Revue de presse n° 77 NOVEMBRE 2005
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Revue de presse n° 77 NOVEMBRE 2005
Association Pour l'Achat dans les Services Publics Revue de presse n° 77 NOVEMBRE 2005 1 Association Pour l'Achat dans les Services Publics *** REGLEMENTATION *** Arrêté du 10 novembre 2005 pris en application de l'article 136 du code des marchés publics et relatif à l'Observatoire économique de l'achat public. JO du 13 novembre 2005, p.17748 http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=ECOM0500091A L'arrêté du 10 novembre 2005 vient détailler les missions, la composition, l'organisation et les modalités de fonctionnement de l'Observatoire économique de l'achat public dont le lancement officiel est prévu le 14 novembre 2005. Pour rappel, cet Observatoire est chargé de rassembler et d'analyser les données relatives aux aspects économiques de la commande publique. Cette instance contribuera à l'amélioration de la connaissance de l'achat public et des échanges entre tous les acteurs de la commande publique. Il permettra également de mesurer l'impact des modifications annoncées pour le nouveau CMP. Présidé par le Ministre des finances ou par son directeur des affaires juridiques, il sera composé de représentants du MINEFI, de diverses administrations, de représentants d'associations d'élus locaux et d'autres acheteurs publics, des entreprises publiques telles la SNCF, des représentants d'organisations professionnelles tant pour les PME que pour les entreprises. Des personnalités qualifiées en raison de leur compétence en matière de marchés publics seront également représentées. L'Observatoire économique de l'achat public se réunit sur convocation de son président, au moins une fois par an. L'APASP est membre de l'Observatoire économique de l'achat public. *** MARCHES PUBLICS *** Concertation sur la réforme du code 2006 : nouveau projet http://www.finances.gouv.fr/daj/ Le nouveau projet de décret portant CMP a été mis en ligne sur le site de la DAJ du MINEFI. La première version avait déjà fait l'objet d'une concertation en juillet dernier et avait provoqué une levée de boucliers de la part des acheteurs qui s'opposaient notamment au changement de numérotation des articles. La DAJ du MINEFI a donc décidé de soumettre à consultation ce nouveau texte ainsi qu'un projet d'arrêté pris en application de l'art. 56 du CMP relatif à la dématérialisation. Afin de faciliter la lecture, le MINEFI a également mis en ligne le plan du décret, ainsi qu'un tableau de correspondance entre la nouvelle version et la version transmise en juillet dernier. Vous pouvez nous adresser toutes vos remarques et suggestions à l'adresse suivante: [email protected]. F Lire également l'article: " Avant-projet de nouveau code des marchés publics ". AJDA, 05/12/2005, p.2266 F Lire également l'article: " Le projet de réforme du Code bientôt au Conseil d'Etat ". Le Moniteur, 02/12/2005, p.17 2 Association Pour l'Achat dans les Services Publics À compter du 1e r janvier 2006 : modification des seuils des procédures européennes de passation de marchés publics. Communiqué de presse du MINEFI du 24 novembre 2005. http://www.minefi.gouv.fr/daj/marches_publics/seuils_2006.htm Les seuils des procédures européennes de passation des marchés publics seront revus à la baisse à compter du 1er janvier 2006 conformément à l'Accord plurilatéral sur les marchés publics de l'OMC. Un règlement européen entérinant ces modifications devrait intervenir d'ici la fin de l'année 2005. Les nouveaux seuils mentionnés au CMP seront donc les suivants: - pour les marchés de fournitures et de services de l'Etat: 137.000 euros HT (au lieu de 150.000 euros HT) - pour les marchés de fournitures et de services des collectivités territoriales : 211.000 euros HT (au lieu de 230.000 euros HT) - pour les marchés de travaux: 5.278.000 euros HT (au lieu de 5.900.000 euros HT) Seul le seuil des marchés des opérateurs de réseaux a été relevé : 422.000 euros HT au lieu de 400.000 euros HT. Ces nouveaux seuils resteront en vigueur jusqu'au 31 décembre 2007. F Lire également l'article: " Modification des seuils communautaires ". Le Moniteur, 02/12/2005, p.22 MINEFI et I'Press - La carte d'achat dans les collectivités locales et les établissements publics locaux - Guide pratique – 2005 http://www.colloc.minefi.gouv.fr/colo_struct_gest_loca/mode_moye_2/cart_dach/guid_la.htm l Ce guide est destiné aux acheteurs et gestionnaires publics souhaitant mieux connaître le fonctionnement de la carte d'achat. Fiche technique du MINEFI: Révision de prix et sous -traitance. Novembre 2005 http://www.colloc.minefi.gouv.fr/colo_struct_marc_publ/fich_prat/revi_prix.html Le MINEFI répond à la question de savoir si le titulaire d'un marché public faisant l'objet de soustraitance peut ou non bénéficier des variations de prix correspondant aux prestations qu’il n’a pas personnelle ment exécutées. MINEFI - Fiche sur les