaitent travailler dans le champ
de la médiation, ainsi qu'aux employeurs publics et privés qui envisagent de développer les
compétences de leurs salariés ou d'embaucher de nouveaux collaborateurs. Il rassemble, de façon
organisée, les compétences en matière de médiation culturelle en art contemporain articulées en
deux parties : les connaissances : publics, domaines artistiques et culturels, institutions, événements,
lieux, langues ; les activités : projets, gestion, information, animation de groupe, relation, pédagogie,
expographie, informatique, bureautique, audiovisuel, multimédia, édition. Cet ouvrage a été réalisé
avec des experts de l'université proposant des cursus en médiation culturelle par la Délégation aux
arts plastiques du ministère de la Culture.
79
> Métiers de l’art contemporain / Professionnels
Conservation, prévention et régie des œuvres
A.BUCK, Rebecca, ALLMAN GILMORE, Jean, The new Museum Registration Methods, American
Association of muséums, Washington D.C, 1998.
The "bible of museum registrars," updated for the 21st century, with more than 50 all-new chapters
covering the complete registration procedure, proper care and storage of objects, collections
management, documentation, computerization of records, shipping and handling, insurance,
security, ethics and legal issues, and much more. An indispensable reference book for museum
professionals working in any kind and size of institution. Prepared by the Registrars Committee, a
Standing Professional Committee of AAM.
AIRAUD, Stéphanie, DAVID, Julie, Date limite de conservation, Colloque, Vitry-sur-Seine, Mac/Val,
Musée d'art contemporain du Val-de-Marne, 2009.
Cet ouvrage a été publié à l'occasion du colloque "Date limite de conservation" qui s'est tenu au
Mac/Val les 15 et 16 mai 2009. Lors de ce 4e colloque au Mac/Val, des critiques, historiens de l'art,
juristes, restaurateurs, artistes et philosophes dialoguent sur les thèmes de l'art, du vandalisme et de la
conservation. Ils tentent de comprendre les motivations qui poussent à la thésaurisation du patrimoine
culturel, et questionnent la légitimité de la muséologie.
BADY, Jean-Pierre, LEMOINE, Serge, Conservation et restauration des œuvres d'art
contemporain, Actes de Colloque, Paris, Ecole nationale du patrimoine, La Documentation
française, 1994.
BERNHEIM, Didier, Art d'aujourd'hui patrimoine de demain : conservation et restauration des
œuvres contemporaines, 13es journées d'étude de la SFIIC (Section française de l'institut
international de conservation), Paris, Section française de l'institut international de conservation,
2009.
Ce colloque a permis de faire le point sur tous les problèmes posés par la conservation et la
restauration des œuvres contemporaines, en essayant d'aborder tous les aspects que peut présenter
ce sujet. En ce qui concerne la définition des dates auxquelles on peut parler d'œuvres
contemporaines", définition toujours plus ou moins arbitraire, nous avons pensé que 1960, date,
notamment, de la publication à Milan du "Manifeste des nouveaux réalistes", pouvait constituer un
choix légitime. Ce livre présente tous les articles publiés au cours de ce colloque ; ils recouvrent six
thèmes principaux : Droit, éthique, déontologie ; Installations et mouvement ; Matériaux synthétiques ;
Peinture, arts graphiques ; Photographie, nouveau média ; Art monumental et de plein air.
BREUIL, Marie-Hélène, Restauration et non-restauration en art contemporain, Journées d'étude,
2007, Tours, Ecole Supérieure des beaux-arts ? Journées d'étude, 2007, Rouen, Musée des beauxarts, Tours, ARSET Editeur, 2008.
La conservation-restauration se doit d'être en phase avec la production artistique contemporaine,
qu'il s'agisse des matériaux utilisés ou des idées véhiculées. Au risque d'ébranler certains principes
adaptés aux œuvres dites classiques, des questions de fond émanant du caractère ontologique et
polymorphique de l'art contemporain méritent d'être débattues. A ce titre, les actes de ces journées
proposent plusieurs études de cas illustrant des problématiques spécifiques ainsi que des pistes de
réflexion quant à la manière de les aborder.
80
CASE, Mary, Registrars on records : essays on muséum management, Washington D.C,
Registrars Committee of the American association of muséums, 1988.
DESBORDES, Emilie, La formation du personnel de musée à la conservation préventive : Musée
d'art contemporain du Val-de-Marne/Vitry, Montpellier, Université de Paul Valéry - Montpellier 3,
2003. (mémoire dʼétude)
Travail réalisé dans le cadre du DESS de "Conservation, restauration (estimation, évaluation) et gestion
des œuvres du 20ème siècle" à l'Université de Paul Valéry, Montpellier 3
EZRATI, J.J, Manuel dʼéclairage muséographique, Dijon, OCIM, 1999.
GUILLEMARD, Denis, LAROQUE, Claude, Manuel de conservation préventive : gestion et
contrôle des collections, Dijon, Office de Coopération et d'Information Muséographie, 1999.
HUMMELEN, Iisbrand, SILLE, Dionne, Modern art: who cares? : An interdisciplinary research
project and an international symposium on the conservation of modern and contemporary
art, Amsterdam, The Foundation for the Conservation of Modern Art, Netherlands Institute for
Cultural Heritage, 1999.
ILLES, Véronique, DERION, Brigitte, Guide de manipulation des collections, Paris, Somogy
éditions d'art, 2004.
Glossaire, répertoire des fournitures et matériaux, ce guide, coordonné par le Musée des arts et
traditions populaires/Centre d'ethnologie française, s'insère dans un projet de conservation
préventive mené par dix musées européens. Très clair, il s'adresse à toute personne confrontée
régulièrement aux problèmes de manipulation et de déplacement d'objets de musée : conservateur,
chercheur, régisseur d'œuvres, personnel des réserves, photographe, étudiant...Les textes et
illustrations passent en revue les mesures élémentaires à appliquer et l'équipement à utiliser pour
manipuler les œuvres. Les modes de conditionnement et de rangement pouvant améliorer
manipulation ou transport y sont également abordés. Enfin, la sécurité du personnel faisant l'objet
d'une attention particulière, des conseils en matière de postures de travail et de protection
individuelle sont mentionnés.
LEVILLAIN, Agnès, MARKARIAN, Philippe, La conservation préventive des collections: fiches
pratiques à l'usage des personnels des musées, Dijon, Office de Coopération et d'Information
Muséographie, 2002.
Qu’elles soient présentées dans des vitrines, exposées à l’air libre ou classées en réserve, les
collections muséales sont soumises de façon inexorable aux agressions de leur milieu environnant.
Humidité, température, lumière, insectes, moisissures, polluants atmosphériques, sinistres, les facteurs
de dégradation sont multiples, sans compter les gestes malheureux du personnel ou des visiteurs. Et
aucun matériau, aucun objet n’y échappe. Mieux conserver ces objets est cependant à la portée de
tout musée. Par des équipements appropriés, pas nécessairement onéreux, par une attention
soutenue, des attitudes et des gestes souvent simples, réguliers, il est possible de prévenir et de limiter
leur détérioration. Cet ouvrage, produit par les Musées des Techniques et Cultures comtoises et édité
par l’OCIM, est un guide pratique sur la conservation préventive des collections. Construit sous forme
de fiches consacrées aux différents facteurs de dégradation et matériaux, il passe en revue les
81
dispositions à prendre et les actions à mettre en œuvre. Il s’adresse à toutes les personnes en contact
avec les collections, conservateurs, agents du patrimoine, techniciens, agents d’accueil ou de
surveillance, bénévoles, tous les acteurs et responsables à leur manière de la pérennité des biens
culturels dont ils ont la charge.
LIMOUSIN, Isabelle, La conservation préventive au Musée d'art contemporain du Val-de-Marne :
plannification et programmatio, Nancy, ENACT de Nancy, 2002.
MOHEN, Jean-Pierre, Les sciences du patrimoine : identifier, conserver, restaurer, Paris, Odile
Jacob, 1999.
De l'anthropologie à la chimie en passant par l'histoire et la politique, Jean-Pierre Mohen explore les
techniques grâce auxquelles notre modernité scientifique assure la pérennité du legs des générations
passées.
REMY, Luc, Les Réserves : stockage passif ou pôle de valorisation du patrimoine ?, La Lettre de
l'OCIM, Dijon, n°65, 1999, Pour accéder au document en ligne, doc.ocim.fr/LO/LO065/LO.65(4)pp.27-35.pdf
RIBERE, Marie-Pierre, Art contemporain / conservation préventive : documenter pour
conserver?, volume I, volume II, Paris, Ecole du Louvre, 2007.
SAMSON-LE ROUX, Perrine, La conservation et la restauration des œuvres cinétiques, Paris,
Ecole du Louvre, 2005.
VINE, Elise, FEAU, Etienne, La conservation préventive de l'art contemporain : l'exemple
d'œuvres électromécaniques du Musée du Val-de-Marne : les Grands Fumeurs d'Alain
Séchas, Paris, Ecole du Louvre, 2009. (mémoire dʼétude)
Les matériaux composites dans les commandes publiques d'œuvres d'art : état de
conservation des œuvres, analyse des altérations et des dégradations, mesures de
conservation, Paris, Etablissement Public d'Aménagement de La Défense, CNEP, 2007.
Collectif, Préserver les objets de son patrimoine, précis de conservation préventive, Sprimont,
Mardaga, 2001
Deuxième conférence européenne des régisseurs dʼœuvres dʼart, Paris (Grand Palais) France,
14 et 15 novembre 2000, Actes de colloque, éditions les 40 Cerisiers, Paris, 2002.
82
Troisième conférence européenne des régisseurs dʼœuvres, Rome, Italie, 11 et 12 novembre
2002, Actes de colloque, éditions Silvana, 2004.
C2RMF, Vademecum de conservation préventive , Ed du C2RMF, Paris, 2006, 46p. Pour télécharger
le PDF, http://www.c2rmf.fr/documents/Vade_Mecum_ConservPrev.pdf
Pour réussir tous vos déplacements dʼœuvres et dʼobjets dʼart : le guide pratique du transport
dʼœuvres dʼart et dʼexposition, Paris, L ;P Art, 2000, Pour accéder au guide en ligne,
http://www.lpart.fr/guide-lp-art.php
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> Métiers de l’art contemporain / Professionnels
Marché de l’art, collectionneurs
BARRER, Patrick, Le double jeu du marché de l'art contemporain : censurer pour mieux vendre,
Lausanne, Favre, 2004.
Patrick Barrer, organisateur d'Europ'Art, foire internationale d'art contemporain de Genève, propose
une réflexion sur la visibilité de l'art contemporain par un public large dans toutes ses composantes. Il
dénonce une sélection élitiste des institutions culturelles et du marché international prenant plus en
compte les paramètres marchands et financiers que les réelles qualités artistiques
BELLINI, Andrea, DAVIES, Lilian, Collecting Contemporary Art, Zürich, JRP/Ringier, 2008.
Ouvrage consacré aux collectionneurs et à leur poids sur la scène artistique contemporaine. Publié à
l'occasion d’Artissima Art Fair.
BELLINI, Andrea, Everything You Always Wanted to Know About Gallerists But Were Afraid to
Ask, Dijon, Les Presses du réel, 2010.
Cet ouvrage rassemble des entretiens avec 51 directeurs de galeries d'Europe, d'Amérique et d'Asie.
Ceux-ci parlent de leurs relations avec les artistes, de ce qu'ils aiment (et ce qu'ils détestent) dans leur
travail, des changements que le monde de l'art a connu depuis la fin des années 1980. A une
époque où la répartition des rôles traditionnelle entre critiques, conservateurs, marchands, artistes,
commissaires, etc., est largement remise en question, les témoignages des acteurs et observateurs
privilégiés que sont Air de Paris (Paris), Gavin Brown's Enterprise (New York), Massimo De Carlo (Milan),
Greene Naftali (New York), Hotel (London), Kurimanzutto (Mexico), Franco Noero (Turin), Eva
Presenhuber (Zurich), Johann König (Berlin) ou encore Vitamin (Pékin) constituent un aperçu inédit du
marché de l'art aujourd'hui.
BENHAMOU-HUET, Judith, Art business : Le marché de l'art ou l'art du marché, Paris, Assouline,
2001.
Une "Femme aux bras croisés" de Picasso adjugée plus de 410 millions de francs, un "Michael Jackson"
en porcelaine de Jeff Koons vendu l'équivalent de 41 millions de francs...Les records du marché de
l'art n'ont jamais été aussi élevés et aussi médiatisés. Mais à y regarder de plus près, on prend
conscience que ces prix astronomiques sont aussi obtenus en fonction de facteurs qui n'ont rien à voir
avec l'art. Désormais, des détails comme "qui vend l'œuvre", "qui achète ce genre d'artiste", "quelles
maison de ventes a été choisie pour organiser l'opération" ou "dans quelle ville l'objet de rêve va-t-il
être cédé" influent notablement sur la valeur. "Art business"...petites et grandes histoires relatives à ce
monde qui vit dans l'excès et la déraison.
BENHAMOU, Françoise, MOUREAU, Nathalie, SAGOT-DUVAUROUX, Dominique, Les galeries
d'art contemporain en France : portrait et enjeux dans un marché mondialisé, Paris, La
Documentation française, 2001.
Ce portrait des galeries d'art s'appuie sur les résultats d'une enquête réalisée en 1999 auprès de 376
galeries d'art contemporain parisiennes. L'ouvrage analyse leurs situations économiques, leurs choix
esthétiques dans une conjoncture difficile, leurs places dans le marché de l'art et le rôle de l'Etat en
matière d'art contemporain.
84
BOURGINEAU, François, Art et argent : les liaisons dangereuses, Paris, Hugo & Compagnie,
2009.
Aujourd'hui l'art n'est plus seulement l'expression de la beauté, il devient le symbole de la puissance
d'un État, d'une ville ou de riches collectionneurs privés. Cette révolution date de l'ouverture du
musée Guggenheim à Bilbao. Cet événement, la construction d'un musée conçu par un architecte
primé dans une région économiquement sinistrée, est un succès. Depuis, les politiques font appel à
des architectes emblématiques pour concevoir des musées étendards de leurs ambitions, souvent au
détriment des œuvres présentées. Le coût de ces prouesses architecturales laisse les institutions
exsangues pour l'achat d'œuvres nouvelles, et les collections privées deviennent plus importantes que
celles des musées.
CABANNE, Pierre, Les grands collectionneurs : tome II : Etre collectionneur au XXe siècle,
Paris, Les Editions de lʼAmateur, 2004.
Les collectionneurs, aux XIXe et XXe siècles, sont de grands bourgeois ou des petits rentiers, des rois de
l'acier ou du chemin-de-fer, des industriels, de banquiers, des médecins, des couturiers, des héritiers
prestigieux ou des nouveaux milliardaires, des marchands d'art, des écrivains, des artistes parfois. Ils
habitent de faux palais Renaissance à New York ou à Moscou, créent de: musées ou des fondations
en Suisse, en Allemagne ou en Italie. Un phénomène nouveau, le marché, a transformé le jeu en
compétition, les grande: ventes publiques rythmant l'évolution du goût; mais le chasseur reste à l'affût,
et demeure le personnage central de l'art dont il accompagne, et parfois suscite, la création ; il est à
l'origine des grands mouvements d'avant-garde de son temps. De possesseur, il est devenu
promoteur. Du discret M. Dutilleul, l'un des premiers collectionneurs du cubisme, au boulimique Dr
Barnes de Philadelphie, du binôme Stchoukine + Morosov qui a imposé Picasso et Matisse à Moscou
et que Gertrude Stein lançait à Paris, au couturier Jacques Doucet qui vendit sa fabuleuse collection
du XVIIIe poura acheter Les Demmoiselles d'Avignon, de Peggy Guggenheim dans son palais-musée
à Venise, à Panza di Biumo qui a ouvert Italie à l'art informel et au minimalisme, la folie de l'objet a
autant stimulé la " passionaria " mystique de Houston Dominique de Menil, que le bonnetier Pierre
Lévy, de Troyes, le milliardaire J.P. Getty à Los Angeles, des fureteurs sans fortune comme les Granville,
l'armateur grecque Niarchos, le peintre Arman ou le créateur du surréalisme André Breton. Le nom de
François Pinault et son exceptionnelle collection symbolisent dans les bâtiments de l'ancienne usine
Renault, aujourd'hui de verre et de béton, la permanence, en ce début de XXIe siècle, de la double
exigence de la passion et du désir. Ainsi se continue, pour l'éternité, la saga millénaire des grands
collectionneurs.
CANDET, Nadia, Collections particulières : 150 commandes privées d'art contemporain en
France, Paris, Flammarion, 2008.
Présentation d'œuvres d'artistes contemporains, commandes de collectionneurs-mécènes. Une
vingtaine de ceux-ci sont plus particulièrement mis en avant, ainsi que les lieux où se trouvent leurs
œuvres. Avec un essai historique sur la tradition de la commande privée depuis la période moderne.
CORNETTE DE SAINT CYR, Pierre, CORNETTE DE SAINT CYR, Arnaud, Profitez-en, lʼart est
encore en vente libre, Paris, Buchet Chastel, 2009.
Le commissaire-priseur et son fils pensent que la crise peut être une période de renaissance pour l'art
si la culture est mise au cœur de la vie.
DURET-ROBERT, François, Droit du marché de lʼart, Paris, Dalloz, 2004.
L'exposé présente l'ensemble des activités du marché de l'art ventes en galerie, expertises,
publication des catalogues raisonnés des œuvres des artistes. II décrit le statut juridique des différents
professionnels qui achètent et vendent des biens culturels : antiquaires, marchands de tableaux,
experts, et précise les règles légales et jurisprudentielles applicables aux droits et obligations de
chacun d'entre eux. Il traite également du rôle des artistes et de leurs héritiers, dont l'intervention,
fréquente sur le marché, vise à garantir ou à contester l'authenticité de certaines œuvres.
85
GREFFE, Xavier, Artistes et marchés, Paris, La Documentation française, 2007.
Avec la Renaissance, deux mouvements se développent en Europe : les œuvres d'art s'émancipent
de plus en plus de toute préoccupation religieuse ou politique ; les marchés prennent en charge les
activités de la société. Les artistes, qui vivaient souvent de commandes et de gratifications, doivent
désormais s'inscrire dans un environnement dominé par les lois de l'économie marchande et les
attentes d'un public élargi. Aujourd'hui, il en résulte des situations contrastées, allant du starving artist
(l'artiste bohème) à la superstar. Les sommes parfois astronomiques atteintes sur les marchés de l'art,
du patrimoine, du spectacle vivant et des industries culturelles ne masquent ni la fragilité ni la sousrémunération de la grande majorité des artistes. Là où le marché devrait servir de levier de
promotion, il est souvent vécu comme une fatalité. Certains observateurs se sont alors demandés si
les artistes ne pouvaient pas trouver de nouvelles sources de revenus en mettant leur art au service
d'autres valeurs : une créativité économique enrichie, une intégration sociale améliorée, des
territoires plus attractifs. Ces nouveaux marchés sont pourtant loin d'améliorer la condition des artistes,
alors soumis à des donneurs d'ordre pour qui la culture n'est qu'un instrument parmi d'autres. Entre un
art pour l'art qui entend ignorer le marché et un art en tout qui accepterait de s'y diluer, les risques
sont nombreux et les démarches chaotiques. Invention de l'art et fatalité de la condition des artistes
semblent toujours aller de pair, à moins qu'Internet et la révolution numérique n'offrent une nouvelle
renaissance à leur créativité.
GUIOT, Nathalie, Collectionneurs : les VIP de lʼart contemporain, Paris, Anabet éditions, 2008.
Quelles sont les motivations d'un amateur d'art ? Pure spéculation, plaisir de posséder des œuvres par
conviction intellectuelle, recherche d'esthète, ou volonté de devenir « quelqu'un » en s'offrant un
statut social, les raisons sont multiples... Les prix astronomiques du marché n'ont pas découragé les
nouveaux acheteurs.
QUEMIN, Alain, L'art contemporain international : entre les institutions et le marché (le rapport
disparu), Nîmes, Jacqueline Chambon, 2002.
En juin 2001 le sociologue Alain Quemin remettait au ministre des Affaires Etrangères (...) un rapport
sur "Le rôle des pays prescripteurs sur le marché et dans le monde de l'art contemporain". Voici enfin
ce texte, complété et réactualisé, éclairant le système international de l'art telqu'il est aujourd'hui,
dominé par le duopole des Etats-Unis et de quelques pays d'Europe parmi lesquels l'Allemagne
occupe une position centrale. L'analyse objective du fonctionnement des mondes de l'art permet de
dépasser les pseudos-évidences à la mode sur la globalisation artistique, les métissages et la
prétendue ouverture aux différentes cultures du mondes dans la création contemporaine.
LAMARQUE, Gilles, Droit et fiscalité du marché de l'art, Paris, PUF, 1992.
Dans quelles conditions peut-on demander l'annulation d'une transaction? A quels risques s'expose
l'exportateur d'une ouvre d'art? Quels avantages un particulier peut-il tirer d'une donation? Qu'est-ce
que la contribution des diffuseurs? Comment s'acquitter du régime des plus-values? Loin des
légendes et des anecdotes qui courent sur le marché de l'art, "Droit et fiscalité du marché de l'art"
rappelle l'abondante réglementation applicable à la propriété et aux échanges d'œuvres d'art.
LINDEMANN, Adam, Collectionner lʼart contemporain, Cologne, Taschen, 2006.
Ouvrage avec les conseils indispensables pour se repérer sur le marché de l'art contemporain comme
un pro, et acheter en toute sécurité. Un livre utile et agréable par son iconographie et sa
présentation.
MAERTENS, Marie, Lʼart du marché de lʼart, Bruxelles, Luc Pire, 2008.
Cette étude sur les foires d'art et les œuvres qui y sont exposées et vendues est aussi un pamphlet
contre la FIAC 2008.
86
MARSAN, Marie-Claire, La galerie d'art, Paris, Filigranes, 2008.
