J`aimerais tant voir Syracuse - Musée départemental
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J`aimerais tant voir Syracuse - Musée départemental
J’aimerais tant voir Syracuse Département des Bouches-du-Rhône Direction de la Culture - www.culture-13.fr Musée départemental Arles antique cg13.fr Presqu’île-du-Cirque-romain BP 205 - 13635 Arles cedex Tél. 04 13 31 51 03 - Fax. 04 13 31 51 37 - www.arles-antique.cg13.fr DOSSIER DE PRESSE Exposition 25 mars >7 juin 2015 Photographies collectées dans le cadre du projet «L’antique e(s)t nous» pour les 20 ans du musée. muséE départEmEntal arlEs antiquE Presqu’île-du-Cirque-romain, 13200 Arles www.arles-antique .cg13.fr J’aimerais tant voir Syracuse : Extrait de la chanson Syracuse de Bernard Dimey et Henri Salvador Louxor, Egypte - 1952 © Dominique Moustacchi LA PHOTO DE FAMILLE ET L’ANTIQUE Sommaire Edito ............................................................................................. p. 3 La collecte “ L’antique e(st) nous“.................................................................... p. 5 J’aimerais tant voir Syracuse............................................................................. p. 9 Autour de l’exposition...................................................................................... p. 15 Le comité d’organisation.................................................................................. p. 17 Les 20 ans du musée, le musée en 20 dates.................................................... p. 18 Espace presse / Images.................................................................................... p. 22 Collection Jean-Pierre Moulères, Grèce, Athènes Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA Collection Jean-Pierre Moulères, Grèce, Athènes Un « selfie » avec César ? Comme l’a écrit le directeur du MDAA, Claude Sintès « venir au Musée Départemental de l’Arles Antique, c’est remonter le temps à la rencontre d’une Antiquité tangible et mesurer à quel point elle nous est proche ». Cette proximité de l’Antique, c’est je crois une dimension et un sentiment que chacun a pu mesurer au moins une fois dans sa vie. De toutes les rives de la Méditerranée, l’Antique nous environne et sa rencontre nous invite souvent à la photographie. Alors je suis heureux que l’appel à photographies faite au public par le MDAA ait eu un tel succès, favorisant la qualité et l’originalité de l’expo «J’aimerais tant voir Syracuse» que je vous invite à visiter. Quelle plus belle satisfaction pour moi, Président d’une collectivité qui agit au quotidien pour l’accès de tous à la culture, que de voir tout un chacun y participer à travers de tels évènements ! Alors, pour les 20 ans de notre musée, un « selfie » avec César, cela vous tente ? Le Président du Département des Bouches-du-Rhône © Rémi Bénali 2 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA - 3 J’aimerais tant voir Syracuse Louxor, Egypte - 1952 © Dominique Moustacchi LA PHOTO DE FAMILLE ET L’ANTIQUE Avec cette exposition d’un genre nouveau, le musée exprime toute l’importance qu’il consacre depuis son ouverture en mars 1995 à la question des publics. Les axes de cette politique reposent sur quelques valeurs essentielles auxquelles toute une équipe est profondément attachée : un accueil de très grande qualité, une programmation diversifiée où chacun doit pouvoir trouver sa place, une médiation audacieuse, attentionnée, généreuse et inventive, des partenariats multiples où se rencontrent archéologie, spectacle vivant et tant d’autres formes de créations contemporaines… Bref un musée qui vit dans son temps, traversé chaque jour par une communauté de visiteurs curieux, rêveurs, en quête de sens… Depuis 20 ans, en puisant sans cesse dans le passé, le « musée bleu » est pleinement actif dans le présent et contribue avec ses collections merveilleuses, ses programmes de recherche scientifique et ses équipes passionnées à fabriquer du beau, du lien social, de l’imaginaire, du rêve, ce que résume parfaitement