Agricultures Urbaines Fichier

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Agricultures Urbaines Fichier
AGRICULTURES URBAINES (AU)
[email protected]
INPT-ENSAT, Laboratoire CERTOP
Centre d’Etude et de Recherche Travail Organisation Pouvoir
► Remerciements: C. Aubry, UMR SADAPT Equipe Agricultures Urbaines
Projets national « JASSUR » et de la mairie de Paris « Potex »
VOS CONNAISSANCES ? VOS EXPÉRIENCES ?
2
► OBJECTIFS DU COURS AGRICULTURES URBAINES
ET INTERACTIONS AVEC LES AUTRES ENSEIGNEMENTS
:
Pour les ingénieurs :
-
Acquérir les bases théoriques,
vocabulaire des AU.
-
Trouver les informations
relatives aux AU.
-
Réaliser des projets de
développement d’AU.
3
SOMMAIRE: Agricultures Urbaines (AU)
2-Exemples dans
le monde.
3-Avantages et
limites.
C. Dumat
1-Histoire,
définitions et
concepts de base.
4-Etudes de cas.
5-Conclusions et
perspectives.
► Compléments en ligne sur le site de l’INPT et moodle:
- Quizz et exercices (agronomie, pollution…).
- Cours AU + dossier de documents complémentaires.
4
Liste des documents transmis par C. Dumat, cours AU
1) La filière agricole au coeur des villes en 2030.
2) L’agriculture urbaine fait déjà partie du « métabolisme
urbain ».
3) Paysages de l’après–pétrole ?
4) Quand l’agriculture s’installe en ville.
5) Sols de jardins.
6) Dumat et al., 2014. Qualité des végétaux dans les jardins
urbains en relation avec l’environnement et les pratiques.
7) Guide d’échantillonnage des plantes potagères dans le
cadre des diagnostics environnementaux.
8) Mombo et al. 2014.
[email protected]
5
1-HISTOIRE, DÉFINITIONS
ET CONCEPTS.
1-1. Histoire de l'agriculture urbaine
 1-2. Quelques données
 1-3. Les types de productions
 1-4. Les grands objectifs
 1-5. Définitions, concepts

C. Dumat
6
1-1. HISTOIRE DE L'AGRICULTURE URBAINE
o
o
o
À Machu Picchu, l'architecture de la ville était conçue afin que
l'eau soit conservée et réutilisée, que les systèmes de culture
accumulent la chaleur du soleil, prolonger la saison de croissance.
C. Dumat
o
Une des premières traces d‘AU remonte à 4 000 ans dans des
villes semi-désertiques de Perse. Une forme d'agriculture
intensive y était pratiquée et elle utilisait les déchets de la
communauté comme terreau.
De nombreux "Victory garden" ("War gardens") sont apparus aux
États-Unis, en Grande-Bretagne et au Canada durant les guerres
mondiales. Les jardins communautaires se sont également très
bien développés à la fin du vingtième siècle.
« Glenwood Green Acres » est l'un des jardins communautaires
des plus grands et des plus dynamiques de Philadelphia.
7
1-2. QUELQUES DONNÉES




La FAO (Food and Agriculture Organization), organisme des
Nations Unies chargé de combattre la faim dans le monde,
considère le développement l’agriculture urbaine comme
l’une des clés de la survie alimentaire de l’Humanité.
C. Dumat

60 % de l’Humanité en zones urbaines en 2014 et prévision
2050 : 80 % avec + 3 milliards d’habitants sur la terre.
800 millions de personnes sont impliquées dans l‘AU et
contribuent à l'alimentation des résidents urbains.
Les citadins à faible revenu consacrent entre 40 % et 60 % de
leur revenu à l'achat de nourriture.
D'ici 2015, 26 villes auront dépassé 10 millions d'habitants.
Pour nourrir une ville de cette taille, au moins 6 000 tonnes
de nourriture doivent être importées chaque jour.
8
1-3. LES TYPES DE PRODUCTION



Petits élevages (volaille, pigeons, lapins principalement),
particulièrement fréquents dans certains pays en
développement ou régions de Chine, freinés à l'occasion de
l'expansion du virus H5N1 qui semble avoir été
principalement transporté par le commerce des volailles et
les marchés de volaille vivante.
C. Dumat

Maraîchage
Arbres fruitiers (ex. : pommeraie au cœur de l'écoquartier
d’Eva-Lanxmeer aux Pays-Bas, répondant aux besoins
annuels des habitants en pommes et jus de pomme) ou
pouvant avoir une certaine valeur symbolique.
La production céréalière (Mittelfeld à Wittenheim).
9

De plus, le déplacement du cheptel d'un site à l'autre donne
aux animaux un rôle de corridor biologique
C. Dumat

Quelques ovins, bovins, caprins de races rustiques en
entretien d'espaces enherbés urbains : des poneys et un
taureau Highland cattle tondent à la citadelle de Lille
(Monument historique), y compris sur de fortes pentes peu
accessibles aux tondeuses.
10
1-4. LES GRANDS OBJECTIFS

Outre, une vente directe intéressante pour l'agriculteur et le
citadin, les fonctions sociales ou pédagogiques sont valorisées
dans les pays dits développés. Il existe ainsi des fermes
pédagogiques ou faisant travailler des handicapés ; l'objectif
de production y existe, mais est secondaire. Certains parcs
urbains (ex. : en France, le Parc de la Deûle au sud de la
communauté urbaine de Lille) intègrent une agriculture de
proximité, avec l'idée de coupure verte, de parc de campagne
ou de pause urbaine.
C. Dumat

Economiques et alimentaires directs, éventuellement de
survie dans les pays les plus pauvres ; cette agriculture
constitue un des moyens de résolution de problèmes posés par
la gestion de certains déchets urbains (biodégradables ou
susceptibles de nourrir des animaux) ;
11



En effet, selon la FAO, l'agriculture urbaine et périurbaine est
déjà utilisée par environ 700 millions de citadins (1/4 des
personnes dans le monde), et si la tendance se poursuit, en
2030, la presque totalité de la croissance de la population se
fera dans les villes des pays émergents et environ 60 % des
habitants de ces pays seront urbains.
C. Dumat

L‘AU et périurbaine est une des solutions recommandées par
la FAO pour faire face aux besoins de sécurité alimentaire.
Certains écoquartiers ont intégré une ferme urbaine dans leur
périmètre (E.V.A. Lanxmeer, 250 maisons et bureaux aux
Pays-Bas). Souvent l'écoquartier cherche à mettre en place un
dispositif de type AMAP à proximité.
Des architectes, urbanistes et prospectivistes ont aussi
imaginé des projets d'agriculture verticale.
12
1-5.
Une ville ?
DÉFINITIONS ET CONCEPTS DE BASE
La ville définie différemment selon les pays et points de vue
Concept appréhendé à partir d’éléments
statistiques, analytiques (spécificités du milieu
urbain) ou fondé sur l’utilisation de l’espace
(espace bâti vs espace ouvert)
« un concept flou » (Snrech,1997)
Définition de l’aire urbaine

14
Pôle urbain
Agglomération compacte comptant 5000 emplois ou plus.
Une aire urbaine est constituée par un pôle urbain et par des
communes dont au moins 40% de la population résidente ayant un
emploi travaillent dans le pôle

Couronne périurbaine d’un pôle urbain
Ensemble des communes périphériques de l'aire urbaine à l’exclusion de
son pôle urbain.