contrats de partenariat et la loi MOP - Réponses aux six questions les plus fréquemment posées sur ce sujet - Novembre 2005 www.ppp.minefi.gouv.fr/fiche_ppp_loi_mop.pdf Bercy propose une fiche sur les liens entre contrats de partenariat et maîtrise d'ouvrage des travaux et répond aux six questions les plus fréquemment posées sur ce sujet. MINEFI – Fiche sur l'avance forfaitaire et l'allotissement - Novembre 2005 http://www.colloc.minefi.gouv.fr/colo_struct_marc_publ/fich_prat/avan_forf_6.html " Un Observatoire de l'achat public pour plus de transparence ". La Gazette des communes, 21/11/2005, p.25 L'Observatoire économique de l'achat public a été installé par Thierry Breton, Ministre de l'Economie et des Finances le 14 novembre. L'APASP représente tous les acheteurs publics dans cette instance qui aura pour mission de recenser toutes les données existantes (comptables, financières et économiques) pour établir les statistiques économiques des marchés publics non maîtrisées à ce jour et en réaliser une analyse pertinente. Le Ministre des finances a mis l'accent sur la modification du CMP rendue 3 Association Pour l'Achat dans les Services Publics nécessaire par l'obligation de transposer les Directives communautaires. De nouvelles mesures en faveur de l'accès des PME à la commande publique seront introduites. F Lire également l'article : " Marchés publics: Observatoire de l'achat public ". La Gazette des communes, 21/11/2005, p.64 F Lire également l'article: " Le prochain code des marchés publics tiendra compte des petites et moyennes entreprises ". AJDA, 21/11/2005, p.2152 F Lire également l'article: " Un Observatoire de l'achat public pour favoriser les PME ". Le Moniteur, 18/11/2005, p.26 " Eau: Attention au monopole ". La Gazette des communes, 21/11/2005, p.63 Le Conseil de la concurrence a condamné la Lyonnaise des eaux et le Syndicat des Eaux d’Ile -deFrance (Sedif) pour abus de position dominante dans le secteur de l’eau potable en Ile de France. La Lyonnaise des eaux et le Syndicat des Eaux d’Ile -de-France (Sedif) ont été condamnés respectivement à des amendes de 400 000 et 100 000 euros. F Voir également: Décision n°05-D-58 du 3 novembre 2005 relative à des pratiques relevées dans le secteur de l'eau potable en Ile -de-France www.conseil-concurrence.fr/pdf/avis/05d58.pdf " Marchés publics: le fonctionnement de la commission d'appel d'offres ". La Gazette des communes, 21/11/2005, p.70 Cet article apporte des réponses aux questions fréquemment posées sur la composition, le fonctionnement et les attributions de la commission d'appel d'offres. " Activités de réseaux: Passation des marchés très encadrée pour les entités adjudicatrices ". Le Moniteur, 18/11/2005, p.100 Le décret du 20 octobre 2005 concerne les marchés et accords-cadres passés par les entités adjudicatrices non soumises au CMP mais considérées comme pouvoir adjudicateur par l’UE. Ce texte est venu définir les obligations de publicité et de mise en concurrence applicables aux entités adjudicatrices exerçant des activités de réseaux. Ce décret se veut un manuel d’application et détaille le contenu des marchés (spécifications techniques, clauses sociales et environnementales, durée, prix …), les différentes procédures de passations et les seuils applicables. Au delà de 470.000 euros HT (fournitures et services) et de 5.9000.000 euros HT (travaux), les marchés et accords-cadres peuvent être passés selon trois procédures : appel d’offres ouvert ou restreint, concours ou procédure négociée avec mise en concurrence. Dans certains cas précis, les entités adjudicatrices peuvent recourir à cette dernière procédure sans mise en concurrence. Des précisions sont également apportées sur la méthode de calcul de la valeur estimée des marchés, les règles générales de passation des procédures formalisées, l’organisation de la publicité, les modalités de présentation des candidatures et des offres. Voir également : Décret n°2005-1308 du 20 octobre 2005 relatif aux marchés passés par les entités adjudicatrices mentionnées à l’article 4 de l’ordonnance n° 2005-649 du 6 juin 2005 relative aux marchés passés par certaines personnes publiques ou privées non soumises au code des marchés publics. JO n° 247 du 22 octobre 2005, p.16752 http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=ECOM0520014D 4 Association Pour l'Achat dans les Services Publics Un Observatoire attendu depuis 2001 http://www. finances.gouv.fr/minefi/actualites/actu3/index.htm L'Observatoire économique de l'achat public a été installé par Thierry Breton, Ministre de l'Economie et des Finances hier, le 14 novembre. L'APASP représente tous les acheteurs publics dans cette instance qui aura pour mission de recenser toutes les données existantes (comptables, financières et économiques) pour établir les statistiques économiques des marchés publics non maîtrisées à ce jour et en réaliser une analyse pertinente. Le Ministre a insisté sur le