ANEFA mag 11

Stimulateur d’initiatives
l a l e t t r e d ’ i n f o r m at i o n d e l’ a s s o c i at i o n n at i o n a l e e m p l o i f o r m at i o n e n a g r i c u lt u r e
Dossier
AGRICULTURE
découvrez LES métiers de notre gastronomie
Héliciculteur, gaveur, oléiculteur… ces passionnés sont les artisans de notre gastronomie. Petit tour de France.
ACTUALITÉS
1992 - 2012, l’ANEFA... 20 ans déjà !
Partenariat Centre INFFO
lettre n°11
OctobRe 2012
Filière à l’honneur
L’aquaculture
L’ANEFA est sur facebook
facebook.com/emploi.metiers.en.agriculture
Pour se maintenir informé sur toute l’actualité de l’ANEFA,
mais aussi partager des informations sur des sujets concernant
l’emploi, la formation, les métiers, les seniors…
métiers
salariés
seniors
orientation
© ADEFA 41
saisonniers
emploi
formation
actualités
agriculture
informations
Sommaire
Actualités ANEFA
P.4
•1992 – 2012 : L’ANEFA : 20 ans déjà !
•Partenariat Centre INFFO
Filière à l’honneur
P.5
•L’aquaculture
Échos du réseau
Dossier
P.6
P.7
Métiers de l’agriculture :
Passons à table !
•7 métiers gastronomiques à découvrir
L’ANEFA en région
P.12
•Basse-Normandie : de l’énergie
pour l’emploi
•Exploitants agricoles alsaciens :
à l’écoute de leurs saisonniers
Quand agriculture
rime avec
gastronomie
Qualité des productions, variété des terroirs, savoirfaire ancestraux… la France jouit d’une richesse
gastronomique reconnue dans le monde entier.
Nous avons choisi, dans ce numéro, de partir à la
rencontre d’hommes et de femmes passionnés,
ayant à cœur d’entretenir cet inestimable patrimoine.
Nous vous proposerons ensuite, une balade au fil de
l’eau pour découvrir la filière aquacole.
Enfin, nous pousserons la porte de deux AREFA : celles
de Basse Normandie et d’Alsace afin de connaître
leurs actions en matière de promotion des métiers et
de l’emploi agricole.
Nous vous souhaitons une bonne dégustation !
L’Association Nationale Emploi Formation en Agriculture est
un organisme géré par les partenaires sociaux de l’agriculture.
Collège employeur :
FNSEA, UNEP, FNCUMA,
FNB, EDT, ONF, USRTL
Collège salarié :
FGA-CFDT, FNAF-CGT, FGTA-FO,
SNCEA-CFE-CGC, CFTC-AGRI
ANEFA - 6 rue de la Rochefoucauld - 75009 Paris
Tél. : 01 46 07 58 22 - email : [email protected]
www.anefa.org
Retrouvez-nous
sur Facebook
www.facebook.com/emploi.metiers.agriculture
Responsable de publication : Jocelyne Marmande - Rédaction :
Christine Savourat - Ont collaboré à ce numéro : Denis Moreau,
Jean-Michel Baumann, Charlotte Campion, Nathalie Manenc,
Mylène Gabaret - Conception, création : Agence Dajm
Tél. : 01 72 34 22 22 - Dépôt légal à parution.
Jocelyne Marmande
Gilles Duquet
Présidente de l’ANEFA
Secrétaire général
de l’ANEFA
Actualités ANEFA
Anniversaire
Dates clés
1992
Création
de l’ANEFA
1992 – 2012, l’ANEFA… 20 ans déjà !
CPNE / ANEFA / ANPE
1997 - Organisation de l’Espace emploi-formation
au Salon de l’agriculture
© ANEFA
1995 - Signature du 1er accord
Les partenaires sociaux lors de la table ronde.
2002 - Lancement de la campagne annuelle sur
l’emploi saisonnier en agriculture
2003 - Ouverture de la Bourse de l’emploi agricole
2004 - Création du Guide des métiers
2011 - Organisation de l’évènement Job Box L’agriculture recrute !
Le 26 avril dernier, c’est dans le décor du Musée des Arts forains - les Pavillons
de Bercy, à Paris, que l’ANEFA a mis en scène les 20 années au cours desquelles
elle a œuvré pour la promotion des métiers de l’agriculture et le développement de l’emploi agricole, depuis sa création en 1992.
Anciens Présidents et Secrétaires généraux, ADEFA et AREFA membres de son
réseau. Tous ont répondu présents pour son anniversaire.
Une table ronde entre les partenaires sociaux membres fondateurs de l’ANEFA(1)
a permis de poser les bases d’une réflexion sur les orientations à prendre par
l’ANEFA pour la prochaine décennie.
Partenariat
Partenariat Centre-inffo
Centre Inffo, association sous tutelle du ministère du
Travail, est le relais national d’information sur la formation professionnelle et un centre de ressources pour les
professionnels de la formation et de l’orientation.
Le développement de la Bourse de l’emploi sur l’ensemble du territoire national
ou encore la promotion des métiers auprès des jeunes sont autant de pistes
qui permettront d’asseoir son rôle d’outil paritaire pour la communication sur
l’emploi et les métiers en agriculture.