la formule « l’Antique e(s)t nous » et cette exposition “J’aimerais tant voir Syracuse”… Fabrice Denise, responsable du département des publics du musée mars > 7 juin 2015 Photographies collectées dans le cadre du projet «L’antique e(s)t nous» pour les 20 ans du musée. muséE départEmEntal arlEs antiquE Presqu’île-du-Cirque-romain, 13200 Arles www.arles-antique .cg13.fr © Rémi Bénali Exposition 25 J’aimerais tant voir Syracuse : Extrait de la chanson Syracuse de Bernard Dimey et Henri Salvador Musée avant ouverure Syracuse une exposition pour les 20 ans du musée La collecte «L’Antique e(s)t nous» © Lionel Roux SEPTEMBRE 2014 / FEVRIER 2015 4 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse Délicatement suspendu entre enfance heureuse et âge adulte, vingt ans est l’âge des projets, des inspirations et de l’ouverture au grand monde. Alors, il y a quelques mois, pour préparer ses 20 ans, le musée à invité le public à ouvrir ses albums de famille durant une collecte nommée « L’Antique e(s)t nous ». Plus de 200 contributeurs ont joué le jeu en partageant 1200 clichés les mettant en scène aux cotés d’un monument antique ou tout vestige de site archéologique de la Narbonnaise et du pourtour méditerranéen. Est née de cette collecte l’exposition “J’aimerais tant voir Syracuse” présentée au musée départemental Arles antique du 25 mars au 7 juin 2015. L’ouverture de l’exposition se fait à date anniversaire des 20 ans du musée : le 25 mars… une façon de célébrer l’inauguration du « musée bleu » en rendant hommage à la fois au public, aux monuments antiques et aux sites archéologiques. J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA - 5 Moustacchi Dominique, Égypte, Thèbes, Colosses de Memnon, 1950 6 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA - 7 Dallaporta Régis, Pont du Gard, 1930, « Madeleine Crespel au Pont du Gard » J’aimerais tant voir Syracuse LA PHOTO DE FAMILLE ET L’ANTIQUE 25 MARS > 7 JUIN 2015 É cho, contrepoint, ou plus justement face B de l’exposition temporaire précédente au musée départemental Arles antique “Le midi antique, photographies et monuments historiques 1839-1880”, “J’aimerais tant voir Syracuse” va chercher, en puisant dans l’immense trésor muet que représente la photo dite « de famille », un autre récit, un autre point de vue, d’autres perspectives, d’autres façons de construire et de déconstruire la mythologie de ces lieux puissamment poétiques que sont les sites antiques de la Méditerranée. Qu’ils soient vécus au quotidien, comme le font les Arlésiens qui passent tous les jours devant les arènes ou se promènent, l’été aux Alyscamps, qu’ils soient découverts dans des moments d’exception comme un voyage de noces à Aphrodisias ou des vacances d’été à Louxor, les sites antiques sont habités et habitent nos vies au plus vif de notre présent commun. Les sites antiques sont habités et habitent nos vies au plus vif de notre présent commun. *** Pour les 20 ans du musée les habitants, les voisins, les gens d’ici et d’ailleurs viennent au musée, cette fois-ci, pour partager leurs albums de famille, leurs photos qui traitent du sujet. Le musée a 20 ans, c’est eux, cette fois-ci qui seront exposés. mail, par courrier ou bien portées directement par le propriétaire qui sait qu’il les laisse, pour un temps dans les mains d’inconnus... Au résultat, toutes ces images ensemble, ça fait une joyeuse cacophonie, ou plutôt cacographie. Ça parle, ça raconte, mais quoi ? Car au départ, c’est d’une collecte qu’il s’agit. Et une collecte de photos de famille, c’est avant tout proposer à chacun d’aller regarder dans ses souvenirs proches ou lointains, ses tiroirs, ses boîtes à chaussures, où peuvent bien être ces photos que l’on connaît si bien d’un dimanche au Pont du Gard ou ces autres du voyage des parents à Rome et à Pompéi. On les retrouve, non sans émotion, et on doute de l’intérêt qu’elles peuvent bien avoir pour d’autres que pour soi-même, mais... puisqu’ils le proposent, on les sort de la boîte, on va leur donner un peu