Communes multipolarisées
Communes (ou petites agglomérations) situées hors aire urbaine dont 40%
ou plus des actifs résidents vont travailler dans plusieurs aires urbaines,
sans atteindre ce seuil avec une seule d'entre elles .
L’espace à dominante urbaine est constitué de l’ensemble des aires
urbaines et des communes mutipolarisées
Espace à dominante rurale :  Le reste
2010 INSEE
15
Selon cette définition, en France,
en 2000
les pôles urbains :
les communes
périurbaines
8,1% du territoire
L’agriculture représente
8,6% des exploitations
5,2% de la SAU
33% du territoire
L’agriculture représente
•25% des exploitations
24,5% de la SAU
(Agreste, 2000)
► 33% des exploitations et 30% de la SAU
françaises
dans les aires urbaines en 2000
A partir du recensement 2010, 46% des exploitations
Le « concept » de ville «
Aussi
un concept
durable
» flou
Pour Cyria Emelianoff [1999, 2005, 2008] une ville durable
(i) maintient son identité dans le temps en se renouvelant hors
des modèles de l’urbanisme conventionnel (rocades,
pavillonnaire, centres commerciaux, etc.)
(ii) offre une qualité de vie en tous lieux avec « des différentiels
moins forts entre cadres de vie », une mixité sociale et
fonctionnelle, des équipements et une démocratie de proximité
(commerces, services, nature, etc.)
(iii) se réapproprie un projet politique et collectif conforme à
l’Agenda 21.
Dans tous les cas,
idées de vivabilité et de viabilité,
de solidarité et de bien être collectif.
17
AU, plus d’une dizaine de définitions
possibles :
AU: agriculture localisée en ville ou à sa périphérie, dont les
produits sont majoritairement destinés à la ville et pour
laquelle il existe une alternative entre usage agricole et non
agricole des ressources (foncier, eau, main d’œuvre etc.).
L’alternative ouvre des concurrences et des complémentarités
d’usage (Moustier et Mbaye, 1999) ≈ idem van Veenhuizen, 2006
Au champ
Terrains vacants
des zones urbaines
Une agriculture Urbaine très diversifiée
Sur le bâti
De nombreuses formes d’agriculture « péri-urbaine»
Les premières étudiées en pays du nord (rôle paysager, cadre de vie..
Puis plus récemment intérêt alimentaire et économique
(circuits courts)
La localisation importe (pressions sur les ressources dont le sol)
mais les fonctions aussi : de l’intra-urbain et du péri-urbain
Marché, cueillette, Amap, boutique à la ferme etc
19
L’agriculture Urbaine ?
L’AU « se réfère à de petites surfaces (terrains vagues, jardins, vergers,
balcons, récipients divers…) utilisés en ville pour cultiver quelques
plantes et élever des animaux en vue de la consommation du ménage ou
des ventes de proximité » (Fao, 1999)
Urban Agriculture is an industry located within (intra-urban) or
in the fringe (peri-urban) of a town, a city or a metropolis, which
grows and raises, processes and distributes a diversity of food and
non-food products, (re)-using lagely human and material
resources, products and services found in and around that urban
area and in turn supplying human and material resources,
products and services largely to that urban area (Mougeot, 2000)
≪ la culture de plantes et l’élevage d’animaux pour la nourriture et d’autres
usages, dans et autour de villes de dimensions variées, et des activités reliées
comme la production et la fourniture d’intrants, la transformation et la vente des
produits. L’agriculture urbaine est située dans ou aux franges de la ville et
comprend une grande diversité de systèmes de production, depuis ceux d’autosubsistance à l’échelle du ménage jusqu’à des systèmes entièrement dédiés à
la commercialisation ≫ (Van Veenhuizen, 2006).
Une reconnaissance très variable par les politiques publiques :
- de la dé-légitimation (Cissé et al, 2002)
- à la mise en avant actuelle (Food councils, projets agriurbains…)
Des réseaux de lobbying
(RUAF crée en 1999, Terres en Ville en 2001, PURPLE, PeriUrban
Regions Platform Europe : 1ère AG en 2005)
Des réseaux de recherche croissants
CRDI (Canada) et son programme Agropolis, des programmes
régionaux (Susper Vietnam, Aduraa Madagascar, DAUME
Montpellier)
De nouveaux réseaux d’échange Food for Cities (FAO) depuis 2009
Des séminaires, colloques etc. 2013 : Urban agriculture in time of
economic crisis (Workshop at the 25th ESRS Conference); AESOP
Montpellier Octobre 2013, Stratégies alimentaires TeV Nov. 2013,
Nourrir les villes Unesco dec. 2013…
21
22
Notion de « concept » scientifique ET politique
scientifique
L’association de fonctions sociales, environnementales
et économiques (caractère mutifactoriel du DD)
(Laurent, 2002 ; Mundler, 2010)
proche de « services écosystémiques » au sens
du MEA ?
« services éco-systémiques » (MEA) : approvisionnement,
régulation, soutien, culturels
Politique
OMC, 1999, Groupe de Cairns
OMC (1999) : « Concept selon lequel l’agriculture a de
nombreuses fonctions outre la production d’aliments et de
fibres : par exemple préservation de l’environnement,
préservation des paysages, emploi rural etc.. »
« Task Force of Multi-fonctionnality » du ministère
hollandais de l’agriculture
Diversité des fonctions et questions posées à la recherche :
L’AU est très généralement Multifonctionnelle
Fleury, 2005 ; Wiserke, 2009; Zasada, 2011
Fonction alimentaire, notamment FRAIS (fruits,
légumes, œufs..)
Fonction économique et sociale : emploi direct et
indirect ?
Fonction environnementale : Protection contre des
risques naturels (Inondations), valorisation des
déchets urbains, biodiversité en ville
Fonction paysagère, de cadre de vie : important à
prendre en compte pour les nouveaux projets
Fonction pédagogique et récréative (cueillette,
fermes pédagogiques, jardins associatifs)
Une hypothèse de travail : l’AU ne peut se maintenir ou se
développer que si ses fonctions (variables entre formes et selon
les contextes ) sont reconnues par les urbains
L’AU est l’objet d’attentes multiples de la part de multiples
Cadre de vie (« nature »), lien social,
acteurs « urbains »
habitants
consommateurs
Gestionnaires
de la ville
24
alimentation, formes d’agriculture
« légitimes », bénéfices (social et économique)
« food availability », produits frais, qualité,
« traçabilité », liens aux producteurs, formes
d’agricultures préférées etc..
Approvisionnement alimentaire,
contention des occupations indésirables,
absorption de risques naturels,
participation aux trames vertes…
« la ville » peut orienter fortement les systèmes de production et de
commercialisation, les techniques mêmes de production
Hiérarchies variées
et éventuellement contradictoires de fonctions-services
selon les acteurs
Diversité des Formes de l’AU « en ville »
SYSTEME: marchand, nonmarchand, les 2
LIEUX:,
- sur sol
- sur dalles
- sur toit, sur murs
- sur anciens sites industriels,
infrastructures abandonnées
etc.
- Dans du mobilier urbain (UFarm).
SUPPORTS DE
PRODUCTION:
PRODUCTIONS
actuelles
- Pleine terre, Terre rapportée
- Substrats exogènes ou locaux
- Hydroponie ou aquaponie
-Légumes
-Fruits
-Champignons
-Poissons
-Miel
-Œufs
-Poules
ACTEURS:
-Habitants
-Associations
-Collectivités territoriales
-Institutions
-Agents d’entretien des EV
-Etp privées
-Restaurant
-Agriculteurs
-porteurs de projets
-Chercheurs
-Ecoles/ cantines
SYSTEMES DE DISTRIBUTION:
- Cueillette sur place
- Troc aux plantes
- Marchés
- Système de paniers
- Magasin de producteurs
- Magasin à la ferme
- Grande distribution
- Restaurant
- Table d’hôte
Quantifier, qualifier, hiérarchiser les fonctions-services des AU
Dans le « métabolisme urbain » (Barles, 2002),
dans le « DD des villes » (Emélianoff, 2007)
Hypothèse de base
(Godard et Hubert, 2002)
Maintien in situ de l’AU
que si
« Double Durabilité »
(Aubry et al, 2008,2012)
Durabilité
« Interne » (DI)
L’AU est-elle per se
économiquement viable,
socialement vivable et utilise-t-elle
les ressources de façon durable ?
Durabilité
« Externe » (DE)
Les « urbains » lui reconnaissent des
fonctions-services qui ne peuvent pas (ou
plus difficilement) être remplis par d’autres
usages de l’espace (contribue à la viabilité
économique, à la viabilité sociale et à la gestion
durable des ressources de la ville)
Si que DI, AU condamnée à disparaître,
si que DE, AU vit sous perfusion de la ville
Des éléments de compréhension de la dialectique :
extension urbaine/dynamisation
Comprendre les
formes, les fonctions,
les acteurs de l’AU
Mercapole
Dans un objectif opérationnel d’aide à la
décision « des villes »
En prenant l’AU comme « concentré » des
attentes, problèmes, potentialités etc. De
l’agriculture en général
Archipole
Antipole
(Pinson, 2012. Les métropoles à l’horizon 2050 Futuribles, 387, 2012)
Dans 2 scénarios place importante de « l’AU »:
approvisionnement alimentaire, le verdissement, les liens sociaux…27
Fonction
alimentaire
Contribution quantitative (niveaux de production)
et/ou qualitative des AU à l’approvisionnement
alimentaire des villes, globalement et/ou par
rapport à certaines catégories de populations
Re-découverte de la consommation de
légumes en Amérique du nord par les
Urban Community Gardens (Litt et al,
2011)
Lutte contre l’obésité,
« food justice »
Food policy
councils : très
actifs en AN
Rôles des AU dans les
stratégies alimentaires
des villes ?
Despommier (Columbia University
NY): “a single 30-storey building could
provide enough food for 10,000 people”
Quantification des productions
dans les Jardins associatifs
ANR Villes Durables Jassur,
2013-2016
http://www6.inra.fr/jassur
Quelles fonctions alimentaires des agricultures urbaines ?
Fonction alimentaire
Contribution quantitative à l’approvisionnement urbain
En fonction du produit, données statistiques ou à produire
Contribution à l’approvisionnement de catégories de population
Consomm’acteurs, locavores, Familles pauvres (dont autoproduction)
Restauration scolaire
Du quantitatif au qualitatif : fonctions Nutritionnelles
« Fruits et légumes frais » ; Food availability; Re-découverte de la
consommation de légumes en Amérique du nord par (Urban Community
Gardens) (Litt et al, 2011)
Contribution quantitative (fonction des niveaux de
production) et/ou qualitative des agricultures urbaines à
l’approvisionnement alimentaire des villes, globalement
et/ou par rapport à certaines catégories de populations.
alimentaire
en des
pays
du du sud
1 /4 à 1/3 de Fonction
la production
alimentaire
villes
Sud produite par l’AU en 2003 (Padilla, 2004)
méditerranéen
1/5 à 1/7 en 1990 (PNUD)
De 60 à 100% des PRODUITS FRAIS (légumes, fruits, œufs..)
fournis par l’AU
MARAICHAGE URBAIN ET PERIURBAIN
A Antananarivo,
Madagascar
L’AU produit
90 % du cresson
consommé
85% des tomates, 100%
des chou-fleur
12 à 18% de la consommation de riz
Dabat et al, 2006, Aubry et al, 2012, Dabat et al, 2010
Et des formes d’autoproduction
en ville
Dakar , Ba 2007
Kenya (Ruaf)
-La production domestique de nourriture
par les ménages urbains pauvres
représente 10 à 60% de leur
consommation totale:
↑ sécurité alimentaire
urbaine/ la résilience
(RUAF, 2010)
-Jakarta Est :18 % (2000)
-Kampala 40-60 % (2007)
-Harare 60 % (2000)
Les producteurs urbains sont plus
résistants aux augmentations des prix
des denrées alimentaires (FAO, 2008)
-
Fonction alimentaire en pays du Nord
Exemple de l’Ile de France
94% de la surface occupée par des
grandes cultures, 63% en céréales
70% des 5000 Exploitations
Sur 1,6Mt de Blé panifiable
•18% reste en IDF 261.000 t de
farine
•55% de la farine reste, 45%
exportés et importations pour près
de 135.000 t
Le jeu des marchés plus qu’une
stratégie d’auto-approvisionnement
Interrogations aujourd’hui du
Conseil Régional d’Ile-de-France
Environ 1150 ha de cultures
maraîchères (350 exploitants)
produit
Pommes
salade
Pour 1/3 des productions : vente
en circuits longs (Rungis)
Surf.
Cult. IDF
(ha)
554
1 595
Part théorique
Production actuelle
10 854
5,4%
Hébel, Credoc, 2010
86,0%
Voire plus…
1 711
Mais des chiffres contestés même si
ordres de grandeur respectés
Dans l’agenda
politique (SDRIF)
Surf. Nécess.
IDF (ha)
Car peu de traçabilité !
D’une agriculture « maintien de paysage »
à une agriculture aussi Nourricière
Probablement très faible quantitativement / population urbaine
Ex : environ 150 AMAP en IDF en 2013 (de l’ordre de 15.000 paniers/sem)
Soit environ 75.000 consommateurs… sur 12 millions..;
Quelles fonctions environnementales des agricultures urbaines?
Fonctions environnementales
Prévention de risques naturels (inondations) et/ou
sécurisation de l’alimentation/risques (Japon)
Participation à l’élimination des déchets urbains
Participation à la dynamique de la Biodiversité
Contribution à réduction des émissions de C, de GES,
de consommation énergétique
Réduction des îlots de chaleur urbains,
régulation thermique
Prévention de risques naturels et déchets urbains au Sud
Exemple Biodiversité au Nord
Fonctions environnementales en pays du Sud
Prévention de risques naturels
Antananarivo : inondations en saison des pluies
Rizières et cressonnières peuvent stocker l’eau: un vallon de 287 ha
emmagasine 850 000 m3 d’eau soit 3 jours successifs de très fortes pluies !
L’AU : « moyen le moins cher et le plus efficace de lutter contre les
inondations » (BDA, 2005) (intégration dans les plans d’aménagements)
Recyclage
des déchets
urbains
On a testé, en systèmes maraîchers , l’intérêt agronomique du « terreau »
d’Andralanitra : Au moins égal aux fertilisations chimiques (N’Diénor, 2006)
Un thème en
pleine
expansion
Urban Waste Recycling : des expériences nombreuses (RUAF
magazine juillet 2011 www.ruaf.org
Projet ANR ISARD 2008-2012 (Sénégal, Madagascar,
Réunion, Plaine de Versailles)
Fonctions environnementales en pays du Nord
Maraîchers en circuits courts d’Ile de France (et d’ailleurs..)
Très Forte Diversité des PRODUCTIONS
de 50 à 130 cultures différentes
sur moins de 10 ha !
(Pourias, 2010) Dont de nombreuses espèces et variétés anciennes
La biodiversité cultivée : un atout à
double rôle :contribuer à la biodiversité
globale et modifier les pratiques
Forte tendance à LIMITER les opérations culturales
Peu de produits chimiques, recours à engrais organiques..
Pas de produits
disponibles
Pas de temps pour les
apports : « impasses » et
on corrige manuellement
« La diversité des
cultures nous
protège »
Des maraîchers « urbains » qui se disent « proches du bio »
2-QUELQUES EXEMPLES D’AU DANS LE MONDE.
2-1. Europe et Amérique du Nord
 2-2. Taiwan
 2-3. World’s Largest Indoor Farm in Japan