Marie Claire Marsan est déléguée générale du Comité Professionnel des Galeries d'Art (syndicat
national des galeries d'art moderne et contemporain créé en 1947). A ce titre elle a participé à
l'élaboration de nombreux textes de référence concernant la réglementation du marché,
notamment pour la reconnaissance de la photographie, et plus récemment des œuvres sur support
audiovisuel en tant qu'œuvres d'art originales, au regard des dispositions fiscales. Elle est chargée de
cours à l'Institut des Études Supérieures d'Art (IESA) et formatrice pour la Fédération des professionnels
de l'art contemporain le CIPAC.
MOULIN, Raymonde, Le marché de l'art : Mondialisation et nouvelles technologies, Paris,
Flammarion, coll. Champs Arts, réédition 2009.
La constitution des valeurs artistiques s'effectue à l'articulation du champ artistique et du marché.
Dans le champ artistique s'opèrent et se révisent les évaluations esthétiques ; dans le marché se
réalisent les transactions et s'élaborent les prix. Alors qu'ils ont chacun leur propre système de fixation
des valeurs, ces deux réseaux entretiennent des relations d'étroite interdépendance. Face aux
transformations économiques et artistiques à l'œuvre depuis la fin du XX' siècle, les marchés de l'art
classé - ancien et moderne - et le marché de l'art contemporain doivent relever de nouveaux défis.
Quels effets la mondialisation des échanges et des réseaux a-t-elle sur le marché de l'art? Quels effets
exercent les nouveaux supports impliquant la démultiplication et la dématérialisation des œuvres?
MOULIN, Raymonde, L'artiste l'institution et le marché, Paris, Flammarion, nouvelle réédition 2009.
L'« art contemporain », parallèlement à son institutionnalisation et à son entrée fracassante dans les
circuits académiques, suscite de nombreuses controverses entre les différents « spécialistes »
(historiens d'art, critiques d'art, conservateurs de musées, marchands d'art, sociologues...). Ce
phénomène (de société), qui est loin d'être exclusif à notre époque, se situe au coeur de la réflexion
de Raymonde Moulin dans son ouvrage L'artiste, l'institution et le marché. Dans un monde sans cesse
redéfini par ses mutations rapides, qualifié de bouleversé (et bouleversant), il importait à cette
sociologue (historienne de formation), de se pencher sur la production artistique, sphère de
prédilection desdites mutations. En abordant successivement, les différentes modalités de
construction des valeurs esthétiques, les mécanismes du marché de l'art, les paramètres de définition
d'un groupe social des artistes, Raymonde Moulin se propose de redéfinir, ou du moins d'éclaircir, ce
que nous pouvons appeler, de manière générale (donc imprécise et arbitraire), le « monde de l'art ».
MOUREAU, Nathalie, SAGOT-DUVAUROUX, Dominique, Le marché de lʼart, Paris, Editions La
Découverte, 2010.
En novembre 2006, un tableau de Jackson Pollock, toile n°5 1948, atteignait le prix record de 140
millions de dollars. En septembre 2008, Damien Hirst court-circuitait les galeries et proposait
directement aux enchères 218 de ses œuvres. Au final ? Un chiffre d'affaires de 120 millions de dollars.
Entre janvier 2004 et 2009, la cote des artistes chinois s'est accrue de 416%. Par quelle alchimie un
morceau de toile, une installation peuvent-ils valoir plusieurs millions d'euros ? Contrairement aux biens
usuels, pour lesquels la valeur dépend de caractéristiques essentiellement techniques, la valeur d'une
œuvre d'art contemporain résulte d'un jeu complexe d'interactions entre différents acteurs : artistes,
galeries, conservateurs, commissaires d'exposition, collectionneurs, critiques, dont les actions et les
choix sont perçus comme autant de signaux attestant de la qualité de l'œuvre. Le talent, bien sûr,
mais aussi le hasard et les stratégies se mêlent pour donner naissance à des hiérarchies de valeurs, qui
font in fine l'objet d'un relatif consensus. Cet ouvrage propose de décrypter les rouages d'un marché
généralement considéré comme le temple de l'irrationalité. Nathalie Moureau est maître de
conférences à Montpellier-III et membre du Lameta (Montpellier-I). Elle a publié L'Incertitude dans les
théories économiques (avec D. Rivaud-Danset, " Repères ", 2004). Dominique Sagot-Duvauroux est
professeur à l'université d'Angers et directeur du GRANEM (UMR-MA n° 49). Il a publié L'Economie des
fusions et acquisitions (avec N. Coutinet, " Repères ", 2003). Spécialisés en économie de la culture, ils
ont publié ensemble de nombreux articles et ouvrages sur le marché de l'art.
87
SCHMITT, Jean-Marie, Le marché de lʼart, Paris, La Documentation française, 2008.
Le marché de l'art représente, en France, un chiffre d'affaires de 4 à 5 milliards d'euros et près de 50
000 emplois directs ou indirects. Depuis 1993, le marché français s'ouvre progressivement à la
mondialisation, dans une vive concurrence que dominent les pays anglo-saxons, tandis que les pays
émergents commencent à y jouer un rôle important. Longtemps leader du marché, la France peine à
s'insérer dans cette compétition, malgré des atouts importants. Elle s'alarme de la fuite de son
patrimoine et des moyens de l'État pour l'endiguer. Les opérateurs du marché s'inquiètent aussi des
impératifs de l'internationalisation, tout en affrontant la concurrence «intérieure» des pratiques paracommerciales attisées par l'usage d'internet.
THORNTON, Sarah, Sept jours dans le monde de lʼart, Paris, Autrement, 2009.
Enquête de la sociologue, spécialiste du marché de l'art, sur les acteurs du boom du marché de l'art
contemporain et le fonctionnement des manifestations et institutions artistiques. Elle s'arrête dans six
villes emblématiques de l'art comme New York, Bâle, Venise ou Londres et s'intéresse aux liens entre
artistes, collectionneurs, critiques, experts et marchands d'art.
88
> Métiers de l’art contemporain / Professionnels
Mécénat
CLAIR, Jean, Arts plastiques, Fondation Paribas, Paris, Fondation Paribas, Gallimard, 1990.
DE BREBISSON, Guy, Le mécénat, Paris, Presses Universitaires de France, 1986.
ESHET, Marianne, SIMON, Nicolas, Le Mécénat, valeur actuelle, Quand la société peut compter sur
lʼentreprise, Paris, Gallimard, Paris.
Loin de ces stéréotypes éculés, le mécénat offre depuis quelques années un lieu de rencontre
intelligent, parfois stratégique, entre les puissances du marché et l’intérêt général. Fruit d’une
démarche volontariste dans laquelle les collaborateurs ont désormais toute leur place, le mécénat
nous révèle un autre visage de l’entreprise : une communauté engagée autour de valeurs
humanistes, qui s’appuie aussi bien sur ses savoir-faire individuels et collectifs que sur ses capacités
financières. Ce livre s’attache à montrer cette réalité, à l’heure où le mécénat connaît un essor sans
précédent et où la crise du capitalisme pourrait lui donner un rôle accru. Car, de la solidarité de
quartier à l’action humanitaire, de la culture à la recherche et du sport à l’environnement, il intervient
au cœur de ce qui fait notre avenir commun. Cet ouvrage très documenté nous fournit les clés pour
comprendre pourquoi et comment le mécénat d’entreprise s’est construit et développé. Il se veut
aussi une initiation aux procédures et aux pratiques des entreprises mécènes et de leurs partenaires,
un compagnon de route pour tous les acteurs du mécénat d’aujourd’hui.
FRECHES, José, DUMAREST, Emilie, Art [et] Cie : l'art est indispensable à l'entreprise, Paris,
Dunod, 2005.
L'art investit l'entreprise qui elle-même pénètre le monde de l'art. Cet ouvrage montre les dynamiques
qui lient ces deux univers, mais aussi les limites de leurs interactions. Il met l'accent sur ce que l'art
apporte à l'entreprise d'un point de vue classique (image, communication, marketing ou publicité)
mais aussi en termes de valeurs, de management, de ressources humaines et de formation.
LACLOCHE, Françis, Art-gens / Caisse des dépôts et consignations, Paris, Caisse des dépôts et
consignations, 1999.
Dans le cadre de son programme "aides à la production", des œuvres de grandes dimensions
(sculpture et peinture) sont financées sur projet et acquises par la Caisse des dépôts, puis déposées
dans des collections régionales, notamment le Musée d'art moderne et contemporain de SaintEtienne ; plusieurs commandes ont été passées pour des créations in situ. Depuis 1997, le 13 quai
Voltaire présente des productions de jeunes artistes et d'étudiants de l'Ecole Nationale Supérieure des
Beaux-Arts. La collection d'œuvres photographiques, installée en permanence sur les murs de ses
établissements, est rassemblée depuis 1990, compte aujourd'hui 600 œuvres d'artistes de tous les pays
; ce sont toutes des photographies contemporaines des années 1990.
89
NEGRIER, Emmanuel, Une Politique Culturelle Privée En France ? : Les Nouveaux
commanditaires de la Fondation de France, 1991-2004, Paris, LʼHarmattan, 2006.
En France, le mécénat privé et le financement public se complètent pour aider l'art contemporain.
La Fondation de France, créée en 1991, allie ces deux dimensions, et participe à l'achat de
nombreuses oeuvres. L'ouvrage examine son action à trois niveaux : une analyse quantitative ; l'étude
de sept cas concrets ; la comparaison de deux régions (Bourgogne et Flandre belge). Il pose
notamment la question de la médiation territoriale dans la promotion d'un art souvent considéré
comme réservé aux seuls initiés.
NIELSEN, Karen, Le mécénat : mode dʼemploi, Paris, Economica, Institut dʼEtudes Supérieures des
arts, 2007.
Un document décrivant le mécénat d'entreprise et le rôle que joue la culture dans ce dispositif. Des
informations permettant une meilleure pratique des modes de financement. Avec des conseils sur les
stratégies à adopter, la constitution des dossiers de demande et le ciblage des mécènes potentiels
La culture pour vivre : donations des Fondations Scaler et Clarence-Westbury, Paris, Centre
Pompidou, 2002.
La totalité des donations successives depuis 1976 provenant des fondations Scaler et ClarenceWestbury comporte près de 120 œuvres (incluant deux ensembles de 74 dessins de Fred Deux). Cette
exposition présente plus de cinquante œuvres.
Répertoire du mécénat d'entreprise 2004 : culture, solidarité et environnement, Paris, Admical,
Association pour le Développement du Mécénat Industriel et Commercial, 2004.
Cet ouvrage traite du régime juridique, financier et fiscal des associations et fédérations
d'associations déclarées ou reconnues d'utilité publique, des formalités de constitution et de leurs
règles de fonctionnement. Des modèles de déclaration sont proposés ainsi que des listes de pièces à
produire à l'appui de leur demande de reconnaissance d'utilité publique ou de modification de
statuts.
Mécénat et management : une rencontre insolite : actes du colloque : 22 juin 2005, Paris, Ministère
de la culture et de la communication, Mission Mécénat, 2005.
Colloque organisé par le ministère de la Culture et de la Communication. A partir de l'approche
novatrice de spécialistes du management culturel, le colloque montrera comment le mécénat, loin
d'être un simple échange financier, constitue pour l'institution culturelle et pour l'entreprise un
véritable outil de développement et de gouvernance. L'OPC a été sollicité pour animer cette
journée.
Un nouvel élan pour le mécénat culturel : loi du 1er août 2003 relative au mécénat, aux
associations et aux fondations, mesures pour les particuliers et les fondations, Paris, Ministère de la
culture et de la communication, Mission Mécénat, 2004.
Mécénat et art contemporain, Délégation des Arts Plastiques, Paris, Ministère de la Culture et de la
Communication, 1992.
Exemples d'actions de mécénat dans le domaine de l'art contemporain…
90
> Métiers art contemporain / Professionnels
Droit et gestion / propriété intellectuelle, statuts de l’artiste
ALLENOU, Michel, Guide professionnel des artistes, Paris, Magma, 2005.
Cet ouvrage répond de façon généraliste aux questions juridiques, commerciales, fiscales et sociales
que peuvent se poser les artistes, les architectes, les graphistes, les directeurs artistiques, les
négociants en art, etc. Cette 4e édition a été complétée et augmentée des dernières modifications
juridiques, fiscales et sociales.
BENHAMOU, Françoise, Economie de la culture, Paris, La Découverte, 2008.
L'analyse économique du spectacle vivant, des marchés de l'art, des musées et du patrimoine se
développe en empruntant ses grilles de lecture à d'autres domaines, mais en tentant aussi de forger
ses propres outils, tandis que l'étude des industries culturelles (livre, disque, cinéma) prend de
nouvelles dimensions. Cet ouvrage fait le point sur les recherches portant sur ces secteurs, sur leurs
spécificités et leurs dimensions communes. Il rend compte des analyses économiques des
consommations culturelles, et analyse les particularités du fonctionnement des marchés du travail
artistique. L'auteur apporte en particulier un éclairage original sur les fondements et les incidences
économiques des politiques culturelles.
BINDER, Olivier, Guide juridique et fiscal du mécénat et des fondations : à l'usage des
entreprises, des entrepreneurs, et des acteurs du mécénat, Paris, Association pour le
Développement du Mécénat Industriel et Commercial, 2008.
Des réponses détaillées, expliquées et commentées à toutes les questions que les entreprises et les
professionnels du mécénat peuvent se poser, qu'il s'agisse de la création d'une fondation, de la
rédaction d'un contrat de mécénat ou encore des droits d'auteur.
CARON, Christophe, Droit d'auteur et droits voisins, Paris, Litec, 2006.
Le droit d'auteur a pour objet de protéger les œuvres de l'esprit. Cette discipline connaît, de nos jours,
un dynamisme sans précédent, comme l'illustre l'importante loi du 1er août 2006. Confronté au droit
communautaire et aux évolutions technologiques, le droit d'auteur tente de concilier les intérêts des
auteurs avec ceux des producteurs, sans pour autant oublier les revendications des consommateurs.
Plus que jamais, le droit d'auteur est à la croisée des chemins. Le présent ouvrage propose une
présentation tant du droit d'auteur français et communautaire (1re partie) que de ses droits voisins (2e
partie) qui allie pratique et théorie.
CHAMBAUD, Véronique, Guide juridique et fiscal de l'artiste et de l'entreprise artistique, Paris, Dunod,
coll. Entrepreneurs, 2007 - 3e édition.
Des conseils aux artistes pour la gestion de leur activité : installation, promotion, vente et protection
juridique des œuvres, impôts, régime social, etc. Avec de nombreux exemples d'artistes ayant mis leur
créativité à l'abri de choix juridiques et fiscaux pertinents.
CHATEAU, Dominique, Quʼest ce quʼun artiste ?, Rennes, PUF, 2008.
Insaisissable artiste...Il semble, en effet, fuir toute définition. Son rôle social affiche une prétention à
l'exception, il incarne une posture humaine qui ruse avec toute normalisation, et il prétend rechercher
une singularité qui ne souffre de se fixer qu'en s'inventant à chaque instant. Or, cet état à la fois de
plénitude et d'ambiguïté correspond à un moment très précis de l'histoire. Avant, le type de l'artiste
s'est formé au rythme de la spécialisation de son activité, après, à l'ère postmoderne, il semble subir
91
une crise qui fait peser un doute sur sa persistance. Il s'agit, dans ce livre, de retracer la courbe de
cette évolution : la montée progressive de la maturation de la posture d'artiste, jusqu'à l'apogée de
l'artiste-roi, puis sa chute, sinon attestée, du moins annoncée. Soit, entre le presque-artiste et le postartiste, le plein-artiste qui, outre d'avoir régné, est le fantasme que visa le premier et continuera de
hanter le second. Dominique Château est professeur d'esthétique à l'université Paris Ier PanthéonSorbonne.
CHATELAIN, Françoise, PATTYN, Christian, œuvres d'art et objets de collection en droit français,
Paris, Berger-Levrault, 1997.
Les œuvres d'art et objets de collection font aujourd'hui l'objet d'une attention particulière de la part
de l'Etat, soucieux à la fois de protéger le patrimoine culturel national et de réglementer un marché
où les transactions atteignent parfois des montants exorbitants. Bien culturel autant qu'économique,
l'œuvre d'art est, du fait de son double statut, régie par une réglementation comportant deux
aspects.
CHAUDENSON, Françoise, A qui appartient l'œuvre d'art ?, Paris, Armand Colin, 2007.
Droit du créateur, droit du propriétaire, droit du public, diversité des régimes juridiques, les œuvres
d'art ont, de tout temps, fait l'objet d'un éventail infini de formes d'appropriation et de transaction...
Or l'évolution culturelle rend de plus en plus incertaines les notions mêmes d'artiste et d'œuvre. Leur
identité préexiste-t-elle encore vraiment au statut inventé pour les protéger ? Ou n'est-elle plus qu'une
résultante assez convenue de l'obtention de ce statut sur le marché ? L'évolution technique n'est pas
moins déstabilisante : la production numérique, affranchie des contraintes de la reproduction
mécanique, bouleverse la création, la diffusion et la réception des «produits culturels»... et le piratage
lié à l'usage numérique provoque des litiges croissants et met en péril les industries culturelles... Le vol
d'œuvres et la contrefaçon s'inscrivent dans la liste de tête des délits commis dans le monde...
EDELMAN, Bernard, HEINICH, Nathalie, L'art en conflits : l'œuvre de l'esprit entre droit et
sociologie, Paris, La Découverte, 2002.
Recueil d’articles de deux auteurs, sociologue et juriste-philosophe, portant sur le statut d’auteur et
d’œuvre de l’esprit à propos de l’art, permettant de mettre en évidence d’une part, les aspects
normatifs et, d’autre part, une « sociologie de la singularité » à partir de cas exemplaires : auteurs
d’expositions, vandalisme en art contemporain, Buren (en France) et Serra (aux États-Unis)
HILLAIRE, Norbert, Lʼartiste et lʼentrepreneur, Colloque, 2005, Nice, Université Sophia Antipolis,
Saint Etienne, Cité du design, 2008.
Ensemble de réflexions sur la façon dont le monde de l'entreprise, au-delà de la question du
mécénat, imprègne le monde de la création artistique, non seulement dans ses formes de production
et de diffusion, mais aussi l'œuvre elle-même, dans ses langages et ses matériaux. Il s'agit aussi de se
demander, en retour, dans quelle mesure le monde de l'art infiltre celui de l'entreprise.
LANNEAU, Guillaume, Le guide de lʼauteur dʼœuvres plastiques et graphiques, Paris, SNAPcgt, Paris.
Guide pratique destiné aux artistes, claire et précis : statut social, statut fiscal, droits d’auteur. Pour
obtenir le guide : http://www.snapcgt.org
92
LETHOREL-DAVIOT Pascale, Petit Dictionnaire des artistes contemporains, Bordas, 1996.
Ouvrage très bien construit, qui classe les artistes contemporains par ordre alphabétique -avec, entre
autres, une illustration et une citation par artiste.
LEVEQUE, François, Economie de la propriété intellectuelle, Paris, La Découverte, 2003.
Les grandes entreprises de l’édition musicale dénoncent la copie illicite de leurs titres par les
internautes qui serait la cause de la réduction de leurs chiffres d’affaires. Les partisans du logiciel libre
contestent la brevetabilité des programmes d’ordinateurs car ils craignent qu’elle freine leurs efforts
collectifs d’innovation. Les compagnies pharmaceutiques s’opposent aux licences obligatoires de
médicaments en faveur des habitants des pays pauvres car elles prévoient un commerce parallèle
dommageable à leurs investissements de long terme dans la recherche. Que valent ces arguments ?
D’un côté le piratage et la contrefaçon s’étendent et sont susceptibles de réduire les incitations à
créer et à inventer. D’un autre, le droit de la propriété intellectuelle se renforce et peut conduire à
limiter la diffusion des œuvres et l’usage des innovations. Quel est le bon équilibre ? L’objet de cet
ouvrage est d’éclairer les arguments de chacun et la question d’ensemble à partir de l’analyse
économique.
LOBRY, Camille, Les artistes plasticiens et la formation professionnelle, Fédération des Réseaux
et Associations d'Artistes Plasticiens (FRAAP), 2008.
Alors qu’elle constitue un droit pour tous en France, la formation professionnelle demeure inexistante
pour les artistes auteurs. Privés de ce dispositif auquel ils n’ont pas accès, les artistes plasticiens n’en
expriment pas moins un besoin essentiel et profond. L’enquête menée par la Fraap auprès de 1250
artistes, précise ces besoins et leurs demandes spécifiques en matière de formation professionnelle,
qu’'ils soient directement liés à la pratique artistique ou à l’environnement professionnel. En formulant
les attentes réelles des artistes, tant sur les contenus que sur les différentes modalités, cette étude
propose quelques pistes pour l’élaboration d’un futur dispositif nécessaire à une population
hétérogène et si mal connue.
MENGER, Pierre-Michel, Profession artiste, Extension du domaine de la création, Paris, Textuel,
coll. Conversations pour demain, 2005.
La fameuse querelle de l’argentier et du saltimbanque a fait l’objet d’une énième mise en scène à
l’été 2003 avec la grève des intermittents, réglée par l’absurde puisqu’on ne joua pas… Les
spectateurs étaient sommés de choisir leur camp entre la défense de la « Culture »… ou celle des
comptes sociaux. Refusant ce manichéisme, Pierre-Michel Menger nous adresse ici un tout autre
discours. Son propos : lutter contre les idées reçues et les conservatismes de tout poil, qu’ils tentent
de faire du financement de la culture un sanctuaire intouchable sous peine d’excommunication ou
qu’ils stigmatisent des professions artistiques jugées privilégiées et vaguement paresseuses. Pour sortir
de l’idéologie, Pierre-Michel Menger nous invite à comprendre ces réactions épidermiques comme
l’aveu d’une myopie vis-à-vis d’un monde en pleine mutation. Un monde où le travail artistique se
banalise en revêtant les caractéristiques de la flexibilité salariale et entrepreneuriale et où les notions
de créativité et de travail expressif se répandent dans le monde salarial conventionnel.
MENGER, Pierre-Michel, Du labeur à l'œuvre : Portrait de l'artiste en travailleur, Paris, Seuil, coll.
La république des idées, 2003.
Derrière la scène, l’écran ou la toile, il y a des hommes et des femmes au travail : des chanteurs, des
acteurs, des peintres, des musiciens, des metteurs en scène, des réalisateurs qui gagnent leur vie. À
quel prix ? Avec quels risques et quelles contraintes ? Quels sont les bons critères économiques
lorsqu’on s’intéresse à la création, c’est-à-dire à des objets par définition uniques et singuliers ?
