histoire de l`art contemporain - centre de documentation du Grand
Transcription
histoire de l`art contemporain - centre de documentation du Grand
BIBLIOGRAPHIE DE L’ART CONTEMPORAIN BIBLIOGRAPHIE DE L’ART CONTEMPORAIN / SOMMAIRE HISTOIRE DE L’ART CONTEMPORAIN 3 /Ouvrages généraux //Peinture et dessin ///Photographie, vidéo, nouvelles images ////Sculptures, Installations, œuvres in situ /////Performance, action, Body Art //////Art numérique, nouveaux médias 3 8 9 12 14 16 MOUVEMENTS 19 /Art conceptuel et Art minimal //Arte Povera ///Expressionisme abstrait, Abstraction ////Fluxus /////Hyperréalisme //////Land Art ///////Nouvelle figuration, figuration narrative ////////Nouveaux réalistes /////////Pop Art //////////Situationnisme ///////////Supports Surfaces 19 21 22 23 24 24 26 27 28 30 31 ÉCRITS D’ARTISTES 32 ENTRETIENS 40 THÉORIE DE L’ART COMTEMPORAIN 43 /Ouvrages critiques/ esthétiques //Sociologie de l’art / économie de l’art 43 59 MÉTIERS DE L’ART CONTEMPORAIN / PROFESSIONNELS 64 /Sciences & techniques de l’exposition //Critique d’art (sélection de textes et d’articles) ///Médiation, politique des publics : sensibilisation à l’art contemporain ////Conservation, prévention et régie des œuvres /////Marché de l’art, collectionneurs //////Mécénat ///////Droit et gestion / propriété intellectuelle, statuts de l’artiste ////////Politiques culturelles 64 72 75 80 84 89 91 95 GUIDES & RÉPERTOIRES 101 /Annuaires & Répertoires //Guides juridiques ///Guides pratiques 101 106 110 REVUES 113 /Générales //Spécialisées ///Étrangères (par pays) ////Électroniques /////Universitaires 113 117 132 141 145 1 2 HISTOIRE DE L’ART CONTEMPORAIN > Histoire de l’art contemporain Ouvrages généraux ARCHER, Michael, Lʼart depuis 1960, Paris, Thames and Hudson, coll. « LʼUnivers de lʼart », 1997. S'il était possible, jusque dans les années 1960, de ne classer les œuvres d'art que dans les deux seules catégories de la peinture et de la sculpture, les années suivantes marquent quant à elles une rupture fondamentale et définitive avec les certitudes de ce système de classification. A la peinture, le métal ou la pierre s'ajoute alors une profusion de matières et matériaux - lumière, air, sons, mots, personnes, nourriture, etc. - que les artistes modèlent, agencent et fusionnent à leur guise afin de créer des œuvres qui remettent en question la définition même de l'art. Cet ouvrage tente de rendre compte des profonds changements survenus dans l'art en Europe et aux Etats-Unis, du Pop Art et du minimalisme aux installations en passant par l'art conceptuel, le Land Art et le Body Art, et dresse un tableau clair des innombrables styles, formes, pratiques et idées apparus au cours de ces quatre dernières décennies. Accompagné d'un tableau chronologique mettant en relation les différents mouvements, artistes et manifestations ainsi que d'une bibliographie complète, L'Art depuis 1960 est un ouvrage essentiel pour comprendre les débats actuels sur l'art contemporain. ARDENNE, Paul, Art, le présent. La création plasticienne au tournant du XXIe siècle, Paris, Editions du regard, 2009. Cet ouvrage examine les formes plastiques ayant émergé depuis les années 1980, une production artistique profuse que Paul Ardenne analyse en qualité de chercheur en esthétique mais aussi de témoin direct. ARDENNE, Paul, Art, lʼâge contemporain : une histoire des arts plastiques à la fin du XXe siècle, Paris, Editions du regard, 1997. Envisageant le mouvement de l'art entre les années soixante et les derniers moments du XXe siècle, cet ouvrage s'articule autour de deux grandes séquences. Développant les critères de modernité, d'avant-gardisme et de postmodernité, s'attachant de surcroît à tracer une figure de l'artiste en pleine mutation, une première partie examine en les inventoriant les fondements historiques de l'art contemporain. Descriptive autant qu'analytique, une seconde partie présente l'art de la fin du XXe siècle dans la diversité de ses composantes et de ses évolutions plastiques : néo-peinture, art tridimensionnel sous ses formes multiples, création d'essence technologique, esthétiques d'intervention sociale, représentations brouillées, art du presque rien... Un ultime chapitre est consacré à l'examen des rapports entre art vivant et institutions, rapports envisagés à travers les aspects dorénavant cardinaux et de l'intégration de l'art dans l'économie des biens politico-culturels. ARDENNE, Paul, Un art contextuel : Création artistique en milieu urbain, en situation, d'intervention, de participation, Paris, Flammarion, coll. « Champs sciences humaines », 2004. Le terme d'art contextuel apparait en 1976 dans le manifeste de l'artiste polonais Jan Swidzinski L'Art comme art contextuel. Aujourd'hui, l'art contextuel peut-être considéré comme une tendance des artistes d'art contemporain à vouloir s'extraire des lieux de l'art et de ses formes traditionnelles pour interagir avec leur environnement social, géographique, politique, etc. Il s'agit alors d'agir au cœur d’un univers concret, « en situation d'intervention, de participation». Cette tendance tend à remettre en cause les notions mêmes d'œuvre, de spectateur, de marché de l'art. L'œuvre n'a ici de sens qu'au moment et à l'endroit où elle s'installe et tente d'opérer. 3 BOUSTEAU, Fabrice, Bonnet, Marie, Quʼest ce que lʼart aujourdʼhui, Paris, Beaux Arts édition, 2009. Plus de dix ans après le succès de " Qu'est-ce que l'art aujourd'hui ? ", Beaux Arts éditions refait le point sur l'art de la première décennie du XXIe siècle. Une première partie explore la géographie de l'art, l'évolution du statut de l'artiste et des pratiques actuelles, à travers les témoignages de professionnels de l'art contemporain. Une seconde partie, s'appuyant sur une sélection d'œuvres emblématiques, s'organise autour de neuf grandes thématiques. Cette présentation synthétique permet au lecteur de se repérer dans le foisonnement de la création avec pour ambition de faire comprendre et aimer l'art contemporain. BROWNSTONE, Gilbert, Art contemporain France, Paris, Assouline, 1997. Brève histoire des arts plastiques depuis l’entre-deux-guerres jusqu’à nos jours, ce petit livre vise à éclaircir la notion d’art contemporain en France, surtout depuis 1960. Avec une cinquantaine d’œuvres reproduites pleine page, cet ouvrage se veut être une anthologue au discours simple et à la vision éclectique. CAUQUELIN, Anne, L'art contemporain, Paris, PUF, "Que sais-je ? ", 1992. Désormais confronté à la dispersion des lieux de culture, à la diversité des œuvres présentées, à leur nombre croissant tout comme à celui des publications qui le concernent, le public paraît aujourd'hui déboussolé par l'irruption de l'art contemporain. Que penser en effet de ces chefs-d'œuvre qui n'en sont peut-être pas? Ou plutôt : comment les penser? Cet ouvrage permet d'aborder sans détour le travail artistique d'aujourd'hui dans toutes ses dimensions. Il montre que, bon gré mal gré, notre société est bel et bien devenue une société culturelle, et qu'il en résulte, au niveau artistique comme aux yeux du public, des conséquences troublantes. CHALUMEAU, Jean-Luc, Histoire de l'art contemporain, Paris, Klincksieck, 2005. L'une des ambitions de ce livre est de montrer par quels chemins, de Marcel Duchamp à l'art vidéo, en passant par Jasper Johns, Andy Warhol et les minimalismes, on a pu en arriver à un tel élargissement de la notion d'oeuvre. En retraçant cette évolution, c'est toute l'histoire de l'art moderne depuis 1912 qu'on écrira, étant entendu que l'art dit contemporain ne peut en être séparé. COUBETERGUES, Philippe, Une introduction à lʼart contemporain en regard des œuvres du MAC/VAL, Paris, Cercle dʼart, 2005. Soixante-quinze reproductions en grand format et en couleurs invitent à un parcours passionnant à travers les œuvres du MAC/VAL, musée d'art contemporain du Val-de-Marne. Un texte informé et précis présente et éclaire les démarches des artistes présents dans cette collection. COUTURIER, Elisabeth, Lʼart contemporain, mode dʼemploi, Paris, Flammarion, 2009. Des réponses aux interrogations suscitées par l'art contemporain à travers une tentative de définition de ses caractéristiques et de ses enjeux, une réfutation des critiques les plus fréquentes à son encontre, une présentation des grands thèmes d'inspiration des artistes actuels, de notions clé, de dates incontournables et de 30 œuvres phares et un choix de lieux destinés à l'art contemporain. 4 DE CHASSEY, Eric, LEBOVICI, Elisabeth, SEMIN, Didier, SOUTIF, Daniel, L'art du XXe siècle : De l'art moderne à l'art contemporain : 1939-2002, Paris, Citadelles & Mazenod, 2005. La qualité de cette histoire de l’art de la seconde moitié du XXe siècle ne se limite pas mais à son impressionnant sommaire. Il convient de souligner l’exceptionnelle iconographie qui la rythme. Bien plus qu’illustrer les textes, les 500 images du livre offrent une seconde lecture, visuelle celle-ci, de cet art du XXe siècle. Lecture subtile, d’une grande sensibilité et intelligence, que stimulent un choix iconographique et un art de la mise en page d’une grande efficacité. DE MEREDIEU Florence, Histoire matérielle et immatérielle de l'art moderne & contemporain, Paris, Larousse, coll. In Extenso, 2008. Cette troisième édition revue et augmentée d'un ouvrage qui s'est imposé comme une des références les plus appréciées de l'histoire de l'art du XXe siècle prend en compte les formes contemporaines de l'art actuel : installation, art vidéo, art numérique, etc. La création artistique y est analysée sous l'angle des techniques et des matériaux les plus divers et les plus incongrus, ceux-ci s'échelonnant du matériel à l'immatériel entre transparence et opacité, pesanteur et apesanteur, formel et informel, naturel et artificiel. Un index, une bibliographie, une chronologie synoptique et un ensemble iconographique complètent l'ouvrage. DRAGUET, Michel, Chronologie de l'art du XXe siècle, Paris, Flammarion, coll. "Tout l'art", 2006. Ce livre propose une vision synthétique et claire de l'ensemble de la création artistique du XXe siècle. Il donne des repères essentiels pour comprendre l'évolution de la peinture, de la sculpture et de l'architecture, de 1900 à 2000. Le contexte politique, social et culturel est évoqué à travers la mention des événements historiques fondamentaux et des œuvres majeures dans les domaines de la littérature, de la musique et du cinéma. FERRER, Mathilde, COLAS-ADLER Marie-Hélène, Groupes, mouvements, tendances de lʼart contemporain depuis 1945, Paris, Ecole nationale des Beaux-Arts, dernière édition, 2001. Véritable livre dictionnaire, cet ouvrage recense pas loin de 74 tendances, mouvements et groupes qui ont fait l’art contemporain tout au long de la seconde moitié du 20e siècle. Sous le forme de fiches parfaitement documentées, il en propose une approche à la fois historique, analytique et critique très précise. Bibliographie et glossaire à l’appui. Un excellent outil pour les étudiants. GAUVILLE, Hervé, Lʼart depuis 1945, groupes et mouvements, Paris, Hazan, 2007 Depuis 1945, l’art s’est pulvérisé en une multitude de groupes et de mouvements dans le monde entier, et il est facile de s’y perdre. Des groupes – avec manifestes, expositions en commun, performances et exclusions -il s’en est formé, du Japon à l’Argentine, de Vienne à Montréal, et certains comme Cobra ou Fluxus sont devenus des repères essentiels. Des mouvements, notions plus lâche, moins formalisée, il en a existé – il en existe encore bien davantage, parfois difficiles à cerner. Le but de ce livre est d’aider à comprendre l’art de la seconde moitié du siècle sous l’angle de ces groupes et mouvements, historiques et actuels, classés par ordre alphabétique et illustrés de documents d’époque. JOPPOLO, Giovanni, Lʼart italien au XXème siècle, Paris, LʼHarmattan, 2004. Cet ouvrage propose un ensemble de lignes de force et de problématiques mises en place par les individualités et les mouvements qui ont construit le vingtième siècle artistique italien dans un continuel débat entre progrès et tradition. Les grands noms sont tous présents, même si certains d'entre eux ne donnent pas lieu à des études approfondies. Au fil des chapitres de cette réflexion, de Giorgio de Chirico et des futuristes à l'Arte Povera et la Trans-avant-garde, les grands courants sont ici analysés. 5 LACOUE-LABARTHE, Philippe, Ecrits sur lʼart, Les Presses du réel – domaine MAMCO, 2009. Ce recueil posthume voit pour la première fois rassemblée la quasi totalité des textes de Philippe Lacoue-Labarthe directement attachés aux «arts du silence» – ceux que l'on nomme souvent «visuels» ou «plastiques». Textes de plaquette, de catalogue ou de monographie, textes parus en revue, inédits ou livres à part entière, chacun de ces écrits creuse à sa manière la distance qui sépare et relie le discours et les œuvres. Mais si au fil de la chronologie (1976-2005) le registre ne cesse de varier, allant de l'exposé au dialogue en faisant un détour par la chronique de Salon, une ligne s'y poursuit dans la fidélité à une idée de l'art commandée par la question de l'abandon du sacré. Jean-Christophe Bailly le pointe dans sa préface : c'est dans un rapport chaque fois particulier aux œuvres – «émotion» ou «étrangement» mêlés de méfiance et de fascination – que se décide cette fidélité ouverte dès la première phrase du livre, à la fois question initiale et leitmotiv : l'art peut-il s'identifier ? LE THOREL-DAVIOT, Pascale, Nouveau dictionnaire des artistes contemporains, Paris, Larousse, 2004. Chaque artiste est illustré par une œuvre permettant au lecteur de visualiser le travail de création Le texte consacré à chaque artiste est découpé de la façon suivante : la biographie, l'œuvre, un propos de l’artiste, la bibliographie qui rend compte également des expositions. MALDONADO, Guitemie, EWIG Isabelle, Lire l'art contemporain : Dans l'intimité des œuvres, Paris, Larousse, 2009. Les musées d'art moderne et contemporain peuvent sembler aussi fascinants que déroutants par la nouveauté, la radicalité, ou simplement la diversité de ce qu'ils montrent. Le projet de ce livre est de donner des pistes de lecture et d'interprétation des œuvres à travers : • les caractéristiques techniques, la subversion des catégories` traditionnelles • les sources d'inspiration, du primitivisme aux apports de la science moderne • le traitement du sujet ; • les savoir-faire et les stratégies de réalisation • la prise en compte du regard du spectateur • la présentation des œuvres: exposition, musée, in situ... Grâce à ces différents axes, Lire l'art contemporain permet d'embrasser l'ensemble du XXe siècle, des avant-gardes jusqu'aux", premières années du XXIe siècle, de Picasso et Marcel Duchamp à Cindy Sherman et Maurizio Cattelan, en passant par Joseph Beuys, Andy Warhol ou Jean-Michel Basquiat, sans limites géographiques et au-delà des différences de supports (peinture, sculpture, photographie, installation, vidéo...). Cet ouvrage novateur pointe également d'éventuelles entre les courants artistiques ainsi que les transformations des notions au fil du temps. L'iconographie et les encadra sur les artistes sont conçus comme autant d'incitations, au fil de la lecture, à revenir aux œuvres pour mieux les regarder. MARCADE, Bernard, 53 œuvres qui (mʼ) ébranlèrent le monde, une lecture intempestive de lʼart du XXème siècle, Paris, Beaux arts éditions, 2009. L'auteur présente des œuvres qui ont transformé son regard de critique et qui ont bouleversé sa pensée et sa compréhension du monde. Chaque œuvre est analysée en deux temps. Le premier temps concerne le contexte historique et analytique, le deuxième inscrit chaque œuvre au sein d'une constellation iconographique et textuelle de référence. MENEGUZZO, Marco, L'Art au XXe siècle : Tome 2, L'art contemporain, Paris, Hazan, 2007. Second volume de la collection consacré à l'art du XXe siècle, ce guide s'attache aux démarches artistiques de la deuxième moitié du siècle. L'art contemporain y est exploré selon un axe historique et conceptuel : décennie après décennie, les tendances sont analysées, les mouvements, esthétiques et techniques sont décrits. Sont ensuite examinés les foyers artistiques, sous un angle géographique mais aussi dans un sens plus large (marché de l art, foires, musées, internet). Pour plus de soixante artistes, chaque parcours est présenté par une notice biographique détaillée et une ou plusieurs reproductions d’œuvres. Deux index complètent l'ensemble. Dès les années 1950, l'expérimentation artistique se déplace nettement vers les États-Unis, avec l'expressionnisme abstrait (De Kooning), l’action painting (Pollock), ou encore le color-field painting (Rothko). Les années 1960 confirmeront le 6 continent américain comme creuset de la création et centre d'un florissant marché de l art. L'époque est à la contestation, politique comme artistique : le pop art s'épanouit, tandis que naissent l'art conceptuel, l'art cinétique, le happening ou le land art, qui sont autant de tentatives pour les artistes de s'affranchir des limites fixées à leur champ d expression. Aux néo-dadaïstes Rauschenberg, Johns, Dine, répondent en Europe le nouveau réalisme (Klein), les improbables machines de Tinguely, ou les emballages de Christo. L'hyperréalisme est au cœur de la décennie 1970. L'art corporel, l'actionnisme, la vidéo (Beuys, Gilbert & George, Paik) marquent un retrait de la peinture, qui revient en force dans les années 1980, par les Européens : Schnabel, Baselitz, Kruger, Muñoz, Lavier, des artistes témoins de leur temps, qui évoquent par exemple la pandémie du sida. Le siècle se referme sur une dernière décennie, où les artistes occidentaux renouent avec des cultures moins aliénées par le marché de l'art et où la photographie reprend une place de choix dans la création (Cindy Sherman, Nan Goldin, Jeff Wall). Tout au long de ce demi-siècle, la profusion des expressions, leur violence parfois ou leur radicalité sont le reflet d un monde en pleine mutation. MILLET, Catherine, Lʼart contemporain, Paris, Flammarion, coll. Dominos, 1997. Ce petit ouvrage est avant tout l’occasion d’une réflexion. « Un exposé pour comprendre » et « un essai pour réfléchir ». Théorique, il s’interroge sur la volonté de l’art de se rapprocher du public et celle des artistes de vouloir trop investir le réel. D’où les risques d’une inéluctable confusion. MILLET, Catherine, Lʼart contemporain en France, Paris, Flammarion, 2005. Depuis les années soixante jusqu'aux derniers événements des années 2000, ce sont quatre décennies de création et de réflexion artistiques intenses que parcourt et explique cette nouvelle édition de 'L' Art contemporain en France', ouvrage fondateur paru pour la première fois en 1987. Catherine Millet, qui a activement participé à l'histoire des mouvements artistiques étudiés, en offre une approche à la fois scientifique et humaine, mêlant aux dates et aux citations anecdotes et souvenirs personnels. Tout en respectant la chronologie des faits, elle met en valeur les liens - parfois inattendus entre les mouvements souligne aussi leurs contradictions et prend en compte les changements sociaux et culturels intervenus depuis les années soixante, en France comme dans le monde. L'ouvrage fournit des clés pour comprendre l'ensemble de la scène internationale. MILLET, Catherine, Lʼart contemporain, histoire et géographie, Paris, Flammarion, 2006. Des objets incongrus, des gestes excentriques, et tout aussi bien des photographies, des vidéos et des peintures de facture traditionnelle, voilà ce qui constitue l'art contemporain. Quelquefois, ces œuvres étonnent ou choquent le public. Elles suscitent en même temps sa curiosité : jamais on ne s'est autant pressé dans les musées d'art contemporain, dans les biennales et les foires d'art. Au point de s'y perdre un peu. Aussi, pour qui s'aventure dans le monde de l'art, ce livre est un vade-mecum, il fournit des repères. Et pour qui s'interroge, l'auteur rend compte de ses observations critiques et suggère des sujets de réflexion. Depuis quand l'art " moderne " est-il devenu " contemporain " ? Comment expliquer qu'il s'engage dans des voies si contradictoires ? Pourquoi les artistes ont-ils voulu transformer le rapport des spectateurs avec les œuvres ? Et quand les frontières avec la mode, l'architecture, le film documentaire, ou même des objets rituels, deviennent très floues, peut-on encore faire entrer cet art dans une définition ? Ce livre révèle en quoi l'art contemporain est avant tout un espace ouvert; une aire de liberté pour penser et agir différemment quand les idéologies et les systèmes philosophiques qui nous guident sont en crise. ZABUNYAN, Elvan, Black is a colour, une histoire des arts visuels afro-américains contemporains, Paris, Dis voir, 2005. Les artistes contemporains noir américains commencent à intégrer à leurs œuvres des éléments propres à leurs revendications sociales et culturelles. En réponse aux artistes occidentaux qui ont puisé leurs références dans les arts dits « primitifs » ils affirment la volonté de faire un art authentique où s’inscrit la valeur de leur culture visuelle noire longtemps considérée comme secondaire par le monde occidental en regard de leur tradition musicale. Ils manifestent ainsi la nécessité de ne plus être un être « invisible » en constituant par la (re)-présentation une identité culturelle afro-américaine, éléments essentiels pour la mise en place d’une histoire de l’art afro-américain contemporain. 7 > Histoire de l’art contemporain Peinture et dessin CORNE, Eric, Voir en peinture, Bruxelles, La lettre volée, 2003. A travers les œuvres d'une douzaine d'artistes contemporains, la création picturale des dix dernières années. Les valeurs tactiles spécifiques à la peinture à travers le dessin, la couleur et la lumière sont au cœur des préoccupations de ces artistes. (Marc Desgrandchamps, Ida Tursic, Cécile Bart, …) DEXTER, Emma, Vitamine D : nouvelles perspectives en dessin, Paris, Phaidon, 2006. Plus de 500 dessins contemporains signés de 109 artistes internationaux nous racontent les différents courants, les tendances et les obsessions de ceux qui ont choisi le dessin pour s'exprimer. Sur 252 pages, toutes les sensibilités s'expriment, autant d'œuvres sélectionnées par un comité constitué de plus d'une centaine de spécialistes. RIOUT, Denys, La peinture monochrome : histoire et archéologue dʼun genre, Nîmes, Jacqueline Chambon, 2003. Une cartographie du territoire du monochrome, fondée sur la conviction que l'image n'est pas l'autre du discours, son envers répulsif, mais un mode d'existence du savoir. SCHNEIDER, Pierre, Petite Histoire de lʼinfini en peinture, Paris, Hazan, 2001. L'auteur consacre une partie de son travail au "fond perdu", de tous les espaces qui accueillent les figures, le seul qui permette aux images d'inspirer le sentiment de l'infini. Il relève les apparitions de cet espace abyssal au fil des siècles, dégage une généalogie des artistes de l'infini. Réflexion sur l'histoire des civilisations et méditation esthétique. SCHWABSKY, Barry, Vitamine P : nouvelles perspectives en peinture, Paris, Phaidon, 2003. Propose un panorama international de la peinture contemporaine, sa richesse, son éclectisme et son dynamisme à travers le travail présenté et commenté de 114 peintres témoins des tendances actuelles. 8 > Histoire de l’art contemporain Photographie, vidéo, nouvelles images BAQUE, Dominique, La photographie plasticienne, lʼextrême contemporain, Paris, Editions du regard, 1998. Le concept de photographie plasticienne a été inventé au milieu des années 80 pour désigner toute une production d’images qui, si elle recourt au médium photographique, se distingue de l’usage ordinairement convenu qu’on en fait. La qualité « plasticienne » renvoie en effet à l’idée d’une photographie dont l’image procède de diverses manipulations tant des matériaux et des modèles qui la constituent que du format ou de la mise en espace dans lesquels elle est établie. BELLOUR, Raymond, LʼEntre-Images : photo, cinéma, vidéo, Paris, La Différence, 2002. Entre photographie, cinéma, vidéo, l’entre-images est un lieu de passages. Le lieu, où passent aujourd'hui les images. Cet essai tente de définir leur champ d'action et d'en délimiter le cadre. Il introduit également la notion de l'art vidéo. BOUSTEAU, Fabrice, BOUAISS, Rachida, MOISDON, Stéphanie, VAN ASCHE, Christine, Quʼest ce que lʼart vidéo aujourdʼhui?, Paris, Beaux Arts éditions, 2008. Panorama de la création contemporaine française et internationale en vidéo, sélection d’artistes, notices, dictionnaire… COTTON, Charlotte, La Photographie dans l'art contemporain, Paris, Thames & Hudson, 2005. Ce livre analyse l'infinie variété de sujets abordés et de techniques employées par les artistes, mais il s'attache surtout, et c'est là son originalité, à dresser une typologie de leurs différentes approches. Pour certains artistes, comme Sophie Calle ou Erwin Wurm, la photographie est un moyen d'enregistrer une performance ou une action quotidienne, tandis que pour d'autres, comme Yinka Shonibare ou Gregory Crewdson, elle permet la mise en scène de récits imaginaires. Andreas Gursky, Thomas Demand et Rineke Dijkstra présentent de leur côté une vision froide et en apparence objective du monde extérieur, tandis que Richard Billingham, Nan Goldin ou encore Wolfgang Tillmans donnent à voir des détails intimes de leur vie privée. Entre les mains de Luc Delahaye et d'Allan Sekula, la photographie est un moyen de créer un travail documentaire, alors que pour d'autres encore, comme Cindy Sherman ou Gillian Wearing, l'image photographique devient un réceptacle de valeurs personnelles, sociales et culturelles dans un monde saturé d'images. Au fil de sept chapitres richement illustrés, Charlotte Cotton mène une analyse originale du travail des artistes les plus importants dans ce domaine et de leurs œuvres clés, et livre ainsi une introduction subtile et exigeante à une forme qui domine la scène artistique en ce début de XXIe siècle. DE CHASSEY, Eric, Platitudes : une histoire de la photographie plate, Paris, Gallimard, 2006. Connu comme le spécialiste français du modernisme américain, l’historien de l’art Éric de Chassey développe ici plusieurs travaux antérieurs sur la photographie en une «histoire de la photographie plate», publiée par Gallimard dans la même collection que son livre précédent sur l’abstraction américaine. La lecture de cet ouvrage tend à démentir aussi bien la facétieuse modestie du titre que l’ambition du sous-titre: ce livre n’est pas plat, et son propos est moins historique que critique. La proposition avancée ici sur un ton légèrement provocateur est simple et claire: contrairement à une lecture traditionnelle qui voit le propre de la photographie dans la profondeur spatiale et sémantique de l’image, c’est, selon Éric de Chassey, la recherche de la platitude qui, dès le XIXe siècle et jusqu’à la période actuelle, en a constitué la lignée formelle la plus marquante – au point que cette quête de platitude apparaisse comme la voie royale d’une exploration du “médium”. 9 DUBOIS, Philippe, Lʼacte photographique, Paris, Nathan, 1999. La photo - voilà tout l'objet de ce livre - ce n'est pas seulement une image (le produit d'une technique et d'une action, le résultat d'un faire et d'un savoir-faire, une figure de papier que l'on regarde simplement dans sa clôture d'objet fini), c'est aussi, d'abord, un véritable acte iconique, une image si l'on veut, mais en travail, quelque chose que l'on ne peut pas concevoir en dehors de ses circonstances, en dehors du jeu qui l'anime, sans en faire littéralement l'épreuve : quelque chose qui est donc à la fois et consubstantiellement une image-acte, étant entendu que cet " acte " ne se limite pas, trivialement, au seul geste de la production proprement dite de l'image (le geste de la " prise ") mais qu'il inclut aussi bien l'acte de sa réception (sa " contemplation "). On voit par là combien ce médium mécanique, optico-chimique, soi-disant objectif, dont on a si souvent dit, sur le plan philosophique, qu'il s'effectuait en l'absence de l'homme, implique en fait ontologiquement la question du sujet, et plus spécialement du sujet en procès. DUGUET, Anne Marie, Déjouer lʼimage, créations électroniques et numériques, Nîmes, Jacqueline Chambon, 2002. Cet ensemble d'essais traite des images électroniques et de la question du dispositif à travers l’œuvre de quelques artistes: Peter Campus, Bill Viola, Thierry Kuntzel, Jean-Christophe Averty au Jeffrey Shaw. Il interroge les nouvelles conditions de l'expérience des œuvres, en particulier interactives, l'enjeu esthétique d'images vidéo incertaines, fragilisées à l'extrême, ou celui des images-objets et des images-scènes produites par le numérique. DURAND, Régis, Disparités : essais sur lʼexpérience photographique 2, Paris, La Différence, 2002. Ce livre se compose de deux grands ensembles. Le premier concerne des artistes allemands d'aujourd'hui que l'actualité et le marché placent souvent au premier plan (Andreas Gursky, Thomas Struth, Thomas Ruff, Thomas Demand), et, à travers eux, tout ce que met en jeu une photographie que l'on a qualifié beaucoup trop vite d'"objective". Le second concerne des artistes dont le rapport au monde passe plutôt par une mise en scène de soi ou des autres, par l'illusion, le jeu, le simulacre, voire l'imposture. JAEGER, Anne-Cécile, La photographie contemporaine par ceux qui la font, Thames & Hudson, 2008. 28 entretiens passionnants avec les plus grands noms de la photographie contemporaine : Tina Barney, Camilla Brown, Anton Corbijn, Thomas Demand, Rineke Dijkstra, Diane Dufour, William Eggleston, Charles Fréger, Inka Graeve Ingelmann, Naomi Harris, Katherine Hinds, Rudolf Kicken, David LaChapelle, Mary Ellen Mark, Boris Mikhailov, Martin Parr, Rankin, Eugene Richards, Kathy Ryan, Sebastião Salgado, Stephen Shore, David Sims, Mario Sorrenti, Alec Soth, Gerhard Steidl, Neil Stewart, Dan Torres, Ellen von Unwerth • Un guide incontournable pour tous ceux qui ambitionnent de devenir photographe • Des conseils précieux donnés par des professionnels • Une source d’information fascinante sur la genèse des œuvres Cet ouvrage est le premier à se pencher de manière systématique sur les motivations et sources d’inspiration des photographes contemporains. Il révèle la façon dont travaillent quelques-uns des plus célèbres photographes d’aujourd’hui dans les domaines de l’art, du reportage, de la mode, de la publicité et du portrait, et analyse ce qui détermine les chefs de service photo, conservateurs, galeristes, directeurs d’agence et éditeurs dans leur choix de telle ou telle photographie. PARFAIT, Françoise, Vidéo : un art contemporain, Paris, Editions du regard, 2002. Ce livre propose un parcours à la fois historique, esthétique et analytique à travers quatre décennies de productions vidéographiques. À partir d'un choix significatif d'œuvres, les moments importants de la relation entre images électroniques et art contemporain sont repérés, décrits et analysés. Les 10 filiations établies entre les productions actuelles dans lesquelles le médium est désormais banalisé, et les recherches plus anciennes, permettent de comprendre comment cette technologie hybride, entre art et communication, entre cinéma et télévision, photographie et sculpture, a pu s'accommoder de son impureté naturelle, et en faire une véritable force pour ouvrir le champ de l'art. En dépassant la question moderniste de la spécificité des supports, en empruntant au cinéma, à la télévision, à la musique, aux arts du geste et à la culture populaire, la vidéo s'est révélée être une figure incontournable de l'art vivant de la seconde moitié du XXe siècle, à l'image de la diversité de ses modes de conception et d'apparition. L'ouvrage, divisé en huit chapitres comme autant de bornes d'un parcours pensé comme un récit, est largement illustré, ce qui permet d'accompagner visuellement le cheminement de l'écriture. POIVERT, Michel, La photographie contemporaine, Paris, Flammarion, 2002. Le point central du livre réside dans l'articulation, complexe, permanente et devenue aujourd'hui vertigineuse, entre les concepts d'art et de document. C'est en mettant cette question au cœur de son propos analytique que Poivert fournit l'apport le plus novateur et le plus structurant à sa théorisation (et à sa relecture) du rapport entre photographie et avant-gardes. En élargissant la dialectique art-document au-delà du seul terrain de la photographie historique (dont le livre d'Olivier Lugon sur Le Style documentaire avait déjà posé clairement les jalons), Poivert montre parfaitement la redistribution du jeu que cela implique pour penser toute la photographie. POIVERT, Michel, GUNTHERT André, L'art de la photographie des origines à nos jours, Paris, Citadelles & Mazenod, 2007. Ce volume propose en dix chapitres rédigés par les meilleurs spécialistes de l'histoire de la photographie un ensemble de récits ouvrant sur toutes les époques et les multiples pratiques de l'image. Prenant pour axe central la question de l'art et de la culture, ces récits traversent de longues périodes en synthétisant les grands enjeux de la modernité. Attentifs aux débats d'époques - la photographie entre art et science, amusement ou profession, espace social ou laboratoire technique -, les auteurs nous font découvrir le daguerréotype et le calotype du XIXe siècle, les méthodes d'observation, l'univers des amateurs comme celui des artistes en s'appuyant sur le formidable renouvellement des questions esthétiques de l'époque contemporaine. Cherchant à montrer comment, tout au long du XIXe siècle, la photographie a fait l'objet d'une construction de son univers dans une quête de légitimité, l'ouvrage nous emmène ensuite dans une traversée du XXe siècle où la photographie participe à toutes les révolutions artistiques comme à toutes les évolutions de la communication. Tour à tour mobilisée par les avant-gardes et les nouveaux médias illustrés, la photographie est tout aussi bien œuvre d'art que document, matrice expérimentale et message politique. Par des histoires, plutôt qu'une histoire de la photographie, cet ouvrage révèle le dynamisme de la recherche qui conduit depuis plus de dix ans à un renouvellement des approches où se mêlent désormais histoire de l'art et histoire culturelle. TAMISSIER, Marc, Sur la photographie contemporaine, Paris, LʼHarmattan, 2007. La photographie contemporaine peut être définie par sa plastique. Ses photographies semblent, en effet, imposer au regard une frontalité qui ne concerne plus tant ce qui est photographié que leur propre surface devenue opaque. Le regard n'y découvre plus ces autres mondes crées par les photographes, mais retrouve seulement son propre reflet. Le regardeur s'enferme dans son miroir narcissique. 11 > Histoire de l’art contemporain Sculptures, Installations, œuvres in situ CHARBONNEAUX, Anne-Marie, HILLAIRE Norbert, Œuvre et lieu, essais et documents, Paris, Flammarion, 2002. En art contemporain on qualifie d’in situ les œuvres conçues et réalisées pour et en fonction d’un lieu précis, qu’il s’agisse d’un espace intérieur ou extérieur, urbain ou rural. Les essais et documents réunis dans cet ouvrage posent une question essentielle que soulève ce type de réalisation : « Où et quand l’œuvre a-t-elle lieu ? » CROS, Caroline, Quʼest ce que la sculpture aujourdʼhui ?, Paris, Beaux arts magazine, 2008. Panorama des artistes travaillant la sculpture : Guillaume Leblon, Thomas Hirschhorn, Daniel Firman, Yona Friedman, Joseph Kosuth… DE OLIVEIRA, Nicolas, OXLEY Nicola, PETRY Michael, Installation, lʼart en situation, Paris, Thames & Hudson, 1997. Cet ouvrage est considéré comme une référence, il traite de l’installation. Il permet d’approcher l’histoire du phénomène, sa signification, sa portée symbolique, son économie… Abondante documentation et illustrations. DE OLIVEIRA Nicolas, OXLEY Nicola, PETRY Michael, GAILLARD Françoise, Installation II, Empire des sens, Paris, Thames & Hudson, 2004. Après Installations - l'art en situation, unanimement salué par la presse, Installations II - l'empire des sens présente les créations les plus récentes des artistes d'aujourd'hui. Nicolas de Oliveira, Nicola Oxley et Michael Petry sont les fondateurs et co-directeurs du Museum of Installation à Londres. Ce sont les premiers à avoir analysé l'art de l'installation dans sa globalité. Nicolas de Oliveira et Nicola Oxley enseignent à la London Metropolitan University ; Michael Petry est artiste et critique d'art. FRECHURET, Maurice, Le mou et ses formes : Essai sur quelques catégories de la sculpture du XXème siècle, Paris, Jacqueline Chambon, 2004. Etude des sculptures de la seconde moitié du XXe siècle réalisées à partir de matériaux souvent mous, informes et coulants. Analyse quatre œuvres de Marcel Duchamp puis examine un ensemble d'œuvres des années 60 et 70 représentatives de cette tendance, sous trois catégories : entasser, laisser pendre et nouer. GARRAUD, Colette, Lʼidée de nature dans lʼart contemporain, Paris, Flammarion, 1993. A la fin des années soixante, le désir de nombreux artistes de s’écarter de la triangulation ateliergalerie-musée et d’aller travailler dans un rapport direct avec la nature a considérablement transformé la production artistique. L’excellente analyse du phénomène que propose cet ouvrage est riche d’une précieuse illustration. 12 KRAUSS, Rosalind, Pasages, une histoire de Rodin à Smithson, Paris, Macula, 1997. Ce parcours commence avec Rodin, qui détruit tout à la fois l'unité de l'espace narratif et le postulat analytique. Il se poursuit par un examen du cubisme et de son héritage constructiviste, puis, après un intermède avec Brancusi et Duchamp, par l'analyse de l'apport du surréalisme dans le domaine de la sculpture. Il se termine par l'étude de la période allant de l'après-guerre aux années 70. MONVOISIN, Alain, Dictionnaire international de la sculpture moderne et contemporaine, Paris, Editions du regard, 2008. 1.000 entrées regroupant artistes connus et nouveaux talents du XXe siècle constituent cet ouvrage contenant des repères biographiques, une description formelle de l'œuvre dans ses matériaux, ses techniques, ses procédures, ses structures, une analyse génétique, contextuelle et spécifique effectuée au plus près de la réalité concrète des pièces, des références à des œuvres clés, 13 > Histoire de l’art contemporain Performance, action, Body Art DAVILA, Thierry, Marcher, Créer - Déplacements, Flâneries, Dérives Dans L'art De La Fin Du XXe Siècle, Paris, Editions du regard, 2007. Ce livre part d'un constat : une partie de l'art actuel accorde au déplacement un rôle majeur dans l'invention des œuvres. En ce sens elle ne fait que participer de l'histoire générale de l'art dans laquelle la figure de l'homme qui marche est essentielle. La façon cependant dont cette question est aujourd'hui traitée par les artistes est suffisamment singulière pour mériter une analyse à part entière. C'est ce à quoi s'applique cet ouvrage qui n'est pas un panorama de la fonction plastique du nomadisme mais un choix opéré à partir de recherches contemporaines (essentiellement Gabriel Orozco, Francis Atys, le laboratoire Stalker) exemplaires de cette question dont il met en évidence les règles et les mécanismes d'action. Apparaît alors un univers où le déplacement est non seulement le moyen d'une translation spatiale mais également un fait psychique, un outil de fiction ou encore l'autre nom de la production. Cette cinéplastique qui fait de la ville son théâtre d'opérations, ces déplacements aux multiples résonances tracent le visage d'un monde où le réel est un processus. DE LOISY, Jean, RESTANY, Pierre, Hors limites : l'art et la vie 1952-1994, Paris, Musée national d'art moderne-Centre de création industrielle, 1994. Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition présentée du 9 novembre 1994 au 23 janvier 1995, Centre Georges Pompidou. GOLDBERG, Roselee, Performances, lʼart en action, Paris, Thames & Hudson, 1999. Actions et performances ont profondément arqué l’art contemporain depuis une quarantaine d’années. Si le corps, l’espace et le temps sont des paramètres essentiels de cette forma vivante et mouvante, elle en appelle aussi à d’autres moyens d’expressions comme le théâtre, la musique ou la photographie. Cet ouvrage précise également la notion d’art total. GOLDBERG, Roselee, La Performance : du futurisme à nos jours, Paris, Thames & Hudson, 2001. La performance a joué un rôle fondamental dans l'histoire de l'art du XXe siècle. A mesure que les grandes écoles de la modernité - du cubisme au minimalisme et à l'art conceptuel - se figeaient dans l'orthodoxie, certains artistes étaient amenés à adopter les stratégies fluides de la performance, moyen pour eux de briser les catégories consacrées, et d'ouvrir de nouvelles voies. L'ouvrage de RoseLee Goldberg, première histoire de la performance, retrace les créations des futuristes, des dadaïstes, des surréalistes et des ateliers Bauhaus et propose une analyse des œuvres contemporaines d'artistes aussi différents que Piero Manzoni, John Cage, Merce Cunningham, Gilbert & George, Dan Graham, Laurie Anderson, Robert Wilson, Pina Bausch ou Alain Platel tout en décrivant le contexte socio-culturel dans lequel leurs œuvres s'inscrivent. RoseLee Goldberg fut directrice de la Royal Collège of Art Gallery à Londres et conservatrice au Kitchen Center for Video, Music and Performance de New York. Elle se consacre aujourd'hui à l'enseignement de l'histoire de la Performance et de l'art contemporain. HOFFMANN Jens, JONAS, Joan, Action, Paris, Thames & Hudson, 2005. À travers ce terme d'action, plutôt insaisissable, se cache une série d'œuvres qui créent une situation plus qu'elles ne la représentent. On suit donc dans cet ouvrage, comme dans une exposition, chaque chapitre étant une salle, des artistes de la performance, des créateurs d'environnement, des détourneurs d'objets, des hyperréalistes, etc. 14 KIRILI, Alain, DUFRENE, Thierry, Performing the city : actions et performances artistiques dans l'espace public 1960 – 1980, Paris, INHA, 2009. Avant-propos d'Alain Madeleine-Perdrillat ; textes de Thierry Dufrêne et Alain Kirili ; entretiens avec Jochen Gerz, Tania Mouraud, Sarkis, Philippe Cazal… MARTEL Richard, Art-Action, Dijon, Les Presses du réel, 2005. Ce livre réunit un choix d'essais et d'articles de Martel depuis les années quatre-vingt et montre la diversité de ses interventions et de son combat pour un art d'attitude, hors du marché mondial. C'est un premier bilan actuel d'une forme méconnue de l'activité de l'art qui s'origine dans dada, les happenings et Fluxus, au-delà des disciplines et des classifications. L'art comme action est envisagé comme un acte culturel et politique, irréductible, et comme une résistance aux mille formes incontrôlables. Ces essais donnent une idée de l'envergure de l'aventure instable et contradictoire d'un infatigable globe-trotter, qui de performances en manœuvres, a su tisser un réseau mondial. VERGINE, Lea, Body art and Performance, Milan, Skira, 2000. Lea Vergine est écrivain, critique d’art et collaboratrice des plus importants quotidiens italiens. Elle a été une des premières critiques à s’intéresser au Body Art en publiant en 1974 Body Art and Performance : the Body as langage. 15 > Histoire de l’art contemporain Art numérique, nouveaux médias BALPE, Jean-Pierre, Contextes de l'art numérique, Paris, Hermès Science Publications, 2000. S'appuyant sur de nombreux exemples d'œuvres contemporaines numériques, et au travers des changements majeurs comme l'interactivité, la générativité, le virtuel qu'introduit la production numérique de l'art, ce livre se propose de faire le point théorique sur cette situation et de répondre à la fois aux questions suivantes : Pourquoi y a-t-il encore de l'art aujourd'hui ? Qu'est-ce qui aujourd'hui fait art ? Vers où nous mène la numérisation de l'art ? BALPE, Jean-Pierre, BARROS, Manuela de, L'art a-t-il besoin du numérique ?, Paris, Hermès Sciences Publications, 2006 (Colloque de Cerisy) Cet ouvrage examine les relations de l'art et de la modélisation numérique dans des domaines aussi divers que la littérature, la musique, le multimédia, le cinéma, l'art spatiaux, l'art en réseaux, l’art biologique, l'installation. Dans ce vaste domaine de création et de réflexion, l'ensemble des textes offre un panorama de propositions et de points de vue théoriques permettant de mesurer l'impact actuel de ces technologies dans le champ de la création artistique. BUCI-GLUCKSMANN, Christine (sous la dir.), L'art à l'époque du virtuel, Paris, L'Harmattan, 2003. À partir d'une archéologie où le virtuel trouve son origine, il s'agira d'analyser ses nouveaux modèles et les transformations de l'espace et du temps qu'ils engendrent. Le statut de l'image, tour à tour simulée, hybridée, archivée, interactive ou détruite par les virus, est alors au cœur des textes comme des pratiques artistiques. Car masques, doubles, ombres et hybrides créés par les artistes donnent naissance à tous les corps virtuels. BUREAUD, Annick, MAGNAN, Nathalie, Connexions : Art, réseaux, multimédia, Paris, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, 2002. Ce recueil offre un corpus de textes dont certains sont fondateurs tandis que d'autres reflètent les débats internationaux actuels, permettant une meilleure appréhension de la création en ligne. Il s'inscrit dans une problématique actuelle – Internet – et dans une approche historique, notamment celle des pratiques de l'art de la communication de la fin des années 70 et des années 80. COUCHOT, Edmond, HILLAIRE, Norbert, Lʼart numérique, Comment la technologie vient au monde de lʼart, Paris, Flammarion, 2009. Depuis une dizaine d'années sont apparues de nouvelles formes artistiques, toutes fondées sur l'usage des technologies numériques : images de synthèse, dispositifs interactifs, multi et hypermédia, art en réseau... Ce phénomène gagne tes arts contemporains en général, et ta photo, le cinéma, la vidéo, les spectacles vivants recourent de plus en plus à ces technologies, se revivifient et se transforment à leur contact. Les auteurs de cet ouvrage retracent l'histoire de l'art numérique, en dressent un panorama mondial et en relèvent les nouvelles tendances. Ils analysent aussi tes raisons qui l'ont maintenu à l'écart du champ artistique « officiel » et soulignent ce qui fait rupture et continuité avec les objets, tes fonctions, tes supports et les territoires antérieurs de t'art. En quoi l'art numérique est-il t'art de l'hybridation par excellence ? Quels bouleversements profonds tes technologies numériques introduisent-elles dans tes modes de production, de diffusion et de conservation des œuvres, dans te marché de l'art, et dans te rapport souterrain mais crucial qui s'instaure désormais entre l'art et ta science ? Comment envisager tes rapports entre l'art, ta culture et ta technologie à l'âge des industries numériques mondialisées ? 16 FOREST, Fred, De l'art vidéo au net art: art sociologique et esthétique de la communication, Paris, L'Harmattan, 2004. Fred Forest s'est imposé comme le tout premier artiste vidéo en France et comme le pionnier du Net Art. Il s'est employé à mener des expérimentations continues, explorant les capacités expressives des nouveaux médias de communication : la vidéo, le téléphone, la télévision, le câble, le fax, le minitel etc. Cet artiste des réseaux et du numérique se retrouve aujourd'hui impliqué sur ce nouveau support que l'on nomme le web ou encore le cyberespace. FRANCK, Philippe. [collectif], Corps numériques en scène, Enghien-Les-Bains : Centre des arts d'Enghien les Bains, 2008. Corps Numériques en scène est né afin de poursuivre la réflexion sur le nouveau statut du corps au sein des arts vivants actuels intégrant le numérique. Il s'inscrit – comme l'indique Philippe Franck dans l'éditorial - dans la volonté du centre des arts et de ses partenaires de fournir des outils critiques parallèlement à l'expérience créative artistique /scientifique, technologique « in vivo ». GREENE, Rachel, L'art Internet, Paris,Thames & Hudson, 2005. Cet ouvrage présente la grande diversité des formes que peut prendre l'art Internet et examine les outils utilisés pour sa création tout en s'attachant à décrire le contexte culturel et l'importance historique des oeuvres. Il décrit comment les artistes ont utilisé les technologies en ligne pour créer des oeuvres d'un genre nouveau, capables de dialoguer avec l'histoire de l'art et des disciplines habituellement considérées comme extérieures à la sphère artistique. JACCARD-BEUGNET, Annick, L'artiste et l'ordinateur: socioanalyse d'une rencontre singulière et de ses conséquences, Paris, L'Harmattan, 2003. L'auteur a tenté de mesurer sociologiquement les conséquences de la rencontre entre l’art et l’informatique en ce qui concerne les artistes. Depuis les premières tentatives de Computer art dans les années soixante jusqu'au Cyberart aujourd'hui, les liens entre les mondes de l'art et de l'informatique se sont multipliés et complexifiés, soit que les artistes deviennent informaticiens, ou les informaticiens artistes. MÈREDIEU, Florence de (sous la dir.), Arts et nouvelles technologies, Paris, Larousse, 2003. Retracer l'histoire de l'art vidéo et de l'art par ordinateur. Prendre en compte le rôle de l'interactivité et des dispositifs virtuels. Montrer comment image vidéo et image numérique ont fini par se rejoindre au sein d'installations multimédia. Envisager l'impact des nouvelles technologies sur les différents arts. Montrer comment ces mutations artistiques appellent une transformation du champ social. Cet ouvrage donne au lecteur les informations et les repères nécessaires à la compréhension de l'art en train de se faire. PAUL, Christiane, Lʼart numérique : Digital art, Paris, Thames & Hudson, 2008 (l'univers de l'art, 2e édition) Les technologies numériques ont révolutionné la production et la réception de l'art. Christiane Paul s'attache à décrire l'évolution de l'art numérique depuis son apparition dans les années 1980 et propose des pistes quant à son avenir. Elle dresse un panorama des œuvres et des artistes clés du numérique. 17 RHEINGOLD, Howard. Foules intelligentes : une révolution qui commence, Paris, M21 Editions, 2005. L’association des microprocesseurs de l’accès Internet généralisé et des technologies mobiles est à l’origine de la nouvelle révolution sociale. Ce livre décrit comment des groupes importants dispersés géographiquement et connectés par des technologies simples (téléphone mobile SMS e-mail Web) peuvent être réunis rapidement pour agir collectivement et représentent une nouvelle forme de connexion fondamentalement différente. L’auteur montre les possibilités mais aussi les dangers de l’innovation dans les communications. RUSH, Michael, Les nouveaux médias dans l'art, Paris, Thames & Hudson, 2005. L'apparition dans les années 1970 de nouvelles technologies comme la vidéo ou le numérique a provoqué une véritable révolution dans le monde de l'art. S'appropriant ces nouveaux médias, de nombreux artistes ont fait exploser les frontières de l'art, achevant le processus de dématérialisation de l'œuvre. Cet ouvrage s'organise autour de quatre grands domaines de création - les performances médiatiques, l'art vidéo, les installations vidéo et l'art numérique - et analyse les œuvres majeures d'artistes divers. WANDS, Bruce. L'art à l'ère du numérique, Paris,Thames & Hudson, 2007. Cet ouvrage présente le travail de plus d'une centaine d'artistes du monde entier, des artistes animés par la volonté d'expérimenter. Après avoir retracé la genèse de l'art numérique, ce livre se propose d'en considérer les principales catégories, des images et sculptures numériques à l'art Internet, en passant par les créations de réalité virtuelle et les formes nouvelles d'installations, sans oublier la vidéo numérique. C’est un guide pour ce qui souhaite s'immerger dans l'univers passionnant d'une forme d'art en perpétuel, découvrir l'esthétique originale et de comprendre les multiples enjeux. WORMS, Anne-Cécile (sous la dir.) Arts numériques: Tendances, Artistes, Lieux et Festivals, Paris, M21 Editions, 2008. Qu’est qu’une œuvre numérique ? Quels sont les artistes qui utilisent aujourd’hui les nouvelles technologies dans leur processus de création ? Où découvrir ces nouvelles formes d’expression artistique qui n’ont pas encore leur place dans les musées nationaux ? Un ouvrage qui décrypte les différentes facettes de la création numérique qui touche toutes les disciplines artistiques, et pour mieux connaître les acteurs de cet univers. 