marche produit veterinaire algerie

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marche produit veterinaire algerie
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Ce rapport a été élaboré par :
Hocine AMALOU,
et Chahrazed DAHACHE
Période de réalisation :
Septembre - Octobre 2007
01 PRESENTATION DU SOUS SECTEUR
Le sous secteur Industrie pharmaceutique
La présente fiche sectorielle concerne le sous secteur Industrie Pharmaceutique
Celui-ci est codifié selon la Nomenclature Algérienne des Activités et des Produits (NAP 2000) de l’Office National des Statistiques
(ONS), comme suit :
Source : Office National des Statistiques (ONS) NAP 2000
Une troisième famille peut être associée, il s’agit de la classe 74.82 se rapportant à l’activité de conditionnement du médicament,
laquelle consiste en l’importation en vrac du médicament ( en formes solide, liquide et sèche) pour être ensuite conditionnée localement selon un process bien défini.
L’objet de l’industrie pharmaceutique consiste à développer des moyens de production et de recherche afin de mettre à la disposition
du corps médical les meilleurs médicaments. Ceux-ci sont mis sur le marché dans des conditions très strictes.
Le produit pharmaceutique, est défini par la loi N° 85.05 du 16 février 1985 relative à la protection et à la promotion de la santé, modifiée par la loi N°90.17 du 31 juillet 1990, comme suit:
Art. 169 : «Au sens de la présente loi, les produits pharmaceutiques comprennent les médicaments, les réactifs biologiques, les
produits chimiques officinaux, les produits galéniques, les objets de pansement et tous les autres produits nécessaires à la médecine humaine et vétérinaire.»
Art. 170 : «On entend par médicament, toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou
préventives à l’égard des maladies humaines ou animales, tous produits pouvant être administrés à l’homme ou à l’animal en vue
d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger, modifier leurs fonctions organiques.»
Art. 171 : «sont également assimilés à des médicaments : les produits d’hygiène et produits cosmétiques contenant des substances vénéneuses à des doses et concentrations supérieures à celles fixées par arrêté du ministère de la santé, les produits diététiques ou destinés à l’alimentation animale qui renferment des substances non alimentaires leur conférant des propriétés sur la
santé humaine».
Les caractéristiques et spécificités du sous secteur en Algérie
Les caractéristiques communes de l’Industrie Pharmaceutique consistent à fabriquer des médicaments destinés aux besoins
de la santé à usage humain, et animal, à partir de principes actifs à base chimique et biologique par différents procédés industriels
notamment :
voie chimique : synthèse,
voie physico-chimique : extraction.
voie biologique : fermentation, génie galénique.
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Le sous secteur regroupe des industries de :
Fabrication,
Conditionnement,
Grossistes Importateurs
Distributeurs en gros
Distributeurs en détails (officines et autres)
Les spécificités du sous secteur Industrie Pharmaceutique.
La nature des intrants de base est essentiellement constituée de principes actifs, élément essentiel entrant dans la compo sition des médicaments.
L’approvisionnement
La facture d’intrants de base représentait respectivement 111 millions € en 2004 et 151 millions € en 2005. Il est à rappeler à cet
égard que l’industrie pharmaceutique algérienne n’assure que 20% environ des besoins de la demande nationale, le différentiel
est couvert par l’importation directe du médicament.
L’environnement juridique du sous secteur.
L’industrie pharmaceutique est l’une des plus réglementée au niveau de tous les pays du monde : contrôle de fabrication très
sévère, protection des droits de propriété industrielle, normalisation, contrôle de distribution, contrôle de marketing et de l’information médicale, contrôle des prix, agrément des établissements de production et de distribution, qualification du personnel
responsable.
En Algérie, l’objectif de cette réglementation sévère, est d’assurer le maximum de sécurité et d’efficacité dans l’utilisation des médicaments d’importation et de fabrication locale.
Elle concerne le médicament depuis le contrôle des matières premières jusqu’à la consommation en tenant compte des données
suivantes : pharmaceutique, toxicologie, clinique, conditions de stockage, fonctionnement du système de distribution, disponibilité
du médicament et ventes.
Les éléments de cadrage de l’environnement juridique :
La pharmacopée qui est un recueil contenant :
La nomenclature des drogues, des médicaments simples et composés.
La Nomenclature des produits Pharmaceutiques (NAP) qui définit les classes des médicaments autorisés à la consommation,
et par conséquent, à la production et/ou l’importation.
L’enregistrement pour Autorisation de Mise sur le Marché (AMM).
Le Laboratoire National de Contrôle des Produits Pharmaceutiques (LNCPP) dont la mission est de contrôler la qualité, d’assurer
l’expertise et la conformité des produits pharmaceutiques à l’importation et à la production.
La fiscalité afférente à cette activité, en Algérie, relève du régime commun :
TAP (Taxe sur le chiffre d’affaire)
2%
IBS (Impôt sur le bénéfice)
25%
IRG (Impôt sur le revenu global des Actionnaires) 15%
VF (Impôt sur les salaires) 0%
TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) 0%
Le régime d’imposition spécifique au sous secteur ne concerne que la TVA. En effet les produits pharmaceutiques médicamenteux tels que figurant dans la Nomenclature officielle établie par le Ministère de la Santé sont totalement exonérés de
la Taxe sur la Valeur Ajoutée.
Les Normes et Textes Réglementaires relatifs aux produits pharmaceutiques, parapharmaceutiques sont essentiellement constitués
de décrets, exécutifs, arrêtés interministériels, normes et règlements, dont la liste est établie en annexe 2.
La marge des produits dépend de son prix de vente final et se décompose de la façon suivante :
Marge des produits.
Source : Ministère de la Santé.
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Politique de privatisation du sous secteur.