L’après-midi s’est clôturé par un dîner permettant à chacun de profiter des
attractions et de la magie du lieu.
•
Centre Inffo a été désigné par l’Etat, les partenaires
sociaux et les Régions pour animer le portail « Orientation pour tous » dans le cadre du service public de
l’orientation.
L’ANEFA et Centre INFFO se sont engagés dans un partenariat qui permet à l’ANEFA de bénéficier d’une présence
sur le portail « Orientation pour tous » : fiches métiers,
vidéos, actualités...
Ce partenariat permet
En savoir +
de renforcer l’action de
www.orientation-pour-tous.fr
L’ANEFA en faveur de la
promotion des métiers vis-à-vis du grand public et des
professionnels.
Abonnez-vous à
toute l’actualité sur
www.anefa.org
•
(1) FNSEA, UNEP, FNCUMA, FNBois, EDT, ONF, USRTL pour le collège employeur ; FGA-CFDT,
FNAF-CGT, FGTA-FO, SNCEA-CFE-CGC, CFTC-AGRI pour le collège salarié.
4
Actualités ANEFA
Filière à l’honneur
Chiffres
710
000
tonnes de production
aquatiques
66
%
de la pêche
L’aquaculture
Une filière
entre terre et mer
L’aquaculture est un secteur en plein développement à qui profite la
demande toujours croissante en poissons et coquillages.
L’aquaculture désigne l’élevage d’êtres
vivants aquatiques : les poissons (pisciculture), les coquillages et les crustacés,
(conchyliculture) et les algues. C’est une
activité complémentaire de la pêche.
34
%
de l’aquaculture
France Agri Mer - Production de la filière pêche
et aquaculture en 2010
5 000 entreprises composent cette filière.
Elles emploient près de 20 000 personnes,
en grande majorité pour la conchyliculture : la commercialisation des coquillages
génère une forte activité saisonnière.
Stimuler la consommation
de poissons d’élevage
Français
La baisse des ressources marines et les
importations de poissons sur les étals
boostent la pisciculture. La profession
veut faire reconnaître son savoir-faire
en faveur d’une aquaculture durable. En
partenariat avec la grande distribution,
des associations de consommateurs et de
défense de l’environnement, elle a travaillé
sur une charte de qualité pour la marque
Aquaculture de Nos Régions®.
Les entreprises piscicoles emploient 2 500
personnes, dont 80 % en CDI.
Le saviez-vous ?
La consommation française
de poissons et de coquillages
35 kg
est de
par habitant et par an,
soit 2 fois plus qu’il y a 30 ans !
Huîtres et moules,
des produits phares
dans un contexte difficile
1er pays Européen producteur d’huitres,
2d pays Européen producteur de moules
derrière l’Espagne, la France a un beau
palmarès. Cependant, l’ostréiculture et la
mytiliculture, les 2 activités principales de
la culture des coquillages, doivent faire face
à de multiples enjeux : qualité des milieux
et accès au littoral, gestion des risques,
évolution des réglementations… La filière
conchylicole doivent relever plusieurs défis pour garder le cap.
•
Des métiers variés
© CIPA
Ostréiculteur, conchyliculteur, pisciculteur… ces métiers forment l’aquaculture. Ils s’exercent en étant à son compte comme chef d’entreprise ou bien
en tant que salarié : agent aquacole, technicien en aquaculture, responsable
d’élevage, responsable production caviar…
Filière à l’honneur
5
Échos du réseau
Ille-et-Vilaine
Recrutement d’agents d’élevage avec la POE
Le FAFSEA, Pôle emploi et l’AEF 35 sont mobilisés autour du dispositif
« Préparation Opérationnelle à l’Emploi ». Alors que le secteur de
l’élevage manque de candidats à l’emploi, le dispositif permet
à un demandeur d’emploi
d’acquérir les compétences
nécessaires via une action
de formation de 400 h, en
alternance, avant sa prise de
poste.
© ANEFA
•
En savoir +
www.ille-et-vilaine.anefa.org
Rhône-Alpes
Formation de conseillers Pôle emploi
L’AREFA Rhône-Alpes est partenaire de la Direction régionale de Pôle emploi dans le cadre du plan de formation
de ses conseillers. Elle intervient pour les sensibiliser à la
diversité des métiers de l’agriculture et aux principaux
métiers en tension. 2 sessions programmées les 4 et 9 octobre sur le Rhône et l’ArdèEn savoir +
che ont permis de sensibiliser
www.rhone-alpes.anefa.org
25 conseillers.