18 MOUVEMENTS > Mouvements Art conceptuel et Art minimal GODFREY, Tony, LʼArt conceptuel, Paris, Phaidon, 2003. Faut-il distinguer l’art conceptuel de l’art en général, comme si par le biais de ce qualificatif, l’art n’était ni tout à fait le même, ni tout à fait autre? Tony Godfrey nous invite, à travers cette étude exhaustive, à découvrir l’étendue de cette dénomination : les formes d’art non conventionnelles et variées, qui regroupent en fait toutes les catégories artistiques traditionnelles, mais aussi l’étude des signes du langage de la poésie, de la chanson, de la communication dans toutes ses acceptions. L’étonnement et le questionnement constant qui naissent de l’art conceptuel ébranlent nos certitudes sur la nature même de l’art. L’art conceptuel s’applique directement entre autres à des œuvres déjà existantes : la représentation du visage de la Joconde grimé par Duchamp, sous le titre LHOOQ (1941-42) sur une carte postale pourrait en effet s’apparenter à un geste d’art conceptuel, comme le suggère l’auteur. Voici, sous la plume de Tony Godfrey, maître de conférences en art contemporain au Sotheby’s Institute de Londres, le premier exposé clair et riche d’enseignement consacré à ce phénomène fascinant. HERMANN, Gauthier, REYMOND, Fabrice, VALLOS Fabien, Art conceptuel, une entologie, Paris, éditions MIX, 2008. Art conceptuel, une entologie, est la première anthologie française qui réunit les textes des artistes conceptuels des années 60-70. C'est un ouvrage de 528 pages, réunissant 42 artistes et présentant près de 300 textes traduits, pour la plupart inédits en français. L'ouvrage a été complété par un dossier réunissant des textes de Emmanuel Hocquard, Dean Inkster, Ghislain Mollet-Viéville, François Piron et Gilles A. Tiberghien. HUMBLET, Claudine, Art minimal ou une aventure structurelle aux multiples visages, Skira, 2009. Cet ouvrage est né d'une longue fréquentation intellectuelle des avant-gardes de l'art américain qui a fourni à l'auteur de multiples occasions de rencontrer ses représentants. Elle a suivi intensément leurs parcours artistiques et a rassemblé au fil du temps une documentation fournie et détaillée. Grâce à son regard subtil et connaisseur, elle nous fait pénétrer l'ouvre de neuf protagonistes de l'Art Minimal en suivant fidèlement leur cheminement tant esthétique qu'éthique. Sa plume précise et évocatrice sonde la quête patiente de Morris, la recherche de la pureté formelle de Judd, l'infinie variation des formes - fondamentales chez LeWitt ; elle explore la vue poétique et méditative d'Andre, les œuvres audacieuses jouant avec la lumière de Flavin, l'approche géométrique et totalisante de Smith et elle nous révèle l'individualité du geste de Bladen, la sobriété et l'insolite chez Grosvenor, le développement chez Smithson de la dialectique esprit-matière. MARZONA, Daniel, Art minimal, Taschen, 2004. Simplicité de forme ne signifie pas nécessairement simplicité de l'expérience. » Robert Morris. Tubes de néon du commerce plaqués au mur en diagonale, poutres de bols brut ou plaques de métal posées à même le sol et formant des structures simples, alignements rudimentaires de boîtes en métal ou en plexiglas, cubes et autres formes stéréométriques fondamentales en contreplaqué, en aluminium ou en acier - ainsi se présentent les travaux que de nombreux artistes ont réalisé au début des années soixante, à New York et à Los Angeles. L'alignement géométrique dénué de tout jugement de valeur d'éléments similaires est caractéristique d'Art minimal. Celui-ci est né aux Etats-Unis avant tout en tant que contre-mouvement à l'expressionnisme abstrait et au Pop Art Le terme " Minimal Art " employé pour la première fois en 1965 par le critique d'art Richard Wollheim ne visait cependant pas à décrire 19 le nouveau courant stylistique américain mais un phénomène général de l'art du 20' siècle et qui est son contenu artistique minimal. Les critiques d'art l'adoptèrent finalement pour décrire les travaux d'artistes tels que Carl Andre, Dan Flavin, Donald Judd, Sol LeWitt, Robert Morris. MEYER, James, Minimalisme, Paris, Phaidon, 2005. Un ouvrage reconnu dans le monde entier comme l'étude la plus complète et la plus sérieuse parue sur le minimalisme. Présente une analyse détaillée de l'œuvre de chaque créateur : les 5 minimalistes les plus célèbres (Carl André, Dan Flavin, Donald Judd, Sol LeWitt et Robert Morris), mais aussi des artistes assimilés à ce mouvement tels que Robert Mangold, Agnes Martin, Frank Stella ou Anne Truitt. Le minimalisme, mouvement artistique majeur de l'après-guerre, est présent dans de grandes collections publiques du monde entier. Il exerce toujours une grande influence sur l'art, l'architecture et le design contemporains. OSBORNE, PETER, Art conceptuel, Paris, Phaidon, 2006. Ce nouvel ouvrage de la collection « Thèmes et Mouvement » analyse la place révolutionnaire de l’art conceptuel au cœur des expériences d’une génération entière d’artistes, notamment autour de la question de la définition de l’art, à partir des années 1970. L’ouvrage marque les défis posés à l’art traditionnel à travers l’invention d’un langage, d’actions, de processus et de formes sans précédent. L’influence de l’art conceptuel sur toutes les formes d’art qui suivront fait de l’essai de Peter Osborne un outil indispensable pour comprendre les démarches artistiques contemporaines. La vision de l’auteur apporte une contribution majeure à l’histoire de ce mouvement et plus largement à l’histoire de la pensée. Peter Osborne est professeur de philosophie et d’esthétique à la Middlesex University de Londres. 20 > Mouvements Arte Povera BOUISSET, Maïten, Arte povera, Paris, Editions du regard, 1994. Livre de référence avec une sélection large d’artistes qui ont fait partie de ce mouvement clef. CELANT, Germano, Arte Povera, Villeurbanne, Art édition, 1989. Ouvrage faisant suite à l’exposition avec les artistes : Giovanni Anselmo, Alighiero Boetti, Pier Paolo Calzolari, Luciano Fabro, Jannis Kounellis, Mario Merz, Giulio Paolini, Pino Pascali, Giuseppe Penone, Michelangelo Pistoletto et Gilberto Zorio… CELANT, Germano, "Notes pour une guérilla", Flash art, novembre-décembre 1967. Publié également dans t dans Identité italienne, l’art en Italie depuis 1959, sous la direction de Germano Celant, Ed. du Centre Pompidou, Paris, 1981, pp. 218-221. CHRISTOV–BAKARGIEV, Carolyn, Arte Povera, Londres, Phaidon, 2005. It was in 1967 that critic Germano Celant defined as Arte Povera (poor art) the work of thirteen young Italian artists. Through sculpture and installation they explored the relation between art and life as it is made manifest through nature, elemental matter or cultural artefacts, and experienced through the body. Their innovative works are lyrical, open-ended combinations of unlikely fragments: a slab of marble with a lettuce, or fruit scattered amongst neon tubes, giving the most banal materials a metaphysical dimension. First exhibiting together in Italy in the late 1960s, artists Anselmo, Boetti, Calzolari, Fabro, Kounellis, Mario Merz, Marisa Merz, Paolini, Pascali, Penone, Pistoletto, Prini and Zorio went on to become internationally renowned. Bridging the natural and the artificial, the urban and the rural, Mediterranean life and Western modernity, Arte Povera's impact is still strongly resonant. Rome-based critic and curator Carolyn Christov-Bakargiev has written extensively on these artists. Her acute aestheticism brings the book to life: it embodies the essential in-depth survey of this groundbreaking movement, in a compilation that is as beautifully presented as it is intellectually rigorous. JOPPOLO, Giovanni, Arte Povera, Paris, Fall éditions, 1996. Né en 1948 à Milan, italien et français de langue et de culture, habilité à diriger des recherches en histoire de l'art contemporain, Giovanni Joppolo est professeur à l'Ecole nationale supérieure d'artVilla Arson de Nice. Spécialiste de Lucio Fontana, Wifredo Lam et l'art contemporain de la Caraïbe, il publie des ouvrages et des articles et assure des conférences dans le circuit des universités d'art françaises et internationales. LISTA, Giovanni, Arte povera, Milan, Edition 5 continents, 2006. Fin des années soixante, l'Arte Povera a reflété le climat contestataire de cette époque dans son rejet de la société de la consommation et du profit. Ses artistes -Pistoletto, Fabro, Penone, Merz, Boetti, Paolini, Anselmo, Kounellis, Zorio - ont pourtant su ancrer leur travail dans une pensée plastique capable de faire exister l'oeuvre en dehors de tout discours théorique ou révolutionnaire. L'Arte Povera oblige l'artiste à une stratégie de balancement entre la matière de l'objet et ses signes d'ordre conceptuel. Giovanni Lista est un historien et critique d’art italien, né le 13 février 1943 à Castiglione del Lago, dans la province de Pérouse, et vivant à Paris. Il est un spécialiste de la culture artistique des années vingt du XXe siècle et du Futurisme en particulier. 21 > Mouvements Expressionisme abstrait, Abstraction BORDIER, Roger, Quand triomphait lʼart abstrait, Pantin, Le temps des cerises, 2009. Roger Bordier, fut l'un des collaborateurs de la revue Art aujourd'hui et l'auteur du « manifeste jaune » de 1955. Ce qui fait la richesse de son ouvrage est d'avoir laissé la parole à des protagonistes de l'art abstrait, comme Hartung, Herbin, Poliakoff, Arp, et tant d'autres. De plus, il décrit l'aventure des successeurs de Cercle et Carré, mais en s'intéressant aussi à Vasarely et à Tinguely. Les trois grands essais que Bordier a placés en appendice nous révèlent le sens de son engagement et aussi les combats d'une époque. DE CHASSEY, Eric, La peinture efficace: une histoire de lʼabstraction aux Etats Unis, Paris, Gallimard, 2001. Une histoire de l'introduction de l'abstraction aux Etats-Unis jusqu'à son triomphe provisoire dans les années 60, qui analyse aussi le lien entre réception et création, afin de cesser de concevoir la peinture abstraite en tant que style ou absolu, pour la voir enfin comme méthode ou modèle de relation au monde et à l'art, sans cesse en redéfinition. HILAIRE, Michel, LEMOINE, Serge, Abstractions américaines, 1940-1960, Montpellier, RMN, 1999. A New York règne entre 1940 et 1960 un mouvement sans précédent : l'expressionnisme abstrait. Son audience est internationale et son évolution permanente jusqu'à l'avènement du pop art au début des années 60. Les traits distinctifs de ce mouvement (angoisse, conflit et grand format) reflètent les conditions sociales dans lesquelles il a été créé. 22 > Mouvements Fluxus FEUILLIE, Nicolas, Fluxus dixit. vol. 1, une anthologie, Dijon, Les Presses du réel, 2002. Fluxus, de sa naissance en 1962 à la mort de son initiateur, George Macunias, en 1978. Textes d'artistes, lettres, manifeste, conférences, notes, conversations, etc. dressent un panorama historique et conséquent de ce non-mouvement. GIROUD, Michel, Fluxus, un état dʼesprit ludique, Art présence, avril – juin 1995, n°14, Paris, pp.26-33. Mr. Fluxus, A Collective Portrait of George Maciunas 1931-1978, Londres, Thames & Hudson, 1997. George Maciunas était le membre fondateur et le leader de Fluxus - mouvement radical et expérimental des années 1960, rejetant les systèmes traditionnels de l’art, pratiquant une forme d'antiart qui a englobé la photographie, l'espace public à la poésie et le drame. Maciunas était un clown et un révolutionnaire, ce qui apparaît dans cet ouvrage avec des impressions et des anecdotes. Les amis, des ennemis et des anciens membres Fluxus ont contribué à cette mémoire d'un homme qui s’était donné comme mission de changer le monde, commençant en premier lieu avec le monde d'art. RUHE, Harry, 25 Fluxus stories, Amsterdam, Tuja Books, 1999. Ruhé has assembled a selection from his archive of Fluxus relics including signboards, clothing, photos, letters and notes, each accompanied by a short story detailing the life of an art movement through people, places and events as they were experienced by the author. An Anthology, New York, La Monte Young, Jackson Low, 1970. La plupart des contributions consistent en scénarios de performances exposées sur plusieurs pages. Avec Georges Brecht, Yoko Ono, John Cage, Joseph Byrd. 23 > Mouvements Hyperréalisme CHASE, Lynda, Les hyperréalistes américains, Paris, Filipacchi, 1973. Ouvrage principal et complet avec une importante liste d’artistes : Duane Hanson, Richard McLean, Harold Gregor, … LEBENSZTEJN, Jean-Claude, JAVAULT, Patrick, Hyperréalismes USA 1965 – 1975, Strasbourg, Musées de Strasbourg, 2003. Cet ouvrage réunit des œuvres appartenant au courant hyperréaliste qui s'est développé aux EtatsUnis entre 1965 et 1970, qui joue de l'illusionnisme de la photographie avec des effets de brillance de surfaces, et se caractérise par des thèmes urbains ou puisés dans le quotidien, dans une conception esthétique proche du pop art, tout en s'en détachant dans le traitement de l'image. > Mouvements Land Art BRUN, Jean-Paul, Nature, Art contemporain et société : le Land Art comme analyseur du social, Paris, LʼHarmattan, 2007. Dans ce travail, je cherche une ou des réponses à une question spécifique : qu'expriment de l'état du social de leur époque les œuvres regroupées par la suite sous le label Land Art ? Sont-elles à la fois un art de rupture et un art profondément enraciné dans la culture américaine, et portant ses traits identitaires ? La forme de la question exclut formellement les Land Artists européens (Richard Long, Jan Dibbets...), puisque la question suppose que la forme des œuvres porte les traits de l'identité culturelle de l'Amérique. Elle écarte également les artistes américains n'ayant pas construit d'oeuvressites-monuments dans les déserts du Sud-ouest, comme Dennis Oppenheim. C'est à partir des travaux de Norbert Elias (processus, configuration et habitus), de Howard S. Becker (monde de l'art, réseaux de coopération et conventions), de Bruno Latour (sociologie de la traduction et réseaux sociotechniques), de Roger Bastide (principe de coupure) et de Philippe Steiner (cliques et analyse des réseaux sociaux), articulés autour du paradigme de la traduction, que j'ai construit le cadre théorique et conceptuel sur lequel repose le questionnement. La méthodologie d'enquête et de recherche est mise en œuvre à partir d'un travail de terrain (voyages sur les sites, rencontres avec les actants, observation, entretiens) et de documentation (recherches dans les archives). Un journal de voyages et de recherche et six monographies concernant les artistes du corpus sont rédigés et sont à la base de la méthodologie comparative utilisée dans ce travail. DORIAC, Franck, Le Land Art… et après. L'émergence d'œuvres géoplastiques, Paris, l'Harmattan, 2005. "Tout artiste qui travaille dans la nature n'est pas un land-artist et ne s'intéresse pas nécessairement au paysage" (G. Tiberghien). Après le Land Art des années soixante, de nombreuses pratiques plastiques - nées de recherche en relation avec la nature - voient le jour : ce sont des oeuvres géoplastiques. L'hétérogénéité de ces oeuvres et expérimentations est immense. Ce livre donne des repères pour les identifier et propose des exemples aussi variés que possible pour tenter de mesurer l'étendue de leur diversité. 24 TIBERGHIEN, Gilles, Land Art, éditions Carré, 1993. Philosophe et professeur d'esthétique, Gilles A. Tiberghien enseigne à l'université de Paris PanthéonSorbonne et d l'Institut d'architecture de Genève. Il est membre du comité de rédaction des Cahiers du Musée d'Art Moderne et des Carnets du Paysage. Il a dirigé la collection Arts et esthétique aux éditions Carré, Hoëbeke et Desclée de Brouwer. TIBERGHIEN, Gilles, Nature, art, paysage, Arles, Actes Sud/ENSP, 2001. La question de la nature passe aujourd’hui largement par celle du paysage : ce dernier a en effet pris dans le débat social et culturel contemporain une place centrale. Il convenait dès lors de reconsidérer cette question tant à l’aune des pratiques artistiques de notre temps que dans le contexte plus large où ces pratiques ont lieu, en ouvrant des perspectives éthiques sur les rapports de notre société à son environnement. Ce livre est en même temps un essai d’esthétique, de critique et d’histoire de l’art. Il analyse les articulations entre discours et pratiques artistiques contemporaines dans la nature depuis le Land Art, entre projets et transformations paysagères, et s’interroge sur la façon dont ces différentes attitudes nous concernent et nous rendent plus conscients à la fois de notre appartenance et de notre singulière étrangeté au monde. WALLIS, Brian, KASTNER, Jeffrey, Land Art et art environnemental, Paris, Phaidon, 2004. Le genre traditionnel du paysage s'est radicalement transformé dans les années 1960, lorsque de nombreux artistes ont cessé de simplement représenter le paysage et y ont directement imprimé leur empreinte. Les artistes contestaient la galerie en tant que structure et le monde de l'art en tant que système économique - une caractéristique de la contre-culture de cette décennie. Ils se sentaient attirés par l'entropie des friches postindustrielles ou par les grands espaces incultes des déserts ou des montagnes. Certains artistes remuaient la terre pour créer des symboles primaires monumentaux, tandis que d'autres jalonnaient l'horizon de repères fabriqués par la main de l'homme. Ce mouvement, qu'on associe généralement à la sculpture, recouvre aussi l'art de la performance et l'art conceptuel ainsi que la prise en compte de l'environnement. Ce livre présente en détail la genèse du phénomène Land Art dans les années 1960 et 1970, et les tendances qu'il a suscitées, jusqu'à l'art environnemental contemporain. Earthworks, environnements, performances et actions sont illustrés par de spectaculaires photographies. 25 > Mouvements Nouvelle figuration, figuration narrative AMELINE, Jean-Paul, AJAC, Bénédicte, Figuration narrative : Paris 1960 - 1972 : Galeries nationales du Grand Palais, Paris, Réunion des musées nationaux, 2008 Après l’introduction de Jean-Paul Ameline, le catalogue proposera une chronologie complète retraçant l’histoire du mouvement de la figuration narrative entre 1960 et 1972 : abondamment illustrée de documents d’époque souvent inédits, elle sera enrichie d’une anthologie de textes et d’articles. Cette anthologie permettra en particulier de retrouver les prises de position des principaux protagonistes de cette histoire : celles des artistes mais aussi celles des critiques qui défendirent la figuration narrative (J.J. Levêque, G. Gassiot–Talabot, A. Jouffroy) comme celles de ceux qui la combattirent. Enfin, une série d’entretiens permet à neuf personnalités (artistes et critiques), témoins de cette histoire, de donner leur point de vue d’aujourd’hui. Toutes les œuvres sont reproduites en couleurs selon le parcours de l’exposition. CHALUMEAU, Jean-Luc, La nouvelle figuration: une histoire, de 1953 à nos jours : figuration narrative, jeune peinture, figuration critique, Paris, Cercle dʼart, 2003. Ouvrage soucieux de rendre justice à une génération d'artistes travaillant en France depuis le milieu du XXe siècle. Des œuvres d'une cinquantaine d'artistes y sont représentées : Adami, Aillaud, Arroyo, Cueco, Erro, Fromanger... PERROT, Raymond, De la narrativité en peinture : essai sur la figuration narrative et sur la figuration en général, Paris, LʼHarmattan, 2005. L'art contemporain", dans sa phase actuelle et marchande, nous masque l'un des plus fameux mouvements l'ayant précédé: la Figuration Narrative. Ainsi dénommée par le critique Gérald GassiotTalabot quand elle apparut dans les années 60, cette peinture figurative entama une critique acerbe de certains aspects de la société: l'argent, la violence, la consommation, la domination par les médias... Avec ses moyens propres, elle appuyait son discours sur une analyse fine de l'image, en relation avec les imageries alors en expansion, celles de la publicité, de la BD ou du cinéma. PRADEL, Jean-Louis, La figuration narrative, Paris, Hazan, 2000. Art contemporain, la figuration narrative renoue avec la temporalité, l'histoire et les histoires, conjugue la peinture au présent. Il s'agit de réintroduire la narration dans la peinture pour en finir avec l'art pour l'art. La figuration narrative est aussi un réalisme de seconde main qui travaille l'image déjà faite, popularisée par la photographie, le cinéma, la télévision, les médias, etc. 26 > Mouvements Nouveaux réalistes FRANCBLIN, Catherine, Les nouveaux réalistes, Paris, Editions du regard, 1997. Critique d'art, Catherine Francblin collabore au magazine « Art Press » pratiquement depuis sa fondation. Elle a consacré de nombreux articles aux artistes contemporains et a publié deux ouvrages, l'un consacré à Jean Le Gac, l'autre à Daniel Buren. Elle raconte ici l'aventure des artistes qui se réunirent, en 1960, à l'initiative du critique d'art Pierre Restany, dans ce mouvement baptisé par lui Nouveau Réalisme. Aucun ouvrage d'une telle importance n'avait jusqu'alors été consacré au sujet, si ce n'est par Restany lui-même. Discutant les thèses de ce dernier à la faveur du temps passé, et s'attachant à préciser l'apport de chacun des protagonistes, l'auteur propose une lecture renouvelée de ce groupement éphémère. Son enquête, nourrie de nombreux témoignages, enrichit la compréhension d'un moment historique essentiel. Ecrite au présent, elle met également en évidence l'actualité des Nouveaux Réalistes dans le contexte artistique d'aujourd'hui. MOLLARD, Claude, Les nouveaux réalistes, Paris, Cercle dʼart, 2002. Soixante-dix chefs-d’œuvre reproduits en grand format et en couleurs invitent à un parcours passionnant dans l'univers du Nouveau Réalisme. Un texte clair et précis évalue le sens et la portée des créations artistiques qui ont été engendrées par cette effervescence intellectuelle. RESTANY, Pierre, 60/90, Trente ans de Nouveau Réalisme, Paris, La Différence, 1991. Pierre Restany (1930-2003), grande figure de la critique d'Art, est connu comme " l'inventeur " du Nouveau Réalisme dont il annonce la naissance par l'exposition collective de mai 1960 à la galerie Apollinaire de Milan. Proche de nombreux artistes qu'il aida à faire connaître, à l'exemple d’ Yves Klein, il collabora aussi à de multiples revues (Domus, Cimaise, D'Ars...) A la fin de sa vie, il a contribué à la création du Palais de Tokyo à Paris. RESTANY, Pierre, HAINS, Raymond, Manifeste des nouveaux réalistes, Paris, Dilecta, 2007. Le 16 avril 1960, en vue d'une exposition collective programmée en mai à la galerie Apollinaire de Milan, Pierre Restany, qui n'a pas encore 30 ans, publie un court texte fondateur intitulé " Les Nouveaux Réalistes " . C'est la première fois que le terme apparaît. Il marque le point de départ d'une aventure majeure : le Nouveau Réalisme, qui comme expérience collective, occupe la scène artistique de 1960 à 1963. Voici donc ce manifeste, à l'origine d'un " mouvement " qui compta, parmi ses membres et proches sympathisants, des artistes de premier plan : Yves Klein, bien sûr, mais aussi Arman, Raymond Hains, César, Jean Tinguely, Niki de Saint-Phalle, François Dufrêne, Jacques de Villeglé, Martial Raysse, Daniel Spoerri, Christo... Le texte manifeste de Pierre Restany, qui appartient à l'histoire de l'art, est accompagné de plusieurs photographies, d'un éclairage de Denys Riout, historien d'art et professeur à Paris 1 Panthéon-Sorbonne. 27 > Mouvements Pop Art CHALUMEAU, Jean-Luc, Pop Art, Paris, Cercle dʼart, 2000. En réussissant à combler le fossé qui s'était établi entre l'art et la vie le pop art a véritablement été un mouvement artistique populaire. Plus de cinquante ans après sa naissance, le voici entré dans l'histoire : le moment est venu d'en établir le bilan. Soixante reproductions en grand format et en couleurs invitent à un parcours passionnant dans l'univers du Pop art. Un texte clair et précis situe les œuvres dans le XXe siècle, montre ses principaux acteurs et raconte l'histoire du Pop art. DOMINO, Christophe, Les années pop, Paris, Gallimard, 2001. D'Europe et d'Amérique au tournant des années soixante, le même bruit court : Pop ! Pop ! Pop ! Que se passe-t-il ? Voilà qu'en musique, mais aussi dans la mode, dans le design, en architecture et en graphisme, et en art, un souffle nouveau, moderne et coloré, marque de ses rythmes et de ses couleurs la vie quotidienne. Pop ! L'image est partout : la société marchande joue de son impact, pendant que magazines et cinéma fabriquent les mythes du jour. De Londres à Paris et à New York, l'art entend aussi se faire avec cette culture du quotidien, en ajoutant au répertoire des gestes nouveaux : découper, décoller, récupérer, emprunter, déplacer, célébrer, banaliser. Autant de auxquels se sont livrés les artistes, entre célébration et ironie. Une nouvelle forme de livres, une nouvelle façon de lire ! Ouvrir. déplier. découvrir !. FRANCIS, Mark, FOSTER, Hak, Pop, Londres, Phaidon, 2005. Abordant les différentes étapes de l’évolution du courant artistique éponyme, Pop s’attache à en saisir à nouveau les sens pluridisciplinaires, en commençant par la mise en page même de l’ouvrage : une véritable gifle colorée aux titres et textes plus tonitruants les uns des autres. Mise en page tonique qui accorde cependant à chaque artiste un espace presque "privé ", puisque chaque œuvre reproduite bénéficie de sa genèse et de sa finalité. Chapitré comme une interrogation philosophique causes, conséquences, constat -, Pop permet de pénétrer un univers plus hermétique et complexe qu’il n’y paraît, livrant au lecteur les préoccupations des artistes actuels à travers son chapitre La débandade, plus précis quant aux effets du Pop’art sur la scène actuelle. FRANCIS, Mark, GRENIER, Catherine, Les années pop 1956-1968, exposition présentée au Centre Georges Pompidou, Galerie 1, 15 mars - 18 juin 2001, Paris, Centre Pompidou, 2001. Ce catalogue propose la chronologie internationale de la création artistique (arts visuels, architecture, design, cinéma, musique, mode, littérature...) entre 1956 et 1968. Il ne s'agit pas ici d'un nouvel ouvrage d'histoire de l'art sur les mouvements picturaux que furent le pop art ou le nouveau réalisme, mais du vaste panorama d'une époque, qui fait dialoguer, année après année, les images et les textes. HONNEF, Klaus, GROSENIK, Uta, Pop Art, Cologne, Taschen, 2004. Tour d'horizon du mouvement artistique pop art : né dans les années 50 aux Etats-Unis, il s'est développé jusque dans les années 70 au Japon et en Europe à travers ses plus grands représentants tels Andy Warhol, Roy Lichtenstein et Allen Jones. 28 LIVINGSTONE, Marco, Le Pop Art, Paris, Hazan, 2000. Marco Livingstone retrace l'évolution du Pop Art depuis les années 50 jusqu'au "néo-Pop" des années 80. Il examine ses sources, définit les constantes du mouvement: une imagerie empruntée à la culture des masses, la présentation frontale et sans relief, la prédilection pour les aplats de couleur pure cernés de contours francs, l'emploi de techniques dépersonnalisées, l'immersion dans l'actualité des médias. R. Lippard, Lucy, Le pop Art, Paris, Thames & Hudson, 1997. Lucy R. Lippard est l'une des plus importantes historiennes de l'art américain. Son ouvrage sur le pop art est donc considéré comme l'une des références indispensables pour la compréhension de ce mouvement. Il est vrai que le succès de cet opuscule tient, en premier lieu, aux divers collaborateurs dont elle a su s'entourer. Lawrence Alloway intervient dès le premier chapitre consacré au pop art anglais ; Nancy Marmer et Nicolas Calas présentent dans les chapitres suivants quelques aspects souvent méconnus de l'expansion du pop dans le monde. Pourtant, la réussite de cet ouvrage ne tient pas uniquement à la réunion d'historiens et de critiques distingués. Sa force d'analyse réside avant tout dans leurs capacités à élargir un propos, trop souvent centré sur les anecdotes, aux véritables implications sociales et politiques de l'effervescence pop. L'anti-raffinement, l'anti-préciosité de ce mouvement était à la fois une réponse aux pathos des mouvements précédents (l'expressionnisme abstrait) mais aussi une célébration de la banalité et des clichés véhiculés par la nouvelle société de consommation. 29 > Mouvements Situationnisme BERREBY, Gérard, Textes et documents situationnistes 1957-1960, Paris, Allia, 2004. Cet ouvrage regroupe tous les écrits (tracts, documents, monographies) publiés entre 1958 et 1960 par les membres de l'Internationale situationniste et qui ne figurent pas dans la revue du même nom. Cet ouvrage présente notamment des textes de G. Debord restés inaccessibles et permet de découvrir des aspects ignorés de la production situationniste. CHOLLET, Laurent, Les situationnistes : lʼutopie incarnée, Paris, Gallimard, 2004. Les situationnistes sont un groupe d'insurgés utopistes, de théoriciens radicaux, d'artistes novateurs, d'activistes déterminés qui, dès les années 1950, ont dénoncé les mécanismes d'aliénation de la société de consommation. A l'heure où la notion de " société des loisirs " émerge, Guy Debord, figure de proue des situationnistes, oppose celle de " société du spectacle ", le spectacle étant défini comme " le règne autocratique de l'économie marchande ayant accédé à un statut de souveraineté irresponsable ". Etre situationniste consiste à lutter sans trêve contre l'aliénation sous toutes ses formes - une lutte révolutionnaire qui a connu son heure de gloire en mai 1968. Il semblait alors possible que l'utopie se réalise. Laurent Chollet raconte ici l'histoire de cette poignée d'hommes et de femmes à l'ambition et à la détermination illimitées, à l'origine d'une pensée dissidente implacable, dont le mouvement a influencé nombre d'événements collectifs et de parcours individuels. Aujourd'hui encore, les théories situationnistes révèlent leur pertinence. En ce début du XXIe siècle, l'utopie serait-elle de retour ? Historien et éditeur, Laurent Chollet a publié L'insurrection situationniste (Dagorno, 2000). DEBORD, Guy, Lʼinternationale situationniste 1958 – 1969, Paris, Librairie Arthème Fayard, 1997. En 1957, à la conférence de Cosio d'Arroscia, huit artistes fondent l'Internationale situationniste. Guy Debord, qui assure la direction des douze numéros de la revue du même nom, jusqu'à son autodissolution en 1972, est l'auteur de plus de deux tiers des articles. Le déclenchement de la révolte de mai 68 constitue, à bien des égards, une confirmation des thèses et de l'action de l'I.S PARTOUCHE, Marc, La ligne oubliée : bohèmes, avant-gardes et art contemporain de 1830 à nos jours, Paris, Al Dante, 2004. « Bohèmes, avant-gardes et art contemporain de 1830 à nos jours ». L'histoire de l'art contemporain vue par le petit bout de la lorgnette, celui relégué en notes de bas de pages. Une histoire parallèle à celle, officielle, des avant-gardes, où le petit monde méprisé des humoristes et des caricaturistes tient le haut du pavé et se mêle aux artistes reconnus. 30 > Mouvements Supports Surfaces ABADIE, Daniel, SEMIN, Didier, ARNAULT, Pierre, Les années Supports Surfaces dans les collections du Centre Georges Pompidou, Galerie nationale du Jeu de Paume, [Paris, 18.5.30.8.1998] Paris, Galerie nationale du Jeu de Paume, éd. du Centre Pompidou, 1998. Textes de Didier Semin, Marcelin Pleynet, Eric de Chassey, Arnauld Pierre, Stéphanie Jamet, Katy Toma et Daniel Abadie. Supports-Surfaces : groupe de peintres français qui, en réaction à l'Ecole de Paris, veut montrer que peindre est encore possible à la fin des années soixante, mais que cela nécessite une refonte des moyens picturaux. La confrontation directe avec la nature souligne le caractère résolument non illusionniste des œuvres, éphémères pour la plupart. Trente ans après la constitution de Supports-Surfaces, cette publication permet de situer ces artistes dans une perspective historique et d'étudier leur rapport à la peinture contemporaine. Une chronologie documentée, une bibliographie et une liste des œuvres complètent l'ouvrage. CEYSSON, Bernard, DESCAMPS, Patrick, Questions/Peinture : Daniel Dezeuze, Patrick Saytour, Claude Viallat, Paris, Somogy, 2005. Questions/Peinture réunit Daniel Dezeuze, Patrick Saytour et Claude Viallat - trois artistes fondateurs du groupe Supports/Surfaces - trente-six ans après l'exposition La peinture en question, présentée en 1969 au Havre, avant la naissance officielle du groupe, et veut souligner la permanence, dans leurs œuvres les plus contemporaines, de ce questionnement de la peinture et de l'œuvre d'art initié dès 1967. Les séries d'œuvres de Daniel Dezeuze conduisent à envisager désormais son travail comme un effort de mise en perspective du réel. Patrick Saytour poursuit ses parodies de la représentation spectaculaire de la composition picturale. Claude Viallat continue le marquage de toiles libres par la répétition d'une forme en exaltant la sensualité de la couleur. Leurs œuvres poursuivent leur entreprise de déconstruction du système de la peinture, de son marché et de ses modes de diffusion. CEYSSON, Bernard, Supports-surfaces 1966-1974 : André-Pierre Arnal, Vincent Bioulès, Louis Cane, Marc Devade, Daniel Dezeuze, Noël Dolla, Toni Grand, Bernard Pagès, Jean-Pierre Pincemin, Patrick Saytour, André Valensi, Claude Viallat, Musée d'art moderne, Saint-Etienne, Edition du Musée dʼart moderne, 1991. GRINDEFER, Marie-Hélène, Les années supports surfaces : 1965 – 1990, Paris, Herscher, 1991. Très nombreuses reproductions et illustrations couleurs et noir et blanc autour des artistes du mouvement SUPPORTS SURFACES. 31 ECRITS D’ARTISTES > Écrits d’artistes Sélection ALECHINSKY, Pierre, Travaux à deux ou trois, Paris, Galilée, 1994. Pour rendre hommage à Asger Jorn et à Cobra, ce livre s’offre comme un écho démultiplié d’œuvres réalisées depuis les années 1950 par Pierre Alechinsky en collaboration avec des peintres, des sculpteurs, des écrivains, des musiciens. Croisements des sens et des travaux à plusieurs mains pour « par ricochets faire rebondir une parcelle de l’esprit collectif du grand Jorn », d’Alechinsky et de Cobra. ANTIN, David, Ce quʼêtre dʼavant garde veut dire, Dijon, Les Presses du réel, 2008. Poète, critique d’art, linguiste et performance artist, David Antin est né en 1932 à New York et vit depuis 1968 à San Diego en Californie. Depuis 1971, à l’invitation de musées ou d’universités, David Antin improvise des talk poems qui entrelacent le récit, la conférence, l’anecdote, le monologue, la méditation et le dialogue philosophique. On a dit de lui qu’il était « un mélange de Mark Twain et de Gertrude Stein », « un croisement de Lenny Bruce et de Ludwig Wittgenstein ». Par des digressions en cascade, au gré de réflexions sur le contexte immédiat, sur l’art, les institutions, la société, la mémoire, ou le langage, un discours se construit, se déploie, dérive et s’observe, tandis qu’Antin parcourt imperceptiblement son motif. ASGER, Jorn, Discours aux pingouins et autres écrits, Paris, Ecole des Beaux arts, 2001. Cet ouvrage réunit des articles, des essais et des lettres d’Asger Jorn, publiés entre 1938 et 1973, pour la plupart inédits en français. Étant donné l’abondance de sa production littéraire, cette sélection d’écrits se veut être un éventail des plus complets des différents thèmes qu’il a pu traiter. Elle rend compte de l’évolution de sa pensée esthétique ainsi que de ses multiples centres d’intérêt (art populaire, sculpture romane, surréalisme, pour n’en citer que quelques-uns). Il s’y exprime également sur différents artistes ou écrivains, tels que Enrico Baj, Jean Dubuffet, Guy Debord, Farfa, Sam Francis, Fernand Léger, Le Corbusier. Ces textes, révélateurs de la complexité de la personnalité de l’artiste, malheureusement parfois méconnu en France, permettent de mesurer son rayonnement ainsi que celui de l’art nordique dans l’art du XXe siècle. Ils sont publiés à l’occasion de la rétrospective qui est consacrée à Asger Jorn au Musée d’art moderne et d’art contemporain de Strasbourg, en octobre 2001. BEUYS, Joseph, Quʼest-ce que lʼart ? (Was ist Kunst ? Werkstattgespräch mit Beuys), Paris, LʼArche, 1982. Un dialogue avec Beuys sur Qu'est-ce que l'art ?, sa définition, ses fondements et sa fonction. Beuys y livre une conception éclatée et originale de l'art comme science de la liberté et de la responsabilité. Il nous apprend l'écoute de la chose elle-même dans sa matérialité et son essence. On saisit les "processus de substance" et les "constellations de force" à l'origine de la création et de l'apparition. On comprend l'objectif de Beuys de créer une "plastique sociale" qui englobe l'artiste et l'objet d'art dans un nouveau projet spirituel de société : "Mes objets doivent être compris comme des incitations à transposer l'idée du plastique. Ils veulent amener à réfléchir sur ce que peut être la plastique et comment la notion de plastique peut être étendue aux substances invisibles et utilisée par chacun : Formes de pensées. » 32 BRECHT, George, Chance-Imagery=L'imagerie du hasard, Paris : Les Presses du réel, 2002. La première édition critique par Bruno Elisabeth d’un texte fondateur d’un des acteurs principaux de la mouvance Fluxus. Il montre que tout provient toujours des coïncidences et que nous devons savoir jouer avec le hasard. À nous de saisir l’événement (event). Brecht élabore les fondements d’un art minimum extrême, où la nouveauté comme la tradition ne peuvent exister, dans un monde seulement présent, exact, précis, ouvert à toutes les connexions. BROODTHAERS, Marcel, En lisant la Lorelei, Genève, Musée d'art moderne et contemporain, 1997. Au départ, un livre de Marcel Broodthaers : En lisant la Lorelei, et une salle homonyme – dont seuls deux murs sont photographiquement documentés – dans son exposition au Kunstmuseum de Bâle en 1974. Au terme actuel de l’enquête, un remarquable ensemble iconographique et une analyse minutieuse de ce corpus largement inédit. L’œuvre polymorphe de Broodthaers s’y trouve génétiquement ressaisie : méthodes de fragmentation, stratégies d’association, tactiques de dissémination, réarticulations mytho-critiques, poétique du détournement, déconstruction du spectacle, etc. – autant de gestes et d’intuitions au travers desquels il « déclare la guerre » dans l’art. L’historiographie de l’art contemporain manque parfois de la patience du détail. Elle sous-estime la portée des plongées de la micro-histoire. Le démon du général lui tient trop souvent lieu de vision. Il lui faudrait plus de travail de proximité avec la réalité des œuvres, de leurs contextes et paratextes. Et, au-delà de l’histoire des artistes et des « œuvres », il lui faudrait aussi une histoire des expositions et une histoire de l’exposition (de la forme-exposition, de mode de constitution, d’institution, d’existence et de signification de l’art exposé). C’est ce que cherchent à vérifier cet ouvrage et l’exposition qui l’accompagne. BUREN, Daniel, Les Écrits (1965-1990), Tome I : 1965-1976, Bordeaux, Capc Musée dʼart contemporain de Bordeaux, 1991. Les écrits (1965-1990), Daniel Buren, textes réunis et présentés par Jean-Marc Poinsot, CAPC Musée d'Art Contemporain de Bordeaux, 1991, France, 3 tomes. CAGE, John, Une année dès lundi : conférences et écrits, Paris, Textuel, 2006. Une année dès lundi permet de redécouvrir John Cage (1912-1992), artiste américain aux idées foisonnantes, à la fois compositeur, écrivain et peintre. Connu en France pour ses compositions qui ont révolutionné la notion d’œuvre musicale, il apparaît à travers ce recueil comme un écrivain et un penseur de premier plan. L’ouvrage qui se présente sous la forme d’un album est un ensemble composite qui réunit des réflexions sur la musique et sur l’art. Dans ce questionnement sur l’engagement et le rôle de l’artiste à travers des textes d’une inventivité impressionnante, John Cage joue sans cesse avec l’espace, le graphisme et la typographie. Moment charnière dans l’œuvre de John Cage, pour qui il n’existe pas de barrière entre création musicale et poétique, Une année dès lundi constitue une réflexion capitale de l’artiste sur le principe qui lui tenait tellement à cœur, celui de l’indétermination, appliqué ici aux mots et à l’écriture. CHAPOULIE, Jean-Marc, Alchimicinéma : enquête sur une image invisible, Dijon, Les Presses du réel, 2008. Une réflexion du cinéaste / vidéaste / commissaire d'exposition sur l'image en mouvement et son spectateur. Une personne qui regarde le paysage ou les étoiles depuis sa fenêtre, qui jette un œil sur la couverture des livres dans la vitrine du libraire ou sur le corps des passants dans la rue s'adonne à un art d'agrément sans en faire profession, sans but utilitaire, destiné à son seul plaisir. La réflexion proposée par Jean-Marc Chapoulie sous le titre d'Alchimicinéma tente de situer l'axe d'observation de l'image en mouvement dans le territoire des mateurs anonymes, des inconnus qui considèrent, comme les hédonistes, que les passions et le plaisir sont naturels à l'homme, des sans-grades qui matent en filmant ou qui filment en matant, naturellement, par passion et par plaisir. De Jean-Luc Godard à Jean Nolle, des Frères Lumière à Jojo, entre electrotyping et Youtube, Alchimicinéma ouvre grand le territoire du filmeur. 33 CHARLET, Nicolas, Les écrits dʼ Yves Klein, Transédition, 2005. Yves Klein (Nice, 1928 - Paris, 1962) fut judoka, peintre, sculpteur, voyageur, poète, membre fondateur du nouveau réalisme. Connu pour ses monochromes au bleu profond - le bleu Klein (IKB) -, son exposition du Vide, ses modèles devenus pinceaux vivants (traces de corps nus sur la toile), ses empreintes de la nature, végétaux, vent, feu, eau ou terre. Ses voyages, la Cosmogonie des rose-croix de Max Heindel, le Journal d'Eugène Delacroix, L'Air et les songes de Gaston Bachelard, deux générations d'abstraits depuis Malevitch, la langue d'Antonin Artaud ou des lettristes ont conduit la réflexion de Klein. Trajectoire fulgurante, œuvre complexe et cohérente, impact majeur sur plusieurs générations d'artistes. Quand Yves Klein meurt à 34 ans il laisse un imposant corpus d'écrits, pour la plupart inédits : journaux, manifestes, utopies, poésies, essais, manuels, livres d'artiste, théories de l'art, discours, conférences, récits, scénarios, correspondance, etc. Aux Archives Klein, Nicolas Charlet a pu établir ces textes, les organiser, les identifier. La réflexion qu'il développe dans cet ouvrage à partir de ce matériau jusqu'alors non exploité constitue une analyse passionnante et minutieuse de l'artiste, sa vie et son œuvre. Ses écrits de jeunesse préfigurent l'esthétique du monochrome. Son association avec le critique Pierre Restany, la systématisation du discours dans le processus de création, enfin la dimension médiatique du personnage ont contribué à faire de Klein l'un des premiers artistes de la scène mondiale. DE KOONING, Ecrits et propos, Paris, Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, 1998. De Kooning écrivain est à n'en pas douter le premier peintre théoricien de l'époque post-moderne. Au fil de conférences organisées à l'initiative de Bernett Newman, ou au Studio 35 à New York en 1949 et 1950, il expose avec une rare clairvoyance son déni de tout style, son aversion pour toute norme. De manière existentielle, il oppose au "confort de la pure forme" (néo-plasticisme de Mondrian, constructivisme, suprématisme) la perte des repères, l'instabilité et le déséquilibre auquel est condamné dorénavant l'artiste mesure de toute chose. DEZEUZE, Daniel, Textes, entretiens, poèmes, 1967 – 2008, Paris, Beaux arts de Paris éditions, 2008. Dezeuze s'exprime avec sapeur et perspicacité sur Cézanne, Malévitch, Munch, Goya, Parmentier, Clyfford Still, et d'autres. Mais on trouve également des réflexions sur des matières plus éloignées ; qu'on en juge : les Gnostiques, le Mexique, l'art du colophon dans la peinture chinoise... A ce choix déjà dense, on a ajouté ici l'ensemble des interviews et des poèmes donnés par l'artiste... Fondée sur une connaissance historique, linguistique, culturelle, politique, souffrant sans doute peu d'exemples parmi ses contemporains français, l'œuvre de Daniel Dezeuze est paradoxalement - ou en conséquence - marquée par la transparence, le jeu, l'improbable, l'économie, la discrétion, la retenue. Elle hésite entre la litote et l'ellipse. Elle fait de l'allusion sa force. Elle y gagne en intonation, en tranchant, en radicalité. DOLLA, Noel, La parole dite par un œil, Paris, LʼHarmattan, 1995. DURHAM, Jimmie, Écrits et manifestes, Paris, Beaux arts de Paris, 2009. Cet ouvrage, dont l'édition est établie par Nathalie Ergino, rassemble les principaux textes, écrits militants ou prises de position artistiques de Jimmie Durham. Traduits pour la première fois en français par Laurent du Pasquier, ils sont publiés à l'occasion de la rétrospective qui lui est consacrée au Musée d'art moderne de la Ville de Paris en 2009. Jimmie Durham écrit depuis toujours. La poésie laisse place au cours des années 1970 aux textes militants pour venir ensuite compléter son travail d'artiste à partir des années 1980. 34 FAROCKI, Harun, Reconnaître et poursuivre, Théâtre typographique, 2002. Recueil de textes du cinéaste allemand suscités par le travail de recherche autour des films documentaires. FILLIOU, Robert, Histoire chuchotée de lʼart, Edition Clémence Hiver, 1994. Poèmes exposant avec beaucoup de clarté le travail d'un artiste incontournable maniant humour, dérision et profondeur de réflexion. FILLIOU, Robert, Longs poèmes à finir chez soi, Bruxelles, Edition Leeber – Hossmann, 1984. Cette série des Longs poèmes à terminer chez soi de 1961, nous permet de retrouver l’esprit facétieux et le goût de l’artiste pour les idées multiples, les mots, la poésie ouvre une réflexion plus large sur le langage, la communication et l’échange. GRAHAM, Dan, Ma position, écrits sur mes œuvres, Dijon, Les Presses du réel, 1992. HELION, Jean, Mémoire de la chambre jaune, Paris, Ecole des Beaux arts, 1998. En 1983, Jean Hélion se rend compte que bientôt il aura perdu la vue. Il monte alors dans la chambre où il a remisé tout au long de sa vie ses tableaux inachevés et les commente l'un après l'autre. " Il est beaucoup plus supportable pour un peintre de regarder une œuvre inachevée qu'il rêve de parfaire, qu'une œuvre apparemment aboutie, bien exécutée. Ce dernier mot est cruellement juste. Il y a, dans toute œuvre ce sentiment qui me conduit durant cette méditation dans la chambre jaune, à rechercher des œuvres qui poussent encore, qui n'ont pas reçu le coup de grâce de la finition. " JUDD, Donald, Ecrits 1963-1990, Paris, Daniel Lelong, 1991. Textes extraits de diverses revues et publications, 1963-1990. KAPROW, Allan, L'art et la vie confondus, Paris, Centre Georges Pompidou, 1996. Allan Kaprow est une des figures les plus influentes de l'art américain contemporain. Célèbre dès les années cinquante pour ses Happenings, il est également connu pour ses essais, parmi les plus profonds, les plus provocants, les plus marquants de sa génération. Depuis ses premiers écrits importants (L'héritage de Jackson Pollock, 1958) jusqu'à ses essais les plus récents (Le sens de la vie, 1990), Kaprow a centré sa recherche philosophique sur la relation paradoxale qu'entretiennent l'art et la vie, et partant, sur la question de la nature du sens. Significativement, cette réflexion s'est développée en une époque de bouleversements artistiques et technologiques constants. Depuis le modernisme des années cinquante jusqu'au postmodernisme fin de siècle, depuis les premiers temps de la télévision jusqu'à l'ère de l'informatique, Kaprow a écrit sur les frontières floues qui délimitent les genres, les médias, la culture, l'expérience. Notre définition de l'œuvre d'art et sa relation à la vie forment l'axe principal d'une réflexion qui témoigne non seulement du développement d'une démarche artistique personnelle, mais qui commente également l'évolution contemporaine de l'art. Dispersés dans la presse artistique sur une période de trente ans, et rassemblés ici pour la première fois par Jeff Kelley, les essais de Kaprow - artiste expérimentateur dont l'oeuvre se veut plus proche de la vie que de l'art - apparaissent comme les pierres de touche d'une carrière créatrice, dont ils constituent peut-être la part la plus accessible et la plus durable. 35 KELLEY, Mike, Minor histories: statements, conversations, proposals, Cambridge, Mass. London, The MIT Press, 2004. This collection of essays and illustrations documents the work of Kelley, the Los Angeles-based artist who once drew a swastika on Abe Lincoln’s forehead and called the resulting image With Malice toward None: With Charity for All; who founded the ironic noise band Destroy All Monsters before punk broke; and who posited, in Fresh Acconci (1996), "a specialized subcultural erotica for the artworld despite what could be construed as its deconstructive pretensions"—among many other actions and reactions. For this volume, UCSD art historian Welchman divides Kelley’s texts into five categories. The first 20 brief "Statements" provide Kelley’s frank commentary on a particular piece’s intentions or backstory. The much longer essay "The Meaning is Confused, Spatiality, Framed" concerns multiple pieces, and includes a discussion of Harry Harlow’s experiments with primates and emotion, while the last piece of the section comprises a set of answers to questions posed by the curators of Eye Infection, a 2001 group show at Holland’s Stedelijk Museum. Three other sections, "Image-Texts," "Architecture" and "Ufology" concern Kelley’s work with text panels, proposed textual interventions and UFO imagery. Many of these pieces have been published before in art magazines, but anyone who cares about post-1960s performance and video art will be very glad to have them in one place. Newcomers to the artist’s work may prefer to start with Foul Perfection, Kelley’s set of essays and commentaries on other artists, since writing about the work of others affords Kelley more opportunity for stretching out and unpacking the sort of startling historical cross-connections and commentaries that make his own work so compelling. But whether writing about his work or that of others, Kelley remains one of the most incisive artists around. 62 illustrations. KIRILI, Alain, Mémoires de sculpteur, Paris, Edition des Beaux arts, 2007. Cet ouvrage réunit un ensemble d'entretiens entre Alain Kirili et des artistes, architectes, écrivains et conservateurs comme Nicole Barbier, Jérôme Bourdellon, Louise Bourgeois, Martine Dancer, Marilia Destot, Amahiguere Dolo, Bernadette Dufrêne, William Jeffett, Charlotta Kotik, Julia Kristeva, Serge Lemoine, Eugène Leroy, Sylvia Lopes, Ariane Lopez-Huici, Maria Mitchell, Christian de Portzamparc, Patrick Ramade, Raphaël Rubinstein, Philippe Sollers, Edmund White. Il comprend également des notes d'atelier où Alain Kirili s'exprime sur sa pratique, les relations qu'il entretient avec la musique, en particulier le jazz, et avec les artistes. Ces Mémoires de sculpteur sont abondamment illustrés de photographies inédites de l'artiste au travail et de portraits réalisés lors des entretiens. LABELLE-ROJOUX, Arnaud, Lʼacte pour lʼart, Paris, Editeur Evidant, 1988. Épique, exaltée, provocante est l'histoire, ou plutôt " contre-histoire " de l'art-action, qui va des futurismes à l'art performance, et passe par Dada, le Bauhaus, les happenings, Fluxus ou l'art corporel. Longtemps rebelle à toute fixation, peuplée de trous noirs, cette histoire semble se poursuivre à présent dans de nouvelles pratiques plus conformistes et " spectacularisées " issues du théâtre, de la danse, de la musique, voire de la littérature. Rédigé il y a presque vingt ans dans le feu de l'action, L'Acte pour l'art visait à rendre compte, y compris par la langue, le style, la forme, des mouvements, événements, moments volatils constituant ce creuset essentiel de la modernité jusqu'alors singulièrement sous-estimé par les panoramas artistiques du XXe siècle. Le contexte est aujourd'hui différent. L'art-action est désormais homologué, sorti de la clandestinité. Moins souterrain, le mot performance fait florès. Parlons-nous donc toujours, encore, dé la même chose, même si demeure intacte, au-delà des fausses certitudes historiques, l'inépuisable réflexion sur le fugitif et l'éternel ? LEVE, Edouard, Fictions, photographies et textes, Paris, P.O.L, 2006. Sur fond noir et sol noir, des personnages habillés de noir se livrent à des actions collectives dont le sens nous échappe. Saugrenues, poétiques ou inquiétantes comme dans un rêve, les scènes ne semblent pas étonner ceux qui les interprètent : ils gardent, quelle que soit la situation, un sérieux de cérémonie. Les modèles sont de tous âges. Les signes sociaux sont effacés par l'harmonie noire de leurs sobres vêtements. A la différence de ses travaux antérieurs, qui s'inspiraient de codes visuels établis (Rugby, Pornographie, Actualités), Edouard Levé a conçu ces tableaux vivants d'imagination en les dessinant, sans se référer à un univers sémiologique préexistant. Il déjoue les certitudes de la représentation. Le sens fuit à mesure que l'on s'en approche. Aucune solution n'est donnée à ses rébus esthétiques. Quant au texte, il ne faut pas compter sur lui pour nous révéler des secrets. Ni critique d'art explicative ni poésie traquant l'analogie du verbe et de l'image, il s'inspire des photographies pour mieux les brouiller. 