Jornal mar10 v1.pub

Transcription

Jornal mar10 v1.pub
Edito, par Laurent Goater
Editorial, por Laurent Goater
Une association de Parents,
ça sert à quoi?
Para que serve
uma Associação de Pais ?
Le GPE existe depuis plus de 40 ans et se renouvelle
sans cesse. Tout comme ce Journal, exemple extraordinaire de vitalité ! Nous communiquons, par ce journal, par
le site, par notre présence permanente au Lycée avec
une équipe formidable et motivée, et pourtant la question
reste tout entièrement posée: une association de Parents,
ça sert à quoi ?
O GPE existe há mais de 40 anos e está sempre em renovação. Tal como este Jornal, exemplo extraordinário de
vitalidade! Comunicamos através deste Jornal, através do
site, através da nossa presença permanente no Liceu
com uma equipa formidável e motivada mas, mesmo assim, a questão mantém-se: para que serve uma Associação de Pais?
Au GPE nous n’avons aucun doute : ça sert à améliorer
le Lycée dans lequel nos enfants apprennent à devenir les femmes et les hommes de demain. Peut-on le
faire sans moyens financiers ? Bien sûr que non. Alors
l’argent utile tombera-t-il du ciel ? C’est cet esprit d’assistanat que nous devons combattre, et montrer au contraire
que pour avoir quelque chose il faut mouiller la chemise.
Le débat d’idée est-il important ? Assurément. Suffit-il ?
Mourir sûr de son bon droit n’a jamais rien apporté à la
société. Mieux vaut seuls que mal accompagnés ? Sûrement pas, ce n’est pas cela que nous voulons que nos
enfants comprennent du monde. Sommes-nous intelligents et tous les autres stupides ? Et bien non, si nous
n’arrivons pas à ce que les autres nous rejoignent c’est
que nous ne nous expliquons pas assez bien. Les Parents doivent-ils être critiques envers la Direction du Lycée ? Bien sûrs, mais de façon constructive, en aidant les
bonnes idées et proposant des alternatives réelles aux
moins bonnes.
No GPE não temos qualquer dúvida: serve para melhorar o Liceu onde os nossos filhos aprendem a ser as
Mulheres e os Homens de amanhã. Pode fazer-se sem
meios financeiros? Claro que não. Então o dinheiro necessário cai do céu ? Devemos combater este espírito e
mostrar, pelo contrário, que para obtermos alguma coisa
é preciso molhar a camisa. O debate de ideias é importante? Seguramente. É suficiente ? Morrer com a certeza
de que a razão está do nosso lado não traz nada de positivo. Mais vale sós que mal acompanhados? Não é certamente isso que queremos que os nossos filhos aprendam
do mundo. Seremos nós os inteligentes e todos os outros
estúpidos? Claro que não, se não conseguirmos que os
outros nos compreendam quer dizer que somos nós que
não nos sabemos fazer explicar correctamente. Devem
os Pais ser críticos em relação à Direcção do Liceu? Claro que sim, mas de uma forma construtiva, ajudando e
apoiando as boas ideias e propondo alternativas interessantes às menos boas.
Le Concert du voyage CM1 a été la démonstration par
l’exemple de ce que nous devons être. Sur la scène,
des professeurs et des parents, ensemble. Devant eux,
des parents, des professeurs, et des élèves. Un grand
moment de plaisir pour tous. Ensemble. Un grand moment d’admiration pour tous. Envers les autres.
Ensemble pour nos enfants. Parce que nous sommes
un groupe, un ensemble de gens. Qui font ce qu’ils peuvent, avec générosité, pour donner à nos enfants un
exemple pour être les femmes et les hommes de demain.
O Concerto da viagem do CM1 foi a perfeita demonstração do exemplo que devemos seguir. No palco, Professores e Pais, juntos. Em frente deles, Pais, Professores e Alunos. Um grande momento de prazer para todos.
Juntos. Um grande momento de admiração por todos.
Pelos outros.
Juntos pelas nossas crianças. Somos um grupo, um
conjunto de pessoas. Fazemos o que podemos, com generosidade, para dar às nossas crianças o exemplo para
que sejam as Mulheres e os Homens de amanhã.
Et une association de Parents, ça sert à quelque chose?
Oui, de plus en plus !
E uma Associação de Pais, afinal, serve para alguma coisa? Claro que sim, cada vez mais!
Equipe de rédaction: Luiza Goater; Vincent
Hochart; Sabrina Monteiro; Rebecca Saldanha; Florence Huber, Susana Simas, Camille
de la Rochère, TuTrinh Dufreney, Sybille de
Marcellus, Sylvie Santo. Graphisme: Laurent
Goater. Photographie: Nathalie Pierre, Emmanuelle Gourlet. Couverture: Hervé Hette.
Propriété-rédaction: Groupement des Parents d’Eleves du Lycée Français Charles Lepierre – Av. Eng Duarte Pacheco, 1092 LISBOA Codex. Tel/Fax 21 386 24 88
E-mail: [email protected]
www.gpelisboa.eu
Tirage: 1200 exemplaires
Membre de la FAPEE
L´équipe du GPE: Florence Huber, Sabrina Flucher Monteiro, Susana Dagot, Luiza Goater,
Lynne Archibald, Manuela Caramujo, Vincent Hochart, Rebecca Abecassis Saldanha, Sylvie Santo.
3 | 2010 – JO|u|RNAL – 2
Publicité: contacter Emilia Soares
[email protected] - tmv 938.752.343
Passez par le GPE,
cet espace à gauche
quand on entre dans le Lycée; vous passez sous le
préau et regardez la petite maison où depuis 20 ans
siège le GPE, Groupement des Parents d’Elèves du
Lycée Français de Lisbonne.
Venez nous voir,
posez-nous des questions, suggérez des activités, partagez des idées,
commentez vos souhaits, vos critiques ou anxiétés.
Le GPE est là,
pour essayer de résoudre
vos problèmes et surtout fait tout pour rendre le lycée de nos enfants un endroit meilleur.
Je sais bien que pour
la plupart des parents ce n’est pas
évident de passer au
GPE… si on ne
connaît personne ou si l´on est timide... pourquoi aller voir un groupe de parents que l’on n’a jamais
vraiment croisés dans la vie?
toient, se croisent et s’échangent des idées.
… où l’on croise des parents nouveaux venus de
tous les coins du monde
qui cherchent à s’informer.
… où l’on parle le portugais, l’anglais et le français,
bien-sûr !!!
… où les actions concrètes règnent, même si on
peut partager des points de vue différents.
C’est un privilège de partager avec ces parents qui
s’investissent à fond dans la vie quotidienne du Lycée.
GPE, un moment de plaisir
Je voudrais vous dire qu’au GPE il n´y a qu’une
seule personne que je connais de mon enfance du
Lycée. Tous les autres je ne les avais jamais vus de
ma vie !
Et comme je travaille, comme la plupart des parents
du Lycée, j’aime passer au GPE car j’oublie la routine de tous les jours. J’aime me réunir avec les parents du GPE et travailler sur l’avenir du Lycée.
Le GPE, c’est une association…
… où il est possible de contribuer, de produire des
choses qui feront du bien à nos enfants.
… où l’on écoute l’ opinion des parents venant de
plusieurs cultures différentes.