Comment sécuriser les trajectoires professionnelles des créateurs ? C’est cet envers du décor
qu’explore Pierre-Michel Menger. Tel qu’il le raconte, le monde artistique est à la fois singulier et
exemplaire. Singulier parce que caractérisé par une multiplicité de risques sans équivalent dans les
autres professions. Exemplaire parce qu’il pose des questions qui sont celles du monde du travail dans
son ensemble aujourd’hui. Et si l’économie du monde artistique était la forme la plus aboutie du
nouveau capitalisme ?
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MENGER, Pierre-Michel, Portrait de l'artiste en travailleur : métamorphoses du capitalisme,
Paris, Seuil, 2002.
Le temps n'est plus aux représentations héritées du XIXe siècle[...].Dans les représentations actuelles,
l'artiste voisine avec une incarnation possible du travailleur du futur, avec la figure du professionnel
inventif, mobile, indocile aux hiérarchies, intrinsèquement motivé, pris dans une économie de
l'incertain, et plus exposé aux risques de la concurrence interindividuelle et aux nouvelles insécurités
des trajectoires professionnelles. Comme si, au plus près et au plus loin de la révolution permanente
des rapports de production prophétisée par Karl Marx, l'art était devenu un principe de fermentation
du capitalisme. Comme si l'artiste lui-même exprimait à présent, avec toutes ses ambivalences, un
idéal possible du travail qualifié à forte valeur ajoutée.
TRICOIRE, Agnès, La création est-elle libre ?, Paris, Le bord de lʼeau, 2003.
Un livre riche et dense qui témoigne à la fois des différents visages de la censure aujourd'hui et
propose une réflexion sur les limites de la création artistique, sur ce que représente aujourd'hui « la
liberté d'expression » dans une démocratie. Le livre présente une brève histoire de la censure depuis
le 19e siècle, évoque « la responsabilité pénale de l'auteur d'écrits »et expose les enjeux de la réforme
du statut des intermittents du spectacle, souligne l'action contrastée des Conseils régionaux, etc. Le
livre s'inscrit dans le débat qui porte aujourd'hui sur la culture : du statut des intermittents du spectacle
au contrôle de « l' acte de création » par les pouvoirs publics, locaux ou nationaux.
TRICOIRE, Agnès, RONDEAU, Corinne, Dommage(s). A propos de l'histoire d'un baiser, sous la
direction de Corinne Rondeau et Eric Mézil, Agnès Tricoire, Arles, co-édition Actes Sud / Collection
Lambert en Avignon, 2009.
Colloque et écrits complétés par des entretiens, des lettres d'artistes ayant réagi à l'événement, un
texte de Denys Riout, spécialiste, notamment, du monochrome, et un autre d'Agnès Tricoire, avocate
spécialisée dans la propriété intellectuelle.
Guide pratique à l'usage des jeunes artistes, École supérieure d'art de Grenoble, 2001.
L'objectif de ce guide est de donner des informations sur la création artistique, la spécialisation et la
recherche d'un complément d'activité et de faire connaître les lieux ressources incontournables pour
répondre avec justesse aux différentes questions des jeunes artistes. École supérieure d'art de
Grenoble, 2001.
94
> Métiers art contemporain / Professionnels
Politiques culturelles
ABENSOUR, Alexandre(dir), Le XXe siècle en France, Art, politique, philosophie, Paris, BergerLevrault, 2000.
AGUILAR, Yves, Un art de fonctionnaire, le 1% : introduction aux catégories esthétiques de
l'Etat, Paris, Jacqueline Chambon, 2008.
La France est un curieux pays où l'Etat se mêle de tout : de faire voler les avions, de fixer les périodes
de soldes des magasins, de définir les conditions de port du foulard féminin - et de développer l'art.
En 1951, fut ainsi créé le 1%. Il s'agit de consacrer 1% du budget étatique des constructions (faculté,
école, etc.) à des commandes décoratives intégrées à l'œuvre architecturale. Le souci est louable :
faire vivre les artistes, mettre l'art dès le plus jeune âge, et enrichir le sacro-saint patrimoine. A
quelques rarissimes exceptions, ce système n'a jamais donné aucun résultat heureux. Yves Aguilar a
mené une analyse serrée des procédures de décision et des arguments invoqués et il fait le bilan de
cette faillite. Il montre comment dysfonctionnent les catégories esthétiques de l'Etat. Le résultat de
son étude est un livre à l'humour féroce sur le 1% comme art de fonctionnaires. Ce qui devrait nous
remettre en mémoire la phrase de D.H. Kahnweiler : Pourquoi voulez-vous que l'Etat ait du goût ?
L'Etat ne peut pas avoir de goût. Ce serait un miracle que des gens qui disposeront des fonds servant
à aider les peintres aient du goût.
ARRAULT, Valérie, BERNIE-BOISSARD, Catherine (dir), Espaces de la culture. Politiques de lʼart.
Paris, LʼHarmattan, coll. Logiques sociales, 2000.
Les auteurs de cet ouvrage ont tenté d'explorer les liens entre espace et culture, entre culture et
intégration, entre art et instrumentalisation dans la société contemporaine, selon quatre axes :
Espaces de la culture : du local au mondial - Culture de l'espace : lieux et formes d'appropriation Valeur de l'art : instrumentalisation et/ou auto-nomie - Politiques de la culture.
AVILA, Alin, Art, artistes état, in Arearevue(s), Paris, 2007.
Pour son 14e numéro, arearevue s'interroge sur les relations qu'entretiennent l'art et l'Etat. A l'heure où
la France s'apprête à élire un ou une nouvelle présidente, nous avons voulu connaître la position des
acteurs politiques sur l'importance qu'ils donnent ou pas au rôle de la culture, des arts et de la
communication, dans notre société. arearevue)s( défend l'idée que, par le langage sensible, l'art a
une capacité à penser le monde, que l'artiste, dont le regard est source d'échanges et de réflexions,
est un médiateur indispensable pour penser les réalités du monde, et que ses pratiques constituent
une vivante contribution à la transformation de nos sociétés.
BENSE FERREIRA ALVES, Le travail dans les institutions culturelles, Paris, Presses de Sciences
Po, 2007.
BLAIZE, Jean –Christophe, POTEAU, Gérard, Le développement culturel local, Voiron, La lettre du
cadre territorial, coll. Dossier dʼexpert, 2003.
Les politiques culturelles locales suscitent l'intérêt croissant des acteurs publics. La déconcentration, la
décentralisation et la construction européenne ont renforcé la place de l'art et de la culture dans le
développement de nos territoires, mais le nombre de partenaires s'est multiplié, et avec lui, les
dispositifs et les moyens. Cette hétérogénéité d'actions, de moyens et d'acteurs aboutit parfois à une
95
complexité extrême dans les procédures et un déficit de lisibilité dans la distribution des rôles. Cet
ouvrage, simple et pratique, propose une vision synthétique et actualisée du paysage culturel public
en France. Grâce aux nombreuses données qu'il réunit sur les acteurs et leurs domaines d'intervention,
souvent éclairées de problématiques et illustrées d'exemples, il apportera une aide concrète tant
pour la mise en oeuvre de projets que pour les réflexions qui pourraient être induites par ces
évolutions (décentralisation culturelle, service culturel public à la française, gestion...). Il aidera tous
ceux qui veulent faire des politiques culturelles un véritable outil du développement local.
CLAIR, Jean, Malaise dans les musées, Paris, Flammarion, 2007.
Ancien directeur du Musée Picasso de Paris, commissaire d'expositions, l'auteur s'insurge contre la
faiblesse des politiques culturelles françaises et une certaine dérive muséologique avec le
monnayage des collections nationales. A titre d'exemple, il cite la politique du Louvre à Abu Dhabi.
CORNU-VERFAILLIE, Nathalie, La Politique culturelle de la France pour les Arts Plastiques
(1972-1986), Nanterre, Université de Paris X Nanterre, 1988.
DAUPHIN, Jean-Luc (dir), La résidence d'artistes plasticiens en milieu scolaire, Rencontre
Nationale, Auxerre, Centre d'art de l'Yonne, 2007
Mises en place par des collectivités territoriales et des structures culturelles en partenariat avec les
Ministères de la Culture et de l'Education nationale, les résidences d'artistes en milieu scolaire
rencontrent un intérêt et des sollicitations croissantes de la part des responsables culturels, des
pédagogues et des artistes. En réunissant pendant deux jours, les personnes associés à la mise en
ouvre de ces diverses résidences en France, le Centre d'art de l'Yonne, à l'initiative de ces rencontres,
souhaite pouvoir formuler un document de synthèse faisant un état des lieux, un cadrage des actions
entreprises et une mise en perspective de ces résidences
DE WARESQUIEL, Emmanuel, LE BON, Laurent, Dictionnaire des politiques culturelles de la
France depuis 1959, avec la collaboration du Centre national de la recherche scientifique et du
Comité d'histoire du ministère de la Culture, Paris, Larousse, Centre National de la Recherche
Scientifique,2001.
Présente un bilan critique du modèle français de 1959 à aujourd'hui, autour d'environ 350 articles.
Sont abordés les structures politiques et administratives, les idées, les acteurs, les débats, les
évènements comme mai 68 ou la fête de la musique, les grandes politiques culturelles, les symboles
et les créations les plus significatifs.
DUBOIS, Vincent, POIRRIER, Philippe (dir.), Les Collectivités locales et la culture. Les formes de
l'institutionnalisation, XIXe-XXe siècles, Paris, La Documentation française, 2002.
La place des collectivités locales au sein des politiques publiques de la culture est aujourd'hui
largement reconnue, non seulement par le ministère chargé de la culture, mais aussi par les simples
citoyens. Une enquête de novembre 2000 révèle une grande satisfaction à l'égard des politiques
publiques de la culture, qu'elles soient impulsées par l'État ou par les collectivités locales. Les Français
considèrent même les communes comme l'échelon le mieux placé pour développer l'action
culturelle. Les collectivités territoriales sont d'ailleurs devenues les premiers financeurs des politiques
publiques de la culture en France.
96
DJIAN, Jean-Michel, Politique culturelle : la fin dʼun mythe, Paris, Gallimard, Folio, 2005.
Qu'il soit monarchique, impérial ou républicain, le pouvoir en France s'est accaparé, au nom d'une
mystique nationale, la protection d'un patrimoine artistique et l'encouragement à son enrichissement.
Cela s'est appelé la " politique culturelle". Mais ce mythe aujourd'hui se fissure. Jean-Michel Djian en
explique les raisons. Il analyse le rôle des instruments, nationaux, régionaux, administratifs et privés, qui
agissent au nom de cette politique et la part qu'y prennent les associations, en mal de subventions, et
les artistes, en voie de précarisation. Il s'interroge également sur l'avenir d'une telle politique à l'heure
de la concentration des industries de loisirs, le la civilisation télévisuelle de masse, des limites de
l'intégration culturelle butant sur les inégalités sociales scolaires.
FARCHY, Joëlle, Economie des politiques culturelles, PUF, 1993.
FAURE, Alain, NEGRIER, Emmanuel(dir.), La Politique culturelle des agglomérations, Paris, La
Documentation française, 2001.
Il y a dix ans, l’intervention culturelle n’était pas la priorité de l’intercommunalité.
Depuis moins de deux ans, 77 % des communautés d'agglomération l'ont déjà retenue comme l'une
de leurs compétences même si la plupart réfléchissent encore à l'élaboration de leur politique
culturelle. Ce spectaculaire retournement a une logique. Il correspond à des histoires de projets
territoriaux, culturels, politiques, à la fois spécifiques et sans doute convergentes. Quelles sont les
motivations de ce nouveau partage ? Quelles sont les fonctions imaginées par les partenaires de ces
nouvelles aires d'action culturelle ? Quels enjeux artistiques et culturels l'agglomération portera-t-elle
demain ? Cet ouvrage passe au crible l'intercommunalité culturelle de sept agglomérations : Amiens,
La Rochelle, Lyon, Montbéliard, Montpellier, Rennes et Rodez. Il saisit sur le vif les processus,
techniques et politiques, qui lui donnent naissance. Il examine aussi la réaction des institutions (Drac,
conseils régionaux, conseils généraux) et des milieux professionnels face à cette genèse. Les auteurs
décèlent l'amorce de changements possibles : une politique culturelle à la mesure dune nouvelle
frontière, l'agglomération.
FLEURY, Laurent, Le cas Beaubourg : mécénat d'Etat et démocratisation de la culture, Paris,
Armand Colin, 2007.
1977 : le Centre Georges-Pompidou ouvre ses portes.
À l'extérieur, la polémique fait rage ; à l'intérieur, la cohue du premier jour consacre d'emblée un
succès qui, par-delà divers aléas, ne se démentira pas. Une question surgit : comment se fait-il que
cette véritable révolution, ce modèle nouveau d'articulation entre politique, institution et pratiques
culturelles n'ait pas davantage - c'est litote ! - porté à réfléchir, n'ait pas davantage inspiré ? Pourquoi
Beaubourg, en somme, n'a-t-il cessé de gêner ? Après avoir notamment enquêté auprès des
protagonistes " historiques " (Claude Pompidou, Jacques Chaban-Delmas, Pierre Messmer, Pierre
Boulez, Jean-Pierre Seguin, François Mathey, Blaise Gautier, Pontus Hutten...) Laurent Fleury s'est
employé, éclairant au passage les raisons de cette occultation, à ressaisir le sens de l'expérience
Beaubourg et de cette approche spécifique de la question des publics qui la caractérise. Il en tire
d'importants enseignements, fort utiles alors que tant d'incertitudes pèsent sur le débat culturel et les
modalités d'implication souhaitable de l'État.
FRETARD, Dominique, L'art dans toutes ses régions : arts plastiques en France, Paris,
Autrement, 1986.
FOSSEYEUX, Jean, PATTYN, Christian, JAMMET, Dominique, Les Etablissements publics sous
tutelle du ministère de la culture. Histoire administrative, Paris, La Documentation
française, 2004.
Cette publication présente l'histoire de l'ensemble des établissements publics placés sous la tutelle du
ministre chargé de la culture. Après une introduction qui rappelle les caractères principaux de cette
forme de gestion, un historique détaillé montre comment, depuis la fin du Moyen-Age jusqu'à nos
97
jours, ont été mises en place progressivement des structures plus ou moins autonomes pour favoriser la
gestion des services publics culturels. Une fiche par établissement précise son histoire, ses missions, son
organisation. Plusieurs annexes (chronologique, financière) complètent ces documents. Cet ouvrage
fait suite à l'Histoire administrative du ministère de la Culture : les services de l'administration centrale
dont la seconde édition est parue en 2002. Il montre aussi l'extrême diversité des missions accomplies
par ces établissements qui jouissent de l'autonomie juridique et financière et qui contribuent de
manière décisive au rayonnement culturel du pays. Il constitue un instrument de travail précieux pour
les fonctionnaires, les universitaires, et, plus généralement, pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire
des affaires culturelles de la France.
GENTIL, Geneviève, La politique culturelle en débat : anthologie, 1955-2005, Paris, La
documentation Française, 2006.
LABADIE, Francine, Travail artistique et économie de la création : protection, valorisation,
régulation : actes des 2es journées d'économie de la culture, Paris, La Documentation française,
2008.
Le travail artistique constitue un ressort essentiel de la production d'œuvres et de prestations
artistiques. Appréhender l'économie de la création du point de vue de l'activité des créateurs amène
à s'interroger sur la valorisation du travail artistique et ses rémunérations. La rémunération du travail
artistique fait l'objet d'un encadrement juridique complexe, relevant tout à la fois du droit du travail et
du droit d'auteur, qui vise à compenser les effets de l'asymétrie des rapports de production et à
protéger les créateurs.
MASQUET, Brigitte, SAEZ, Guy, MENGER, Pierre-Michel, Politiques culturelles : La
décentralisation culturelle. La professionnalité artistique : un système incomplet de relations
sociales. Mécénat, associations, fondations : la loi du 1er août 2003, Paris, La Documentation
française, 2004.
MONNIER, Gérard, Des Beaux Arts aux arts plastiques. Une histoire sociale de lʼart, Besançon,
La Manufacture, 1991.
MOULINIER, Pierre, Les Politiques publiques de la culture en France, Paris, PUF, 1999.
Au cours des dernières décennies, les politiques culturelles de l'Etat et des collectivités territoriales ont
connu une forte montée en puissance financière et institutionnelle, stimulée par le volontarisme du
ministère de la Culture comme par l'attrait croissant des thèmes de l'art et de la culture auprès des
collectivités territoriales. Cet ouvrage met à plat les objectifs poursuivis par les pouvoirs publics en la
matière et montre le chemin parcouru par les autorités. Il s'interroge également sur les résultats
obtenus, bien que l'évaluation en soit difficile. L'auteur plaide enfin pour une continuité du soutien
public et une clarification des compétences.
PERRET, Jacques, L'Action culturelle des petites villes, Association des petites villes de
France/Observatoire des politiques culturelles, 1998.
Cet ouvrage veut d'abord être un guide pratique à l'usage des maires, des adjoints aux affaires
culturelles et des secrétaires généraux des petites villes. L'architecture et les contenus de l'ouvrage
ont été établis à partir des principales préoccupations exprimées par les maires à l'occasion de
rencontres inter-régionale organisée par l'Association des petites villes de France (APVF) avec la
collaboration de l'Observatoire des politiques culturelles. Désireux de ne pas promouvoir de modèle,
98
l'ouvrage insiste fréquemment sur les méthodes, les scénarios possibles et surtout les partenariats. En
effet, les petites villes ne peuvent que très rarement agir seules, même si leur volonté politique est
irremplaçable. Les élus et secrétaires généraux des petites villes trouveront dans cet ouvrage les
principaux éléments d'un langage commun pour un meilleur dialogue avec les professionnels de la
culture.
POCHE, Bernard, L'Art contemporain et sa réception dans quelques pays européens,
phénomènes-art et mondes sociaux, Grenoble, CERAT, 1994.
Exécutée sur trois pays européens auprès d'un échantillon de responsables de centres d'art, critiques,
galeristes et collectionneurs, cette recherche visait à établir la représentation de l'art contemporain
en relation avec la production nationale et locale. A la différence de ce qui se passe en France,
l'étude a fait apparaître la faible pertinence attachée à la notion d'art international et la forte
association qu'il est possible d'établir entre la création artistique nationale et sa réception, et la
représentation de la société par elle-même. Le rôle attribué à l'art actuel est explicitement mis en
relation avec les mondes sociaux et leur sensibilité propre. le rejet de la spécificité d'un « art national »
, lorsqu'il intervient, semblerait alors, par contraste, aller de pair avec une crise affectant la définition
du groupe social lui-même
POIRRIER, Philippe (dir), Politiques et pratiques de la culture, Paris, La Documentation française,
2010.
Une fois franchi, en 2009, le cap symbolique du cinquantenaire, une phase de réformes profondes
s'est ouverte pour le ministère de la Culture, que la stricte application des principes de la LOLF et de la
RGPP a résolument placé au premier rang de la réforme de l'État. Dans un contexte de
transformations accélérées du champ culturel, cette mutation administrative soulève l'interrogation
récurrente sur le rôle des politiques publiques de la culture. Au-delà d'une perspective purement
institutionnelle, l'étude des politiques et des pratiques de la culture, qui mobilise l'histoire, la sociologie
et l'économie, nourrit le débat sur les spécificités du " modèle culturel français ". Chaque volume de la
collection des " Notices " fait appel aux meilleurs spécialistes pour offrir un tour complet et documenté
d'un
grand
domaine
de
l'action publique.
POIRRIER, Philippe, RIOUX, Jean-Pierre (dir), Affaires culturelles et territoires (1959-1999), Paris,
Comité d'histoire du ministère de la culture Travaux et documents n°11/ La Documentation
française,2000.
" Affaires culturelles et territoires " ou " le passage d'un Etat tutélaire à un Etat partenaire " ? C'est cette
histoire - ou cette hypothèse ? - que le présent ouvrage souhaite illustrer. Quand on voit les
responsables de politiques culturelles - dans l'administration de l'Etat ou dans les collectivités
territoriales - passer pas à pas des financements " croisés " aux " conventions de développement "
jusqu'à de vrais partenariats, on a le sentiment d'assister en moins de trente ans à une mutation
profonde de la gestion des pouvoirs publics, naguère si jacobine. A travers ces pages qui reprennent
les interventions des représentants de l'Etat, des acteurs locaux et des historiens, on voit se rejoindre la
patiente déconcentration du ministère de la culture et l'impatiente montée de la décentralisation.
Elles affectent peu à peu toutes les disciplines de l'art et de la culture. L'inscription progressive des
diverses politiques culturelles de secteur dans des territoires qui s'identifient peu à peu - pays,
communautés d'agglomération, syndicats de communes et districts, réseaux de villes, départements,
régions - appelle certes un esprit de partenariat, suggère des formules juridiques nouvelles et suppose
une expérimentation en vraie grandeur avant que ne s'engage - comme vient de l'annoncer
Catherine Tasca - " une nouvelle étape de la décentralisation culturelle ". Le présent ouvrage tente
d'apporter le concours du regard historique à cette féconde avancée.
99
RASPAIL, Thierry, SAEZ, Jean-Pierre (dir), Lʼart contemporain : champs artistiques, critères,
réception, Paris, LʼHarmattan, 2000.
Action artistique expérimentale, l'Art sur la Place aborde de façon originale les questions croisées de
l'inscription de l'art actuel dans la cité, de l'élargissement des pratiques artistiques, de la différence
culturelles, et du rôle du musée dans cette ouverture culturelle. Pendant 8 mois, 12 artistes s'associent
à des volontaires, d'âge et d'origines socioculturelles diverses, pour concevoir et réaliser une
intervention dans la ville - place publique, halle de marché, jardin d'enfant - et rendre compte de leur
démarche artistique au cours d'une exposition montrée au musée. Le colloque international organisé
au Musée d'Art contemporain de Lyon en octobre 1998, en collaboration avec l'Observatoire des
politiques culturelles, procède de cette expérience et des questions qu'elle pose. Il fut l'occasion pour
des théoriciens, des artistes, des critiques et des professionnels de l'art de s'interroger sur les évolutions
actuelles de l'art contemporain. Cet ouvrage présente les actes du colloque et les 12 projets
artistiques de l'Art sur la Place.