C. Dumat
37
2.1-AU EN EUROPE ET AMÉRIQUE DU NORD
Jardins pieds
d’immeuble
(Colombes) photo
ACD
Ferme urbaine à NYC (Queens County
Farm) photo JP
Jardin, Amap et ferme
pédagogique dans un
parc – Ivry –photo ACD
•
•
Projet R-Urban de
l’Atelier d’Architecture
Autogéré..
•
•
•
Fonction de la disponibilité du sol urbain (existence, prix)
Si risques de pollution du sol urbain, sol rapporté
(traçabilité du sol ?)
Des rôles multiples (éviter utilisations asociales, vendre,
créer du lien etc..)
Problème des ravageurs / non encouragement à traiter
Problème des ravageurs humains…
Formes d’Agriculture en ville sur
substrats
Prinssezinnengarten,
Berlin
(jardin et restaurant
associatifs -photo ACD)
U-FARM. Pleurotes sur
Marc de Café dans des
containers (Photo ACD)
Randall Island urban Park
NYC (photo JCP)
Thorthon’s Budgens
London
Brooklyn Grange NYC
4000 m² Rooflite + terreau de
champignon
Jardin
pédagogique Univ
Mc Gill – Montréal
(photo JP)
INRA / Potagers sur les toits
AgroParisTech d’un potager avec des
substrats de culture locaux. Photo NB
EN FRANCE






