Spectrométrie de masse à transformée de Fourier: notions de base
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Spectrométrie de masse à transformée de Fourier: notions de base
Spectrométrie de masse à transformée de Fourier: notions de base et quelques applications Guillaume van der Rest Laboratoire des Mécanismes Réactionnels Ecole Polytechnique, Palaiseau Déroulement du cours 1. Introduction: la place actuelle de la FTMS 2. Notions de base de FT-ICR Une heure 3. Quelques améliorations apportées au dispositif 4. Exemples d’applications Une large place pour vos questions, que ce soit pour éclaircir certains points ou aborder d’autre aspects de la technique. 40 minutes Déroulement de l’exposé 1. Introduction: la place actuelle de la FTMS 1. S’y retrouver dans les sigles. 2. A quoi ressemble l’instrument ? 3. Quel est son intérêt ? 2. Notions de base de FT-ICR 3. Quelques améliorations apportées au dispositif 4. Exemples d’applications 1.1. S’y retrouver dans les sigles • ICR : Ion Cyclotron Resonance • FT-ICR (MS) : Fourier Transform Ion Cyclotron Resonance (Mass Spectrometry) • FTMS : Fourier Transform Mass Spectrometry Historiquement ces termes ne regroupaient pas exactement les mêmes significations, mais avec les instruments actuels ils sont devenus presque synonymes. • En français on trouve parfois RCI-TF. 1.2. A quoi ressemble l’instrument ? Source electrospray Cellule (cachée) Optique de transfert Groupe de pompage Aimant supraconducteur 7 T 1.3. Quel est son intérêt ? • Plus de 300 instruments existaient dans le monde en 2000. • Plusieurs vendeurs d’instrument investissent actuellement pour un retour sur ce marché. • Précision en masse : on peut atteindre une précision de l’ordre de 2-3 ppm / 5 ppm. • Résolution : des résolutions supérieures à 600 000 sont atteignables en routine. Déroulement de l’exposé 1. Introduction: la place actuelle de la FTMS 2. Notions de base de FT-ICR 1. 2. 3. 4. 5. 6. Un peu de physique Piège de Penning Mesure de la fréquence cyclotronique Séquence menant à un spectre de masse Comment ajouter de la (MS)n ? Comparaison avec d’autres spectromètres de masse 3. Quelques améliorations apportées au dispositif 4. Exemples d’applications 2.1. Un peu de physique Mouvement d’un ion dans un champ magnétique : eB 1.535611×107 B Hz νc = = 2π (m / z ) m/ z Fréquence de rotation cyclotron : • indépendante de la vitesse initiale des ions, • inversement proportionnelle au rapport m/z. Une mesure précise de la fréquence cyclotron permettra une mesure précise de la masse. 2.2. Piège de Penning … ou comment piéger les ions suivant l’axe z ? • Idéalement on souhaiterait un potentiel de la forme : Problème : Il faudrait des plaques infinies en xy et une grille n’interférant pas avec le mouvement des ions. Conséquence : Toutes les solutions pratiques vont ajouter un terme électrostatique radial, lié à la taille finie du piège. 2.2. La cellule cubique Le potentiel créé est de type quadrupolaire, comme dans un piège de Paul. Mais il n’y a pas de composantes non-continues sur les tensions. L’extremum au centre de la cellule est minimal dans l’axe du champ magnétique mais maximal suivant les autres axes. 2.2. Le mouvement des ions • Le mouvement des ions devient alors la superposition de trois mouvements : Voir Figure 1 de L. Schweikhard, J. Ziegler, H. Bopp, K. Lützenkirchen, International Journal of Mass Spectrometry and Ion Processes 141, 77 (1995). On peut cependant négliger le mouvement magnétron, qui est de faible amplitude pour des ions piégés à proximité du centre de la cellule. Dans la suite nous considérerons les ions piégés, et le seul mouvement d’intérêt sera la composante cyclotron. 