d’air, un peu de lumière. Ces photos issues de familles, d’histoires, d’époques différentes arrivent au musée par Ces photos ont toutes des points communs et des lignes de divergences. Elles disent toutes comment, l’antique, c’est avant tout du présent. L’antique, on ne le voit que comme il est et non pas dans sa splendeur passée. Sa splendeur c’est sa ruine, plus ou moins restaurée, selon les époques. Cette fragilité, cette façon d’être en travaux de réhabilitation ou indéfiniment en fouille, nous laisse la place nécessaire pour y inventer nos légendes de héros et de demi-dieux ordinaires. C’est le chantier perpétuel de notre histoire sans frontière qui s’y joue, voilà peutêtre pourquoi on s’y sent si bien, pourquoi on s’y sent chez soi. Jacky Soldevila, Égypte, 1999, « Mme Soldevila et le Sphinx » 8 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA - 9 Collection Jean-Pierre Moulères, Algérie, 25 septembre 1963, « Ruines romaines à Tipasa » On photographie, on se photographie. On témoigne, on retient, on trace, on transmet ce moment-là, souvent joyeux où on était présent. À Épidaure ou à Djemila, à Fréjus ou à Orange. Des points communs, des variations. On y trouve, assurément, toute l’histoire de la photo amateur. Les premiers appareils c’est l’homme, le père de famille qui les utilise. En effet, ces images d’avant la démocratisation de la photographie, on constate que c’est généralement un regard masculin qui les a cadrées, choisies, réussies ou ratées. Il faut attendre l’Instamatic, le Polaroid pour que la femme s’en mêle. On y trouve comme dans une noix, des secrets qui ne se révèlent qu’en agrandissant ces si petits formats, des détails, des incidents, des vibrations qui font tout l’attrait, toute la force, l’unicité de ces photos qui a priori se ressemblent. Touillon Bernard, Eleusis, 1939 10 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse On y trouve aussi l’histoire des milieux sociaux. On le voit clairement dans ces photos d’Égypte ou de l’Acropole selon qu’elles datent des années trente ou des années soixante-dix. On y saisit aussi des bribes de la grande histoire, captée par le viseur de soldats allemands sur l’Acropole ou par des soldats français dans les ruines de Tipaza en Algérie. On y trouve comme dans une noix, des secrets qui ne se révèlent qu’en agrandissant ces si petits formats, des détails, des incidents, des vibrations qui font tout l’attrait, toute la force, l’unicité de ces photos qui a priori se ressemblent. L’intention principale de cette exposition sera certainement celle-ci : donner à voir autrement. On est tenté de voir, en ces photos, l’aspect nostalgique, le versant charmant, cocasse, suranné de la chose. Cependant, elles montrent, en toute modestie, une autre histoire de la photo, une autre histoire de l’histoire, une autre histoire de l’archéologie. Certaines images seront accrochées en très grand format, alors qu’à l’origine, elles font à peine 6 cm sur 8 cm. D’autres seront rapprochées, non parce qu’elles décrivent le même lieu ou qu’elles sont de la même époque, mais parce qu’elles parlent d’une même musique, une façon de concevoir la question de l’échelle, de la perspective, des postures du corps ou du plissé de la jupe. Cette exposition tentera de parler d’autres familles plus confidentiellement liées. La Méditerranée est le premier des liens. Si on l’assèche de son eau, c’est la même terre, la même géographie. Ce sont les voyageurs des premiers temps qui ont fait route sur la mer. Et ces vestiges qui constellent toutes les rives de la Méditerranée témoignent de tout cela. C’est peut-être pour ça qu’on a tant de prédisposition à aller voir ces ailleurs… s’ils existent, car rien n’est moins sûr. Car leurs noms suffisent pour faire le voyage, même immobile : Palmyre, Baalbek, Izmir, Petra, Césarée, Volubilis. Et s’ils n’existent pas, tant pis, puisqu’on les a déjà visités le doigt sur la carte, le regard perdu dans la carte postale. J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA - 11 Le