J`aimerais tant voir Syracuse - Musée départemental

Transcription

J`aimerais tant voir Syracuse - Musée départemental
J’aimerais tant
voir Syracuse
Département des Bouches-du-Rhône
Direction de la Culture - www.culture-13.fr
Musée départemental Arles antique
cg13.fr
Presqu’île-du-Cirque-romain BP 205 - 13635 Arles cedex
Tél. 04 13 31 51 03 - Fax. 04 13 31 51 37 - www.arles-antique.cg13.fr
DOSSIER
DE PRESSE
Exposition 25
mars
>7
juin
2015
Photographies collectées dans le cadre du projet
«L’antique e(s)t nous» pour les 20 ans du musée.
muséE départEmEntal arlEs antiquE
Presqu’île-du-Cirque-romain,
13200
Arles
www.arles-antique .cg13.fr
J’aimerais tant voir Syracuse : Extrait de la chanson Syracuse de Bernard Dimey et Henri Salvador
Louxor, Egypte - 1952 © Dominique Moustacchi
LA PHOTO DE FAMILLE
ET L’ANTIQUE
Sommaire
Edito
............................................................................................. p. 3
La collecte “ L’antique e(st) nous“.................................................................... p. 5
J’aimerais tant voir Syracuse............................................................................. p. 9
Autour de l’exposition...................................................................................... p. 15
Le comité d’organisation.................................................................................. p. 17
Les 20 ans du musée, le musée en 20 dates.................................................... p. 18
Espace presse / Images.................................................................................... p. 22
Collection Jean-Pierre Moulères, Grèce, Athènes
Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA
Collection Jean-Pierre Moulères, Grèce, Athènes
Un « selfie » avec César ?
Comme l’a écrit le directeur du MDAA, Claude Sintès « venir au Musée Départemental de l’Arles
Antique, c’est remonter le temps à la rencontre d’une Antiquité tangible et mesurer à quel point
elle nous est proche ».
Cette proximité de l’Antique, c’est je crois une dimension et un sentiment que chacun a pu mesurer
au moins une fois dans sa vie. De toutes les rives de la Méditerranée, l’Antique nous environne et
sa rencontre nous invite souvent à la photographie.
Alors je suis heureux que l’appel à photographies faite au public par le MDAA ait eu un tel succès,
favorisant la qualité et l’originalité de l’expo «J’aimerais tant voir Syracuse» que je vous invite à
visiter.
Quelle plus belle satisfaction pour moi, Président d’une collectivité qui agit au quotidien pour
l’accès de tous à la culture, que de voir tout un chacun y participer à travers de tels évènements !
Alors, pour les 20 ans de notre musée, un « selfie » avec César, cela vous tente ?
Le Président du Département
des Bouches-du-Rhône
© Rémi Bénali
2 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA -
3
J’aimerais tant
voir Syracuse
Louxor, Egypte - 1952 © Dominique Moustacchi
LA PHOTO DE FAMILLE
ET L’ANTIQUE
Avec cette exposition d’un genre nouveau, le musée exprime toute
l’importance qu’il consacre depuis son ouverture en mars 1995 à la
question des publics.
Les axes de cette politique reposent sur quelques valeurs essentielles
auxquelles toute une équipe est profondément attachée : un accueil de très grande qualité, une
programmation diversifiée où chacun doit pouvoir trouver sa place, une médiation audacieuse, attentionnée, généreuse et inventive, des partenariats multiples où se rencontrent archéologie, spectacle vivant et tant d’autres formes de créations contemporaines… Bref un musée qui vit dans son
temps, traversé chaque jour par une communauté de visiteurs curieux, rêveurs, en quête de sens…
Depuis 20 ans, en puisant sans cesse dans le passé, le « musée bleu » est pleinement actif dans le
présent et contribue avec ses collections merveilleuses, ses programmes de recherche scientifique
et ses équipes passionnées à fabriquer du beau, du lien social, de l’imaginaire, du rêve, ce que
résume parfaitement la formule « l’Antique e(s)t nous » et cette exposition “J’aimerais tant voir
Syracuse”…
Fabrice Denise, responsable du département des publics du musée
mars > 7 juin 2015
Photographies collectées dans le cadre du projet
«L’antique e(s)t nous» pour les 20 ans du musée.