2.2. Modes d’ionisation eou h Pour l’instant: formation directe des ions dans la cellule, avec une énergie cinétique suffisamment faible. Donc EI dans la cellule (ou MALDI dans la cellule à la limite). 2.3. Mesure de la fréquence cyclotron • Comment passer d’un mouvement thermique non cohérent à un signal mesurable ? ? Int m/z (ou 1/) S’ils sont produits à température ambiante, les ions auront une vitesse initiale telle que leur mouvement cyclotron sera sur une orbite de rayon inférieur à un millimètre. Il sera nécessaire de les exciter, en phase, sur une orbite de rayon plus grand pour détecter un signal sur les plaques de détection. 2.3.2. Excitation des ions • Première étape : accroître leur rayon de façon à créer des paquets d’ions cohérents. Transformée de Fourier 1.0 12 10 0.5 x 10 3 8 0.0 6 4 -0.5 2 -1.0 0 0 5 10 15 3 x 10 20 25 30 140 160 180 200 220 240 260 280 Excitation mono-fréquence 1.0 1200 1000 0.5 800 0.0 600 400 -0.5 200 -1.0 0 0 5 10 15 3 x 10 20 25 30 0 Excitation en balayage de fréquences 100 200 300 400 2.3.4. Détection du courant induit • Conversion du mouvement cohérent du paquet d’ions en un courant électrique mesurable sur les plaques de détection. Transformée de Fourier 1.0 4000 0.5 3000 0.0 2000 1000 -0.5 0 0 5 10 15 3 x 10 20 25 30 20 25 30 35 L’amortissement pseudo-exponentiel est dû en grande majorité à des collisions avec du gaz résiduel, qui entraînent une perte de cohérence du mouvement des ions. La largeur du pic dépend directement de la constante de temps de cet amortissement exponentiel. Le vide doit être aussi bon que possible (~10-9 mbar). 40 2.3.6. Digitalisation et transformée de Fourier • Le signal digitalisé (un interférogramme) est traité par transformée de Fourier pour obtenir le spectre des fréquences cyclotron (donc les m/z) des ions excités sur une orbite haute. Transformée de Fourier 14 1 10 3 0 x 10 τ = 4Taq 12 8 6 -1 4 -2 2 0 0 5 10 15 3 x 10 20 25 30 0 20 40 60 80 100 4000 1.5 1.0 3000 1 τ = Taq 10 0.5 0.0 2000 -0.5 1000 -1.0 -1.5 0 0 5 10 15 3 x 10 20 25 30 0 20 40 60 80 100 2.3.6. Avantages de la transformée de Fourier • Détection simultanée de l’ensemble des ions, de masses différentes, présents dans la cellule. • Accumulation de spectres pour augmenter le rapport S/N. – S croît en n (n = nombre de spectres accumulés) – N croît en ¥n ; donc S/N croît en ¥n. • Traitement du signal digitalisé. – On dispose de toute l’artillerie de traitement du signal par FFT, notamment au niveau de la déconvolution de fonctions d’appareil (apodisation). – On peut envisager des expériences de type 2D analogues de celles de la RMN. 2.4. Séquence menant à un spectre de masse 100 ms 1 ms Total : 500 à 1000 ms Détection 50 ms Excitation Ionisation Début Quench • La succession de ces différents évènements successifs dans le temps forme la séquence permettant de passer de l’ionisation au spectre de masse. • La boucle principale correspond aux n accumulations, le traitement du signal résultant a lieu après la « FIN ». 