petit bruit qui continue de faire vibrer les vielles pierres, les photos et les histoires qu’elles portent. C’est leur cœur qu’on entend. « J’aimerais tant voir Syracuse... » dit la chanson. Les frontières s’effacent, certains voyages restent potentiels, mais n’en sont pas moins forts. Les temporalités se croisent aussi. Sur cette photo des années 20, on est à Pompéi. Une jeune fille pose dans un décor en ruine, elle a l’air joyeux, elle semble audacieuse. Aujourd’hui elle n’est probablement plus ici. Le bassin avec statue, lui, a probablement retrouvé une fraîcheur qu’il n’avait jamais eue auparavant. Dérives du temps que ces photos racontent sans vraiment le vouloir. L’intention principale de cette exposition sera, nous l’espérons encore une fois, de donner à voir autrement ce qui est déjà présent dans les photos. Il y aura des photos originales et quelques albums. Il y aura trois écrans qui prélèveront des fragments des photos exposées, une façon de voir la photo dans la photo et de souligner la partition de détails qui traversent les images. Il y aura quelques citations prélevées, ici et là chez les poètes parnassiens, les antiques ou dans les chansons. Il y aura cette parole du diable, joué par Jules Berry, qui clôt le film de Marcel Carné sur des dialogues de Jacques Prévert, Les visiteurs du soir : Gilles (en serrant Anne dans ses bras) : Rien ne pourra nous séparer désormais. Le Diable (à Anne) : Éloigne-toi de lui, pour la dernière fois ! (Elle n’en fait rien.) En pierre, vous entendez ? En pierre vous serez changés. (Les deux amants sont changés en pierre.) Le Diable : Voilà bien le silence que j’aime. Un silence de mort. (Il écoute.) Qu’est-ce que c’est ? Quel est ce bruit ? (Il approche l’oreille de la poitrine des amoureux pétrifiés.) Mais c’est leur cœur que j’entends ! Leur cœur qui bat ! Qui ne cesse de battre ! (Il bat inutilement les statues à coups de cravache.) Qui bat ! Qui bat ! Qui bat ! Qui bat ! Qui bat ! Qui bat... qui bat... qui bat... qui bat... (Il disparaît peu à peu.) Cette réplique pourrait parfaitement illustrer le petit bruit qui continue de faire vibrer les vielles pierres, les photos et les histoires qu’elles portent. C’est leur cœur qu’on entend. Israelian Nathalie, Pompéi, Septembre 1977, « Oh Apollon ! » Collection Jean-Pierre Moulères, Pompéi Collection Jean-Pierre Moulères 12 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA - 13 Collection Jean-Pierre Moulères AUTOUR DE L’EXPOSITION Un programme d’activités autour de l’exposition est en cours d’élaboration. Lors de l’inauguration, autour d’événements tels que la Nuit des Musées ou les Journées de l’archéologie mais aussi pendant les vacances de printemps, des stages, ateliers et spectacles vous seront proposés. Il n’y aura pas de visites guidées de l’exposition. Plus d’informations à partir du 20 mars sur www.arles-antique.cg13.fr Avant programme Atelier écriture Post-it pendant le vernissage Mercredi 25 mars Armés de stylos et de post-it vous pourrez témoigner, imaginer des histoires, raconter des souvenirs, décrire des sensations, inventer des poèmes… Mais pour cela il faut être inspirés par les photographies exposées… Et les photos prennent vie Stage à la journée - Tous publics - Vacances de Pâques Grâce au « Stop Motion », réinterprétez les photos de familles, imaginez des personnages et inventez leur une histoire… Assemblées par ordinateur, ces photographies créeront votre film, une histoire à part entière. Les films créés viendront enrichir l’exposition grâce à un procédé de réalité augmentée. Antic’selfie Visite atelier- Tous publics - Un samedi du mois de mai A l’ère de Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat regorgeant de portraits et d’autoportraits, cet atelier pose la question de l’évolution des albums de photos de famille. Après une brève visite de l’exposition, une discussion sur l’évolution du portrait de l’Antiquité à nos jours… Vous vous mettrez en scène avec une œuvre ou un objet du musée et un photographe immortalisera