Le potentiel privatisable du sous secteur ne concerne que les entreprises publiques activant à la fois dans la production et la Distribution, dont la plus importante est représentée par le Groupe SAIDAL lequel a déjà opéré une ouverture partielle de son capital, ainsi
que la création de plusieurs filiales en joint venture avec de grands groupes internationaux tels qu’Aventis et Pfizer.
Les pouvoirs publics s’attèlent en priorité à la cession totale des entreprises de distribution (DIGROMED et ENDIMED). Pour ces deux
dernières les appels d’offre, et manifestation d’intérêt ont été lancé en 2006. L’entreprise SOCOTHYD est également concernée au
même titre.
Quant au secteur privé, la plus part des entreprises sont familiales et ne sont pas prêtes à ouvrir leur Capital à des partenaires nationaux étrangers à leur famille. Par contre, elles essaient d’orienter leur choix sur des politiques de partenariat avec de grands laboratoires internationaux.
Etat des lieux des Produits Fabriqués par Gamme
Sources MSPRH et Rapports EDPme (Informations disponibles pour 99 entreprises du sous-secteur dont 25 adhérentes au programme EDPme) / Rapport CNES- 2003.
La Production de médicaments en Algérie est limitée à une faible fraction de la nomenclature du médicament. En effet, sur une nomenclature d’environ 1400 médicaments, la production nationale n’assure que 310 (dont 60% sont vitaux, tels que les antibiotiques,
médicaments à base d’hormones,…), soit environ 22 % de cette nomenclature 1.
Pour plus d’informations sur les gammes de produits se reporter à la NAP (Nomenclature Algérienne des Produits) disponible à l’ONS
(Office National des Statistiques) aux codes DG24.
1 Forum sur le médicament-. Alger Octobre 2001
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L’état des lieux des entreprises EDPme du sous secteur
Principales entreprises de l’industrie pharmaceutique, répertoriées par type de produit (1/3)
Légende : Couleur verte = Produit fabriqué par l’entreprise Sans Couleur = Produit non fabriqué par l’entreprise
Sources MSPRH (mise à jour au 31/05/07) et Rapports EDPme (Informations disponibles pour 2 entreprises du sous-secteur dont 1 adhérentes au programme EDPme)
Principales entreprises de l’industrie pharmaceutique, répertoriées par type de produit (2/3)
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Légende : Couleur verte = Produit fabriqué par l’entreprise
Sans Couleur = Produit non fabriqué par l’entreprise
Sources MSPRH (mise à jour au 31/05/07) et Rapports EDPme
(Informations disponibles pour 57 entreprises du sous-secteur dont 11 adhérentes au programme EDPme)
Entreprises Fabricant et conditionnant des produits vétérinaires (Sérums et vaccins) : PROVITAL – VETOPHARM - ODONTOPHARM ainsi
que l’Institut Pasteur d’Algérie.
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Principales entreprises de l’industrie pharmaceutique,
répertoriées par type de produit (3/3)
Légende : Couleur verte = Produit fabriqué par l’entreprise
Sans Couleur = Produit non fabriqué par l’entreprise
Sources MSPRH et Rapports EDPme (Informations disponibles pour 58 entreprises du sous-secteur dont 19 adhérentes au programme EDPme)
Entreprises conditionnant des produits vétérinaires (Sérums et vaccins) : VETOPHARM (Constantine,)-ODONTOPHARM (Alger),
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Ancienneté des entreprises du sous secteur
Sources MSPRH et Rapports EDPme
(Informations disponibles pour 99
entreprises du sous-secteur dont 25
adhérentes au programme EDPme)
La majorité des entreprises (78%) ont été crée après 2000.
Evolution du nombre d’entreprises créées dans le sous secteur
25
20
15
10
5
0
1985 à
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
m ai-07
Sources MSPRH et Rapports EDPme (Informations disponibles pour 99 entreprises du sous-secteur dont 25 adhérentes au programme EDPme)
La majorité des entreprises ont été créées après l’adoption de la loi sur la promotion de l’investissement (ANDI), de la loi sur la monnaie et le crédit et la mise en place d’une “autorisation d’exploitation d’un établissement de production ou de distribution de produits
pharmaceutiques”.
La représentativité de l’échantillon de base de l’étude
Nombre d’entreprises industrielles privées du sous secteur d’au moins 20 salariés.
Source : Ministère de la Santé- DCIP ministère de l’Industrie- rapport du Secteur Avril 2006
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On recense 134 entreprises activant dans la fabrication et le conditionnement du médicament. Ces entreprises sont globalement
concentrées dans les pôles de production Centre et Est du pays avec une forte concentration dans le Centre.
Le panel d’entreprises du sous secteur industrie pharmaceutique engagé dans un programme de mise à niveau est de 25, correspondant à 19,4% du total d’entreprises du sous secteur.
Capacités Nationales du sous secteur (public et privé).
Source : Ministère de la Santé/ DCIP Ministère de l’Industrie
Le nombre total d’entreprises (publiques et privées) est de 134 ainsi localisées : 128 au centre et à l’est et 6 à l’ouest.
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02 DONNEES SUR LE MARCHE
Le marché national et international
Le marché international²
En 2006, le marché mondial du médicament est évalué à 602 milliards de dollars (contre moins de 200 milliards de dollars en 1990).
Le marché Nord-Américain (États-Unis et Canada) reste le marché le plus important avec 47% du marché mondial, loin devant l’Europe
(30%) et le Japon (11%).
La croissance du marché américain s’est ralentie en 2005 et est estimée à 5,2% contre 7,1% pour le marché européen.
L’Allemagne et la France sont les deux premiers marchés européens.
