IL GIORNALE DE CHATO EXISTE PERCHE` SUONO LA BATTERIA

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IL GIORNALE DE CHATO EXISTE PERCHE` SUONO LA BATTERIA
ATALA
NOVEMBRE 201 3
N°1
DIRECTRICES DE L'EDITION
Angela Hua et Emilie Bell-Perrais
«
B
RESPONSABLE DE PUBLICATION
Joël Lust
ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9
DIRECTEUR DE LA REDACTION
Mario Ranieri Martinotti
IL GIORNALE DE
CHATO EXISTE
asta non ne posso più! Ma chi me l'ha fatto fare
di diventare il direttore della redazione del giornale di
Chato??? » pensavo fino a pochi minuti fa davanti
alla mia e-mail vuota. Erano due settimane ormai che
rompevo le scatole a mezza scuola per farmi
consegnare gli articoli promessi. Nessuno! nessuno
che avesse rispettato l'impegno preso. Ed io, io
arrabbiato con me stesso per essermi imbarcato in
un'avventura troppo rischiosa. Sì, certo, il mio lavoro
l'avevo fatto: trovare i giornalisti, pensare a tutti gli
articoli, assegnarglieli_ Ma come potevo essere
soddisfatto se quelle idee restavano solo nella mia
testa e nessuno tra vacanze, flème e compiti le
fissasse sulla carta?
Poi l'illuminazione, il colpo di scena! Sulle mia
e-mail iniziano a piovere articoli ovunque. Non ci
posso credere! Inizio a leggere il primo e più vado
avanti e più mi meraviglio dello stile, dell'originalità,
della finezza della ragazza che lo ha scritto. Poi leggo
gli altri; dal primo all'ultimo non c'è n'è uno banale non
c'è n'è uno scritto con i piedi.
C'est après cet épisode que j'ai vraiment
compris les potentialités de chacun de vous,
chateaubriannais par rapport au journal. Maintenant
je suis sûr qu'il prospérera! Atala (malgré son nom
que personne ne comprend) existe , et vous
appartient. C'est notre journal à nous tous et je vous
invite à y écrire. Atala ne doit pas être un but mais un
moyen! « Un moyen ? Mais qu'est-ce qu'il raconte là
ce Mario! ». Si, si un moyen : un moyen de
communiquer que chacun d'entre nous possède
désormais, un moyen de s'ouvrir au lycée en
partageant pensées, idées, expériences et surtout un
moyen de concevoir le lycée différemment : en le
racontant! C'est un moyen aussi pour ne pas rester
trop fermés sur chato, notre petit monde, et entretenir
des relations et des correspondances avec des gens
de l'extérieur et avec d'autres lycées de Rome qui eux
aussi ont une rédaction.
J'espère une grande participation de la part de
tous les élèves: je suis sûr que vous pouvez donner
infiniment à ce journal. Et si cela sera fait , je suis sûr
que notre mensuel nous donnera lui aussi beaucoup,
beaucoup, beaucoup!
Mario Ranieri Martinotti
Directeur de la rédaction
M.NASI SE REVELE
À
ATALA
son passé d'ancien élève à Chato
(Bac 95) et de grand sportif
N ous commençons à s’entrainait 7J/7, 365J/365 à
poser quelques questions et l'aviron (canottaggio) au moins
Une interview exclusive sur
voilà, déjà, un flux de
mémoires d'ancien élève qui
émergent! La Caffet' qui
n’existait pas, les labos sans
ordinateur, les notes qui
pouvaient aller de 20/20 à
-30/20 (M. Nasi soutient
d'avoir toujours eu la
moyenne,
il
faudrait
confirmer), les cours du
samedi, les mentions du Bac
très difficiles à obtenir... Bref,
difficile de s’imaginer Chato il
y a quelques années!
Nous
découvrons
ensuite que M. Nasi
2 heures par jour! Comment
concilier ce rythme infernal
avec le rythme encore plus
infernal de la Tle? “Il faut faire
des choix” nous dit-il, "sacrifier
des matières pour pouvoir
donner de son mieux au sport
qu'on aime”. Un choix risqué
qui lui a coûté un Bac endessous de ses potentialités.
Ainsi il a du malheureusement
abandonner l'allemand et Mme
Tricoire. “Le secret pour tenir la
route est, tenez-vous fort,
d'écouter
en
classe!”