36 LEWITT, Sol, Paragraphs on conceptual art, Artforum, 1966. MORELLET, François, Mais comment taire mes commentaires, Paris, Ecole des Beaux arts, 1999. François Morellet a toujours été attaché à transmettre le fruit de ses découvertes et de ses recherches, à travers des textes, des tracts et des entretiens. Cette édition présente un choix d'écrits, de 1949 à 1999. On verra comment il fait semblant de faire croire à une économie de moyens, et pourquoi cet art de la litote, appliqué à des œuvres géométriques, rejoint les bérets basques de Raymond Devos, à une nuance près : si elles n'ont pas de sens, c'est parce qu'on peut les lire dans les deux sens comme les palindromes qu'il aime tant, ou que peut-être, comme les décimales du nombre pi, elles ont une infinité de sens. Chaque spectateur y trouvera ce qu'il aura apporté luimême dans son pique-nique. PANE, Gina, Lettre à un(e) inconnu(e), textes réunis par Blandine Chavanne et Anne Marchand, Paris, ENSBA, 2003. Les écrits de Gina Pane rassemblent ses textes publiés et dactylographiés, ainsi que ses notes de travail : projets, commentaires, poèmes, rêves et réflexions. Ils sont présentés autour de quatre grandes notions qu'elle énonce, en 1974, dans Lettre à un(e) inconnu(e) : " ART /SCIENCE / POLITIQUE / QUOTIDIEN. " Ces chapitres donnent un éclairage nouveau et intimiste sur les thèmes qui lui sont chers et sur la force de son engagement. On y trouve aussi bien les listes des objets " utilisés en permanence ", " utilisés ponctuellement " ou construits par l'artiste, que ses réflexions personnelles sur le corps, la douleur, le langage, la pédagogie ou sa définition de l'art. Accompagnés de dessins inédits, ces écrits constituent un complément indispensable pour mieux connaître Gina Pane. PARMIGGIANI, Claudio, Stella sangue spirito, Arles, Actes Sud, 2004. Déjà publié en italien sous le titre Stella, sangue, spirito, ce recueil a été enrichi de textes inédits, de nature et de provenance diverses. Tirés des cahiers et des notes de travail de Claudio Parmiggiani, ces écrits ont été directement suscités par des questions posées à l'Artiste dans un dialogue et en une sorte de parcours à rebours finissant par dessiner un portrait, même involontaire. PARMIGGIANI, Claudio, Apocalypsis Cum Figuris, éditions Umberto Allemandi, 2008. PARRENO, Philippe, Speech bubbles, Dijon : Les Presses du réel, 2001. En regard de la traduction jusqu'alors inédite en français de Snow Dancing (qui servit de script à l'une des plus fameuses expositions de Philippe Parreno), Speech Bubbles est un florilège d'écrits hétérogènes, dont la réunion permet d'entrer un peu plus encore dans la pensée de l'un des artistes les plus complexes, les plus intrigants, mais aussi probablement le moins décrypté de la période actuelle. PENONE, Guiseppe, Respirer l'ombre, Paris, Ensb-a, 2000. Respirer l’ombre est la part dévolue au langage du surprenant dialogue, pour le reste prioritairement fait de gestes, avec ce que nous appelons la nature, entamé par l’artiste voici plus de trente-cinq ans. Un dialogue dont on remarquera qu’il est toujours mezzo voce : la conscience qu’a Penone d’une fraternité avec les pierres ou les plantes (il sait, comme Klee, que l’homme est nature, morceau de nature dans l’aire de la nature »), sa familiarité décontractée avec l’Antiquité (l’Italie n’est-elle pas ce pays où l’histoire de l’art tient lieu d’histoire tout court ?) le fait converser d’égal à égal avec l’arbre et le ruiseau, tutoyer leurs divinités tutélaires (empruntées surtout au panthéon gréco-romain, 37 mais s’y invite ici ou là un dieu exotique). Respirer l’ombre peut se lire comme un recueil de récits mythiques, de paraboles fondatrices, sans qu’on puisse y déceler la moindre trace de pathos ou de grandiloquence ; le mythe prend des allures du haïku cher à Roland Barthes, et les textes de Penone parlent des choses cachées et des commencements du monde avec la précision économe et discrète d’un journal de bord. PISTOLETTO, Michelangelo, Le Ultime Parole Famose, Turin, 1967, traduction française dans Arte Povera, Art Editions Villeurbanne, 1989, pp. 231-234. ROTHKO, Mark, Ecrits sur lʼart, 1934 – 1969, Paris, Flammarion, 2005. Lettres à ses amis peintres - Barnett Newman, Robert Motherwell, Adolph Gottlieb -, récits de voyage en Europe, notamment à Paestum où Rothko affirme qu'il a «toujours peint des temples grecs sans le savoir», description d'étés en famille dans les campus américains où il donne cours, cahiers de notes où Rothko parle de l'importance du surréalisme, de Picasso ou de Miró, confessions amères sur le règne des marchands et des critiques d'art, manifestes et réponses à des conservateurs et à des critiques, ces Écrits sur l'art rassemblent tous les textes de Mark Rothko depuis ses débuts, en 1934, jusqu'en 1969, un an avant son suicide. Confiés à des musées américains ou conservés par ses enfants, ces écrits étaient jusqu'alors inédits. Ils nous révèlent l'ambition de l'un des plus grands peintres du XXe siècle : «Les tableaux doivent être miraculeux : à l'instant où l'un est achevé, l'intimité entre la création et le créateur est finie. Ce dernier est un étranger. Le tableau doit être pour lui, comme pour quiconque en fait l'expérience plus tard, la résolution inattendue et sans précédent d'un besoin éternellement familier. RUTAULT, Claude, La peinture photographe, Genève, Art&Public, 2001. Claude Rutault's writings on relationships between painting and photography. SNOW, Michael, Des écrits 1958-2001, Paris, Ensb-a, Centre Georges Pompidou, 2002. Recueil subjectif de textes de l'artiste canadien, écrits en correspondance avec son travail, et commentés par lui. Jeux de langage et mise en page participent à l'appréhension et à la compréhension de son œuvre multiforme. TOMA, Yann, Part de jouissance, Paris, Jannink, 2007. Si Lénine avait choisi une autre carrière, il aurait pu être P.D.G. et aurait distribué des parts de jouissance. Yann Toma, lui, est Président à vie de Ouest-Lumière et vient d’écrire Part de jouissance, texte publié aux éditions Jannink dans la collection « L’Art en écrit ». Il y explique la stratégie de son groupe et en particulier tout ce qui concerne l’émission des Parts de jouissance. Ainsi, le Président Toma développe, avec la clarté qui le caractérise, toutes les questions que l’on a pu se poser sur Ouest-Lumière. L’Art Présidentiel s’apparente à celui d’artistes iconoclastes : Duchamps, Picabia, Filliou, John Cage, Kaprow, Nam June Paik, Beuys, Ben ou Spoerri. Mélange inclassable de Dada, Surréalisme, Fluxus ou encore Situationnisme. Il tourne en dérision le jargon ampoulé du capitalisme et estime avec certitude que la rédemption artistique passera par le rayonnement de Ouest-Lumière. En réalité il est son propre mouvement. L’ouvrage de Yann Toma est accompagnée d’une Part de jouissance, pièce unique signée et numérotée, caviardée par intervention présidentielle – technique mixte. UFAN, Lee, Un art de la rencontre, Arles, Actes Sud, 2002. Après un entretien avec le journaliste d'art Henry-François Debailleux sur sa peinture et sa sculpture (rôle de l'abstraction, utilisation de formes élémentaires et de l'espace, non-couleur, matériaux bruts…), la japonaise Lee Ufan éclaire par ses écrits ce qui anime son art. 38 ZAUGG, Rémy, Le musée des beaux-arts auquel je rêve ou le lieu de l'œuvre et de l'homme, Dijon, Les Presses du réel, 1995. Transcription de la conférence donnée le 1er décembre 1986 au Kunstmuseum de Bâle à l'occasion du 50e anniversaire du bâtiment actuel, organisée par le Verein der Freunde des Kunstmuseum Basel et la Kunsthalle de Bâle. ZAUGG, Rémy, La ruse de l'innocence : chronique d'une sculpture perceptive (1973-1980), Dijon, Les Presses du réel, 1997. « Les textes de ce volume sont la trace de ma relation avec une sculpture. L’écriture a été un instrument asservi à la perception compréhensive pour la mise en forme de la perception réflexive révélant l’œuvre. Elle m’a aidé à interroger et à apprendre, pas à dispenser un savoir. Ceci explique la nature studieuse des textes, leurs circonvolutions, leurs détours et retours, les hésitations d’une progression nécessairement empirique à l’entour et autour de la sculpture. » ZAUGG, Rémy, Constitution d'un tableau : journal 1963-1968, Dijon, Art et art, 1989. « Ma foi en l’école des beaux-arts ne dura que quelques heures. Pourquoi fallait-il d’abord dessiner avec un crayon des verticales, et rien que des verticales ? Puis des horizontales et uniquement des horizontales ? J’étais totalement dérouté. (...) Les esquisses perceptives du tableau La Maison du pendu peint par Cézanne et regroupées aujourd’hui sous le titre Constitution d’un tableau ont été faites par un étudiant entre 1963 et 1968. » 39 ENTRETIENS > Entretiens Sélection ASHTON, Dore, Rencontre avec Marcel Duchamp, Paris, L'échoppe, 1996. BERNADAC, Marie-Laure, Annette Messager : mot pour mot : textes, écrits et entretiens, Dijon, Les Presses du Réel, 2006. BOUGLE, Frédéric, 1-1=2 : entretiens / Fabrice Hybert, Nantes, Joca seria, 1992. BOUTOUX, Thomas, L'entretien / Guillaume Leblon, Paris, Paraguay Press, 2009. BOVIER, Lionel, JEANJEAN, Stéphanie, Deux ou trois choses que je sais d'elle... : écrits et entretiens, 1966-2003 / Olivier Mosset, Genève, Musée d'art moderne et contemporain, 2005. CATOIR, Barbara, Conversations Antoni Tapiès : précédées d'une introduction à son œuvre, Paris, Cercle dʼart, 1988. CHEVRIER, Jean-François, Essais et entretiens 1984-2001 / Jeff Wall, Paris, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, 2001. DURAND, Régis, Jean-Luc Moulène : documents 1 : entretiens, Paris, Jeu de Paume, 2005. DUROZOI, Gérard, Jacques Villeglé : œuvres, écrits, entretiens, Paris, Hazan, 2008. ELGER, Dietmar, OBRIST, Hans Ulrich, Gerhard Richter: Text, writings, interviews and letters 1961-2007, Londres, Thames and Hudson, 2009. FIETZEK, Gerti, Having been said: writings and interviews of Lawrence Weiner 1968 – 2003, Ostfildern, Hatje Cantz, 2004. 40 GRENIER, Catherine, La vie possible de Christian Boltanski, Paris, Seuil, 2007. JULIET, Charles, Entretien avec Pierre Soulages, Caen, L'Echoppe, 1990. JUNGO, Jean-Paul, Doué pour la peinture : conversations avec Jean-Paul Jungo / Luc Tuymans, Genève, Mamco, 2006. KLOSSOWSKI, Pierre, simulacra / entretien avec Rémy Zaugg, Bern, Kunsthalle de Bern, 1981. LEQUEUX, Emmanuelle, DAIVE, Jean, DEBAILLEUX, Henri-François, Rauschenberg : in the gap between : entretiens avec Robert Rauschenberg, Paris, Archibooks, 2006. MICHAUD, Yves, Entretiens avec Sam Francis : réalisés les 14, 15, 16 et 17 mai 1988 à Santa Monica, Californie, Paris : Les presses artistiques, 1998. OBRIST, Hans Ulrich, BERNADAC, Marie-Laure, Destruction du père, reconstruction du père : écrits et entretiens 1923-2000 / Louise Bourgeois, Paris, D.Lelong, 2000. OBRIST, Hans Ulrich, Hans Ulrich Obrist, Interviews : volume I, Milan, Charta Florence, Fondazione Pitti Immagine Discovery, 2003. OBRIST Hans Ulrich, Conversations volume 1, Paris, Manuella, 2008. OBRIST, Hans Ulrich, Interview / Hans-Peter Feldmann, Cologne, W. König, 2009. PEPPIAT, Michael, Entretiens avec Francis Bacon : 1963-1989, Paris, Lʼéchoppe, 1998. PUGNET, Natacha, Figures d'artistes : entretiens avec Edouard Boyer, Pierre Buraglio, Mark Dion, Herman de Vries, Ernest T. - Tarrop & Glabel - Letaris - Bert Duponstoq, Joan Fontcuberta, Trevor Gould, Christian Jaccard, Lefevre Jean-Claude, Oscar Molina, François Morellet, Niele Toroni, Claude Viallat, Paris, Archibooks, 2008. RADRIZZANI, Dominique, Le dessin impossible de Christian Boltanski : entretiens et documents, Paris, Buchet Chastel, 2010. REITHMANN, Max, La mort me tient en éveil : choix d'entretiens et essais / Joseph Beuys, Toulouse, ARPAP, 1994. ROUSSEL, Danièle, Lettres de prison : lettres de prison (1991-1997), lettres et entretiens / Otto Muehl, Dijon, Les Presses du réel, 2004. 41 SANS, Jérôme, HONORE, Vincent, Chen Zhen : les entretiens, Paris, Les Presses du réel, 2003. SANS, Jérôme, BOEDEC, Morgan, GAUTHIER, Léa, Entretiens avec Jonas Mekas, Paris Expérimental, 2006. STECH, Fabian, J'ai parlé avec Lavier, Annette Messager, Sylvie Fleury, Hirschhorn, Pierre Huyghe, Delvoye, D.G.-F., Hou Hanru, Sophie Calle, Ming, Sans et Bourriaud, Dijon, Les Presses du réel, 2007. SYLVESTER, David, Entretiens avec Francis Bacon, Milan, Skira, 2005 (1 ère édition : 1989) TREMEAU, Tristan, Entretien entre Daniel Dezeuze et Tristan Trémeau, Paris, février 2003, SaintBenoît-du-Sault, Tarabuste, 2003. VENET, Bernar, BESSON, Christian, La conversion du regard : textes et entretiens, 1975-2000, Genève, MAMCO, 2000. WELCHMAN, John, Interviews, conversations, and chit-chat 1986-2004 / Mike Kelley ; with AA Bronson, Larry Clark, Kim Gordon, Dijon, Les Presses du réel, 2005. WILKIN, Karen, Giorgio Morandi : oeuvres, écrits, entretiens, Paris, Hazan, 2007. YARD, Sally, De Kooning : oeuvres, écrits, entretiens, Paris, Hazan, 2007. ZAUGG, Rémy, Conversations avec Jean-Christophe Ammann : portrait, Dijon, Art et art, 1990. Entretien avec Acconci, Baldessari, Fabro, Centre culturel français de Turin, Turin, Lindau, 1999. Richard Serra, Ecrits et entretiens : 1970-1989, Paris : D. Lelong, 1990. Couleurs et mots : entretiens / Zao Wou-Ki, Paris, Le Cherche-Midi, 1998. 42 THEORIE DE L’ART COMTEMPORAIN > Théories de l’art contemporain Ouvrages critiques/ esthétiques ABECASSIS, Nicole, Comprendre lʼart contemporain, Paris, LʼHarmattan, 2007. Les audaces et les ruptures radicales de l'art contemporain sont proprement déroutantes. Voici un éclairage n'omettant aucune forme de création. Il ne s'agit pas d'un dictionnaire de plus des arts contemporains, mais d'un véritable système théorique articulant la multitude des propositions artistiques contemporaines. L'Histoire générale contemporaine avec ses faits les plus troublants (totalitarisme, génocides, guerre nucléaire, terrorisme international) est aussi prise en compte. AGAMBEN, Giorgio, Qu'est-ce que le contemporain ?, Paris, Payot & Rivages, 2008. Texte de la leçon inaugurale du cours de philosophie théorétique donné en 2005-2006 à l'Université IUAV de Venise. Cette étude, fondée sur des écrits de philosophes, de poètes, de scientifiques, offre des pistes de réflexion concernant la question que pose le présent. AMEY, Claude, Mémoire archaïque de l'art contemporain : littéralité et rituel, Paris, L'Harmattan, 2003. Malgré des formations sociales et culturelles diamétralement opposées aux nôtres, "l'art" dit primitif avec ses rituels manifestent, une troublante parenté avec les arts contemporains ; notamment plastiques et spectaculaires. L'approche ici du rituel archaïque essaye de comprendre la nature de cette ressemblance, ce qui fait des artefacts archaïques des formes peut-être plus proches de celles de l'art contemporain, que celui-ci n'est proche de l'art des quelques siècles qui précèdent l'art moderne. ARDENNE, Paul, GOUMARRE, Laurent, BEAUSSE, Pascal, Pratiques contemporaines, lʼart comme expérience, Paris, Dis voir, 1999. Les artistes sont aujourd’hui des passeurs. En recyclant des images issues des médias ou de films…ils ne proposent plus d’œuvres – ni même d’objets d’art- mais des processus, des propositions de situations à expérimenter en commun. On assiste ainsi à l’émergence d’hyper-œuvres, sans auteur ni linéarité narrative, explorant l’idée que toute forme d’histoire est déjà une interprétation qui peut toujours être reprise et réinterprétée par un spectateur qui va s’intégrer à ces processus et fabriquer lui-même une histoire entre réalité et fiction. L’art devient expérience, l’œuvre d’art un interstice social. ARDENNE, Paul, Extrême: esthétiques de la limité dépassée, Paris, Flammarion, 2006. Notre époque est émotionnelle : elle aime les sensations fortes, les défis délirants, la violence. Ces excès en tous genres, elle se les représente volontiers sous une forme extrême, où l'accent est mis sur ce qui chavire nos sens : l'intensité, la démesure, le moralement inadmissible, l'horreur. Un élan destructeur au point de rendre légitime, en termes spectaculaires, une " esthétique de la limite dépassée ". L'objet de ce livre est double. D'une part, documenter par le menu les formes d'expression contemporaines fortes de ce désir de dépassement esthétique : spectacles superlatifs, performances artistiques engageant la souffrance, documents d'actualité insoutenables, images de la pornographie dure, cinéma violent, mises en scène de la scatophilie, idolâtrie de la mort et du cadavre. D'autre part, analyser le glissement vers l'esthétique extrême que consacre, plus qu'aucune 43 autre, la société occidentale. Magnétique et médiatique, la représentation de l'extrême y constitue désormais une véritable culture, un nouveau référent, un but. Fourmillant d'exemples, cet essai s'attache enfin à apporter une réponse à ce questionnement cardinal : quel avenir, en Occident, pour le spectacle du pire ? Car à l'esthétique extrême il y a, en bout de course, une conséquence dramatique : l'épuisement du désir de voir. Que faire dès lors pour revivifier ce désir sinon, à plus ou moins court terme, devoir extrêmiser l'extrême lui-même et ses représentations ? BELTING, Hans, LʼHistoire de lʼart est –elle finie ?, Nîmes, Jacqueline Chambon, 1989. Depuis Hegel, on nous dit et redit que l'art est fini. Pourtant il continue, de façon désordonnée et imprévisible, étonnante ou banale. Ce qui amble en revanche irrémédiablement perdu, c'est l'idée d'un développement ordonné, l'idée d'une histoire des styles ou des formes. En ce sens, la fin de l'histoire de l'art, c'est d'abord la fin de l'art comme histoire. Hans Belting, historien de l'art, byzantiniste, professeur à l'université de Munich, fait le diagnostic de cette mort. Aujourd'hui, à l'époque postmoderne de l'éclatement des pratiques artistiques, c'est une conception ouverte et pluraliste qui doit prévaloir : il nous faut revenir de l'histoire aux oeuvres. Les rêves de grandes théories unitaires sont nostalgiques, nous devons tenir compte d'une expérience plurielle, fragmentaire, parfois contradictoire, qui est celle même de l'art contemporain. C'est à ce prix que non seulement peut être surmonté le divorce entre l'histoire de l'art et l'art vivant mais que l'expérience du présent peut nous faire voir autrement le passé L'histoire de l'art est-elle finie ? Oui, mais comme fin d'une illusion et ouverture d'un travail. BENJAMIN, Walter, Lʼœuvre dʼart à lʼère de sa reproductibilité technique, Paris, Allia, 2003. C'est dans cet ouvrage que Walter Benjamin développe sa thèse sur la déperdition de l'aura. À l'inverse des icônes qu'on voyait, par exemple, dans les églises orthodoxes, où l'emplacement et la vibration de l'œuvre étaient uniques, propres à une communication mystique, les techniques de reproduction de masse, notamment l'imprimerie et la photographie, ont contribué à la déperdition de l'aura propre d'une œuvre unique, désincarnée par sa reproductibilité et sa déclinaison dans d'infinis sous modèles. Désolidarisé des valeurs de culte véhiculées par la classe dirigeante, l'art perd ainsi son autonomie originelle. Dans son ouvrage Benjamin propose également une analyse de l'image cinématographique, ainsi qu'une réflexion sur la dimension politique et sociale de l'art à l'époque de la reproductibilité technique. Cette thèse a été remise au goût du jour notamment à travers la critique d'art contemporain, à la fin des années 1990, qui y voyait une prémonition du changement de statut de l'œuvre d'art. Dès le début du XXe siècle, avec le dadaïsme notamment, des œuvres éphémères et iconoclastes ont modifié la perception et le statut de l'œuvre d'art, dépouillé des ornements classiques conférant aux œuvres d'art un statut sacré à travers leur beauté platonicienne et leur immuabilité. Le Pop Art a consacré la sérialisation industrielle d'artefacts, sans intervention nécessaire de l'artiste ; cette désincarnation de l'œuvre d'art a contribué par la suite à l'émergence de la performance, forme d'expression « authentique » douée d'une aura psychique quoique momentanée. Ainsi, Walter Benjamin anticipe un thème central de l'esthétique contemporaine, où se retrouvent Marshall Mc Luhan ou Herbert Marcuse par exemple, L'Œuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique est un des textes majeur de l'histoire de l'art souvent utilisé comme référence. Dans son ouvrage Benjamin effectue sa réflexion autour de trois axes, la reproduction technique et ses conséquences sur l'art, l'image cinématographique et enfin le cinéma, art de masse à dimension politique et sociale. BOURRIAUD Nicolas, Radicant, pour une esthétique de la globalisation, Paris, Denoël, 2009. Que peut nous apprendre l'art sur la globalisation économique? En retour, comment comprendre les nouvelles formes de l'art contemporain à la lumière de cette mutation sociale et intellectuelle? Appuyant son analyse sur l'expérience vécue aussi bien que sur les écrits de Victor Segalen ou les aventures artistiques les plus novatrices aujourd'hui, Nicolas Bourriaud dresse la cartographie d'un monde en mouvement. Entre menace d'uniformisation et tentation du retour aux racines, entre multiculturalisme et traditionalisme qui assignent tous deux les individus à leur prétendue «identité», la culture mondialisée est en quête d'une troisième voie qui sorte du postmodernisme pour aller vers l'«altermodernité» dont ce livre esquisse les figures. Un organisme qui fait pousser ses racines au fur et à mesure qu'il avance : tel est le sens du mot radicant, par lequel Nicolas Bourriaud définit cette modernité émergente, s'opposant à la radicalité qui hanta le siècle précédent. 44 BOURRIAUD Nicolas, Esthétique relationnelle, Dijon, Les Presse du réel, 1998. D'où vient cette obsession de l'interactif qui traverse notre époque ? Après la société de consommation, après l'ère de la communication, l'art contribue-t-il aujourd'hui à l'émergence d'une société relationnelle ? Nicolas Bourriaud tente de renouveler notre approche de l'art contemporain en se tenant au plus près du travail des artistes et en exposant les principes qui structurent leur pensée: une esthétique de l'interhumain, de la rencontre, de la proximité, de la résistance au formatage social. Son essai se donne pour but de produire des outils nous permettant de comprendre l'évolution de l'art actuel : on y croisera Felix Gonzalez-Torres, Louis Althusser, Rirkrit Tiravanija ou Félix Guattari, et la plupart des artistes novateurs en activité. BOURRIAUD Nicolas, Postproduction – La culture comme scénario : comment lʼart reprogramme le monde contemporain, Dijon, Les Presses du réel, 2004. Les artistes actuels évoluent dans un univers de produits en vente, de formes préexistantes, de signaux déjà émis, de bâtiments déjà construits, d’itinéraires balisés par leurs devanciers. Ils ou elles ne considèrent plus le champ artistique comme un musée contenant des œuvres qu’il faudrait citer ou "dépasser", ainsi que le voudrait l’idéologie moderniste du nouveau, mais comme autant de magasins remplis d’outils à utiliser, de stocks de données à manipuler, à rejouer et à mettre en scène. Comment s’orienter dans le chaos culturel et comment en déduire de nouveaux modes de production ? La suite d'Esthétique relationnelle. CAILLET, Aline, Quelle critique artiste ? : Pour une fonction critique de l'art à l'âge contemporain, Paris, LʼHarmattan, 2008. Si l'on en croit les historiens, les critiques d'art et les philosophes, l'art ne pourrait plus à l'âge contemporain assumer une fonction critique : intégration institutionnelle de l'art, récupération par le capitalisme des valeurs et postures alternatives prônées par l'art des années 60/70, fin des grands récits... Autant d'évolutions qui ajourneraient une fois pour toute le projet d'un art critique, conçu comme praxis, à visée émancipatrice, porté par la modernité. Ce constat de clôture constitue, bien au contraire, le nouveau point de départ à partir duquel un art critique doit être repensé. Tel est l'essence même d'une critique artiste qui ajuste son désir de riposte au contexte et excelle dans l'art du contre. Ce qu'invalide le contexte contemporain, c'est une forme d'art, de nature praxique, enferrée dans des postures esthétiques et politiques solidaires d'une certaine conception de la modernité et du projet d'émancipation ou d'autonomisation du sujet fondé sur la connaissance et la prise de conscience. L'art critique n'est ni caduc ni obsolète, il doit simplement analyser le cadre dans lequel il s'inscrit et repenser ses formes, ce que le présent ouvrage esquisse au travers d'un parcours croisé, entre théories esthétiques et pratiques artistiques contemporaines. CAUQUELIN, Anne, Les théories de lʼart, Paris, PUF, "Que sais-je ? ", 3 ème édition, 2007. Les différentes théories philosophiques concernant l'art sont présentées, non pas d'une manière chronologique, mais selon les influences qu'elles ont eues et ont encore sur la pratique artistique. Cela donne ainsi une vision originale de l'influence de la théorie dans le domaine de l'art et permet d'établir des comparaisons entre théoriciens, critiques, commentateurs et artistes. CHALUMEAU, Jean-Luc, Les théories de l'art : Philosophie, critique et histoire de l'art de Platon ème à nos jours, éd. Vuibert, 5 édition, 2009. Les interprétations sont des fonctions qui transforment des objets matériels en œuvres d'art : de Platon à Clément Greenberg, aucune civilisation n'en a fait l'économie. Ces interprétations appartiennent aux différents champs de la critique d'art, de l'histoire de l'art et de la philosophie de l'art. Toutes ces catégories d'interprétation sont considérées ici comme des variantes de la théorie de l'art, qui entretiennent des relations complexes les unes avec les autres. Il ne s'agit pas de savoir quelle forme d'art il conviendrait d'aimer, mais en vertu de quels critères des penseurs cherchent à savoir, depuis toujours, comment séparer l'art de ce qui n'en est pas, comment expliquer son évolution, comment comprendre les relations que l'homme entretient avec celui-ci. " Les Théories de l'art " constituent donc un ouvrage de base présentant et commentant la pensée de quelque cinquante auteurs essentiels qui ont progressivement établi la pensée sur l'art en Occident. 45 CHARBONNEAUX, Anne-Marie, GRENIER Catherine, BUCI-GLUCKSMANN, Christine, Les Vanités dans l'art contemporain, Paris, Flammarion, 2005. Qu'il s'agisse d'œuvres vidéo, de photographies, d'installations, de performances, aussi bien que de peintures et de sculptures, la représentation de la Vanité connaît, depuis le milieu du XXe siècle, un véritable renouveau et fait preuve d'une étonnante actualité. Le vanités dans l’art contemporain est né de ce constat et rend compte de la richesse et de la diversité des expressions perspectives actuelles de ce thème classique de l'histoire de l'art. De quelle manière les artistes contemporains investissent-ils et renouvellent-ils le thème de la Vanité ? Quels sont les enjeux et les significations à la fois esthétiques et morales des œuvres ainsi créées ? Comment comprendre cet intérêt contemporain pour la représentation de la fuite du temps, de l'instabilité et de la métamorphose ? C'est à de telles questions que cet ouvrage cherche à répondre, en proposant au regard et à la lecture, réflexions et documents. CHATEAU, Dominique, La question de la question de l'art : note sur l'esthétique analytique (Danto, Goodman et quelques autres), Saint-Denis, Presses universitaires de Vincennes, 1994. CHATEAU, Dominique, L'art comptant pour un, Dijon, Les Presses du réel, 2009. L'adhésion à l'art contemporain, non pas en tant que genre, concurrent de l'art classique et de l'art moderne, mais en tant qu'il est art et quand il l'est : voilà l'idée traversière qui anime cet essai composé de fragments plus ou moins brefs. L'auteur y défend une attitude esthétique pour laquelle l'objectivité de l'œuvre et des sensations qu'elle procure l'emporte sur toute prétention au jugement par avance. L'art n'est jamais donné a priori, il est à conquérir a posteriori, lorsque la rencontre entre le donné d'un médium et la singularité d'un artiste réussit. Cela suppose qu'une visée ontologique rivalise avec l'attraction culturelle. Cela suppose aussi que soit requalifiée la singularité de la rencontre avec l'œuvre et grâce à elle la surprise qu'elle rend possible, son pouvoir toujours imprévisible de proposer une sollicitation à penser, à élaborer. Requalifier donc le pouvoir de l'œuvre : tel est le souci majeur, dont cet ouvrage se fait puissamment l'écho, en même temps que la tâche la plus urgente dont il représente un possible exemple. CLAIR, Jean, De immundo : apophatisme et apocatastase dans l'art d'aujourd'hui, Paris, Galilée, 2004. « Le temps est loin où saint Bonaventure enseignait la delectatio. Docere et delectare : l’art s’est longtemps donné pour fin, autant qu’instruire l’esprit, de réjouir les sens. Il semble que ce soit d’un tout autre registre que joue l’œuvre contemporaine. Le temps du dégoût a remplacé l’âge du goût. Exhibition du corps, désacralisation, rabaissement de ses fonctions et de ses apparences, morphings et déformations, mutilations et automutilations, fascination pour le sang et les humeurs corporelles, et jusqu’aux excréments, coprophilie et coprophagie : de Lucio Fontana à Louise Bourgeois, d’Orlan à Serrano, de Otto Muehl à David Nebreda, l’art s’est engagé dans une cérémonie étrange où le sordide et l’abjection écrivent un chapitre inattendu de l’histoire des sens. Mundus immundus est ? Le dialogue du Parménide avançait que la crasse et le poil sont deux choses pour lesquelles il n’existe aucune Idée. Du Beau idéal de Platon à ce qu’on pourrait appeler, d’aisthesis, la sensation, et de stercus, les excréments, une esthétique du stercoraire, que s’est-il passé ? Les écrits de Bataille et de Sartre, dans les années 1930, placés sous le signe d’un sacer ambigu, annonçaient cette évolution. Et le pessimisme de Freud qui disait impossible de concilier les revendications de la pulsion sexuelle et les exigences de la civilisation semble se vérifier sous nos yeux. Le problème se pose cependant : en quoi les responsables des grandes institutions culturelles, à Cassel, à Londres, à New York, à Paris, à Venise, trouvent-ils leur intérêt à bénir cette ritualité d’une physiologie nue ? 46 CRIQUI, Jean-Pierre, Un trou dans la vie : essais sur lʼart depuis 1960, Paris, Desclée de Brouwer, 2002. « Un trou dans la vie » est une expression forgée par l'artiste américain Robert Smithson afin de caractériser l'expérience du spectateur de cinéma. Si elle sert ici de titre à un ensemble de textes consacrés aux arts visuels contemporains, c'est que les oeuvres des artistes abordés travaillent toutes à une sorte d'interruption. Cette suspension du monde est un moment fondateur où se conjuguent l'appréhension de l'œuvre et la saisie par lui-même d'un sujet percevant. CUIR, Raphael, Pourquoi y a-t-il de lʼart plutôt que rien ?, Paris, Archibooks + Sautereau éditeur, 2009. Raphael Cuir invite d'éminents spécialistes de l'art, conservateurs de musées, critiques et historiens de l'art, philosophes et artistes, à répondre à la question : «Pourquoi y a-t-il de l'art plutôt que rien ?». Tout en situant la fonction qu'occupe l'art dans les sociétés humaines, relativement à la religion, au désir, à la science, au langage, à l'économie ou à la mort, les auteurs rebondissent sur d'autres questions implicites et enchâssées : pourquoi l'humanité a t-elle créé l'art ? Peut-on imaginer l'humanité sans art ? Pourquoi l'art plutôt qu'autre chose ? Et dans ce cas, plutôt que quoi ? Diverses, complémentaires ou contradictoires, les réponses suggèrent en creux une définition de l'art. Spontanées, recueillies lors d'entretiens réalisés par Raphael Cuir, les réponses sont traitées avec humour, engagement, ou poésie. DAGEN, Philippe, La haine de lʼart, Paris, Grasset, 1997. La France aime-t-elle ses artistes? A en croire une polémique récente, l'art contemporain serait sans nécessité ni avenir, sans amateurs ni acheteurs. Il y aurait d'un côté les tenants d'un bon goût et de l'autre une élite éprise d'hermétisme. Simpliste? Sans doute. Mais les Français défilent en masse devant les Impressionnistes et font la grimace devant l'art d'aujourd'hui. Serait-ce cela, l'exception culturelle nationale? Critique d'art au journal Le Monde, Philippe Dagen affirme les enjeux de cette nouvelle querelle des anciens et des modernes. Il analyse cette haine singulière de l'art, qui jadis alla jusqu'à l'autodafé et ne va plus, aujourd'hui, au-delà de l'indifférence. Les musées ressemblent à des sarcophages. La monomanie du patrimoine étend son empire. L'Etat culturel restreint une aide déjà parcimonieuse. L'influence artistique française à l'étranger s'évanouit. Au nom de la tradition, le classique rétablit sa molle dictature. Pourquoi ce culte de ce qui fut et ce refus de ce qui est? La société française ne demanderait-elle plus qu'une chose à ses artistes importuns: qu'ils la laissent dormir, ou mourir, en paix? DAGEN, Philippe, Lʼart impossible, de lʼinutilité de la création dans le monde contemporain, Paris, Grasset, 2002. Pourquoi l'art est-il presque impossible aujourd'hui ? Parce que la situation lui est défavorable. Parce que la société contemporaine n'a plus de temps à consacrer à ses artistes. Elle réserve son attention aux divertissements que diffuse chaque jour la télévision, aux messages que répète la publicité, aux mythologies qu'exploite un cinéma dit grand public , aux spectacles sportifs, aux loisirs. Ces activités ont pour elles l'écrasante supériorité de la facilité, du nombre, de la masse, de l'argent. On peut en prendre son parti et capituler devant cet état de fait c'est l'attitude la plus confortable. C'est la plus répandue de nos jours - et aussi celle de bien des artistes eux-mêmes qui, certains de n'avoir plus qu'une audience minime, ont réduit leur champ d'action à leur atelier et au musée. Ce livre défend l'attitude contraire. Il en appelle aux artistes vivants contre le spectacle, et à la liberté individuelle contre la fascination collective. DANTO, Arthur, Lʼart contemporain et la clôture de lʼhistoire, Paris, Edition du Seuil, 2000. Arthur Danto, professeur émérite de philosophie à l'université Columbia et critique d'art, prolonge dans ce texte une réflexion entamée en 1996 avec Après la fin de l'art. Il y reprenait à son compte l'assertion de Hegel concernant la mort de l'art et tâchait d'en actualiser l'échéance. Il ne s'agissait pas d'annoncer la fin des productions artistiques, mais celle de l'idée même d'art. L'objet de ce nouveau recueil est de brosser le tableau de l'époque artistique actuelle, où « tout est possible » et où 47 il n'existe plus de critère permettant de dire ce qu'est une œuvre d'art visuel. A. Danto relève en particulier que la démarche de rupture avec le passé, obligatoire pour l'artiste moderne, ne s'impose plus à l'artiste postmoderne : il peut jouer avec le passé et l'utiliser dans ses œuvres. DANTO, Arthur, La transfiguration du banal, Paris, Edition du Seuil, 1998. Trente ans après sa publication, vingt ans après sa traduction française, un ouvrage s’est imposé dans le rayon des classiques de la philosophie de l’art : en effet, La transfiguration du banal d’Arthur Danto a nourri pendant nombre d’années les discussions pointues en ontologie de l’art en proposant une redéfinition de la philosophie analytique de l’art et un regard différent sur l’histoire de l’art même. DIDI-HUBERMAN, Georges, Devant l'image : question posée aux fins d'une histoire de l'art, Paris, Les Editions de Minuit, 1990. Ce livre développe une question critique posée et reposée à nos certitudes devant l'image. Comment regardons-nous ? Pas seulement avec les yeux, pas seulement avec notre regard. Voir rime avec savoir, ce qui nous suggère que l'œil sauvage n'existe pas, et que nous embrassons aussi les images avec des mots, avec des procédures de connaissance, avec des catégories de pensée. DION, Stéphane, Pour une esthétique du renouveau, Paris, LʼHarmattan, 2005. Ce livre se veut provocant. Les opinions définitives et tranchées de l'auteur sur Marcel Duchamp, Andy Warhol, qu'il ne reconnaît pas comme des artistes majeurs de notre temps, peuvent choquer mais on ne peut pas rester insensible à son interrogation radicale sur le "vivre". On ne peut pas, non plus, ne pas s'interroger sur la conception de l'art que l'auteur fustige, celle de ceux que Pierre Bergé appelle les "faiseurs d'art contemporain". DOLEVICZEYI-LE PAPE, Isabelle, L'esthétique du deuil dans l'art allemand contemporain : du rite à l'épreuve, Paris, L'Harmattan, 2009 Tombes, stèles, crânes, reliques... Autant de motifs qui hantent l'art allemand depuis 1945. Peintures cadavériques chez Gerhard Richter, toiles maculées de cendre et de cheveux chez Anselm Kiefer, madones noircies et déliquescentes imaginées par Anne Wenzel : en peinture comme en sculpture, le deuil se manifeste de façon si insistante que nous pouvons légitimement y reconnaître la clef de voûte d'une véritable esthétique outre-Rhin. FOISY, Suzanne, THERIEN, Claude, TREPANIER, Josette, L'expérience esthétique en question : enjeux philosophiques et artistiques, Paris, L'Harmattan, 2009. A travers 4 disciplines, (la philosophie, l'art, l'histoire de l'art et la sociologie) et selon 3 axes, les lieux de l'expérience esthétique, les effets esthétiques, les cultures et interprétations, l'ouvrage tente de comprendre la situation actuelle de l'esthétique artistique. GAUTHIER, Michel, LʼAnarchème, Genève, Les Presses du réel, MAMCO, 2002. Il ne s’agit donc, en aucun cas, ni d’une histoire ni d’une théorie de ce que Michel Gauthier désigne sous le vocable d’anarchème. Il s’agit plutôt d’une tentative pour poser quelques jalons dans la prise en compte du singulier phénomène qu’est un régime de défocalisation appliqué à l’œuvre. Et que la défocalisation constitue un attentat fait à l’autorité de l’œuvre d’art et que, en ce sens, le saccage puisse, à l’occasion, être une alternative à la défocalisation, c’est évidemment aussi l’une des perspectives que, avec le travail de Steven Parrino, ce recueil voudrait ouvrir. 48 GAUTHIER, Michel, Les promesses du zéro, Genève, Les Presses du réel, MAMCO, 2009. Inaptitude à voir, sentiment de perte, absence de sens, quête du zéro, plaisir de la réification ou, au contraire, ultime tentative pour la déjouer, telles sont les singulières données que l'ouvrage de Michel Gauthier dégage à travers l'analyse de quelques-unes des œuvres majeures de notre temps. GENIN, Christophe, LEROUX, Claire, LONTRADE, Agnès, Juger l'art ?, ouvrage publié avec le concours du Conseil scientifique de l'université Paris 1, Colloque, 2005, Paris, Centre Saint-Charles de l'université Paris 1, Paris, Publications de la Sorbonne, 2009. Ouvrage collectif rassemblant plusieurs conférences produites lors du colloque "Juger l'art ?", du 25 au 27 novembre 2005. Il fut organisé et dirigé par Christian Denker, alors ATER à l'université Paris 1, Christophe Genin, maître de conférences à l'université Paris 1, Claire Leroux, enseignante-chercheur à l'ESIEA et Agnès Lontrade, maître de conférences à l'université Paris 1. Quinze auteurs reviennent sur les concepts fondamentaux de la théorie du jugement esthétique et de la critique d'art au vu de l'art contemporain. Ils analysent le problème de la règle du jugement esthétique, le rapport entre la critique et la démocratie, entre l'engagement personnel et la communauté des avis ainsi que la critique d'art aujourd'hui, ses nouvelles pratiques et ses nouveaux champs. GOODMAN, Nelson, Langages de lʼart : une approche de la théorie des symboles, Paris, Hachette, 2005. Le débat sur l'art est en général traversé par des controverses touchant à la définition du beau. Dans ce livre devenu un classique de la réflexion philosophique sur l'art, Nelson Goodman propose une élucidation de ce que nous appelons " objet d'art ", considéré comme une forme, particulière du symbole, analogue à l'écriture, par exemple. Recourant à des exemples tirés des sciences, de l'étude, de la perception ou encore de l'usage pratique des objets, il cherche à comprendre comment la musique ou la peinture peuvent être considérés comme des langages ayant leur logique propre. Son enquête le conduit à s'interroger sur la notion d'authenticité, sur l'esquisse ou encore sur l'émotion esthétique. Ce livre inaugure ainsi une nouvelle manière, plus modeste, de réfléchir sur l'art, qui conduit pas à pas le lecteur à s'interroger sur le sens des mots qu'il emploie. Professeur de philosophie à Harvard, Nelson Goodman est l'un des plus célèbres représentants de la tradition de la philosophie analytique anglo-saxonne. Nombre de ses ouvrages ont été traduits en français, parmi lesquels L'Art en théorie et en action (L'Eclat, 1996). GRENIER, Catherine, Lʼart contemporain est-il chrétien ?, Nîmes, Jacqueline Chambon, 2003. Catherine Grenier développe ce qui apparaîtra à certains comme une provocation en commençant par une étude détaillée de cette nouvelle iconographie. L'homme y est réinterprété comme corps incarné, faible, en échec. Cette religion insiste sur l'ordinaire et l'accessible, elle est hantée par la dérision, la mort et le deuil. Après une modernité désincarnée proposant ses icônes majestueuses, on en revient à une image incarnée, une image d'après la chute. En profondeur, il se dit là un renversement des modèles de l'art lui-même : A Prométhée succède Sisyphe ou mieux le Christ souffrant, un homme sans modèle, sans lien, inscrit dans une condition humaine à laquelle il ne peut échapper. Les persuasives analyses de Catherine Grenier sont menées sur un large corpus d'œuvres d'artistes comme Hirst, Alys, Jankowski, Cattelan, Gordon, Rondinone, Wallinger, Pfeiffer, Taylor Wood, Kulig, Meese, Serrano, Sorin, Stoll, Wearing, Delvoye, Kersels, Guilleminot, Mac Queen, Billingham, Tuymans, Dumas, Ahtila, etc., etc. GRENIER, Catherine, La revanche des émotions : essai sur lʼart contemporain, Paris, Edition du Seuil, 2008. L'art du XXIe siècle est né sous le signe de l'émotion : le pathos et le rire, les stimulations sensorielles et l'empathie sont aujourd'hui les modes d'adresse privilégiés par les artistes. Au travers d'une analyse très documentée de la scène artistique contemporaine, Catherine Grenier met en lumière le passage "du concept à l'affect" dont témoignent des œuvres qui réaniment les forces vives de la tragédie, du drame ou de la comédie. Enfants terribles de la modernité, héritiers de Goya et de Shakespeare, les 49 artistes convoqués par l'auteur répondent aux pulsions dépressives de notre temps par une interpellation directe du spectateur. Le trauma, la Vanité, le grotesque, l'animalité, l'immaturité sont les zones d'exploration dans lesquelles l'art nous invite à renouer avec une forme de connaissance sensible : la connaissance pathétique. JIMENEZ, Marc, La querelle de lʼart contemporain, Paris, Folio essais, 2005. Dans cet essai, Marc Jimenez s'interroge sur la création artistique contemporaine. Une création sans cesse remise en question par ses détracteurs : controverses, polémiques, débats virulents traduisent une certaine perplexité, une désorientation des récepteurs de ces œuvres. Ainsi, tenter d'évaluer les normes d'évaluation et d'appréciation esthétiques s'avère plus que jamais nécessaire. Car si la modernité artistique a bouleversé les catégories traditionnelles, c'est sur le thème de la décadence de l'art contemporain que s'oriente la polémique depuis déjà de nombreuses années. JIMENEZ, Marc, L'esthétique contemporaine : tendances et enjeux, Paris, Klincksieck, 2004. Les formes inédites de l'art contemporain, souvent provocatrices et parfois mal comprises par le public, sont certainement à l'origine du regain d'intérêt pour l'esthétique. Dès le XIXe siècle, celle-ci s'est trouvée confrontée aux soubresauts de la modernité artistique puis des avant-gardes et elle s'est forgée une terminologie propre, d'origine philosophique, qui n'est pas toujours familière aux nonspécialistes. Pour que le débat sur l'art actuel paraisse moins confus ou réservé aux seuls initiés, cet ouvrage expose les enjeux artistiques nés avec le XXe siècle et les principales questions auxquelles tente de répondre l'esthétique contemporaine. Marc Jimenez, philosophe et germaniste, est professeur à l'université de Paris I (Panthéon-Sorbonne). Il enseigne l'esthétique à l'UFR d'Arts plastiques et sciences de l'art où il dirige le Centre de recherches en esthétique théorique et appliquée. Il est le directeur de la Collection d'esthétique chez Klincksieck. JOUANNAIS, Jean-Yves, Lʼidiotie : art, vie, politique, Paris, Beaux Arts éditions, 2003. Depuis plus d'un siècle, les arts regorgent d'artistes qui jouent à faire les idiots. Des créateurs seuls et singuliers, ni vraiment clowns, ni tout à fait mystiques, qui ont fait le choix de ne pas être compris. J.Y Jouannais embrasse ici le destin d'artistes qui ont perdu en reconnaissance ce qu'ils ont gagné en spiritualité. JOUANNAIS, Jean-Yves, Artistes sans œuvres : I would prefer not to, Paris, Verticales-Phase deux, Gallimard, 2009. Catalogue raisonné et déraisonnable des artistes chez qui les œuvres sont « présentes partout et visibles nulle part », ce large inventaire fait l'éloge a priori paradoxal d'un art qui n'existe qu'en creux, de créateurs qui n'en sont qu'à peine, comme autant d'avatars plus ou moins volontaires du fameux Bartleby. KIHM Christophe, DURING Elie, JEANPIERRE Laurent, ZABUNIAN Dork, In actu, de lʼexpérimental dans lʼart, Dijon, Les Presses du réel, 2009. Un ensemble de textes inédits de vingt-six auteurs et artistes d'horizons divers pour redéfinir les pratiques expérimentales de la culture contemporaine, au croisement des sciences, des arts et des nouvelles technologies : un nouveau regard critique sur l'art et ses processus créatifs. 50 KIHM, Christophe, ALIZART, Mark, Fresh théorie, Paris, Editions Léo Scheer, 2005. La pensée française des années 1970 a fait récemment un retour remarqué sous le nom de « French Theory ». Avec elle, avec Deleuze, Guattari ou Foucault, viennent ou reviennent aussi les auteurs et les disciplines qu’elle a inspirés dans le monde anglo-saxon : Judith Butler et les gender studies ou Paul Gilroy et les postcolonial studies. A l’heure où le climat politique se fait pesant, reviennent aussi la pratique révolutionnaire d’un Toni Negri, inspirée du marxisme hétérodoxe de Mai 68, et une critique des industries culturelles et de la société de consommation aux accents marcusiens. Que pouvonsnous faire de cette pensée qui a déjà plus de trente ans, dans un cas ; qui s’est développée sur un sol américain, dans l’autre ; à des époques et dans des contextes différents du nôtre ? Ses concepts n’ont-ils pas besoin d’être « rafraîchis », son voltage converti ? Telle est l’interrogation qui est à l’origine de ce livre. Le lecteur trouvera ainsi dans Fresh Théorie, développées par 35 auteurs, des nouvelles pensées du politique (« Communautés »), du corps (« Identités »), des formes (« Formes »), basées sur une nouvelle lecture du monde (« Mutations »), qui en passent parfois par la French Theory, parfois non, mais le plus souvent rafraîchissent la French Theory grâce à la French Theory elle-même. KIHM, Christophe, ALIZART, Mark, Fresh théorie II: black album, Paris, Editions Léo Scheer, 2006. KIHM, Christophe, ALIZART, Mark, Fresh théorie III : manifestations, Paris, Editions Léo Scheer, 2007. LACOSTE, Jean, La philosophie de l'art, Paris, Presses Universitaires de France, 2004. Synthèse sur les différents systèmes philosophiques portant sur le beau, la création artistique, l'appréciation esthétique, l'imaginaire, etc. LESCOURRET, Marie-Anne, Introduction à lʼesthétique, Paris, Flammarion, 2002. En cinq chapitres : La relation esthétique ; La saveur et la faim ; Savoir et pouvoir ; Le champ artistique ; La correspondance des arts. Avec un glossaire critique sur des notions telles qu’abstraction, critère, empathie, génie, image ou sur des acteurs comme Dahlhaus, Duchamp, etc. LESZEK, Brogowski, FRANGNE, Pierre-Henry, Ce que vous voyez est ce que vous voyez : tautologie et littéralité dans l'art contemporain, Rennes, PUF, 2009. « Ce que vous voyez est ce que vous voyez» est la formule que le peintre américain Frank Stella a utilisée en 1964 afin de justifier sa pratique picturale abstraite que les critiques de l'époque ont rapidement nommée «art minimal». Car il s'agissait, pour lui, d'inventer une nouvelle forme artistique qui réduisît l'œuvre à ses éléments les plus simples, les plus matériels et les plus visibles au point de n'être plus qu'une entité purement objectale ne s'identifiant qu'à elle-même. Par ce geste et cette formule, l'art minimal et littéraliste de Stella mais aussi de Robert Morris, de Carl Andre ou de Donald Judd rejetait d'un coup la définition traditionnelle de l'art comme imitation, expression, symbole ou métaphore à interpréter. Il impliquait aussi une radicale reconsidération de l'art et de son histoire à l'époque moderne (au moins depuis l'émergence de la photographie et de l'impressionnisme d'Édouard Manet) que ce livre collectif entend explorer. En nouant les discours de l'esthétique, de la critique, de la philosophie, de l'histoire de l'art et de l'art lui-même, l'ouvrage analyse les enjeux d'un moment important de l'art du XXe siècle. Profond à force de créer des surfaces seulement visibles, réflexif à force de vouloir réduire l'œuvre à une simple chose parmi les choses, «l'art minimal» - puis «l'art conceptuel» - nous interroge et nous inquiète au sujet de la nature, des opérations et de la fonction de l'art d'aujourd'hui. Leszek Brogowski et Pierre-Henry Frangne sont tous les deux enseignants-chercheurs en esthétique à l'université Rennes 2 Haute Bretagne. 51 MACEL, Christine, Le temps pris : le temps de l'œuvre, le temps à l'œuvre, Paris, Blou, Centre Georges Pompidou, Monografik éditions, 2008. Une analyse de la façon dont certains artistes reformulent l'expérience du temps dans leurs oeuvres et déploient de nouvelles stratégies par rapport à ceux des années 1960 et 1970. Mêlant théorie esthétique et scientifique et histoire de l'art, elle porte sur les oeuvres de R. Hains, P. Perreno, C. Wym Evans, J. Mancuska, M. Blazy, M. François, etc. MANGION, Eric, DE BRUGEROLLES, Marie, LABELLE-ROJOUX, Arnaud, Ne pas jouer avec des choses mortes, Dijon, Les Presses du réel, 2009. A partir d'une série d'«objets» issus de performances réunissant une trentaine d'artistes internationaux, de Paul McCarthy à Jessica Warboys, Spartacus Chetwynd ou John Bock, ce catalogue rassemble de nombreux textes sur les pratiques performatives de 1960 à aujourd'hui. Quels que soient ses définitions, ses courants ou ses acteurs, l'histoire de la performance s'est construite entre ses premiers actes futuristes ou dadaïstes, jusqu'à la fin des années 1970, sur des principes quasi invariables liés au furtif et au fugitif, à l'éphémère, à l'action, au geste, à la parole, au public, mais surtout au corps qui en est l'essence et la base même. Tous ces paramètres apparaissent comme les garants d'un médium qui refuse par définition les formes esthétiques traditionnelles. De ce fait, la performance est en principe l'art de l'immatérialité. MARCADE, Bernard, ll n'y a pas de second degré : remarques sur la figure de l'artiste au XXe siècle, Nîmes, Jacqueline Chambon, 1999. Les textes réunis ici tentent chacun à leur manière de dessiner les contours mouvants de la figure de l'artiste au XXe siècle. Ils tournent autour d'un paradoxe : l'artiste a beau se mettre à distance (critique, esthétique ou éthique) de ses objets-sujets de considération ou de prédilection, il reste immanquablement compromis avec eux. MASSERA, Jean-Charles, Amour, gloire et CAC 40 : esthétique, sexe, entreprise, croissance, mondialisation et médias, Paris, P.O.L., 1999. Certaines parties de ce livre reprennent dans des versions originales ou remaniées des textes ou des extraits publiés précédemment en revue (La lettre du cinéma, Art press...) ou dans des ouvrages collectifs et des catalogues (L'Intime, Bruce Nauman, Transit...) MICHAUD, Yves, Critères esthétiques et jugement de gout, Paris, Hachette, 2005. La situation contemporaine de l'art semble signifier la fin de tout critère esthétique et l'ère du " n'importe quoi ". À rebours de ce constat désenchanté ou cynique, Yves Michaud revient sur la définition de critères esthétiques pour montrer qu'on peut penser leur diversité et leur pluralité sans tomber dans un pur relativisme. En effet, nous apprécions les œuvres d'art en fonction de critères distincts, les uns techniques, les autres en rapport avec la thématique représentée, d'autres encore en fonction de références internes à l'histoire de l'art. Mais cette variété peut être explicitée et discutée. Nourrissant sa réflexion d'une fréquentation assidue du scepticisme de Hume, l'auteur retrouve l'esthétique du XVIIIe siècle pour donner un sens nouveau à la question du goût. Un ouvrage concis qui propose, avec une clarté rare, des clés pour la compréhension de la modernité et de la postmodernité. Yves Michaud, philosophe, dirige l'Université de tous les savoirs. Il est l'auteur de nombreux ouvrages de philosophie politique et esthétique, et s'est imposé comme l'un des principaux commentateurs de l'art contemporain. Il a déjà publié, dans la collection " Pluriel ", L'Art à l'état gazeux (2004). 52 MICHAUD, Yves, Lʼart à lʼétat gazeux, Paris, Hachette, 2004. Le livre d’ Yves Michaud est construit autour d'un paradoxe. Nous vivons dans le monde du triomphe de l'esthétique. Tout est supposé être beau : les produits packagés, les corps du body-building, l'environnement protégé et préservé, la nourriture dans les assiettes ; même les cadavres sont emballés dans des housses plastique clean. Nous vivons dans un monde cosmétique. Mais ce triomphe de l'esthétique s'accomplit dans un monde vide d'œuvres d'art, au sens de ces objets rares, hyper valorisés, qu'on accrochait dans les musées et qu'on venait contempler religieusement. Les tableaux accueillent des fragments de papier peint ou de linoléum, des collages, des éléments de récupération, jusqu'au moment où il n'y aura plus du tout de tableau, au sens d'une surface colorée. Ce qui remplace l'œuvre ? Des happenings, des « installations », des « performances ». Ce n'est pas la fin de l'art et il n'y a pas lieu de crier au scandale. Mais c'est la fin du régime traditionnel de l'art, celui où il produisait des objets MOINEAU, Jean-Claude, L'art dans l'indifférence de l'art, Paris, PPT, 2001. Jean-Claude MOINEAU a développé, dans les années 60, de nombreuses activités artistiques et « méta-artistiques » tournées notamment vers l’art processuel, le livre d’artiste, la poésie visuelle, l’event, la performance, le mail art, « l’art au-delà de l’art ». Puis, comme tant d’autres, dans le contexte des années post-soixante-huit, il a interrompu toute activité artistique. Contrairement, cependant, à beaucoup d’autres qui n’ont pas tardé à reprendre le chemin d’activités artistiques, Jean-Claude Moineau s’est toujours, depuis, refusé à reprendre, comme si de rien n’était, son activité artistique antérieure. Ce qui ne l’a toutefois pas empêché de continuer à être attentif à l’actualité de l’art et aux apories dans lesquelles celui-ci se débattait. Ce en quoi la démarche de Jean-Claude Moineau est restée, malgré tout, « méta-artistique », au sens de « ce qui traite (de façon critique) de l’art ». Depuis 1969 Jean-Claude Moineau enseigne la théorie de l’art à l’Université de Paris 8 tout en adoptant une « attitude » (au sens où Michel Foucault parle d’ « attitude de modernité ») à la fois prospective et critique sur l’art en train de se faire. MOINEAU, Jean-Claude, Contre l'art global : pour un art sans identité, Maisons-Alfort, Ere, 2007. L’art global n’est pas tant un art intégral qu’un art intégralement intégré, ayant -après l’échec de ce qu’il pouvait encore y avoir de velléité critique dans le postmodernisme et le constat que toute visée critique se trouve inexorablement absorbée par ceci même dont elle entend faire la critiqueabandonné toute dimension critique qui supposerait un ailleurs, s’appliquant sans relâche à faire passer dorénavant toute ambition critique pour réactive. MOISDON TREMBLEY, Stéphanie, Stéphanie Moisdon / Stéphanie Moisdon, Dijon, Les Presses du réel, 2007. On pourrait dire que ce livre traite de l'événement de la jouissance et de la mort de la critique, à moins que ce soit l'inverse. Il fait cohabiter des articles, des chroniques, des entretiens, des récits sur l'art, publiés entre 1987 et 2007. Il y est question du travail, du contrat, de la propriété, de la mutualité, de l'institution, de l'espace public, d'exposition, de projection, de représentation, du réel, du spectateur et de sa condition, du désir et de son économie, du passage du nom propre au nom commun. Il parle de ces noms qui sont ou ont été : John Armleder, Bless, Trisha Donnelly, Mehdi Belhaj Kacem, Gilles Châtelet, Guy Debord, de Rijke/de Rooij, Sylvie Fleury, Jean-Luc Godard, Dominique Gonzalez-Foerster, Douglas Gordon, Carsten Höller, Michel Houellebecq, Pierre Huyghe, Pierre Joseph, Joseph Kosuth, Jacques Lacan, Jean-François Lyotard, Olivier Mosset, Philippe Parreno, Tino Sehgal, Rirkrit Tiravanija, Jean-Luc Verna, Andy Warhol... et d'une Stéphanie Moisdon. MOULENE, Claire, Art contemporain et lien social, Paris, Cercle dʼart, 2007. Certains artistes contemporains œuvrent dans le sens d'une consolidation du lien social. Ils activent l'échange direct ou la réciprocité, initient de grands rassemblements ou créent des structures d'accueil, dans une démarche favorisant un mieux "être ensemble". D'autres élaborent des utopies qui interrogent et critiquent l'organisation sociale et son lot de frustrations. 