RIZZARDO René, La décentralisation culturelle,Paris, Rapport au Ministre de la Culture La
documentation française, 1990.
Le rapport de René Rizzardo, responsable de l'Observatoire des politiques culturelles à Grenoble,
précise son ambition en tête de l'avertissement au lecteur : faut-il, pourquoi et comment, conduire
une nouvelle étape de décentralisation culturelle ?
SAEZ, Jean-Pierre, Culture & société : un lien à recomposer, Toulouse, Ed. de l'Attribut, 2008.
Quelle est la place de la culture dans la vie sociale aujourd'hui ? En quoi la culture peut-elle
contribuer à renforcer le lien social ? De quelle manière la diversité culturelle s'inscrit dans la sphère
intime et l'espace public, du local à l'international ? À quelles résistances est-elle opposée ?
Comment les pratiques culturelles évoluent-elles et comment comprendre les changements dont
elles témoignent ? Comment les politiques culturelles les ont-elles accompagnées des années 1960 à
aujourd'hui, de l'échelle nationale à l'échelle territoriale ? Quel rôle jouent les industries culturelles
face à ces enjeux ? Comment en définitive articuler enjeux culturels, enjeux de société et politiques
publiques aujourd'hui ?
TOBELEM, Jean-Michel, La culture mise à prix : la tarification dans les sites culturels, Paris,
LʼHarmattan, 2005.
La question de la tarification des biens culturels fait son retour dans les débats de politique culturelle.
Comment articuler recherche de l'autonomie financière et l'égal accès des citoyens à la culture ?
Faut-il privilégier la fidélisation d'un public de proximité ou mettre l'accent sur l'accueil des touristes ?
Quel nouveau regard porter sur la question de la gratuité par rapport à la mission de chaque
équipement ou site culturel : musée, monument, site archéologique, centre d'art, bibliothèque ou
établissement relevant du spectacle vivant.
URFALINO, Philippe, « Les politiques culturelles : mécénat caché et académies invisibles »,
Lʼannée Sociologique – troisième série –volume 39/1989, pp. 81/109
100
GUIDES & RÉPERTOIRES
> Guides & répertoires
Annuaires & Répertoires
BARAK, Ami, ARDENNE, Paul, Le guide art press, art moderne et contemporain en Europe=The
guide art press, modern and contemporary art in Europe : 1000 musées, centres d'art...,
Paris, Art press, 1994.
BILLIARD, Olivier, Bill'art : le guide des galeries art moderne et contemporain Paris - régions :
peinture - sculpture - photographie - vidéo - installation – estampe, Paris, Dissonances, 2006
Recense les galeries d'art de la rive gauche et de la rive droite de Paris, et des galeries de 75 autres
villes de France. Une référence du marché de l'art contemporain en France. Avec 3 500 artistes cités
et 600 lieux référencés. Cette 6e édition s'inscrit dans la continuité d'un ouvrage critique qui d'année
en année dresse le panorama le plus juste possible du milieu des galeries à Paris comme dans les
régions de France. Le Bill'art a ses fidèles, et concerne un large public : amateurs, artistes,
institutionnels, néophytes, et chaque actualisation de l'ouvrage rend compte de l'actualité artistique.
Un index des 4 000 artistes cités, dont un grand nombre figure dans le Bill'art pour la première fois,
permet de retrouver leur activité dans les quelques 600 lieux référencés.
DE GOUVION SAINT-CYR, Agnès, La photographie artistique : répertoire des collections :
Musée de France, Bibliothèque nationale de France, Fonds national et régionaux d'art
contemporain, centres d'art, Paris, Réunion des musées nationaux, 1998.
GUINDET, Jacky, Vous avez dit photographie ? : guide des lieux et activités, Paris, la
documentation française, 2004.
« Vous avez dit photographie » présente, sous forme de guide pratique, tous les organismes qui jouent
un rôle dans le domaine de la photographie en France. Chaque activité d’un organisme est décrite
dans une notice. L’ouvrage est organisé en sept grands chapitres (promotion, organisation,
financement, exposition-vente, information, formation, restauration-conservation), représentant les
principales activités répertoriées. Une liste des organismes classés par département permet de
repérer en un coup d’œil les lieux de la photographie dans sa région. Un index général en fin
d’ouvrage permet de retrouver un nom d’organisme, un journaliste spécialisé ou un photographe
représenté par une galerie. Le répertoire est issu de la base de données Photodoc actualisée en
permanence sur le site de la Documentation Française. S’il fait l’impasse sur les fabricants, les
revendeurs, les entreprises de service comme les labos, c’est qu’en tant que service public, la
Documentation Française doit observer un devoir de neutralité, il lui est donc impossible de
promouvoir des activités exclusivement commerciales. Ce guide reste très clairement la bible des
relations publiques et de l’information pour tous les professionnels de la photographie.
LAPOINTE, Céline, Répertoire des centres dʼartistes autogérés du Québec et du Canada,
RCAAQ, 2006.
Le Répertoire des centres d’artistes autogérés du Québec et du Canada fournit des renseignements
à jour sur cent dix-huit centres d’artistes autogérés et regroupe près de 800 adresses d’institutions,
services et ressources reliés aux arts visuels. Le Répertoire est une source d’information des plus
complètes pour qui veut connaître, découvrir ou simplement fréquenter le réseau de l’art actuel
québécois et canadien. Un texte de Jocelyn Robert éclaire les fondements et l’évolution des centres
d’artistes alors que celui de Jonathan Middleton et Daniel Roy expose le contexte canadien actuel.
101
Une identification visuelle et un index permettent de retrouver rapidement les centres d’artistes qui,
en plus d’assurer la diffusion, accueillent des artistes en résidence, ont des activités d’édition, rendent
possible la consultation d’archives et de documentation ou donnent accès à des équipements ou à
des espaces de production. Un ouvrage conçu pour les artistes et les nombreux intervenants du
milieu culturel. Un guide indispensable pour qui s’intéresse à l’art contemporain.
LETHOREL-DAVIOT Pascale, Petit Dictionnaire des artistes contemporains, Bordas, 1996.
Ouvrage très bien construit, qui classe les artistes contemporains par ordre alphabétique avec, entre
autres, une illustration et une citation par artiste.
PIGUET, Philippe, Guide des lieux de l'art contemporain en France, Paris, Société nouvelle, Adam
Biro, 1998.
Le PAF - entendez : le " Paysage Artistique Français " n'est plus ce qu'il était. En une quinzaine
d'années, tout a changé : de nouveaux musées ont émergé, d'autres ont renouvelé leur image, des
centres d'art et des fonds régionaux d'art contemporain ont vu le jour, la commande publique a
connu un considérable essor, les galeries parisiennes ont investi de nouveaux quartiers de la capitale,
les manifestations se sont multipliées, etc. Destiné aux amateurs, avertis ou non, ce Guide des lieux de
l'art contemporain en France se veut d'abord et avant tout un guide gourmand, mais il ne se prive
d'aucune critique. Grâce à ses notices commentées, aux illustrations, au glossaire et à l'index, c'est
aussi une véritable invitation à découvrir ce nouveau PAF dans tous ses recoins. En route !
ROWAN, Tiddy, MACEL, Christine, Art in the city, Paris, Gründ, 2008.
Guide pour découvrir l'ensemble des œuvres modernes et contemporaines de Paris, que ce soit dans
les galeries, les musées, les différents lieux publics ou les galeries privées.
THELLIER, Béatrice, Les cent lieux : répertoire des lieux de diffusion de la vidéo de création :
essai de recensement des lieux existants, Mons en Baroeul, Heure Exquise, 1995.
Essai de recensement des lieux existants. L’association
Heure exquise - Centre international pour les
arts vidéo, qui se veut un « outil de diffusion
de l'art vidéo et un laboratoire pour de
nouveaux talents
et de nouvelles écritures ».
Heure exquise œuvre à la promotion et à la
diffusion des arts électroniques
(elle assure
notamment la gestion et la distribution de
collections d'arts vidéo et audiovisuelles
institutionnelles1).C'est aussi un centre de documentation
et de formation. Depuis 2005, Heure
exquise
a entrepris la numérisation des documents
et vidéos rassemblés dans son centre de
documentation,
qui retracent l'essentiel de
l'histoire des arts électroniques, des pionniers
aux artistes contemporains.
Annuaire du spectacle vivant 2011, Paris, CNT, 2010.
L’Annuaire du spectacle vivant l’outil de référence des professionnels du spectacle ! L’essentiel en un
ouvrage ! L’annuaire recense près de 20 000 contacts (lieux et intervenants) constituant le tissu
professionnel du spectacle vivant : structures de création, de production et de diffusion, centres de
ressources, organismes professionnels, équipes administratives… Le Centre national du Théâtre, centre
d’information, de documentation et de conseil sur le théâtre, réactualise et édite tous les deux ans le
Guide-Annuaire du spectacle vivant.
102
Artists'books = Livres d'artistes : international directory = répertoire international, Marseille,
Atelier Vis-à-Vis, 2004.
Cet ouvrage contient : des reproductions en couleur des "Livres d'artistes (167), les adresses
complètes des bookmakers artistes, 1399 entrées par ordre alphabétique, un Index par pays (36 pays
représentés), des textes contenant une définition que chaque auteur a donné des «Livres d'artistes,
en décrivant ce lieu qu'elle détient - et en termes qualitatifs innovants (161), une liste des
établissements, classés par pays, Livres d'artistes des acheteurs potentiels). Canada, Belgique, France,
Allemagne, Hongrie, Irlande, Italie, Pays-Bas, Espagne, Suisse, Royaume-Uni, Etats-Unis. 146
établissements interrogés.
Art Diary International 09.10. Milan, Giancarlo Politi, 2006.
www.artdiaryinternational.com
Guide des galeries dans le monde, galeries, artistes, critiques, musées, associations et institutions
culturelles
Guide : art contemporain = Zeitgenössische Kunst , Saar, Lorraine, Luxembourg, Stadtgalerie
Saarbrücken, Fonds régional d'art contemporain de Lorraine, Casino Luxembourg-Forum
d'art contemporain, Metz, Edition Serpenoise / Frac Lorraine Saarbrücken / Stadtgalerie, 2003.
L'idée de faire un guide recensant et décrivant les lieux et espaces d'art contemporain dans la région
située autour des villes d'Arlon, Luxembourg, Metz, Sarrebruck et Trèves s'est imposée au vu de
l'évolution récente que connait cet espace géographique. En effet, cette région des trois frontières
s'est engagée, depuis une dizaine d'années, dans une dynamique qui transforme en profondeur son
paysage culturel, tout particulièrement en ce qui concerne la création et la diffusion de l'art
contemporain. 200pages illustrées.
Guide de l'art contemporain en région Provence-Alpes-Côte d'Azur : musées, galeries,
adresses utiles, Guid'arts, Nice, Z'éditions, 1994.
Pour les professionnels et les amateurs d'art, l'édition 1999 du Guid'Arts, c'est : le guide des lieux
d'exposition de l'art moderne et contemporain en région Provence-Alpes-Côte d'Azur accompagné
de son supplément pour la Corse ; cette année plus de 250 adresses de musées, de galeries et
d'espaces d'art internationalement connus et à découvrir ; l'index des artistes représentés dans les
galeries de Provence-Alpes-Côtes d'azur; " les adresses utiles ", rubrique de repérages des institutions
culturelles, services, écoles d'art, média...
Guide pratique à l'usage des jeunes artistes, École supérieure d'art de Grenoble, 2001.
L'objectif de ce guide est de donner des informations sur la création artistique, la spécialisation et la
recherche d'un complément d'activité et de faire connaître les lieux ressources incontournables pour
répondre avec justesse aux différentes questions des jeunes artistes. École supérieure d'art de
Grenoble, 2001. Pour se procurer le guide : [email protected] ou [email protected]
Guide art services, Le Cannet, Ailes bleues, 2010.
Véritable mine d'informations, cet ouvrage indispensable aux professionnels et passionnés de l'art
réunit sur plus de 400 pages : Les lieux de l'art, administrations culturelles, artothèques, associations
culturelles, centres d'art et centres culturels, écoles d'art, fondations, galeries, lieux d'exposition,
salons, manifestations dans chaque région de France. Les services de l'art, permettant de trouver les
différents prestataires et fournisseurs travaillant avec le milieu culturel et artistique, classés par
catégories.Pratique et facile à consulter, le GUIDE ART SERVICES, est l'outil indispensable à tous les
acteurs de la scène artistique.
103
International directory of arts, Munich, KG Saur Verlag, 2005.
Le plus complet de tous les guides, sauf pour ce qui concerne les artistes : par pays, musées, écoles,
universités, associations, galeries, restaurateur, éditeurs, journaux d’art, librairies, index.
Le Guide International Art & Concours - GIAC 2006-2007, Paris, Epitheme éditions, 2006.
Qu’ils s’agissent de prix, de récompenses en numéraires, de bourses d’études, de trophées, de
résidences, d’éditions monographiques ou d’expositions personnelles ; ces aides sont des étapes
importantes dans la vie et la carrière d’un artiste. Au-delà de l’opportunité financière évidente
qu’elles présentent, ces manifestations aussi diverses que pertinentes, toutes originales, sont aussi des
plates-formes d’échanges artistiques qui peuvent être décisives, ou le théâtre de rencontres, de
débats autant nécessaires que stimulants.
Le Goliath 2008-2010 : lʼannuaire des professionnels de la création hors-les-murs, Nanterre,
Hors-les-murs, 2008.
Un outil au service des professionnels des arts de la rue et de la piste composé d'un guide et d'un
annuaire Le guide présente l'histoire, les équipes et compagnies subventionnées, les principaux
dispositifs institutionnels en France, les festivals, les lieux de résidences et de diffusion. L'annuaire réunit
plus de 3 122 contacts professionnels : artistes et compagnies, lieux de diffusion, lieux de formation,
partenaires (institutions, réseaux professionnels, services, lieux ressources, publications).
Les 645 lieux de l'art contemporain : guide France, Belgique, Luxembourg, Paris, Archibooks,
2007.
Sélection classée par ordre alphabétique de ville, d'institutions publiques et privées consacrées à l'art
contemporain en France : musées, centres d'art, FRAC, écoles, fondations…
Les 175 galeries d'art contemporain : guide Paris, Paris, Archibooks, 2007.
Guide sélectif de galeries spécialisées en art contemporain. Guide pratique et sélectif des galeries
d'art contemporain à Paris et beaucoup plus. Après un premier guide consacré aux lieux de diffusion
de l'art contemporain, Archibooks vous propose une topographie de ces galeries parisiennes qui
assurent la promotion d'artistes émergeants et reconnus. Présentées par quartier avec leurs horaires
d'ouverture, le guide facilite la navigation d'une galerie à l'autre tandis que l'esprit de la galerie vous
est présenté (histoire, parcours du galeriste, lieu, ligne artistique, artistes, expositions emblématiques..
.). Une liste complète des artistes phares vous permettra de retrouver les artistes que vous aurez
rencontrés dans les foires, biennales et autres lieux d'arts. Pour un prix modique, initiés et non-initiés,
vous trouverez ainsi un guide complet et précis des 175 galeries d'art contemporain à Paris.
Les Réseaux culturels, Europe, International, Collectif., Nantes, Millénaire Presse, La Scène, 2009.
Un ouvrage de référence pour mieux connaître les réseaux les plus influents dans le secteur culturel.
Complet et pratique, ce guide est un véritable outil de travail pour tout savoir sur les réseaux culturels
européens et internationaux. Il permet d’identifier de multiples opportunités de rencontres et de
partenaires potentiels pour le développement de projets et la mise en place de coopérations. Du
groupement de diffuseurs de spectacles à l’union d’acteurs, de l’association de festivals au forum
d’élus culturels… Plus de 100 réseaux professionnels sont présentés en détail, avec leurs coordonnées,
leurs missions et les conditions pour en devenir membre. Un index par secteur artistique facilite les
recherches. Une seconde partie offre un panorama des politiques nationales développées dans les
27 Etats membres de l’Union européenne.
104
Lʼofficiel des galeries et des musées
http://www.officiel-galeries-musees.com/web/
Créé en 2003 par les Éditions Thélès, l'Officiel des Galeries & Musées est un magazine bimestriel
consacré à l'actualité des expositions partout en France. À chaque numéro, retrouvez toute
l'information indispensable concernant la programmation des galeries et des musées. De nombreux
articles mettent en lumière les grands événements du moment, avec des interviews et des portraits
de personnalités du monde de l'art.
Répertoire des écoles supérieures d'art françaises=Guide to French art schools / Association
nationale des directeurs d'écoles d'art, ANDEA ; National association of art school Directors,
Paris, Afaa, Association française d'action artistique / la Documentation Française, 2004.
www.assisesnationales-ecolesdart.fr/.../extrGuide-EcolesdArt.pdf
Répertoire du mécénat dʼentreprise, Collectif. Paris, Admical, 2009.
L'association Admical a élaboré des outils pour vous aider à identifier et convaincre des entreprises
mécènes. Elle publie un guide de 544 pages, le Répertoire du mécénat d'entreprise, qui recense
l'ensemble des entreprises mécènes et fondations créées par des entreprises, actives en France. Il
constitue un ouvrage de référence pour tous les professionnels du mécénat. Admical propose aussi
des formations pour comprendre le choix des entreprises, leurs motivations et leurs objectifs. Tous les
mois, elle organise une journée de formation à la recherche de fonds.
Art contemporain en Suisse, le guide 2010, Hebdo, 2010.
La Suisse offre en matière d’art contemporain une dynamique incomparable et une immense
richesse. L’Hebdo s’en fait le relais dans un hors-série bilingue français-anglais. Réalisé en
collaboration avec les co-directeurs du Centre culturel suisse de Paris il se veut un vivant portrait de
cette réalité et présente de nombreux artistes, jeunes ou confirmés, des galeristes, des curateurs, des
collectionneurs mais aussi des foires, des écoles, des éditeurs et plusieurs prix importants. Cent pages
prouvent et rappellent que, quand elle parle d’art, la Suisse est un grand pays.
105
> Guides et répertoires
Guides juridiques
ALLENOU, Michel, Guide professionnel des artistes, Paris, Magma, 2005.
Cet ouvrage répond de façon généraliste aux questions juridiques, commerciales, fiscales et sociales
que peuvent se poser les artistes, les architectes, les graphistes, les directeurs artistiques, les
négociants en art, etc. Cette 4e édition a été complétée et augmentée des dernières modifications
juridiques, fiscales et sociales.
ALLINNE, Jean-Pierre, CARRIER, Renaud, Gérer la culture en région, les pratiques des
collectivités territoriales en France, Paris, Lʼharmattan, 2007.
Cet ouvrage met en perspective les différentes solutions offertes par notre droit pour gérer le
patrimoine culturel et muséal. De la régie directe aux récents aménagements législatifs de
l’Etablissement public de coopération culturelle, l’éventail des modes de gestion est présenté ici de
façon quasi exhaustive, avec la préoccupation continue de rattacher la lettre de la loi à la pratique
et au réalisme du terrain. Au moment où l’Etat semble se désengager du secteur culturel, il paraît utile
de souligner la créativité gestionnaire qui préside, plus qu’on ne l’imagine, aux expériences locales.
Jean-Pierre Alline et Renaud Carrier sont historiens du droit à l’Université de Pau et des Pays de
l’Adour. Ils enseignent également dans le mastère "Valorisation des patrimoines et politiques
culturelles locales" au sein du même établissement
BARON, Éric, FERRIER-BARBUT, Michèle, Mode de gestion des équipements culturels,
Grenoble, PUG, 2003.
Situé dans le prolongement des travaux que l’Observatoire des politiques culturelles effectue depuis
de nombreuses années sur ce sujet, cet ouvrage essaye d’éclairer une nouvelle fois les possibilités
existantes en matière de gestion d’un projet culturel : comment choisit-on une structure juridique et
surtout au service de quel projet ?
BINDER, Olivier, Guide juridique et fiscal du mécénat et des fondations, à lʼusage des
e
entreprises, des entrepreneurs et des acteurs du mécénat, 4 édition, Paris, Admical, 2007.
Le mécénat d’entreprise comme le droit des fondations ont leurs règles et pratiques. Ce guide de 720
pages, constitue un ouvrage de référence pour tous les professionnels du mécénat. Cet ouvrage
intéressera tous les praticiens (juristes et financiers, directeurs de relations publiques et de
communication, responsables de programmes d'action "corporate" ou de partenariats, dirigeants
d'association ou de fondation, ...).
e
BUI-XUAN, Olivia, Guide juridique de lʼaction culturelle locale, Voiron, Territorial, 2 édition, 2009.
Quelle collectivité territoriale peut aujourd'hui se désintéresser du secteur culturel ? Les ouvrages sur le
droit de la culture sont pourtant rares, d'autant que le droit public de la culture a subi ces dernières
années des mutations importantes. Ce guide juridique de l'action culturelle tente de combler ce vide.
Comment reconnaît-on un service public culturel ? Quelles sont les compétences des collectivités
territoriales en matière culturelle depuis l'acte II de la décentralisation ? Quelles précautions prendre
avant de monter un spectacle ? L'achat d'œuvres d'art est-il soumis au Code des marchés publics ?
Quels sont les apports de la loi du 22 juin 2006 relative aux établissements publics de coopération
culturelle ? Tel est le type de questions auquel cet ouvrage s'efforce d'apporter des réponses. Ce
guide juridique de l'action culturelle présente par ailleurs les principales réglementations culturelles en
vigueur, qu'il s'agisse du droit des monuments historiques, du droit des spectacles vivants ou des
réformes relatives aux établissements publics de coopération culturelle. Il expose en outre les
dernières lois intervenues dans le secteur (loi du 4 janvier 2002 relative aux musées de France, loi du 17
106
janvier 2001 relative à l'archéologie préventive corrigée par la loi du 1er août 2003, loi du 15 juillet
2008 relative aux archives, etc.), ainsi que la récente jurisprudence relative aux services publics
culturels locaux.
