MORPHOLOGIE DES CHROMOSOMES HUMAINS

Transcription

MORPHOLOGIE DES CHROMOSOMES HUMAINS
CHROMOSOMES HUMAINS ET
DESORDRES CHROMOSOMIQUES
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Morphologie des chromosomes humains
Aberrations chromosomiques
Désordres des autosomes
Désordres des gonosomes
Syndromes des microdélétions chromosomiques
Aberrations chromosomiques des avortements spontanés
Hermaphroditisme
MORPHOLOGIE DES CHROMOSOMES HUMAINS
1. Préparation des chromosomes humains en métaphase colchicine
2. Description morphologique des chromosomes humains en
métaphase colchicine
3. Caryotype et caryotypage
PREPARATION DES CHROMOSOMES
HUMAINS EN METAPHASE COLCHICINE
1. Matériels:
(1) Lymphocytes du sang périphérique
(peripheral blood lymphocytes,PBL)
(2) Cellules de moelle
(3) Culture cellulaire
fibroblastes cutanées
Cellules amniotiques
Autres lignées cellulaires
2. Procédures clé de la préparation chromosomiques :
(1) Transformation des lymphocytes du sang périphérique en blastocytes
stimutée par phytohémagglutinine(PHA).
(2) Destruction des fibres de fuseau par colchicine ou colcémide, blocage
de la mitose en métaphage.
(3) Enflure des cellules en culture provoqué par le traitement hypotonique
Comparaison des chromosomes nondivisés
et traités par la colchicine
Sat.
Nondivisé
Sat.
Traité par la
chlchicine
C = centromère
Sat. = satellite
3. Méthodes de coloration:
(1) Coloration solide
Une lame sechée à l’air est directement colorée au moyen du Giemsa.
Chaque chromosome a l’air d’être coloré de façon homogénéisante
et montre une structure solide de forme X.
(2) Méthode de coloration différentielle (méthode de bandes)
Une lame sechée à l’air est directement colorée avec une coloration
fluorescente ou avec la coloration de Giemsa après de différents
prétraitements.
Ces méthodes donnent un état visible des bandes sur le chromosome,
permettant une identification précise de chaque chromosome individuel.
TECHNIQUES DE BANDES
1. Technique de bandes Q
Cette méthode nécessite une coloration par la moutarde de quinacrine
ou ses dérives.
Lors de l’examen au microscope en fluorescence, cette coloration
fait apparaître une succession caractéristique de bandes sombres et
brillantes (bandes Q).
2. Technique de bandes G
Cette technique sont traités à l’aide de la trypsine pour dénaturer les
protéines chromosomiques et sont ensuite colorés au moyen du Giemsa.
Chaque paire chromosome homologue possède une distribution
caractéristique de bandes claires et sombres(bandes G).
3. Technique de bandes R
Lorsque les chromosomes sont prétraités par la chaleur avant la
coloration au Giemsa, les bandes sombres et claires obtenues
(bandes R) ont une distribution inverse de celle produite par les
techniques de bandes G ou de bandes Q.
4. Technique de bandes C
Les chromosomes sont prétraités par l’acide dilué et suivi de
l’alcali fort et de la saline douce, puis coloré au moyen de Giemsa.
Cette méthode colore de façon spécifique les régions centromériques
de chaque chromosome et d’autres régions contenant également
l’hétérochromatine: notamment les régions des chromosomes 1q, 9q
et 16q adjacentes au centromère ainsi que la partie distale du bras
long du chromosome Y(Yq).
5. Technique de bandes en haute résolution:
(1) Condition de culture spéciale
Les cellules en prophase tardive ou en métaphase précoce sont
obtenues par synchronisation de la culture cellulaire.
Les deux agents utilisés les plus fréquemment sont l’améthopterine
et la thymidine.
Le traitement de colchicine est réduit à 15 minutes environ.
(2) Avantages:
Sous l’action de la synchronisation et l’exposition à temps court à la
colchicine, les chromosomes sont moins condensés, la plupart de
bandes se différencient en sousbandes, permettant un caryotypage
plus sensible.
DIFFERENTIATION DE LA CHROMATINE
1. Euchromatine
Noncolorable en métaphase
2. Hétérochromatine
Colorable en interphase
(1) Hétérochromatine constitutives:
Une partie de constitution normale des structures suivantes:
Régions centromères
Constructions secondaires des chromosomes 1, 9 et 16
Segment distal du bras long du chromosome Y
(2) Hétérochromatine facultative :
Chromosome X inactivé dans les cellules somatiques chez les femmes.
DISCRIPTION MORPHOLOGIQUE DES CHROMOSOMES
HUMAINS EN METAPHASE COLCHICINE
1. Bras du chromosome
2. Trois types de chromosomes selon la position du centromère
3. Telomère du chromosome
4. Satellite et pédoncule du chromosome
5. Marque du chromosome
1. Bras du chromosome:
Les bras chromosomiques contiennent deux segments principaux
du chromosome. Ils sont séparés par le centromère et leur longueur
dépend de la position du centromère.
Chromatide
Région
Bras court (p)
Bande
Centromère
Hétérochromatine
Bras long (q)
2. Trois types de chromosomes selon la position du centromère
(1) Métacentrique (médiocentrique)
La centromère occupe une position centrale avec deux bras de
même longueur.
(2) Submétacentrique (submédiocentrique)
Le centromère occupe une position non centrale du chromosome,
engendrant deux bras de longueur clairement différente.
(3) Acrocentrique
Le centromère est près de l'extrémité du chromosome, ce qui donne
un bras très court et l'autre très long.
3. Télomère du chromosome:
Les télomères sont des chromomères terminaux agrandis des
chromosomes. Ils ont l'air de fermer le bout des chromosomes
normaux, par conséquent ils ne peuvent pas se lier avec les autres
bouts du chromosome cassé.
Bras court (p)
centromère
Bras long (q)
Métacentrique
(médiocentrique)
Position de
centromère
Central
Submétacentrique
Acrocentrique
(submédiocentrique)
Quelque part
Près d’une
du centre
extrémité
4. Satellite et pédoncule du chromosome:
Le satellite du chromosome est un segment chromosomique séparé
de la partie principale du chromosome par la construction nucléolaire
secondaire. L'ensemble du satellite et de la construction nucléolaire
secondaire est appelé la région satellite.
5. Marques du chromosome
Les structures stables et importantes qui peuvent être utilisées pour
identifier les différentes régions du chromosome individuel, inclut
les centromères
Les télomères
Bandes évidentes
6. Régions et bandes chromosomique
Région
Chromosome
Bande
Bras
7. Identification des sousbandes chromosomiques
Région
Bande
Chromosome
Bras
Sub-bande
CARYOTYPE ET CARYOTYPAGE
1. Caryotype:
Le complément du chromosome particulier d'un individu arrangé
selon la classification standard définie par le nombre et la
morphologie des chromosomes en métaphase mitotique.
2. Idiogram:
Une représentation diagrammatique du caryotype humain en fonction
des figures morphologiques des chromosomes.
3. Caryotypage:
(1) Une microphotographie est effectuée sur le chromosome étalé.
(2) Les chromosomes isolés sont découpés de la microphotographie
(3) Les chromosomes isolés sont alignés selon la classification
standard pour voir si le caryotype est normal et anormal.
CRITERE DU CARYOTYPAGE
1. Longueur relative
pi + qi
RL = ————— × 100
Σ (pi + qi)
2. Ratio du bras
qi
AR = ——
pi
3. Index centromèrique
pi
CI = ———— × 100
pi + qi
4. Satellité ou non-satellité
DEFINITION DES GROUPES CHROMOSOMIQUES HUMAINS
Groupe
Numéro des
Caractères discernées
chromosomes
A
1,2,3
grand métacentrique
B
4,5
grand submétacentrique
C
6,7,8,9,10,11,12,X
médium submétacentrique
D
13,14,15
médium acrocentrique
E
16,17,18
médium submétacentrique,
mais plus petit que le groupe C
F
19,20
peptit métacentrique
G
21,22,Y
peptit acrocentrique
CONFERENCES INTERNATIONALES SUR
STANDARDISATION DE NOMENCLATURE
DU CHROMOSOME HUMAIN
1. Conférence de Denver (1960)
2. Conférence de Londre (1963)
3. Conférence de Chicago (1966)
4. Conférence de Paris (1971)
5. Conférence de Stockholm (1978)
6. Conférence de Paris (1980)
STANDARDISATION DE LA NOMENCLATURE
DU CHROMOSOME HUMAIN
1. Denver Conference (1960): A proposed standard system of nomenclature
of human mitotic chromosomes. Lancet i, 1063-1065, 1960.
2. London Conference (1963): London Conference on the normal human
karyotype. Cytogenetics 2, 264-268, 1963.
3. Chicago Conference (1966): Standardization in human cytogenetics.
Birth Defects: Original Article Series, 2(2) (The National Foundation,
New York, 1966).
4. Paris Conference (1971): Standardization in human cytogenetics.
Cytogenetics 11, 313-362, 1972.
Supplement (1975): Standardization in human cytogenetics.Cytogenet.
Cell Genet.15, 201-238, 1975.
5. Stockholm Conference (1978): An international system for human
cyogenetic nomenclature. Cytogenet. Cell Genet. 21, 309-404, 1978.
6. Paris Conference (1980): An international system for human cyogenetic
nomenclature-high-resolution banding. Cytogenet.Cell Genet.31,1-32, 1981.