Le marché pharmaceutique mondial par zones géographiques en 2005
(en prix producteur)
Source : IMS Health
Les principaux marchés pharmaceutiques dans le monde en 2005
(en % du marché mondial)
Source : IMS Health
Les classes thérapeutiques
Les 8 premières classes thérapeutiques représentent 27% de la demande mondiale de médicaments (en valeur).
2 http://www.leem.org
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Le marché pharmaceutique mondial par classes thérapeutiques en 2005
(classification ATC de niveau 3, en % de la demande mondiale de médicaments)
Source : IMS Health
Le marché national
Pôles de production régionaux proportionnellement au nombre d’entreprises du sous secteur
Sources MSPRH et Rapports EDPme
(Informations disponibles pour 97
entreprises du sous-secteur dont 25
adhérentes au programme EDPme)
Plus de la moitié des entreprises (56%) du sous secteur sont concentrées au centre du pays.
Elles sont réparties pour l’essentiel entre les wilayas d’Alger de Blida et Tipaza.
L’absence de données statistiques en matière d’évolution des ventes ne permet pas d’avoir une certaine lisibilité du sous secteur. Les
seules données disponibles en notre possession sont fournies par l’UNOP, lors du Forum des chefs d’entreprises .Ainsi les estimations
globales des ventes en 2005 s’établissent comme suit :
Tableau d’évolution des ventes.
En millions de DA
Sources : Rapport / UNOP(forum chef d’entreprises-).
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De 1999 à 2003 ,le chiffre d’affaires des entreprises du sous secteur évolue en dents de scie. Toutefois le chiffre d’affaires du sous secteur
a évolué de 3,4 fois entre 1999 et 2004. Ceci s’explique en particulier par la mise en exploitation des nouveaux projets d’investissement
engagés dans les années 2000 à 2004 par SAIDAL et les différents promoteurs privés.
La production nationale en 2004 (toute gamme confondue) représente en valeur absolue 20% environ de la couverture des
besoins nationaux, ce qui corrobore les estimations fournies par le MSP ainsi que le CNIS/Douanes et celles avancées par certains
professionnels de la branche.
En 2006/2007, avec la mise en route des projets d’investissements et des extensions de capacité existantes la production nationale à
dire d’experts avoisinerait les 25% des besoins du marché national.
L’évolution de l’activité.1999/2005
Sources : Rapport Etude Globale EDPme/ UNOP (forum chef d’entreprises-2004).
Cependant, malgré cette spectaculaire augmentation, il semble que les besoins actuels ne soient pas encore totalement satisfaits,
particulièrement en période d’épidémie (l’hiver).
De plus il semble anarchiquement approvisionné 3.
On constate en effet des situations de pénurie de médicaments essentiels alors qu’il y a une grande disponibilité de certains autres
d’une utilité moins évidente.
Evolution du montant des importations de médicaments – période- 2000-2004
Source : CNIS / Douanes
Le montant des médicaments importés en 2004 était de 928 000 K USD. La moyenne de cette facture annuelle des médicaments a
atteint 1,3 milliard de $ en 2006.
La France, suite au partage des zones et des marchés entre les grandes firmes pharmaceutiques, reste le 1er pays fournisseur de
l’Algérie- 70% environ.3
L’estimation de la demande globale en valeur absolue à l’horizon 2010 dépassera selon les experts les 2 milliards d’USD.
Source : Statisques Douanes/CNIS- MSP
Les caractéristiques de la demande du sous secteur
L’évolution de la demande globale est fonction des paramètres suivants :
La croissance démographique (1,5%) par an.
Les niveaux de revenus qui rendent cette demande solvable (ou non selon les strates de revenus).
L’évolution des pathologies particulièrement les maladies chroniques.
La croissance démographique (1,5%) par an.
Per capita,
Les pays avancés consomment
Les pays en développement
Si on exclut Chine et Inde
Moyenne mondiale
En Algérie : environ
200 US $ (16 % de la population)
9 US $
17 US $
50 US $
40 US $
3 Le médicament - plate forme pour un débat social - version corrigé, Décembre 2003, CNES
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Caractéristiques :
Population algérienne au 31/12/2005 : 32,6 millions d’habitants dont 48% de la population, sont âgés de moins de vingt (20 ans)
L’accroissement de la population algérienne, est estimé à 1,5% pour la prochaine décennie.
Espérance de vie (2005) : 73.5 ans, soit : 25 ans de mieux qu’en 1962.
Augmentation des personnes du troisième âge qui présentent généralement des pathologies chroniques (HTA, Cardio, Diabète,
Cancer…)
La projection de consommation par classe thérapeutique, diffère d’une famille à une autre.
Les prévisions de consommation des formes sèches, connaîtront une hausse plus importante durant cette décennie,
conformément aux orientations de l’OMS.
Etat sanitaire.
Classes thérapeutiques couvertes : 26
Sous classes thérapeutiques concernées : 137
Nombre de références en DCI : 579
Nombre de médicaments en «spécialités» 1.484
Nombre total d’unités de vente (UV) importées : 236 millions UV
40% des importations (101 millions d’unités) portent sur 6 classes thérapeutiques suivantes:
GASTRO ENTEROLOGIE
29 millions UV (17 %)
INFECTIOLOGIE
21 millions UV (13 %)
ENDOCRINOLOGIE ET HORMONES
16 millions UV (09 %)
METABOLISME, NUTRITION ET DIABETE
12 millions UV (07 %)
ANTALGIQUES
12 millions UV (07%)
CARDIOLOGIE ET ANGIOLOGIE
11 millions UV (06 %)
Par ailleurs, nous constatons également:
Persistance des maladies transmissibles (dites maladies de la pauvreté : maladies infectieuses de l’enfant, tuberculose, maladies
à transmission hydrique, zoonoses….).
