EDITORIAL LANGUE DE PUTE EDITORIAL Bis AVIS DE

Transcription

EDITORIAL LANGUE DE PUTE EDITORIAL Bis AVIS DE
Mensuel à périodicité très aléatoire
«LA CONTINUITE»
EDITORIAL
Par Paula JONES
Une nouvelle saison débute…. En Promotion d‟Honneur !
Le départ (peu) de joueurs charismatiques a été compensé par l‟arrivée de joueurs de qualité.
L‟effectif s‟est rétréci mais, paradoxalement, il s‟est étoffé, tout
comme les primes de match. Quatre victoires viennent récompenser
un travail de début de saison prometteur sous la houlette d‟un nouvel
entraîneur. La presse tient à rendre hommage aux nouvelles méthodes ainsi qu‟au discours que pratique cet homme, sorte de Kersauzon
de St. GAUDENS.
La rédaction du Scuf mag, elle non plus, n‟a pas été épargnée par
l‟intersaison. Le chef rédacteur, Th. POTIER est parti prendre la direction de la gazette littéraire “ Ker Chouchen de Rennes ”.
JM HANNA n‟en sera que plus libre dans ses textes. Mais la syntaxe
française en pâtira !
La ligne éditoriale du Scuf mag ne changera pas : la vérité et la dénonciation de la corruption dans les hautes sphères du club (le SCUF
pour tous les nouveaux qui ne suivent pas). Nous continuerons à
vous tenir informés sur la vie privée de vos amis, à propager l‟esprit
de dissension et notre conception du rugby : la sélection en 1ère des
journalistes du Scufmag (Car Thomas SCHWARTZ, c‟est plus ce
que c‟était) !! Avec le meilleur goût et le maximum de sérieux ,pour
répondre à toutes vos attentes de futurs énarques.
N° 19 OCTOBRE 98
EDITORIAL Bis
Par Hillary CLINTON
Cette année sera celle du signe du COCHON. Le
SCUF reprend de l‟activité après un presque traditionnel stage au TOUQUET. Les joueurs purent,
pour les plus érudits, prendre goût à une approche
du rugby, structurée sur la formation d‟un groupe à
une logique d‟annonces (et sur la transformée de Laplace appliquée au traitement d‟un signal vocal, soit
donc analogique).
Depuis la fin août, le Club erre d‟un terrain à un autre, en espérant que le bureau d‟études ayant assuré
les travaux à POUCHET finisse par mettre en
conformité son ouvrage. La rédaction ne peut
s„empêcher de faire remarquer que la promotion
d‟honneur ne permet aucune facilité administrative.
Par ailleurs, les premiers match et entraînements ont
généré leur lot de blessés, ainsi pêle-mêle Vania,
Martial, O. BARONS , S. LACAZE (comme d‟habitude), J.B. GRANDVAUX, L. BUSSON, G. OUGUERGOUZ et son annulaire gauche (il paraît que
cela fait très mal)…
Aussi nous prions à tout le reste de l‟effectif de
considérer qu‟une saison est longue et qu‟il n‟est pas
nécessaire d‟assurer une présence lors d‟un événement si la contrepartie réside dans leur absence, totale ou partielle, et ce pour le reste de la saison.
LANGUE DE PUTE
Un article de notre journaliste le plus fasciste a été refusé par le consortium rédactionnel, il s‟agissait d‟une interview de
M. HOSPITAL intitulée : «Si je ne suis pas élu Président de la section, je fais élire ma femme!».
Dans les thèmes récurrents de la vie pratique, le susnommé conseille à nos plus jeunes lecteurs ( juniors en particulier)de
réviser les guides utiles à l‟envoi de lettres en recommandé.
Après la signature du cousin de BOLO-BOLO au SCUF, la tante de ZARA WHITE au Morland.
Au 1er septembre les nouveaux seniors n’ont pas apporté dans les douches, une concurrence digne de ce nom au démentiel Olivier BEJANIN.