Chromosomes bandés de métaphase identifiés par la nomenclature
etablie par la conférence de Paris en 1971
UN SYSTEME INTERNATIONAL POUR NOMENCLATURE DE CYTOGENETIQUE
HUMAIN —TECHNIQUE DE BANDE EN HAUTE RESOLUTION (1981)
Report of the standing Committee on Human Cytogenetic Nomenclature
The nomenclature diagram provides schematic representations of chromosomes corresponding
to approximately 400,550 and 850 bands. Cytogenet. Cell Genet. 31(1), 1-32,1981
ABERRATIONS CHROMOSOMIQUES
Dans le sense le plus vaste tous les types du changement du
nombre chromosomique et de la structure chromosomique
1. Aberrations numériques
2. Aberrations structurelles
ABERRATIONS NUMERIQUES DES CHROMOSOMES
1. Euploïde
Tout nombre chromosomique qui est un multiple exact du nombre de chromosome
dans un gamète hapoïde (n). La plupart des cellules somatiques sont diploïdes (2n).
2. Aneuploïde
Tout nombre chromosomique qui n'est pas un multiple exact du nombre haploïde.
Les formes habituelles d'aneuploïde chez l’Homme sont la trisomie ou la monosomie
(1) Hyperdiploïde
Cellules ou individus avec un ou plus de chromosome en excès à part du set
diploïde chromosomique.
(2) Hypodiploïde
Cellules ou individus avec un ou plus de chromosomes absents à partir du set
diploïde chromosomique.
(3) Pseudodiploïde
Cellules ou individus avec le nombre diploïde des chromosomes apparents mais
ayant un ou plus de chromosomes absents à partir d'un set diploïde des
chromosomes et ayant un ou plus de chromosomes à part du set diploïde des
chromosomes.
3. Mixoploide(mosaïque)
Population cellulaire ou des tissus dans lesquels il existe deux ou plusieurs lignées
cellulaires qui présentent des chromosomes en différent nombre et structure.
ABERRATIONS NUMERIQUES DES CHROMOSOMES
TYPE
Haploïde(gamète normal)
Diploïde(cellules somatiques normales)
1. Euploïde
Triploïde
2. Aneuploïde
(1) Hyperdiploïde
Trisomique
Tetrasomique
(2) Hypodiploïde
Monosomique
Nullisomique mortelle
(3) Pseudodiploïde
3. Mosaïque
EXEMPLE
23,X;23,Y
46,XX;46,XY
69,XXY
47,XX,21
48,XXXX
45,X
46,XY,+18,-21
46,XX/45,X
CARYOTYPES DE DESCRIPTION NUMERIQUE
Cellules ou organismes
(nom/adjectif)
Haploïde
Diploïde
Euploïde
Triploïde
Aneuploïde
Hyperdiploïde
Trisomique
Tetrasomique
Hypodiploïde
Monosomique
Nullisomique
Pseudodiploïde
Mosaïque
Traits
(nom)
Haploïde
Diploïde
Euploïde
Triploïde
Aneuploïde
Hyperdiploïde
Trisomique
Tetrasomique
Hypodiploïde
Monosomique
Nullisomique
Pseudodiploïde
Mosaïcisme
NONDISJONCTION PRIMAIRE DU CHROMOSOME
Nondisjonction du chromosome résulte de l'anaphase lag,
aboutissant un défaut dans la séparation du chromosome
en anaphase.
1. Nondisjonction méiotique
(1) Nondisjonction en première division (méiose I)
(2) Nondisjonction en seconde division (méiose II)
2. Nondisjonction mitotique
1- (1) Nondisjonction en première division
Métaphase I
Télophase I
Télophase II
Gamètes
Division de 1ère
nondisjonction
Les chromosomes homologues ne réussissent pas à la disjonction
en anaphase I, aboutissant deux gamètes qui ont un excès de copie du
chromosome en question et deux gamètes dépourvus des chromosomes.
1- (2) Non-disjonction en seconde division
Métaphase I
Télophase I
Télophase II
Gamètes
Nondisjonction de 2ème
Les chromatides soeurs d'un chromosome ne réussissent pas à la
disjonction en anaphase II, aboutissant un gamète avec un excès de copie
des chromosomes en question, un gamète dépourvu des chromosomes, et
deux gamètes qui sont normaux.
Diagramme montrant la non-disjonction méiotique des
chromosomes sexuels dans la 1ère méiose
Spermatocyte
primaire
Non-disjonction
paternelle méiotique
Normale
Non-disjonction
1ère méiose
Spermatocyte
secondaire
2ère méiose
Spermatozoïde
Fertilisation
Zygote
1er clivage
Embryon
Femelle
normale
Mâle
normale
Syndrome de Syndrome de
Klinefelter
Turner
2. Nondisjonction mitotique
Métaphase
Anaphase
Télophase
Nondisjonction
mitotique
Fuseau
Cellule
trisomique
Cellule
monosomique
Les chromatides soeurs d'un membre d'un pair des chromosomes
homologues ne réussissent pas à la disjonction pendant l'anaphase mitotique,
ce qui donne une cellule fille trisomique et une cellule fille monosomique.
La mitose ultérieure des cellules filles abouti à un mosaïque trisomique
/monosomique.
Diagramme montrant la non-disjonction méiotique des
chromosomes sexuels dans le clivage avancé
Spermatocyte
primaire
Non-disjonction
mitotique au clivage
Normale
1ère méiose
Spermatocyte
secondaire
2ère méiose
Spermatozoïde
Fertilisation
Zygote
Non-disjonction
1er
clivage
Embryon
Femelle
normale
Mâle
normale
Mosaïque
Mosaïque
ABERRATIONS STRUCTURELLES
DES CHROMOSOMES
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Délétion
Duplication
Inversion
Translocation
Isochromosome
Chromosome en anneau
DELETION
Un changement de la structure chromosomique abouti à une
perte d'un section du matériel génétique et de l'information
génétique contenue.
La taille du matériel délétée peut varier d'un seul nucléotide
aux segments contenant un certain nombre de gènes ou des
régions entières du chromosome.
1. Délétion terminale:
Une perte d'un segment terminale du chromosome
2. Délétion interstitielle:
Une perte d'un segment interstitielle du chromosome
En deux cas un fragment centrique et acentrique est produit.
Ce dernier sera perdu dans la division ultérieure.
DUPLICATION
Un changement de la structure chromosomique abouti à une
section doublée du chromosome. La taille du segment dupliquée
peut varier considérablement.
1. Duplication (interchromosomique) nonhomologue
Le segment dupliqué est compris dans un chromosome
nonhomologue ou il existe comme un fragment dans le set du
chromosome.
2. Duplication(intrachromosomique)homologue
Le segment dupliqué est compris dans un seul chromosome
et pourrait être:
(1) Contigu (adjacent immédiat) ou non-contigu
(séparé par d'autres segments),
(2) Intrabras (dans un même bras du chromosome)
ou interbras (dans différent bras),
(3) Directe (dans le même ordre en respectant le centromère
comme dans l'original) ou inverse (dans l'ordre inverse)
Délétion interstitelle et duplication homologue directe
Coupages chromosomiques
Reposition du segment BC
et restitution des coupages
Chromosome de délétion
Chromosome de duplication
Ségrégation durant la méiose
Hyperploïde
Descendance possible
Hyperploïde
INVERSION
Un changement de la strucure chromosomique abouti à une inversion
d'un segment chromosomique et la séquence contenue.
Il n'y a pas d'épreuves expérimentales qui montrent l'existence de l'inversion
terminale. D'après le modèle"breakage-reunion", les inversions interstitielles
sont le résultat de deux cassures (points d'inversion) dans un chromosome,
le fragment se tourne à 180° entre eux et réuni au site de la cassure.
1. Inversions simples
Un seule segment du chromosome est inversé.
(1) inversions paracentriques:
Les deux points d'inversion sont localisés dans le même bras
du chromosome.
(2) inversions péricentriques:
Les deux points d'inversion sont localisés dans des différents
bras du chromosome et le segment inversé inclut le centromère.
2. Inversions complexes
Quelques segments du chromosome sont inversés montrant des
modèles complexes.
Inversion paracentrique
Coupages chromosomiques
Reposition
Chromosome inverse
Chromosome inverse
Inversion péricentrique
Coupages chromosomiques
Chromosomique métacentrique
Inversion péricentrique conduisant
au chromosome submétacentrique
TRANSLOCATION
Un changement structurel chromosomique abouti au changement de
position des segments dans le complément chromosomique.
1. Translocation (intrachromosomique) autologue (shift):
Le changement de position d'un segment dans le même chromosome
soit d'un bras à l'autre (interbras) soit dans le même bras du chromosome
(interbras).
2. Translocation (interchromosomique) homologue et non-homologue
(1) translocation (transposition) non-réciproque
Le transfert unidirectionel d'un segment d'un chromosome sur un autre.
(2) translocation (interchangement) réciproque
L'interchangement bidirectionel des segments entre les chromosomes.
Plusieurs modèles sont possibles. Les segments interchangés pourraient
être minimes ou aussi grands que les bras entiers (ou presque entiers).
Translocation réciproque
Coupages chromosomiques
Reposition et
restitution des
coupages
Parties de translocation réciproque
TRANSLOCATION ROBERTSONIENNE
(FUSION CENTRIQUE)
La fusion par translocation réciproque de deux acrocentriques donne un
métacentrique et un petit fragment qui est souvent perdu.
Le mécanisme usuel de la fusion centrique est à cause des deux cassures
très proches du centromère de l'acrocentriques, l'une sur le bras long,
l'autre sur le bras court. Les deux bras longs s’unissent, ce qui forme un
métacentrique et deux bras courts forment un très petit chromosome qui
sera habituellement perdu.
Translocation robertsonienne
Coupages chromosomiques
Reposition et
restitution des
coupages
Le petit fragment
est souvent perdu
Translocation robertsonienne
ISOCHROMOSOME
Chromosome anormal dans lequel un bras est dupliqué (formant
deux bras à longueur égale, avec les même loci mais dans une
orientation inverse) et l'autre bras est perdu.
Les isochromosomes monocentriques stables peuvent résulter de
la misdivision du centromère, un transverse irrégulier, au lieu de
longitudinal, la division de la région centromérique dans un
chromosome original.