poids que représentent les marchés publics dans le cadre de la politique économique du pays. Son poids est estimé à 130 milliards d'euros. L'accent a été mis sur la modification du CMP rendue nécessaire par l'obligation de transposer les Directives communautaires. La deuxième version du CMP sera consultable par tous sur le site du MINEFI dès la fin de ce mois. De nouvelles mesures en faveur de l'accès des PME à la commande publique seront introduites et permettront de restaurer un équilibre général et un droit d'accès plus égalitaire entre tous les opérateurs économiques. Le réseau de discussion de l'Observatoire est en train de se mettre en place, une prochaine réunion est prévue pour juin 2006. F Lire également l'article: " L'Observatoire des marchés publics est lancé ". La Tribune, 15/11/2005. " Marchés publics: L'échéance se rapproche ". La Gazette des communes, 14/11/2005, p.9 La parution du nouveau CMP est prévue pour le début du mois de janvier. Il ne devrait pas comporter de changement de numérotation. Le projet de Code de la commande publique est, quant à lui, abandonné. " Contrat de mobilier urbain: Une qualification renforcée par le Conseil d'Etat ". La Gazette des communes, 14/11/2005, p.59 Dans deux arrêts d'Assemblée en date du 4 novembre, le Conseil d'Etat a confirmé que les contrats de mobilier urbain doivent respecter les règles de mise en concurrence et de publicité du CMP. F Lire également l'article: " Les conventions sur le mobilier urbain sont des marchés publics ". AJDA, 14/11/2005, p.2093 " 20 conseils pour mieux acheter en toute sécurité ". La Gazette/Guide SMCL, 14/11/2005, p.7 Prendre le temps de connaître son marché, raisonner en termes de performances, savoir regrouper ou diviser pour mieux acheter, adapter au mieux les procédures lorsque le code l'impose, ajuster intelligemment la publicité, se préparer au contentieux etc… Autant de conseils aux acheteurs publics pour mieux acheter en toute sécurité. " Une loi va permettre de mener de grands projets ferroviaires en PPP ". Le Moniteur. 11/11/2005, p.17 Entretien avec Dominique Perben, Ministre des Transports, de l'Equipement, du Tourisme et de la Mer suite à la présentation du projet de loi sur le recours aux partenariats public-privé pour financer les grands projets ferroviaires. 5 Association Pour l'Achat dans les Services Publics " Baux emphytéotiques administratifs: quel mode de passation ? ". Le Moniteur, 11/11/2005, p.86 Dans cet article, Jean Marc Peyrical, Président de l'APASP, revient sur la spécificité des baux emphytéotiques administratifs (BEA). Ces contrats ne font l'objet d'aucun encadrement réglementaire. Pourtant, ils doivent nécessairement respecter des obligations de publicité et de mise en concurrence. Il est conseillé d'éviter d'alourdir inutilement les procédures au risque de retirer à ce type de contrat la souplesse qui les caractérise. En effet, les procédures d'appel d'offres ou celles applicables aux contrats de partenariat relevant de l'ordonnance du 17 juin 2004 sont inadaptées. Pour Jean Marc Peyrical, la meilleure solution serait donc de mettre en place une procédure de passation spécifique pour les BEA qui pourrait s'inspirer de celle applicable pour les concessions d'aménagement (loi du 20 juillet 2005). " Les marchés publics français ne sont pas assez écologiques ". Le Moniteur, 11/11/2005, p.15 Seuls 7 pays sur les 25 Etats membres de l'UE (Autriche, Danemark, Finlande, Allemagne, Pays-Bas, Suède et Royaume-Uni) affichent plus de 30 % d'appels d'offres européens comprenant des critères écologiques. La Commission européenne pousse donc les Etats à prendre davantage en compte les aspects environnementaux dans leurs commandes publiques. Un rapport européen va même jusqu'à proposer la fixation d'objectifs indicatifs nationaux. Compte -rendu du Chat sur les contrats de partenariat. Site du M INEFI, 8 novembre 2005 Le compte rendu intégral du chat " Les contrats de partenariat, un nouvel outil pour la commande publique " est désormais disponible sur le site du MINEFI. Il est consultable à l'adresse suivante: Fhttp://chat.colloc.minefi.avenceprod.com/chat_08novembre2005.php?PHPSESSID=7bcbf421290bc 771f23032cfc60de62b " Groupements de commandes: Un outil au service de l'efficacité de la commande publique ". Collectivités express, Novembre 2005, p.45 L'article 8 du CMP prévoit la possibilité de constituer des groupements de commandes. Très efficaces dans le cadre des prestations de services, la constitution de groupements de commandes permet d'obtenir des prix plus compétitifs et de diminuer les coûts de gestion. "Transposition des directives: où en est-on ? ". ACCP n°49, novembre 2005 Ce mois-ci, l'ACCP consacre son dossier spécial à la transposition des directives Marchés publics en droit national. Un article sur les nouvelles techniques de référencement des fournisseurs revient sur l'introduction du système d'acquisition dynamique et de l'accord