Philosophie – cours O

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Philosophie – cours O
Lycée franco-mexicain – Cours Olivier Verdun
LA MÉTHODE DE LA DISSERTATION PHILOSOPHIQUE
DÉFINITION DE LA DISSERTATION
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La dissertation philosophique se définit comme «l’étude méthodique et progressive des
diverses dimensions d’une question donnée» (Bulletin officiel). Elle est la réponse donnée
méthodiquement à une question (le libellé du sujet) dont on souligne la dimension
problématique. La dissertation est donc à la fois une réflexion personnelle sur un sujet, et non
un défilé de doctrines ou une récitation du cours, la mise en forme d’une problématique, un
raisonnement argumenté s’efforçant de rendre ses propositions universellement acceptables.
OBLECTIFS DE L’EPREUVE DE PHILOSOPHIE AU BACCALAUREAT
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Les objectifs de l'épreuve de philosophie du baccalauréat des séries générales sont conformes
aux finalités de l'enseignement de la philosophie formulées par les programmes des trois séries L,
ES et S. Il s'agit d'évaluer l'aptitude du candidat à :
- mobiliser une culture philosophique qui n'est jamais séparable de la réflexion ;
- construire une réflexion pour répondre à une question et, dans ce cadre, poser un problème lié
à une ou à plusieurs notions de chacun des programmes précités ;
- conduire un raisonnement de manière rigoureuse, en définissant et en analysant les concepts
mobilisés, en appréciant la valeur d'un argument et en discutant une thèse de manière
pertinente;
- procéder avec méthode, introduire un problème, organiser sa réflexion en étapes en analysant
les exemples, les termes ou les formulations qu'elle mobilise, enchaîner logiquement ses idées
en établissant une transition entre elles et proposer une conclusion.
La clarté et la correction de l'expression sont, en tout état de cause, requises.
TRAVAIL DE PRÉPARATION
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Ce travail est indispensable et constitue l'ossature du devoir. Le travail de préparation est à
soigner tout particulièrement. On peut suivre, tout au long de l'année, les étapes suivantes :
1) LECTURE DU SUJET
La première étape face à la question posée, préalable à toutes les autres, est l’analyse de la
signification des termes du sujet (tous les termes). Une dissertation est l’analyse précise,
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rigoureuse, du libellé du sujet. Il convient de déterminer les différentes significations valant
pour chacun des termes du sujet, y compris les « petits mots » du sujet, les verbes, etc. L’idée est
de montrer qu’on peut entendre la question en divers sens.
a. Recherche des mots clés et des concepts essentiels.
b. Analyse des termes (sens, étymologie) et des expressions dans le contexte du sujet. Si le mot
a plusieurs acceptions, repérer et se limiter à l’acception pertinente pour le sujet. Exemple : « La
conscience est-elle source d’illusions ? » Il s’agit de la conscience psychologique. Toute
définition ou allusion à la conscience morale est donc à proscrire.
c. Inventaire conceptuel. Mettre à plat tous les termes du sujet et définir leur signification. Pour
ce faire, on peut s'aider d'un tableau dans lequel on cherche, pour les notions principales du sujet,
les termes voisins, opposés, en relation de dépendance.
Termes voisins
Termes opposés
Termes en relation de
dépendance
d. Résultats de la lecture : sens global du sujet. Dégager le sens majeur de l'énoncé, de telle
sorte que le sujet offert à la réflexion soit bien compris, sans contresens ni déviation importants.
Exemple : «Quelle différence y a-t-il entre désirer et vouloir?» Sens des termes : «Différence» :
ensemble de caractères distinguant une chose d ‘une autre. «Désirer» : tendre vers un objet que
l’on imagine source de satisfaction. «Vouloir»: tendre vers une fin en déployant une énergie
réfléchie. → La signification du sujet est alors la suivante : «Quel ensemble de caractères
permet de distinguer l’acte de transcendance vers un objet que l’on aimerait posséder parce qu’il
semble source de satisfaction et l’activité réfléchie d’une conscience vers un but déterminé ?»