Emergence des maladies dites «civilisationelles» (maladies de l’opulence : cancer, diabète, affections cardio-vasculaires, rénales,
neurologiques et respiratoires chroniques)
Dépense en médicaments par habitant en 2004 : 28,23 Euros et en 2005 : 34,75 Euros, soit une évolution de 23,09 %
Dépense en produits pharmaceutiques par habitant en 2004 :32,30 Euros et en 2005 : 40,64 euros, soit une évolution de 25,82 %
(Source: MSPRH)
Les dépenses en produits pharmaceutiques et en médicaments ont évolué annuellement de 20 % environ ces dernières
années. L’évolution globale de la consommation pharmaceutique à moyen terme, connaîtra une progression positive certaine,
pour répondre aux besoins de l’accroissement démographique de la population.
Les dépenses de santé sont en forte augmentation sur la période 1998/2005
La croissance économique attendue amènerait certainement une élévation notable du niveau global de la consommation.
Evolution probable de la consommation par habitant et du marché du médicament en Algérie.
Source : Prévisions Rapport Onudi-OMS/2006.
Selon les prévisions à dire d’experts la consommation va évoluer progressivement vers les classes thérapeutiques nouvelles du
type : «cardio-vasculaire» ou «système nerveux central».Cette augmentation sera accompagnée par une croissance structurelle
de la consommation des médicaments dont le moteur principal et le plus sûr demeure pour tous les pays, le vieillissement de la
population.
La demande des produits pharmaceutiques dépend de la démographie, de la qualité de la protection sociale, du nombre de médicaments proposés aux médecins par les laboratoires, des prix pratiqués, de l’information médicale, de la couverture médicale et enfin
des formations culturelles.
La consommation des médicaments en valeur (constituée des médicaments achetés et ceux distribués gratuitement) par an et par
habitant est passée de 88 DA en 1980 à 140 DA en 1986 4 et à environ 3.300 DA à fin 2005 5.
La demande en produits pharmaceutiques est toujours croissante pour couvrir les besoin de 33 millions d’algériens (2006) s’est traduite par une facture à l’importation de près d’un milliard de dollars en 2005 ce qui représente le double du montant enregistré en
20016.
Les dépenses sont presque complètement assurées par les ménages, ce qui nous paraît être une preuve de la future croissance du
marché.
CNES
Rapport EDPME
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Algérie Augmentation de la demande, Banque extérieur d’Algérie, Janvier 2007
5
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L’étude «Maîtrise de dépenses» menée en 2001 par la CNAS 7 , fait ressortir la structure de la consommation par classe thérapeutique,
les résultats donnent une part de plus de 80% pour 12 classes avec, en tête, la classe des anti-infectieux (Plus de 30% des prescriptions
et 25% de la valeur totale des remboursements par les caisses).
Les tendances de consommation des médicaments
Source : Etude CNAS «maîtrise des dépenses afférentes à la couverture des frais pharmaceutiques» réalisée par le CENEAP - juin 2001
Cette étude révèle que sur 723 médicaments remboursés, 190 produits représentant seulement 26% des médicaments remboursés
sont responsables de 80% des dépenses de remboursement. Cela donne une orientation précise du choix que doit opérer la
production nationale
Sur un autre plan, cette étude montre que le coût moyen par ordonnance est d’environ 925 DA
Il serait utile avant d’entreprendre un quelconque projet, d’analyser l’impact thérapeutique de cette dépense, autrement dit analyser
l’impact :
de la part consacrée à des médicaments qui interviennent directement dans la réduction de la mortalité et de la morbidité et
influencent les indicateurs de santé,
de la part réservée à des médicaments grand public dont l’efficacité pharmacologique n’est pas prouvée.
Il faut préciser que l’analyse des effets thérapeutiques reste difficile à cerner. La situation du médicament est grave. En effet, la
consommation ne cesse de s’accroître ; le pays était tributaire de l’étranger à hauteur de 80 %8 en 2005 et à environ 75% en 2006 ;
la production nationale reste insuffisante pour faire face aux besoins de santé publique ; la nomenclature des médicaments manque
de rigueur et change souvent ; le principe des médicaments essentiels n’est pas mis en œuvre ; la facture devises est de plus en plus
lourde à supporter par le budget de l’Etat.
La concurrence au niveau National
La concurrence au niveau national est fortement ressentie entre les producteurs locaux et les Importateurs ainsi que les Grossistes
qui détiennent à eux seuls près de 75% des parts de marché.
Cette caractéristique très spécifique au sous secteur, se justifie par une concurrence déloyale dont se plaignent souvent les
producteurs, ce qui les freine dans leur stratégie de développement.
Les exportations
On connaît très peu d’exportations dans le sous secteur, sauf à la faveur de situations particulières telle que le Groupe SAIDAL.
Le sous secteur n’a pas de traditions d’exportations, sauf de manière conjoncturelle (exportation en Irak dans le cadre des échanges
produits contre pétrole) tel est le cas du Groupe SAIDAL.
Certains producteurs commencent cependant à entreprendre des prospections à l’exportation
Telles que la Libye, et certains pays Africains.
7 Le médicament - plate forme pour un débat social - version corrigée, Décembre 2003, CNES
8 UNOP
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Eléments de comparaison internationale
Comparaison pays (Algérie/Maroc/Egypte/Espagne).
Source : (1) Ministères de la Santé, de l’Industrie
(2) Source : site de l’association marocaine des industries pharmaceutiques : www.amip.m
(3)Site web de IMS HEALTH
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Recueil DES FICHES SOUS SECTORIELLES
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Quelques recommandations pour le développement du secteur des médicaments.