cadre dans le domaine de l'achat public. " Marchés publics: 14 prévenus font appel ". Les Echos, 06/11/2005, p18 Sur les 47 prévenus poursuivis dans l'affaire des marchés publics d'Ile de France, 14 ont décidé de faire appel de leurs condamnations. Louise Yvonne Casetta et Michel Roussin en font partis. "Délit de favoritisme : nul n'est censé ignoré le CMP ?". La Gazette des communes, 07/11/2005, p.56 Le délit de favoritisme est défini à l'article 432-14 du Code pénal. Il vise à sanctionner les pratiques destinées à favoriser un candidat lors de l'attribution d'un marché public. Il s'applique également aux 6 Association Pour l'Achat dans les Services Publics délégations de service public. Une question demeure en suspens: le délit de favoritisme doit-il s'appliquer aux marchés à procédure adaptée ? " Sous -traitance: Que devient la responsabilité personnelle de l'entreprise personnelle ". Le Moniteur, 04/11/2005, p.174 L'art.45 CMP dispose que pour justifier de ses capacités professionnelles, techniques et financières, le candidat peut demander que soient également prises en compte les capacités du sous-traitant. L'art.45 remet donc en cause le principe de la responsabilité personnelle de l'entreprise principale à l'égard du maître d'ouvrage posé par l'article 1er de la loi du 31 décembre 1975. *** COLLECTIVITES LOCALES *** L'intercommunalité en France A l'occasion du 88ème Congrès de l'Association des maires de France qui s'est tenu le 23 novembre 2005, le Premier président de la Cour des comptes, Philippe Seguin, a présenté un rapport sur l'intercommunalité en France. Pour consulter les documents, cliquez ici: F Cour des comptes - L'intercommunalité en France - Rapport au Président de la République - Suivi des réponses des administrations et des organismes intéressés - Novembre 2005 F Cour des comptes - L'intercommunalité en France - Synthèse du rapport particulier - Novembre 2005 F Cour des comptes - Présentation à la presse du rapport sur l'intercommunalité en France - Allocution de Philippe Séguin, Premier président - 23 novembre 2005 *** JURISPRUDENCE NATIONALE *** Conseil d'Etat, Assemblée du contentieux, 04/11/2005, affaire n° 247298 et 247299 Le Conseil vient de juger que l'objet des contrats de mobiliers urbains entrait dans le champ d'application du CMP. Ils doivent par conséquent respecter les obligations de publicité et de mise en concurrence. L'objet des contrats litigieux était d’autoriser l'occupation du domaine public mais également de permettre la réalisation et la fourniture de prestations de service aux communes en matière d'information municipale, de propreté et de protection des usagers des transports publics contre les intempéries. En contrepartie des prestations assurées par la société Decaux, les communes l'autorisaient à exploiter, à titre exclusif, une partie du mobilie r urbain à des fins publicitaires et l'exonéraient de redevance pour occupation du domaine public. L'autorisation et l'exonération accordées constituent donc des avantages consentis à titre onéreux par la commune en contrepartie des prestations effectuées, ce qui aurait pu s’analyser comme une délégation de service public. Le Conseil d'Etat a néanmoins exclut la qualification de délégation de service public faute de prise en charge effective d'un service public par la société Decaux 7 Association Pour l'Achat dans les Services Publics Pour consulter le texte intégral des deux arrêts : Affaire n° 247299 http://www.conseil-etat.fr/ce/jurispd/index_ac_ld0554.shtml Affaire n°247298 http://www.conseil-etat.fr/ce/jurispd/index_ac_ld0553.shtml Conseil d'Etat, 4/10/2005, Commune de Bourges c/ Société Eurovia Centre -Loire, affaire n°280406 A l'occasion d'un litige opposant la commune de Bourges à un groupement d'entreprises dans le cadre d'un marché de travaux, les Sages du Palais Royal se sont livrés à une interprétation de l'arrêté du 26 février 2005. Pour rappel, cet arrêté pris en application de l'art. 45 CMP fixe la liste des renseignements pouvant être demandés aux candidats aux marchés publics. En l'espèce, le juge des référés avait suspendu la procédure de passation dudit marché au motif que la commune de Bourges exigeait des candidats des références pour des travaux de même importance datant de moins de trois ans. Or, l'arrêté du 26 février 2005 (art. 1er) dispose qu'à l'appui des candidatures et seulement dans la mesure où ils sont nécessaires à l'appréciation des candidats, l'acheteur public peut demander au candidat une liste de travaux exécutés au cours de s cinq dernières années. Pour le Conseil d'Etat, ces dispositions se bornent seulement à déterminer l'étendue des renseignements et documents que la personne publique est en droit d'exiger des candidats à l'appui de leur candidature. Si elles interdisent à un acheteur public de demander la présentation de travaux exécutés depuis plus de cinq ans, elles ne font pas obstacle à ce qu'il limite les références