Les Dix
Elus
A
près ces huit
premières semaines
de cours (ça a été
dur!), la dernière
semaine avant les
vacances
(bien
méritées) a été
dédiée aux élections
des 6 nouveaux
membres du CVL.
Nombreux d'entre
vous
y
avez
sûrement participé.
D'après nos sources,
80%
des
chateaubriannais à
partir des classes de
3ème
jusqu'aux
classes de Terminale
auraient placé un
bulletin dans l'urne.
BRAVO!
lire la suite p.2
Suite p.2
nostro inviato, molto speciale,
PERCHE' SUONO Daldel liceo
Virgilio
LA BATTERIA MIO PADRE HA
S
VINTO IL LEONE
D'ORO
di Giovanni Agalbato
uono la batteria da 1 2 anni ormai;
quando ho cominciato sapevo che non
avrei mai smesso. Ancora oggi mi
sorprende in continuazione questo
strumento, con i suoni differenti che può
produrre, le diverse tonalità, le vibrazioni
sui differenti generi di pelle, le varie
accordature che può avere anche se non
produce alcun armonia, ma un ritmo ben
preciso che accompagna e tiene il tempo.
Suite p.3
Il film che ha vinto la 70° Mostra del cinema
di Venezia, nato da una passeggiata sul
Raccordo anulare
Suite p.4
NOVEMBRE 201 3
ROMA, VIA DI VILLA PATRIZI 9
N°1
AFFAIRES INTERNES
CHI SIAMO?
Una riflessione su ciò che ci accomuna nel bene e nel male a noi di Chato
21
settembre, domenica mattina, uno
sciame di romani stanchi e grigi si radunano in un
improbabile hotel sull’Aurelia. Dal businessman
trentenne all’adolescente sfaticato, in comune
questi personaggi hanno un solo scopo: passare i
fatidici esami dell’IELTS, indispensabili per un
futuro all’estero. All’improvviso, all’entrata della
smorta sala di attesa, si materializzano due figure
diverse da tutte le altre, benché non
particolarmente originali. Da lontano, il primo
dettaglio che si scorge sono i pantaloni rossi, che
risaltano su uno sfondo di tristi fuseaux neri. Poi
ecco arrivare il golfone sformato, d’obbligo
persino con trentadue gradi all’ombra, e
l’immancabile borsa Longchamp scura,
abbastanza usata da sembrare vissuta ma
portata al braccio come se si trattasse di
un’assoluta novità.
Controluce, imbambolate dal sonno, angosciate
per l’esame, mi accorgo senza il minimo sforzo
che si tratta di due allieve di chato, e subito
abbasso lo sguardo. Una domanda mi sorge
spontanea: come ho fatto a realizzare in un
centesimo di secondo la loro provenienza? ma
soprattutto, come mai ho subito cercato di non
farmi riconoscere?
Il Lycée Chateaubriand de Rome si
occupa da più di un secolo di nutrire i giovani
spiriti che lo frequentano sin dalla più tenera età,
o per imparare la lingua, o per frequentare un
certo ambiente, o semplicemente perché di
nazionalità francese.
Per tutto l’asilo, poi le elementari, le
medie, il liceo, gli abitanti di “Chateaubriand”,
strana nazione senza frontiere ma con lingua,
cultura e usanze proprie, si frequentano
assiduamente e esclusivamente, creando in
questo modo un forte sentimento di
appartenenza, che traspare da ogni poro
dell’ignaro alunno, dal modo in cui si esprime al
panino che mangia a pranzo, alle scarpe che
indossa ogni mattina.
Volenti o nolenti, ci ritroviamo tutti
impantanati in un circuito chiuso (ma non per
questo soffocante) e ciclico che si ripete ogni
giorno, ogni settimana, ogni anno, fino al Bac.
Nonostante una gran parte di noi non veda l’ora
di tagliare ogni contatto con la scuola a colpi di
machete, Chato resterà sempre profondamente
ancorata dentro di noi. Ciò che siamo lo
dobbiamo in parte a dove siamo cresciuti, ovvero
a scuola. Il sentimento agrodolce di appartenere
al lycée Chateaubriand mancherà così tanto ad
alcuni di noi che destineremo i nostri figli agli
stessi banchi, agli stessi orari, agli stessi
professori e agli stessi orripilanti repas in cantine
di cui c'eravamo lamentati per quindici anni.
Il perché di questa scelta, che ora può
sembrare assurda, sta nel fatto che questo
sentimento di appartenenza, che ci rende
riconoscibili in ogni luogo e situazione, ci regala
anche una grande sicurezza per affrontare il
mondo e, in fondo, fra vent’anni, penseremo alla
copie double macchiata di unto della “genovese”
con una punta di nostalgia.
