Cie les alentours rêveurs Serge Ambert

Desirata
Un projet
chorégraphique autour
de la séduction et du
désir au travers des
danses de bal
Cie les alentours rêveurs
Serge Ambert
Desirata
Quatuor chorégraphique
Chorégraphie et mise en scène : Serge Ambert
Assistant : Jean-Marc Colet
Création costumes : Brigitte Faur-Perdigou
Réalisation : Aline Querengässer
Lumières : Patrick Debarbat
Danseurs : Séverine Bennevault
B tka Májová
Serge Ambert
Jorge Crudo
Musiciens (Ensemble XXI) :
Anne Mercier
Florian Lauridon
Nicolas Miribel
Pascal Robault
uvres musicales de : Michaël Levinas, György Ligeti, Salvatore
Sciarrino, Kaija Saariaho, Gérard Grisey, Béla Bartók, Giacinto Scelsi
Premiers spectacles les 5 et 6 octobre 2007 à l’Abbaye de Corbigny dans
le cadre du Festival « les Fêtes musicales »
(le spectacle peut être représenté avec ou sans musiciens)
Partenaires : Ministère de la Culture/DRAC Bourgogne, Conseil régional de Bourgogne, Conseil Général de la Nièvre,
Communauté de communes du Pays corbigeois, Ville de Corbigny, Espaces de Culture du Pays Nivernais-Morvan,
Festival les Fêtes musicales/Corbigny, ADAMI, Ballet de l’Opéra national du Rhin/Centre Chorégraphique National
(accueil studio 2007), Institut Français de Prague, Ministère de la Culture de République tchèque.
MES DESIRS
• Suite à ma collaboration avec Dominique Dournaud lors de la création de
Carnaval des Animaux à Dijon en mai 2005, j’ai eu envie de me replonger dans ce
rapport quasi charnel qui peut exister entre la musique et la danse. J’ai souhaité
aussi me confronter à la musique de notre temps écrite autant pour être vue
qu’entendue.
• La recherche chorégraphique amène à se questionner sur le corps, ce qu’il
véhicule et évoque, comment chaque geste peut faire sens, comment les corps se
parlent, se répondent et communiquent, comment ils s’aimantent ou se
repoussent. Cette création procède de l’approfondissement de cette recherche.
QUELQUES BREVES NOTES
Les danses de bal ont de tout temps été un facteur de séduction, un préliminaire à
l’amour physique où les corps jouent de la proximité : effleurements,
attouchements, jeux de regards. Le tango nous emmène dans une sensualité
implicitement sexuelle, la valse peut se rapprocher de l’extase, le rock and roll
nous entraîne dans des entremêlements corporels élaborés sur un rythme
soutenu…
Mais au-delà de ces symboliques de la séduction et du rapport amoureux
suggéré, la danse est un échange d’êtres qui repose sur une complicité induite où
le corps signifiant rentre dans la sensation du plaisir et du partage intime.
La scénographie évoquera une salle de bal, plancher, chaises mobiles structurant
l’espace, les musiciens seront témoins et acteurs des déchirements, des
fulgurances, des étreintes des danseurs.
Parler par le mouvement de nos rapports sociaux et amoureux, de notre relation
au désir et à la séduction.
COMPOSITION
La pièce épousera une forme sonate en trois mouvements :
1.
mouvements structuré et rythmique (allegro ma non troppo);
2.
partie intimiste ou le duo sera au c ur de la construction (largo);
3.
mouvement tendant vers la déstructuration et une sorte de joyeux chaos
(allegro furioso).
(DESIRATA : néologisme poétique évoquant tout à la fois le désir et l’impératif)
« Supplémentant le flux du désir, la
séduction, loin de s’ouvrir sur un
manque, laisse entrevoir un abîme, un
sans-fond, un infini. A l’immobilisme
d’une signification, il convient alors de
substituer le sens d’un mouvement. Elle
est, quoi que ce soit qu’elle affecte,
scintillement, frémissement, au ras du
corps, comme à celui du langage, du
mot. »
René SCHERER
Serge AMBERT
Le parcours de Serge Ambert se caractérise par une grande pluridisciplinarité.
Après une formation en danse et en musique il débute sa carrière d’interprète en qualité de comédien auprès de Brigitte
Mercier et Hans Peter Cloos, puis il est engagé en 1983 dans le ballet de l’Opéra de Lyon. Il travaille ensuite avec
différents chorégraphes, se confrontant alors à des répertoires variés; néo-classique avec Christian Taulelle, contemporain
avec Andy Degroat, Jean Guizerix et Wilfride Piollet, et baroque au sein de la Cie Ris et Danceries dans des
chorégraphies de François Raffinot, Francine Lancelot, Beatrice Massin et Ana Yepes. Il interprètera le solo du Sommeil
dans l’opéra « Athis ».
