"Naître Parents"
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"Naître Parents"
Naître parents Votre grossesse pas à pas 2016 MUTU A L IT E CHRE TIENN E La solidarité, c’est bon pour la santé. Naître parents Votre grossesse pas à pas EN QUELQUES MOTS… Vous venez d’apprendre que vous êtes enceinte… Félicitations ! Mettre au monde un enfant est une expérience unique dans la vie d’une femme, d’un couple, d’une famille. La naissance d’un bébé implique aussi des responsabilités nouvelles, un changement de statut et parfois une inquiétude face à la capacité d’être de « bons » parents. C’est pourquoi la Mutualité chrétienne (MC) a réalisé pour vous cette brochure. En tant que partenaire santé, notre objectif est de vous accompagner tout au long de ce moment de vie en vous proposant des conseils adaptés à chaque étape de votre grossesse. La partie « Après la naissance » (au dos de la brochure) vous donne aussi des informations pratiques sur vos droits et sur les formalités à accomplir durant les mois qui suivent l’accouchement. Vous avez d’autres questions ? Rendez-vous en agence ou passez un coup de fil (gratuit) au 0800 10 9 8 7. Nos conseillers sont à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. Bon à savoir Pour vous aider à voir plus clair, vous trouverez au centre de cette brochure un dépliant qui reprend une ligne du temps avec toutes les formalités administratives à entreprendre selon votre statut (salariée, demandeuse d’emploi ou indépendante). Toutes les informations utiles sur les avantages et services offerts ainsi que sur les couvertures hospitalisation de la MC y sont également reprises. Bonne lecture ! Éditeur responsable : Jean Hermesse, chaussée de Haecht 579/40 - 1031 Bruxelles - Janvier 2016. MICBRO010F-100-16. Photo : © Getty Images. Document non contractuel. Imprimé sur papier issu de forêts gérées durablement. Table des matières Je suis enceinte : que dois-je savoir ? Vos droits et les formalités administratives Quel suivi durant ma grossesse ? Choisir un prestataire de soins et le lieu de l’accouchement Le remboursement des soins La préparation à l’accouchement Travailler pendant ma grossesse ? Les mesures de protection L’écartement en cas de milieu à risque Les examens médicaux Et aussi… L’inscription en milieu d’accueil La filiation et la reconnaissance de paternité L’allocation de naissance 4 4 4 6 7 9 9 9 10 10 10 11 11 Nos conseils santé 13 Arrêter la cigarette et l’alcool Quelques précautions à prendre 13 14 Bientôt l’accouchement… Vos droits et les formalités administratives 16 Le congé de maternité La déclaration d’admission à l’hôpital 16 16 21 24 Nos conseils santé 25 Le diabète gestationnel Éviter les maux de dos 25 25 La durée du congé de maternité Les démarches pour obtenir les allocations de maternité Votre check-list Encart central Vos droits et les formalités administratives Quel suivi durant ma grossesse ? CHOISIR UN PRESTATAIRE DE SOINS ET LE LIEU DE L’ACCOUCHEMENT Le suivi d’une grossesse peut parfois représenter un budget important. Celui-ci va surtout dépendre du choix de votre prestataire (conventionné ou non) et du lieu de l’accouchement (à l’hôpital, en maison de naissance ou à domicile). Choisir une chambre individuelle ou commune est également déterminant. 4 Choisir un prestataire de soins Si vous êtes suivie par un spécialiste en gynécologie et obstétrique, il peut être utile de lui poser quelques questions pour évaluer le montant de ses prestations : est-il conventionné ou non ? Dans quel hôpital pratique-t-il les accouchements ? Va-t-il vous facturer des suppléments d’honoraires ? Si oui, lesquels en fonction du type de chambre choisie (individuelle ou à 2 lits) ? Quels sont les tarifs pratiqués par l’hôpital où vous serez suivie? En fonction de ces réponses, vous pourrez choisir de continuer le suivi de votre grossesse avec votre gynécologue ou d’en changer en optant, par exemple, pour un © Aldo Murillo Je suis enceinte : que dois-je savoir ? gynécologue conventionné travaillant dans un hôpital pratiquant peu de suppléments de chambre. Un suivi de grossesse est relativement le même d’un médecin à l’autre, et ce n’est pas parce que l’on paye moins qu’on est moins bien soigné. Savoir quelles vont être les conséquences financières d’un accouchement sur le budget familial peut être une donnée importante. Avoir confiance en la personne avec qui vous effectuez ce suivi en est une autre. L’essentiel est que vous puissiez choisir votre praticien en étant bien informée de tous les aspects, et cela pour éviter toute mauvaise surprise éventuelle ! Bon à savoir Un médecin conventionné s’engage à respecter les tarifs officiels fixés par l’Inami. Un médecin non conventionné fixe librement ses honoraires. À l’hôpital, en chambre commune ou à 2 lits, le patient est protégé puisqu’aucun supplément d’honoraire ne peut être demandé, même si le médecin est non conventionné. Par contre, en chambre particulière, tous les médecins peuvent demander des suppléments d’honoraires. De plus, un supplément de chambre est réclamé par l’hôpital, par jour d’hospitalisation. Renseignez-vous auprès de votre médecin ou du service d’admission de l’hôpital (les modalités d’admission sont en général également consultables sur le site web de l’hôpital, rubrique «hospitalisation»). Pour savoir si votre prestataire de soins est conventionné ou pour en trouver un près de chez vous, surfez sur www.mc.be/ prestataires. ATTENTION, qu’il soit conventionné ou non, un prestataire de soins est tenu d’en informer ses patients, par exemple via un avis dans sa salle d’attente. L’hôpital doit, en principe, mettre la liste des médecins conventionnés à votre disposition (sauf dans les hôpitaux où tous les médecins sont conventionnés). Si vous souhaitez être accompagnée par une sage-femme, et si celle-ci est conventionnée, les consultations pré et postnatales sont remboursées à 100 % par l’Assurance soins de santé et indemnités (ASSI – appelée communément assurance obligatoire). Les honoraires pour les préparations à l’accouchement sont cependant libres. Que l’accouchement se déroule à l’hôpital, en maison de naissance ou à domicile, la sage-femme accompagne la grossesse, est présente au moment de l’accouchement et assure les soins post-partum à domicile. Choisir un lieu pour accoucher Accoucher à l’hôpital est le choix le plus commun. La durée du séjour sera en général plus longue en cas d’accouchement par césarienne que par voie basse. À noter également que les frais hospitaliers peuvent fortement varier en fonction de l’hôpital. La maison de naissance est un établissement (maison ou partie de maison) distinct mais géographiquement proche d’un hôpital, tenu par des sages-femmes. Quand sa grossesse se déroule normalement, la future maman peut y être suivie médicalement, y accoucher et y trouver d’autres services en lien avec sa maternité (exemple : hypnose, massage pour bébé…). 5 L’accouchement à domicile est accompagné par un professionnel (sage-femme, gynécologue…). Ce type d’accouchement est possible pour la naissance d’un bébé à terme (entre la 37e et 42 e semaine), uniquement si la maman est en bonne santé et que le déroulement de sa grossesse laisse présager un dénouement normal. Accoucher en dehors de l’hôpital en cas de grossesse à bas risque est aussi possible à condition que la grossesse et la naissance soient surveillées par une sage-femme. Bon à savoir En tant qu’affiliée à la MC, vous bénéficiez d’une intervention forfaitaire de 150 € en cas d’accouchement à domicile ou dans une maison de naissance agréée par la MC. Pour plus d’informations, contactez le 0800 10 9 8 7 (appel gratuit). LE REMBOURSEMENT DES SOINS Avant tout, il est important de savoir que votre couverture en soins de santé est essentielle ! Pour pouvoir bénéficier de l’intervention de la mutualité dans le remboursement des soins liés aux frais d’hospitalisation, de prestations médicales et paramédicales avant et après l’accouchement, vous devez en effet « être en règle de mutuelle ». Cela signifie disposer de droits à l’assurance obligatoire (automatique en tant que salarié, indépendant, chômeur… ou comme personne à charge) et payer ses cotisations d’assurance complémentaire. 6 ATTENTION, vos droits en matière de soins de santé dépendent de votre statut à la mutualité. En cas de doute, prenez contact avec votre conseiller mutualiste pour vérifier vos droits. Dans ce cas, vous pourrez transmettre à votre mutualité les attestations de soins remises par votre médecin, gynécologue, kinésithérapeute ou un autre prestataire pour être remboursé(e). Elles sont valables 2 ans. Sur chaque document transmis, il vous est aussi demandé de coller une vignette jaune pour pouvoir vous identifier. Lorsque vous vous rendez à l’hôpital, chez un autre prestataire de soins ou chez le pharmacien, vous devez toujours avoir votre carte d’identité électronique sur vous. Elle ne contient aucune donnée sur votre état ou sur vos soins de santé. Cependant, elle permet aux prestataires de consulter en ligne vos droits en matière de remboursement des soins de santé via un réseau sécurisé. Quels remboursements sont prévus pour la kiné périnatale, les échographies et l’amniocenthèse ? Vous avez droit à une intervention pour 9 séances de kinésithérapie périnatale (avant ou après votre accouchement) par grossesse, hors hospitalisation. Pour ce qui est des échographies, il faut compter sur une intervention pour un maximum de 3 échographies pour une grossesse sans risque inhabituel. Des interventions sont également prévues pour des échographies supplémentaires en cas de risques ou de détection d’anomalies. Enfin, vous pouvez aussi compter sur un remboursement de la mutualité en cas d’amniocentèse (ces interventions couvrent aussi les honoraires qui accompagnent cette analyse). Certaines analyses effectuées sur base de l’amniocentèse sont également remboursables. Les anomalies chromosomiques fœtales les plus courantes (ex. trisomie 21) peuvent aussi être détectées via un dépistage par prise de sang de la maman (test prénatal non invasif, NIPT). Cependant, aucun remboursement n’est actuellement prévu pour ce type de test. Quels remboursements sont prévus en cas de naissance à l’hôpital ? En étant affiliée à la MC et en ordre de cotisation à l’assurance complémentaire, vous bénéficiez d’office d’une couverture hospitalisation : Hospi solidaire. Vous serez couverts, vous et votre enfant, sans stage d’attente et sans limite d’âge. Elle vous donne accès à des soins de santé de qualité à des prix raisonnables, en chambre commune ou à 2 lits. Si vous le souhaitez, vous pouvez compléter cette couverture hospitalisation en souscrivant l’une des assurances facultatives de la MC : Hospi +, Hospi +100 ou Hospi +200. Votre enfant en bénéficie aussi automatiquement. Pour savoir comment vous informer sur la liste et les prix des produits et services pratiqués à l’hôpital, voir en p. 24, « La déclaration d’admission ». RETROUVEZ TOUTES LES INFORMATIONS UTILES SUR LES ASSURANCES HOSPITALISATION DE LA MC DANS L’ENCART SITUÉ AU MILIEU DE LA BROCHURE. LA PRÉPARATION À L’ACCOUCHEMENT Il existe diverses techniques de préparation permettant à chaque femme enceinte de trouver la formule qui lui convient pour passer une grossesse harmonieuse et mieux vivre l’accouchement. Proposées en général par des sages-femmes ou des kinésithérapeutes, toutes ces préparations travaillent sur une base commune : la respiration, la relaxation, une meilleure connaissance de son propre corps et des bouleversements liés à la grossesse et à l’accouchement. La participation du papa ou du co-parent à tous ces préparatifs est évidemment possible. Voici une liste non exhaustive de diverses méthodes destinées à la future maman et / ou aux futurs parents : La kiné prénatale utilise la relaxation et certains mouvements de gymnastique. Cela vous permet de prendre conscience des modifications de votre corps, de vos muscles et de la façon de les contrôler pour prévenir la douleur lors de l’accouchement. Accompagnée par votre kiné, vous apprendrez également les différentes respirations qui correspondent à chacune des phases de l’accouchement. C’est généralement vers le 5e mois de la grossesse que vous commencerez ces séances, à raison d’une ou deux fois par semaine. Bon à savoir Dans le cadre de l’assurance obligatoire, vous pouvez bénéficier de 9 séances de kiné périnatale (pré et postnatale), hors hospitalisation. La préparation en piscine est idéale pour se détendre et se décontracter, à condition de n’avoir aucune contre-indication à l’eau. 7 Elle allie les plaisirs de l’eau chauffée à environ 30°C au maintien du corps et fait merveille pour la circulation, les muscles, la capacité respiratoire, l’élasticité de la peau. L’eau diminuant le poids du corps, les exercices musculaires et respiratoires visent à soulager les douleurs lombaires, les problèmes circulatoires, les tensions et la fatigue. Elle permet également de tonifier les muscles abdominaux et dorsaux et d’assouplir le périnée (ensemble des muscles, ligaments et membranes dont le rôle est de soutenir les organes du petit bassin). L’haptonomie peut s’appliquer à tout moment de la vie et pas uniquement lors de la préparation à l’accouchement. Elle fait par ailleurs participer activement le futur papa ou le co-parent à la grossesse. Dès le 4 e mois, la présence du bébé devient palpable dans votre ventre. Par le toucher, vous pourrez apprendre à faire bouger le bébé à l’intérieur de votre ventre en réalisant certains mouvements ou certains bercements. La sophrologie permet la maîtrise de soi par