AVIS DE RECHERCHE
Le dimanche 4 Octobre, nous avons perdu le secrétaire de notre club de rugby. La rédaction souhaite vivement que toute personne réagissant à sa description se manifeste . Sa taille éloquente et sa jovialité le rendent remarquable. Il fait du
95-60-90.
Bien sûr ces mensurations sont valables pour les deux jambes.
Envoyez vos dons à la rédaction, elle saura les redistribuer.
ZORGLUB 2023
LE COIN DES SENIORS
PAR PAULA JONES
PAR HILLARY CLINTON
“ Cela faisait 12 micro unités de
temps que j‟attendais la transmission d‟un ovaloïde, tapi en TIER du
pré carré de la Porte de Choisy.
Soudain S part en dummy Q – l‟action avorte : Zéro Toul n‟a pas entendu - l‟ovale tombe et JM C s‟en
empare _ Dans le lointain captain
fait entendre sa voix : “ Broum sur
C merde, quoi ! ”.
Mais bon sang, dans quel ouvrage
de science-fiction ai-je pu lire semblable histoire ? “ Chroniques martiennes ” ? “ Nucléar Apocalypse in
Périgord ” ? “ Le gluon du Trou ”
par P. G de Gènes ?
Et bien non! Il s‟agit simplement de
scènes désormais dominicales imposées par l‟auteur du moment : B.
H. Sans.
Tout un vocabulaire à assimiler
avec interrogations tous les jeudis.
Certains joueurs ont déjà été pris en
flagrant délit d‟anti-sèches planquées dans leur short. Des esprits
malins, cachés au fond de la salle
m‟ont posé une question perverse :
quelle différence entre une CAR 3
et une PEN 9 ?
SCUF – Gretz-Tournan:Victoire 32 à 20
Coulommiers – SCUF:Victoire 36 à 31
L‟entame de match fut difficile car l‟équipe
adverse possède un 3ème ligne qui
empêcha notre 10 de jouer avec aisance.
Après un quart d‟heure, le jeu nous permit
d‟enchaîner de bons épisodes offensifs et
d‟arriver à la mi-temps avec un score de 27
à 5.
Durant la seconde période, le SCUF réduit
franchement son régime physique et subit le
jeu. L‟équipe adverse remonta au score par
trois essais, issus de la fatigue de notre de
défense, nonchalante dans le replacement,
et de sa sale manie à allumer nos joueurs ,
ainsi Olivier RICHARD, par des
chamailleries et des coups de p....
Cette situation permis à Geoffroy, notre
pilier, de se faire sanctionner par un carton
rouge et de récolter 3 matches de
suspension (La brute!).
Le SCUF marqua son premier essai sur une
accélération efficace de la ligne de trois
quart surprenant un adversaire mal placé. La
suite de la rencontre vit les données être
changées et, face à une ligne de trois quarts
de Coulommiers habile de ses mains, le
SCUF encaissa trois essais coup sur coup
ainsi que trois pénalités pour être finalement
mené par 24 à 5.
Puis le SCUF resserra sa défense et put atteindre la mi-temps en étant mené par 26 à
19.
La seconde mi-temps permit au SCUF d‟asseoir une supériorité mentale et de remonter
petit à petit pour passer devant Coulommiers de façon définitive.
Le spectacle de la touche fut fort agréable et
nous félicitons l‟ensemble de l‟équipe pour
sa prestation et sa force de caractère.
SCUF-Soisy : Victoire 28 – 0
Le match fut remporté sans que l‟équipe
adverse put marquer un seul point ce qui est
très encourageant. L„équipe adverse est
sans doute une des plus faible que nous
rencontrerons durant ce championnat. Le
cinq de devant fut sans doute le seul point
fort de cette équipe.
Paris XV– SCUF: Victoire 20 à 3
La rencontre disputée sur un terrain lourd ne
permit pas à notre équipe de produire du
jeu. Les spectateurs ont sans doute pris froid
et se seront rassasiés d‟une victoire acquise
uniquement lors la première mi-temps. Le
niveau de jeu était médiocre et les places de
parking, très rares.