demandées aux candidats à des travaux exécutés durant une période plus courte que les cinq dernières années. Deux limites sont cependant posées: la période doit être la même pour tous les candidats et doit être déterminée en rapport avec l'objet du marché. Voir également : Arrêté du 26 février 2004 pris en application de l'article 45, alinéa premier, du code des marchés publics et fixant la liste des renseignements et/ou documents pouvant être demandés aux candidats aux marchés publics, JO n° 60 du 11 mars 2004 p. 4785 http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=ECOM0420001A *** UNION EUROPEENNE *** CJUE, ATI EAC e.a, 24/11/2005, affaire C-331/04 http://curia.eu.int/jurisp/cgibin/form.pl?lang=fr&Submit=Rechercher&alldocs=alldocs&docj=docj&docop=docop&docor =docor&docjo=docjo&numaff=&datefs=&datefe=&nomusuel=&domaine=ENTR&mots=&r esmax=100 L'ACTV (transports publics italiens) a fait publier un avis de marché concernant un marché public de transport de personnes indiquant qu'il serait attribué au soumissionnaire ayant présenté l'offre économiquement la plus avantageuse. Après l'expiration de délai de présentation des offres et avant l'ouverture des plis, la commission d'adjudication a décidé de pondérer les points susceptibles d'être attribués pour un critère en les répartissant en cinq sous-éléments. Des entreprises évincées ont décidé d'intenter un recours contre cette décision. Le "Consiglio di Stato" a décidé de surseoir à statuer et a posé à la CJUE la question de savoir si une commission d'adjudication peut accorder un poids spécifique aux sous-éléments d'un critère d'attribution établis d'avance en procédant à une ventilation, 8 Association Pour l'Achat dans les Services Publics entre ces derniers, des points prévus par le pouvoir adjudicateur pour ce critère lors de l'établissement du cahier des charges. Pour la CJUE, le droit communautaire ne s'oppose pas à une telle façon de procéder. Trois conditions doivent cependant être respectées. La décision de la commission d'adjudication ne doit pas modifier les critères d'attribution du marché définis dans le cahier des charges ou dans l'avis de marché. Elle ne doit pas contenir d'éléments qui, s'ils avaient été connus lors de la préparation des offres, auraient pu influencer cette préparation. Enfin, cette décision ne doit pas prendre en compte des éléments susceptibles d'avoir un effet discriminatoire envers l'un des soumissionnaires. Initiative sur les partenariats public-privé et le droit communautaire des marchés publics et des concessions. http://europa.eu.int/comm/internal_market/publicprocurement/ppp_fr.htm Suite à la consultation publique lancée par le livre vert sur les PPP en avril 2004, Bruxelles a décidé de proposer une clarification de la réglementation communautaire en matière de partenariats public -privé. Le 15 novembre 2005, la Commission européenne a ainsi adopté une communication concernant les partenariats public -privé et le droit communautaire des marchés publics et des concessions. Deux domaines font apparaître la nécessité d'une action de suivi: le s PPP institutionnalisés et les concessions. Les PPP institutionnalisées (entreprises de service public détenues conjointement par un partenaire public et un partenaire privé) feront l'objet d'une simple communication interprétative qui devrait être publié e au cours de l'année 2006. En revanche, une initiative législative apparaît être l'option préférable pour les concessions. Néanmoins, la décision finale sur la forme concrète de cette mesure dépendra d'une nouvelle analyse approfondie, notamment d'une étude d'impact, qui sera réalisée en 2006. " Marchés publics: l’UE et la Chine renforcent leur coopération ". Site Europa Communiqué de presse de la Commission européenne, 7/11/2005 http://europa.eu.int/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/05/1378&format=HTML&ag ed=0&language=fr&guiLanguage=en A l’occasion d’une réunion qui s’est tenue à Pékin le 2 novembre, Alexander Schaub, Directeur général de la DG Marché intérieur et Zhang Hongli, ministre adjoint auprès du ministère chinois des finances se sont entendus afin d’encourager les échanges et de renforcer la coopération en matière de politique et de législation concernant les marchés publics. L’objectif est de créer un forum de consultation et de discussion mais également de développer l’expertise et les compétences techniques de la Chine afférentes à la politique des marchés publics. Le dialogue devrait porter sur des questions d’intérêt commun et permettra à la Chine et à l’UE d’échanger leurs expériences en la matière et de suivre l’évolution de la réglementation marchés publics tant au niveau national (système électronique de passation) qu’international (accords AMP). *** CONSEIL DE LA CONCURRENCE *** Décision 05-D-65 du 30 novembre 2005 relative à des pratiques constatées dans le secteur de la téléphonie mobile http://www.conseil-concurrence.fr/user/avis.php?avis=05-D-65 