Une nomenclature reposant sur le médicament essentiel
Des modalités de remboursement découlant de cette nomenclature
Un secteur qui peut se fier à une règlementation fiable et stable garantissant l’avenir
La disparition des monopoles
Un encouragement de la production nationale
La création de technopoles ou de Parcs Scientifiques
Favoriser la R&D et l’innovation
Des assiettes industrielles bien équipées à des prix accessibles
Des ressources humaines qualifiées (en continu)
Des possibilités de formation aux emplois du secteur
Un système bancaire et financier rénové
Un accès plus souple au crédit d’investissement
Une Agence du Médicament
Un système d’information médicament / santé aux acteurs professionnels et au public
La mise en vigueur de la «clause de préférence nationale» au profit des médicaments fabriqués en Algérie
L’alignement des règlementations sur celles des pays vers lesquels on souhaite exporter
(par ex. Code Communautaire Européen du médicament)
Un contrôle de qualité via les divers intervenants : le LNCPP et le Centre de Pharmaco et Matério Vigilance.
La contractualisation de la Santé et de la Sécurité Sociale via les pathologies à rembourser
La participation des communautés locales pour les plus démunis
La redéfinition du rôle de la PCH (Pharmacie Centrale des Hôpitaux)
Le respect des dispositions à l’importation
La création d’un Code d’Ethique et de Déontologie pour le Secteur du Médicament
L’institution d’une politique du médicament générique
L’encouragement de la production nationale
Source : Etude de la Filière Pharmaceutique 2007 (EDPme)
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03 INPUTS ET CAPACITES DE PRODUCTION
La provenance des inputs de production
Pour l’ensemble des entreprises, du sous secteur, adhérentes au programme EDPme, à l’exception de l’emballage, l’ensemble des
intrants indispensables pour la production est importé.
A dire d’expert et consécutivement aux entretiens avec les dirigeants et responsables des entreprises du panel EDPme relevant du
secteur, la part des intrants de base à l’importation aussi bien pour la fabrication que le conditionnement est estimée à 90% .Seulement
10% sont d’origine locale, représentant essentiellement leurs besoins inhérents aux produits d’emballage et autres fournitures. La
facture d’intrants de base (matières premières et vrac pour conditionnement) représentait respectivement 111 millions € en 2004 et
151 millions € en 2005. Il est à rappeler à cet égard qu’en 2005 l’industrie pharmaceutique algérienne n’assurait que 25% environ des
besoins de la demande nationale, le différentiel est assuré par l’importation directe du médicament.
Source Ministère de l’industrie DICP : CNIS
Produits pharmaceutiques importés par nature (en millions €) :
Source Ministère de la
Santé/ CNIS Douanes.
Il n’existe pas de données fiables sur le marché des médicaments en Algérie. Les seules données disponibles concernent les
importations et elles sont globales. Les seules sources de référence sont fournies par le CNIS/Douanes. Pour la période allant de
2004 à 2005, les importations de médicaments à usage humain y compris les vaccins et sérums ainsi que les contraceptifs oraux, à
l’exclusion des réactifs de laboratoires, produits dentaires, articles de pansements et consommables, ont connu l’évolution suivante :
Origine des Importations des produits pharmaceutiques
Source Ministère de
l’industrie DICP
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Les capacités de production
Les capacités de production
Source : Rapport du Secteur établi par UNOP/ Rapport CNES/ Etude sectorielle Min Ind-2005.
Année de référence : 2005
Les capacités nationales ne représentent qu’entre 20 et 25% des besoins nationaux .Elles sont estimées en valeur à hauteur de 23,7
milliards de dinars correspondant à 350 millions USD en 2005*.
La production du Groupe Saidal représente une part prépondérante du médicament en Algérie.
La quantité produite par l’ensemble des entreprises du sous secteur (hors secteur public), est estimée à 95 millions d’unités de vente/
an)*.
Les capacités installées du secteur privé sont estimées à 400 millions d’unités de vente annuelle en 2005, avec un taux d’utilisation
selon l’UNOP qui ne dépasse pas la barre des 100 /muv. Ce taux d’utilisation des capacités (TUC) couplé à la production moyenne du
secteur public ne couvre en 2005 qu’à peine 25% des besoins nationaux.
L’Algérie dispose d’un potentiel très important en terme de développement de l’industrie pharmaceutique en général et de la
fabrication locale en particulier. Avec 33 millions d’habitants la population algérienne représente un marché non négligeable en
matière de médicaments, d’autant plus que le pays dispose d’un nombre important de prescripteurs, d’une couverture assurance
maladie assez convenable et qu’il se situe au plan économique dans une situation intermédiaire entre les pays développés et les pays
pauvres. Cette situation est en évolution rapide eu égard à l’aisance financière du pays ces dernières années.
Dans ce contexte nous relevons l’existence de beaucoup d’unités de production essentiellement concentrées au Centre et à l’Est du
pays , disposant d’un potentiel technologique très récent mais toutefois mal exploité ( taux d’utilisation des capacités inférieur à 50%).
Le potentiel d’entreprises existantes au nombre de 99* à fin 2005 activant aussi bien dans la fabrication que le conditionnement de
médicaments assurent une très faible couverture du marché national (25% à 30%) sans commune mesure avec les pays du Maghreb
( Tunisie, Maroc) voire également avec l’Egypte, qui assurent respectivement pour le premier pays 80% des besoins du marché, 60%
pour le second et enfin 94% pour le dernier.
Ces trois derniers pays se sont alignés précocement sur les normes internationales, alors que l’Algérie a développé ses propres
normes.
Par ailleurs, nous relevons d’autres caractéristiques d’insuffisance, notamment :
L’absence de stratégie apparente par rapport aux pays du bassin méditerranéen particulièrement en matière de formation et
d’obligations réglementaires.
