Programme Ballet et fantaisie

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Programme Ballet et fantaisie
Ballet et fantaisie
Mai 2014
• Cholet - Théâtre Saint-Louis
DIMANCHE 11
• NANTES - La Cité
MERCREDI 14
JeuDI 15
• angerS - Centre de Congrès
sameDI 17
Dimanche 18
HORAIRES
En semaine : 20 h 30 • Le dimanche : 17h
ballet
et fantaisie
PROGRAMME
Pascal Rophé
Direction
Reinhold Friedrich
Trompette
Le festin de l’araignée de Roussel joue de la sensualité, mais
aussi du caractère mécanique de son thème. La vie des
insectes y est mise en scène avec une vivacité extrême. Le
bœuf sur le toit de Milhaud s’enivre du souvenir d’un voyage
au Brésil. Les airs sud-américains s’enrichissent des bruits
de la forêt tropicale et de la musique populaire brésilienne.
25 Louis d’or ! C’est la petite fortune que Haydn empocha
pour chacune de ses symphonies dites « parisiennes ».
Quant au Concerto pour trompette, la dernière partition
orchestrale du compositeur, elle assura la promotion d’un
instrument à clés, qui révolutionna la facture instrumentale.
Reinhold Friedrich, trompettiste qui maîtrise à la perfection
les œuvres des xviie et xviiie siècles, est le soliste de ces
concerts dirigés par Pascal Rophé.
Durée des œuvres : Haydn : Symphonie n° 84 (24’) et Concerto pour trompette (15’), Roussel
(17’), Milhaud (20’)
La Maison du Piano Fournisseur officiel de l’Orchestre National des Pays de la Loire
Joseph HAYDN
(1732-1809)
Symphonie n° 84
Parisienne
Concerto pour trompette
Reinhold Friedrich, trompette
Albert ROUSSEL
(1869-1937)
Le festin de l’araignée
Darius MILHAUD
(1892-1974)
Le bœuf sur le toit
Pascal Rophé, direction
MASTER CLASS ET RENCONTRE : Une master
class de trompette avec Reinhold Friedrich et les
élèves des conservatoires de la Région des Pays
de la Loire se déroulera le samedi 17 mai de
10h à 13h à Angers, salle Dervaux. Les élèves des
conservatoires concernés se rendront ensuite aux
concerts de ce programme.
Une action de sensibilisation a également été
menée sur ce programme avec 4 collèges de
Loire-Atlantique dans le cadre du Programme
Musique et Danse au collège porté par Musique
et Danse en Loire-Atlantique.
ballet
et fantaisie
L
es grands explorateurs n’ont pas été les seuls à découvrir de nouveaux mondes ! De retour du Brésil, Darius
Milhaud explore dans sa musique des rythmes et des timbres qui modifient radicalement son écriture. De son
côté, Albert Roussel tisse une toile de couleurs sonores, composant une fantaisie entomologique. Un univers
d’une richesse insoupçonnée se découvre parfois à quelques pas, au coin d’un jardin. Quant à Haydn, après des
décennies au service d’un prince, il vit ses plus belles et dernières années. Compositeur adulé, il répond à des
commandes venues de toute l’Europe.
Joseph HAYDN
Symphonie n° 84 en mi bémol majeur
Hob.I-84 “Parisienne”
I. Largo, allegro - II. Andante
III. Menuet : allegro, trio - IV. Vivace
Les six symphonies dites “parisiennes” comportent outre la Symphonie
en mi bémol majeur que nous entendons, les Symphonies n° 82
“L’Ours”, n° 83 “La Poule”, n° 85 “La Reine” ainsi que les n° 86
et 87. Ces partitions datent des années 1785-1786. Elles furent
composées au Château d’Esterhaza, la résidence d’été de la famille
Esterházy que Haydn servait.