… où entreprendre un projet pédagogique est possible,
… où je sais que si ma contribution est sérieuse…
l’idée sera bien reçue.
… où des générations de parents et d´élèves se cô-
Et quand quelque chose ne va pas…je vois Lynne
ou Sylvie qui courent au bureau du Proviseur pour
essayer de résoudre le problème.
Nous sommes là,
pour aider les parents et
les enfants du Lycée. N’oubliez pas, nous sommes
aussi un lien avec l’administration.
Nous partageons la plupart de vos préoccupations:
l’alimentation à la cantine ; la sécurité devant le Lycée ; la violence entre les grands et les petits ; les
vols; les poux… et autres. Je peux vous dire que
tous ces problèmes sont discutés avec l’administration.
Le GPE est là pour continuer.
Car pour la majorité des parents, le GPE c’est
aussi un moment de plaisir, où sans hésiter, l’on
sent que les enfants sont la priorité!
Rebecca Abecassis Saldanha
3 | 2010 – JO|u|RNAL – 3
Comité Voyage CM1
Bilan des actions 2010
A l’heure où vous lirez ces lignes, les premières classes de CM1 auront terminé leur voyage en France.
Plutôt que de re-débattre de l’intérêt que
présente une telle initiative pédagogique, le
Journal souhaite présenter de façon claire et
originale toutes les actions qui ont été entreprises par les parents du Comité Voyage, à
l’initiative du GPE, afin d’en faire baisser le
coût pour chaque enfant. Car s’il est bien un
sujet, sur lequel tout le monde est d’accord,
c’est celui de la dépense, non négligeable, que constitue ce projet dans le budget d’une famille.
Convaincu que c’est en unissant les efforts de parents
volontaires, le GPE, grâce à son Comité Voyage CM1, a
réussi, cette année encore, à récolter une somme
conséquente. En voici l’illustration par la présentation
en images et en chiffres des actions entreprises.
La vente de cartes de vœux :
Une fois encore, quelques dessins d’élèves ont été choisis afin d’illustrer des cartes de vœux.
Les cartes étaient vendues par lot de 4, au prix de 5€ le lot. Cette opération a remporté un vif
succès : grâce à un système de pré-commande, toutes les cartes imprimées ont pu être vendues très rapidement.
Les ventes de Noël
Grâce à de très généreux donateurs, le Comité Voyage a pu cette année organiser une vente de Noël « extraordinaire » de produits cosmétiques de grandes marques, d’articles de sport et de papeterie. Cette
vente s’est tenue dans la cour du lycée les 3 et 4 décembre et a permis de récolter une somme plus que rondelette (voir encadré « Bilan
en chiffres »).
La vente de Sacs Illustrés
Grande nouveauté de cette année, les sacs illustrés par des dessins d’élèves ont remplacé les
torchons vendus l’an passé. Le principe : chaque élève des classes de maternelle et du primaire
a dessiné son « auto-portrait » qui a été imprimé en miniature sur un sac carré en coton. 4 couleurs de sacs ont été choisies pour représenter les 8 niveaux de classe concernés. Les sacs ont
été vendus dans la cour (6€ l’unité, 5€
l’unité si 2 ou plus achetés) lors de journées précédant les vacances de Noël ou pendant les permanences du GPE. Il reste
d’ailleurs toujours des sacs au GPE (sauf le niveau GS/CP),
c’est toujours une idée de cadeau originale !!
Un Concert
Le vendredi 29 janvier avait lieu au gymnase du lycée un
Concert rassemblant des parents artistes amateurs et professionnels, réunis bénévolement pour nous faire passer une soirée inoubliable au profit du voyage CM1. Un duo de papas, un
duo de mamans et un groupe mélangeant parents d’élèves,
enseignants du lycée et musiciens extérieurs, le tout pour 3
ambiances différentes qui auront ravis les 350 spectateurs présents. Merci à tous les artistes pour le plaisir qu’ils ont su communiquer ce soir-là. En espérant une autre édition !
3 | 2010 – JO|u|RNAL – 4
Une Tombola
Cette année encore, le
Comité Voyage CM1
Bilan des actions 2010
Comité Voyage a remis
sur pied sa tombola devenue quasitraditionnelle. Tous les
enfants des niveaux
CE2, CM1 et CM2 ont
été sollicités pour vendre, avec accord parental, des tickets au prix
unitaire d’un Euro dans
leur entourage.
Grâce à de nombreux sponsors,
cette tombola aura
encore été richement dotée cette
année et permet
de récolter la majeure partie de
l’aide donnée pour
le voyage (voir encadré « Bilan en
chiffres »)
Vincent Hochart.
Le Bilan en Chiffres (au 24/02/2010):
Recettes : 20.382 €
Cartes de vœux :
Tombola :
Concert :
Sacs :
Ventes de Noël :
2.690 €
7.354 €
2.275 €
1.573 €
6.490 €
Dépenses: 1.085 €
(frais postaux,
restauration
concert, impression des cartes,
divers).
A l’arrivée un
bénéfice de
19.297€,
utilisé pour le financement du
voyage, somme
à laquelle s’ajoute la participation du GPE de 10€ par
élève (comme pour tout voyage organisé
au lycée),
Au final, nous avons ainsi
baissé le coût du voyage
d’environ 140€ par enfant !
Le GPE et son Comité Voyage remercient tous les parents,
enfants et enseignants qui ont concouru à la réussite des diverses initiatives
et se félicitent par ailleurs de la collaboration active
de tous les personnels de l’Ecole.
Pour d’autres informations, d’autres images, consulter
le blog du Comité Voyage (http://voyagecm1-lfcl.blogspot.com/), le site du GPE (www.gpelisboa.eu)
ou la page Facebook du « GPE-Ensemble pour nos enfants ».
3 | 2010 – JO|u|RNAL – 5
Samedi 13 mars, 8h30
Rendez-vous devant le Lycée
pour un départ groupé à Carcavelos, à la St Julian’s School
pour la première rencontre
sportive de l’année de nos
deux équipes de foot, les Collège (4º et 3º) et les Lycée (2º,
1º et Terminale).
Les deux équipes au complet
écoutent attentivement les dernières recommandations de
leur coach, Philippe Défossé,
avant de monter dans l’autocar.
A l’arrivée, on découvre le campus de St Julian’s avec admiration et avouons-le un peu d’envie…des terrains de
sport à perte de vue, la mer à l’horizon, des bâtiments
épars dans un vaste espace où dominent le vert et le
bleu. Ici, pas d’avions à basse altitude, pas de klaxons,
juste le bruit des balles de tennis du court voisin et les cris
des joueurs sur un terrain caché par une haie…De telles
installations donnent immédiatement envie de faire du
sport, beaucoup et souvent !
Match Collège :
Nos joueurs ont fière allure dans leur tenue
bleu-blanc-rouge, éclatante sous le soleil.
Ils dominent la 1ère mitemps grâce à deux buts
de Luis et El Hadji (score
provisoire 2-1).
La 2nde mi-temps est plus
disputée, 2 buts partout,
puis 3-2 pour nous grâce
à un deuxième but de
Luis. Les anglais parviennent à égaliser.