C’EST PAS PARCE QU’ON N’A RIEN À DIRE QU’IL FAUT FERMER SA GUEULE
PAR BILL CLINTON
C‟est la panique. Votre journal connaît une crise que ses rédacteurs vont une fois de plus tenter de surmonter. Al GORE et Chelsea CLINTON ont quitté la Maison Blanche. Il semblerait qu‟ils ne sont pas partis ensemble, mais rien ne le prouve. Plus que
jamais, nous avons besoin de vous. Hilary ne cesse de pleurer, Bill et Monica cherchent une fille à adopter, de préférence nonfumeuse et catholique afin de légaliser leur liaison, Kenneth et Paula tournent déjà en rond et menacent d‟aller travailler chez
GALA si on ne leur donne pas de quoi s‟occuper pour l‟hiver. Afin de calmer le jeu, Hilary m‟a conseillé de détourner l‟attention
en vous parlant de vacances, des miennes, mais aussi de celles des autres. De deux choses l‟une (l‟autre c‟est le soleil, comme
dirait Prévert) : mes vacances, tout le monde s‟en tamponne, les vôtres, je n‟en sais rien et permettez moi aussi de m‟en foutre.
J‟imagine qu‟elles se sont bien passées puisque dans le mot vacances, il y a vacances ; quand elles se passent mal, ça s’appelle
travail. Sachez que le mot vacances vient du latin vacans, signifiant “ qui est vide ”, que c’est un nom féminin pluriel et qui désigne “ une période de congé pour les travailleurs de toute catégorie, pour les écoles et universités ”. Le Petit Larousse Illustré ne
précise pas si les chômeurs y ont droit. Merci donc à ceux-ci de nous faire part de leur opinion. Les autres aussi d‟ailleurs peuvent nous faire partager leur avis sur la question. N‟hésitez pas, ça remplira les colonnes du canard, et souvenez vous que c‟est
pas parcequ‟on n‟a rien à dire qu‟il faut fermer sa gueule.
C‟est ce que je m‟évertue à vous démontrer. J‟aurai pu vous faire un beau dessin, mais je ne sais pas dessiner, j‟aurai pu vous
proposer un grand jeu concours, mais il n‟y aurait rien eu à gagner, j‟aurai pu aussi vous raconter des blagues, mais elles ne sont
amusantes que quand on est bourré (et encore), j‟aurai pu enfin vous réciter une fable de La Fontaine, mais non. Zappez pas, je
dois encore tenir quelques lignes, sinon je vais me faire engueuler. C‟est pas tous les jours facile d‟écrire pour le SCUF Mag,
mais au bilan, on y éprouve beaucoup de plaisir, et puis on se sent utile au club. Comme dit Bernie, “ ça c‟est primordial ”. Si
vous devenez l‟un de nos collaborateurs, Paula et Hilary se sont engagées à vous faire une gâterie de bienvenue, et Bill vous garantie la satisfaction ou le remboursement. N‟hésitez pas à venir nous voir pour collaborer à temps partiel ou complet, nous faire
part de vos bonnes et mauvaises idées, nous prêter des documents confidentiels ou publics, etc...Hilary me chuchote à l‟oreille
que les dix premiers à nous répondre auront droit à une p‟tite pipe, et croyez moi, rien que ça, ça vaut le coup de nous rejoindre.
2
« Horizon pas net, reste à la buvette »
UN FOX TERRIER À BANGKOK
L’OBSÉQUIEUX
Par Paula JONES
Il est un joueur du SCUF qui à l‟instar du bon
vin, se bonifie en vieillissant : Olivier BEJANIN. Notre LAUTREC, champion de la passe
à 3 rebonds, connaît depuis près de 3 saisons
les honneurs de la direction de la mêlée au
club.
Auparavant et depuis 30 ans, Olivier ne
connaissait que les matins brumeux de la III
vieux / jeune. Pour le féliciter de sa fidélité au
club, M. HOSPITAL lui a offert un voyage,
cet été, en Thaïlande. Olivier n‟eut de cesse,
nanti seulement de son énorme pinceau, que
de propager sa passion de la peinture et de
l‟ovale, moyennant beaucoup de saké. Notre
N°9 tenta ainsi d‟éprouver l‟amour que ressent un père pour sa fille de 8 ans auprès des
autochtones sans pudeur.