muséE départEmEntal arlEs antiquE
Presqu’île-du-Cirque-romain,
13200
Arles
www.arles-antique .cg13.fr
© Rémi Bénali
Exposition 25
J’aimerais tant voir Syracuse : Extrait de la chanson Syracuse de Bernard Dimey et Henri Salvador
Musée avant ouverure
Syracuse une
exposition pour les
20 ans du musée
La collecte
«L’Antique e(s)t nous»
© Lionel Roux
SEPTEMBRE 2014 / FEVRIER 2015
4 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse Délicatement suspendu entre enfance heureuse et âge adulte, vingt ans est l’âge des projets, des
inspirations et de l’ouverture au grand monde.
Alors, il y a quelques mois, pour préparer ses 20 ans, le musée à invité le public à ouvrir ses albums
de famille durant une collecte nommée « L’Antique e(s)t nous ». Plus de 200 contributeurs ont joué
le jeu en partageant 1200 clichés les mettant en scène aux cotés d’un monument antique ou tout
vestige de site archéologique de la Narbonnaise et du pourtour méditerranéen.
Est née de cette collecte l’exposition “J’aimerais tant voir Syracuse” présentée au musée
départemental Arles antique du 25 mars au 7 juin 2015.
L’ouverture de l’exposition se fait à date anniversaire des 20 ans du musée : le 25 mars… une façon de
célébrer l’inauguration du « musée bleu » en rendant hommage à la fois au public, aux monuments
antiques et aux sites archéologiques.
J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA -
5
Moustacchi Dominique,
Égypte, Thèbes, Colosses de Memnon, 1950
6 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA -
7
Dallaporta Régis, Pont du Gard, 1930, « Madeleine Crespel au Pont du Gard »
J’aimerais tant voir Syracuse
LA PHOTO DE FAMILLE ET L’ANTIQUE
25 MARS > 7 JUIN 2015
É
cho, contrepoint, ou plus justement face
B de l’exposition temporaire précédente
au musée départemental Arles antique
“Le midi antique, photographies et monuments
historiques 1839-1880”, “J’aimerais tant
voir Syracuse” va chercher, en puisant dans
l’immense trésor muet que représente la photo
dite « de famille », un autre récit, un autre
point de vue, d’autres perspectives, d’autres
façons de construire et de déconstruire la
mythologie de ces lieux puissamment poétiques
que sont les sites antiques de la Méditerranée.
Qu’ils soient vécus au quotidien, comme le font
les Arlésiens qui passent tous les jours devant les
arènes ou se promènent, l’été aux Alyscamps,
qu’ils soient découverts dans des moments
d’exception comme un voyage de noces à
Aphrodisias ou des vacances d’été à Louxor, les
sites antiques sont habités et habitent nos vies
au plus vif de notre présent commun.
Les sites antiques
sont habités et habitent
nos vies au plus vif de
notre présent commun.
***
Pour les 20 ans du musée les habitants, les
voisins, les gens d’ici et d’ailleurs viennent
au musée, cette fois-ci, pour partager leurs
albums de famille, leurs photos qui traitent du
sujet. Le musée a 20 ans, c’est eux, cette fois-ci
qui seront exposés.
mail, par courrier ou bien portées directement
par le propriétaire qui sait qu’il les laisse, pour un
temps dans les mains d’inconnus... Au résultat,
toutes ces images ensemble, ça fait une
joyeuse cacophonie, ou plutôt cacographie.
Ça parle, ça raconte, mais quoi ?
Car au départ, c’est d’une collecte qu’il s’agit.
Et une collecte de photos de famille, c’est
avant tout proposer à chacun d’aller regarder
dans ses souvenirs proches ou lointains, ses
tiroirs, ses boîtes à chaussures, où peuvent
bien être ces photos que l’on connaît si bien
d’un dimanche au Pont du Gard ou ces autres du
voyage des parents à Rome et à Pompéi.
On les retrouve, non sans émotion, et on doute
de l’intérêt qu’elles peuvent bien avoir pour
d’autres que pour soi-même, mais... puisqu’ils
le proposent, on les sort de la boîte, on va leur
donner un peu d’air, un peu de lumière.
Ces photos issues de familles, d’histoires,
d’époques différentes arrivent au musée par
Ces photos ont toutes des points communs et
des lignes de divergences. Elles disent toutes
comment, l’antique, c’est avant tout du présent.