Isochromosome
Plan incorrect de séparation centromérique
Plan correct de
séparation centromérique
Pôle de fuseau
Isochromosomes
Séparation
d’anaphase
normale
Centromère séparant au
long du plan incorrect
CHROMOSOME EN ANNEAU
Un chromosome subit deux cassures et les extrémités cassées
refusionnent en prenant une configuration en anneau.
Pendant la mitose, un chromosome en anneau engend deux
anneaux filles de même taille qui sont régulièrement distribués
dans les noyaux filles. Dans ces circonstances, les chromosomes
en anneau sont somatiquement stables.
Chromosome d’anneau
Coupage chromosomique
Fragments
télomériques perdus
Chromosome d’anneau
SYMBOLES POUR NOMENCLATURE
DU CHROMOSOME (I)
Symbole
A-G
1→22
X,Y
+,-
/
→
?
:
Signification
groupe chromosomique
nombre des autosomes
chromosomes sexuels
placé devant le nombre
chromosomique indiquant l'addition
ou la perte d'unchromosome entier
placé derrière du nombre
chromosomique, indiquant l'augmentation
ou la diminution de la longueur d'une
partie chromosomique
séparé les caryotypes des clones chez les
moaïques
de→à
incertain ou douteux
cassure
SYMBOLES POUR NOMENCLATURE
DU CHROMOSOME (II)
Symbole
::
;
ace,f
cen
del
dic
dup
dir dup
inv dup
end
fem
mal
I
ins
inv
Signification
rejoint après casser
séparation des chromosomes réarrangés
fragment acentrique
centromère
délétion
dicentrique
duplication
duplication directe
duplication inversée
endoréduplication
féminin
masculin
isochromosome
insertion
inversion
SYMBOLES POUR NOMENCLATURE
DU CHROMOSOME (III)
Symbole
mat
pat
mos
p
q
r
rcp
rob
s
sce
t
ter
Signification
maternel
paternel
mosaïque
bras court chromosomique
bras long chromosomique
chromosome en anneau
(ring chromosome)
translocation reciproque
translocation Robertsonienne
satellite
échange du chromatide soeur
translocation
terminal
NUMERIQUE DES CHROMOSOMES
Type
Triploïde
Trisomique
Monosomique
Pseudodiploïde
Mosaïque
Exemple
69,XXY
47,XY,+21
47,XXY
45,XO
45,XX,-C
45,XX,-?8
46,XY,+18-21
45,XO/46,XX
45,XO/46,XX/47,XXX
EXEMPLES ILLUSTRANT LES ABERRATIONS
STRUCTURELLES DES CHROMOSOMES (NON-BANDE)
Type
Prolongation partielle
Trisomique et prolongation partielle
Translocation
Exemple
46,XY,1q+
47,XY,+14p+
46,XY,t(Bp-;Dq+)
46,X,t(Xq+;16p-)
45,XX,-D-G,+ t(DpGp),
+ t(DqGq)
Chromosome en anneau
Isochromosome
Chromosome dicentrique
46,XX,r(16)
46,X,i(Xq)
46,X,dic(Y)
EXEMPLES ILLUSTRANT LES ABERRATIONS
STRUCTURELLES DES CHROMOSOMES EN BANDE
Type
Exemple
Délétion terminale
46,XX,del(1)(q21)
46,XX,del(1)(pter→q21:)
46,XX,del(1)(q21q31)
46,XX,del(1) (pter→q21::q31→qter)
46,XY,inv(2)(p13p24)
46,XY,inv(q)(pter→p24::p13→p24
::p13→qter)
46,XY,inv(2)(p21q31)
46,XY,inv(2)( pter→p21::q31→p21
::q31→qter
46,XY,t(2;5)(q21;q31)
46,XY,t(2;5)( 2pter→2q21::5q31→5qter;
5pter→5q31::2q21→2qter)
45,XX,t(13q14q)
45,XX,t(13;14)(13qter→cen→14qter)
46,XY,r(2)(p21q31)
46,XY,r(2)(p21→q31)
46,X,i(Xq)
46,X,i(X)( qter→cen→qter)
Délétion interstitielle
Inversion paracentrique
Inversion péricentrique réciproque
Translocation
Translocation Robertsonienne
Chromosome en anneau
Isochromosome
DESIGNATION CARYOTYPIQUE ET
EXPRESSION COLLOQUIALE
Désignation caryotypique
Expression colloquiale
45,X
46,X,I(Xq)
un seul X
isochromosome pour le bras long
du chromosome X; iso-X
délétion du bras court des chromosomeX
délétion du bras long des chromosome X
chromosome X en anneau
isochromosome pour le bras court du
chromosome X
isochromosome pour le bras long du
chromosome Y
translocation X-X; réarrangement X-X
translocation X-autosome ou X-X
46,X,del(Xp) ou 46,XXp
46,X,del(Xq) ou 46,XXq
46,X,r(X)
46,X,I(Xp)
46,X,I(Yq)
46,X,t(X;X) ou 46,X,ter rea(X;X)
46,X,t(X;A*) ou 46,X,t(X;Y)
*:autosome quelconque,pas d'abbréviation officielle
APPLICATION MEDICALE DE
L'ANALYSE CHROMOSOMIQUE
1. Diagnostic clinique des anomalies chromosomiques
2. Polymorphisme chromosomique servi aux marqueurs dans
les études familliales
3. Marqueurs chromosomiques dans les malignités
4. Stérilité et avortement spontané répété au premier trimèstre
5. Diagnostic prénatal du foetus chez les femmes enceintes agées
et chez les mères avec la translocation équilibrées
ANOMALIES CHROMOSOMIQUES
(SYNDROMES DES ABERRATIONS CHROMOSOMIQUES)
Manifestations cliniques communes
1. Malformations congénitales impliquant plusieurs systèmes des organes
2. Retard mental
3. Retard de croissance ou infantilisme sexuel
4. Changement dermatoglyphique
5. Diagnostic clinique par observation de la physionomie possible
Aspect génétique :
1. Aberration numérique ou structurelle du chromosome
2. Souvent sporadique avec les parents phénotypiquement normaux, résultant
de l'aberration chromosomique qui a lieu pendant la gamètogénèse
3. Rarement famillial avec les parents phénotypiquement normaux étant
porteur d'une translocation équilibrée
Marquages faciaux
Glabelle
Distance interpupillaire
Distance
des canthus internes
Distance des canthus externes
Longueur
de philtrum
Empreintes digitales et lignes de main palmaire
Spire radial (LR)
Arc (A)
Boisseau (W)
Spire cubital (Lu)
Ligne C
Ligne B
Boisseau
Ligne D
Ligne A
Région de thénar
Région d’hypothénar
t
Position du triradius axial et l’angle atd
t’’’
t’’
t’
t
DEGREE DU RETARD MENTAL
Degré
léger
modéré
sévère
Statu/individu
-/obtus
imbécillité/imbécile
idiotie/idiot
Intelligence
Quotidienne
70-85
50-70
<50
25-50
<25
Adulte mentalement
égal à un enfant
entre 8 et 12 ans
entre 3 et 8 ans
2ans
SYNDROME DE DOWN
(SYNDROME DE TRISOMIE 21)
1.
2.
3.
4.
5.
Syndrome de Down (trisomie 21)
Syndrome d'Edward (trisomie 18)
Syndrome de Patau (trisomie13)
Syndrome du crie du chat
Sydrome de Wolf (syndrome de 4p-)
SYNDROME DE DOWN
Equivalents obsolescents:
imbécile/mongol
idiotie mongolienne
mongolisme
Ces vieux termes utilisés autrefois reflètent la physionomic quelque
peu orientale, ils sont maintenant considérés comme inappropriés et
ne devraient plus être utilisés.
Mini-histoire :
Langdon Down (1866) a décrit au premier la maladie
Waardenburg (1932) a suggéré l'anomalie chromosomique
Lejeune et al (1959) ont vérifié que le patient avait un excès de
petit chromosome acrocentique
Signes cliniques majeures
1. Les enfants toujours très hypomyotoniques et souvent accompagnés
de l'hyperlaxité ligamentaire
2. La stature des adultes sous normale
3. Le faciès mongoloïde
(1) Tête ronde et petite (brachycéphalie) avec un occiput plat
(2) Visage rond et plat
(3) Fissure palpébral sont manifestement penchés vers en haut
et à l'extérieur.
(4) Yeux intérieurs en biais (canthi intérieur) masqués par le pli
épicanthal, ce qui donne souvent une fausse impression du
hypertélorisme.
(5) Ensellure nasale est peu développée
(6) Bouche petite et ouverte montrant souvent une langue scrotale
qui dépasse.
(7) Oreilles implantées bas et avec une configuration caractéristique.
Caractères faciaux d’une fille avec le syndrome de down
Peinture detaillée montrant la différence basique entre la
végétation oculaire d’un patient arecle syndrome de down
Et la végétation oculaire d’une personne normale
A: Oeil de patient du syndrome de down
B: Oeil normal oriental
C: Oeil normal non-oriental
Tache de brosse prominente brushfield au milien de l’iris
de l’oeil d’une enfant femelle avec le syndrome de down
Végétation de l’helix supérieur et un petit lobule de
l’oreille d’une enfant femelle avec le syndrome de down
4. Malformations viscérales fréquentes avec 50% des enfants affectés
ayant un problème cardiaque congénital.
5. Mains petites larges et trapues
Le cinquième doigt incurvé ou clinodactylie, le deuxième phalange
court (brackymesophalangie) et souvent un seul pli palmaire transverse
("pli simien") retrouve chez à peu près 40% des cas.
Le triradus axial à t″(atd angle élargi) chez plus de 70% des cas.
6. Pieds montrant un large espace entre le premier et le duexième orteil,
avec un sillon qui s'étend de façon proximale sur la surface plantaise.
7. Retard mental habituellement évident dès la fin de la première année.
Le quotient intellectuel est habituellement entre 25 et 50 lorsque
l'enfant est suffisamment agé pour que celui-ci soit testé.