La fonction Recherche et Développement n’existe pratiquement pas hors Saidal.
Les exportations sont quasi nulles.
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04 RESSOURCES HUMAINES
Répartition par niveau d’effectif
Niveaux d’effectif des entreprises du panel EDPme
Sources : Rapports EDPme (Informations disponibles pour 25 entreprises du sous-secteur adhérentes au programme EDPme)
32% des entreprises du sous secteur, adhérentes au programme EDPme, ont un effectif supérieur à 100 salariés, 40% ont un effectif
compris entre 50 et 100 salariés, et seulement 28% on un effectif inférieur à 50 salariés.
Effectif par type d’activité des entreprises EDPme du sous secteur
Sources : Rapports EDPme
Informations disponibles pour 20 entreprises du sous-secteur
adhérentes au programme EDPme :
11 entreprises de fabrication
9 entreprises de conditionnement
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Répartition par catégorie socioprofessionnelle
Répartition des entreprises par taille et par catégorie socioprofessionnelle
Sources Rapports EDPme (Informations disponibles pour 24 entreprises sur 25 entreprises du sous-secteur adhérentes au programme EDPme)
Le taux d’encadrement dans le sous-secteur de l’industrie pharmaceutique est relativement élevé, pour ce qui est des entreprises du
sous-secteur adhérentes au programme EDPme le taux d’encadrement est à hauteur de 37% globalement et il atteint les 40% pour
les entreprises de plus de 100 salariés.
Le Taux d’encadrement au Maroc dans le secteur est estimé à 20% en générale.
Ainsi donc, il apparaît dans le sous secteur industrie pharmaceutique, un taux d’encadrement qui évolue proportionnellement à la
taille de l’entreprise. Il est de plus en plus élevé au fur et à mesure que la taille de l’entreprise s’accroît. Cette caractéristique du secteur
s’explique par la spécificité du métier qui requiert le recours à une main d’œuvre assez particulière notamment( des pharmaciens,
des chimistes, biochimistes, biologistes pour ne citer que ceux-là.
La législation a accordé une place importante aux professions liées à l’industrie pharmaceutique:
Les activités de fabrication et de conditionnement dans l’industrie pharmaceutique doivent être sous le contrôle des pharmaciens
subordonnées à une autorisation préalable délivrée par la direction de la pharmacie et du médicament du ministère de la santé et
de la population.
Le développement des Ressources Humaines
Une des clés de ce sous secteur est la formation évaluée comme perfectible par les experts. La défaillance de l’enseignement de
pharmacie industrielle est une source de difficulté majeure. En effet il est déploré l’absence de formation initiale adaptée à la
production industrielle qui contraint les chefs d’entreprise à recruter des collaborateurs pharmaciens non spécialisés et à les former
avant qu’ils ne soient totalement opérationnels.
La ressource «process» qualifiée est indisponible et de nombreuses entreprises tentent de pallier cette difficulté en consolidant leurs
équipes d’encadrants sans l’efficacité escomptée.
Le profil des chefs d’entreprises
Les profils des chefs d’entreprises des entreprises du panel EDPme
Sources : Rapports EDPme (Informations disponibles pour 25 entreprises du sous-secteur adhérentes au programme EDPme)
INDUSTRIE PHARCEUTIQUE
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50% des chefs des entreprises adhérentes au programme EDPme du sous-secteur industrie pharmaceutique sont des hommes du
métier.
Les «ambitieux à la pointe» 48% investisseurs de métier ils sont très actifs , avec une clientèle importante, très fortement investis
dans leur métier . Ils sont de plus en plus attachés à la notion de recherche, de qualité , de marque, d’excellence dans toutes les
dimensions de leur métier. Ils travaillent volontiers en complémentarité avec un réseau international.
Les investisseurs hors pharmacie hommes d’affaires «pragmatiques» 16%, ils présentent un profil proche des précédents
sont plutôt des jeunes, très investis dans leur métier. Plus favorable que la moyenne aux évolutions actuelles. Pragmatiques, ils
prennent dans leurs relations avec les autorités «ce qui est bon à prendre».
Les pôles de production régionaux
Pôles de production régionaux proportionnellement
au nombre de salariés employés par les entreprises du panel EDPme
Sources : Rapports EDPme (Informations disponibles pour 25 entreprises du sous-secteur adhérentes au programme EDPme)
Sur la base des effectifs employés, les centres de production des entreprises, du sous-secteur, ayant bénéficié du programme
EDPme, sont concentrés à hauteur de 74% au Centre.
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05 POLITIQUE COMMERCIALE ET DISTRIBUTION
Politique Commerciale
Méthodologie d’appréciation de la politique commerciale
Le comportement face à la concurrence
Le comportement face à la concurrence des entreprises EDPme du sous secteur.
Sources Rapports EDPme (Informations disponibles pour 24 entreprises sur 24 entreprises du sous-secteur adhérentes au programme EDPme)
De l’examen du rapport final portant capitalisation des données EDPme dans le cadre de l’élaboration de la fiche sous sectorielle
«Industrie Pharmaceutique» les estimations telles qu’elles apparaissent dans le rapport reflètent le niveau de comportement des
dirigeants de Pme et confirmées lors des entretiens réalisées sur le terrain.
Cela étant, les dirigeants consultés relevant des régions Centre et Est semblent très préoccupés de l’existence d’une pratique de
politique déloyale qualifiée de «dumping» notamment celle exercée par les importateurs et les intermédiaires distributeurs.
De l’analyse menée ainsi que des enquêtes réalisées sur le terrain, il en ressort que 50% des entreprises du panel EDPme ont un
comportement offensif, 42% ont une tendance défensive.