L’antique, on ne le voit que comme il est et non
pas dans sa splendeur passée. Sa splendeur
c’est sa ruine, plus ou moins restaurée, selon
les époques. Cette fragilité, cette façon d’être
en travaux de réhabilitation ou indéfiniment en
fouille, nous laisse la place nécessaire pour y
inventer nos légendes de héros et de demi-dieux
ordinaires. C’est le chantier perpétuel de notre
histoire sans frontière qui s’y joue, voilà peutêtre pourquoi on s’y sent si bien, pourquoi on
s’y sent chez soi.
Jacky Soldevila, Égypte, 1999, « Mme Soldevila et le Sphinx »
8 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA -
9
Collection Jean-Pierre Moulères,
Algérie,
25 septembre 1963,
« Ruines romaines à Tipasa »
On photographie, on se photographie. On
témoigne, on retient, on trace, on transmet ce
moment-là, souvent joyeux où on était présent.
À Épidaure ou à Djemila, à Fréjus ou à Orange.
Des points communs, des variations.
On y trouve, assurément, toute l’histoire de la
photo amateur. Les premiers appareils c’est
l’homme, le père de famille qui les utilise. En
effet, ces images d’avant la démocratisation
de la photographie, on constate que c’est
généralement un regard masculin qui les a
cadrées, choisies, réussies ou ratées. Il faut
attendre l’Instamatic, le Polaroid pour que la
femme s’en mêle.
On y trouve comme dans
une noix, des secrets
qui ne se révèlent
qu’en agrandissant ces
si petits formats, des
détails, des incidents,
des vibrations qui font
tout l’attrait, toute la
force, l’unicité de ces
photos qui a priori se
ressemblent.
Touillon Bernard, Eleusis, 1939
10 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse On y trouve aussi l’histoire des milieux sociaux.
On le voit clairement dans ces photos d’Égypte
ou de l’Acropole selon qu’elles datent des
années trente ou des années soixante-dix.
On y saisit aussi des bribes de la grande histoire,
captée par le viseur de soldats allemands sur
l’Acropole ou par des soldats français dans les
ruines de Tipaza en Algérie.
On y trouve comme dans une noix, des secrets
qui ne se révèlent qu’en agrandissant ces si petits
formats, des détails, des incidents, des vibrations
qui font tout l’attrait, toute la force, l’unicité de
ces photos qui a priori se ressemblent.
L’intention principale de cette exposition sera
certainement celle-ci : donner à voir autrement.
On est tenté de voir, en ces photos, l’aspect
nostalgique, le versant charmant, cocasse,
suranné de la chose. Cependant, elles montrent,
en toute modestie, une autre histoire de la
photo, une autre histoire de l’histoire, une autre
histoire de l’archéologie.
Certaines images seront accrochées en
très grand format, alors qu’à l’origine, elles
font à peine 6 cm sur 8 cm. D’autres seront
rapprochées, non parce qu’elles décrivent le
même lieu ou qu’elles sont de la même époque,
mais parce qu’elles parlent d’une même
musique, une façon de concevoir la question
de l’échelle, de la perspective, des postures du
corps ou du plissé de la jupe.
Cette exposition tentera de parler d’autres
familles plus confidentiellement liées.
La Méditerranée est le premier des liens. Si on
l’assèche de son eau, c’est la même terre, la
même géographie. Ce sont les voyageurs des
premiers temps qui ont fait route sur la mer. Et
ces vestiges qui constellent toutes les rives de
la Méditerranée témoignent de tout cela. C’est
peut-être pour ça qu’on a tant de prédisposition
à aller voir ces ailleurs… s’ils existent, car rien
n’est moins sûr.
Car leurs noms suffisent pour faire le voyage,
même immobile : Palmyre, Baalbek, Izmir, Petra,
Césarée, Volubilis. Et s’ils n’existent pas, tant pis,
puisqu’on les a déjà visités le doigt sur la carte,
le regard perdu dans la carte postale.
J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA -
11
Le petit bruit qui
continue de faire vibrer
les vielles pierres,
les photos et les
histoires qu’elles
portent. C’est leur cœur
qu’on entend.
« J’aimerais tant voir Syracuse... » dit la chanson.
