"Naître Parents"

Transcription

"Naître Parents"
Naître parents
Votre grossesse pas à pas
2016
MUTU
A L IT E
CHRE
TIENN
E
La solidarité, c’est bon pour la santé.
Naître parents
Votre grossesse pas à pas
EN QUELQUES MOTS…
Vous venez d’apprendre que vous êtes enceinte…
Félicitations ! Mettre au monde un enfant est
une expérience unique dans la vie d’une femme,
d’un couple, d’une famille.
La naissance d’un bébé implique aussi des
responsabilités nouvelles, un changement de
statut et parfois une inquiétude face à la capacité
d’être de « bons » parents.
C’est pourquoi la Mutualité chrétienne (MC)
a réalisé pour vous cette brochure. En tant que
partenaire santé, notre objectif est de vous
accompagner tout au long de ce moment de
vie en vous proposant des conseils adaptés
à chaque étape de votre grossesse.
La partie « Après la naissance » (au dos de
la brochure) vous donne aussi des informations
pratiques sur vos droits et sur les formalités
à accomplir durant les mois qui suivent
l’accouchement.
Vous avez d’autres questions ?
Rendez-vous en agence ou passez un
coup de fil (gratuit) au 0800 10 9 8 7. Nos
conseillers sont à votre disposition pour
répondre à toutes vos questions.
Bon à savoir
Pour vous aider à voir plus clair, vous
trouverez au centre de cette brochure un
dépliant qui reprend une ligne du temps
avec toutes les formalités administratives
à entreprendre selon votre statut (salariée,
demandeuse d’emploi ou indépendante).
Toutes les informations utiles sur les
avantages et services offerts ainsi que
sur les couvertures hospitalisation de la
MC y sont également reprises.
Bonne lecture !
Éditeur responsable : Jean Hermesse, chaussée de Haecht 579/40 - 1031 Bruxelles - Janvier 2016. MICBRO010F-100-16.
Photo : © Getty Images. Document non contractuel. Imprimé sur papier issu de forêts gérées durablement.
Table des matières
Je suis enceinte : que dois-je savoir ?
Vos droits et les formalités administratives
Quel suivi durant ma grossesse ?
Choisir un prestataire de soins et le lieu de l’accouchement
Le remboursement des soins
La préparation à l’accouchement
Travailler pendant ma grossesse ?
Les mesures de protection
L’écartement en cas de milieu à risque
Les examens médicaux
Et aussi…
L’inscription en milieu d’accueil
La filiation et la reconnaissance de paternité
L’allocation de naissance
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11
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Nos conseils santé
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Arrêter la cigarette et l’alcool
Quelques précautions à prendre
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Bientôt l’accouchement…
Vos droits et les formalités administratives
16
Le congé de maternité
La déclaration d’admission à l’hôpital
16
16
21
24
Nos conseils santé
25
Le diabète gestationnel
Éviter les maux de dos
25
25
La durée du congé de maternité
Les démarches pour obtenir les allocations de maternité
Votre check-list
Encart central
Vos droits et les formalités administratives
Quel suivi durant
ma grossesse ?
CHOISIR UN PRESTATAIRE DE SOINS
ET LE LIEU DE L’ACCOUCHEMENT
Le suivi d’une grossesse peut parfois représenter
un budget important. Celui-ci va surtout dépendre
du choix de votre prestataire (conventionné ou
non) et du lieu de l’accouchement (à l’hôpital,
en maison de naissance ou à domicile). Choisir
une chambre individuelle ou commune est
également déterminant.
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Choisir un prestataire de soins
Si vous êtes suivie par un spécialiste en
gynécologie et obstétrique, il peut être utile
de lui poser quelques questions pour évaluer
le montant de ses prestations : est-il
conventionné ou non ? Dans quel hôpital
pratique-t-il les accouchements ? Va-t-il vous
facturer des suppléments d’honoraires ?
Si oui, lesquels en fonction du type de
chambre choisie (individuelle ou à 2 lits) ?
Quels sont les tarifs pratiqués par l’hôpital où
vous serez suivie? En fonction de ces réponses,
vous pourrez choisir de continuer le suivi de
votre grossesse avec votre gynécologue ou
d’en changer en optant, par exemple, pour un
© Aldo Murillo
Je suis enceinte :
que dois-je savoir ?
gynécologue conventionné travaillant dans un
hôpital pratiquant peu de suppléments de
chambre. Un suivi de grossesse est relativement
le même d’un médecin à l’autre, et ce n’est
pas parce que l’on paye moins qu’on est moins
bien soigné. Savoir quelles vont être les
conséquences financières d’un accouchement
sur le budget familial peut être une donnée
importante. Avoir confiance en la personne
avec qui vous effectuez ce suivi en est une
autre. L’essentiel est que vous puissiez choisir
votre praticien en étant bien informée de
tous les aspects, et cela pour éviter toute
mauvaise surprise éventuelle !
Bon à savoir
Un médecin conventionné s’engage à respecter les tarifs officiels fixés par l’Inami.
Un médecin non conventionné fixe librement
ses honoraires.
À l’hôpital, en chambre commune ou à 2 lits,
le patient est protégé puisqu’aucun supplément d’honoraire ne peut être demandé,
même si le médecin est non conventionné.
Par contre, en chambre particulière, tous
les médecins peuvent demander des
suppléments d’honoraires. De plus, un
supplément de chambre est réclamé par
l’hôpital, par jour d’hospitalisation.
Renseignez-vous auprès de votre médecin
ou du service d’admission de l’hôpital (les
modalités d’admission sont en général
également consultables sur le site web
de l’hôpital, rubrique «hospitalisation»).
Pour savoir si votre prestataire de soins
est conventionné ou pour en trouver un
près de chez vous, surfez sur www.mc.be/
prestataires.
ATTENTION, qu’il soit conventionné ou non,
un prestataire de soins est tenu d’en informer
ses patients, par exemple via un avis dans
sa salle d’attente. L’hôpital doit, en principe,
mettre la liste des médecins conventionnés
à votre disposition (sauf dans les hôpitaux
où tous les médecins sont conventionnés).
Si vous souhaitez être accompagnée par
une sage-femme, et si celle-ci est conventionnée, les consultations pré et postnatales
sont remboursées à 100 % par l’Assurance
soins de santé et indemnités (ASSI – appelée
communément assurance obligatoire). Les
honoraires pour les préparations à l’accouchement sont cependant libres. Que l’accouchement se déroule à l’hôpital, en maison
de naissance ou à domicile, la sage-femme
accompagne la grossesse, est présente au
moment de l’accouchement et assure les
soins post-partum à domicile.
Choisir un lieu pour accoucher
Accoucher à l’hôpital est le choix le plus
commun. La durée du séjour sera en général
plus longue en cas d’accouchement par
césarienne que par voie basse. À noter également que les frais hospitaliers peuvent
fortement varier en fonction de l’hôpital.
La maison de naissance est un établissement
(maison ou partie de maison) distinct mais
géographiquement proche d’un hôpital, tenu
par des sages-femmes. Quand sa grossesse
se déroule normalement, la future maman
peut y être suivie médicalement, y accoucher
et y trouver d’autres services en lien avec
sa maternité (exemple : hypnose, massage
pour bébé…).
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L’accouchement à domicile est accompagné
par un professionnel (sage-femme, gynécologue…). Ce type d’accouchement est
possible pour la naissance d’un bébé à terme
(entre la 37e et 42 e semaine), uniquement
si la maman est en bonne santé et que
le déroulement de sa grossesse laisse
présager un dénouement normal. Accoucher
en dehors de l’hôpital en cas de grossesse
à bas risque est aussi possible à condition
que la grossesse et la naissance soient
surveillées par une sage-femme.
Bon à savoir
En tant qu’affiliée à la MC, vous bénéficiez
d’une intervention forfaitaire de 150 €
en cas d’accouchement à domicile ou
dans une maison de naissance agréée
par la MC.
Pour plus d’informations, contactez le
0800 10 9 8 7 (appel gratuit).
LE REMBOURSEMENT DES SOINS
Avant tout, il est important de savoir que votre
couverture en soins de santé est essentielle !
Pour pouvoir bénéficier de l’intervention de la
mutualité dans le remboursement des soins
liés aux frais d’hospitalisation, de prestations
médicales et paramédicales avant et après
l’accouchement, vous devez en effet « être en
règle de mutuelle ».
Cela signifie disposer de droits à l’assurance
obligatoire (automatique en tant que salarié,
indépendant, chômeur… ou comme personne
à charge) et payer ses cotisations d’assurance
complémentaire.
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ATTENTION, vos droits en matière de soins de
santé dépendent de votre statut à la mutualité.
En cas de doute, prenez contact avec votre
conseiller mutualiste pour vérifier vos droits.
Dans ce cas, vous pourrez transmettre à votre
mutualité les attestations de soins remises par
votre médecin, gynécologue, kinésithérapeute
ou un autre prestataire pour être remboursé(e).
Elles sont valables 2 ans. Sur chaque document
transmis, il vous est aussi demandé de coller
une vignette jaune pour pouvoir vous identifier.
Lorsque vous vous rendez à l’hôpital, chez
un autre prestataire de soins ou chez le
pharmacien, vous devez toujours avoir votre
carte d’identité électronique sur vous. Elle ne
contient aucune donnée sur votre état ou sur
vos soins de santé. Cependant, elle permet
aux prestataires de consulter en ligne vos
droits en matière de remboursement des soins
de santé via un réseau sécurisé.
Quels remboursements sont prévus
pour la kiné périnatale, les échographies et l’amniocenthèse ?
Vous avez droit à une intervention pour 9 séances
de kinésithérapie périnatale (avant ou après
votre accouchement) par grossesse, hors
hospitalisation. Pour ce qui est des échographies,
il faut compter sur une intervention pour un
maximum de 3 échographies pour une grossesse
sans risque inhabituel. Des interventions sont
également prévues pour des échographies
supplémentaires en cas de risques ou de
détection d’anomalies.
Enfin, vous pouvez aussi compter sur un remboursement de la mutualité en cas d’amniocentèse
(ces interventions couvrent aussi les honoraires
qui accompagnent cette analyse). Certaines
analyses effectuées sur base de l’amniocentèse
sont également remboursables. Les anomalies
chromosomiques fœtales les plus courantes
(ex. trisomie 21) peuvent aussi être détectées
via un dépistage par prise de sang de la maman
(test prénatal non invasif, NIPT). Cependant,
aucun remboursement n’est actuellement prévu
pour ce type de test.
Quels remboursements sont prévus
en cas de naissance à l’hôpital ?
En étant affiliée à la MC et en ordre de cotisation
à l’assurance complémentaire, vous bénéficiez
d’office d’une couverture hospitalisation :
Hospi solidaire. Vous serez couverts, vous
et votre enfant, sans stage d’attente et sans
limite d’âge. Elle vous donne accès à des soins
de santé de qualité à des prix raisonnables,
en chambre commune ou à 2 lits.
Si vous le souhaitez, vous pouvez compléter
cette couverture hospitalisation en souscrivant
l’une des assurances facultatives de la MC :
Hospi +, Hospi +100 ou Hospi +200. Votre
enfant en bénéficie aussi automatiquement.
Pour savoir comment vous informer sur
la liste et les prix des produits et services
pratiqués à l’hôpital, voir en p. 24, « La
déclaration d’admission ».
RETROUVEZ TOUTES LES INFORMATIONS UTILES SUR LES ASSURANCES
HOSPITALISATION DE LA MC DANS L’ENCART
SITUÉ AU MILIEU DE LA BROCHURE.
LA PRÉPARATION À
L’ACCOUCHEMENT
Il existe diverses techniques de préparation
permettant à chaque femme enceinte de trouver
la formule qui lui convient pour passer une grossesse harmonieuse et mieux vivre l’accouchement.
Proposées en général par des sages-femmes ou
des kinésithérapeutes, toutes ces préparations
travaillent sur une base commune : la respiration,
la relaxation, une meilleure connaissance de
son propre corps et des bouleversements liés
à la grossesse et à l’accouchement. La participation du papa ou du co-parent à tous ces
préparatifs est évidemment possible.
Voici une liste non exhaustive de diverses
méthodes destinées à la future maman et / ou
aux futurs parents :
La kiné prénatale utilise la relaxation et
certains mouvements de gymnastique. Cela
vous permet de prendre conscience des
modifications de votre corps, de vos muscles
et de la façon de les contrôler pour prévenir
la douleur lors de l’accouchement. Accompagnée par votre kiné, vous apprendrez
également les différentes respirations qui
correspondent à chacune des phases de
l’accouchement. C’est généralement vers le
5e mois de la grossesse que vous commencerez
ces séances, à raison d’une ou deux fois par
semaine.
Bon à savoir
Dans le cadre de l’assurance obligatoire,
vous pouvez bénéficier de 9 séances de
kiné périnatale (pré et postnatale), hors
hospitalisation.
La préparation en piscine est idéale pour
se détendre et se décontracter, à condition
de n’avoir aucune contre-indication à l’eau.
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Elle allie les plaisirs de l’eau chauffée
à environ 30°C au maintien du corps et fait
merveille pour la circulation, les muscles,
la capacité respiratoire, l’élasticité de la
peau. L’eau diminuant le poids du corps,
les exercices musculaires et respiratoires
visent à soulager les douleurs lombaires,
les problèmes circulatoires, les tensions et
la fatigue. Elle permet également de tonifier
les muscles abdominaux et dorsaux et d’assouplir le périnée (ensemble des muscles,
ligaments et membranes dont le rôle est de
soutenir les organes du petit bassin).
L’haptonomie peut s’appliquer à tout moment
de la vie et pas uniquement lors de la préparation à l’accouchement. Elle fait par ailleurs
participer activement le futur papa ou le
co-parent à la grossesse. Dès le 4 e mois, la
présence du bébé devient palpable dans votre
ventre. Par le toucher, vous pourrez apprendre
à faire bouger le bébé à l’intérieur de votre
ventre en réalisant certains mouvements
ou certains bercements.