•
Limousin
Depuis septembre 2012, l’AREFA intègre le dispositif SAS Orientation Active de la région Limousin. Ce dispositif propose à chaque jeune, entre 18 et 25 ans, sorti du système scolaire et universitaire mais pas encore pleinement inséré dans la vie active,
un accompagnement individualisé pour l’aider à construire son
propre parcours. Désormais, au cours des 15 sessions programmées sur l’année scolaire, les jeunes pourront découvrir l’univers
professionnel agricole. L’AREFA espère ainsi attirer leur attention
sur des métiers identifiés en tension :
En savoir +
agriculteur, agent d’élevage bovin
www.limousin.anefa.org
lait, élagueur…
•
Agenda
Ferme Expo
du 9 au 11 novembre 2012, à Tours
VINITECH
du 25 au 27 novembre 2012, à Bordeaux
Semaine des métiers de l’agriculture
du 26 au 30 novembre 2012, en Limousin
www.limousin.anefa.org
Salon de l’étudiant
du 8 au 9 décembre 2012, à Caen
6
Échos du réseau
Pyrénées-Atlantiques
© Le Sillon
Emploi des jeunes : l’AREFA propose l’agriculture
Henri Biès Péré (Adefa) – Jean-Michel Antxolabéhère (Chambre d’agriculture)
Thierry Lescure (Pôle emploi 64)
Des agences Pôle emploi référentes
L’ADEFA, Pôle emploi et la Chambre d’agriculture ont signé le
11 septembre 2012, lors de la foire de Pau, une convention
de partenariat qui vise à faciliter la collaboration quotidienne
avec Pôle emploi. Désormais, 2 agences référentes (Mourenx
pour le Béarn et Biarritz pour le Pays Basque) seront les interlocutrices des structures agricoles et les seules à traiter les
offres agricoles.
Les signataires entendent ainsi faciliter l’accès des demandeurs d’emploi à ce secteur, mais aussi satisfaire les besoins en
recrutement des entreEn savoir +
prises agricoles.
www.pyrenees-atlantiques.anefa.org
•
Dossier
Métiers de l’agriculture :
Passons à table !
La France est le 1 er producteur agricole européen. Diversité
des productions, variété des terroirs, savoir-faire ancestraux…
la France jouit aujourd’hui d’un riche patrimoine gastronomique.
970 000 personnes(1) travaillent régulièrement sur les exploitations agricoles, comme salarié ou chef d’entreprise. La variété des métiers qu’elles
exercent perpétue notre patrimoine culinaire.
Héliciculteur, gaveur, viticulteur… l’agriculture propose un éventail de
métiers. Découvrez 7 profils d’hommes et de femmes, garants de notre
gastronomie.
(1) Agreste 2012
Dossier
Héliciculteur
95%
des escargots
Témoignage
Pascal Janic
commercialisés en
France proviennent
d’Europe centrale
Les escargots
sont-ils une passion ?
Oui, mais j’en ai une autre en commun
avec ma femme : la gastronomie. Ce sont
ces deux passions qui nous ont conduits
à cette reconversion professionnelle. Depuis 6 ans, nous travaillons ensemble. Nous
élevons 2 millions d’escargots Gros Gris
sur 14 ha de parcs de plein air. Nous produisons 20 tonnes d’escargots par an.
Cet élevage vous demande
t’il beaucoup de travail ?
© Fotolia
Ramassage, alimentation, transformation… tout est manuel. Oui, cet élevage
nécessite beaucoup de travail. Aujourd’hui,
nous sommes aidés par une salariée car
notre élevage croît chaque année un peu
plus. La vente prend également beaucoup
de temps, en particulier en période de fin
d’année. Nous vendons en circuit court
Mieux connaître
L’escargot d’élevage français
Une activité récente
L’escargot est l’une des spécialités de notre gastronomie et pourtant, l’héliciculture
n’est apparue qu’à la fin des années 70. Elle compte aujourd’hui 400 producteurs : des
éleveurs spécialisés ou des amateurs passionnés, ainsi que de nombreux agriculteurs
diversifiés.
Des conditions d’élevage maîtrisées
La France est le plus gros consommateur mondial mais paradoxalement, sa production est marginale : environ 1 000 tonnes par an. L’escargot du commerce dit « de
Bourgogne » n’est pas du cru. Dans les élevages français, ce sont les espèces d’escargot « petit-gris » et « gros-gris » qui sont reproduites. Des espèces appréciées pour
leur excellente qualité de chair.
•
Source : ASPERSA (www.aspersa.over-blog.com)
8
Dossier
© Mr et Mme Janic
Pamfou (Seine-et-Marne)
via la boutique de la ferme ou sur des salons,
mais nous avons également une clientèle professionnelle. La promotion de nos produits est
importante : nous participons à 60 manifestations par an.
Comment avez-vous démarré ?
Pour en arriver là, nous avons dû investir :
laboratoire de transformation aux normes Européennes, camion réfrigéré pour les livraisons…
Nous avons en permanence les yeux rivés sur
le seuil de rentabilité de l’exploitation, mais
nous sommes fiers d’avoir réussi notre projet.
En savoir plus
www.lesescargotsdupreauxanes.fr
Des stages et
des formations
spécialisées pour les
futurs éleveurs
Si des stages peuvent être suivis,
il existe 2 types de formation
diplômante : un BPREA(2) à
orientation héliciculture ou un
Certificat de Spécialisation
« Conduite d’un élevage hélicicole ».
(2) Brevet professionnel Responsable d’exploitation
agricole : confère la capacité professionnelle pour
ceux qui souhaitent s’installer comme éleveur.
Dossier
Témoignage
Oléiculteur
Gilles Granier
Estézargues (Gard)
Votre parcours est atypique pour un oléiculteur, non ?