Nos Bleus sont épuisés
mais se battent jusqu’au
bout sous les encouragements de leur coach
Victor Fernandes;
ils doivent malheureusement concéder 2 buts dans les
cinq dernières minutes du match à la suite d’une très forte
pression des Anglais.
Score final
5-3 pour St Julian’s.
Les deux matchs sont
simultanés, les Collège
sur herbe synthétique et
les Lycée en contrebas
sur herbe naturelle.
Heureusement, le public
de supporters est assez
nombreux pour aller encourager les deux équipes en même temps !
Equipe Lycée:
Miguel Duarte, Miguel Barreira, Frederico Fonseca,
Jean Testut, Thomas Oulman, Dinis Gonçalves, Ricardo Ramos, Jordan Leblois (Capitaine), Diogo Martins, Luís Gulbenkian, António Forjaz, Francisco Moreira, Johan Inamo, Gonçalo Reis et André Coelho.
Equipe Collège:
Daniel Oliveira, Tomás Fonseca (Capitaine), Tiago
Schreck, Francisco Xavier Pinheiro, José Sampaio, Luís Ramos, André Porato, Diogo Bom de Sousa, El Hadji
Diallo, Lourenço Frère, Gabriel Santo, Benjamin Rousseau, Pedro Roquette, Manuel Figueira, João Santos.
Encore plus de photos sur facebook !!!
Rejoignez le groupe « GPE- Ensemble pour nos enfants ».
3 | 2010 – JO|u|RNAL – 6
Les bleus dans les yeux !!!
Première rencontre sportive entre les équipes de
football du Lycée Français et celles de St Julian’s.
Samedi 13 mars. 13h00, Retour au Lycée.
Les joueurs sont fatigués mais heureux de cette expérience et désireux de rejouer très vite !!! Pour le GPE,
c’est un succès : les élèves ont adhéré à ce projet avec
beaucoup d’enthousiasme et de réussite. Nous sommes
très fiers de nos deux équipes qui ont bien tenu tête
aux élèves de St Julian’s, habitués aux entraînements intensifs et aux rencontres hebdomadaires.
Match Lycée : Là encore, ce
sont nos joueurs qui ouvrent le
score grâce à un but de Jean
dès les premières minutes du
match ! Ce sera le score à la mitemps.
A la reprise, les anglais parviennent à marquer 2 buts. Les supporters retiennent leur souffle
jusqu’à l’égalisation à 2-2 dans
les dernières minutes du match
par un but de Johan ! C’est l’explosion de joie dans le public.
Bravo aux joueurs !
Merci à M. le Proviseur pour son accord
et son soutien dans ce projet, merci à
Philippe Défossé pour son travail de sélection et d’entraînement, merci à Victor
Fernandes pour son soutien et ses
conseils sur le terrain. Merci aux assistants Pierre, Manuel et Lula, merci à Emmanuelle, notre infatigable reporter photo, merci aux supporters venus nombreux
et un gros bisou à Noah, notre mascotte !
Philippe Défossé souhaite organiser de nouvelles
rencontres au 3ème trimestre, nous sommes tous partant !
Le GPE a fourni un groupe de volontaires enthousiastes
et bénévoles et a apporté une contribution financière de
1350 € (tenues de sport, terrain d’entraînement et transport) à ce projet qui tenait à cœur à toute la communauté
éducative. Soutenez votre équipe et aidez-nous à financer cette activité en achetant une écharpe aux
couleurs du Lycée, 2 euros, en vente au GPE !
Sylvie Santo
3 | 2010 – JO|u|RNAL – 7
Lynne Archibald est Canadienne Anglophone, née à
Toronto, mariée à un Portugais et maman active avec 2
enfants à la maison, dans le quartier du Principe Real.
Lynne a vécu à Toronto jusqu’au lycée, puis elle a fait ses années de fac´ aux États-Unis. Elle vécut ensuite à Londres pour
suivre une Maîtrise en Relations Internationales et y rencontra
son mari. Depuis plus de 20 ans, elle construit sa vie à Lisbonne,
une ville qu’elle aime beaucoup.
Sa famille pensait que c’était de la folie de partir si loin et si
jeune. Mais, nous dit Lynne, « je crois que c’est plus facile de
construire sa vie loin quand on la commence que de quitter une
situation, une maison… tout ce que l’on a déjà, pour tout reconstruire ailleurs. »
Avec ce parcours, pourquoi venir au Lycée Français Charles Lepierre de
Lisbonne ? J’ai toujours eu
une forte attraction pour l’Europe. Dès mes 20 ans, j’ai
passé 3 mois comme jeune
fille au-pair sur un tout petit
bout de France, l’île d’Aix,
face à La Rochelle. Puis, j’ai
concrétisé cette envie avec Londres et l’installation à Lisbonne.
Lors de la scolarisation de mes enfants, le choix du Lycée Français était évident car c’est une école internationale laïque à Lisbonne, près de nous et avec une exigence académique traditionnelle. La localisation du Lycée au coeur même de Lisbonne est
pour moi un critère important car cette proximité permet de garder une vie quotidienne gérable. Sur les 24 heures d’une journée,
on a des choses plus productives et intéressantes à faire que de
passer 3 heures dans des embouteillages. Maintenant que mes
enfants sont grands, ils prennent les transports en commun pour
venir au lycée et développent ainsi leur autonomie.
Par ailleurs, le caractère international du Lycée est évidemment
nécessaire avec des enfants trilingues. J’ai lu de nombreux ouvrages car je voulais éviter que mes enfants parlent plusieurs langues mais aucune correctement, pour ne pas suivre le mauvais
exemple de leur mère. On applique la méthode « une personne =
une langue ». De plus au Lycée Français mes enfants ne sont
pas les seuls polyglottes et parler trois langues y est « normal ».
Quel est le rôle de la « Présidente » de l’association de Groupement des Parents d’Élèves du Lycée Français de Lisbonne (GPE) ? Le GPE est une grande équipe avec les neuf
membres du bureau et tous les parents bénévoles qui participent
activement. La présidente doit maintenir la cohésion de l’équipe
pour arriver lors de prise de décision à un consensus. On décide
ensemble.
En effet, le leitmotiv du GPE est « Ensemble pour nos enfants ». A quelles valeurs fait-il référence ?
Le rôle d’une association de parents d’élèves est de travailler avec l’administration pour améliorer l’éducation et
la vie des élèves au sein du Lycée. L’administration organise la vie du Lycée autour des cours, du point de vue
des professeurs et de tout le corps enseignant. Le GPE
doit de son côté rappeler les contraintes de l’organisation du point de vue des enfants et des parents.
Le Lycée compte environ 1100 familles avec des enfants de 3 à 18 ans et le GPE s’efforce de les représenter auprès de l’administration. Il y a un important travail
de communication, de tri et de diffusion de l’information
pour avoir de part et d’autre, une information pertinente
et efficace pour tous les enfants de tout niveau.
Par exemple, au lycée, les élèves et les professeurs entreprennent de nombreuses expériences pour enrichir
l’éducation de nos enfants et les parents n’en sont pas
toujours informés. L’association est le trait d’union entre
les parents d’élèves et l’administration pour montrer les
deux points de vue.
3 | 2010 – JO|u|RNAL – 8
Concrètement, quelle est la mission du GPE ? La mission du
GPE est d’enrichir les expériences que peut offrir le Lycée en
soutenant un nombre maximum de projets possibles.