Zoe Savignano
LES DIX ELUS
Notre directrice éditoriale nous présente le CVL
(la suite de la première page)
voilà de bons futurs citoyens. Il faut tout de même admettre que
parmi les 80%, nombreux sont ceux qui ont votés pour une personne
connue et 4 un peu au pif. Ou encore, combien d'entre vous pendant
que vous étiez en train de déposer votre enveloppe vous êtes posez
la question: «Mais... à quoi ça sert le CVL?». Bonne question, peut
être pas le moment idéal pour vous la posez, mais excellente
question tout de même. Pour tous ceux qui ne le sauraient pas
encore, le CVL (Conseil de Vie Lycéenne) est un groupe de 1 0 élèves
élus par leurs camarades afin d'assurer la vie lycéenne. Bref, c'est 1 0
personnes qui se réunissent 3 fois par an (espérons que ça sera plus
cette année) et qui profitent de ces réunions pour promettre 3000
projets dont peut être un seul se réalisera.
Non pas que les élèves membres manquent de volonté, bien
au contraire. Ils sont cette année encore plus motivés que d'habitude.
Je suis sur que le nom de Julien Gagnon vous dit quelque chose?
Non? Garçon de 1 ère, grand, brun, plutôt discret... hurlait à l'époque
des élections «Votez Gagnon!» voilà, ça revient? On ne peut pas dire
qu'il manque de motivation. Ou encore la charmante Clementina
Tonci dont le cousin faisant 1 m40 (3ème) a été élu pour accompagner
Giacomo Martinelli au CE... une famille de politiciens. Et en parlant de
Giacomo Martinelli (TS1 ), il faudra lui donner le titre de maître tout
puissant puisqu'il est à la fois délégué, représentant des élèves au CE
et représentant des élèves au CVL. Il y en a 3 autres: Clotilde C (1 S),
Claudia Bonnacorsi (TS) et Angela Hua (TS) et encore 4 autres
survivants de l'année dernière: Emilie Bell-Perrais (TS), Artidoro
Pagnoni (TS), Angelica Siciliani (1 ES) et Guglielmo Cultrera (1 S). Et
bien qu'on entame un ton légèrement humoristique, cette équipe nous
semble pleine de potentielle. Que l'on sache, les projets n'ont pas
encore été décidés. Mais le Vice-Président vient d'être élu surprise :
Artidoro PAGNONI. Vous aurez du mal à trouver un jeune homme
plus charismatique que lui, en plus on entend dire que son cerveau
est plutôt bon aussi: 1 9,5/20 au premier contrôle de Spé maths!
Donc voilà, une petite présentation de cette nouvelle équipe qui
semblait plutôt nécessaire, puisque ce sont vos représentants.
Emilie Bell-Perrais
M.NASI SE REVELE A' ATALA
Une interview exclusive sur son passé d'ancien élève à Chato (Bac 95) et de grand sportif
(suite de la première page)
Mais ses sacrifices lui ont donné des
résultats incroyables: souvent champion et
vice-champion d'Italie ! Cela pourtant ne l'a
pas empêché de tomber 3 fois dans le Tibre :
« une expérience à éviter ». Il nous avoue
aussi qu'il était dépendant de ses
entraînements, comme d'une « drogue faitemaison ». En effet, l'aviron, sport complet où
travaille tout le corps, donne une véritable
accoutumance. C'est un sport en plein air, qui
apporte en même temps les satisfactions que
donne l'équipe, tout en gardant une nature
très individuelle. En somme l'aviron demande
énormément à l'athlète (temps et énergie)
mais, en échange, il lui donne beaucoup
aussi.
Enfin, voilà que M. Nasi nous révèle
des souvenirs un peu “people”. Il admet, en
effet, d'avoir eu plusieurs copines (parfois
même en même temps !?) grâce à son
physique sculpté! Un vrai “Don Juan”! Les
garçons, il faudrait prendre exemple!
Cependant le soir, pas le temps de traîner
d'une fête à l'autre, les entraînements avant
tout!