La sophrologie permet la maîtrise de soi
par la relaxation et par la prise de conscience
de son corps. Par la visualisation d’images
et de sensations positives, la future maman
apprend à se plonger dans un état de bienêtre et de détente proche du sommeil. Cet
état permet ainsi de vivre les contractions
et les douleurs de manière moins intensive
et plus contrôlée.
Le massage complet du corps procure un
bien-être physique, favorise le sommeil,
soulage la douleur, active la circulation
sanguine et relâche les tensions, et ce dès
le 2 e mois de grossesse. Vous pouvez aussi
demander à votre kiné comment apprendre
à pratiquer un auto massage du périnée, du
ventre, du dos. En tant que tel, le massage
ne constitue pas un mode de préparation
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à l’accouchement, mais certains kinésithérapeutes acceptent d’accompagner leurs
patientes durant celui-ci (sous réserve de
l’accord de l’hôpital).
Le chant prénatal suppose un travail sur
la respiration grâce à la pratique de diverses
vocalises. Il permet d’apprendre à maîtriser son
souffle, à solliciter ses muscles abdominaux,
à pratiquer la bascule du bassin et à assouplir
le périnée d’une manière excellente pour
l’accouchement. Lorsqu’il utilise des sons
graves, le chant prénatal abaisse le seuil
de la douleur. De plus, dès le 2e mois de la
grossesse, il permet de communiquer avec
l’enfant et il sera pour lui, après sa naissance,
une mélodie d’apaisement.
L’hypnose permet de soulager les douleurs
liées aux contractions en modifiant par
exemple la perception de contrôle de la
future maman sur son corps au moment de
l’accouchement.
L’acupuncture peut soulager les maux de la
grossesse et permettre aussi de se préparer
à l’accouchement. À noter cependant que
certains points peuvent être abortifs !
L’ostéopathie permet de faciliter l’accouchement à venir en favorisant la mobilité de
l’ensemble de l’organisme et peut soulager
des douleurs liées à la grossesse ou à des
problèmes circulatoires.
Bon à savoir
La MC rembourse 10 € par séance d’ostéopathie, d’acupuncture et de chiropraxie
(jusqu’à 70 € par an), chez un prestataire
agréé par la MC.
L’ÉCARTEMENT EN CAS DE MILIEU
À RISQUE
Travailler pendant ma
grossesse ?
Certaines conditions de travail sont considérées
comme à risque pour les femmes enceintes (par
exemple, le fait de travailler avec des personnes
malades, des jeunes enfants, des substances
dangereuses, etc). Dans ce cas, dès qu’il est
averti de la grossesse, votre employeur doit
vous écarter de votre poste de travail en
attendant que vous soyez convoquée par le
médecin du travail.
LES MESURES DE PROTECTION
Lorsque le médecin a confirmé votre grossesse,
prévenez immédiatement votre employeur que
vous êtes enceinte en lui remettant un certificat
médical, de préférence par courrier recommandé
ou contre accusé de réception.
À partir du moment où votre employeur est
informé de votre grossesse jusqu’au mois qui
suit la fin du repos postnatal, vous bénéficiez
des différentes mesures légales de protection
de la maternité, à savoir :
Si celui-ci confirme l’écartement, l’employeur
aura soit la possibilité d’adapter vos conditions
de travail, soit de vous affecter à une autre
tâche. Si ce n’est pas possible, votre travail
sera suspendu jusqu’au début du congé de
maternité.
la protection contre un licenciement éventuel jusqu’à la fin du mois qui suit le congé
postnatal sauf si le motif du licenciement
est étranger à la grossesse. Cette protection
est également effective durant la période
d’essai ;
Pendant cette période « d’écartement », vous
êtes indemnisée par la mutualité dès le premier
jour d’arrêt de travail, à raison de 78,237 % du
dernier salaire mensuel brut plafonné. Pour
bénéficier de cette indemnité, vous devez
transmettre divers documents au service médical
de la mutualité :
l’interdiction du travail de nuit et des heures
supplémentaires ;
Si vous êtes demandeuse d’emploi, vous ne
pouvez pas refuser un emploi pendant votre
grossesse sauf si cet emploi présente un danger
pour votre santé ou celle de votre enfant. Au
cours de l’entretien d’embauche, l’employeur
ne peut en principe poser aucune question
sur une éventuelle grossesse, à moins qu’une
telle question ne soit pertinente en raison de
la nature ou des modalités d’exécution de la
fonction.
© PeopleImages
l’interdiction d’effectuer certains travaux
dangereux pour la santé de la femme enceinte
et / ou celle de son enfant (attention, il existe
plusieurs exceptions à la règle).
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la prescription d’écartement du travail
complétée par le médecin du travail ;
une attestation de l’employeur certifiant qu’il
est dans l’impossibilité de vous transférer
vers un autre poste de travail compatible avec
la grossesse ;
une attestation du médecin traitant reprenant
la date présumée de l’accouchement et une
indication « naissance multiple » (jumeaux,
triplés...) s’il y a lieu.
LES EXAMENS MÉDICAUX
Pendant votre grossesse, vous avez le droit de
vous absenter du travail pendant les consultations prénatales quand celles-ci ne peuvent
avoir lieu en dehors des heures de travail, et
cela en conservant votre salaire normal. Vous
devez toutefois en informer préalablement votre
employeur.
Il n’y a pas de nombre maximum d’examens
autorisés mais votre absence ne peut se faire
que pour la durée de l’examen. Si une convention,
un règlement de travail ou l’employeur vous
y invite, vous devrez remettre une attestation
médicale justifiant votre absence.
Bon à savoir
Sur les mesures de protection légales de
la maternité, vous pouvez consulter la
brochure « Clés pour devenir parent tout
en travaillant », réalisée par le Service
public fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale.
SPF Emploi, Travail et Concertation sociale
Tél. : 02 233 40 23
E-mail : [email protected]
Site web : www.emploi.belgique.be
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Et aussi...
L’INSCRIPTION EN MILIEU D’ACCUEIL
Votre enfant n’est pas encore né mais il faut
penser au moment où il devra être confié à un
milieu d’accueil. En effet, les listes d’attente
peuvent être longues… En choisissant un
milieu d’accueil pour votre enfant le plus tôt
possible, vous ne serez pas contrainte de
recourir, dans l’urgence, à une solution que
vous ne souhaitez pas vraiment.
Si vous travaillez et que vous choisissez
d’inscrire votre enfant dans une crèche ou
chez une accueillante d’enfants, vous pouvez
introduire votre demande à partir du 3 e mois
de grossesse. Si la réponse est positive, vous
devrez confirmer votre demande d’inscription
lors du 7e mois de grossesse.
Il existe des milieux d’accueil en collectivité
(ex : les crèches communales ou privées)
ou à domicile (ex : les accueillantes d’enfants
conventionnées ou indépendantes). Ces milieux
doivent respecter les conditions minimales
de fonctionnement (respect du code de qualité,
projet d’accueil, locaux, personnel, surveillance
à la santé…). Les milieux d’accueil sont
reconnus par l’ONE (Région wallonne et Région
de Bruxelles-Capitale) ou par Kind en Gezin
(Région flamande et Région de BruxellesCapitale).
Bon à savoir
Prenez contact avec l’ONE (l’Office de
la Naissance et de l’Enfance) ou Kind en
Gezin qui vous donnera les informations
nécessaires (différences de prix selon le
milieu d’accueil choisi, types de services
proposés…) et une liste des milieux
d’accueil dans votre commune ou région.
ONE − Kind en Gezin
Tél. : 02 542 12 11 (ONE) –
078 150 100 (Kind en Gezin)
E-mail : [email protected][email protected]
Sites web : www.one.be –
www.kindengezin.be
LA FILIATION ET LA RECONNAISSANCE
DE PATERNITÉ
Si vous êtes mariés, votre mari est automatiquement considéré comme le père légal
de l’enfant. C’est également le cas si vous
êtes séparés ou divorcés depuis moins de
300 jours.
Si vous n’êtes pas mariés, le lien de filiation
peut être établi auprès de l’administration
communale. Cette reconnaissance officielle
doit se faire avec le consentement de la
future mère, à partir du 6e mois de grossesse
et sur présentation d’un certificat attestant
la date présumée d’accouchement.
L’ALLOCATION DE NAISSANCE
En règle générale, c’est le père ou le co-parent
qui, par son activité professionnelle ou son
statut social, ouvre prioritairement le droit à
l’allocation de naissance et aux allocations
familiales. Si ce n’est pas le cas, les allocations
familiales peuvent aussi être accordées sur
base de l’activité salariée de la mère ou d’une
autre personne faisant partie du ménage.
Même en cas de naissance hors mariage, la
demande d’allocation de naissance peut être
introduite par le futur père ou co-parent.
Les primes d’allocation de naissance
et les formalités à remplir
Dès le 6e mois de votre grossesse, vous pouvez
introduire une demande d’allocation de naissance
auprès de la caisse d’allocations familiales.
Cette allocation sera versée à la mère dès le 8e
mois de grossesse.
Quel est le montant des primes ?
Quel que soit votre statut professionnel (salariée,
agent de l’État, indépendante ou sans emploi),
vous toucherez 1 223,11 € pour un premier
enfant et 920,25 € pour la 2 e naissance et les
suivantes.
En cas de naissance multiple ou d’adoption,
vous recevrez 1 223,11 € par enfant.
Bon à savoir
Depuis le 1er janvier 2015, ces règles sont
également valables pour les couples
homosexuels (les co-parents).
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Allocation de naissance :
à qui adresser la demande ?
Si vous avez déjà un enfant
Adressez votre demande à l’organisme qui
vous paie les allocations familiales.
S’il s’agit de votre premier enfant
Adressez-vous au service du personnel de l’employeur
du papa ou du co-parent (à la caisse d’allocations
familiales partenaire de sa caisse d’assurance
sociale, s’il est indépendant) ou de son dernier
employeur s’il est en maladie ou au chômage.
S’il ne peut ouvrir ce droit, adressez-vous à votre
(dernier) employeur. Il vous délivrera le formulaire
de demande d’allocation de naissance (modèle E),
à compléter par vos soins et par votre gynécologue.
Si vous n’exercez aucune activité et que vous
ne bénéficiez d’aucun revenu de remplacement
via la mutualité ou le chômage : adressez votre
demande à l’Agence fédérale pour les allocations
familiales (FAMIFED).
Contact
FAMIFED
Tél. : 02-237 21 12 ou 0800 94 434 (appel gratuit).
E-mail : [email protected]
Site web : www.famifed.be
PLUS D’INFORMATIONS DANS LA PARTIE
« APRÈS LA NAISSANCE » (VOIR P. 5,
« LES ALLOCATIONS FAMILIALES »).
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© mediaphotos
Nos conseils santé
Arrêter la cigarette
et l’alcool
La consommation d’alcool, même à faible dose,
peut perturber le développement corporel et
neurologique du fœtus et provoquer certains
handicaps. Il faut donc essayer de l’éviter au
maximum pendant votre grossesse ! Il peut
également s’agir d’une bonne motivation pour
arrêter le tabagisme. En effet, votre bébé craint
l’exposition à la nicotine ainsi qu’aux autres
composants toxiques présents dans la fumée
de cigarette. Arrêter de fumer permet de réduire
les risques de fausse couche, d’accouchement
prématuré, d’insuffisance pondérale, de mort
subite du nourrisson, d’un retard de croissance
et d’affections respiratoires à répétition (telles
que l’asthme, la bronchite, la bronchiolite,
la pneumonie…) ainsi que les risques liés
à d’autres complications.
Arrêter cette addiction n’étant pas toujours
facile, le Service public fédéral de Santé
publique propose un programme de prise en
charge de 8 consultations d’accompagnement
à l’arrêt pour vous et votre conjoint. Elles sont
assurées par votre médecin ou un tabacologue
reconnu. Cet accompagnement spécifique
prend en charge les 3 dépendances associées
au tabagisme : physique, psychologique et
comportementale. Ces consultations vous seront
partiellement remboursées (jusqu’à 240 €).
Surfez sur www.grossessesanstabac.be
ou www.fares.be.
Vous pouvez également surfer sur
www.tabacstop.be ou contacter la ligne
Tabac-Stop au 0800 111 00.
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Quelques précautions
à prendre
Dès le début de la grossesse (et, si possible,
avant même la conception), il est important de
prendre une dose quotidienne d’acide folique
(ou vitamine B9) pour éviter les risques de
malformation du bébé. L’acide folique est
une vitamine qui permet de faire croître et de
protéger les cellules de l’organisme. Il est donc
important d’en parler à votre médecin dès que
vous planifiez d’être enceinte. Cette habitude
est à garder tout au long de votre grossesse,
après la naissance (pendant au moins 4 à 6
semaines) et au cours de l’allaitement.
Le cytomégalovirus (CMV) est un virus banal
du groupe de l’herpès qui passe généralement
inaperçu. Il se transmet essentiellement par
les urines et la salive des petits enfants
ou des personnes âgées. Chez la femme
enceinte non immunisée, le risque peut s’avérer
important pour le futur nourrisson (troubles
profonds de l’audition, de la vue, du développement psychomoteur).
Quant aux maladies de grossesse, une prise de
sang vous renseignera rapidement sur votre
immunité. S’il s’avère que vous n’êtes pas
immunisée, il vous faudra prendre quelques
précautions. Voici une liste des maladies de
grossesse les plus communes et des conseils
pour éviter tout risque pour votre bébé :
La toxoplasmose est une maladie causée
par un parasite véhiculé principalement par
les chats. Il se retrouve dans leurs selles et
peut ainsi contaminer l’herbe, la terre ou
les légumes (dans un potager, par exemple).
La listériose passe le plus souvent inaperçue.
Cette maladie bactérienne se transmet
essentiellement par l’alimentation et peut
avoir des conséquences importantes pour
le fœtus (fausse couche, accouchement
prématuré, mort in utéro...) ou le nouveau-né
(septicémie, méningite...).
14
© Zoranm
Généralement anodine, la toxoplasmose peut
avoir des conséquences importantes sur le
fœtus lorsque la future maman est contaminée
pendant la grossesse (fausse couche, retard
mental, risque de mal-voyance...).
