comment la gratuité peut enrichirla communauté

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comment la gratuité peut enrichirla communauté
Rapport annuel du président
COMMENT LA GRATUITÉ
PEUT ENRICHIR LA COMMUNAUTÉ !
FIERTÉ ET TRANSPARENCE
C’est toujours avec fierté — une fierté
que je tiens à partager avec toute l’équipe
qui travaille avec passion à l’organisation
de ce Festival — que j’écris ce « rapport
annuel » qui détaille avec transparence
la
situation
financière
de
cette
incomparable société sans but lucratif,
dont les liens avec L’Équipe Spectra sont
balisés par un code d’éthique approuvé par
les gouvernements. Fierté de voir le Festival
investir tous ses surplus dans sa mission de
promotion musicale par la présentation de
centaines de concerts gratuits, qui génèrent
une activité économique dépassant les
125 M $ annuellement, en plus de son
remarquable impact culturel et social sur
notre ville.
Cette année, pour ce 33e tour de piste,
j’aimerais prendre le temps de vous rappeler
l’importance particulière des grands
événements d’animation urbaine comme le
nôtre, dont la formule — unique à Montréal —
est d’offrir gratuitement la majeure partie de
la programmation et de rejoindre ainsi plus
d’un million de Montréalais et suffisamment
de touristes pour remplir nos hôtels.
•
Le Festival International de Jazz de
Montréal est le seul au monde à proposer
60 % de sa programmation gratuitement, en
mettant sur des scènes extérieures au cœur
d’un centre-ville des milliers de musiciens,
principalement des artistes émergents, pour
faire découvrir leur talent et leur permettre
d’élargir leurs auditoires. Le public fait ainsi
des découvertes tout en participant à cette
grande messe urbaine et féérique ; un signe
distinctif de la qualité de vie « à la Montréal ».
•
C’est grâce à ce village musical de
rêve accessible à tous en plein Quartier
des spectacles que, chaque année, des
milliers de touristes convergent vers
Montréal expressément pour participer à ce
happening unique. Bon an mal an, c’est près
de 30 % de la clientèle qui est constituée de
touristes, dont plus du 2/3 de l’extérieur du
Québec, générant 72 M $ d’argent neuf
dans notre économie.
•
Chaque année, ces touristes venus
d’ailleurs envahissent les hôtels du
centre-ville, affluent dans les restos et les
boutiques, prennent des taxis, découvrent
et apprécient notre ville où ils reviennent
souvent avec parents et amis pour un séjour
prolongé afin d’explorer le Québec.
•
Chaque année aussi, des centaines de
médias de partout dans le monde braquent
leurs caméras sur notre ville et relayent ces
images de foules immenses et pacifiques
18
qui se déhanchent au son de la note bleue,
assurant le rayonnement de Montréal
comme Métropole culturelle et « Ville des
festivals ».
•
C’est ainsi que, chaque année, le Festival
International de Jazz de Montréal crée près
de 1500 emplois (équivalent à temps plein)
et permet aux gouvernements d’encaisser
plus de 19 millions de dollars en revenus
de fiscalité, car il contribue à hauteur de
64 millions au PIB — soit plus de 12 $ pour
chaque dollar de subvention qu’il reçoit,
alors que ces subventions ne constituent
que 15 % de son budget de 30 M $. Nous
sommes donc très fiers d’autofinancer 85 %
de notre budget !
NOTRE FESTIVAL
EST LE SEUL AU MONDE
À PROPOSER 60 %
DE SA PROGRAMMATION
GRATUITEMENT
ET À ATTIRER AUTANT
DE TOURISTES
INVESTISSEMENT
GOUVERNEMENTAUX ESSENTIELS !
C’est pourquoi les contributions que les
gouvernements octroient au Festival
International de Jazz de Montréal sont
profitables pour la collectivité et doivent
demeurer récurrentes pour lui permettre de
maintenir cette gratuité qui profite à tous !