Le Conseil de la concurrence vient de sanctionner à hauteur de 534 millions d'euros les sociétés Orange France, SFR et Bouygues Telecom. Les trois opérateurs ont été condamnés pour avoir mis en œuvre deux types de pratiques d'ententes ayant restreint le jeu de la concurrence sur le marché. Des 9 Association Pour l'Achat dans les Services Publics échanges d'informations stratégiques portant sur les nouveaux abonnements et les résiliations ont été révélés. Un accord conclu entre les trois opérateurs portant sur la stabilisation de leurs parts de marché autour d'objectifs définis en commun a également été mis à jour. F Lire également l'article: "Le Conseil de la concurrence sanctionne lourdement les opérateurs mobiles". Les Echos, 02 et 03/12/2005, p.23 F Lire également l'article: " Entente sur les mobiles: le Conseil de la concurrence rend son verdict ". Les Echos, p.24 F A voir également: " Bouygues Telecom dépose de nouvelles pliantes devant le Conseil de la concurrence ". Les Echos, 05/12/2005, p.32 Lire également l'article: " Bouygues Telecom porte plainte à Bruxelles contre les alliances mobiles ", Les Echos, 02 et 03/12/2005, p.1 *** SECURITE ALIMENTAIRE ET QUALITE NUTRITIONNELLE *** Lutte contre l’obésité infantile : les acteurs du programme EPODE souhaitent impliquer 100 villes en 2006 http://www.i-dietetique.com/?action=breves&id=3262 En janvier 2004, un programme quinquennal a été lancé par l’Observatoire des habitudes alimentaires et du poids dans dix villes pilotes en France. Ce programme destiné aux enfants âgés de cinq à douze ans reposait sur des actions de sensibilisation sur l’équilibre alimentaire ainsi que sur l’activité physique et sportive. En juin 2005, les maires de ces villes ont créé le « club des Mairies EPODE » dans le but d’étendre cette démarche concrète qui implique l’investissement de l’ensemble des acteurs locaux à d’autres villes. L’objectif pour 2006 est d’atteindre 100 villes participantes. Consommation de fruits et légumes et AVC http://ist.inserm.fr/BASIS/presse/pres/revpres/SDF Selon une étude menée au sein de l’INSERM, la consommation de fruits et légumes, recommandée par le PNNS, serait efficace dans la prévention des accidents vasculaires cérébraux. Un lien avait déjà été démontré pour le s maladies coronariennes. Lait et produits laitiers : vraiment indispensables ? http://www.i-dietetique.com/?action=articles&id=3245 Le lait, aliment symbole à forte connotation affective, est valorisé pour son lien immédiat avec le calcium sans que son caractère allergène soit toujours présent à l’esprit. Le lait ne détient pas le monopole en matière de calcium et ce dernier ne doit pas seulement être abordé sous l’angle de son apport quotidien mais plutôt en fonction de son assimilation et de sa fixation sur notre capital osseux. Une alimentation variée, une activité physique suffisante et une bonne oxygénation sont indispensables pour une bonne fixation du calcium. 10 Association Pour l'Achat dans les Services Publics 5 500 personnes invitées à répondre sur leurs habitudes en matière d’alimentation http://www.afssa.fr/Object.asp?IdObj=32745&Pge=0&CCH=051122133654:26:4&cwSID=E 06FEC1D64F940C7AB07EBFC91C4108F&AID=0 L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments lance la seconde étude individuelle nationale sur les consommations alimentaires. Elle se déroulera jusqu’à novembre 2006 en 3 vagues afin de tenir compte de la saisonnalité de l’alimentation. Les foyers ont été sélectionnés à partir du recensement INSEE pour refléter l’ensemble de la population. La précédente enquête qui a été effectuée en 1998/1999 portait sur les habitudes alimentaires de 3 000 personnes et a été utilisée pour de nombreux avis et rapports publiés par l’AFSSA. La présente étude permettra d’évaluer l’impact du PNNS lancé en 2001 et déterminer les priorités de la politique nutritionnelle de demain. " Restauration des armées: Offensive sur les coûts ". Néorestauration, n° 425, Novembre 2005 Dossier spécial consacré à la restauration des armées. Le Ministère de la défense a pour obje ctif de réduire les coûts en matière d'alimentation tout en confortant la qualité du service. A cet effet, il s'est doté d'une nouvelle chaîne d'approvisionnement externalisée et a développé l'activité de ces centres de production alimentaire. La qualité du service n'est pas en reste. La technique utilisée par le Ministère consiste à diversifier l'offre alimentaire en proposant plusieurs thématiques culinaires : cuisines françaises et cuisines du monde. Pour mettre en valeur les plats, ces derniers sont réalisés devant le consommateur et présentés sur des stands. L'offre est complétée par des formules de restauration rapide et de distribution automatique. Concernant les rations de combat de la Défense, celles-ci sont réputées, comme le souligne l'article (p. 52) être les meilleures au monde notamment du point de vue gustatif, organoleptique