Le nom du compositeur avait largement dépassé les frontières de
l’empire. À Paris, Claude-François-Marie Rigoley, comte d’Ogny,
organisait des concerts pour la Loge Olympique. Par la suite, les
œuvres étaient jouées au prestigieux Concerts Spirituels. Le comte
d’Ogny commanda six symphonies à Haydn, les payant chacune
20 louis d’or auxquels s’ajoutèrent cinq autres louis par œuvre
pour les droits d’édition (cela correspondrait aujourd’hui à une
somme d’environ 50 000 euros). Le chevalier Joseph-Boulogne
de Saint-Georges dont les talents de compositeur sont depuis peu
reconnus, servit d’intermédiaire.
Haydn reçut donc une véritable fortune sans commune mesure avec
les appointements qu’il percevait au service du prince.
Il était d’autant plus satisfait qu’il pouvait enfin composer pour des
effectifs autrement plus conséquents que ceux réunis à Esterhaza.
L’Orchestre de la Loge Olympique ne comportait pas moins de
quarante violons et dix contrebasses !
Tout ce que vous avez
toujours voulu savoir sur
PASCAL ROPHÉ, Direction
Votre mot préféré ?
Famille
Le principal trait de votre caractère ?
Répondre à cette question serait vaniteux
Ce que vous appréciez le plus chez
vos amis ?
Que ce soient mes amis
Votre principal défaut ?
Musicien
Votre drogue favorite ?
La musique
Votre occupation préférée ?
Diriger des chefs-d’œuvre musicaux
Le pays où vous désireriez vivre ?
Là où je vis
La couleur que vous préférez ?
Le bleu sous toutes ses formes
Votre film préféré ?
2001, l’Odyssée de l’espace de Kubrick
En quel animal souhaiteriez-vous être
réincarné ? Je ne souhaite pas être réincarné
Votre poète préféré ?
Mallarmé
Votre héros ou héroïne favori (te)
dans la fiction ?
Don Quichotte
Votre héros ou héroïne dans
l’histoire ?
Berlioz
Votre héros ou héroïne
dans la vie réelle ?
Pierre Boulez
Votre compositeur préféré ?
Celui que je suis en train de diriger
Votre peintre favori ?
Bruegel le jeune
Votre écrivain favori ?
Il m’est impossible de répondre à cette
question… il y en a trop.
Ce que vous détestez par-dessus tout ?
L’obscurantisme
Votre devise ?
Ne pas avoir de devise
Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après
votre mort, l’entendre vous dire ?
Enfin !
La Symphonie en mi bémol majeur s’ouvre
par un majestueux Largo suivi d’un Allegro
dansant qui offre une série de travestissements
du thème. Malgré son dynamisme bon enfant,
ce mouvement est d’une écriture particulièrement élaborée. Comme souvent chez Haydn,
l’Andante réserve une surprise. Construit sous
la forme de variations, il réserve un découpage
des différents groupes instrumentaux. Son
caractère énigmatique est enrichi d’une
éclatante partie aux bois.
Le Menuet est composé dans le plus pur style
viennois. Les élégants menuets qui s’insèrent
dans les symphonies en quatre mouvements
n’ont plus grand-chose en commun avec les
danses baroques. Ils annoncent déjà les
scherzos à l’énergie rythmique si irrégulière
que Beethoven explorera dans ses propres
symphonies.
Ce Menuet se compose d’un Allegretto au
caractère faussement rustique, puis d’un Trio.
À la reprise, Haydn s’amuse de l’éclairage si
original des instruments à vent. Le Finale (vivace)
est tout aussi novateur. L’enchevêtrement des
idées musicales est soutenu par une pulsation
rythmique de tous les instants. Impossible pour
l’auditeur de deviner le développement des
idées comme, par exemple, l’apparition de
cet étonnant solo de basson.
ballet
et fantaisie
Reinhold Friedrich,
trompettiste
qui maîtrise
à la perfection
les œuvres des xviie
et xviiie siècles,
est le soliste de
ces concerts dirigés
par Pascal Rophé.
Joseph HAYDN
Concerto pour trompette en mi
bémol majeur Hob.VIIe.1
I. Allegro - II. Andante III. Allegro
Haydn ne se passionna guère pour l’univers
du concerto. Qui plus est, un certain nombre
de ses partitions ont disparu. Il nous en reste
quelques-unes destinées au clavecin, au violon,
d’autres pour le violoncelle. Celles-ci ont connu
une belle fortune.