53 NANCY, Jean-Luc, DURAND, Régis, Sans commune mesure : image et texte dans l'art actuel, Paris, Léo Scheer, 2002. Cet ouvrage est une réflexion autour des rapports sans commune mesure qu’entretiennent l’image et le texte dans l’art contemporain. Il est fondé sur trois expositions (qui ouvriront à partir du 11 septembre 2002) au Centre national de la photographie (Paris), au Fresnoy Studio national des arts contemporains (Tourcoing) et au Musée d’art moderne Lille Métropole (Villeneuve d’Ascq). Il rassemble des textes de Régis Durand, Savine Faupin, Alain Fleischer, Charles Harrison, Jean-Luc Nancy et Jean-Pierre Rehm et comporte de nombreuses illustrations d’œuvres d’une soixantaine d’artistes dont Art & Language, Claude Closky, Walker Evans, Robert Filliou, Robert Frank, Jean-Luc Godard, Gary Hill, Barbara Kruger, Ken Lum, Michael Snow, Lawrence Weiner... À travers un entrecroisement de points de vue de commissaires d’expositions, critiques et théoriciens, Sans commune mesure traite de la multiplicité et de la complexité des relations entre les images et les textes dans l’art contemporain. Il a pour objectif d’instruire cette thématique texte-image à travers de nouveaux regards et l’iconographie des expositions. Régis Durand, l’initiateur du projet commun d’expositions, pose le sujet. C’est parce que l’image appartient bel et bien à un ordre différent, sans commune mesure avec le langage, que le rapport texte-image-cellule fondamentale de la communication - apparaît comme le premier dispositif multimédia. C’est dans un espace mince comme une feuille que Jean-Luc Nancy oscille entre le recto du texte (sa signification) et le verso de l’image (sa représentation) et vice-versa. De Picasso à Pierre Huyghe, en passant par l’art conceptuel, Savine Faupin nous propose un parcours de son exposition. Charles Harrisson, lui, confronte la faillite du Modernisme en cette fin des années soixante à l’émergence de l’art conceptuel, cet art d’écriture ou cette écriture comme art. Pour Alain Fleisher, si les mots éclairent l’image, une fois déterminée, elle n’en continue pas moins de briller par elle-même. Et enfin, c’est tout au long d’une course-poursuite » que se livrent les images qui défilent et la voix off dans le film de Marguerite Duras Les mains négatives que Jean-Pierre Rehm interroge le rapport texte-image. NEGRI, Toni, Art et multitude : neuf lettres sur l'art, Paris, EPEL, 2005. Cet ouvrage se présente sous forme de lettres fictives de T. Negri à des amis. L'auteur s'interroge sur la place de l'art dans le monde actuel. Dominé par la globalisation et la saturation du capitalisme, l'art comme le travail sont devenus abstraits. Le désir d'expression artistique est partout présent quand la multitude agit de manière créative. OʼDOHERTY, Brian, White cube : l'espace de la galerie et son idéologie, Zurich, JRP-Ringier, 2008. Les quatre essais que Brian O'Doherty publia entre 1976 et 1981 et qui furent regroupés sous le titre collectif de Inside the White Cube. The Ideology of the Gallery Space constituent l'une des plus belles boîtes à outils dont disposent aujourd'hui artistes, critiques, curateurs et collectionneurs. Le «cube blanc» est ainsi devenu, à travers le monde, titre d'expositions, nom de galeries et l'un des topiques les plus répandus de l'art contemporain. ONFRAY, Michel, Archéologie du présent : manifeste pour une esthétique cynique, Paris, Adam Biro, 2003. L'art contemporain, qui occupe une place de plus en plus importante dans la vie culturelle et sociale (musées, expositions événements, aide accrue des pouvoirs publics), est aussi au cœur d'un débat, la plupart du temps en termes très polémiques. Après Jean Clair, Yves Michaud, Philippe Dagen bien d'autres, le philosophe Michel Onfray apporte sa contribution à cette « querelle des Modernes», mais il le fait ici dans un esprit très nouveau. S'il reprend à son compte, avec beaucoup de talent et d'énergie certaines des critiques faites habituellement à l'art contemporain narcissisme, hermétisme culte de la laideur, infantilisme, provocation tournant à vide, arrogance des « experts », il refuse la condamnation de principe, à ses yeux purement réactionnaire et conservatrice. L'art contemporain ne doit pas être vu, et rejeté, comme un bloc homogène des artistes s'y distinguent, grenant un travail échappant à ces critiques. Loin de toute nostalgie d'un art figé, idéalisé, Michel Onfray donne une approche vivante politiser de certaines œuvres en cours, et parie sur leur postérité. Avec des artistes comme Gustav von Hagens, Wim Delvoye, Hans Haacke Panamarenko ou Orlan, pour citer 54 qu'eux, se dessine une cartographie nouvelle de l'art contemporain l'essai de Michel Onfray, sorte de fil d'Ariane dans le labyrinthe des créations contemporaines, propose des critères de jugement et réinscrit des œuvres encore énigmatiques et très novatrices, dans l'histoire de l'art. PONTBRIAND, Chantal, Fragments critiques 1978 – 1998, Nîmes, Jacqueline Chambon, 1998. Chantal Pontbriand, critique d'art et commissaire, est directrice-fondatrice de la revue d’art contemporain Parachute. Après avoir étudié l'histoire de l'art, la littérature comparée et l'administration de l'art à l'Université du Québec à Montréal, elle suit les séminaires de Louis Marin et de Jean-François Lyotard à Montréal, ce qui la marque profondément. Elle commence son activité de critique et de commissaire alors qu'elle est encore étudiante. Après avoir collaboré à diverses revues canadiennes et étrangères, dont Artscanada, Vie des Arts et Flashart, elle fonde Parachute en 1975. RANCIERE, Jacques, Le partage du sensible : esthétique et politique, Paris, La Fabrique, 2000. Au-delà des débats sur la crise de l’art ou la mort de l’image qui rejouent l’interminable scène de la fin des utopies », le présent texte voudrait établir quelques conditions d’intelligibilité du lien qui noue esthétique et politique. Il propose pour cela d’en revenir à l’inscription première des pratiques artistiques dans le découpage des temps et des espaces, du visible et de l’invisible, de la parole et du bruit, qui définit à la fois le lieu et l’enjeu de la politique. On peut alors distinguer des régimes historiques des arts comme formes spécifiques de ce rapport et renvoyer les spéculations sur le destin fatal ou glorieux de la « modernité » à l’analyse d’une de ces formes. RANCIERE, Jacques, Malaise dans l'esthétique, Paris, Galilée, 2004. On accusait hier l'esthétique de dissimuler les jeux culturels de la distinction sociale. On voudrait aujourd'hui délivrer les pratiques artistiques de son discours parasite. Mais l'esthétique n'est pas un discours. C'est un régime historique d'identification de l'art. Ce régime est paradoxal, car il ne fonde l'autonomie de l'art qu'au prix de supprimer les frontières séparant ses pratiques et ses objets de ceux de la vie ordinaire et de faire du libre jeu esthétique la promesse d'une révolution nouvelle. L'esthétique n'est pas politique par accident mais par essence. Mais elle l'est dans la tension irrésolue entre deux politiques opposées : transformer les formes de l'art en formes de la vie collective, préserver de toute compromission militante ou marchande l'autonomie qui en fait une promesse d'émancipation. RANCIERE, Jacques, Le spectateur émancipé, Paris, La Fabrique, 2008. « Celui qui voit ne sait pas voir » : telle est la présupposition qui traverse notre histoire, de la caverne platonicienne à la dénonciation de la société du spectacle. Elle est commune au philosophe qui veut que chacun se tienne à sa place et aux révolutionnaires qui veulent arracher les dominés aux illusions qui les y maintiennent. Pour guérir l aveuglement de celui qui voit, deux grandes stratégies tiennent encore le haut du pavé. L une veut montrer aux aveugles ce qu’ils ne voient pas: cela va de la pédagogie explicatrice des cartels de musées aux installations spectaculaires destinés à faire découvrir aux étourdis qu’ils sont envahis par les images du pouvoir médiatique et de la société de consommation. L autre veut couper à sa racine le mal de la vision en transformant le spectacle en performance et le spectateur en homme agissant. Les textes réunis dans ce recueil opposent à ces deux stratégies une hypothèse aussi simple que dérangeante : que le fait de voir ne comporte aucune infirmité ; que la transformation en spectateurs de ceux qui étaient voués aux contraintes et aux hiérarchies de l action a pu contribuer au bouleversement des positions sociales ; et que la grande dénonciation de l homme aliéné par l excès des images a d abord été la réponse de l ordre dominant à ce désordre. L’émancipation du spectateur, c est alors l affirmation de sa capacité de voir ce qu’il voit et de savoir quoi en penser et quoi en faire. Les interventions réunies dans ce recueil examinent, à la lumière de cette hypothèse, quelques formes et problématiques significatives de l art contemporain et s efforcent de répondre à quelques questions : qu’entendre exactement par art 55 politique ou politique de l art ? Où en sommes-nous avec la tradition de l art critique ou avec le désir de mettre l art dans la vie ? Comment la critique militante de la consommation des marchandises et des images est-elle devenue l affirmation mélancolique de leur toute-puissance ou la dénonciation réactionnaire de l « homme démocratique » ? ROSENKRANZ, Karl, Esthétique du laid, Belval, Circé, 2004. Analyse la controverse actuelle autour de l'esthétique et de sa légitimité en tant que pratique philosophique à identifier l'art et à penser le sensible. Et étudie l'évolution de la place que prennent simultanément la politique et l'éthique dans cette pratique. RUBY, Christian, Devenir contemporain ? La couleur du temps au prisme de lʼart, Paris, Edition du Félin, 2007. Que signifie être contemporain de quelqu'un ou de quelque chose ? " L'artiste est fils de son époque, mais pas son disciple. " Voilà ce que notait Friedrich von Schiller dans ses Lettres sur l'éducation esthétique de l'homme (1794-1795), voilà le point de départ d'une méditation sur la beauté moderne et ses perspectives. Historiens de l'art et philosophes retournent sans cesse le même sablier de la réception, inversent l'angle de pensée, défendent une position contre une autre. Le résultat ? C'est un paradoxe. La profondeur critique s'est développée à la même vitesse que la confusion dans les esprits. Il est urgent de penser à nouveau - et c'est ici le travail pertinent de Christian Ruby - le rapport de l'individu à l'art et à son époque. De penser vraiment la création et de renouer avec une forme intelligente d'engagement. SEMIN, Didier, LʼAtlantique à la rame : humeurs et digressions, Genève, MAMCO, 2009. Historien de l'art, essayiste, conservateur de musée ou professeur, Didier Semin est peut-être avant tout un regard (don d'acuité cruelle et sens du point de vue) servi par un ton d'une rare élégance et d'une inimitable drôlerie, une culture savante et curieuse tempérée par une indépendance d'esprit que n'impressionne plus aucune autorité. SEMIN, Didier, La piste du hérisson, Nîmes, Jacqueline Chambon, 2004. STERCKX, Pierre, Impasses et impostures en art contemporain, Paris, Anabet éditions, 2008. Sur quelles bases théoriques s'appuyer aujourd'hui pour séparer les excitations de la mode de ce qui fera événement dans l'art contemporain ? Les concepts d'« histoire », de « mouvement », « style » ou « école » ont volé en morceaux. C'est dans ce méli-mélo actuel que Pierre Sterckx passe au crible quelques grandes stars du marché international : des reliquaires de Damien Hirst à l'illustratif et matiériste Anselm Kiefer, de l'anamorphose visqueuse de Garouste jusqu'à la déferlante chinoise illustrée par l'artiste Wang Du... L'auteur ne prétend pas ajouter sa voix à la sinistre chorale qui multiplie les discours d'exécration à l'égard de l'art contemporain mais plutôt à pister, démonter scientifiquement ce qu'il croit être des impostures et des impasses. 56 STERCKX, Pierre, Les plus beaux textes de l'histoire de l'art, Boulogne-Billancourt, Beaux arts éditions, 2009. Des grottes de Lascaux révélées par Georges Bataille aux dessins de Cy Twombly décryptés par Roland Barthes, écrivains, philosophes, poètes, historiens de l'art ont pris la plume pour éclairer les œuvres et les artistes qui les inspirèrent. Ainsi, Diderot dévoile Chardin, Zola et Mallarmé défendent Manet, Rilke rend hommage à Rodin, Arasse réinterprète la Joconde. Articles de presse, comptes rendus de Salons, poèmes, extraits de romans, essais, la critique d'art s'écrit de mille façons. Cette anthologie illustrée propose un florilège de 70 chefs-d’œuvre qui ont fasciné les grands auteurs et constitue une nouvelle histoire de la critique. Sélectionnés et commentés par Pierre Sterckx, illustrés par l'œuvre décrite, ces morceaux choisis célèbrent les noces de l'art et de la littérature. ROCHLITZ, Rainer, Lʼart au banc dʼessai : esthétique et critique, Paris, Gallimard, 1998. Arguant de la relativité des goûts et des plaisirs, une esthétique libérale entend prendre simplement acte du différend des jugements, tous par nature individuels et subjectifs. Rarement, pourtant, s'est fait à ce point sentir le besoin de critiquer, de juger, de sélectionner. R. Rochlitz nous invite à réinventer l'esthétique ; il montre notamment la complémentarité entre esthétique et critique. SOURIAU, Etienne, Vocabulaire d'esthétique, Paris, Presses Universitaires de France, 2004. Plus de 2.000 termes constituent les entrées de ce vocabulaire. De nombreux renvois complètent les articles. Contient un index des écoles et mouvements artistiques ainsi qu'une liste des articles traités. SZEEMANN, Harald, Quand les attitudes deviennent forme : œuvres, concepts, processus, situations, Kunsthalle Bern, 1969. Szeemann entreprend une carrière de commissaire d'exposition indépendant au niveau international à partir de son exposition « Quand les attitudes deviennent forme » (When attitudes becomes form : live in your head, Berne, 1969) où il expose, entre autres parmi les 69 participants, son ami Joseph Beuys, Richard Serra, Michelangelo Pistoletto, Sarkis ou encore Lawrence Weiner. L'exposition fait date et marque la reconnaissance du processus de création comme partie intégrante de l'œuvre d'art. TRON, Colette, DURING, Elie, MONDZAIN, Marie-José, Esthétique et société : actes, Paris, L'Harmattan, 2009. Série de conférences sur les modes d'expression en cours pour "actualiser, transformer, critiquer, renouveler les questionnements esthétiques". Les textes étudient l'industrie culturelle, l'apport des appareils techniques dans la création ou le monde de l'image. TRONCY Eric, Le colonel Moutarde dans la bibliothèque avec le chandelier (textes de 1985 – 1998), Dijon, Les Presses du réel, 1998. Le Colonel Moutarde dans la bibliothèque avec le chandelier regroupe une trentaine de textes écrits par Éric Troncy entre 1988 et 1998. Au fil de ces dix années, l’auteur esquisse une approche originale du champ artistique, entre histoire et sociologie, et porte un regard particulièrement incisif sur l’événement exposition. Une observation exigeante et passionnée de la production des artistes fonde cette analyse, qui définit aussi les modalités contemporaines d’apparition de l’œuvre. 57 TRONCY Eric, Le docteur Olive dans la cuisine avec le revolver - Monographies et entretiens 1989 -2002, Dijon, Les Presses du réel, 2002. Eric Troncy livre ici (après Le colonel Moutarde...) un florilège des monographies et entretiens consacrés aux artistes de notre époque. Plus que le portrait d'une génération d'artistes, c'est toute une philosophie de l'activité contemporaine qui s'esquisse en filigrane, et dont l'auteur n'épargne jamais le récit des travers et aberrations qui font aussi son identité. VIRILIO, Paul, Esthétique de la disparition, Paris, Galilée, 1989. Si la vitesse c'est la lumière, alors le semblant c'est le mouvant. L'auteur s'interroge ici sur les perceptions inconscientes, sur la vraisemblance des images et sur les manipulations cinématiques dont elles sont l'objet. VON DRATHEN, Doris, Vortex of silence: proposition for an art criticism beyond aesthetic categories, Milan, Charta, 2004. 58 > Théories de l’art contemporain Sociologie de l’art / économie de l’art BECKER, Howard S, Les mondes de l'art, Paris, Flammarion, coll. Champs Arts, 2006. Howard S. Becker analyse la production de toute œuvre d'art comme une action collective. L'artiste est au centre d'une chaîne de coopération liant tous ceux qui, à des titres divers, concourent à l'existence de l'œuvre. Il se réfère à des créateurs du passé ou de son temps; il mobilise des fabricants de matériels, des collaborateurs, des intermédiaires diffusant l'œuvre, des critiques et des théoriciens, des fonctionnaires pour soutenir ou censurer l'activité créatrice, des publics. Tous agissent sur la base de conventions communes qui s'incarnent dans des savoirs, des techniques, des habitudes de travail, des catégories de perception. L'œuvre apparaît ainsi dans le mouvement de sa genèse matérielle et cognitive : elle est empreinte des multiples décisions et interprétations qui font du " monde de l'art " tout entier son " auteur ". Les Mondes de l'art compte parmi les contributions les plus originales au développement de la sociologie de l'art. BECKER, Howard S, Comment parler de la société : Artistes, écrivains, chercheurs et représentations sociales, Paris, La Découverte, 2009. S'appuyant sur sa longue expérience d'enseignant et de chercheur, le sociologue Howard S. Becker traite des différentes représentations de la société. Il met au jour et questionne les conditions de production et de réception de ces représentations, qu'il s'agisse de graphiques, de tableaux statistiques, de cartes routières, de modèles mathématiques, de photographies, de pièces de théâtre, d'enquêtes sociologiques ou de romans. En une série d'études passionnantes, l'auteur se demande et nous demande, non sans humour, comment parler de la société. CHATEAU, Dominique, Quʼest ce quʼun artiste ?, Rennes, PUF, 2008. Insaisissable artiste...Il semble, en effet, fuir toute définition. Son rôle social affiche une prétention à l'exception, il incarne une posture humaine qui ruse avec toute normalisation, et il prétend rechercher une singularité qui ne souffre de se fixer qu'en s'inventant à chaque instant. Or, cet état à la fois de plénitude et d'ambiguïté correspond à un moment très précis de l'histoire. Avant, le type de l'artiste s'est formé au rythme de la spécialisation de son activité, après, à l'ère postmoderne, il semble subir une crise qui fait peser un doute sur sa persistance. Il s'agit, dans ce livre, de retracer la courbe de cette évolution : la montée progressive de la maturation de la posture d'artiste, jusqu'à l'apogée de l'artiste-roi, puis sa chute, sinon attestée, du moins annoncée. Soit, entre le presque-artiste et le postartiste, le plein-artiste qui, outre d'avoir régné, est le fantasme que visa le premier et continuera de hanter le second. Dominique Château est professeur d'esthétique à l'université Paris Ier PanthéonSorbonne. Il a publié notamment : L'art comme fait social, L'Harmattan, 1998 ; L'Héritage de l'art. Imitation, tradition et modernité, L'Harmattan, 1998 ; Duchamp et Duchamp, l'Harmattan, 1999 ; Arts plastiques : archéologie d'une notion, Jacqueline Chambon, 1999 ; Qu'est-ce que l'art ? L'Harmattan, 2000 ; Cinéma et philosophie, Nathan, 2003. DUCRET, André, L'art pour objet : Travaux de sociologie, Paris, La Lettre volée, 2006. Comprendre, pour le sociologue, c'est remonter de l'œuvre à l'acte, du produit au procès, de l'art déjà fait à l'art en train de faire en replaçant l'activité artistique dans son contexte de production, de diffusion et de réception. Issus d'enquêtes empiriques comme de recherches en bibliothèque, les textes que réunit ce recueil sont autant de tentatives de remplir ce vaste programme sans cesse amendé et disputé par la tradition sociologique. De la question de l'écriture pour Piet Mondrian au rôle de l'artiste dans l'espace public, de la problématique de l'industrie culturelle selon Theodor Adorno à celle du polythéisme des valeurs, d'une querelle savante autour de l'objet et de la méthode en sociologie de la musique à la polémique publique suscitée par un concours d'embellissement controversé, ces travaux s'inscrivent depuis une décennie au cœur du débat qui anima aujourd'hui la sociologie des arts sur ses frontières, ses méthodes et ses résultats. André Ducret enseigne la sociologie des arts et de la culture ainsi que l'histoire de la pensée sociologique à l'université de Genève. Il est l'auteur de Mesures. Etudes sur la pensée plastique (Bruxelles, la Lettre volée, 1990) ; L'Art dans 59 l'espace public. Une analyse sociologique (Zurich, Seismo, 1994) et Architecte en Suisse. Enquête sur une profession en chantier (Lausanne, PPUR, 2003). FAURE, Sylvia, TRALONGO, Stéphanie, Le travail artistique, Paris, L'Harmattan, 2004. Les articles analysent les logiques à l'œuvre dans la création artistique. A travers la musique, le théâtre ou le cinéma, ils montrent que l'art connaît une dimension socialisatrice permettant au créateur de se réaliser et de se construire une identité. HEINICH, Nathalie, Etre artiste, les transformations du statut des peintres et des sculpteurs, Paris, Klincksieck, 2005. Les peintres et les sculpteurs n'ont pas toujours occupé la même place dans la société : conditions de travail, statut juridique, encadrement institutionnel, position hiérarchique, fortune, mode de vie, notoriété, critères d'excellence, et même caractère ou aspect physique ont considérablement changé au cours des siècles, du Moyen Âge à aujourd'hui. C'est l'ensemble de ces différentes caractéristiques qui forme leur « statut » : celui-ci englobe donc non seulement les conditions matérielles de leur activité, mais aussi les représentations qui y sont associées, ainsi que la dimension symbolique des significations du mot « artiste ». Cette investigation relève donc autant d'une anthropologie de la notion d'artiste que d'une sociologie ou d'une histoire sociale de l'art. HEINICH, Nathalie, L'élite artiste, Excellence et singularité en régime démocratique, Paris, Gallimard, Bibliothèque des sciences humaines, 2005. Ici, la sociologue s’intéresse à la place de l’artiste au sein du régime démocratique français. Partant de l’analyse historique de la genèse de la figure de l’artiste après la Révolution comme être toutpuissant, aussi prestigieux que les membres les plus éminents de la société, malgré leur naissance souvent modeste et leur absence de fortune personnelle. D’une aristocratie l’autre ? D’une certaine manière, oui, l’aristocratie des artistes s’affirmant non plus par la qualité de son sang mais par la singularité de ses comportements et de ses créations. Écrivains, auteurs dramatiques, musiciens, peintres, autant d’arpenteurs des marges devenus, par la magie de l’art, de véritables héros de la société…Comment ce phénomène s’est-il développé jusqu’à aujourd’hui et comment l’expliquer ? HEINICH, Nathalie, Faire voir : l'art à l'épreuve de ses médiations, Paris, Les impressions nouvelles, 2009. Les professionnels de l'art, qu'ils soient experts, critiques, conservateurs ou commissaires d'expositions, contribuent à faire sortir les œuvres des ateliers et à les exposer. L'auteure, sociologue du CNRS, revient sur les valeurs et les représentations des décisions d'achats par les conservateurs ou sur les arguments utilisés par les critiques pour qualifier une œuvre. HILLAIRE, Norbert, Lʼartiste et lʼentrepreneur, Colloque, 2005, Nice, Université Sophia Antipolis, Saint Etienne, Cité du design, 2008. Ensemble de réflexions sur la façon dont le monde de l'entreprise, au-delà de la question du mécénat, imprègne le monde de la création artistique, non seulement dans ses formes de production et de diffusion, mais aussi l'œuvre elle-même, dans ses langages et ses matériaux. Il s'agit aussi de se demander, en retour, dans quelle mesure le monde de l'art infiltre celui de l'entreprise. 60 HUITOREL, Jean-Marc, Art et économie, Paris, Cercle dʼart, 2008. L'art s'intéresse à l'économie autant que l'économie s'intéresse à l'art. Toutefois, plus que d'économie de l'art (le marché), il sera question ici de la manière dont les artistes, au cours de ces trente dernières années, se sont appropriés la réalité économique. Comment se fait-il, en effet, qu'ils soient si nombreux à représenter cette activité par les moyens de la photographie, de la vidéo, de la peinture et de la sculpture mêmes, de l'installation également ? D'où vient ce désir des artistes de fonder des entreprises, fictives ou bien réelles : de mimer à leur manière, critique ou amusée, cet aspect central de l'activité humaine ? Si l'art se fonde sur la propension toute spécifique à lire, à comprendre et à donner à voir ce monde que nous partageons pour le meilleur et pour le pire, alors l'économie, qui fonde une large part du monde, ne pouvait que se soumettre au questionnement des artistes. IVENS, Maria, Le peuple-artiste, cet être monstrueux : la communauté des pairs face à la communauté des génies, Paris, L'Harmattan, 2002. L’auteur s’attache à construire et à penser la notion d’artiste en conciliant l’homme ordinaire et le génie que la modernité avait rendus contradictoires. L’individu exceptionnel proposé par l’histoire de l’art contredit les populations d’artistes dont les documents d’archives gardent le témoignage. Le retour aux sources de la modernité rétablit le lien légitime entre la " population " et l’" exception ", et ce par le croisement des deux termes. L’artiste se révèle alors comme une métaphore, un signifiant (le génie), renvoyant à un autre signifiant (le peuple) dont il faut exprimer la soudure. MENGER, Pierre-Michel, Le travail créateur : S'accomplir dans l'incertain, Paris, Gallimard / Seuil, coédition EHESS, 2009. La création est un acte de travail. Depuis l'élaboration de l'œuvre jusqu'à l'organisation des activités en marchés, en professions, en relations d'emploi et en dispositifs d'évaluation, un même principe régulateur agit: l'activité créatrice est de part en part fécondée par l'incertitude. Le travail n'est gratifiant pour l'artiste que si son déroulement demeure surprenant. Les professionnels, les critiques et les publics procèdent à d'incessantes comparaisons pour identifier les qualités des artistes et des œuvres, faute de savoir comment déterminer leur valeur absolue. Les marchés gèrent par la surproduction la recherche de l'originalité profitable. Cet ouvrage met en place un cadre théorique d'analyse de l'action en horizon incertain, puis l'applique aux arts. Des différences considérables de succès peuvent-elles résulter de différences minimes de talent? La catégorie du génie est-elle soluble dans la critique sociologique? Pourquoi les inégalités présentent-elles le même profil dans les arts et dans les sciences? Si l'offre augmente toujours plus vite que la demande, faut-il conclure que les artistes sont les funambules du déséquilibre, et que les mondes artistiques gagent leur développement sur les paris de ces "fous rationnels"? Avec quelles contreparties? Comment le principe d'incertitude gouverne-t-il l'action culturelle publique? Comment une œuvre peut-elle être admirée pour son inachèvement? MENGER, Pierre-Michel, Profession artiste, Extension du domaine de la création, Paris, Textuel, coll. Conversations pour demain, 2005. La fameuse querelle de l’argentier et du saltimbanque a fait l’objet d’une énième mise en scène à l’été 2003 avec la grève des intermittents, réglée par l’absurde puisqu’on ne joua pas… Les spectateurs étaient sommés de choisir leur camp entre la défense de la « Culture »… ou celle des comptes sociaux. Refusant ce manichéisme, Pierre-Michel Menger nous adresse ici un tout autre discours. Son propos : lutter contre les idées reçues et les conservatismes de tout poil, qu’ils tentent de faire du financement de la culture un sanctuaire intouchable sous peine d’excommunication ou qu’ils stigmatisent des professions artistiques jugées privilégiées et vaguement paresseuses. Pour sortir de l’idéologie, Pierre-Michel Menger nous invite à comprendre ces réactions épidermiques comme l’aveu d’une myopie vis-à-vis d’un monde en pleine mutation. Un monde où le travail artistique se banalise en revêtant les caractéristiques de la flexibilité salariale et entrepreneuriale et où les notions de créativité et de travail expressif se répandent dans le monde salarial conventionnel. 61 MENGER, Pierre-Michel, Du labeur à l'œuvre : Portrait de l'artiste en travailleur, Paris, Seuil, coll. La république des idées, 2003. Derrière la scène, l’écran ou la toile, il y a des hommes et des femmes au travail : des chanteurs, des acteurs, des peintres, des musiciens, des metteurs en scène, des réalisateurs qui gagnent leur vie. À quel prix ? Avec quels risques et quelles contraintes ? Quels sont les bons critères économiques lorsqu’on s’intéresse à la création, c’est-à-dire à des objets par définition uniques et singuliers ? Comment sécuriser les trajectoires professionnelles des créateurs ? C’est cet envers du décor qu’explore Pierre-Michel Menger. Tel qu’il le raconte, le monde artistique est à la fois singulier et exemplaire. Singulier parce que caractérisé par une multiplicité de risques sans équivalent dans les autres professions. Exemplaire parce qu’il pose des questions qui sont celles du monde du travail dans son ensemble aujourd’hui. Et si l’économie du monde artistique était la forme la plus aboutie du nouveau capitalisme ? MENGER, Pierre-Michel, Portrait de l'artiste en travailleur : métamorphoses du capitalisme, Paris, Seuil, 2002. Le temps n'est plus aux représentations héritées du XIXe siècle [...].Dans les représentations actuelles, l'artiste voisine avec une incarnation possible du travailleur du futur, avec la figure du professionnel inventif, mobile, indocile aux hiérarchies, intrinsèquement motivé, pris dans une économie de l'incertain, et plus exposé aux risques de la concurrence interindividuelle et aux nouvelles insécurités des trajectoires professionnelles. Comme si, au plus près et au plus loin de la révolution permanente des rapports de production prophétisée par Karl Marx, l'art était devenu un principe de fermentation du capitalisme. Comme si l'artiste lui-même exprimait à présent, avec toutes ses ambivalences, un idéal possible du travail qualifié à forte valeur ajoutée. MOULIN, Raymonde, Le marché de l'art : Mondialisation et nouvelles technologies, Paris, Flammarion, coll. Champs Arts, réédition 2009. La constitution des valeurs artistiques s'effectue à l'articulation du champ artistique et du marché. Dans le champ artistique s'opèrent et se révisent les évaluations esthétiques ; dans le marché se réalisent les transactions et s'élaborent les prix. Alors qu'ils ont chacun leur propre système de fixation des valeurs, ces deux réseaux entretiennent des relations d'étroite interdépendance. Face aux transformations économiques et artistiques à l'œuvre depuis la fin du XX' siècle, les marchés de l'art classé - ancien et moderne - et le marché de l'art contemporain doivent relever de nouveaux défis. Quels effets la mondialisation des échanges et des réseaux a-t-elle sur le marché de l'art? Quels effets exercent les nouveaux supports impliquant la démultiplication et la dématérialisation des œuvres? MOULIN, Raymonde, L'artiste l'institution et le marché, Paris, Flammarion, nouvelle réédition 2009. L'« art contemporain », parallèlement à son institutionnalisation et à son entrée fracassante dans les circuits académiques, suscite de nombreuses controverses entre les différents « spécialistes » (historiens d'art, critiques d'art, conservateurs de musées, marchands d'art, sociologues...). Ce phénomène (de société), qui est loin d'être exclusif à notre époque, se situe au cœur de la réflexion de Raymonde Moulin dans son ouvrage L'artiste, l'institution et le marché. Dans un monde sans cesse redéfini par ses mutations rapides, qualifié de bouleversé (et bouleversant), il importait à cette sociologue (historienne de formation), de se pencher sur la production artistique, sphère de prédilection desdites mutations. En abordant successivement, les différentes modalités de construction des valeurs esthétiques, les mécanismes du marché de l'art, les paramètres de définition d'un groupe social des artistes, Raymonde Moulin se propose de redéfinir, ou du moins d'éclaircir, ce que nous pouvons appeler, de manière générale (donc imprécise et arbitraire), le « monde de l'art ». 62 MOULIN, Raymonde, Sociologie de lʼart, colloque, Marseille, 13-15 juin, Paris, Montréal (Québec), L'Harmattan, 1999. Une quarantaine de chercheurs de nationalités, de générations et d'écoles de pensée différentes proposent leurs réflexions sur les deux grands sujets suivants : politiques et institutions culturelles ; professions artistiques et marchés de l'art. MOUREAU, Nathalie, SAGOT-DUVAUROUX Dominique, Le marché de lʼart, Paris, Editions La Découverte, 2010. En novembre 2006, un tableau de Jackson Pollock, toile n°5 1948, atteignait le prix record de 140 millions de dollars. En septembre 2008, Damien Hirst court-circuitait les galeries et proposait directement aux enchères 218 de ses œuvres. Au final ? Un chiffre d'affaires de 120 millions de dollars. Entre janvier 2004 et 2009, la cote des artistes chinois s'est accrue de 416%. Par quelle alchimie un morceau de toile, une installation peuvent-ils valoir plusieurs millions d'euros ? Contrairement aux biens usuels, pour lesquels la valeur dépend de caractéristiques essentiellement techniques, la valeur d'une oeuvre d'art contemporain résulte d'un jeu complexe d'interactions entre différents acteurs : artistes, galeries, conservateurs, commissaires d'exposition, collectionneurs, critiques, dont les actions et les choix sont perçus comme autant de signaux attestant de la qualité de l'oeuvre. Le talent, bien sûr, mais aussi le hasard et les stratégies se mêlent pour donner naissance à des hiérarchies de valeurs, qui font in fine l'objet d'un relatif consensus. Cet ouvrage propose de décrypter les rouages d'un marché généralement considéré comme le temple de l'irrationalité. Nathalie Moureau est maître de conférences à Montpellier III et membre du Lameta (Montpellier I). Elle a publié L'Incertitude dans les théories économiques (avec D. Rivaud-Danset, " Repères ", 2004). Dominique Sagot-Duvauroux est professeur à l'université d'Angers et directeur du GRANEM (UMR-MA n° 49). Il a publié L'Economie des fusions et acquisitions (avec N. Coutinet, " Repères ", 2003). Spécialisés en économie de la culture, ils ont publié ensemble de nombreux articles et ouvrages sur le marché de l'art. NICOLAS-LE STRAT, Pascal, Une sociologie du travail artistique : artistes et créativité diffuse, Paris, L'Harmattan, 1998. En quels termes juger l'art lorsque les pratiques sont devenues si multiples et les créateurs si nombreux ? L'entrée de l'art dans une dimension de masse pose de nombreux enjeux démocratiques. L'idée de démocratisation culturelle convenait tant que l'art relevait encore d'une culture savante qu'il s'agissait de diffuser dans le peuple. Face à cette vision élitiste, ce livre réfléchit à l'idée d'une démocratie culturelle. PEQUIGNOT, Bruno, ANCEL, Pascale, Une représentation sociale du temps : étude pour une sociologie de l'art, Paris, L'Harmattan, 1996. Cette étude s'intéresse aux représentations du temps telles qu'elles sont mises en scène dans une pratique artistique contemporaine : l'installation. L'auteur nous montre à partir du croisement de plusieurs exemples issus de pratiques sociales différentes (sciences, travail, etc.) que le temps est une catégorie de pensée socialement et historiquement construite, qui structure notre expérience. Elle précise en particulier comment l'oeuvre d'art au même titre que la religion, le travail, etc. peu être un objet et un outil de connaissance de ce qui structure la vie sociale. SAINT JACQUES Camille, Artiste, et après ?, Nîmes, Editions Jacqueline Chambon, 1999. Ensemble d’entretiens. Réflexion collective sur le statut de l’artiste contemporain. ZURCHER, Bernard, LISBONNE, Karine, Lʼart avec pertes ou profit ?, Paris, Flammarion, 2007. Afin de déterminer ce que le monde de l'art et celui de l'entreprise peuvent avoir en commun, les auteurs interrogent la légitimité et la finalité de l'art dans le monde du travail. Ils mettent à plat la situation française et examinent les stratégies et les méthodes entrepreneuriales des autres pays européens. Ils analysent également les apports positifs de l'art à la vie interne de l'entreprise. 63 METIERS DE L’ART CONTEMPORAIN / PROFESSIONNELS > Métiers de l’art contemporain / Professionnels Sciences & techniques de l’exposition Commissaires, pratiques et théories curatoriales ARDENNE, Paul, De lʼexposition de lʼart à la surexposition du commissaire, revue LʼArt même, numéro 21, décembre 2003. BUREN, Daniel, Exposition d'une exposition, Catalogue Documeta V. Kassel, 1972. En 1972, Daniel Buren écrivait ceci : “De plus en plus le sujet d’une exposition tend à ne plus être l’exposition d’œuvres d’art, mais l’exposition de l’exposition comme œuvre d’art. Ici, c’est bien l’équipe de Documenta, dirigée par Harold Szeemann, qui expose (les œuvres) et s’expose (aux critiques). Les œuvres présentées sont les touches de couleurs – soigneusement bien choisies – du tableau que compose chaque section (salle) dans son ensemble. Il y a même un ordre dans ces couleurs, celles-ci étant cernées et composées en fonction du dess(e)in de la section (sélection) dans laquelle elles s’étalent, se présentent. Ces sections (castrations), elles-mêmes ‘touches de couleurs’ – soigneusement choisies – du tableau que compose l’exposition dans son ensemble et dans son principe même, n’apparaissent qu’en se mettant sous la protection de l’organisateur. Celui-ci réunifie l’art en le rendant tout égal dans l’écrin-écran qu’il lui apprête. Les contradictions, c’est l’organisateur qui les assume, c’est lui qui les couvre. Il est vrai alors que c’est l’exposition qui s’impose comme son propre sujet et son propre sujet d’œuvre d’art. L’exposition est bien le ‘réceptacle valorisant’ où l’art non seulement se joue mais s’abîme, car si hier encore l’œuvre se révélait grâce au musée, elle ne sert plus aujourd’hui que de gadget décoratif à la survivance du musée en tant que tableau, tableau dont l’auteur ne serait autre que l’organisateur de l’exposition lui-même. CHAMBOISSIER, Anne-Laure, FRANCK, Philippe, Exposer l'image en mouvement ?, Colloque, 2003, Institut supérieur pour l'étude du langage plastique, Bruxelles : La Lettre volée, 2004. Exposer l'image en mouvement? Comment "exposer" le flux des images artistiques polymorphes d'aujourd'hui? Telle est la question à déclinaisons multiples que se sont posée les intervenants du colloque international organisé en novembre 2003 à l'Institut supérieur pour l'étude du langage plastique (Bruxelles) pendant le Festival des arts électronique Net@ys Wallonie-Bruxelles. Sur la lancée de cette rencontre, des philosophes, critiques, historiens de l'art, commissaires d'exposition, artistes livrent ici le fruit de leurs réflexions nourries par une expérience théorique et pratique. Partant des arts visuels dans leurs développements les plus récents, incluant la vidéo et le cinéma expérimental jusqu'à la création multimédia, ces contributions proposent une vision kaléidoscopique des images projetées, incarnées, actualisées, virtualisées...qui nous renvoient à notre statut tout aussi hybride de regardeurs-spectateurs, lequel se trouve à son tour redéfini par ces nouveaux modes de représentation. CUSSET, Yves, Le musée : entre ironie et communication : à propos des stratégies d'exposition de l'art contemporain, Nantes, pleins feux, 2000. Le musée garde, archive, collectionne, conserve. Pour exposer, transmettre, communiquer. Par sa fonction même, il lui est difficile d'accueillir ce qui nous est contemporain. L'art contemporain constitue pourtant un défi ironiquement lancé à sa fonction de conservation, et de communication. Analyser ce défi, c'est essayer de comprendre un des enjeux majeurs de l'art aujourd'hui. 64 DAVALLON, Jean, Claquemurer, pour ainsi dire, tout lʼunivers, la mise en exposition. Paris, Editions du Centre Pompidou, 1986. Alors que les expositions ont connu un essor sans précédent, que connaissons-nous au juste de leur nature et de leur fonctionnement Comment permettent-elles non seulement de présenter des objets mais encore de faire comprendre des savoirs ? D'où tiennent-elles leur opérativité symbolique ? Quelle place occupent-elles dans la vie de notre société ? Reprenant un ensemble de textes - dont certains articles de référence devenus introuvables - qui ont jalonné ses recherches sur ces questions, Jean Davallon fait le point sur l'exposition comme média. L'œuvre de l'exposition apparaît alors aussi variée dans ses formes que fondamentale dans ses effets : capacité à servir des stratégies de communication, sélection et mise en scène d'objets ouvrant un rituel social, originalité d'un fonctionnement médiatique donnant aux expositions et aux musées une place importante dans la constitution de l'espace public contemporain. Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui sont intéressés à divers titres par une connaissance de l'exposition comme média : professionnels, chercheurs ou étudiants concernés par le monde des expositions et des musées, mais plus généralement aussi par la nature, le fonctionnement et les enjeux des processus de communication et de médiation ; autrement dit par une anthropologie de notre société. DAVALLON, Jean, Lʼexposition à lʼœuvre, stratégies de communication et médiation symbolique. Paris, LʼHarmattan, 1999. Alors que les expositions ont connu un essor sans précédent, que connaissons-nous au juste de leur nature et de leur fonctionnement Comment permettent-elles non seulement de présenter des objets mais encore de faire comprendre des savoirs ? D'où tiennent-elles leur opérativité symbolique ? Quelle place occupent-elles dans la vie de notre société ? Reprenant un ensemble de textes - dont certains articles de référence devenus introuvables - qui ont jalonné ses recherches sur ces questions, Jean Davallon fait le point sur l'exposition comme média. L'œuvre de l'exposition apparaît alors aussi variée dans ses formes que fondamentale dans ses effets : capacité à servir des stratégies de communication, sélection et mise en scène d'objets ouvrant un rituel social, originalité d'un fonctionnement médiatique donnant aux expositions et aux musées une place importante dans la constitution de l'espace public contemporain. Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui sont intéressés à divers titres par une connaissance de l'exposition comme média : professionnels, chercheurs ou étudiants concernés par le monde des expositions et des musées, mais plus généralement aussi par la nature, le fonctionnement et les enjeux des processus de communication et de médiation autrement dit par une anthropologie de notre société. DE BARY, Marie-Odile, Scénographier lʼart contemporain et propos sur la muséographie, Lyon, PUF, 1998. « En 1986, la MNES, à Dijon, organisait le stage : scénographie : « objet ». Les stagiaires soucieux de poursuivre leur formation en matière de muséographie furent, à ce moment là, demandeurs d'un stage identique concernant l'art contemporain. Nous avons rassemblé ici quelques-unes des interventions de Dijon que nous avons complétées par celles de Villefranche-sur-Saône. Alors que depuis quelques années, tandis que les artistes occupent les espaces qui leur sont alloués, sous une forme environnementale, niant l'accrochage mural traditionnel, les expositions organisées par les musées ou les centres culturels sont confiées à des scénographes muséographes, metteurs en espace, décorateurs... qui, à la place du conservateur, à la place de l'artiste « mettent en forme » ces expositions. Comment dans ce mouvement se situe l'artiste, comment réagit l'organisateur de ces manifestations ? Nous avons entendu des conservateurs et des commissaires d'expositions, nous avons écouté des artistes parler de leurs propres expériences. A la lecture de tous ces propos, il semble qu'il n'existe pas de règle préétablie de scénographie pour l'art contemporain, que les meilleures expositions naissent d'une connivence entre l'organisateur et l'artiste, qu'il existe un danger à vouloir trop « mettre en scène » car ceci peut se faire au détriment de l'œuvre , des œuvres donc de l'artiste et du créateur. » 65 DEOTTE, Jean–Louis, HUYGHE, Pierre-Damien, Le jeu de l'exposition, Paris, LʼHarmattan, 1998. A l'idée, commode et médiatique, d'un public prédéfini et susceptible d'être visé comme une cible, il faut substituer l'idée, plus difficile mais plus juste, d'une rencontre au cours de laquelle œuvre et public se constituent réciproquement. Cette rencontre n'est pas foncièrement spectaculaire. Elle ne se produit pas sans risque pour le travail artistique. Le fruit en est un certain inachèvement de l'art : on ne parvient jamais qu'à exposer des œuvres dépourvues d'absolue finition. Mais comment cela se fait-il ? dans quels espaces l'indécision est-elle susceptible de se produire ? Quels sont les lieux et le moment d'une exposition artistique possible ? Est-ce dans l'atelier que se joue l'essentiel ? Est-ce encore au musée, dans la constitution des collections ? Ou bien dans la rue, la ville, voire le paysage quotidien ? DERIEUX, Florence, AUBART, François, Harald Szeemann : méthodologie individuelle, Zürich, JRP/Ringier, 2007. Harald Szeemann. Méthodologie individuelle est le résultat d’une investigation approfondie dans les archives du curateur. La recherche a pu se baser sur une documentation inestimable et méconnue grâce à l’opportunité offerte par la famille de Harald Szeemann d’accéder à la Fabbrica rosa, l’usine qui fut investie en 1988 par le faiseur d’expositions pour y établir le siège de son archive et de son agence, à Maggia, près de Locarno, dans le canton du Tessin en Suisse. DOUROUX, Xavier, TRONCY, Eric, DETTON, Keren, Compilation : une expérience de l'exposition, Dijon, Les Presses du réel, 1998. Compilation : une expérience de l’exposition sur vingt ans, tout contre l’art contemporain et autour des activités du Consortium à Dijon. Le catalogue des expositions et de la collection. “Le Consortium est par bien des aspects un drôle d’engin spatial : interventions in situ d’artistes, investissement de lieux publics et privés, jeux d’espaces. Sous ses aspects de terrain de jeux, avec sa structure souple et modulaire, le Consortium prend acte des dernières évolutions de l’art contemporain et se mêle à la réflexion avec une question en tête : qu’est-ce qu’un espace dévoué à l’art ?” (Jean Max Colard, Les Inrockuptibles) FIBICHER, Bernard, Lʼart exposé, quelques réflexions sur lʼexposition dans les année 90, sa topographie, ses commissaires, son public et ses idéologies, Suisse, Musée cantonal des Beaux arts, Sion, Cantz, 1996. Ce recueil de textes comprend notamment une rapide cartographie des expositions artistiques internationales qui met en exergue quelques étapes importantes. GOB, André, DROUGUET, Noémie, La muséologie, Histoire, développements, enjeux actuels, Paris, Armand Colin, 2010. Discipline émergente, la muséologie se situe à l'intersection de différents domaines des sciences sociales. Elle est sociologie lorsqu'elle questionne la place du musée dans la société et qu'elle analyse ses publics. Elle est pédagogie par la prise en compte de la mission didactique de l'institution muséale. 66 GUELTON, Bernard, Lʼexposition : interprétation et réinterprétation. Paris, LʼHarmattan, 1998. L'interprétation de l'exposition traitée dans cet ouvrage est le fruit d'une expérience concrète de création et de présentation d'œuvres contemporaines. Elle se réalise à partir de thématiques et d'œuvres conçues à l'intérieur et à l'extérieur du cadre muséal. Le cas d'œuvres " reconstruites " dans des contextes différents engage les questions d'une interprétation et d'une réinterprétation qui rapprochent, dans une certaine mesure l'œuvre plastique de l'œuvre musicale ou théâtrale. Ainsi les questions de l'exposition comme mise en scène, celles de la place du spectateur sont étudiées à partir de la possibilité pour une œuvre et une exposition d'être " reproduites ". En bouleversant la conception traditionnelle de l'œuvre originale (voire en l'abandonnant totalement), en considérant l'exposition du point de vue des différents acteurs qui la constituent c'est finalement du côté du film qu'est envisagé le modèle de l'exposition contemporaine. Celle-ci est considérée comme l'interaction entre plusieurs caractéristiques qui sont le site, la scénographie, les acteurs, la médiation et la reproduction qui définissent toute une interprétation. Le livre ménage l'analyse de cas précis mais aussi le rapport de l'exposition aux autres champs artistiques. Les œuvres et les expositions documentées ici sont pour la plupart inédites et le livre se clôt avec des entretiens réalisés avec Giulio Paolini (artiste) et Rüdiger Schöttle (artiste concepteur d'exposition) sur la place du spectateur. GLICENSTEIN, Jérôme, Lʼart : une histoire dʼexpositions, Paris, PUF, 2009. Le discours sur l'art traite généralement d'œuvres, d'artistes ou de création mais délaisse un aspect essentiel de la relation esthétique : l'exposition. De fait, la question est complexe : comment aborder conjointement des éléments aussi hétérogènes que les relations entre objets, les relations de ces objets à des lieux ou à des publics ou encore les relations internes au monde de l'art qu'ils soustendent ? Une partie de la difficulté tient aux compréhensions contradictoires impliquées par l'exposition ; car exposer c'est à la fois produire une énonciation (un exposé) et découvrir, mettre à nu, mettre en danger. Bien que la question de l'art et de son appréciation ne se réduise évidemment pas à un ensemble de dispositifs de présentation, à des textes d'accompagnement ou de critique, à des choix de commissaires, il n'en demeure pas moins que la prise en compte des procédures d'exposition éclaire singulièrement la place de l'art dans notre monde. Des explications sur les circonstances entourant la création d'une œuvre - de même que la façon dont ces circonstances sont connues et divulguées - enrichissent sa connaissance et en modifient le sens et l'approche. De même, une réflexion sur les publics, la scénographie, l'architecture, les commentaires, les textes de présentation, permet de voir en quoi les différentes médiations orientent et réorientent en permanence le jugement sur les œuvres et notre compréhension de l'art. HEINICH, Nathalie, Harald Szeemann, un cas singulier, Paris, LʼEchoppe, 1995. Dans ses ouvrages la sociologue s’attache à décrire la manière dont s’affirme le statut de créateur, d’auteur, d’artiste dans la société. Elle a publié cette interview, dans laquelle le commissaire d’exposition évoque les différentes étapes de sa carrière, sa manière de structurer son travail, ses relations avec les institutions qui l’invitent à organiser des expositions. L’entretien est suivi de commentaires de Nathalie Heinich, qui ne montre pas les qualités ou les défauts des expositions de Harald Szeemann, mais relève comment cette carrière est emblématique de l’apparition d’une nouvelle catégorie professionnelle : le commissaire indépendant, créateur et auteur d’expositions. La notion de Gesamtkunstwerk hante Harald Szeemann depuis très longtemps (Der Hang zum Gesamtkunstwerk, Europäische Utopien seit 1800, Zurich, Kunsthaus, 1983) et c’est sous cette bannière qu’il place la prochaine Biennale de Venise. Il s’agit d’une notion pour le moins ambiguë, dont le sens a beaucoup évolué. Il faut la situer face aux notions d’hybridation, de passage d’une technique et d'un domaine d'expression à l’autre qui marque la scène artistique actuelle. HEINICH, Nathalie, Face à lʼart contemporain, Lettre à un commissaire, Pars, LʼEchoppe, 2003. Réflexion sur ce qui permet aujourd'hui d'établir le contact avec les œuvres d'art contemporain. 