En effet, je me destinais à la pharmacie. J’ai cependant consacré
mon travail de thèse sur « les principes d’obtention d’une huile d’olive
de hautes qualités organoleptiques et nutritionnelles ». Aujourd’hui, je
travaille sur l’exploitation familiale, une exploitation vieille de plusieurs
générations.
© Syndicat des AOP Olive et Huile d’olive de Nîmes
Quels sont vos secrets de fabrication ?
1,5
par habitant par an
Consommation
Litres
5 500 par an
Production
Tonnes
Sur les 10 ha d’oliviers, nous avons la particularité de posséder de
vieux arbres. Nous exploitons leur potentiel qualitatif selon les principes qualités que j’ai défini dans ma thèse : nos oliviers sont cultivés
selon les méthodes de l’agriculture raisonnée, les olives sont récoltées à
la main avec des paniers en osiers... L’application de ces méthodes nous
a permis de remporter de nombreux prix.
Et pour le travail, comment vous organisez-vous ?
Nous employons 12 salariés en CDI. Entre la récolte des olives, du
1er octobre au 15 décembre, la taille des oliviers puis le travail sur les
vignes, les cerisiers et les abricotiers de l’exploitation, ils sont occupés
à plein temps.
En savoir plus
www.moulin-pierredon.com
Mieux connaître
L’huile d’olive
L’huile d’olive est très appréciée des français et pourtant, elle est importée à 95 %
d’Espagne ou d’Italie. L’oléiculture française doit composer avec des coûts de
production plus élevés que ceux de ses voisins. Elle joue donc la carte de la qualité :
8 AOP existent.
Zoom sur l’Huile d’Olive AOP de Nîmes
Labellisée AOC en 2004, l’originalité de cette huile lui est conférée par la variété
Picholine. « C’est une huile d’olive amer et ardente. Elle est poivrée et pimentée à la
dégustation » précise Christian Teulade, Président du Syndicat des AOP Olive et
Huile d’olive de Nîmes. Commercialisée essentiellement en circuit court, le syndicat
souhaite aujourd’hui développer sa notoriété.
•
La filière française :
un besoin de
professionnalisation
La seule formation diplômante en
oléiculture est le Certificat de spécialisation « Conduite de la production
oléicole, transformation et commercialisation ». Depuis 2010, il
existe un Diplôme universitaire
d’oléologie (DUOL), proposé par
l’université de Montpellier.
Sources : AFIDOL (www.afidol.org) - Syndicat des AOP Olive et Huile d’olive de Nîmes (www.aoc-olive-nimes.fr).
Dossier
9
Dossier
Témoignage
Maraîcher de plein champs
Gérard Le Meur
Agriculteur – éleveur à Yvias (Côtes d’Armor)
La culture du Coco de Paimpol requiert-elle
de la main d’œuvre ?
La culture du Coco est mécanisée, sauf pour la récolte.
Elle débute en juillet et se termine fin octobre, avec un pic
de production situé fin août / début septembre. Je cultive
12 ha de Coco de Paimpol. J’ai besoin pour ma récolte, de
10 à 15 personnes.
Qui sont vos « plumeurs » ?
8 000
Production
Tonnes
© Syndicat du Coco de Paimpol AOC
Ce sont des jeunes, des retraités, des amis d’amis…
Agriculteur depuis 30 ans, j’ai la chance d’avoir une équipe
fidèle. Ils me permettent ainsi de passer sereinement la
période de la récolte car, avec des étudiants, le risque est
de ne pas trouver suffisamment de main d’œuvre, quand la
récolte est décalée pour des raisons climatiques.
Territoire d’appellation
« Coco de Paimpol »
Quel a été l’impact de l’AOC sur le Coco ?
L’obtention de l’AOC a été un vrai plus pour développer
la notoriété de notre Coco, mais a été aussi à l’origine de la
professionnalisation de la filière. Nous ne sommes plus que
260 producteurs de Coco de Paimpol AOC alors qu’il était,
auparavant, cultivé par de nombreux amateurs.
de Paimpol à la côte de granit rose
Mieux connaître
Le Coco de Paimpol AOC
Une culture très locale
Rapporté d’Amérique centrale par un marin en 1928, le coco de Paimpol est une
variété de haricot qui s’est parfaitement adaptée au sol et au climat breton.
D’abord cultivé dans les potagers familiaux autour de Paimpol, c’est après la
2de guerre mondiale, au vu de ses qualités nutritives, que sa culture a pris de
l’essor. Il a été labellisé AOC en 1998.
Les « plumeurs » sont les ramasseurs de Cocos : d’un geste, ils arrachent la
gousse mûre du pied de haricot préalablement coupé. Un geste identique à
celui du plumage d’une poule.
© Fotolia
Des « plumeurs » de Coco
Ce sont souvent des étudiants, rémunérés à la tâche. Les meilleurs d’entreeux peuvent récolter jusqu’à 150 kg de Cocos par jour.
L’AEF des Côtes d’Armor participe à de
nombreux forums de l’emploi saisonnier.
Elle recueille entre 300 et 400 candidatures d’étudiants pour le plumage des
Cocos.
•
Source : Confrérie du coco de Paimpol (www.confrerie-cocodepaimpol.com)
10
Dossier
Dossier
Témoignage
Gaveur
Myriam
Antoine
En quoi consiste
le métier de gaveur ?