la scène avec un appareil de type Polaroïd. Vous repartirez du musée avec une nouvelle vision et votre photo souvenir ! Chasse au trésor photographique 2.0 19, 20, 21 juin >> Journée nationales de l’archéologie Dans la continuité de l’exposition “J’aimerais tant voir Syracuse”. Partez à la découverte des trésors patrimoniaux de la ville d’Arles à travers une grande chasse au trésor aux allures de marathon photographique. Version papier ou 2.0 accompagnés de vos smartphones, décodez les indices, partez explorer la ville et photographiez-la sous toutes les coutures. Impression et exposition des photos dès le samedi 20 juin 14h. Famille Denise, Égypte, Louxor, Avril 1993 14 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA - 15 COMITÉ D’ORGANISATION DE L’EXPOSITION Commissariat de l’exposition : Jean-Pierre Moulères Une collecte de photographies imaginée pour les 20 ans du musée départemental Arles antique par Fabrice Denise, responsable du service des publics du musée et Jean-Pierre Moulères. Scénographie : Jean-Pierre Moulères et Jessica Hervo Assistance technique : Vincent Castello et Guy Palenzuela (musée départemental Arles antique) Réception et archivage des photos : Samantha Giordano et Morgane Gille Un remerciement chaleureux à tous les contributeurs qui nous ont généreusement confié leurs clichés ; sans eux cette exposition n’aurait pu voir le jour. Le commissaire de l’exposition Moustacchi Dominique, Égypte, Le Caire, 1980, « Les pyramides » 16 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse Jean-Pierre Moulères est auteur, scénographe et commissaire d’expositions. Il conçoit des projets participatifs axés tout particulièrement sur les pratiques simples et amateurs. Plusieurs années de formation en théâtre, danse contemporaine, arts plastiques et en pédagogie l’ont amené à fréquenter les scènes du spectacle vivant. Sa participation aux ateliers d’été de l’OuLiPo a confirmé chez lui le goût d’appeler les autres à écrire et à raconter. Il a travaillé avec le metteur en scène et directeur du théâtre de l’Arpenteur Hervé Lelardoux au projet “Rennes, guide de la ville invisible” (éditions Terre de brume, 1999), puis écrit Moi, j’ai rien d’intéressant à dire. Petits propos sur le théâtre par ceux qui n’y vont presque pas (éditions l’Atalante, 2003) ainsi que Que reste-t-il ?, chronique de trois ans d’action artistique auprès des spectateurs du Merlan, la scène nationale de Marseille. Entre-temps, il est revenu à la danse pour accompagner Thierry Thieû Niang, complice de longue date, dans un projet où des seniors ont été invités à découvrir la danse contemporaine. Mêlant danses improvisées et ateliers d’écriture, ils ont créé ... du printemps !, d’après Le Sacre du Printemps de Stravinsky. La pièce a été présentée au Festival d’Avignon, au Théâtre de la Ville à Paris, à la Biennale de la danse à Lyon... Chef de projet dans le cadre de “Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la culture”, il y a développé plusieurs propositions participatives faisant appel aux pratiques simples et usuelles des habitants. Il a conçu “Les Chercheurs de midi”, grand projet de collecte de photos de famille, qui a fait l’objet de plusieurs expositions très fréquentées et d’un livre éponyme édité par Le bec en l’air. Pour la ville de Saint-Ouen, en 2014, il a assuré le commissariat de La lumière du dehors, une exposition de photos de famille à partir du fonds d’archives de la ville. Il travaille actuellement dans le cadre de “Pilsen, Capitale européenne de la culture 2015” au montage d’un projet de collecte de photos sur cette région de la Bohème de l’ouest et prépare, pour octobre 2015, une exposition à partir ce fonds Un paradis entre quatre rivières. J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA - 17 Musée départemental Arles antique en quelques dates 1988 : pose de la première pierre du musée Il s’agit là de l’aboutissement d’un projet qui a vu le jour 20 ans plus tôt lorsque Jean-Maurice Rouquette, alors conservateur des musées d’Arles, présenta le programme scientifique d’un musée lors d’un colloque de l’UNESCO à Mexico. Les plans sont ceux de l’architecte Henri Ciriani. 