Le club d'aviron de M.Nasi sur le Tibre
Entre autres, il nous confesse
de se sentir “évalué” face à Mme Di
Cagno et Mme Tricoire! On peut
grandir, mais face à son ancien prof,
on reste toujours un peu « élève »,
toujours dans la crainte d’être
interrogé. Et puis il connaissait les
jeunes profs M. Pechoux, M. Anger
ou encore M. Paclet qu'ils n'a
malheureusement pas eu. Il se
souvient encore que tous les élèves
étaient sous le contrôle de Sandra, la
surveillante qui encore aujourd'hui
nous tient sages. Il nous raconte
aussi son fiasco électoral: élu une
seule fois délégué!
Quand il était élève, il “testait”
souvent la limite de la patience de ses
maîtres et professeurs, ce qui lui a coûté de
bonnes baffes. D'ailleurs, du point de vue des
punitions, il a reçu une colle pour avoir “dit
d'une manière trop colorée et directe qu'un
camarade de classe était un imbécile”.
Attention, le fait que le futur prof l'ait fait ne
justifiera pas les insultes lancées au hasard à
tout le monde! Mais la chose la plus
surprenante est quand M. Nasi nous dévoile
l'“évasion” d'un groupe d'amis dans le parc
de Strohl-Fern pour passer la nuit dans un
tunnel souterrain derrière le champ de tennis,
avec sortie au musée de Valle Giulia, en plein
milieu de fouilles archéologiques!
Enfin, pour tous les couples
d'aujourd'hui, il y a de l’espoir! En effet
M.Nasi connaît des amoureux au lycée qui
ont fini par se marier! Que faut-il en déduire?
Qu'il faut commencer à faire les bons choix
de cœur dès maintenant!!! A propos de
relations sentimentales, pour toutes les filles
qui auraient une “sympathie particulière” pour
M. Nasi, il affirme qu'il n'est ouvert à “aucune
avance”.
Yannick Tedeschi
2
N°1
NOVEMBRE 201 3
ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9
CULTURE
MIO PADRE HA VINTO IL LEONE D'ORO
Di solito mio padre si sveglia dopo di me. C'è stato
un periodo, invece, che quando mi alzavo lo
trovavo già in piedi e pronto ad uscire:
<<Papà, ma che ci fai sveglio? Stattene a dormire
fino alle 8 come sempre no? Dove vai a quest’ora
della mattina? >>
La faccenda mi insospettiva davvero. Cosa ci
faceva mio padre sveglio a quell’ora? Si era
fidanzato con un' hostess sudafricana? Aveva
qualche amico o un lontano parente in ospedale?
O era lui che stava male? Fortunatamente due
dettagli del suo abbigliamento mi tranquillizzarono:
lo zaino da scalatore che portava in spalla e le
scarpe da trekking che aveva ai piedi! Dove
andava, allora, così attrezzato di prima mattina?
Finalmente un giorno me lo spiegò: <<Vado sul
Grande Raccordo Anulare>>
Adesso voi vi chiederete, come io stesso mi
domandai allora, perché un' individuo, nel mio
caso il proprio genitore, deve mettersi le scarpe da
montagna per salire in macchina e raggiungere il
Raccordo?! Allora mi confessò che sul G.R.A ci
andava a piedi (??!). Sì proprio a piedi. Di certo
non in mezzo alle carreggiate dove ogni giorno
scorrono migliaia e migliaia di automobilisti romani,
bensì tutto intorno. Sotto. Sopra. A destra. A
sinistra. Gli era presa così e non ci potevo fare
niente. Si era messo in testa di intraprendere
questo viaggio lungo il Grande Raccordo Anulare
della capitale, zigzagando per 300 chilometri in 20
giorni (a piedi!).
Nei primi tempi, quando il signor Nicolò Bassetti,
così si chiama mio padre, lo andava raccontando
O
tutti lo guardavano come si
guarda un matto: voleva
osservare e capire cosa succede
nella più importante arteria
stradale di Roma. Per farne che?
Un saggio di urbanistica? Un libro
di storie intrecciate? Un romanzo?
Forse in quei giorni non lo sapeva
neanche lui. Ma piano piano il suo
progettò andò formandosi e dopo
INCONTRI/RISCONTRI
gni giorno per le strade, per le piazze o per le vie incontriamo migliaia di
persone. Le guardiamo ma non le vediamo : il tempo di uno sguardo e, fuggitive già
sono volate via. Spesso ci accorgiamo dell’importanza di un incontro quando è
ormai troppo tardi, allora speriamo di tornare indietro perché quell’attimo duri per
sempre.