Les frontières s’effacent, certains voyages
restent potentiels, mais n’en sont pas moins
forts. Les temporalités se croisent aussi.
Sur cette photo des années 20, on est à Pompéi.
Une jeune fille pose dans un décor en ruine,
elle a l’air joyeux, elle semble audacieuse.
Aujourd’hui elle n’est probablement plus ici. Le
bassin avec statue, lui, a probablement retrouvé
une fraîcheur qu’il n’avait jamais eue auparavant.
Dérives du temps que ces photos racontent sans
vraiment le vouloir.
L’intention principale de cette exposition sera,
nous l’espérons encore une fois, de donner à
voir autrement ce qui est déjà présent dans
les photos.
Il y aura des photos originales et quelques
albums. Il y aura trois écrans qui prélèveront
des fragments des photos exposées, une façon
de voir la photo dans la photo et de souligner
la partition de détails qui traversent les images.
Il y aura quelques citations prélevées, ici et là
chez les poètes parnassiens, les antiques ou
dans les chansons.
Il y aura cette parole du diable, joué par Jules Berry,
qui clôt le film de Marcel Carné sur des dialogues
de Jacques Prévert, Les visiteurs du soir :
Gilles (en serrant Anne dans ses bras) :
Rien ne pourra nous séparer désormais.
Le Diable (à Anne) : Éloigne-toi de lui, pour la
dernière fois ! (Elle n’en fait rien.) En pierre,
vous entendez ? En pierre vous serez changés.
(Les deux amants sont changés en pierre.)
Le Diable : Voilà bien le silence que j’aime.
Un silence de mort. (Il écoute.)
Qu’est-ce que c’est ?
Quel est ce bruit ? (Il approche l’oreille de la
poitrine des amoureux pétrifiés.) Mais c’est leur
cœur que j’entends ! Leur cœur qui bat ! Qui ne
cesse de battre ! (Il bat inutilement les statues à
coups de cravache.) Qui bat ! Qui bat ! Qui bat !
Qui bat ! Qui bat ! Qui bat... qui bat... qui bat...
qui bat... (Il disparaît peu à peu.)
Cette réplique pourrait parfaitement illustrer
le petit bruit qui continue de faire vibrer les
vielles pierres, les photos et les histoires qu’elles
portent.
C’est leur cœur qu’on entend.
Israelian Nathalie, Pompéi, Septembre 1977,
« Oh Apollon ! »
Collection Jean-Pierre Moulères, Pompéi
Collection Jean-Pierre Moulères
12 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA -
13
Collection Jean-Pierre Moulères
AUTOUR DE L’EXPOSITION
Un programme d’activités autour de l’exposition est en cours d’élaboration.
Lors de l’inauguration, autour d’événements
tels que la Nuit des Musées ou les Journées de
l’archéologie mais aussi pendant les vacances
de printemps, des stages, ateliers et spectacles vous seront proposés.
Il n’y aura pas de visites guidées de l’exposition.
Plus d’informations à partir du 20 mars
sur www.arles-antique.cg13.fr
Avant programme
Atelier écriture Post-it pendant
le vernissage
Mercredi 25 mars
Armés de stylos et de post-it vous pourrez
témoigner, imaginer des histoires, raconter
des souvenirs, décrire des sensations, inventer des poèmes… Mais pour cela il faut être
inspirés par les photographies exposées…
Et les photos prennent vie
Stage à la journée - Tous publics - Vacances
de Pâques
Grâce au « Stop Motion », réinterprétez les
photos de familles, imaginez des personnages et inventez leur une histoire…
Assemblées par ordinateur, ces photographies créeront votre film, une histoire à part
entière. Les films créés viendront enrichir
l’exposition grâce à un procédé de réalité
augmentée.
Antic’selfie
Visite atelier- Tous publics - Un samedi du
mois de mai
A l’ère de Facebook, Twitter, Instagram,
Snapchat regorgeant de portraits et d’autoportraits, cet atelier pose la question de
l’évolution des albums de photos de famille.
Après une brève visite de l’exposition, une
discussion sur l’évolution du portrait de
l’Antiquité à nos jours… Vous vous mettrez
en scène avec une œuvre ou un objet du
musée et un photographe immortalisera la
scène avec un appareil de type Polaroïd.
Vous repartirez du musée avec une nouvelle
vision et votre photo souvenir !