1994 : la première mosaïque restaurée par l’atelier de restauration du musée Avant même son ouverture, c’est dans un musée sans public et sans collection que l’équipe de l’atelier a restauré la grande mosaïque de l’Aiôn (8m x 8m) en vue de sa présentation aux futurs visiteurs. 25 mars 1995 : inauguration du musée Au terme de 7 ans de travaux, le musée ouvre ses portes au public, regroupant toutes les collections archéologiques de la ville jusqu’ici dispersées en plusieurs lieux. Il abrite également le service des publics, l’atelier de restauration de mosaïques et le service archéologique. 15 avril - 15 juin 2000 : Arles moins 2000 Première exposition temporaire du musée de l’Arles antique, elle vise à donner une image de l’an zéro en pays d’Arles en présentant des pièces sorties exceptionnellement des réserves du musée. Elle livre également les résultats des dernières fouilles conduites par les archéologues du musée sur le site arlésien de «l’Odéon», une zone d’incinérations antiques. 25 novembre 2000 - 25 janvier 2001 : Gaza méditerranéenne Exposition d’envergure internationale du nouveau musée, honorée par la présence de Leila Shahid (représentante de l’OLP en France) lors de son inauguration, elle est l’aboutissement de 5 ans de coopération archéologique franco-palestinienne. Les objets présentés, dont une mosaïque restaurée par l’atelier du musée, témoigne d’une ville cosmopolite et depuis longtemps ouverte sur toute la Méditerranée. Cette exposition a voyagé, à Paris (Institut du monde arabe), Lille, Dunkerque et Genève. Janvier 2003 : le musée de l’Arles antique devient départemental A l’origine musée municipal puis sous la tutelle d’un syndicat mixte de gestion regroupant la ville, le département et la région, le musée devient un service du conseil général des Bouches-du-Rhône. 26 avril - 17 août 2003 : Algérie antique Inscrite au programme de “El Djazaïr, Une année de l’année de l’Algérie en France”, l’exposition Algérie antique met en lumière la richesse et la diversité du patrimoine antique algérien. Elle fait suite à une coopération de plusieurs mois entre des restaurateurs algériens de mosaïques et l’équipe de l’atelier de restauration du musée. 18 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse Octobre 2006 : signature d’une convention de partenariat avec le musée du Louvre Elle vise à favoriser la coopération entre les deux musées pour l’organisation d’expositions temporaires, l’expertise, la restauration et des prêts croisés d’œuvres, la réalisation de publications et le développement d’actions culturelles, pédagogiques et de communication en faveur des publics. L’exposition De l’esclave à l’empereur, l’art romain dans les collections du musée du Louvre (20 décembre 2008 - 3 mai 2009) en est la première illustration. Été 2007 : César sort du Rhône C’est lors d’une campagne de fouilles du Drassm que le plongeur Pierre Giustiniani et l’archéologue Luc Long sortent des eaux un buste identifié à Jules César. Autour de cette pièce de très belle facture l’engouement est immédiat. 24 octobre 2009 2 janvier 2011 : César, le Rhône pour mémoire Le Rhône est l’élément omniprésent de cette exposition et c’est dans ses eaux tumultueuses que le visiteur est emmené, à la découverte de 700 objets, dont le buste identifié à Jules César, témoins d’une splendeur passée que vingt ans de fouilles ont patiemment mis au jour. Pour cette exposition, 400 000 visiteurs ont franchi les portes du musée. 