Les précautions à prendre pour
éviter tout risque de contamination
La toxoplasmose
© mikanaka
s ,AVEZVOUS SOIGNEUSEMENT LES MAINS AVANT CHAQUE REPAS
surtout après avoir manipulé de la viande saignante ou
de la terre.
s -ANGEZDELAVIANDETRÒSCUITEÏVITEZLAVIANDESAIGNANTE
la charcuterie crue, fumée et salée.
s ,AVEZ Ì GRANDE EAU TOUS LES ALIMENTS SOUILLÏS DE TERRE
surtout s’ils doivent être consommés crus (salades
vertes, légumes, fruits non épluchés…).
s ³VITEZLESCONTACTSAVECLESCHATSCONlEZÌDAUTRES
la tâche de les nourrir et de changer leur litière.
La listériose
© Choreograph
s ³VITEZLELAITCRUETLESFROMAGESÌPÊTECRUEENLEVEZ
la croûte des fromages et évitez les fromages râpés).
s ³VITEZ LES CHARCUTERIES ARTISANALES RILLETTES PÊTÏ
foie gras…).
s ³VITEZLEPOISSONFUMÏLESCOQUILLAGESCRUSLETARAMA
le surimi, etc.
s .ETTOYEZBIENLESLÏGUMESCRUSETLESHERBESAROMATIQUES
s ,AVEZVOUS SOIGNEUSEMENT LES MAINS AINSI QUE LES
ustensiles de cuisine, après avoir manipulé de la
viande saignante.
© Corbis
Le cytomégalovirus
s ,AVEZVOUSBIENLESMAINSAVECDUSAVONAPRÒSCHAQUE
contact avec un enfant, surtout si vous l’avez mouché
ou changé, ou si vous avez essuyé sa salive.
s .EGOßTEZJAMAISSONBIBERONNEMETTEZPASSATÏTINE
en bouche et ne mangez pas avec ses couverts.
s 3IVOUSTRAVAILLEZENCONTACTDIRECTAVECDESENFANTS
vous pouvez bénéficier d’une mesure d’écartement
(voir aussi en page 9 : « L’écartement en cas de milieu
à risque »).
15
Vos droits et les formalités administratives
Le congé de maternité
Que vous soyez salariée, demandeuse d’emploi
ou indépendante, vous avez droit en tant que
future maman à un congé de maternité. Ce congé
vous permettra de vous préparer à l’accouchement,
de vous reposer après la naissance et de passer
du temps avec votre bébé.
Bon à savoir
Si vous travaillez comme intérimaire ou
à temps partiel, contactez votre conseiller mutualiste pour vérifier si vous avez
droit au congé de maternité, d’adoption ou
à l’écartement. Il faut en effet justifier
d’un nombre de jours de travail suffisant
avant l’arrêt de travail pour y prétendre.
16
LA DURÉE DU CONGÉ DE MATERNITÉ
Le congé de maternité a une durée de 15 semaines
pour la travailleuse salariée (19 semaines en
cas de naissance multiple) et de 8 semaines
pour la travailleuse indépendante (9 semaines
en cas de naissance multiple). Il se divise en
2 périodes de repos : le repos prénatal (avant
l’accouchement) et le repos postnatal (à partir
du jour de l’accouchement).
POUR LE REPOS POSTNATAL, VOIR
AUSSI P. 8 DE LA BROCHURE « NAÎTRE
PARENTS. APRÈS LA NAISSANCE ».
© NikiLitov
Bientôt l’accouchement…
Si vous êtes demandeuse d’emploi, vous
n’êtes plus considérée comme demandeuse
d’emploi pendant le repos de maternité et
vous devez encoder des «M» sur votre carte
de pointage. Le repos postnatal obligatoire
est de 9 semaines après l’accouchement.
Il commence le jour de l’accouchement et
sera éventuellement prolongé par les jours
ou les semaines du repos prénatal qui n’ont
pas été pris avant la naissance.
Vous êtes salariée *
demandeuse d’emploi
En cas d’une seule naissance
Vous avez droit à 15 semaines de congé
maternité
Quand démarre le repos prénatal ?
Si vous avez travaillé jusqu’au jour de votre
accouchement, le repos postnatal commence
le lendemain du jour de l’accouchement. Dans
ce cas, votre repos durera 14 semaines.
Le repos prénatal débute, à votre demande, au
plus tôt 6 semaines avant la date présumée de
l’accouchement et, au plus tard, 1 semaine avant
cette même date. La dernière semaine du repos
prénatal est obligatoire : vous devez interrompre
toute activité ou le chômage 7 jours calendrier
avant la date présumée de l’accouchement.
Bon à savoir
Si votre repos de maternité a été précédé
d’une incapacité de travail ayant débuté
plus de 6 semaines avant la date de
votre accouchement (l’écartement en
cas de milieu à risque n’entre pas en
ligne de compte), vous avez la possibilité
de demander la prolongation d’une
semaine du repos postnatal. Pour plus
d’informations à ce sujet, consultez votre
conseiller mutualiste.
Les 5 autres semaines du repos prénatal sont
facultatives. Vous êtes libre de les prendre avant
l’accouchement ou de les reporter, totalement
ou partiellement, après votre congé postnatal.
ATTENTION, vous ne pourrez pas reporter
les jours d’incapacité de travail pour raison de
maladie ou d’accident qui surviendront durant
les 6 semaines qui précèdent l’accouchement !
* Ouvrière, employée dans le secteur privé ou
dans le secteur public mais non nommée.
Le repos postnatal dure minimum 9 semaines
après l’accouchement. Il commence le jour de
l’accouchement et sera éventuellement prolongé
par les jours ou les semaines du repos prénatal
qui n’ont pas été pris avant la naissance (pour
faire un total de 15 semaines maximum).
© Corbis
Combien de temps dure le repos
postnatal ?
17
En cas de naissance multiple
(jumeaux, triplés…)
Vous avez droit à 19 semaines de congé
maternité
les semaines du repos prénatal qui peuvent
être reportés. Ce repos peut être prolongé
de 2 semaines complémentaires à demander
auprès de votre employeur et de votre mutualité
(pour faire un total de 19 semaines maximum).
Quand démarre le repos prénatal ?
Bon à savoir
Le repos prénatal débute, à votre demande, au
plus tôt 8 semaines avant la date présumée de
l’accouchement et, au plus tard, 1 semaine avant
cette même date. La dernière semaine du repos
prénatal est obligatoire avant l’accouchement.
Les 7 autres semaines sont facultatives et
peuvent être prises avant ou après la naissance.
Pendant la période des 6 semaines (ou
8 en cas de naissance multiple) qui précèdent l’accouchement, certains jours de
travail non prestés peuvent être reportés
après le repos postnatal à condition que
le repos prénatal n’ait pas encore débuté.
Par exemple, les congés annuels, les jours
fériés légaux, les jours de congé octroyés à
l’occasion d’événements familiaux...
Combien de temps dure le repos
postnatal ?
Le repos postnatal dure minimum 9 semaines.
Il commence le jour de l’accouchement et
sera éventuellement prolongé par les jours ou
Vous êtes salariée ou demandeuse d’emploi
Une naissance
Repos prénatal
6 semaines
=
1 semaine obligatoire
5 semaines facultatives
Naissance multiple
Repos postnatal
9 semaines
=
9 semaines obligatoires
+ le solde du repos
prénatal facultatif
(max. 5 sem.)
Repos prénatal
8 semaines
=
1 semaine obligatoire
7 semaines facultatives
Repos postnatal
11 semaines
=
9 semaines obligatoires
+ le solde du repos
prénatal facultatif
(max. 7 sem.)
Repos postnatal facultatif
2 semaines
18
Total : 15 semaines
Total : 19 semaines
Quelques situations particulières
Si votre accouchement a lieu avant la date
présumée, il est possible que vous perdiez
tout ou une partie de la semaine prénatale
obligatoire. Dans ce cas, votre repos postnatal
ne sera prolongé que par les jours ou les
semaines du repos prénatal facultatif qui
n’ont pas été épuisés.
Si votre accouchement a lieu après la date
présumée et que les semaines de repos prénatal
ont été épuisées, le repos prénatal sera prolongé jusqu’à la date réelle de l’accouchement.
La durée du repos postnatal ne pourra excéder
9 semaines (11 en cas de naissance multiple).
Si votre accouchement a lieu pendant une
période d’incapacité de travail, le repos
prénatal débute 6 semaines avant la date de
l’accouchement (8 semaines en cas de naissance multiple) et se termine 9 semaines après
(11 semaines en cas de naissance multiple).
Dans ce cas, vous pouvez également demander
1 semaine de congé postnatal supplémentaire.
Vous avez des questions à ce sujet ?
Rendez-vous en agence ou passez un
coup de fil (gratuit) au 0800 10 9 8 7.
Nos conseillers sont à votre disposition
pour répondre à toutes vos questions.
Le repos de maternité normal se
compose de :
3 semaines de repos obligatoire, dont 1 semaine
avant et 2 semaines après la naissance
5 semaines de repos facultatif
En cas de naissance multiple
Vous avez droit à un congé maternité de
3 à 9 semaines (moyennant le respect de
certaines conditions)
Le repos de maternité normal se
compose de :
3 semaines de repos obligatoire, dont 1 semaine
avant et 2 semaines après la naissance
6 semaines de repos facultatif
En cas de naissance simple ou multiple,
quand démarre le repos prénatal ?
Vous pouvez prendre une partie du repos
facultatif entre la 3 e semaine de repos obligatoire et le 7e jour avant la date présumée
de l’accouchement (ce sont au maximum
2 semaines facultatives qui font partie des
5 semaines de repos facultatif).
Vous êtes indépendante
ou conjointe aidante
En cas de naissance simple ou
multiple, combien de temps dure
le repos postnatal ?
En cas d’une seule naissance
Les 5 semaines de repos facultatif (ou leur
solde) peuvent également être prises par
période de 7 jours calendrier comme repos
postnatal, et ce jusqu’à 23 semaines après
l’accouchement.
Vous avez droit à un congé maternité de
3 à 8 semaines (moyennant le respect de
certaines conditions)
19
© Istockphoto.com
Vous êtes indépendante ou conjointe aidante
Une naissance
Repos obligatoire
(3 semaines)
=
1 semaine avant
la naissance
2 semaines après
la naissance
Naissance multiple
Repos facultatif
(maximum
5 semaines)
=
Période prénatale :
Possibilité de démarrer
le repos de maternité
1 ou 2 semaines avant
la période obligatoire
Période postnatale :
Possibilité de prendre
les semaines facultatives
non prises via une ou
plusieurs périodes de
7 jours calendrier dans
les 23 semaines qui
suivent la naissance
20
Total : de 3 à 8 semaines
Repos obligatoire
(3 semaines)
=
1 semaine avant
la naissance
2 semaines après
la naissance
Repos facultatif
(maximum
6 semaines)
=
Période prénatale :
Possibilité de démarrer
le repos de maternité
1 ou 2 semaines avant
la période obligatoire
Période postnatale :
Possibilité de prendre
les semaines facultatives
non prises via une ou
plusieurs périodes de
7 jours calendrier dans
les 23 semaines qui
suivent la naissance
Total : de 3 à 9 semaines
LES DÉMARCHES POUR OBTENIR
LES ALLOCATIONS DE MATERNITÉ
Vous êtes fonctionnaire nommée :
Durant toute la durée du congé de maternité,
votre organisme public paie vos indemnités.
Vous continuerez donc à percevoir votre
salaire à 100 %.
Les allocations de maternité sont prises en
charge par la mutualité dès le premier jour de
votre congé de maternité, sauf si vous êtes
fonctionnaire nommée.
Vous êtes indépendante ou conjointe
aidante :
L’indemnité de maternité s’élève à 449,32 €
brut par semaine. Il s’agit d’un montant
forfaitaire lié à l’index, à multiplier par le
nombre de semaines de repos de maternité.
Combien allez-vous toucher ?
Vous êtes salariée ou demandeuse d’emploi :
reportez- vous au tableau ci-dessous selon votre
situation (avec ou sans contrat de travail).
ATTENTION, pour les travailleuses salariées et
les demandeuses d’emploi, un précompte professionnel (impôt direct) de 11,11 % est perçu sur
toutes les indemnités versées par la mutualité.
Cependant, certaines situations ne sont pas
soumises à ce précompte qui, s’il est prélevé sur
vos indemnités, sera visible sur la lettre accompagnant le premier paiement des indemnités.
ATTENTION, en cas de naissance multiple,
1 semaine supplémentaire est accordée.
L’allocation augmente alors d’un montant
de 449,32 € brut.
Du 31e jour à la fin
du repos de maternité
Périodes
Du 1er au 30e jour
Travailleuses ou travailleuses en
incapacité de travail sous contrat
de travail (ouvrières, employées)
82 % du salaire brut non-plafonné
75 % du salaire brut
plafonné (*)
Travailleuses en incapacité de travail
ou en invalidité qui ne sont plus sous
contrat de travail
79,5 % du salaire brut plafonné
(*)
75 % du salaire brut
plafonné (*)
Demandeuses d’emploi
Allocation de chômage
+ 19,5 %
Allocation de chômage
+ 15 %
Personnel définitif
Salaire à 100 % par
l’employeur
Salaire à 100 % par
l’employeur
Agents de l’état et ouvrières ayant
un statut de temporaires, agents
contractuels et A.C.S., enseignantes
temporaires
82 % du salaire brut non-plafonné
75 % du salaire brut
plafonné (*)
Secteur public
(*) Salaire brut plafonné : 133,2973 € (au 1er janvier 2016). Un précompte professionnel de 11,11 % est perçu sur toutes
les indemnités versées par la mutualité depuis le 1er janvier 2004.
21
Vous avez dû arrêter le travail pour écartement bien avant le début de votre repos
prénatal :
Vous serez indemnisée par la mutualité dès
le premier jour d’arrêt de travail à raison de
78,237 % du dernier salaire mensuel brut
plafonné. En cas de fausse couche, prenez
sans tarder contact avec le service Indemnités
de votre mutualité.