Las ! Olivier ne put faire connaître à l‟Extrème-orient son incroyable durceur au mal !
Une phrase mystérieuse lui interdisant toute
débauche de sentiments : “ Aïe !Non !Tlo glô,
beaucoup tlo glô pour moi ! ”.
La barrière des langues !
BEJANIN LA DER
Par Hillary CLINTON
Une information qui mérite vérification, il
semblerait qu‟Olivier Bejanin ne soit plus
sous contrat avec Colmax vidéo. Las de cette
société, Il aurait choisi de travailler à son propre compte en tant que peintre dans une association de parfaits inconnus sise au 98 rue du
Pré St Gervais.
Vendredi 20 Novembre : Soirée
« Joueurs » au MORLAND
(Repas : entre 70 et 100 Francs)
Nul n‟a, depuis le dix-sept du mois d‟août, eu le courage et suffisamment de
pondération pour parler de Jacques SANS, nouvel entraîneur du SCUF.
Le SCUF-MAG, conformément à sa mission d‟investigation et au rôle, oh
combien délateur de ses journalistes, a décidé de braver les interdits et de révéler les détails les plus délictueux de sa vie.
Jacques SANS prit naissance par un cri de joie non dissimulé car la vie familiale et l‟étroitesse de son logis commençait à lui peser. Bravant de multiples
interdits car sinon il aurait un tempérament psychotique, il s‟arma d‟un opinel™ et embarqua à 12 ans sur un bateau libanais en direction de l‟Amérique
du sud. Ce cargo transportait de dangereux plants d‟espèces carnivores et voraces avec lesquelles il parfera la technique du “ petit scarabée, si tu veux sortir de la tranquillité monacale du cloître et aller te défoncer la gueule dehors
avec des cow-boys endimanché qui détestent les idéaux tibétains que tu représentes, attrape la pierre qui est dans ma main ”.
Arrivé à 15 ans en Bolivie, il s‟associa avec un paysan pour cultiver la fleur
de pavot blanc, qu‟il trouvait fort belle, et aller la vendre sur les marchés de
Médélin. Sans comprendre pourquoi, son affaire fut florissante et un gros
commerçant local lui proposa d‟acheter l‟exclusivité de sa production en
échange de cigarettes qui font rire. A 21 ans, fatigué de peu de joie et attiré
par le symbole américain, il s‟envola pour les Etats-Unis, où, à force de persévérance, il apprit la langue et la pratiqua avec plus ou moins de passion selon
la partenaire.
Décidé à se faire un nom et à ne pas travailler pour survivre, il eut l‟opportunité de faire un petit boulot occasionnel et bien payé lui permettant, conjointement, de découvrir les US et de s‟y faire une réputation. En effet dans le secteur professionnel, il était considéré comme un grand gars dur apprivoisant le
respect car il avait la fierté de doubler John HOLMES dans toutes ses scènes.
On peut reconnaître son grain de beauté en forme de câpre, situé au bas de la
fesse gauche, dans les chef d‟œuvre suivants, “ JOHN HOLMES
against GODZILLA ”, “ Deep throat ”, “ JOHN HOLMES against BEJANIN ”, “ Go ahead Clint ! Make my day”.
Bien sur, le spectateur américain épuisé par la guerre du Vietnam et par les
conséquences de la crise pétrolière, n‟aurait pas accepté de voir le symbole
sexuel du Mâle US détruit par l‟aura d‟un étranger fort membré.
Jacques ne supporta pas de vivre ainsi dans l‟ombre de John et décida alors de
quitter le continent américain, ce qui plongea John dans une profonde amertume et entraîna sa carrière vers un déclin irrémédiable car, comme disait Cindy l‟avaleuse: « on gagne pas à tous les coups! ». A suivre…
La suite de la brillante épopée de Jacques SANS dans la prochaine parution,
“ Jacques au CONGO ”.