2010 : ouverture d’Hortus, le jardin public du musée Il s’agit là d’une réplique végétalisée de l’hippodrome romain dont les vestiges bordent le musée. Ainsi les gradins sont évoqués par des jardins thématiques et des haies de laurier, la piste par une pelouse de promenade. Trois années de travaux ont mobilisé un chantier d’insertion, l’établissement public local d’enseignement agricole des Alpilles de Saint-Rémy-de-Provence et deux entreprises privées, Arkheïa et l’Esprit des Jardins. Janvier 2009 : l’émission Des Racines et des Ailes met Arles à l’honneur Arles, le trésor retrouvé présente le travail de fouille subaquatique mené dans le Rhône lors de deux campagnes de septembre 2007 à novembre 2008 et qui ont permis de mettre au jour, en plus du désormais fameux buste de Jules César, des sculptures en marbre ainsi que de magnifiques bronzes et des éléments d’architecture, témoins de l’existence de riches villas et d’édifices publics. 4,5 millions de téléspectateurs. J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA - 19 Eté 2011 : le chaland Arles-Rhône 3 sort des eaux Ce bateau romain de navigation fluvial reposait dans les eaux du Rhône sous une épaisse couche de sédiments qui a assuré sa conservation depuis son naufrage au 1er siècle de notre ère. Sorti des eaux du Rhône en 10 tronçons, 18 mois de restauration au centre Arc-Nucléart spécialisé dans la restauration des bois gorgés d’eau seront nécessaires avant son installation dans le musée. Février 2012 : le National Geographic consacre un article à Arles-Rhône 3 Intitulé Les trésors d’une épave antique, l’article évoque la fouille et le relevage du chaland Arles-Rhône 3. L’édition francophone consacrera par la suite deux autres articles à cette belle aventure archéologique, plusieurs éditions étrangères (japonaise et géorgienne entre autres) s’y intéresseront également. 9 mars - 25 juin 2012 : César au Louvre Dans une exposition intitulée Arles, les fouilles du Rhône. Un fleuve pour mémoire, le Louvre présente, en partenariat avec notre musée, les pièces les plus emblématiques issues du travail minutieux et complexe qu’a représenté la fouille du Rhône, pièces déjà présentées à Arles pour l’exposition César, le Rhône pour mémoire, dont le buste identifié à Jules César. 6 avril - 1er septembre 2013 : Rodin, la lumière de l’antique et le retour de la Vénus A travers 264 œuvres, de Rodin lui-même ou issues de sa propre collection d’antiques, le visiteur découvre une Antiquité omniprésente mais presque invisible dans la création du grand sculpteur. Sont présentés entre autres Le Penseur, L’Age d’airain et La Centauresse ainsi que la Vénus de marbre blanc du théâtre antique d’Arles, partie sous Louis XIV orner la Galerie des Glaces de Versailles et depuis exposée au Louvre. Cette exposition et l’ouverture de l’extension du musée sont deux projets de l’opération Marseille-Provence 2013. 4 octobre 2013 : inauguration de la nouvelle aile du musée Cette extension du musée, œuvre de l’architecte Jean-François Hérelle, présente sur une surface de 800 m2 les pièces des collections se rapportant au commerce et à la navigation. Il s’agit en grande partie des objets sortis du fleuve lors des différentes campagnes de fouilles dans le Rhône et dont la pièce maîtresse est bien sûr le chaland Arles-Rhône 3 et ses 31m de longueur. 15 novembre 2011 : Patti Smith au musée Monument de l’histoire du rock, pionnière du mouvement punk rock, cette artiste complète, poétesse, peintre et photographe a fait escale au musée le temps d’une rencontre avec le public lors de son passage à Arles où elle se produisait le soir en concert. 20 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA - 21 J’aimerais tant voir Syracuse © Moustacchi Dominique, Égypte, Thèbes, Colosses de Memnon, 1950 Collection Jean-Pierre Moulères Algérie, 25 septembre 1963, « Ruines romaines à Tipasa » © Moustacchi Dominique, Égypte, Le Caire, 1980, « Les pyramides » Exposition 25 mars >7 juin 2015 Photographies collectées dans le cadre du projet «L’antique e(s)t nous» pour les 20 ans du musée. muséE départEmEntal arlEs antiquE Presqu’île-du-Cirque-romain, 13200 Arles www.arles-antique .cg13.fr J’aimerais tant voir Syracuse : Extrait de la chanson Syracuse de Bernard Dimey et Henri Salvador Louxor, Egypte - 1952 © Dominique Moustacchi LA PHOTO DE FAMILLE ET L’ANTIQUE Espace presse / Images ©Touillon Bernard, Eleusis, 1939 Collection Jean-Pierre