la relaxation et par la prise de conscience de son corps. Par la visualisation d’images et de sensations positives, la future maman apprend à se plonger dans un état de bienêtre et de détente proche du sommeil. Cet état permet ainsi de vivre les contractions et les douleurs de manière moins intensive et plus contrôlée. Le massage complet du corps procure un bien-être physique, favorise le sommeil, soulage la douleur, active la circulation sanguine et relâche les tensions, et ce dès le 2 e mois de grossesse. Vous pouvez aussi demander à votre kiné comment apprendre à pratiquer un auto massage du périnée, du ventre, du dos. En tant que tel, le massage ne constitue pas un mode de préparation 8 à l’accouchement, mais certains kinésithérapeutes acceptent d’accompagner leurs patientes durant celui-ci (sous réserve de l’accord de l’hôpital). Le chant prénatal suppose un travail sur la respiration grâce à la pratique de diverses vocalises. Il permet d’apprendre à maîtriser son souffle, à solliciter ses muscles abdominaux, à pratiquer la bascule du bassin et à assouplir le périnée d’une manière excellente pour l’accouchement. Lorsqu’il utilise des sons graves, le chant prénatal abaisse le seuil de la douleur. De plus, dès le 2e mois de la grossesse, il permet de communiquer avec l’enfant et il sera pour lui, après sa naissance, une mélodie d’apaisement. L’hypnose permet de soulager les douleurs liées aux contractions en modifiant par exemple la perception de contrôle de la future maman sur son corps au moment de l’accouchement. L’acupuncture peut soulager les maux de la grossesse et permettre aussi de se préparer à l’accouchement. À noter cependant que certains points peuvent être abortifs ! L’ostéopathie permet de faciliter l’accouchement à venir en favorisant la mobilité de l’ensemble de l’organisme et peut soulager des douleurs liées à la grossesse ou à des problèmes circulatoires. Bon à savoir La MC rembourse 10 € par séance d’ostéopathie, d’acupuncture et de chiropraxie (jusqu’à 70 € par an), chez un prestataire agréé par la MC. L’ÉCARTEMENT EN CAS DE MILIEU À RISQUE Travailler pendant ma grossesse ? Certaines conditions de travail sont considérées comme à risque pour les femmes enceintes (par exemple, le fait de travailler avec des personnes malades, des jeunes enfants, des substances dangereuses, etc). Dans ce cas, dès qu’il est averti de la grossesse, votre employeur doit vous écarter de votre poste de travail en attendant que vous soyez convoquée par le médecin du travail. LES MESURES DE PROTECTION Lorsque le médecin a confirmé votre grossesse, prévenez immédiatement votre employeur que vous êtes enceinte en lui remettant un certificat médical, de préférence par courrier recommandé ou contre accusé de réception. À partir du moment où votre employeur est informé de votre grossesse jusqu’au mois qui suit la fin du repos postnatal, vous bénéficiez des différentes mesures légales de protection de la maternité, à savoir : Si celui-ci confirme l’écartement, l’employeur aura soit la possibilité d’adapter vos conditions de travail, soit de vous affecter à une autre tâche. Si ce n’est pas possible, votre travail sera suspendu jusqu’au début du congé de maternité. la protection contre un licenciement éventuel jusqu’à la fin du mois qui suit le congé postnatal sauf si le motif du licenciement est étranger à la grossesse. Cette protection est également effective durant la période d’essai ; Pendant cette période « d’écartement », vous êtes indemnisée par la mutualité dès le premier jour d’arrêt de travail, à raison de 78,237 % du dernier salaire mensuel brut plafonné. Pour bénéficier de cette indemnité, vous devez transmettre divers documents au service médical de la mutualité : l’interdiction du travail de nuit et des heures supplémentaires ; Si vous êtes demandeuse d’emploi, vous ne pouvez pas refuser un emploi pendant votre grossesse sauf si cet emploi présente un danger pour votre santé ou celle de votre enfant. Au cours de l’entretien d’embauche, l’employeur ne peut en principe poser aucune question sur une éventuelle grossesse, à moins qu’une telle question ne soit pertinente en raison de la nature ou des modalités d’exécution de la fonction. © PeopleImages l’interdiction d’effectuer certains travaux dangereux pour la santé de la femme enceinte et / ou celle de son enfant (attention, il existe plusieurs exceptions à la règle). 9 la prescription d’écartement du travail complétée par le médecin du travail ; une attestation de l’employeur certifiant qu’il est dans l’impossibilité de vous transférer vers un autre poste de travail compatible avec la grossesse ; une attestation du médecin traitant reprenant la date présumée de l’accouchement et une indication « naissance multiple » (jumeaux, triplés...) s’il y a lieu. LES EXAMENS MÉDICAUX Pendant votre grossesse, vous avez le droit de vous absenter du travail pendant les consultations prénatales quand celles-ci ne peuvent avoir lieu en dehors des heures de travail, et cela en conservant votre salaire normal. Vous devez toutefois en informer préalablement votre employeur. Il n’y a pas de nombre maximum d’examens autorisés mais votre absence ne peut se faire que pour la durée de l’examen. Si une convention, un règlement de travail ou l’employeur vous y invite, vous devrez remettre une attestation médicale justifiant votre absence. Bon à savoir Sur les mesures de protection légales de la maternité, vous pouvez consulter la brochure « Clés pour devenir parent tout en travaillant », réalisée par le Service public fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale. SPF Emploi, Travail et Concertation sociale Tél. : 02 233 40 23 E-mail : [email protected] Site web : www.emploi.belgique.be 10 Et aussi... L’INSCRIPTION EN MILIEU D’ACCUEIL Votre enfant n’est pas encore né mais il faut penser au moment où il devra être confié à un milieu d’accueil. En effet, les listes d’attente peuvent être longues… En choisissant un milieu d’accueil pour votre enfant le plus tôt possible, vous ne serez pas contrainte de recourir, dans l’urgence, à une solution que vous ne souhaitez pas vraiment. Si vous travaillez et que vous choisissez d’inscrire votre enfant dans une crèche ou chez une accueillante d’enfants, vous pouvez introduire votre demande à partir du 3 e mois de grossesse. Si la réponse est positive, vous devrez confirmer votre demande d’inscription lors du 7e mois de grossesse. Il existe des milieux d’accueil en collectivité (ex : les crèches communales ou privées) ou à domicile (ex : les accueillantes d’enfants conventionnées ou indépendantes). Ces milieux doivent respecter les conditions minimales de fonctionnement (respect du code de qualité, projet d’accueil, locaux, personnel, surveillance à la santé…). Les milieux d’accueil sont reconnus par l’ONE (Région wallonne et Région de Bruxelles-Capitale) ou par Kind en Gezin (Région flamande et Région de BruxellesCapitale). Bon à savoir Prenez contact avec l’ONE (l’Office de la Naissance et de l’Enfance) ou Kind en Gezin qui vous donnera les informations nécessaires (différences de prix selon le milieu d’accueil choisi, types de services proposés…) et une liste des milieux d’accueil dans votre commune ou région. ONE − Kind en Gezin Tél. : 02 542 12 11 (ONE) – 078 150 100 (Kind en Gezin) E-mail : [email protected] – [email protected] Sites web : www.one.be – www.kindengezin.be LA FILIATION ET LA RECONNAISSANCE DE PATERNITÉ Si vous êtes mariés, votre mari est automatiquement considéré comme le père légal de l’enfant. C’est également le cas si vous êtes séparés ou divorcés depuis moins de 300 jours. Si vous n’êtes pas mariés, le lien de filiation peut être établi auprès de l’administration communale. Cette reconnaissance officielle doit se faire avec le consentement de la future mère, à partir du 6e mois de grossesse et sur présentation d’un certificat attestant la date présumée d’accouchement. L’ALLOCATION DE NAISSANCE En règle générale, c’est le père ou le co-parent qui, par son activité professionnelle ou son statut social, ouvre prioritairement le droit à l’allocation de naissance et aux allocations familiales. Si ce n’est pas le cas, les allocations familiales peuvent aussi être accordées sur base de l’activité salariée de la mère ou d’une autre personne faisant partie du ménage. Même en cas de naissance hors mariage, la demande d’allocation de naissance peut être introduite par le futur père ou co-parent. Les primes d’allocation de naissance et les formalités à remplir Dès le 6e mois de votre grossesse, vous pouvez introduire une demande d’allocation de naissance auprès de la caisse d’allocations familiales. Cette allocation sera versée à la mère dès le 8e mois de grossesse. Quel est le montant des primes ? Quel que soit votre statut professionnel (salariée, agent de l’État, indépendante ou sans emploi), vous toucherez 1 223,11 € pour un premier enfant et 920,25 € pour la 2 e naissance et les suivantes. En cas de naissance multiple ou d’adoption, vous recevrez 1 223,11 € par enfant. Bon à savoir Depuis le 1er janvier 2015, ces règles sont également valables pour les couples homosexuels (les co-parents). 11 Allocation de naissance : à qui adresser la demande ? Si vous avez déjà un enfant Adressez votre demande à l’organisme qui vous paie les allocations familiales. S’il s’agit de votre premier enfant Adressez-vous au service du personnel de l’employeur du papa ou du co-parent (à la caisse d’allocations familiales partenaire de sa caisse d’assurance sociale, s’il est indépendant) ou de son dernier employeur s’il est en maladie ou au chômage. S’il ne peut ouvrir ce droit, adressez-vous à votre (dernier) employeur. Il vous délivrera le formulaire de demande d’allocation de naissance (modèle E), à compléter par vos soins et par votre gynécologue. Si vous n’exercez aucune activité et que vous ne bénéficiez d’aucun revenu de remplacement via la mutualité ou le chômage : adressez votre demande à l’Agence fédérale pour les allocations familiales (FAMIFED). Contact FAMIFED Tél. : 02-237 21 12 ou 0800 94 434 (appel gratuit). E-mail : [email protected] Site web : www.famifed.be PLUS D’INFORMATIONS DANS LA PARTIE « APRÈS LA NAISSANCE » (VOIR P. 5, « LES ALLOCATIONS FAMILIALES »). 12 © mediaphotos Nos conseils santé Arrêter la cigarette et l’alcool La consommation d’alcool, même à faible dose, peut perturber le développement corporel et neurologique du fœtus et provoquer certains handicaps. Il faut donc essayer de l’éviter au maximum pendant votre grossesse ! Il peut également s’agir d’une bonne motivation pour arrêter le tabagisme. En effet, votre bébé craint l’exposition à la nicotine ainsi qu’aux autres composants toxiques présents dans la fumée de cigarette. Arrêter de fumer permet de réduire les risques de fausse couche, d’accouchement prématuré, d’insuffisance pondérale, de mort subite du nourrisson, d’un retard de croissance et d’affections respiratoires à répétition (telles que l’asthme, la bronchite, la bronchiolite, la pneumonie…) ainsi que les risques liés à d’autres complications. Arrêter cette addiction n’étant pas toujours facile, le Service public fédéral de Santé publique propose un programme de prise en charge de 8 consultations d’accompagnement à l’arrêt pour vous et votre conjoint. Elles sont assurées par votre médecin ou un tabacologue reconnu. Cet accompagnement spécifique prend en charge les 3 dépendances associées au tabagisme : physique, psychologique et comportementale. Ces consultations vous seront partiellement remboursées (jusqu’à 240 €). Surfez sur www.grossessesanstabac.be ou www.fares.be. Vous pouvez également surfer sur www.tabacstop.be ou contacter la ligne Tabac-Stop au 0800 111 00. 13 Quelques précautions à prendre Dès le début de la grossesse (et, si possible, avant même la conception), il est important de prendre une dose quotidienne d’acide folique (ou vitamine B9) pour éviter les risques de malformation du bébé. L’acide folique est une vitamine qui permet de faire croître et de protéger les cellules de l’organisme. Il est donc important d’en parler à votre médecin dès que vous planifiez d’être enceinte. Cette habitude est à garder tout au long de votre grossesse, après la naissance (pendant au moins 4 à 6 semaines) et au cours de l’allaitement. Le cytomégalovirus (CMV) est un virus banal du groupe de l’herpès qui passe généralement inaperçu. Il se transmet essentiellement par les urines et la salive des petits enfants ou des personnes âgées. Chez la femme enceinte non immunisée, le risque peut s’avérer important pour le futur nourrisson (troubles profonds de l’audition, de la vue, du développement psychomoteur). Quant aux maladies de grossesse, une prise de sang vous renseignera rapidement sur votre immunité. S’il s’avère que vous n’êtes pas immunisée, il vous faudra prendre quelques précautions. Voici une liste des maladies de grossesse les plus communes et des conseils pour éviter tout risque pour votre bébé : La toxoplasmose est une maladie causée par un parasite véhiculé principalement par les chats. Il se retrouve dans leurs selles et peut ainsi contaminer l’herbe, la terre ou les légumes (dans un potager, par exemple). La listériose passe le plus souvent inaperçue. Cette maladie bactérienne se transmet essentiellement par l’alimentation et peut avoir des conséquences importantes pour le fœtus (fausse couche, accouchement prématuré, mort in utéro...) ou le nouveau-né (septicémie, méningite...). 