C. Dumat

Programme de recherche Agriculture urbaine initié par l’ENSP, dans le
cadre d'un intérêt pour les formes nouvelles d'agriculture durable, en
ciblant surtout les fonctions non alimentaires de l'agriculture urbaine ou
périurbaine (fonctions aménitaires, entretient et gestion restauratoire de
l'eau et des espaces ouverts, lagunage naturel, aménités paysagères,
culture, pédagogie à l'environnement, etc).
Depuis 2000 un Réseau terres en villes encourage les politiques agricoles
d'agglomérations et travaille à la protection et valorisation des espaces
agricoles et naturels périurbains, notamment grâce aux PAEN (Périmètre
de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels
périurbains).
Marais de Bourges, classés depuis 2003 « Monuments Naturels » forment
une enclave d'agriculture urbaine de 135 ha.
Le « Mittelfeld » à Wittenheim: zone d‘AU de 90 hectares située dans la
banlieue de Mulhouse, sa vocation a été confirmée le 25 juin 2010.
Une centaine de jardins partagés ont été créés à Paris. Ils facilitent les
relations entre les habitants, favorisent les rencontres entre générations.
La Ful (Ferme urbain lyonnaise) doit être lancée en 2016: superposition
de plateaux techniques pour une production de salades en hydroponie.
Plusieurs programmes de recherche transdisciplinaires comme JASSUR
(JArdins ASSociatifs URbains, Dens’Cité, T4P…) sont en cours.
40
AU NIVEAU INTERNATIONAL

En 2011 est créé le premier réseau international sur
la gouvernance alimentaire des villes : "IUFN,
International Urban Food Network". Il a pour objectif
de renforcer la coopération entre les collectivités
territoriales et la communauté scientifique autour de
la question alimentaire. Ce réseau rassemble des
membres des pays industrialisés et des BRIC (du
Brésil, de la Russie, de l’Inde et de la Chine).
C. Dumat

Une exposition itinérante « Carrot City » fait le tour
du monde depuis 2009. Elle met en valeur les projets
innovants des villes en matière d‘AU. Elle met en
lumière les relations qui peuvent être faites entre les
systèmes alimentaires et les formes architecturales
urbaines avec comme objectif de rendre les villes plus
durables. Elle a été exposée à New York, Montréal,
Berlin, Rabat, Paris...
41
PLANTEZ ET MANGEZ LA VILLE, L’INCROYABLE RÉVOLUTION

C. Dumat

Dans le cadre de leur programme pour "(r)évolutionner
l'agriculture", les Colibris ont allié leurs forces aux
Incroyables Comestibles, un mouvement citoyen né en
Grande-Bretagne qui s'est répandu dans le monde, avec un
principe simple et puissant : planter des légumes partout,
s'en occuper collectivement, et autoriser n'importe qui à se
servir dans les récoltes, gratuitement.
Les Incroyables Comestibles sont des micro-mouvements
citoyens, nés de l'initiative de chacun. S'il n'en existe pas
encore près de chez vous, il ne tient qu'à vous de le créer.
42
HOW URBAN AGRICULTURE BUILDS FOOD
SECURITY IN RAINIER VALLEY, SEATTLE


C. Dumat

One 4×8 foot raised bed allows a family to grow up to $200
worth of food each growing season.
Started in 2010, the Just Garden Project, a program run by
Seattle Tilth, has built more than 100 gardens for lowincome households throughout King County – providing
nutritious food for more than 2,000 people.
The Just Garden Project subsidizes the construction of
gardens for low-income residents at the cost of $25 for one
raised garden bed, which includes construction, seeds, a
growing guide, and free gardening classes – a small price to
pay for a tool that will allow families to sustainably feed
themselves over a long period of time.
43
FERME PÉDAGOGIQUE DE CINQUANTE, 31


Association créée en 1986 à Ramonville Saint Agne.
C. Dumat
pour favoriser l’éducation à l’environnement pour
tous: (i) ferme pédagogique avec des animaux de la
ferme (basse-cour, cochons, chèvres, moutons, ânes,
chevaux, lapins, lamas), un arboretum, une mare et
des potagers..; (ii) des jardins familiaux qui sont mis à
disposition des habitants de Ramonville, désireux de
se retrouver dans un lieu convivial. Etc…
44
Culture verticale de vigne :
grappes de raisin accessibles depuis les fenêtres, Lille, Nord de la France
C. Dumat
45
Pourquoi pas en pleine terre ?
Pas de place au sol (bâti)
Destruction trop coûteuse
Sols pollués
Besoins physiologiques (champignons)
Des techniques pour
partie inspirées des
pays du sud
Le Caire
Des substrats variables
Photos
CA
Dakar
Exogènes ou locaux
Qualités agronomiques ?
Régularité?
Pollutions éventuelles ?
Ingénierie du substrat
de culture
Formes d’Agriculture en ville en hydroponie
Lufa Farm
(Montréal)
Le projet de la Tour
maraichère de Romainville
Vertical farm project ,
Chicago
•
•
•
•
•
Gotham Greens,
New-York
FarmedHere, Chicago Production
de salades en aquaponie (8300 m²)
Forts investissements
Forte productivité (> 20 kg/m²)
Insertion paysagère ?
Bilan énergétique ?
Insertion sociale ?
La ferme urbaine de demain :
à la verticale au cœur des villes ?
Architectes, designers et ingénieurs agronomes allient leurs
compétences (Le Monde, 2014).
C. Dumat
Même en anticipant certaines évolutions technologiques,
l’agriculture traditionnelle ne pourra pas répondre à la
demande alimentaire : 80 % des surfaces arables du globe
sont déjà en exploitation, et 15 % de ces sols ont été épuisés
(agriculture intensive, pollution, désertification…).
48
Avantages théoriques des fermes verticales :
C. Dumat
- Amélioration des rendements en protégeant les cultures des
intempéries ;
- Création de nouvelles surfaces agricoles sans impact négatif sur
l’environnement et désinvestissement de zones actuellement dévolues
à l’agriculture.
- Réduction des filières de distribution et de stockage, consommatrices
d’énergies fossiles ;
- Réduction de l’usage des insecticides, herbicides…
- Recyclage systématique des eaux usées ;
- Création d’eau potable grâce à la récupération de
l’évapotranspiration des végétaux ;
- Amélioration de la qualité de l’air (les végétaux stockent du CO² et
produisent O2) ;
- Réduction des émissions de gaz à effet de serre;
- Valorisation des déchets organiques (compostage, méthanisation);
- Autarcie énergétique au travers de capteurs photovoltaïques ou
éoliens installés sur la structure…
49
Bientôt une mise en œuvre concrète ?
-Les coûts de construction (un projet actuellement à l’étude
à Las Vegas est estimé à 200 millions de dollars) et
d’exploitation permettront-ils de proposer les produits à un
prix compétitif ?
-Les nombreux architectes et designers ont interprétations
esthétiques parfois surprenantes, mais la plupart
s’accordent sur : une tour de 30 à 40 étages (pour 150 à 250
mètres de haut), au sein de laquelle cohabitent cultures et
élevages; autonomie en énergie, retraitement systématique
des eaux usées pour réduire l’empreinte écologique de ces
constructions hors normes.
C. Dumat
-Seule la mise en œuvre d’une première ferme verticale
permettra d’apporter des réponses d’ici quelques années, si
l’un des projets actuellement à l’étude voit le jour à
Vancouver, Londres ou Abu Dhabi…
50
Une mini-ferme à domicile
Commercialisation d’ici 10 ou 15 ans ?
- Philips a imaginé le « Biosphere Home Farming », miniferme individuelle, chez soi.
C. Dumat
- Ses cinq niveaux accueillent différentes formes de vie :
plantes et herbes aux 1er et 2e niveau pour fixer le CO²,
algues au 3e pour filtrer l’eau et fournir l’oxygène aux
poissons et crevettes du 4e, et déchets de cuisine
(épluchures de légumes, par exemple) au 5e.
-Un système permet de récupérer le méthane généré par
la décomposition des déchets organiques pour générer de
la chaleur, alimenter l’éclairage nocturne de l’ensemble et
même (en partie) celui de la cuisine.
51
2.2-LA VILLE DE NEW TAIPEI ENCOURAGE L’AU
A New Taipei, municipalité la plus peuplée de Taiwan avec 3,9
millions d’habitants et dont le territoire encercle la capitale
Taipei, les habitants sont invités à convertir les toits et les
espaces non bâtis en jardins potagers – bio.

