DOSSIER DE PRESSE
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DOSSIER DE PRESSE CONTACT PRESSE : Jean-Marc Januel – Service communication Ville de Vienne 04 74 78 30 37 / [email protected] SOMMAIRE Le mot du commissaire p.1 Le Centre d’art contemporain p.2 La Halle des bouchers p. 4 La vision de l’architecte p. 5 Préfiguration p.6 Les artistes (par ordre alphabétique) p. 7 Informations pratiques p. 21 LE MOT DU COMMISSAIRE La Halle des Bouchers Préfiguration L’ouverture d’un nouveau centre d’art est toujours, pour ceux qui sont attachés au rayonnement de la culture et en particulier des arts plastiques, un moment très enthousiasmant. Dans le mot Préfiguration, choisi comme titre pour la première exposition à La Halle des Bouchers, je voudrais que l’on entende la manifestation d’une infinité de possibles, la diversité des expressions artistiques contemporaines qui ne manqueront pas d’habiter cet espace à l’avenir, mais surtout cet enthousiasme que nous éprouvons tous au moment de la création de ce nouveau lieu, de cet outil d’expérimentation et d’exposition de l’art actuel à la rencontre d’un public le plus large possible. C’est pourquoi il m’a semblé que cette exposition inaugurale devait être collective afin de provoquer une confrontation d’œuvres qui peuvent dialoguer et se répondre entre elles dans ce qu’elles font naître de questionnements. Lorsque je regarde une œuvre d’art que suis-je en train de voir ? Il y a-t-il autre chose que de montrer au-delà du premier regard ? Comment l’œuvre d’un artiste peut-elle prétendre à formuler visuellement les attentes de notre époque ? En quoi cet acte de regarder des œuvres d’art peut-il induire une pensée tout simplement irremplaçable ? Influer sur le cours de nos existences ? C’est ce qui nous pousse à être à l’écoute des artistes. L’art n’est pas une abstraction, une représentation, une illusion, « l’art, c’est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art », disait Filliou, et les artistes ont le profond désir d’ouvrir le champ de notre perception du monde, ils tentent de le réinventer, de le ré enchanter, de le poétiser, pour que loin du monde spectacle qui s’impose à nous, nous retrouvions sa part d’invisible, si essentielle à nos vies. Bernard COLLET Commissaire de l’exposition 1 LE CENTRE D’ART CONTEMPORAIN L'ancienne Halle des bouchers, avec sa disposition en salle voûtée, présente des caractéristiques particulières. La sobriété et la beauté architecturale du lieu le prédestinaient, presque comme une évidence, à devenir un lieu dédié à l’art contemporain. Forte d’une politique culturelle affirmée, la Ville de Vienne a donc décidé la création d'un Centre d'Art Contemporain au cœur de son quartier historique. Richesse patrimoniale et création artistique Le Centre d’Art Contemporain de Vienne accompagne des projets d'artistes liant exigence artistique et ancrage territorial, un croisement souhaité entre création contemporaine et la richesse du patrimoine de la ville. A ce titre, il sera demandé aux artistes accueillis de favoriser la création ou la présentation d’œuvres pouvant faire résonance avec les lieux patrimoniaux de Vienne. Un travail de collaboration étroit sera mené avec les Musées de Vienne où la mise en dialogue des collections du Musée des beaux-arts et de l'art contemporain sera notamment favorisée. La Halle des bouchers positionnée comme lieu patrimonial interrogeant la création artistique contemporaine, accueillera quatre à cinq expositions temporaires dont certaines pourraient revêtir des formes particulières (résidence, projet-satellite avec les musées, jazz à Vienne, etc.) Sous l’égide du responsable du Centre d’art contemporain les artistes seront invités à produire sur site une partie de leurs œuvres. Un accès à l’art contemporain Ce lieu culturel et artistique développera des missions de diffusion de l'art contemporain, de sensibilisation et d’ouverture du public à l’art. Il s'inscrit dans une logique de réseaux et souhaite jouer un rôle dynamique en lien avec les autres lieux, notamment rhônalpin, et les événements d'art contemporain proposés sur le territoire. Coordonnée par le responsable du lieu, la programmation souhaite rendre compte auprès du public de la diversité de la création contemporaine et faciliter son accès. 