2) LA PROBLÉMATIQUE
La problématique est un jeu de questions organisées aboutissant à la formulation d'un
problème philosophique. Il s'agit de mettre en valeur le caractère paradoxal (ce qui va à
l’encontre de l’opinion commune) du sujet, ce qui le rend intéressant, surprenant, voire choquant.
La problématique, qu’il ne faut pas confondre avec la question posée (le libellé du sujet), est la
manière dont la question va être traitée et approfondie, la recherche d'une «solution» à ce
problème, l'objectif que l'on se fixe, ce que l'on se propose de démontrer. On peut suivre, là aussi,
les étapes suivantes :
a. Implications, sous-entendus, présupposés du sujet. Se poser toujours la question à propos
du sujet : pourquoi me pose-t-on cette question ? quel est le préjugé visé par le sujet ?
Exemple : « Autrui peut-il m’aider ? » La réponse immédiate est oui. Pourquoi alors me poset-on cette question ? Quelque chose ne doit pas aller de soi. Cf. Sartre : autrui peut toujours
me conseiller, mais c’est toujours moi qui, au bout du compte, ai la responsabilité de ma
liberté; je ne peux jamais me décharger de cette liberté sur quiconque.
b. Questionnement du sujet. Comment critiquer ce préjugé ? Mettre en place, à propos de
l'énoncé, des questions ordonnées, s'enchaînant logiquement. Ce sont précisément ces questions
qui seront examinées dans le corps du devoir et auxquelles on devra fournir des réponses.
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Exemple : «Une société peut-elle se passer de religion?». Questions centrales que fait naître le
sujet : la religion, une structure nécessaire à l’équilibre des sociétés et des groupes ? La religion
ne tend-elle pas à compenser les impuissances et les manques des groupes humains et des sujets
composant ces derniers ? Les hommes peuvent-ils vivre sans l’infini et l’absolu ?
c. Choix du problème fondamental. Le questionnement doit permettre d'aboutir à la définition
du problème philosophique. Le problème philosophique désigne le mystère, l'aporie centrale du
sujet, le noyau irréductible, l'obstacle qui se présente à la réflexion et dont la solution est
incertaine. Il s’agit de mettre au jour l’étonnement devant une question, les difficultés que cette
question soulève. Un problème ouvre sur des réponses opposées et fondées, d’où l’exigence de
construction d’un débat argumenté. Exemple : la question « Dieu existe-t-il ? » implique un
dialogue authentique entre partisans de thèses opposées, et non une simple réponse par « oui »
ou « non ».
d. Détermination de l’enjeu. L’enjeu est le gain de pensée apporté par la formulation d’un
problème, son intérêt pratique ou théorique; de la solution que nous choisissons au problème
philosophique défini précédemment dépendent des choix de vie fondamentaux. Exemple : «La
mort abolit-elle le sens de notre existence ?» Enjeu : la question posée, et la réponse qu’on
choisit de lui apporter, concernent l’homme concret et dessinent les chemins d’un art de vivre.
Comment, en quelque sorte, vivre, accepter, assumer la finitude humaine ? Comment se nourrir
de cette dernière pour exalter la vie, vivre heureux ?
e. Choix de l’idée directrice devant guider la dissertation. Définir ici clairement sa propre
thèse, ce que l'on entend démontrer, le fil directeur que l'on va suivre. Une dissertation est une
argumentation à partir d'une hypothèse que l'on va elle-même confronter à d'autres
hypothèses. Il n’y a donc pas de dissertation sans objectif. Il faut vouloir répondre au sujet,
produire une thèse personnelle, c’est-à-dire accepter de prendre des risques.
LA RÉDACTION DE LA DISSERTATION
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1) L'INTRODUCTION
Objectif : l'introduction doit amener le sujet, montrer que la question posée est un problème,
faire apparaître ses enjeux par une analyse précise de l'énoncé, proposer une problématique.