Carlo Verdone è uno degli attori italiani di maggiore successo, Tea Falco è
l’attrice rivelazione di Io e Te (regia di Bernardo Bertolucci). Li ho conosciuti a
Taormina. Giacca semplice e camicia lui, abito bianco e di pizzo lei. Appartengono a
generazioni diverse. Cosa hanno in comune? Un incontro. O meglio degli incontri
nati tra i banchi di scuola, la cui influenza e il ricordo rimangono intatti anno dopo
anno.
Al giovane Carlo non piaceva la scuola, gli basta il ricordo del professore di
matematica “severissimo e cattivissimo” per dirmi che non vorrebbe tornarci. Per
Carlo la scuola è stata una palestra dove si è allenato a costruire i suoi primi
personaggi e a sperimentare i primi tentativi di recitazione. Come mi spiega, era un
imitatore di professori attento a cogliere certi tic che sfuggivano ai suoi compagni :
“un lavoro psicologico, naturale, che mi veniva con molta facilità”. La classe è stata
la
sua
prima
platea.
Una classe piacevole, per via del feeling con i compagni “siamo rimasti amici, ci
rivediamo” dice “ e poi il mio compagno di banco Christian De Sica s’è sposato mia
sorella”. Allora chiedo : “Ed il suo primo amore?” Dopo una lunga pausa Verdone mi
racconta come il suo fosse un amore “molto molto platonico”. Quinta elementare :
“si chiamava Ludovica, la tipica biondina con un neo sul mento”. Incuriosita chiedo :
“L’ha conquistata?” Mi risponde : “No, non ho conquistato proprio niente, viveva nei
miei sogni e basta”. L’amore è un incontro. Spesso ha un senso unico e non si trova
il coraggio di andare contromano. Da ragazzo Carlo Verdone era malinconico e
spiritoso, da un lato la passione per la musica e il cinema da condividere con gli
amici e dall’altro il desiderio di stare solo a scrivere e pensare.
Come Carlo Verdone anche Tea Falco amava, nel periodo
dell’adolescenza, chiudersi in se stessa e viaggiare con la mente. “Quando ero
piccola i miei insegnanti erano perfidi con me, non ne ricordo nessuno che fosse a
mio favore” ricorda Tea Falco. “Ero una bambina fragile e timida e questo faceva
pensare ai miei compagni che fossi una strana”. Ed è così che Tea si è sentita sola.
A 1 6 anni “l’incontro” con Carl Gustav Jung e la sua teoria sul sincronismo : “quello
che accade nella mente e che immaginiamo si può realizzare fuori. Nascono così gli
eventi sincronici, quando la realtà mentale corrisponde alla realtà fisica.” Mi confida
che vorrebbe tornare a scuola e rifare tutto da capo perché tramite quella sofferenza
di ragazza è potuta andare avanti, con una forza in più. “Sono indefinibile” conclude,
“mi sto ancora cercando, ma sicuramente le esperienze di adolescente mi hanno
fortificato”.
Spesso gli incontri ci intrappolano e ci attirano. Ne abbiamo bisogno per
ritrovare noi stessi ed evitare di smarrirci per strada. La fisica quantistica dice che
siamo vibrazioni e le vibrazioni simili si attraggono, perciò infondo, ogni incontro
siamo noi.
Maria Stella Milani
avesse in testa mio padre, ma un bel giorno, circa
un anno dopo, lo richiamò dicendogli che avrebbe
iniziato a lavorarci sopra. E così da quel momento
fu Rosi, con la sua telecamera e i suo registratore
audio, ad andare in giro a piedi sul raccordo
anulare... non so se se le metteva anche lui le
scarpe da trekking.
Morale della favola “SACRO G.R.A”, il film ispirato
alla lunga ricerca fatta da mio padre, era pronto e
come capita ai documentari in Italia si prevedeva
una distribuzione marginale in qualche sala minore
a Roma, una cosa di nicchia insomma, ma
comunque un bel traguardo visto da dove si era
partiti.
Invece accade qualcosa di straordinario, il film è
selezionato in concorso alla 70° Mostra
Internazionale del cinema di Venezia (era la prima
volta che un documentario veniva incluso nella
sezione principale) e con grande sorpresa di tutti,
vince il Leone d'oro, preferito ad altri film dai budget
milionari! (1 00 volte più di Sacro Gra).