Affligé de l'affectivité sur la faculté d'abstrait(e) et abilitité sociale
résonablement normale, les patients étant gais, affectueux, espiègles
et coopératifs.
Pli palmaire
Normale
Syndrome de down
SYMPTOMES CLINIQUES LES PLUS PRECIS POUR
DIAGNOSTIQUER LE SYNDROME DE DOWN
Symptomes
n/N
Peau du cou abondante
Coin de la bouche vers en bas
Hypotonie générale
Visage plat
Une oreil au moins malformée
Epicanthus au moins un seuil
Interstice entre premier et deuxième orteil
Langue dépassée
Circonférence de la naissance non dépassée 32cm
Pli simien au moins dans une main
48/51
42/50
28/34
39/49
39/50
38/50
35/52
32/51
20/47
22/52
Fréquence (%)
94
84
82
80
78
76
67
63
43
42
Wahrman, J and Fried, K(1970)
Possibilités des descendants d’un porteur
de la translocation 21/21 balancée
Porteur de
translocation balancée
Épouse normale
Parents
Descendant
Down’s
Non viable
Etude cytogénétique
Giraud and Matti(1975)
4,760 cas
1. Trisomie 21 classique
92.5%
2. Translocations
4.8%
(1) D/G
54.2%
t(13q21q) 22.0% *
t(14q21q) 58.5% * de novo 55%
t(15q21q) 19.5% * hérédité 45%
(2) G/G
40.9%
t(21q21q) 83.3% * de novo 96%
*
t(21q22q) 16.6% * hérédité
4%
(3) autres
4.9%
Rcp et autres
* de novo 22%
*
* hérédité 78%
3. Mosaïques
2.7%
________________
100.0%
DOWN SYNDROME (TRISOMY 21 SYNDROME)
Etude cytogenetic:
Giraud et Mattei
(1975)
4,760 cas
——————
1. Trisomie 21 classique
92.5%
47,XY(X),+21
2. Translocations
4.8%
(1) 46,XY(X),-D,+(DqGq) 54.2%
(2) 46,XY(X),-G,+(GqGq) 40.9%
(3) rcp et autres
4.9%
3. Mosaïques
2.7%
——————
100.0%
Huang et al (1967)
Shen et al (1984)
77+102 cas
———————
94.41%
3.35%
33.3%
66.7%
—
2.24%
———————
100.0%
Conclusion clef :
Hypomyotonie
Visage rond et piat
Palpebral fissures penchés vers en haut et à l'extérieur
Petites oreilles
Petit cou avec une peau lache sur la nuque
Incidence :
1. proportion sexuelle :3M /2F
2. age moyen maternel
Population générale
28.2 ans
Patients
34.4 ans
La raison de l'effet de l'age maternel est inconnue.
Quelques hypothèses, en particulier "l’âge"de l'ovule, par exemple,
dû à l'espacement de la relation sexuelle chez les couples agés.
Mais, jusqu'à présent, pas d'hypothèses satisfaites ont été trouvées.
Age maternel et incidence
Age maternel
Incidence
au dessous de 25 ans
25-29
30-34
35-39
40-44
au dessus de 45 ans
1:1800
1:1500
1:800
1:250
1:100
1:50
en moyen
1:650
Possibilités des descendants dans les familles
avec la translocation du syndrome de Down
Porteur de
translocation balancée
Épouse normale
Parents
Descendant
Normale
Non viable
Down’s
Porteur de
translocation balancée
Occurrence familiale de la translocation robertsonienne
D/21 et le syndrome de Down
11 jours
115 mois
13 mois
15 heures
Syndrome de Down’s
Porteur
111 mois
15 mois
Incidence du syndrome de down
pqr 1,000 nouveau-nés
Taux du syndrome de Down par 1,000
nouveau-nés vifs lié à l’âge maternel
Nouveau-nés avec syndrome de down
nouveau-nés vifs
= 438/330,859
= 1/755
ensuèdo (1968 - 1970)
Âge maternel (ans)
Fréquence de syndrome de Down (par 1,000)
(●)Dépendence de l’âge maternel
de l’incidence de trisomie 21
à la naissance
(○)Et au temps de l’amniocentèse
Age maternel (ans)
SYNDROME D'EDWARDS(SYNDROME DE TRISOMIE 18)
Mini-histoire :
Edward et al(1960) ont décrit au premier le syndrome, considérant que
l'excès du chromosome était un 17.
Smith et al(1960) et d'autres ont confirmé que le syndrome était corrélé
avec la trisomie 18.
Signes cliniques majeures :
1. Foetus avec hydramnios et retard du commencement du mouvement
2. Bébé hypotonique au début et hypertonique ensuite
3. Retard de croissance sévère
4. Faciès
(1) Dolichocéphalie avec un occiput proéminent et petit diamètre
bitemporal
(2) Micrognathie avec petite bouche
(3) Oreilles basses et malformées
Malformations congénitales les plus communes
trouvées dans le syndrome d’edwards (trisomie 18)
Doigts flexibles
Arcs
Crâne long
Oreiues bas
Petite mâchoire
P.D.A.
V.S.D.
Une artère ombilique
Diaphragme mince & hernie
Diverticulum de meckel
Génitals prominents
5. Malformées viscérales multiples
(1) Maladies cardiaques congénitales chez plus de 95% des cas
(2) Dierticulum de Meckel
(3) Cryptorchidisme
6. Poignets contractés de façon tout à fait caractéristique, le deuxième
et le cinquième doigts chevauchant le troisième et le quatrième.
Ongles hypoplastiques
7. Pieds en piolet avec des calcanéums proéminents
Conclusion clef :
Oreilles de forme de fauve
Micrognathia
Occiput proéminent
Doigts chevauchants
Pelvis étroit
Pieds en piolet
Retard de croissance considérable
Mort prémature
Etude cytogénétique :
Trisomie 18 classique:
47,XY(X),+18
Mosaïques :
46,XY(X)/47,XY(X),+18
Aneuploïdes doublés et translocations
48,XXY(X),+18
Autres
80%
10%
10%
———
100%
Certaines anomalies communes du syndrome de trisomie 18
A. Position unusuelle des doigts serrés avec
l’hypoplasie sévère du 5 ème ongle fingernail
B. Pattern dermato-digital de l’arc bas
C. Hallux de flexion dorsale et l’hypoplasie des ongles de pied
Incidence :
1. Proportion sexuelle
4F/1M
2. Fréquence :
Probablement entre
1/3500-1/8000
3. Distribution de l'age maternel :
Bimodèle avec un pic à 25-30 ans et l'autre à 40-45 ans, ce dernier
dû à l'effet de l'age maternel.
Risque augmenté chez les mères plus de 35 ans.
Pronostic :
Survie moyenne est 2-3 mois chez les hommes et 10 mois chez les femmes
64% des cas sont morts dans les 3 mois
Peu de patients survivennent à l’âge de 15 ou 19 ans.
SYNDROME DE PATAU(SYNDROME DE TRISOMIE 13)
Mini-histoire :
Patau et al(1960) ont décrit au premier le syndrome
Nombreux cas ont été présentés depuis ce jour-là, le syndrome étant celui qui
est le mieux connu en cytogénétique humaine.
Signes cliniques majeures
1. Faciès
(1) Front fuyant
(2) Microphthalmie bilatérales de l'intensité variable
(3) Forme générale du faciès avec une fente labiale et palatine chez deux tier
des cas
(4) Oreilles malformées
2. Malformations visérals multiples
Défaut cardiaque congénital chez 80% des cas
Malformations urinaires chez 30-60% des cas
3. Doigts fléchi avec ou sans chevauchant, hexadactylie ulnarienne uni-ou bilatérale avec un doigt supernumérique qui réduit souvent à un appendice
rudimentaire
4. Pied en piolet avec un talon dépassé et la semelle convexe.
Malformations congénitales les plus communes
trouvées dans le syndrome de patau (trisomie 13)
Colobome
Yeux petits et larges
Polydactylie
Haut triradius
Pouce rétroflexible
Hydronéphrose
& Hydrourètre
Hallux ‘S’
Défauts du scalp
Temporales étroits
Oveilles deformés
& sound
Fente palatine & labiale
A.S.D. V.S.D.
aussi P.D.A.
Utérus bicorne
Certaines anomalies communes du syndrome de trisomie 13
A. Fléxion des doigts, 5 ème ongle du pied étroit et hyperconvexe, et poly dactylie
B. Scrotum anormal
C. Prominence postérieur du talon
D. Défauts du scalp de midligne occiptale
Conclusion clef :
Bouche avec la fente labiale
Micrognathie
Hexadactylie
Décès prématuré
Etude cytogénétique :
Trisomie 13 classique :
47,XY(X),+13
Mosaïques et translocation :
46,XY(X)/47,XY(X)+13
46,XY(X)/-D,+t(13qDq)
autres
80%
20%
Incidence :
1. Proportion sexuelle
Légèrement plus de femmes que hommes
2. Fréquence
Probabilité entre 1/4,000 et 1/10,000
3. Distribution de l'age maternel
Bimodèle avec un pic à 25 ans et l'autre à 38 ans, ce dernier dû à
l'effet de l'age maternel
Risque augmenté probablement avec l’âge maternel criossant
Pronostic:
Survie moyenne est 130 jours pour les deux sexes
Presque moitié des enfants sont morts pendant le premier mois et plus
de deux tier avant le sixième mois
Le patient le plus agé était 19 ans
SYNDROME DU CRI DU CHAT(5p-)
Appellations équivalentes :
Syndrome du cri du chat
Syndrome de monosomie 5p partiel
Mini-histoire :
Lejeune et al (1963) ont décrit au premier le syndrome. A présent,
plus de 330 cas ont été présentés dans la litérature.
Signes cliniques majeures :
1. Faciès :
Chez les enfants
(1) Microcéphalie avec le visage d'une forme de lune.