L’introduction comporte plusieurs temps :
a. Énoncer l’opinion commune (la «doxa») concernant le sujet (ce que tout le monde tend à
penser spontanément, ce qui semble dès l'abord évident) : « On a coutume de dire que...».
b. Opposer à cette opinion une autre opinion, un fait, un contre-exemple dont l’opinion ne peut
rendre compte; montrer ainsi le caractère paradoxal du sujet : « La question...peut donc
paraître paradoxale puisqu'elle laisse entendre que...».
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b. Justifier le sujet après avoir recopié la question dans les termes mêmes du sujet (la
modifier reviendrait à prendre le risque de changer les données du sujet); expliquer pourquoi
il est légitime de poser cette question : «Toutefois, cette question est justifiée puisque...».
d. Problématique : annoncer quel va être le cheminement pour résoudre le problème posé,
expliquer comment le sujet va être traité en développant éventuellement sous la forme de
questions sa problématique, sans pour autant dévoiler complètement son plan (il est inutile de
tout dire, il s’agit surtout de montrer que l’on sait où l’on va et dans quel ordre ; il faut
préserver le « suspense » !).
2) LE DÉVELOPPEMENT
Objectif : le développement vise à ordonner les idées, à examiner la valeur respective
d'argumentations contradictoires, à construire, à partir de points de vue différents, des définitions
de plus en plus riches de la notion envisagée pour arriver à une définition ultime. Un plan est
donc une démonstration : on examine plusieurs hypothèses successivement dont on évalue le
sens, la portée, la pertinence jusqu'à parvenir à celle qui résiste le mieux à la critique. La
construction d’ensemble et la cohérence de chacun des paragraphes qui composent une partie
donnée sont donc primordiales.
2.1) Plans à éviter absolument
. I) Thèse (oui) ; II) Antithèse (non) ; III) Synthèse (au sens affaibli de : « P’t’êt’ ben qu’oui,
p’t’êt’ ben qu’non, je noie le poisson »…).
. I) réponse personnelle ; II) exemples.
. I) définition des notions ; II) mise en relation des notions.
. I) définition de la notion a) ; II) définition de la notion b) ; III) mise en relation des deux notions
(ex 1 : « La liberté, est-ce l’absence de contrainte ? » I) la liberté ; II) la contrainte ; III) réponse
personnelle) ; ex 2 : « Toute vérité doit-elle être prouvée ? » I) Qu’est-ce que la vérité ? II)
Qu’est-ce qu’une preuve ? III) Y a-t-il des vérités sans preuves ?).
. Le plan thématique (ex : Toute vérité est-elle bonne à dire ? I) dans le domaine scientifique ; II)
dans le domaine moral et politique).
Dans tous les cas de figure, le développement ne saurait être une juxtaposition de points de
vue sur une même question, une multiplication d’exemples, de lieux communs, un défilé de
doctrines et de citations, ni même une récitation de cours. Ne pas essayer non plus de ramener le
sujet à des questions d’actualité ou d’histoire.
2.2) Les grandes étapes du développement
La progression impose d’aller du plus évident au moins évident, c’est-à-dire au plus
paradoxal. Dans cette optique, il paraît logique de débuter par la thèse adverse, puis de la saper
progressivement au moyen d’arguments solides pour ouvrir la voie de la thèse personnelle. La
structure générale d'une dissertation (le mouvement par lequel on passe d'une partie à l'autre)
est la suivante, chaque partie consistant à examiner successivement une hypothèse (supposition
de réponse possible à la question posée) :
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Il est conseillé, au début de chaque partie du développement, d’indiquer très clairement et
sommairement, dans court paragraphe, l’objectif poursuivi dans cette partie, le fil conducteur
que l’on va suivre, l’hypothèse que l’on va proposer et examiner.
a. 1ère partie (I) : hypothèse de réponse exposant le présupposé du sujet, le point de vue «naïf»,
l’évidence première, la voix du bon sens en quelque sorte (doxa).
b. 2e partie (II) : examen des limites de la 1ère hypothèse et proposition d'une 2e hypothèse; à
la fin de la 2e partie la tension du sujet est censée être à son comble, puisqu'on est face à deux
argumentations contradictoires qui ont pourtant chacune leur légitimité.
c. 3e partie (III) : tentative de résolution de la contradiction entre la 1ère et la 2e hypothèses, par
proposition d'une 3e hypothèse; la 3e partie propose une solution au problème posé dans
l'introduction. La dernière partie du développement examine donc l’hypothèse la plus féconde,
pertinente, solide, légitime, vraie (principe d’universalisation).