Bon à savoir
Les indemnités de repos de maternité sont
payées à raison de 6 jours par semaine.
Elles ne peuvent pas être cumulées :
s AVECUNEINDEMNITÏDEPRÏAVIS
s AVECDESCONGÏSPAYÏS
s AVEC LA RÏMUNÏRATION DIFFÏRÏE PAYÏE
aux enseignants temporaires
s AVECDAUTRESINDEMNITÏSLÏGALES
Vous êtes salariée :
Dès réception de votre certificat, la mutualité
vous fera parvenir :
s une feuille de renseignements d’indemnités
à compléter par vos soins. La mutualité
contactera directement votre employeur
pour obtenir les informations nécessaires.
s une carte à compléter par l’employeur
et à renvoyer lors de la reprise du travail.
Sachez que votre employeur a également
la possibilité de transmettre directement
cette information par voie électronique
à votre mutualité.
ATTENTION, n’oubliez pas d’envoyer également
un certificat médical à votre employeur si vous
travaillez. Et si vous avez changé d’employeur ou
de statut professionnel récemment, signalezle lors de l’envoi de votre certificat médical.
Quelles sont les démarches
administratives à remplir pour
en bénéficier ?
Dès que vous cessez le travail ou le chômage,
vous devez faire parvenir au médecin-conseil
de la mutualité un certificat médical précisant
le début du repos de maternité ainsi que la date
présumée de l’accouchement.
© vadimguzhva
ATTENTION, quel que soit votre statut, ne
tardez pas à renvoyer à votre mutualité la
feuille de renseignements que vous aurez
complétée afin qu’elle puisse procéder au
paiement. Par ailleurs, n’oubliez pas d’envoyer
l’attestation de naissance à votre mutualité
au plus tôt !
22
Vous êtes au chômage :
Dès réception de votre certificat, la mutualité
vous fera parvenir :
s une feuille de renseignements d’indemnités
à compléter par vos soins. La mutualité
contactera directement votre organisme
de paiement des allocations de chômage
pour obtenir les informations nécessaires.
s une carte à compléter par l’organisme de
paiement des allocations de chômage et
à renvoyer lors de la reprise du chômage
ou du travail. Sachez que votre organisme
de paiement des allocations de chômage
a également la possibilité de transmettre
directement cette information par voie
électronique à votre mutualité.
ATTENTION, vous ne devez donc pas envoyer
de certificat médical à votre syndicat ou à la
CAPAC, mais vous devrez leur remettre votre
carte de contrôle en y indiquant, par la lettre M
(comme maladie), la date à partir de laquelle
vous êtes en repos prénatal. Ainsi, le Forem
ou Actiris sera informé de votre congé de
maternité.
Vous êtes indépendante ou épouse aidante :
Vous devez introduire une demande d’allocation
de maternité auprès de votre mutualité
en mentionnant la date de début de repos
de maternité et le nombre de semaines
facultatives du repos de maternité que
vous prendrez, ainsi qu’une déclaration de
cessation totale d’activité durant la période
de repos demandée. Un certificat médical
doit y être joint en indiquant la date présumée
de l’accouchement.
ATTENTION, vous avez droit à l’allocation
de maternité dès lors que vous êtes en
ordre de cotisations sociales et que vous
avez accompli un stage de 6 mois qui précède
le repos de maternité. En tant qu’indépendante,
vous devez aussi être affiliée auprès d’une
Caisse d’assurances sociales pour travailleurs
indépendants (CASTI).
Vous souhaitez prolonger votre congé de
maternité ?
Si vous envisagez d’allaiter votre enfant et /ou
de prolonger votre congé de maternité,
sachez qu’il existe diverses possibilités : le
congé d’allaitement prophylactique, le congé
d’allaitement sans solde, le congé parental...
Ces congés doivent être demandés 2 à 3 mois
à l’avance.
CONSULTEZ LA SECONDE PARTIE DE
CETTE BROCHURE : « NAÎTRE PARENTS.
APRÈS LA NAISSANCE ».
Bon à savoir
En tant qu’indépendante, et si vous êtes
en ordre de mutuelle, vous percevrez un
premier paiement couvrant les 3 semaines
de repos obligatoire à condition d’en faire
la demande. Les semaines facultatives
du repos de maternité vous seront payées
à la réception de l’avis de reprise d’activité
professionnelle ou d’une déclaration sur
l’honneur de non-reprise d’activité si vous
ne reprenez pas le travail dès la fin du repos
de maternité. Ce document est à envoyer
à la mutualité dans les 2 jours qui suivent
votre reprise d’activité.
23
La déclaration
d’admission à l’hôpital
Si vous prévoyez d’accoucher à l’hôpital, prenez
le temps de vous informer sur la liste et les prix
des produits et services pratiqués à l’hôpital.
Le choix d’une chambre individuelle engendre
en effet des suppléments qu’il vaut mieux
connaître à l’avance.
Un document appelé « déclaration d’admission »
vous sera remis lors de l’arrivée à l’hôpital
mais il peut aussi être demandé à l’avance.
Établi en double exemplaire (un pour l’hôpital
et un autre pour vous), il reprend les informations financières relatives à votre hospitalisation et vous permet de mieux identifier
les prestations médicales qui, en fonction
du type de chambre (individuelle ou double)
et des suppléments d’honoraires, auront un
impact plus ou moins important sur la facture
finale.
Prendre le temps de vous informer avant
l’accouchement est important avant de signer
ce document, demandez donc de recevoir
ce formulaire à l’avance. Par la suite, conservez
bien l’exemplaire qui vous est destiné : il pourra
vous être utile en cas de contestation de la
facture. En cas d’admission en urgence et
si votre état de santé ne vous le permet pas,
le formulaire pourra être signé par l’un de vos
proches ou plus tard par vous. En attendant,
l’hôpital pratiquera le tarif de la chambre
commune.
ATTENTION, la déclaration d’admission ne
permet pas de connaître à l’avance le montant
exact de la facture car il ne s’agit pas d’un
devis. Certains frais n’étant pas prévisibles,
elle ne permet donc pas d’estimer le montant
exact qui vous sera facturé.
24
Certains frais non médicaux ou les frais qui
ne sont pas prévisibles (notamment les dépenses
liées à d’éventuelles complications), ne sont pas
listés alors qu’ils peuvent être partiellement
ou totalement à votre charge. Ils peuvent aussi
s’avérer très élevés.
Bon à savoir
Certaines maternités demandent de réserver une chambre quelques semaines
avant la date prévue de la naissance. Il
est aussi utile de savoir que la plupart
des maternités demandent de payer un
acompte à l’entrée pour un séjour en
chambre individuelle.
Lors de votre arrivée à l’hôpital, dans le
cas où l’on vous demande si vous avez
une assurance hospitalisation, vous
n’êtes pas tenu de le dire. Mais il peut
être opportun de mentionner que votre
assurance ne couvre qu’un pourcentage
limité des frais.
Si votre facture d’hospitalisation pose
problème, contactez le service de défense
des membres de la MC. Il vous aidera en
cas de surcoûts injustifiés. Surfez sur
www.mc.be ou contactez gratuitement
le 0800 10 9 8 7.
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tarifaires des hôpitaux de notre pays ?
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pour accéder à un module de calcul
qui vous permettra de comparer, par
exemple, les tarifs pratiqués par les
hôpitaux pour les services de maternité.
Vous pouvez également appeler gratuitement le 0800 10 9 8 7 pour nous demander
de réaliser cette comparaison pour vous.
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Nos conseils santé
Le diabète gestationnel
Appelé aussi « diabète de grossesse », le diabète
gestationnel est dû à une intolérance aux
glucides entraînant un excès de sucre dans
le sang. Comme pour le diabète, il peut
passer inaperçu ou présenter des symptômes
identiques, à savoir : soif intense, urines
abondantes, grande fatigue… Chez la femme
enceinte, il survient vers la fin du 2e trimestre
et peut se développer uniquement le temps de
la grossesse (puis disparaître) ou révéler un
diabète antérieur.
Dans tous les cas, le diabète gestationnel
doit être surveillé et traité car il comporte un
risque pour la maman (hypertension artérielle,
prise de poids, œdèmes…) et pour son bébé
(poids trop important à la naissance, détresse
respiratoire, accouchement prématuré…).
Un dépistage par une prise de sang à jeun
sera réalisé par votre médecin. Si le résultat
s’avère positif, le diabète gestationnel se
traitera généralement par une modification
des habitudes alimentaires et une bonne hygiène
de vie (repos, sommeil et activité physique).
Le suivi de votre grossesse sera alors adapté
à vos besoins spécifiques et à ceux de votre
enfant par l’accompagnement chez un diététicien
par exemple.
Éviter les maux de dos
Le mal de dos est la douleur la plus fréquente
chez la femme enceinte, surtout en fin de
grossesse. C’est normal car le corps se modifie
et avec le temps, bébé devient plus lourd
à porter. Les conseils de votre kinésithérapeute,
votre ostéopathe ou de votre acupuncteur
vous seront précieux pour limiter les douleurs
dorsales et améliorer votre confort au quotidien.
Bon à savoir
La MC intervient à concurrence de 10 €
par séance d’ostéopathie, de chiropraxie
et d’acupuncture (max. 7 séances par an,
toutes disciplines confondues).
25
Pour vous soulager, voici déjà
quelques conseils clés en main
Essayez de
maintenir votre
dos bien droit.
Préférez les chaussures plates.
Éviter de rester longtemps
debout sans bouger.
Dormez sur un
matelas ferme.
Basculez régulièrement le bassin vers
l’avant pour éviter de vous cambrer (en
particulier lorsque vous vous asseyez,
ramassez un objet ou si vous vous
penchez…).
26
© iStock
Le grand jour est arrivé...
Félicitations !
VOUS N’ÊTES PAS ENCORE MEMBRE DE LA MUTUALITÉ CHRÉTIENNE ?
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DE PIRE QU’ÊTRE
HOSPITALISÉ ?
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à tous et sans questionnaire médical. Elle couvre gratuitement toute la famille
(sans franchise jusqu’à 18 ans). Elle est accessible sans stage d’attente,
y compris pour les femmes enceintes. Elle continue à couvrir ceux qui
partent à la retraite ou se retrouvent sans travail. Bref, avec la Mutualité chrétienne, vous avez l’assurance de ne pas vous sentir démuni
face aux coûts d’une hospitalisation. Découvrez également Hospi +,
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Infos : 0800 10 9 8 7 - www.mc.be/hospitalisation
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intervient aussi
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garantit
(en chambre
commune ou double)
pour les suppléments d’honoraires réclamés en chambre
commune ou double par les médecins non conventionnés.
Les remboursements sont alors limités à une fois le tarif
officiel (barème de l’assurance obligatoire). Seuls les frais
de téléphone et les suppléments liés à la chambre particulière
ne sont pas couverts. Conditions au 1er janvier 2015
à concurrence de 10,90 € dans les frais du dépistage de surdité
chez le nouveau-né
pour 6,20 € par jour pour la personne qui accompagne un patient
dans sa chambre
jusqu’à 15 € par jour pour le parent qui accompagne l’enfant
dans sa chambre
un forfait de 150 € pour les accouchements à domicile ou
dans une maison de naissance agréée par la MC
de ne jamais payer plus de 550 € de franchise annuelle, quel
que soit le nombre d’hospitalisations par an (sans franchise pour
les moins de 18 ans) pour toute votre famille
une prise en charge des frais d’hospitalisation après application d’une franchise de 275 € par hospitalisation classique
et de 150 € par hospitalisation de jour pour toute votre famille
(*) Jusqu’ à ses 18 ans et à condition que le titulaire (la personne à charge de laquelle est l’enfant)
soit affilié à la MC et en ordre de cotisations.
Dès sa naissance, votre enfant bénéficie automatiquement et sans franchise d’Hospi
solidaire (*). Ses frais d’hospitalisation en chambre commune ou double sont pris en
charge, tant pour une hospitalisation classique que pour une hospitalisation de jour
sans questionnaire médical, ni limite d’âge, ni exclusion
sans aucun stage d’attente, même en cas de grossesse
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le montant de vos frais d’hospitalisation
selon votre situation personnelle et l’hôpital
où vous accoucherez. Cet outil précieux
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Demandeuse d’emploi
Indépendante
Si vous accouchez à l’hôpital, demandez de recevoir le formulaire d’admission à l’avance pour connaître les prix des produits
et services qui y sont pratiqués ou consultez les conditions d’admission sur le site web de l’hôpital.
Si vous souhaitez prolonger votre congé de maternité en prenant un congé parental ou autre, prévenez au plus tôt votre employeur.
Le congé de maternité prénatal : prévenez au plus tôt la mutualité de la date à laquelle vous souhaitez commencer votre congé.
Le congé de maternité prénatal : prévenez au plus tôt votre employeur ou le Forem/Actiris (si vous êtes demandeuse d’emploi)
ainsi que la mutualité de la date prévue de l’accouchement.
Pour bénéficier des allocations de maternité, faites parvenir à la mutualité une déclaration de cessation totale d’activité
durant la période de repos demandée.
Pour bénéficier des allocations de maternité, faites parvenir au médecin-conseil de la mutualité un certificat médical précisant
le début du repos de maternité et la date présumée de l’accouchement.
Dès le 6 e mois de grossesse, vous pouvez introduire une demande d’allocation de naissance auprès de la caisse d’allocations
familiales. Cette demande peut aussi se faire après l’accouchement.
Si vous et votre partenaire n’êtes pas marié(e)s, demandez à établir le lien de filiation auprès de votre administration communale, dès le 6 e mois de grossesse.
Inscrivez votre enfant dans un milieu d’accueil agréé dès le 4 e mois de grossesse.
Si vous êtes malade, inscrivez « M » sur votre carte de pointage.
Prévenez votre employeur que vous êtes enceinte le plus rapidement possible. En fonction de votre milieu professionnel
(exemple : milieu à risque) ou si vous pensez être dans les conditions pour un écartement, demandez à votre employeur de
prendre rendez-vous auprès de la médecine du travail.