En 1993, il intègre la Cie Christine Bastin pour plusieurs pièces (« Gueule de Loup », « la Polka du Roi », « Première
Neige », « Be », « Out of Brad ») et travaille auprès d’elle en tant qu’assistant à la création de la pièce « Elle et Lui » dont
il a par ailleurs réalisé l’univers sonore. Il poursuit aussi sa carrière d’interprète aux cotés de Jacques Fargearel et auprès
de Frédéric Lescure pour la pièce« Vents Vivants ». Il retrouve le monde du théâtre en 1999 avec la création au Festival
d’Avignon en tant que comédien du texte de Gilles Ribadeau-Dumas : « T’as tort Totor ».
Débutant son travail de chorégraphe dès 2001 avec un solo « la Sentinelle », puis « Cestou s ni » (« Voyage avec Elle » ),
pièce pour huit interprètes féminines créée a Prague, il fonde sa propre compagnie les alentours rêveurs en 2003.
Rapidement les projets de la compagnie trouvent des soutiens dans la région Bourgogne et en République tchèque où son
travail est reconnu depuis plusieurs années.
Suivent quatre créations : « La Fêlure du Papillon » (2004), duo sur la schizophrénie et le duel intérieur intégrant un
travail avec une vidéaste slovaque ; « Les âmes perdues » (2005), solo témoignant de l’exil et du déracinement ; «
Signature(s) » (2006), déambulatoire chorégraphique mêlant comédien, musiciens et danseurs, et s’adaptant aux
différents lieux (créée en République tchèque) ; « Desirata » (2007) traitant de la relation de désir et de séduction au
travers des danses de bal et intégrant un quatuor de musique contemporaine.
Depuis septembre 2006 la compagnie les alentours rêveurs est accueillie en résidence-implantation à Corbigny dans la
Nièvre.
Serge Ambert poursuit sa collaboration avec la République tchèque avec un projet sur le thème des insectes qui se
déclinera sur plusieurs années (premier volet « Ephémère » présenté au printemps 2007 à Prague).
Sa dernière création « Fleurs sanglantes » (2009), duo pour deux hommes, évoque le Japon et la relation des hommes à
leur féminité et à leur propre violence au travers des thèmes des Onnagata (rôles de femmes joués par des hommes dans
le théâtre japonais) et du Seppuku (suicide ritualisé).
Par ailleurs il développe un travail d’ateliers en hôpital psychiatrique auprès de patients et notamment au CHS de Dijon.
Un film témoignage de cette expérience fut réalisé par Florent Jullien : « Sur le fil du fil des Saisons ». Afin d’achever
son travail sur la schizophrénie commencé avec « la Fêlure du Papillon » il prépare un solo inspiré de la maladie de
Nijinski et qui sera présenté en à Prague au printemps 2010.
Répondant à une commande, Serge Ambert a chorégraphié « Carnaval des animaux » pour le Ballet du duo/dijon en
2005.
D’autre part il collabore régulièrement avec d’autres artistes : la compagnie de théâtre de rue Métalovoice, le duo de
musiciens Mécanique acoustique, le musicien Patrice Bailly (Collectif Zazen), Jean Bojko et le TéATr'éPROUVèTe.
Les alentours rêveurs
La compagnie les alentours rêveurs fut fondée en septembre 2003 par Serge Ambert. Rapidement les
projets de la compagnie trouvent des soutiens dans la région Bourgogne et en République tchèque où son
travail est reconnu depuis plusieurs années.
Depuis septembre 2006 elle est accueillie en résidence-implantation par la ville de Corbigny. Elle est
subventionnée par le Ministère de la culture/DRAC Bourgogne, par le Conseil régional de Bourgogne
dans le cadre d’une convention de projet de territoire et par le Conseil Général de la Nièvre.
Elle est également accueillie sur le département de la Côte-d’Or par Arts Vivants 21 pour une résidencemission autour de la diffusion du répertoire et d’actions de sensibilisation.
Ensemble XXI
Constitué en 2004 à l’initiative du compositeur Daniel A. D’Adamo et du chef d’orchestre Dominique
Dournaud, l’Ensemble XXI a pour vocation de diffuser le répertoire contemporain, mettant en perspective
les uvres les plus récentes avec celles fondatrices du langage musical contemporain. Constitué par des
solistes résidant essentiellement en Bourgogne, l’Ensemble XXI s’adonne aussi bien à la diffusion qu’à la
création musicale à travers la commande de nouvelles uvres.
Les interprètes
tka Májová
tka Májová se forme au conservatoire de danse contemporaine le Duncan Center à Prague.
A l'automne 2002 elle participe à la création de Claude Brumachon : « Le Témoin » avec le Centre Chorégraphique
de Nantes. Au printemps 2003 elle fait partie de l'aventure « Cestou s ní » (Voyage avec Elle) pièce que Serge
Ambert chorégraphie à Prague pour huit interprètes tchèques.
Elle suit la formation ex.er.ce 2004 du Centre Chorégraphique de Montpellier.
Depuis 2004 elle travaille régulièrement avec la compagnie les alentours rêveurs. Elle a ainsi fait la création de « la
Fêlure du Papillon » (2004) et de « Signature(s) » (2006).