A quel punto, dopo l’incredibile ed inaspettata
vittoria, tutti vogliono il film e si passa dalle tre o
quattro sale previste inizialmente a 79 sale sparse
per tutta Italia, delle quali 1 0 solo a Roma. Da pochi
giorni è stato superato il muro del milione di euro di
incassi: è stata la vittoria del documentario in sé,
che ha dimostrato di essere all’altezza del cinema di
finzione,ma è stata soprattutto la tua vittoria, bravo
Papà!
3 anni di ricerche solitarie decise
di condividere il suo lavoro con
un regista di documentari, un
certo Gianfranco Rosi (allora non
lo conoscevo, poi seppi che era
importantissimo) e provare a
trasmettergli l'entusiasmo per
quello che aveva scoperto:
ambientazioni, storie,personaggi.
Rosi non capì subito cosa Tommaso Bassetti, inviato speciale del Liceo Virgilio
PERCHE' SUONO LA BATTERIA
(suite de la première page)
Mi innamorai subito, la mia passione per la musica era iniziata ben prima, ma appena presi
le bacchette in mano per la prima volta, capii che sarebbe stato il mio strumento. La
batteria mi da una visione più ampia di cosa sia la musica, ed uno studio più approfondito
del tempo. La musica rappresenta un'enorme parte della mia personalità; quando si
hanno problemi o si vivono brutti momenti nella vita, la musica permette di evadere e di
dimenticare per un momento i lati negativi, facendoti vedere le cose da un altro punto di
vista. La mia vita influenza la mia musica. Quando compongo è perché ho in testa un
pensiero intenso, che sia negativo o positivo. La musica è un elemento, come l'intera arte
d'altronde, che permette di riflettere su qualsiasi cosa, e c'è qualcosa in essa, come anche
nella natura, che ci rassicura. In lei si ritrovano due sentimenti eterni in perenne lotta; la
ricerca dell'ordine e il fascino del caos. Nel mezzo, c'è l'uomo!
La vera forma di tutto ciò che è dentro di noi, come tutto ciò che è fuori, è per
l'essere umano un eterno mistero; l'incapacità di risolverlo ci terrorizza, ci costringe ad
oscillare tra la ricerca di un'armonia impossibile ed un abbandono al caos, ma quando ci
accorgiamo del divario che c'è tra noi e il mondo, tra noi e Dio, allora scopriamo che
possiamo ancora provare stupore, che possiamo gettare uno sguardo intorno a noi, come se
aprissimo gli occhi per la prima volta. Questo, secondo me, è ciò che permette la
musica.
Giovanni Agalbato
3
NOVEMBRE 201 3
ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9
N°1
MATHS/LITTERTURE/INTERVIEWS
APRES LE PONT VIENT UNE
LES NOUVEAUX
ROUTE
PHOTOGRAPHES DE CHATO
A
Une interview de Giacomo Martinelli
près le pont vient une route. L’enfant regarde cette route. L’enfant regarde le
pont. Un pont de pierre. Un long pont de pierre prolongé par une route qu’il n’a jamais
empruntée. Elle représente pour l'inconnu pour lui, l’aventure.
Il est assis dans son siège, devant ce pont. Sa mère travaille ici. Il l’accompagne.
Et tous les matins, il regarde ce pont. Un pont immense, majestueux, immuable. Et
changeant aussi. Parfois plus long, parfois tout petit, plus imposant ou plus discret, il est
toujours là. En harmonie avec le ciel, il est gris lorsque les nuages pleurent et il scintille
lorsque le soleil s’épanouit.
L’enfant s’approche de ce pont, prêt à le toucher. Mais il s’avise. Il a peur. Il
l'admire beaucoup ce pont, mais il en a peur. Alors il reste sur la rive, et scrute avec
attention son imposante silhouette. Il ne veut manquer aucun détails : le nombre de pierres,
la taille de chacune d’elles, chaque fissure ou la mousse qui y a trouvé refuge. Et il se sent
bien. Les gouttes de la rivière qui s’écoulent sous le pont chantent sa beauté apaisante.
L’enfant aime cette mélodie douce et réconfortante. Il est infiniment apaisé.
Il contemple ce pont intimidant qui mène à une route inconnue. Ce pont que des
gens traversent. Il ne connaît pas, il ne voit pas bien, ces gens. Comme il aimerait avoir
assez de bravoure pour le traverser et emprunter cette mystérieuse route. Mais il n’a rien
d’un héros, car réduit à sa condition, l’enfant reste enfant.