Vérifiez auprès de votre médecin quelles sont les maladies de grossesse présentant un risque pour votre bébé.
Vérifiez à quel remboursement des soins vous avez droit selon le type d’assurance hospitalisation que vous avez souscrite.
Avant l’arrivée de bébé
Salariée
Votre check-list. Récapitulatif des principales démarches
Vous avez d’autres questions ?
Rendez-vous en agence ou passez un coup de fil (gratuit) au 0800 10 9 8 7.
Nos conseillers sont à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.
Si votre enfant fréquente la crèche ou une accueillante, vous pouvez déduire les frais qui y sont liés dans votre déclaration d’impôt.
Dès que votre enfant atteint l’âge de 2 mois, commencez la série de vaccins obligatoires.
Trouvez une consultation ONE proche de chez vous et confirmez l’inscription de votre enfant dans le milieu d’accueil.
Envoyez la facture d’hospitalisation à votre assureur (si vous avez une assurance hospitalisation privée) ou à la mutualité, avec le
document « Demande d’intervention » complété pour rembourser vos frais d’hospitalisation (l’intervention de la MC sera variable
selon la couverture choisie).
Le congé de naissance : le papa ou le co-parent doit en avertir sans tarder son employeur et lui fournir une copie de l’acte de
naissance. Il doit ensuite introduire une demande auprès de sa mutualité pour bénéficier des indemnités.
Pour mettre fin à votre congé postnatal, faites compléter l’attestation de reprise de travail ou de chômage par votre employeur.
Renvoyez ce document à votre mutualité.
Pour mettre fin à votre congé postnatal, complétez l’attestation de reprise du travail ou de chômage. Renvoyez ce document
à votre mutualité.
Remettez l’extrait d’acte de naissance de votre enfant à la mutualité pour déterminer la date de fin de votre congé de maternité.
Cet extrait vous permettra également de l’inscrire à la mutualité et de demander la prime de naissance.
Pour bénéficier des allocations familiales, envoyez à l’organisme qui les paie l’attestation délivrée par l’administration communale
au moment de la déclaration de naissance.
Déclarez la naissance de votre enfant dans les 15 jours qui suivent l’accouchement auprès du service de l’état civil de la commune où il est né.
Attention, certaines de ces démarches peuvent concerner le père ou le co-parent si vous êtes en couple !
Après la naissance
© Istockphoto.com
un service d’aide et de soins à domicile (aides familiales et ménagères, infirmières…). Plus d’infos sur www.mc.be/domicile
pour vous, une intervention pour tout type de contraceptif (jusqu’à 40 € par an)
des séjours, stages et plaines pendant les vacances, classes vertes, de neige ou de mer…
une intervention à raison de 10 € par séance ou bilan logopédique (max. 75 séances non remboursées par l’Inami)
une intervention dans le renouvellement et l’achat de lunettes et verres
une intervention pour les enfants de 0 à 18 ans qui pratiquent une activité physique
du matériel de puériculture : location ou achat de matériel adapté aux petits enfants et aux mamans
une intervention pour des séances de psychomotricité (jusqu’à 750 € par an)
une intervention de 25 % pour tout médicament homéopathique (jusqu’à 175 € par bénéficiaire et par an)
une intervention dans les frais d’ostéopathie, d’acupuncture et de chiropraxie (jusqu’à 70 € par an)
jusqu’à 25 € /an pour couvrir le coût des vaccins restant à votre charge
des soins de santé 100 % remboursés de 0 à 18 ans (à condition d’ouvrir un DMG chez votre médecin généraliste. Gratuit avant le 1er anniversaire de votre enfant !)
un service de garde d’enfants malades (10 premiers jours gratuits par enfant/an)
des cadeaux de naissance offerts par votre mutualité régionale
une intervention pour le dépistage de la surdité chez le nouveau-né
une prime de naissance ou d’adoption
Hospi +, Hospi +100 ou Hospi +200, des assurances pour une prise en charge plus étendue de vos frais d’hospitalisation. Le stage d’attente n’est
que de 6 mois, même en cas de grossesse ! Plus d’infos sur www.mc.be/hospitalisation
Hospi solidaire, une couverture hospitalisation pour toute la famille automatiquement comprise dans votre cotisation
150 € par accouchement à domicile ou dans une maison de naissance agréée par la MC
une intervention pour des consultations d’aide au sevrage tabagique (jusqu’à 240 € pour 8 séances max.)
l’accompagnement par une sage-femme
9 séances de kiné périnatale, hors hospitalisation
un forfait de 250 € par cycle de traitement pour la fécondation in vitro
La MC est à vos côtés avant, pendant et après la naissance
Préparer l’arrivée
de bébé
Le grand jour !
Votre enfant
grandit
Et aussi…
un séjour gratuit pour femmes enceintes dans les hôtels Intersoc. Infos et conditions sur www.intersoc.be
Dento solidaire, une couverture en soins dentaires pour toute la famille automatiquement comprise dans votre cotisation
Dento +, l’assurance en soins dentaires de la MC, vous garantit une prise en charge encore plus importante des frais dentaires de vos enfants
(gratuit jusqu’à 7 ans) ! Plus d’infos sur www.mc.be/dento
Contactez un conseiller mutualiste pour vous informer sur les autres avantages offerts par la MC dans votre région !
SE PAYER
UNE BRONCHITE,
ÇA PEUT ARRIVER.
NE PAS POUVOIR
PAYER LES SOINS,
JAMAIS.
C’EST POURQUOI NOUS REMBOURSONS À 100 %
LES SOINS DE SANTÉ DES ENFANTS JUSQU’À 18 ANS.
Parce que la santé de vos enfants ne doit jamais dépendre de votre santé financière,
la Mutualité chrétienne rembourse intégralement tous les soins des enfants jusqu’à 18 ans.
Vos consultations chez les prestataires conventionnés qu’ils soient généralistes,
spécialistes (pédiatres, ORL…), orthodontistes, infirmiers ou kinés ne
vous coûteront donc rien, y compris à domicile. Pour en bénéficier,
il suffit d’ouvrir gratuitement pour vos enfants un dossier médical
global chez votre médecin généraliste. Bref, à la Mutualité chrétienne, vous avez l’assurance de ne pas vous sentir démuni face
aux problèmes de santé de vos enfants.
Infos : 0800 10 9 8 7 - www.mc.be/100pour100rembourses
Le sommeil de votre bébé
Faites dormir votre bébé sur le dos (son
sommeil risque d’être trop profond s’il
est positionné sur le ventre), dans une
gigoteuse (sac de couchage), avec le
visage bien dégagé.
Respectez le rythme
de sommeil de votre
bébé.
Ne mettez ni peluche ni oreiller
dans son lit.
Ne lui donnez pas de médicaments
sans prescription du médecin (attention
aux sédatifs !).
Éviter de fumer dès le début de la
grossesse et n’autorisez personne
à fumer près de votre bébé.
Surveillez le sommeil de votre bébé
s’il a beaucoup pleuré juste avant
de s’endormir.
Faites dormir votre bébé dans une pièce
calme, aérée quotidiennement, à une
température ambiante de 20° (si le bébé
a moins de 2 mois) ou de 18° (si le bébé
a plus de 2 mois).
Évitez de trop couvrir
votre bébé s’il a de
la température.
Habillez votre bébé en fonction
de la température de la pièce.
Bon à savoir
Dans certains cas, une intervention de la
mutualité est prévue pour des tests et du
matériel de surveillance. Renseignez-vous
auprès de votre conseiller mutualiste.
27
© Christopher Futcher
Nos conseils santé
La vaccination
Il s’agit d’un acte essentiel en termes de prévention
santé pour votre bébé. Dès l’âge de 2 mois,
vous pouvez commencer la série de vaccins
obligatoires, contre la poliomyélite par exemple,
ou fortement conseillés, tels que la diphtérie,
le tétanos, la coqueluche, la rougeole, la rubéole,
les oreillons, l’hépatite B…
Renseignez-vous auprès de votre pédiatre
ou de l’ONE.
26
Bon à savoir
Une intervention jusqu’à 25 € par an et
par enfant inscrit à la MC est accordée
pour couvrir le coût des vaccins restant
à votre charge.
Les autres avantages
et services de la MC
Les avantages et services de la Mutualité
chrétienne évoluent tout au long de la croissance
de votre enfant. Il pourra en effet bénéficier
de l’aide de la MC :
En cas d’hospitalisation ;
Pour des interventions financières en matière
de soins dentaires préventifs, d’orthodontie, de
logopédie…
Pour participer à des plaines de jeux ou des
stages thématiques dès l’âge de 3 ans, organisés
par Jeunesse & Santé, partenaire de la MC ;
Pour plus d’informations sur les avantages et services de la MC, demandez la
brochure « Vos avantages et services »
à votre conseiller mutualiste. Vous pouvez
aussi en faire la demande en appelant le
0800 10 9 8 7 (appel gratuit) ou en surfant
sur www.mc.be.
Vos avantages
et services
2016
Vos avantages
et services
2016
...
Grâce à Infor Santé, le service de promotion
de la santé de la MC, vous pouvez également
obtenir des informations sur la santé de votre
enfant en général (hospitalisation, alimentation,
sécurité routière…).
Bon à savoir
Le service social de votre mutualité est
aussi à votre entière disposition :
s SI VOTRE SITUATION EST COMPLEXE ET QUE
vous désirez être guidé(e) dans les
démarches à effectuer pour faire valoir
vos droits ou pour obtenir les avantages
sociaux prévus dans votre cas.
s SI VOUS ÏPROUVEZ LE BESOIN DÐTRE
accompagné(e) parce que vous êtes
confronté(e) à l’isolement, à la maladie
ou au handicap de votre enfant.
25
Les déductions fiscales
Les frais de garderie sont déductibles à 100 % des
frais réellement payés. Cette déduction, plafonnée
à 11,20 € par jour et par enfant, concerne les frais
de garde, des activités parascolaires ainsi que
des camps et stages de vacances, des plaines de
jeux pour les enfants jusqu’à 12 ans (et jusqu’à
18 ans pour les enfants porteurs d’un handicap).
Comment en bénéficier ?
Bon à savoir
La déduction fiscale des frais de garde
s’applique aux revenus de la personne
qui a l’enfant à sa charge. En cas de
séparation ou de divorce, et si la garde
est répartie de manière égalitaire, l’avantage fiscal est réparti entre les parents.
Cependant, seul le parent ayant l’enfant
à charge fiscalement au 1er janvier de
l’exercice d’imposition pourra bénéficier
de la déduction.
Vous pouvez déduire ces montants de vos revenus
professionnels lors de la déclaration d’impôts
en remettant des documents justificatifs
demandés à l’un des prestataires et/ou organismes
suivants :
À l’institution, à la crèche ou à la personne qui
garde votre enfant
à condition que celles-ci soient reconnues
et contrôlées par l’Office de la Naissance
et de l’Enfance (ONE) ou par Kind en Gezin.
À l’école maternelle ou primaire
à laquelle vous payez des frais de garderie ou
d’activité parascolaire.
À l’institution qui organise le camp ou le
stage de vacances
à condition qu’elle soit reconnue par les
pouvoirs publics locaux, communautaires
ou régionaux.
© PeopleImages
ATTENTION, si l’enfant est sous votre garde
ou celle d’un parent, vous bénéficiez d’un
relèvement du montant minimum de revenus
exonérés d’impôts par enfant de moins de 3 ans.
24
AVOIR UN ENFANT
MALADE
NE DEVRAIT
JAMAIS
VOUS RENDRE
MALADE.
C’EST POURQUOI NOUS VOUS FAISONS BÉNÉFICIER DE
10 JOURS GRATUITS PAR AN DE GARDE D’ENFANTS MALADES.
A la Mutualité chrétienne (MC), vous avez droit chaque
année à 10 jours gratuits de garde par enfant malade.
Un service assuré par des professionnelles de l’enfance
et des soins à domicile, joignable 7 jours sur 7 et
24 heures sur 24. Pour ne plus jamais avoir à choisir
entre votre travail et votre enfant.
Infos : 0800 10 9 8 7 - www.mc.be/garde-enfant-malade
LE CONGÉ POUR RAISONS IMPÉRIEUSES
La garde d’enfants
malades
Dans le secteur privé, vous pouvez bénéficier de
10 jours de congé non rémunérés par année
civile pour raisons impérieuses, notamment
lorsque votre présence auprès de votre enfant
malade est requise (dans certaines entreprises,
certains de ces jours de congé sont payés).
Si vous optez pour cette formule et souhaitez
compenser ultérieurement la perte de revenu
qu’elle entraîne, vous pouvez convenir avec
votre employeur d’effectuer les heures ou les
jours de prestation à un autre moment.
À la MC, vous pouvez bénéficier d’un service
de garde d’enfants malades à domicile pour
tout enfant de 0 à 12 ans accomplis. Ce service
est à votre disposition grâce à la collaboration
de la Mutualité chrétienne avec des professionnels de l’enfance et des soins à domicile
spécialisés qui mettent à votre disposition un
personnel qualifié et encadré.
Bon à savoir
Pour en bénéficier, vous devez avertir votre
employeur de votre absence dans les plus
brefs délais et lui remettre une attestation
médicale.
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gratuits pour tous les membres de la
MC en ordre de cotisation
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© Corbis
Pour plus d’informations, contactez le
0800 10 9 8 7 ou surfez sur www.mc.be/
garde-enfant-malade.
22
De nombreuses formules existent : interruption
de carrière complète durant 12 mois, réduction
des prestations de travail à mi-temps durant
24 mois et d’1/5 temps pendant 60 mois, avec
ou sans possibilité de prolongation…
Pour en savoir plus sur les conditions
d’accessibilité, la durée, les montants des
différentes formules, vous pouvez contacter
le service Réglementation de l’Onem ou
le service social de votre mutualité.
ATTENTION, l’employeur peut toujours reporter
l’exercice de ce droit pour des raisons liées
au bon fonctionnement de l’entreprise.
Onem
Boulevard de l’Empereur, 7 – 1000 Bruxelles
Tél. : 02 515 41 11
Site web : www.onem.be
LE CONGÉ SANS SOLDE ET
LA DÉMISSION
Quelles sont les démarches ?