Il consiste à nourrir les canards pour la
production de foie gras. L’élevage où je suis
salariée compte 6 000 canards.
© Myriam Antoine
Benquet (Landes)
Pouvez-vous nous
en dire plus sur le gavage ?
Le gavage commence après 3 à 4 mois
d’élevage, pendant lesquels les canards sont
nourris de maïs, de céréales et d’herbe fraîche.
Mon métier consiste alors à leur donner
pendant 12 jours minimum, 2 rations quotidiennes de maïs d’origine Sud-Ouest broyé
et mélangé avec de l’eau, conformément au
cahier des charges de l’IGP.
Quels sont les qualités
nécessaires à ce métier ?
C’est un métier assez physique où il est
nécessaire d’être calme et posé pour ne pas
stresser les animaux. Il faut aussi être attentif.
Je surveille quotidiennement les canards :
je vérifie qu’ils ont bien digéré le repas précédent
et qu’ils sont en forme.
Mieux connaître
Le foie gras du Sud-Ouest
Le foie gras, produit incontournable
de notre gastronomie, fait toujours
plus d’adeptes. 82 %(3) des français disent en avoir dégusté dans l’année.
24 500
Un produit typiquement
français
Tonnes produites
90%
de la production
mondiale
Source : CIFOG 2011
© IGP foie gras du sud-ouest
en France en 2010
soit
Le Sud-Ouest est une région
traditionnelle d’élevage de canards,
de gavage et de transformation du
foie gras. La méthode du gavage
est apparue au Moyen-Âge dans la
région, mais c’est avec l’apparition
de la conserve, au 19ème siècle, que
la production du foie gras s’est
véritablement développée.
L’IGP « Canard à foie gras
du Sud-Ouest »
L’IGP « Canard à foie gras du Sud-Ouest »
a été obtenue en 2000. Aujourd’hui,
elle assure au consommateur
l’authenticité du produit, de son origine et du savoir-faire pour son élaboration. 60 %(4) d’entre-eux se disent
préoccupés par la région d’origine
lors de leur achat.
L’IGP a aussi eu des conséquences
positives sur l’économie locale et
la dynamique du territoire. 25 000
emplois dans le sud-ouest sont liés à
la filière foie gras.
•
(3) Enquête TNS de décembre 2011 pour le CIFOG. (4) Sondage réalisé par TNS Sofres en 2009.
Sources : Association IGP foie gras du sud-ouest (www.foiegrasdusudouest.fr) ; Ministère de l’Agriculture Agreste Synthèse Aviculture – Juillet 2011 ; CIFOG.
Dossier
11
Dossier
© Marion Bouscault
Responsable de
production de caviar
Témoignage
Marion Bouscaut
Société l’Esturgeonnière - Le Teich (Gironde)
En quoi consiste votre travail ?
J’interviens à la fin du cycle d’élevage des femelles esturgeon. Une fois pêchées et
leurs œufs récoltés, je prépare l’assemblage des lots au laboratoire, selon différents
critères : taille, couleur, goût, texture… Mon équipe intervient ensuite.
Quelles sont les différentes étapes de préparation du caviar ?
Nettoyage des œufs, tamisage, écrémage, salage… puis empotage. Je supervise
l’ensemble de ces opérations délicates. Tout doit être fait dans la journée. Une fois en
pot, le caviar va pouvoir évoluer jusqu’à maturation.
Quels sont les débouchés de ce produit d’exception ?
40 % du chiffre d’affaires de l’entreprise est réalisé à l’export. Nos clients français
sont essentiellement des grossistes, mais aussi des restaurateurs ou épiciers fins.
Vous destiniez-vous à un travail de laboratoire ?
20
Tonnes produites
par an
sur un marché mondial de 150 tonnes
Je souhaitais faire de la recherche océanique. J’ai donc passé un Bac Sciences et
technologies de laboratoire, puis j’ai poursuivi par un BTS Aquaculture. Ce sont mes
stages qui m’ont amenée à la Société l’EsturEn savoir plus
geonnière. Après 7 années dans la partie élewww.lesturgeonniere.com
vage, je suis devenue la responsable de la partie
production de caviar.
Mieux connaître
Le caviar d’esturgeon
Avec l’Italie, la France se positionne en tête des pays producteurs de caviar. Cette filière est conduite par une poignée d’entreprises
essentiellement localisées en Gironde et Dordogne.
Une histoire de 30 ans
Un cycle d’élevage maîtrisé
Suite à la disparition de l’esturgeon sauvage dans l’estuaire
de la Gironde, dans les années 80, des scientifiques ont
travaillé sur la reproduction d’une espèce importée de
Sibérie : l’esturgeon Acipenser Baeri. Celui-ci a parfaitement
été domestiqué. Plusieurs fermes d’élevage se sont alors
lancées dans la production de caviar.
Cette production se caractérise par un cycle d’élevage long.
Le caviar provient de femelles matures, âgées de 6 ou 7 ans
qui n’en donneront qu’une fois dans leur vie et en faible
quantité. La qualité de l’eau, dans laquelle elles évoluent,
est primordiale à la qualité du produit fini.