La municipalité de New Taipei recouvre des territoires ruraux,
des zones périurbaines et des quartiers fortement urbanisés où les
habitants peuvent, grâce à l’AU améliorer leur cadre de vie et
promouvoir l’agriculture biologique (Liao Jung-ching en charge de
l’Agriculture au sein de la municipalité). Arrondissement de
Xindian, quartier à flanc de colline où des habitants cultivent
depuis de nombreuses années des jardins.
C. Dumat

52
2.3-INSIDE THE WORLD’S LARGEST INDOOR FARM IN JAPAN



C. Dumat

A worker tends vegetables at the world’s largest “plant
factory” on July, 2014. The Japanese factory produces 10,000
heads of lettuce a day.
An abandoned Sony factory in Miyagi Prefecture, Japan, has
been transformed into the “farm of the future”.
Shigeharu Shimamura, a plant physiologist and CEO of Mirai,
has constructed the world’s largest indoor farm-25,000 square
feet of futuristic garden beds nurtured by 17,500 LED lights in
a bacteria-free, pesticide-free environment.
The unique “plant factory” is so efficient that it cuts food waste
from the 30 to 40 percent typically seen for lettuce grown
outdoors to less than 3 percent for their coreless lettuce.
53
3-AVANTAGES ET LIMITES DES AU.
3.1-Avantages économiques directs ou indirects
 3.2-Avantages pour l'environnement
 3.3-Avantages sociaux
 3.4-Limites, difficultés; Risques potentiels (pollutions).

54
3-1) AVANTAGES ÉCONOMIQUES DIRECTS OU INDIRECTS

Création de commerce interne dans les communautés.

Économie diversifiée pour les populations en besoin.
Réduction des coûts de récupération des déchets solides
(moins d'emballages liés au transport).
C. Dumat

55
3-2) AVANTAGES POUR L'ENVIRONNEMENT
Réduction de la pollution atmosphérique (épuration de l'air).

Réduction des émissions de carbone (moins de transport).

Réutilisation des eaux grises (moins de ruissellement).

Réduction des déchets solides (moins d'emballages liés au
transport).

Amélioration de la qualité des sols.

Réutilisation de terrains vagues.

Sensibilisation du public à l'environnement.

Réduction des transports,
commercialisation.
de
l'emballage
par
C. Dumat

la
56
3-3) AVANTAGES SOCIAUX
Loisirs.

Sécurité alimentaire (nourriture plus accessible).

Accessibilité des aliments et réduction de leurs coûts.

Formation d'une société durable.

Formation, éducation, appartenance à un groupe, un projet.

Diversité alimentaire (aliments frais et de bonne qualité).

Cohésion et bien-être de la collectivité.
C. Dumat

57
LE FINANCEMENT

C. Dumat

Aides des collectivités, de banques solidaires, ou
de type Tiers-investisseur existent ou sont
théoriquement possibles (notamment via des
systèmes de type jardins partagés, jardins
ouvriers, jardins familiaux, etc.).
Parfois, c'est un groupe de citoyens motivés qui
cherche à mettre en place une zone d‘AU ou
périurbaine pour répondre à ses besoins.
58
3-4) LIMITES ET DIFFICULTÉS

le coût du foncier ;

la pression de l'urbanisation, et de la péri-urbanisation ;



les pollutions qui affectent souvent les sols urbains et
périurbains ;
l'accès à l'eau (souvent déjà rationnée dans les zones
arides) ;
C. Dumat