(2) Hypertélorisme avec les fentes palpébrales penchées vers le bas
et à l'extérieur. Pli épicanthal bilatéral
(3) Micrognathie
Chez les cas plus agés
(1) Microcéphalie avec le visage étroit
(2) Hypertélorisme et pli épicanthal diminué. Strabisme chez la plupart
des cas, souvent externe(divergent) et rarement interne (convergent).
(3) Micrognathie plus évidente
2. Le cri du bébé ressemblant fortement au miaulement d'un petit chat,
très pointu et plaintif.
3. Malformations relativement rares et nonspécifiques à part des
anomalies laryngiennes.
4. Retard mental sévère :
Posture assise après l’âge de 2 ans et la marche indépendante après
l'age de 4 ans. Language incapable ou seulement quelques mots.
Patient avec le syndrome de cri du chat (monosomie 5p)
Conclusion clef :
chez les enfants
chez les cas plus agés
Cri du chat
Microcéphalie
Microcéphalie
Visage étroit
Visage de forme de lune
Micrognathie
Hypertélorisme
Micrognathie
Etude cytogénétique :
Les symptomes majeurs ont l'air de causer par une délétion d'un très petit
segment sur la bande 5p14-5p15(monosomie 5p partiel)
Mosaïcismes, translocations non équilibrée et r(5) observés de temps en
temps. Dans les cas majeurs, la délétion apparaît de novo.
Incidence :
1. Proportion sexuelle :
7F/5M
2. Fréquence :
pas précisément connue
meilleure estimation :
1/50,000-1/100,000
Pronostic :
Mortalité est basse
Beaucoup de patients ont atteint à un âge de l'adulte, étant inférieurs à la normale
à la taille et au poids.
Pédigrée de la transmission d’une translocation réciproque balancée,
t(1;5)(q42;p13), d’une femme aux trois de ses fils
Caryotype normal
Enfant atteint, cri du chat, 5pMalformé foetus 46,XX, 5p+
Porteur de translocation
diagnostiqué prénatallement et avorté
reciproque balancée
t(1;5)(q42;p13)
Caryotype décédée et symptômes
cliniques inconnus
SYNDROME DE WOLF(SYNDROME DE 4p-)
Appellations équivalentes :
Syndrome de Wolf-Hirschhoen
Syndrome de trisomie 4p partiel
Mini-histoire :
Wolf et al (1965) ont décrit un porteur d'une délétion partielle
du bras court d'un chromosome 13, qui avait un phénotype pas
correspondant du syndrome du cri du chat. L'autroadiographie
a confirmé que c'était une délétion partielle de 4p.
Environ 120 cas ont été présentés dans la litérature.
Signes cliniques majeurs :
1. Faciès
Faciès de "Greek-warrior-helmet-like"très caractéristique
(1) Microcéphalie très remarquable et accompagnée par la dolichocéphalie
(2) Front haut avec une glabelle large
(3) Le bord du nez rectiligne et parallèle, prolongeant la ligne des sourcils
L'arête du nez aussi large que l'apex
Ces aspects évoquent une ressemblance avec un "Greek-warrior-helmet"
(4) La lèvre supérieure courte avec le philtrum profond et étroit
2.Tronc allongé
3.Doigts longs et fins avec les bouts pointus et étroits, l'ongles convexes
4.Hypospadias (premier degré) chez les males toujours constant
5.Défauts cardiaques congénitaux chez plus de moitié des cas
6.Indifférence à l'environement avec IQ au-dessous de 20
Patient avec le syndrome de wolf (monosomce 4p)
Conclusion clef :
Retard de coissance sévère
Déficit mental sévère
Microcéphalie
Faciès de "Greek-warrior-helmet"
Etude cytogénétique:
Délétion de la bande 4p16
Un tier des cas de 15 r(4) est accompagné par la perte de la bande 4p16
et le phénotype tipique de 4pNouvelle délétion
90%
Mosaôcisme parental ou translocation
10%
Incidence :
1. Proportion sexuelle :
2. Fréquence :
2F/1M
plus rare que le syndrome de 5p-
Pronostic :
Vie expectative pas bien connue.
Des patients de 20 ans sont connus.
HYPOTHESE DE LYON
(LYONISATION, X-INACTIVATION)
Marry LYON (1961) :
1. Dans les cellules somatiques des mammifères femelles, un des deux
chromosome X est inactivé et condensé et il apparaît en interphase
cellulaire comme la chromatine sexuelle (corpuscule de Barr).
2. L'inactivation se passe tôt dans la vie embryonaire.
3. Le chromosome X inactivé peut être paternel ou maternel dans les
différentes cellules chez le même individu; mais après une "décision”
a été faite dans une cellule particulière, tous les déscendants venant
de cette cellule vont se conformer à la décision, ceci veut dire qu'ils
aurons les même X inactivés. En d'autres mots, l'inactivation est Au
HASARD mais FIXEE.
Diagramme de l’X-inactivation (lyonisation)
Zygote
(tous chromosomes X actifs)
Embryon avancé
(inactivation arbitraire de Xm
ou Xp dans chaque cellule)
Préservation du pattern de
l’x-inactivation dans toutes les
divisions cellulaires subséquentes
Xm Xp Xm Xp
Xm Xp
Xp actif
Xm actif
Xm Xp
Xp actif
Corps de barr dans des noyaux d’un
étalement d’une femme normale
Mailloche neutrophile
APPLICATION ET LIMITE DE LA CHROMATINE
SEXUELLE DANS LA CLINIQUE PRATIQUE
1. Chromatine X
Corpuscule de Barr
(étalement buccal)
"Drumstick"
(appendice nucléaire)
(étalement sanguin)
46,XY
0-10%
0-1%
46,XX
≥40%
≥3%
(1) Seulement environ la moitié des patients avec 45,X.
Le syndrome de Turner est détecté par l'absence de la chromatine X.
(2) Les patients avec deux X sont détectés par la présence de la
chromatine X, ce qui ne se différencie pas l'XX,l'XXY et l'XXYY
des males.
(3) Le mosaïcisme en intersexualité est difficile à détecter.
RELATION ENTRE LE COMPLEMENT DU CHROMOSOME
ET LE NOMBRE DU CORPUSULE DE BARR
Complément du chromosome
45,XO; 46,XY; 47,XXY
46,XX; 47,XXY; 48,XXYY
47,XXX; 48,XXXY; 49,XXXYY
48,XXXX; 49,XXXXY
49,XXXXX
Nombre du corpuscule
0
1
2
3
4
2. Chromatine Y (corpuscule fluoresent, corpuscule F)
Le nombre du corpuscule Y de chaque noyau peut être révélé
seulement chez 75-90% des cas.
Chromatine Y fluorescents dans des
noyaux d’un homme normal
DESORDRES GONOSOMIQUES
1. Syndrome de Klinefelter
2. Syndrome de Turner
3. Syndrome de polysomie X
4. Syndrome de polysomie Y
5. Syndrome de l'X-fragile
SYNDROME DE KLINEFELTER
Appellation équivalente :
Dysgénésie testiculaire congénitale
Mini-histoire:
Klinefelter et al (1942) ont décrit au premier le syndrome.
Bradbury et al (1956) ont démontré le corpuscule de Barr dans les noyaux
cellulaires des patients.
Jacob et Strong (1959) ont démontré le caryotype de 47,XXY.
Signes cliniques majeurs :
Le syndrome est souvent diagnostiqué à l’âge de la puberté.
1. La gynécomastie se présente chez un quart à un tier des cas.
2. L'atrophie testiculaire avec le développement normal du pénis, d'autre
puberté normale.
3. Morphologie variable, du gynoïde à l'apparence masculine normale.
4. Le diagnostic peut seulement être fait à cause de la stérilité.
Gynécomastie d’un garçon de 17 ans
avec le syndrome de klinefelter
Conclusion clef :
Gynécomastie
Atrophie testiculaire
Stérilité
Etude cytogénétique :
47,XXY
48,XXXY
47,XXY/46,XY
47,XXY/46,XX
47,XXY/46,XY/45,X
47,XXY/46,XY/46,XX
80%
20%
Incidence :
1. Fréquence :
1/500-1/1000 mâles nés
2. Distribution de l’âge maternel
Distribution bimodèle suggérant un risque élevé chez les mères agées.
Pronostic :
Le développement intellectuel est normal chez la plupart des cas.
Certain nombre des cas peuvent avoir des difficultés dans l'adaptation sociale
ou commettre des délits mineurs ou des comportements sexuels anormaux.
SYNDROME DE TURNER
Aplleation équivalent :
Dysgénésie ovarienne
Mini-histoire :
Turner (1938) a décrit au premier le syndrome.
Ploani et al (1959) ont observé l'absence du corpuscule de Barr chez certains
patients affligés de la dysgénésie ovarienne.
Ford et al (1959) ont découvert le caryotype de 45,X chez ces patients.
Signes cliniques majeurs :
Chez les enfants :
1. Petite taille avec la longueur de couronne-talon moyenne à la naissance
étant 45-47.5cm.
2. Lymphoedème restraint aux dos des mains et des pieds. 70%-80% des
enfants avec le syndrome de Turner ont le lymphoedème à la naissance.
3. Peau sur le cou excessive ou relachée et éventuellement transformant en
palmure de cou (pterygium).
Lymphoedème
Et palmure cervicale
du syndrome de turner
Chez les jeunes filles et les adolescents :
1. Petite taille reste au niveau de 3-4 SD sous la moyenne pour un âge donné.
2. Naevus pigmentaire multiple à l'endroit quelconque du corps.
3. Hypoplasie de mandibule et rétrognathie.
4. Ligne de cheveux tris base sur le cou.
5. Nez court et épaissi par la palmure de peau (pterygion).
6. Le diamètre biacromial excessivement large par rapport à celui du pelvis.
7. Thorax large et forme de bouclier avec les mamelons à l'ecart augmenté.
8. Angle au coude augmenté (cubitus valgus).
Le quatrième et cinquième métacarpiens raccourcis (brachymé-tacarpien).