Il faut savoir qu’en Janvier 2006, l’ AEFE (Agence pour l’Enseignement du Français à l’ Étranger, dont dépend directement le
Lycée) a changé la réglementation concernant les voyages scolaires. Le Lycée n’a donc plus reçu de subventions pour les
voyages des CM1 en cours d’année scolaire. Alors que deux
classes de CM1 étaient déjà parties, le coût du voyage a doublé pour les autres élèves. Le GPE s´est mobilisé pour unir les
parents qui souhaitaient pérenniser ce projet.
Le GPE s’efforce de concentrer les bonnes volontés et de leur
donner une cohérence, de faciliter les démarches des parents
qui veulent faire la meilleure école possible pour les élèves.
Chaque volontaire peut s’intégrer et participer à la vie du Lycée,
que ce soit par de simples actions (comme couvrir quelques livres) ou que ce soit par de grands projets, comme le développement du site Internet.
Quels projets phare vous semblent les plus représentatifs
de l’action du GPE? Le projet du voyage des CM1 me tient à
cœur. Au-delà de la recherche de financement, ce projet repousse les limites du cloisonnement. Par exemple au concert
organisé par le GPE, on a retrouvé dans les volontaires des
personnes de l’administration et des parents d’élèves, les artistes partageant la scène étaient amateurs et professionnels, et
les élèves de maternelle côtoyaient les élèves du secondaire.
Tous les membres de la communauté du Lycée étaient représentés. Que les gens puissent tous se rassembler est très important pour moi et il manque au Lycée un espace suffisamment grand pour accueillir tout le monde.
Réunir tout le primaire reste un véritable challenge lors de la
kermesse. Personnellement, mon implication au sein du GPE a
commencé avec la grande kermesse du primaire. Le journal
cherchait des volontaires et même avec mon français limité et
sans connaître aucun autre parent, j’ai ainsi commencé à participer à la vie du Lycée. La kermesse s’est affirmée depuis
comme l’évènement annuel où professeurs, élèves et parents
se retrouvent tous ensemble pour une grande fête. Tous les
fonds récoltés ce jour-là sont ensuite utilisés pour financer les
projets du primaire.
Le projet plus spécifique au secondaire est le projet sport. Un
club de football représentant le Lycée Français a été créé avec
plusieurs équipes selon les âges. Nous attendons de nombreux
supporters avec les toutes nouvelles écharpes du Lycée Français le 13 mars pour le tournoi organisé par « St. Julian’s ».
Nos enfants retrouvent ainsi dans le sport une identité propre
au Lycée. La préparation a commencé depuis l’an passé.
C’est un projet coûteux en équipement et lourd en organisation
avec l’assurance, le transport, le terrain d’entraînement (il n’ y a
pas de terrain dans l’enceinte du Lycée), les volontaires pour
accompagner les joueurs le samedi.
Ce projet n’aurait pas pu être possible sans l’implication des
professeurs, élèves, parents et l’administration.
Lynne Archibald,
Présidente du GPE
Puisque l’on parle dépense, comment sont financés tous
ces projets ? Toutes les actions spécifiques de recherche de
fonds sont clairement définies comme telles, avec par exemple
les sacs dessinés par les enfants de la maternelle et du primaire vendus au profit du voyage des CM1. La kermesse est
avant tout un rassemblement, mais rapporte des fonds qui financent des projets du primaire. La vente de livres et de papeterie génère aussi des revenus utiles. Les cotisations des familles sont la principale source de financement de
l’association, et servent également à financer
des projets, comme le projet sport.
Qu’est-ce-que vous voudriez dire aux familles qui hésitent à adhérer au GPE ?
Entre l’entrée de mon aînée et mon dernier, cela
fait 15 ans que ma famille vient tous les jours au
Lycée et il me semble tout naturel de trouver du
temps pour m’investir dans cette part importante
de la vie de mes enfants. Il y a de nombreuses
opportunités pour aider même si on travaille,
même si on n’a que peu de temps et même si
on ne parle pas le français. Il y a toujours quelque chose à faire pour améliorer la scolarité de
nos enfants. Le Lycée est un gâteau et le GPE
en est le glaçage.
Ensuite de façon plus pratique, le GPE a une
mission importante d’information, du fait que les
membres du GPE représentent une population
qui bouge beaucoup, qui arrive et qui repart, qui
ne connaît pas forcément la langue.
Nous constituons des listes des délégués de
classe bien sûr, mais aussi des amis de quartier, des baby-sitters, et aussi des annonces et
des activités extrascolaires. Toute cette aide est
apportée aux familles: une famille plus heureuse
ce sont des enfants plus heureux à l’école. La
vente de livres et de papeterie est très pratique pour les familles qui ne peuvent pas facilement trouver le matériel vendu en
France, comme vous le décrit en détails Luiza dans son article.
Moi-même, ne sachant pas qu’il fallait payer son adhésion au
GPE, je ne l’avais pas payée au début, et c’est souvent un oubli
ou un manque d’information. Mais le site internet et le journal
sont là pour nous maintenir informés. Au coeur de sa mission
d’information, le GPE publie le journal trimestriel. Il est financé
en partie par les publicités mais principalement par les cotisations des adhérents. Nous le distribuons gratuitement à tous les
parents d’élèves qui le désirent, sans exception.
Pour tous les parents adhérents et qui se demandent à
quoi sert leur cotisation, quels sont les projets financés par
le GPE qui vous tiennent à cœur ?
Le site internet apporte beaucoup d’informations; c’est un travail qui exige beaucoup en continuité. Tout ce qui a déjà été accompli sera transmis à une nouvelle équipe. Ensuite, je suis
très contente du développement du point écoute.
Pouvez-vous développer et expliquer ce qu’est le « point
écoute » ?
Quand je suis arrivée, le Lycée, établissement de 1800 élèves,
n’avait pas de psychologue. D’un point de vue administratif pur,
la mise à disposition d’un psychologue ne fait pas partie de la
mission de l’école et pour respecter le droit des familles, il faut
une autorisation parentale pour laisser un enfant parler seul
avec un adulte. Face à cette situation, l’administration répondait
de façon ponctuelle en faisant intervenir un psychologue, ancien élève du Lycée.
Suite à une enquête dans un cours de SVT, beaucoup d’élèves
déclaraient ne pas parler avec leurs parents d’éventuels problèmes graves.
L’administration a alors pris pleinement conscience que le besoin était plus important que les moyens alors mis en œuvre.
Le Proviseur a mis en place un système d’autorisation parentale dans les carnets et le GPE a payé le premier trimestre de
psychologue en essai. Les élèves ont alors eu la possibilité,
sans frais et en toute confidentialité, de parler avec un adulte
neutre et formé pour qu’un petit problème ne devienne pas un
grand problème. Le point écoute répondant à un réel besoin, il
eut assez de succès pour être maintenant financé par le Lycée.
Dernière question personnelle, comment une Canadienne
mariée à un Portugais a rencontré une Luso-danoise, une
Luso-française, des Portugaises mariées à des Français,
des Françaises mariées avec des Portugais ou des Français… comment le groupe a pris naissance ?
Tous les membres du bureau du GPE sont parents avec en
commun une volonté de participer à la vie de leurs enfants d’âges différents, d’origines différentes et ce tronc commun a suffi
pour créer l’équipe.