À ce chapitre, le Festival doit reconnaître
l’apport indéfectible du gouvernement du
Québec, lequel a notamment augmenté,
lors de son dernier budget, l’enveloppe du
ministère du Tourisme consacré aux grands
événements festivaliers, reconnaissant
de ce fait l’importance de l’industrie des
événements majeurs pour le dynamisme et
la croissance des retombées touristiques. Et
nous en sommes des plus reconnaissants.
Dans ce même contexte, le FAME/FEEM
(Festivals and Majors Events/Festivals et
événements majeurs), un regroupement
des grands festivals et événements
pancanadiens, dont fait partie le Festival
International de Jazz de Montréal,
réclame d’Ottawa la mise sur pied d’un
programme fédéral permanent consacré au
développement de cette industrie. Espérons
que le gouvernement fédéral saura entendre
cet appel et trouver les moyens d’investir lui
aussi dans ce secteur névralgique qui lui
génère d’énormes retombées fiscales et
dont il pourrait à son tour aider à décupler
les impacts.
SITUATION DE LA MAISON
DU FESTIVAL RIO TINTO ALCAN
La Maison du Festival Rio Tinto Alcan,
inaugurée en 2009 et complétée en 2011,
a nécessité des investissements de 18 M$
et engendré des dépenses additionnelles
inhérentes à ses opérations. Ceci s’est
traduit par un déficit de 1 M$ pour lequel
le Festival a élaboré un plan de résorption
qui va bon train, à raison de 100 000 $ par
année sur 10 ans. Même si l’opération de
la Maison occasionne encore des pertes
de l’ordre de 200 000 $ par année, le
Festival International de Jazz de Montréal
est persuadé que cet équipement culturel
unique, cette « maison de la culture » du
jazz saura devenir autonome et rentable
à moyen terme. Ceci sera possible avec
l’agrandissement de la terrasse du Balmoral
prévu cet été sur la rue Sainte-Catherine,
l’augmentation croissante des recettes du
bistro et les soutiens publics à la diffusion
pour L’Astral et le Club de jazz du Balmoral,
que nous espérons être accrus au cours des
prochaines années. Et ainsi, après moins de
cinq ans d’existence, la Maison du Festival
Rio Tinto Alcan pourra jouer son rôle de
porte-étendard de la culture jazzistique d’ici
auprès de la population locale, nationale
et internationale, en plus de devenir une
attraction touristique majeure qui permettra
à Montréal de capitaliser sur la notoriété de
son fameux festival de jazz.
URBANITÉ
Le Festival International de Jazz de
Montréal est fortement ancré dans sa
communauté et est devenu, en 33 ans,
un des signes distinctifs de Montréal, un
des principaux symboles de sa richesse
culturelle, de sa joie de vivre et de l’urbanité
de ses concitoyens. C’est grâce à eux que
l’événement chouchou des Montréalais a pu
devenir le meilleur au monde et ils peuvent
avec raison en être fiers !
Alain Simard
président et fondateur
Le Festival International de Jazz de Montréal est un organisme sans but lucratif créé en 1981 à l’initiative d’Alain Simard, d’André
Ménard et de Denyse McCann. La totalité de ses surplus financiers, générés principalement par ses revenus de billetterie et de
vente de souvenirs et de restauration sur son site, est entièrement réinjectée dans les activités gratuites offertes aux festivaliers.
Ceci est aussi le cas de la Maison du Festival Rio Tinto Alcan, également un OSBL. En effet, le Bistro Balmoral et L’Astral génèrent
des revenus dont les surplus vont directement au financement des activités gratuites de la Maison, c’est-à-dire les concerts gratuits au Balmoral, les expositions à la Galerie Lounge TD, l’Expo Bell des Légendes du Festival et la Médiathèque Jazz/La Presse.
Répartition
des revenus
pour l’exercice
terminé
LE 30 SEPTEMBRE 2011
Répartition
des dépenses
(28 436 230 $)
POUR L’EXERCICE TERMINÉ
LE 30 SEPTEMBRE 2011
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