Sa mère est là, tout près de lui, elle travaille. Elle l’amène sur la rive, près du pont,
tous les jours. C’est une femme triste et l’enfant le remarque. Et il n’aime pas rendre tristes
les autres. Alors il contemple le pont, écoute le bruit de l’eau, une atmosphère lui insuffle
du réconfort. L’enfant ne se souvient pas de la première fois qu’il est venu devant ce pont.
Il n’a pas beaucoup de souvenirs. Pour lui, le temps est fugitif: il va trop vite. Il n’arrive pas
à le suivre. La vie est pour lui une journée infinie, rien de plus. Et elle se résume à une
mère triste, un siège sur une rive, un pont et une route inconnue.
C’est alors que l’enfant entend le pont lui parlé. Il lui dit de venir. L’enfant s’étonne,
il n’a jamais compris une seule parole. Mais il se lève de son siège et se dirige sur le pont.
Une fois dessus, il pose sa petite main sur sa pierre fortifiée et fortifiante. Et le vent lui
souffle courage afin de traverser celui qui lui a toujours fait peur mais qu’il a toujours
admiré. Il marche pour découvrir cette route. Pour partir à l’aventure. L’enfant marche. Il n’a
jamais marché. Mais il sait où il va. Il laisse derrière lui sa simple condition d’enfant et
marche, plus lucide que jamais, vers ce que lui impose la vie.
L'enfant est arrivé de l'autre côté du pont. Mais alors que la route s'étale devant lui,
une étrange sensation l'envahit. Il se retourne. Il découvre une réalité qu’il n’a jamais
connu. Une femme qui fait la manche, assise sur la rive d’un pont lugubre surplombant des
eaux ténébreuses. Elle est assise près d’un fauteuil roulant, où un frêle corps tient la tête
d’un jeune enfant dont le regard vide est posé sur le pont. Cet enfant sourit
maladroitement. Il vit dans une autre réalité. Ce n'est qu'un enfant handicapé qui sert
d'objet à une mère misérable.
L’enfant comprend, il est triste. Et d’un simple mouvement de tête, il se tourne vers
cette route. Debout sur ses deux jambes, les ténèbres l'emportent doucement. Il regarde
une dernière fois le pont. Il est du côté de la vérité désormais.
C'
La pince à linge
Noémi Bentolila
d' une poétesse chateaubriannaise anonyme
est un outil indispensable, la pince à linge. Chaque matin, lorsque l'on change nos
vêtements elle accomplit son travail. Des nouvelles affaires sont accrochées et des autres
détachées. C'est un cycle infini : lorsque sa nécessité est attendue elle se présente et
quand il n'y en a pas besoin, elle est disposée de côté, laissée reposer. Elle est créée de
façon stratégique, pour une meilleure efficacité. Sa forme est la clé de son travail, elle est
divisée en deux parties proportionnelles pour qu'elle ait un meilleur équilibre, ses
courbures sont bilatérales et disent tout de sa beauté. Il y en a beaucoup, c'est vrai, une
quantité innombrable de ces banales petites choses en plastique. Il y en a tant que parfois
on oublie distraitement l'importance de chacune d'elles: chaque pince à linge est
essentielle. Il faut bien la tenir, sinon l'intensité de sa couleur éclatante diminuerait, elle
diminuerait tant qu'elle pourrait se transformer en un vieil objet abîmé. Ou pire, il pourrait
arriver qu'on oublie cette pince et qu'on la laisse noircir dans un coin poussiéreux d'un
grenier jusqu'à ce qu'elle se décompose tristement. Elle pourrait tomber du balcon, cette
fragile petite pince, elle joindrait le sol et resterait immobile à jamais et personne ne se
rendrait compte de son absence. Mais bon, ce n'est qu'une pince. En tombant elle n'aura
pas de blessure, elle ne se cassera pas tragiquement, elle.
• Comment êtes-vous devenus
photographes ?
HUGUES : En photographiant
constamment mes amis des l'âge de 1 6
ans ( et j'en ai 36)
CHIARA: En rêvant d'arrêter le temps et
d'immortaliser des moments uniques _
• Est-ce qu'un journal ou une
personne vous a lancé dans le métier(
pas de piston j'espère ! ) ?
HUGUES : Hahaha, non mais sans un
petit coup du destin ( un ami de ma sœur
n'était autre que le fils d'une célèbre
portraitiste : Bettina Rheims)! Avec
consigne de photographier mes proches
et mon univers.
• Pour quels grands journaux avezvous travaillé ?
Nous avons travaillé pour L’Equipe Mag,
Le Monde, Libération, Elle, Wad, Elle,
Studio, Doolittle, Blackrainbow, Les
Inrocks.