Vis-à-vis de l’employeur
Vous devez avertir votre employeur par lettre
recommandée, 3 mois avant le début du
crédit-temps (6 mois avant si l’entreprise
compte moins de 20 travailleurs). Cette
demande peut également être faite par voie
électronique via le portail de la Sécurité
sociale (www. socialsecurity.be).
Il est possible de demander une interruption du
travail salarié ou du chômage pour l’éducation
de votre enfant mais le congé sans solde n’est
pas un droit. Cela a aussi des conséquences
en matière de sécurité sociale, notamment pour
l’assurance-chômage et l’Assurance soins de
santé et indemnités (il peut cependant exister
une convention collective de travail dans certains
secteurs ou certaines entreprises qui prévoit
ce type de régime).
Vis-à-vis de l’Onem
Les allocations d’interruption doivent également
être demandées par lettre recommandée
auprès de l’Onem, au plus tard dans un délai
de 2 mois suivant le début du crédit temps.
La durée de ce congé est de 6 mois minimum et
3 ans maximum à dater de chaque naissance
ou adoption. Pour les travailleuses nommées
dans le secteur public, la durée maximale est de
4 ans. Ces périodes sont prolongées lorsque
l’enfant est handicapé.
© Corbis
Si vous démissionnez dans l’intention de vous
occuper de votre enfant, vous ne recevrez
aucune allocation pendant que vous l’élèverez.
Vous conservez cependant votre droit aux
allocations pendant une période de 3 ans
maximum à partir de la naissance de votre
enfant, à condition de vous consacrer pendant
6 mois minimum à son éducation.
21
En cas de réduction des prestations de travail
d’1/5 temps, les allocations s’élèvent par mois
à 133,45 € bruts ou 179,47 € bruts pour les travailleurs isolés avec 1 ou plusieurs enfants
à charge.
Bon à savoir
Les attestations relatives à la naissance,
à l’adoption ou au handicap de l’enfant
devront être remises à l’employeur et
à l’Onem au plus tard au moment où le
congé débute. Le montant de l’allocation
est lié à l’index. Il varie selon la formule
choisie et le temps de travail (temps
plein ou temps partiel).
À combien s’élèvent les allocations ?
En cas d’interruption de carrière complète
Si vous effectuez un travail à temps plein,
les allocations s’élèvent à 786,78 € bruts
par mois. Pour un emploi à temps partiel,
vous percevrez une partie de ce même
montant par mois, proportionnellement à la
durée de vos prestations de travail.
En cas de réduction du temps de travail
En cas de réduction du temps de travail à
mi-temps, les allocations s’élèvent à 393,38 €
bruts par mois.
ATTENTION, dans le secteur public, certaines
formules de congés donnent droit au maintien
de la rémunération à 100 % ou à une allocation
de l’Onem. D’autres ne sont pas rémunérées.
Consultez le service du personnel de votre
employeur ou votre délégation syndicale pour
connaître vos droits.
LE CRÉDIT-TEMPS
Qui peut en bénéficier ?
Le crédit-temps constitue un droit pour tous les
travailleurs du secteur privé (excepté dans les
entreprises qui occupent moins de 10 personnes),
à condition d’avoir 2 ans d’ancienneté auprès
de l’employeur et 5 ans de carrière professionnelle.
Type de congé parental
Interruption complète de
travail durant 4 mois (en une
période continue ou fractionnée
par périodes d’1 mois minimum)
=
786,78 €/mois
20
Réduction de prestations
à mi-temps durant 8 mois
(en une période continue ou
fractionnée par périodes de
2 mois minimum)
=
393,38 €/mois (*)
Réduction de prestations
à 4/5 e durant 20 mois
(en une période continue ou
fractionnée par périodes de
5 mois minimum)
=
133,45 €/mois (*)
Ce montant s’élève à 179,47 €/mois
pour les travailleurs isolés qui
ont au moins un enfant à charge.
(*) Ces allocations peuvent être majorées pour les travailleurs de plus de 50 ans. Pour savoir si vous avez droit à ces
allocations majorées, adressez-vous à votre service du personnel ou à l’Onem.
Quelles sont les différentes formes
de congé parental ?
Vous pouvez réduire votre temps de travail
à mi-temps
Dans le cas où vous travaillez à temps plein,
vous pouvez décider de passer à mi-temps
durant une période de 8 mois. Ce congé
peut être fractionné par période de 2 mois
ou un multiple.
Vous pouvez réduire votre temps de travail
d’1/5 temps
Dans le cas où vous travaillez à temps
plein, vous pouvez décider de passer à un
4/5 temps durant une période de 20 mois.
Ce congé peut être fractionné par période
de 5 mois ou un multiple.
Vous pouvez arrêter de travailler
complètement
Que vous travailliez à temps plein ou à temps
partiel, vous pouvez interrompre complètement vos prestations de travail pendant
4 mois. Ce congé peut être fractionné par
période d’1 mois ou un multiple.
Bon à savoir
Vous pouvez aussi passer d’une forme de
congé parental à une autre (temps plein,
mi-temps, 1/5 temps), à condition d’introduire une nouvelle demande.
Dans tous les cas, notez que :
1 mois d’interruption complète = 2 mois de
réduction du temps de travail à mi-temps =
5 mois de réduction du temps de travail
d’1/5 temps.
Quelles sont les démarches pour en
bénéficier ?
Vis-à-vis de l’employeur
Vous devez en informer votre employeur
2 ou 3 mois avant la date à partir de laquelle
vous souhaitez commencer le congé parental,
par lettre recommandée ou par la remise
d’un écrit dont l’employeur vous remettra un
double signé. Dans ce cas, votre employeur
ne peut pas vous refuser le congé mais il
peut le reporter jusqu’à 6 mois maximum pour
des raisons liées au bon fonctionnement de
l’entreprise (il devra dès lors vous le notifier
dans le mois qui suit votre demande).
Bon à savoir
Dès l’introduction de votre demande
et jusqu’à 3 mois après la fin du congé
parental, vous bénéficiez d’une protection
spéciale contre le licenciement.
Vis-à-vis de l’Onem
Pour percevoir l’allocation d’interruption de
carrière, vous devez adresser une demande
à l’Onem (Office national de l’Emploi), au
plus tard dans un délai de 2 mois suivant le
début de votre congé. Pour les travailleurs
du secteur privé, cette demande peut également
être faite par voie électronique via le portail
de la Sécurité sociale (www.socialsecurity.be).
Onem
Boulevard de l’Empereur, 7 – 1000 Bruxelles
Tél. : 02 515 41 11
Site web : www.onem.be
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Comment bénéficier de ces
indemnités ?
LE CONGÉ PARENTAL
Qui peut en bénéficier ?
Les pauses d’allaitement sont indemnisées par
la mutualité à concurrence de 82 % du salaire
brut non plafonné. Chaque mois, vous devrez
remettre :
Si vous travaillez dans le secteur privé, vous
pouvez suspendre ou réduire vos prestations
de travail pour consacrer du temps à votre
enfant. Ce droit est valable individuellement
pour chaque parent et par enfant, y compris
en cas de naissance multiple.
À votre employeur
Une attestation de la consultation de nourrissons (ONE) ou un certificat médical prouvant
l’allaitement.
Que vous soyez maman ou co-parent, parents
biologiques ou adoptifs, vous pouvez en effet
bénéficier d’une interruption de carrière dans
le cadre d’un congé parental, à condition
d’avoir été lié pendant au moins 12 mois au
même employeur par un contrat de travail (au
cours d’une période d’un an et trois mois qui
précède votre demande).
À la mutualité
Une attestation mensuelle complétée par
votre employeur et vous-même, reprenant
le nombre d’heures ou de 1/2 heures de
pause et la rémunération horaire brute.
Pour en savoir plus sur les congés et
les pauses d’allaitement : adressez-vous
à votre employeur, à votre syndicat ou au
service social de la Mutualité chrétienne.
ATTENTION, dans le secteur public, il existe
différentes formules de congé. Ce droit sera
en effet appliqué différemment selon votre
statut. De plus, chaque région (Bruxelles,
Wallonie, Flandre), niveau (fédéral, régional,
provincial, local) ou secteur (ministères,
cheminots…) dispose de son régime propre.
Adressez-vous à votre institution pour plus
d’informations à ce propos !
Bon à savoir
© Corbis
Ce congé peut être pris à dater de la naissance ou de la fin du repos de maternité
(dans le cas d’une adoption, à partir du
jour de l’inscription de l’enfant au registre
de la population ou des étrangers) et ce,
jusqu’à ce que votre enfant ait atteint
l’âge de 12 ans.
18
Ce congé prend cours immédiatement après
le repos de maternité et pour une durée maximale de 5 mois après la naissance de votre
enfant. Pendant cette période d’écartement,
vous recevrez de la mutualité une indemnité
de 60 % du salaire mensuel brut plafonné
(max. 1760,72 € bruts/mois).
Comment bénéficier de
ces indemnités ?
Vous devez envoyer au service médical de la
mutualité :
la prescription d’écartement du travail
complétée par le médecin du travail
une attestation de l’employeur certifiant qu’il
est dans l’impossibilité de vous transférer
vers un autre poste de travail compatible
avec l’allaitement
Contactez le SPF Emploi, Travail et
Concertation sociale pour connaître les
professions et/ou travaux pouvant être
néfastes pour le lait maternel ou télécharger la brochure « Devenir parent
tout en travaillant » via son site web.
Tél. : 02 233 40 23
E-mail : [email protected]
Site web : www.emploi.belgique.be
Le congé d’allaitement
sans solde
En tant que travailleuse, vous pouvez prendre
un congé d’allaitement sans solde avec
l’accord de votre employeur. Vous ne perdez
pas vos droits aux soins de santé. Cependant,
ce congé n’est pas rémunéré et dure rarement
plus longtemps que 3 mois.
Bon à savoir
Si vous souhaitez prolonger ce congé
sur une longue période, consultez votre
conseiller mutualiste.
La pause d’allaitement
En tant que travailleuse salariée du secteur
privé ou contractuelle du secteur public.
Vous pouvez suspendre votre travail durant la
journée pour allaiter votre enfant ou prélever
votre lait maternel pendant une période de
9 mois à partir de la naissance de l’enfant.
La durée des pauses est d’1/2 heure si vous
travaillez à temps partiel (au moins 4 heures/
jour) et d’1 heure (ou 2 × 1/2 heure) à temps
plein. Les moments et le lieu de pause (domicile,
crèche d’entreprise ou local dans l’entreprise) sont
à déterminer en accord avec votre employeur.
ATTENTION, pour bénéficier de ce droit, vous
devez en informer votre employeur 2 mois
à l’avance par lettre recommandée ou par la
remise d’un écrit dont le double sera signé
par l’employeur. Ce délai peut être réduit de
commun accord.
Si vous travaillez dans la fonction publique ou
dans l’enseignement, consultez votre employeur
ou votre syndicat afin de savoir si vous avez
droit aux pauses d’allaitement et, si oui, quelles
sont les conditions et les modalités de ce droit.
17
Vos droits et les formalités administratives
Prolonger votre congé
de maternité
Si vous envisagez de prolonger votre congé
de maternité et/ou d’allaiter votre enfant,
sachez qu’il existe diverses possibilités : le
congé d’allaitement prophylactique, le congé
d’allaitement sans solde, le congé parental…
ATTENTION, ces congés doivent être demandés
2 à 3 mois à l’avance ! Pour les demandeuses
d'emploi, notez également que la dispense de
pointage pour raisons sociales et familiales
n'est plus en vigueur depuis le 1er janvier 2015.
Bon à savoir
Pour toute question relative à votre congé
de maternité, n'hésitez pas à contacter
votre conseiller mutualiste !
16
LES CONGÉS ET PAUSES
D’ALLAITEMENT
Le congé d'allaitement pour
raison prophylactique
En tant que travailleuse, vous pouvez
bénéficier d’un congé d’allaitement si votre
travail présente un risque pour votre santé
ou celle de votre enfant.
Cette mesure de protection s’applique si votre
employeur ne peut pas temporairement aménager vos conditions de travail ou vous donner
un autre poste. Dans ce cas, adressez-vous
au médecin du travail qui vous prescrira un
écartement.
© Corbis
Bébé grandit
le sentiment de ne pas « être à la hauteur » ou que
l’enfant ne prenne pas assez de lait, la pression
sociale ou encore la peur de voir le corps changer.
L’obstacle le plus important à un allaitement
prolongé est bien sûr la reprise du travail.
Une femme qui n’allaite pas son enfant n’est pas une
mauvaise mère ! Les laits maternisés sont tout à fait
corrects sur le plan nutritionnel. L’allaitement doit
être un moment de bonheur partagé et non une
obligation faite à contrecœur. Des professionnels
sont là pour vous aider et vous rassurer : médecins,
sages-femmes, professionnels de l’Office de la
Naissance et de l’Enfance, associations de soutien
à l’allaitement…
www.one.be ou www.infor-allaitement.be.
Le baby blues
Le baby blues se manifeste différemment d’une
personne à l’autre. Il s’agit d’une réaction postnatale
relativement fréquente qui peut s’expliquer par la
baisse brutale de la concentration en hormones
progestatives, très élevée pendant la grossesse,
ainsi que par le contrecoup des angoisses précédant l’accouchement, le regret de l’état de
grossesse ou la peur de ne pas être à la hauteur.
Cette petite déprime atteint entre 30 et 80 % des
jeunes mamans mais elle ne dure généralement
jamais bien longtemps. La fatigue, les pleurs, les
idées tristes et les troubles du sommeil peuvent
débuter le 3e jour après l’accouchement, parfois
un peu plus tard. Le rôle de l’entourage est primordial à ce moment pour rassurer la jeune maman.
Cependant, si cette phase se prolonge et /ou
s’intensifie, la dépression se caractérise alors
par un sentiment de culpabilité intense ou par
la conviction de la jeune maman d’être incapable de s’occuper du bébé. Dans ce cas, il est
nécessaire de consulter un spécialiste.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter le
service social de l’hôpital ou de la mutualité.