2 A l’année, elle sera réfléchie et produite autour d’une palette de pratiques professionnelles de qualité par le biais de projets spécifiques et d'un accompagnement des artistes au-delà de l'exposition. Afin de révéler la spécificité des programmations, une dynamique d’actions culturelles (conférences, événements, lectures, vidéo projections, performances, colloques, soirées) sera engagée en complémentarité avec les expositions et en lien avec la Médiathèque le Trente et la programmation de l’auditorium. La circulation de certaines œuvres produites au Centre d’Art Contemporain dans les lieux patrimoniaux (théâtre, temple, musées, etc), les rencontres, les programmations de rendez-vous seront des moyens de poursuivre les collaborations entamées et d'accompagner les artistes dans leur travail. CHIFFRES CLES 500 000 euros d’investissement 300 m² d’exposition 2 plateaux 4 à 5 expositions temporaires / an 1ère exposition de préfiguration - 14 artistes 3 LA HALLE DES BOUCHERS Au Moyen Âge, la Halle était le lieu qui regroupait les bouchers de la ville. La rue ne s’appelait d’ailleurs pas Teste-du-Bailler comme aujourd’hui mais la rue des Bouchers. Après plusieurs siècles dédiés à la vente de produits carnés, la Halle des Bouchers est abandonnée et sert de simple entrepôt avant sa transformation, en 1973, en salle des ventes. Acquise fin 2012, la Ville de Vienne perçoit vite le potentiel exceptionnel de ce lieu, la Halle est ensuite utilisée de façon ponctuelle pour accueillir des projets culturels notamment dans le cadre de la 30ème édition de Jazz à Vienne et de la Biennale d’art contemporain de Lyon. 4 LA VISION DE L’ARCHITECTE « La forte valeur patrimoniale de la Halle des Bouchers implique une intervention respectueuse du site. L'aménagement du centre d'art contemporain, nouvelle fonction de ce lieu, ne peut être qu'une intervention douce et réversible. Ainsi, le sol a été entièrement dégagé et unifié, les voûtes et les piliers ont été mis en valeurs. Les artistes éclairage...). disposent d'installations servantes flexibles (cimaises, L'accueil du public est assuré par une organisation fonctionnelle (terrasse pour les vernissages, point d'accueil, accessibilité PMR...). Chaque exposition pourra donc s'approprier le lieu et posséder sa propre logique scénographique de fonctionnement et de circulation. » AGENCE JACQUES SCRITTORI 5, place Saint - André 38000 Grenoble 5 PREFIGURATION Du 15 mars au 16 mai 2014 le public sera invité à découvrir l’exposition inaugurale intitulée Préfiguration. Réunissant 14 artistes, cette exposition collective présentera la diversité des expressions artistiques contemporaines qui habiteront à l’avenir cet espace. « Est-ce que le noir peut devenir lumière ? demande Soulages. Est-ce qu’une forme répétitive esthétise le monde ou bien parle-t-elle du temps, de celui qui passe, si différent et si semblable chaque jour, interroge Viallat. Cette pièce blanche et monochrome qu’il a accepté de peindre spécialement pour La Halle des Bouchers dit-elle autre chose que ce que montrait la déclinaison colorée qu’il vient de réaliser récemment à Vienne pour la place Saint-Paul ? Comment la répétition d’un motif identique de bandes parallèles permet-elle à Buren d’investir in situ des lieux et d’interagir avec des dispositifs architecturaux de plus en plus complexes ? Suffit-il d’un carré monochrome et d’une ligne simple pour créer de l’espace, le rendre visible, comme le suggère Morellet, d’explorer les lumières complémentaires pour créer des espaces insoupçonnés, de traquer des ombres fantômes roses ou vertes pour recolorer le monde comme le fait Dauriac ? Est-ce que la peinture, le dessin, cette pratique de la nuit des temps, peut