67 HEINICH, Nathalie, Faire voir : l'art à l'épreuve de ses médiations, Paris, Les impressions nouvelles, 2009. Les professionnels de l'art, qu'ils soient experts, critiques, conservateurs ou commissaires d'expositions, contribuent à faire sortir les œuvres des ateliers et à les exposer. L'auteure, sociologue du CNRS, revient sur les valeurs et les représentations des décisions d'achats par les conservateurs ou sur les arguments utilisés par les critiques pour qualifier une œuvre . Quelles sont les valeurs et les représentations sous-jacentes aux décisions d'achats par les conservateurs de musées, ou encore, en matière d'art contemporain, les modalités concrètes de subventions par les commissions relevant des pouvoirs publics, ou d'acquisitions par les comités des Frac ? Telle est l'une des principales questions dont traitent les textes réunis dans ce recueil. KIHM, Christophe, Auteur dʼexposition : lʼaccrocheur accroché, Artpress, n°294, octobre 2003. KLUSER, Bernd, L'art de l'exposition : une documentation sur trente expositions exemplaires du XXe siècle, Paris, Editions du Regard, 1998. L'exposition représente le moyen de communication artistique le plus ancien, celui qui rencontre le plus vif succès mais demeure paradoxalement le plus équivoque aux yeux du public, des artistes et des critiques. Il semble que l'exposition d'art contemporain ait de tout temps été subversive.[...] Au seuil de l'an 2000 nous nous devions de faire l'inventaire des expositions marquantes de ce siècle à travers les textes et témoignages de Harald Szeemann, Pierre Restany, Germano Celant, Milton Brown, Achille Bonito Oliva, Ad Petersen...principaux acteurs de cette forme de création du XX e siècle et de tirer les enseignements du courage intellectuel et de l'audace de leurs organisateurs. L"Art de l'Exposition" ne tend pas à l'exhaustivité, il se propose avant tout d'étudier les évènements artistiques qui ont, au cours du XXe siècle, façonné l'art de l'exposition, de l'accrochage. KRAUSS, Rosalind, Le musée sans murs du postmodernisme, Cahiers du MNAM, n°17/18. Paris, Centre George Pompidou, 1998. JEANPIERRE, Laurent, Que font les commissaires ?, 17 avril 2007, texte à consulter : http://fondation-entreprise-ricard.com/curators/visions/Laurent_Jeanpierre/?tri=&sens= JEUDY, Henri-Pierre, Exposer, Exhiber, Paris, Edition de la Villette, 1995. Tout est exposable. La résistance à l'oubli fait bon ménage avec l'accumulation des objets. Répondant à cette logique de la conservation et de la révélation, les stratégies de l'exposition ne cessent de se perfectionner. Mais la réflexion sur le sens de l'acte même d'exposer demeure occultée. La démonstration publique et ostentatoire du tout culturel impose le principe d'une visibilité sans fin comme apogée de l'esthétique contemporaine et ce culte de l'exhibition consacre la légitimité de la transmission patrimoniale. Comment déjouer cette machinerie de l'aveuglement? MERLEAU-PONTY, Claire, Lʼexposition, théorie et pratique, Paris, LʼHarmattan, 2005. Les expositions se multipliant dans les musées et les institutions culturelles, leur rôle dans le cadre de la diffusion de la culture prenant une importance de plus en plus grande, les professionnels des musées sont amenés à produire des expositions de plus en plus nombreuses et d'une qualité toujours meilleure. Face à cela, les étudiants et les jeunes professionnels des musées manifestent un besoin d'information dans le domaine de l'exposition. Cet ouvrage a pour but de répondre à l'attente d'information et d'aide des étudiants et des professionnels, et d'améliorer la qualité des productions grâce à la méthode de travail proposée. 68 MICHAUD, Yves, Lʼartiste et les commissaires, quatre essais non pas sur lʼart contemporain mais sur ceux qui sʼen occupent, Paris, Hachette Littératures, 2007. L'art n'est plus fait par ceux qui avaient l'habitude de le faire, mais par ceux qui le montrent : gens de musée, fonctionnaires de l'art, collectionneurs, communicateurs et mécènes. Aux artistes se substituent les commissaires : commissaires d'exposition, commissaires à la circulation, commissaires priseurs. C'est le monde de l'art qui fait l'art. L'ouvrage d'Yves Michaud n'use pas de ce constat pour dresser un procès contre l'art contemporain, pas plus qu'il n'y voit le couronnement d'une approche seulement sociologique de l'art. C'est plutôt pour lui la condition actuelle de l'art, l'horizon dont il faut partir pour en parler. Ce qui n'implique pourtant pas un relativisme total. Sans mettre en avant d'a priori esthétique ou moral, ce livre montre que l'art contemporain peut exister tout en s'affranchissant de toute référence à l'œuvre et au public. OBRIST, Hans Ulrich, A Brief History of Curating, Dijon, Les Presses du réel, 2008. Cette publication, dédiée aux pionniers du commissariat d'exposition, rassemble une sélection inédite d'entretiens réalisés par Hans Ulrich Obrist (Anne d'Harnoncourt, Werner Hofmann, Jean Leering, Franz Meyer, Seth Siegelaub, Walter Zanini, Johannes Cladders, Lucy Lippard, Walter Hopps, Pontus Hulten et Harald Szeemann). Ces contributions retracent le développement du champ curatorial, depuis l'émergence du commissariat indépendant des années 1960 et 1970 et les programmes institutionnaux expérimentaux en Europe et aux Etats-Unis à cette époque, jusqu'à des manifestations comme la Documenta et la multiplication actuelle des biennales. OBRIST, Hans Ulrich, ...dontstopdontstopdontstopdontstop, Dijon, Les Presses du réel, 2007. Un recueil de textes rédigés entre 1990 et 2006, revenant sur des expositions aussi célèbres que Hotel Carlton Palace, Cities on the Move, Do It ou Utopia Station, qui ont mis en scène les travaux d'un grand nombre d'artistes et d'architectes parmi les plus influents et stimulants de notre époque (Paul Chan, Alexander Dorner, Olafur Eliasson, Cao Fei, Hans-Peter Feldmann, Peter Fischli & David Weiss, Douglas Gordon, Pierre Huyghe, Qingyung Ma, Philippe Parreno, Cedric Price, Luc Steels, Rirkrit Tiravanija...). Un must-have pour quiconque s'intéresse aux stratégies curatoriales et critiques horsnormes. PERRET, Catherine, Lʼart contemporain et son exposition I, Paris, LʼHarmattan, 2002. Ce livre regroupe les différentes interventions qui ont été faites au cours d'un séminaire mensuel intitulé " L'art contemporain et sa présentation " au Collège International de Philosophie, de 1999 à 2001, de Catherine Perret et Elisabeth Caillet. La question posée est celle de l'exposition de l'art contemporain en ce qu'elle relève de différents registres : la culture, le savoir et la constitution du patrimoine. En privant l'art de lieu matériel sans pour autant le priver de visibilité et tout en l'inscrivant dans l'espace d'une conversation au statut encore à définir, l'exposition d'art contemporain indique un déplacement essentiel du statut artistique et de la fonction sociale de l'art. PERRET, Catherine, Lʼart contemporain et son exposition II, Paris, LʼHarmattan, 2007. Le contexte créé par les nouvelles techniques d'information et de communication contraint les artistes et les médiateurs de l'art à repenser leurs démarches. Les objets deviennent collectifs et interactifs ; les lieux d'exposition deviennent des réseaux immatériels ; le statut même de ce qui est montré change de signification en mettant en question la nature même de l'exposition. Ces questions ont fait l'objet d'un colloque en 2002 au Centre Georges Pompidou. 69 POINSOT, Jean-Marc, Lʼart contemporain et le musée, Cahiers du MNAM, n°17/18, Paris, Centre George Pompidou, 1992. POINSOT, Jean-Marc, Quand lʼœuvre a lieu : lʼart exposé et se récits autorisés, Genève, musée dʼArt moderne et contemporain et Villeurbanne, Institut dʼArt contemporain, 1999. L'art exposé n'a pas seulement pris une place dans l'histoire de l'art, il marque insensiblement une transformation profonde de la pratique artistique. Il importait de mettre en évidence comment, en se saisissant de la circonstance de l'exposition, des artistes comme Yves Klein, Daniel Buren ou Lawrence Weiner avaient transformé la manière dont les œuvres ont lieu. L'art exposé est aussi un art pour le public et les artistes formulent pour lui, dans leurs « récits autorisés », leurs figures d'artiste, le contrat iconographique qui propose un mode de lecture des œuvres et les conditions de leur actualisation. L'auteur en examine le fonctionnement et propose par là un mode d'accès à une iconologie de l'art contemporain. Jean-Marc Poinsot est historien de l'art, docteur en histoire de l'art contemporain, professeur d'histoire de l'art contemporain à l'université de Haute Bretagne, Rennes 2, président des Archives de la critique d'art, à Châteaugiron. Commissaire d'expositions, il a également organisé des rencontres et des colloques, participé à l'écriture de plusieurs catalogues du Capc Musée d'art contemporain de Bordeaux, rédigé de nombreux ouvrages individuels et collectifs. Jean-Marc Poinsot est par ailleurs le premier à avoir mis en place un Fonds régional d'art contemporain, en France, en 1980. PUTNAM James, Le musée à lʼœuvre. Le musée comme médium dans lʼart contemporain, Paris, Thames & Hudson, 2001. C’est à l’étude d’un véritable retournement de situation que s’intéresse cet ouvrage dont l’auteur analyse comment un grand nombre d’artistes contemporains utilisent de façon créative le musée comme médium. Et, partant, comment ont-ils contribué à en redéfinir la nature, le statut et la fonction. OʼDOHERTY, Brian, White cube : l'espace de la galerie et son idéologie, Zurich, JRP-Ringier, 2008. Les quatre essais que Brian O'Doherty publia entre 1976 et 1981 et qui furent regroupés sous le titre collectif de Inside the White Cube. The Ideology of the Gallery Space constituent l'une des plus belles boîtes à outils dont disposent aujourd'hui artistes, critiques, curateurs et collectionneurs. Le «cube blanc» est ainsi devenu, à travers le monde, titre d'expositions, nom de galeries et l'un des topiques les plus répandus de l'art contemporain. RASSE, Paul, Les musées à la lumière de lʼespace public : histoire, évolution, enjeux, Paris, LʼHarmattan, 1999. Le musée demeurera sans doute comme l'institution culturelle caractéristique de cette fin de siècle, où s'inventent de nouveaux rapports à la culture. Aujourd'hui, les musées ne donnent plus seulement à voir les goûts du prince, les choix d'une " intelligentsia ", les objets de connaissances savantes, ils ont élargi leur champ d'intervention à la société tout entière, aux cultures populaires, au monde du travail, à l'environnement, et même, pour les meilleurs d'entre eux, aux préoccupations sociales ou politiques du moment. SABATIER, Jacky, a.b.c de lʼexposition, Bouc Bel Air, Régie culturelle régionale, 2006, textes à consulter : http://www.culture-alsace.org/publicmedia/original/116/89/fr/abc de l'exposition.pdf 70 SZEEMANN, Harald, Écrire les expositions, Éditions Lettre volée, Bruxelles, 1996. Voici un choix de textes de 1969 à aujourd'hui, pour la plupart inédits en français, situant la pensée de l'organisateur de ces expositions qui ont marqué les dernières décennies (...) Traversée à la fois critique, prospective et poétique de l'art contemporain et de son développement muséographique, les textes publiés ici sont chargés de sa quête des énergies primordiales et de sa profonde conviction en ces possibilités objectives qu'ouvre l'intensité de l'art. SZEEMANN, Harald, Quand les attitudes deviennent forme : œuvres, concepts, processus, situations, Kunsthalle Bern, 1969. Szeemann entreprend une carrière de commissaire d'exposition indépendant au niveau international à partir de son exposition « Quand les attitudes deviennent forme » (When attitudes becomes form : live in your head, Berne, 1969) où il expose, entre autres parmi les 69 participants, son ami Joseph Beuys, Richard Serra, Michelangelo Pistoletto, Sarkis ou encore Lawrence Weiner. L'exposition fait date et marque la reconnaissance du processus de création comme partie intégrante de l'œuvre d'art. TREMEAU, Tristan, Lʼart contemporain entre normalisation culturelle et pacification sociale, Bruxelles, LʼArt même, 2003. VANDER GUCHT, Daniel, Lʼart contemporain au miroir du musée, Bruxelles, La Lettre volée, 1998. Le musée est aujourd’hui traversé de logiques parfois contradictoires, qui sont le résultat de la sédimentation de l’histoire de cette institution éminemment moderne. Parcourant les cinq temps du musée, qui correspondent à autant d’idéaux-types, l’auteur dévoile les rapports qui se nouent à chaque époque entre le musée et la création artistique contemporaine, d’abord sous l’égide de l’État, puis du marché. Une confusion des rôles s’ensuit pour l’époque contemporaine qui voit apparaître des musées d’artistes dans le même temps où des commissaires d’exposition se prennent au jeu de l’artiste, où les musées redoublent le monde à mesure que le monde se muséalise. ZAUGG, Rémy, Construire un lieu public de lʼœuvre dʼart, Les Cahiers du MNAM. n°17-18, printemps, 1986 Exposition d'art contemporain, mode d'emploi, FRAC Aquitaine, 2009 Guide pratique pour les opérateurs culturels sur la manière d'organiser une exposition. Oublier lʼexposition, Artpress, hors série n°21, 2000. Musées et collections publiques de France : Quels enjeux d'identité et de territoire pour les musées en Ile-de-France, Journée d'étude 2003 de l'AGCCPF, tome 2, Paris, Direction des Musées de France, 2007. 71 > Métiers de l’art contemporain / Professionnels Critique d’art (sélection de textes et d’articles) AIRAUD, Stéphanie, RYNGAERT, Muriel, C'est pas beau de critiquer ?, MAC/VAL musée d'art contemporain du Val-de-Marne (Vitry-sur-Seine), AICA France, 2009. Recueil des textes produits par des critiques d'art membres de l'Aica. Depuis sa création le Musée d'art contemporain du Val-de-Marne demande tous les deux ou trois mois à un critique de choisir et présenter au public une œuvre issue de ses collections. ARDENNE, Paul, www.accacritics.org, Art contemporain et critique dʼart, deux laboratoires esthétiques, www.accacritics.org/downloads/sympo 05 05.pdf COLARD, Jean-Max, Les visions critiques, 2008-2009. Textes à consulter : http://fondation-entreprise-ricard.com/curators/visions/ COUBETERGUES, Philippe, RYNGAERT, Muriel, Lʼart peut-il se passer de commentaire(s) ?, Colloque, Vitry-sur-Seine, MAC/VAL Musée d'art contemporain du Val-de-Marne, 2006. À l’occasion de son ouverture récente, le MAC/VAL, musée d’art contemporain du Val-de-Marne, propose de discuter et définir les différentes formes d’accompagnement commentées des œuvres d’art : commentaire oral, écrit ou sans parole, au musée ou ailleurs. Une réflexion ouverte à un large public sous la forme d’un colloque et d’un ouvrage où sont associées des interventions de natures à la fois théoriques et artistiques. Une façon de situer et spécifier la mission de médiation aux œuvres dont un musée d’art contemporain est en charge, en confrontant des points de vue différents et inattendus sur la question. L’art peut-il se passer de commentaire ? La question est abrupte. Elle met directement en doute l’intérêt d’un commentaire sur les œuvres. Mais indirectement, elle interroge les œuvres elles-mêmes et les différents dispositifs de leur existence. L’œuvre d’art n’intègre-t-elle pas une part d’autoréférence ? Ne nous est-elle pas toujours livrée avec un commentaire intégré ? Et n’est-ce pas là ce qui lui donne son caractère d’art ? Aussi, cette capacité à s’énoncer de façon autonome, en d’autres termes, ce pouvoir d’autopromotion n’est-il pas à prendre en considération sitôt qu’on élabore autour de l’œuvre un supplément de commentaire de quelque nature qu’il soit ? Pour traiter ce jeu croisé de questions, ce recueil conçu en amont, présentant les contributions de chaque intervenant, remplace les actes du colloque. La forme particulière redonnée à cet événement où se croisent le théorique, le pédagogique et l’artistique, et dont témoigne cet ouvrage, se veut à l’image d’un principe de décloisonnement des fonctions pour lequel le MAC/VAL a d’ores et déjà opté. DOMINO, Christophe, Droit dʼauteur et critique dʼart, Paris, AICA Press, 2003. Critique d'art, Président de la section française de l'A.I.C.A. (Association internationale des Critiques d'art). Qui en veut au droit d'auteur? Devenu un sujet pour tout le monde, qui fait la une des hebdos, le droit d'auteur est aussi devenu un terrain de débats où le fantasme idéologique est venu remplacer le discours réputé difficile du juridique. Au prix d'écarts avec les réalités socioprofessionnelles dont il y a peu de chance qu'ils servent la pratique des acteurs de la vie culturelle, tous artistes ou auteurs. 72 FRANGNE, Pierre-Henry, POINSOT, Jean-Marc, Lʼinvention de la critique dʼart, actes du colloque international, Université Rennes 2, Presses, Universitaires de Rennes, 2002. Quand la critique d'art a-t-elle été inventée ? Quelles sont les conditions intellectuelles qui rendent possible le discours critique et ses trois opérations : décrire, interpréter et évaluer les œuvres d'art ? Croiser les discours (historique, esthétique, littéraire), comparer les régions culturelles et les périodes, observer tous les arts : telle est la méthode de cet ouvrage qui veut donner les moyens de comprendre la nature et l'origine du regard critique. JIMENEZ, Marc, La critique : crise de lʼart ou consensus culturel ?, Paris, Klinsieck, 1995. Crise de l'art ou consensus culturel ? Aujourd'hui, l'important n'est plus, semble-t-il, que la critique esthétique ait encore à dire sur Josef Beuys mais que le Centre Pompidou puisse faire croire qu'il dit tout de lui. Le culturel, dans son mécanisme institutionnel et médiatique bien huilé, apparaît comme l'ultime parade que l'ordre social ait su trouver pour conjurer sa peur — ou sa haine — de l'art. Cependant la critique n'a pas à se laisser abuser ni intimider par l'artifice du consensus culturel qui règne actuellement. Il lui revient de continuer à évaluer les œuvres, pour autant que le jugement sur l'art engage aussi la société et l'époque dans lesquelles cet art se déploie. La réflexion esthétique ne se réduit pas au jugement de goût, elle commence avec lui et se poursuit après lui. JOPPOLO, Giovanni, La critique dʼart en question, Paris, LʼHarmattan, 2000. Ce livre propose une réflexion sur le rôle et les outils de la critique d'art, en partant de quelques enjeux cruciaux auxquels ont été confrontés les acteurs et les témoins de la création plastique de ce siècle. La " machine " régissant l'art contemporain tend de plus en plus à confiner le public et les acteurs dans des approches fragmentaires, sectorielles, en les privant d'une " totalité de regard ". Peut-on échapper à cette fatalité ? LAMARCHE-VADEL, Bernard, Conférence de Bernard Lamarche Vadel : la bande son de lʼart contemporain, Paris, Editions du Regard, 2005. La " bande-son de l'art contemporain ", selon Bernard Lamarche-Vadel, c'est la critique d'art. Cet ouvrage retranscrit l'essentiel des conférences sur l'art moderne et contemporain données par Bernard Lamarche-Vadel à l'Institut Français de la Mode entre 1991 et 1999. Un parcours esthétique de grande ampleur qui va de l'impressionnisme à la trans-avant-garde en passant par des figures de la modernité aussi marquantes que Malevitch, Mondrian, Pollock ou Opalka. Au-delà de la compréhension de trajectoires artistiques, Bernard Lamarche-Vadel se saisit surtout des enjeux philosophiques et esthétiques de la modernité. Parce qu'il cherchait à communiquer, de son propre aveu, le goût de s'approcher " non seulement des œuvres elles-mêmes, mais aussi des discours qui se sont tenus à propos de ces œuvres et qui les éclairent ", cet ouvrage offre un accès inattendu et percutant à la pensée d'un des plus importants critiques d'art de sa génération. LAMAUDIE, Mathieu, Face à Lamarche Vadel, Paris, Inculte, 2009. Recueil d'articles consacrés à Bernard Lamarche-Vadel, critique d'art théoricien, directeur de la revue "Artistes", poète et romancier. Critique d’art inclassable qui consacra de nombreux ouvrages à des artistes tels que Pierre Klossowski, Alberto Giacometti ou encore Arman, Bernard Lamarche-Vadel est également l’auteur d’une œuvre littéraire majeure. À l’occasion de l’exposition Dans l’œil du critique - Bernard Lamarche-Vadel et les artistes, qui se tiendra au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris du 29 mai au 6 septembre 2009, une vingtaine d’auteurs se sont réunis pour évoquer le Lamarche-Vadel écrivain.Arno Bertina, Yannick Haenel, Isabelle Rabineau, Oliver Rohe... témoins directs ou héritiers de la pensée de Lamarche-Vadel, tous parcourent et interrogent son œuvre, des premiers poèmes aux derniers écrits en passant par la trilogie romanesque constituée par Vétérinaires, Tout casse et Sa vie, son œuvre .Aux travaux critiques viennent s’ajouter des entretiens et des textes méconnus de Lamarche-Vadel. Un ouvrage indispensable pour qui veut cerner au mieux la personnalité, l’univers et l’écriture si puissants et singuliers d’un homme qui consacra les dernières années de sa vie à la littérature avant de se donner la mort au soir du 2 mai de l’an 2000. 73 POINSOT, Jean-Marc, Quelles mémoires pour lʼart contemporain ? , Rennes, Presses universitaires de Rennes, 1997 Comment se constitue la mémoire de l'art contemporain ? Quelles institutions et quels outils documentaires permettent de constituer un mémorable sélectionné ? À l'heure de l'information généralisée, comment se constitue la mémoire longue de l'art ? TIO BELLIDO, Ramon, Histoires de 50 ans de l'Association internationale des critiques d'art/AICA, Paris, International Association of Art Critics, 2002. WILDE, Oscar, Le critique comme artiste, in La vérité des masques, Paris, Rivages, 2001. Ces essais et aphorismes forment non pas un traité d’esthétique - rien n’est plus opposé à l’art de Wilde que l’esprit de système -, du moins un ensemble très cohérent qui témoigne avec précision de la conception que Wilde se faisait de l’art : supériorité de l’art décoratif sur les autres arts plastiques ; de la musique et de la littérature sur tous les autres arts ; de l’art sur la vie - ou de la culture sur la nature ; du critique sur le créateur ; de la beauté sur la morale ; de la contemplation sur l’action. Cette position exclut qu’on juge l’art sur des critères de fidélité, de vraisemblance, de vérité, et encore moins sur des critères moraux : « L’art est voile plus que miroir.» L'engagement : actes du symposium de l'Association internationale des critiques d'art, (Les Abattoirs, Toulouse, 15-16 juin 2000) / d'Alain Mousseigne ; prés. de Ramon Tio Bellido ; textes de Kim Levin, Salah Hassan, Jean-Charles Masséra, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2002. 74 > Métiers de l’art contemporain / Professionnels Médiation, politique des publics : sensibilisation à l’art contemporain AILLAGON, Jacques, BARRE, François, Art, médiation, société – Médiateurs culturels : Témoignages et investigation en France, Dijon, Les Presses du réel, 1996. Publié sous l’égide de la Fondation de France, ce livre regroupe une vingtaine de témoignages de médiateurs culturels ainsi qu’une étude menée sur la mission, les objectifs, les stratégies de responsables culturels dans cinq régions françaises. Ce livre donne un aperçu de ce qu’est la médiation culturelle en France aujourd'hui. La question à laquelle chacun est confronté est celle de son action. La médiation, quant à elle n’existe que dans la diversité, les contradictions, le questionnement ANCEL Pascale, PESSIN, Alain, Les non-publics, les arts en réceptions : Tome I, Tome II, Paris, LʼHarmattan, 2004. Les statistiques de la sociologie de la culture estiment que seule une minorité de la population serait touchée directement par les manifestations actuelles de l'art. Mais il semble que l'on doive renoncer à une stricte opposition entre publics et non-publics: observer des reproductions de tableaux dans la vitrine d'une boutique, découvrir des chefs-d’œuvre comme support publicitaire dans les pages d'un magazine... sont autant de situations de la vie courante par lesquelles la culture légitime fait l'objet d'une diffusion, d'une actualisation et d'une appropriation par un public occasionnel peu impliqué. ANSELLEM, Guy, CAILLET, Elisabeth, FRADIN, Françoise, Traces… pour la médiation culturelle, Paris, 00h00, 2000. Les difficultés d'approche de l'art contemporain ont conduit les différents lieux de création et de diffusion de l'art contemporain à considérer l'importance des actions pour les publics. Centres d'art, Frac, écoles d'art, artothèques...mettent en place de nombreuses actions afin que les visiteurs, occasionnels ou réguliers, trouvent les moyens de comprendre les démarches des artistes d'aujourd'hui et s'approprient progressivement les clés de compréhension nécessaires à la rencontre avec les œuvres. Ce petit ouvrage reprend les échanges qui se sont déroulés entre les spécialistes de la médiation de l'art contemporain lors d'un stage national. BAUDSON, Michel, Médiation de l'art contemporain : perspectives européennes pour l'enseignement et l'éducation artistiques, Colloque, Paris, Bibliothèque nationale de France, Paris, Galerie nationale du Jeu de Paume, 2000. BOURDIEU, Pierre, DARBEL, Alain, SCHNAPPER, Dominique, L'amour de l'art : les musées d'art européens et leur public, Paris, Les Editions de Minuit, 1997. L’accès aux trésors artistiques est à la fois ouvert à tous et interdit en fait au plus grand nombre. Qu’est-ce qui sépare des autres ceux qui fréquentent les musées ? Les amoureux de l’art vivent leur amour comme affranchi des conditions et des conditionnements. Ne fallait-il pas qu’ils fussent prédisposés à recevoir la grâce pour aller à sa rencontre et pour l’accueillir ? Pourtant, le musée est un des lieux où l’on ressent le plus vivement le poids des obligations mondaines : la pratique obligée peut-elle conduire à la vraie délectation ou bien le plaisir cultivé est-il irrémédiablement marqué par l’impureté de ses origines ? Chaque visiteur des musées est enclin à suspecter la sincérité des autres : 75 mais ne trahit-il pas par là qu’il sait que son amour doit aux arguments de la raison et à la force de la coutume autant qu’à l’inspiration du cœur ? Ce livre essaie d’apporter à la question des réponses sociologiques, c’est-à-dire à la fois logiques et empiriques. Sans craindre de manquer au bon goût, il prétend soumettre le bon goût à la rigueur de l’examen scientifique. En mettant en évidence les conditions sociales de l’accession à la pratique cultivée, il fait voir que la culture n’est pas un privilège de nature mais qu’il faudrait et qu’il suffirait que tous possèdent les moyens d’en prendre possession pour qu’elle appartienne à tous. CAILLET, Elisabeth, A lʼapproche du musée, la médiation culturelle, Lyon, PUF, 1995. Le développement des musées et la volonté de les ouvrir à de plus larges publics ont modifié la relation qu'ils entretenaient avec leurs visiteurs. Alors que ceux qui les fréquentaient possédaient les clés de lecture nécessaires à la délectation des collections, les nouveaux publics ont besoin qu'on leur en facilite l'accès, afin d'y trouver intérêt scientifique et intérêt esthétique. La médiation culturelle recouvre l'ensemble des dispositifs grâce auxquels les musées cherchent à mieux informer, orienter et former leurs publics, directement ou par l'intermédiaire de relais de plus en plus variés. On a en effet inventé de nouvelles professions à côté de celle, relativement ancienne, de conférencier, dont les fonctions sont progressivement reconnues tarit par la mise en place systématique de services culturels dans les musées que par la filière culturelle des collectivités territoriales. Loin d'être unifiée, la médiation cherche à s'adapter à la diversité des musées. Ces derniers en effet s'organisent et accueillent leurs publics chacun à leur façon, tant ils diffèrent par leur localisation, leur taille, la nature de leurs collections, leur statut, la politique culturelle de leur tutelle. Ce livre cherche à présenter une approche de la médiation culturelle qui relève d'une conception du musée fondée sur l'importance de la mémoire et du contact avec l'objet. L'échange entre les partenaires qui permet au musée d'exister aujourd'hui place les publics au centre du musée. Une réorientation du regard qui change ce que le musée rend visible. CAILLET, Elisabeth, FRADIN, Françoise, ROCH, Elisabeth, Médiateurs pour l'art contemporain : répertoire des compétences : animation/intervention/médiation culturelle /formation /profils /emplois jeunes/évaluation/publics/éducation artistique, Paris, La Documentation française, 2000. CAILLET, Elisabeth, JACOBI, Daniel, Culture et Musées : les médiations de lʼart contemporain, Arles, Actes Sud, 2004. Comment l'art contemporain peut-il parvenir à s'échapper du petit monde dans lequel il est enfermé afin d'élargir son audience et de renouveler ses publics ? CAUNE, Jean, LESCOT, David, La démocratisation culturelle : une médiation à bout de souffle, Grenoble, PUF, 2006. L'art et la culture sont des phénomènes qui participent à la structuration du tissu social : ils permettent de nommer et de se nommer et, par là, donnent le pouvoir de nouer des relations intersubjectives. Le propos de cet ouvrage est d'éclairer l'achèvement d'une histoire de la démocratisation culturelle qui est aussi la fin d'une histoire de l'art enfermée dans l'idée d'une essence de l'art s'exprimant dans des catégories fixées une fois pour toutes. Cet essai met en évidence les impasses d'un accès à la culture dont les voies se limiteraient à une rencontre avec les œuvres d'art. L'examen des conditions de la réception de l'œuvre d'art, et de l'expérience esthétique qui en résulte, se substitue alors à l'évaluation des politiques culturelles sur le plan de la production, c'est-à-dire de l'économie du spectacle, et sur celui de la diffusion, envisagée à partir de la notion sociologique de public. L'objectif de cet essai est de montrer la responsabilité politique des pouvoirs publics dans la construction des liens sociaux qui mettent en jeu des processus sensibles, qu'ils se concrétisent ou non dans une œuvre. 76 COUBETERGUES, Philippe, L' art peut-il se passer de commentaire(s) ?, Colloque tenu au Mac/Val, Musée d'art contemporain du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine, les 24 et 25 mars 2006, Vitrysur-Seine (Val-de-Marne), MAC-VAL Musée d'art contemporain du Val-de-Marne, 2006. COUSIN, Saskia, DA LAGE, Emilie, DEBRUYNE, François, Le sens de lʼusine : arts, publics, médiation, Paris, Créaphis, 2008. Depuis quelques années, de multiples expériences en matière de travail artistique et de médiation culturelle ont et font lieu, notamment dans le cadre de la reconversion de friches industrielles en structures culturelles. "Le sens de l'usine" est né de la volonté de faire travailler ensemble des chercheurs, des artistes et des professionnels de la culture sur la question des publics et des médiations. Les articles qui composent cet ouvrage s'organisent autour des thématiques de participation des habitants, d'inscription territoriale des actions culturelles, de politiques de la ville et du sens des relations nouées entre les œuvres et les publics. DARRAS, Bernard, Médiations & Médiateurs, Paris, LʼHarmattan, 2004. Entretiens avec Jean Caune, Bernard Darras et Antoine Hennion par Marie Thonon, La médiation: la communication en procès ?, Jean Davallon, Etude des conceptions de la culture et de la médiation, Bernard Darras L'écran comme médiation vers l'infigurable, Stéphanie Katz, Une médiation paradoxale : La danse, une histoire à ma façon , Marie-Christine Bordeaux , De l'empire du métissage, Anolga Rodionoff , Les arts de la rue et les manifestations festivalières des villes, Olivier Jeudy , Les figures des médiateurs humains, Marie Thonon, Comment la médiation culturelle ; La pratique d'un mode-modèle et ses actualisations : les interventions de type conversationnel en présence directe, Francoise Julien-Casanova, Qui sont les médiateur culturels ? Statuts ; rôles et constructions d 'images, Bernadette Dufrêne & Michèle Gellereau , La médiation journalistique au risque du numérique, Thierry Lancien, Des médiateurs (culturels) dans un centre d'art, Thi Ai Lien Pham, Un site de création contemporaine et son public : le Palais de Tokyo, ou l'utopie de proximité, Mathilde Monier, La Saline royal d'Arc-et-Senans ; L'influence des médiateurs dans la construction d'une singularité culturelle pour les musées, Silvia Filippini-Fantoni. GLEIZAL, Jean-Jacques, L'art et le politique : essai sur la médiation, Paris, Presses universitaires de France, 1994. L'ouvrage de Jean-Jacques Gleizal, professeur de science politique et de droit à l'Université de Grenoble, mérite notre attention car il tranche avec le ton catastrophique ou cynique que les sociologues et les politologues adoptent d'ordinaire lorsqu'ils examinent la création contemporaine. Contrairement à certains auteurs qui déclarent que la diffusion de l'art contemporain tourne à vide (Baudrillard) ou d'autres qui déplorent la contradiction qui grève un art subversif subventionné par le musée (Rochlitz), Gleizal reconnaît que la création contemporaine est devenue inséparable de ses conditions de diffusion, mais que cette interpénétration, loin de se faire au détriment de l'art, vient au contraire l'enrichir. Pour étayer sa thèse Jean-Jacques Gleizal utilise le concept de médiation qu'il emprunte aux théoriciens de la communication (B. Latour, L. Sfez, U. Eco). La médiation définit, selon lui, ce nouveau lieu où les acteurs du monde de l'art échangent leur rôle, où la création se confond avec la diffusion. Mais la médiation permet également de comprendre l'élargissement de l'art au politique -- et c'est ici que l'ouvrage prend toute son ampleur. Gleizal soutient en effet la thèse selon laquelle, « l'art et le politique ont cessé d'avoir une relation d'extériorité » (p. 249) mais à l'opposé de l'«activisme esthétique» défendu par certains artistes et théoriciens américains, l'auteur montre qu'avec l'art élargi (de Joseph Beuys mais aussi de Joseph Kosuth, de Jeff Koons, de Krysztof Wodiczko...) « ce n'est pas l'art qui se politise mais bien l'art qui inonde la politique » (p. 186). Soutenant des positions qui nous rappellent parfois celles de Hannah Arendt ou Jean-François Lyotard, l'auteur défend l'idée selon laquelle l'art contemporain doit aujourd'hui servir de modèle à la politique. En se penchant sur l'œuvre de plusieurs artistes contemporains, J.-J. Gleizal soutient que ceux-ci redessinent les figures de notre espace public et les fondements de nos démocraties (solidarité, civisme, liberté). 77 GOTTESDIENER, Hana, VILATTE, Jean-Christophe, L'accès des jeunes adultes à l'art contemporain : approches sociologique et psychologique du goût des étudiants pour l'art et de leur fréquentation des musées, Paris, Ministère de la culture et de la communication, 2006 LACERTE, Sylvie, La médiation de l'art contemporain, Trois-Rivières, Editions d'art Le Sabord, 2007. L'auteur examine dans cet ouvrage comment l'accès à l'art, mais surtout l'accès au sens de l'art fut, dès les débuts de l'histoire des expositions, empreint d'une aura de mystère et de secret. Sa démarche s'inscrit dans un parcours historique amorcé depuis les cabinets de curiosités de la Renaissance, jusqu'aux musées, réseaux virtuels et événements internationaux voués à l'art contemporain, en passant par la création du musée public des Lumières. La notion de la médiation est envisagée ici à travers la lunette de ses différentes acceptions pour l'appliquer au domaine de l'art contemporain. Son but est de jeter les bases d'une relation prégnante entre l'art contemporain et les divers publics, mais aussi pour voir comment cette relation pourrait s'articuler en gardant l'œuvre au centre de cette action. Des exemples de médiation de l'art contemporain, puisés à partir d'études de cas, permettant d'illustrer l'analyse de l'auteur. MARCHES, Dominique, NICOL, Monique, Les publics, sensibilisation et formation, Villeurbanne, Association des directeurs de centres d'art, 1998. PICHON, Christophe, L'œuvre d'art contemporain et sa médiation : contribution à une éducation artistique, Séminaire, 2003, Bignan, Domaine de Kerguéhennec - centre d'art contemporain, Châteaugiron, Rennes, FRAC Bretagne, Pôle de ressources Arts plastiques de Bretagne, 2005. Les actes de ce séminaire consacré à la médiation de l'œuvre d'art contemporain, organisé par le Pôle ressources Arts plastiques de Bretagne, proposent des pistes de réflexion à l'ensemble des acteurs concernés par la question de l'éducation artistique. Considérée en tant que pratique, la médiation artistique et culturelle se définit avant tout par sa propension à ouvrir des espaces privilégiés de rencontre : rencontre avec les œuvres, rencontre avec les publics, rencontre avec les champs professionnels... Les contributions des intervenants (qu'ils soient esthéticien, collectionneur, artiste, enseignant, formateur, chargé des publics ou responsable de structure culturelle) s'emploient à souligner l'importance de la démarche créative dans tout processus de médiation. Analyser l'expérience du rapport à l'œuvre et à son exposition, élaborer une méthodologie de sensibilisation artistique dans le cadre d'un projet pédagogique, articuler les spécificités d'un dispositif partenarial avec les modalités de son évaluation sont les principaux axes développés au fil de cet ouvrage. ROUGET, Bernard, SAGOT-DUVAUROUX, Dominique, Economie des arts plastiques : une analyse de la médiation, Paris, LʼHarmattan, 1997. VIEL, Annette, Médiation culturelle, Entre conservation et médiation, lʼexposition temporaire: un projet partagé, 2002 http://mediationculturelle.free.fr/PDF/MCARencontre200111.pdf 78 Voyager à la verticale : la médiation de l'art contemporain dans les collectivités locales, Paris, Association de prévention du site de la Villette, Parc de la Villette, Arles, Actes sud, 2001. 10 artistes et leur création pour une collectivité locale d'Ile de France (Catherine Beauregrand à Malakoff, Michel Blazy à Bagneux, Dominique Gonzalez-Foerster au Pré-Saint-Gervais, Bertrand Lavier à Montreuil, Claude Rutault à Nanterre..) et le rôle de l'agent d'accompagnement culturel. Livre qui fait le bilan d'une exposition au Parc de la Villette Médiateurs pour lʼart contemporain, Répertoire des compétences, Délégation aux arts plastiques, Paris, La Documentation française, 2000. La médiation est la mise en relation des œuvres et des publics. Les médiateurs en art contemporain en sont les acteurs. Ce répertoire, accompagné d'un cédérom lisible sur Mac et PC leur permettra dans un environnement convivial : de formuler le poste d'un collaborateur, d'élaborer un programme de stage, de définir le profil d'un chef de projet chargé de l'art contemporain, de faire leur propre évaluation ou de rédiger leur CV. Il s'adresse aux étudiants, enseignants, responsables de formation, directeurs de centres d'art, frac, professionnels qui travaillent ou souhaitent travailler dans le champ de la médiation, ainsi qu'aux employeurs publics et privés qui envisagent de développer les compétences de leurs salariés ou d'embaucher de nouveaux collaborateurs. Il rassemble, de façon organisée, les compétences en matière de médiation culturelle en art contemporain articulées en deux parties : les connaissances : publics, domaines artistiques et culturels, institutions, événements, lieux, langues ; les activités : projets, gestion, information, animation de groupe, relation, pédagogie, expographie, informatique, bureautique, audiovisuel, multimédia, édition. Cet ouvrage a été réalisé avec des experts de l'université proposant des cursus en médiation culturelle par la Délégation aux arts plastiques du ministère de la Culture. 79 > Métiers de l’art contemporain / Professionnels Conservation, prévention et régie des œuvres A.BUCK, Rebecca, ALLMAN GILMORE, Jean, The new Museum Registration Methods, American Association of muséums, Washington D.C, 1998. The "bible of museum registrars," updated for the 21st century, with more than 50 all-new chapters covering the complete registration procedure, proper care and storage of objects, collections management, documentation, computerization of records, shipping and handling, insurance, security, ethics and legal issues, and much more. An indispensable reference book for museum professionals working in any kind and size of institution. Prepared by the Registrars Committee, a Standing Professional Committee of AAM. AIRAUD, Stéphanie, DAVID, Julie, Date limite de conservation, Colloque, Vitry-sur-Seine, Mac/Val, Musée d'art contemporain du Val-de-Marne, 2009. Cet ouvrage a été publié à l'occasion du colloque "Date limite de conservation" qui s'est tenu au Mac/Val les 15 et 16 mai 2009. Lors de ce 4e colloque au Mac/Val, des critiques, historiens de l'art, juristes, restaurateurs, artistes et philosophes dialoguent sur les thèmes de l'art, du vandalisme et de la conservation. Ils tentent de comprendre les motivations qui poussent à la thésaurisation du patrimoine culturel, et questionnent la légitimité de la muséologie. BADY, Jean-Pierre, LEMOINE, Serge, Conservation et restauration des œuvres d'art contemporain, Actes de Colloque, Paris, Ecole nationale du patrimoine, La Documentation française, 1994. BERNHEIM, Didier, Art d'aujourd'hui patrimoine de demain : conservation et restauration des œuvres contemporaines, 13es journées d'étude de la SFIIC (Section française de l'institut international de conservation), Paris, Section française de l'institut international de conservation, 2009. Ce colloque a permis de faire le point sur tous les problèmes posés par la conservation et la restauration des œuvres contemporaines, en essayant d'aborder tous les aspects que peut présenter ce sujet. En ce qui concerne la définition des dates auxquelles on peut parler d'œuvres contemporaines", définition toujours plus ou moins arbitraire, nous avons pensé que 1960, date, notamment, de la publication à Milan du "Manifeste des nouveaux réalistes", pouvait constituer un choix légitime. Ce livre présente tous les articles publiés au cours de ce colloque ; ils recouvrent six thèmes principaux : Droit, éthique, déontologie ; Installations et mouvement ; Matériaux synthétiques ; Peinture, arts graphiques ; Photographie, nouveau média ; Art monumental et de plein air. BREUIL, Marie-Hélène, Restauration et non-restauration en art contemporain, Journées d'étude, 2007, Tours, Ecole Supérieure des beaux-arts ? Journées d'étude, 2007, Rouen, Musée des beauxarts, Tours, ARSET Editeur, 2008. La conservation-restauration se doit d'être en phase avec la production artistique contemporaine, qu'il s'agisse des matériaux utilisés ou des idées véhiculées. Au risque d'ébranler certains principes adaptés aux œuvres dites classiques, des questions de fond émanant du caractère ontologique et polymorphique de l'art contemporain méritent d'être débattues. A ce titre, les actes de ces journées proposent plusieurs études de cas illustrant des problématiques spécifiques ainsi que des pistes de réflexion quant à la manière de les aborder. 80 CASE, Mary, Registrars on records : essays on muséum management, Washington D.C, Registrars Committee of the American association of muséums, 1988. DESBORDES, Emilie, La formation du personnel de musée à la conservation préventive : Musée d'art contemporain du Val-de-Marne/Vitry, Montpellier, Université de Paul Valéry - Montpellier 3, 2003. (mémoire dʼétude) Travail réalisé dans le cadre du DESS de "Conservation, restauration (estimation, évaluation) et gestion des œuvres du 20ème siècle" à l'Université de Paul Valéry, Montpellier 3 EZRATI, J.J, Manuel dʼéclairage muséographique, Dijon, OCIM, 1999. GUILLEMARD, Denis, LAROQUE, Claude, Manuel de conservation préventive : gestion et contrôle des collections, Dijon, Office de Coopération et d'Information Muséographie, 1999. HUMMELEN, Iisbrand, SILLE, Dionne, Modern art: who cares? : An interdisciplinary research project and an international symposium on the conservation of modern and contemporary art, Amsterdam, The Foundation for the Conservation of Modern Art, Netherlands Institute for Cultural Heritage, 1999. ILLES, Véronique, DERION, Brigitte, Guide de manipulation des collections, Paris, Somogy éditions d'art, 2004. Glossaire, répertoire des fournitures et matériaux, ce guide, coordonné par le Musée des arts et traditions populaires/Centre d'ethnologie française, s'insère dans un projet de conservation préventive mené par dix musées européens. Très clair, il s'adresse à toute personne confrontée régulièrement aux problèmes de manipulation et de déplacement d'objets de musée : conservateur, chercheur, régisseur d'œuvres, personnel des réserves, photographe, étudiant...Les textes et illustrations passent en revue les mesures élémentaires à appliquer et l'équipement à utiliser pour manipuler les œuvres. Les modes de conditionnement et de rangement pouvant améliorer manipulation ou transport y sont également abordés. Enfin, la sécurité du personnel faisant l'objet d'une attention particulière, des conseils en matière de postures de travail et de protection individuelle sont mentionnés. LEVILLAIN, Agnès, MARKARIAN, Philippe, La conservation préventive des collections: fiches pratiques à l'usage des personnels des musées, Dijon, Office de Coopération et d'Information Muséographie, 2002. Qu’elles soient présentées dans des vitrines, exposées à l’air libre ou classées en réserve, les collections muséales sont soumises de façon inexorable aux agressions de leur milieu environnant. Humidité, température, lumière, insectes, moisissures, polluants atmosphériques, sinistres, les facteurs de dégradation sont multiples, sans compter les gestes malheureux du personnel ou des visiteurs. Et aucun matériau, aucun objet n’y échappe. Mieux conserver ces objets est cependant à la portée de tout musée. Par des équipements appropriés, pas nécessairement onéreux, par une attention soutenue, des attitudes et des gestes souvent simples, réguliers, il est possible de prévenir et de limiter leur détérioration. Cet ouvrage, produit par les Musées des Techniques et Cultures comtoises et édité par l’OCIM, est un guide pratique sur la conservation préventive des collections. Construit sous forme de fiches consacrées aux différents facteurs de dégradation et matériaux, il passe en revue les 81 dispositions à prendre et les actions à mettre en œuvre. Il s’adresse à toutes les personnes en contact avec les collections, conservateurs, agents du patrimoine, techniciens, agents d’accueil ou de surveillance, bénévoles, tous les acteurs et responsables à leur manière de la pérennité des biens culturels dont ils ont la charge. LIMOUSIN, Isabelle, La conservation préventive au Musée d'art contemporain du Val-de-Marne : plannification et programmatio, Nancy, ENACT de Nancy, 2002. MOHEN, Jean-Pierre, Les sciences du patrimoine : identifier, conserver, restaurer, Paris, Odile Jacob, 1999. De l'anthropologie à la chimie en passant par l'histoire et la politique, Jean-Pierre Mohen explore les techniques grâce auxquelles notre modernité scientifique assure la pérennité du legs des générations passées. REMY, Luc, Les Réserves : stockage passif ou pôle de valorisation du patrimoine ?, La Lettre de l'OCIM, Dijon, n°65, 1999, Pour accéder au document en ligne, doc.ocim.fr/LO/LO065/LO.65(4)pp.27-35.pdf RIBERE, Marie-Pierre, Art contemporain / conservation préventive : documenter pour conserver?, volume I, volume II, Paris, Ecole du Louvre, 2007. SAMSON-LE ROUX, Perrine, La conservation et la restauration des œuvres cinétiques, Paris, Ecole du Louvre, 2005. VINE, Elise, FEAU, Etienne, La conservation préventive de l'art contemporain : l'exemple d'œuvres électromécaniques du Musée du Val-de-Marne : les Grands Fumeurs d'Alain Séchas, Paris, Ecole du Louvre, 2009. (mémoire dʼétude) Les matériaux composites dans les commandes publiques d'œuvres d'art : état de conservation des œuvres, analyse des altérations et des dégradations, mesures de conservation, Paris, Etablissement Public d'Aménagement de La Défense, CNEP, 2007. Collectif, Préserver les objets de son patrimoine, précis de conservation préventive, Sprimont, Mardaga, 2001 Deuxième conférence européenne des régisseurs dʼœuvres dʼart, Paris (Grand Palais) France, 14 et 15 novembre 2000, Actes de colloque, éditions les 40 Cerisiers, Paris, 2002. 82 Troisième conférence européenne des régisseurs dʼœuvres, Rome, Italie, 11 et 12 novembre 2002, Actes de colloque, éditions Silvana, 2004. C2RMF, Vademecum de conservation préventive , Ed du C2RMF, Paris, 2006, 46p. Pour télécharger le PDF, http://www.c2rmf.fr/documents/Vade_Mecum_ConservPrev.pdf Pour réussir tous vos déplacements dʼœuvres et dʼobjets dʼart : le guide pratique du transport dʼœuvres dʼart et dʼexposition, Paris, L ;P Art, 2000, Pour accéder au guide en ligne, http://www.lpart.fr/guide-lp-art.php 83 > Métiers de l’art contemporain / Professionnels Marché de l’art, collectionneurs BARRER, Patrick, Le double jeu du marché de l'art contemporain : censurer pour mieux vendre, Lausanne, Favre, 2004. Patrick Barrer, organisateur d'Europ'Art, foire internationale d'art contemporain de Genève, propose une réflexion sur la visibilité de l'art contemporain par un public large dans toutes ses composantes. Il dénonce une sélection élitiste des institutions culturelles et du marché international prenant plus en compte les paramètres marchands et financiers que les réelles qualités artistiques BELLINI, Andrea, DAVIES, Lilian, Collecting Contemporary Art, Zürich, JRP/Ringier, 2008. Ouvrage consacré aux collectionneurs et à leur poids sur la scène artistique contemporaine. Publié à l'occasion d’Artissima Art Fair. BELLINI, Andrea, Everything You Always Wanted to Know About Gallerists But Were Afraid to Ask, Dijon, Les Presses du réel, 2010. Cet ouvrage rassemble des entretiens avec 51 directeurs de galeries d'Europe, d'Amérique et d'Asie. Ceux-ci parlent de leurs relations avec les artistes, de ce qu'ils aiment (et ce qu'ils détestent) dans leur travail, des changements que le monde de l'art a connu depuis la fin des années 1980. A une époque où la répartition des rôles traditionnelle entre critiques, conservateurs, marchands, artistes, commissaires, etc., est largement remise en question, les témoignages des acteurs et observateurs privilégiés que sont Air de Paris (Paris), Gavin Brown's Enterprise (New York), Massimo De Carlo (Milan), Greene Naftali (New York), Hotel (London), Kurimanzutto (Mexico), Franco Noero (Turin), Eva Presenhuber (Zurich), Johann König (Berlin) ou encore Vitamin (Pékin) constituent un aperçu inédit du marché de l'art aujourd'hui. BENHAMOU-HUET, Judith, Art business : Le marché de l'art ou l'art du marché, Paris, Assouline, 2001. Une "Femme aux bras croisés" de Picasso adjugée plus de 410 millions de francs, un "Michael Jackson" en porcelaine de Jeff Koons vendu l'équivalent de 41 millions de francs...Les records du marché de l'art n'ont jamais été aussi élevés et aussi médiatisés. Mais à y regarder de plus près, on prend conscience que ces prix astronomiques sont aussi obtenus en fonction de facteurs qui n'ont rien à voir avec l'art. Désormais, des détails comme "qui vend l'œuvre", "qui achète ce genre d'artiste", "quelles maison de ventes a été choisie pour organiser l'opération" ou "dans quelle ville l'objet de rêve va-t-il être cédé" influent notablement sur la valeur. "Art business"...petites et grandes histoires relatives à ce monde qui vit dans l'excès et la déraison. BENHAMOU, Françoise, MOUREAU, Nathalie, SAGOT-DUVAUROUX, Dominique, Les galeries d'art contemporain en France : portrait et enjeux dans un marché mondialisé, Paris, La Documentation française, 2001. Ce portrait des galeries d'art s'appuie sur les résultats d'une enquête réalisée en 1999 auprès de 376 galeries d'art contemporain parisiennes. L'ouvrage analyse leurs situations économiques, leurs choix esthétiques dans une conjoncture difficile, leurs places dans le marché de l'art et le rôle de l'Etat en matière d'art contemporain. 84 BOURGINEAU, François, Art et argent : les liaisons dangereuses, Paris, Hugo & Compagnie, 2009. Aujourd'hui l'art n'est plus seulement l'expression de la beauté, il devient le symbole de la puissance d'un État, d'une ville ou de riches collectionneurs privés. Cette révolution date de l'ouverture du musée Guggenheim à Bilbao. Cet événement, la construction d'un musée conçu par un architecte primé dans une région économiquement sinistrée, est un succès. Depuis, les politiques font appel à des architectes emblématiques pour concevoir des musées étendards de leurs ambitions, souvent au détriment des œuvres présentées. Le coût de ces prouesses architecturales laisse les institutions exsangues pour l'achat d'œuvres nouvelles, et les collections privées deviennent plus importantes que celles des musées. CABANNE, Pierre, Les grands collectionneurs : tome II : Etre collectionneur au XXe siècle, Paris, Les Editions de lʼAmateur, 2004. Les collectionneurs, aux XIXe et XXe siècles, sont de grands bourgeois ou des petits rentiers, des rois de l'acier ou du chemin-de-fer, des industriels, de banquiers, des médecins, des couturiers, des héritiers prestigieux ou des nouveaux milliardaires, des marchands d'art, des écrivains, des artistes parfois. Ils habitent de faux palais Renaissance à New York ou à Moscou, créent de: musées ou des fondations en Suisse, en Allemagne ou en Italie. Un phénomène nouveau, le marché, a transformé le jeu en compétition, les grande: ventes publiques rythmant l'évolution du goût; mais le chasseur reste à l'affût, et demeure le personnage central de l'art dont il accompagne, et parfois suscite, la création ; il est à l'origine des grands mouvements d'avant-garde de son temps. De possesseur, il est devenu promoteur. Du discret M. Dutilleul, l'un des premiers collectionneurs du cubisme, au boulimique Dr Barnes de Philadelphie, du binôme Stchoukine + Morosov qui a imposé Picasso et Matisse à Moscou et que Gertrude Stein lançait à Paris, au couturier Jacques Doucet qui vendit sa fabuleuse collection du XVIIIe poura acheter Les Demmoiselles d'Avignon, de Peggy Guggenheim dans son palais-musée à Venise, à Panza di Biumo qui a ouvert Italie à l'art informel et au minimalisme, la folie de l'objet a autant stimulé la " passionaria " mystique de Houston Dominique de Menil, que le bonnetier Pierre Lévy, de Troyes, le milliardaire J.P. Getty à Los Angeles, des fureteurs sans fortune comme les Granville, l'armateur grecque Niarchos, le peintre Arman ou le créateur du surréalisme André Breton. Le nom de François Pinault et son exceptionnelle collection symbolisent dans les bâtiments de l'ancienne usine Renault, aujourd'hui de verre et de béton, la permanence, en ce début de XXIe siècle, de la double exigence de la passion et du désir. Ainsi se continue, pour l'éternité, la saga millénaire des grands collectionneurs. CANDET, Nadia, Collections particulières : 150 commandes privées d'art contemporain en France, Paris, Flammarion, 2008. Présentation d'œuvres d'artistes contemporains, commandes de collectionneurs-mécènes. Une vingtaine de ceux-ci sont plus particulièrement mis en avant, ainsi que les lieux où se trouvent leurs œuvres. Avec un essai historique sur la tradition de la commande privée depuis la période moderne. CORNETTE DE SAINT CYR, Pierre, CORNETTE DE SAINT CYR, Arnaud, Profitez-en, lʼart est encore en vente libre, Paris, Buchet Chastel, 2009. Le commissaire-priseur et son fils pensent que la crise peut être une période de renaissance pour l'art si la culture est mise au cœur de la vie. DURET-ROBERT, François, Droit du marché de lʼart, Paris, Dalloz, 2004. L'exposé présente l'ensemble des activités du marché de l'art ventes en galerie, expertises, publication des catalogues raisonnés des œuvres des artistes. II décrit le statut juridique des différents professionnels qui achètent et vendent des biens culturels : antiquaires, marchands de tableaux, experts, et précise les règles légales et jurisprudentielles applicables aux droits et obligations de chacun d'entre eux. Il traite également du rôle des artistes et de leurs héritiers, dont l'intervention, fréquente sur le marché, vise à garantir ou à contester l'authenticité de certaines œuvres. 