2.3) Conseils généraux
a. Il faut éviter absolument la juxtaposition d’arguments, le copier-coller. Le développement
comporte plusieurs parties (2 au minimum, quatre au maximum), parties qui doivent être
équilibrées et se succéder conformément au plan que l’on a établi. Chaque partie est formée de
plusieurs paragraphes structurés, chaque paragraphe correspond à une idée fondamentale (une
sous-partie). Dans le passage d’un paragraphe au paragraphe suivant doit apparaître une
progression logique.
b. Il faut argumenter, c’est-à-dire provoquer ou accroître l’adhésion du lecteur aux thèses qu’on
présente à son assentiment. Argumenter, c’est fonder en raison. Toute argumentation doit se
référer à une preuve, c’est-à-dire à un processus intellectuel établissant la vérité de la
proposition. Attention aux mauvais arguments (flous, sans précision, contradictoires…), aux
arguments d’autorité (cf. fiche de méthode « Les arguments valables d’un point de vue
philosophique »). Toute argumentation se doit d’être cohérente, claire, appuyée de préférence sur
un exemple.
c. Il faut expliquer les concepts, les termes ambigus que l’on utilise. Utiliser le travail effectué
dans le travail de préparation concernant l’analyse des termes du sujet.
d. Nécessité de faire des transitions entre les parties principales du développement. Les
transitions doivent être particulièrement soignées et comprennent les étapes suivantes : 1. bilan
de l’argumentation 2. Traitement provisoire du problème défini dans l’introduction et
reformulation de la question posée 3. Annonce de la partie suivante sous la forme d’une question
mettant en évidence la nécessité d’approfondir la réflexion.
e. Bien faire apparaître la structure du devoir, la progression de la pensée: laisser une ou
deux lignes blanches entre chaque partie essentielle. Distinguer nettement (sauter 3 ou 4 lignes)
l’introduction, le développement, la conclusion. Utiliser les connecteurs logiques pour chaque
paragraphe ou au début de chaque grande partie.
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f. Attention à la correction de la langue (orthographe, conjugaison, syntaxe, ponctuation,
vocabulaire) et à la précision des mots utilisés. Proscrire le style télégraphique (abréviations,
flèches, symboles, etc.). Nécessité de travailler avec un dictionnaire, voire un manuel de
conjugaison et de grammaire (Bescherelle, par exemple).
2.4) Rédiger un paragraphe
Chaque partie du développement est constituée de paragraphes. Comment rédiger un
paragraphe ? Que doit-il contenir ?
La formulation de l’idée directrice du paragraphe : chaque paragraphe comprend une seule
idée directrice, c’est-à-dire un argument (idée secondaire : A, B, C…) qui doit démontrer
l’hypothèse proposée dans chacune des grandes parties du développement (I, II, III…). Cette idée
directrice est formulée au début du paragraphe. Le lien avec le paragraphe précédent peut être
souligné par une articulation logique.
L’argumentation à l’appui de l’idée directrice : l’idée directrice doit être justifiée par une
argumentation. Il s’agit d’apporter des raisons, des preuves en quelque sorte, qui permettent de
convaincre le lecteur de la pertinence de l’argument proposé.
L’exemple et la citation : les exemples, références, citations illustrent un raisonnement et
contribuent à accroître sa force persuasive. L’exemple doit être exemplaire, c’est-à-dire vérifier
la règle générale, et choisi à bon escient (éviter les exemples personnels, préférer ceux de la
littérature, de la science, de l'histoire, de l'art, etc.); la référence (littéraire, scientifique,
historique, etc.) doit être précise, formulée de façon concise, et sa signification doit être
expliquée au regard du raisonnement; la citation, qui fournit un appui à l’argumentation, doit
être courte et explicitée (référence à l’auteur et à l’ouvrage dont la citation est extraite).