Ajoutons une Symphonie Concertante et c’est à
peu de chose près tout ce que l’on joue encore
du répertoire concertant de Haydn avec, bien
entendu, le Concerto pour trompette, pièce
brillante et incontournable de tout soliste.
Daté de 1796, l’unique Concerto pour trompette
de Haydn fut composé à l’intention d’Anton
Weidinger (1767-1852) soliste à la cour de
Vienne. Haydn lui remit la partition probablement le jour de son mariage, le 6 février
1797. Le compositeur fut en effet le témoin
du marié lors de la cérémonie.
Weidinger était non seulement un grand
musicien, mais aussi un brillant inventeur.
Il avait conçu un instrument muni de clés
et permettant de jouer tous les degrés de
la gamme chromatique sur deux octaves. La
partition, ultime pièce du catalogue orchestral
du compositeur (elle ne fut éditée qu’en
1929 !) bénéficia de l’évolution de la facture
instrumentale, mais aussi de l’amplification de
l’instrumentarium notamment des dernières
symphonies de Haydn. L’orchestre paraît en
effet imposant pour une œuvre classique.
Dès l’Allegro, Haydn exploite toutes les
ressources de l’instrument avec notamment
une cadence périlleuse. L’écriture est tout
aussi remarquable avec un contrepoint serré.
L’Andante appartient presque à une “autre”
époque. La manière de phraser est déjà
préromantique.
L’Allegro final associe les formes du rondo et
de la sonate. Une fois encore, la musique tire
le maximum de profit de l’agilité du soliste et
des couleurs de l’instrument.
Anton Weidinger créa le Concerto à Vienne,
le 28 mars 1800.
Albert ROUSSEL
Le Festin de l’araignée
C’est auprès de Vincent d’Indy, à la Schola
Cantorum, à Paris qu’Albert Roussel trouve les
moyens de traduire en musique son imagination
fantastique. Toutefois, il se lance assez tardivement dans l’écriture orchestrale. Panthéiste
de la Nature, refusant toute musique figurative
ou à programme, il invente des couleurs qui
lui sont propres, utilise avec maestria des
harmonies audacieuses, souvent à la frontière
de l’atonalité. Son œuvre symphonique est
dominée par quatre symphonies ainsi que
des ballets et, dans une moindre mesure, une
œuvre concertante rare et de qualité.
Le mécène Jacques Rouché (1862-1957) lui
commanda le ballet Le Festin de l’Araignée. Le
spectacle était destiné au Théâtre des Arts, à
Paris (aujourd’hui le Théâtre Hébertot) que
Rouché, industriel fortuné, loua plusieurs
Darius Milhaud
Le Bœuf sur le toit op.58
L’ensemble de la production musicale de
Milhaud fut marqué par le voyage que le
musicien effectua au Brésil, de février 1917 à
décembre 1918. Il se rendit à Rio de Janeiro
en tant que secrétaire de Paul Claudel, luimême consul de France. Au cours de ce
long séjour, Milhaud découvrit la musique
populaire brésilienne, les bruits des villes et
de la forêt tropicale.
Sa fascination pour cette culture qui lui était
inconnue allait dans un premier temps se
traduire par la composition de pièces telles
que les Saudades do Brazil.
De retour à Paris, il composa en décembre
1919 ce qu’il nomma un “ballet-cinéma-fantaisie
saisons de suite. Il y attira de nombreux artistes,
et sa passion pour la musique lui valut d’être
nommé en 1913 à la tête de l’Opéra de Paris.
Il en fut l’un des plus remarquables directeurs
durant plus de trente ans.