Vous pouvez aussi vous adresser à l’ONE.
ONE - Office de la Naissance
et de l’Enfance
Tél. : 02 542 12 11
E-mail : [email protected]
Site web : www.one.be
La kiné postnatale
Durant votre grossesse et lors de l’accouchement,
le périnée et les muscles abdominaux sont
mis à rude épreuve. Le but des séances de kinésithérapie postnatale est de vérifier l’état du
périnée, de le rééduquer si besoin, de renforcer les
abdominaux ainsi que de se remettre en forme
de manière générale (en cas de problème de dos,
par exemple). Ces séances vous éviteront bien des
désagréments par la suite, comme par exemple des
fuites urinaires dues à l’effort (le rire, la toux…).
ATTENTION, après un accouchement, évitez
absolument de faire des exercices abdominaux
classiques !
Ces séances pourront commencer environ 2 mois
après l’accouchement. Votre gynécologue ou votre
médecin généraliste pourra vous en informer.
Bon à savoir
Dans le cadre de l’assurance obligatoire,
vous pouvez bénéficier de 9 séances de
kiné périnatale (pré et postnatale), hors
hospitalisation. Ces séances sont donc
remboursées par votre mutualité.
15
© svetikd
Nos conseils santé
La contraception
Après une grossesse se pose rapidement la
question de la contraception. Si vous ne souhaitez
pas être à nouveau enceinte rapidement, vous
devez envisager une méthode contraceptive
dès votre retour de la maternité. Les premières
règles surviennent généralement 6 à 8 semaines
après l’accouchement. Même si vous allaitez,
vous n’êtes pas à l’abri d’une nouvelle grossesse
car, durant cette période, l’ovulation a repris
son cours. Demandez à votre médecin qu’il
vous indique la méthode contraceptive adaptée
à votre situation.
Bon à savoir
Quel que soit votre choix, la MC vous
rembourse 40 € par an pour tout type de
contraceptif féminin ou masculin. Elle
intervient également à hauteur de 120 €
tous les 3 ans pour un stérilet ou un
implant contraceptif.
14
L'allaitement
Le choix entre l’allaitement et le biberon doit se
réfléchir au fil de la grossesse. Idéalement, l’allaitement maternel est recommandé jusqu’à 6 mois, pour
les nombreux avantages que cela offre au bébé :
le lait maternel se digère plus facilement, il cause
moins d’allergies, il protège contre les infections et
s’adapte continuellement aux besoins de votre bébé.
L’allaitement a aussi des avantages pour la maman :
vous retrouverez plus rapidement votre poids
d’origine, pas besoin de préparation ni de biberon,
le lait est toujours à bonne température et gratuit,
il crée un lien particulier entre la mère et l’enfant,
diminue le risque de cancer du sein ou de l’ovaire,
ou encore le risque d’ostéoporose après la
ménopause. Choisir d’allaiter signifie que la
maman prenne soin d’elle, fasse attention à son
alimentation et qu’elle se repose suffisamment.
Le rôle du partenaire est important car il peut
offrir du soutien à la maman dans les moments
plus difficiles, en lui garantissant des moments
lors desquels elle pourra se reposer, en prenant en charge certains soins du bébé. Mais il
y a quelques contre-indications à l’allaitement :
certaines maladies de la maman ou de l’enfant,
certains médicaments et l’usage de drogues
(y compris l’alcool). En outre, de nombreux freins
à l’allaitement peuvent se présenter : le stress,
Les aides après
la naissance
DES TITRES-SERVICES GRATUITS
POUR LES INDÉPENDANTES
Après votre repos de maternité, vous pouvez
bénéficier de 105 titres-services gratuits en
tant que travailleuse indépendante, aidante
ou conjointe aidante. Valables pendant 8 mois,
ces chèques vous donnent droit aux services
d’une aide-ménagère pendant 105 heures
(entretien de la maison, repassage, lessive…).
ATTENTION, pour en bénéficier, vous devez
répondre à certaines conditions et introduire
la demande auprès de votre caisse d’assurances
sociales entre le 6 e mois de grossesse et
la fin de la 15 e semaine qui suit la date de
l’accouchement.
Pour plus d’informations, contactez votre
conseiller mutualiste ou votre caisse
d’assurances sociales.
LES AIDES EN CAS DE NAISSANCE
MULTIPLE
Lors de la naissance de triplés, de quadruplés
ou même de quintuplés, vous pouvez obtenir
l’aide d’une puéricultrice à temps plein et
d’une aide-ménagère à mi-temps jusqu’à ce
que vos enfants aient atteint l’âge de 3 ans.
Comment obtenir ces aides ?
Si vous habitez à Bruxelles, cette aide vous
sera accordée si les enfants sont nés en
même temps. Dans ce cas, il faut introduire la
demande le plus tôt possible auprès de la
Maison des Enfants d’Actiris.
Maison des Enfants d’Actiris
Rue Ullens, 95 - 1080 Bruxelles
Tél. : 02 563 21 97
Site web : www.actiris.be
Si vous habitez en Région wallonne, vous
bénéficiez de cette aide si vos trois enfants ou
plus sont nés endéans les 18 mois. Dans ce
cas, il faut introduire la demande le plus tôt
possible via le CPAS de la commune où vous
êtes domiciliée. Une participation financière
peut vous être demandée si les revenus nets
imposables de votre ménage dépassent un
certain plafond. Deux associations proposent
des conseils, des informations, des rencontres
entre parents, et des adresses utiles : « Naissances multiples » et « Jumeaux - Jumelles ».
Certains établissements hospitaliers organisent
également des séances d’information sur
la naissance multiple.
Naissances multiples
Avenue Hulet, 17 - 1332 Genval
Tél. : 02 652 01 81
Site web : www.naissancesmultiples.
asso.be
Jumeaux-Jumelles
Rue du Travail, 52 - 4420 Montegnée
Tél. : 04 234 40 95
E-mail : [email protected]
Site web : www.jumeauxjumelles.be
Les conditions d’octroi varient selon la région
où vous habitez :
13
La facture
d’hospitalisation
Bon à savoir
s ,A-UTUALITÏCHRÏTIENNEESTÌVOSCÙTÏS
pour vous expliquer et examiner votre
facture d’hospitalisation si vous vous
posez des questions ou si vous contestez
un des montants de la facture. Des experts
et des juristes sont à votre disposition
si nécessaire. Pour plus d’informations,
appelez gratuitement le 0800 10 9 8 7.
s %NCASDEPROBLÒMESlNANCIERSNHÏSITEZ
pas à vous adresser au service social
de la MC ou de votre commune.
s %NÏTANTAFlLIÏEÌLA-#ETENORDREDE
cotisation à l’assurance complémentaire,
vous bénéficiez automatiquement d’une
couverture hospitalisation : Hospi solidaire
Dès sa naissance, votre enfant en bénéficie également.
Deux mois environ après votre accouchement,
vous recevrez la facture de l’hôpital. Tous les
frais relatifs à votre hospitalisation doivent
y être repris. Il est possible que vous receviez
également une note d’honoraires distincte de
la facture. Cette note d’honoraires reprend
certaines prestations du Conseil médical de
l’hôpital et doit être annexée à la facture. Le
Conseil médical de l’hôpital peut vous demander
de payer la note d’honoraires séparément
selon des modalités différentes.
Cette facture est à adresser à la Mutualité
chrétienne avec le document « Demande d’intervention » complété, daté et signé par vous. La
MC procède alors au remboursement de celle-ci.
L’intervention de la MC sera variable en fonction
du type de couverture choisie.
Si vous avez contracté une assurance hospitalisation privée, cette facture doit être adressée
à votre assureur.
Plus d’infos sur :
www.mc.be/hospitalisation.
Tous les renseignements relatifs à Hospi
solidaire et aux assurances facultatives
de la MC sont repris au centre de cette
brochure !
Le formulaire de « Demande d’intervention
pour la facture d’hospitalisation » est
téléchargeable à partir du site www.mc.be
(voir « Assurances hospitalisation »).
Contactez un conseiller mutualiste pour
plus d’informations.
© Istockphoto.com
Les primes et cadeaux
de la MC
12
Lors de la naissance d’un enfant, les parents
sont confrontés à de nouveaux frais. En plus
de la prime de naissance officielle, la MC
vous soutient financièrement en offrant une
prime de naissance ou d’adoption. Et pour
fêter la naissance de votre enfant, la MC vous
offre également des cadeaux de naissance.
Renseignez-vous auprès de votre conseiller
mutualiste !
Quelles sont les démarches
à entreprendre ?
En tant que travailleur/se
salarié(e)
Pour pouvoir bénéficier de ce congé, il faut
avertir votre employeur au moins un mois avant
le début du congé par l’envoi d’une lettre
recommandée ou la remise d’un écrit dont le
double sera signé par l’employeur (ce document
doit indiquer le début et la fin du congé). Au plus
tard à la date où commence le congé, vous
devrez transmettre les documents prouvant
l’adoption, et si nécessaire, un document
prouvant le handicap de l’enfant.
Vis-à-vis de votre mutualité, vous devez introduire
une demande de congé d’adoption, en précisant
la date de début et de fin du congé, ainsi qu’un
document prouvant l’inscription de l’enfant
au registre de la population ou au registre des
étrangers. Éventuellement, vous devrez également
remettre à votre mutualité un document attestant
du handicap de l’enfant.
En tant qu’indépendant(e)
La demande doit être introduite auprès de votre
mutualité : au plus tôt, le jour de l’introduction de
la requête auprès du tribunal compétent (ou à
défaut, à partir de la date de signature de l’acte
d’adoption) ; au plus tard, le jour d’inscription
de l’enfant à votre résidence principale. Toute
demande introduite après cette échéance est
irrecevable.
Bon à savoir
Le congé d'adoption ne peut commencer que
lorsque l'enfant est inscrit au registre de
population ou au registre des étrangers.
Quelles indemnités toucherez-vous ?
Si vous travaillez dans
le secteur privé
Pour les travailleurs salariés, les trois premiers
jours sont payés par l’employeur à 100 %. Les
autres jours sont indemnisés par la mutualité
à 82 % du salaire journalier brut plafonné à
133,29 € (soit un montant de 109,26 €), à raison
de 6 jours par semaine.
Pour les indépendants, l’indemnité de congé
d’adoption s’élève à 449,32 € brut/semaine, sur
laquelle un précompte professionnel est retenu.
Si vous travaillez dans
le secteur public
Dans le secteur public, il existe différentes
formules de congés spécifiques. Certaines
donnent droit au maintien de la rémunération
à 100 % et d’autres ne sont pas rémunérées.
Pour connaître la réglementation exacte, les
conditions d’application et les procédures, il
est conseillé de vous informer auprès de l’autorité
compétente, du chef d’établissement pour les
enseignant(e)s ou de votre syndicat.
Nos conseillers MC sont disponibles pour
répondre à toutes vos questions et pour
faciliter vos démarches administratives
liées à l’arrivée du nouveau membre de
votre famille !
11
Le congé de naissance
Bon à savoir
À l’occasion de la naissance de son enfant, le
père ou le co-parent (sous contrat de travail)
a droit à 10 jours de congé, à prendre dans
un délai de 4 mois après l’accouchement.
Ces jours peuvent être pris en une fois ou de
manière échelonnée.
Pour bénéficier des indemnités, le papa
ou le co-parent doit introduire une
demande auprès de sa mutualité au
moyen d’un formulaire de demande que
vous pouvez télécharger sur www.mc.be
ou obtenir auprès de votre conseiller
mutualiste.
Pour pouvoir prendre ce congé, le papa ou le
co-parent doit en avertir son employeur. Il
conserve sa rémunération complète à charge
de l’employeur durant les 3 premiers jours. Au
cours des 7 jours suivants, il reçoit de sa mutualité
une indemnité s’élevant à 82 % du salaire brut
plafonné. Un précompte professionnel de 11,11 %
est retenu sur les indemnités.
Si la filiation paternelle est établie, le papa
accompagnera la demande d’un extrait d’acte
de naissance.
Si la filiation paternelle n’est pas établie,
le co-parent accompagnera sa demande
des documents suivants :
s un extrait d’acte de naissance
s un extrait du registre de la population
s une déclaration écrite et signée par la maman
et le co-parent mentionnant :
− que les deux partenaires sont mariés ou
cohabitent légalement ensemble ou encore
cohabitent de fait sans interruption depuis
au moins 3 années avant la naissance,
à l’adresse de résidence de l’enfant ;
− qu’il n’existe pas de lien de parenté
interdisant un mariage ;
− que le co-parent est la seule personne
à pouvoir bénéficier du congé.
10
Le congé d’adoption
Quelle est la durée de ce congé ?
Les travailleurs salariés et les indépendants,
tant le père que la mère, qui adoptent un enfant
ont droit à un congé d’adoption indemnisé. La
durée de ce congé dépend de l’âge de l’enfant
et de son éventuel handicap :
6 semaines si l’enfant a moins de 3 ans
4 semaines si l’enfant a entre 3 et 8 ans
Ces périodes sont doublées si votre enfant est
atteint d’un handicap (soit 12 ou 8 semaines).
Le congé doit débuter dans les deux mois qui
suivent l’inscription de l’enfant au registre de la
population ou au registre des étrangers.
ATTENTION, contrairement au congé de
naissance, il ne peut pas être échelonné !
Vous pouvez choisir de ne pas prendre la
totalité des jours auxquels vous avez droit.
Cependant, le congé doit durer au moins
une semaine ou un multiple d’une semaine.
Il prendra fin au plus tard le jour du 8 e anniversaire de l’enfant.
des indemnités d’incapacité de travail est
interrompu, le cumul de l’indemnité d’incapacité
de travail et de l’allocation de maternité n’étant
pas autorisé.