encore être interrogée, comme le font Buraglio ou Barry sur le support du verre, dans l’espace infini du minuscule dans les œuvres de Favier, dans la prééminence du geste de peindre chez NovéJosserand ? L’image déjà-là, comme celle qu’utilise Garcier ou celle que nous découvrons sur les paysages numériques de Google que montre Gangloff, peut-elle « faire » peinture ? Quels sont les rapports qu’entretiennent l’image et la narration ? demande Rancillac. Comment une picturalité renouvelée par la photographie peut-elle signifier les rapports entre le réel et la fiction, entamer un dialogue de résistance avec le monde, questionner le social et le politique, les cultures et les identités, affronter la violence et le chaos d’aujourd’hui ? comme le font de jeunes plasticiens tels que Benbouchta ou El Baz. Alors ne pourrions-nous pas nous demander, à notre tour, si les réponses à ces questions ne sont pas là, devant nous, dans cet apparent silence ? Il nous faut en effet regarder attentivement chacun de ces quatorze artistes, dans la richesse de leur diversité, mais surtout percevoir, dans ce temps qui est le nôtre, leur commune et irrépressible envie de lumière. » Bernard Collet Commissaire de l’exposition 6 LES ARTISTES BARRY / BENBOUCHTA / BURAGLIO/ BUREN / DAURIAC/ EL BAZ / FAVIER / GANGLOFF / GARCIER / MORELLET / NOVE-JOSSERAND / RANCILLAC / SOULAGES / VIALLAT JACQUES BARRY Jacques Barry est né en 1943 à Limoges. En 1972 il est professeur aux Beaux-arts de Saint Etienne et le restera jusqu’en juin 2006. Il a montré son travail régulièrement dans plus d’une soixantaine d’expositions personnelles en France, en Europe ou aux Etats-Unis et plus de cinquante expositions collectives dans le monde, du Caire à Tanger et Casablanca, de Los Angeles au Québec, de Thessalonique à Madrid, de Ouagadougou a St Julien Molin Molette, de Paris à Vienne, de Dakar à Houston. On a pu voir son célèbre rhinocéros au stade Geoffroy Guichard pendant la coupe du Monde 1998, en table d’orientation à St Fons et sur les affiches du Festival de jazz de Rive de Gier. Dans le monde et sur la lune ou presque ! (trois petits ours peints sur toile ont fait plusieurs rotations autour de la Terre en 98 dans un vol de la Nasa) Peintures sur verre et néon 2014 7 AMINA BENBOUCHTA Amina Benbouchta est née en 1963 à Casablanca au Maroc, où elle vit et travaille. A partir de 1986, elle expose ses travaux aux Etats-Unis, en Angleterre et en France. Ses œuvres, peinture, dessins et depuis quelques années, installations et photographies, lui permettent de mettre en scène ses préoccupations artistiques, sociales ou politiques, la condition des femmes et leur représentation, la liberté et l’enfermement, le dialogue entre les cultures. Elles ont été présentées dans de nombreuses expositions collectives ou personnelles dont notamment : la Biennale du Caire (1993), l’Institut français de Casablanca (1995), à l’exposition pour l’Algérie à Paris (1997), au Musée de Marrakech (2004), à la Casa Arabe de Madrid (2008), à la Biennale d’Alexandrie (2009), à Art Fair Bruxelles et Marrakech Art Fair en 2010. En septembre 2011 en solo show à Docks Art Fair Lyon et en novembre 2011 à la galerie Artae Lyon en Résonance avec la Biennale de Lyon. En 2013, elle a exposé ses photographies à Paris, Amsterdam et Tokyo, et sera présentée en 2014 à Dubaï Art fair.. Photographies / boîtes lumineuses 2013 8 PIERRE BURAGLIO Pierre Buraglio est né en 1939, il vit et travaille à Maisons-Alfort (près de Paris). Il est professeur honoraire de l’ENBA Ecole Nationale des BeauxArts de Paris. Très tôt dans sa pratique Pierre Buraglio a été un peintre sans pinceau, sans toile. De 1968 à 1974, il a choisi d’être un peintre sans peinture, abandonnant le « métier » pour devenir ouvrier. Longtemps, il a préféré les outils de l’artisan à ceux de l’artiste, interrogeant, à l’instar de certains de ses contemporains de Supports-Surfaces ou de BMPT, l’acte même de peindre, ses matériaux et sa réalité. Il questionne aujourd’hui