L’équipe évolue pendant que nos enfants grandissent et pour le
nouveau mandat de deux ans, nous avons renforcé notre
équipe avec 2 nouvelles mamans; personne ne voulait partir
donc nous sommes 9. Ce qui n’est finalement pas plus mal vu
la croissance en charge de travail.
Nous avons des réunions chaque semaine avec un ordre du
jour et des objectifs. Et comme des membres du GPE ont leur
travail à l’extérieur, les réunions sont efficaces pour faire avancer les projets.
C’est un vrai travail !
Un vrai travail TOUS ENSEMBLE POUR NOS ENFANTS.
Propos recueillis par
TuTrinh Dufreney
3 | 2010 – JO|u|RNAL – 9
La confiance en soi: De quoi s'agit-il ?
«On ne naît pas sûr de soi, on le devient ! C'est grâce
à votre regard plein de fierté et d'encouragement que votre enfant a pu dès ses premiers mois commencer à
construire sa confiance en lui» explique et conseille la pédopsychiatre Gisèle George.
Ensuite jusqu’à six ans se construit la confiance dans ses
compétences propres. L’enfant multiplie les expériences
d'autonomie. Il va durant cette période prendre la mesure
de ses capacités. Il est indispensable que l’adulte l’encourage quand il est en difficulté et le félicite lorsqu'il accomplit des progrès. Il acquiert l’intime conviction du « je
peux ».
Quand la confiance en soi n'existe pas, la personne est
psychologiquement fragilisée. Le doute s'installe en elle,
un sentiment de dévalorisation l'envahit. Elle peut le laisser paraître et un «prédateur» risque d'en profiter.
Elle peut aussi chercher à le dissimuler en manifestant
suffisance, arrogance ou agressivité. C'est donc souvent
à travers les dégâts causés par son absence que nous
voyons toute l'importance de cette qualité.
La Confiance en Soi
La confiance en soi est composée principalement de
l'estime de soi qui est une perception de sa propre valeur en tant qu'individu. Elle s'établit avec les expériences
de la vie et varie dans le temps. Avoir une bonne estime
de soi, ce n'est pas être le meilleur, c'est savoir se juger
de façon réaliste selon ses forces et ses faiblesses.
Les enfants ne naissent pas avec une bonne estime de
soi, celle-ci se développe grâce aux jugements de leur
entourage: Parents, famille, amis, enseignants….
La confiance en soi: Cela vient d’abord du cerveau.
Notre cerveau est composé de 2 grandes parties. Les
données du savoir sont situées dans le « néo-cortex » et
une partie plus archaïque, le « néandertalien », assure
nos besoins vitaux (respiration, battement de cœur...).
La fonction du néandertalien est de nous protéger des
dangers avant même que nous en ayons eu conscience:
Sursauter quand on entend un klaxon, retirer sa main
d'une surface brulante... Le néandertalien stimule alors le
néocortex pour que celui-ci réfléchisse. S’il nous sait en
sécurité, il désactive le système d'alarme.
Quand un enfant doit affronter une situation nouvelle,
l'homme préhistorique qui est en lui s'inquiète
comme s'il allait rencontrer un mammouth!
Il ne peut donc pas y avoir de situation nouvelle sans inquiétude immédiate. Pour savoir faire face notre néocortex répond en se posant trois questions : La situation estelle dangereuse? Suis-je capable de l’affronter? Serais-je
soutenu socialement? La réaction du néocortex dépend
donc de notre « vécu ».
La confiance en soi: Cela se construit dès l’enfance.
La construction de la confiance en soi se fait au cours de
4 étapes. Tout d’abord, de la grossesse à la première année : C’est la construction d’une identité stable qui permet
d’affronter les aléas de la vie. L’enfant acquiert alors le «
je suis ».
Vient après l’établissement de la confiance en sa propre
personne. Elle se construit dans la deuxième année, l'enfant va apprendre à s'affirmer. Il va spontanément s'opposer à ses proches.
En lui permettant de dire « non », sans lui laisser tout
faire, nous lui donnons la possibilité de dire: « je veux».
3 | 2010 – JO|u|RNAL – 10
Enfin, la confiance relationnelle qui s'installe pendant
l'école primaire, c'est-à-dire à peu près jusqu'à l’âge
de 12 ans, sera déterminante pour la confiance que
l'on peut investir dans ses rapports sociaux.
L'enfant a besoin de se sentir à la fois protégé et inclus
dans la vie quotidienne. Les adultes doivent être attentifs
à ne pas laisser des enfants dans l'abandon, l'exclusion,
les railleries ou les dénigrements. En effet, l'enfant n'a
pas encore la capacité de régler ses problèmes relationnels tout seul. Grandir en sécurité permet de rester dans
une position d'ouverture face aux autres.
C'est la construction du « je et les autres ». Dans chacune
de ces étapes, la confiance en soi se construit au travers
des expériences quotidiennes.
La vraie confiance en soi est donc liée à des éléments
objectifs et subjectifs: Nos expériences et la perception
que l’on a de celles-ci. L’enfant pourra faire face à sa vie
car il sait ce qu'il veut pour lui, il sait évaluer le danger, il
sait être capable et il sait pouvoir compter sur ses proches.
Maintenant à nous de jouer au quotidien !
Sibylle de Marcellus
Bibliographie :
« Les neuf fondamentaux de l'éducation », Yannick Bonnet, presses de la renaissance 2002
« L’estime de soi un passeport pour la vie », Germain Duclos, Hôpital Sainte Justine, 2004
« La confiance en soi », docteur Gisèle George,
Odile Jacob pratique 2002
Leur profil type : moins de 35 ans, vivant en Europe
occidentale. Ces expatriés des années 2000 ont des
exigences précises.
Plus nombreux, plus jeunes
et comptant de plus en plus
de femmes, ils sont 2 millions de Français à être installés à l'étranger. Parmi
eux, 1,4 million sont inscrits
auprès des consulats.
Le nouveau visage
des Français à l’ étranger
Depuis dix ans, leur nombre n'a pas
cessé d'augmenter.
Ces évolutions ont fait naître de nouveaux besoins, notamment sur deux
points sensibles:
La scolarité.
64% des jeunes français d’âge scolaire ne fréquentent pas les écoles du réseau
AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger), certains par choix,
beaucoup par manque de moyens financiers.
Préoccupation majeure des Français expatriés, la prise
en charge des frais de scolarité par l'État fera finalement
l'objet d'une évaluation, a récemment précisé le ministère
des Affaires étrangères. Cette mesure promise par Nicolas Sarkozy, et mise en œuvre pour les classes de première et de terminale, est controversée.
Elle coûtera 70 millions d'euros cette année. « L'idée est
intéressante, mais elle a des effets pervers, souligne Richard Yund, sénateur des français de l’étranger. À enveloppe financière constante, elle entraîne une augmentation des frais de scolarité pour les élèves non français.»
Où vivent-ils ?
• 49.6% en Europe de l’Ouest
• 15.8% en Afrique,
dont 8% en Afrique francophone
• 13.1% en Amérique du Nord
• 7.6% au Proche et Moyen-Orient
• 6.2% en Amérique latine
Dans un avis rendu public récemment, le
Conseil économique et social s'inquiète de la
baisse des crédits alloués aux écoles françaises
qui accueillent 240 000 élèves dans 125 pays.