14 © Zoranm Généralement anodine, la toxoplasmose peut avoir des conséquences importantes sur le fœtus lorsque la future maman est contaminée pendant la grossesse (fausse couche, retard mental, risque de mal-voyance...). Les précautions à prendre pour éviter tout risque de contamination La toxoplasmose © mikanaka s ,AVEZVOUS SOIGNEUSEMENT LES MAINS AVANT CHAQUE REPAS surtout après avoir manipulé de la viande saignante ou de la terre. s -ANGEZDELAVIANDETRÒSCUITEÏVITEZLAVIANDESAIGNANTE la charcuterie crue, fumée et salée. s ,AVEZ Ì GRANDE EAU TOUS LES ALIMENTS SOUILLÏS DE TERRE surtout s’ils doivent être consommés crus (salades vertes, légumes, fruits non épluchés…). s ³VITEZLESCONTACTSAVECLESCHATSCONlEZÌDAUTRES la tâche de les nourrir et de changer leur litière. La listériose © Choreograph s ³VITEZLELAITCRUETLESFROMAGESÌPÊTECRUEENLEVEZ la croûte des fromages et évitez les fromages râpés). s ³VITEZ LES CHARCUTERIES ARTISANALES RILLETTES PÊTÏ foie gras…). s ³VITEZLEPOISSONFUMÏLESCOQUILLAGESCRUSLETARAMA le surimi, etc. s .ETTOYEZBIENLESLÏGUMESCRUSETLESHERBESAROMATIQUES s ,AVEZVOUS SOIGNEUSEMENT LES MAINS AINSI QUE LES ustensiles de cuisine, après avoir manipulé de la viande saignante. © Corbis Le cytomégalovirus s ,AVEZVOUSBIENLESMAINSAVECDUSAVONAPRÒSCHAQUE contact avec un enfant, surtout si vous l’avez mouché ou changé, ou si vous avez essuyé sa salive. s .EGOßTEZJAMAISSONBIBERONNEMETTEZPASSATÏTINE en bouche et ne mangez pas avec ses couverts. s 3IVOUSTRAVAILLEZENCONTACTDIRECTAVECDESENFANTS vous pouvez bénéficier d’une mesure d’écartement (voir aussi en page 9 : « L’écartement en cas de milieu à risque »). 15 Vos droits et les formalités administratives Le congé de maternité Que vous soyez salariée, demandeuse d’emploi ou indépendante, vous avez droit en tant que future maman à un congé de maternité. Ce congé vous permettra de vous préparer à l’accouchement, de vous reposer après la naissance et de passer du temps avec votre bébé. Bon à savoir Si vous travaillez comme intérimaire ou à temps partiel, contactez votre conseiller mutualiste pour vérifier si vous avez droit au congé de maternité, d’adoption ou à l’écartement. Il faut en effet justifier d’un nombre de jours de travail suffisant avant l’arrêt de travail pour y prétendre. 16 LA DURÉE DU CONGÉ DE MATERNITÉ Le congé de maternité a une durée de 15 semaines pour la travailleuse salariée (19 semaines en cas de naissance multiple) et de 8 semaines pour la travailleuse indépendante (9 semaines en cas de naissance multiple). Il se divise en 2 périodes de repos : le repos prénatal (avant l’accouchement) et le repos postnatal (à partir du jour de l’accouchement). POUR LE REPOS POSTNATAL, VOIR AUSSI P. 8 DE LA BROCHURE « NAÎTRE PARENTS. APRÈS LA NAISSANCE ». © NikiLitov Bientôt l’accouchement… Si vous êtes demandeuse d’emploi, vous n’êtes plus considérée comme demandeuse d’emploi pendant le repos de maternité et vous devez encoder des «M» sur votre carte de pointage. Le repos postnatal obligatoire est de 9 semaines après l’accouchement. Il commence le jour de l’accouchement et sera éventuellement prolongé par les jours ou les semaines du repos prénatal qui n’ont pas été pris avant la naissance. Vous êtes salariée * demandeuse d’emploi En cas d’une seule naissance Vous avez droit à 15 semaines de congé maternité Quand démarre le repos prénatal ? Si vous avez travaillé jusqu’au jour de votre accouchement, le repos postnatal commence le lendemain du jour de l’accouchement. Dans ce cas, votre repos durera 14 semaines. Le repos prénatal débute, à votre demande, au plus tôt 6 semaines avant la date présumée de l’accouchement et, au plus tard, 1 semaine avant cette même date. La dernière semaine du repos prénatal est obligatoire : vous devez interrompre toute activité ou le chômage 7 jours calendrier avant la date présumée de l’accouchement. Bon à savoir Si votre repos de maternité a été précédé d’une incapacité de travail ayant débuté plus de 6 semaines avant la date de votre accouchement (l’écartement en cas de milieu à risque n’entre pas en ligne de compte), vous avez la possibilité de demander la prolongation d’une semaine du repos postnatal. Pour plus d’informations à ce sujet, consultez votre conseiller mutualiste. Les 5 autres semaines du repos prénatal sont facultatives. Vous êtes libre de les prendre avant l’accouchement ou de les reporter, totalement ou partiellement, après votre congé postnatal. ATTENTION, vous ne pourrez pas reporter les jours d’incapacité de travail pour raison de maladie ou d’accident qui surviendront durant les 6 semaines qui précèdent l’accouchement ! * Ouvrière, employée dans le secteur privé ou dans le secteur public mais non nommée. Le repos postnatal dure minimum 9 semaines après l’accouchement. Il commence le jour de l’accouchement et sera éventuellement prolongé par les jours ou les semaines du repos prénatal qui n’ont pas été pris avant la naissance (pour faire un total de 15 semaines maximum). © Corbis Combien de temps dure le repos postnatal ? 17 En cas de naissance multiple (jumeaux, triplés…) Vous avez droit à 19 semaines de congé maternité les semaines du repos prénatal qui peuvent être reportés. Ce repos peut être prolongé de 2 semaines complémentaires à demander auprès de votre employeur et de votre mutualité (pour faire un total de 19 semaines maximum). Quand démarre le repos prénatal ? Bon à savoir Le repos prénatal débute, à votre demande, au plus tôt 8 semaines avant la date présumée de l’accouchement et, au plus tard, 1 semaine avant cette même date. La dernière semaine du repos prénatal est obligatoire avant l’accouchement. Les 7 autres semaines sont facultatives et peuvent être prises avant ou après la naissance. Pendant la période des 6 semaines (ou 8 en cas de naissance multiple) qui précèdent l’accouchement, certains jours de travail non prestés peuvent être reportés après le repos postnatal à condition que le repos prénatal n’ait pas encore débuté. Par exemple, les congés annuels, les jours fériés légaux, les jours de congé octroyés à l’occasion d’événements familiaux... Combien de temps dure le repos postnatal ? Le repos postnatal dure minimum 9 semaines. Il commence le jour de l’accouchement et sera éventuellement prolongé par les jours ou Vous êtes salariée ou demandeuse d’emploi Une naissance Repos prénatal 6 semaines = 1 semaine obligatoire 5 semaines facultatives Naissance multiple Repos postnatal 9 semaines = 9 semaines obligatoires + le solde du repos prénatal facultatif (max. 5 sem.) Repos prénatal 8 semaines = 1 semaine obligatoire 7 semaines facultatives Repos postnatal 11 semaines = 9 semaines obligatoires + le solde du repos prénatal facultatif (max. 7 sem.) Repos postnatal facultatif 2 semaines 18 Total : 15 semaines Total : 19 semaines Quelques situations particulières Si votre accouchement a lieu avant la date présumée, il est possible que vous perdiez tout ou une partie de la semaine prénatale obligatoire. Dans ce cas, votre repos postnatal ne sera prolongé que par les jours ou les semaines du repos prénatal facultatif qui n’ont pas été épuisés. Si votre accouchement a lieu après la date présumée et que les semaines de repos prénatal ont été épuisées, le repos prénatal sera prolongé jusqu’à la date réelle de l’accouchement. La durée du repos postnatal ne pourra excéder 9 semaines (11 en cas de naissance multiple). Si votre accouchement a lieu pendant une période d’incapacité de travail, le repos prénatal débute 6 semaines avant la date de l’accouchement (8 semaines en cas de naissance multiple) et se termine 9 semaines après (11 semaines en cas de naissance multiple). Dans ce cas, vous pouvez également demander 1 semaine de congé postnatal supplémentaire. Vous avez des questions à ce sujet ? Rendez-vous en agence ou passez un coup de fil (gratuit) au 0800 10 9 8 7. Nos conseillers sont à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. Le repos de maternité normal se compose de : 3 semaines de repos obligatoire, dont 1 semaine avant et 2 semaines après la naissance 5 semaines de repos facultatif En cas de naissance multiple Vous avez droit à un congé maternité de 3 à 9 semaines (moyennant le respect de certaines conditions) Le repos de maternité normal se compose de : 3 semaines de repos obligatoire, dont 1 semaine avant et 2 semaines après la naissance 6 semaines de repos facultatif En cas de naissance simple ou multiple, quand démarre le repos prénatal ? Vous pouvez prendre une partie du repos facultatif entre la 3 e semaine de repos obligatoire et le 7e jour avant la date présumée de l’accouchement (ce sont au maximum 2 semaines facultatives qui font partie des 5 semaines de repos facultatif). Vous êtes indépendante ou conjointe aidante En cas de naissance simple ou multiple, combien de temps dure le repos postnatal ? En cas d’une seule naissance Les 5 semaines de repos facultatif (ou leur solde) peuvent également être prises par période de 7 jours calendrier comme repos postnatal, et ce jusqu’à 23 semaines après l’accouchement. Vous avez droit à un congé maternité de 3 à 8 semaines (moyennant le respect de certaines conditions) 19 © Istockphoto.com Vous êtes indépendante ou conjointe aidante Une naissance Repos obligatoire (3 semaines) = 1 semaine avant la naissance 2 semaines après la naissance Naissance multiple Repos facultatif (maximum 5 semaines) = Période prénatale : Possibilité de démarrer le repos de maternité 1 ou 2 semaines avant la période obligatoire Période postnatale : Possibilité de prendre les semaines facultatives non prises via une ou plusieurs périodes de 7 jours calendrier dans les 23 semaines qui suivent la naissance 20 Total : de 3 à 8 semaines Repos obligatoire (3 semaines) = 1 semaine avant la naissance 2 semaines après la naissance Repos facultatif (maximum 6 semaines) = Période prénatale : Possibilité de démarrer le repos de maternité 1 ou 2 semaines avant la période obligatoire Période postnatale : Possibilité de prendre les semaines facultatives non prises via une ou plusieurs périodes de 7 jours calendrier dans les 23 semaines qui suivent la naissance Total : de 3 à 9 semaines LES DÉMARCHES POUR OBTENIR LES ALLOCATIONS DE MATERNITÉ Vous êtes fonctionnaire nommée : Durant toute la durée du congé de maternité, votre organisme public paie vos indemnités. Vous continuerez donc à percevoir votre salaire à 100 %. Les allocations de maternité sont prises en charge par la mutualité dès le premier jour de votre congé de maternité, sauf si vous êtes fonctionnaire nommée. Vous êtes indépendante ou conjointe aidante : L’indemnité de maternité s’élève à 449,32 € brut par semaine. Il s’agit d’un montant forfaitaire lié à l’index, à multiplier par le nombre de semaines de repos de maternité. Combien allez-vous toucher ? Vous êtes salariée ou demandeuse d’emploi : reportez- vous au tableau ci-dessous selon votre situation (avec ou sans contrat de travail). ATTENTION, pour les travailleuses salariées et les demandeuses d’emploi, un précompte professionnel (impôt direct) de 11,11 % est perçu sur toutes les indemnités versées par la mutualité. Cependant, certaines situations ne sont pas soumises à ce précompte qui, s’il est prélevé sur vos indemnités, sera visible sur la lettre accompagnant le premier paiement des indemnités. ATTENTION, en cas de naissance multiple, 1 semaine supplémentaire est accordée. L’allocation augmente alors d’un montant de 449,32 € brut. Du 31e jour à la fin du repos de maternité Périodes Du 1er au 30e jour Travailleuses ou travailleuses en incapacité de travail sous contrat de travail (ouvrières, employées) 82 % du salaire brut non-plafonné 75 % du salaire brut plafonné (*) Travailleuses en incapacité de travail ou en invalidité qui ne sont plus sous contrat de travail 79,5 % du salaire brut plafonné (*) 75 % du salaire brut plafonné (*) Demandeuses d’emploi Allocation de chômage + 19,5 % Allocation de chômage + 15 % Personnel définitif Salaire à 100 % par l’employeur Salaire à 100 % par l’employeur Agents de l’état et ouvrières ayant un statut de temporaires, agents contractuels et A.C.S., enseignantes temporaires 82 % du salaire brut non-plafonné 75 % du salaire brut plafonné (*) Secteur public (*) Salaire brut plafonné : 133,2973 € (au 1er janvier 2016). Un précompte professionnel de 11,11 % est perçu sur toutes les indemnités versées par la mutualité depuis le 1er janvier 2004. 21 Vous avez dû arrêter le travail pour écartement bien avant le début de votre repos prénatal : Vous serez indemnisée par la mutualité dès le premier jour d’arrêt de travail à raison de 78,237 % du dernier salaire mensuel brut plafonné. En cas de fausse couche, prenez sans tarder contact avec le service Indemnités de votre mutualité. Bon à savoir Les indemnités de repos de maternité sont payées à raison de 6 jours par semaine. Elles ne peuvent pas être cumulées : s AVECUNEINDEMNITÏDEPRÏAVIS s AVECDESCONGÏSPAYÏS s AVEC LA RÏMUNÏRATION DIFFÏRÏE PAYÏE aux enseignants temporaires s AVECDAUTRESINDEMNITÏSLÏGALES Vous êtes salariée : Dès réception de votre certificat, la mutualité vous fera parvenir : s une feuille de renseignements d’indemnités à compléter par vos soins. La mutualité contactera directement votre employeur pour obtenir les informations nécessaires. s une carte à compléter par l’employeur et à renvoyer lors de la reprise du travail. Sachez que votre employeur a également la possibilité de transmettre directement cette information par voie électronique à votre mutualité. ATTENTION, n’oubliez pas d’envoyer également un certificat médical à votre employeur si vous travaillez. Et si vous avez changé d’employeur ou de statut professionnel récemment, signalezle lors de l’envoi de votre certificat médical. Quelles sont les démarches administratives à remplir pour en bénéficier ? Dès que vous cessez le travail ou le chômage, vous devez faire parvenir au médecin-conseil de la mutualité un certificat médical précisant le début du repos de maternité ainsi que la date présumée de l’accouchement. © vadimguzhva ATTENTION, quel que soit votre statut, ne tardez pas à renvoyer à votre mutualité la feuille de renseignements que vous aurez complétée afin qu’elle puisse procéder au paiement. Par ailleurs, n’oubliez pas d’envoyer l’attestation de naissance à votre mutualité au plus tôt ! 