les risques sanitaires induits par l'usage de boues
d'épuration ou urines et excréments mal compostés ou non
sécurisés du point de vue sanitaire ;
certains risques liés aux élevages semi-industriels (ex :
grippe aviaire ou autres zoonoses, mauvaise gestion des
déchets, etc.).
59
60
Problématique des risques potentiels
► Pollutions
Une fonction « subie » : le réceptacle de pollutions chimiques et
Rejets directs des usines des zones franches
bactériologiques
Fonction « épuratrice »
En Amont
pollutions bactériennes et
fécales DCO/DBO 2,7 (>0,5)
En Aval : réduction des MO,
des nitrates, des bactéries
Mais un produit contaminé
Plus de 4000 colonies d’E Coli/g
(norme OMS < 100)
Dabat et al, 2010 Vertigo ;Dabat et al., 2012 Courrier de l’environnement de l’INRA
Une question permanente :
Risques de pollution urbaine sur les productions en ville ?
* Des risques de sols pollués ou de
dépôts atmosphériques polluants.
Des risques avérés dans certaines
situations (Berlin) (Saümuel, 2012)
Projet ANR JASSUR (2013-2016) comparaison de productions alimentaires
et de risques de pollutions (sols, cultures) dans 7 villes de France.
L’intra –urbain n’est pas toujours aussi
polluant qu’on le craint..
Teneurs en ETM salades toit AgroParistech
2012 (Garin, 2012 ; Aubry et Bel, 2013)
Normes EU:
Cd: 0.3 mg/kg
de poids frais
0,025
0,02
0,015
0,01
Pb: 0.2 mg/kg
de poids frais
0,005
0
LC
LCVt
LCMc
Mél
Modalités
Terr
En mg/ kg de matière fraîche
En mg/ kg de matière fraïche
0,03
Teneurs en plomb
Teneurs en cadmium
0,070
0,060
0,050
0,040
0,030
0,020
0,010
0,000
LC
LCVt
LCMc
Mél
Modalités
Terr
Fonctions
environnementales
Jardins associatifs
parisiens (Pourias, Daniel, 2013)
Contribution à la Biodiversité
Maraîchage PU : 50 à 130 espèces différentes sur moins de 10 ha
(Pourias, Lamarque, 2010)
Valorisation des déchets urbains
Vers de terre
15 cm
15 cm
Compost 15 cm Compost 12.5 cm Compost
Compost
5 cm
marc 30 cm
15 cm
& Bois
Bois
Bois
12.5 cm Bois
30 cm
Réserve d’eau
Projet T4P Toits parisiens productifs : Projet pilote
Autres déchets
urbains potentiels
Autres fonctions
environnementales
Terre
au
Déchets de marché
Déchets ménagers organiques à composter
Déchets organiques de cantines
Etc..
Réduction des îlots de chaleur urbains ?
Contribution à la captation des pluies ?
64
Direction des Espaces Verts et de l’Environnement
Agence d’Ecologie Urbaine
Division Impact Santé Environnement
POTEX
POTagers EXpérimentaux
Date du document :
20 01 2014
Comité pilotage
28 janvier 2014
66
Parc de Choisy 13e
Rue Bruneseau 13e
Polluants volatils
Polluants atmosphériques
4 sites
Achères 78
Métaux lourds
Terrasse 7e du 103 av
France 13e
Polluants atmosphériques
DIRECTION DES ESPACES VERTS ET DE L’ENVIRONNEMENT
67
Potagers expérimentaux/AEU/DISE
Rappel des aménagement testés
9 parcelles d’environ 10 m2 chacune
Sol en place
TV d’apport
TV sur
drain
Choisy
C1
C2
C3
Achères
A1
A2
A3
Bac hors sol
C0
Bruneseau
B0
103 terrasse
F0
Terre
Végétale
Pleine
terre
0.3
Couche
drainante
0.3 m
0.15
géotextile
DIRECTION DES ESPACES VERTS ET DE L’ENVIRONNEMENT
68
Retombées atmosphériques
Bruneseau (µg/mois)
DIRECTION DES ESPACES VERTS ET DE L’ENVIRONNEMENT
69
Cadmium: Rapport des teneurs dans les sols et dans les végétaux
salades
A1
[C]vgx (mg/kg MF)
Seuil CE 1881
carottes
Ref CIRE IdF
[C]sols (mg/kg MS)
[C]vgx (mg/kg MF)
A1
Seuil CE 1881
A3
[C]sols (mg/kg MS)
Ref CIRE IdF
DIRECTION DES ESPACES VERTS ET DE L’ENVIRONNEMENT
70
[C]vgx (mg/kg MF)
Cadmium: Rapport des teneurs dans les sols et dans les végétaux
Thym
A1
Seuil CE 1881
[C]Sols (mg/kg MS)
Ref CIRE IdF
DIRECTION DES ESPACES VERTS ET DE L’ENVIRONNEMENT
71
Plomb
Rapport de la teneur en plomb /seuil réglementaire
(thym non réglementé, mais 25 fois plus impacté que les carottes)
[C]/seuil
CE
2013
parcelles
DIRECTION DES ESPACES VERTS ET DE L’ENVIRONNEMENT
72
Analyse des végétaux:(légumes lavés, épluchés)
-
-
2 à 3 légumes feuilles
1 légume racine
1 tubercule
1 légume fruit
1 aromatique laissé en place les 3 ans
2012:
(ou
2013:
et
2014: ?
Duplicats? Compatible avec espace à disposition?
DIRECTION DES ESPACES VERTS ET DE L’ENVIRONNEMENT
)
73
Analyse des végétaux : mesures de bioaccessibilité ?
DIRECTION DES ESPACES VERTS ET DE L’ENVIRONNEMENT
Env. Pollution, 2013
74
Créée en 1946
Syndicat
interprofessionnel
regroupant 32
adhérents (fabricants
& distributeurs)
90 % du marché
français (jardin et
espaces publics)
• Phytosanitaires (de
synthèse ou d’origine
naturelle)
• Matières fertilisantes
• Support de cultures
biocides
59 avenue de Saxe
75007 Paris
Tél: 01.53.69.60.94
www.upj.fr
4 permanents
LES ZONES NON AGRICOLES
DANS LE MONDE
Evolution des exigences en France
 Impact Santé: 50%
 Efficacité agronomique = 10%
 Impact Environnement: 40%
EVALUATION
DES RISQUES
(ANSES)
Précautions prises pour
les produits phytopharmaceutiques utilisés

IDENTIFICATION DES DANGERS
1
Tests toxicologiques
observation des effets
Tests éco toxicologiques
2
Trouver une dose sans effet
sur l’animal le plus sensible
soumis au test le plus sévère
( Dose élevée)
Etiquetage

Les équipements de protection individuels (EPI) pour les
professionnels (applicateurs de produits phytopharmaceutiques)
4-ETUDES DE CAS
4.1-Jardins proches d’ICPE.

4.2-Ferme aquaponique.

4-3-Cultures sur les toits / qualité des composts.
C. Dumat

82
4.1-JARDINS PROCHES D’ICPE

-
C. Dumat

En zones urbaines et péri-urbaines, les
populations cultivent des végétaux dans des
jardins individuels ou partagés qui peuvent se
trouver à proximité de routes ou entreprises
susceptibles d’émettre des polluants qui parfois
impactent la qualité des végétaux.
Traitent de ce sujet:
Publications de Schreck et al. (2012, 2013, 2014),
Austruy et al. (2014), Xiong et al. (2014);
Guide d’échantillonnage des végétaux.
(http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Guide_echantillonnage-avril_2014.pdf);
-
Base de données BAPPET de concentrations en
métaux dans les végétaux.
(http://www.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=19792)
83
CAS DE JARDINS POTAGERS PROCHES D’UNE ENTREPRISE
DE RECYCLAGE DE BATTERIES AU PLOMB À ORLÉANS.


In a global context where gardening activities are widely
developed in the world, even in polluted areas, the present
study was carried out in order to improve human health
risk assessment and management in the case of
contaminated kitchen gardens near factories. Soils and
vegetables were collected in kitchen gardens near 50 years
old lead recycling regulated company; then, both total and
bioaccessible cadmium (Cd) and lead (Pb) concentrations
were measured. Communication to citizens of scientific
results was a crucial point of this participatory program.
Le document: “Mombo-2014” compile les informations
qui vous seront utiles pour répondre aux questions
suivantes.
C. Dumat

Dans le cadre de son travail de thèse, S. Mombo a réalisé
l’étude : « Metal bioaccessibility to improve human health
risk assessment: case of Pb and Cd pollution in kitchen
gardens near regulated company”. Mombo et al., 2014.
84
MATERIAL & METHOD



Soil characteristics were studied: pH, organic matter and
CaCO3 amounts, texture, cationic exchange capacity (CEC).
Various kinds of vegetables frequently cultivated by gardeners
in France, were sampled in the four kitchen gardens: lettuce,
carrot, celeriac, leek, celery and chard. After peeling for
carrots, leek and celeriac, vegetable samples were washed.
C. Dumat

Study of four gardens neighboring the smelter (G1, G2, G3
and G4), under the influence of particles fallouts.
For soils and vegetables, lead and Cd total concentrations
were measured by ICP-OES (IRIS Intrepid II XXDL). All
analyses were performed in triplicate. Moreover, human metal
bioaccessibility measurements were performed. Metal
bioaccessibility results are expressed as the percentage of the
total metal in vegetables. The bioaccumulation factor (BF) was
determined as a ratio of metal concentration in consumable
plant part and metal concentration in contaminated soil.
85
QUESTION N°1