Note méthodologique
Les entreprises du panel ont été évaluées à travers un système de notation rendant compte des attitudes et items suivants :
Actions de mise en œuvre d’une véritable politique concurrentielle
Prix compétitif
Disponibilité du produit
Diversification de la gamme
Politique fidélisation clientèle
Flexibilité du payement
INDUSTRIE PHARCEUTIQUE
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Actions de MARKETING
Participation aux foires et Expositions / Congrés
Publicité Promotion direct par des délégués
Affiche /Catalogue des Produits
Parution dans des revus spécialisées
Veille concurrentielle
Connaissance du marché
Bonne connaissance de la Concurrence
Organisation en corporation professionnelle
Les entreprises enregistrant deux réponses et plus de «oui» sont considérées comme ayant un comportement commercial «offensif».
Il ressort que la moitié des entreprises du sous secteur, adhérentes au programme EDPme, adoptent un comportement offensif
face à la concurrence.
La stratégie commerciale des entreprises du panel EDPme
Les critères ou outils d’évaluation du comportement des dirigeants face à la concurrence ont été
retenus sur la base d’un ensemble d’actions de mise
en œuvre d’une véritable politique concurrentielle,
d’actions de marketing et de renforcement des forces
de vente, ainsi que d’une veille concurrentielle. En
effet les défis et menaces auxquels font face les entreprises ont fait qu’elles ont développé ces dernières
années de nouveaux réflexes notamment des politiques d’accès directs aux clients, de diversification de
réseaux de distribution voire pour certaines entreprises une percée vers la grande distribution.
L’analyse du comportement couplée à la stratégie
laisse apparaître que le sous - secteur de l’industrie
pharmaceutique affiche une tendance offensive assez prononcée en matière de stratégie commerciale.
Le comportement stratégique est très prédominant
par rapport à l’aspect commercial.
Sources Rapports EDPme (Informations disponibles pour 24 entreprises sur 24 entreprises du sous secteur adhérentes au programme
EDPme)
Note méthodologique :
Les entreprises du panel ont été évaluées à travers un système de notation rendant compte du mode de commercialisation des produits et des moyens de commercialisation mobilisés. Pour ces notations, les items suivants ont été retenus :
Mode de commercialisation
Accès Direct au Client Final
Réseau De distribution fidélisé
Ramification du réseau de distribution,
Intéressement des distributeurs en fonction des engagements
Moyens de commercialisation
Individualisation d’une structure de vente
Disponibilité d’une force de vente
Budget de communication
Programme de Travail de cette force de vente.
Les entreprises enregistrant deux réponses et plus de «oui» sont considérées comme ayant une stratégie commerciale «offensive».
57% des entreprises du sous secteur, adhérentes au programme EDPme, adoptent une stratégie commerciale offensive (dont
15% très offensive).
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La Distribution
Le rayon de distribution des produits des entreprises EDPme du sous secteur
Sources : Rapports EDPme (Informations disponibles pour 24 entreprises du sous-secteur adhérentes au programme EDPme)
Garantie de livraison par les entreprises EDPme du sous secteur
Sources : Rapports EDPme (Informations
disponibles pour 24 entreprises du soussecteur adhérentes au programme EDPme)
68% des entreprises EDPme du sous-secteur garantissent la distribution globale ou partielle de leurs produits, contre 20% pour
lesquelles les clients s’approvisionnent directement de l’usine
Mode de livraison par les entreprises EDPme du sous secteur
Sources : Rapports EDPme (Informations disponibles
pour 17 entreprises du sous-secteur adhérentes au
programme EDPme)
Sur les 68%, 70% des entreprises assurent la distribution en partie ou en totalité par leurs propres moyens
INDUSTRIE PHARCEUTIQUE
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267
06 DONNEES COMPTABLES ET FINANCIERES
Quelques indications sont données sur la situation économique des entreprises de l’échantillon EDPme.
D’autant que le chiffre d’affaires est indiqué dans la globalité des cas (24 Entreprises du panel)
Répartition par tranche de Chiffre d’affaires (en millions de DA)
Sources Rapports EDPme (Informations disponibles pour 24 entreprises sur 25 entreprises du sous-secteur adhérentes au programme EDPme)
Répartition des entreprises par Tranche de chiffre d’affaires
Sources Rapports EDPme (Informations disponibles pour 24 entreprises sur 25 entreprises du sous-secteur adhérentes au programme EDPme)
NB : Effectif total des 24 PME=2 644 employés
Le chiffre d’affaires moyen des entreprises adhérentes au programme EDPme est de l’ordre de 1.1 millions de dinars.
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07 QUALITE ET EQUIPEMENTS
Les équipements de production
Etat des équipements des entreprises du panel
EDPme
Etat de la technologie utilisée dans les entreprises
EDPme du sous secteur
Sources Rapports EDPme (Informations disponibles pour 23 entreprises sur 25
entreprises du sous-secteur adhérentes au programme EDPme)
Sources Rapports EDPme (Informations disponibles pour 21 entreprises sur 25
entreprises du sous-secteur adhérentes au programme EDPme)
92% de ces entreprises disposent d’un équipement récent et
éprouvé et en ordre de marche.
100% de ces entreprises de l’échantillon utilisent des technologies récentes
La qualité
La qualité est contrôlée par des laboratoires de Contrôle de Qualité (CQ)
7 unités de SAIDAL ont leur laboratoire CQ
14 entreprises privées ont un laboratoire validé par le LNCPP
5 laboratoires sont en cours de validation
8 ne disposent pas (encore) d’un laboratoire
4 n’ont pas de laboratoire.
Il est à noter que l‘ensemble des lots produits est soumis au visa du LNCPP, dont toutes les entreprises reconnaissent l’utilité et la
qualité, voire la nécessité.