22 Vous êtes au chômage : Dès réception de votre certificat, la mutualité vous fera parvenir : s une feuille de renseignements d’indemnités à compléter par vos soins. La mutualité contactera directement votre organisme de paiement des allocations de chômage pour obtenir les informations nécessaires. s une carte à compléter par l’organisme de paiement des allocations de chômage et à renvoyer lors de la reprise du chômage ou du travail. Sachez que votre organisme de paiement des allocations de chômage a également la possibilité de transmettre directement cette information par voie électronique à votre mutualité. ATTENTION, vous ne devez donc pas envoyer de certificat médical à votre syndicat ou à la CAPAC, mais vous devrez leur remettre votre carte de contrôle en y indiquant, par la lettre M (comme maladie), la date à partir de laquelle vous êtes en repos prénatal. Ainsi, le Forem ou Actiris sera informé de votre congé de maternité. Vous êtes indépendante ou épouse aidante : Vous devez introduire une demande d’allocation de maternité auprès de votre mutualité en mentionnant la date de début de repos de maternité et le nombre de semaines facultatives du repos de maternité que vous prendrez, ainsi qu’une déclaration de cessation totale d’activité durant la période de repos demandée. Un certificat médical doit y être joint en indiquant la date présumée de l’accouchement. ATTENTION, vous avez droit à l’allocation de maternité dès lors que vous êtes en ordre de cotisations sociales et que vous avez accompli un stage de 6 mois qui précède le repos de maternité. En tant qu’indépendante, vous devez aussi être affiliée auprès d’une Caisse d’assurances sociales pour travailleurs indépendants (CASTI). Vous souhaitez prolonger votre congé de maternité ? Si vous envisagez d’allaiter votre enfant et /ou de prolonger votre congé de maternité, sachez qu’il existe diverses possibilités : le congé d’allaitement prophylactique, le congé d’allaitement sans solde, le congé parental... Ces congés doivent être demandés 2 à 3 mois à l’avance. CONSULTEZ LA SECONDE PARTIE DE CETTE BROCHURE : « NAÎTRE PARENTS. APRÈS LA NAISSANCE ». Bon à savoir En tant qu’indépendante, et si vous êtes en ordre de mutuelle, vous percevrez un premier paiement couvrant les 3 semaines de repos obligatoire à condition d’en faire la demande. Les semaines facultatives du repos de maternité vous seront payées à la réception de l’avis de reprise d’activité professionnelle ou d’une déclaration sur l’honneur de non-reprise d’activité si vous ne reprenez pas le travail dès la fin du repos de maternité. Ce document est à envoyer à la mutualité dans les 2 jours qui suivent votre reprise d’activité. 23 La déclaration d’admission à l’hôpital Si vous prévoyez d’accoucher à l’hôpital, prenez le temps de vous informer sur la liste et les prix des produits et services pratiqués à l’hôpital. Le choix d’une chambre individuelle engendre en effet des suppléments qu’il vaut mieux connaître à l’avance. Un document appelé « déclaration d’admission » vous sera remis lors de l’arrivée à l’hôpital mais il peut aussi être demandé à l’avance. Établi en double exemplaire (un pour l’hôpital et un autre pour vous), il reprend les informations financières relatives à votre hospitalisation et vous permet de mieux identifier les prestations médicales qui, en fonction du type de chambre (individuelle ou double) et des suppléments d’honoraires, auront un impact plus ou moins important sur la facture finale. Prendre le temps de vous informer avant l’accouchement est important avant de signer ce document, demandez donc de recevoir ce formulaire à l’avance. Par la suite, conservez bien l’exemplaire qui vous est destiné : il pourra vous être utile en cas de contestation de la facture. En cas d’admission en urgence et si votre état de santé ne vous le permet pas, le formulaire pourra être signé par l’un de vos proches ou plus tard par vous. En attendant, l’hôpital pratiquera le tarif de la chambre commune. ATTENTION, la déclaration d’admission ne permet pas de connaître à l’avance le montant exact de la facture car il ne s’agit pas d’un devis. Certains frais n’étant pas prévisibles, elle ne permet donc pas d’estimer le montant exact qui vous sera facturé. 24 Certains frais non médicaux ou les frais qui ne sont pas prévisibles (notamment les dépenses liées à d’éventuelles complications), ne sont pas listés alors qu’ils peuvent être partiellement ou totalement à votre charge. Ils peuvent aussi s’avérer très élevés. Bon à savoir Certaines maternités demandent de réserver une chambre quelques semaines avant la date prévue de la naissance. Il est aussi utile de savoir que la plupart des maternités demandent de payer un acompte à l’entrée pour un séjour en chambre individuelle. Lors de votre arrivée à l’hôpital, dans le cas où l’on vous demande si vous avez une assurance hospitalisation, vous n’êtes pas tenu de le dire. Mais il peut être opportun de mentionner que votre assurance ne couvre qu’un pourcentage limité des frais. Si votre facture d’hospitalisation pose problème, contactez le service de défense des membres de la MC. Il vous aidera en cas de surcoûts injustifiés. Surfez sur www.mc.be ou contactez gratuitement le 0800 10 9 8 7. Vous souhaitez comparer les pratiques tarifaires des hôpitaux de notre pays ? Surfez sur www.mc.be/comparer-hopitaux pour accéder à un module de calcul qui vous permettra de comparer, par exemple, les tarifs pratiqués par les hôpitaux pour les services de maternité. Vous pouvez également appeler gratuitement le 0800 10 9 8 7 pour nous demander de réaliser cette comparaison pour vous. © kupicoo Nos conseils santé Le diabète gestationnel Appelé aussi « diabète de grossesse », le diabète gestationnel est dû à une intolérance aux glucides entraînant un excès de sucre dans le sang. Comme pour le diabète, il peut passer inaperçu ou présenter des symptômes identiques, à savoir : soif intense, urines abondantes, grande fatigue… Chez la femme enceinte, il survient vers la fin du 2e trimestre et peut se développer uniquement le temps de la grossesse (puis disparaître) ou révéler un diabète antérieur. Dans tous les cas, le diabète gestationnel doit être surveillé et traité car il comporte un risque pour la maman (hypertension artérielle, prise de poids, œdèmes…) et pour son bébé (poids trop important à la naissance, détresse respiratoire, accouchement prématuré…). Un dépistage par une prise de sang à jeun sera réalisé par votre médecin. Si le résultat s’avère positif, le diabète gestationnel se traitera généralement par une modification des habitudes alimentaires et une bonne hygiène de vie (repos, sommeil et activité physique). Le suivi de votre grossesse sera alors adapté à vos besoins spécifiques et à ceux de votre enfant par l’accompagnement chez un diététicien par exemple. Éviter les maux de dos Le mal de dos est la douleur la plus fréquente chez la femme enceinte, surtout en fin de grossesse. C’est normal car le corps se modifie et avec le temps, bébé devient plus lourd à porter. Les conseils de votre kinésithérapeute, votre ostéopathe ou de votre acupuncteur vous seront précieux pour limiter les douleurs dorsales et améliorer votre confort au quotidien. Bon à savoir La MC intervient à concurrence de 10 € par séance d’ostéopathie, de chiropraxie et d’acupuncture (max. 7 séances par an, toutes disciplines confondues). 25 Pour vous soulager, voici déjà quelques conseils clés en main Essayez de maintenir votre dos bien droit. Préférez les chaussures plates. Éviter de rester longtemps debout sans bouger. Dormez sur un matelas ferme. Basculez régulièrement le bassin vers l’avant pour éviter de vous cambrer (en particulier lorsque vous vous asseyez, ramassez un objet ou si vous vous penchez…). 26 © iStock Le grand jour est arrivé... Félicitations ! VOUS N’ÊTES PAS ENCORE MEMBRE DE LA MUTUALITÉ CHRÉTIENNE ? Pour changer de mutualité, rien de plus simple : contactez-nous et nous nous chargeons de tout ! www.mc.be MUTU A L IT E CHRE TIENN E La solidarité, c’est bon pour la santé. QU’Y A-T- IL DE PIRE QU’ÊTRE HOSPITALISÉ ? NE PAS AVOIR LES MOYENS DE L’ ÊTRE. C’EST POURQUOI NOUS AVONS CRÉÉ HOSPI SOLIDAIRE, UNE COUVERTURE HOSPITALISATION DÉJÀ COMPRISE DANS VOTRE COTISATION. Hospi solidaire de la Mutualité chrétienne est une couverture hospitalisation ouverte à tous et sans questionnaire médical. Elle couvre gratuitement toute la famille (sans franchise jusqu’à 18 ans). Elle est accessible sans stage d’attente, y compris pour les femmes enceintes. Elle continue à couvrir ceux qui partent à la retraite ou se retrouvent sans travail. Bref, avec la Mutualité chrétienne, vous avez l’assurance de ne pas vous sentir démuni face aux coûts d’une hospitalisation. Découvrez également Hospi +, Hospi +100 et Hospi +200, les assurances hospitalisation adaptées à vos besoins et à votre budget. Infos : 0800 10 9 8 7 - www.mc.be/hospitalisation Cette assurance intervient aussi Hospi solidaire garantit (en chambre commune ou double) pour les suppléments d’honoraires réclamés en chambre commune ou double par les médecins non conventionnés. Les remboursements sont alors limités à une fois le tarif officiel (barème de l’assurance obligatoire). Seuls les frais de téléphone et les suppléments liés à la chambre particulière ne sont pas couverts. Conditions au 1er janvier 2015 à concurrence de 10,90 € dans les frais du dépistage de surdité chez le nouveau-né pour 6,20 € par jour pour la personne qui accompagne un patient dans sa chambre jusqu’à 15 € par jour pour le parent qui accompagne l’enfant dans sa chambre un forfait de 150 € pour les accouchements à domicile ou dans une maison de naissance agréée par la MC de ne jamais payer plus de 550 € de franchise annuelle, quel que soit le nombre d’hospitalisations par an (sans franchise pour les moins de 18 ans) pour toute votre famille une prise en charge des frais d’hospitalisation après application d’une franchise de 275 € par hospitalisation classique et de 150 € par hospitalisation de jour pour toute votre famille (*) Jusqu’ à ses 18 ans et à condition que le titulaire (la personne à charge de laquelle est l’enfant) soit affilié à la MC et en ordre de cotisations. Dès sa naissance, votre enfant bénéficie automatiquement et sans franchise d’Hospi solidaire (*). Ses frais d’hospitalisation en chambre commune ou double sont pris en charge, tant pour une hospitalisation classique que pour une hospitalisation de jour sans questionnaire médical, ni limite d’âge, ni exclusion sans aucun stage d’attente, même en cas de grossesse Pour évaluer le montant de vos frais d’hospitalisation, surfez sur www.mc.be/ comparer-hopitaux. Vous y trouverez un module de calcul qui vous permet d’évaluer le montant de vos frais d’hospitalisation selon votre situation personnelle et l’hôpital où vous accoucherez. Cet outil précieux orientera peut-être votre choix en matière d’hospitalisation ! Vous pouvez également obtenir cette comparaison en appelant gratuitement le 0800 10 9 8 7. Bon à savoir En savoir plus ? Contactez le 0800 10 98 7 (appel gratuit) ou surfez sur www.mc.be/hospitalisation vous offre une tranquillité assurée si vous souhaitez séjourner en chambre individuelle et si vous désirez une prise en charge de vos frais médicaux et paramédicaux avant et après l’hospitalisation vous permet de maîtriser vos frais hospitaliers à prix modéré. Cette assurance est idéale si vous souhaitez séjourner dans une chambre commune ou double et bénéficier de remboursements complémentaires à ceux offerts par Hospi solidaire Hospi +100 ou Hospi +200 Hospi + Pour une prise en charge encore plus importante de vos frais hospitaliers Une couverture hospitalisation automatiquement comprise dans votre cotisation Vous pouvez souscrire Les assurances hospitalisation de la MC Hospi solidaire Des assurances hospitalisation pour toute la famille Demandeuse d’emploi Indépendante Si vous accouchez à l’hôpital, demandez de recevoir le formulaire d’admission à l’avance pour connaître les prix des produits et services qui y sont pratiqués ou consultez les conditions d’admission sur le site web de l’hôpital. Si vous souhaitez prolonger votre congé de maternité en prenant un congé parental ou autre, prévenez au plus tôt votre employeur. Le congé de maternité prénatal : prévenez au plus tôt la mutualité de la date à laquelle vous souhaitez commencer votre congé. Le congé de maternité prénatal : prévenez au plus tôt votre employeur ou le Forem/Actiris (si vous êtes demandeuse d’emploi) ainsi que la mutualité de la date prévue de l’accouchement. Pour bénéficier des allocations de maternité, faites parvenir à la mutualité une déclaration de cessation totale d’activité durant la période de repos demandée. Pour bénéficier des allocations de maternité, faites parvenir au médecin-conseil de la mutualité un certificat médical précisant le début du repos de maternité et la date présumée de l’accouchement. Dès le 6 e mois de grossesse, vous pouvez introduire une demande d’allocation de naissance auprès de la caisse d’allocations