Or, «un maintien de l'engagement de l'État est
absolument nécessaire pour rénover les établissements vieillissants, lutter contre l'augmentation des frais et valoriser le statut des enseignants».
Les démarches administratives.
• 5.8% en Asie-Océanie
Avec 232 postes, le réseau consulaire français est certes le deuxième au monde.
Mais l'État a entrepris un rééquilibrage, accompagné de mesures d'économies:
20 consulats ont été fermés depuis 1990, pour la plupart en Europe, tandis que
Au Portugal, la communauté fran- 13 ont été ouverts, essentiellement dans les pays émergents.
çaise, estimée à 30 000 personnes, Or les conséquences pratiques ont parfois été mal appréciées et cela a créé des
difficultés pour nos concitoyens. Les délais d'obtention des documents restent
est majoritairement composée
longs: 57 jours, en moyenne, pour une carte d’identité, 18 jours pour un passed’expatriés et comporte une forte
port; il faut parfois prendre l'avion ou faire d’un long trajet pour demander un pasproportion de binationaux.
seport biométrique, puis revenir deux semaines plus tard récupérer le document.
• 1.7% en Europe de l’Est
Qui sont-ils ?
• 53 % des expatriés ont aujourd'hui moins de 35 ans
• 52% des immatriculés sont des
femmes.
• 47% sont des binationaux
• 34% sont des cadres supérieurs
• 87% travaillent dans le secteur
tertiaire
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L'avis du Conseil récemment rendu recommande
le développement de la té- Inês Lobo Madureira (ancienne élève)
lé-administration et le renPsicóloga Clínica – Psychologue Clinique
forcement de la coopération avec les administra- Apoio psicólogico e psicoterapia de apoio em crianças,
tions étrangères.
adolescentes e adultos. – Aide psychologique ou psychotérapique des enfants, adolescents et adultes.
Florence Huber
Rua Ramalho Ortigão, 18-3º Dtº 1070-230 Lisboa
Sources : Groupe ADFE-Français du
E-mail: [email protected]
Monde – Le Figaro/ Delphine Chayet
Tel : 966 789 349 – 918 519 044
3 | 2010 – JO|u|RNAL – 11
Et on recommence en septembre, car c’est le GPE qui
distribue les livres commandés à LIDEL quand ils ne
sont pas encore disponibles chez leurs éditeurs en juin.
Vente de livres et cahiers
Le GPE organise la vente des livres scolaires tous les ans, depuis plus de 20 ans. Les
écoles n’ont pas la mission de le faire ellesmêmes et cette organisation par les associations de parents est une pratique assez courante, notamment à l’étranger. Elle permet d’éviter aux familles les difficultés
d’une recherche auprès des librairies généralistes.
Le choix d’un libraire unique pour importer les différents
livres et les commander à une multitude d’éditeurs, permet d’éviter tant des coûts excessifs, comme l’indisponibilité des livres choisis par les professeurs. Pour les fournitures, le même problème se pose (la réglure « Seyès »
est typiquement française), et les listes de besoins sont
estimatives et très variées, alors que les livres correspondent à une liste obligatoire et parfaitement définie.
Enfin, le GPE organise la vente des livres d’occasion
(pour le collège et le lycée), en coordination (et en amont)
avec la vente des livres neufs. Les familles souhaitent
vendre les livres de l’année qui s’achève, pour réduire le
coût de la scolarité, et pouvoir acheter des livres d’occasion, moins chers. Le GPE impose au libraire choisi
(LIDEL, choisi après un appel d’offre en 2006) de vérifier
les codes ISBN des années précédentes, de façon à savoir clairement quels livres sont maintenus, et quels livres
ne le sont pas. Comme ce travail se fait sur tous les livres, de la 6ème à la Terminale, c’est très complexe mais
il faut être parfait, sinon les familles se retrouveraient
avec des livres différents de ce que les professeurs ont
demandé. Les parents volontaires du GPE sont donc très
impliqués, notamment pour vérifier ces listes interminables. Et aident les familles pendant la vente.
Les parents n’ont aucune obligation d’acheter leurs livres
dans le modèle proposé par le GPE.
Les listes sont communiquées directement par l’école aux
parents, tous les libraires peuvent accepter des commandes pour les livres, des sites internet en proposent, et
nombreux sont les parents qui se fournissent en France.
De fait, une grande majorité des familles profite depuis
plusieurs années de la vente organisée par le GPE avec
LIDEL (700 familles en 2009 alors que le GPE compte un
peu plus de 400 familles cotisantes). Le libraire doit aussi
s’engager à apporter ce service toute l’année (LIDEL a
mise en place un stock de livres et de cahiers).
Ce dispositif permet surtout d’assurer une rentrée pédagogique dans les meilleures conditions pour les familles.
Il est très appréciable pour le bon fonctionnement de la
classe qu’une grande majorité d’élèves arrivent, après de
belles vacances, en possession de tous leurs livres.
Pendant les deux ou trois jours de vente, le GPE mobilise
une dizaine de parents volontaires, très sollicités par les
familles, qui complètent la dizaine d’employés du libraire
pour assurer le service nécessaire. Ces parents volontaires sont là à partir de 7h30 le matin… Malgré ce bataillon,
qui ne connaît pas les longues files d’attente pour arriver
à entrer, trouver, vérifier et payer ses livres et ses cahiers ! Même si une grande partie du travail a déjà été fait
en amont, tant dans la préparation des listes et des commandes, que dans le montage de la vente la veille.
3 | 2010 – JO|u|RNAL – 12
L’implication du GPE est reconnue par le libraire comme
fondamentale et indispensable pour l’organisation de la
vente, et donne lieu à une commission, que le GPE utilise
intégralement pour financer divers projets de l’école. Par
ailleurs, le GPE a obtenu une remise de 10% sur les livres, pour les familles cotisantes.
Les frais d’importation et d’organisation imposent que le
prix des livres au Lycée soit d’environ 20% supérieur au
prix public en France. La remise négociée par le GPE
permet donc de réduire ce surcoût de moitié. Sur les cahiers, une solution compétitive a été trouvée grâce au
Centre Leclerc de Algueirão, qui a obtenu l’autorisation de
vendre sa marque dans ce cadre, ce qui a permis d’en réduire d’environ 40% le prix moyen. Le libraire (LIDEL) assure la vente de ces cahiers, à la demande du GPE.
L’attachement des familles, membres ou non du GPE, est
clairement démontré par le succès de cette initiative. Ainsi, cette année comme les précédents, la direction du Lycée a confié le Gymnase au GPE, pour pouvoir y réaliser
la vente, dans la forme habituelle, pour assurer une rentrée pédagogique dans les meilleures conditions pour les
familles. Le GPE vous en communiquera les détails dans
quelques semaines.
Luiza Goater
Garder l’oeil sur la vue
de nos enfants
Parmi les différents contrôles de santé
de l’enfant, il
en est un qu’il
convient de ne pas négliger : c´est l’examen ophtalmologique.