l’histoire, le souvenir des maîtres. Son travail a été montré dans de nombreuses expositions personnelles à Paris à l’ARC Musée d’Art Moderne de Paris, au Centre Georges Pompidou, au Musée Zadkine, au Musée du Louvre et dans de très nombreux musées ou centres d’art en France, en particulier au Musée de Valence où il fut plusieurs années professeur à l’école régionale des Beaux Arts, et au Musée des Beaux Arts de Lyon pour un travail en résidence. A l’étranger, à New York, San Francisco, Tokyo, Séoul, Rabat, Marrakech et Casablanca. Il a travaillé avec l’architecte Christian de Portzamparc pour l’école de danse de l’Opéra de Paris et pour la Cité de la Musique, aménagé et décoré la Chapelle SaintSymphorien de l’église Saint- Germain-des-Prés, réalisé l’Oratoire de l’hôpital Bretonneau, un mur pignon au Théâtre de la Colline, une croix monumentale pour l’église Sainte Claire à Paris. Début 2014 il participe à l’importante rétrospective Supports/Surfaces organisée à la galerie Mary Leigh Cherry & Philip Martin à Los Angeles en Californie. Ensemble de verres peints et emboîtage lumineux 2013 9 DANIEL BUREN Daniel Buren est né en 1938. Il vit et travaille à Paris. Il est aujourd’hui l’un des peintres français contemporains les plus reconnus dans le monde. Avec les peintres Olivier Mosset, Michel Parmentier et Niele Toroni il crée en 1966 le groupe BMTP qui sera exposé à la Biennale de Paris. Liés par une pratique commune de la répétition systématique d'un même motif et la volonté de s'opposer radicalement à la scène artistique de l’époque dominée par l’Ecole de Paris, ils se séparent en décembre 1967. Les années 80 marquent l'époque des premières commandes publiques. La plus célèbre est sans conteste Les Deux Plateaux (1985-1986), commandée pour la cour d'honneur du Palais-Royal à Paris. La polémique nationale engendrée par les « colonnes » et l'obtention du Lion d'or à la Biennale de Venise en 1986, établissent sa notoriété. Il continue depuis à travailler sur des dispositifs architecturaux de plus en plus complexes, multipliant les jeux sur les matériaux et sur les couleurs et s'intéresse de plus en plus aux liens entre architecture et art. Daniel Buren réalise dans le monde entier des centaines d’œuvres « in situ » qui soulignent, contrarient ou mettent en valeur les caractéristiques des lieux qui l’accueillent. En mai 2012, dans le cadre du projet Monumenta il a montré une œuvre spécialement conçue pour la nef du Grand Palais à Paris. Polyptique vert sur tissu de fibre optique et LED 10 JACQUELINE DAURIAC Jacqueline Dauriac vit et travaille à Ivry sur Seine. Son travail sur la couleur et ses conceptions chromatiques lui ont permis de réaliser de nombreuses œuvres dans l’espace public, en particulier dans des parkings urbains (Reims, Strasbourg, Limoges, Paris, Mantes la Jolie, et en 2012 à Lyon pour le parking des Brotteaux). Elle y crée des ambiances sensibles, positives et sensuelles, à la poursuite du plaisir, de la conscience de soi, du jeu dans le monde, de la transformation de celui-ci par de nouvelles visions révélées par la lumière colorée. Depuis 1971, date de sa première exposition à la Maison de la Culture de Grenoble, elle a montré son travail à l’ARC Musée d’art moderne de la Ville de Paris en 75 puis en 84, au Centre Georges Pompidou, au Nouveau Musée de Villeurbanne, à l’ELAC à Lyon. Elle a également exposé à Vienne en 1991 lors de l’exposition « Que l’art sur Vienne » au cloître de Saint André le Bas. Ses installations lumineuses (Couleurs fantômes, Eclairer l’ombre) ont participé aux Nuits Blanches à Paris en 2009 rue du Trésor, en 2003 et 2010 à l’église St Eustache, en 2012 à Ivry. Ses œuvres sont présentes au CNAC Paris, au FRAC Rhône-Alpes, au Museum Witte de With, Rotterdam (Pays-Bas) et dans de nombreuses collections particulières. Intervention lumineuse polychrome 11 MOHAMED EL BAZ Mohamed El Baz est né en 1967 à El Ksiba (Maroc). Il vit et travaille aujourd’hui à Lille. Sa première exposition personnelle