250 ms Fin 2.5. Comment ajouter de la (MS)n • Sélection d’un ion par éjection radio-fréquence des autres ions présents : Neutralisation (et disparition) des ions excités au-delà du rayon de la cellule sur les parois de celleci. Avant Après Les paramètres d’éjection sont critiques pour ne pas exciter trop les ions que l’on souhaite conserver. 2.5.2. Excitation sélective résonante 10 ms 50 ms Total : 1500 à 2000 ms 1000 ms Détection Excitation monofréq. 100 ms Excitation (balayage) Ouverture vanne pulsée 100 ms Pompage Ejection sélective 50 ms Collisions Ionisation Début Quench • Par la durée et l’intensité de la radio-fréquence d’excitation on peut contrôler l’énergie cinétique apportée à un ion. • Pour obtenir une fragmentation par collision, l’introduction d’un gaz de collision sera nécessaire. 1 ms 250 ms Fin 2.6.1. Précision en masse et résolution • En fréquence, la largeur des pics dépend : – de la durée de digitalisation ( ûmin = 1/Tacq ) – de l’amortissement du signal suite aux collisions û haute pression = 2 ¥3 / 2 La largeur des pics est donc indépendante de la fréquence. 14 14 B m/ z ∝ ν 12 10 8 6 12 10 8 6 4 4 2 2 0 0 0 2 4 6 8 10 12 Hz 0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 m/z En m/z, la largeur des pics est proportionnelle à (m/z)2. Les limites instrumentales en termes de résolution et de précision en masse dépendent de m/z. 2.6.1. Résolution • Résolutions typiques (7.0 T) à m/z 1 000 Tacq : 500 ms 45 000 ± 0.02 uma Tacq : 1 000 ms 90 000 ± 0.01 uma Tacq : 4 000 ms 360 000 ± 0.003 uma Il faudrait digitaliser pendant 10 s pour atteindre une résolution de 1 000 000. • Pour m/z 5 000 : Tacq : 1 000 ms 17 800 ± 0.3 uma FT-ICR particulièrement bien adaptée aux ions multichargés, qui se placeront à des bas m/z. 6.2.1. Précision en masse • Un grand atout du FT-ICR, lié à la résolution, sa capacité à mesurer très précisément des masses. A m/z 1 000, avec un aimant de 7.0 T, on peut attendre : Calibration interne : Calibration externe : précision ~ 2-3 ppm. précision ~ 5-10 ppm. • Attention cependant aux effets de charge d’espace : la présence d’ions abondants à des masses voisines peut déplacer la fréquence cyclotron des ions. 2.6.2. Sensibilité et gamme dynamique • Limite de détection d’un signal : ~ 200 charges / (m/z) / scan Le rapport entre cette valeur et la quantité d’espèce neutre initiale doit inclure l’efficacité d’ionisation (et de transport), le nombre de valeurs de m/z différents (fragmentations, multichargés, …) et le nombre de scans nécessaires à l’obtention d’un S/N correct. • Sensibilité « record » 10 atomoles de peptide injecté. • Gamme dynamique : Il faut concilier l’effet de charge d’espace (lié à des ions majoritaires abondants) qui va déplacer les m/z mesurés et la limite de détection du signal (pour les ions minoritaires). 2.6.3. Gamme de masse • Limite inférieure : Donnée par la fréquence de digitalisation. Pour 8 MHz et 7.0 T : m/z 29. • Limite supérieure : Limite de piégeage, liée à l’accroissement du mouvement magnétron (donc dépend de VT) : 7.0 T, VT 0.5 V: m/z 274 000 (mais précision : 5 000 ppm!) Cependant il faut pouvoir exciter les ions avant détection, donc en pratique on se situe à une limite 10 fois plus faible: 7.0 T, VT 0.5 V: m/z 27 400 Déroulement de l’exposé 1. Introduction: la place actuelle de la FTMS 2. Notions de base de FT-ICR 3. Quelques améliorations apportées au dispositif 1. Différents types de cellules 2. Sources d’ionisation externe 3. Méthodes d’activation des ions 4. Exemples d’applications 3.1. Différents types de cellules • Pour se rapprocher du cas idéal, plusieurs cellules ont été développées. Voir Figure 12 de A.G. Marshall, C.L. Hendrickson, G.S. Jackson, Mass Spectrometry Reviews 17, 1 (1998). 