familiales. Cette demande peut aussi se faire après l’accouchement. Si vous et votre partenaire n’êtes pas marié(e)s, demandez à établir le lien de filiation auprès de votre administration communale, dès le 6 e mois de grossesse. Inscrivez votre enfant dans un milieu d’accueil agréé dès le 4 e mois de grossesse. Si vous êtes malade, inscrivez « M » sur votre carte de pointage. Prévenez votre employeur que vous êtes enceinte le plus rapidement possible. En fonction de votre milieu professionnel (exemple : milieu à risque) ou si vous pensez être dans les conditions pour un écartement, demandez à votre employeur de prendre rendez-vous auprès de la médecine du travail. Vérifiez auprès de votre médecin quelles sont les maladies de grossesse présentant un risque pour votre bébé. Vérifiez à quel remboursement des soins vous avez droit selon le type d’assurance hospitalisation que vous avez souscrite. Avant l’arrivée de bébé Salariée Votre check-list. Récapitulatif des principales démarches Vous avez d’autres questions ? Rendez-vous en agence ou passez un coup de fil (gratuit) au 0800 10 9 8 7. Nos conseillers sont à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. Si votre enfant fréquente la crèche ou une accueillante, vous pouvez déduire les frais qui y sont liés dans votre déclaration d’impôt. Dès que votre enfant atteint l’âge de 2 mois, commencez la série de vaccins obligatoires. Trouvez une consultation ONE proche de chez vous et confirmez l’inscription de votre enfant dans le milieu d’accueil. Envoyez la facture d’hospitalisation à votre assureur (si vous avez une assurance hospitalisation privée) ou à la mutualité, avec le document « Demande d’intervention » complété pour rembourser vos frais d’hospitalisation (l’intervention de la MC sera variable selon la couverture choisie). Le congé de naissance : le papa ou le co-parent doit en avertir sans tarder son employeur et lui fournir une copie de l’acte de naissance. Il doit ensuite introduire une demande auprès de sa mutualité pour bénéficier des indemnités. Pour mettre fin à votre congé postnatal, faites compléter l’attestation de reprise de travail ou de chômage par votre employeur. Renvoyez ce document à votre mutualité. Pour mettre fin à votre congé postnatal, complétez l’attestation de reprise du travail ou de chômage. Renvoyez ce document à votre mutualité. Remettez l’extrait d’acte de naissance de votre enfant à la mutualité pour déterminer la date de fin de votre congé de maternité. Cet extrait vous permettra également de l’inscrire à la mutualité et de demander la prime de naissance. Pour bénéficier des allocations familiales, envoyez à l’organisme qui les paie l’attestation délivrée par l’administration communale au moment de la déclaration de naissance. Déclarez la naissance de votre enfant dans les 15 jours qui suivent l’accouchement auprès du service de l’état civil de la commune où il est né. Attention, certaines de ces démarches peuvent concerner le père ou le co-parent si vous êtes en couple ! Après la naissance © Istockphoto.com un service d’aide et de soins à domicile (aides familiales et ménagères, infirmières…). Plus d’infos sur www.mc.be/domicile pour vous, une intervention pour tout type de contraceptif (jusqu’à 40 € par an) des séjours, stages et plaines pendant les vacances, classes vertes, de neige ou de mer… une intervention à raison de 10 € par séance ou bilan logopédique (max. 75 séances non remboursées par l’Inami) une intervention dans le renouvellement et l’achat de lunettes et verres une intervention pour les enfants de 0 à 18 ans qui pratiquent une activité physique du matériel de puériculture : location ou achat de matériel adapté aux petits enfants et aux mamans une intervention pour des séances de psychomotricité (jusqu’à 750 € par an) une intervention de 25 % pour tout médicament homéopathique (jusqu’à 175 € par bénéficiaire et par an) une intervention dans les frais d’ostéopathie, d’acupuncture et de chiropraxie (jusqu’à 70 € par an) jusqu’à 25 € /an pour couvrir le coût des vaccins restant à votre charge des soins de santé 100 % remboursés de 0 à 18 ans (à condition d’ouvrir un DMG chez votre médecin généraliste. Gratuit avant le 1er anniversaire de votre enfant !) un service de garde d’enfants malades (10 premiers jours gratuits par enfant/an) des cadeaux de naissance offerts par votre mutualité régionale une intervention pour le dépistage de la surdité chez le nouveau-né une prime de naissance ou d’adoption Hospi +, Hospi +100 ou Hospi +200, des assurances pour une prise en charge plus étendue de vos frais d’hospitalisation. Le stage d’attente n’est que de 6 mois, même en cas de grossesse ! Plus d’infos sur www.mc.be/hospitalisation Hospi solidaire, une couverture hospitalisation pour toute la famille automatiquement comprise dans votre cotisation 150 € par accouchement à domicile ou dans une maison de naissance agréée par la MC une intervention pour des consultations d’aide au sevrage tabagique (jusqu’à 240 € pour 8 séances max.) l’accompagnement par une sage-femme 9 séances de kiné périnatale, hors hospitalisation un forfait de 250 € par cycle de traitement pour la fécondation in vitro La MC est à vos côtés avant, pendant et après la naissance Préparer l’arrivée de bébé Le grand jour ! Votre enfant grandit Et aussi… un séjour gratuit pour femmes enceintes dans les hôtels Intersoc. Infos et conditions sur www.intersoc.be Dento solidaire, une couverture en soins dentaires pour toute la famille automatiquement comprise dans votre cotisation Dento +, l’assurance en soins dentaires de la MC, vous garantit une prise en charge encore plus importante des frais dentaires de vos enfants (gratuit jusqu’à 7 ans) ! Plus d’infos sur www.mc.be/dento Contactez un conseiller mutualiste pour vous informer sur les autres avantages offerts par la MC dans votre région ! SE PAYER UNE BRONCHITE, ÇA PEUT ARRIVER. NE PAS POUVOIR PAYER LES SOINS, JAMAIS. C’EST POURQUOI NOUS REMBOURSONS À 100 % LES SOINS DE SANTÉ DES ENFANTS JUSQU’À 18 ANS. Parce que la santé de vos enfants ne doit jamais dépendre de votre santé financière, la Mutualité chrétienne rembourse intégralement tous les soins des enfants jusqu’à 18 ans. Vos consultations chez les prestataires conventionnés qu’ils soient généralistes, spécialistes (pédiatres, ORL…), orthodontistes, infirmiers ou kinés ne vous coûteront donc rien, y compris à domicile. Pour en bénéficier, il suffit d’ouvrir gratuitement pour vos enfants un dossier médical global chez votre médecin généraliste. Bref, à la Mutualité chrétienne, vous avez l’assurance de ne pas vous sentir démuni face aux problèmes de santé de vos enfants. Infos : 0800 10 9 8 7 - www.mc.be/100pour100rembourses Le sommeil de votre bébé Faites dormir votre bébé sur le dos (son sommeil risque d’être trop profond s’il est positionné sur le ventre), dans une gigoteuse (sac de couchage), avec le visage bien dégagé. Respectez le rythme de sommeil de votre bébé. Ne mettez ni peluche ni oreiller dans son lit. Ne lui donnez pas de médicaments sans prescription du médecin (attention aux sédatifs !). Éviter de fumer dès le début de la grossesse et n’autorisez personne à fumer près de votre bébé. Surveillez le sommeil de votre bébé s’il a beaucoup pleuré juste avant de s’endormir. Faites dormir votre bébé dans une pièce calme, aérée quotidiennement, à une température ambiante de 20° (si le bébé a moins de 2 mois) ou de 18° (si le bébé a plus de 2 mois). Évitez de trop couvrir votre bébé s’il a de la température. Habillez votre bébé en fonction de la température de la pièce. Bon à savoir Dans certains cas, une intervention de la mutualité est prévue pour des tests et du matériel de surveillance. Renseignez-vous auprès de votre conseiller mutualiste. 27 © Christopher Futcher Nos conseils santé La vaccination Il s’agit d’un acte essentiel en termes de prévention santé pour votre bébé. Dès l’âge de 2 mois, vous pouvez commencer la série de vaccins obligatoires, contre la poliomyélite par exemple, ou fortement conseillés, tels que la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la rougeole, la rubéole, les oreillons, l’hépatite B… Renseignez-vous auprès de votre pédiatre ou de l’ONE. 26 Bon à savoir Une intervention jusqu’à 25 € par an et par enfant inscrit à la MC est accordée pour couvrir le coût des vaccins restant à votre charge. Les autres avantages et services de la MC Les avantages et services de la Mutualité chrétienne évoluent tout au long de la croissance de votre enfant. Il pourra en effet bénéficier de l’aide de la MC : En cas d’hospitalisation ; Pour des interventions financières en matière de soins dentaires préventifs, d’orthodontie, de logopédie… Pour participer à des plaines de jeux ou des stages thématiques dès l’âge de 3 ans, organisés par Jeunesse & Santé, partenaire de la MC ; Pour plus d’informations sur les avantages et services de la MC, demandez la brochure « Vos avantages et services » à votre conseiller mutualiste. Vous pouvez aussi en faire la demande en appelant le 0800 10 9 8 7 (appel gratuit) ou en surfant sur www.mc.be. Vos avantages et services 2016 Vos avantages et services 2016 ... Grâce à Infor Santé, le service de promotion de la santé de la MC, vous pouvez également obtenir des informations sur la santé de votre enfant en général (hospitalisation, alimentation, sécurité routière…). Bon à savoir Le service social de votre mutualité est aussi à votre entière disposition : s SI VOTRE SITUATION EST COMPLEXE ET QUE vous désirez être guidé(e) dans les démarches à effectuer pour faire valoir vos droits ou pour obtenir les avantages sociaux prévus dans votre cas. s SI VOUS ÏPROUVEZ LE BESOIN DÐTRE accompagné(e) parce que vous êtes confronté(e) à l’isolement, à la maladie ou au handicap de votre enfant. 25 Les déductions fiscales Les frais de garderie sont déductibles à 100 % des frais réellement payés. Cette déduction, plafonnée à 11,20 € par jour et par enfant, concerne les frais de garde, des activités parascolaires ainsi que des camps et stages de vacances, des plaines de jeux pour les enfants jusqu’à 12 ans (et jusqu’à 18 ans pour les enfants porteurs d’un handicap). Comment en bénéficier ? Bon à savoir La déduction fiscale des frais de garde s’applique aux revenus de la personne qui a l’enfant à sa charge. En cas de séparation ou de divorce, et si la garde est répartie de manière égalitaire, l’avantage fiscal est réparti entre les parents. Cependant, seul le parent ayant l’enfant à charge fiscalement au 1er janvier de l’exercice d’imposition pourra bénéficier de la déduction. Vous pouvez déduire ces montants de vos revenus professionnels lors de la déclaration d’impôts en remettant des documents justificatifs demandés à l’un des prestataires et/ou organismes suivants : À l’institution, à la crèche ou à la personne qui garde votre enfant à condition que celles-ci soient reconnues et contrôlées par l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE) ou par Kind en Gezin. À l’école maternelle ou primaire à laquelle vous payez des frais de garderie ou d’activité parascolaire. À l’institution qui organise le camp ou le stage de vacances à condition qu’elle soit reconnue par les pouvoirs publics locaux, communautaires ou régionaux. © PeopleImages ATTENTION, si l’enfant est sous votre garde ou celle d’un parent, vous bénéficiez d’un relèvement du montant minimum de revenus exonérés d’impôts par enfant de moins de 3 ans. 24 AVOIR UN ENFANT MALADE NE DEVRAIT JAMAIS VOUS RENDRE MALADE. C’EST POURQUOI NOUS VOUS FAISONS BÉNÉFICIER DE 10 JOURS GRATUITS PAR AN DE GARDE D’ENFANTS MALADES. A la Mutualité chrétienne (MC), vous avez droit chaque année à 10 jours gratuits de garde par enfant malade. Un service assuré par des professionnelles de l’enfance et des soins à domicile, joignable 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Pour ne plus jamais avoir à choisir entre votre travail et votre enfant. Infos : 0800 10 9 8 7 - www.mc.be/garde-enfant-malade LE CONGÉ POUR RAISONS IMPÉRIEUSES La garde d’enfants malades Dans le secteur privé, vous pouvez bénéficier de 10 jours de congé non rémunérés par année civile pour raisons impérieuses, notamment lorsque votre présence auprès de votre enfant malade est requise (dans certaines entreprises, certains de ces jours de congé sont payés). Si vous optez pour cette formule et souhaitez compenser ultérieurement la perte de revenu qu’elle entraîne, vous pouvez convenir avec votre employeur d’effectuer les heures ou les jours de prestation à un autre moment. À la MC, vous pouvez bénéficier d’un service de garde d’enfants malades à domicile pour tout enfant de 0 à 12 ans accomplis. Ce service est à votre disposition grâce à la collaboration de la Mutualité chrétienne avec des professionnels de l’enfance et des soins à domicile spécialisés qui mettent à votre disposition un personnel qualifié et encadré. Bon à savoir Pour en bénéficier, vous devez avertir votre employeur de votre absence dans les plus brefs délais et lui remettre une attestation médicale. s LESPREMIERSJOURSSONTENTIÒREMENT gratuits pour tous les membres de la MC en ordre de cotisation s AUDELÌDECESJOURSLA-#VOUSPROpose un prix préférentiel de 12 €/jour, pour un nombre de jours illimité s CESERVICEESTJOIGNABLEJETH s POURTOUTEDEMANDEVOUSRECEVEZUNE réponse dans l’heure s EN CAS DE DISPONIBILITÏ UNE PRISE EN charge est assurée dans les 24 heures au plus tard s UNEPRÏINSCRIPTIONESTPOSSIBLE © Corbis Pour plus d’informations, contactez le 0800 10 9 8 7 ou surfez sur www.mc.be/ garde-enfant-malade. 