a lieu en 1994 à Paris. Il participe en 1999 dans le cadre de l’année du Maroc en France à l’exposition collective organisée au couvent des Cordeliers à Paris puis expose au Centre d’art plastiques de St Fons. Depuis 2000 il a montré ses œuvres en France (Centre d’art contemporain de Meymac, Musée de Grenoble, de Tourcoing, au Tri Postal à Lille, au Centre régional d’art contemporain de Sète, au Centre Georges Pompidou lors de l’exposition Africa Remix) et au Maroc ( Villa des arts Casablanca, Appartement 22 à Rabat, à la galerie l’atelier 21 et à l’atelier de la Source du lion à Casablanca, au Musée de Marrakech) ainsi que dans le monde (Ottawa, Montréal, Copenhague, au Museum Kunst Palace de Dusseldorf, au Mori art Museum de Tokyo). Depuis 1993 il déploie un projet intitulé « Bricoler l'incurable », titre générique d’une œuvre et clé d’un imaginaire ouvert et infini qu’il décline à travers des installations complexes et souvent explosives. Il compte de nombreux collectionneurs en Europe et au Moyen-Orient. « Love suprême" 2013 néons 12 PHILIPPE FAVIER Philippe Favier est né à Saint Etienne en 1957. En 1982, Bernard Ceysson organise sa première exposition personnelle au Musée d’Art et d’Industrie de Saint Etienne. Sa peinture et sa gravure se voient très tôt récompensées par un double prix de Rome, il est en résidence à la Villa Médicis en 1985. Le Musée du Jeu de Paume à Paris et le Musée d’Art et d’Histoire à Genève consacrent une rétrospective à ses peintures et ses collages en 1996. Il signe cette année-là plusieurs scénographies ainsi qu’une mise en scène d’opéra, témoignant ainsi d’un renouvellement constant et d’une grande curiosité. Le Musée d’Art Moderne de Saint Étienne lui organise une rétrospective très complète en 1997. En 2000, La Bibliothèque Nationale à Paris présente son œuvre gravé, le Carré d’Art de Nîmes expose ses premières sculptures. Il crée en 2004 et pendant quatorze mois au Musée d’Art Contemporain de Lyon une Géographie à l’usage des gauchers qui confirme son goût pour le travail en résidence. En 2005 il expose au Musée de Grenoble, en 2006 au Château de Villeneuve à Vence puis au Musée d’art Moderne de Nice, au Musée de Chambéry en 2012 et à la Maison Européenne de la photographie à Paris en 2013. Pendant la manifestation Marseille 2013 Capitale Européenne de la Culture le musée Granet d’Aix en Provence choisit de l’accueillir dans l’intégralité de ses salles pour une importante exposition. Ses œuvres sont présentes dans de nombreux musées français, en particulier au Centre Georges Pompidou, dans une quinzaine de musées étrangers, dont le Guggenheim à New York. 3 pièces mises en lumière de 2013 13 PIERRE GANGLOFF Pierre Gangloff est né en 1955. Il vit et travaille à Vienne. Il développe aujourd’hui un travail sur les paysages étrangement déformés que nous proposent les captations d’écran du serveur Google, des images de notre quotidien numérique qu’il recycle, images peintes passées au filtre du scanner où se crée, dans les réminiscences de la peinture, dans sa rémanence visible, une réalité nouvelle et ultra contemporaine. Il expose régulièrement depuis 1980, en France, en Espagne et récemment en Slovénie et au Maroc, à Casablanca, à l’institut français de Rabat en 2012, à la Prison Saint Paul désaffectée à Lyon et en solo show à Docks Art Fair Lyon en 2013. Suite à une résidence à Tanger en 2013, il y montrera ses œuvres récentes à l’Institut français en 2014. Ses œuvres font partie de collections publiques ou privées en Italie, aux Etats Unis, en Suisse, en France dans la collection de la Ville de Lyon et du Rectorat de Grenoble. Il a également réalisé des peintures murales en collaboration avec des architectes. Série Google maps boîtes lumineuses 2013 14 CEDRIC NOVE-JOSSERAND Cédric Nove-Josserand est né en 1964 à Lyon où il vit et travaille. Formé aux Arts Décoratifs de Strasbourg en 1985 il obtient son DNSEP en 1989. Il y fut l’élève de Sarkis, qui, aujourd’hui encore, le considère comme