CAPO-CHICHI, Christelle, Guide du graphiste indépendant, Paris, Pyramyd, 2009.
Édition revue et augmentée du premier guide entièrement consacré au statut de graphiste
indépendant. Cet ouvrage réunit les connaissances indispensables en matière de statut social, de
gestion financière, de fiscalité, de droits d’auteur, etc. Précis, ponctué d’interviews, de données
chiffrées et d’adresses utiles, il livre aussi des conseils pratiques et des astuces pour trouver un atelier,
démarcher ses clients, présenter son travail, le valoriser et fixer sa rémunération. Ce guide a pour
ambition d’accompagner dans leurs démarches et leur quotidien les graphistes qui veulent se lancer
en solo.
 Les différents statuts juridiques et sociaux
 Quel régime fiscal adopter ?
 Comment protéger ses œuvres et ses droits ?
 Comment fixer son prix ?
 Où travailler ?
 Démarcher ses clients
 Présenter son book
 Comment exposer ?
CAPO-CHICHI, Christelle, Guide juridique de lʼimage, Paris, Pyramyd, 2009.
Cet ouvrage décrypte l'intégralité des notions qui constituent le socle du droit d'auteur et du droit de
(et à) l'image. Il aborde des notions indispensables à maîtriser pour les créateurs et les utilisateurs
d'images soucieux de faire respecter leurs droits et de travailler dans le respect de ceux d'autrui.
Conçu de façon claire et didactique, ce livre permet de saisir les aspects fondamentaux d'un
domaine particulièrement complexe. De nombreux cas de jurisprudence viennent illustrer et clarifier
les différentes notions abordées tout au long de ce guide : Qu'est-ce que le droit d'auteur?
Fondement de la protection et images interdites. Qui peut autoriser la reproduction d'une image? Les
limites de la notion d'information. Comment protéger ses créations?. Comment contacter un artiste?
Les autorisations à demander, la mise en ligne d'images...
CHAMBAUD, Véronique, Guide juridique et fiscal de l'artiste et de l'entreprise artistique, Paris,
Dunod, coll. Entrepreneurs, 2007 - 3e édition.
Pour qu'un artiste - professionnel ou amateur - puisse profiter de sa passion et vivre de sa vocation, il
lui faut une solide organisation et une bonne gestion.
Ce guide réunit toutes les informations utiles concernant ce qu'il doit savoir pour :

S'installer (statut juridique, choix d'un atelier, aides, obligations, statut social, impositions...)

Vendre (détermination du prix, facturation, recours en cas d'incident, vente en galerie, en salles
des ventes, aux particuliers)

Tirer parti de la législation en matière d'œuvres d'art (dons, mécénat, dations, exonérations
fiscales, TVA)

S’entourer de professionnels (contrats avec les galeries, agents d'art, attachés de presse,
relations avec les commissaires-priseurs)

Se protéger (droits de l'artiste, assurances, protection des œuvres).

Cette 3e édition, entièrement actualisée, indique les moyens dont dispose un artiste pour se
faire connaître. Elle s'enrichit d'un carnet d'adresses utiles et de nombreux exemples d'artistes
qui ont mis leur activité et leur œuvre à l'abri de choix juridiques et fiscaux pertinents.
107
e
CHAMBAUD, Véronique, Art et fiscalité, Ars Vivens, 2 édition, 2009.
La 2e édition de cet ouvrage, entièrement mise à jour, donne les repères indispensables pour
appréhender une fiscalité du marché de l'art devenue de plus en plus complexe.
 Méthodique, il présente les différents régimes fiscaux de l'art, imposition des oeuvres d'art, statut
fiscal de l'artiste, incitation à l'achat d'art, mécénat d'entreprise, TVA, taxation des ventes
publiques, ISF, plus-values de cession d'oeuvres, dation en paiement, etc.
 Pratique, il examine l'ensemble des obligations fiscales auxquelles sont tenus professionnels de
l'art et collectionneurs. Il explique la réglementation en vigueur, précise les options possibles,
en signale les avantages ou les risques avec des exemples chiffrés, les barèmes, des tableaux
comparatifs ou récapitulatifs.
 Documenté, il réunit les textes législatifs et réglementaires utiles, les formulaires de déclaration,
la jurisprudence essentielle, pour toujours se référer aux sources et disposer d'une information
fiable.
CHAMBAUD, Véronique, Contrats du monde de lʼart, [1] Artiste peintre, sculpteur, illustrateur,
plasticien, Ars Vivens, 2008.
Cet ouvrage rassemble les contrats et accords essentiels dont un artiste a besoin tout au long de sa
carrière : contrat d'exposition, de commande, de projet artistique, accord de dépôt-vente, bail
d'atelier, mandat d'agent d'art, cession de droits de reproduction, etc. Après avoir précisé le cadre
juridique des droits de l'artiste sur ses œuvres, les règles de rédaction et négociation des contrats du
monde de l'art, il propose 25 modèles de contrats expliqués et adaptés aux exigences actuelles du
marché de l'art. Pour chaque contrat, l'auteur étudie le contexte légal et jurisprudentiel, donne un
commentaire pratique sur les différentes clauses proposées et fournit un mémo de négociation, pour
savoir le négocier et pouvoir l'adapter. A la fois théorique et pratique, l'ouvrage offre aux artistes, aux
professionnels du marché de l'art et à leurs conseils un support de réflexion et une aide à la rédaction
des contrats indispensables à la sécurisation des relations sur le marché de l'art et la défense des
créations artistiques.
CHAMBAUD, Véronique, Contrats du monde de lʼart, [2] Photographe, Ars Vivens, 2008.
Cet ouvrage rassemble les contrats et accords essentiels dont un photographe a besoin tout au long
de sa carrière : contrat de commande, contrat d'exposition, accord avec un modèle, autorisation de
reproduction, accord de dépôt-vente, mandat d'agent d'art, bail commercial, contrat de gestion de
droits d'auteur, droits gérés, contrat de cession de droits de reproduction, accord de confidentialité,
etc. Après avoir précisé le cadre juridique des droits du photographe sur ses oeuvres, les règles de
rédaction et négociation des contrats du monde de l'art, il propose 26 modèles de contrats expliqués
et adaptés aux exigences actuelles du marché de l'art. Pour chaque contrat, l'auteur étudie le
contexte légal et jurisprudentiel, donne un commentaire pratique sur les différentes clauses proposées
et fournit un mémo de négociation, pour savoir le négocier et pouvoir l'adapter. A la fois théorique et
pratique, l'ouvrage offre aux photographes, aux professionnels du marché de l'art et à leurs conseils
un support de réflexion et une aide à la rédaction des contrats indispensables à la sécurisation des
relations sur le marché de l'art et la défense des créations artistiques.
ECKERT, Lise, Contrats du monde lʼart, [3] Graphiste, designer, Ars Vivens, 2010.
Cet ouvrage rassemble les contrats et accords utilisés par un graphiste ou un designer dans le cadre
de son activité professionnelle : contrat de commande de création graphique, contrat de prestations
graphiques, contrat de design, contrat de cession de droits d'auteur, autorisation de reproduction,
bail, contrat de création infographique, accord de confidentialité, etc.Après avoir précisé les droits
du graphiste sur ses créations, l'ouvrage propose 25 modèles de contrats expliqués et adaptés aux
exigences actuelles des activités graphiques. Pour chaque contrat, l'auteur étudie le contexte légal
et jurisprudentiel, donne un commentaire pratique sur les différentes clauses proposées et fournit un
mémo de négociation, pour savoir le négocier et pouvoir l'adapter. Pragmatique et concret,
l'ouvrage offre aux graphistes, designers, professionnels des arts graphiques et leurs conseils un
support de réflexion, des solutions claires et une aide à la rédaction des contrats indispensables à la
sécurisation des activités graphiques et la défense des droits sur leurs créations.
108
LANNEAU, Guillaume, Le guide de lʼauteur dʼœuvres plastiques et graphiques, Paris, SNAPcgt,
Paris.
Guide pratique destiné aux artistes, claire et précis : statut social, statut fiscal, droits d’auteur. Pour
obtenir le guide : http://www.snapcgt.org
MARSAN, Marie-Claire, La galerie d'art, Paris, Filigranes, 2008.
Marie Claire Marsan est déléguée générale du Comité Professionnel des Galeries d'Art (syndicat
national des galeries d'art moderne et contemporain créé en 1947). A ce titre elle a participé à
l'élaboration de nombreux textes de référence concernant la réglementation du marché,
notamment pour la reconnaissance de la photographie, et plus récemment des œuvres sur support
audiovisuel en tant qu'œuvres d'art originales, au regard des dispositions fiscales. Elle est chargée de
cours à l'Institut des Études Supérieures d'Art (IESA) et formatrice pour la Fédération des professionnels
de l'art contemporain le CIPAC. Se lancer dans le métier de galeriste ou de marchand d'art nécessite
une polyvalence de capacités. Outre des connaissances en histoire de l'art et une vraie maîtrise des
réseaux, le galeriste qui débute doit avoir des notions de droits, de fiscalité, de communication, voire
de psychologie, et une sacrée dose de bon sens. Le guide La Galerie d'art de Marie-Claire Marsan
aborde avec simplicité tous ces aspects. Ponctué de citations de marchands expérimentés et
reconnus, l'ouvrage se présente comme un condensé de tout ce qu'il faut savoir pour bien faire. Il
fourmille de conseils pratiques, rappelle que les intérêts du galeriste sont les mêmes que ceux des
artistes qu'ils représentent, que la confiance doit être le maître mot de ce type de collaboration… Il
martèle aussi que c'est un métier difficile qui met souvent plusieurs années à être rentable. En tant
que délégué générale du Comité professionnel des Galeries d'Art, l'auteur a participé à l'élaboration
de nombreux textes portant sur la réglementation du marché de l'art. Indispensable au futur
marchand, ce « petit livre rouge » trouvera également toute sa place chez les artistes ou les
collectionneurs désireux de mieux comprendre les contraintes de leurs interlocuteurs.
MOULIN, Raymonde, Guide fiscal de l'artiste plasticien, Luxembourg, Office des publications
officielles des Communautés européennes, Deuxième édition révisée, 1986.
Quand et comment déclarer des revenus artistiques? Quels sont les frais professionnels déductibles?
Ce guide pratique vous apportera des réponses concrètes ou adaptées à toutes ces questions.
VINCENT, Jean, Aide-mémoire : Droits dʼauteur et droits voisins, Millénaire Presse, La Scène,
2009.
Toutes les notions des droits d’auteur et des droits voisins réunis dans un ouvrage de référence ! Toutes
les notions des droits d’auteur et des droits voisins réunis dans un ouvrage de référence ! Cet aidemémoire est l’outil de travail des artistes et des professionnels (éditeurs et producteurs
phonographiques, salles de spectacles, festivals, producteurs de spectacles, tourneurs et agents
d’artistes…), des étudiants et des praticiens des droits d’auteur et des droits voisins.
Textes de référence, spectacle vivant, Millénaire Presse, La Scène, 2007.
Tous les textes réglementaires applicables au secteur du spectacle vivant : droit social, droit fiscal,
propriété intellectuelle, sécurité, billetterie, activité d’entrepreneur de spectacles, mécénat, etc. Ce
guide de référence, réalisé avec le Prodiss, regroupe les principaux textes juridiques : lois, décrets,
arrêtés, ainsi que les circulaires administratives et accords interprofessionnels essentiels. Retrouvez
également dans cet ouvrage complet des dizaines de courriers qui apportent des réponses officielles
de l’Administration. Une source d’information et de documentation indispensable pour les
professionnels du spectacle qui souhaitent avoir des repères juridiques fiables.
109
> Guides et répertoires
Guides pratiques
AUDUBERT, Philippe, Profession entrepreneur de spectacles, guide pratique de la production et
e
de lʼorganisation de spectacles vivants, 6 édition, Irma, 2010
Qu’est-ce qu’un entrepreneur de spectacles ? Comment exercer cette activité ? Quel est le cadre
légal, fiscal et social ? Comment organiser des représentations ? Qu’est-ce qu’un organisateur
occasionnel ? Comprendre un métier aussi complexe que celui de producteur de spectacles revient
à assimiler des notions relatives à la législation, la billetterie, l’emploi, la promotion, la circulation des
artistes à l’étranger, etc. Éclaircissements pour certains, approfondissements pour d’autres, retrouvez
dans Profession entrepreneur de spectacles les réponses à toutes les questions que vous vous posez
lors de la création d’un projet et de son évolution. Cet ouvrage, entièrement réactualisé, prend en
compte notamment les nouveautés et modifications concernant la création d’entreprise, le droit du
travail (CDII, conventions collectives). Retrouvez tous les renseignements nécessaires (exemples de
contrats, adresses utiles, conventions collectives, dispositifs d’aide, modes de gestion…) à la réussite
de vos activités dans ce domaine. Cet ouvrage s’adresse à tous, agents artistiques, tourneurs,
entrepreneurs de spectacles ou organisateurs occasionnels et plus généralement à tous les
producteurs de spectacles : ces personnes et/ou structures qui prennent des risques financiers pour
assurer la promotion d’artistes ou de groupes par le biais de la scène, rendant ainsi le spectacle
« vivant ».
BOGAERT Céline, Artistes : 1001 conseils pour mieux vendre vos œuvres, Hericy, Puits fleuri,
2004.
Produire un travail artistique de qualité ne suffit pas pour en vivre. Vendre son art est un véritable
métier et les démarches à accomplir sont nombreuses. Il faut notamment : se faire connaître, trouver
des financements, des partenaires, des clients, les fidéliser, choisir une structure juridique, établir les
déclarations légales, gérer ses ventes. A travers ce guide, vous trouverez des astuces et des réponses
à vos questions concernant : les formations, les subventions, le mécénat et le sponsoring, les outils
efficaces pour développer votre notoriété, les relations avec vos différents publics et clients, les
déclarations obligatoires, la facturation, la protection de vos œuvres. Les textes de ce guide sont
illustrés par de nombreux exemples et modèles (demande de subvention, communiqué et dossier de
presse, fichier clients, dossier de diffusion, contrats, facture…) et assortis d’un précieux carnet
d’adresses (contacts administratifs, organismes délivrant des aides et subventions, associations de
promotion et d’accompagnement des artistes…). Céline Bogaert, chargée de communication, de
formation, assure régulièrement des missions de conseils, de recherche de subventions, de
communication, de relations publiques, d’administration, de comptabilité, pour différents acteurs du
milieu culturel et est amenée de ce fait, à travailler avec de nombreux artistes
HALL, Doug, Illuminating video: An Essential Guide to Video Art, New York, Aperture, Bay Area
Video Coalition, 1990.
From the first portapak productions, video art has been a purposeful outsider on the margins of official
aesthetic acceptability. This collection of 41 essays by American video artists, scholars, and critics
illuminates the complex, heterogeneous nature of video art and highlights its ties to the visual arts and
contemporary culture. The essays explore the impact of video technology in mass culture, narrative
storytelling, and museum installations and as a means of promulgating alternative social and
philosophical visions. This well-conceived book offers consistently good essays. In a field that lacks
much critical discourse, it helps to provide a critical basis and context for understanding video's role
as art and in society. Substantive and important for special and research collections.
110
ILLES, Véronique, Guide de manipulation des collections, Paris, Somogy, 2004.
Ce guide, coordonné par le Musée national des arts et traditions populaires/Centre d'ethnologie
française, s'insère dans un projet de conservation préventive mené par dix musées européens. Très
clair, il s'adresse à toute personne confrontée régulièrement aux problèmes de manipulation et de
déplacement d'objets de musée: conservateur, chercheur, régisseur d'œuvres, personnel des
réserves, photographe, étudiant... Les textes et illustrations passent en revue les mesures élémentaires
à appliquer et l'équipement à utiliser pour manipuler les œuvres. Les modes de conditionnement et
de rangement pouvant améliorer manipulation ou transport y sont également abordés. Enfin, la
sécurité du personnel faisant l'objet d'une attention particulière, des conseils en matière de postures
de travail et de protection individuelle sont mentionnés.
JENKYN JONES, Sue, Le stylisme, guide des métiers, Paris, Pyramyd, 2005.
Écrit principalement pour les étudiants de mode, Le stylisme est un outil de référence et un guide
professionnel indispensable pour ceux qui se destinent au design textile. En déterminant les qualités et
les compétences nécessaires, il présente chaque métier et donne un aperçu nuancé du monde de
la mode. Son approche générale et contemporaine combine histoire, théorie et pratique. Il aborde
la réalité du métier de styliste à travers l'interprétation des tendances, l'élaboration d'une collection, le
choix des tissus, les techniques de coupe et de confection, mais aussi la présentation du portfolio,
sans oublier le marketing et l'économie de ce secteur qui déterminent le travail créatif. Immersion au
coeur de la création, Le stylisme passionnera tous ceux qui s'intéressent à l'univers de la mode.Sue
Jenkyn Jones enseigne le stylisme au Central Saint Martins College of Art and Design, à Londres. Elle
est diplômée de l'université du Middlesex et du Royal College of Art. Elle a travaillé dans l'industrie de
la mode, dans le secteur de la grande diffusion. Propriétaire et styliste d'une marque de mode
féminine à succès, vendue dans ses propres boutiques à Londres et dans de grands magasins à
travers le monde, elle travaille désormais en tant que consultante.Avec la collaboration de JeanDenis Franoux, professeur de stylisme au Studio Berçot à Paris, pour l'édition française.
`
LAMBERT, Sandrine, Guide des aides et subventions pour le cirque et les arts de la rue, Paris,
Guidearts, 2010.
Après celui sur la Musique, les éditions GUIDEARTS recense, sous format CDRom, plus de 260 dispositifs
et plus de 40 organismes qui soutiennent d’une manière ou d’une autre le cirque et les arts de la rue.
Destiné aux artistes et aux organisateurs, il leur permet de faciliter leur recherche de financement en
trouvant les aides adaptées à leur projet et à contacter les bons interlocuteurs.
LAVEDRINE, Bertrand, Les collections photographiques : guide de conservation préventive,
Paris, ARSAG, 2000.
Bertrand Lavédrine est directeur du Centre de recherches sur la conservation des documents
graphiques (CRCDG) depuis 1998, une unité mixte de recherche associant le CNRS, le ministère de la
Culture et de la Communication et le Muséum national d’histoire naturelle. La mission du CRCDG,
telle que définie dans l’arrêté ministériel de création, porte sur l’exécution, la promotion ou la
coordination de toutes les recherches « tendant à la protection des documents graphiques » ; ce
champ d’action s’est récemment élargi aux documents numériques et au développement de
méthodes de conservation préventives et non plus uniquement curatives. C’est là le sujet de ce
guide de conservation préventive des collections photographiques. Pour conserver, il faut d’abord
connaître. Et pour assumer correctement ses fonctions de responsable de collections, on se doit de
protéger, exposer et diffuser les œuvres dont on a la charge : c’est selon ce plan que l’auteur a
organisé une information dense mais synthétique sur l’épineux problème de la conservation des
photographies, documents assez mal connus en général dans le monde des bibliothèques mais
néanmoins présents dans les collections.
111
LEMAITRE VOREAUX, Pierre, Guide pour l'éclairage des musées, des collections particulières
et des galeries d'art, Paris, LUX, 1991.
Contient : " Nature et mode d'éclairage, présentation des différentes catégories d'objets,
détérioration des objets par la lumière et protection, paramètres visuels, autres équipements
d'éclairage électrique, dépréciation et entretien des installations, terminologie " Trois annexes :
Rayonnement naturel, lampes et luminaires.
STAÜBLE, Emmanuelle, TEC, Guide bilingue du régisseur en tournée, français/anglais, Actualité
de la scénographie, 2007.
- 1 350 termes + 300 nouveaux mots
- Tableaux d'informations
- Tableaux de conversion
"C'est au cours de mes tournées à l'étranger que l'utilité du TEC m'est apparue : une simple liste
alphabétique du jargon du théâtre, conçue pour les techniciens du spectacle vivant. Une recherche
rapide et simple, un lexique qui se met dans la poche..."
Exposition dʼart contemporain, mode dʼemploi, Définition et étapes, aménagement des
espaces, Frac Aquitaine.
Ce livre est un guide pratique sur la manière d’organiser une exposition d’art contemporain, de sa
conception à sa médiation en passant par l’étape décisive de sa mise en espace. Manuel
autonome, il est aussi un outil pédagogique pour vous accompagner, étape par étape, dans votre
projet d’exposition en partenariat avec le Frac Aquitaine dont c’est la mission. Plus largement, ce
guide est conçu pour tous ceux qui souhaitent mener à bien un projet d’exposition en lien avec une
structure (Frac, musée, galerie, fondation), disposée à prêter des œuvres d’art, ou même à les placer
en dépôt. Il s’adresse aussi aux collectivités territoriales qui ont le projet d’améliorer leurs équipements
pour les doter d’espaces d’exposition plus fonctionnels, ou encore d’en créer de toutes pièces au
sein de bibliothèques, médiathèques, établissements scolaires, centres culturels, etc. Sans oublier
qu’un espace d’exposition peut tout aussi bien désigner une, plusieurs salles ou plus modestement un
seul mur. Exposition d’art contemporain mode d’emploi constitue une synthèse du cahier des
charges, illustrée de schémas, à l’attention des architectes à qui l’on confierait le soin de concevoir
ces espaces. En complément, ce guide intègre un glossaire pour rendre accessible le vocabulaire en
usage dans le montage d’une exposition, ainsi qu’un éclairage sur les courants artistiques repérés
depuis les années 1960, période qui couvre ce que l’on nomme « art contemporain ».
112
REVUES
> Revues
Générales
Archistorm
périodicité : bimestrielle, français
rédacteurs : Marc Sautereau
http://www.bookstorming.com/fr/archistorm/index.htm
Revue consacrée à l'architecture, le design et à l'art contemporain créée en juin 2004, Archistorm qui
interroge les mondes de la création, de la recherche et de la production architecturales ou
industrielles est structuré en trois grandes parties – Architecture, Design et Art, le contenu d'Archistorm
est composé d'enquêtes, de reportages, d'entretiens, de portraits, d'analyses, de comptes-rendus et
de chroniques.