•
Sources : Comité Interprofessionnel des Produits de l’Aquaculture (www.aquaculturedenosregions.com) ; Agreste : la statistique agricole 2009, Agreste Dossier Avril 2011.
12
Dossier
Dossier
Témoignage
Viticulteur
Patrice
Hughes-Beguet
Mesnay (Jura)
Oui. Titulaire d’un DESS de Mathématiques appliquées,
je me suis installé viticulteur, en 2009, après avoir obtenu
un BPREA(5) Viticulture Œnologie puis, un Diplôme national
d’œnologie. Aujourd’hui, avec ma femme, nous exploitons
4 ha de vignes en Agriculture Biologique, toutes en appellation AOC Arbois.
Produire du vin de paille,
en quoi est-ce différent ?
Nous produisons 300 bouteilles de vin de paille par
an. Produire ce vin est un investissement personnel qui
commence dès la vendange : avec des amis connaisseurs,
nous passons, plusieurs fois dans les vignes, pour choisir des
grappes où les raisins ne se touchent pas et des grappes très
saines. Les raisins sont alors séchés sur des cagettes en bois.
Je les trie tous les 15 jours. Ensuite, je les presse plusieurs
fois manuellement, pour extraire le précieux jus. Enfin, je
surveille le bon déroulement de la fermentation alcoolique
jusqu’aux 14° requis.
© Patrice Hughes Beguet
C’est votre passion pour les vins
qui a dicté votre reconversion ?
C’est donc beaucoup de travail...
Il faut le reconnaître, mais ma plus belle récompense est de voir les clients
totalement séduits par ce vin unique. Un vin qui aura développé des arômes de
fruits confits, de miel ou d’orange confite
En savoir plus
durant les trois années de vieillissement
www.hughesbeguet.com
obligatoire.
Mieux connaître
Le vin de paille
Un joyau du Jura
Le vin de paille tire son nom dans sa méthode particulière
d’élaboration. Ce vin liquoreux du Jura peu connu est souvent
confondu avec le vin jaune.
L’art du passerillage
Nouveau :
un BTS vient d’ouvrir
Le BTS Viticulture-Œnologie en Agriculture
Biologique a été créé au CFAA(6) du Jura.
www.montmorot.educagri.fr/cfa
Le vin de paille du Jura est issu du passerillage des raisins. C’est
une méthode ancienne qui consiste à faire sécher les raisins pendant six semaines minimum, avant de les presser. Ils vont alors se
concentrer en sucre et en arôme sous l’effet de l’aération. Traditionnellement, les raisins sont séchés sur de la paille mais ils sont, le
plus souvent, séchés soit sur des claies en bois ou en plastique, soit
en étant suspendus à des fils.
(5) Brevet Professionnel Responsable d’Exploitation Agricole, diplôme qui confère la
capacité professionnelle agricole pour conduire et gérer une exploitation. (6) Centre de
Formation d’Apprentissage Agricole.
© Fotolia
•
Sources : Comité interprofessionnel des vins du Jura
Dossier
13
Dossier
Agent d’élevage caprin
Témoignage
Cendrine Chantepie
© Cendrine Chantepie
Cazillac (Lot)
Avez-vous un parcours scolaire axé sur les chèvres ?
Les chèvres m’ont toujours passionnée. J’ai donc passé un Bac Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant. J’ai poursuivi avec un
BTS Productions animales que j’ai complété par une spécialisation en
élevage caprin.
Vous êtes salarié d’une chèvrerie - fromagerie ?
Je suis en CDI dans une exploitation de 270 chèvres. L’exploitation
produit annuellement 630 000 fromages Rocamadour AOC. L’exploitation est également sous cahier des charges Agriculture Biologique, un
choix de mon patron pour ses chèvres. Elles peuvent ainsi paître dans les
prés et les bois alentours, et sont soignées par des méthodes douces.
Quel est votre quotidien ?
Je commence mes journées soit par les soins aux chèvres : paillage
de la chèvrerie, alimentation en foin… soit par la traite. Avec la préparation, puis le nettoyage, il faut compter 2h pour la traite. J’enchaîne
ensuite à la fromagerie. Chaque jour, il faut dé-cailler le lait, mouler, retourner, puis emballer les fromages. Je suis également salariée
d’une autre exploitation de chèvres et là, je fais les marchés. C’est très
motivant. Je suis ainsi l’élaboration
En savoir plus
du produit de A à Z.
www.leboisdamalthee.fr
Mieux connaître
On ne présente plus ce savoureux petit fromage. Il est fabriqué depuis le 15ème siècle sur les causses du Quercy, dans le
Lot et sur quelques communes voisines.
Un fromage qui rend chèvre
Ce petit palet de 35 g « pur chèvre » est fabriqué exclusivement
au lait cru et entier, et est affiné en cave au minimum 6 jours.
Reconnu AOC en 1996, son élaboration respecte un cahier des
charges bien précis tant sur le plan de l’élevage des chèvres que
sur les méthodes de transformation du lait.
•
Sources : Syndicat des producteurs de fromages Rocamadour.