et du point de vue du packaging. " Projet soutenu par le PNNS ". Intendance n° 78. Octobre/Novembre 2005, page 44 Le Groupe Restauration de l’Académie en Lille, en partenariat avec l’APASP, l’Académie de Lille et le laboratoire d’analyse sensorielle SENSORUM, a élaboré en 2002 le projet « les fruits et légumes en milieu scolaire, observer pour comprendre, comprendre pour agir ensemble ». De mars 2003 à mars 2005, 17 Etablissements représentatifs de la population scolaire de cette académie ont été retenus. Au sein de ce panel, 15 ont réellement participé à cette étude dont 12 avec un engagement significatif. Le postulat de départ reposait sur le fait que le discours de santé publique n’était pas suffisant pour inverser une tendance et qu’il convenait de retenir une approche moins axée sur le devoir mais davantage sur le plaisir. Le laboratoire a été sollicité pendant la phase d’observation. Cet audit a débouché sur un rapport et des recommandations. Un projet action a été retenu au sein de chaque Etablissement. Améliorer l’offre alimentaire (une offre diversifiée mais raisonnable de crudités, une cuisson des légumes qui soit adéquate, le fait qu’un fruit puisse être proposé en plus du dessert…) et promouvoir les fruits et légumes sous toutes les approches ont constitué les deux axes de travail. Les résultats, qui s’appuient sur une consommation réelle, confortent amplement l’action menée et impliquent son extension. La synthèse de l’action sera prochainement disponible. L’économie dicte t-elle nos choix et habitudes alimentaires ? http://www.i-dietetique.com/?action=articles&id=3220 « L’économie fait-elle la loi dans nos assiettes ? ». Un récent colloque de l’Institut français pour la nutrition développait ce thème. De la fin du dix septième siècle où la ration calorique correspondait à ce qui est nécessaire pour se maintenir en vie à la fin du dix neuvième, niveau de saturation calorique, les aliments les moins chers, ceux qui donnaient le plus de calories pour un moindre coût, ont été privilégiés. Le vingtième siècle marque un changement profond dans la composition énergétique de la ration alimentaire. Depuis deux décennies, une nouvelle période s’est ouverte caractérisée avec une répartition moyenne de la consommation calorique s’écartant des recommandations des 11 Association Pour l'Achat dans les Services Publics nutritionnistes. Si le consommateur a pu modifier son alimentation avec l’évolution favorable du prix des aliments de base, il s’avère aujourd’hui que les prix qui baissent le plus profitent essentiellement aux calories « grasses ». Cette tendance est accentuée avec l’effet revenu. Les mécanismes économiques qui ont par le passé contribué à améliorer la condition alimentaire doivent être corrigés par l’octroi de subventions afin que le « bons aliments » soient plus accessibles. Fondation Louis Bonduelle : poursuite des actions de promotion des légumes en 2006 http://www.i-dietetique.com/?action=breves&id=3213 Les légumes et le urs bienfaits sont au centre de l’action de la Fondation Louis Bonduelle, créée en octobre 2004. La Fondation a retenu 3 axes d’action : informer et sensibiliser, soutenir et aider la recherche et agir sur le terrain. Le bilan de la première année est jugé satisfaisant. Plus de 15 000 jeunes ont participé à l’opération « Légumes 2000 » organisée durant 2 semaines dans une dizaine de restaurants universitaires. Le kit pédagogique à destination des enfants et des enseignants « Du champ à l’assiette » a comptabilisé près de 900 téléchargements lors du premier mois de lancement. Pour l’année 2006, plusieurs projets d’action sont envisagés : l’attribution du 1er prix de recherche Louis Bonduelle, l’édition d’un livre « La farandole de légumes, recettes faciles au quotidien », des journées de sensibilisation pour les enfants et la création de nouvelles rubriques sur le site. Grippe aviaire : accord sur un plan d’un milliard de dollars http://news.tf1.fr/news/sciences/0,,3261705,00.html La première conférence mondiale sur la grippe aviaire qui s’est tenue le 9 novembre a mobilisé plus de 600 délégués de 100 pays. Un plan d’action coordonné destiné à combattre la grippe aviaire et à limiter la menace d’une pandémie a été élaboré. La mise en œuvre de ce plan repose sur la nécessité de mobiliser d’urgence des fonds. Le renforcement des systèmes de dépistage précoce, l’indemnisation des paysans dont les volailles devront être détruites, l’élargissement à l’accès à l’antiviral Tamiflu, la préparation à une pandémie et une communication axée sur la transparence en matière de risques figurent parmi les éléments essentiels du plan. " L'aliment santé cherche sa place ". Les Echos, 15/11/2005, p.20 Une affirmation fait l'unanimité chez les scientifiques: " Entre un quart et un tiers des cancers sont dus à des excès ou des carences alimentaires ". Pourtant, la démonstration des bienfaits des aliments sur la santé reste difficile