Art absolument
périodicité : bimestrielle, français
rédacteurs: Pascal Amel
http://www.artabsolument.com/
La revue (art absolument) a été fondée en mai 2002 par Pascal Amel, écrivain, et Teddy Tibi,
entrepreneur amateur d'art. Elle aborde aussi bien le « choc esthétique » ressenti pour le patrimoine
artistique des civilisations que les liens entre l’art du passé et l’art d’aujourd’hui, ou encore la pluralité
et la diversité des artistes français ou résidant en France. Ajoutons à cela une libre parole accordée
aux artistes, écrivains et autres critiques d’art; les conservateurs de musée sont invités à donner leur
point de vue ainsi que les collectionneurs mettant l’œuvre au cœur de leur préoccupation. (art
absolument) conjugue culture avec partage de valeurs communes et reconnaissance de la
spécificité de l’autre : un parti pris éditorial hors des sentiers battus.
Art actuel
périodicité : mensuelle, français
rédacteurs : Jean-Pierre Frimbois, Victoria Ville-Paris, Mona Crineurt
http://www.artactuel.info/
Le magazine des arts contemporains ainsi qu’une agence de communication par l'art et
d'événementiel culturel pour les entreprises.
113
Beaux Arts Magazine
périodicité : mensuelle, français
rédacteurs : Fabrice Bousteau, Emmanuelle Lequeux, Nicolas Bourriaud
http://www.beauxartsmagazine.com/
Créé en 1983, Beaux Arts Magazine est le leader incontesté de la presse artistique et culturelle en
France. C’est un mensuel haut de gamme et avant-gardiste, portant un regard pertinent sur
l’actualité de toutes les formes d’art, sur le patrimoine comme sur la création contemporaine.
Chronicʼart, Magazine culturel connecté
périodicité : mensuelle
rédacteurs : Cyril de Graeve
http://www.chronicart.com
Chronic’art est un magazine d'actualité culturelle. Parfaitement ancré dans son époque,
technologique et mondialisée, Chronic'art consolide son concept éditorial en proposant un contenu
culturel moderne et affirmé : jeux vidéo, mangas, japanimation, BD, musique, cinéma, littérature,
cultures underground, nouvelles technologies…
Connaissances des arts
périodicité : mensuelle, français
rédacteurs : Guy Boyer, Valérie De Maulmin, Elisabeth Verdier
http://www.connaissancedesarts.com/
Connaissance des arts est un magazine mensuel consacré aux arts et à leur actualité. Il est publié
depuis mars 1952 par Hachette Réalités avec le conseil d’experts, de marchands et de commissaires
priseurs comme Maurice Rheims. Actuellement, la rédaction est réorganisée sous la houlette de Guy
Boyer. La nouvelle formule rédactionnelle permet des angles d’attaque particuliers pour chacun des
articles (visite d’atelier, collection privée, analyse de style, étude d’une œuvre…). Elle allie des textes
pointus à une approche plus généraliste permettant au titre de proposer une grande diversité de
sujets et d’écriture.
Les Inrockuptibles
périodicité : hebdomadaire, français
rédacteurs : Jean-Max Colard, Judicael Lavrador, Claire Moulène
http://www.lesinrocks.com/
Les Inrockuptibles, familièrement appelé Les Inrocks, est un magazine français apparu en 1986, édité
par Les Éditions Indépendantes. « Le news culturel »
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Le Journal des arts
périodicité : bimensuelle, français
rédacteurs : Philipe Régnier, Frédéric Bonnet, Christophe Domino, Roxana Aximi
http://www.artclair.com/jda/index.php
Le Journal des Arts traite de l’actualité du monde de l’art et de son marché. Il est le seul titre
bimensuel de la presse artistique spécialisée. Cette périodicité lui permet de suivre l’actualité au plus
près. Le journal a la particularité de privilégier le texte sur l’image.
Lʼœil
périodicité : mensuelle, français
rédacteurs : Jean-Christophe Castelain, Philippe Piguet, Bénédicte Ramade, Manou Farine
http://www.artclair.com/oeil/index.php
L'Œil a été fondé en 1955 par Rosamond Bernier née Riley et Georges Bernier, un couple de
journalistes proche des milieux artistiques et désireux de créer un magazine d’art vivant et jouissant
d’une large diffusion. À la différence de la plupart des revues d’art de l’époque, d’un niveau souvent
scientifique, L'Œil se distinguait par son ouverture au grand public avec des textes simples. La revue
innove également par la publication d’articles sur d’autres disciplines que les beaux-arts, comme la
décoration d’intérieur et le design.
Mouvement
périodicité : trimestrielle, français
rédacteurs : Jean-Marc Adolphe, David Sanson, Valérie Da Costa
http://www.mouvement.fr
Mouvement, « l’indisiciplinaire des arts vivants », est une revue française à parution trimestrielle. Dédiée
à la création contemporaine, elle propose une manière de traduire la transversalité des formes
artistiques (danse, théâtre, arts visuels, musique…) tout en engageant une analyse critique des enjeux
esthétiques, culturels et politiques du monde d’aujourd’hui.
Muze
périodicité : trimestrielle
rédacteurs : Stéphanie Janicot
http://blog.muze.fr
Muze fut dans sa version première un magazine mensuel et passe en juillet 2010 dans une forme
proche de l'édition. Il conserve de cet aspect presse un lien avec une forme d’actualité, qu’elle soit
culturelle (expositions, rentrée littéraire...), politique etc., mais également avec la multiplicité des
angles de vue et les modes de traitements (interview, portraits, reportages, etc). La périodicité
trimestrielle permet également d’étudier avec calme et profondeur des sujets qui, dans la presse, sont
traités rapidement et « à chaud ». Il ne s’agit pas tant de balayer le monde culturel en séparant les
différentes formes artistiques, littérature, cinéma, arts plastiques, que de se poser des questions dont
les réponses peuvent être apportées par divers modes d’expression. D’où la forme choisie, proche de
l’édition, qui propose dans chaque numéro cinq dossiers thématiques qui vont de l’ouverture au
monde à l’interrogation personnelle.
115
Spectacles du monde
périodicité : mensuel
rédacteurs : Gérald Olivier
http://www.lespectacledumonde.fr
Spectacles du monde rassemble tous les mois l’essentiel de l’actualité internationale et culturelle,
dans une présentation luxueuse, claire et concise. Libre de tout conformisme, il s’adresse à tous ceux
qui sont ouverts sur le monde, ont des vues sur tout et sont à l’aise dans toutes les conversations. « Ce
serait un livre bien neuf et bien original que celui qui ferait aimer de vieilles vérités », écrivait
Vauvenargues. En ce sens Le Spectacle du Monde espère toujours être une revue neuve et originale.
Technikart
périodicité : mensuelle, français
rédacteurs : Raphael Turcat, Charles Barachon, Marie Maertens
http://www.technikart.com/
Technikart, le magazine culture et société devient le nouveau news culturel, généraliste et
générationnel des 20/40 ans : le magazine d'une génération émergente, pop et intello, curieuse des
chemins de traverses empruntés par les idées et l'information.
Vacarme
périodicité : trimestrielle
rédacteur : Ariane Chottin
http://www.vacarme.org
Vacarme mène depuis 1997 une réflexion à la croisée de l’engagement politique, de
l’expérimentation artistique et de la recherche scientifique. Résolument généraliste, Vacarme est une
revue entre arts et politique, savants et militants, journaux et revues.
116
> Revues
Spécialisées
Archiscopie
Périodicité : mensuel
Rédacteurs : Gwenaël Querrien
Archiscopie est une publication de la cité de l'architecture et du patrimoine de Chaillot. Archiscopie
présente des informations sur l'architecture, la ville, le paysage ; le calendrier des événements
culturels, des articles sur des réalisations, des publications ou des articles d’actualité (réalisations,
milieu architectural, livres, recherches...)
Area
périodicité : trimestrielle, français
rédacteurs : Alin Avila
http://www.areaparis.com/
Area revue est une publication trimestrielle sur l'art laissant une large place à la parole et aux
entretiens. Chaque numéro d'Area revue se construit autour d'un dossier thématique émaillé
d'entretiens d'artistes, de scientifiques de tous horizons, d'écrivains, de philosophes qui offrent un
regard transversal sur la création.
Art21
périodicité : bimestrielle, français
rédacteurs : Frédérick Wecker, Tristan Trémeau, Isabelle Alfonsi
http://www.art21.fr/
Magazine critique de l’art contemporain, comme son nom l’indique (21 comme 21ème siècle), art21
aimerait enregistrer le passage à une nouvelle période : les années 90 ont coïncidé avec le triomphe
du curator et du médiateur culturel, les années qui viennent pourraient bien voir le retour en force du
critique d’art ! En choisissant de se présenter comme un « magazine critique d’art contemporain »,
art21 affiche en tout cas son ambition de proposer une alternative à la presse spécialisée en
redonnant au critique d’art son rôle dans la partie qui se joue au sein du monde de l’art.
Artension, Le magazine de lʼart vivant
périodicité : bimensuelle
rédacteurs : Pierre Souchaud
http://www.artension.fr
Artension parle des artistes et de l'art. Il consacre plusieurs de ses pages à un large dossier de fond et
les autres à des portraits, interviews d'artistes.
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Art press
périodicité : mensuelle, bilingue français / anglais
rédacteurs : Catherine Millet, Richard Leydier, Evence Verdier, Dominique Baqué
http://www.art-press.fr/
Créée en 1972, art press est une revue mensuelle d'information et de réflexion sur la création
contemporaine. Acteur et témoin engagé de la création d'aujourd'hui, art press a pour vocation de
couvrir l'ensemble de la scène artistique mondiale. Chaque mois, des articles de fond analysent les
grands événements artistiques, les phénomènes culturels de notre époque, ainsi que les courants de
pensée émergents. Des dossiers présentent des scènes artistiques à travers le monde, des interviews
permettent de rencontrer créateurs, conservateurs et marchands. Des comptes-rendus d'expositions
et chroniques thématiques enrichissent également chaque numéro.
Artravel, Architecture, design, décoration
périodicité : bimestrielle
rédacteurs : Grégory Ferrante
www.artravel.net
Artravel est une publication axée sur le design, la décoration et l’architecture. Elle est reconnue pour
être le premier magazine français à consacrer 50% de son contenu rédactionnel à des reportages sur
des lieux contemporains et uniques à travers le monde : hôtels, restaurants, bars, clubs, concept
stores...
Azimuts, Revue de design
périodicité : semestriel
rédacteurs : Constance Rubini
Azimuts a été créé par les élèves de post-diplôme recherche et design de l'école des Beaux Arts de
Saint-Etienne. Cette revue de design et de recherche est un lieu d'expression et un support de
communication pour les projets de recherche élaborés par ces élèves. L'objectif d'Azimuts n'est pas
de commenter l'actualité mais de révéler les enjeux essentiels du design et d'ouvrir le débat sur les
questions qui le traversent.
Be Contemporary
périodicité : semestrielle, bilingue français / anglais
rédacteurs : Ingrid Brochard, Anaïd Demir
www.bcmag.fr
S'ouvrant à la création contemporaine sous toutes ses formes (design, architecture, mode, etc.), BC
rassemble portraits, interventions d'artistes, entretiens, critiques, comptes rendus d'expositions,
informations sur l'actualité du monde de l'art... Le magazine fait peau neuve à partir de 2009 en
confiant la ligne éditoriale de chaque numéro à un artiste international.
118
Bil Bo K
périodicité : trimestrielle, français
http://www.bilbok.com/
Magazine des errances contemporaines donnant carte blanche à divers créateurs sur un thème
imposé.
Blanche
périodicité : trimestrielle, français, Association Hartmann
Revue des arts et des littératures, autour d'une thématique très élastique. Son ambition, découvrir et
partager les œuvres d'auteurs et de créateurs peu connus, qui ont en commun une « quête de
sobriété et d'essentiel ».
Cassandre / Hors Champs
périodicité : trimestrielle, français
rédacteurs : Nicolas Roméas, Jacques Livchine
http://www.horschamp.org/
Art, culture, société, la revue Cassandre livre une série d'études sur la place des modes
contemporains d'expression artistique dans l'espace public, et revient sur l'actualité culturelle.
Charley
rédacteurs : Maurizio Cattelan, Massimiliano Gioni et Ali Subotnick
Revue-dictionnaire Charley rassemble plus de 400 œuvres d'une centaine d'artistes connus ou moins
connus, ayant pour dénominateur commun la marginalité et la reconnaissance d'un travail
visionnaire.
Checkpoint
périodicité : annuelle, trilingue français / anglais / arabe
rédacteurs : Djamel Kokene, Dorothée Manière
http://www.revuecheckpoint.fr/
Revue d’art et des pensées contemporaines, conçue et éditée par l’artiste Djamel Kokene, cette
revue convie artistes et chercheurs à investir ensemble chacune des publications.
119
50° Nord
périodicité : annuelle, bilingue, français / anglais
rédacteurs: Christelle Manfredi
http://www.50degresnord.net/
Textes critiques et cartes blanches plastiques, activités de la scène régionale en Nord Pas de Calais /
eurorégion Nord. Champs des arts plastiques et visuels.
CONTRASTe
périodicité : trimestrielle, français / anglais / espagnol / russe
http://www.contrast-e.com/
Multiculturel, ce magazine se propose de mener une réévaluation critique de la mondialisation
artistique.
Critique dʼart, revue critique et bibliographique
périodicité : semestrielle
rédacteurs : Sylvie Mokhtari
Critique d’art est issue d'une collaboration entre les Archives de la critique d'art et les éditeurs
spécialisés. La revue est à la fois un outil documentaire sur l'art des XXe-XXIe siècles et un guide de
lecture. Elle recense et analyse les publications de langue française sur l'art contemporain, la critique
d'art et la théorie de l'art. Les auteurs de la revue sont des critiques, des historiens de l'art et des
esthéticiens. Ils publient aussi des livres, s’impliquent dans l'actualité de l'art et portent un regard
critique avisé sur les publications réunies dans Critique d’art.
étapes, Graphisme, design, image, création
périodicité : mensuelle
rédacteurs : Valérie Decroix
http://www.etapes.com
étapes s'adresse aux graphistes, aux créatifs. Il leur présente l'actualité du design et du graphisme. Il se
divise en deux parties, une première rubrique "actus" qui développe aussi bien l'image, la signalétique,
le pack que l'illustration ou la musique ; et une seconde rubrique "la part du texte" avec des
interviews, l'actualité des livres et des news plus techniques.
Face b
périodicité : semestrielle
rédacteurs : Benjamin Lafore
http://www.faceb.fr
Face b est une revue culturelle d’architecture présentant dans chaque numéro les interviews et les
essais de critiques, de curators, d’universitaires, d’architectes et d’artistes renommés ou émergents.
Face B est un projet générationnel qui envisage l’architecture comme un média de masse.
120
Faux Q
périodicité : trimestrielle, français
http://fauxq.vitriol-factory.com/
Faux Q est un magazine transdisciplinaire, de mode, d'art et de culture. S'il traite de thématiques
intelligentes et sérieuses, il n'oublie jamais l'humour et son esprit dadaïste.
FROG
périodicité : semestrielle, bilingue français / anglais
rédacteurs : Eric Troncy, Stéphanie Moisdon
http://www.frogmagazine.net/
Magazine consacré à l’art contemporain international : portraits d’artistes, chroniques…
Graffitiart, Le magazine de la création hors-piste
périodicité : bimestrielle
rédacteurs : Nicolas Chenus
http://www.graffitiartmagazine.com
Graffitiart est un magazine culturel consacré à l’art urbain. Sa ligne éditoriale transversale s’articule
autour des centres d’intérêts prioritaires des jeunes créatifs : le graphisme, le graffiti, le design, la
photographie et la street culture en général. Il propose une vraie démarche au coeur de l’actualité
en suivant tous les événements liés aux arts urbains. Son ambition est de faire découvrir des artistes
internationaux reconnus mais aussi émergents dont le travail est singulier. Leur dénominateur commun
est d’avoir tous choisi des sentiers “hors-piste” loin des règles établies pour s’exprimer.
Hypertexte
périodicité : anuelle, français
rédacteurs : Béatrice Méline, Stéphanie Hab, Yasmine Dubois-Ziai
http://www.projet-hypertexte.com/
La revue Hypertexte est une revue-livre construite sur un principe d’exposition : elle présente
contenus choisis pour leur point de vue particulier sur le thème de chaque numéro et pour
langage, leur recherche formelle. Chaque numéro se construit sur une année avec des artistes,
auteurs, des invités et des structures partenaires, en Midi-Pyrénées. Nous privilégions la qualité
contributions à toute tentative d'exhaustivité ou de lien direct à l'actualité.
121
des
leur
des
des
Ideat
périodicité : bimestrielle
rédacteurs : Laurent Blanc
http://www.ideat.fr/index.php?app=home&event=index
Ideat est un magazine déco-design. Ses pages présentent l'actualité design, tourisme ou architecture,
les nouvelles boutiques, des interviews avec des designers ou des architectes.
Idomenée
périodicité : selon évènement
rédacteurs : Juan 2Santos
http://www.idomenee-magazine.com/
Design, Fashion et Contemporain, le magazine IDOMENEE propose une vision pointue et sélective de
tout ce qui se fait de mieux en matière d’art.
Ink
périodicité : annuelle
Rédacteurs : Patrick Lallemand
http://www.ink-magazine.com
Ink ambitionne d’être un espace d’échange, de partage, de confrontation et offrir ainsi une
approche plurielle du design graphique, à la fois visuelle et théorique. La revue veut parler du design
graphique comme d’un champ de création et de recherche. Elle veut faire parler les acteurs du
design graphique – professionnel, étudiants, théoriciens, journalistes, etc. – de leurs pratiques et de
leurs réflexions; créer. Elle veut parler et faire parler… mais pas n’importe comment : en se
positionnant comme une édition « participative » questionnant l’actualité du graphisme par la
pratique même du graphisme et par l’écrit. En parler de l’intérieur même des pratiques et en dialogue
avec des approches en surplomb formulées dans des écrits. Ce projet est structuré en numéros
thématiques qui concerneront la diversité des domaines d’interventions du graphiste : typographie,
image, photographie, générique, habillage vidéo, médias numériques, etc. Nous avons choisi, pour
chaque numéro, de donner « carte blanche » à un invité. Il définira la thématique qui sera soumise à
d’autres points de vue de graphistes et de théoriciens. Cette édition deviendra alors un support libre
réunissant créations et réflexions autour d’une thématique définie au préalable.
Intramuros, International design magazine
périodicité : bimestrielle
rédacteurs : Chantal Hamaide
http://www.intramuros.fr/accueil_intramuros_magazine.php
Intramuros analyse et traite toute l’actualité du design international dans l’ensemble de ses
applications : mobiliers, objets, architecture intérieure, mode, nouvelles technologies....Elle anticipe les
nouvelles tendances du marché et valorise l’impact économique et créatif du design dans l’industrie.
122
Infra-mince
périodicité : annuelle, français, Actes Sud, Ecole nationale supérieure de la Photographie
rédacteurs : Patrick Talbot, Sam Stourdzé, Christian Gattinoni
Infra-mince offre des textes et des images visant à questionner les évolutions et la vitalité de la
photographie dans le contexte contemporain.
JBCQVF (jʼaime beaucoup ce que vous faites)
périodicité : annuelle, français
rédacteurs : Agnes Violeau, Christian Alandete
http://www.revuejbcqvf.com/
Revue littéraire et artistique, « j’aime beaucoup ce que vous faites… » est née d’un désir partagé
d’aborder la littérature d’un point de vue sensible et affectif ; rendre compte du travail d’écriture, du
plaisir de la lecture ; de ces moments particuliers, intimes, solitaires avec la « voix » d’un auteur ou au
contraire ces moments d’échanges, de partages, d’exaltation que provoque la découverte d’une
écriture singulière et le désir de la diffuser.
Les cahiers de lʼArticho
périodicité : semestrielle
rédacteurs : Yassine et Chamo
http://asso-articho.blogspot.com/2009/11/les-cahiers-de-larticho.html
L’Articho est une revue kitsch, trash, naïve, populaire, arty, de bon ou mauvais goût... autant de visions
différentes se croisent dans "Les Cahiers de L'Articho". Cette revue propose un panorama d'images
graphiques dans un esprit curieux, ouvert, ludique... Chaque numéro s'articule autour d'une
thématique et contient un porfolio de dessins réalisés spécialement par des artistes d'horizons
différents (Illustration, Bd, street art, art brut et dessin contemporain), ainsi que des articles qui mettent
en perspective le sujet.
Lieux dʼêtre
périodicité : semestrielle
rédacteurs : Régis Louchaert
Lieux d’être est une revue thématique de création littéraire et artistique à dominante poétique. Elle se
veut carrefour des voix, lieu d'échange entre auteurs, poètes et artistes d'expressions et d'identités
culturelles différentes.
Lisières
http://www.lisieres.com/
Créée en 1998, Lisières est une revue indépendante dont chaque numéro est consacré
exclusivement à un créateur que nous rencontrons pour réaliser un entretien. L’objectif de la revue est
de partager avec le lecteur ce moment de rencontre et de questionner les enjeux de la création
contemporaine. Propos, éléments biographiques, reproductions d’œuvres, essai s’entrecroisent pour offrir
le portrait d’un créateur.
123
Livraison
périodicité : semestrielle, bilingue français / anglais
rédacteurs : Nicolas Simonin, Stephen Wright
http://www.revuelivraison.org/
Livraison, revue semestrielle d'art contemporain publiée par Rhinoceros, rassemble diverses réflexions
et contributions d'artistes autour d'une problématique à chaque fois différente. Elle privilégie des
interventions inédites et peut être compris comme un espace de confrontations et de rencontres, et
cela à tous les niveaux : publication bilingue, revue d'art contemporain, réinterprétations graphiques,
brouillage des catégories - chaque Livraison est à la fois une revue, un livre, une exposition et son
catalogue - une sorte de petite usine de différences.
May
périodicité : trimestrielle, bilingue français / anglais
rédacteurs : Thomas Boutoux, Fulvia Carnevale, Benjamin Thorel, Eva Svennung
http://www.mayrevue.com/
Magazine
périodicité : trimestrielle, français, gratuit
rédacteurs : Angelo Cirimele, Emmanuelle Lequeux
Le magazine des magazines, entretiens de commissaires d’exposition, portfolio.