14
Dossier
1 600
38
3
Production
Tonnes
producteurs
fermiers
Production
fabricants privés
et coopératifs
© Syndicat AOC Rocamadour
Le Rocamadour AOC
Dossier
Signes officiels
de qualité :
L’AOP (Appellation d’origine protégée) désigne
la dénomination d’un produit dont la production,
la transformation et l’élaboration doivent avoir lieu
dans une aire géographique déterminée avec un
savoir-faire reconnu et constaté. Il s’agit de la déclinaison au niveau communautaire de l’AOC.
L’IGP (Indication Géographique Protégée) distingue un produit, dont toutes les phases d’élaboration ne sont pas nécessairement issues de la zone
géographique éponyme mais, qui bénéficie d’un
lien à un territoire et d’une notoriété.
Le Label Agriculture Bio a été créé en
1985 en France. Il permet d’identifier les produits
issus de l’agriculture biologique, c’est à dire issus
d’un ensemble de pratiques agricoles respectueuses des équilibres écologiques et de l’autonomie
des agriculteurs.
Le Label Rouge atteste
qu’un produit pos-
sède un ensemble de caractéristiques spécifiques
établissant un niveau de qualité supérieure à celle
d’un produit courant similaire.
Dossier
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ANEFA en région
Basse-Normandie
La Manche est le
1
er
L’AREFA
département
français
de l’énergie
pour l’emploi
pour le cheptel de vaches laitières
L’agriculture est au cœur de l’activité économique
de la Basse-Normandie. 7,5 % des actifs de la
région travaillent sur des exploitations agricoles,
comme salarié ou chef d’entreprise.
Pour promouvoir les métiers de l’agriculture et
développer l’emploi agricole, l’AREFA est plus
que jamais mobilisée, au service des employeurs
comme des candidats.
Une région proche du vivant
La région Basse-Normandie offre de nombreuses opportunités en
termes de métiers et d’emploi au contact des animaux ou des végétaux. 23 300 salariés(1) travaillent dans la production agricole.
Elle est la première région française d’élevage de chevaux de sport.
La filière équine compte 12 600 emplois(2), de l’élevage à la compétition.
Région de bocage, la Basse-Normandie est aussi riche en exploitations
laitières. La Manche est d’ailleurs le premier département français
pour le cheptel de vaches laitières(3).
Enfin, avec 470 km de côtes, la pêche et la conchyliculture constituent deux activités économiques majeures des zones littorales. Ces
activités génèrent directement plus d’un millier d’emplois, renforcés
avec les saisonniers en fin d’année(4).
1 000 offres d’emploi en 5 ans
© Fotolia
Entre 2007 à 2011, l’AREFA Basse-Normandie a diffusé 1 070 offres
d’emploi sur la Manche et l’Orne, dont 1/3 en CDI temps plein.
L’AREFA a également diffusé une centaine de contrats en alternance
(apprentissage et professionnalisation). Des offres dont le nombre
devrait s’accroître avec le récent développement de la Bourse de
l’emploi sur le Calvados.
16
ANEFA en région
(1) MSA 2010. (2) Conseil des Chevaux de Basse-Normandie et Haras Nationaux
– 2009. (3) Agreste : la statistique agricole. Basse-Normandie – Juin 2012.
(4) Chambre régionale d’agriculture de Normandie.
ANEFA en région
Les postes
d’agent d’élevage laitier
et de conducteurs d’engin
concernent la moitié
des offres d’emploi
Par ailleurs, l’AREFA travaille sur la déclinaison de l’accordcadre entre l’ANEFA et Pôle emploi dans la région BasseNormandie. « Nous en sommes au début des échanges avec la
Direction régionale de Pôle emploi. Dans un premier temps, il
s’agit de mieux se connaitre. Nous apportons notre connaissance
de l’emploi agricole, à l’aide notamment des chiffres de la MSA
dont nous disposons » explique Michel Merienne, Président de
l’AREFA.
Signature de la convention pour l’ouverture d’une Bourse de l’emploi dans le département du Calvados entre l’ANEFA et l’AREFA, le 18 juin 2012, en présence de Françoise
Chardine, Secrétaire générale de l’AREFA, Gilles Duquet, Secrétaire général de l’ANEFA,
Alain Grattier, Vice-président de l’ANEFA et Michel Merienne, Président de l’AREFA.
L’AREFA de Basse-Normandie couvre désormais l’ensemble du territoire pour répondre au
mieux, aux besoins de recrutement.
Les cibles jeunes
et demandeurs d’emploi
© AREFA Basse-Normandie
Les entreprises agricoles bas-normandes ont des besoins en
recrutement sur des postes d’agent d’élevage laitier et de
conducteur d’engins agricoles. « Sur la Bourse de l’emploi, ces
postes concernent à eux-seuls, la moitié des offres» souligne-t-il.
© AREFA Basse-Normandie
60 jeunes recherchant un poste en conduite de matériel ou en élevage laitier ont été inscrits sur
la Bourse de l’emploi.
Prescripteurs de l’emploi,
conseillers d’orientation...
de Basse-Normandie, le DVD des métiers
de l’agriculture est disponible auprès de
l’AREFA.