C. Dumat

A) Pourquoi et comment les méthodes
d’échantillonnage et de préparation des végétaux
sont adaptées à la question scientifique visée ici
(l’évaluation et la gestion des risques sanitaires)?
B) En quoi les mesures de bioaccessibilité
humaine des métaux permettent-elle d’affiner
l’exposition des populations aux polluants?
C) Pourquoi l’Agence Région Santé (ARS) a-t-elle
fait des suivi de la plombémie des personnes
volontaires qui possèdent des jardins?
86
Question n°2
Commentez les valeurs du tableau 1a en relation avec le transfert
sol-plante des métaux et celles du tableau 1b en comparaison avec
les valeurs du fond géochimique naturel.
Table 1
a) Soil physic-chemical parameters of the four studied gardens.
Garden Ref.
pHwater
OM
Carbonates
Clay
(g kg-1)
(%)
(g kg-1)
G1
8.3 ± 0.1
18.4 ± 0.5
3 ± 0.1
84 ± 6
G2
G3
G4
8.4 ± 0.1
8.2 ± 0.1
8 ± 0.05
18.5 ± 0.5
28 ± 1
36.6 ± 2
3 ± 0.1
2.8 ± 0.05
2.5 ± 0.05
70 ± 3
204 ± 15
288 ± 18
b) Lead and cadmium concentrations in the 4 garden soils.
Garden Ref.
Pb (mg kg-1)
Cd (mg kg-1)
G1
183 ± 5
1 ± 0.3
G2
129 ± 4
0.8 ± 0.1
G3
77 ± 3
0.5 ± 0.1
G4
236 ± 4
1 ± 0.2
87
Question n°3
Comparer les valeurs mesurées du tableau 2a: (i) entre valeurs exprimées en
matière sèche et fraiche; (ii) selon les espèces cultivées; (iii) avec les valeurs
réglementaires EU que vous trouverez dans le guide d’échantillonnage.
Table 2:
a) Total Pb and Cd concentrations in vegetables (dry and fresh matters).
DM (mg kg-1)
Garden Ref.
G1
G2
G3
G4
FM (mg kg-1)
Vegetable
% DM
Pb
Cd
Pb
Cd
Leek
4.7±0.4
0.12±0.05
0.41±0.05
0.01±0.005
8.6
Lettuce
9.8±0.4
0.29±0.05
0.38±0.05
0.01±0.005
3.8
Leek
4.5±0.2
0.12±0.05
0.44±0.05
0.01±0.005
9.7
Lettuce
Celery
5.4±0.4
4.3±0.2
0.73±0.05
0.4±0.03
0.24±0.04
0.4±0.03
0.03±0.005
0.04±0.005
4.5
9.2
Carrot
1.3±0.05
0.29±0.05
0.14±0.03
0.03±0.005
10.7
Celeriac
Leek
Chard
Pumpkin
Lettuce
Carrot
1.3±0.05
1.2±0.05
1.8±0.05
0.9±0.05
3.8±0.2
0.4±0.03
0.7±0.05
0.12±0.03
0.4±0.03
0.2±0.03
0.26±0.03
0.2±0.02
0.14±0.03
0.1±0.03
0.13±0.03
< 0.05
0.14±0.03
< 0.05
0.07±0.005
0.01±0.005
0.03±0.005
0.01±0.005
0.01±0.005
0.02±0.005
10.8
8.2
7.3
5.6
3.8
11.7
Question n°4
Expliquez comment le facteur de bioaccumulation est calculé? Quel est son intérêt
pour discuter des transferts sol-plante de métaux? Quels sont les paramètres qui
influencent sa valeur?
b) Metal bioaccumulation factors of vegetables (dry and fresh matters).
DM
Garden Ref.
G1
G2
G3
G4
FM
Vegetable
Pb
Cd
Pb
Cd
Leek
0.026
0.120
0.002
0.010
Lettuce
0.054
0.290
0.002
0.010
Leek
0.035
0.150
0.003
0.013
Lettuce
Celery
Carrot
Celeriac
0.042
0.033
0.010
0.010
0.913
0.500
0.363
0.875
0.002
0.003
0.001
0.001
0.038
0.050
0.038
0.088
Leek
0.016
0.240
0.001
0.020
Chard
Pumpkin
Lettuce
Carrot
0.023
0.012
0.016
0.002
0.800
0.400
0.260
0.200
0.002
< 0.001
0.001
ND
0.060
< 0.02
0.010
0.020
89
Question n°5
Quel est l’intérêt de la bioaccessibilité pour discuter de la biodisponibilité des
métaux? Quels sont les paramètres qui influencent sa valeur? Quelles
conséquences
pour l’exposition
humaine
aux polluants?
Manuscript
for Regional
Environmental
Change, Mombo et al. 2014
c) Bioaccessibility of Pb and Cd concentrations in vegetables
Garden Ref.
G1
G2
G3
G4
Vegetable
Cd (%)
Pb (%)
Leek
81±3
18±1
Lettuce
Leek
Lettuce
Celery
Carrot
Celeriac
Leek
Chard
Pumpkin
Lettuce
Carrot
80±2
85±2
76±2
74±2
80±2
80±2
80±2
66±2
80±2
80±2
80±3
27±1
17±1
26±1
50±1.5
42±1.5
45±1.5
19±1
54±1.5
36±1.5
26±1
36±1.5
90
4.2-FERME-CONTAINER, PISCICULTURE + CULTURES MARAÎCHÈRES

« Efficient City Farming » ECF start-up
berlinoise qui fait pousser des légumes
(tomates, blettes…) à l'aide de poissons.

Dans la cour d'une ancienne brasserie, un
container abrite l'élevage de poissons,
coiffé d'une serre où poussent les légumes.
Les Aztèques utilisaient déjà
l’aquaponie (aquaculture +
hydroponie).
Les plantes poussent sur un
substrat neutre (sable) irrigué;
un sol fertile n’est donc pas
utile: atout dans un contexte
mondial
d'urbanisation
croissante.
↓ consommation eau, émissions
CO2 (celui émis par les poissons
est utilisé pour la culture).
AQUAPONIE


Une ferme aquaponique ECF sera construire sur 1.800 m2 en
2015 au sud de Berlin. Un magasin vendra les fruits et
légumes (les Berlinois pourront se faire livrer chaque
semaine). Les poissons seront vendus à la demande.
Prévision: chiffre d'affaires ≈ 550.000 euros par an.
Chez ECF, même si "tout est de facto bio", la production n'est
pas estampillée bio (pour obtenir ce sigle, les plantes doivent
pousser en terre). Cependant, pour les aliments frais, la
régionalité est un critère d'achat plus important que le bio
(étude 2013 en Allemagne, Suisse et Autriche; cabinet de
conseil ATKearney): fraîcheur, qualité et souci de soutenir
l'économie locale sont les principales motivations des
consommateurs dans ce choix pour le "nouveau bio".
C. Dumat