Hypoplastie des ongles et convexe exagérément.
9. Le pli gonatique devenu le tissus fibreux avec l'absence de puberté (impubertisme)
et des caractéristiques sexuelles secondaires.
Aménorrhée primaire
Génitalité externe infantile
Poil pubien très peu ou par existé
Mammelons infantiles
Les patients restent souvent indiagnostiques jusqu'à l’âge de puberté.
10. Malformations totales, viscérales variables et jamais soumis, inclut les
malformations cardiovasculaires (au moins 20% des cas) et anomalies rénales
(40-60%).
Une femme adulte avec le syndrome
de Turner untraité
CARYOTYPE DANS LE SYNDROME DE TURNER
Caryotype
Corpuscule de Barr
Fréquence
Monosomie
55%
45,XO
0
Isochromosome X
20%
46,X,i(Xq)
1
46,X,i(Xq)/45,X
1
47,X,i(Xq),i(Xq)
2
/46,X,i(Xq)/45,X
46,X,i(Xp)
1
46,X,i(Xp)/45,X
1
Mosaïcisme
10%
46,XX/45,X
1
47,XXX/45,X
2
47,XXX/46,XX/45,X
2
Délétion de l'X
5%
46,X,del(Xp)
1
46,X,del(Xq)
1
46,X,del(Xp)/45,X
1
46,X,del(Xq)/45,X
1
X en anneau
46,X,r(X)/45,X
1
5%
autres comprenant
46,XX*et 46,XY
1 ou 0
5%
*Syndrome de Noonan, dominant autosomique
Incidence :
1/12,500 dans la population féminine
Pronostic :
1. taux de survie normal
2. Bahner et al (1960) ont observé une femelle fertile avec la
constitution du chromosome sexuel de l'XO. Depuis là, plus
de 80 cas ont été découverts. Dans ces cas, le risque génétique
est haut et seulement un peu plus d'un tier des enfants à naissance
vivante peuvent être considérés normaux.
SYNDROME DE POLYSOMIE X (SYNDROME DE POLY-X)
I. SYNDROME 47,XXX
Mini-histoire :
Jacobs et al (1959) ont décrit au premier le caryotype de 47,XXX.
L'anomalie est fréquente, mais sans corrélation avec un vrai syndrome
clinique.
Phénotype :
1. Dans plus des cas, le phénotype, la puberté et fertilité sont normaux.
2. Chez certains cas, désordres menstruels peuvent être observés, inclus :
Aménorrhée secondaire
Spanoménorrhée
Ménopause précoce
3. Développement intellectuel normal dans un tier des cas, légèrement
sous normal chez les autres.
II. SYNDROME 48,XXXX (SYNDROME DE TETRA-X)
Mini-histoire :
Carr et al (1961) ont décrit au premier le caryotype 48,XXXX.
Trente cas ont été présentés dans la litérature.
1. Faciès se rappelle le syndrome de Down
Visage oval lourd
Hypertélorisme léger
Pli épicanthal bilatéral
Fente palpébrale légèrement penchée vers le haut et à l'extérieur
arête du nez plat
2. Désordres menstruels très fréquents
3. IQ entre 50 et 100
III. SYNDROME 49,XXXXX (SYNDROME DE PENTA-X)
Mini histoire :
Kesaree et Wooley (1963) ont décrit le caryotype 49,XXXXX.
Environ 20 cas sont connus.
Signes cliniques majeurs :
1. Faciès se rappelle le syndrome de Down
visage trapu
Hypertélorisme
Fente palpébrale penchée vers le haut et à l'extérieur
Arête du nez plat
2. Malformations cardiaques dans la moitié des patients
3. Retard mental comparable avec les cas du tétra-X
Conclusion clef :
I. Syndrome 47,XXX
Phénotype,puberté et fertilité normaux
Désordres menstruels
II. Syndrome 47,XXXX
Visage oval lourd
Ressemblance avec le syndrome de Down
Désordres menstruels
III. Syndrome 47,XXXXX
Visage trapu
Hypertélorisme
Ressemblance avec le syndrome de Down
SYNDROME DE POLYSOMIE Y(SYNDROME DE POLY-Y)
I. 47,XYY MASCULIN
Mini-histoire :
Standberg et al(1961) ont découvert au premier le caryotype 47,XYY.
Cette anomalie est une des anomalies du chromosome sexuel la plus
fréquentes et la majorité entre eux restent indétectables
Phénotype :
1. Phénotype normal avec une taille grande
2. Fertite habituellement
3. Corrélation définie entre le caryotype 47,XYY et l'engagement d'antisociété, habituellement limité au vol, l'escroquerie et l'incendiaire dù À
l'absence de l'irresponsabilité et l'impulsivité.
II. 48,XXYY MASCULIN
Mini-histoire :
Muldal et Ockey (1960) ont décrit au premier le caryotype 48,XXYY.
Signes cliniques majeurs :
1. Phénotype se rappelant vaguement le syndrome de klinefelter.
Apparence gynoide
Hypogonadisme
Gynécomastie
2. Phénotype ressemblant aux mâles ayant 47,XYY :
Taille au dessus des normales
Engagement anti-social
3. Retard mental sévère
SYNDROME DE L'X FRAGILE
Appellations équivalentes
Syndrome de Martin-Bell
Retard mental et macroorchidisme liés au chromosome X
Mini-histoire
Lubs (1969) a démontré au premier l'association entre le retard mental
lié à l’X et un site fragile sur l'extrémité distale de l'Xq.
Signes cliniques majeurs :
Patients masculins hémizygotes
1. Retard mental de modéré à sévère
Retard mental varie dans la sévrérité même dans la même famille. Plus de
90% des patients masculins ont l'IQ 20-60 avec une moyenne entre 30-45.
2. Aspects dysmorphiques légers inclut :
(1) Macroorchidisme
Les tests élargies chez presque 90% des patients postpubertaux
(2) Macrognathie
(3) Macrotie
(4) Parole badine
3. Les anomalies de certains comportements sont fréquement présentes à
l'enfance et ce qui pourraient aider le diagnostic.
(1) Déficit de l'attention désordre ou hyperactivité
(2) Contact des yeux médioore
(3) Mouvement des mains stéréotypique
Beaucoup d'anomalies des comportements décroissent lorsque les patients
deviennent l'adultes.
Porteuses féminines hétérozygotes
1. Les porteuses féminines hétérozygotes démontrent un phénotype
extrêmement variable. Deux tiers des femmes hétérozygotes sont
normales en clinique. Pour approximativement un tier des porteuses
féminines, le seul signe est le déficit de l'intellect qui varie de l'handicapé
de l'apprendissage au retard sévère.
2. Les caractéristiques faciales typiques, les dents irrégulières, et
l'hypermobilité des articulations des doigts apparaissent chez
approximativement 40% des porteuses féminines adultes. Le degré de
l'expression somatique chez les porteuses féminines est corrélatif avec
la sévérité de retard mental.
Idiogramme du bras long distal du chromosome X
montrant le site fragile Xq28 et marque liées
Facteur
Site fragile
Facteur 8
EXPRESSION DU SITE FRAGILE
1. Le site fragile est un point spécifique sur un chromosome qui apparaît
habituellement comme un espace non coloré ou une construction
impliqué dans une ou les deux chromatides en métaphase du chromosome.
2. La plupart des sites fragiles n'apparaissent pas spontanément dans la
condition de la routine de culture cellulaire, ils doivent être révélés par
la présence des cellules dans un milieu de culture approprié (milieu de
culture déficient en folate) ou par le traitement des drogues (FUDR,
méthotrexate, aphidicoline) pendant la phases antérieur à la mitose.
Toutes ces méthodes impliquées provoquent au hasard une cassure
chromosomique, par conséquent, un site fragile est un "hot spot”
quelconque pour la cassure chromosomique dans laquelle la fréquence
est significativement plus élevée que la cassure au hasard du bruit de fond.
RELATION ENTRE LE STATU MENTAL ET L'EXPRESSION
CYTOGENETIQUE CHEZ LES HOMMES ET LES FEMMES
PORTANT LA MUTATION DE L'X-FRAGILE
expression
cytogénétique
Positive
Négative
Total
hommes, %
Retard Normal Total
79
1
80
Rare
20*
20
79
21
100
femmes, %
Retard Normal Total
27
3
30
26
44
70
* L'estimation théorique basée sur 20% nonpénétrance apparente du
gène chez le déscendant des porteuses féminines obligatoires.
53
47
100
Etude cytogénétique :
1. Le site fragile impliqués est fra(X)(q28),proche à l'interface de l'Xq27-28
2. Il est estimé, à partir de l'analyse de ségrégation, que seulement 80% des
hommes qui présentent une mutation de l'X fragile sont cliniquement
affectés. Parmi ces hommes affectés, environ 1% sont positifs pour
l'expression de l'X fragile. Bien que la mutation soit présente dans
chaque cellule, l'expression du fra(X)(q28) est observé dans seulement
10-50% des cellules en métaphase. Vingt pourcent des hommes estimés
présentant une mutation de l'X fragile sont cliniquement normaux. Parmi
ceux qui sont identifiés par l'analyse de pédigree, la plupart démontrent
une nonexpression de l'X fragile.
3. Approximativement deux tiers des porteuses féminines obligatoires sont
intellectuellement normales. Parmi elles, une majorité (2/3) va démontrer
une nonexpression du tout de l'X fragile, et celles qui expriment le site
fragile(1/3) ont une tendence de le faire dans moins de 5% de leur cellules.
Ainsi, la détection prénatale de porteuses est impossible pour a peu près la
moitié de toutes les femmes avec cette mutation. Parmi les femmes qui
sont intellectuellement affectées, 90% sont positives à l'X fragile, bien que
la fréquence moyenne de l'expression soit desfois moins élevée que celle
des hommes affectés. Jusqu'à 10% peuvent avoir une nonexpression de l'X
fragile. Chez les femmes, pas comme chez les hommes, le niveau de
l'expression de l'X fragile a une tendence de corréler avec le degré du retard.