Les premières années de la vie sont déterminantes pour la vue. C'est à ce moment
que se développent les circuits nerveux
chargés de la vision. Les problèmes de vue
peuvent avoir d’importantes conséquences
médicales et sociales : retard dans l’apprentissage de la lecture, isolement… Plus
ces troubles sont détectés tôt, mieux ils
sont traités. Un dépistage précoce est essentiel pour une correction adaptée. La vision de l’enfant se construit mois après
mois, de la naissance jusqu’à 5 ou 6 ans.
A côté des visites chez le pédiatre ou l'ophtalmologiste, les parents jouent un rôle important en remarquant de légères anomalies dans le comportement de leur bébé, à
condition bien sûr qu'ils soient suffisamment avertis sur ces signes révélateurs.
Sabrina Flucher Monteiro
Source : http://www.doctissimo.fr
Quels sont les signes à repérer ?
- Durant les premières semaines suivant la naissance, bébé ne dirige
pas son regard vers la lumière, ou inversement il la fuit.
- A 1-2 mois, il ne fixe pas les yeux ou le visage de sa mère.
- A 3-4 mois, il ne joue pas à regarder ses mains. Il ne sourit pas aux visages familiers.
- A partir de 6 mois, il ne saisit pas les objets pour les porter à sa bouche. Il ne semble pas distinguer les visages familiers de ceux des inconnus.
- A partir de 9 mois, il ne réagit pas aux mouvements brusques, ses yeux
ont des mouvements saccadés. Il ne cherche pas un objet qui disparaît
de son champ visuel. Il ne ramasse pas les objets.
- Vers 15 mois, s’il ne marche pas, un problème de vue peut être suspecté.
- Vers 2 ans, il plisse les yeux, fronce régulièrement les sourcils, cligne
des yeux, se les frotte. Ils sont souvent rouges, ils piquent.
- Vers 5-6 ans: Initiation à l’écriture (l’enfant joue à tracer des boucles,
des ponts, des bâtons, son nom), à la lecture (il apprend à lire son nom,
à reconnaître certaines lettres…).
C’est en grande section de maternelle ou à l’entrée au cours préparatoire
(CP) que se révèlent certains défauts visuels inaperçus dans la prime enfance. Quand il lit, il lui arrive de perdre sa ligne, de relire deux fois la
même ligne ou le même mot ; il confond certaines lettres ; il n’aime pas
lire ou ne lit pas longtemps ; à la fin du CP, il ne retient pas ce qu’il lit ; il
lui arrive de loucher ; il est exagérément sensible aux fortes luminosités.
Il ne faut donc pas attendre que l’enfant rentre à l'école ni qu'il connaisse
l'alphabet pour s'assurer de sa bonne vue. Entre 4 et 6 ans, un enfant
sur trois présente un ou plusieurs défauts visuels… Une bonne raison
pour consulter !
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3 | 2010 – JO|u|RNAL – 13
“ La première année, on ne savait
pas si les gens allaient venir...”
On serait tenté de croire que la kermesse de fin d'année des primaires a toujours eu lieu... Délaissée pendant quelques années, elle est revenue sur le devant
de la scène en 2002, grâce à une équipe de volontaires enthousiastes et persévérants.
Rencontre avec deux Isabelle débordantes de générosité et de bonnes idées qui nous expliquent comment
une petite kermesse est devenue en 8 ans un rendezvous franco-portugais attendu par petits et grands...
Kermesse
Comment est née la kermesse?
Isabelle Le Hir: Je venais juste d'arriver à Lisbonne, en
2001. Lors du conseil d'école de juin auquel j'ai assisté,
j'ai demandé pourquoi il n'y avait pas de kermesse en primaire... C'est alors que j'ai appris qu'il en existait une
vingt ans plus tôt mais que peu à peu, elle avait disparu.
Le directeur de l'époque m'a répondu du tac au tac “Si
vous voulez en organiser une, allez-y, on vous soutient!”.
Isabelle Boutrand: Nous l'avons pris au pied de la lettre.
Une fin d'année sans kermesse nous semblait triste.
L'idée a sérieusement commencé à germer dans notre
esprit et a rapidement séduit plusieurs bonnes volontés.
ILH: Première réunion kermesse en janvier 2002 très encourageante: douze personnes sont venues!
IB: Puis seulement quatre personnes ont assisté à la réunion suivante... Nous avons pris peur devant l'ampleur du
défi que nous avions lancé...
Pourquoi vouliez-vous organiser une kermesse?
ILH: Tout d'abord parce que je n'envisageais pas une fin
d'année sans cette fête qui est un rendez-vous incontournable pour les enfants du primaire et pour leurs parents.
IB: Nous voulions aussi créer, via l'organisation et le jour
J, des moments pour que Français et Portugais puissent
se rencontrer ou se retrouver dans une ambiance décontractée.
ILH: La kermesse sert aussi à récolter de l'argent pour aider l'école à acheter du
matériel pédagogique
(achat d'une sono, de
livres, etc) et pour faciliter le financement du
voyage des CM1. La
première
kermesse
que nous avons organisée a eu lieu grâce
au GPE qui nous avait
avancé l'argent. Une
fois les frais fixes remboursés, (taxe de bruit,
service de sécurité,
etc.), l'intégralité des
recettes va à la coopérative scolaire.
3 | 2010 – JO|u|RNAL – 14
Pouvez-vous nous dévoiler les coulisses de l'organisation de la kermesse?
IB: Initialement, nous étions peu, chacun donnait le temps
qu'il pouvait. La première édition en 2002 était vraiment
basée sur le système D. On ne savait pas si les gens
allaient venir. Finalement, enfants et parents sont venus
nombreux et ont passé un
très bon moment.
Au fil des années, l'équipe
s'est structurée en sept
comités organisateurs.
Pouvez-vous nous rappeler
le rôle de chacun de ces
comités?
ILH: Le comité d'organisation
comprend maintenant une
douzaine de volontaires qui
s'impliquent beaucoup pour
contribuer à la réussite de
cette fête.
- L'équipe Recherche de
Sponsors qui trouve des lots
Isabelle Le Hir
petits et gros pour la tombola
et pour les gagnants des
jeux. Cela va du ruban porte-clef au billet d'avion en passant par un week-end en pousada...
- L'équipe Spectacle auditionne des enfants musiciens et
des chorales, puis organise les répétitions. Les petits artistes de 7 à 11 ans (GS à CM2) offrent 2 heures de spectacle dans la rotonde des PS, à un public de tous âges,
plus nombreux et plus enthousiaste chaque année.
- L'équipe Jeux met en place d'une quinzaine d'activités,
“recrute” les animateurs et gère leurs plannings. De plus
en plus d'ados viennent nous voir pour nous proposer de
tenir les stands. Si la pêche à la ligne, le chamboule-tout
et le maquillage sont de grands classiques, chaque année
de nouveaux jeux font leur apparition: les “rifas”, le sudoku, le tri sélectif au stand éco-citoyen, etc.
- L'équipe qui assure la
vente des tickets.
- L'équipe Restauration
qui fait fournir les boissons non alcoolisées, on y tient! -, la nourriture, le café, le matériel
de
restauration
(réfrigérateurs, barbecues) et “recrute” ceux
qui feront le service.
- L'équipe Logistique qui veille au bon déroulement de la
kermesse le jour J et qui gère le rangement...
IB: Au début, on se réunit une fois par mois, puis tous les
15 jours, puis une fois par semaine, puis plusieurs fois
puis tous les jours...