La ferme-container, prototype qui sert de démonstrateur.
ECF veut vendre des fermes d’envergure à des développeurs
immobiliers, des entreprises et des agriculteurs.
92
La culture sur les toits
4-3-Cultures sur les toits / travaux sur transferts foliaires
1. La culture sur les toits : une nouveauté ?
2. La mise en place d’un dispositif expérimental « T4P »
3. Quelques résultats de production, pollution, biodiversité
4. Des questions de recherche
1. La culture sur les toits : une nouveauté ?
Dakar
Une pratique déjà ancienne au Sud
Une pratique qui se développe
au Nord
Le Caire
Divers systèmes techniques
Sur sol rapporté
Sur substrats
En hydroponie, aquaponie etc.
Jardin d’insertion, Paris
Diverses finalités :
Familiales,
associatives,
commerciales
Santropol Roulant, Montréal
Thornton’s Budgens, Londres
Brooklyn Grance,
New-York, 2010
Gotham Greens,
New-York, 2011
Lufa farm, Montréal 2011
Why developing roof top gardening
The lack of vacant
areas « on the
ground »
The fear of polluted
soils
Due to past activities
The huge demand for
local products
A growing interest
of cities for
Facing the growing demand
for self production spaces in
dense urban areas
The roof conquest is perhaps
the simplest way to face this
problem
“In terms of rooftop commercial agriculture,
New York is definitely a leader at this
moment,” said Joe Nasr New York Times,
12:07/2012
- Food strategies
- Other ecosystemic services (reduction of
GES, heat, rain captation etc.;)
- Contribute to social links (associative
gardens, bourough or building social
life…)
Quoi cultiver ?
Plutôt des légumes divers, des petits fruits
*Participer à l’approvisionnement alimentaire de ménages,
d’entreprises
* À celui de la ville ?
Faire des produits « ultra frais » en circuits « ultra-courts »
Quelques questions
communes
Sur quoi cultiver ?
Terre ou pas ?
Poids, origine, coût
Comment cultiver
(cultures, successions,
fertilisation, eau, lutte
contre agresseurs..)
Avec quels résultats
et quels risques liés à
l’environnement urbain ?
A Paris , environ 314 ha de « toits végétalisables » dont environ 80
« potentiellement cultivables »
(données Régnier et Tasso 2011, APUR-Mairie de Paris 2012)
Le Projet T4P : des prises de position
Des techniques
facilement appropriables
par des associations, des
particuliers « mimer un
jardin associatif »
Des systèmes sans serre ni
système hydroponique
Participer au
« métabolisme
urbain » (Barles, 2005)
Cultiver sur des Produits
résiduaires organiques
urbains LOCAUX
Explorer l’ingénierie du
substrat
(soutien Conseil
scientifique AgroParistech)
Mettre en place une
expérimentation répétable
En étudiant
- Les niveaux de productions
- Le fonctionnement des substrats (dyn EM, hydrique..)
- Les niveaux de pollution (air, substrats, produits)
Caractéristiques d’un substrat adapté :
Légèreté , Disponibilité locale, Performance agronomique, Pérennité
Systèmes de
Lasagnes
(Collaert, 2010)
Terrea
u
hortico
le
successions de culture S1= Laitue puis tomates-cerises ; S2= tomates cerises
puis Laitues
15 bacs par
succession
5 traitements
3 bacs par
traitement
5 salades ou 4
tomates par bac
3. Quelques résultats de production, pollution,
biodiversité
2012
Rendement des laitues S1
700
600
Poids (g)
500
400
300
200
100
0
1 LC
2 LCVt
3 LCMc
4 Mel
5Terr
Modalités
547g (Moy 350g)
M1,M2,M3 74% plus productives que M5
Rendement des tomates S1
Rendement des tomates S2
2000,0
7000,0
6000,0
1500,0
Rendement (g/m²)
Rendement (g/m²)
2500,0
1000,0
500,0
0,0
LC
LCVt
LCMc
Modalités
Très peu de bioagresseurs
Mel
Terr
5000,0
4000,0
3000,0
2000,0
1000,0
0,0
LC
LCVt
LCMc
Modalités
Mel
Terr
Eléments sur les
substrats
Métaux lourds dans les laitues
Norme €: 0.05 mg/ kg de poids frais
Normes € Cd 0.3 ppm/poids
frais
En mg/kg de matière fraîche
En mg/ kg de matière fraïche
2012
Teneurs en cadmium
0,03
Teneurs en cadmium
0,025
0,02
0,015
0,01
0,005
0,01
0,009
0,008
0,007
0,006
0,005
0,004
0,003
0,002
0,001
0
Tomates
S1
LC
LCVt
LCMc
Modalités
Mél
Terr
0
LC
LCVt
LCMc
Mél
Norme €: 0.1 mg/ kg de matière
fraîche
Terr
Modalités
Teneurs en plomb
Normes € 0,2 ppm/poids frais
En mg/ kg de matière fraîche
En mg/ kg de matière fraîche
Teneurs en plomb
0,070
0,060
0,050
0,040
0,030
0,020
0,010
0,000
LC
LCVt
LCMc
Modalités
Mél
Terr
0,012
0,01
0,008
0,006
Tomates S1
Tomates S2
0,004
0,002
0
LC
LCVt
LCMc
Mél
Modalités
Terr
Des questions sur les services environnementaux
Impact sur la biodiversité en ville ?
Boucler les cycles de nutriments en milieu urbain ?
Impact sur la réduction des émissions de GES
par réduction du transport alimentaire ?
Impact sur la réduction des îlots de chaleur urbains ?
Impact sur l’absorption d’eaux de pluie
Et tout cela, notamment en comparaison avec d’autres utilisations
des toits urbains Dont végétalisation non productive…
5-CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
5.1-Conclusions

5.2-Naturopolis

5-3-Pour aller plus loin…
C. Dumat

103
5.1-CONCLUSIONS

↑ urbanisation → développements probables de l’AU à la
fois péri et intra.
2 dilemmes:
(1) le péri-urbain face à la demande ↑ de foncier pour la
construction : antagonisme ?
(2) l’intra-urbain : en concurrence ou en complémentarité
avec le péri-urbain ?

C. Dumat

Choix techniques : AB ou pas, hydroponique ou pas,
diversité des cultures et des systèmes?
Questions:
(i) de filières (autoproduction ou vente),
(ii) d’insertion dans les interstices urbains…et sur les
bâtiments, (iii) environnementales : plus de recherche en
logistique, etc.
104

5.2-NATUROPOLIS: ILS VOIENT LA VILLE EN VERT

C. Dumat

Plus de la moitié de l'humanité vit désormais en
ville et en parallèle, la flore et la faune
investissent de plus en plus les milieux urbains.
Conséquence surprenante : les relations entre les
hommes et les animaux n'ont jamais été aussi
riches ! Vous trouvez que votre ville n'est
toujours pas assez verte ? Notre site participatif
Green Guerilla vous donne des outils pour agir !
105
NATUROPOLIS : LA SÉRIE DOCUMENTAIRE


C’est la question que pose Naturopolis, série documentaire
en 4 volets, à travers une vaste réflexion sur les défis
environnementaux qui nous attendent.
C. Dumat

Comment les mégalopoles tentent de se réconcilier avec la
nature ?
Pour la première fois, l’exploration de la biodiversité est
placée au cœur de la ville et des activités humaines. Bien
plus qu’un mouvement spontané, c’est un véritable
mouvement écologique mondial qui unit les citoyens, les
politiques, les scientifiques, les artistes, les architectes…
106



New York, la révolution verte. Comment une mégapole comme New
York prépare-t-elle cette mutation qui réintroduit le vivant dans la cité
et de quelle manière anticipe-t-elle les enjeux environnementaux du
XXIe siècle ? Pourquoi New York ne peut-elle survivre que si elle
invente un nouveau pacte avec l’environnement, en acceptant de faire sa
révolution « durable » ?
C. Dumat

Rio : du chaos à la ville durable. Grouillant de l’activité de 12
millions de personnes, exposée à l’élévation du niveau des mers et à une
urbanisation anarchique qui grignote la montagne, la mégapole
brésilienne vit aujourd’hui sous la menace permanente d'inondations et
d'effondrements meurtriers.
Avec ses deux millions d'êtres urbains et seulement cinq mètres carrés
d’espaces verts par habitant, Paris est l'une des villes les plus denses et
les moins vertes au monde. Alors que la capitale a longtemps repoussé
la nature hors de ses murs, elle se rend compte aujourd’hui de son
caractère indispensable.
Tokyo, de la mégapole à la ville-jardin. Tokyo, la plus grande
mégapole du monde, est en pleine mutation. Fukushima a sonné la fin
d'un mythe : celui de l'énergie facile et de la croissance sans fin.
Aujourd'hui, la ville réfléchit à une autre modèle de développement.
Désormais, les Tokyoïtes sortent du rang et réclament d'autres modèles
pour leur cité bétonnée. L'aspiration à la nature est devenue centrale ;
elle va provoquer la métamorphose de la ville.
107
C. Dumat
108
5.3-POUR ALLER PLUS LOIN…


http://www.terresenvilles.org/missions.php
Les jardins sur les toits, de nouveaux espaces pour la
communauté ; http://www.rooftopgardens.alternatives.ca/.

City Farmer News

Urban Agriculture: A Guide to Container Gardens



Centre de recherche, d’information et de développement de
l’économie solidaire (CRIDÉS)
http://fr.ekopedia.org/Agriculture_urbaine
Des Cultures et des villes, 2013 - documentaire de JeanHugues Berrou produit par AgroParisTech, 53' expériences d'agriculture urbaine à Paris, Berlin, New York
et Montreal - http://www.dailymotion.com/video/x1683p2.