3) LA CONCLUSION
Objectif : résumer brièvement la démarche suivie et les résultats auxquels l’analyse aboutit.
La conclusion est la réponse qui nous semble résister le mieux aux objections examinées dans
le développement. Dresser un bilan de ce que l’on a écrit et de la manière dont on l’a présenté.
Répondre à la question posée (le libellé du sujet) de façon précise, circonstanciée, nuancée, ou
indiquer les raisons pour lesquelles une réponse décisive ne peut être donnée (éviter à tout prix
les réponses « normandes »). On doit éviter d’ouvrir la conclusion sur d’autres questions,
d’autres problèmes : il s’agit d’apporter un terme, au moins provisoirement, à la question posée.
CONSEILS POUR L’ELABORATION ET LA REDACTION DE LA DISSERTATION A
LA MAISON (temps imparti : 2 à 3 semaines)
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1ère semaine
- Travail de préparation : I (lecture du sujet), II (la problématique : questionnement, choix du
problème fondamental, détermination de l’enjeu, choix de l’idée directrice).
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2ème semaine
- Approfondissement de cette problématique par une recherche bibliographique. Faire la liste des
ouvrages, articles, etc., utilisés.
- Travail de préparation : II, suite (plan détaillé), III (la conclusion, l'introduction).
3ème semaine
- Rédaction du devoir au brouillon.
- Vérifier, avec la fiche d’autocorrection ci-dessous, si les exigences fondamentales concernant
la dissertation ont été respectées.
- Dans le cas contraire, repérer les oublis ou les « anomalies », et refaire le devoir au brouillon.
L’utilisation du traitement de texte est ici utile car vous pouvez modifier certaines parties du
devoir sans être obligé de tout réécrire.
- Rédaction du devoir au propre.
- Relecture de l’ensemble du devoir.
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GRILLE D'AUTO-ÉVALUATION POUR LA DISSERTATION
Cette fiche a pour vocation de vous aider à faire le point à deux moments précis : 1) après la
construction du plan; 2) après avoir rédigé le devoir au brouillon. Il s’agit donc d’un document
d’accompagnement.
- Le devoir est-il globalement fait dans les formes, c’est-àdire : y a-t-il une introduction, un développement conséquent
en deux ou trois parties (quatre maximum), une conclusion ?
- L’expression des idées est-elle toujours claire, sans fautes
d’orthographe ou de syntaxe ?
-Un problème est-il dégagé ?
Introduction
- Le plan est-il correctement annoncé ou suggéré (avec l’idée
directrice de chaque partie) ?
Plan du devoir - Y a-t-il une réponse claire à la question posée dans chaque
partie ?
- Y a-t-il une progression claire et logique d’une partie à une
autre ?
- Y a-t-il une organisation logique des idées ?
Dans chaque
- Le lien avec la question posée est-il toujours clair ?
partie
- A la fin, y a-t-il un bilan et une transition vers la partie
suivante ?
- La conclusion retrace-t-elle le cheminement parcouru dans le
Conclusion
devoir ?
- Y a-t-il une formulation de l’intérêt de la solution proposée ?
Problématiser -La question posée est-elle envisagée dans ses enjeux
importants ? Les problèmes essentiels sont-ils dégagés ?
- Y a-t-il un véritable dépassement des lieux communs, des
idées simplistes ?
- Les idées sont-elles justifiées par des arguments convaincants
Argumenter
et à partir d’une analyse minutieuse des idées ?
- Les objections sont-elles envisagées et y a-t-il une tentative
de réponse à ces objections ?
Conceptualiser - Le sujet a-t-il fait l’objet d’un travail d’analyse précis et
attentif ?
- Y a-t-il des définitions et des distinctions conceptuelles
précises ?
Connaissances -Y a-t-il un usage pertinent de références philosophiques et
d’autres connaissances ?
et exemples
- Y a-t-il des exemples pour ancrer le devoir dans le réel, dans
le concret ?
Qualités
générales
Les qualités
formelles
(la méthode
est-elle
respectée ?)
Les qualités
de contenu
(le contenu
est-il
pertinent ?)