85 GREFFE, Xavier, Artistes et marchés, Paris, La Documentation française, 2007. Avec la Renaissance, deux mouvements se développent en Europe : les œuvres d'art s'émancipent de plus en plus de toute préoccupation religieuse ou politique ; les marchés prennent en charge les activités de la société. Les artistes, qui vivaient souvent de commandes et de gratifications, doivent désormais s'inscrire dans un environnement dominé par les lois de l'économie marchande et les attentes d'un public élargi. Aujourd'hui, il en résulte des situations contrastées, allant du starving artist (l'artiste bohème) à la superstar. Les sommes parfois astronomiques atteintes sur les marchés de l'art, du patrimoine, du spectacle vivant et des industries culturelles ne masquent ni la fragilité ni la sousrémunération de la grande majorité des artistes. Là où le marché devrait servir de levier de promotion, il est souvent vécu comme une fatalité. Certains observateurs se sont alors demandés si les artistes ne pouvaient pas trouver de nouvelles sources de revenus en mettant leur art au service d'autres valeurs : une créativité économique enrichie, une intégration sociale améliorée, des territoires plus attractifs. Ces nouveaux marchés sont pourtant loin d'améliorer la condition des artistes, alors soumis à des donneurs d'ordre pour qui la culture n'est qu'un instrument parmi d'autres. Entre un art pour l'art qui entend ignorer le marché et un art en tout qui accepterait de s'y diluer, les risques sont nombreux et les démarches chaotiques. Invention de l'art et fatalité de la condition des artistes semblent toujours aller de pair, à moins qu'Internet et la révolution numérique n'offrent une nouvelle renaissance à leur créativité. GUIOT, Nathalie, Collectionneurs : les VIP de lʼart contemporain, Paris, Anabet éditions, 2008. Quelles sont les motivations d'un amateur d'art ? Pure spéculation, plaisir de posséder des œuvres par conviction intellectuelle, recherche d'esthète, ou volonté de devenir « quelqu'un » en s'offrant un statut social, les raisons sont multiples... Les prix astronomiques du marché n'ont pas découragé les nouveaux acheteurs. QUEMIN, Alain, L'art contemporain international : entre les institutions et le marché (le rapport disparu), Nîmes, Jacqueline Chambon, 2002. En juin 2001 le sociologue Alain Quemin remettait au ministre des Affaires Etrangères (...) un rapport sur "Le rôle des pays prescripteurs sur le marché et dans le monde de l'art contemporain". Voici enfin ce texte, complété et réactualisé, éclairant le système international de l'art telqu'il est aujourd'hui, dominé par le duopole des Etats-Unis et de quelques pays d'Europe parmi lesquels l'Allemagne occupe une position centrale. L'analyse objective du fonctionnement des mondes de l'art permet de dépasser les pseudos-évidences à la mode sur la globalisation artistique, les métissages et la prétendue ouverture aux différentes cultures du mondes dans la création contemporaine. LAMARQUE, Gilles, Droit et fiscalité du marché de l'art, Paris, PUF, 1992. Dans quelles conditions peut-on demander l'annulation d'une transaction? A quels risques s'expose l'exportateur d'une ouvre d'art? Quels avantages un particulier peut-il tirer d'une donation? Qu'est-ce que la contribution des diffuseurs? Comment s'acquitter du régime des plus-values? Loin des légendes et des anecdotes qui courent sur le marché de l'art, "Droit et fiscalité du marché de l'art" rappelle l'abondante réglementation applicable à la propriété et aux échanges d'œuvres d'art. LINDEMANN, Adam, Collectionner lʼart contemporain, Cologne, Taschen, 2006. Ouvrage avec les conseils indispensables pour se repérer sur le marché de l'art contemporain comme un pro, et acheter en toute sécurité. Un livre utile et agréable par son iconographie et sa présentation. MAERTENS, Marie, Lʼart du marché de lʼart, Bruxelles, Luc Pire, 2008. Cette étude sur les foires d'art et les œuvres qui y sont exposées et vendues est aussi un pamphlet contre la FIAC 2008. 86 MARSAN, Marie-Claire, La galerie d'art, Paris, Filigranes, 2008. Marie Claire Marsan est déléguée générale du Comité Professionnel des Galeries d'Art (syndicat national des galeries d'art moderne et contemporain créé en 1947). A ce titre elle a participé à l'élaboration de nombreux textes de référence concernant la réglementation du marché, notamment pour la reconnaissance de la photographie, et plus récemment des œuvres sur support audiovisuel en tant qu'œuvres d'art originales, au regard des dispositions fiscales. Elle est chargée de cours à l'Institut des Études Supérieures d'Art (IESA) et formatrice pour la Fédération des professionnels de l'art contemporain le CIPAC. MOULIN, Raymonde, Le marché de l'art : Mondialisation et nouvelles technologies, Paris, Flammarion, coll. Champs Arts, réédition 2009. La constitution des valeurs artistiques s'effectue à l'articulation du champ artistique et du marché. Dans le champ artistique s'opèrent et se révisent les évaluations esthétiques ; dans le marché se réalisent les transactions et s'élaborent les prix. Alors qu'ils ont chacun leur propre système de fixation des valeurs, ces deux réseaux entretiennent des relations d'étroite interdépendance. Face aux transformations économiques et artistiques à l'œuvre depuis la fin du XX' siècle, les marchés de l'art classé - ancien et moderne - et le marché de l'art contemporain doivent relever de nouveaux défis. Quels effets la mondialisation des échanges et des réseaux a-t-elle sur le marché de l'art? Quels effets exercent les nouveaux supports impliquant la démultiplication et la dématérialisation des œuvres? MOULIN, Raymonde, L'artiste l'institution et le marché, Paris, Flammarion, nouvelle réédition 2009. L'« art contemporain », parallèlement à son institutionnalisation et à son entrée fracassante dans les circuits académiques, suscite de nombreuses controverses entre les différents « spécialistes » (historiens d'art, critiques d'art, conservateurs de musées, marchands d'art, sociologues...). Ce phénomène (de société), qui est loin d'être exclusif à notre époque, se situe au coeur de la réflexion de Raymonde Moulin dans son ouvrage L'artiste, l'institution et le marché. Dans un monde sans cesse redéfini par ses mutations rapides, qualifié de bouleversé (et bouleversant), il importait à cette sociologue (historienne de formation), de se pencher sur la production artistique, sphère de prédilection desdites mutations. En abordant successivement, les différentes modalités de construction des valeurs esthétiques, les mécanismes du marché de l'art, les paramètres de définition d'un groupe social des artistes, Raymonde Moulin se propose de redéfinir, ou du moins d'éclaircir, ce que nous pouvons appeler, de manière générale (donc imprécise et arbitraire), le « monde de l'art ». MOUREAU, Nathalie, SAGOT-DUVAUROUX, Dominique, Le marché de lʼart, Paris, Editions La Découverte, 2010. En novembre 2006, un tableau de Jackson Pollock, toile n°5 1948, atteignait le prix record de 140 millions de dollars. En septembre 2008, Damien Hirst court-circuitait les galeries et proposait directement aux enchères 218 de ses œuvres. Au final ? Un chiffre d'affaires de 120 millions de dollars. Entre janvier 2004 et 2009, la cote des artistes chinois s'est accrue de 416%. Par quelle alchimie un morceau de toile, une installation peuvent-ils valoir plusieurs millions d'euros ? Contrairement aux biens usuels, pour lesquels la valeur dépend de caractéristiques essentiellement techniques, la valeur d'une œuvre d'art contemporain résulte d'un jeu complexe d'interactions entre différents acteurs : artistes, galeries, conservateurs, commissaires d'exposition, collectionneurs, critiques, dont les actions et les choix sont perçus comme autant de signaux attestant de la qualité de l'œuvre. Le talent, bien sûr, mais aussi le hasard et les stratégies se mêlent pour donner naissance à des hiérarchies de valeurs, qui font in fine l'objet d'un relatif consensus. Cet ouvrage propose de décrypter les rouages d'un marché généralement considéré comme le temple de l'irrationalité. Nathalie Moureau est maître de conférences à Montpellier-III et membre du Lameta (Montpellier-I). Elle a publié L'Incertitude dans les théories économiques (avec D. Rivaud-Danset, " Repères ", 2004). Dominique Sagot-Duvauroux est professeur à l'université d'Angers et directeur du GRANEM (UMR-MA n° 49). Il a publié L'Economie des fusions et acquisitions (avec N. Coutinet, " Repères ", 2003). Spécialisés en économie de la culture, ils ont publié ensemble de nombreux articles et ouvrages sur le marché de l'art. 87 SCHMITT, Jean-Marie, Le marché de lʼart, Paris, La Documentation française, 2008. Le marché de l'art représente, en France, un chiffre d'affaires de 4 à 5 milliards d'euros et près de 50 000 emplois directs ou indirects. Depuis 1993, le marché français s'ouvre progressivement à la mondialisation, dans une vive concurrence que dominent les pays anglo-saxons, tandis que les pays émergents commencent à y jouer un rôle important. Longtemps leader du marché, la France peine à s'insérer dans cette compétition, malgré des atouts importants. Elle s'alarme de la fuite de son patrimoine et des moyens de l'État pour l'endiguer. Les opérateurs du marché s'inquiètent aussi des impératifs de l'internationalisation, tout en affrontant la concurrence «intérieure» des pratiques paracommerciales attisées par l'usage d'internet. THORNTON, Sarah, Sept jours dans le monde de lʼart, Paris, Autrement, 2009. Enquête de la sociologue, spécialiste du marché de l'art, sur les acteurs du boom du marché de l'art contemporain et le fonctionnement des manifestations et institutions artistiques. Elle s'arrête dans six villes emblématiques de l'art comme New York, Bâle, Venise ou Londres et s'intéresse aux liens entre artistes, collectionneurs, critiques, experts et marchands d'art. 88 > Métiers de l’art contemporain / Professionnels Mécénat CLAIR, Jean, Arts plastiques, Fondation Paribas, Paris, Fondation Paribas, Gallimard, 1990. DE BREBISSON, Guy, Le mécénat, Paris, Presses Universitaires de France, 1986. ESHET, Marianne, SIMON, Nicolas, Le Mécénat, valeur actuelle, Quand la société peut compter sur lʼentreprise, Paris, Gallimard, Paris. Loin de ces stéréotypes éculés, le mécénat offre depuis quelques années un lieu de rencontre intelligent, parfois stratégique, entre les puissances du marché et l’intérêt général. Fruit d’une démarche volontariste dans laquelle les collaborateurs ont désormais toute leur place, le mécénat nous révèle un autre visage de l’entreprise : une communauté engagée autour de valeurs humanistes, qui s’appuie aussi bien sur ses savoir-faire individuels et collectifs que sur ses capacités financières. Ce livre s’attache à montrer cette réalité, à l’heure où le mécénat connaît un essor sans précédent et où la crise du capitalisme pourrait lui donner un rôle accru. Car, de la solidarité de quartier à l’action humanitaire, de la culture à la recherche et du sport à l’environnement, il intervient au cœur de ce qui fait notre avenir commun. Cet ouvrage très documenté nous fournit les clés pour comprendre pourquoi et comment le mécénat d’entreprise s’est construit et développé. Il se veut aussi une initiation aux procédures et aux pratiques des entreprises mécènes et de leurs partenaires, un compagnon de route pour tous les acteurs du mécénat d’aujourd’hui. FRECHES, José, DUMAREST, Emilie, Art [et] Cie : l'art est indispensable à l'entreprise, Paris, Dunod, 2005. L'art investit l'entreprise qui elle-même pénètre le monde de l'art. Cet ouvrage montre les dynamiques qui lient ces deux univers, mais aussi les limites de leurs interactions. Il met l'accent sur ce que l'art apporte à l'entreprise d'un point de vue classique (image, communication, marketing ou publicité) mais aussi en termes de valeurs, de management, de ressources humaines et de formation. LACLOCHE, Françis, Art-gens / Caisse des dépôts et consignations, Paris, Caisse des dépôts et consignations, 1999. Dans le cadre de son programme "aides à la production", des œuvres de grandes dimensions (sculpture et peinture) sont financées sur projet et acquises par la Caisse des dépôts, puis déposées dans des collections régionales, notamment le Musée d'art moderne et contemporain de SaintEtienne ; plusieurs commandes ont été passées pour des créations in situ. Depuis 1997, le 13 quai Voltaire présente des productions de jeunes artistes et d'étudiants de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts. La collection d'œuvres photographiques, installée en permanence sur les murs de ses établissements, est rassemblée depuis 1990, compte aujourd'hui 600 œuvres d'artistes de tous les pays ; ce sont toutes des photographies contemporaines des années 1990. 89 NEGRIER, Emmanuel, Une Politique Culturelle Privée En France ? : Les Nouveaux commanditaires de la Fondation de France, 1991-2004, Paris, LʼHarmattan, 2006. En France, le mécénat privé et le financement public se complètent pour aider l'art contemporain. La Fondation de France, créée en 1991, allie ces deux dimensions, et participe à l'achat de nombreuses oeuvres. L'ouvrage examine son action à trois niveaux : une analyse quantitative ; l'étude de sept cas concrets ; la comparaison de deux régions (Bourgogne et Flandre belge). Il pose notamment la question de la médiation territoriale dans la promotion d'un art souvent considéré comme réservé aux seuls initiés. NIELSEN, Karen, Le mécénat : mode dʼemploi, Paris, Economica, Institut dʼEtudes Supérieures des arts, 2007. Un document décrivant le mécénat d'entreprise et le rôle que joue la culture dans ce dispositif. Des informations permettant une meilleure pratique des modes de financement. Avec des conseils sur les stratégies à adopter, la constitution des dossiers de demande et le ciblage des mécènes potentiels La culture pour vivre : donations des Fondations Scaler et Clarence-Westbury, Paris, Centre Pompidou, 2002. La totalité des donations successives depuis 1976 provenant des fondations Scaler et ClarenceWestbury comporte près de 120 œuvres (incluant deux ensembles de 74 dessins de Fred Deux). Cette exposition présente plus de cinquante œuvres. Répertoire du mécénat d'entreprise 2004 : culture, solidarité et environnement, Paris, Admical, Association pour le Développement du Mécénat Industriel et Commercial, 2004. Cet ouvrage traite du régime juridique, financier et fiscal des associations et fédérations d'associations déclarées ou reconnues d'utilité publique, des formalités de constitution et de leurs règles de fonctionnement. Des modèles de déclaration sont proposés ainsi que des listes de pièces à produire à l'appui de leur demande de reconnaissance d'utilité publique ou de modification de statuts. Mécénat et management : une rencontre insolite : actes du colloque : 22 juin 2005, Paris, Ministère de la culture et de la communication, Mission Mécénat, 2005. Colloque organisé par le ministère de la Culture et de la Communication. A partir de l'approche novatrice de spécialistes du management culturel, le colloque montrera comment le mécénat, loin d'être un simple échange financier, constitue pour l'institution culturelle et pour l'entreprise un véritable outil de développement et de gouvernance. L'OPC a été sollicité pour animer cette journée. Un nouvel élan pour le mécénat culturel : loi du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations, mesures pour les particuliers et les fondations, Paris, Ministère de la culture et de la communication, Mission Mécénat, 2004. Mécénat et art contemporain, Délégation des Arts Plastiques, Paris, Ministère de la Culture et de la Communication, 1992. Exemples d'actions de mécénat dans le domaine de l'art contemporain… 90 > Métiers art contemporain / Professionnels Droit et gestion / propriété intellectuelle, statuts de l’artiste ALLENOU, Michel, Guide professionnel des artistes, Paris, Magma, 2005. Cet ouvrage répond de façon généraliste aux questions juridiques, commerciales, fiscales et sociales que peuvent se poser les artistes, les architectes, les graphistes, les directeurs artistiques, les négociants en art, etc. Cette 4e édition a été complétée et augmentée des dernières modifications juridiques, fiscales et sociales. BENHAMOU, Françoise, Economie de la culture, Paris, La Découverte, 2008. L'analyse économique du spectacle vivant, des marchés de l'art, des musées et du patrimoine se développe en empruntant ses grilles de lecture à d'autres domaines, mais en tentant aussi de forger ses propres outils, tandis que l'étude des industries culturelles (livre, disque, cinéma) prend de nouvelles dimensions. Cet ouvrage fait le point sur les recherches portant sur ces secteurs, sur leurs spécificités et leurs dimensions communes. Il rend compte des analyses économiques des consommations culturelles, et analyse les particularités du fonctionnement des marchés du travail artistique. L'auteur apporte en particulier un éclairage original sur les fondements et les incidences économiques des politiques culturelles. BINDER, Olivier, Guide juridique et fiscal du mécénat et des fondations : à l'usage des entreprises, des entrepreneurs, et des acteurs du mécénat, Paris, Association pour le Développement du Mécénat Industriel et Commercial, 2008. Des réponses détaillées, expliquées et commentées à toutes les questions que les entreprises et les professionnels du mécénat peuvent se poser, qu'il s'agisse de la création d'une fondation, de la rédaction d'un contrat de mécénat ou encore des droits d'auteur. CARON, Christophe, Droit d'auteur et droits voisins, Paris, Litec, 2006. Le droit d'auteur a pour objet de protéger les œuvres de l'esprit. Cette discipline connaît, de nos jours, un dynamisme sans précédent, comme l'illustre l'importante loi du 1er août 2006. Confronté au droit communautaire et aux évolutions technologiques, le droit d'auteur tente de concilier les intérêts des auteurs avec ceux des producteurs, sans pour autant oublier les revendications des consommateurs. Plus que jamais, le droit d'auteur est à la croisée des chemins. Le présent ouvrage propose une présentation tant du droit d'auteur français et communautaire (1re partie) que de ses droits voisins (2e partie) qui allie pratique et théorie. CHAMBAUD, Véronique, Guide juridique et fiscal de l'artiste et de l'entreprise artistique, Paris, Dunod, coll. Entrepreneurs, 2007 - 3e édition. Des conseils aux artistes pour la gestion de leur activité : installation, promotion, vente et protection juridique des œuvres, impôts, régime social, etc. Avec de nombreux exemples d'artistes ayant mis leur créativité à l'abri de choix juridiques et fiscaux pertinents. CHATEAU, Dominique, Quʼest ce quʼun artiste ?, Rennes, PUF, 2008. Insaisissable artiste...Il semble, en effet, fuir toute définition. Son rôle social affiche une prétention à l'exception, il incarne une posture humaine qui ruse avec toute normalisation, et il prétend rechercher une singularité qui ne souffre de se fixer qu'en s'inventant à chaque instant. Or, cet état à la fois de plénitude et d'ambiguïté correspond à un moment très précis de l'histoire. Avant, le type de l'artiste s'est formé au rythme de la spécialisation de son activité, après, à l'ère postmoderne, il semble subir 91 une crise qui fait peser un doute sur sa persistance. Il s'agit, dans ce livre, de retracer la courbe de cette évolution : la montée progressive de la maturation de la posture d'artiste, jusqu'à l'apogée de l'artiste-roi, puis sa chute, sinon attestée, du moins annoncée. Soit, entre le presque-artiste et le postartiste, le plein-artiste qui, outre d'avoir régné, est le fantasme que visa le premier et continuera de hanter le second. Dominique Château est professeur d'esthétique à l'université Paris Ier PanthéonSorbonne. CHATELAIN, Françoise, PATTYN, Christian, œuvres d'art et objets de collection en droit français, Paris, Berger-Levrault, 1997. Les œuvres d'art et objets de collection font aujourd'hui l'objet d'une attention particulière de la part de l'Etat, soucieux à la fois de protéger le patrimoine culturel national et de réglementer un marché où les transactions atteignent parfois des montants exorbitants. Bien culturel autant qu'économique, l'œuvre d'art est, du fait de son double statut, régie par une réglementation comportant deux aspects. CHAUDENSON, Françoise, A qui appartient l'œuvre d'art ?, Paris, Armand Colin, 2007. Droit du créateur, droit du propriétaire, droit du public, diversité des régimes juridiques, les œuvres d'art ont, de tout temps, fait l'objet d'un éventail infini de formes d'appropriation et de transaction... Or l'évolution culturelle rend de plus en plus incertaines les notions mêmes d'artiste et d'œuvre. Leur identité préexiste-t-elle encore vraiment au statut inventé pour les protéger ? Ou n'est-elle plus qu'une résultante assez convenue de l'obtention de ce statut sur le marché ? L'évolution technique n'est pas moins déstabilisante : la production numérique, affranchie des contraintes de la reproduction mécanique, bouleverse la création, la diffusion et la réception des «produits culturels»... et le piratage lié à l'usage numérique provoque des litiges croissants et met en péril les industries culturelles... Le vol d'œuvres et la contrefaçon s'inscrivent dans la liste de tête des délits commis dans le monde... EDELMAN, Bernard, HEINICH, Nathalie, L'art en conflits : l'œuvre de l'esprit entre droit et sociologie, Paris, La Découverte, 2002. Recueil d’articles de deux auteurs, sociologue et juriste-philosophe, portant sur le statut d’auteur et d’œuvre de l’esprit à propos de l’art, permettant de mettre en évidence d’une part, les aspects normatifs et, d’autre part, une « sociologie de la singularité » à partir de cas exemplaires : auteurs d’expositions, vandalisme en art contemporain, Buren (en France) et Serra (aux États-Unis) HILLAIRE, Norbert, Lʼartiste et lʼentrepreneur, Colloque, 2005, Nice, Université Sophia Antipolis, Saint Etienne, Cité du design, 2008. Ensemble de réflexions sur la façon dont le monde de l'entreprise, au-delà de la question du mécénat, imprègne le monde de la création artistique, non seulement dans ses formes de production et de diffusion, mais aussi l'œuvre elle-même, dans ses langages et ses matériaux. Il s'agit aussi de se demander, en retour, dans quelle mesure le monde de l'art infiltre celui de l'entreprise. LANNEAU, Guillaume, Le guide de lʼauteur dʼœuvres plastiques et graphiques, Paris, SNAPcgt, Paris. Guide pratique destiné aux artistes, claire et précis : statut social, statut fiscal, droits d’auteur. Pour obtenir le guide : http://www.snapcgt.org 92 LETHOREL-DAVIOT Pascale, Petit Dictionnaire des artistes contemporains, Bordas, 1996. Ouvrage très bien construit, qui classe les artistes contemporains par ordre alphabétique -avec, entre autres, une illustration et une citation par artiste. LEVEQUE, François, Economie de la propriété intellectuelle, Paris, La Découverte, 2003. Les grandes entreprises de l’édition musicale dénoncent la copie illicite de leurs titres par les internautes qui serait la cause de la réduction de leurs chiffres d’affaires. Les partisans du logiciel libre contestent la brevetabilité des programmes d’ordinateurs car ils craignent qu’elle freine leurs efforts collectifs d’innovation. Les compagnies pharmaceutiques s’opposent aux licences obligatoires de médicaments en faveur des habitants des pays pauvres car elles prévoient un commerce parallèle dommageable à leurs investissements de long terme dans la recherche. Que valent ces arguments ? D’un côté le piratage et la contrefaçon s’étendent et sont susceptibles de réduire les incitations à créer et à inventer. D’un autre, le droit de la propriété intellectuelle se renforce et peut conduire à limiter la diffusion des œuvres et l’usage des innovations. Quel est le bon équilibre ? L’objet de cet ouvrage est d’éclairer les arguments de chacun et la question d’ensemble à partir de l’analyse économique. LOBRY, Camille, Les artistes plasticiens et la formation professionnelle, Fédération des Réseaux et Associations d'Artistes Plasticiens (FRAAP), 2008. Alors qu’elle constitue un droit pour tous en France, la formation professionnelle demeure inexistante pour les artistes auteurs. Privés de ce dispositif auquel ils n’ont pas accès, les artistes plasticiens n’en expriment pas moins un besoin essentiel et profond. L’enquête menée par la Fraap auprès de 1250 artistes, précise ces besoins et leurs demandes spécifiques en matière de formation professionnelle, qu’'ils soient directement liés à la pratique artistique ou à l’environnement professionnel. En formulant les attentes réelles des artistes, tant sur les contenus que sur les différentes modalités, cette étude propose quelques pistes pour l’élaboration d’un futur dispositif nécessaire à une population hétérogène et si mal connue. MENGER, Pierre-Michel, Profession artiste, Extension du domaine de la création, Paris, Textuel, coll. Conversations pour demain, 2005. La fameuse querelle de l’argentier et du saltimbanque a fait l’objet d’une énième mise en scène à l’été 2003 avec la grève des intermittents, réglée par l’absurde puisqu’on ne joua pas… Les spectateurs étaient sommés de choisir leur camp entre la défense de la « Culture »… ou celle des comptes sociaux. Refusant ce manichéisme, Pierre-Michel Menger nous adresse ici un tout autre discours. Son propos : lutter contre les idées reçues et les conservatismes de tout poil, qu’ils tentent de faire du financement de la culture un sanctuaire intouchable sous peine d’excommunication ou qu’ils stigmatisent des professions artistiques jugées privilégiées et vaguement paresseuses. Pour sortir de l’idéologie, Pierre-Michel Menger nous invite à comprendre ces réactions épidermiques comme l’aveu d’une myopie vis-à-vis d’un monde en pleine mutation. Un monde où le travail artistique se banalise en revêtant les caractéristiques de la flexibilité salariale et entrepreneuriale et où les notions de créativité et de travail expressif se répandent dans le monde salarial conventionnel. MENGER, Pierre-Michel, Du labeur à l'œuvre : Portrait de l'artiste en travailleur, Paris, Seuil, coll. La république des idées, 2003. Derrière la scène, l’écran ou la toile, il y a des hommes et des femmes au travail : des chanteurs, des acteurs, des peintres, des musiciens, des metteurs en scène, des réalisateurs qui gagnent leur vie. À quel prix ? Avec quels risques et quelles contraintes ? Quels sont les bons critères économiques lorsqu’on s’intéresse à la création, c’est-à-dire à des objets par définition uniques et singuliers ? Comment sécuriser les trajectoires professionnelles des créateurs ? C’est cet envers du décor qu’explore Pierre-Michel Menger. Tel qu’il le raconte, le monde artistique est à la fois singulier et exemplaire. Singulier parce que caractérisé par une multiplicité de risques sans équivalent dans les autres professions. Exemplaire parce qu’il pose des questions qui sont celles du monde du travail dans son ensemble aujourd’hui. Et si l’économie du monde artistique était la forme la plus aboutie du nouveau capitalisme ? 93 MENGER, Pierre-Michel, Portrait de l'artiste en travailleur : métamorphoses du capitalisme, Paris, Seuil, 2002. Le temps n'est plus aux représentations héritées du XIXe siècle[...].Dans les représentations actuelles, l'artiste voisine avec une incarnation possible du travailleur du futur, avec la figure du professionnel inventif, mobile, indocile aux hiérarchies, intrinsèquement motivé, pris dans une économie de l'incertain, et plus exposé aux risques de la concurrence interindividuelle et aux nouvelles insécurités des trajectoires professionnelles. Comme si, au plus près et au plus loin de la révolution permanente des rapports de production prophétisée par Karl Marx, l'art était devenu un principe de fermentation du capitalisme. Comme si l'artiste lui-même exprimait à présent, avec toutes ses ambivalences, un idéal possible du travail qualifié à forte valeur ajoutée. TRICOIRE, Agnès, La création est-elle libre ?, Paris, Le bord de lʼeau, 2003. Un livre riche et dense qui témoigne à la fois des différents visages de la censure aujourd'hui et propose une réflexion sur les limites de la création artistique, sur ce que représente aujourd'hui « la liberté d'expression » dans une démocratie. Le livre présente une brève histoire de la censure depuis le 19e siècle, évoque « la responsabilité pénale de l'auteur d'écrits »et expose les enjeux de la réforme du statut des intermittents du spectacle, souligne l'action contrastée des Conseils régionaux, etc. Le livre s'inscrit dans le débat qui porte aujourd'hui sur la culture : du statut des intermittents du spectacle au contrôle de « l' acte de création » par les pouvoirs publics, locaux ou nationaux. TRICOIRE, Agnès, RONDEAU, Corinne, Dommage(s). A propos de l'histoire d'un baiser, sous la direction de Corinne Rondeau et Eric Mézil, Agnès Tricoire, Arles, co-édition Actes Sud / Collection Lambert en Avignon, 2009. Colloque et écrits complétés par des entretiens, des lettres d'artistes ayant réagi à l'événement, un texte de Denys Riout, spécialiste, notamment, du monochrome, et un autre d'Agnès Tricoire, avocate spécialisée dans la propriété intellectuelle. Guide pratique à l'usage des jeunes artistes, École supérieure d'art de Grenoble, 2001. L'objectif de ce guide est de donner des informations sur la création artistique, la spécialisation et la recherche d'un complément d'activité et de faire connaître les lieux ressources incontournables pour répondre avec justesse aux différentes questions des jeunes artistes. École supérieure d'art de Grenoble, 2001. 94 > Métiers art contemporain / Professionnels Politiques culturelles ABENSOUR, Alexandre(dir), Le XXe siècle en France, Art, politique, philosophie, Paris, BergerLevrault, 2000. AGUILAR, Yves, Un art de fonctionnaire, le 1% : introduction aux catégories esthétiques de l'Etat, Paris, Jacqueline Chambon, 2008. La France est un curieux pays où l'Etat se mêle de tout : de faire voler les avions, de fixer les périodes de soldes des magasins, de définir les conditions de port du foulard féminin - et de développer l'art. En 1951, fut ainsi créé le 1%. Il s'agit de consacrer 1% du budget étatique des constructions (faculté, école, etc.) à des commandes décoratives intégrées à l'œuvre architecturale. Le souci est louable : faire vivre les artistes, mettre l'art dès le plus jeune âge, et enrichir le sacro-saint patrimoine. A quelques rarissimes exceptions, ce système n'a jamais donné aucun résultat heureux. Yves Aguilar a mené une analyse serrée des procédures de décision et des arguments invoqués et il fait le bilan de cette faillite. Il montre comment dysfonctionnent les catégories esthétiques de l'Etat. Le résultat de son étude est un livre à l'humour féroce sur le 1% comme art de fonctionnaires. Ce qui devrait nous remettre en mémoire la phrase de D.H. Kahnweiler : Pourquoi voulez-vous que l'Etat ait du goût ? L'Etat ne peut pas avoir de goût. Ce serait un miracle que des gens qui disposeront des fonds servant à aider les peintres aient du goût. ARRAULT, Valérie, BERNIE-BOISSARD, Catherine (dir), Espaces de la culture. Politiques de lʼart. Paris, LʼHarmattan, coll. Logiques sociales, 2000. Les auteurs de cet ouvrage ont tenté d'explorer les liens entre espace et culture, entre culture et intégration, entre art et instrumentalisation dans la société contemporaine, selon quatre axes : Espaces de la culture : du local au mondial - Culture de l'espace : lieux et formes d'appropriation Valeur de l'art : instrumentalisation et/ou auto-nomie - Politiques de la culture. AVILA, Alin, Art, artistes état, in Arearevue(s), Paris, 2007. Pour son 14e numéro, arearevue s'interroge sur les relations qu'entretiennent l'art et l'Etat. A l'heure où la France s'apprête à élire un ou une nouvelle présidente, nous avons voulu connaître la position des acteurs politiques sur l'importance qu'ils donnent ou pas au rôle de la culture, des arts et de la communication, dans notre société. arearevue)s( défend l'idée que, par le langage sensible, l'art a une capacité à penser le monde, que l'artiste, dont le regard est source d'échanges et de réflexions, est un médiateur indispensable pour penser les réalités du monde, et que ses pratiques constituent une vivante contribution à la transformation de nos sociétés. BENSE FERREIRA ALVES, Le travail dans les institutions culturelles, Paris, Presses de Sciences Po, 2007. BLAIZE, Jean –Christophe, POTEAU, Gérard, Le développement culturel local, Voiron, La lettre du cadre territorial, coll. Dossier dʼexpert, 2003. Les politiques culturelles locales suscitent l'intérêt croissant des acteurs publics. La déconcentration, la décentralisation et la construction européenne ont renforcé la place de l'art et de la culture dans le développement de nos territoires, mais le nombre de partenaires s'est multiplié, et avec lui, les dispositifs et les moyens. Cette hétérogénéité d'actions, de moyens et d'acteurs aboutit parfois à une 95 complexité extrême dans les procédures et un déficit de lisibilité dans la distribution des rôles. Cet ouvrage, simple et pratique, propose une vision synthétique et actualisée du paysage culturel public en France. Grâce aux nombreuses données qu'il réunit sur les acteurs et leurs domaines d'intervention, souvent éclairées de problématiques et illustrées d'exemples, il apportera une aide concrète tant pour la mise en oeuvre de projets que pour les réflexions qui pourraient être induites par ces évolutions (décentralisation culturelle, service culturel public à la française, gestion...). Il aidera tous ceux qui veulent faire des politiques culturelles un véritable outil du développement local. CLAIR, Jean, Malaise dans les musées, Paris, Flammarion, 2007. Ancien directeur du Musée Picasso de Paris, commissaire d'expositions, l'auteur s'insurge contre la faiblesse des politiques culturelles françaises et une certaine dérive muséologique avec le monnayage des collections nationales. A titre d'exemple, il cite la politique du Louvre à Abu Dhabi. CORNU-VERFAILLIE, Nathalie, La Politique culturelle de la France pour les Arts Plastiques (1972-1986), Nanterre, Université de Paris X Nanterre, 1988. DAUPHIN, Jean-Luc (dir), La résidence d'artistes plasticiens en milieu scolaire, Rencontre Nationale, Auxerre, Centre d'art de l'Yonne, 2007 Mises en place par des collectivités territoriales et des structures culturelles en partenariat avec les Ministères de la Culture et de l'Education nationale, les résidences d'artistes en milieu scolaire rencontrent un intérêt et des sollicitations croissantes de la part des responsables culturels, des pédagogues et des artistes. En réunissant pendant deux jours, les personnes associés à la mise en ouvre de ces diverses résidences en France, le Centre d'art de l'Yonne, à l'initiative de ces rencontres, souhaite pouvoir formuler un document de synthèse faisant un état des lieux, un cadrage des actions entreprises et une mise en perspective de ces résidences DE WARESQUIEL, Emmanuel, LE BON, Laurent, Dictionnaire des politiques culturelles de la France depuis 1959, avec la collaboration du Centre national de la recherche scientifique et du Comité d'histoire du ministère de la Culture, Paris, Larousse, Centre National de la Recherche Scientifique,2001. Présente un bilan critique du modèle français de 1959 à aujourd'hui, autour d'environ 350 articles. Sont abordés les structures politiques et administratives, les idées, les acteurs, les débats, les évènements comme mai 68 ou la fête de la musique, les grandes politiques culturelles, les symboles et les créations les plus significatifs. DUBOIS, Vincent, POIRRIER, Philippe (dir.), Les Collectivités locales et la culture. Les formes de l'institutionnalisation, XIXe-XXe siècles, Paris, La Documentation française, 2002. La place des collectivités locales au sein des politiques publiques de la culture est aujourd'hui largement reconnue, non seulement par le ministère chargé de la culture, mais aussi par les simples citoyens. Une enquête de novembre 2000 révèle une grande satisfaction à l'égard des politiques publiques de la culture, qu'elles soient impulsées par l'État ou par les collectivités locales. Les Français considèrent même les communes comme l'échelon le mieux placé pour développer l'action culturelle. Les collectivités territoriales sont d'ailleurs devenues les premiers financeurs des politiques publiques de la culture en France. 96 DJIAN, Jean-Michel, Politique culturelle : la fin dʼun mythe, Paris, Gallimard, Folio, 2005. Qu'il soit monarchique, impérial ou républicain, le pouvoir en France s'est accaparé, au nom d'une mystique nationale, la protection d'un patrimoine artistique et l'encouragement à son enrichissement. Cela s'est appelé la " politique culturelle". Mais ce mythe aujourd'hui se fissure. Jean-Michel Djian en explique les raisons. Il analyse le rôle des instruments, nationaux, régionaux, administratifs et privés, qui agissent au nom de cette politique et la part qu'y prennent les associations, en mal de subventions, et les artistes, en voie de précarisation. Il s'interroge également sur l'avenir d'une telle politique à l'heure de la concentration des industries de loisirs, le la civilisation télévisuelle de masse, des limites de l'intégration culturelle butant sur les inégalités sociales scolaires. FARCHY, Joëlle, Economie des politiques culturelles, PUF, 1993. FAURE, Alain, NEGRIER, Emmanuel(dir.), La Politique culturelle des agglomérations, Paris, La Documentation française, 2001. Il y a dix ans, l’intervention culturelle n’était pas la priorité de l’intercommunalité. Depuis moins de deux ans, 77 % des communautés d'agglomération l'ont déjà retenue comme l'une de leurs compétences même si la plupart réfléchissent encore à l'élaboration de leur politique culturelle. Ce spectaculaire retournement a une logique. Il correspond à des histoires de projets territoriaux, culturels, politiques, à la fois spécifiques et sans doute convergentes. Quelles sont les motivations de ce nouveau partage ? Quelles sont les fonctions imaginées par les partenaires de ces nouvelles aires d'action culturelle ? Quels enjeux artistiques et culturels l'agglomération portera-t-elle demain ? Cet ouvrage passe au crible l'intercommunalité culturelle de sept agglomérations : Amiens, La Rochelle, Lyon, Montbéliard, Montpellier, Rennes et Rodez. Il saisit sur le vif les processus, techniques et politiques, qui lui donnent naissance. Il examine aussi la réaction des institutions (Drac, conseils régionaux, conseils généraux) et des milieux professionnels face à cette genèse. Les auteurs décèlent l'amorce de changements possibles : une politique culturelle à la mesure dune nouvelle frontière, l'agglomération. FLEURY, Laurent, Le cas Beaubourg : mécénat d'Etat et démocratisation de la culture, Paris, Armand Colin, 2007. 1977 : le Centre Georges-Pompidou ouvre ses portes. À l'extérieur, la polémique fait rage ; à l'intérieur, la cohue du premier jour consacre d'emblée un succès qui, par-delà divers aléas, ne se démentira pas. Une question surgit : comment se fait-il que cette véritable révolution, ce modèle nouveau d'articulation entre politique, institution et pratiques culturelles n'ait pas davantage - c'est litote ! - porté à réfléchir, n'ait pas davantage inspiré ? Pourquoi Beaubourg, en somme, n'a-t-il cessé de gêner ? Après avoir notamment enquêté auprès des protagonistes " historiques " (Claude Pompidou, Jacques Chaban-Delmas, Pierre Messmer, Pierre Boulez, Jean-Pierre Seguin, François Mathey, Blaise Gautier, Pontus Hutten...) Laurent Fleury s'est employé, éclairant au passage les raisons de cette occultation, à ressaisir le sens de l'expérience Beaubourg et de cette approche spécifique de la question des publics qui la caractérise. Il en tire d'importants enseignements, fort utiles alors que tant d'incertitudes pèsent sur le débat culturel et les modalités d'implication souhaitable de l'État. FRETARD, Dominique, L'art dans toutes ses régions : arts plastiques en France, Paris, Autrement, 1986. FOSSEYEUX, Jean, PATTYN, Christian, JAMMET, Dominique, Les Etablissements publics sous tutelle du ministère de la culture. Histoire administrative, Paris, La Documentation française, 2004. Cette publication présente l'histoire de l'ensemble des établissements publics placés sous la tutelle du ministre chargé de la culture. Après une introduction qui rappelle les caractères principaux de cette forme de gestion, un historique détaillé montre comment, depuis la fin du Moyen-Age jusqu'à nos 97 jours, ont été mises en place progressivement des structures plus ou moins autonomes pour favoriser la gestion des services publics culturels. Une fiche par établissement précise son histoire, ses missions, son organisation. Plusieurs annexes (chronologique, financière) complètent ces documents. Cet ouvrage fait suite à l'Histoire administrative du ministère de la Culture : les services de l'administration centrale dont la seconde édition est parue en 2002. Il montre aussi l'extrême diversité des missions accomplies par ces établissements qui jouissent de l'autonomie juridique et financière et qui contribuent de manière décisive au rayonnement culturel du pays. Il constitue un instrument de travail précieux pour les fonctionnaires, les universitaires, et, plus généralement, pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire des affaires culturelles de la France. GENTIL, Geneviève, La politique culturelle en débat : anthologie, 1955-2005, Paris, La documentation Française, 2006. LABADIE, Francine, Travail artistique et économie de la création : protection, valorisation, régulation : actes des 2es journées d'économie de la culture, Paris, La Documentation française, 2008. Le travail artistique constitue un ressort essentiel de la production d'œuvres et de prestations artistiques. Appréhender l'économie de la création du point de vue de l'activité des créateurs amène à s'interroger sur la valorisation du travail artistique et ses rémunérations. La rémunération du travail artistique fait l'objet d'un encadrement juridique complexe, relevant tout à la fois du droit du travail et du droit d'auteur, qui vise à compenser les effets de l'asymétrie des rapports de production et à protéger les créateurs. MASQUET, Brigitte, SAEZ, Guy, MENGER, Pierre-Michel, Politiques culturelles : La décentralisation culturelle. La professionnalité artistique : un système incomplet de relations sociales. Mécénat, associations, fondations : la loi du 1er août 2003, Paris, La Documentation française, 2004. MONNIER, Gérard, Des Beaux Arts aux arts plastiques. Une histoire sociale de lʼart, Besançon, La Manufacture, 1991. MOULINIER, Pierre, Les Politiques publiques de la culture en France, Paris, PUF, 1999. Au cours des dernières décennies, les politiques culturelles de l'Etat et des collectivités territoriales ont connu une forte montée en puissance financière et institutionnelle, stimulée par le volontarisme du ministère de la Culture comme par l'attrait croissant des thèmes de l'art et de la culture auprès des collectivités territoriales. Cet ouvrage met à plat les objectifs poursuivis par les pouvoirs publics en la matière et montre le chemin parcouru par les autorités. Il s'interroge également sur les résultats obtenus, bien que l'évaluation en soit difficile. L'auteur plaide enfin pour une continuité du soutien public et une clarification des compétences. PERRET, Jacques, L'Action culturelle des petites villes, Association des petites villes de France/Observatoire des politiques culturelles, 1998. Cet ouvrage veut d'abord être un guide pratique à l'usage des maires, des adjoints aux affaires culturelles et des secrétaires généraux des petites villes. L'architecture et les contenus de l'ouvrage ont été établis à partir des principales préoccupations exprimées par les maires à l'occasion de rencontres inter-régionale organisée par l'Association des petites villes de France (APVF) avec la collaboration de l'Observatoire des politiques culturelles. Désireux de ne pas promouvoir de modèle, 98 l'ouvrage insiste fréquemment sur les méthodes, les scénarios possibles et surtout les partenariats. En effet, les petites villes ne peuvent que très rarement agir seules, même si leur volonté politique est irremplaçable. Les élus et secrétaires généraux des petites villes trouveront dans cet ouvrage les principaux éléments d'un langage commun pour un meilleur dialogue avec les professionnels de la culture. POCHE, Bernard, L'Art contemporain et sa réception dans quelques pays européens, phénomènes-art et mondes sociaux, Grenoble, CERAT, 1994. Exécutée sur trois pays européens auprès d'un échantillon de responsables de centres d'art, critiques, galeristes et collectionneurs, cette recherche visait à établir la représentation de l'art contemporain en relation avec la production nationale et locale. A la différence de ce qui se passe en France, l'étude a fait apparaître la faible pertinence attachée à la notion d'art international et la forte association qu'il est possible d'établir entre la création artistique nationale et sa réception, et la représentation de la société par elle-même. Le rôle attribué à l'art actuel est explicitement mis en relation avec les mondes sociaux et leur sensibilité propre. le rejet de la spécificité d'un « art national » , lorsqu'il intervient, semblerait alors, par contraste, aller de pair avec une crise affectant la définition du groupe social lui-même POIRRIER, Philippe (dir), Politiques et pratiques de la culture, Paris, La Documentation française, 2010. Une fois franchi, en 2009, le cap symbolique du cinquantenaire, une phase de réformes profondes s'est ouverte pour le ministère de la Culture, que la stricte application des principes de la LOLF et de la RGPP a résolument placé au premier rang de la réforme de l'État. Dans un contexte de transformations accélérées du champ culturel, cette mutation administrative soulève l'interrogation récurrente sur le rôle des politiques publiques de la culture. Au-delà d'une perspective purement institutionnelle, l'étude des politiques et des pratiques de la culture, qui mobilise l'histoire, la sociologie et l'économie, nourrit le débat sur les spécificités du " modèle culturel français ". Chaque volume de la collection des " Notices " fait appel aux meilleurs spécialistes pour offrir un tour complet et documenté d'un grand domaine de l'action publique. POIRRIER, Philippe, RIOUX, Jean-Pierre (dir), Affaires culturelles et territoires (1959-1999), Paris, Comité d'histoire du ministère de la culture Travaux et documents n°11/ La Documentation française,2000. " Affaires culturelles et territoires " ou " le passage d'un Etat tutélaire à un Etat partenaire " ? C'est cette histoire - ou cette hypothèse ? - que le présent ouvrage souhaite illustrer. Quand on voit les responsables de politiques culturelles - dans l'administration de l'Etat ou dans les collectivités territoriales - passer pas à pas des financements " croisés " aux " conventions de développement " jusqu'à de vrais partenariats, on a le sentiment d'assister en moins de trente ans à une mutation profonde de la gestion des pouvoirs publics, naguère si jacobine. A travers ces pages qui reprennent les interventions des représentants de l'Etat, des acteurs locaux et des historiens, on voit se rejoindre la patiente déconcentration du ministère de la culture et l'impatiente montée de la décentralisation. Elles affectent peu à peu toutes les disciplines de l'art et de la culture. L'inscription progressive des diverses politiques culturelles de secteur dans des territoires qui s'identifient peu à peu - pays, communautés d'agglomération, syndicats de communes et districts, réseaux de villes, départements, régions - appelle certes un esprit de partenariat, suggère des formules juridiques nouvelles et suppose une expérimentation en vraie grandeur avant que ne s'engage - comme vient de l'annoncer Catherine Tasca - " une nouvelle étape de la décentralisation culturelle ". Le présent ouvrage tente d'apporter le concours du regard historique à cette féconde avancée. 99 RASPAIL, Thierry, SAEZ, Jean-Pierre (dir), Lʼart contemporain : champs artistiques, critères, réception, Paris, LʼHarmattan, 2000. Action artistique expérimentale, l'Art sur la Place aborde de façon originale les questions croisées de l'inscription de l'art actuel dans la cité, de l'élargissement des pratiques artistiques, de la différence culturelles, et du rôle du musée dans cette ouverture culturelle. Pendant 8 mois, 12 artistes s'associent à des volontaires, d'âge et d'origines socioculturelles diverses, pour concevoir et réaliser une intervention dans la ville - place publique, halle de marché, jardin d'enfant - et rendre compte de leur démarche artistique au cours d'une exposition montrée au musée. Le colloque international organisé au Musée d'Art contemporain de Lyon en octobre 1998, en collaboration avec l'Observatoire des politiques culturelles, procède de cette expérience et des questions qu'elle pose. Il fut l'occasion pour des théoriciens, des artistes, des critiques et des professionnels de l'art de s'interroger sur les évolutions actuelles de l'art contemporain. Cet ouvrage présente les actes du colloque et les 12 projets artistiques de l'Art sur la Place. RIZZARDO René, La décentralisation culturelle,Paris, Rapport au Ministre de la Culture La documentation française, 1990. Le rapport de René Rizzardo, responsable de l'Observatoire des politiques culturelles à Grenoble, précise son ambition en tête de l'avertissement au lecteur : faut-il, pourquoi et comment, conduire une nouvelle étape de décentralisation culturelle ? SAEZ, Jean-Pierre, Culture & société : un lien à recomposer, Toulouse, Ed. de l'Attribut, 2008. Quelle est la place de la culture dans la vie sociale aujourd'hui ? En quoi la culture peut-elle contribuer à renforcer le lien social ? De quelle manière la diversité culturelle s'inscrit dans la sphère intime et l'espace public, du local à l'international ? À quelles résistances est-elle opposée ? Comment les pratiques culturelles évoluent-elles et comment comprendre les changements dont elles témoignent ? Comment les politiques culturelles les ont-elles accompagnées des années 1960 à aujourd'hui, de l'échelle nationale à l'échelle territoriale ? Quel rôle jouent les industries culturelles face à ces enjeux ? Comment en définitive articuler enjeux culturels, enjeux de société et politiques publiques aujourd'hui ? TOBELEM, Jean-Michel, La culture mise à prix : la tarification dans les sites culturels, Paris, LʼHarmattan, 2005. La question de la tarification des biens culturels fait son retour dans les débats de politique culturelle. Comment articuler recherche de l'autonomie financière et l'égal accès des citoyens à la culture ? Faut-il privilégier la fidélisation d'un public de proximité ou mettre l'accent sur l'accueil des touristes ? Quel nouveau regard porter sur la question de la gratuité par rapport à la mission de chaque équipement ou site culturel : musée, monument, site archéologique, centre d'art, bibliothèque ou établissement relevant du spectacle vivant. URFALINO, Philippe, « Les politiques culturelles : mécénat caché et académies invisibles », Lʼannée Sociologique – troisième série –volume 39/1989, pp. 81/109 100 GUIDES & RÉPERTOIRES > Guides & répertoires Annuaires & Répertoires BARAK, Ami, ARDENNE, Paul, Le guide art press, art moderne et contemporain en Europe=The guide art press, modern and contemporary art in Europe : 1000 musées, centres d'art..., Paris, Art press, 1994. BILLIARD, Olivier, Bill'art : le guide des galeries art moderne et contemporain Paris - régions : peinture - sculpture - photographie - vidéo - installation – estampe, Paris, Dissonances, 2006 Recense les galeries d'art de la rive gauche et de la rive droite de Paris, et des galeries de 75 autres villes de France. Une référence du marché de l'art contemporain en France. Avec 3 500 artistes cités et 600 lieux référencés. Cette 6e édition s'inscrit dans la continuité d'un ouvrage critique qui d'année en année dresse le panorama le plus juste possible du milieu des galeries à Paris comme dans les régions de France. Le Bill'art a ses fidèles, et concerne un large public : amateurs, artistes, institutionnels, néophytes, et chaque actualisation de l'ouvrage rend compte de l'actualité artistique. Un index des 4 000 artistes cités, dont un grand nombre figure dans le Bill'art pour la première fois, permet de retrouver leur activité dans les quelques 600 lieux référencés. DE GOUVION SAINT-CYR, Agnès, La photographie artistique : répertoire des collections : Musée de France, Bibliothèque nationale de France, Fonds national et régionaux d'art contemporain, centres d'art, Paris, Réunion des musées nationaux, 1998. GUINDET, Jacky, Vous avez dit photographie ? : guide des lieux et activités, Paris, la documentation française, 2004. « Vous avez dit photographie » présente, sous forme de guide pratique, tous les organismes qui jouent un rôle dans le domaine de la photographie en France. Chaque activité d’un organisme est décrite dans une notice. L’ouvrage est organisé en sept grands chapitres (promotion, organisation, financement, exposition-vente, information, formation, restauration-conservation), représentant les principales activités répertoriées. Une liste des organismes classés par département permet de repérer en un coup d’œil les lieux de la photographie dans sa région. Un index général en fin d’ouvrage permet de retrouver un nom d’organisme, un journaliste spécialisé ou un photographe représenté par une galerie. Le répertoire est issu de la base de données Photodoc actualisée en permanence sur le site de la Documentation Française. S’il fait l’impasse sur les fabricants, les revendeurs, les entreprises de service comme les labos, c’est qu’en tant que service public, la Documentation Française doit observer un devoir de neutralité, il lui est donc impossible de promouvoir des activités exclusivement commerciales. Ce guide reste très clairement la bible des relations publiques et de l’information pour tous les professionnels de la photographie. LAPOINTE, Céline, Répertoire des centres dʼartistes autogérés du Québec et du Canada, RCAAQ, 2006. Le Répertoire des centres d’artistes autogérés du Québec et du Canada fournit des renseignements à jour sur cent dix-huit centres d’artistes autogérés et regroupe près de 800 adresses d’institutions, services et ressources reliés aux arts visuels. Le Répertoire est une source d’information des plus complètes pour qui veut connaître, découvrir ou simplement fréquenter le réseau de l’art actuel québécois et canadien. Un texte de Jocelyn Robert éclaire les fondements et l’évolution des centres d’artistes alors que celui de Jonathan Middleton et Daniel Roy expose le contexte canadien actuel. 