L’argument du Festin de l’Araignée est né de
la plume du comte Gilbert de Voisins d’après
les Souvenirs entomologiques de JacquesHenri Fabre. Cette histoire poétique, véritable
féerie animalière nous ouvre les portes d’un
espace miniature. C’est la journée d’un coin de
jardin avec les combats d’insectes, la cruauté,
l’héroïsme d’un monde qui ressemblerait
étrangement au nôtre. Minuscules atrocités
et méditation sur la destinée humaine…
L’araignée s’apprête à festoyer, mais elle est
tuée par une mante religieuse. Les funérailles
d’un éphémère referment l’œuvre à la tombée
du jour. « En dehors de l’araignée qui est à
la fois un rôle de mime et un rôle de danseur
ou de danseuse, il y a deux sujets principaux,
sur des airs sud-américains”. Milhaud pensait
que la pièce pouvait accompagner un film de
Charlie Chaplin. À l’origine, il s’agissait d’un
morceau pour violon et piano. Jean Cocteau
suggéra à Milhaud d’utiliser le matériau pour
l’orchestration d’un ballet.
Le “ballet-cinéma-fantaisie” devint ainsi Le Bœuf
sur le toit. Il emprunte son titre surréaliste à
une chanson brésilienne O boi no telhado.
C’est avant tout l’exubérance citadine qui est
évoquée dans cette pièce dont les couleurs,
mélodies et rythmes liés entre eux par un
seul thème - il réapparaît à une quinzaine
de reprises - composent un kaléidoscope de
danses locales. Dans ce feu d’artifice polytonal
qui n’épargne aucune danse (rumba, tango,
conga…) s’ajoutent les touches du fado portugais.
l’éphémère et le papillon, dont les danses sont
assez développées… » précisa Roussel lors de
l’élaboration du livret.
La finesse des timbres témoigne de l’influence
des écritures de Debussy et de Ravel, mais aussi
de d’Indy. Finesse nullement impressionniste
car le rythme pointilliste si particulier de Roussel
s’impose avec des couleurs d’un raffinement
enchanteur.
Le ballet pantomime fut créé le 3 avril 1913
au Théâtre des Arts sous la direction de
Gabriel Grovlez et dans une chorégraphie
de Léo Staats. Les fragments symphoniques
qui furent programmés en concert connurent
un succès immédiat. « J’ai écrit très rapidement
ce petit ballet, je ne prévoyais certes pas la fortune
qu’il devait avoir plus tard au concert et je ne
considérais cela que comme un divertissement
sans grande portée » reconnut Albert Roussel.
Tout le monde peut se tromper…
Le spectacle parisien fut créé à la Comédie
des Champs-Élysées, le 21 février 1920. Jean
Cocteau imagina une farce avec le concours de
clowns, les frères Fratellini. Une farce et une
provocation dans l’esprit de Parade de Satie.
L’action se déroule dans un bar américain
dans lequel des personnages aussi délirants
qu’improbables se croisent (un boxeur, un nain,
un bookmaker, un policier, etc.). Le tout sur des
tempi décalés par rapport à la musique. Bien
évidemment, aucun des rôles du ballet n’était
tenu par des danseurs !Au cours de la même
soirée, on donna le fox-trot Adieu New York
d’Auric, Trois Petites pièces montées d’Erik Satie
et Cocardes de Poulenc. Vladimir Golschmann
assura la direction, Guy-Pierre Fauconnet, les
costumes et Raoul Dufy, les décors.
Stéphane Friédérich
ballet
et fantaisie
NOS CONSEILS D’ÉCOUTE
Le soliste
Reinhold Friedrich Trompette
Né en Allemagne à Weingarten, Reinhold Friedrich a reçu le Prix du
Conservatoire de Karlsruhe, institution où il enseigne aujourd’hui encore.
Après son Prix au Concours International de l’ARD à Munich en 1986,
il est invité partout dans le monde en tant que chambriste et soliste.
Depuis 2003, Reinhold Friedrich est le trompette solo de l’Orchestre
du Festival de Lucerne sous la direction de Claudio Abbado récemment
décédé le 20 janvier 2014. En tant que soliste, il s’est produit notamment avec l’Orchestre de Chambre de Vienne et de Zurich, l’Orchestre
Symphonique de Bamberg, l’Orchestre Philharmonique de Radio France,
le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin et le NDR Sinfonieorchester
à Hambourg. Parmi les chefs avec lesquels il collabore, citons : Claudio
Abbado (†), Semyon Bychkov, Dennis Russell Davies, Dmitri Kitajenko,
Martin Haselbröck, Christopher Hogwood, Eliahu Inbal, Krystjan und Neeme Jaervi, Ingo Metzmacher, Jonathan
Nott, Kazushi Ono, Christopher Prick, Leif Segerstam et Hans Zender.