Multitudes
périodicité : trimestrielle, français
rédacteurs : Yann Moulier Boutang
http://multitudes.samizdat.net/
Revue trimestrielle de réflexion politique qui croise les champs économique, philosophique et
culturelle.
Nikau
périodicité : trimestrielle
Nikau est une revue d'art et de design. Elle se veut le point de rencontre et d’expression entre les
étudiants, les enseignants et les professionnels et offre à tous une vision de l’art et du design
d’aujourd’hui et de demain. Des processus de création aux œuvres, la revue livre les coulisses d’un
univers ou le rêve se matérialise pour faire place à l’imaginaire. C'est une volonté de se rapprocher
de l’intimité des créateurs et tenter d’expliquer d’où vient leur style, comment l’interpréter. Priorité aux
créations visuelles avec une sélection d’étudiants et de professionnels, mais sans oublier la lumière
qu’apporte l’explication analytique du cheminement de la création.
124
Novo
périodicité : bimestriel
rédacteurs : Emmanuel Abela
http://www.novomag.fr
Novo est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux
acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité
pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand
Est. Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle
et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…).
Nuke
rédacteurs : Philippe Combres, Rachid Benhassain, Géraldine Dufournet, Jenny Mannerheim
http://www.nuke.fr/
Nuke est un espace de création et d'expression, par son magazine, sa galerie et ses expositions, où les
artistes définissent et dessinent, ensemble, l'autoportrait d'une Génération Polluée.
Nunc
périodicité : semestriel
rédacteurs : Réginald Gaillard
http://www.corlevour.fr/spip.php?rubrique2
Nunc est une revue de création culturelle, et en ce sens anthropologique. La culture n’est pas une
catégorie en série, elle est le terreau commun où nous pouvons laisser croître nos humanités : or nous
manquons de projet sur l’homme, sur ses dimensions et sa nature réelles. Quelle vocation, quel appel
pour l’homme ? C’est en fidèles que nous affirmons que le religieux et le spirituel constituent les
soubassements de la culture. Un choix théologique « origine » toute pensée, toute création. Parce que
le temps presse, parce que les camps resserrent leurs rangs, il est urgent de lever haut le serpent de
bronze. De franchir les frontières qui sclérosent, de manifester la sagesse de la pensée entée dans la
foi. De témoigner que la conception de la création artistique, la langue et l’image véritables sont
traces de l’Esprit. Réinventer une forme d’éloge de la foi, de l’espérance et de la charité. Un éloge
par la liberté qui nous est accordée, par la beauté, la sensibilité, la poésie. Cette poésie que nous
prétendons faculté d’appréhension et de connaissance totales du monde lorsqu’elle se sait nourrie
d’ailleurs.
Offshore
périodicité : trimestrielle, français, gratuit
rédacteurs : Emmanuel Berad, Corinne Rondeau, Laurent Goumarre
Actualité de l'art contemporain en Languedoc-Roussillon : chroniques d'expo, entretien…
125
Palais
périodicité : trimestrielle, bilingue français / anglais
rédacteurs : Marc Olivier Walher, Mark Alizart
http://www.palaismagazine.com/magpalais.php
En résonance avec les expositions, événements, conférences et performances de la programmation,
le Palais de Tokyo crée un nouveau magazine. Chaque trimestre, PALAIS / parcourt l'univers artistique
en expansion de la nouvelle programmation : on y trouve ainsi des images tirées des expositions du
Palais de Tokyo, des portfolios mais aussi des textes de critiques d'art ou de philosophes, écrivains,
footballeurs, artistes et une carte blanche à un autre magazine. PALAIS /, un complément essentiel
pour saisir les enjeux de l'art contemporain.
Papiers Libres
Galerie Esca
http://www.galerie-esca.com/edition.html
Petite revue trimestrielle du Sud de la France éditée par une galerie d'art contemporain de Milhaud,
présentant l'actualité régionale sans se dispenser de voyager au-delà. Comptes rendus d'exposition et
analyses critiques portent sur Antoni Muntadas, les Rencontres de la photo d'Arles, Jean-Luc Verna,
Paul Collins… Plus des inédits d'écrivains.
Parade
périodicité : annuelle
rédacteurs : Gilles Froger, Nathalie Stefanov
http://www.revueparade.net
Parade est une revue d’art contemporain, ouverte à la création littéraire, la philosophie, la
psychanalyse et d’autres champs du savoir. La revue a été créée par deux enseignants de l’Ecole
Régionale Supérieure d’Expression Plastique de Tourcoing, Gilles Froger (critique d’art et de littérature,
ancien conseiller littéraire auprès des Editions Denoël et à France Culture) et Nathalie Stefanov
(historienne de l’art et commissaire d’expositions), Résultant d’un important dispositif pédagogique
composé de séminaires, d’expositions, de journées d’étude et de workshops d’artistes et d’écrivains,
Parade se veut à la fois un laboratoire de recherche et de création permettant une rencontre
fructueuse entre des éléments de réflexion théorique et des pratiques contemporaines autour d’une
problématique choisie pour sa pertinence par rapport au temps présent et un lieu de création
graphique à part entière, la revue étant réinventée visuellement par Philippe Millot en fonction du
contenu de chaque numéro. Parade est reconnue, notamment par le Ministère de la Culture qui lui
apporte un soutien financier, comme une revue de haut niveau professionnel et scientifique. La revue
a fait l’objet d’un certain nombre d’articles dans la presse, mais aussi de conférences et de
participation à des tables rondes dans des écoles d’art et dans diverses institutions.
126
Particules
périodicité : bimestrielle, français, gratuit
rédacteurs : Gaël Charbau, Alain Berland, Stéphane Corréard, Clara Schulmann
http://www.editions-particules.fr/accueil.htm
Réflexions sur l’art actuel avec entretiens, portraits d’artistes, enquêtes et textes critiques, le journal
Particules, bimestriel gratuit créé en 2003 par Gaël Charbau, traite de l'art contemporain et de ses
rapports avec la société.
Perfect Magazine
Presses du réel
Étrange objet que ce magazine qui se présente comme un livre blanc, aux pages entièrement
blanches. Ce n'est qu'à contre-jour que l'on distingue textes et illustrations propre à toute revue. Une
démarche étonnante que celle d'utiliser un support, tout en en contredisant la principale
caractéristique : la lisibilité, jusqu'à en faire un contre-magazine.
Performarts
périodicité : trimestrielle
rédacteurs : Christian Depardieu
http://www.performarts.net
Performarts s’intéresse et met en valeur le potentiel culturel à vocation universelle et présente les
événements les plus contemporains dans un esprit de modernité, de dynamisme. Doté d’un idéal
journalistique, d’une forte personnalité, appuyé sur de solides valeurs culturelles et éthiques, le
magazine PerformArts correspond à une réelle spécificité dans le paysage culturel médiatique
français. Il résiste au vaste mouvement d’uniformisation et de mise en réseau des cultures, notamment
à l’échelle européenne. Rare en effet sont les journaux qui s’occupent de couvrir l’actualité culturelle
la plus éclectique et la plus novatrice en Europe. Sa rédaction comprend des journalistes, critiques,
artistes, écrivains, collectionneurs, en France, Allemagne, Italie, Belgique, Espagne…
Permanent Food
rédacteurs : Maurizio Cattelan, Paola Manfrin
Un digest des magazines du monde, Permanent Food compile des images publiées dans divers
magazines, sans références ni principe d'organisation apparent, hormis des associations d'images en
double page.
127
Pétunia
périodicité : semestrielle, bilingue français /anglais, Triangle France
rédacteurs : Lili Reynaud Dewar, Dorothée Dupuis
Revue très illustrée, Pétunia présente des textes en langue anglaise et française, sans traduction. Les
numéros de Pétunia sont organisés autour d’urgences subjectives. Il ne s’agira pas de poser des
problématiques en éditorial et de consacrer le reste du numéro à les illustrer. Il n’y aura pas d’éditorial.
Pétunia n’est synchrone ni avec des questions de territoire ni avec l’actualité. Il n’y aura pas de
rubriques mais diverses formes textuelles, du texte théorique au journal en passant par la fiction, qui
parleront essentiellement d’art contemporain. Pétunia est une revue féministe dans le sens où elle
pratique une forme de discrimination positive, partant du constat d'un déséquilibre de la place et du
rôle des femmes dans le dit « monde de l'art ».
Photos nouvelles
périodicité : bimestrielle
rédacteurs : Jacques Darrigand
http://php.atlantica.fr/API/Photonouvelles.php
Photos nouvelles s'adresse à tous ceux qui sont émus par la photo et surtout à ceux qui la considèrent
comme un art.
Au-delà de cet aspect artistique, Photos Nouvelles met sous le feu des projecteurs des photographes
dont le talent est reconnu par leurs pairs, mais dont les qualités humaines sont méconnues du grand
public.
Pratiques
périodicité : semestriel
rédacteurs : François Perrodin
http://pratiques.online.fr/f_introprat.html
Pratiques propose un recueil de documents destinés a mettre en évidence les enjeux des pratiques
artistiques contemporaines, que ces enjeux relèvent plus particulièrement du domaine du concept,
de la forme plastique ou de la monstration. Nous pensons en effet que cette articulation est
aujourd'hui essentielle dans la mesure ou l'approche analytique, la concrétisation et le "faire", la
perception et la réception des oeuvres sont plus que jamais en interaction. Cette approche en trois
parties est développée sous forme de dossiers monographiques ou thématiques dans les sections
"Théorie", "Pratique", et "Médiation", qui définissent et structurent la revue. « Pratiques » est soutenue
par trois institutions en correspondance avec les axes de réflexions de la revue : l'Ecole des beaux arts
de Rennes, le Laboratoire "Critique et Théorie" de l'Université Rennes 2, le Fonds Régional d'Art
Contemporain de Bretagne. Elle est éditée en collaboration avec les Presses Universitaires de Rennes.
Recherches en esthétique, Revue du C.E.R.E.A.P
périodicité : annuelle
rédacteurs : Dominique Berthet
http://recherches.en.esthetique.cereap.pagesperso-orange.fr
Recherches esthétiques est l'organe éditorial du Centre d’Etudes et de Recherches en Esthétique et
Arts Plastiques (CEREAP). La revue, publiée en Martinique, rassemble autour d’un thème entre vingt et
128
vingt-cinq articles par numéro. Revue théorique internationale, ses domaines de réflexions couvrent
un large registre : les arts plastiques, l’esthétique, la philosophie, la littérature, les arts du spectacle,
l’architecture, la photographie, le cinéma, la musique, la bande dessinée, etc. Une place importante
est aussi accordée dans chaque numéro aux artistes contemporains et en particulier à ceux de la
Caraïbe, devenant de ce fait l’un des rares outils d’information et surtout d’analyse de l’art de cette
région. La revue est diffusée dans les universités et écoles d’art ainsi que dans plusieurs musées
français et étrangers. Recherches en Esthétique s’inscrit résolument dans son temps. Cette revue crée
des liens entre les lieux, les individus, les esthétiques ; elle témoigne de cet esprit d’ouverture sans
lequel il n’y pas de rencontres et de partages possibles. Interdisciplinaire et critique, elle propose des
points de vue croisés sur des thèmes qui trouvent des résonances particulièrement riches en art. Cette
revue est l’actualité d’une pensée qui montre le divers à l’œuvre.
Roven
périodicité : semestrielle, français
rédacteurs : Johana Carrier et Marine Pagès, Aude de Bourbon, Clément Dirié
http://rovenrevue.blogspot.com
Roven est une nouvelle revue critique sur le dessin contemporain, semestrielle, éditée par Roven
éditions et dont le premier numéro est sorti en mars 2009 au Salon du dessin contemporain. Roven est
conçue autour d'un rubriquage qui comporte des textes critiques monographiques et thématiques,
des sujets relatifs au dessin, un portfolio d'un artiste peu connu et une partie de création inédite.
Semaines
périodicité : bimestrielle, français, édition Analogues
rédacteurs : Gwénola Ménou, Karen Tanguy, Philippe Coubetergues
http://www.analogues.fr/semvol1.html
Semaines, bimestriel pour l'art contemporain, travaille avec les états temporels des œuvres et des
expositions, afin de développer une approche historique possible de l'art en train de se faire :
archéologie de la pensée, de la matérialité de l'œuvre et de la réflexion qui la prolonge. Cette
exploration est développée à travers des cahiers hebdomadaires, augmentés de rubriques.
303
périodicité : 4 numéros trimestriels, français
rédacteurs : Jacques Cailleteau, Marie-Cécile Groux
http://www.revue303.com/revue303/
Revue culturelle des Pays de la Loire est consacrée au patrimoine de la région. Ouverte aux beaux
arts, à la création contemporaine et à la recherche, richement illustrée, la revue 303 a pour vocation
de mettre en lumière les richesses culturelles de la Région des Pays de la Loire. Cela lui a d’ailleurs
donné son nom: 303 est la simple addition des codes départementaux : 44, Loire-Atlantique +49,
Maine et Loire +53, Mayenne +72, Sarthe+ 85, Vendée.
129
Trouble (plus de parution à ce jour)
périodicité : semestrielle, français
rédacteurs : Boris Achour. Claire Jacquet, François Piron, Émilie Renard
http://trouble.net.free.fr
Trouble est une revue qui réunit des textes écrits par des critiques, des théoriciens et par des artistes,
sans limitation de champ disciplinaire.
20/27
périodicité : annuelle, français, édition M19
rédacteurs : Pierre Denan, Arnaud Pierre, Michel Gauthier
http://www.m19.fr
La revue 20/27 offre un espace à une critique d’art ambitieuse, tout à la fois soucieuse d’une
perspective historique et souhaitant accompagner des œuvres en train de se construire. Forte d’une
véritable politique d’auteurs, 20/27 produit des études monographiques sur des travaux d’actualité,
mais également sur certains de ceux qui les ont précédés et les éclairent.
2860 grams of art n°1
édition M19
http://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=994
Pierre Denan publie le premier numéro d'une nouvelle revue annuelle monumentale, qui, sans
aucune exégèse, propose en grand format la simple contemplation d'images d'artistes
contemporains aussi divers que John Armleder, Laurent Montaron ou Daniel Pflumm.
Vice magazine
périodicité : mensuelle, français, gratuit
rédacteurs : Laurent Lafon, Mathieu Berenholc
http://www.viceland.com/fr/
Axé sur la culture urbaine, la photographie, l'art et la musique, Vice est un magazine mensuel gratuit
et international, créé en 1994. Décalé, provocateur, insolite et impertinent. L'édition française du
magazine a été publiée pour la première fois en mars 2007. Depuis cette date, les magazines sont
distribués à environ 80 000 exemplaires dans 550 points de distribution (galeries d'art, magasins de
vêtements, cafés et bars, cinémas...) Mêlant contenu français et international, il est rédigé
entièrement en langue française.
130
Volume
périodicité : semestrielle, bilingue français / anglais
rédacteurs : Raphael Brunel, Magali Lesauvage, Ann Lou Vicente
http://www.volume-magazine.com
Volume se présente comme la première revue d'art spécialisée sur le son. Ni revue musicale, ni revue
d'art sonore, Volume entend, en s'appuyant consciemment sur le paradoxe de traiter l'audible à
travers l'écrit et l'image, rendre compte des relations complexes entre motifs sonores et plastiques,
dans le champ de l'art contemporain (dans lequel le son est désormais pleinement inscrit, au même
titre que la photographie et la vidéo) aussi bien que dans une perspective historique.
XXI, Vingt et un, un regard neuf sur le monde
périodicité : trimestriel
rédacteurs : Patrick de Saint-Exupéry
http://www.revue21.fr
Vingtetun comme le siècle dans lequel il s'inscrit est un magazine atypique par son format, son
iconographie, plus proche de l'univers de la BD que celui de la revue, sa pagination importante, plus
de 200 pages, et le volume de pagination accordé à ses enquêtes. Chaque numéro propose un
reportage en BD, des dossiers très fouillés et détaillés. XXI rassemble tous les talents du reportage : des
romanciers aguerris qui aiment raconter le réel, des journalistes de talent qui savent écrire de longs
feuillets, des photo reporters de terrain, des auteurs majeurs de BD qui ont envie de se confronter au
reportage.
Zérodeux
périodicité : trimestrielle, bilingue français / anglais, gratuit
rédacteurs : Patrice Joly, Aude Launay, Raphael Brunel, Caroline Soyez-Petithomme, Vincent Pécoil
http://www.zerodeux.fr/
Dirigée depuis 1995 par Patrice Joly, Zoo galerie édite aujourd’hui, et ce depuis 1997, la revue 02,
créée par le même Patrice Joly. Revue d’art contemporain trimestrielle et gratuite, 02 connaît depuis
ses dix années d’existence un succès toujours grandissant. Passée du noir et blanc à la couleur et du
mat au brillant, 02, avec son graphisme sans cesse renouvelé, offre un espace critique à des plumes
jeunes ou confirmées (Bénédicte Ramade, Elizabeth Wetterwald, Etienne Bernard, Vincent Pécoil,
François Aubart, Judicaël Lavrador, Jill Gasparina…) et un espace plastique aux artistes (couvertures
de Bruno Peinado, Philippe Decrauzat, Aurélien Froment…, portfolios de Loris Gréaud, Roman Signer,
Didier Rittener, Delphine Coindet, Mathieu Mercier…).
131
> Revues
Étrangères (par pays)
> ALLEMAGNE
Kunstmagazin
rédacteurs : Elisabeth Jungklaus, Sarah Weckert, Steffi Weiss, Claudia Wissel
http://www.kunstmagazinberlin.de/magazin
Peeping Tom's Digest n° 1 – The Chain – Berlin
périodicité : semestrielle, anglais
rédacteurs : Caroline Niemant
http://www.peepingtomgalerie.com/shop/
Le premier numéro de la revue semestrielle dédiée à la jeune création contemporaine dresse un
panorama de l'avant-garde artistique berlinoise, avec des œuvres inédites de 53 artistes qui sont
autant de commissaires de cette véritable exposition sur papier.
Sleek mag
http://www.sleek-mag.com/
Texte zur Kunst
rédacteurs : André Rottmann, Stefanie Kleefeld, Helmut Draxler, Jens Emil Sennewald
http://www.textezurkunst.de
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> ANGLETERRE
Afterall
rédacteurs: Charles Esche, Mark Lewis, Caroline Woodley
http://www.afterall.org/
Afterall is a research and publishing organisation based in London. Founded in 1998 by Charles Esche
and Mark Lewis at Central Saint Martins College of Art and Design, University of the Arts London,
Afterall focuses on contemporary art and its relation to a wider artistic, theoretical and social context.
Art in auction
http://www.artinfo.com/artandauction/
Artnewspaper
http://www.theartnewspaper.com/
The Art Newspaper produces special daily editions from the main international art fairs. Each 12-pages
edition is published daily during the fair and distributed free throughout the venue, selected hotels,
museums and galleries in the host city.
Frieze
http://www.frieze.com/
Frieze magazine was set up in 1991 and is the leading magazine of contemporary art and culture.
Frieze is published eight times a year and includes essays, reviews and columns by today’s most
forward-thinking writers, artists and curators.
Modern Painters
http://www.artinfo.com/modernpainters/
133
> AUTRICHE
Camera Austria
rédacteurs : Christine Frisinghelli
http://www.camera-austria.at/
> BELGIQUE
Alternatives théâtrales
Périodicité : trimestrielle, belge
Rédacteurs : Bernard Debroux
Alternatives théâtrales est une revue consacrée à la présentation, l'étude et l'analyse du théâtre
contemporain dans le monde. Ses numéros sont conçus autour d'un thème, une discipline, un
dramaturge ou une œuvre et prennent part à la constitution d'une mémoire du théâtre
contemporain en Europe et dans le monde. La revue analyse, critique, rapporte et questionne toutes
les disciplines que le théâtre met en œuvre : l'écriture dramatique, la mise en scène, le jeu de l'acteur,
la scénographie, les lieux. Elle réfléchit avec des hommes de théâtre à la relation entre le répertoire, le
public et l'art du théâtre. Elle s'interroge sur son évolution et son devenir.
Lʼart même
périodicité : trimestrielle, français
rédacteurs : Tristan Trémeau, Cécilia Bezan
http://www2.cfwb.be/lartmeme/pg002.htm
Dédiée aux Arts plastiques et née en 1998 à l'initiative de la Communauté Française de Belgique,
cette revue a pour but de soutenir la création contemporaine à Bruxelles et en Wallonie et d'en suivre
les développements à l'étranger, d'aider les artistes dans leurs démarches vis-à-vis de l'institution, de
les renseigner sur les opportunités s'offrant à eux, de diffuser et de promouvoir leurs activités, de
répercuter leurs aspirations.
Code
périodicité : trimestrielle, trilingue français / anglais / néerlandais
rédacteurs : David de Tscharner, Thomas Wyngaard, Devrim Bayar
http://www.codemagazine.be/
Code est un magazine gratuit, une plateforme de diffusion et de promotion de la création artistique
contemporaine, tant belge qu’internationale. La scène artistique est en plein essor et les artistes
émergents méritent un soutien médiatique qui fait trop souvent défaut. Code ambitionne de dresser
un panorama de la création contemporaine et de ses acteurs, d’offrir une ouverture sur toutes les
formes d’expression - sans exclusion - et surtout de susciter sans complaisance la curiosité envers une
culture excitante et innovante.
134
Janus
rédacteurs : Nicola Setari, Francesca Di Nardo
http://www.janusonline.net/
fondée par Jan Fabre et Dirk Imschoot
La Part de l'Œil. Revue de pensée des arts plastiques
périodicité : annuelle, français
rédacteurs : Mme E. Escoubas, C. Matossian, MM. L. Massaert, A. Mekhitarian, L. Richir
Les éditions La Part de l’Œil poursuivent depuis 1985 leur exploration et leur invention du discours
esthétique contemporain autour de la revue annuelle de pensée des arts plastiques La Part de l’Œil.
La revue rassemble des études s’inspirant de la psychanalyse, de la philosophie, de la sémiologie, de
l’histoire de l’art ainsi que de l’anthropologie et s’attache à dynamiser les questions de l’esthétique et
repenser l’approche des œuvres.