un artiste d’exception. Sa première exposition eut lieu en 1993 au Musée d’art contemporain de Strasbourg, l’Ancienne Douane, avec l’artiste Patrick Neu. En 1996 il montre son travail dans une exposition personnelle à la Réunion au Musée Léon Dierx intitulée « L’éclaireur » puis en 2007 à la galerie Yves Iffrig à Strasbourg. Ses œuvres ont été acquises par le Musée d’art contemporain de Strasbourg et le Musée Leon Dierx à la Réunion. Toiles monochrome blanc 2x2m 15 BERNARD RANCILLAC « Naît en 1931 à Paris d’une bonne famille. Se fait dessiner des lions par sa mère. Colorie des albums avec ses frères. Gribouille dans les marges de ses cahiers. Prépare (heureusement en vain) le professorat de dessin. Fait le tirailleur au Maroc…En 1955 : fait l’instituteur et monte son premier atelier à Bourg La Reine. » Prix de peinture à la Biennale de Paris en 1961. En 1963 est dans le premier noyau de la Nouvelle figuration et coorganise l'exposition « Mythologies quotidiennes » au Musée d’art moderne de la ville de Paris. Mai 68 : réalise des affiches à l’atelier populaire des Beaux arts. Montre sa série « Jazz » dès 1975 au Musée des Beaux-arts de Nancy, à l’ELAC à Lyon en 1998. Expose en 99 au MOMA de New York, en 2000 à IUFM Institut universitaire de formation des maîtres à Lyon, au Centre Pompidou à Paris (collective). En 2003 le musée d'art moderne de Saint Étienne organise une importante rétrospective, et en 2008 il participe à l’exposition La figuration narrative à la Galerie Nationale du Grand Palais à Paris. Il a exposé depuis à Lyon, à Valencia en Espagne, à Casablanca et Marrakech. Sa série La peau du monde sera montrée en mai 2014 à l’Institut français de Tanger. Œuvres sur toile découpée et néon années 60 16 BERNARD GARCIER Bernard Garcier est né en 1950. Il vit et travaille à Lyon où il a été pendant plusieurs années professeur à l’école des Beaux arts. Plaques de plastique ondulé, coulures de peinture sur des tôles, des sacs d’emballages ou d’anciens canevas, Bernard Garcier crée des tableaux dont les composantes provoquent une impression de déjà vu, objets de ready made selon Duchamp. Il montre l’énergie anodine contenue dans des objets banals, explore l’écart qui se crée entre la perception que nous avons d’un objet inscrit dans notre culture ou notre mémoire affective et celle que nous en avons aujourd’hui. Proche des artistes du mouvement Néo-Géo, John Armleder en particulier, il mêle l’abstraction au réemploi, réalise des pièces entre sculpture et peinture dont les références à l’histoire de l’art sont clairement assumées. Il a exposé depuis 1973 en France et à l’étranger : en Italie puis au Maroc : au Musée de Marrakech (2004), à l’Institut Français de Marrakech (2005), à Rabat lors de la nuit des galeries (2009) à Casablanca (2011). Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections particulières et dans de grandes institutions : le Musée Paul Dini à Villefranche sur Saône, le FRAC RhôneAlpes, le FRAC Limousin et l’Artothèque de Lyon. Installation et vidéo 2014 17 FRANÇOIS MORELLET François Morellet est né en 1926 à Cholet. Peintre, graveur et sculpteur, il est considéré comme un des précurseurs du minimalisme. En 1960 il crée avec Horacio Garcia Rossi, Julio Le Parc, Joël Stein et Jean-Pierre Yvaral le Groupe de Recherche d’Art Visuel (GRAV). Il expose ses premières œuvres en néons en 1963 lors de la 3e biennale de Paris. Le GRAV se dissout en 1968. En 1971 il participe à la Biennale de Venise, et plusieurs rétrospectives de son œuvre seront organisées dans plusieurs musées européens, puis dans des musées américains dans les années 80. Dans les années 2000 il expose à la Galerie nationale du Jeu de Paume à Paris, au musée Matisse du Cateau-Cambrésis, à l’espace du Stiftung für Konkrete Kunst de Reutlingen en Allemagne, à la Fondation Hélio Oiticica de Rio de Janeiro. On a pu voir une importante exposition de ses œuvres in situ en 2009 pour le Cinquantenaire du Couvent de la Tourette de Le Corbusier à Eveux. En 