Reinhold Friedrich tient beaucoup à la création de musique de son temps et a déjà créé des œuvres des compositeurs contemporains comme Benedict Mason, Johannes Caspar Walther, Rebecca Saunders, Herbert Willi,
Hilda Paredes, ou bien Hans Werner Henze, Sir Peter Maxwell Davies et Wolfgang Rihm. Des concertos lui ont
été dédiés comme « Nobody knows the trouble I see » de Bernd Alois Zimmermann, ainsi que « Irene » d’Herbert
Willi. Reinhold Friedrich possède une discographie très riche et a récemment sorti l’enregistrement : « Russian
Trumpet Concertos » (MDG) qui a reçu le Prix ECHO Classique.
Symphonie n° 84
haydn
Tafelmusik,
direction Bruno Weil
(Sony)
haydn
Amsterdam Baroque Orchestra,
direction Ton Koopman
(Warner)
haydn
Orchestre Philharmonique de New York,
direction Leonard Bernstein
(Sony)
Concerto pour trompette
haydn - Alison Balsom (trompette),
Deutsche Kammerphilharmonie
(Emi Classics)
haydn - Maurice André (trompette),
Orchestre Philharmonique de Londres
direction Jesus Lopez-Cobos
(Emi Classics)
haydn - Mark Bennett (trompette),
Le directeur musical désigné de l’ONPL
Pascal Rophé
En France et à l’étranger, Pascal Rophé travaille avec de nombreux orchestres
de premier plan. À partir de 1992, après des études au Conservatoire
National Supérieur de Musique de Paris et après avoir gagné le 2e prix
au Concours international de Besançon 1988, il collabore avec Pierre
Boulez et l’Ensemble Intercontemporain. En 2006, il est nommé directeur
musical de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège. Il occupera ce
poste jusqu’en 2009. Engagé dans le répertoire lyrique, il se consacre,
en moyenne, à deux productions par saison. En mars / avril 2011, il crée
Akhmatova, le dernier opéra de Bruno Mantovani à l’Opéra national de
Paris. En février et mars 2013, il dirige l’Orchestre Philharmonique de
Luxembourg dans La voix humaine de Poulenc et Le Secret de Suzanne
de Wolf-Ferrari, à Paris et au Luxembourg. Pascal Rophé a été nommé
en février 2013 directeur musical de l’Orchestre National des Pays de la Loire, fonction qu’il occupera à compter
de la saison 2014-2015. D’ici là, il sera directeur musical désigné. Pour son abondante discographie, Pascal Rophé
a reçu de nombreux prix et a été unanimement salué par la presse musicale.
Pascal Rophé a dirigé l’Orchestre des Pays de la Loire en 1990 (Prokofiev et concert spectacle Buffo – Howard
Buten) et en 1991 (Grieg, Saint-Saëns, Debussy, Mozart). Tout récemment (en 2011), il a dirigé l’ONPL dans des
concerts consacrés à Beethoven, Schumann, Mendelssohn et dans une tournée de six concerts au Japon (Kanazawa
et Tokyo) en mai 2013. En septembre 2013, lors d'une grande tournée en Chine, Pascal Rophé a dirigé l'ONPL
dans un programme de musique française.
The English Concert
direction Trevor Pinnock
(Archiv Produktion)
Le Festin de l’Araignée
Roussel
Orchestre National royal d’Ecosse,
direction Stéphane Denève
(Naxos 2010)
Roussel
Orchestre de la Société des Concerts
du Conservatoire, direction André Cluytens
(Emi Classics)
Le Bœuf sur le toit
Milhaud
Orchestre national de France
direction Leonard Bernstein
(Emi Classics)
Milhaud
Orchestre de l’Opéra de Lyon,
direction Kent Nagano
(Warner)