Quelques situations particulières
Vous êtes salariée
ou demandeuse d'emploi
Si vous êtes hospitalisée, le solde du repos
de maternité peut être converti en congé
de paternité si le père ou le co-parent le
souhaite et pour autant qu’il soit salarié. Il
doit en informer son employeur par écrit,
avant le début du congé de paternité. Le
congé ne peut débuter avant le 7e jour qui
suit la naissance de l’enfant. Il se termine à
la fin de l’hospitalisation de la mère ou, au
plus tard, à la fin du repos de maternité de
la mère. Pour cela, il est nécessaire de
transmettre une « preuve de reprise du travail »
à la mutualité.
Si bébé est hospitalisé plus de 7 jours, le
repos de maternité peut être prolongé d’une
durée égale à la période d’hospitalisation,
déduction faite des 7 premiers jours, avec
un maximum de 24 semaines.
EXEMPLE : Si l’hospitalisation de votre enfant
(ou de vos enfants, en cas de naissance multiple) dure 18 jours, votre repos de maternité
pourra être prolongé de 11 jours (18 − les 7
premiers jours). Pour que cette prolongation
soit indemnisée à concurrence de 75 % du
salaire brut plafonné, vous devez remettre à
l’employeur et à la mutualité, à la fin de votre
congé postnatal, un certificat de l’établissement hospitalier attestant de la période
d’hospitalisation de votre ou vos enfant(s).
Si vous avez épuisé votre congé prénatal pour
cause de maladie, vous pouvez bénéficier
d’une semaine supplémentaire (facultative)
du repos postnatal après l’accouchement
(le repos prénatal dure 6 semaines dans le
cas d’une seule naissance et 8 en cas de
naissance multiple). Le calcul des 6 semaines
se fait sur la date réelle d’accouchement et
non sur la date présumée. Pour en bénéficier,
faites une demande écrite à la mutualité.
Si vous souhaitez reprendre le travail
progressivement, vous pouvez demander à
travailler à temps partiel les 2 dernières
semaines de repos de maternité. Il s’agit de
2 semaines de repos prénatal non prises et
reportées à la fin de la période de repos
postnatal. Vous reprenez alors progressivement le travail et les 2 semaines de repos
de maternité sont communiquées par l’employeur en « jours de congés de repos
postnatal ». Ceux-ci doivent être pris dans
les 8 semaines du début de la période
d’étalement.
Pour plus d’informations à ce sujet, consultez
votre conseiller mutualiste.
Vous êtes indépendante
ou conjointe aidante
Si bébé est hospitalisé plus de 7 jours,
le repos de maternité peut être prolongé
déduction faite des 7 premiers jours, avec
un maximum de 24 semaines.
Pour plus d’informations à ce sujet, consultez
votre conseiller mutualiste.
9
Le repos de maternité
postnatal
L’inscription de votre
enfant à la MC
Après l’accouchement, vous devez remettre
sans tarder l’extrait d’acte de naissance de
votre enfant à votre mutualité. Il permettra
d’inscrire votre bébé comme enfant à charge
d’un parent (titulaire) au choix. Dès ce moment,
et si la situation mutualiste du parent est en
ordre, les frais médicaux de bébé sont remboursés. Vous recevrez alors des vignettes
jaunes au nom de votre enfant. Sa carte ISI+
sera commandée et vous arrivera par courrier,
à votre domicile.
À partir du jour de l’accouchement, la durée du
congé de maternité postnatal dépend de votre
statut professionnel et du nombre de naissance
(simple ou multiple).
Si vous avez des questions à ce propos,
vous pouvez contacter un permanent
du Service social de la MC.
L’extrait d’acte de naissance est indispensable pour déterminer les dates exactes
de début et de fin de repos de maternité
et pour l’octroi des indemnités de repos
postnatal. Le service «Indemnités» de la MC
pourra ainsi régulariser votre dossier en
fonction de la date de naissance de votre
enfant. Il pourra alors procéder au paiement
de vos indemnités de repos postnatal et
communiquera la date de fin du repos.
SUR CE POINT, VOIR « LA DURÉE DU
CONGÉ DE MATERNITÉ » (PP. 16 - 20)
DE LA PARTIE « VOTRE GROSSESSE PAS À PAS ».
Bon à savoir
© monkeybusinessimages
Repos de maternité et incapacité de
travail
8
Si, avant le repos de maternité, vous êtes
déjà en incapacité de travail, il vous suffit
de transmettre à la mutualité l’extrait d’acte
de naissance pour déterminer la période de
repos de maternité et pour vous octroyer
l’indemnité de maternité. Lorsque vous avez
été en incapacité de travail durant la période
complète de repos prénatal, vous pouvez
demander une semaine supplémentaire de
repos postnatal.
Si l’accouchement a eu lieu pendant une
période d’incapacité de travail, le paiement
Adresses utiles
AFrAHM asbl
Association francophone d’aide
aux handicapés mentaux
Avenue Albert Giraud, 24 – 1030 Bruxelles
Tél. : 02 247 28 21
E-mail : [email protected]
Site web : www.afrahm.be
Apedaf
AViQ
Agence pour une vie de qualité
Administration centrale
Rue de la Rivelaine, 21 – 6061 Charleroi
Tél. : 0800 16 210
E-mail : [email protected]
Site web : www.aviq.be
Altéo asbl
Mouvement de personnes malades,
valides et handicapées
de la Mutualité chrétienne
Chaussée de Haecht 579, BP40 –
1031 Bruxelles
Tél. : 02 246 42 26
E-mail : [email protected]
Site web : www.alteoasbl.be
Association des parents d’enfants
déficients auditifs francophones
Rue Van Eyck 11A /boîte 5 – 1050 Bruxelles
Tél. : 02 644 66 77 ou 0472 58 82 13
E-mail : [email protected]
Site web : www.apedaf.be
SPF Sécurité sociale
Direction générale Personnes
handicapées
Bld du Jardin Botanique, 50 – B 150
1000 Bruxelles
Tél. : 0800 987 99
Site web : www.handicap.fgov.be
Phare
Personne handicapée autonomie
recherchée
Rue des Palais, 42 – 1030 Bruxelles
Tél. : 02 800 82 03
Site web : www.phare-irisnet.be
7
Quelques situations particulières
En cas de séparation ou de divorce, le
principe est en général le même.
Les familles monoparentales percevant
les allocations familiales ordinaires et dont
les revenus ne dépassent pas un certain
plafond reçoivent un supplément par enfant.
Lors d’une adoption, les allocations familiales
vous seront octroyées à partir de la date
d’inscription de l’enfant dans votre ménage.
Des suppléments d’allocations familiales
sont payés en fonction de l’âge des enfants
et du statut social de la personne qui ouvre
le droit (invalides ou chômeurs depuis plus
de six mois).
Les personnes qui n’ont aucune activité
(salariée ou indépendante) et qui ne bénéficient
d’aucun revenu de remplacement (mutualité,
chômage) peuvent introduire une demande
d’allocations familiales et de naissance. Ces
allocations sont également accordées sous
certaines conditions (résidence en Belgique,
revenus…). La demande est à introduire
auprès du service « Prestations Familiales
Garanties » de la FAMIFED.
Agence fédérale pour les allocations
familiales (FAMIFED)
Tél. : 02 237 21 12 ou
0800 94 434 (appel gratuit)
E-mail : [email protected]
Site web : www.famifed.be
Vous pouvez également contacter un
permanent du Service social de la MC.
Surfez sur www.mc.be/points-de-contact
ou appelez gratuitement le 0800 10 9 8 7.
6
Le handicap de l’enfant
Les parents d’un enfant ayant un handicap
ou gravement malade font face à beaucoup
de questions : comment vivre le handicap ou
la maladie au quotidien, quelles démarches
administratives faut-il entreprendre, quels
sont les milieux d’accueil spécialisés ?
Qui contacter pour obtenir
des informations ?
Le Service social de votre mutualité ou de l’hôpital
où votre enfant est né ainsi que les plannings
familiaux peuvent vous accompagner dans votre
recherche d’aide. De nombreux organismes
soutiennent et conseillent également les parents
d’enfants sourds, malentendants, déficients
intellectuellement, handicapés moteur…
Quelles sont les allocations familiales
accordées ?
Si l’enfant est gravement malade ou handicapé,
des allocations familiales à un taux majoré
peuvent lui être accordées. La demande est à
adresser à votre caisse d’allocations familiales.
Bon à savoir
Les enfants bénéficiaires d’allocations
familiales majorées peuvent obtenir,
sous certaines conditions, des remboursements plus élevés pour leurs soins de
santé, leurs médicaments…
Pour en savoir plus, consultez votre
conseiller mutualiste ou surfez sur
www.mc.be/bim.
Les allocations
familiales
ATTENTION
s La commune ne vous remettra ces deux
attestations qu’une seule fois. Si vous les
égarez, vous risquez de perdre vos droits.
Remettez-les donc dans les plus brefs
délais aux institutions reprises ci-dessus
et faites-en au préalable une copie !
Quelles sont les démarches à suivre ?
Après la naissance, envoyez à l’organisme qui
paie les allocations familiales l’« Attestation
pour obtenir l’allocation de naissance conformément aux législations relatives aux prestations familiales ». Il s’agit d’une des attestations
que délivre l’administration communale au
moment de la déclaration de la naissance.
s Si l’enfant est né hors mariage et que vous
n’avez pas fait de reconnaissance prénatale
de paternité, vous devrez la faire en même
temps que la déclaration de naissance de
votre enfant.
Les allocations familiales sont accordées à partir
du mois qui suit la naissance de l’enfant. Elles
sont généralement payées à la mère, mais
c’est en principe le père qui ouvre prioritairement
ce droit avant la naissance.
s La déclaration de naissance ou d’adoption
doit aussi être faite dans les meilleurs délais
à l’employeur, au moyen d’une copie d’un
extrait d’acte de naissance.
VOIR EN P. 11 « L’ALLOCATION DE
NAISSANCE » DE LA PARTIE « VOTRE
GROSSESSE PAS À PAS ».
Bon à savoir
Dans certains cas, les allocations familiales
peuvent être accordées sur base de l’activité
(à mi-temps minimum) de la mère.
© monkeybusinessimages
Depuis le 1er juin 2014, en tant que parents,
vous avez la possibilité de donner à votre
enfant le nom de son père ou le nom de
sa mère. Vous pourrez également combiner
les deux noms dans l’ordre que vous
déterminerez. Ce choix s’impose à vos
autres enfants communs nés ultérieurement. Il est irrévocable. À défaut de
choix ou en cas de désaccord, l’enfant
portera le nom du père.
5
Vos droits et les formalités administratives
La déclaration
de naissance
4
La déclaration de naissance doit être faite dans
les 15 jours calendrier qui suivent l’accouchement,
au service de l’état civil de la commune où votre
enfant est né.
L’administration communale vous délivrera une
copie de l’extrait d’acte de naissance et deux
attestations de naissance à remettre à différents
organismes :
Dans certaines communes, il est possible de
déclarer la naissance de votre enfant à la
maternité. La déclaration à la maternité offre
les mêmes garanties en termes d’authenticité
de l’acte. Si l’enfant n’est pas né dans la commune
de votre domicile, le service de l’état civil du
lieu de naissance avertira l’administration communale de votre lieu de résidence.
le premier est à envoyer à votre caisse
d’allocations familiales.
le second est à transmettre à votre conseiller
mutualiste. Celui-ci assurera le suivi entre les
différents services de la mutualité.
VOIR EN P. 8 : « L’INSCRIPTION DE VOTRE
ENFANT À LA MC ».
© Julie Francoeur
Après l’accouchement
Table des matières
Après l’accouchement
Vos droits et les formalités administratives
La déclaration de naissance
Les allocations familiales
Le handicap de l’enfant
L’inscription de votre enfant à la MC
Le repos de maternité postnatal
Le congé de naissance
Le congé d’adoption
La facture d’hospitalisation
Les primes et cadeaux de la MC
Les aides après la naissance
Des titres-services gratuits pour les indépendantes
Les aides en cas de naissance multiple
4
4
5
6
8
8
10
10
12
12
13
13
13
Nos conseils santé
14
La contraception
L'allaitement
Le baby blues
La kiné postnatale
14
14
15
15
Bébé grandit
Vos droits et les formalités administratives
16
Prolonger votre congé de maternité
La garde d’enfants malades
Les déductions fiscales
Les autres avantages et services de la MC
16
16
18
20
21
22
22
24
25
Nos conseils santé
26
La vaccination
Le sommeil de votre bébé
26
27
Les congés et pauses d’allaitement
Le congé parental
Le crédit-temps
Le congé sans solde et la démission
Le congé pour raisons impérieuses
Votre check-list
Encart central
Naître parents
Après la naissance
EN QUELQUES MOTS…
Votre enfant est né… Félicitations !
Après l’accouchement, il est normal que les
parents se posent des questions sur les étapes
qui suivent l’arrivée de ce nouveau membre
dans la famille. Quels sont vos droits et quelles
sont les démarches administratives à accomplir?
Comment accompagner au mieux cet enfant
qui grandit ?
Pour y répondre, la Mutualité chrétienne (MC)
a réalisé pour vous ce guide « Naître parents.
Après la naissance ». L’objectif est de vous
accompagner tout au long de la croissance de
votre enfant en vous proposant des conseils
adaptés à chaque étape.
Bonne lecture !
Vous avez d’autres questions ?
Rendez-vous en agence ou passez un
coup de fil (gratuit) au 0800 10 9 8 7. Nos
conseillers sont à votre disposition pour
répondre à toutes vos questions.
Bon à savoir
Pour vous aider à voir plus clair, vous
trouverez au centre de cette brochure un
dépliant qui reprend une ligne du temps
avec toutes les formalités administratives
à entreprendre selon votre statut (salariée,
demandeuse d’emploi ou indépendante).
Toutes les informations utiles sur les
avantages et services offerts ainsi que
sur les couvertures hospitalisation de la
MC y sont également reprises.
Éditeur responsable : Jean Hermesse, chaussée de Haecht 579/40 - 1031 Bruxelles - Janvier 2016. MICBRO010F-100-16.
Photo : © Getty Images. Document non contractuel. Imprimé sur papier issu de forêts gérées durablement.
Naître parents
Après la naissance
2016
MUTU
A L IT E
CHRE
TIENN
E
La solidarité, c’est bon pour la santé.