Chasse au trésor photographique 2.0
19, 20, 21 juin >> Journée nationales
de l’archéologie
Dans la continuité de l’exposition “J’aimerais
tant voir Syracuse”.
Partez à la découverte des trésors patrimoniaux de la ville d’Arles à travers une grande
chasse au trésor aux allures de marathon
photographique.
Version papier ou 2.0 accompagnés de vos
smartphones, décodez les indices, partez
explorer la ville et photographiez-la sous
toutes les coutures.
Impression et exposition des photos dès le
samedi 20 juin 14h.
Famille Denise, Égypte, Louxor, Avril 1993
14 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA -
15
COMITÉ D’ORGANISATION
DE L’EXPOSITION
Commissariat de l’exposition : Jean-Pierre Moulères
Une collecte de photographies imaginée pour les 20 ans du musée départemental Arles antique
par Fabrice Denise, responsable du service des publics du musée et Jean-Pierre Moulères.
Scénographie : Jean-Pierre Moulères et Jessica Hervo
Assistance technique : Vincent Castello et Guy Palenzuela (musée départemental Arles antique)
Réception et archivage des photos : Samantha Giordano et Morgane Gille
Un remerciement chaleureux à tous les contributeurs qui nous ont généreusement
confié leurs clichés ; sans eux cette exposition n’aurait pu voir le jour.
Le commissaire de l’exposition
Moustacchi Dominique, Égypte, Le Caire, 1980,
« Les pyramides »
16 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse Jean-Pierre Moulères est auteur, scénographe et commissaire d’expositions.
Il conçoit des projets participatifs axés tout particulièrement sur les pratiques simples et amateurs. Plusieurs années de formation en théâtre, danse contemporaine, arts plastiques et en pédagogie l’ont amené à fréquenter les scènes du spectacle vivant. Sa participation aux ateliers d’été de
l’OuLiPo a confirmé chez lui le goût d’appeler les autres à écrire et à raconter.
Il a travaillé avec le metteur en scène et directeur du théâtre de l’Arpenteur Hervé Lelardoux au projet “Rennes, guide de la ville invisible” (éditions Terre de brume, 1999), puis écrit Moi, j’ai rien d’intéressant à dire. Petits propos sur le théâtre par ceux qui n’y vont presque pas (éditions l’Atalante,
2003) ainsi que Que reste-t-il ?, chronique de trois ans d’action artistique auprès des spectateurs
du Merlan, la scène nationale de Marseille. Entre-temps, il est revenu à la danse pour accompagner
Thierry Thieû Niang, complice de longue date, dans un projet où des seniors ont été invités à découvrir la danse contemporaine. Mêlant danses improvisées et ateliers d’écriture, ils ont créé ... du printemps !, d’après Le Sacre du Printemps de Stravinsky. La pièce a été présentée au Festival d’Avignon,
au Théâtre de la Ville à Paris, à la Biennale de la danse à Lyon...
Chef de projet dans le cadre de “Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la culture”, il y a
développé plusieurs propositions participatives faisant appel aux pratiques simples et usuelles des
habitants. Il a conçu “Les Chercheurs de midi”, grand projet de collecte de photos de famille, qui a
fait l’objet de plusieurs expositions très fréquentées et d’un livre éponyme édité par Le bec en l’air.
Pour la ville de Saint-Ouen, en 2014, il a assuré le commissariat de La lumière du dehors, une exposition de photos de famille à partir du fonds d’archives de la ville. Il travaille actuellement dans le cadre
de “Pilsen, Capitale européenne de la culture 2015” au montage d’un projet de collecte de photos
sur cette région de la Bohème de l’ouest et prépare, pour octobre 2015, une exposition à partir ce
fonds Un paradis entre quatre rivières.
J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA -
17
Musée départemental Arles antique
en quelques dates
1988 : pose de la première pierre du musée
Il s’agit là de l’aboutissement d’un projet qui a vu
le jour 20 ans plus tôt lorsque Jean-Maurice Rouquette, alors conservateur des musées d’Arles,
présenta le programme scientifique d’un musée
lors d’un colloque de l’UNESCO à Mexico.
Les plans sont ceux de l’architecte Henri Ciriani.