22 De nombreuses formules existent : interruption de carrière complète durant 12 mois, réduction des prestations de travail à mi-temps durant 24 mois et d’1/5 temps pendant 60 mois, avec ou sans possibilité de prolongation… Pour en savoir plus sur les conditions d’accessibilité, la durée, les montants des différentes formules, vous pouvez contacter le service Réglementation de l’Onem ou le service social de votre mutualité. ATTENTION, l’employeur peut toujours reporter l’exercice de ce droit pour des raisons liées au bon fonctionnement de l’entreprise. Onem Boulevard de l’Empereur, 7 – 1000 Bruxelles Tél. : 02 515 41 11 Site web : www.onem.be LE CONGÉ SANS SOLDE ET LA DÉMISSION Quelles sont les démarches ? Vis-à-vis de l’employeur Vous devez avertir votre employeur par lettre recommandée, 3 mois avant le début du crédit-temps (6 mois avant si l’entreprise compte moins de 20 travailleurs). Cette demande peut également être faite par voie électronique via le portail de la Sécurité sociale (www. socialsecurity.be). Il est possible de demander une interruption du travail salarié ou du chômage pour l’éducation de votre enfant mais le congé sans solde n’est pas un droit. Cela a aussi des conséquences en matière de sécurité sociale, notamment pour l’assurance-chômage et l’Assurance soins de santé et indemnités (il peut cependant exister une convention collective de travail dans certains secteurs ou certaines entreprises qui prévoit ce type de régime). Vis-à-vis de l’Onem Les allocations d’interruption doivent également être demandées par lettre recommandée auprès de l’Onem, au plus tard dans un délai de 2 mois suivant le début du crédit temps. La durée de ce congé est de 6 mois minimum et 3 ans maximum à dater de chaque naissance ou adoption. Pour les travailleuses nommées dans le secteur public, la durée maximale est de 4 ans. Ces périodes sont prolongées lorsque l’enfant est handicapé. © Corbis Si vous démissionnez dans l’intention de vous occuper de votre enfant, vous ne recevrez aucune allocation pendant que vous l’élèverez. Vous conservez cependant votre droit aux allocations pendant une période de 3 ans maximum à partir de la naissance de votre enfant, à condition de vous consacrer pendant 6 mois minimum à son éducation. 21 En cas de réduction des prestations de travail d’1/5 temps, les allocations s’élèvent par mois à 133,45 € bruts ou 179,47 € bruts pour les travailleurs isolés avec 1 ou plusieurs enfants à charge. Bon à savoir Les attestations relatives à la naissance, à l’adoption ou au handicap de l’enfant devront être remises à l’employeur et à l’Onem au plus tard au moment où le congé débute. Le montant de l’allocation est lié à l’index. Il varie selon la formule choisie et le temps de travail (temps plein ou temps partiel). À combien s’élèvent les allocations ? En cas d’interruption de carrière complète Si vous effectuez un travail à temps plein, les allocations s’élèvent à 786,78 € bruts par mois. Pour un emploi à temps partiel, vous percevrez une partie de ce même montant par mois, proportionnellement à la durée de vos prestations de travail. En cas de réduction du temps de travail En cas de réduction du temps de travail à mi-temps, les allocations s’élèvent à 393,38 € bruts par mois. ATTENTION, dans le secteur public, certaines formules de congés donnent droit au maintien de la rémunération à 100 % ou à une allocation de l’Onem. D’autres ne sont pas rémunérées. Consultez le service du personnel de votre employeur ou votre délégation syndicale pour connaître vos droits. LE CRÉDIT-TEMPS Qui peut en bénéficier ? Le crédit-temps constitue un droit pour tous les travailleurs du secteur privé (excepté dans les entreprises qui occupent moins de 10 personnes), à condition d’avoir 2 ans d’ancienneté auprès de l’employeur et 5 ans de carrière professionnelle. Type de congé parental Interruption complète de travail durant 4 mois (en une période continue ou fractionnée par périodes d’1 mois minimum) = 786,78 €/mois 20 Réduction de prestations à mi-temps durant 8 mois (en une période continue ou fractionnée par périodes de 2 mois minimum) = 393,38 €/mois (*) Réduction de prestations à 4/5 e durant 20 mois (en une période continue ou fractionnée par périodes de 5 mois minimum) = 133,45 €/mois (*) Ce montant s’élève à 179,47 €/mois pour les travailleurs isolés qui ont au moins un enfant à charge. (*) Ces allocations peuvent être majorées pour les travailleurs de plus de 50 ans. Pour savoir si vous avez droit à ces allocations majorées, adressez-vous à votre service du personnel ou à l’Onem. Quelles sont les différentes formes de congé parental ? Vous pouvez réduire votre temps de travail à mi-temps Dans le cas où vous travaillez à temps plein, vous pouvez décider de passer à mi-temps durant une période de 8 mois. Ce congé peut être fractionné par période de 2 mois ou un multiple. Vous pouvez réduire votre temps de travail d’1/5 temps Dans le cas où vous travaillez à temps plein, vous pouvez décider de passer à un 4/5 temps durant une période de 20 mois. Ce congé peut être fractionné par période de 5 mois ou un multiple. Vous pouvez arrêter de travailler complètement Que vous travailliez à temps plein ou à temps partiel, vous pouvez interrompre complètement vos prestations de travail pendant 4 mois. Ce congé peut être fractionné par période d’1 mois ou un multiple. Bon à savoir Vous pouvez aussi passer d’une forme de congé parental à une autre (temps plein, mi-temps, 1/5 temps), à condition d’introduire une nouvelle demande. Dans tous les cas, notez que : 1 mois d’interruption complète = 2 mois de réduction du temps de travail à mi-temps = 5 mois de réduction du temps de travail d’1/5 temps. Quelles sont les démarches pour en bénéficier ? Vis-à-vis de l’employeur Vous devez en informer votre employeur 2 ou 3 mois avant la date à partir de laquelle vous souhaitez commencer le congé parental, par lettre recommandée ou par la remise d’un écrit dont l’employeur vous remettra un double signé. Dans ce cas, votre employeur ne peut pas vous refuser le congé mais il peut le reporter jusqu’à 6 mois maximum pour des raisons liées au bon fonctionnement de l’entreprise (il devra dès lors vous le notifier dans le mois qui suit votre demande). Bon à savoir Dès l’introduction de votre demande et jusqu’à 3 mois après la fin du congé parental, vous bénéficiez d’une protection spéciale contre le licenciement. Vis-à-vis de l’Onem Pour percevoir l’allocation d’interruption de carrière, vous devez adresser une demande à l’Onem (Office national de l’Emploi), au plus tard dans un délai de 2 mois suivant le début de votre congé. Pour les travailleurs du secteur privé, cette demande peut également être faite par voie électronique via le portail de la Sécurité sociale (www.socialsecurity.be). Onem Boulevard de l’Empereur, 7 – 1000 Bruxelles Tél. : 02 515 41 11 Site web : www.onem.be 19 Comment bénéficier de ces indemnités ? LE CONGÉ PARENTAL Qui peut en bénéficier ? Les pauses d’allaitement sont indemnisées par la mutualité à concurrence de 82 % du salaire brut non plafonné. Chaque mois, vous devrez remettre : Si vous travaillez dans le secteur privé, vous pouvez suspendre ou réduire vos prestations de travail pour consacrer du temps à votre enfant. Ce droit est valable individuellement pour chaque parent et par enfant, y compris en cas de naissance multiple. À votre employeur Une attestation de la consultation de nourrissons (ONE) ou un certificat médical prouvant l’allaitement. Que vous soyez maman ou co-parent, parents biologiques ou adoptifs, vous pouvez en effet bénéficier d’une interruption de carrière dans le cadre d’un congé parental, à condition d’avoir été lié pendant au moins 12 mois au même employeur par un contrat de travail (au cours d’une période d’un an et trois mois qui précède votre demande). À la mutualité Une attestation mensuelle complétée par votre employeur et vous-même, reprenant le nombre d’heures ou de 1/2 heures de pause et la rémunération horaire brute. Pour en savoir plus sur les congés et les pauses d’allaitement : adressez-vous à votre employeur, à votre syndicat ou au service social de la Mutualité chrétienne. ATTENTION, dans le secteur public, il existe différentes formules de congé. Ce droit sera en effet appliqué différemment selon votre statut. De plus, chaque région (Bruxelles, Wallonie, Flandre), niveau (fédéral, régional, provincial, local) ou secteur (ministères, cheminots…) dispose de son régime propre. Adressez-vous à votre institution pour plus d’informations à ce propos ! Bon à savoir © Corbis Ce congé peut être pris à dater de la naissance ou de la fin du repos de maternité (dans le cas d’une adoption, à partir du jour de l’inscription de l’enfant au registre de la population ou des étrangers) et ce, jusqu’à ce que votre enfant ait atteint l’âge de 12 ans. 18 Ce congé prend cours immédiatement après le repos de maternité et pour une durée maximale de 5 mois après la naissance de votre enfant. Pendant cette période d’écartement, vous recevrez de la mutualité une indemnité de 60 % du salaire mensuel brut plafonné (max. 1760,72 € bruts/mois). Comment bénéficier de ces indemnités ? Vous devez envoyer au service médical de la mutualité : la prescription d’écartement du travail complétée par le médecin du travail une attestation de l’employeur certifiant qu’il est dans l’impossibilité de vous transférer vers un autre poste de travail compatible avec l’allaitement Contactez le SPF Emploi, Travail et Concertation sociale pour connaître les professions et/ou travaux pouvant être néfastes pour le lait maternel ou télécharger la brochure « Devenir parent tout en travaillant » via son site web. Tél. : 02 233 40 23 E-mail : [email protected] Site web : www.emploi.belgique.be Le congé d’allaitement sans solde En tant que travailleuse, vous pouvez prendre un congé d’allaitement sans solde avec l’accord de votre employeur. Vous ne perdez pas vos droits aux soins de santé. Cependant, ce congé n’est pas rémunéré et dure rarement plus longtemps que 3 mois. Bon à savoir Si vous souhaitez prolonger ce congé sur une longue période, consultez votre conseiller mutualiste. La pause d’allaitement En tant que travailleuse salariée du secteur privé ou contractuelle du secteur public. Vous pouvez suspendre votre travail durant la journée pour allaiter votre enfant ou prélever votre lait maternel pendant une période de 9 mois à partir de la naissance de l’enfant. La durée des pauses est d’1/2 heure si vous travaillez à temps partiel (au moins 4 heures/ jour) et d’1 heure (ou 2 × 1/2 heure) à temps plein. Les moments et le lieu de pause (domicile, crèche d’entreprise ou local dans l’entreprise) sont à déterminer en accord avec votre employeur. ATTENTION, pour bénéficier de ce droit, vous devez en informer votre employeur 2 mois à l’avance par lettre recommandée ou par la remise d’un écrit dont le double sera signé par l’employeur. Ce délai peut être réduit de commun accord. Si vous travaillez dans la fonction publique ou dans l’enseignement, consultez votre employeur ou votre syndicat afin de savoir si vous avez droit aux pauses d’allaitement et, si oui, quelles sont les conditions et les modalités de ce droit. 17 Vos droits et les formalités administratives Prolonger votre congé de maternité Si vous envisagez de prolonger votre congé de maternité et/ou d’allaiter votre enfant, sachez qu’il existe diverses possibilités : le congé d’allaitement prophylactique, le congé d’allaitement sans solde, le congé parental… ATTENTION, ces congés doivent être demandés 2 à 3 mois à l’avance ! Pour les demandeuses d'emploi, notez également que la dispense de pointage pour raisons sociales et familiales n'est plus en vigueur depuis le 1er janvier 2015. Bon à savoir Pour toute question relative à votre congé de maternité, n'hésitez pas à contacter votre conseiller mutualiste ! 16 LES CONGÉS ET PAUSES D’ALLAITEMENT Le congé d'allaitement pour raison prophylactique En tant que travailleuse, vous pouvez bénéficier d’un congé d’allaitement si votre travail présente un risque pour votre santé ou celle de votre enfant. Cette mesure de protection s’applique si votre employeur ne peut pas temporairement aménager vos conditions de travail ou vous donner un autre poste. Dans ce cas, adressez-vous au médecin du travail qui vous prescrira un écartement. © Corbis Bébé grandit le sentiment de ne pas « être à la hauteur » ou que l’enfant ne prenne pas assez de lait, la pression sociale ou encore la peur de voir le corps changer. L’obstacle le plus important à un allaitement prolongé est bien sûr la reprise du travail. Une femme qui n’allaite pas son enfant n’est pas une mauvaise mère ! Les laits maternisés sont tout à fait corrects sur le plan nutritionnel. L’allaitement doit être un moment de bonheur partagé et non une obligation faite à contrecœur. Des professionnels sont là pour vous aider et vous rassurer : médecins, sages-femmes, professionnels de l’Office de la Naissance et de l’Enfance, associations de soutien à l’allaitement… www.one.be ou www.infor-allaitement.be. Le baby blues Le baby blues se manifeste différemment d’une personne à l’autre. Il s’agit d’une réaction postnatale relativement fréquente qui peut s’expliquer par la baisse brutale de la concentration en hormones progestatives, très élevée pendant la grossesse, ainsi que par le contrecoup des angoisses précédant l’accouchement, le regret de l’état de grossesse ou la peur de ne pas être à la hauteur. Cette petite déprime atteint entre 30 et 80 % des jeunes mamans mais elle ne dure généralement jamais bien longtemps. La fatigue, les pleurs, les idées tristes et les troubles du sommeil peuvent débuter le 3e jour après l’accouchement, parfois un peu plus tard. Le rôle de l’entourage est primordial à ce moment pour rassurer la jeune maman. Cependant, si cette phase se prolonge et /ou s’intensifie, la dépression se caractérise alors par un sentiment de culpabilité intense ou par la conviction de la jeune maman d’être incapable de s’occuper du bébé. Dans ce cas, il est nécessaire de consulter un spécialiste. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter le service social de l’hôpital ou de la mutualité. Vous pouvez aussi vous adresser à l’ONE. ONE - Office de la Naissance et de l’Enfance Tél. : 02 542 12 11 E-mail : [email protected] Site web : www.one.be La kiné postnatale Durant votre grossesse et lors de l’accouchement, le périnée et les muscles abdominaux sont mis à rude épreuve. Le but des séances de kinésithérapie postnatale est de vérifier l’état du périnée, de le rééduquer si besoin, de renforcer les abdominaux ainsi que de se remettre en forme de manière générale (en cas de problème de dos, par exemple). Ces séances vous éviteront bien des désagréments par la suite, comme par exemple des fuites urinaires dues à l’effort (le rire, la toux…). ATTENTION, après un accouchement, évitez absolument de faire des exercices abdominaux classiques ! Ces séances pourront commencer environ 2 mois après l’accouchement. Votre gynécologue ou votre médecin généraliste pourra vous en informer. Bon à savoir Dans le cadre de l’assurance obligatoire, vous pouvez bénéficier de 9 séances de kiné périnatale (pré et postnatale), hors hospitalisation. Ces séances sont donc remboursées par votre mutualité. 15 © svetikd Nos conseils santé La contraception Après une grossesse se pose rapidement la question de la contraception. Si vous ne souhaitez pas être à nouveau enceinte rapidement, vous devez envisager une méthode contraceptive dès votre retour de la maternité. Les premières règles surviennent généralement 6 à 8 semaines après l’accouchement. Même si vous allaitez, vous n’êtes pas à l’abri d’une nouvelle grossesse car, durant cette période, l’ovulation a repris son cours. Demandez à votre médecin qu’il vous indique la méthode contraceptive adaptée à votre situation. Bon à savoir Quel que soit votre choix, la MC vous rembourse 40 € par an pour tout type de contraceptif féminin ou masculin. Elle intervient également à hauteur de 120 € tous les 3 ans pour un stérilet ou un implant contraceptif. 14 L'allaitement Le choix entre l’allaitement et le biberon doit se réfléchir au fil de la grossesse. Idéalement, l’allaitement maternel est recommandé jusqu’à 6 mois, pour les nombreux avantages que cela offre au bébé : le lait maternel se digère plus facilement, il cause moins d’allergies, il protège contre les infections et s’adapte continuellement aux besoins de votre bébé. L’allaitement a aussi des avantages pour la maman : vous retrouverez plus rapidement votre poids d’origine, pas besoin de préparation ni de biberon, le lait est toujours à bonne température et gratuit, il crée un lien particulier entre la mère et l’enfant, diminue le risque de cancer du sein ou de l’ovaire, ou encore le risque d’ostéoporose après la ménopause. Choisir d’allaiter signifie que la maman prenne soin d’elle, fasse attention à son alimentation et qu’elle se repose suffisamment. Le rôle du partenaire est important car il peut offrir du soutien à la maman dans les moments plus difficiles, en lui garantissant des moments lors desquels elle pourra se reposer, en prenant en charge certains soins du bébé. Mais il y a quelques contre-indications à l’allaitement : certaines maladies de la maman ou de l’enfant, certains médicaments et l’usage de drogues (y compris l’alcool). En outre, de nombreux freins à l’allaitement peuvent se présenter : le stress, Les aides après la naissance DES TITRES-SERVICES GRATUITS POUR LES INDÉPENDANTES Après votre repos de maternité, vous pouvez bénéficier de 105 titres-services gratuits en tant que travailleuse indépendante, aidante ou conjointe aidante. Valables pendant 8 mois, ces chèques vous donnent droit aux services d’une aide-ménagère pendant 105 heures (entretien de la maison, repassage, lessive…). ATTENTION, pour en bénéficier, vous devez répondre à certaines conditions et introduire la demande auprès de votre caisse d’assurances sociales entre le 6 e mois de grossesse et la fin de la 15 e semaine qui suit la date de l’accouchement. Pour plus d’informations, contactez votre conseiller mutualiste ou votre caisse d’assurances sociales. LES AIDES EN CAS DE NAISSANCE MULTIPLE Lors de la naissance de triplés, de quadruplés ou même de quintuplés, vous pouvez obtenir l’aide d’une puéricultrice à temps plein et d’une aide-ménagère à mi-temps jusqu’à ce que vos enfants aient atteint l’âge de 3 ans. Comment obtenir ces aides ? Si vous habitez à Bruxelles, cette aide vous sera accordée si les enfants sont nés en même temps. Dans ce cas, il faut introduire la demande le plus tôt possible auprès de la Maison des Enfants d’Actiris. Maison des Enfants d’Actiris Rue Ullens, 95 - 1080 Bruxelles Tél. : 02 563 21 97 Site web : www.actiris.be Si vous habitez en Région wallonne, vous bénéficiez de cette aide si vos trois enfants ou plus sont nés endéans les 18 mois. Dans ce cas, il faut introduire la demande le plus tôt possible via le CPAS de la commune où vous êtes domiciliée. Une participation financière peut vous être demandée si les revenus nets imposables de votre ménage dépassent un certain plafond. Deux associations proposent des conseils, des informations, des rencontres entre parents, et des adresses utiles : « Naissances multiples » et « Jumeaux - Jumelles ». Certains établissements hospitaliers organisent également des séances d’information sur la naissance multiple. Naissances multiples Avenue Hulet, 17 - 1332 Genval Tél. : 02 652 01 81 Site web : www.naissancesmultiples. asso.be Jumeaux-Jumelles Rue du Travail, 52 - 4420 Montegnée Tél. : 04 234 40 95 E-mail : [email protected] Site web : www.jumeauxjumelles.be Les conditions d’octroi varient selon la région où vous habitez : 13 La facture d’hospitalisation Bon à savoir s ,A-UTUALITÏCHRÏTIENNEESTÌVOSCÙTÏS pour vous expliquer et examiner votre facture d’hospitalisation si vous vous posez des questions ou si vous contestez un des montants de la facture. Des experts et des juristes sont à votre disposition si nécessaire. Pour plus d’informations, appelez gratuitement le 0800 10 9 8 7. s %NCASDEPROBLÒMESlNANCIERSNHÏSITEZ pas à vous adresser au service social de la MC ou de votre commune. s %NÏTANTAFlLIÏEÌLA-#ETENORDREDE cotisation à l’assurance complémentaire, vous bénéficiez automatiquement d’une couverture hospitalisation : Hospi solidaire Dès sa naissance, votre enfant en bénéficie également. Deux mois environ après votre accouchement, vous recevrez la facture de l’hôpital. Tous les frais relatifs à votre hospitalisation doivent y être repris. Il est possible que vous receviez également une note d’honoraires distincte de la facture. Cette note d’honoraires reprend certaines prestations du Conseil médical de l’hôpital et doit être annexée à la facture. Le Conseil médical de l’hôpital peut vous demander de payer la note d’honoraires séparément selon des modalités différentes. Cette facture est à adresser à la Mutualité chrétienne avec le document « Demande d’intervention » complété, daté et signé par vous. La MC procède alors au remboursement de celle-ci. L’intervention de la MC sera variable en fonction du type de couverture choisie. Si vous avez contracté une assurance hospitalisation privée, cette facture doit être adressée à votre assureur. Plus d’infos sur : www.mc.be/hospitalisation. Tous les renseignements relatifs à Hospi solidaire et aux assurances facultatives de la MC sont repris au centre de cette brochure ! Le formulaire de « Demande d’intervention pour la facture d’hospitalisation » est téléchargeable à partir du site www.mc.be (voir « Assurances hospitalisation »). Contactez un conseiller mutualiste pour plus d’informations. © Istockphoto.com Les primes et cadeaux de la MC 12 Lors de la naissance d’un enfant, les parents sont confrontés à de nouveaux frais. En plus de la prime de naissance officielle, la MC vous soutient financièrement en offrant une prime de naissance ou d’adoption. Et pour fêter la naissance de votre enfant, la MC vous offre également des cadeaux de naissance. Renseignez-vous auprès de votre conseiller mutualiste ! Quelles sont les démarches à entreprendre ? En tant que travailleur/se salarié(e) Pour pouvoir bénéficier de ce congé, il faut avertir votre employeur au moins un mois avant le début du congé par l’envoi d’une lettre recommandée ou la remise d’un écrit dont le double sera signé par l’employeur (ce document doit indiquer le début et la fin du congé). Au plus tard à la date où commence le congé, vous devrez transmettre les documents prouvant l’adoption, et si nécessaire, un document prouvant le handicap de l’enfant. Vis-à-vis de votre mutualité, vous devez introduire une demande de congé d’adoption, en précisant la date de début et de fin du congé, ainsi qu’un document prouvant l’inscription de l’enfant au registre de la population ou au registre des étrangers. Éventuellement, vous devrez également remettre à votre mutualité un document attestant du handicap de l’enfant. En tant qu’indépendant(e) La demande doit être introduite auprès de votre mutualité : au plus tôt, le jour de l’introduction de la requête auprès du tribunal compétent (ou à défaut, à partir de la date de signature de l’acte d’adoption) ; au plus tard, le jour d’inscription de l’enfant à votre résidence principale. Toute demande introduite après cette échéance est irrecevable. Bon à savoir Le congé d'adoption ne peut commencer que lorsque l'enfant est inscrit au registre de population ou au registre des étrangers. Quelles indemnités toucherez-vous ? Si vous travaillez dans le secteur privé Pour les travailleurs salariés, les trois premiers jours sont payés par l’employeur à 100 %. Les autres jours sont indemnisés par la mutualité à 82 % du salaire journalier brut plafonné à 133,29 € (soit un montant de 109,26 €), à raison de 6 jours par semaine. Pour les indépendants, l’indemnité de congé d’adoption s’élève à 449,32 € brut/semaine, sur laquelle un précompte professionnel est retenu. Si vous travaillez dans le secteur public Dans le secteur public, il existe différentes formules de congés spécifiques. Certaines donnent droit au maintien de la rémunération à 100 % et d’autres ne sont pas rémunérées. Pour connaître la réglementation exacte, les conditions d’application et les procédures, il est conseillé de vous informer auprès de l’autorité compétente, du chef d’établissement pour les enseignant(e)s ou de votre syndicat. Nos conseillers MC sont disponibles pour répondre à toutes vos questions et pour faciliter vos démarches administratives liées à l’arrivée du nouveau membre de votre famille ! 11 Le congé de naissance Bon à savoir À l’occasion de la naissance de son enfant, le père ou le co-parent (sous contrat de travail) a droit à 10 jours de congé, à prendre dans un délai de 4 mois après l’accouchement. Ces jours peuvent être pris en une fois ou de manière échelonnée. Pour bénéficier des indemnités, le papa ou le co-parent doit introduire une demande auprès de sa mutualité au moyen d’un formulaire de demande que vous pouvez télécharger sur www.mc.be ou obtenir auprès de votre conseiller mutualiste. Pour pouvoir prendre ce congé, le papa ou le co-parent doit en avertir son employeur. Il conserve sa rémunération complète à charge de l’employeur durant les 3 premiers jours. Au cours des 7 jours suivants, il reçoit de sa mutualité une indemnité s’élevant à 82 % du salaire brut plafonné. Un précompte professionnel de 11,11 % est retenu sur les indemnités. Si la filiation paternelle est établie, le papa accompagnera la demande d’un extrait d’acte de naissance. Si la filiation paternelle n’est pas établie, le co-parent accompagnera sa demande des documents suivants : s un extrait d’acte de naissance s un extrait du registre de la population s une déclaration écrite et signée par la maman et le co-parent mentionnant : − que les deux partenaires sont mariés ou cohabitent légalement ensemble ou encore cohabitent de fait sans interruption depuis au moins 3 années avant la naissance, à l’adresse de résidence de l’enfant ; − qu’il n’existe pas de lien de parenté interdisant un mariage ; − que le co-parent est la seule personne à pouvoir bénéficier du congé. 