Moulères, Grèce, Athènes Collection Jean-Pierre Moulères, Égypte, Le Caire, Pyramide de Giseh, jeudi 14 décembre 1978 Les documents de l’espace presse sont réservés aux journalistes et iconographes des médias qui en font la demande. Les documents, textes et images sont protégés par les droits d’auteur. Ils sont uniquement destinés à la presse, pour la promotion du musée départemental Arles antique et de l’exposition J’aimerais tant voir Syracuse. Toute autre utilisation, notamment commerciale, est formellement exclue. Toute reproduction totale ou partielle de ces documents à usage collectif est strictement interdite sans autorisation expresse de leurs auteurs. Le musée départemental Arles antique ne peut être considéré comme responsable de l’inexactitude des informations ni de l’utilisation qui en sera faite par les internautes. Ces visuels sont protégés par des droits réservés. D’autres visuels sont disponibles sur le site internet du musée : www.arles-antique.cg13.fr Musée départemental Arles antique Corinne Falaschi Responsable service communication Tel : 04 90 13 31 51 08 / [email protected] Vanessa Fraquet - Webmaster Tel : 04 13 31 51 24 / [email protected] © Israelian Nathalie, Pompéi, Septembre 1977, « Oh Apollon ! » Collection Jean-Pierre Moulères, Grèce, Athènes 22 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse © Dallaporta Régis, Pont du Gard, 1930, « Madeleine Crespel au Pont du Gard » Service de presse du Conseil Général des Bouches-du-Rhône Service presse du CG13 Tél. : 04 13 31 15 28 / [email protected] J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA - 23 Infos pratiques Musée départemental Arles antique Presqu’île du Cirque-Romain, BP 205, 13635 Arles cedex www.arles-antique.cg13.fr [email protected] Standard : 04 13 31 51 03 Le musée est sur HORAIRES Tous les jours de 10h à 18h, sauf le mardi Fermeture : 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre. TARIFS Entrée plein tarif : 8 € Entrée tarif réduit : 5 € L’entrée dans l’exposition J’aimerais tant voir Syracuse est comprise dans le prix du billet. L’accès à l’exposition seule est gratuit. Gratuit pour tous les publics les premiers dimanches du mois. TARIF RÉDUIT Groupes (+10 personnes, réservation obligatoire), + de 65 ans, détenteurs des cartes : entraide solidarité 13 - familles nombreuses - pass privilège - carte de fidélité Envip GRATUITÉ Moins de 18 ans, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA, handicapés, invalides, étudiants, enseignants pass éducation, journalistes, conservateurs de musées, carte ICOM, personnel du ministère de la Culture, guides de la Caisse Nationale des Monuments Historiques. HORTUS (jardin d’inspiration romaine) Entrée libre Ouvert tous les jours sauf le mardi Fermeture : 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre. De 10h à 19h du 1er avril au 30 septembre De 10h à 17h30 du 1er octobre au 31 mars VENIR AU MUSÉE Navia A, la navette gratuite du centre ville (arrêts : gare sncf, amphithéâtre, musée Réattu, quais du Rhône, MDAA). Tous les jours, sauf les dimanches et les jours fériés. Passage toutes les 30 minutes devant le musée www.tout-envia.com Taco & Co service arlésien de vélo taxi Tél. 06 50 29 60 00 / www.tacoandco.fr PHOTOGRAPHIES ET VIDEOS AUTORISEES SANS PIED DANS LES COLLECTIONS PERMANENTES Pour mieux assurer la sécurité du public cet établissement est placé sous vidéosurveillance, conformément aux textes en vigueur. Loi N° 95.73 du 21 janvier 1995 - Décret n° 96.929 du 17 octobre 1996 DEVENEZ ADHÉRENT DU MUSÉE Tarif : 15 € abonnement annuel renouvelable. - Accès illimité aux collections permanentes et expositions temporaires (file prioritaire) - Accès gratuit aux visites guidées - Des invitations aux vernissages, envoi du programme d’activités et de la newsletter mensuelle… < Collection Jean-Pierre Moulères, Égypte, Le Caire, Pyramide de Giseh, jeudi 14 décembre 1978 24 - Dossier de presse MDAA :: J’aimerais tant voir Syracuse J’aimerais tant voir Syracuse :: Dossier de presse MDAA - 25