Artificiel pédigrée du syndrome de l’X fragile
Porteuse ayant l’intelligence normale
Transmetteur mâle
Risque de retard mental
Hérédité :
Le syndrome de l'X fragile suit une hérédité lié au chromosome X. On a
maintenant compris qu'il a une mode héréditaire beaucoup plus compliquée, qui
est unique dans la génétique humaine.
1. Le statu clinique de la mère transmise la mutation de l'X fragile a l'air
d'affecter la pénétrance du retard chez les déscendants.
(1) Lorsque la mère est porteuse mentalement normale :
Ses fils et ses filles ont une incidence de retard de 40% et de 16%
respectivement avec une pénétrance étant 80% chez ses fils et 32%
chez ses filles.
(2) Lorsque la mère est porteuse mentalement affectée :
Environ 50% de ses fils et 28% de ses filles sont mentalement retardés,
avec une pénétrance totale de 100% chez les garçons et 56% chez les filles.
2. Le sexe des parents cliniquement normaux transmis la mutation de l'X
fragile a un plus grand effet sur la pénétrance du retard chez les déscendants.
(1) Lorsque la mère cliniquement normal transmet la mutation :
Ses filles ont un risque de 50% d'être héréditaires de la mutation, et en
moyenne 16% desquelles démontrent le défaut mental pour une pénétrance
de 32%.
(2) Lorsque le père cliniquement normal transmet la mutation :
Ses filles ont un risque de 100% d'être héréditaires de la mutation. Pourtant
celles qui presque toujours cliniquement normales impliquent une
pénétrance de 0%.
3. Le risque du retard mental chez les déscendants féminins mentalement
normales dépend que s'il y a un transmetteur chez les"sibship".
(1) Lorsqu'il n'y a pas de transmetteur :
Le risque du retard mental chez les fils et chez les filles des mères
mentalement normales est 40% et 16% respectivement.
(2) Lorsqu'il y a un transmeteur :
Le "sib"du transmetteur a l’air d'avoir un risque du retard beaucoup plus bas.
Seulement 9% de fils et 5% de filles de ces mères sont mentalement retardés.
Etude de génétique moléculaire :
1. Le locus FMR-1(fragile X mental retardation 1) à Xq28 a plusieurs allèles.
Chaque allèle a des répétitions définies de trinucléotide CGG dans le segment
de l'ADN correspondant à la région non-codante de 5'. Le nombre de la
variation normal est (CGG)7-50.
2. Le syndrome de l'X fragile est clairement causé par l'expansion de la
répétition de CGG. Les signes cliniques sensuit lorsque le nombre de la
répétition CGG est à l'excès de la limite normale.
3. La répétition de trinucléotide est instable. En général, la répétition a une
tendence de l'expansion, mais elle peut aussi se retrécir à la taille de la
répétition normale. L'instabilité de la mutation donne un poignée raisonnable
pour comprendre cette mode de transmission unique et la pénétrance
incomplète, ceci signifie que tout le monde qui reçoit le gène de la maladie
n'obtient pas le risque. Les patients portant une répétition plus longues
devraient avoir des symptomes plus sévères que ceux portant une répétition
plus courte.
4. Personne ne sait à ce jour quel est le rôle normal de la répétition de
trinucléotide et comment l'expansion provoque le statu de la maladie, en
particulier sur l'échelle globale du génome.
Locations et tailles normales des répétitions
de trinucléotide instables
Syndrome de l’x fraglle (FMR-1)
Atrophie musculaire spinobulbaire (récepteur d’androgène)
Dystrophie myotonlque (kinase de myotonin)
Chorée de huntington (huntingt in)
SYNDROME DE MICRODELETION CHROMOSOMIQUE
1. Le syndrome décrit avant la découverte de l’étiologie chromosomique.
2. Les anomalies cytogénétiques sont fréquemment détectables uniquement par
l'analyse chromosomique de haute résolution.
3. Tous les patients n'ont pas les anomalies cytogénétiques visibles, suggérant
des délétions moléculaires submicroscopiques.
4. Les signes spécifiques du syndrome peut apparaître indépendament comme
les conditions Mandéliennes.
5. Les loci multiples et non associés considérant être impliqués, qui sont
physiquement en voisinage avec la région critique.
6. Les anomalies phénotypiques du mélange complexe dans les syndromes de
microdélétion suggèrent que au moins plusieurs gènes sont impliqués et une
délétion des gènes non associés qui sont en voisinage sur un chromosome
fournissent un mécanisme étiologique raisonnable. Roy Schmickel(1986) a
proposé le terme de "CONTIGUOUS GENE SYNDROMES” pour les
désordres héréditaires de ce groupe.
SYNDROMES QUI POURRAIENT ETRE CAUSES PAR
MICRODELETIONS CHROMOSOMIQUES VISIBLES
Syndrome
Syndrome de Langer-Giedion
Syndrome de "Wilms tumor-aniridiagonadoblastoma-mental retardation(WAGR)"
Rétinoblastome
Syndrome de Prader-Willi
Syndrome d'Angelman
Syndrome Willer-Dieker
Syndrome de DiGeorge
Dystrophie musculaire de Duchenne
Site de la microdélétion
8q24
11p13
13q14
15q11-12(pat)
15q11-12(mat)
17q13
22q11
Xp21
QUELQUES SYNDROMES DE
MICRODELETION CHROMOSOMIQUE
1. Syndrome de Langer-Giedion
2. Syndrome de Prader-Willi
3. Syndrome d'Angelman
4. Syndrome de Miller-Dieker
SYNDROME DE LANGER-GIEDION
Appellation équivalente :
Syndrome de trichorhinophalange de type 2
Signes cliniques majeurs :
1. cheveux clairsemés
2. nez d'une forme de poire avec un bout d'oignon
3. hépiphyse phalangienne de forme de cône
4. Autres signes cliniques peuvent inclure microcéphalie; grandes
oreilles enprotrusion; lèvre supérieure allongie; micrognathie;
peau lache et taille petite.
5. L'intelligence extrêmement variable de la normale au retard profond.
Etude cytogénétique :
Microdélétion de 8q24
SYNDROME DE PRADER-WILLI
Signes cliniques majeurs :
Phase I (à la naissance)
1. Hypotonie musculaire sévère
2. Succion faible
3. Les hommes ont habituellement un testicule non déscendu et les femmes
ont une hypoplasie labiale
Phase II (à partir de l’âge de 2-3 ans)
1. Hyperphagie avec un appétit insatiable qui donne une obésité sauf que
le rapport de la calorie soit strictement diminué.
2. Apparition faciale caractéristique inclut :
diametre bitemporal étroit
yeux d'une forme de l'amande
strabisme
fentes palpébrales inclinées
3. Autres signes physiques inclut petite taille, petits mains et pieds,
cheveux clairs et peau colorée (hypopigmentation) par rapport aux
autres membres de la famille.
4. Certain degré de dysfonction cognitive avec le score de test de l'IQ
de normal à retard modéré.
5. Anomalies du comportement significatives incluant entêté, colère et
communication difficile.
Etude cytogénétique
Microdélétion de 15q11-12(origine paternelle)
Phénotype du syndrome de prader-willi
SYNDROME D'ANGELMAN
Appellation équivalente :
Syndrome de "happy puppet"
Signes cliniques majeurs :
1. Retard du développement
2. Absence de parole
3. Mouvement saccadé
4. Rire aux éclats inappropriés
5. Faciès caractérisé par le mandibule large et la bouche ouverte
révélant la langue
Etude cytogénétique :
Microdélétion de 15q11-12 (origine maternelle)
Faciès du syndrome d’angelman
SYNDROME DE MILLER-DIEKER
Signes cliniques majeurs :
1. Lissencéphalie
Surface du cerveau lisse sans gyrus et sulcus
2. Séquelle spécifique de la lissen céphalie inclut petit machoir,
creux bitemporaux et anomalies neurologiques
3. Apparition faciale caractéristique inclut hypoplasie de"midface"
Nez court avec la narine vers le haut et l'arête du nez large
Lèvre supérieure longue et fine
Oreilles malformées et malpositionnées
4. Autres aspects physiques inclut les plis palmaires anormaux,
cryptorch-idisme et fossette sacrée
Etude cytogénétique :
Microdélétion de 17p13
ABERRATIONS CHROMOSOMIQUES
DE L'AVORTEMENT SPONTANE
Les aberrations chromosomiques sont importants causées des avortements
spontanés. Les aberrations chromosomiques observées dans les avortements
sont significativement différentes de celles diagnostiquées dans les naissances
vivantes.
1. L'aberration unique chromosomique plus fréquement vue dans les
avortements spontanés est chez 45,XO.
2. A l'exception des chromosomes NO.1 et NO.5, les trisomies de tous les
autres autosomes sont observées dans les avortements spontanés mais avec
une fréquence de distribution différente de celles observées dans les
naissances vivantes. La trisomie 16 est une trisomie la plus commune dans
les avortements spontanés et elle n'existe pas dans les naissances vivantes.
Les trisomie 21 et 22 peuvent être observées avec toujours une même
fréquence dans les avortements. Cependant, la trisomie 21 est fréquente
dans la population de naissances vivantes et l'autre est rare.
3. Dans les trisomies 13-15 (group D), les trisomies 14 et 15 sont observées
avec une fréquence pas très basse dans les avortements spontanés. Pourtant,
c'est la trisomie 13 qui peut être observée dans la population de naissances
vivantes.
4. Le triploïde et le tetraploïde sont fréquemment observés dans les avortements
spontanés, par contre, ils sont impossibles d'être observés dans les naissances
vivantes.