101 Une identification visuelle et un index permettent de retrouver rapidement les centres d’artistes qui, en plus d’assurer la diffusion, accueillent des artistes en résidence, ont des activités d’édition, rendent possible la consultation d’archives et de documentation ou donnent accès à des équipements ou à des espaces de production. Un ouvrage conçu pour les artistes et les nombreux intervenants du milieu culturel. Un guide indispensable pour qui s’intéresse à l’art contemporain. LETHOREL-DAVIOT Pascale, Petit Dictionnaire des artistes contemporains, Bordas, 1996. Ouvrage très bien construit, qui classe les artistes contemporains par ordre alphabétique avec, entre autres, une illustration et une citation par artiste. PIGUET, Philippe, Guide des lieux de l'art contemporain en France, Paris, Société nouvelle, Adam Biro, 1998. Le PAF - entendez : le " Paysage Artistique Français " n'est plus ce qu'il était. En une quinzaine d'années, tout a changé : de nouveaux musées ont émergé, d'autres ont renouvelé leur image, des centres d'art et des fonds régionaux d'art contemporain ont vu le jour, la commande publique a connu un considérable essor, les galeries parisiennes ont investi de nouveaux quartiers de la capitale, les manifestations se sont multipliées, etc. Destiné aux amateurs, avertis ou non, ce Guide des lieux de l'art contemporain en France se veut d'abord et avant tout un guide gourmand, mais il ne se prive d'aucune critique. Grâce à ses notices commentées, aux illustrations, au glossaire et à l'index, c'est aussi une véritable invitation à découvrir ce nouveau PAF dans tous ses recoins. En route ! ROWAN, Tiddy, MACEL, Christine, Art in the city, Paris, Gründ, 2008. Guide pour découvrir l'ensemble des œuvres modernes et contemporaines de Paris, que ce soit dans les galeries, les musées, les différents lieux publics ou les galeries privées. THELLIER, Béatrice, Les cent lieux : répertoire des lieux de diffusion de la vidéo de création : essai de recensement des lieux existants, Mons en Baroeul, Heure Exquise, 1995. Essai de recensement des lieux existants. L’association Heure exquise - Centre international pour les arts vidéo, qui se veut un « outil de diffusion de l'art vidéo et un laboratoire pour de nouveaux talents et de nouvelles écritures ». Heure exquise œuvre à la promotion et à la diffusion des arts électroniques (elle assure notamment la gestion et la distribution de collections d'arts vidéo et audiovisuelles institutionnelles1).C'est aussi un centre de documentation et de formation. Depuis 2005, Heure exquise a entrepris la numérisation des documents et vidéos rassemblés dans son centre de documentation, qui retracent l'essentiel de l'histoire des arts électroniques, des pionniers aux artistes contemporains. Annuaire du spectacle vivant 2011, Paris, CNT, 2010. L’Annuaire du spectacle vivant l’outil de référence des professionnels du spectacle ! L’essentiel en un ouvrage ! L’annuaire recense près de 20 000 contacts (lieux et intervenants) constituant le tissu professionnel du spectacle vivant : structures de création, de production et de diffusion, centres de ressources, organismes professionnels, équipes administratives… Le Centre national du Théâtre, centre d’information, de documentation et de conseil sur le théâtre, réactualise et édite tous les deux ans le Guide-Annuaire du spectacle vivant. 102 Artists'books = Livres d'artistes : international directory = répertoire international, Marseille, Atelier Vis-à-Vis, 2004. Cet ouvrage contient : des reproductions en couleur des "Livres d'artistes (167), les adresses complètes des bookmakers artistes, 1399 entrées par ordre alphabétique, un Index par pays (36 pays représentés), des textes contenant une définition que chaque auteur a donné des «Livres d'artistes, en décrivant ce lieu qu'elle détient - et en termes qualitatifs innovants (161), une liste des établissements, classés par pays, Livres d'artistes des acheteurs potentiels). Canada, Belgique, France, Allemagne, Hongrie, Irlande, Italie, Pays-Bas, Espagne, Suisse, Royaume-Uni, Etats-Unis. 146 établissements interrogés. Art Diary International 09.10. Milan, Giancarlo Politi, 2006. www.artdiaryinternational.com Guide des galeries dans le monde, galeries, artistes, critiques, musées, associations et institutions culturelles Guide : art contemporain = Zeitgenössische Kunst , Saar, Lorraine, Luxembourg, Stadtgalerie Saarbrücken, Fonds régional d'art contemporain de Lorraine, Casino Luxembourg-Forum d'art contemporain, Metz, Edition Serpenoise / Frac Lorraine Saarbrücken / Stadtgalerie, 2003. L'idée de faire un guide recensant et décrivant les lieux et espaces d'art contemporain dans la région située autour des villes d'Arlon, Luxembourg, Metz, Sarrebruck et Trèves s'est imposée au vu de l'évolution récente que connait cet espace géographique. En effet, cette région des trois frontières s'est engagée, depuis une dizaine d'années, dans une dynamique qui transforme en profondeur son paysage culturel, tout particulièrement en ce qui concerne la création et la diffusion de l'art contemporain. 200pages illustrées. Guide de l'art contemporain en région Provence-Alpes-Côte d'Azur : musées, galeries, adresses utiles, Guid'arts, Nice, Z'éditions, 1994. Pour les professionnels et les amateurs d'art, l'édition 1999 du Guid'Arts, c'est : le guide des lieux d'exposition de l'art moderne et contemporain en région Provence-Alpes-Côte d'Azur accompagné de son supplément pour la Corse ; cette année plus de 250 adresses de musées, de galeries et d'espaces d'art internationalement connus et à découvrir ; l'index des artistes représentés dans les galeries de Provence-Alpes-Côtes d'azur; " les adresses utiles ", rubrique de repérages des institutions culturelles, services, écoles d'art, média... Guide pratique à l'usage des jeunes artistes, École supérieure d'art de Grenoble, 2001. L'objectif de ce guide est de donner des informations sur la création artistique, la spécialisation et la recherche d'un complément d'activité et de faire connaître les lieux ressources incontournables pour répondre avec justesse aux différentes questions des jeunes artistes. École supérieure d'art de Grenoble, 2001. Pour se procurer le guide : [email protected] ou [email protected] Guide art services, Le Cannet, Ailes bleues, 2010. Véritable mine d'informations, cet ouvrage indispensable aux professionnels et passionnés de l'art réunit sur plus de 400 pages : Les lieux de l'art, administrations culturelles, artothèques, associations culturelles, centres d'art et centres culturels, écoles d'art, fondations, galeries, lieux d'exposition, salons, manifestations dans chaque région de France. Les services de l'art, permettant de trouver les différents prestataires et fournisseurs travaillant avec le milieu culturel et artistique, classés par catégories.Pratique et facile à consulter, le GUIDE ART SERVICES, est l'outil indispensable à tous les acteurs de la scène artistique. 103 International directory of arts, Munich, KG Saur Verlag, 2005. Le plus complet de tous les guides, sauf pour ce qui concerne les artistes : par pays, musées, écoles, universités, associations, galeries, restaurateur, éditeurs, journaux d’art, librairies, index. Le Guide International Art & Concours - GIAC 2006-2007, Paris, Epitheme éditions, 2006. Qu’ils s’agissent de prix, de récompenses en numéraires, de bourses d’études, de trophées, de résidences, d’éditions monographiques ou d’expositions personnelles ; ces aides sont des étapes importantes dans la vie et la carrière d’un artiste. Au-delà de l’opportunité financière évidente qu’elles présentent, ces manifestations aussi diverses que pertinentes, toutes originales, sont aussi des plates-formes d’échanges artistiques qui peuvent être décisives, ou le théâtre de rencontres, de débats autant nécessaires que stimulants. Le Goliath 2008-2010 : lʼannuaire des professionnels de la création hors-les-murs, Nanterre, Hors-les-murs, 2008. Un outil au service des professionnels des arts de la rue et de la piste composé d'un guide et d'un annuaire Le guide présente l'histoire, les équipes et compagnies subventionnées, les principaux dispositifs institutionnels en France, les festivals, les lieux de résidences et de diffusion. L'annuaire réunit plus de 3 122 contacts professionnels : artistes et compagnies, lieux de diffusion, lieux de formation, partenaires (institutions, réseaux professionnels, services, lieux ressources, publications). Les 645 lieux de l'art contemporain : guide France, Belgique, Luxembourg, Paris, Archibooks, 2007. Sélection classée par ordre alphabétique de ville, d'institutions publiques et privées consacrées à l'art contemporain en France : musées, centres d'art, FRAC, écoles, fondations… Les 175 galeries d'art contemporain : guide Paris, Paris, Archibooks, 2007. Guide sélectif de galeries spécialisées en art contemporain. Guide pratique et sélectif des galeries d'art contemporain à Paris et beaucoup plus. Après un premier guide consacré aux lieux de diffusion de l'art contemporain, Archibooks vous propose une topographie de ces galeries parisiennes qui assurent la promotion d'artistes émergeants et reconnus. Présentées par quartier avec leurs horaires d'ouverture, le guide facilite la navigation d'une galerie à l'autre tandis que l'esprit de la galerie vous est présenté (histoire, parcours du galeriste, lieu, ligne artistique, artistes, expositions emblématiques.. .). Une liste complète des artistes phares vous permettra de retrouver les artistes que vous aurez rencontrés dans les foires, biennales et autres lieux d'arts. Pour un prix modique, initiés et non-initiés, vous trouverez ainsi un guide complet et précis des 175 galeries d'art contemporain à Paris. Les Réseaux culturels, Europe, International, Collectif., Nantes, Millénaire Presse, La Scène, 2009. Un ouvrage de référence pour mieux connaître les réseaux les plus influents dans le secteur culturel. Complet et pratique, ce guide est un véritable outil de travail pour tout savoir sur les réseaux culturels européens et internationaux. Il permet d’identifier de multiples opportunités de rencontres et de partenaires potentiels pour le développement de projets et la mise en place de coopérations. Du groupement de diffuseurs de spectacles à l’union d’acteurs, de l’association de festivals au forum d’élus culturels… Plus de 100 réseaux professionnels sont présentés en détail, avec leurs coordonnées, leurs missions et les conditions pour en devenir membre. Un index par secteur artistique facilite les recherches. Une seconde partie offre un panorama des politiques nationales développées dans les 27 Etats membres de l’Union européenne. 104 Lʼofficiel des galeries et des musées http://www.officiel-galeries-musees.com/web/ Créé en 2003 par les Éditions Thélès, l'Officiel des Galeries & Musées est un magazine bimestriel consacré à l'actualité des expositions partout en France. À chaque numéro, retrouvez toute l'information indispensable concernant la programmation des galeries et des musées. De nombreux articles mettent en lumière les grands événements du moment, avec des interviews et des portraits de personnalités du monde de l'art. Répertoire des écoles supérieures d'art françaises=Guide to French art schools / Association nationale des directeurs d'écoles d'art, ANDEA ; National association of art school Directors, Paris, Afaa, Association française d'action artistique / la Documentation Française, 2004. www.assisesnationales-ecolesdart.fr/.../extrGuide-EcolesdArt.pdf Répertoire du mécénat dʼentreprise, Collectif. Paris, Admical, 2009. L'association Admical a élaboré des outils pour vous aider à identifier et convaincre des entreprises mécènes. Elle publie un guide de 544 pages, le Répertoire du mécénat d'entreprise, qui recense l'ensemble des entreprises mécènes et fondations créées par des entreprises, actives en France. Il constitue un ouvrage de référence pour tous les professionnels du mécénat. Admical propose aussi des formations pour comprendre le choix des entreprises, leurs motivations et leurs objectifs. Tous les mois, elle organise une journée de formation à la recherche de fonds. Art contemporain en Suisse, le guide 2010, Hebdo, 2010. La Suisse offre en matière d’art contemporain une dynamique incomparable et une immense richesse. L’Hebdo s’en fait le relais dans un hors-série bilingue français-anglais. Réalisé en collaboration avec les co-directeurs du Centre culturel suisse de Paris il se veut un vivant portrait de cette réalité et présente de nombreux artistes, jeunes ou confirmés, des galeristes, des curateurs, des collectionneurs mais aussi des foires, des écoles, des éditeurs et plusieurs prix importants. Cent pages prouvent et rappellent que, quand elle parle d’art, la Suisse est un grand pays. 105 > Guides et répertoires Guides juridiques ALLENOU, Michel, Guide professionnel des artistes, Paris, Magma, 2005. Cet ouvrage répond de façon généraliste aux questions juridiques, commerciales, fiscales et sociales que peuvent se poser les artistes, les architectes, les graphistes, les directeurs artistiques, les négociants en art, etc. Cette 4e édition a été complétée et augmentée des dernières modifications juridiques, fiscales et sociales. ALLINNE, Jean-Pierre, CARRIER, Renaud, Gérer la culture en région, les pratiques des collectivités territoriales en France, Paris, Lʼharmattan, 2007. Cet ouvrage met en perspective les différentes solutions offertes par notre droit pour gérer le patrimoine culturel et muséal. De la régie directe aux récents aménagements législatifs de l’Etablissement public de coopération culturelle, l’éventail des modes de gestion est présenté ici de façon quasi exhaustive, avec la préoccupation continue de rattacher la lettre de la loi à la pratique et au réalisme du terrain. Au moment où l’Etat semble se désengager du secteur culturel, il paraît utile de souligner la créativité gestionnaire qui préside, plus qu’on ne l’imagine, aux expériences locales. Jean-Pierre Alline et Renaud Carrier sont historiens du droit à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Ils enseignent également dans le mastère "Valorisation des patrimoines et politiques culturelles locales" au sein du même établissement BARON, Éric, FERRIER-BARBUT, Michèle, Mode de gestion des équipements culturels, Grenoble, PUG, 2003. Situé dans le prolongement des travaux que l’Observatoire des politiques culturelles effectue depuis de nombreuses années sur ce sujet, cet ouvrage essaye d’éclairer une nouvelle fois les possibilités existantes en matière de gestion d’un projet culturel : comment choisit-on une structure juridique et surtout au service de quel projet ? BINDER, Olivier, Guide juridique et fiscal du mécénat et des fondations, à lʼusage des e entreprises, des entrepreneurs et des acteurs du mécénat, 4 édition, Paris, Admical, 2007. Le mécénat d’entreprise comme le droit des fondations ont leurs règles et pratiques. Ce guide de 720 pages, constitue un ouvrage de référence pour tous les professionnels du mécénat. Cet ouvrage intéressera tous les praticiens (juristes et financiers, directeurs de relations publiques et de communication, responsables de programmes d'action "corporate" ou de partenariats, dirigeants d'association ou de fondation, ...). e BUI-XUAN, Olivia, Guide juridique de lʼaction culturelle locale, Voiron, Territorial, 2 édition, 2009. Quelle collectivité territoriale peut aujourd'hui se désintéresser du secteur culturel ? Les ouvrages sur le droit de la culture sont pourtant rares, d'autant que le droit public de la culture a subi ces dernières années des mutations importantes. Ce guide juridique de l'action culturelle tente de combler ce vide. Comment reconnaît-on un service public culturel ? Quelles sont les compétences des collectivités territoriales en matière culturelle depuis l'acte II de la décentralisation ? Quelles précautions prendre avant de monter un spectacle ? L'achat d'œuvres d'art est-il soumis au Code des marchés publics ? Quels sont les apports de la loi du 22 juin 2006 relative aux établissements publics de coopération culturelle ? Tel est le type de questions auquel cet ouvrage s'efforce d'apporter des réponses. Ce guide juridique de l'action culturelle présente par ailleurs les principales réglementations culturelles en vigueur, qu'il s'agisse du droit des monuments historiques, du droit des spectacles vivants ou des réformes relatives aux établissements publics de coopération culturelle. Il expose en outre les dernières lois intervenues dans le secteur (loi du 4 janvier 2002 relative aux musées de France, loi du 17 106 janvier 2001 relative à l'archéologie préventive corrigée par la loi du 1er août 2003, loi du 15 juillet 2008 relative aux archives, etc.), ainsi que la récente jurisprudence relative aux services publics culturels locaux. CAPO-CHICHI, Christelle, Guide du graphiste indépendant, Paris, Pyramyd, 2009. Édition revue et augmentée du premier guide entièrement consacré au statut de graphiste indépendant. Cet ouvrage réunit les connaissances indispensables en matière de statut social, de gestion financière, de fiscalité, de droits d’auteur, etc. Précis, ponctué d’interviews, de données chiffrées et d’adresses utiles, il livre aussi des conseils pratiques et des astuces pour trouver un atelier, démarcher ses clients, présenter son travail, le valoriser et fixer sa rémunération. Ce guide a pour ambition d’accompagner dans leurs démarches et leur quotidien les graphistes qui veulent se lancer en solo. Les différents statuts juridiques et sociaux Quel régime fiscal adopter ? Comment protéger ses œuvres et ses droits ? Comment fixer son prix ? Où travailler ? Démarcher ses clients Présenter son book Comment exposer ? CAPO-CHICHI, Christelle, Guide juridique de lʼimage, Paris, Pyramyd, 2009. Cet ouvrage décrypte l'intégralité des notions qui constituent le socle du droit d'auteur et du droit de (et à) l'image. Il aborde des notions indispensables à maîtriser pour les créateurs et les utilisateurs d'images soucieux de faire respecter leurs droits et de travailler dans le respect de ceux d'autrui. Conçu de façon claire et didactique, ce livre permet de saisir les aspects fondamentaux d'un domaine particulièrement complexe. De nombreux cas de jurisprudence viennent illustrer et clarifier les différentes notions abordées tout au long de ce guide : Qu'est-ce que le droit d'auteur? Fondement de la protection et images interdites. Qui peut autoriser la reproduction d'une image? Les limites de la notion d'information. Comment protéger ses créations?. Comment contacter un artiste? Les autorisations à demander, la mise en ligne d'images... CHAMBAUD, Véronique, Guide juridique et fiscal de l'artiste et de l'entreprise artistique, Paris, Dunod, coll. Entrepreneurs, 2007 - 3e édition. Pour qu'un artiste - professionnel ou amateur - puisse profiter de sa passion et vivre de sa vocation, il lui faut une solide organisation et une bonne gestion. Ce guide réunit toutes les informations utiles concernant ce qu'il doit savoir pour : S'installer (statut juridique, choix d'un atelier, aides, obligations, statut social, impositions...) Vendre (détermination du prix, facturation, recours en cas d'incident, vente en galerie, en salles des ventes, aux particuliers) Tirer parti de la législation en matière d'œuvres d'art (dons, mécénat, dations, exonérations fiscales, TVA) S’entourer de professionnels (contrats avec les galeries, agents d'art, attachés de presse, relations avec les commissaires-priseurs) Se protéger (droits de l'artiste, assurances, protection des œuvres). Cette 3e édition, entièrement actualisée, indique les moyens dont dispose un artiste pour se faire connaître. Elle s'enrichit d'un carnet d'adresses utiles et de nombreux exemples d'artistes qui ont mis leur activité et leur œuvre à l'abri de choix juridiques et fiscaux pertinents. 107 e CHAMBAUD, Véronique, Art et fiscalité, Ars Vivens, 2 édition, 2009. La 2e édition de cet ouvrage, entièrement mise à jour, donne les repères indispensables pour appréhender une fiscalité du marché de l'art devenue de plus en plus complexe. Méthodique, il présente les différents régimes fiscaux de l'art, imposition des oeuvres d'art, statut fiscal de l'artiste, incitation à l'achat d'art, mécénat d'entreprise, TVA, taxation des ventes publiques, ISF, plus-values de cession d'oeuvres, dation en paiement, etc. Pratique, il examine l'ensemble des obligations fiscales auxquelles sont tenus professionnels de l'art et collectionneurs. Il explique la réglementation en vigueur, précise les options possibles, en signale les avantages ou les risques avec des exemples chiffrés, les barèmes, des tableaux comparatifs ou récapitulatifs. Documenté, il réunit les textes législatifs et réglementaires utiles, les formulaires de déclaration, la jurisprudence essentielle, pour toujours se référer aux sources et disposer d'une information fiable. CHAMBAUD, Véronique, Contrats du monde de lʼart, [1] Artiste peintre, sculpteur, illustrateur, plasticien, Ars Vivens, 2008. Cet ouvrage rassemble les contrats et accords essentiels dont un artiste a besoin tout au long de sa carrière : contrat d'exposition, de commande, de projet artistique, accord de dépôt-vente, bail d'atelier, mandat d'agent d'art, cession de droits de reproduction, etc. Après avoir précisé le cadre juridique des droits de l'artiste sur ses œuvres, les règles de rédaction et négociation des contrats du monde de l'art, il propose 25 modèles de contrats expliqués et adaptés aux exigences actuelles du marché de l'art. Pour chaque contrat, l'auteur étudie le contexte légal et jurisprudentiel, donne un commentaire pratique sur les différentes clauses proposées et fournit un mémo de négociation, pour savoir le négocier et pouvoir l'adapter. A la fois théorique et pratique, l'ouvrage offre aux artistes, aux professionnels du marché de l'art et à leurs conseils un support de réflexion et une aide à la rédaction des contrats indispensables à la sécurisation des relations sur le marché de l'art et la défense des créations artistiques. CHAMBAUD, Véronique, Contrats du monde de lʼart, [2] Photographe, Ars Vivens, 2008. Cet ouvrage rassemble les contrats et accords essentiels dont un photographe a besoin tout au long de sa carrière : contrat de commande, contrat d'exposition, accord avec un modèle, autorisation de reproduction, accord de dépôt-vente, mandat d'agent d'art, bail commercial, contrat de gestion de droits d'auteur, droits gérés, contrat de cession de droits de reproduction, accord de confidentialité, etc. Après avoir précisé le cadre juridique des droits du photographe sur ses oeuvres, les règles de rédaction et négociation des contrats du monde de l'art, il propose 26 modèles de contrats expliqués et adaptés aux exigences actuelles du marché de l'art. Pour chaque contrat, l'auteur étudie le contexte légal et jurisprudentiel, donne un commentaire pratique sur les différentes clauses proposées et fournit un mémo de négociation, pour savoir le négocier et pouvoir l'adapter. A la fois théorique et pratique, l'ouvrage offre aux photographes, aux professionnels du marché de l'art et à leurs conseils un support de réflexion et une aide à la rédaction des contrats indispensables à la sécurisation des relations sur le marché de l'art et la défense des créations artistiques. ECKERT, Lise, Contrats du monde lʼart, [3] Graphiste, designer, Ars Vivens, 2010. Cet ouvrage rassemble les contrats et accords utilisés par un graphiste ou un designer dans le cadre de son activité professionnelle : contrat de commande de création graphique, contrat de prestations graphiques, contrat de design, contrat de cession de droits d'auteur, autorisation de reproduction, bail, contrat de création infographique, accord de confidentialité, etc.Après avoir précisé les droits du graphiste sur ses créations, l'ouvrage propose 25 modèles de contrats expliqués et adaptés aux exigences actuelles des activités graphiques. Pour chaque contrat, l'auteur étudie le contexte légal et jurisprudentiel, donne un commentaire pratique sur les différentes clauses proposées et fournit un mémo de négociation, pour savoir le négocier et pouvoir l'adapter. Pragmatique et concret, l'ouvrage offre aux graphistes, designers, professionnels des arts graphiques et leurs conseils un support de réflexion, des solutions claires et une aide à la rédaction des contrats indispensables à la sécurisation des activités graphiques et la défense des droits sur leurs créations. 108 LANNEAU, Guillaume, Le guide de lʼauteur dʼœuvres plastiques et graphiques, Paris, SNAPcgt, Paris. Guide pratique destiné aux artistes, claire et précis : statut social, statut fiscal, droits d’auteur. Pour obtenir le guide : http://www.snapcgt.org MARSAN, Marie-Claire, La galerie d'art, Paris, Filigranes, 2008. Marie Claire Marsan est déléguée générale du Comité Professionnel des Galeries d'Art (syndicat national des galeries d'art moderne et contemporain créé en 1947). A ce titre elle a participé à l'élaboration de nombreux textes de référence concernant la réglementation du marché, notamment pour la reconnaissance de la photographie, et plus récemment des œuvres sur support audiovisuel en tant qu'œuvres d'art originales, au regard des dispositions fiscales. Elle est chargée de cours à l'Institut des Études Supérieures d'Art (IESA) et formatrice pour la Fédération des professionnels de l'art contemporain le CIPAC. Se lancer dans le métier de galeriste ou de marchand d'art nécessite une polyvalence de capacités. Outre des connaissances en histoire de l'art et une vraie maîtrise des réseaux, le galeriste qui débute doit avoir des notions de droits, de fiscalité, de communication, voire de psychologie, et une sacrée dose de bon sens. Le guide La Galerie d'art de Marie-Claire Marsan aborde avec simplicité tous ces aspects. Ponctué de citations de marchands expérimentés et reconnus, l'ouvrage se présente comme un condensé de tout ce qu'il faut savoir pour bien faire. Il fourmille de conseils pratiques, rappelle que les intérêts du galeriste sont les mêmes que ceux des artistes qu'ils représentent, que la confiance doit être le maître mot de ce type de collaboration… Il martèle aussi que c'est un métier difficile qui met souvent plusieurs années à être rentable. En tant que délégué générale du Comité professionnel des Galeries d'Art, l'auteur a participé à l'élaboration de nombreux textes portant sur la réglementation du marché de l'art. Indispensable au futur marchand, ce « petit livre rouge » trouvera également toute sa place chez les artistes ou les collectionneurs désireux de mieux comprendre les contraintes de leurs interlocuteurs. MOULIN, Raymonde, Guide fiscal de l'artiste plasticien, Luxembourg, Office des publications officielles des Communautés européennes, Deuxième édition révisée, 1986. Quand et comment déclarer des revenus artistiques? Quels sont les frais professionnels déductibles? Ce guide pratique vous apportera des réponses concrètes ou adaptées à toutes ces questions. VINCENT, Jean, Aide-mémoire : Droits dʼauteur et droits voisins, Millénaire Presse, La Scène, 2009. Toutes les notions des droits d’auteur et des droits voisins réunis dans un ouvrage de référence ! Toutes les notions des droits d’auteur et des droits voisins réunis dans un ouvrage de référence ! Cet aidemémoire est l’outil de travail des artistes et des professionnels (éditeurs et producteurs phonographiques, salles de spectacles, festivals, producteurs de spectacles, tourneurs et agents d’artistes…), des étudiants et des praticiens des droits d’auteur et des droits voisins. Textes de référence, spectacle vivant, Millénaire Presse, La Scène, 2007. Tous les textes réglementaires applicables au secteur du spectacle vivant : droit social, droit fiscal, propriété intellectuelle, sécurité, billetterie, activité d’entrepreneur de spectacles, mécénat, etc. Ce guide de référence, réalisé avec le Prodiss, regroupe les principaux textes juridiques : lois, décrets, arrêtés, ainsi que les circulaires administratives et accords interprofessionnels essentiels. Retrouvez également dans cet ouvrage complet des dizaines de courriers qui apportent des réponses officielles de l’Administration. Une source d’information et de documentation indispensable pour les professionnels du spectacle qui souhaitent avoir des repères juridiques fiables. 109 > Guides et répertoires Guides pratiques AUDUBERT, Philippe, Profession entrepreneur de spectacles, guide pratique de la production et e de lʼorganisation de spectacles vivants, 6 édition, Irma, 2010 Qu’est-ce qu’un entrepreneur de spectacles ? Comment exercer cette activité ? Quel est le cadre légal, fiscal et social ? Comment organiser des représentations ? Qu’est-ce qu’un organisateur occasionnel ? Comprendre un métier aussi complexe que celui de producteur de spectacles revient à assimiler des notions relatives à la législation, la billetterie, l’emploi, la promotion, la circulation des artistes à l’étranger, etc. Éclaircissements pour certains, approfondissements pour d’autres, retrouvez dans Profession entrepreneur de spectacles les réponses à toutes les questions que vous vous posez lors de la création d’un projet et de son évolution. Cet ouvrage, entièrement réactualisé, prend en compte notamment les nouveautés et modifications concernant la création d’entreprise, le droit du travail (CDII, conventions collectives). Retrouvez tous les renseignements nécessaires (exemples de contrats, adresses utiles, conventions collectives, dispositifs d’aide, modes de gestion…) à la réussite de vos activités dans ce domaine. Cet ouvrage s’adresse à tous, agents artistiques, tourneurs, entrepreneurs de spectacles ou organisateurs occasionnels et plus généralement à tous les producteurs de spectacles : ces personnes et/ou structures qui prennent des risques financiers pour assurer la promotion d’artistes ou de groupes par le biais de la scène, rendant ainsi le spectacle « vivant ». BOGAERT Céline, Artistes : 1001 conseils pour mieux vendre vos œuvres, Hericy, Puits fleuri, 2004. Produire un travail artistique de qualité ne suffit pas pour en vivre. Vendre son art est un véritable métier et les démarches à accomplir sont nombreuses. Il faut notamment : se faire connaître, trouver des financements, des partenaires, des clients, les fidéliser, choisir une structure juridique, établir les déclarations légales, gérer ses ventes. A travers ce guide, vous trouverez des astuces et des réponses à vos questions concernant : les formations, les subventions, le mécénat et le sponsoring, les outils efficaces pour développer votre notoriété, les relations avec vos différents publics et clients, les déclarations obligatoires, la facturation, la protection de vos œuvres. Les textes de ce guide sont illustrés par de nombreux exemples et modèles (demande de subvention, communiqué et dossier de presse, fichier clients, dossier de diffusion, contrats, facture…) et assortis d’un précieux carnet d’adresses (contacts administratifs, organismes délivrant des aides et subventions, associations de promotion et d’accompagnement des artistes…). Céline Bogaert, chargée de communication, de formation, assure régulièrement des missions de conseils, de recherche de subventions, de communication, de relations publiques, d’administration, de comptabilité, pour différents acteurs du milieu culturel et est amenée de ce fait, à travailler avec de nombreux artistes HALL, Doug, Illuminating video: An Essential Guide to Video Art, New York, Aperture, Bay Area Video Coalition, 1990. From the first portapak productions, video art has been a purposeful outsider on the margins of official aesthetic acceptability. This collection of 41 essays by American video artists, scholars, and critics illuminates the complex, heterogeneous nature of video art and highlights its ties to the visual arts and contemporary culture. The essays explore the impact of video technology in mass culture, narrative storytelling, and museum installations and as a means of promulgating alternative social and philosophical visions. This well-conceived book offers consistently good essays. In a field that lacks much critical discourse, it helps to provide a critical basis and context for understanding video's role as art and in society. Substantive and important for special and research collections. 110 ILLES, Véronique, Guide de manipulation des collections, Paris, Somogy, 2004. Ce guide, coordonné par le Musée national des arts et traditions populaires/Centre d'ethnologie française, s'insère dans un projet de conservation préventive mené par dix musées européens. Très clair, il s'adresse à toute personne confrontée régulièrement aux problèmes de manipulation et de déplacement d'objets de musée: conservateur, chercheur, régisseur d'œuvres, personnel des réserves, photographe, étudiant... Les textes et illustrations passent en revue les mesures élémentaires à appliquer et l'équipement à utiliser pour manipuler les œuvres. Les modes de conditionnement et de rangement pouvant améliorer manipulation ou transport y sont également abordés. Enfin, la sécurité du personnel faisant l'objet d'une attention particulière, des conseils en matière de postures de travail et de protection individuelle sont mentionnés. JENKYN JONES, Sue, Le stylisme, guide des métiers, Paris, Pyramyd, 2005. Écrit principalement pour les étudiants de mode, Le stylisme est un outil de référence et un guide professionnel indispensable pour ceux qui se destinent au design textile. En déterminant les qualités et les compétences nécessaires, il présente chaque métier et donne un aperçu nuancé du monde de la mode. Son approche générale et contemporaine combine histoire, théorie et pratique. Il aborde la réalité du métier de styliste à travers l'interprétation des tendances, l'élaboration d'une collection, le choix des tissus, les techniques de coupe et de confection, mais aussi la présentation du portfolio, sans oublier le marketing et l'économie de ce secteur qui déterminent le travail créatif. Immersion au coeur de la création, Le stylisme passionnera tous ceux qui s'intéressent à l'univers de la mode.Sue Jenkyn Jones enseigne le stylisme au Central Saint Martins College of Art and Design, à Londres. Elle est diplômée de l'université du Middlesex et du Royal College of Art. Elle a travaillé dans l'industrie de la mode, dans le secteur de la grande diffusion. Propriétaire et styliste d'une marque de mode féminine à succès, vendue dans ses propres boutiques à Londres et dans de grands magasins à travers le monde, elle travaille désormais en tant que consultante.Avec la collaboration de JeanDenis Franoux, professeur de stylisme au Studio Berçot à Paris, pour l'édition française. ` LAMBERT, Sandrine, Guide des aides et subventions pour le cirque et les arts de la rue, Paris, Guidearts, 2010. Après celui sur la Musique, les éditions GUIDEARTS recense, sous format CDRom, plus de 260 dispositifs et plus de 40 organismes qui soutiennent d’une manière ou d’une autre le cirque et les arts de la rue. Destiné aux artistes et aux organisateurs, il leur permet de faciliter leur recherche de financement en trouvant les aides adaptées à leur projet et à contacter les bons interlocuteurs. LAVEDRINE, Bertrand, Les collections photographiques : guide de conservation préventive, Paris, ARSAG, 2000. Bertrand Lavédrine est directeur du Centre de recherches sur la conservation des documents graphiques (CRCDG) depuis 1998, une unité mixte de recherche associant le CNRS, le ministère de la Culture et de la Communication et le Muséum national d’histoire naturelle. La mission du CRCDG, telle que définie dans l’arrêté ministériel de création, porte sur l’exécution, la promotion ou la coordination de toutes les recherches « tendant à la protection des documents graphiques » ; ce champ d’action s’est récemment élargi aux documents numériques et au développement de méthodes de conservation préventives et non plus uniquement curatives. C’est là le sujet de ce guide de conservation préventive des collections photographiques. Pour conserver, il faut d’abord connaître. Et pour assumer correctement ses fonctions de responsable de collections, on se doit de protéger, exposer et diffuser les œuvres dont on a la charge : c’est selon ce plan que l’auteur a organisé une information dense mais synthétique sur l’épineux problème de la conservation des photographies, documents assez mal connus en général dans le monde des bibliothèques mais néanmoins présents dans les collections. 111 LEMAITRE VOREAUX, Pierre, Guide pour l'éclairage des musées, des collections particulières et des galeries d'art, Paris, LUX, 1991. Contient : " Nature et mode d'éclairage, présentation des différentes catégories d'objets, détérioration des objets par la lumière et protection, paramètres visuels, autres équipements d'éclairage électrique, dépréciation et entretien des installations, terminologie " Trois annexes : Rayonnement naturel, lampes et luminaires. STAÜBLE, Emmanuelle, TEC, Guide bilingue du régisseur en tournée, français/anglais, Actualité de la scénographie, 2007. - 1 350 termes + 300 nouveaux mots - Tableaux d'informations - Tableaux de conversion "C'est au cours de mes tournées à l'étranger que l'utilité du TEC m'est apparue : une simple liste alphabétique du jargon du théâtre, conçue pour les techniciens du spectacle vivant. Une recherche rapide et simple, un lexique qui se met dans la poche..." Exposition dʼart contemporain, mode dʼemploi, Définition et étapes, aménagement des espaces, Frac Aquitaine. Ce livre est un guide pratique sur la manière d’organiser une exposition d’art contemporain, de sa conception à sa médiation en passant par l’étape décisive de sa mise en espace. Manuel autonome, il est aussi un outil pédagogique pour vous accompagner, étape par étape, dans votre projet d’exposition en partenariat avec le Frac Aquitaine dont c’est la mission. Plus largement, ce guide est conçu pour tous ceux qui souhaitent mener à bien un projet d’exposition en lien avec une structure (Frac, musée, galerie, fondation), disposée à prêter des œuvres d’art, ou même à les placer en dépôt. Il s’adresse aussi aux collectivités territoriales qui ont le projet d’améliorer leurs équipements pour les doter d’espaces d’exposition plus fonctionnels, ou encore d’en créer de toutes pièces au sein de bibliothèques, médiathèques, établissements scolaires, centres culturels, etc. Sans oublier qu’un espace d’exposition peut tout aussi bien désigner une, plusieurs salles ou plus modestement un seul mur. Exposition d’art contemporain mode d’emploi constitue une synthèse du cahier des charges, illustrée de schémas, à l’attention des architectes à qui l’on confierait le soin de concevoir ces espaces. En complément, ce guide intègre un glossaire pour rendre accessible le vocabulaire en usage dans le montage d’une exposition, ainsi qu’un éclairage sur les courants artistiques repérés depuis les années 1960, période qui couvre ce que l’on nomme « art contemporain ». 112 REVUES > Revues Générales Archistorm périodicité : bimestrielle, français rédacteurs : Marc Sautereau http://www.bookstorming.com/fr/archistorm/index.htm Revue consacrée à l'architecture, le design et à l'art contemporain créée en juin 2004, Archistorm qui interroge les mondes de la création, de la recherche et de la production architecturales ou industrielles est structuré en trois grandes parties – Architecture, Design et Art, le contenu d'Archistorm est composé d'enquêtes, de reportages, d'entretiens, de portraits, d'analyses, de comptes-rendus et de chroniques. Art absolument périodicité : bimestrielle, français rédacteurs: Pascal Amel http://www.artabsolument.com/ La revue (art absolument) a été fondée en mai 2002 par Pascal Amel, écrivain, et Teddy Tibi, entrepreneur amateur d'art. Elle aborde aussi bien le « choc esthétique » ressenti pour le patrimoine artistique des civilisations que les liens entre l’art du passé et l’art d’aujourd’hui, ou encore la pluralité et la diversité des artistes français ou résidant en France. Ajoutons à cela une libre parole accordée aux artistes, écrivains et autres critiques d’art; les conservateurs de musée sont invités à donner leur point de vue ainsi que les collectionneurs mettant l’œuvre au cœur de leur préoccupation. (art absolument) conjugue culture avec partage de valeurs communes et reconnaissance de la spécificité de l’autre : un parti pris éditorial hors des sentiers battus. Art actuel périodicité : mensuelle, français rédacteurs : Jean-Pierre Frimbois, Victoria Ville-Paris, Mona Crineurt http://www.artactuel.info/ Le magazine des arts contemporains ainsi qu’une agence de communication par l'art et d'événementiel culturel pour les entreprises. 113 Beaux Arts Magazine périodicité : mensuelle, français rédacteurs : Fabrice Bousteau, Emmanuelle Lequeux, Nicolas Bourriaud http://www.beauxartsmagazine.com/ Créé en 1983, Beaux Arts Magazine est le leader incontesté de la presse artistique et culturelle en France. C’est un mensuel haut de gamme et avant-gardiste, portant un regard pertinent sur l’actualité de toutes les formes d’art, sur le patrimoine comme sur la création contemporaine. Chronicʼart, Magazine culturel connecté périodicité : mensuelle rédacteurs : Cyril de Graeve http://www.chronicart.com Chronic’art est un magazine d'actualité culturelle. Parfaitement ancré dans son époque, technologique et mondialisée, Chronic'art consolide son concept éditorial en proposant un contenu culturel moderne et affirmé : jeux vidéo, mangas, japanimation, BD, musique, cinéma, littérature, cultures underground, nouvelles technologies… Connaissances des arts périodicité : mensuelle, français rédacteurs : Guy Boyer, Valérie De Maulmin, Elisabeth Verdier http://www.connaissancedesarts.com/ Connaissance des arts est un magazine mensuel consacré aux arts et à leur actualité. Il est publié depuis mars 1952 par Hachette Réalités avec le conseil d’experts, de marchands et de commissaires priseurs comme Maurice Rheims. Actuellement, la rédaction est réorganisée sous la houlette de Guy Boyer. La nouvelle formule rédactionnelle permet des angles d’attaque particuliers pour chacun des articles (visite d’atelier, collection privée, analyse de style, étude d’une œuvre…). Elle allie des textes pointus à une approche plus généraliste permettant au titre de proposer une grande diversité de sujets et d’écriture. Les Inrockuptibles périodicité : hebdomadaire, français rédacteurs : Jean-Max Colard, Judicael Lavrador, Claire Moulène http://www.lesinrocks.com/ Les Inrockuptibles, familièrement appelé Les Inrocks, est un magazine français apparu en 1986, édité par Les Éditions Indépendantes. « Le news culturel » 114 Le Journal des arts périodicité : bimensuelle, français rédacteurs : Philipe Régnier, Frédéric Bonnet, Christophe Domino, Roxana Aximi http://www.artclair.com/jda/index.php Le Journal des Arts traite de l’actualité du monde de l’art et de son marché. Il est le seul titre bimensuel de la presse artistique spécialisée. Cette périodicité lui permet de suivre l’actualité au plus près. Le journal a la particularité de privilégier le texte sur l’image. Lʼœil périodicité : mensuelle, français rédacteurs : Jean-Christophe Castelain, Philippe Piguet, Bénédicte Ramade, Manou Farine http://www.artclair.com/oeil/index.php L'Œil a été fondé en 1955 par Rosamond Bernier née Riley et Georges Bernier, un couple de journalistes proche des milieux artistiques et désireux de créer un magazine d’art vivant et jouissant d’une large diffusion. À la différence de la plupart des revues d’art de l’époque, d’un niveau souvent scientifique, L'Œil se distinguait par son ouverture au grand public avec des textes simples. La revue innove également par la publication d’articles sur d’autres disciplines que les beaux-arts, comme la décoration d’intérieur et le design. Mouvement périodicité : trimestrielle, français rédacteurs : Jean-Marc Adolphe, David Sanson, Valérie Da Costa http://www.mouvement.fr Mouvement, « l’indisiciplinaire des arts vivants », est une revue française à parution trimestrielle. Dédiée à la création contemporaine, elle propose une manière de traduire la transversalité des formes artistiques (danse, théâtre, arts visuels, musique…) tout en engageant une analyse critique des enjeux esthétiques, culturels et politiques du monde d’aujourd’hui. Muze périodicité : trimestrielle rédacteurs : Stéphanie Janicot http://blog.muze.fr Muze fut dans sa version première un magazine mensuel et passe en juillet 2010 dans une forme proche de l'édition. Il conserve de cet aspect presse un lien avec une forme d’actualité, qu’elle soit culturelle (expositions, rentrée littéraire...), politique etc., mais également avec la multiplicité des angles de vue et les modes de traitements (interview, portraits, reportages, etc). La périodicité trimestrielle permet également d’étudier avec calme et profondeur des sujets qui, dans la presse, sont traités rapidement et « à chaud ». Il ne s’agit pas tant de balayer le monde culturel en séparant les différentes formes artistiques, littérature, cinéma, arts plastiques, que de se poser des questions dont les réponses peuvent être apportées par divers modes d’expression. D’où la forme choisie, proche de l’édition, qui propose dans chaque numéro cinq dossiers thématiques qui vont de l’ouverture au monde à l’interrogation personnelle. 115 Spectacles du monde périodicité : mensuel rédacteurs : Gérald Olivier http://www.lespectacledumonde.fr Spectacles du monde rassemble tous les mois l’essentiel de l’actualité internationale et culturelle, dans une présentation luxueuse, claire et concise. Libre de tout conformisme, il s’adresse à tous ceux qui sont ouverts sur le monde, ont des vues sur tout et sont à l’aise dans toutes les conversations. « Ce serait un livre bien neuf et bien original que celui qui ferait aimer de vieilles vérités », écrivait Vauvenargues. En ce sens Le Spectacle du Monde espère toujours être une revue neuve et originale. Technikart périodicité : mensuelle, français rédacteurs : Raphael Turcat, Charles Barachon, Marie Maertens http://www.technikart.com/ Technikart, le magazine culture et société devient le nouveau news culturel, généraliste et générationnel des 20/40 ans : le magazine d'une génération émergente, pop et intello, curieuse des chemins de traverses empruntés par les idées et l'information. Vacarme périodicité : trimestrielle rédacteur : Ariane Chottin http://www.vacarme.org Vacarme mène depuis 1997 une réflexion à la croisée de l’engagement politique, de l’expérimentation artistique et de la recherche scientifique. Résolument généraliste, Vacarme est une revue entre arts et politique, savants et militants, journaux et revues. 116 > Revues Spécialisées Archiscopie Périodicité : mensuel Rédacteurs : Gwenaël Querrien Archiscopie est une publication de la cité de l'architecture et du patrimoine de Chaillot. Archiscopie présente des informations sur l'architecture, la ville, le paysage ; le calendrier des événements culturels, des articles sur des réalisations, des publications ou des articles d’actualité (réalisations, milieu architectural, livres, recherches...) Area périodicité : trimestrielle, français rédacteurs : Alin Avila http://www.areaparis.com/ Area revue est une publication trimestrielle sur l'art laissant une large place à la parole et aux entretiens. Chaque numéro d'Area revue se construit autour d'un dossier thématique émaillé d'entretiens d'artistes, de scientifiques de tous horizons, d'écrivains, de philosophes qui offrent un regard transversal sur la création. Art21 périodicité : bimestrielle, français rédacteurs : Frédérick Wecker, Tristan Trémeau, Isabelle Alfonsi http://www.art21.fr/ Magazine critique de l’art contemporain, comme son nom l’indique (21 comme 21ème siècle), art21 aimerait enregistrer le passage à une nouvelle période : les années 90 ont coïncidé avec le triomphe du curator et du médiateur culturel, les années qui viennent pourraient bien voir le retour en force du critique d’art ! En choisissant de se présenter comme un « magazine critique d’art contemporain », art21 affiche en tout cas son ambition de proposer une alternative à la presse spécialisée en redonnant au critique d’art son rôle dans la partie qui se joue au sein du monde de l’art. Artension, Le magazine de lʼart vivant périodicité : bimensuelle rédacteurs : Pierre Souchaud http://www.artension.fr Artension parle des artistes et de l'art. Il consacre plusieurs de ses pages à un large dossier de fond et les autres à des portraits, interviews d'artistes. 117 Art press périodicité : mensuelle, bilingue français / anglais rédacteurs : Catherine Millet, Richard Leydier, Evence Verdier, Dominique Baqué http://www.art-press.fr/ Créée en 1972, art press est une revue mensuelle d'information et de réflexion sur la création contemporaine. Acteur et témoin engagé de la création d'aujourd'hui, art press a pour vocation de couvrir l'ensemble de la scène artistique mondiale. Chaque mois, des articles de fond analysent les grands événements artistiques, les phénomènes culturels de notre époque, ainsi que les courants de pensée émergents. Des dossiers présentent des scènes artistiques à travers le monde, des interviews permettent de rencontrer créateurs, conservateurs et marchands. Des comptes-rendus d'expositions et chroniques thématiques enrichissent également chaque numéro. Artravel, Architecture, design, décoration périodicité : bimestrielle rédacteurs : Grégory Ferrante www.artravel.net Artravel est une publication axée sur le design, la décoration et l’architecture. Elle est reconnue pour être le premier magazine français à consacrer 50% de son contenu rédactionnel à des reportages sur des lieux contemporains et uniques à travers le monde : hôtels, restaurants, bars, clubs, concept stores... Azimuts, Revue de design périodicité : semestriel rédacteurs : Constance Rubini Azimuts a été créé par les élèves de post-diplôme recherche et design de l'école des Beaux Arts de Saint-Etienne. Cette revue de design et de recherche est un lieu d'expression et un support de communication pour les projets de recherche élaborés par ces élèves. L'objectif d'Azimuts n'est pas de commenter l'actualité mais de révéler les enjeux essentiels du design et d'ouvrir le débat sur les questions qui le traversent. Be Contemporary périodicité : semestrielle, bilingue français / anglais rédacteurs : Ingrid Brochard, Anaïd Demir www.bcmag.fr S'ouvrant à la création contemporaine sous toutes ses formes (design, architecture, mode, etc.), BC rassemble portraits, interventions d'artistes, entretiens, critiques, comptes rendus d'expositions, informations sur l'actualité du monde de l'art... Le magazine fait peau neuve à partir de 2009 en confiant la ligne éditoriale de chaque numéro à un artiste international. 118 Bil Bo K périodicité : trimestrielle, français http://www.bilbok.com/ Magazine des errances contemporaines donnant carte blanche à divers créateurs sur un thème imposé. Blanche périodicité : trimestrielle, français, Association Hartmann Revue des arts et des littératures, autour d'une thématique très élastique. Son ambition, découvrir et partager les œuvres d'auteurs et de créateurs peu connus, qui ont en commun une « quête de sobriété et d'essentiel ». Cassandre / Hors Champs périodicité : trimestrielle, français rédacteurs : Nicolas Roméas, Jacques Livchine http://www.horschamp.org/ Art, culture, société, la revue Cassandre livre une série d'études sur la place des modes contemporains d'expression artistique dans l'espace public, et revient sur l'actualité culturelle. Charley rédacteurs : Maurizio Cattelan, Massimiliano Gioni et Ali Subotnick Revue-dictionnaire Charley rassemble plus de 400 œuvres d'une centaine d'artistes connus ou moins connus, ayant pour dénominateur commun la marginalité et la reconnaissance d'un travail visionnaire. Checkpoint périodicité : annuelle, trilingue français / anglais / arabe rédacteurs : Djamel Kokene, Dorothée Manière http://www.revuecheckpoint.fr/ Revue d’art et des pensées contemporaines, conçue et éditée par l’artiste Djamel Kokene, cette revue convie artistes et chercheurs à investir ensemble chacune des publications. 