3.2. Sources d’ionisation externe • Apport très important : – Ajout des modes d’ionisation modernes (ESI ou MALDI) au détecteur FT-ICR. – FT-ICR particulièrement bien adapté à l’étude d’ions multichargés. • Difficultés : – Adaptation à un mode de détection pulsé. – Piéger efficacement des ions produits loin de la cellule. 3.2.1. Transport des ions : multipôles Voir Figure 1 de Michael A. Freitas, Christopher L. Hendrickson, Mark R. Emmett and Alan G. Marshall, International Journal of Mass Spectrometry, 185-187, 565 (1999). 3.2.1. Guides électrostatiques Voir documentation Bruker sur l’APEX III. 3.2.2. Piégeage des ions • Piégeage statique avec gaz de collision + 1.0 V + 1.0 V E kin E kin 3.2.2. Piégeage des ions • Piégeage SideKick™ + 1.0 V + 1.0 V + 1.0 V + 1.0 V E kin − 1.0 V 3.2.2. Piégeage des ions • Piégeage dynamique − 1.0 V + 1.0 V + 1.0 V − 1.0 V + 1.0 V + 1.0 V 3.3. Méthodes d’activation des ions • SORI-CAD (Sustained Off-Resonance Irradiation – Collision Activated Dissociation) Ion à exciter 12 10 x 10 3 8 6 4 2 0 140 160 180 200 220 240 260 280 3.3. BIRD et IRMPD • L’absorption successive de plusieurs photons infrarouge (thermiques pour le BIRD, d’un laser pour l’IRMPD) mène à la dissociation. E Dissociation 3.3. ECD • Electron Capture Dissociation • Capture exothermique d’un électron par une molécule multichargée : [M, nH]n+ e- [M, nH](n-1)+• H OH OH O N H CHR' CHR' CHR' R F1m+ + F2k+• R N H R NH c . z Spécifique de la liaison amide et de liaisons S-S. Pas ou peu de fragmentations de glycosylations ou de phosphorylations. Déroulement de l’exposé 1. Introduction: la place actuelle de la FTMS 2. Notions de base de FT-ICR 3. Quelques améliorations apportées au dispositif 4. Exemples d’applications 1. 2. 3. 4. Mesure de masses exactes Mélanges complexes Dissociation par capture d’électrons Réactions ion-molécule 4.1. Mesure de masses exactes Problème de la distribution isotopique Masse monoisotopique &+126 5pVROXWLR R=10 000 Masse moyenne R=1 000 3URLQVXOLQH ERYLQ ([HPSO • ∆0 0 4.1. Séparation d’espèces proches (Leu-Enk-NH2)H+:Mmono 555.29313 (Leu-Enk-OH)H+: Mmono 556.27713 Mmes 555.29268 Mmes 556.27694 Leu-Enk-OH Leu-Enk-NH2 0.019 Da d’écart. Résolution >> 30 000 /D = /D A T A /J P L C /e n k O H /1 /p d a ta /1 A d m in is tra to r F ri J a n 1 7 0 9 :0 9 :0 2 2 0 0 3 Mélange 50/50 4.1. Résolution et massifs isotopiques Myoglobine: Mmono théorique 19 940.965 Mav théo 19 954.499 15+ 25 1: 4 23 Mmesurée majoritaire 19 952.2 17+ 1 9 4 23 25 19 952.2 25 4 23 5 18+ 1 16+ 25 16 4 23 1 7 4 23 25 18 4 23 25 19+ 25 10 4 23 Hème % % % $% " ' #& # ! ! " * * () +* - *, + . - *, */ 14+ /D = /D A T A /J P L C /m y o _ 1 p m /2 /p d a ta /1 A d m in is tra to r F ri J a n 1 7 0 9 :1 5 :2 0 2 0 0 3 4.1. Sélection pour la MS/MS Sélection d’un pic isotopique de l’état de charge 17+ A d m in is tra to r F F H FG J F HFG I F HFG E B /D = /D A T A /J P L C /m y o _ M S M S /5 /p d a ta /1 DBC > A @>? ; ; = <; ; = <; < Sélection de l’état de charge 17+ F ri J a n 1 7 0 9 :1 2 :0 2 2 0 0 3 On atteint une résolution d’au moins 17000 sur la sélection. Cela pourra servir en MS/MS dans des mélanges complexes. 