Au printemps 2007 Serge Ambert lui chorégraphie un solo « Ephémère » dont la première eu lieu à Prague.
En marge de son travail avec la compagnie elle danse dans la création de Paco Decina : « Salto nel vuoto » ainsi
qu’à l’Académie baroque d’Ambronay 2006 pour la création de l’opéra « Ercole Amante », chorégraphie d’Ana
Yepes.
Séverine Bennevault
Séverine Bennevault suit une formation en danse classique aux Conservatoires de Tours et La Rochelle puis en
danse contemporaine au CNSMD de Paris.
Elle a travaillé avec la compagnie Red Notes/ Andy Degroat pour diverses reprises et créations, avec la compagnie
Alfred Alerte et avec la compagnie Gigi Caciuleanu.
De 2002 à 2005,elle intègre la compagnie L'Échappée / Frédéric Lescure pour la création de" Vents vivants'' puis de
''Sous l'écorce'' et rejoint dans le même temps la compagnie du Chat perché(compagnie de théatre pour enfants)
avec qui elle crée ''Hallo Bébé'' ,pièce dont elle signe la chorégraphie.
En 2006, Serge Ambert l'engage pour la création de ''Signature(s)''.
Actuellement elle collabore avec les compagnies Canapé Rouge, Fêtes Galantes et Retouramont sur différents
projets.
Depuis 2004, elle assiste Andy Degroat sur les reprises de ses pièces.
Jorge Crudo
Jorge Crudo est diplomé de l’école de l’Opéra National du Théâtre Colon de Buenos Aires et a étudié à l’école de
Danse Contemporaine du Théâtre Général San Martin.
Il commence sa carrière à Buenos Aires avec Oscar Araiz puis au Brésil avec les cie Cisne Negro et le Ballet
Palàcio das Artes.
Arrivé en France il danse avec Andy Degroat, Martin Padron, La cie Zig Zag, Alain Marty, Gilles Schambers.
Depuis 1997 il travaille régulièrement avec Paco Decina et depuis 2000 avec Abou Lagraa.
Il a participé à la dernière création de Carlotta Sagna.
Parallèlement il a fondé avec Rolan Van Löor la Compagnie Modos Vivendi
Quelques images…
(Photos : Grégory Renaux, Florient Jullien)
A propos des créations précédentes : la Presse
« Signature(s) »
« Serge Ambert est un grand détailliste. Son vocabulaire chorégraphique est basé sur les détails de
mouvement spécifiques, qui traversent le corps en réaction aux impulsions intérieures et extérieures. Il
cite aussi quelques séquences de ses spectacles précédents avec grande précision. La conception est
réfléchie jusqu’ au moindre détail. Chaque geste, regard ou mouvement ont leur importance. »
Zuzana Smugalova (« Tane ní aktuality »)
« On retiendra un duo jouant sur la peau et la caresse, tout en poésie, en force et en douceur. C’est une
caractéristique majeure de l’ensemble de Signature(s). »
Bertrand Halm (« Le Bien public »)
« les âmes perdues »
« Serge Ambert a un don rare parmi les danseurs et les chorégraphes, celui d’exprimer le contenu et l’idée
de l’ uvre par le mouvement, la danse. Il ne tombe pas dans les clichées, chaque mouvement fait sens,
raconte quelque chose, il nous parle, il mène un dialogue avec le spectateur qui dépasse „le quatrième
mur”. »
Lucie Bure ová (« Tane ní aktuality »)
« la Fêlure du Papillon »
« La Fêlure du Papillon met en scène un homme, une femme, un moniteur vidéo et un thème complexe,
traité avec poésie et sensibilité : celui de la schizophrénie, de la dualité de l’âme humaine. »
Magdalena Segertova (« Radio Prague »)
« C’est un homme gris, un personnage sans âme, qui trimbale sa vie misérable dans une valise en cuir usé.
Serge Ambert incarne à merveille la carcasse désarticulée et gauche de cet homme en costume chiffonné,
un être complètement déconnecté du monde. Sa présence est prégnante, son jeu est très juste. »
Marion Chevassus (« le Bien public »)
« Ainsi le spectateur doit saluer le courage du créateur qui s’est décidé à répondre à une question aussi
intime et fragile qu’une aile de papillon. »
MIM (« Houser » -Prague)
« La Fêlure du papillon est une dépense formidable d’énergie d’un homme pour exister, pour reprendre
en main son corps, et son âme. Une pièce étrange et émouvante. »
Marion Chevassus (« Le Bien public »)
Cie les alentours rêveurs
Serge Ambert
Abbaye de Corbigny
58800 Corbigny
Téléphone : 03 86 20 17 42
Courriel :
[email protected]
la Compagnie les alentours rêveurs est accueillie en résidence-implantation par la ville de
Corbigny. Elle est subventionnée par le Ministère de la culture/DRAC Bourgogne au titre de
l’aide à la compagnie, par le Conseil régional de Bourgogne dans le cadre d’une convention de
projet de territoire et par le Conseil Général de la Nièvre.
Direction régionale
des affaires culturelles
Bourgogne