• Quelles personnalités importantes
avez-vous photographiées ?
HUGUES: Grace Jones, Yannick Noah,
Magic Johnson, Michael Jordan, Spike
Lee, Matt Damon, Kelly Slater, Marie
José Perec....Tony Parker, Denzel
Wasington.
CHIARA: Eva Mendez, Methodman,
Robert Pires, Mathieu Pigasse.
• Aviez-vous trop bu après une soirée
bien arrosée pour passer de la haute
couture aux petites bêtes sauvages de
Chato??
Pas du tout ! Rendons donc ses lettres
de noblesse à la photo de classe qui n'a
pas connu de grande évolution depuis les
dernières 30 années! Avoir plusieurs vies
nous plaît !
• Pour disposer les élèves, suivezvous votre intuition ou bien suivezvous des modèles? Quel est donc
votre secret pour prendre des photos
de classe si originales?
Un peu des deux , on se doit de
respecter la hiérarchie ( un peu HAHAHA
), tout en "harmonisant" la photo de
groupe à la manière des peintres
classiques!
• Qu'est ce qui vous a le plus marqué
de ce lycée (vous pouvez aussi
donner des critiques, nous ne serons
pas offensés ) ?
HUGUES : J’ai apprécié votre liberté de
penser, de vous déguiser et votre bonne
éducation. Les profs semblent très
sympathiques, et surtout vous avez la
chance d'étudier dans un lieu incroyable,
villa Strohl-Fern.
Spike Lee d'après nos photographes
peu trop élogieuxC J’ai réessayé avec
une autre question:
• Trois adjectifs positifs et trois
négatifs pour définir Chateaubriand ?
Majestueux, international, et verdoyant,
un peu vétuste par endroits, trop grand,
pas assez de lapins (lol).
BonCça n’a pas vraiment marché C
• Quels types d'élèves étiez-vous?
(Ah ! Là on va bien s’amuser !! )
HUGUES: Très dissipé et tête en l’air,
mais participatif et bon camarade, le
mauvais exemple capable de mener ses
camarades à se mettre en grève pour un
oui ou un non.
• Pourquoi la photographie?
Comment cette passion vous est-elle
venue?
HUGUES: C'est ce qui correspond le
mieux à ma personnalité et un superbe
prétexte pour rencontrer des gens
incroyables. C'est grâce à mon père,
amateur passionné et passionnant, que
j'ai découvert ce métier. Et à force de lire
les exploits de Peter Parker aka l'homme
araignée, dont je suis encore aujourd'hui
un fan absolu, cette passion a grandi
toujours plus en moi (ahahha)!
CHIARA: Je ne veux pas le dire qu’en
quelques mots : c’est tout simplement
ma passion, une passion instinctive!
• Et dernièrement, pour les élèves qui
s'y connaissent un peu : vous êtes
plutôt pour l'argentique ou pour le
digital?
On préfère plutôt l’argentique mais cela
coûte beaucoup plus cher. On aime par
dessus tout photographier avec un
Hasselblad 503, un appareil avec une
qualité optique impressionnante, ou un
ROLLEIFLEX des années 50.
Malheureusement, le plus souvent on
travaille en numérique, car les clients
Sur ce coup , ils m’avaient semblé un aiment bien voir en phase de shoot.
MATHEMAGIQUE
Êtes-vous prêt à affronter l'arthimétique? Voici le défi du mois de novembre!
Ce problème est le premier d'une série qui fera l'objet d'un championnat tout au long de l'année. Les cinq premiers recevront un prix!
Envoyez-moi vos réponses avant la fin de Novembre! (toutes les réponses, partielles ou totales seront prises en compte)
On dispose de deux jetons marqués '1', de deux jetons marqués '2' et de deux jetons marqués '3'. Est-il possible de les arranger (en ligne) de telle manière que, entre les
deux '1' il y ait 1 autre jeton, entre les deux '2' il y en ait 2, et entre les deux '3' il y en ait 3 ? Combien de solutions y-a-t-il?
On dispose maintenant de deux jetons marqués '4' supplémentaires, soit en tout 8 jetons. Est-il possible de les arranger en respectant les règles précédentes et en plus
celle qui impose aux deux '4' d’être séparés par exactement 4 jetons? Combien de solutions?
Et maintenant, avec 10 jetons (deux jetons marqués '5' en plus), 12 jetons, 14 jetons, 2014 jetons?
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