Mes Vacances à PARIS
Pour tous ceux qui ont vécu ces vacances repliés dans un lieu paradisiaque et coupé de tout contact, charnel et oral, avec leurs
proches, nous allons dresser un état des lieux général de la vie du couple présidentiel (du SCUF) durant cet été.
Comme beaucoup d‟autres supporteurs bouillonnants du PSG, Monique HOSPITAL, institutrice de profession, a choisi la voiture
pour aller fêter la victoire en coupe du monde de l‟équipe de France. Des mauvaises langues nous rapporte qu‟elles l‟auraient vu
alors se rendre sur les Champs Elysées et éprouver la solidité des manufactures automobiles françaises sur une cinquantaine de
personnes.
Depuis la parution du rapport STARR, il semblerait que Michel HOSPITAL, président cosmoplanétaire du SCUF, ait soudainement interrompu sa consommation de cigares en provenance des Etats-Unis , ceux-ci auraient eu un arrière goût non cubain.
SAVING PRIVATE
BERNIE
SCUF – BLANC MESNIL
JUNIORS
RÉSUMÉ DU RAPPORT VRAIMENT TROP LONG
DE KENNETH STARR
PAR MONICA LEWINSKY ET SA
Devant un public en furie mais peu leuse combinaison en touche qui envoya
MÈRE
nombreux (sans doute en raison des tem- Captain‟Baroh dans l‟en-but adverse après
Coulommiers’sBeach
Dimanche 4 Octobre 15H25, le score est
de 26 à 5 pour Coulommiers. Une voix
certifiée parisienne surgit du bord du
terrain: »Bordel de merde k‟esq vous
f‟tez le SCUF »!! A cet instant, tout le
monde savait où se trouvait B. Lambert,
secrétaire du Scuf de son état.
Une heure, quelques essais et un drop
déjà devenu mythique de S. Toulalan,
plus tard et le Scuf l‟emporte 36 –31.
C‟est l‟euphorie. Les exclamations du
genre : « T‟as été formidable », « Vous
les avez bouffés. », « Vous êtes des
cracks »… Bernard Lambert n‟en finit
pas d‟être dithyrambique sur le XV de la
1ère.
Le drame approche
Après le fameux enchaînement congratulations – douches –on rentre boire un
coup au Morland, tout le monde est dans
le car près à repartir sur Paname.
Bernard Lambert manque à l‟appel. Déjà
les mauvaises langues laissent le doute
s‟immiscer : « Il est peut être derrière le
car en rollers! ».
Enola Gay
Jacques (Private Schwartz) part chercher
l‟homme manquant… en vain. « Il a du
certainement préférer les sièges de la
Safrane du président. » entend-t-on dire.
Décision terrible , le Scuf lève le camp
sans nouvelle de private Bernie.
Et soudain l’apocalypse
Il est 19H00. Surprise Bernie n‟est pas
là. Un avis de recherche est lancé, on
suppose déjà qu‟il est KIA (Killed in
action) ou MIA (Missed in action).
La retrouvature
19H30, le soldat Bernie apparaît au QG
au plus grand « soulagement » de tous.
Bernie rentre, jette sa serviette, vocifère,
lance des jurons, montre du doigt, menace … avant de boire un petit jaune et se
calmer.
En fin de soirée, il lachera quand même :
« … je ne vous pardonnerais pas pour
autant, bande de petits cons! ».
En dire plus serait superflu.
pératures sibériennes « à ne pas mettre un
président dehors », ou d‟une hygrométrie
exceptionnelle, à faire pleurer d‟envie un
disparu de Vaison-la-Romaine), notre
vaillante équipe junior recevait les colosses du Blanc-Mesnil.
Battus 03 à 13 chez eux à l‟aller,
ces derniers s‟étaient cette fois, décidés à
nous envoyer l‟artillerie lourde. Pour preuve : leurs deux piliers, gentilles bestiasses
de 130 Kg chacune, firent grande impression dans les rangs du SCUF. Ou plutôt
devrai-je dire du Massif Central… Eh oui
bande d‟ignares, 3/4 des scufistes l‟ignorent, mais notre prestigieuse et productive
école de rugby a fusionné pendant les vacances avec cet autre grand club parisien,
dont les joueurs jouissent d‟une réputation
tenace de brutes épaisses.