1994 : la première mosaïque
restaurée par l’atelier de restauration du musée
Avant même son ouverture,
c’est dans un musée sans public
et sans collection que l’équipe
de l’atelier a restauré la grande
mosaïque de l’Aiôn (8m x 8m)
en vue de sa présentation aux
futurs visiteurs.
25 mars 1995 : inauguration du musée
Au terme de 7 ans de travaux, le musée ouvre
ses portes au public, regroupant toutes les collections archéologiques de la ville jusqu’ici
dispersées en plusieurs lieux. Il
abrite également le service des
publics, l’atelier de restauration
de mosaïques et le service archéologique.
15 avril - 15 juin 2000 :
Arles moins 2000
Première exposition temporaire
du musée de l’Arles antique, elle
vise à donner une image de l’an
zéro en pays d’Arles en présentant des pièces sorties exceptionnellement des réserves du
musée. Elle livre également les
résultats des dernières fouilles
conduites par les archéologues
du musée sur le site arlésien de
«l’Odéon», une zone d’incinérations antiques.
25 novembre 2000 - 25 janvier 2001 :
Gaza méditerranéenne
Exposition d’envergure internationale
du nouveau musée, honorée par la présence de Leila Shahid (représentante
de l’OLP en France) lors de son inauguration, elle est l’aboutissement de 5 ans
de coopération archéologique franco-palestinienne. Les objets présentés,
dont une mosaïque restaurée par l’atelier du musée, témoigne d’une ville cosmopolite et depuis longtemps ouverte
sur toute la Méditerranée. Cette exposition a voyagé, à Paris (Institut du monde arabe),
Lille, Dunkerque et Genève.
Janvier 2003 : le musée de l’Arles
antique devient départemental
A l’origine musée municipal puis
sous la tutelle d’un syndicat mixte
de gestion regroupant la ville, le
département et la région, le musée devient un service du conseil
général des Bouches-du-Rhône.
26 avril - 17 août 2003 :
Algérie antique
Inscrite au programme de “El Djazaïr, Une année
de l’année de l’Algérie en France”, l’exposition
Algérie antique met en lumière la richesse et la
diversité du patrimoine antique algérien. Elle fait
suite à une coopération de plusieurs mois entre
des restaurateurs algériens de mosaïques et
l’équipe de l’atelier de restauration du musée.
18 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse Octobre 2006 : signature d’une convention
de partenariat avec le musée du Louvre
Elle vise à favoriser la coopération entre les deux
musées pour l’organisation d’expositions temporaires, l’expertise, la restauration et des prêts
croisés d’œuvres, la réalisation de publications et
le développement d’actions culturelles, pédagogiques et de communication en faveur des publics. L’exposition De l’esclave à l’empereur, l’art
romain dans les collections du musée du
Louvre (20 décembre
2008 - 3 mai 2009) en
est la première illustration.
Été 2007 : César
sort du Rhône
C’est lors d’une campagne de fouilles du
Drassm que le plongeur Pierre Giustiniani
et l’archéologue Luc
Long sortent des eaux
un buste identifié à
Jules César. Autour
de cette pièce de très
belle facture l’engouement est immédiat.
24 octobre 2009
2 janvier 2011 :
César, le Rhône pour mémoire
Le Rhône est l’élément omniprésent de cette exposition et c’est
dans ses eaux tumultueuses que
le visiteur est emmené, à la découverte de 700 objets, dont le
buste identifié à Jules César, témoins d’une splendeur passée
que vingt ans de fouilles ont patiemment mis au jour. Pour cette exposition,
400 000 visiteurs ont franchi les portes
du musée.
2010 : ouverture d’Hortus, le jardin public
du musée
Il s’agit là d’une réplique végétalisée de l’hippodrome romain dont les vestiges bordent le musée. Ainsi les gradins sont évoqués par des jardins
thématiques et des haies de laurier, la piste par
une pelouse de promenade. Trois années de travaux ont mobilisé un chantier d’insertion, l’établissement public local d’enseignement agricole
des Alpilles de Saint-Rémy-de-Provence et deux
entreprises privées, Arkheïa et l’Esprit des Jardins.