Un seul producteur dispose d’un laboratoire de Recherche et Développement (SAIDAL)
Source : Etude de la Filière Pharmaceutique 2007/ EDPme
La situation des PME adhérentes au programme EDPme
Le niveau qualité des entreprises EDPme du sous secteur
ource : Rapport EDPme.
On constate que parmi les entreprises ayant bénéficié du programme EDPme, seulement 4 entreprises ont obtenu la certification ISO
9001 version 2000 contre 2 qui sont en cours de certification et 20 restent non certifiées.
Concernant la certification aux BPF, 6 entreprises ont obtenu la certification contre 4 qui sont en cours de certification et 16 restent
non certifiées.
INDUSTRIE PHARCEUTIQUE
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08 FORCES ET FAIBLESSES
Les forces et faiblesses des entreprises EDPme du sous secteur
Sources Rapports EDPme (Informations disponibles pour 25 entreprises sur 25 entreprises du sous-secteur adhérentes au programme EDPme)
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09 PROJETS D’INVESTISSEMENTS
Type d’investissement envigagé par les entreprises EDPme du sous secteur
Sources Rapports EDPme (Informations disponibles pour 11 entreprises sur 25 entreprises du sous-secteur adhérentes au programme EDPme)
INDUSTRIE PHARCEUTIQUE
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271
10 LA MISE A NIVEAU
Remarque importante concernant la dynamique de la filière et l’attractivité du programme EDPME :
Les entreprises du sous secteur « Industrie Pharmaceutique » adhérentes au programme EDPme ont participé à 88 actions de mise
à niveau, réparties comme suit :
Les actions de mise à niveau des entreprises du sous secteur
(25 Entreprises adhérentes au programme EDPme)
Source : EDPme
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11 LES BONNES ADRESSES LOCALES ET INTERNATIONALES
Quelques adresses localement utiles
Etude : Etude de la Filière Pharmacie 2007 (EDPme)
Le médicament, plate - forme pour un débat social, CNES,
Décembre 2003
Etude Globale secteur pharmaceutique. Ministère de
l’Industrie DCIP. 2003/2004
Association :
Syndicat National Algérien des Pharmaciens d’Officine
– SNAPO
Siège National & Centre :
19 rue des Frères Hamia - Kouba - Alger
Web : http://www.snapo.org
E-mail : [email protected]
E-mail : [email protected]
Tél. : +213 (0)21 2905 38 Fax : +213 (0)21 68 96 78
Siège Régional Est :
19, Allées S. Nezzar - Batna 05000
E-mail : [email protected]
Tél. : +213 (0)33 85 14 41
Tél. : +213 (0) 33 85 14 43
Tél. : +213 (0) 33 80 39 30
Siège Régional Ouest :
33, Bd Dr Benzerdjeb - Oran 31000
E-mail : [email protected]
Fax : +213 (0) 41 40 68 11
Entreprises :
• Groupe SAIDAL :
Site Web : www.saidalgroup.dz
Autres adresses :
Adresse
www.ands.dz
www.algeriesante.com
www.cbip.be
www.gouvernement.dz
www.elmouradia.dz
www.joradp.dz
www.ons.dz
www.aai-online.com
www.douane.dz www.ceneap.com.dz
Description du site
Agence Nationale de Documentation de la Santé - site du Ministère de la Santé et de la
Population
la santé en Algérie
Centre Belge de pharmacovigilance
Site du gouvernement algérien
Site de la présidence
Journal officiel algérien
Office national algérien des statistiques
Agence Algérienne d’Information
Douanes algériennes
Centre national d’études et d’analyses pour la planification - Algérie
Quelques adresses internationalement utiles
Adresse
www.who.org www.cbip.be
www.agmed.sante.gouv.fr
www.jpa.org.jo
www.nepnet.net
www.santemaghreb.com
www.ifrance.com/contrefait/
www.pharmology.com
www.generiques.net
www.theriaque.org
www.caducee.net
www.chez.com/amedaf/ www.ordre.pharmacien.fr
www.santetropicale.com www.fip.org Description du site
OMS
Centre Belge de pharmacovigilance
AFSSAPS - Agence Française de Sécurité Sanitaire en Produits de Santé
Syndicat des pharmaciens jordaniens
site du groupement de pharmaciens français
portail maghrébin de la santé
Contrefaçon de médicaments en Afrique
site professionnel
Base de donnée médicale pour les professions de santé
Centre National Hospitalier d’Information sur le Médicament
site professionnel de la pharmacie
association des professionnels de santé algériens en France
Site de l’Ordre des Pharmaciens Français
portail africain sur la santé
Fédération International de Pharmacie
INDUSTRIE PHARCEUTIQUE
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Les groupes internationaux
Sanofi Aventis Bayer
Beaufour Ipsen Pharm
Bristol.Myers Squibb Company Gsk Glaxo Smith Kline
Merck
Novartis
Novo Nordisk
Pfizer
Roche
Sanofi Synthelab
Solvay
Paddock-Laboratories Inc
Air Liquide
www.sanofiaventis.com
marché[email protected]
www.ipsen.com
www.bms.com
www.gsk.fr
www.merck.com
www.fr.novartis.com
www.lab-novonordisk.fr
www.pfizer.com
www.roche.fr
www.sanofi-aventis.com
www.solvay.com
www.paddocklabs.com
www.taema.fr.airliquide.com
Les sources informationnelles
Adresse
www.pharmaceutiques.com
www.moniteurpharmacies.com
www.quotipharm.com
www.pharmacorama.com
www.chu-rouen cismef
www.egora.fr
www.1sante.com
www.celtipharm.com
www.ifrance.com/contrefait/
www.aai-online.com
www.caducee.net
www.ceneap.com.dz www.prescrire.org www.ons.dz
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