4.2. Mélanges complexes • Pouvoir de résolution élevé et mesure de masse précise permettent d’extraire beaucoup d’information d’un seul spectre de masse. Lorsque plusieurs espèces sont présentes, il est possible de mesurer simultanément toutes les masses sans besoin de séparation préalable. • Jusque 20 000 pics distincts dans un seul spectre. 4.2. Mélanges complexes • Des extraits de pétrole bruts en ESI Voir les figures et le contenu de Christine A. Hughey, Ryan P. Rodgers, Alan G. Marshall, Kuangnan Qian and Winston K. Robbins, Organic Geochemistry, 33, 743 (2002). vy x p l s nq vw u t d 4.2. « Peptide mass fingerprinting » Exemple avec le cyctochrome c p nq no q no p nq l l r p nq no l k m f bh no T VU SQR PNO f bh KLM be c j f f bh be c i d c g c b d b b be A d m in istra to r F riJa n 1 7 0 9 :06 :0 6 20 0 3 _ a` ] ] ^\ ] ] \] Z Z Y[ Z Z Z Y X W X be /D = /D A T A /JP L C /16 01 0 3 /cytC /2 /p d a ta /1 4.2. Peptide mass fingerptinting 76% de couverture de la protéine. Seuls les peptides de faible masse moléculaire manquent 4.2. Analyse de mélanges complexes • Analyse par ESI/MS d’un mélange d’une protéine (domaine Hck SH2) et de 324 ligands potentiels. M. Wigger et al. J. Am. Soc. Mass Spectrom. 13, 1162 (2002) 4.3. ECD sur des peptides ou protéines • Mécanisme « qualitatif » – Capture de l’électron au niveau d’un ammonium quaternaire: O O + eR HN CH C N H R R' HN CH C N H R' NH3 NH3 – Déplacement rapide de l’atome d’hydrogène, ralenti progressivement par collisions avec la chaîne peptidique. H OH OH O R N H CHR' CHR' CHR' R N H R NH c z. 4.3. Caractéristiques des fragmentations • Mécanisme « non ergodique » i.e. sans redistribution de l’énergie interne dans l’intermédiaire excité : – Pas de fragments de type b / y typiques de CID ou IRMPD. – Pas de rupture de liaisons fragiles, même non-covalentes : c A B . IRMPD ECD A + c. + z z Activated Ion ECD [ A, B, nH ] n+ [ A, B, nH ] (n-1)+ 4.3. Sites de fragmentation • Liaisons S-S : – Affinité pour H• ? – Etats de Rydberg dissociatifs pour S-S-• ? Nécessité de réduire les ponts disulfure avant analyse. • Favorisées en C-terminal des tryptophanes. • Pas de fragmentation de C-O éther ou C-N amines : – La présence d’un groupe accepteur de H• (tel que C=O) à proximité est nécessaire. – Les O- et N-glycosylations de chaînes latérales ne sont pas coupées par l’ECD. 4.3. Localisation de sites de glycosylation Une seule fragmentation (z202+) correspond à la perte d’un glycane. E. Mirgorodskaya, P. Roepstorff, R.A. Zubarev, Anal. Chem. 71, 4431 (1999) 4.3. Approche top-down sur protéine entière • Développée par le groupe de F.W. McLafferty. • Augmentation nette de la fragmentation d’où une information de séquence sur une protéine entière. Cytochrome c D.M. Horn et al. Anal. Chem. 72, 4778 (2000) 4.4. Réactions ion-molécule • La cellule FT-ICR, un « réacteur » pour la chimie des ions en phase gazeuse? se y l a n A Réactif Mélange Substrat de produits Purific ation Gaz Ion initial neutre Ions produits n/ o i t a t i Exc tion c e t é d Séle c tion Caractérisation Produit pur … Spectre de masse Ion isolé … 4.4. Exemple de réaction étudiée R NH3 R R et/ou R' R' R' O HC NH2 - e- O + H2O HC - CO NH3 [ NH3, H2O ].+ (NH3)2.+ NH2 O NH3 et OH O • Etude du mécanisme détaillé des réactions d’ions. • Propriétés thermochimiques d’espèces ionisées (affinités protoniques, basicités, énergies de complexation ou de solvatation…) • Réactions caractéristiques à buts analytiques (échanges H/D sur des peptides ou protéines).