Votre plus belle récompense?
IB: Huit ans plus tard, petits et grands continuent à venir
nombreux et à s'amuser!
ILH: Huit ans plus tard, on prend toujours autant plaisir à
l'organiser!
IB: Huit années de beau temps!
PROCHAINE KERMESSE:
SAMEDI 19 JUIN 2010
Envie d’ Aider?
Renseignez-vous et inscrivez-vous au bureau du GPE
ou auprès de Manuela Caramujo,
la coordinatrice de la Kermesse 2010.
[email protected]
Retrouvez infos et photos sur www.gpelisboa.eu
ILH: L'investissement des ados pour tenir les stands. Et
celui des instituteurs qui intègrent de plus en plus la kermesse dans leur projet pédagogique et font participer activement leurs élèves, le jour J. Certains ont désormais
leur stand où ils affichent les travaux des élèves.
parents!”
IB: “Amusez-vous pour le plaisir de vos enfants, avant,
pendant et après!”
En coeur: Tout le monde peut participer et toutes les
idées sont les bienvenues!
Vos meilleurs souvenirs?
ILH: Quand, la première année, on se retrouvait le weekend, pour peindre des boîtes de conserve pour le chamboule-tout...
IB: Un jeu de la corde où une équipe
de parents affrontait une équipe de
professeurs: fous rires assurés chez
les concurrents et dans le public! Les
enfants qui “tombent” dans les petites piscines de pêche à la ligne... un
spectacle hip hop détonnant, donné
par deux ados.
ILH: Quand l'organisation devient
une affaire de famille et que enfants
et maris mettent la main à la pâte.
Propos recueillis par Camille de la Rochère
La kermesse en une phrase?
Isabelle
ILH: “C'est la fête des élèves ET des Boutrand
3 | 2010 – JO|u|RNAL – 15
Carnets de l’ instant,
un livre de Dominique Doreau et Philippe Despeysses.
Deux flâneurs, un poète Philippe Despeysses et un photographe, Dominique Doreau,
nous prennent par la main pour une promenade à travers les ruelles mystérieuses de
Lisbonne. Un mystère tantôt éclairé, tantôt rendu plus énigmatique encore par le noir et blanc des
photographies. De ces pérégrinations sont nés les « carnets de l’instant, une poignée de phrases
dans la brise des ruelles », un recueil de nouvelles, de poèmes et de photos.
On pense au geste du semeur dont la main s’ouvre sur un jet de poussières d’étoiles. Les mots sont des graines rendues fertiles par les images. Poète et photographe s’associent pour nous restituer cette cité envoûtante et nous en faire
partager la magie. « Dans quelques mois, je la connaîtrai cette ville, morceau par morceau, en détail, j’entrerai dans la
confrérie des passants arpenteurs, rien ne me sera étranger, veilleur serai-je devenu. »
Au fil des pages de cette invitation au voyage, le lecteur emboîte le pas de nos deux « éveilleurs » et finit par entrer lui
aussi, presque sans y prendre garde, dans la « confrérie des passants-arpenteurs ».
Rassurez vous, on y est en bonne compagnie !
Florence Huber
Pour trouver les «Carnets de l´instant » ainsi que « La Ligne du matin » et « Objects », du même auteur, contacter [email protected]
Philippe Deyspesses est poète, écrivain et journaliste.
Dominique Doreau, breton d’origine, est directeur de l’école primaire du Lycée Français de Lisbonne.
Il vit actuellement à Lisbonne, deux de ses enfants sont scolarisés au LFCL. Ses travaux d’écriture, depuis
plus de 30 ans, sont nombreux et divers :
scénarios de films, chansons, nouvelles,
romans, polars et surtout poèmes et écritures poétiques avec une quinzaine de recueils publiés.
Il travaille actuellement avec un photographe/ graphiste et une traductrice sur un
projet de cahier mural d’écritures et d’illustrations poétiques. Il a aussi entamé la rédaction d’une série de nouvelles ayant pour
décor la ville de Lisbonne.
Les voyages, les rencontres et un regard poétique posé sur la
vie caractérisent son travail.
Lycée Français
Charles Lepierre
MÉMOIRES…
Dans cette rubrique,
nous allons essayer de remonter plus de 50 ans
d’histoire de notre lycée en
évoquant les souvenirs et
mémoires de quelques uns
de ceux qui sont passés
par le LFCL.
Ce trimestre,
nous avons interviewé
Helena de Gubernatis.
Propos recueillis
par Susana Simas
3 | 2010 – JO|u|RNAL – 16
C'est au collège qu'il découvre la photo; depuis, il marche beaucoup en photographiant
ou photographie en marchant. La lumière rapide et changeante stimule son imagination.
De ces photos, il confectionne - et affectionne- des collections des endroits du
monde qu'il a la chance de traverser. Il a
conçu un diaporama et édité des cartes postales au profit de projets éducatifs au Togo
et au Maroc. Il a mis en oeuvre le projet "Du dessin au photogramme"avec l'artiste Frédérique Aguillon.
A son initiative et en collaboration avec son équipe pédagogique, il fait participer les élèves des classes primaires au
« Printemps des poètes ». Cette année, un travail artistique,
poétique et plastique sur la ville de Lisbonne est en cours.
Quand as-tu été élève au Lycée ? De octobre 1967 à juillet 1975.
Que fais-tu actuellement ? Je suis responsable de Communication à l’UNICEF - Portugal, traductrice “free-lancer” et orfèvre pendant mes temps libres.
Pourquoi le LFCL ? Ma mère est française, mon père francophone. Ils appréciaient une éducation bilingue avec un enseignement de qualité et plus libre.
Racontes-nous une petite anecdote passée au LFCL : Je me souviens, comme si c'était hier,
d'un épisode inoubliable. Ceci a dû se passer en 1969 ou 1970, en 12ème (GS) ou 11ème
(CP), car nous devions avoir, ma jumelle Clara et moi, entre six et sept ans.
Après deux ans de Maternelle ensemble, voilà que chacune se retrouve en classe séparée
par décision de notre mère; ce qui nous a un peu troublées à l'époque, mais, à la longue,
nous a permis de nous développer davantage individuellement, et nous lui en fûmes plus tard
bien reconnaissantes… Un jour, nous nous sommes mises d'accord pour demander d'aller
aux toilettes en même temps, on s'est donné rendez-vous dans le couloir de l'étage où nous
étions, on a échangé nos tabliers, et nous sommes reparties chacune vers la classe de l'autre, amusées par cette possibilité offerte du fait que nous nous ressemblions beaucoup et
qu’on nous confondait souvent... tout cela aurait été parfait si Clara n'était pas gauchère, détail par lequel on nous a aussitôt repérées et renvoyées chacune dans notre classe !
Que représente le lycée pour toi?
Un scénario de mémoires d’enfance très heureuses liées à la découverte du monde, à la joie
de l’apprentissage, aux rigolades; un espace où Clara et moi avons eu nos premiers copains,
dont certains ont résisté au passage du temps jusqu'à nos jours.
Une école que j’ai toujours fréquentée avec plaisir, où je me sentais bien entourée par quelques professeurs inoubliables, et où les « bolas de Berlim » chez « Miss » avaient un goût
spécial… Un privilège !

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