L`homme qui plantait des arbres

Jean Giono
I.I.S "MARTIN LUTHER KING" - PROF BERTONE
L’homme qui plantait des arbres est une
nouvelle écrite par Jean Giono à la première
personne.
Œuvre de la maturité, Giono avait 58 ans
quand il l’a écrite en 1953, elle raconte l’action
exceptionnelle d’un « caractère inoubliable »
et elle a en elle même un destin exceptionnel.
Giono a abandonné tous ses droits sur l’œuvre
dès sa parution et il n’a jamais touché le
moindre argent sur ses innombrables
traductions et édition.
Récit d’un cadeau fait à l’humanité par un
homme hors du commun, elle est aussi un
cadeau fait par l’auteur à tous ses lecteurs dans
un seul but « aimer les arbres et bien plus,
aimer à faire planter des arbres ».
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Elle est très exactement située géographiquement et historiquement :
dans cette région du sud de la Drôme, du Vaucluse et des Basses Alpes
(aujourd‘hui Alpes de Haute Provence), entre 1913 et 1947.
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On peut diviser l’œuvre en
trois parties clairement
identifiables :
- Pour commencer, l’auteur
présente la région telle
qu’elle est en 1913, aride,
sauvage, inhospitalière et
délabrée et sa rencontre avec
le berger
La structure
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La rencontre
Lors d’une promenade dans ces
landes désertiques, le narrateur,
dans un pays inhospitalier,
aride, fait la rencontre d’un
berger qui l’accueille
naturellement : Élzéard Bouffier.
Élzéard vit seul avec son chien et
quelques brebis. Il habite une
maison propre et entretenue et il
possède un puit.
1
partie
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La patience
Il plante des arbres,
tous les jours que
Dieu fait…
Il se mit à les examiner l'un après
l'autre avec beaucoup d'attention,
séparant les bons des mauvais. Je
fumais ma pipe. Je me proposai pour
l'aider. Il me dit que c'était son affaire.
En effet : voyant le soin qu'il mettait à
ce travail, je n'insistai pas. Ce fut toute
notre conversation. Quand il eut du
côté des bons un tas de glands assez
gros, il les compta par paquets de dix.
[…]
Quand il eut ainsi devant lui cent
glands parfaits, il s'arrêta …
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Pourquoi?
Élzéard traverse son temps sans s’en
apercevoir.
Dans un monde destructeur, il
poursuit son œuvre, inlassablement,
bien peu atteint par les vicissitudes
d’un monde qui n’est que destruction.
Reclus, il vit une vie monacale, ne
parlant peu.
Il a vécu deux vies, cette homme là.
Dans la première, il était un berger,
marié avec un fils : il vit pour sa
famille, il est responsable. Sa femme et
son fils disparaissent, il ne reste que
lui…
Que peut-il faire ? Attendre la mort ?
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Il ne peut plus vivre pour lui et
il se trouve face à un problème :
la région meurt faute d’arbres et
il a, lui, une solution. Il peut
l’appliquer, alors, « n’ayant rien
de mieux à faire », il plante des
arbres, près d’une centaine
chaque jour. Il n’agit plus pour
lui, mais pour le monde.
2
partie
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L’action
Le résultat
La région est transformée.
La vie est revenue grâce à
la mise en place d’un
écosystème complet
reposant sur les arbres
plantés par Élzéard
Bouffier.
Il a de ses mains créé un
monde nouveau.
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3
partie
Les thèmes
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Pour que le caractère d'un être
humain dévoile des qualités
vraiment exceptionnelles, il faut
avoir la bonne fortune de
pouvoir observer son action
pendant de longues années. Si
cette action est dépouillée de
tout égoïsme, si l'idée qui la
dirige est d'une générosité sans
exemple, s'il est absolument
certain qu'elle n'a cherché de
récompense nulle part et qu'au
surplus elle ait laissé sur le
monde des marques visibles, on
est alors, sans risque d'erreurs,
devant un caractère inoubliable.
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