119 50° Nord périodicité : annuelle, bilingue, français / anglais rédacteurs: Christelle Manfredi http://www.50degresnord.net/ Textes critiques et cartes blanches plastiques, activités de la scène régionale en Nord Pas de Calais / eurorégion Nord. Champs des arts plastiques et visuels. CONTRASTe périodicité : trimestrielle, français / anglais / espagnol / russe http://www.contrast-e.com/ Multiculturel, ce magazine se propose de mener une réévaluation critique de la mondialisation artistique. Critique dʼart, revue critique et bibliographique périodicité : semestrielle rédacteurs : Sylvie Mokhtari Critique d’art est issue d'une collaboration entre les Archives de la critique d'art et les éditeurs spécialisés. La revue est à la fois un outil documentaire sur l'art des XXe-XXIe siècles et un guide de lecture. Elle recense et analyse les publications de langue française sur l'art contemporain, la critique d'art et la théorie de l'art. Les auteurs de la revue sont des critiques, des historiens de l'art et des esthéticiens. Ils publient aussi des livres, s’impliquent dans l'actualité de l'art et portent un regard critique avisé sur les publications réunies dans Critique d’art. étapes, Graphisme, design, image, création périodicité : mensuelle rédacteurs : Valérie Decroix http://www.etapes.com étapes s'adresse aux graphistes, aux créatifs. Il leur présente l'actualité du design et du graphisme. Il se divise en deux parties, une première rubrique "actus" qui développe aussi bien l'image, la signalétique, le pack que l'illustration ou la musique ; et une seconde rubrique "la part du texte" avec des interviews, l'actualité des livres et des news plus techniques. Face b périodicité : semestrielle rédacteurs : Benjamin Lafore http://www.faceb.fr Face b est une revue culturelle d’architecture présentant dans chaque numéro les interviews et les essais de critiques, de curators, d’universitaires, d’architectes et d’artistes renommés ou émergents. Face B est un projet générationnel qui envisage l’architecture comme un média de masse. 120 Faux Q périodicité : trimestrielle, français http://fauxq.vitriol-factory.com/ Faux Q est un magazine transdisciplinaire, de mode, d'art et de culture. S'il traite de thématiques intelligentes et sérieuses, il n'oublie jamais l'humour et son esprit dadaïste. FROG périodicité : semestrielle, bilingue français / anglais rédacteurs : Eric Troncy, Stéphanie Moisdon http://www.frogmagazine.net/ Magazine consacré à l’art contemporain international : portraits d’artistes, chroniques… Graffitiart, Le magazine de la création hors-piste périodicité : bimestrielle rédacteurs : Nicolas Chenus http://www.graffitiartmagazine.com Graffitiart est un magazine culturel consacré à l’art urbain. Sa ligne éditoriale transversale s’articule autour des centres d’intérêts prioritaires des jeunes créatifs : le graphisme, le graffiti, le design, la photographie et la street culture en général. Il propose une vraie démarche au coeur de l’actualité en suivant tous les événements liés aux arts urbains. Son ambition est de faire découvrir des artistes internationaux reconnus mais aussi émergents dont le travail est singulier. Leur dénominateur commun est d’avoir tous choisi des sentiers “hors-piste” loin des règles établies pour s’exprimer. Hypertexte périodicité : anuelle, français rédacteurs : Béatrice Méline, Stéphanie Hab, Yasmine Dubois-Ziai http://www.projet-hypertexte.com/ La revue Hypertexte est une revue-livre construite sur un principe d’exposition : elle présente contenus choisis pour leur point de vue particulier sur le thème de chaque numéro et pour langage, leur recherche formelle. Chaque numéro se construit sur une année avec des artistes, auteurs, des invités et des structures partenaires, en Midi-Pyrénées. Nous privilégions la qualité contributions à toute tentative d'exhaustivité ou de lien direct à l'actualité. 121 des leur des des Ideat périodicité : bimestrielle rédacteurs : Laurent Blanc http://www.ideat.fr/index.php?app=home&event=index Ideat est un magazine déco-design. Ses pages présentent l'actualité design, tourisme ou architecture, les nouvelles boutiques, des interviews avec des designers ou des architectes. Idomenée périodicité : selon évènement rédacteurs : Juan 2Santos http://www.idomenee-magazine.com/ Design, Fashion et Contemporain, le magazine IDOMENEE propose une vision pointue et sélective de tout ce qui se fait de mieux en matière d’art. Ink périodicité : annuelle Rédacteurs : Patrick Lallemand http://www.ink-magazine.com Ink ambitionne d’être un espace d’échange, de partage, de confrontation et offrir ainsi une approche plurielle du design graphique, à la fois visuelle et théorique. La revue veut parler du design graphique comme d’un champ de création et de recherche. Elle veut faire parler les acteurs du design graphique – professionnel, étudiants, théoriciens, journalistes, etc. – de leurs pratiques et de leurs réflexions; créer. Elle veut parler et faire parler… mais pas n’importe comment : en se positionnant comme une édition « participative » questionnant l’actualité du graphisme par la pratique même du graphisme et par l’écrit. En parler de l’intérieur même des pratiques et en dialogue avec des approches en surplomb formulées dans des écrits. Ce projet est structuré en numéros thématiques qui concerneront la diversité des domaines d’interventions du graphiste : typographie, image, photographie, générique, habillage vidéo, médias numériques, etc. Nous avons choisi, pour chaque numéro, de donner « carte blanche » à un invité. Il définira la thématique qui sera soumise à d’autres points de vue de graphistes et de théoriciens. Cette édition deviendra alors un support libre réunissant créations et réflexions autour d’une thématique définie au préalable. Intramuros, International design magazine périodicité : bimestrielle rédacteurs : Chantal Hamaide http://www.intramuros.fr/accueil_intramuros_magazine.php Intramuros analyse et traite toute l’actualité du design international dans l’ensemble de ses applications : mobiliers, objets, architecture intérieure, mode, nouvelles technologies....Elle anticipe les nouvelles tendances du marché et valorise l’impact économique et créatif du design dans l’industrie. 122 Infra-mince périodicité : annuelle, français, Actes Sud, Ecole nationale supérieure de la Photographie rédacteurs : Patrick Talbot, Sam Stourdzé, Christian Gattinoni Infra-mince offre des textes et des images visant à questionner les évolutions et la vitalité de la photographie dans le contexte contemporain. JBCQVF (jʼaime beaucoup ce que vous faites) périodicité : annuelle, français rédacteurs : Agnes Violeau, Christian Alandete http://www.revuejbcqvf.com/ Revue littéraire et artistique, « j’aime beaucoup ce que vous faites… » est née d’un désir partagé d’aborder la littérature d’un point de vue sensible et affectif ; rendre compte du travail d’écriture, du plaisir de la lecture ; de ces moments particuliers, intimes, solitaires avec la « voix » d’un auteur ou au contraire ces moments d’échanges, de partages, d’exaltation que provoque la découverte d’une écriture singulière et le désir de la diffuser. Les cahiers de lʼArticho périodicité : semestrielle rédacteurs : Yassine et Chamo http://asso-articho.blogspot.com/2009/11/les-cahiers-de-larticho.html L’Articho est une revue kitsch, trash, naïve, populaire, arty, de bon ou mauvais goût... autant de visions différentes se croisent dans "Les Cahiers de L'Articho". Cette revue propose un panorama d'images graphiques dans un esprit curieux, ouvert, ludique... Chaque numéro s'articule autour d'une thématique et contient un porfolio de dessins réalisés spécialement par des artistes d'horizons différents (Illustration, Bd, street art, art brut et dessin contemporain), ainsi que des articles qui mettent en perspective le sujet. Lieux dʼêtre périodicité : semestrielle rédacteurs : Régis Louchaert Lieux d’être est une revue thématique de création littéraire et artistique à dominante poétique. Elle se veut carrefour des voix, lieu d'échange entre auteurs, poètes et artistes d'expressions et d'identités culturelles différentes. Lisières http://www.lisieres.com/ Créée en 1998, Lisières est une revue indépendante dont chaque numéro est consacré exclusivement à un créateur que nous rencontrons pour réaliser un entretien. L’objectif de la revue est de partager avec le lecteur ce moment de rencontre et de questionner les enjeux de la création contemporaine. Propos, éléments biographiques, reproductions d’œuvres, essai s’entrecroisent pour offrir le portrait d’un créateur. 123 Livraison périodicité : semestrielle, bilingue français / anglais rédacteurs : Nicolas Simonin, Stephen Wright http://www.revuelivraison.org/ Livraison, revue semestrielle d'art contemporain publiée par Rhinoceros, rassemble diverses réflexions et contributions d'artistes autour d'une problématique à chaque fois différente. Elle privilégie des interventions inédites et peut être compris comme un espace de confrontations et de rencontres, et cela à tous les niveaux : publication bilingue, revue d'art contemporain, réinterprétations graphiques, brouillage des catégories - chaque Livraison est à la fois une revue, un livre, une exposition et son catalogue - une sorte de petite usine de différences. May périodicité : trimestrielle, bilingue français / anglais rédacteurs : Thomas Boutoux, Fulvia Carnevale, Benjamin Thorel, Eva Svennung http://www.mayrevue.com/ Magazine périodicité : trimestrielle, français, gratuit rédacteurs : Angelo Cirimele, Emmanuelle Lequeux Le magazine des magazines, entretiens de commissaires d’exposition, portfolio. Multitudes périodicité : trimestrielle, français rédacteurs : Yann Moulier Boutang http://multitudes.samizdat.net/ Revue trimestrielle de réflexion politique qui croise les champs économique, philosophique et culturelle. Nikau périodicité : trimestrielle Nikau est une revue d'art et de design. Elle se veut le point de rencontre et d’expression entre les étudiants, les enseignants et les professionnels et offre à tous une vision de l’art et du design d’aujourd’hui et de demain. Des processus de création aux œuvres, la revue livre les coulisses d’un univers ou le rêve se matérialise pour faire place à l’imaginaire. C'est une volonté de se rapprocher de l’intimité des créateurs et tenter d’expliquer d’où vient leur style, comment l’interpréter. Priorité aux créations visuelles avec une sélection d’étudiants et de professionnels, mais sans oublier la lumière qu’apporte l’explication analytique du cheminement de la création. 124 Novo périodicité : bimestriel rédacteurs : Emmanuel Abela http://www.novomag.fr Novo est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand Est. Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…). Nuke rédacteurs : Philippe Combres, Rachid Benhassain, Géraldine Dufournet, Jenny Mannerheim http://www.nuke.fr/ Nuke est un espace de création et d'expression, par son magazine, sa galerie et ses expositions, où les artistes définissent et dessinent, ensemble, l'autoportrait d'une Génération Polluée. Nunc périodicité : semestriel rédacteurs : Réginald Gaillard http://www.corlevour.fr/spip.php?rubrique2 Nunc est une revue de création culturelle, et en ce sens anthropologique. La culture n’est pas une catégorie en série, elle est le terreau commun où nous pouvons laisser croître nos humanités : or nous manquons de projet sur l’homme, sur ses dimensions et sa nature réelles. Quelle vocation, quel appel pour l’homme ? C’est en fidèles que nous affirmons que le religieux et le spirituel constituent les soubassements de la culture. Un choix théologique « origine » toute pensée, toute création. Parce que le temps presse, parce que les camps resserrent leurs rangs, il est urgent de lever haut le serpent de bronze. De franchir les frontières qui sclérosent, de manifester la sagesse de la pensée entée dans la foi. De témoigner que la conception de la création artistique, la langue et l’image véritables sont traces de l’Esprit. Réinventer une forme d’éloge de la foi, de l’espérance et de la charité. Un éloge par la liberté qui nous est accordée, par la beauté, la sensibilité, la poésie. Cette poésie que nous prétendons faculté d’appréhension et de connaissance totales du monde lorsqu’elle se sait nourrie d’ailleurs. Offshore périodicité : trimestrielle, français, gratuit rédacteurs : Emmanuel Berad, Corinne Rondeau, Laurent Goumarre Actualité de l'art contemporain en Languedoc-Roussillon : chroniques d'expo, entretien… 125 Palais périodicité : trimestrielle, bilingue français / anglais rédacteurs : Marc Olivier Walher, Mark Alizart http://www.palaismagazine.com/magpalais.php En résonance avec les expositions, événements, conférences et performances de la programmation, le Palais de Tokyo crée un nouveau magazine. Chaque trimestre, PALAIS / parcourt l'univers artistique en expansion de la nouvelle programmation : on y trouve ainsi des images tirées des expositions du Palais de Tokyo, des portfolios mais aussi des textes de critiques d'art ou de philosophes, écrivains, footballeurs, artistes et une carte blanche à un autre magazine. PALAIS /, un complément essentiel pour saisir les enjeux de l'art contemporain. Papiers Libres Galerie Esca http://www.galerie-esca.com/edition.html Petite revue trimestrielle du Sud de la France éditée par une galerie d'art contemporain de Milhaud, présentant l'actualité régionale sans se dispenser de voyager au-delà. Comptes rendus d'exposition et analyses critiques portent sur Antoni Muntadas, les Rencontres de la photo d'Arles, Jean-Luc Verna, Paul Collins… Plus des inédits d'écrivains. Parade périodicité : annuelle rédacteurs : Gilles Froger, Nathalie Stefanov http://www.revueparade.net Parade est une revue d’art contemporain, ouverte à la création littéraire, la philosophie, la psychanalyse et d’autres champs du savoir. La revue a été créée par deux enseignants de l’Ecole Régionale Supérieure d’Expression Plastique de Tourcoing, Gilles Froger (critique d’art et de littérature, ancien conseiller littéraire auprès des Editions Denoël et à France Culture) et Nathalie Stefanov (historienne de l’art et commissaire d’expositions), Résultant d’un important dispositif pédagogique composé de séminaires, d’expositions, de journées d’étude et de workshops d’artistes et d’écrivains, Parade se veut à la fois un laboratoire de recherche et de création permettant une rencontre fructueuse entre des éléments de réflexion théorique et des pratiques contemporaines autour d’une problématique choisie pour sa pertinence par rapport au temps présent et un lieu de création graphique à part entière, la revue étant réinventée visuellement par Philippe Millot en fonction du contenu de chaque numéro. Parade est reconnue, notamment par le Ministère de la Culture qui lui apporte un soutien financier, comme une revue de haut niveau professionnel et scientifique. La revue a fait l’objet d’un certain nombre d’articles dans la presse, mais aussi de conférences et de participation à des tables rondes dans des écoles d’art et dans diverses institutions. 126 Particules périodicité : bimestrielle, français, gratuit rédacteurs : Gaël Charbau, Alain Berland, Stéphane Corréard, Clara Schulmann http://www.editions-particules.fr/accueil.htm Réflexions sur l’art actuel avec entretiens, portraits d’artistes, enquêtes et textes critiques, le journal Particules, bimestriel gratuit créé en 2003 par Gaël Charbau, traite de l'art contemporain et de ses rapports avec la société. Perfect Magazine Presses du réel Étrange objet que ce magazine qui se présente comme un livre blanc, aux pages entièrement blanches. Ce n'est qu'à contre-jour que l'on distingue textes et illustrations propre à toute revue. Une démarche étonnante que celle d'utiliser un support, tout en en contredisant la principale caractéristique : la lisibilité, jusqu'à en faire un contre-magazine. Performarts périodicité : trimestrielle rédacteurs : Christian Depardieu http://www.performarts.net Performarts s’intéresse et met en valeur le potentiel culturel à vocation universelle et présente les événements les plus contemporains dans un esprit de modernité, de dynamisme. Doté d’un idéal journalistique, d’une forte personnalité, appuyé sur de solides valeurs culturelles et éthiques, le magazine PerformArts correspond à une réelle spécificité dans le paysage culturel médiatique français. Il résiste au vaste mouvement d’uniformisation et de mise en réseau des cultures, notamment à l’échelle européenne. Rare en effet sont les journaux qui s’occupent de couvrir l’actualité culturelle la plus éclectique et la plus novatrice en Europe. Sa rédaction comprend des journalistes, critiques, artistes, écrivains, collectionneurs, en France, Allemagne, Italie, Belgique, Espagne… Permanent Food rédacteurs : Maurizio Cattelan, Paola Manfrin Un digest des magazines du monde, Permanent Food compile des images publiées dans divers magazines, sans références ni principe d'organisation apparent, hormis des associations d'images en double page. 127 Pétunia périodicité : semestrielle, bilingue français /anglais, Triangle France rédacteurs : Lili Reynaud Dewar, Dorothée Dupuis Revue très illustrée, Pétunia présente des textes en langue anglaise et française, sans traduction. Les numéros de Pétunia sont organisés autour d’urgences subjectives. Il ne s’agira pas de poser des problématiques en éditorial et de consacrer le reste du numéro à les illustrer. Il n’y aura pas d’éditorial. Pétunia n’est synchrone ni avec des questions de territoire ni avec l’actualité. Il n’y aura pas de rubriques mais diverses formes textuelles, du texte théorique au journal en passant par la fiction, qui parleront essentiellement d’art contemporain. Pétunia est une revue féministe dans le sens où elle pratique une forme de discrimination positive, partant du constat d'un déséquilibre de la place et du rôle des femmes dans le dit « monde de l'art ». Photos nouvelles périodicité : bimestrielle rédacteurs : Jacques Darrigand http://php.atlantica.fr/API/Photonouvelles.php Photos nouvelles s'adresse à tous ceux qui sont émus par la photo et surtout à ceux qui la considèrent comme un art. Au-delà de cet aspect artistique, Photos Nouvelles met sous le feu des projecteurs des photographes dont le talent est reconnu par leurs pairs, mais dont les qualités humaines sont méconnues du grand public. Pratiques périodicité : semestriel rédacteurs : François Perrodin http://pratiques.online.fr/f_introprat.html Pratiques propose un recueil de documents destinés a mettre en évidence les enjeux des pratiques artistiques contemporaines, que ces enjeux relèvent plus particulièrement du domaine du concept, de la forme plastique ou de la monstration. Nous pensons en effet que cette articulation est aujourd'hui essentielle dans la mesure ou l'approche analytique, la concrétisation et le "faire", la perception et la réception des oeuvres sont plus que jamais en interaction. Cette approche en trois parties est développée sous forme de dossiers monographiques ou thématiques dans les sections "Théorie", "Pratique", et "Médiation", qui définissent et structurent la revue. « Pratiques » est soutenue par trois institutions en correspondance avec les axes de réflexions de la revue : l'Ecole des beaux arts de Rennes, le Laboratoire "Critique et Théorie" de l'Université Rennes 2, le Fonds Régional d'Art Contemporain de Bretagne. Elle est éditée en collaboration avec les Presses Universitaires de Rennes. Recherches en esthétique, Revue du C.E.R.E.A.P périodicité : annuelle rédacteurs : Dominique Berthet http://recherches.en.esthetique.cereap.pagesperso-orange.fr Recherches esthétiques est l'organe éditorial du Centre d’Etudes et de Recherches en Esthétique et Arts Plastiques (CEREAP). La revue, publiée en Martinique, rassemble autour d’un thème entre vingt et 128 vingt-cinq articles par numéro. Revue théorique internationale, ses domaines de réflexions couvrent un large registre : les arts plastiques, l’esthétique, la philosophie, la littérature, les arts du spectacle, l’architecture, la photographie, le cinéma, la musique, la bande dessinée, etc. Une place importante est aussi accordée dans chaque numéro aux artistes contemporains et en particulier à ceux de la Caraïbe, devenant de ce fait l’un des rares outils d’information et surtout d’analyse de l’art de cette région. La revue est diffusée dans les universités et écoles d’art ainsi que dans plusieurs musées français et étrangers. Recherches en Esthétique s’inscrit résolument dans son temps. Cette revue crée des liens entre les lieux, les individus, les esthétiques ; elle témoigne de cet esprit d’ouverture sans lequel il n’y pas de rencontres et de partages possibles. Interdisciplinaire et critique, elle propose des points de vue croisés sur des thèmes qui trouvent des résonances particulièrement riches en art. Cette revue est l’actualité d’une pensée qui montre le divers à l’œuvre. Roven périodicité : semestrielle, français rédacteurs : Johana Carrier et Marine Pagès, Aude de Bourbon, Clément Dirié http://rovenrevue.blogspot.com Roven est une nouvelle revue critique sur le dessin contemporain, semestrielle, éditée par Roven éditions et dont le premier numéro est sorti en mars 2009 au Salon du dessin contemporain. Roven est conçue autour d'un rubriquage qui comporte des textes critiques monographiques et thématiques, des sujets relatifs au dessin, un portfolio d'un artiste peu connu et une partie de création inédite. Semaines périodicité : bimestrielle, français, édition Analogues rédacteurs : Gwénola Ménou, Karen Tanguy, Philippe Coubetergues http://www.analogues.fr/semvol1.html Semaines, bimestriel pour l'art contemporain, travaille avec les états temporels des œuvres et des expositions, afin de développer une approche historique possible de l'art en train de se faire : archéologie de la pensée, de la matérialité de l'œuvre et de la réflexion qui la prolonge. Cette exploration est développée à travers des cahiers hebdomadaires, augmentés de rubriques. 303 périodicité : 4 numéros trimestriels, français rédacteurs : Jacques Cailleteau, Marie-Cécile Groux http://www.revue303.com/revue303/ Revue culturelle des Pays de la Loire est consacrée au patrimoine de la région. Ouverte aux beaux arts, à la création contemporaine et à la recherche, richement illustrée, la revue 303 a pour vocation de mettre en lumière les richesses culturelles de la Région des Pays de la Loire. Cela lui a d’ailleurs donné son nom: 303 est la simple addition des codes départementaux : 44, Loire-Atlantique +49, Maine et Loire +53, Mayenne +72, Sarthe+ 85, Vendée. 129 Trouble (plus de parution à ce jour) périodicité : semestrielle, français rédacteurs : Boris Achour. Claire Jacquet, François Piron, Émilie Renard http://trouble.net.free.fr Trouble est une revue qui réunit des textes écrits par des critiques, des théoriciens et par des artistes, sans limitation de champ disciplinaire. 20/27 périodicité : annuelle, français, édition M19 rédacteurs : Pierre Denan, Arnaud Pierre, Michel Gauthier http://www.m19.fr La revue 20/27 offre un espace à une critique d’art ambitieuse, tout à la fois soucieuse d’une perspective historique et souhaitant accompagner des œuvres en train de se construire. Forte d’une véritable politique d’auteurs, 20/27 produit des études monographiques sur des travaux d’actualité, mais également sur certains de ceux qui les ont précédés et les éclairent. 2860 grams of art n°1 édition M19 http://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=994 Pierre Denan publie le premier numéro d'une nouvelle revue annuelle monumentale, qui, sans aucune exégèse, propose en grand format la simple contemplation d'images d'artistes contemporains aussi divers que John Armleder, Laurent Montaron ou Daniel Pflumm. Vice magazine périodicité : mensuelle, français, gratuit rédacteurs : Laurent Lafon, Mathieu Berenholc http://www.viceland.com/fr/ Axé sur la culture urbaine, la photographie, l'art et la musique, Vice est un magazine mensuel gratuit et international, créé en 1994. Décalé, provocateur, insolite et impertinent. L'édition française du magazine a été publiée pour la première fois en mars 2007. Depuis cette date, les magazines sont distribués à environ 80 000 exemplaires dans 550 points de distribution (galeries d'art, magasins de vêtements, cafés et bars, cinémas...) Mêlant contenu français et international, il est rédigé entièrement en langue française. 130 Volume périodicité : semestrielle, bilingue français / anglais rédacteurs : Raphael Brunel, Magali Lesauvage, Ann Lou Vicente http://www.volume-magazine.com Volume se présente comme la première revue d'art spécialisée sur le son. Ni revue musicale, ni revue d'art sonore, Volume entend, en s'appuyant consciemment sur le paradoxe de traiter l'audible à travers l'écrit et l'image, rendre compte des relations complexes entre motifs sonores et plastiques, dans le champ de l'art contemporain (dans lequel le son est désormais pleinement inscrit, au même titre que la photographie et la vidéo) aussi bien que dans une perspective historique. XXI, Vingt et un, un regard neuf sur le monde périodicité : trimestriel rédacteurs : Patrick de Saint-Exupéry http://www.revue21.fr Vingtetun comme le siècle dans lequel il s'inscrit est un magazine atypique par son format, son iconographie, plus proche de l'univers de la BD que celui de la revue, sa pagination importante, plus de 200 pages, et le volume de pagination accordé à ses enquêtes. Chaque numéro propose un reportage en BD, des dossiers très fouillés et détaillés. XXI rassemble tous les talents du reportage : des romanciers aguerris qui aiment raconter le réel, des journalistes de talent qui savent écrire de longs feuillets, des photo reporters de terrain, des auteurs majeurs de BD qui ont envie de se confronter au reportage. Zérodeux périodicité : trimestrielle, bilingue français / anglais, gratuit rédacteurs : Patrice Joly, Aude Launay, Raphael Brunel, Caroline Soyez-Petithomme, Vincent Pécoil http://www.zerodeux.fr/ Dirigée depuis 1995 par Patrice Joly, Zoo galerie édite aujourd’hui, et ce depuis 1997, la revue 02, créée par le même Patrice Joly. Revue d’art contemporain trimestrielle et gratuite, 02 connaît depuis ses dix années d’existence un succès toujours grandissant. Passée du noir et blanc à la couleur et du mat au brillant, 02, avec son graphisme sans cesse renouvelé, offre un espace critique à des plumes jeunes ou confirmées (Bénédicte Ramade, Elizabeth Wetterwald, Etienne Bernard, Vincent Pécoil, François Aubart, Judicaël Lavrador, Jill Gasparina…) et un espace plastique aux artistes (couvertures de Bruno Peinado, Philippe Decrauzat, Aurélien Froment…, portfolios de Loris Gréaud, Roman Signer, Didier Rittener, Delphine Coindet, Mathieu Mercier…). 131 > Revues Étrangères (par pays) > ALLEMAGNE Kunstmagazin rédacteurs : Elisabeth Jungklaus, Sarah Weckert, Steffi Weiss, Claudia Wissel http://www.kunstmagazinberlin.de/magazin Peeping Tom's Digest n° 1 – The Chain – Berlin périodicité : semestrielle, anglais rédacteurs : Caroline Niemant http://www.peepingtomgalerie.com/shop/ Le premier numéro de la revue semestrielle dédiée à la jeune création contemporaine dresse un panorama de l'avant-garde artistique berlinoise, avec des œuvres inédites de 53 artistes qui sont autant de commissaires de cette véritable exposition sur papier. Sleek mag http://www.sleek-mag.com/ Texte zur Kunst rédacteurs : André Rottmann, Stefanie Kleefeld, Helmut Draxler, Jens Emil Sennewald http://www.textezurkunst.de 132 > ANGLETERRE Afterall rédacteurs: Charles Esche, Mark Lewis, Caroline Woodley http://www.afterall.org/ Afterall is a research and publishing organisation based in London. Founded in 1998 by Charles Esche and Mark Lewis at Central Saint Martins College of Art and Design, University of the Arts London, Afterall focuses on contemporary art and its relation to a wider artistic, theoretical and social context. Art in auction http://www.artinfo.com/artandauction/ Artnewspaper http://www.theartnewspaper.com/ The Art Newspaper produces special daily editions from the main international art fairs. Each 12-pages edition is published daily during the fair and distributed free throughout the venue, selected hotels, museums and galleries in the host city. Frieze http://www.frieze.com/ Frieze magazine was set up in 1991 and is the leading magazine of contemporary art and culture. Frieze is published eight times a year and includes essays, reviews and columns by today’s most forward-thinking writers, artists and curators. Modern Painters http://www.artinfo.com/modernpainters/ 133 > AUTRICHE Camera Austria rédacteurs : Christine Frisinghelli http://www.camera-austria.at/ > BELGIQUE Alternatives théâtrales Périodicité : trimestrielle, belge Rédacteurs : Bernard Debroux Alternatives théâtrales est une revue consacrée à la présentation, l'étude et l'analyse du théâtre contemporain dans le monde. Ses numéros sont conçus autour d'un thème, une discipline, un dramaturge ou une œuvre et prennent part à la constitution d'une mémoire du théâtre contemporain en Europe et dans le monde. La revue analyse, critique, rapporte et questionne toutes les disciplines que le théâtre met en œuvre : l'écriture dramatique, la mise en scène, le jeu de l'acteur, la scénographie, les lieux. Elle réfléchit avec des hommes de théâtre à la relation entre le répertoire, le public et l'art du théâtre. Elle s'interroge sur son évolution et son devenir. Lʼart même périodicité : trimestrielle, français rédacteurs : Tristan Trémeau, Cécilia Bezan http://www2.cfwb.be/lartmeme/pg002.htm Dédiée aux Arts plastiques et née en 1998 à l'initiative de la Communauté Française de Belgique, cette revue a pour but de soutenir la création contemporaine à Bruxelles et en Wallonie et d'en suivre les développements à l'étranger, d'aider les artistes dans leurs démarches vis-à-vis de l'institution, de les renseigner sur les opportunités s'offrant à eux, de diffuser et de promouvoir leurs activités, de répercuter leurs aspirations. Code périodicité : trimestrielle, trilingue français / anglais / néerlandais rédacteurs : David de Tscharner, Thomas Wyngaard, Devrim Bayar http://www.codemagazine.be/ Code est un magazine gratuit, une plateforme de diffusion et de promotion de la création artistique contemporaine, tant belge qu’internationale. La scène artistique est en plein essor et les artistes émergents méritent un soutien médiatique qui fait trop souvent défaut. Code ambitionne de dresser un panorama de la création contemporaine et de ses acteurs, d’offrir une ouverture sur toutes les formes d’expression - sans exclusion - et surtout de susciter sans complaisance la curiosité envers une culture excitante et innovante. 134 Janus rédacteurs : Nicola Setari, Francesca Di Nardo http://www.janusonline.net/ fondée par Jan Fabre et Dirk Imschoot La Part de l'Œil. Revue de pensée des arts plastiques périodicité : annuelle, français rédacteurs : Mme E. Escoubas, C. Matossian, MM. L. Massaert, A. Mekhitarian, L. Richir Les éditions La Part de l’Œil poursuivent depuis 1985 leur exploration et leur invention du discours esthétique contemporain autour de la revue annuelle de pensée des arts plastiques La Part de l’Œil. La revue rassemble des études s’inspirant de la psychanalyse, de la philosophie, de la sémiologie, de l’histoire de l’art ainsi que de l’anthropologie et s’attache à dynamiser les questions de l’esthétique et repenser l’approche des œuvres. Fluxnews périodicité : trimestrielle, français rédacteurs : Lino Polegato Flux News, trimestriel d’art contemporain: 43 numéros, 32 pages, couvre l’actualité artistique en Belgique et à l’étranger. Cette activité éditoriale est conçue comme étant un outil de réflexion invitant le lecteur à se faire sa propre opinion sur l’usage de pratiques contemporaines dans le domaine des Arts plastiques en Belgique et à l’étranger. (SIC) http://www.sicsic.be/ La revue (SIC), éditée par l'association belge éponyme regroupant cinq jeunes historiens de l'art, publie, au format livre, un numéro par an. La revue adopte une approche spécifique d'histoire de l'art pour traiter de l'art moderne et de l'art contemporain, réunissant autour d'une thématique fédératrice des textes et un projet original d'artiste. 135 > ESPAGNE Exit périodicité : trimestrielle, bilingue anglais / espagnol rédacteurs : Alberto Sanchez Balmisa, Ernesto Calvo, Guillaume Désanges, Marta Gili http://www.exitmedia.net/ EXIT, Imagen & Cultura is a quarterly, thematic and bilingual (Spanish / English) magazine published by Rosa Olivares & Associates, S.L. (Madrid). It is devoted to the most characteristic visual arts of the 21st century: photography, video and film. Its contents portray the images of the most contemporary artists - the brief yet complex history of a new and different language - and essays by theorists, specialists and writers who touch on the themes and obsessions of contemporary man. Lápiz Périodicité: bimestriel, bilingue anglais/ espagnol Rédacteurs: Anna Adell Creixell, José Alberto López, Vivianne Loria, Juan Antonio Ramirez, http://www.revistalapiz.com/index.html Since it was founded in 1982, LAPIZ is the most influential Spanish language magazine in the international art world. Published in Spanish/English format, LAPIZ is an unquestionable reference for readers wanting to identify and research the development of international art produced over the last decades. LAPIZ offers its readers both indepth theoretical analyses of contemporary artistic phenomena and also a critical and informative approach to emergent artistic practices and fields linked to the audiovisual culture of our times. Consequently, LAPIZ has become a collectable publication, including timeless contents and fundamental data on the present activities of the international art world. > ETATS-UNIS Artforum périodicité : mensuelle, anglais rédacteurs : Tim Griffin, Yves-Alain Bois, Hans Ulrich Obrist, Ida Panicelli http://artforum.com/ Fondé en 1962 à San Francisco, le magazine s'installa à Los Angeles en 1965 avant de s'installer à New York en 1967, où il a toujours son siège aujourd'hui. October rédacteurs : Yve-Alain Bois, Benjamin Buchloh, Denis Hollier, Rosalind Krauss, Annette Michelson, Hubert Damisch, Jacqueline Lichtenstein October a été fondé en 1976. A son origine, il y a l'exaspération que la politique éditoriale d'"Artforum" avait fini par inspirer à deux membres de son comité de rédaction, Annette Michelson et Rosalind Krauss. Tribune pour les théorisations ou les théories du champ unifié qui permettent de rendre compte des innovations des pratiques contemporaines. 136 > ITALIE & ETATS-UNIS Flash Art Italy rédacteurs: Andrea Bellini http://www.flashartonline.com/ Founded in 1967 by Giancarlo Politi, it immediately became the "cult" benchmark for contemporary art in Italy. Published ten times a year, it's the most followed and influential magazine of the nation Flash Art International Founded in 1978 by Giancarlo Politi and Helena Kontova, it immediately established itself as the leading magazine of contemporary art worldwide, both for its choice of artists and its coverage of the most up-to-date trends. > LUXEMBOURG Dits rédacteurs : Laurent Busine, Julien Foucart, Denis Gielen http://www.mac-s.be/ Revue du MAC's, le Musée d'Art contemporain de la Communauté française de Belgique, au GrandHornu. > QUEBEC/ CANADA Art le Sabord www.lesabord.qc.ca Art Le Sabord se distingue parmi les revues canadiennes de création. Publiée quatre fois par année, la revue allie expression littéraire et visuelle contemporaine exprimée par des artistes de différentes provenances et des écrivains de la francophonie internationale. Ainsi, chacune de ses parutions est un regard sur l'expression artistique contemporaine et une ouverture sur le monde actuel. Chaque numéro propose des inédits en poésie, essais et nouvelles, des chroniques, des commentaires critiques de livre et des œuvres en arts visuels. C Magazine, international Contemporary Art www.cmagazine.com C Magazine est une revue internationale spécialisée en art contemporain. C présente une couverture critique et engagée des pratiques en art contemporain au Canada et à travers le monde depuis 25 ans. Provenant de collaborateurs d’un peu partout à travers le monde, ses articles, ses critiques et essais portent sur la sculpture, la peinture, le cinéma, la performance, les nouveaux médias et plus particulièrement l’installation. 137 Ciel Variable : art photo media culture www.cielvariable.ca/ Créée en 1987 Ciel Variable était initialement, davantage axée sur une photographie de type documentaire et social, mise en relation avec des pratiques littéraires. En 1992, la revue prend le nom de CV photo. Nouveau nom, nouveau champ, CV photo s’attaque aux pratiques de la photographie artistique contemporaine. Progressivement, la revue s’ouvre à la photographie canadienne et internationale. Le retour au nom Ciel variable en 2004 amorce un nouveau tournant caractérisé par la dynamique du milieu de la photographie contemporaine où se mêlent arts contemporains, nouveaux médias et usages sociaux de la photographie. Trimestrielle, la revue présente en noir et blanc le travail de photographes et des textes de commentaires en français et en anglais. Ciel Variable publie aussi quelques recensions de livres et des notes rapides sur quelques expositions de photos. Circuit, Musiques contemporaines périodicité : trimestrielle rédacteurs : Jonathan Goldman Circuit est une revue canadienne qui publie en français et en anglais des articles, des documents et des dossiers sur la musique contemporaine qui se fait au Québec, en Amérique du Nord et ailleurs. Conçue à la fois comme une revue d’art et un instrument de réflexion esthétique, elle s’adresse à tous ceux qui se sentent concernés par les enjeux de la création musicale et artistique contemporaine. Espace www.espace-sculpture.com/ Créée en septembre 1987, Espace est aujourd’hui l’unique revue sur la sculpture contemporaine au Canada. Publiée quatre fois l'an, elle est distribuée à travers le pays en français et en anglais, et comprend des entretiens, des articles de fond, et des dossiers reliés à la tridimensionnalité. Des correspondants à l'étranger assurent le volet international et la diffusion hors frontières. ESSE (Québec) périodicité : trimestrielle, bilingue français / anglais rédacteurs : Sylvette Babin, Manon Tourigny http://www.esse.ca/ esse arts + opinions est une revue d’art actuel qui s’intéresse aux diverses pratiques disciplinaires et interdisciplinaires. 138 Etc, Revue de l'art actuel rédacteurs : Isabelle Lelarge, Gentiane Bélanger, Isabelle Lelarge, Patrick Poulin http://www.etcmontreal.com/numeros.htm La revue canadienne ETC propose des réflexions sur les créations de la relève artistique et de la scène émergente, mais aussi sur des propositions nouvelles. Fondée à Montréal, en 1987, ETC est la revue de l'art actuel qui aborde et analyse l'ensemble des disciplines de l'art actuel et particulièrement des nouvelles technologies. Première revue canadienne à avoir proposé des dossiers thématiques d'envergure dans chacune de ses parutions, ETC se donne pour mandat de questionner l'oeuvre d'art et de susciter le débat. Réunissant des théoriciens et des critiques provenant de champs de spécialisation diversifiés, la revue s'engage à publier des réflexions substantielles sur l'art et sur des questions esthétiques ou théoriques. Inter Art culturel www.inter-lelieu.org Publié trois fois l’an, Inter, art actuel est un périodique culturel disséminant diverses formes de l’art actuel : performance, installation, poésie, manœuvre, multimédia, tout en interrogeant les rapports de l’art au social et au culturel, au politique et à l’éthique. Entièrement produit à Québec depuis 1978, Inter art actuel a des antennes en région partout au Québec et est ouvert sur la scène artistique internationale. Inter, art actuel couvre les différentes manifestations artistiques et les mouvances politico-culturelles et appuie le renouvellement du discours sur les pratiques éphémères et émergentes. Inter, art actuel est une tribune qui invite les artistes, les critiques et les penseurs de la culture à prendre position sur les enjeux qui touchent les pratiques de l’art actuel ou de tout domaine connexe ainsi que sur les transformations de nos sociétés. Parachute (plus de publication à ce jour) rédacteurs : Chantal Pontbriand http://www.parachute.ca/ Une référence dans le monde de l'art contemporain. En français et en anglais avec des traductions. Des numéros thématiques sur toute l'année. Un numéro par année consacré à une ville émergente pour l'art contemporain. internationale. Des artistes et des auteurs aux horizons variés. Des points de vue d'artistes. Des essais sur l'art et sur des problématiques esthétiques ou théoriques. Un laboratoire de pensées. Des chroniques sur les nouvelles parutions de livres. Plus Para-para-, un journal qui commente l'actualité de l'art. Public : art/ culture / ideas www.publicjournal.ca Créée en 1988, Public est une revue canadienne qui s’intéresse aux idées et formes d’art novatrices. On y explore les interrelations critiques entre l’art contemporain et la culture visuelle. Mettant en vedette des artistes canadiens, internationaux et des écrivains, chaque numéro est un assemblage unique de projets artistiques et d'écriture qui reflètent un thème contemporain. Forum intellectuel et créatif Public met l'accent sur la manière dont les questions esthétiques et théoriques interagissent avec l'art et la culture visuelle. 139 Spirale www.spiralemagazine.com Fondé en 1979 et publié six fois par an, Spirale porte un regard critique sur les récentes productions culturelles (arts plastiques, cinéma, histoire, littérature, philosophie, psychanalyse, théâtre, etc.), présente dans chaque numéro un dossier thématique et propose régulièrement des débats sur des questions d’actualité. Spirale présente également des artistes québécois et étrangers (artistes multimédias, peintres, photographes, sculpteurs, etc.) en proposant dans chaque numéro des portfolios consacrés à leurs œuvres. Vie des arts www.viedesarts.com La revue Vie des Arts fut fondée en 1956, elle publie 4 numéros par an sur ce qui se fait de plus actuel en vidéo, architecture, sculpture, installation et performance. Cette revue est une véritable institution puisqu’elle compte plus de cinquante ans d’existence et des correspondants dans les villes du monde les plus importantes en matière d’art. Depuis sa création Vie des Arts s’est donné pour mission de diffuser et de promouvoir l'art québécois et international auprès d’un public le plus vaste possible. > SUISSE ar/t/chitecture périodicité : bimensuelle rédacteurs : Christian Tingström ar/t/chitecture est une revue spécialisée, édité dans trois langues, traitant de l'architecture suisse dans ses aspects visuels et son concept de base. Elle s'adresse aux architectes, ingénieurs et bureaux techniques, décorateurs d'intérieur, designers et toute personne sensibilisée par cet art. Idpure périodicité : trimestrielle rédacteurs : Thierry Hausermann Idpure est un magazine dédié aux acteurs des arts graphiques, de l'image, du design et aux professionnels de la création et de la communication visuelle. Il s'adresse aussi aux personnes sensibles et intéressées par leur environnement visuel. Il offre une vue d'ensemble du monde de la création en Suisse et à l'étranger. Il offre également aux lecteurs un point de rencontre entre les professionnels et commanditaires du domaine. Tout d'abord très visuel, il constitue une source d'information, d'expression et d'inspiration. Parkett rédacteurs: Bice Curiger, Jacqueline Burckhardt http://www.parkettart.com/index3.htm 140 > Revues Électroniques Archée http://archee.qc.ca Revue électronique mensuelle francophone : rencontre de l'art contemporain avec l'interréseau. Dimensions créatives, sociales, muséales et discursives engagées par les nouvelles technologies de l'information et de la communication. Artishoc http://www.artishoc.com/accueil Premier réseau d'acteurs culturels sur Internet Artnet magazine http://www.artnet.fr/ Catalogue bilingue français / anglais rédacteurs : Florence Ostende, Colline Milliard, Julien Fronsacq http://www.cataloguemagazine.com/contemporary-art/magazine/index Catalogue est la première revue d’art contemporain dont la ligne éditoriale s’oriente principalement entre la France et le Royaume-Uni. Son champ d’activités international favorise aussi volontiers les incursions dans d’autres territoires francophones et anglophones. Gratuit et trimestriel, Catalogue est une revue en ligne ayant pour ambition de développer un contenu critique original et de qualité sur l’Internet. Née en septembre 2009, Catalogue présente portraits, entretiens, textes critiques monographiques et thématiques, portfolios et sélections d’expositions. Chronicʼart.com http://www.chronicart.com/ Dater lʼart contemporain http://daté.es/ 141 Entʼrevues http://www.entrevues.org Depuis 1986, l'association Ent’revues propose un espace d'information et de promotion, d'action et de recherche sur les revues contemporaines, avec le soutien du Centre national du livre. Vous trouvez en permanence : l’annuaire des revues, qui recense les principales coordonnées, mises à jour très régulièrement, des revues culturelles francophones vivantes ; La revue des revues, ses sommaires, les résumés ainsi que quelques articles. e-storming http://www.e-storming.com/default2.php Fluctuact http://www.fluctuat.net/ Frédéric Magazine http://fredericmagazine.free.fr/ Journal web consacré au dessin contemporain John Magazine http://johnmagazine.free.fr/ Créé en avril 2003 par Bori Son & Simon de la Porte. Support : Un portfolio bimestriel à consulter en HTML & à télécharger en PDF sur Internet + Livres d'artiste / Principe : Plusieurs artistes invités à exposer leur travaux sur le site + Livre d’artiste “carte blanche” pour un artiste. lacritique.org rédacteurs : Christian Gattinoni www.lacritique.org/ lacritique.org, se veut une revue sur le net concernant l'art contemporain, trouvant sa spécificité dans la qualité et l'exigence d'écriture 142 Le Beau vice http://le-beau-vice.blogspot.com/ Blog d’Elisabeth Lebovici, critique d’art Parisart.com rédacteurs : André Rouillé, Céline Piettre http://www.paris-art.com/ agenda, critiques, édito chaque semaine, entretiens… Points dʼironie http://www.pointdironie.com Environ 6 fois par an, agnès b. et Hans-Ulrich Obrist donnent carte blanche à un artiste invité(e) qui s’approprie l’espace du papier.Un 8-page sur papier journal amélioré, identique pour chaque intervenant. Répétition et différence.Ceci n'est pas un journal sur l'art, chaque numéro étant créé par un artiste, un cinéaste, un photographe, un musicien, un écrivain...Entre 100.000 et 300.000 exemplaires sont distribués gratuitement dans une sélection de lieux choisis à travers le monde (musées, galeries, écoles, cafés, etc.) ainsi que dans toutes les boutiques, galeries, librairies agnès b. (France, Europe, USA, Asie). Poptronic http://www.poptronics.fr/ Revue Laura rédacteurs : Jérôme Diacre, Sammy Engramer, Anne-Laure Even, David Guignebert, Ghislain Lauverjat http://groupelaura.free.fr/ ReVue – photographie http://www.revue.com/ Rosa b http://www.rosab.net Rosa B. est le projet de deux institutions artistiques bordelaises qui sont des complices de longue date : le CAPC et l’École des beaux-arts. Ce magazine est un espace commun de réflexion et de discours sur les pratiques artistiques actuelles, un point d’intersection entre les préoccupations des uns pour les questions de transmission du savoir, de recherche, d’expérimentation autour de nouvelles pratiques ou manières de faire et de penser, et les efforts des autres pour définir un projet culturel et artistique précis et innovant capable de répercuter auprès du public, à travers la production d’œuvres 143 nouvelles, d’expositions, de publications ou d’événements, les façons dont aujourd’hui les artistes pensent le monde, s’en emparent et le transforment. Chaque numéro de Rosa B. portera sur un thème précis, un sujet, une question qui nous semblent travailler nos deux institutions. Ce thème est défini par un comité de rédaction(composé d’enseignants de l’école des beaux-arts et de membres de l’équipe du musée) qui confie à un rédacteur en chef, différent pour chaque numéro, le soin d’articuler une réflexion à travers un ensemble de contributions qui peuvent être textuelles, mais également audio-visuelles. En choisissant le numérique comme support de création et l’Internet comme mode de diffusion de Rosa B., nous faisons le pari que le web peut amener à faire exister une écriture critique réellement innovante, de nouvelles manières de parler des pratiques artistiques contemporaines et d’en saisir les enjeux, de nouvelles manières de regarder l’art So multiples rédacteurs : Océane Delleaux http://www.so-multiples.com/somultiples/somultiples.php Tirant les leçons d'une relative méconnaissance du thème du multiple dans l'art et dans le but de mieux le faire connaître à tous, nous avons lancé en 2008 une revue électronique de référence sur ce sujet, en relation avec les centres universitaires, les organismes de recherche, les galeries, les éditeurs et les artistes. Cette revue est libre d'accès et s'organise en direction de publication et comité de lecture. Elle publie des numéros spécifiques à raison de deux fois par an ainsi que des articles et des comptes rendus varia dans l'intervalle. Synesthésie http://www.synesthesie.com Pionnière de l’art numérique depuis 1995, Synesthésie analyse, présente et produit l’art contemporain pour un large public, professionnels de la culture et des nouvelles technologies, artistes, chercheurs, amateurs d’art…Son développement a suivi celui de l’internet. Le contenu s’est constitué grâce à l’apport de spécialistes de divers champs, dans une volonté transdisciplinaire à laquelle le mot « synesthésie » fait référence. Aujourd’hui, Synesthésie dispose d’un savoir-faire éditorial et technologique reconnu. Turbulences Video rédacteurs :Jean-Paul Fargier, Gabriel Soucheyre, Ghislaine Perichet http://www.videoformes-fest.com/publication__turbulences_video.php Depuis 1993, Vidéoformes publie une revue trimestrielle qui traite des cultures numériques en général et de l'art vidéo en particulier : chroniques d'expositions, articles de fonds, portraits d'artistes... Depuis le numéro 57 la revue est devenue numérique. Elle est téléchargeable gratuitement sur cette page. 144 > Revues Universitaires Art et science en recherche transversale rédacteurs : collectif d’auteurs Arts et sciences en recherche transversale, Erkundungen in Kunst und Wissenschaft, est une plateforme sur Internet et une revue annuelle européenne. L'objectif est d'explorer la pensée européenne et de contribuer ainsi à l'élaboration d'une poétique culturelle de l'Europe. A côté de chercheurs et d'artistes français et allemands, seront sollicités des auteurs venant de tous les pays européens. Dans cette démarche, la « connaissance » n'est pas conçue comme un bien cumulable, mais plutôt comme un chantier permanent - arts et sciences en recherche transversale Erkundungen in Kunst und Wissenschaft accueille les différents modes de travail scientifiques et artistiques non pas malgré, mais en raison de leur diversité et encourage ses auteurs à inventer des modes d'expression qui assument ouvertement leur nature réflexive, essayiste et discursive. Cela exige de la part des auteurs le courage de quitter les sentiers battus et de s'aventurer en terre inconnue. Encrages périodicité : annuelle, français, publications de la Sorbonne rédacteurs : Michèle Achtadé, Olivier Schefer Encrages continue de réfléchir aux implications du terme « contemporain » accolé à l'art d'aujourd'hui, au-delà de la formule consacrée. Outre quelques définitions du terme, les contributions s'étendent aux technologies utilisées par les artistes, à l'enseignement de cet art. Figures de lʼart revue d'études esthétiques rédacteurs : Bernard Lafargue http://pagesperso-orange.fr/marincazaou/esthetique.html Fondée en 1992, Figures de l'Art est une revue d'études esthétiques, annuelle et thématique. À compter de 2005, Figures de l'art devient une revue semestrielle. Elle publie un numéro en juin, l'autre en novembre. Marges rédacteurs : Jérôme Glicenstein, Maxence Alcade http://www.revue-marges.fr/ Revue de l'université Paris VIII publiant les articles d'étudiants et de jeunes chercheurs en esthétique et arts plastiques. 145 Pratiques trimestriel, français, Presses universitaires de Rennes rédacteurs : Roselyne Marsaud Perrodin Réflexion esthétique sur l’art, relations entre l’écriture et les arts plastiques, le « multiculturalisme » contemporain. Perspective, Actualités de la recherche en histoire de lʼart périodicité : semestrielle, Inha rédacteurs : Michel Frizot, Guitemie Maldonado http://www.inha.fr/spip.php?rubrique259 Perspective souhaite informer la communauté scientifique de l’actualité de la recherche en histoire de l’art. La revue se donne pour but de diffuser à l’extérieur les acquis de la recherche en France et de faire connaître les méthodes mises en œuvre dans d’autres pays, en stimulant la recherche et en favorisant un échange des connaissances et une réflexion critique. Revue Parade http://www.revueparade.net/ Collectif Arts plastiques du Nord, Ecole supérieure d’art de Tourcoing Plastik revue du CERAP, Université Paris I, Publications de la Sorbonne rédacteurs : Richard Conte, Anna Guillo http://cerap.univ-paris1.fr/spip.php?rubrique26 Revue annuelle et thématique du centre d'études et de recherches en arts plastiques de Paris I, textes critiques, travaux d’artistes. Recherches en Esthétique français, Cereap-Iufm de Martinique rédacteurs : Dominique Berthet, Marc Jimenez http://pagesperso-orange.fr/recherches.en.esthetique.cereap/ 146