Je m‟insurge d‟ailleurs contre cette diffamation. Que nenni!!! Pour preuve, sur les
8 bastons générales qui égayèrent le
match, seules 7 d‟entre elles furent provoquées par les joueurs originaires du Massif. Non mais…
Et c‟est donc tout de bleu et rouge vêtus
que nos scufistes centraux se présentèrent
sur la douce moquette de Pouchet (non
non, vous ne rêvez pas, j‟ai bien parlé de
moquette pour décrire l‟état de la nouvelle
pelouse, pelouse légendaire au fumet si
puissant, aux taux de nitrates et de sulfates
si incroyablement élevés, à la terre si bien
drainée et au sable si abrasif qu‟on nous
l‟envia des années dans tous les coins de
l‟hexagone rugbystique). Fini le bon
vieux temps où au bout de cinq minutes de
jeu les deux équipes jouaient en noir, (ou
éviter les flaques était un défi, où botter
était un doux fantasme, où tenter un crochet sans crampons de 58 mm était un suicide, où enchaîner 3 phases de jeu successives tenait de l‟exploit sportif, où laisser
tomber son protège-dents était un supplice). Aujourd‟hui, il ne reste qu‟un beau
gazon vert, sans vie, sans passé glorieux,
sans tesson de bouteille disséminé ça et là,
sans boue…
Dès l‟engagement, nos 15 joueurs se ruèrent sur leurs adversaires avec une hargne
qu‟on ne leur connaissait pas.
Campant dans la moitié de terrain adverse
en début de match, les rouges et bleus (à
savoir les noirs et blancs) parvinrent rapidement a conclure , suite à une merveilleuse
4
deux percussions copieuses genre
« ramasse tes dents et mets toi les broches
dans l‟omoplate ».
Un second essai était inscrit peu avant la
mi-temps, alors que notre talentueux ex du
stade français, demi de mêlée à ses heures
perdues, connaissait quelques problèmes
de souliers (J‟comprend pas, y‟a comme
un craquement dans ma pompe droite – Ta
pompe elle a rien mais le tibia est cassé! Ah ouf.)
C‟est donc sur le score de 10 – 0 que
l‟homme dont nous connaissons tous la
voiture siffla la mi-temps.
La seconde période baissa en qualité
(médiocre souffle maître Lapouge).
Toute sorte de tentatives d‟explication,
aussi diverses que débordantes d‟incompétence, fusèrent alors des gradins. Peutêtre était-ce un choc psychologique : jouer
à Pouchet mais sur une moquette, en étant
vêtu de maillots rouges et bleus tout en
entendant les « Allez les petits noirs! » du
Dr Bonnier : ou bien les conditions climatiques de la seconde mi-temps (cordes et
hallebardes pissèrent comme vache qui
tombent..). Le match se termina donc sur
un petit 13-0, «décevant vu les branq d‟en
face » , d‟après nos coaches, mais pas
dramatique du tout.
REBELLONS-NOUS
PAR HILARY CLINTON
Au fait, je viens de découvrir sur CINÉCINÉMA I que Rocky, alias Sylvester,
réclame « Angéla » à la fin de son combat
et pas Adrienne pour faire plaisir aux lobbies des acteurs assurant le doublage audio.
Toujours dans les choses que l‟on nous
cachent, J.B. dont le pseudo est Jean Baptiste dissimulerait une vie de couple prise
sur son temps durant lequel il n‟aurait pas
à côtoyer les gens du SCUF. La rédaction
ne peut que conspuer cette attitude foncièrement égoïste.
Ah, au fait, le SCUF à dégotté un nouveau
bar – Club House – situé à 50 mètre de feu
le Scuf Dream. On peut y distinguer un
panneau donnant le classement de la première sur lequel 3 à 4 personnes arrivent
chaque soir à construire une discussion de
pochtrons.

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