2010, il est le deuxième artiste vivant à réaliser une œuvre pérenne au Musée du Louvre. En 2011, son exposition « Réinstallations » au Centre Pompidou est sa 455ième exposition personnelle. Toile blanche et néon 18 PIERRE SOULAGES Pierre Soulages est né en 1919 à Rodez. Artiste de la lumière picturale, il est reconnu sur la scène artistique mondiale comme le plus grand artiste français vivant. C’en en 1979 qu’il expose au Musée national d’Art Moderne - Centre Georges Pompidou ses premières peintures monopigmentaires fondées sur la réflexion de la lumière par les états de surface du noir. Cette lumière picturale naissant de la différence entre deux obscurités porte en elle un grand pouvoir d'émotion et de grandes possibilités de développement, on l'appellera plus tard "noir-lumière" et "outrenoir". De 1987 à 1994, il réalise les 104 vitraux de l'abbatiale de Conques. Pour son 90° anniversaire en 2009, le Centre Pompidou montra la plus grande rétrospective jamais consacrée à un artiste vivant. Depuis peu, d'autres oeuvres sont apparues où rythme, espace et lumière naissent des contacts violents du noir et du blanc sur l'entière surface de la toile. Le Musée Pierre Soulages à Rodez qui ouvrira en 2014 abritera la plus grande collection au monde de l’artiste. Peinture 100x25 19 CLAUDE VIALLAT Claude Viallat est né en 1936 à Nîmes dans le Gard. Il figure parmi les quelques peintres français contemporains internationalement reconnus. Membre fondateur du Groupe Supports/Surfaces il a délaissé très tôt le cadre et la toile tendue sur châssis pour peindre ses empreintes sur différents supports, stores, bâches, parasols, ou sur les vitraux de l’église Notre-Dame-des-Sablons à Aigues-Mortes. Sa peinture provocante et somptueuse, rigoureuse et ironique, montre la puissance décorative de la couleur et celle métaphorique de la répétition d’une forme simple. De nombreuses expositions lui ont été consacrées en Europe, en Amérique ou en Asie. La première grande rétrospective de son œuvre eut lieu en 1982 au Centre Pompidou à Paris. Il a également représenté la France à la Biennale de Venise en 1988. En 2014 il participe à l’importante rétrospective Supports/Surfaces organisée à la galerie Mary Leigh Cherry & Philip Martin à Los Angeles en Californie. La ville de Vienne, où il a déjà exposé en 1989 dans l’espace public et la Cathédrale Saint Maurice, a installé en novembre 2013 sur la place Saint Paul récemment rénovée une œuvre monumentale et pérenne de Claude Viallat « Hommage à Michel Servet » figure emblématique de l’histoire de la ville. La peau du monde sera montrée en mai 2014 à l’Institut français de Tanger. Toiles de bâche peintes blanc sur blanc 2014 20 INFORMATIONS PRATIQUES HALLE DES BOUCHERS 7 rue teste du Bailler 38200 vienne TARIFS CENTRE D’ART CONTEMPORAIN 3,5 euros plein tarif 3 euros tarif réduit Gratuité : enfants jusqu’à 18 ans, bénéficiaires des dispositifs d’aide à l’emploi, chômeurs et bénéficiaires du minimum vieillesse HORAIRES Du mardi au vendredi : 13h – 18h Samedi : 11h – 17h Dimanche : 13h – 17h Fermeture les lundis et le 1er mai CONTACTS Numéro de téléphone : 04 74 54 51 37 Pour les renseignements sur les dispositifs pédagogiques et les visites : [email protected] Pour les réservations scolaires et les groupes : 04 74 53 41 41 / [email protected] + D’INFOS culture-vienne.fr 38000 Grenoble 21 MEDIATION CULTURELLE EXPOSITION PREFIGURATION L’équipe de médiation du Centre d’Art Contemporain accueille le public Samedi 15 mars de 11h à 17h Visites commentées de l’exposition Préfiguration / (durée : 1h30) Samedi 15 mars de 11h à 17h Samedi 22 mars à 15h Samedi 26 avril à 11h Mercredi 30 avril à 15h Samedi 10 mai à 11h Mercredi 14 mai à 15h Une médiatrice accompagne le public et répond aux questions entre 14h et 16h Dimanche 16 mars Dimanche 30 mars Dimanche 6 avril Dimanche 13 avril Dimanche 4 mai Dimanche 11 mai Conférence suivie d’une visite commentée du commissaire d'exposition Bernard Collet Le samedi 12 avril à 15h 22