Janvier 2009 : l’émission Des Racines et des
Ailes met Arles à l’honneur
Arles, le trésor retrouvé présente le travail de
fouille subaquatique mené dans le Rhône lors de
deux campagnes de septembre 2007 à novembre
2008 et qui ont permis de mettre au jour, en plus
du désormais fameux buste de Jules César, des
sculptures en marbre ainsi que de magnifiques
bronzes et des
éléments d’architecture, témoins
de l’existence de
riches villas et
d’édifices publics.
4,5 millions de
téléspectateurs.
J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA -
19
Eté 2011 : le chaland Arles-Rhône 3 sort
des eaux
Ce bateau romain de navigation fluvial reposait
dans les eaux du Rhône sous une épaisse couche
de sédiments qui a assuré sa conservation depuis
son naufrage au 1er siècle de notre ère. Sorti des
eaux du Rhône en 10 tronçons, 18 mois de restauration au centre Arc-Nucléart spécialisé dans
la restauration des bois gorgés d’eau seront nécessaires avant son installation dans le musée.
Février 2012 : le National Geographic
consacre un article à Arles-Rhône 3
Intitulé Les trésors d’une épave antique, l’article évoque la fouille et le
relevage du chaland Arles-Rhône 3.
L’édition francophone consacrera par
la suite deux autres articles à cette
belle aventure archéologique, plusieurs
éditions étrangères (japonaise et géorgienne entre autres) s’y intéresseront
également.
9 mars - 25 juin 2012 : César au Louvre
Dans une exposition intitulée Arles, les fouilles
du Rhône. Un fleuve pour mémoire, le Louvre
présente, en partenariat avec notre musée, les
pièces les plus emblématiques issues du travail
minutieux et complexe qu’a représenté la fouille
du Rhône, pièces déjà présentées à Arles pour
l’exposition César, le Rhône pour mémoire, dont
le buste identifié à Jules César.
6 avril - 1er septembre
2013 : Rodin, la lumière de l’antique et
le retour de la Vénus
A travers 264 œuvres,
de Rodin lui-même ou
issues de sa propre
collection d’antiques,
le visiteur découvre
une Antiquité omniprésente mais presque invisible dans la création
du grand sculpteur.
Sont présentés entre autres Le Penseur, L’Age
d’airain et La Centauresse ainsi que la Vénus de
marbre blanc du théâtre antique d’Arles, partie
sous Louis XIV orner la Galerie des Glaces de Versailles et depuis exposée au Louvre.
Cette exposition et l’ouverture de l’extension
du musée sont deux projets de l’opération Marseille-Provence 2013.
4 octobre 2013 : inauguration de la nouvelle
aile du musée
Cette extension du musée, œuvre de l’architecte
Jean-François Hérelle, présente sur une surface
de 800 m2 les pièces des collections se rapportant au commerce et à la navigation. Il s’agit en
grande partie des objets sortis du fleuve lors des
différentes campagnes de fouilles dans le Rhône
et dont la pièce maîtresse est bien sûr le chaland
Arles-Rhône 3 et ses 31m de longueur.
15 novembre 2011 : Patti Smith au musée
Monument de l’histoire du rock, pionnière du
mouvement punk rock, cette artiste complète,
poétesse, peintre et photographe a fait escale au
musée le temps d’une rencontre avec le public
lors de son passage à Arles où elle se produisait le
soir en concert.
20 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA -
21
J’aimerais tant
voir Syracuse
© Moustacchi Dominique,
Égypte, Thèbes, Colosses de
Memnon, 1950
Collection Jean-Pierre Moulères
Algérie, 25 septembre 1963,
« Ruines romaines à Tipasa »
© Moustacchi Dominique, Égypte,
Le Caire, 1980, « Les pyramides »
Exposition 25
mars
>7
juin
2015
Photographies collectées dans le cadre du projet
«L’antique e(s)t nous» pour les 20 ans du musée.
muséE départEmEntal arlEs antiquE
Presqu’île-du-Cirque-romain,
13200
Arles
www.arles-antique .cg13.fr
J’aimerais tant voir Syracuse : Extrait de la chanson Syracuse de Bernard Dimey et Henri Salvador
Louxor, Egypte - 1952 © Dominique Moustacchi
LA PHOTO DE FAMILLE
ET L’ANTIQUE
Espace presse / Images
©Touillon Bernard, Eleusis, 1939
Collection Jean-Pierre Moulères,
Grèce, Athènes
Collection Jean-Pierre Moulères,
Égypte, Le Caire, Pyramide de
Giseh, jeudi 14 décembre 1978
Les documents de l’espace presse sont réservés aux journalistes et iconographes des médias
qui en font la demande. Les documents, textes et images sont protégés par les droits d’auteur.