INCIDENCE DES ABERRATIONS CHROMOSOMIQUES OBSERVEE
DANS LA POPULATION BLANCHES DE NAISSANCES VIVANTES
Aberration chromosomiques
1. 37,779 bébés masculins
XYY
XXY
Autres
2. 19,173 bébés féminins
45,X
XXX
Autres
3. 56,952 bébés
+13
+18
+21
Autre trisomies
Transloc.équilibrée
Transloc.nonéquilibrée
Total
Fréq.approx.
1/1,000
1/1,000
1/1,300
1/10,000
1/1,000
1/3,000
1/20,000
1/8,000
1/800
1/50,000
1/500
1/2,000
1/160
Hook and hamerton (1977)
INDIENCE RELATIVE DES TYPES DE L'ABERRATION DANS LES
AVORTEMENTS CHROMOSOMIQUEMENT ANORMAUX
Aberration chromosomique
Freq.
Trisomie
+5
+14
3.7%
+15
4.2%
+16
16.4%
+18
3.0%
+21
4.7%
+22
5.7%
autres
14.3%
45,X
Triploïde
Tétraploïde
Translocations non équilibres
Autres
52%
18%
17%
6%
3%
4%
Total
100%
Carr and Gedeon (1977)
ABERRATIONS CHROMOSOMIQUES DANS LES AVORTEMENTS
SPONTANES ET LES NAISSANCES VIVANTES
Caryotype
Conceptions chromosomiquement
Anorm.
n1=800
45,X
140
+16
112
+18
20
+21
45
XXY,XYY,XXX
Avortement spont.
chromosomiquement anorm.
Naissances vivant.
chromosomiquement anorm.
n2=750
n2/n1
n3=50
139
112
19
35
99%
100%
95%
78%
environ 1
0
environ 1
10
15
Thompson and Thompson (1980)
ABERRATIONS CHROMOSOMIQUES DANS LES AVORTEMENTS
SPONTANES ET LES NAISSANCES VIVANTES
N=10,000 conceptions:
Avortements spontanés
Chromosomiquement normaux
750
Chromosomiquement anormaux
750
Naissances vivantes
Chromosomiquement normales
8,450
Chromosomiquement anormales
50
Fréquence des aberrations chromosomiques:
800/10,000=8%
dans toutes les conceptions
750/1,500=50%
dans les avortements spontanés
50/8,500=0.6%
dans les naissances vivantes
1,500
8,500
Thompson and Thompson(1980)
HERMAPHRODISME
1. Le vrai hermaphrodite a les tissus testiculaires et ovariens, soit comme
deux organes séparés, soit comme un seul ovo-testis, pas nécessairement
fonctionnels mais identifiables histologiquement.
2. Pseudohermaphroditisme
Le pseudohermaphroditisme a le tissu gonadique du sexe unique, soit le
tissu testiculaire soit le tissu ovarien.
(1) Pseudohermaphioditisme masculin (XY)
(2) Pseudohermaphioditisme féminin (XX)
VRAI HERMAPHRODITISME
Phénotype :
1. Tissu gonadique :
(1) Hermaphioditisme alterne
40%
avec un ovaire à un côté et un testicule
à l'autre côté
(2) Hermaphioditisme bilatéral
20%
avec un ovo-testis à les deux côtés
(3) Hermaphioditisme unilatéral
40%
avec un ovaire ou un testicule à un côté
et un ovo-testis à l'autre côté
2. Coexistence des structures de Miller et de Wolf dans les
combinaisons multiples.
3. Génitalité ambigueuse externe, supposant tous les degrés
entre les hommes et les femmes
Problèmes des filles :
Aménohhée
Hypertrophie du clitoris
Problèmes des garçons :
Cryptorchidisme
Hypospadias
Gynécomastie
Hématurie périodique
Etude cytogénétique :
46,XX
46,XY
46,XY/45,X
46,XX/46,XY
47,XXY/46,XX
47,XXY/46,XY/46,XX
48,XXYY/46,XX
49,XXYYY/47,XXY/46,XX
47,XX,i(Yq)/46,XX/45,X
47,XXX/46,XX
50%
20%
20%
10%
100%
PSEUDOHERMAPHRODITISME MASCULIN
Formes cytogénétiques
46,XY/45,X pseudohermaphroditisme masculin
Formes génétiques
1. Dysgénésie gonadique de l'XX pur
2. Dysgénésie gonadique de l'XY mélangé
3. Déficience en 5’-réductase
(hypospadias perinéoscrotal pseudovaginal)
4. Feminisation testiculaire incomplète
(syndrome de Reifenstein)
5. Feminisation testiculaire complète
I. 46,XX/45,X pseudohermaphroditisme masculin
1. Tissu gonadique masculin présent
2. Trois catégories cliniques :
(1) Génitalité externe masculine toujours normale
Utérus être présent moins probablement
(2) Génitalité externe ambigüe
Utérus habituellement présent
(3) Génitalité externe féminine
Stature habituellement normale et pas d'anomalies somatiques
Gonadoblastomes ou dysgerminomes dans environ 15%-20%
des cas.
II. Dysgénésie gonadique de l'XY pur :
Phénotype :
1. Phénotype féminin avec la stature normale et habituellement pas
d'anomalies somatiques.
2. Eunuchoïde quelques fois, amenorrhée, avec les caractères sexuels
secondaires souvent légèrement développés et gonade rudimentaire.
3. Gonadoblastomes ou dysgerminomes dans 20%-30% des cas.
Génétique:
Récessif lié au chromosome X ou dominant autosomique limité au masculin
Génétiquement hétérogène
III. Dysgenèse gonadique de l'XY mélangé
1. Phénotype féminin de sorte Tunerienne, plus ou moins androïde.
2. Gonades intra-abdominal et asymétrique :
Testicule plus ou moins dysgénésie à un côté et tissu ovarien de
dysgénésie à l'autre côté.
3. Génitalie ambigüe externe avec l'hypertrophie du clitoris et signes
de virilisation à la puberté.
4. Transformation maligne possible du gonade.
IV. Hypospadias périnéoscrotal pseudovaginal
(déficience en 5’-réductase)
Signes cliniques majeurs :
1.Phénotype masculin avec la génitalie externe ambigüe
(1)Un phallus ressemblant plus à un clitoris qu'à un penis
(2)Un orifice périnéale
(3)Un orifice périnéale de "blindly-ending"séparé ressemblant à un vagin
2.Virilisation (masculinisation) à la puberté :
Agrandissement du phallus
Cheveux faciaux augmentés
Hypertrophie musculaire
Voix approfondie
Absence du développement des seins
Génétique :
Caryotype 46,XY
Récessif autosomique.
V. Féminisation testiculaire incomplète
(Syndrome de Reifenstain)
Signes cliniques majeurs :
(1) Phénotype masculin et testicule bilatéral sans orifice périnnéal "varigelike"ou avec une fusion partielle
(2) Agrandissement du phallus ou un penis presque normale
(3) Pas de virilisation mais féminisation à la puberté avec le développement
des seins (gynécomastie)
Génétique
Caryotype 46,XY
Récessif lié à l'X
Insensibilité aux androgènes complète
VI. Féminisation testiculaire complète
(Insensibilité aux androgènes complète)
Signes cliniques majeurs :
1. Phénotype féminin avec un vagin de "blind-ending"court et pas de
dérivés Mulleriens.
2. Féminisation à la puberté, pourrait être attractif, voluptueux et sexuel
Développement des seins excellent
Pilosité axillaire et pubienne faible
3. Testicule bilatéral habituellement normal à la taille mais localisé soit
dans l'abdomen soit dans le canal inguinal, avec un risque de
transformation maligne.
4. Aménorrhée primaire, infertilité
Génétique :
Caryotype 46,XY
Récessif lié à l'X
PSEUDOHERMAPHRODITISME FEMININ
I. Syndrome andrénogénital
(Hyperplasie congénitale des surrénales)
Signes cliniques majeurs :
1. Génitalie externe ambigüe à la naissance chez les femelles 46,XX
Agrandissement clitorique
Fusion labioscrotale
Urètre phallique occasionnellement
2. Virilisation à la puberté
Agrandissement clitorique progressif
Grande taille transitoire suivi par une petite taille ultième
Apparition précoce de la pilosité faciale, axillaire et pubienne
Amenorrhée et pas développement des seins
Génétique :
1. Défauts génétiques
Déficience en 21-hydroxylase stéroïdique
Déficience en 11 β-hydroxytase stéroïdique
2.Hérédité
Récessif autosomique
Organes génitaux externes phénotypiquement masculinisés d’une
nouveau-née avec l’hyperplasie congénitale adrénocorticale
Arrêt du synthèse cortisol et défaillance des produits intermédiaires
à produire les molécules testostéroïdes dans les glandés adrénales
Arrêt dû à la forme nonfonctionelle
de l’enzyme demandé pour cette étape
Cholestétol
Progestérone
Cortisol
Défaillance des molécules
intermediaires accumulées
Aldostérone
Une des molécules testostéroïdes
causant la virilication chez les
femmes atteintes
II. Dysgenèse gonadique XX
Signes cliniques majeurs :
1. Phénotype féminin avec une taille normale dans la plus des cas et
habituellement pas de signes Tuneriens
2. Hypoplasie ovarienne extrême
Amenorrhée et manque de caractères sexuels secondaires
Génétique :
Caryotype 46,XX
Récessif autosomique
III. 46,XX masculin
Phénotype :
1. Phénotype masculin très ressemblant à celui du syndrome Klinefelter
2. Taille moyenne sous celle des individus de 47,XXY, et intermédiaire
entre celle de 46,XY males normaux et de 46,XX femelles normales
3. Testicules, penis et scrotum petits
4. Pilosité pubienne distribuée de type féminin
5. Gynécomastie légèrement moins fréquente que dans le syndrome
de Klinefelter
6. Intelligence normale
Génétique :
Trois théories ont été proposées :
1. Translocation réciproque entre portions homologues des chromosomes
X et Y
2. Un mosaïcisme indétecté ou une élimination du chromosome Y
3. Mutation du gène

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