à établir. La surconsommation de certains aliments présente néanmoins des risques indéniables. Ainsi, le sel devient un poison quand il est consommé avec excès. La surconsommation de graisses animales augmente les risques de mortalité par accident vasculaire. En Finlande, le Ministre de la Santé finlandais a en effet incité les habitants à changer leurs habitudes alimentaires. Des fruits ont été distribués gratuitement dans les écoles et les entreprises. Le nombre des accidents vasculaires a ainsi été réduit de 80 % ainsi que le nombre de diabètes de type 2. Une enquête européenne Epic (1992) a par ailleurs confirmé l'augmentation du cancer du colon lié à une consommation excessive de charcuterie et viandes rouges. Cette enquête a aussi souligné le bienfait des fruits et légumes sur la santé. L’intérêt pour la nutrithérapie explose http://bienetre.nouvelobs.com/site/Interview.asp?ID=107&rub=Nutrition Le Docteur Jean Paul CURTAY, père de la nutrithérapie française et Président de la société de Médecine nutritionnelle, retrace dans l’interview qui lui est consacré son parcours et témoigne de l’intérêt croissant porté à cette nouvelle discipline. Le nutrithérapeute qui se distingue du nutritionniste diagnostique, après analyse biologique, les déséquilibres alimentaires et déficits en vitamines, minéraux…et prescrit les aliments et les nutriments appropriés. Les troubles psychologiques évoqués lors des consultations traduisent fréquemment un déficit nutrit ionnel. Le cerveau est un organe 12 Association Pour l'Achat dans les Services Publics particulièrement exigeant en matière de calories, vitamines et se révèle sensible aux déficits. Le recours à un nutrithérapeute permet, en redonnant au cerveau son tonus, d’éviter la prescription d’antidépresseurs souvent inopportuns. Qui boit piano va sano http://www.madamefigaro.fr/cuisine/20051103.MAD0016.html Un décret qui prévoit d’instaurer un « Conseil de modération et de prévention » vient d’être publié par les ministres de l’Agriculture et de la Santé. Cette nouvelle instance aura, auprès du gouvernement, un rôle strictement consultatif sur les questions de prévention et de consommation. Le vin, hier symbole d’un art de vivre, et recommandé comme un remède est de plus en plus perçu négativement. Une consommation modérée de vin peut être toutefois bénéfique pour la santé car elle favorise une moindre pathologie cardio-vasculaire. L’objectif est de préconiser une consommation qui ne soit pas préjudiciable en termes de santé. " Cuisine centrale Raymond Vuillermoz à Lons -Le-Saunier. Le plus gros producteur de repas de la région ". La Cuisine Collective n° 185. Novembre 2005, p. 34 Opérationnelle depuis la rentrée 2004, la cuisine centrale offre, après rénovation, une superficie de 1900 mètres carrés. Elle intègre 3 départements : prétraitement, production et conditionnement de produits finis. S’inscrivant dans la tradition de la cuisine traditionnelle, les produits sont soumis à une stricte sélection. La proximité et la saisonnalité, gages de qualité, sont privilégiées. La cuisine permet de confectionner 3 000 repas destinés à la population scolaire, au personnel municipal ainsi qu’aux personnes âgées. En plus de la cuisine centrale, le site dispose d’une cafétéria ouverte à tout public. Cette structure qui dispose de sa propre cuisine est gérée de façon autonome. " Le service…votre image ". La Cuisine Collective n°185. Novembre 2005, p. 44 Du respect de la remise à température au service proprement dit que ce soit le service en salle, sur assiettes déjà dressées en cuisine, la formule du self service ou l’option du buffet, la chaîne alimentaire trouve, avec la présence du convive, son aboutissement. La sécurité alimentaire observée lors des phases précédentes demeure le fil conducteur de toutes les actions qui accompagnent le service. Les produits qu’ils soient servis en liaison froide ou en liaison chaude doivent être conservés entre 0 et 4° C. Pour les entrées et desserts froids, les produits peuvent être proposés en l’état mais une remontée en température demeure parfaitement acceptable. Pour les préparations chaudes, l’idéal est de les servir dans les 20 à 30 minutes qui suivent la remontée en température. Les réserves et les salles, sans omettre la décoration, se doivent d’être parfaitement nettoyées et désinfectées. Tout matériel en contact avec les aliments devra être traité dans le même esprit. Le personnel devra veiller au système de réfrigération du buffet, suivre la rotation des produits et privilégier l’utilisation d’ustensiles afin de limiter les manipulations par les mains. D’une tenue irréprochable, préalablement formé, il devra pouvoir informer les convives quant à la composition des produits et à l’éventuelle présence de substance allergisante. C’est dans le respect de ces obligations que la restauration collective remplira sa première fonction qui est de protéger la santé des consommateurs. 13