Ils sont uniquement destinés à la presse, pour la promotion du musée départemental Arles
antique et de l’exposition J’aimerais tant voir Syracuse. Toute autre utilisation, notamment commerciale, est formellement exclue. Toute reproduction totale ou partielle de ces documents à
usage collectif est strictement interdite sans autorisation expresse de leurs auteurs. Le musée
départemental Arles antique ne peut être considéré comme responsable de l’inexactitude des
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Ces visuels sont protégés par des droits réservés.
D’autres visuels sont disponibles sur le site internet du musée :
www.arles-antique.cg13.fr
Musée départemental Arles antique
Corinne Falaschi
Responsable service communication
Tel : 04 90 13 31 51 08 / [email protected]
Vanessa Fraquet - Webmaster
Tel : 04 13 31 51 24 / [email protected]
© Israelian Nathalie,
Pompéi, Septembre 1977,
« Oh Apollon ! »
Collection Jean-Pierre Moulères,
Grèce, Athènes
22 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse © Dallaporta Régis, Pont du Gard,
1930, « Madeleine Crespel au Pont
du Gard »
Service de presse
du Conseil Général des Bouches-du-Rhône
Service presse du CG13
Tél. : 04 13 31 15 28 / [email protected]
J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA -
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Infos pratiques
Musée départemental Arles antique
Presqu’île du Cirque-Romain, BP 205, 13635 Arles cedex
www.arles-antique.cg13.fr
[email protected]
Standard : 04 13 31 51 03
Le musée est sur
HORAIRES
Tous les jours de 10h à 18h, sauf le mardi
Fermeture : 1er janvier, 1er mai, 1er novembre
et 25 décembre.
TARIFS
Entrée plein tarif : 8 €
Entrée tarif réduit : 5 €
L’entrée dans l’exposition J’aimerais tant voir Syracuse
est comprise dans le prix du billet.
L’accès à l’exposition seule est gratuit.
Gratuit pour tous les publics les premiers dimanches
du mois.
TARIF RÉDUIT
Groupes (+10 personnes, réservation obligatoire),
+ de 65 ans, détenteurs des cartes : entraide solidarité 13 - familles nombreuses - pass privilège - carte de
fidélité Envip
GRATUITÉ
Moins de 18 ans, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du
RSA, handicapés, invalides, étudiants, enseignants pass
éducation, journalistes, conservateurs de musées, carte
ICOM, personnel du ministère de la Culture, guides de la
Caisse Nationale des Monuments Historiques.
HORTUS (jardin d’inspiration romaine)
Entrée libre
Ouvert tous les jours sauf le mardi
Fermeture : 1er janvier, 1er mai, 1er novembre
et 25 décembre.
De 10h à 19h du 1er avril au 30 septembre
De 10h à 17h30 du 1er octobre au 31 mars
VENIR AU MUSÉE
Navia A, la navette gratuite du centre ville
(arrêts : gare sncf, amphithéâtre, musée Réattu,
quais du Rhône, MDAA). Tous les jours,
sauf les dimanches et les jours fériés.
Passage toutes les 30 minutes devant le musée
www.tout-envia.com
Taco & Co service arlésien de vélo taxi
Tél. 06 50 29 60 00 / www.tacoandco.fr
PHOTOGRAPHIES ET VIDEOS AUTORISEES SANS PIED
DANS LES COLLECTIONS PERMANENTES
Pour mieux assurer la sécurité du public cet établissement est placé
sous vidéosurveillance, conformément aux textes en vigueur.
Loi N° 95.73 du 21 janvier 1995 - Décret n° 96.929 du 17 octobre 1996
DEVENEZ ADHÉRENT DU MUSÉE
Tarif : 15 € abonnement annuel renouvelable.
- Accès illimité aux collections permanentes
et expositions temporaires (file prioritaire)
- Accès gratuit aux visites guidées
- Des invitations aux vernissages, envoi du programme
d’activités et de la newsletter mensuelle…
< Collection Jean-Pierre Moulères,
Égypte, Le Caire, Pyramide de Giseh, jeudi 14 décembre 1978
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