Fluxnews
périodicité : trimestrielle, français
rédacteurs : Lino Polegato
Flux News, trimestriel d’art contemporain: 43 numéros, 32 pages, couvre l’actualité artistique en
Belgique et à l’étranger. Cette activité éditoriale est conçue comme étant un outil de réflexion
invitant le lecteur à se faire sa propre opinion sur l’usage de pratiques contemporaines dans le
domaine des Arts plastiques en Belgique et à l’étranger.
(SIC)
http://www.sicsic.be/
La revue (SIC), éditée par l'association belge éponyme regroupant cinq jeunes historiens de l'art,
publie, au format livre, un numéro par an. La revue adopte une approche spécifique d'histoire de l'art
pour traiter de l'art moderne et de l'art contemporain, réunissant autour d'une thématique fédératrice
des textes et un projet original d'artiste.
135
> ESPAGNE
Exit
périodicité : trimestrielle, bilingue anglais / espagnol
rédacteurs : Alberto Sanchez Balmisa, Ernesto Calvo, Guillaume Désanges, Marta Gili
http://www.exitmedia.net/
EXIT, Imagen & Cultura is a quarterly, thematic and bilingual (Spanish / English) magazine published by
Rosa Olivares & Associates, S.L. (Madrid). It is devoted to the most characteristic visual arts of the 21st
century: photography, video and film. Its contents portray the images of the most contemporary artists
- the brief yet complex history of a new and different language - and essays by theorists, specialists
and writers who touch on the themes and obsessions of contemporary man.
Lápiz
Périodicité: bimestriel, bilingue anglais/ espagnol
Rédacteurs: Anna Adell Creixell, José Alberto López, Vivianne Loria, Juan Antonio Ramirez,
http://www.revistalapiz.com/index.html
Since it was founded in 1982, LAPIZ is the most influential Spanish language magazine in the
international art world. Published in Spanish/English format, LAPIZ is an unquestionable reference for
readers wanting to identify and research the development of international art produced over the last
decades. LAPIZ offers its readers both indepth theoretical analyses of contemporary artistic
phenomena and also a critical and informative approach to emergent artistic practices and fields
linked to the audiovisual culture of our times. Consequently, LAPIZ has become a collectable
publication, including timeless contents and fundamental data on the present activities of the
international art world.
> ETATS-UNIS
Artforum
périodicité : mensuelle, anglais
rédacteurs : Tim Griffin, Yves-Alain Bois, Hans Ulrich Obrist, Ida Panicelli
http://artforum.com/
Fondé en 1962 à San Francisco, le magazine s'installa à Los Angeles en 1965 avant de s'installer à New
York en 1967, où il a toujours son siège aujourd'hui.
October
rédacteurs : Yve-Alain Bois, Benjamin Buchloh, Denis Hollier, Rosalind Krauss, Annette Michelson, Hubert
Damisch, Jacqueline Lichtenstein
October a été fondé en 1976. A son origine, il y a l'exaspération que la politique éditoriale d'"Artforum"
avait fini par inspirer à deux membres de son comité de rédaction, Annette Michelson et Rosalind
Krauss. Tribune pour les théorisations ou les théories du champ unifié qui permettent de rendre compte
des innovations des pratiques contemporaines.
136
> ITALIE & ETATS-UNIS
Flash Art Italy
rédacteurs: Andrea Bellini
http://www.flashartonline.com/
Founded in 1967 by Giancarlo Politi, it immediately became the "cult" benchmark for contemporary
art in Italy. Published ten times a year, it's the most followed and influential magazine of the nation
Flash Art International
Founded in 1978 by Giancarlo Politi and Helena Kontova, it immediately established itself as the
leading magazine of contemporary art worldwide, both for its choice of artists and its coverage of the
most up-to-date trends.
> LUXEMBOURG
Dits
rédacteurs : Laurent Busine, Julien Foucart, Denis Gielen
http://www.mac-s.be/
Revue du MAC's, le Musée d'Art contemporain de la Communauté française de Belgique, au GrandHornu.
> QUEBEC/ CANADA
Art le Sabord
www.lesabord.qc.ca
Art Le Sabord se distingue parmi les revues canadiennes de création. Publiée quatre fois par année, la
revue allie expression littéraire et visuelle contemporaine exprimée par des artistes de différentes
provenances et des écrivains de la francophonie internationale. Ainsi, chacune de ses parutions est
un regard sur l'expression artistique contemporaine et une ouverture sur le monde actuel. Chaque
numéro propose des inédits en poésie, essais et nouvelles, des chroniques, des commentaires critiques
de livre et des œuvres en arts visuels.
C Magazine, international Contemporary Art
www.cmagazine.com
C Magazine est une revue internationale spécialisée en art contemporain. C présente une couverture
critique et engagée des pratiques en art contemporain au Canada et à travers le monde depuis 25
ans. Provenant de collaborateurs d’un peu partout à travers le monde, ses articles, ses critiques et
essais portent sur la sculpture, la peinture, le cinéma, la performance, les nouveaux médias et plus
particulièrement l’installation.
137
Ciel Variable : art photo media culture
www.cielvariable.ca/
Créée en 1987 Ciel Variable était initialement, davantage axée sur une photographie de type
documentaire et social, mise en relation avec des pratiques littéraires. En 1992, la revue prend le nom
de CV photo. Nouveau nom, nouveau champ, CV photo s’attaque aux pratiques de la photographie
artistique contemporaine. Progressivement, la revue s’ouvre à la photographie canadienne et
internationale. Le retour au nom Ciel variable en 2004 amorce un nouveau tournant caractérisé par la
dynamique du milieu de la photographie contemporaine où se mêlent arts contemporains, nouveaux
médias et usages sociaux de la photographie. Trimestrielle, la revue présente en noir et blanc le travail
de photographes et des textes de commentaires en français et en anglais. Ciel Variable publie aussi
quelques recensions de livres et des notes rapides sur quelques expositions de photos.
Circuit, Musiques contemporaines
périodicité : trimestrielle
rédacteurs : Jonathan Goldman
Circuit est une revue canadienne qui publie en français et en anglais des articles, des documents et
des dossiers sur la musique contemporaine qui se fait au Québec, en Amérique du Nord et ailleurs.
Conçue à la fois comme une revue d’art et un instrument de réflexion esthétique, elle s’adresse à tous
ceux qui se sentent concernés par les enjeux de la création musicale et artistique contemporaine.
Espace
www.espace-sculpture.com/
Créée en septembre 1987, Espace est aujourd’hui l’unique revue sur la sculpture contemporaine au
Canada. Publiée quatre fois l'an, elle est distribuée à travers le pays en français et en anglais, et
comprend des entretiens, des articles de fond, et des dossiers reliés à la tridimensionnalité. Des
correspondants à l'étranger assurent le volet international et la diffusion hors frontières.
ESSE (Québec)
périodicité : trimestrielle, bilingue français / anglais
rédacteurs : Sylvette Babin, Manon Tourigny
http://www.esse.ca/
esse arts + opinions est une revue d’art actuel qui s’intéresse aux diverses pratiques disciplinaires et
interdisciplinaires.
138
Etc, Revue de l'art actuel
rédacteurs : Isabelle Lelarge, Gentiane Bélanger, Isabelle Lelarge, Patrick Poulin
http://www.etcmontreal.com/numeros.htm
La revue canadienne ETC propose des réflexions sur les créations de la relève artistique et de la scène
émergente, mais aussi sur des propositions nouvelles. Fondée à Montréal, en 1987, ETC est la revue de
l'art actuel qui aborde et analyse l'ensemble des disciplines de l'art actuel et particulièrement des
nouvelles technologies. Première revue canadienne à avoir proposé des dossiers thématiques
d'envergure dans chacune de ses parutions, ETC se donne pour mandat de questionner l'oeuvre d'art
et de susciter le débat. Réunissant des théoriciens et des critiques provenant de champs de
spécialisation diversifiés, la revue s'engage à publier des réflexions substantielles sur l'art et sur des
questions esthétiques ou théoriques.
Inter Art culturel
www.inter-lelieu.org
Publié trois fois l’an, Inter, art actuel est un périodique culturel disséminant diverses formes de l’art
actuel : performance, installation, poésie, manœuvre, multimédia, tout en interrogeant les rapports
de l’art au social et au culturel, au politique et à l’éthique. Entièrement produit à Québec depuis
1978, Inter art actuel a des antennes en région partout au Québec et est ouvert sur la scène artistique
internationale. Inter, art actuel couvre les différentes manifestations artistiques et les mouvances
politico-culturelles et appuie le renouvellement du discours sur les pratiques éphémères et
émergentes. Inter, art actuel est une tribune qui invite les artistes, les critiques et les penseurs de la
culture à prendre position sur les enjeux qui touchent les pratiques de l’art actuel ou de tout domaine
connexe ainsi que sur les transformations de nos sociétés.
Parachute (plus de publication à ce jour)
rédacteurs : Chantal Pontbriand
http://www.parachute.ca/
Une référence dans le monde de l'art contemporain. En français et en anglais avec des traductions.
Des numéros thématiques sur toute l'année. Un numéro par année consacré à une ville émergente
pour l'art contemporain. internationale. Des artistes et des auteurs aux horizons variés. Des points de
vue d'artistes. Des essais sur l'art et sur des problématiques esthétiques ou théoriques. Un laboratoire
de pensées. Des chroniques sur les nouvelles parutions de livres. Plus Para-para-, un journal qui
commente l'actualité de l'art.
Public : art/ culture / ideas
www.publicjournal.ca
Créée en 1988, Public est une revue canadienne qui s’intéresse aux idées et formes d’art novatrices.
On y explore les interrelations critiques entre l’art contemporain et la culture visuelle. Mettant en
vedette des artistes canadiens, internationaux et des écrivains, chaque numéro est un assemblage
unique de projets artistiques et d'écriture qui reflètent un thème contemporain. Forum intellectuel et
créatif Public met l'accent sur la manière dont les questions esthétiques et théoriques interagissent
avec l'art et la culture visuelle.
139
Spirale
www.spiralemagazine.com
Fondé en 1979 et publié six fois par an, Spirale porte un regard critique sur les récentes productions
culturelles (arts plastiques, cinéma, histoire, littérature, philosophie, psychanalyse, théâtre, etc.),
présente dans chaque numéro un dossier thématique et propose régulièrement des débats sur des
questions d’actualité. Spirale présente également des artistes québécois et étrangers (artistes
multimédias, peintres, photographes, sculpteurs, etc.) en proposant dans chaque numéro des
portfolios consacrés à leurs œuvres.
Vie des arts
www.viedesarts.com
La revue Vie des Arts fut fondée en 1956, elle publie 4 numéros par an sur ce qui se fait de plus actuel
en vidéo, architecture, sculpture, installation et performance. Cette revue est une véritable institution
puisqu’elle compte plus de cinquante ans d’existence et des correspondants dans les villes du monde
les plus importantes en matière d’art. Depuis sa création Vie des Arts s’est donné pour mission de
diffuser et de promouvoir l'art québécois et international auprès d’un public le plus vaste possible.
> SUISSE
ar/t/chitecture
périodicité : bimensuelle
rédacteurs : Christian Tingström
ar/t/chitecture est une revue spécialisée, édité dans trois langues, traitant de l'architecture suisse dans
ses aspects visuels et son concept de base. Elle s'adresse aux architectes, ingénieurs et bureaux
techniques, décorateurs d'intérieur, designers et toute personne sensibilisée par cet art.
Idpure
périodicité : trimestrielle
rédacteurs : Thierry Hausermann
Idpure est un magazine dédié aux acteurs des arts graphiques, de l'image, du design et aux
professionnels de la création et de la communication visuelle. Il s'adresse aussi aux personnes
sensibles et intéressées par leur environnement visuel. Il offre une vue d'ensemble du monde de la
création en Suisse et à l'étranger. Il offre également aux lecteurs un point de rencontre entre les
professionnels et commanditaires du domaine. Tout d'abord très visuel, il constitue une source
d'information, d'expression et d'inspiration.
Parkett
rédacteurs: Bice Curiger, Jacqueline Burckhardt
http://www.parkettart.com/index3.htm
140
> Revues
Électroniques
Archée
http://archee.qc.ca
Revue électronique mensuelle francophone : rencontre de l'art contemporain avec l'interréseau.
Dimensions créatives, sociales, muséales et discursives engagées par les nouvelles technologies de
l'information et de la communication.
Artishoc
http://www.artishoc.com/accueil
Premier réseau d'acteurs culturels sur Internet
Artnet magazine
http://www.artnet.fr/
Catalogue
bilingue français / anglais
rédacteurs : Florence Ostende, Colline Milliard, Julien Fronsacq
http://www.cataloguemagazine.com/contemporary-art/magazine/index
Catalogue est la première revue d’art contemporain dont la ligne éditoriale s’oriente principalement
entre la France et le Royaume-Uni. Son champ d’activités international favorise aussi volontiers les
incursions dans d’autres territoires francophones et anglophones. Gratuit et trimestriel, Catalogue est
une revue en ligne ayant pour ambition de développer un contenu critique original et de qualité sur
l’Internet. Née en septembre 2009, Catalogue présente portraits, entretiens, textes critiques
monographiques et thématiques, portfolios et sélections d’expositions.
Chronicʼart.com
http://www.chronicart.com/
Dater lʼart contemporain
http://daté.es/
141
Entʼrevues
http://www.entrevues.org
Depuis 1986, l'association Ent’revues propose un espace d'information et de promotion, d'action et de
recherche sur les revues contemporaines, avec le soutien du Centre national du livre. Vous trouvez en
permanence : l’annuaire des revues, qui recense les principales coordonnées, mises à jour très
régulièrement, des revues culturelles francophones vivantes ; La revue des revues, ses sommaires, les
résumés ainsi que quelques articles.
e-storming
http://www.e-storming.com/default2.php
Fluctuact
http://www.fluctuat.net/
Frédéric Magazine
http://fredericmagazine.free.fr/
Journal web consacré au dessin contemporain
John Magazine
http://johnmagazine.free.fr/
Créé en avril 2003 par Bori Son & Simon de la Porte. Support : Un portfolio bimestriel à consulter en
HTML & à télécharger en PDF sur Internet + Livres d'artiste / Principe : Plusieurs artistes invités à exposer
leur travaux sur le site + Livre d’artiste “carte blanche” pour un artiste.
lacritique.org
rédacteurs : Christian Gattinoni
www.lacritique.org/
lacritique.org, se veut une revue sur le net concernant l'art contemporain, trouvant sa spécificité dans
la qualité et l'exigence d'écriture
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Le Beau vice
http://le-beau-vice.blogspot.com/
Blog d’Elisabeth Lebovici, critique d’art
Parisart.com
rédacteurs : André Rouillé, Céline Piettre
http://www.paris-art.com/
agenda, critiques, édito chaque semaine, entretiens…
Points dʼironie
http://www.pointdironie.com
Environ 6 fois par an, agnès b. et Hans-Ulrich Obrist donnent carte blanche à un artiste invité(e) qui
s’approprie l’espace du papier.Un 8-page sur papier journal amélioré, identique pour chaque
intervenant. Répétition et différence.Ceci n'est pas un journal sur l'art, chaque numéro étant créé par
un artiste, un cinéaste, un photographe, un musicien, un écrivain...Entre 100.000 et 300.000
exemplaires sont distribués gratuitement dans une sélection de lieux choisis à travers le monde
(musées, galeries, écoles, cafés, etc.) ainsi que dans toutes les boutiques, galeries, librairies agnès b.
(France, Europe, USA, Asie).
Poptronic
http://www.poptronics.fr/
Revue Laura
rédacteurs : Jérôme Diacre, Sammy Engramer, Anne-Laure Even, David Guignebert, Ghislain Lauverjat
http://groupelaura.free.fr/
ReVue – photographie
http://www.revue.com/
Rosa b
http://www.rosab.net
Rosa B. est le projet de deux institutions artistiques bordelaises qui sont des complices de longue date :
le CAPC et l’École des beaux-arts. Ce magazine est un espace commun de réflexion et de discours
sur les pratiques artistiques actuelles, un point d’intersection entre les préoccupations des uns pour les
questions de transmission du savoir, de recherche, d’expérimentation autour de nouvelles pratiques
ou manières de faire et de penser, et les efforts des autres pour définir un projet culturel et artistique
précis et innovant capable de répercuter auprès du public, à travers la production d’œuvres
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nouvelles, d’expositions, de publications ou d’événements, les façons dont aujourd’hui les artistes
pensent le monde, s’en emparent et le transforment. Chaque numéro de Rosa B. portera sur un
thème précis, un sujet, une question qui nous semblent travailler nos deux institutions. Ce thème est
défini par un comité de rédaction(composé d’enseignants de l’école des beaux-arts et de membres
de l’équipe du musée) qui confie à un rédacteur en chef, différent pour chaque numéro, le soin
d’articuler une réflexion à travers un ensemble de contributions qui peuvent être textuelles, mais
également audio-visuelles. En choisissant le numérique comme support de création et l’Internet
comme mode de diffusion de Rosa B., nous faisons le pari que le web peut amener à faire exister une
écriture critique réellement innovante, de nouvelles manières de parler des pratiques artistiques
contemporaines et d’en saisir les enjeux, de nouvelles manières de regarder l’art
So multiples
rédacteurs : Océane Delleaux
http://www.so-multiples.com/somultiples/somultiples.php
Tirant les leçons d'une relative méconnaissance du thème du multiple dans l'art et dans le but de
mieux le faire connaître à tous, nous avons lancé en 2008 une revue électronique de référence sur ce
sujet, en relation avec les centres universitaires, les organismes de recherche, les galeries, les éditeurs
et les artistes. Cette revue est libre d'accès et s'organise en direction de publication et comité de
lecture. Elle publie des numéros spécifiques à raison de deux fois par an ainsi que des articles et des
comptes rendus varia dans l'intervalle.
Synesthésie
http://www.synesthesie.com
Pionnière de l’art numérique depuis 1995, Synesthésie analyse, présente et produit l’art contemporain
pour un large public, professionnels de la culture et des nouvelles technologies, artistes, chercheurs,
amateurs d’art…Son développement a suivi celui de l’internet. Le contenu s’est constitué grâce à
l’apport de spécialistes de divers champs, dans une volonté transdisciplinaire à laquelle le mot «
synesthésie » fait référence. Aujourd’hui, Synesthésie dispose d’un savoir-faire éditorial et
technologique reconnu.
Turbulences Video
rédacteurs :Jean-Paul Fargier, Gabriel Soucheyre, Ghislaine Perichet
http://www.videoformes-fest.com/publication__turbulences_video.php
Depuis 1993, Vidéoformes publie une revue trimestrielle qui traite des cultures numériques en général
et de l'art vidéo en particulier : chroniques d'expositions, articles de fonds, portraits d'artistes... Depuis
le numéro 57 la revue est devenue numérique. Elle est téléchargeable gratuitement sur cette page.
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> Revues
Universitaires
Art et science en recherche transversale
rédacteurs : collectif d’auteurs
Arts et sciences en recherche transversale, Erkundungen in Kunst und Wissenschaft, est une plateforme sur Internet et une revue annuelle européenne. L'objectif est d'explorer la pensée européenne
et de contribuer ainsi à l'élaboration d'une poétique culturelle de l'Europe. A côté de chercheurs et
d'artistes français et allemands, seront sollicités des auteurs venant de tous les pays européens. Dans
cette démarche, la « connaissance » n'est pas conçue comme un bien cumulable, mais plutôt
comme un chantier permanent - arts et sciences en recherche transversale Erkundungen in Kunst und
Wissenschaft accueille les différents modes de travail scientifiques et artistiques non pas malgré, mais
en raison de leur diversité et encourage ses auteurs à inventer des modes d'expression qui assument
ouvertement leur nature réflexive, essayiste et discursive. Cela exige de la part des auteurs le courage
de quitter les sentiers battus et de s'aventurer en terre inconnue.
Encrages
périodicité : annuelle, français, publications de la Sorbonne
rédacteurs : Michèle Achtadé, Olivier Schefer
Encrages continue de réfléchir aux implications du terme « contemporain » accolé à l'art
d'aujourd'hui, au-delà de la formule consacrée. Outre quelques définitions du terme, les contributions
s'étendent aux technologies utilisées par les artistes, à l'enseignement de cet art.
Figures de lʼart
revue d'études esthétiques
rédacteurs : Bernard Lafargue
http://pagesperso-orange.fr/marincazaou/esthetique.html
Fondée en 1992, Figures de l'Art est une revue d'études esthétiques, annuelle et thématique. À
compter de 2005, Figures de l'art devient une revue semestrielle. Elle publie un numéro en juin, l'autre
en novembre.
Marges
rédacteurs : Jérôme Glicenstein, Maxence Alcade
http://www.revue-marges.fr/
Revue de l'université Paris VIII publiant les articles d'étudiants et de jeunes chercheurs en esthétique et
arts plastiques.
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Pratiques
trimestriel, français, Presses universitaires de Rennes
rédacteurs : Roselyne Marsaud Perrodin
Réflexion esthétique sur l’art, relations entre l’écriture et les arts plastiques, le « multiculturalisme »
contemporain.
Perspective, Actualités de la recherche en histoire de lʼart
périodicité : semestrielle, Inha
rédacteurs : Michel Frizot, Guitemie Maldonado
http://www.inha.fr/spip.php?rubrique259
Perspective souhaite informer la communauté scientifique de l’actualité de la recherche en histoire
de l’art. La revue se donne pour but de diffuser à l’extérieur les acquis de la recherche en France et
de faire connaître les méthodes mises en œuvre dans d’autres pays, en stimulant la recherche et en
favorisant un échange des connaissances et une réflexion critique.
Revue Parade
http://www.revueparade.net/
Collectif Arts plastiques du Nord, Ecole supérieure d’art de Tourcoing
Plastik
revue du CERAP, Université Paris I, Publications de la Sorbonne
rédacteurs : Richard Conte, Anna Guillo
http://cerap.univ-paris1.fr/spip.php?rubrique26
Revue annuelle et thématique du centre d'études et de recherches en arts plastiques de Paris I,
textes critiques, travaux d’artistes.
Recherches en Esthétique
français, Cereap-Iufm de Martinique
rédacteurs : Dominique Berthet, Marc Jimenez
http://pagesperso-orange.fr/recherches.en.esthetique.cereap/
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