10 Le congé d’adoption Quelle est la durée de ce congé ? Les travailleurs salariés et les indépendants, tant le père que la mère, qui adoptent un enfant ont droit à un congé d’adoption indemnisé. La durée de ce congé dépend de l’âge de l’enfant et de son éventuel handicap : 6 semaines si l’enfant a moins de 3 ans 4 semaines si l’enfant a entre 3 et 8 ans Ces périodes sont doublées si votre enfant est atteint d’un handicap (soit 12 ou 8 semaines). Le congé doit débuter dans les deux mois qui suivent l’inscription de l’enfant au registre de la population ou au registre des étrangers. ATTENTION, contrairement au congé de naissance, il ne peut pas être échelonné ! Vous pouvez choisir de ne pas prendre la totalité des jours auxquels vous avez droit. Cependant, le congé doit durer au moins une semaine ou un multiple d’une semaine. Il prendra fin au plus tard le jour du 8 e anniversaire de l’enfant. des indemnités d’incapacité de travail est interrompu, le cumul de l’indemnité d’incapacité de travail et de l’allocation de maternité n’étant pas autorisé. Quelques situations particulières Vous êtes salariée ou demandeuse d'emploi Si vous êtes hospitalisée, le solde du repos de maternité peut être converti en congé de paternité si le père ou le co-parent le souhaite et pour autant qu’il soit salarié. Il doit en informer son employeur par écrit, avant le début du congé de paternité. Le congé ne peut débuter avant le 7e jour qui suit la naissance de l’enfant. Il se termine à la fin de l’hospitalisation de la mère ou, au plus tard, à la fin du repos de maternité de la mère. Pour cela, il est nécessaire de transmettre une « preuve de reprise du travail » à la mutualité. Si bébé est hospitalisé plus de 7 jours, le repos de maternité peut être prolongé d’une durée égale à la période d’hospitalisation, déduction faite des 7 premiers jours, avec un maximum de 24 semaines. EXEMPLE : Si l’hospitalisation de votre enfant (ou de vos enfants, en cas de naissance multiple) dure 18 jours, votre repos de maternité pourra être prolongé de 11 jours (18 − les 7 premiers jours). Pour que cette prolongation soit indemnisée à concurrence de 75 % du salaire brut plafonné, vous devez remettre à l’employeur et à la mutualité, à la fin de votre congé postnatal, un certificat de l’établissement hospitalier attestant de la période d’hospitalisation de votre ou vos enfant(s). Si vous avez épuisé votre congé prénatal pour cause de maladie, vous pouvez bénéficier d’une semaine supplémentaire (facultative) du repos postnatal après l’accouchement (le repos prénatal dure 6 semaines dans le cas d’une seule naissance et 8 en cas de naissance multiple). Le calcul des 6 semaines se fait sur la date réelle d’accouchement et non sur la date présumée. Pour en bénéficier, faites une demande écrite à la mutualité. Si vous souhaitez reprendre le travail progressivement, vous pouvez demander à travailler à temps partiel les 2 dernières semaines de repos de maternité. Il s’agit de 2 semaines de repos prénatal non prises et reportées à la fin de la période de repos postnatal. Vous reprenez alors progressivement le travail et les 2 semaines de repos de maternité sont communiquées par l’employeur en « jours de congés de repos postnatal ». Ceux-ci doivent être pris dans les 8 semaines du début de la période d’étalement. Pour plus d’informations à ce sujet, consultez votre conseiller mutualiste. Vous êtes indépendante ou conjointe aidante Si bébé est hospitalisé plus de 7 jours, le repos de maternité peut être prolongé déduction faite des 7 premiers jours, avec un maximum de 24 semaines. Pour plus d’informations à ce sujet, consultez votre conseiller mutualiste. 9 Le repos de maternité postnatal L’inscription de votre enfant à la MC Après l’accouchement, vous devez remettre sans tarder l’extrait d’acte de naissance de votre enfant à votre mutualité. Il permettra d’inscrire votre bébé comme enfant à charge d’un parent (titulaire) au choix. Dès ce moment, et si la situation mutualiste du parent est en ordre, les frais médicaux de bébé sont remboursés. Vous recevrez alors des vignettes jaunes au nom de votre enfant. Sa carte ISI+ sera commandée et vous arrivera par courrier, à votre domicile. À partir du jour de l’accouchement, la durée du congé de maternité postnatal dépend de votre statut professionnel et du nombre de naissance (simple ou multiple). Si vous avez des questions à ce propos, vous pouvez contacter un permanent du Service social de la MC. L’extrait d’acte de naissance est indispensable pour déterminer les dates exactes de début et de fin de repos de maternité et pour l’octroi des indemnités de repos postnatal. Le service «Indemnités» de la MC pourra ainsi régulariser votre dossier en fonction de la date de naissance de votre enfant. Il pourra alors procéder au paiement de vos indemnités de repos postnatal et communiquera la date de fin du repos. SUR CE POINT, VOIR « LA DURÉE DU CONGÉ DE MATERNITÉ » (PP. 16 - 20) DE LA PARTIE « VOTRE GROSSESSE PAS À PAS ». Bon à savoir © monkeybusinessimages Repos de maternité et incapacité de travail 8 Si, avant le repos de maternité, vous êtes déjà en incapacité de travail, il vous suffit de transmettre à la mutualité l’extrait d’acte de naissance pour déterminer la période de repos de maternité et pour vous octroyer l’indemnité de maternité. Lorsque vous avez été en incapacité de travail durant la période complète de repos prénatal, vous pouvez demander une semaine supplémentaire de repos postnatal. Si l’accouchement a eu lieu pendant une période d’incapacité de travail, le paiement Adresses utiles AFrAHM asbl Association francophone d’aide aux handicapés mentaux Avenue Albert Giraud, 24 – 1030 Bruxelles Tél. : 02 247 28 21 E-mail : [email protected] Site web : www.afrahm.be Apedaf AViQ Agence pour une vie de qualité Administration centrale Rue de la Rivelaine, 21 – 6061 Charleroi Tél. : 0800 16 210 E-mail : [email protected] Site web : www.aviq.be Altéo asbl Mouvement de personnes malades, valides et handicapées de la Mutualité chrétienne Chaussée de Haecht 579, BP40 – 1031 Bruxelles Tél. : 02 246 42 26 E-mail : [email protected] Site web : www.alteoasbl.be Association des parents d’enfants déficients auditifs francophones Rue Van Eyck 11A /boîte 5 – 1050 Bruxelles Tél. : 02 644 66 77 ou 0472 58 82 13 E-mail : [email protected] Site web : www.apedaf.be SPF Sécurité sociale Direction générale Personnes handicapées Bld du Jardin Botanique, 50 – B 150 1000 Bruxelles Tél. : 0800 987 99 Site web : www.handicap.fgov.be Phare Personne handicapée autonomie recherchée Rue des Palais, 42 – 1030 Bruxelles Tél. : 02 800 82 03 Site web : www.phare-irisnet.be 7 Quelques situations particulières En cas de séparation ou de divorce, le principe est en général le même. Les familles monoparentales percevant les allocations familiales ordinaires et dont les revenus ne dépassent pas un certain plafond reçoivent un supplément par enfant. Lors d’une adoption, les allocations familiales vous seront octroyées à partir de la date d’inscription de l’enfant dans votre ménage. Des suppléments d’allocations familiales sont payés en fonction de l’âge des enfants et du statut social de la personne qui ouvre le droit (invalides ou chômeurs depuis plus de six mois). Les personnes qui n’ont aucune activité (salariée ou indépendante) et qui ne bénéficient d’aucun revenu de remplacement (mutualité, chômage) peuvent introduire une demande d’allocations familiales et de naissance. Ces allocations sont également accordées sous certaines conditions (résidence en Belgique, revenus…). La demande est à introduire auprès du service « Prestations Familiales Garanties » de la FAMIFED. Agence fédérale pour les allocations familiales (FAMIFED) Tél. : 02 237 21 12 ou 0800 94 434 (appel gratuit) E-mail : [email protected] Site web : www.famifed.be Vous pouvez également contacter un permanent du Service social de la MC. Surfez sur www.mc.be/points-de-contact ou appelez gratuitement le 0800 10 9 8 7. 6 Le handicap de l’enfant Les parents d’un enfant ayant un handicap ou gravement malade font face à beaucoup de questions : comment vivre le handicap ou la maladie au quotidien, quelles démarches administratives faut-il entreprendre, quels sont les milieux d’accueil spécialisés ? Qui contacter pour obtenir des informations ? Le Service social de votre mutualité ou de l’hôpital où votre enfant est né ainsi que les plannings familiaux peuvent vous accompagner dans votre recherche d’aide. De nombreux organismes soutiennent et conseillent également les parents d’enfants sourds, malentendants, déficients intellectuellement, handicapés moteur… Quelles sont les allocations familiales accordées ? Si l’enfant est gravement malade ou handicapé, des allocations familiales à un taux majoré peuvent lui être accordées. La demande est à adresser à votre caisse d’allocations familiales. Bon à savoir Les enfants bénéficiaires d’allocations familiales majorées peuvent obtenir, sous certaines conditions, des remboursements plus élevés pour leurs soins de santé, leurs médicaments… Pour en savoir plus, consultez votre conseiller mutualiste ou surfez sur www.mc.be/bim. Les allocations familiales ATTENTION s La commune ne vous remettra ces deux attestations qu’une seule fois. Si vous les égarez, vous risquez de perdre vos droits. Remettez-les donc dans les plus brefs délais aux institutions reprises ci-dessus et faites-en au préalable une copie ! Quelles sont les démarches à suivre ? Après la naissance, envoyez à l’organisme qui paie les allocations familiales l’« Attestation pour obtenir l’allocation de naissance conformément aux législations relatives aux prestations familiales ». Il s’agit d’une des attestations que délivre l’administration communale au moment de la déclaration de la naissance. s Si l’enfant est né hors mariage et que vous n’avez pas fait de reconnaissance prénatale de paternité, vous devrez la faire en même temps que la déclaration de naissance de votre enfant. Les allocations familiales sont accordées à partir du mois qui suit la naissance de l’enfant. Elles sont généralement payées à la mère, mais c’est en principe le père qui ouvre prioritairement ce droit avant la naissance. s La déclaration de naissance ou d’adoption doit aussi être faite dans les meilleurs délais à l’employeur, au moyen d’une copie d’un extrait d’acte de naissance. VOIR EN P. 11 « L’ALLOCATION DE NAISSANCE » DE LA PARTIE « VOTRE GROSSESSE PAS À PAS ». Bon à savoir Dans certains cas, les allocations familiales peuvent être accordées sur base de l’activité (à mi-temps minimum) de la mère. © monkeybusinessimages Depuis le 1er juin 2014, en tant que parents, vous avez la possibilité de donner à votre enfant le nom de son père ou le nom de sa mère. Vous pourrez également combiner les deux noms dans l’ordre que vous déterminerez. Ce choix s’impose à vos autres enfants communs nés ultérieurement. Il est irrévocable. À défaut de choix ou en cas de désaccord, l’enfant portera le nom du père. 5 Vos droits et les formalités administratives La déclaration de naissance 4 La déclaration de naissance doit être faite dans les 15 jours calendrier qui suivent l’accouchement, au service de l’état civil de la commune où votre enfant est né. L’administration communale vous délivrera une copie de l’extrait d’acte de naissance et deux attestations de naissance à remettre à différents organismes : Dans certaines communes, il est possible de déclarer la naissance de votre enfant à la maternité. La déclaration à la maternité offre les mêmes garanties en termes d’authenticité de l’acte. Si l’enfant n’est pas né dans la commune de votre domicile, le service de l’état civil du lieu de naissance avertira l’administration communale de votre lieu de résidence. le premier est à envoyer à votre caisse d’allocations familiales. le second est à transmettre à votre conseiller mutualiste. Celui-ci assurera le suivi entre les différents services de la mutualité. VOIR EN P. 8 : « L’INSCRIPTION DE VOTRE ENFANT À LA MC ». © Julie Francoeur Après l’accouchement Table des matières Après l’accouchement Vos droits et les formalités administratives La déclaration de naissance Les allocations familiales Le handicap de l’enfant L’inscription de votre enfant à la MC Le repos de maternité postnatal Le congé de naissance Le congé d’adoption La facture d’hospitalisation Les primes et cadeaux de la MC Les aides après la naissance Des titres-services gratuits pour les indépendantes Les aides en cas de naissance multiple 4 4 5 6 8 8 10 10 12 12 13 13 13 Nos conseils santé 14 La contraception L'allaitement Le baby blues La kiné postnatale 14 14 15 15 Bébé grandit Vos droits et les formalités administratives 16 Prolonger votre congé de maternité La garde d’enfants malades Les déductions fiscales Les autres avantages et services de la MC 16 16 18 20 21 22 22 24 25 Nos conseils santé 26 La vaccination Le sommeil de votre bébé 26 27 Les congés et pauses d’allaitement Le congé parental Le crédit-temps Le congé sans solde et la démission Le congé pour raisons impérieuses Votre check-list Encart central Naître parents Après la naissance EN QUELQUES MOTS… Votre enfant est né… Félicitations ! Après l’accouchement, il est normal que les parents se posent des questions sur les étapes qui suivent l’arrivée de ce nouveau membre dans la famille. Quels sont vos droits et quelles sont les démarches administratives à accomplir? Comment accompagner au mieux cet enfant qui grandit ? Pour y répondre, la Mutualité chrétienne (MC) a réalisé pour vous ce guide « Naître parents. Après la naissance ». L’objectif est de vous accompagner tout au long de la croissance de votre enfant en vous proposant des conseils adaptés à chaque étape. Bonne lecture ! Vous avez d’autres questions ? Rendez-vous en agence ou passez un coup de fil (gratuit) au 0800 10 9 8 7. Nos conseillers sont à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. Bon à savoir Pour vous aider à voir plus clair, vous trouverez au centre de cette brochure un dépliant qui reprend une ligne du temps avec toutes les formalités administratives à entreprendre selon votre statut (salariée, demandeuse d’emploi ou indépendante). Toutes les informations utiles sur les avantages et services offerts ainsi que sur les couvertures hospitalisation de la MC y sont également reprises. Éditeur responsable : Jean Hermesse, chaussée de Haecht 579/40 - 1031 Bruxelles - Janvier 2016. MICBRO010F-100-16. Photo : © Getty Images. Document non contractuel. Imprimé sur papier issu de forêts gérées durablement. Naître parents Après la naissance 2016 MUTU A L IT E CHRE TIENN E La solidarité, c’est bon pour la santé.