Afin d’attirer des demandeurs d’emploi vers les
métiers de l’agriculture, l’AREFA communique sur
le dispositif ADEMA. Ce dispositif, géré par le Fond
d’assurance formation des salariés des exploitations
agricole (FAFSEA), leur permet de tester un métier
agricole pendant 3 semaines.
L’AREFA a également organisé deux demi-journées
de recrutement sur la Manche, les 30 et 31 mai 2012.
En partenariat avec l’enseignement agricole, cette
action de recrutement a permis aux entreprises de la
production agricole de rencontrer directement leurs
futurs salariés et aux jeunes, de se voir proposer des
opportunités d’emploi dans l’agriculture.
Enfin, l’AREFA a réalisé des clips de présentation
des métiers de l’agriculture. Ils regroupent des
témoignages d’employeurs et de salariés, et sont
à visionner sur les sites internet de l’AREFA et de
l’ANEFA. Ils sont également présentés au cours des
forums et salons
Contact
auxquels l’AREFA
www.basse-normandie.anefa.org
participe.
•
Retrouvez les témoignages de Nicolas,
Mickael, Damien, Claire, Yannick
et les autres !
ANEFA en région
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ANEFA en région
Alsace
Exploitants agricoles
à l’écoute de leurs saisonniers
Au carrefour de l’Europe, sur un
territoire à forte densité de population, l’Alsace est une région
qui a su maintenir l’agriculture au
cœur de son économie.
Essentiellement connue à travers
son vignoble, l’agriculture alsacienne offre néanmoins un visage
diversifié.
90
salariés agricoles
% des
en Alsace sont saisonniers
Chou à choucroute, houblon, asperges,
tabac, fraise, betteraves… L’agriculture
alsacienne se définit par la forte présence
de cultures spécialisées, aux côtés de
productions céréalières et laitières, plus
traditionnelles.
Elle se caractérise également par sa
proximité avec l’Allemagne où les coûts
de la main-d’œuvre sont nettement
inférieurs. Le secteur des fruits et légumes
souffre ainsi d’une forte concurrence.
Chiffres de l’emploi
38 000
© Meyer - Conseil Vins d’Alsace
salariés en production agricole dont :
18
ANEFA en région
4
500
salariés permanents dans
la production agricole
33
500
saisonniers dont 20 000 vendangeurs
ANEFA en région
Le Guide
« Bienvenue
en agriculture »,
Des « spécialités » alsaciennes
90 % des salariés agricoles en Alsace sont des
saisonniers. Dans cette région, l’emploi agricole
se caractérise par le recours à une importante
main-d’œuvre saisonnière, notamment en
viticulture, au moment des vendanges.
en Alsace, regroupe le calendrier des travaux saisonniers,
ainsi que leur localisation.
Il rappelle aussi les principales règles concernant le
contrat saisonnier.
L’emploi dans les exploitations se caractérise
aussi par une forte hausse de l’emploi salarié :
presque 30 %(1) d’augmentation entre 2000 et
2010. Reflet de la tendance nationale, la participation familiale aux travaux des exploitations
s’est réduite, au profit de salariés extérieurs.
A télécharger sur :
www.alsace.anefa.org
C’est dans ce contexte, que l’Arefa Alsace a
engagé, depuis plusieurs années, des actions en
faveur du développement de l’emploi agricole.
Le rôle clé de l’AREFA
L’Alsace ne compte pas moins de 12 000 exploitations. Pour faciliter leurs recrutements,
les partenaires sociaux de l’agriculture ont
ouvert, en 2009, une Bourse de l’emploi
régionale. Elle est gérée par la FDSEA du BasRhin. Cet outil, aujourd’hui reconnu, vient en
complément d’autres services déjà en place,
tel qu’Alsace Vendange.
Plus récemment, pour répondre aux besoins
en main d’œuvre saisonnière et faciliter
l’information aux saisonniers, l’AREFA a décliné le
guide national « Bienvenue en agriculture ».
Enfin, l’AREFA est présente sur différents salons
de l’emploi et organise, chaque année, des journées de promotion des métiers à l’Orientoscope
de Mulhouse.
•
Contact
www.alsace.anefa.org
Témoignage
Joseph Lechner
Producteur de Houblon à Schwindratzheim
FNSEA (collège employeur)
Il était nécessaire que l’AREFA se mobilise sur l’emploi
saisonnier, face à l’importance de celui-ci dans les
exploitations alsaciennes. Les partenaires sociaux ont
choisi de personnaliser le guide « Bienvenue en agriculture » : périodes de travaux
saisonniers, contacts locaux… Il doit aider les saisonniers dans leur recherche d’emploi
et ainsi faciliter les recrutements des employeurs. C’est ce que j’appelle du « paritarisme
efficace ».
Le guide est remis aux saisonniers via leur employeur ou via l’AREFA. Nous participons
à des forums de l’emploi saisonnier. Nous réfléchissons cependant à la création d’un
forum de l’emploi saisonnier, dédié à ceux de l’agriculture.
(1) AGRESTE 2012 : recensement agricole 2010 Alsace.
ANEFA en région
19
L’agriculture a sa
Bourse de l’emploi
Candidats
Postulez en agriculture
Employeurs
www.anefa.org
Association Nationale Emploi Formation en Agriculture
photo : CORBIS
Recrutez en agriculture